CNM Info n°37
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Transcript of CNM Info n°37
Pages 4-5
En bref
Contrats responsables,
e-cigarettes, des
salariés médaillés…
Comment faire pour que cette
période particulière soit un
vrai moment de partage et
d’ouverture aux autres?
Pages 10-11
FocusPages 12-13
Prévention
Acheter, échanger, donner…
Aujourd’hui le Père Noël est
«online»!
Mauvaise période pour nos
intestins… Quelques conseils
pour ne pas être touché cette
année par le fl éau de la gastro.
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutrition
4 bonnes raisons pour
continuer à croquer du
chocolat
Page 15
De A à Z
O comme ordonnance
Sommaire
Retrouvez toute l’information de
votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16
CNM & Vous
www.cnmsante.fr fait
peau neuve
N° 37 / Décembre 2014
Une publication de la Caisse
nationale mutualiste.
Mutuelle régie par le livre II du
Code de la mutualité, inscrite au
Registre national des mutuelles sous
le numéro de Siren 784 492 100.
Siège social :
93A, rue Oberkampf
75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :
Jacques DE JAEGER
Rédacteur en chef :
André PELTIER
Comité de rédaction :
Jean ASTOR, Paul HUMBERT,
Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN,
André PELTIER, Jean THIEC
Conseillère technique :
Françoise PARISI
Conception/création/rédaction :
STRATÉGIE & CONTENUS
pour le compte d’ALISO CONSEIL
Impression :
Presses de Bretagne
16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est -
35577 CESSON-SÉVIGNÉ
© Caisse nationale mutualiste
Toute reproduction d’articles, de
photos ou d’illustrations doit faire
l’objet d’une demande écrite auprès
du rédacteur en chef. La rédaction
n’est pas responsable des documents
qui lui sont adressés spontanément.
La Caisse nationale mutualiste se
réserve le droit de refuser toute
insertion sans avoir à justifier sa
décision. Document non
contractuel.
Tirage : 51 000 exemplaires
Commission paritaire :
N° 0316M07771
Dépôt légal : 4e trimestre 2014
Ce numéro est accompagné d’un
supplément (4 pages)
www.cnmsante.fr
D’INFOS+
Meilleurs vœux à tous
et à chacun
2014 aura été une année mouvementée pour les mutuelles, avec de nombreuses réformes struc-turantes dont nous vous avons déjà plusieurs fois parlé dans ce magazine.
Cet interventionnisme législatif et règlementaire, au prétexte de mieux protéger les Français, fait le jeu des grosses structures (assureurs, institutions de prévoyance ou mutuelles) et a de forts impacts sur les petites mutuelles qui, telles que nous le faisons, défendent la solidarité et la proximité au quotidien.
Malgré cela, grâce à votre fi délité et à l’implication de nos équipes opérationnelles, nous continuons notre chemin, pour défendre au mieux notre com-munauté d’adhérents.
Ces multiples changements ont également des ré-percussions très concrètes sur les solutions de com-plémentaire santé que nous vous proposons. Cela nous a amené à insérer dans ce numéro un encart spécial à conserver, que nous vous invitons à lire attentivement.
Soyez, quoi qu’il en soit, certains que toute notre attention est concentrée sur la souplesse et la per-formance des solutions que nous mettons à votre disposition.
Quant à 2015, gageons qu’elle nous permettra de nous concentrer sur l’unique mission qui vaille : vous servir au mieux de vos intérêts.
Permettez-nous d’ici là de vous souhaiter d’excel-lentes fêtes de fi n d’année, ainsi qu’une année 2015 chaleureuse et solidaire.
Jacques De JaegerPrésident de la CNMPrévoyance Santé
André PeltierRédacteur en chef
ÉDITORIAL
4 # En bref
C’est enfi n chose faite ! Le décret précisant le contenu des nouveaux contrats responsables a été publié le 19 novembre dernier au Journal offi ciel. Voici ce qu’il faut en retenir (plus de détail dans le supplément).
Le décret sur la réforme descontrats responsables a enfin été publié !
L’entrée en vigueur est fi xée au 1er avril 2015. À compter de cette date, les nouvelles souscriptions se feront aux condi-tions des nouveaux contrats responsables. les contrats déjà en vigueur pourront se maintenir dans leurs conditions actuelles jusqu’au 31 décembre 2015 pour les contrats indi-viduels et collectifs facultatifs et jusqu’au 31 décembre 2017 (sous certaines conditions) pour les contrats collectifs obli-gatoires.
96 % des complémentaires santé sont des contrats respon-sables. En tant qu’adhérent CNM Prévoyance santé, vous êtes donc concerné.
Le ticket modérateur sera le minimum pris en charge sur l’ensemble des soins sauf cures thermales, homéopathie et médicaments au service médical rendu faible (ex vignettes orange) ou modéré (ex vignettes bleues).
La prise en charge des dépassements d’honoraires des médecins qui n’adhèrent pas au contrat d’accès aux soins est limité à 125 % du tarif de la Sécurité sociale jusqu’au 31 décembre 2016, après quoi elle ne sera plus que de 100 %. Deuxième contrainte, l’écart de remboursement prévu entre médecins signataires et non signataires doit être au moins de 20 % afi n de privilégier les premiers par rapport aux seconds.
Le forfait journalier hospitalier devra être remboursé inté-gralement et sans aucune limitation de durée..
Six niveaux de remboursement des lunettes sont créés. Si la prise en charge par votre mutuelle dépasse le ticket modérateur, elle devra être au minimum, selon vos verres, comprise entre 50 et 200 euros et au maximum entre 470 et 850 euros. Le plafond de prise en charge des montures est limité à 150 euros. Attention, sur ces bases, les mutuelles sont contraintes à ne plus rembourser qu’un équipement tous les 2 ans (à l’exception des enfants ou évolution de la vue médicalement constatée).
Date de mise en
application du
décret
Qui est concerné
Remboursement
des médicaments
Remboursement
des dépassements
d’honoraires
Remboursement
hospitalisation
Remboursement
optique
D’après une étude japonaise, qui reste pour certains quelque peu contestable, les cigarettes électroniques contiendraient des substances cancérigènes, parfois en quantité supérieure aux cigarettes classiques.Vent de panique, fin novembre, suite à la publication d’une étude sur les vapeurs a priori cancérigènes des e-cigarettes. Les vapeurs absorbées contiendraient, entre autres, du formaldéhyde – un composé aussi appelé « formol », considéré comme favorisant les cancers –, de l’acroléine, du glyoxal (ou éthanedial), ou encore du méthylglyoxal et de l’acétaldéhyde (ou éthanal)… un cocktail de substances hautement cancérigènes. Même si la présence de l’ensemble de ces substances varie d’une marque à l’autre et que l’étude japonaise ne fait pas l’unanimité, rappelons que la Ligue contre le cancer et l’OMS ont déjà mis en garde les vapoteurs contre les menaces que ces cigarettes représentent pour la santé publique, allant même jusqu’à demander leur interdiction de vente aux mineurs et aux femmes enceintes, et la limitation de leur usage dans les lieux publics.
Les e-cigarettes seraient cancérigènes, selon une étude japonaise
5
“
Selon le baromètre * de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (FNIM), deux tiers des Français rejettent l’idée d’une complémentaire santé imposée par leur entreprise.
Les Français veulent choisir
leur complémentaire santé
De ce baromètre, publié en novembre dernier, nous avons pu tirer plusieurs enseignements sur la relation des Français avec leur complémentaire santé. Tout d’abord, et ce n’est pas une bonne nouvelle, il met en exergue la baisse du taux d’équipement des Français. Ils étaient 94 % à avoir sous-crit un contrat de complémentaire santé en 2013 et ils ne sont plus que 92 % cette année. Cela explique pour
une grande partie le renoncement aux soins, qui lui aussi augmente de manière signifi cative : 37 % des sondés avouent avoir renoncé à se soigner pour des raisons économiques.Ensuite, 66 % des sondés rejettent le fait de se voir imposer une mutuelle choisie par leur entreprise et souhaitent massivement (64 %) pouvoir conserver le choix de leur niveau de remboursement. Cela rejoint l’in-quiétude mise en valeur par un sondage Opinion Way ** pour la MAAF, réalisé lui aussi au mois d’octobre, qui énonce que 60 % des personnes interrogées souscriront une surcomplémentaire santé, craignant que leur employeur ne les couvre qu’a minima.
En 1978, La CNM Prévoyance santé faisait l’acquisition d’un hôtel, afin d’en faire un centre de vacances destiné à ses adhérents et à ceux de la FNACA.Situé à l’entrée du joli village basque d’Ascain, au pied de la Rhune, ce centre de vacances est aujourd’hui géré par la FNACA, qui en est locataire. À la demande de Guy Darmanin, président national de la FNACA, nous nous sommes déplacés à Ascain pour rencontrer le nouveau maire de la commune et lui présenter le centre, la FNACA en tant que locataire et la CNM Prévoyance santé en tant que propriétaire.Nous retenons que M. Fournier a été très attentif à nos demandes relatives à l’accueil de nos adhérents.
Jacques Chapa, secrétaire national de la FNACA,
Président du CEGOS. Guy Darmanin, président national
de la FNACA. Jean-Louis Fournier, maire d’Ascain
Jean-Michel Etchegaray, gérant du centre Errota
Berria. André Peltier, vice-président de la CNM,
représentant Jacques De Jaeger, président
* Sondage réalisé auprès d’adhérents de mutuelles FNIM réparties sur trois régions : Paris, Nord – Pas-de-Calais, Midi-Pyrénées : 2 253 interviews réalisées du 8 au 20 octobre 2014, en ligne. (Profils
analogues au grand public) ** Sondage Opinion Way pour la MAAF, réalisé du 14 au 21 octobre auprès d’un échantillon de plus de 1 000 salariés et 400 chefs d’entreprise de TPE (1 à 9 salariés).
Visite officielle à Ascain
Des médailles du travail à la CNM !
C’est avec une grande fierté que nous pouvons annoncer la remise de la médaille du travail à quatre de nos salariées. Cette médaille récompense l’ancienneté de service et la qualité des initiatives prises dans son travail. Encore une fois, toutes nos félicitations à Brigitte AUVINET, Christine HOURRIEZ, Anna IAFRATE et Françoise PARISI.
Et si on passait un Noël solidaire ?
À l’heure où les rues s’illuminent, où nous cherchons
tous le cadeau qui ferait plaisir, où nous imaginons
déjà le sapin croulant sous les paquets et la table
sous des mets de choix, beaucoup d’entre nous
s’interrogent sur le vrai sens de cette période…
Comment agir pour que cette fête soit avant tout
un moment de partage et d’ouverture aux autres ?
De nombreuses initiatives se développent partout
en France, auxquelles chacun, quelle que soit sa
confession, peut participer à sa mesure. Cette
année, faisons rimer Noël avec solidarité !
Depuis quelques années, les Français sont
de plus en plus soucieux de replacer la
générosité au cœur de Noël, et de faire en
sorte que cette fête soit plus qu’un événe-
ment consumériste. Il s’agit de retrouver
le véritable « esprit de Noël » : Noël n’est
pas seulement une fête chrétienne, c’est
un moment d’échange, de rassemblement
et de partage. Voici quelques exemples
de ce que chacun d’entre nous peut faire
pour que cette année soit différente.
J’achète solidaire
Si Noël reste quand même le moment privi-
légié des cadeaux, des sapins et des décora-
tions, il existe de nombreuses initiatives qui
vous permettent de faire « d’une pierre deux
coups » !
Tout d’abord le sapin. Il reste un élément
central de cette période, et le sac à sapin
d’Handicap international l’accompagne de
plus en plus souvent. Il décore à merveille
le pied de l’arbre de Noël, et permet de
l’emballer une fois les fêtes terminées sans
mettre d’épines partout. Entièrement biodé-
gradable et compostable, ce sac peut être
jeté avec le sapin ou avec son contenu dans
le bac à déchets verts. Sur un sac vendu 5
euros, 1,30 euros sont reversés à Handicap
international. L’année passée, ce sont plus
de 700 000 euros qui ont ainsi été collectés.
En ce qui concerne les cadeaux, vous pou-
vez aussi allier plaisir et bonne action en
les achetant dans une boutique solidaire
comme celles du Secours populaire. Une
partie des sommes versées permet à l’asso-
ciation de fi nancer ses actions auprès des
personnes les plus démunies. Ensuite, vous
pouvez emballer vos cadeaux avec du pa-
pier aux couleurs de l’UNICEF.
Je donne un peu
de mon temps
Et si le cadeau c’était vous ? Chaque an-
née, des centaines d’associations et de
bénévoles se mobilisent afi n d’offrir un Noël
convivial et de qualité aux personnes iso-
lées, précaires ou sans abri. Restaurants,
péniches, salles communales ou parois-
siales, les lieux d’organisation du réveillon
du 24 décembre sont différents selon les
villes ou les quartiers. Mais qu’importe…
ce que l’on vient chercher, c’est de la cha-
leur humaine… et grâce à de nombreuses
associations, ce n’est pas ce qui manque !
7
« Même si je ne suis pas chrétien, je pense que c’est important de se réunir et d’organiser quelque chose pour tout le monde au moment de Noël. Au départ, je ne savais pas trop comment ça allait se passer, ni ce que j’aurai à faire… Et finalement, tout s’est déroulé le plus naturellement du monde. Chacun a mis la main à la pâte, avec son cœur et sa bonne volonté. Et ce fut une soirée géniale, pleine de bonne humeur et de chaleur ; c’est comme ça que j’imaginais Noël. »
Aboubacar, bénévole d’un jour
T É M O I G N A G E S
Faire un don, cela ne coûte rien ou presque
N’oubliez pas que lorsque vous faites un don à une association d’aide aux personnes en difficulté, vous pouvez réduire le montant de votre impôt sur le revenu. En effet, ces dons donnent droit à une réduction d’impôt qui peut aller jusqu’à 75 % des sommes versées dans la limite de 521 euros. Au-delà et pour les associations d’intérêt général, le taux de réduction d’impôt est de66 % dans la limite de 20 % du revenu imposable. Pour plus de renseignements :vosdroits.service-public.fr/particuliers/F426.xhtml.
8 # Décryptage
En voici quelques exemples :
• Les petits frères des Pauvres recherchent
des bénévoles chaque année les 24 et 25
décembre pour aider à la préparation et par-
ticiper à un repas collectif de Noël, conduire
les invités sur les lieux et les raccompagner,
rendre visite ou partager un repas au domicile
d’une personne qui ne peut ou ne veut pas sor-
tir (www.petitsfreres.asso.fr).
• La Fondation de France organise plus de
150 réveillons de la solidarité, qui réunissent
17 000 personnes. L’originalité de cette dé-
marche est de faire participer les invités en
mobilisant leurs compétences et leurs envies
afi n de leur redonner confi ance en eux (www.
fondationdefrance.org).
• La communauté de Sant’Egidio organise de
nombreux réveillons de Noël à travers toute
la France (Paris, mais aussi Lyon, Brest, Cham-
béry…). Tout a commencé à Rome, par l’ac-
cueil d’un petit groupe de personnes isolées,
ou vivant dans la rue, autour d’une table dres-
sée au sein de la basilique Sainte-Marie-du-
Trastevere. La communauté a toujours besoin
de petites mains pour aider au service à table
(www.santegidio.org).
• Entre voisins aussi on peut agir contre l’iso-
lement. L’association Voisins solidaires vous
donne des idées pour fêter Noël entre habi-
tants du même immeuble, du même quartier
(www.voisinssolidaires.fr).
• La société Saint-Vincent-de-Paul organise
des réveillons avec les personnes qu’elle ac-
compagne tout au long de l’année. Dans toute
la France, des bénévoles préparent des repas et
des goûters de Noël pour les personnes isolées.
• Le Secours populaire, quant à lui, aide le
père Noël avec ses pères Noël verts. Revêtus
de leur houppelande couleur de l’espérance,
ils tentent de lutter contre l’exclusion sociale et
veillent à entretenir les liens familiaux. En récol-
tant dons et jouets neufs, ils permettent d’offrir
des cadeaux et des réveillons à tous les enfants.
Pour les bénévoles, il existe de nombreuses
manières de s’engager, selon leur disponibilité ;
par exemple en déposant des tirelires chez les
commerçants, en participant aux stands pa-
quets-cadeaux à la sortie des magasins, en col-
lectant des denrées alimentaires festives dans
les grandes surfaces, ou encore en organisant
des arbres de Noël (www.secourspopulaire.fr).
N’oublions pas, bien sûr, les nombreuses initia-
tives des Restos du cœur, de l’Armée du salut et
du Secours catholique…
Si les bénévoles et les fonds peuvent éventuelle-
ment manquer, les initiatives sont nombreuses
pour faire de cette fête de Noël un moment de
partage, d’échange, de chaleur humaine. Une
trêve dans la dureté du quotidien, l’esprit de
Noël enfi n partagé par tous, et ce quelle que
soit sa confession… Il ne nous reste plus qu’à
mettre la main à la pâte !
9
• Arrondir ses courses à l’euro supérieur : votre ticket de caisse atteint 14,67 euros ? et si en payant 15 euros vous aidiez une association ? C’est le principe de l’arrondi solidaire, lancé par Microdon : vos 33 centimes seront reversés à la Croix-Rouge pour financer des actions de solidarité locale. Pour le moment, seul Franprix joue le jeu. Retrouvez la liste des magasins sur le site www.larrondi.org.
• Recycler ses anciens jouets : grâce à l’association Rejoué, les jouets délaissés sont triés et réparés par14 salariés en emploi d’insertion, avant d’être revendus à un prix solidaire (www.rejoue.asso.fr).
• Offrir ses tickets resto : savez-vous qu’au 31 janvier 2015, vos titres restaurant 2014 seront périmés ? Alors, pour que cet argent ne soit pas perdu, donnez les à Action contre la Faim, qui a obtenu l’autorisation de les transformer en argent sonnant et trébuchant. Depuis 5 ans, cette collecte a permis de récolter 1,4 millions d’euros (www.jedej-jedonne.com).
Des idées pour donnermalin au moment de Noël,et pas seulement…
« Avec ma santé fragile, je ne peux plus me déplacer, et mes enfants passent le réveillon de leur côté. Alors souvent, pour moi, c’est un moment difficile. La solitude me pèse plus que d’habitude, car on imagine toujours le sourire de ses enfants et petits enfants, leurs rires… et on est là, devant la télé, toute seule ! Mais cette année, les petits frères des Pauvres m’ont envoyé une bénévole. Nous avons dîné ensemble, parlé de tout et de rien. C’était super ! Un Noël inoubliable ! »
Francine,70 ans
T É M O I G N A G E S
# Focus10
Un cyber Noël !Aujourd’hui, on peut tout faire sur Internet !
Parler au père Noël, lui communiquer sa liste
de cadeaux, les acheter, et même les échanger !
Alors, fi ni le découpage des catalogues de jouets
et les lettres écrites par nos enfants, qui ensuite
guettent la boîte aux lettres dans l’attente d’une
réponse ? Non, c’est juste la manière qui change !
Alors, en route pour un Noël 2.0
Une liste au père Noël en trois clics de souris ?
Des idées de menu de réveillon et les recettes qui
les accompagnent sur votre écran de téléphone ?
Aujourd’hui, rien de plus facile ! Nous serons plus
de 85 % cette année à effectuer nos achats de
Noël sur Internet !
Le cyber Noël en quelques
chiffres
Selon Médiamétrie, le traîneau du père Noël
passera par Internet pour sept Français sur dix.
Ce qui devrait permettre aux ventes en ligne de
dépasser les 10 milliards d’euros. En tout, Inter-
net devrait représenter 60 % du montant total
des achats réalisés pendant la période des fêtes.
Et chaque Français y dépensera en moyenne
200 euros, que cela concerne les cadeaux, les pro-
duits alimentaires ou les décorations de Noël. Ce
sont les produits culturels (livres, DVD, CD), ainsi
que les jeux, jouets et articles de mode, qui seront
les grands gagnants.
Pourquoi un tel engouement ?
Un Français sur quatre se dit stressé à l’approche
des fêtes de fi n d’année, et la moitié consi-
dèrent que les achats de cadeaux sont une vraie
« corvée » ! Embouteillages, bousculades, angoisse
de faire le mauvais choix, de ne pas tenir le bud-
get… les causes sont nombreuses. Internet peut
être LA solution. C’est du moins ce que mettent en
avant les cyberacheteurs de Noël. Leurs principales
motivations de préparation de Noël en ligne sont le
côté pratique (éviter la cohue, prendre son temps
pour choisir), mais aussi et surtout la possibilité
de trouver des prix avantageux, de comparer plus
facilement. Il est vrai que faire ses achats de jouets
tranquillement installé sur son canapé plutôt que
de se battre pour la dernière poupée qui parle dans
les rayons d’une grande surface a de quoi séduire
nombre d’entre nous !
d’euros dépensés sur Internet pour
Noël en 2013
10 milliards
c’est la baisse du budget consacré
à Noël prévue pour cette année
4,3 %
«« corvé
ddee faire
ggeet… l
êêttre LA
aavvant le
mmotivat
ccôôté pr
poour ch
ddee trou
ffaacilem
ttranqui
ddee se b
lees rayo
noombre
11
Quelques précautions
s’imposent néanmoins…
Même si Internet a tout pour séduire, il faut tout de même être
vigilant. Le site est-il digne de confi ance ? Le paiement est-il
sécurisé ? Le cadeau sera-t-il livré avant le jour J ? Et s’il arrive
cassé ou incomplet, qu’est-il prévu ?
Pour éviter les désillusions, certaines précautions sont à
prendre, que ce soit au moment de choisir le commerçant,
d’effectuer la commande ou de payer.
• Vérifi ez bien que le site est sécurisé avant d’entrer vos coor-
données bancaires ou le numéro de votre carte bleue. Pour
cela, rien de plus simple : dans la barre « Adresse » de votre
navigateur, qui se situe sous les menus en haut de l’écran, véri-
fi ez que l’adresse de la page sur laquelle vous vous trouvez
commence par « https:// », et non « http:// ». Le « s » supplé-
mentaire signifi e que la connexion utilisée par le site est sécu-
risée et cryptée, ce qui diminue notablement les risques de
piratage de vos données.
• Lisez attentivement les conditions générales de vente : nouvel
envoi proposé si non réception du premier, existence d’une
ligne téléphonique pour joindre le service clientèle…
• Contrôlez les éventuels coûts additionnels (frais de port, de
garantie).
• Consultez les forums de consommateurs pour savoir quels
sont leurs avis sur le site que vous consultez.
Même après les fêtes,
Internet reste utile !
Si vous êtes déçu par le père Noël, pas de panique ! Le Web
est là pour vous aider à revendre ou échanger vos cadeaux.
Chaque année, affl uent juste après les fêtes un grand nombre
d’annonces concernant la vente d’objets qui ressemblent à
s’y méprendre aux cadeaux de tata Huguette ! étrange non ?
Surtout quand 90 % d’entre nous estiment que cette pratique
est choquante ! Ce sont les 18-24 ans qui ont le moins d’états
d’âme, et ils n’hésitent pas à revendre ou à échanger sur Inter-
net les cadeaux qui ne leur plaisent pas ou qu’ils ont en double.
On retrouve la majorité de ces « erreurs » de Noël sur des sites
marchands comme eBay, priceminister ou leboncoin… Ce
n’est peut être pas une si mauvaise idée… si on parvient à la
concrétiser sans vexer tata Huguette !
Vendre mes cadeaux sur Internet ? Au début, cette idée me paraissait totalement impolie, irrespectueuse. Mais finalement, après avoir bien réfléchi, je me suis dit que revendre mes cadeaux sur le net me permettrait d’atteindre le but de la personne qui me les avait offerts : me faire plaisir !
Delphine, 29 ansvendeuse de ses cadeaux sur le Net !
T É M O I G N A G E S
Il n’y a pas que les cadeaux que l’on peut acheter sur Internet. C’est désormais au tour du sapin de Noël. Applications, sites, toutes les grandes enseignes de jardinerie vous permettent d’acheter et de décorer votre sapin en ligne ! Certaines vont même jusqu’à vous rembourser quelques euros si vous le rapportez après les fêtes.
Mon sapin de Noël...
# Prévention12
Au secours, la gastroentériteest de retour !Tous les ans, en début d’hiver, c’est la même
chose : la gastroentérite fait son retour. Selon
l’Institut national de veille sanitaire, le risque
de contracter cette maladie dans l’année est
de un sur trois. En effet, plus de 20 millions
d’épisodes aigus de gastroentérite sont
comptabilisés chaque année en France. Pour
éviter que vous fassiez partie des victimes,
voici quelques conseils bien utiles.
Au début de l’hiver, le réseau Sentinelles 1 scrute
les pics des maladies infectieuses, au rang des-
quelles la gastroentérite fait fi gure de favorite !
Il s’agit d’une infection du système digestif, qui
cause des nausées, des vomissements, des
crampes abdominales et des diarrhées. Ces
symptômes sont dus à une infl ammation des pa-
rois de l’estomac et de l’intestin. Dans la majorité
des cas, l’infection est de courte durée : les symp-
tômes surviennent brutalement et disparaissent
au bout de un à trois jours.
Deux modes de transmission
principaux
La gastroentérite se contracte soit par intoxi-
cation alimentaire (consommation d’aliments
contaminés par des germes), soit, essentiel-
lement, par contact avec une personne ou un
objet contaminé. C’est ce que l’on appelle la
transmission « oro-fécale » : après avoir touché
une personne ou un objet contaminé, on porte
les mains à sa bouche ou on prépare un repas sans
s’être lavé les mains. Une personne atteinte est conta-
gieuse de l’apparition des symptômes jusqu’à environ
48 heures après leur disparition.
Il est donc vivement conseillé de se laver les mains le
plus régulièrement possible, notamment à certains
moments-clés, comme après avoir été aux toilettes,
avant de cuisiner ou de manger, après avoir utilisé les
transports en commun et, bien sûr, avant de s’occuper
d’un enfant.
13
Les principaux symptômes
de la maladie
Dans les douze heures qui suivent la contamination,
les symptômes suivants peuvent apparaître :
• une perte d’appétit,
• des crampes abdominales,
• des nausées et des vomissements,
• une diarrhée très aqueuse,
• une légère fi èvre,
• des maux de tête,
• de la fatigue.
Le principal risque de la gastroentérite est la déshy-
dratation qu’elle provoque et qui peut être dange-
reuse chez certains sujets comme les enfants, les
personnes âgées ou ayant un système immunitaire
affaibli (patients greffés, malades du Sida…).
des enfants auront une gastroentérite avant leurs5 ans !
95 %
Un lavage efficace doit durer quinze secondes :1re étape : paume contre paume, puis paume contre dos de la main2e étape : doigts entrelacés et ensuite paume contre doigts3e étape : lavage des pouces, ongles et poignets.Vient ensuite le rinçage en dix secondes et le séchage avec une serviette à usage unique, type papier ménage.
Tout est dans le lavage des mains !
Il existe des solutions toutes prêtes en vente en pharmacie qui peuvent être très efficaces, notamment pour les personnes à risque, mais vous pouvez aussi vous préparer votre « mixture » personnelle. Voici une recette toute simple : mélangez 360 ml de jus d’orange non sucré à 600 ml d’eau préalablement bouillie et refroidie, additionnée de ½ cuillère à café de sel de table.
Quelles solutions de réhydratation ?
Comment se soigner ?
Dans la plupart des cas, il n’est pas indispensable
d’aller contaminer votre généraliste ainsi que
toutes les personnes de la salle d’attente pour
soigner votre gastroentérite ! Il existe des traite-
ments simples de la diarrhée et des crampes abdo-
minales disponibles sans ordonnance chez votre
pharmacien. Petit conseil cependant, privilégiez
les comprimés orodispersibles, qui fondent sous
la langue : ils auront le temps d’agir avant que
vous ne vomissiez à nouveau ! Et surtout, buvez,
buvez… mais par petites quantités répétées, soit
environ une gorgée tous les quarts d’heure. Et bien
sûr, n’hésitez pas à consulter votre médecin trai-
tant si les symptômes persistent ou si vous faites
partie des personnes à risque.
# Nutrition
Alors que le Salon du chocolat a une nouvelle fois
rencontré un franc succès à Paris, les études se mul-
tiplient pour nous prouver que le chocolat, c’est bon
pour la santé ! Antifatigue, antidéprime, bon pour la
mémoire… N’hésitons plus et croquons du chocolat !
Aliment festif par excellence, le chocolat ne fait aujourd’hui que des adeptes, petits ou grands, et les fêtes de fi n d’année offrent
l’occasion de se laisser aller à ce petit plaisir bon pour la santé.
Le chocolat, c’est bon pour le moralPour lutter contre le stress et l’anxiété, rien de mieux que d’aug-menter sa consommation de magnésium. Or les chocolats noir et au lait renferment respectivement 112 et 60 milligrammes de ma-gnésium pour 100 grammes. Alors pourquoi ne pas prendre soin de son moral en croquant tout simplement un petit carré ? Par ail-leurs, différentes études tendent à démontrer qu’une alimentation riche en magnésium réduirait les risques d’infarctus et d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Le chocolat, c’est bon contre
le mauvais cholestérol Les fl avonoïdes qu’il contient lui confèreraient des vertus antioxy-dantes – en piégeant ou neutralisant les radicaux libres respon-sables de l’oxydation – et auraient une action sur la diminution de la concentration du sang en mauvais cholestérol. La présence de vitamine B3 permettrait également de réduire l’encrassement des artères.
Le chocolat, c’est bon pour la tensionD’après une étude allemande, consommer six grammes de chocolat noir par jour, soit environ deux carrés, entraînerait une légère baisse de la tension artérielle. En effet, les poly-phénols issus du cacao contribueraient à faire baisser la pres-sion systolique (le premier chiffre) de trois points et la pression diastolique (le second chiffre) de deux points en moyenne.
Le chocolat, c’est bon pour la mémoireD’après une étude de l’université Columbia de New York, dé-voilée par le site Internet de la revue britannique Nature Neu-roscience, les fl avanols de cacao aideraient à éviter le déclin de la mémoire lié à l’âge chez des adultes en bonne santé.Alors, terminé la mauvaise conscience, mais attention quand même à la crise de foie !
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IDÉE RECETTE
Truffesau chocolat
Pour rester en forme,mangez du chocolat !
Ingrédients (pour 4 personnes) :
• 250 g de chocolat noir• 100 g de beurre non salé• 2 jaunes d’oeuf• 7.5 g de sucre vanillé• 80 g de sucre glace• 50 g de cacao
Préparation de la recette :
Casser le chocolat en petits morceaux dans un plat résistant à la chaleur. Le faire fondre au bain-marie. Ajouter progressivement le beurre coupé en petits dés. Mélanger.
• Quand le beurre a bien fondu dans le chocolat, retirer le plat du feu, y ajouter les jaunes d’oeuf, le sucre vanillé (il apporte du croquant, si vous souhaitez une texture lisse, ajoutez 10 g de sucre glace et 1 goutte de vanille liquide). Bien mélanger le tout.
• Mettre la pâte au frigo pendant au moins une heure afin qu’elle se solidifie.
• Ensuite, former des petites boulettes de pâte à la main, les rouler dans le cacao puis les disposer sur un plat.
■ ORTHODONTIE
Discipline médicale pratiquée par les médecins sto-
matologues ou les chirurgiens-dentistes. Elle vise à
corriger ou à prévenir les déformations et les maloc-
clusions des arcades dentaires, ainsi que les mal-
positions dentaires (les dents qui se chevauchent,
qui sortent mal, qui sont mal placées ou trop espa-
cées…), principalement grâce à des appareils den-
taires.
L’assurance maladie obligatoire ne prend que très
partiellement en charge le traitement des enfants de
moins de 16 ans. Ses remboursements ne permettent
pas de couvrir l’intégralité des frais d’un traitement
d’orthodontie, d’autant plus que les dépassements
sont fréquents.
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■ ORDONNANCE
Document délivré par un médecin et sur lequel
fi gurent ses prescriptions.
Les prescriptions peuvent concerner la délivrance
de produits de santé (médicaments, dispositifs
médicaux) ou la réalisation d’actes de soin par
d’autres professionnels de santé (autre médecin,
pharmacien, auxiliaire médical…).
La production de ce document est indispensable
pour la délivrance de ces produits de santé ou la
réalisation de ces actes, et pour leur rembourse-
ment par l’organisme d’assurance maladie obliga-
toire dont vous dépendez.
■ ORGANISME D’ASSURANCE MALADIE COMPLÉMENTAIREOrganisme de protection complémentaire assurant la prise en charge, à titre individuel ou collectif, pour une personne ou sa famille, de tout ou partie des frais de santé, en complément ou en supplément des prestations de l’assurance maladie obliga-toire. Il existe trois types d’organismes d’assurance maladie complémentaire :
• les institutions de prévoyance : organismes à but non lucra-tif régis par le Code de la sécurité sociale, gérés de manière paritaire entre les représentants des employeurs et ceux des salariés, destinés à couvrir les salariés et anciens salariés dans le cadre de la branche professionnelle ou de l’entreprise ;• les mutuelles : organismes à but non lucratif, régis par le Code de la mutualité, dans lesquels les adhérents participent direc-tement ou par l’intermédiaire de leurs représentants élus au fonctionnement et aux décisions de la mutuelle ;
• les sociétés d’assurance : organismes régis par le Code des assurances, qui peuvent être soit des sociétés anonymes, soit des sociétés d’assurance mutuelle.
Les secteurs de la santé et de la protection sociale uti-
lisent parfois certains termes dont la compréhension
n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les
clés pour tout comprendre….
La protection sociale
de A à Z O
■ OUVERTURE DES DROITSNe se réalise que lorsque certaines conditions sont remplies, durée minimum de cotisation ou d’adhé-sion par exemple
La CNM et vous16
Nouveau site Internet CNM Santé : c’est pour janvier !
Une page d’accueil claire et dynamique
Pour consulter les différentes rubriques du site, vous bénéfi ciez de plusieurs entrées faciles à
trouver grâce à une barre de menu simple, équipée de sous-menus ainsi que d’un carrousel
d’images voué à vous mettre dans « l’ambiance » qui vous concerne. Jeunes, familles, séniors,
professionnels, entreprises… personne n’a été oublié. À gauche de la page, différents picto-
grammes vous permettent d’être contacté par un conseiller, de prendre rendez-vous, ou de
trouver un professionnel de santé près de chez vous. Et vous retrouvez, bien sûr, votre rubrique
Actualités, mise à jour au moins une fois par mois.
Nous vous l’avions annoncé, votre mutuelle modernise son site
Internet pour vous offrir de nouveaux services afi n de vous faciliter
la vie. Tour d’horizon des nouvelles fonctionnalités.
Un espace adhérent avec plus de fonctionnalités.
Soucieuse de rester à votre disposition en dehors des heures d’accueil, la CNM Prévoyance
Santé mise sur une dématérialisation de certains échanges : changement de coordonnées, suivi
de remboursement, envoi de justifi catifs par mail… Pour en bénéfi cier, rien de plus simple : il
suffi t de créer votre espace adhérent. Quelques minutes suffi sent !
1 – Sur le site www.cnmsante.fr, cliquez sur «Adhérent» au niveau de l’espace sécurisé (en
haut à droite).
2 – Lors de votre première connexion, cliquez sur « Créer mon espace ».
3 – Remplissez les différents champs demandés en vous munissant de votre carte adhérent
CNM Prévoyance Santé et choisissez un identifi ant et un mot de passe (huit caractères mini-
mum dont obligatoirement un chiffre) que vous retiendrez facilement.
4 – Validez le formulaire. Un mail vous sera ensuite envoyé et vous n’aurez plus qu’à cliquer sur
le lien d’activation pour activer la création de votre compte personnel.
Afi n que la complémentaire santé n’ait plus de secret pour vous, nous vous permettons
d’avoir accès à de nombreuses rubriques d’information et d’explication.
Vous pouvez consulter en ligne votre magazine CNM Info, lire les newsletters CNM
Online, mais aussi accéder au M@g Santé Prévoyance sur des thèmes tels que santé et
prévention, nutrition, société… ou encore vous reporter à des fi ches pratiques. Vous
pouvez également compulser les questions les plus fréquemment posées sur la pro-
tection sociale et la complémentaire santé ou la prévoyance en particulier. Enfi n, nous
avons mis en place un espace téléchargement, organisé par rubriques – complémen-
taires santé individuelles, surcomplémentaires santé individuelles, prévoyances indivi-
duelles et gammes entreprise –, afi n que vous puissiez aisément disposer des docu-
ments dont vous avez besoin.
De nombreuses rubriques d’information