#1 du 18 mai 2012

cinémabelgeToute

l’actualitédu

et + si affinités

e-magazine quoTidien

20mai

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Le Tax Shelter, 10 ans déjà …..

dans le passé déjà, le cinéma belge se faisait souvent remarquer par son talent en décrochant des prix dans des festivals, mais son déficit structurel de financement constituait un frein à son évolution et à son rayonnement.

C’est pourquoi, en 2003, le gouvernement fédéral belge a adopté une mesure d’incitation fiscale à l’investissement pour soutenir la production d’œuvres audiovisuelles : le Tax Shelter….

après presque 10 années de fonctionnement du système, où en sommes-nous ?

• Plus de 600 millions € investis dans la production audiovisuelle• Plus de 800 œuvres produites avec l’aide du Tax Shelter• environ 1000 sociétés belges investissant chaque année dans cette

mesure, contribuant à la création de nombreux emplois supplémen-taires dans l’industrie du film et plus largement, dans l’économie belge .

Qu’est-ce-que le Tax Shelter ?

Le Tax Shelter est un incitant fiscal octroyé au niveau fédéral, destiné à encourager la production d’œuvres audiovisuelles et cinématogra-phiques. Ce système permet à une société belge qui souhaite investir de bénéficier d’une exonération de ses bénéfices réservés imposables à concurrence de 150% des sommes versées (limitée à 50% des réserves imposables, avec un montant absolu de 750 000 € par période impo-sable).

michela RitondoCaRTe BLanCHe

Service Public Fédéral Finances, Cellule Fiscalité des Investissements Etrangers

une série de conditions doivent être respectées :

• L’investisseur (qui doit être une société résidente belge ou un établis-sement belge d’une société étrangère) ne peut être ni une société de production, ni une entreprise de télédiffusion ;

• Le producteur doit également être une société résidente belge ou un établissement belge d’une société non-résidente, dont l’objet principal est la production d’œuvres audiovisuelles ; il ne peut pas être une entreprise de télédiffusion.

• L’investissement peut se faire par l’octroi d’un prêt (max 40%) et par des fonds propres (min 60% et acquisition de droits liés à la produc-tion et à l’exploitation de l’oeuvre) ; un mécanisme d’option de vente permet à l’investisseur de revendre ses droits au producteur ; le total des investissements en Tax Shelter ne peut pas excéder 50% du bud-get total de production ;

• L’œuvre audiovisuelle doit être agréée par la Communauté fran-çaise, flamande ou germanophone comme œuvre européenne telle que définie par la directive « Services de médias audiovisuels sans frontières » du 11/12/2007.

Les œuvres éligibles peuvent être :

• pour le cinéma : un long, moyen ou court métrage de fiction, un docu-mentaire ou un film d’animation ;

• pour la télévision : un téléfilm de fiction longue, une collection d’anima-tion, un documentaire, ou une série destinée aux enfants et aux jeunes

Pour pouvoir bénéficier d’un financement en Tax Shelter, le producteur doit effectuer des dépenses en Belgique : un montant équivalent à 150% des sommes investies en fonds propres doit être consacré à des

michela RitondoCaRTe BLanCHe

Service Public Fédéral Finances, Cellule Fiscalité des Investissements Etrangers

dépenses de production et d’exploitation effectuées dans un délai maxi-mum de 18 mois à partir de la date de conclusion d’une convention-cadre avec l’investisseur. Pour être éligibles, ces dépenses (charges d’exploita-tion et charges financières) doivent constituer des revenus professionnels imposables en Belgique dans le chef du bénéficiaire ou du prestataire de services.

il est important de noter que ce système est ouvert aux coproductions européennes.

Le Tax Shelter, un véritable Win-Win-Win :

• pour le producteur qui peut trouver un complément de financement pour son film s’élevant jusqu’à 20% net du budget total de production ; en effet, par ce mécanisme, il va pouvoir bénéficier d’un apport qui couvre entre 35 et 45% des dépenses belges , et qu’il ne devra pas rembourser ;

• pour l’investisseur qui peut bénéficier d’un bon produit financier avec un rendement intéressant, tout en ayant un risque limité ;

• et enfin, pour l’industrie cinématographique belge qui a pu ainsi multi-plier le nombre de ses productions tout en alliant de nombreux succès et nominations dans les plus grands festivals.

Qu’en est-il pour le futur ?

La Commission européenne a approuvé ce système d’aide d’etat pour une période qui s’étend jusqu’au 31.12.2012. et la bonne nouvelle, c’est que le gouvernement va demander la reconduction de la mesure pour une nouvelle période au-delà de 2012 !

La belle histoire du Tax Shelter va donc continuer …. avec quelques aménagements pour en aug-menter l’efficacité : renforcer l’apport direct pour la production, stimuler les initiatives des jeunes face aux succès commerciaux confirmés …., l’ap-proche étant d’améliorer le cadre législatif afin de donner plus de moyens à la production et assurer ainsi la pérennité de l’industrie audiovi-suelle et cinématographique belge.

Sylvain goldbergFoCuS

Co-fondateur de Nexus Factory

Sylvain goldberg et Serge de Poucques, deux amoureux de l’image et du son, créent nexus Factory...

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Vous avez remporté la Palme d’Or en 1984 pour le court-mé-trage Le cheval de fer. Quelle est la genèse de ce film et com-ment vous-êtes vous retrouvé à Cannes ?

il s’agissait à la base d’une commande d’un producteur, Pierre Logie. C’était un pas-sionné de la pré-histoire du cinéma (avant les frères Lu-mière). Par exemple, Thomas edison avait déjà tenté faire un film. on avait découvert qu’on pouvait ne plus dessiner mais prendre une photo. ensuite, un Liégeois a trouvé comment faire bouger ces photos. Pierre m’a communiqué sa passion alors que, lorsque j’étais étudi-ant à l’iad, c’était le cours qui m’ennuyait le plus. ici, c’était présenté comme une course à l’invention.

Comme il voulait faire un long-métrage avec des pas-sages animés, il m’a deman-dé d’inventer des images sur

ces épisodes. J’avais donc fait des images avec mon collaborateur Claude Lam-bert sur edward muybridge, grand photographe qui avait mené une expérience en pre-nant une série de photos de personnes en mouvement. Ce sont ces fameuses séries de photos avec une personne qui marche, une qui s’assied, une qui lance un seau d’eau sur une autre,... en fait, il vou-lait faire un film sur cet épisode et il m’a demandé d’écrire un scénario et de faire un story-board sur cet épisode. C’était censé passer simplement en salle pour que le producteur puisse bénéficier du système d’aide automatique : toucher un pourcentage de la recette du long-métrage, c’est com-me ça que beaucoup de pro-ducteurs gagnaient leur vie à l’époque. un jour, il m’a appelé pour me dire qu’il l’avait pro-posé à Cannes. et nous avons été sélectionnés.

gérald FrydmanPoRTRaiT

Comment s’est passée la remise de prix?

on m’a appelé, je suis monté sur la scène avec la veste de smoking qu’un copain m’avait prêtée et j’ai pu serrer la main de dirk Bogarde. Je ne parve-nais plus à lui lâcher la main. Je me suis ensuite retrouvé dans les coulisses où j’ai croisé une autre de mes idoles, Stanley donen, metteur en scène de Chantons sous la pluie. il était dans le jury. Je lui dit « C’est vrai, j’ai la Palme d’or ? Le film vous a plu ? ». « enormé-ment » m’a-t-il répondu. evi-demment, ça m’a fait énormé-ment plaisir.

Vous ne vous y attendiez donc pas du tout. Vous n’aviez pas prévu de petit discours ?

Heureusement, on ne devait pas encore parler à l’époque. Ce n’est que l’année suivante que cette tradition a été mise en place.

Vous avez été nominé à quatre reprises à Cannes. Les Belges avaient-ils déjà beau-coup de succès à l’époque ?

non, il y en avait très peu, pour ne pas dire aucun. Le seul qui avait eu des récompenses, c’était Raoul Servais qui a eu un Prix du Jury et une Palme d’or. C’était du côté flamand. Chez les francophones, il n’y avait personne. J’étais pratiquement le seul à ramener des récom-penses de Cannes. ensuite, en 1991, une autre période pour le cinéma belge a commencé avec Toto le héros. Le film a remporté la Caméra d’or. Ca a eu un énorme succès et ça a attiré l’attention sur le cinéma belge. L’année suivante, on a retrouvé C’est arrivé près de chez vous. Ca fait deux films très particuliers, deux person-nalités très hors-norme qui ont déclenché la chose. et puis, deux ans après, il y a eu les frères dardenne. de là, le succès n’a jamais désempli.

gérald FrydmanPoRTRaiT

Retrouvez toute l’actualité du cinéma belge du 65ème Festival de Cannes

dans Cinemma sur votre iPad !

www.misteremma.com

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C’est l’angleterre qu’andrea arnold représentera parmi le Jury. Cette réalisatrice et scénariste est fortement reconnue outre-man-che puisqu’elle a été faite officier de l’ordre de l’empire britannique pour services rendus à l’industrie du cinéma anglais en 2011. avant cette consécration, elle a eu la chance de remporter de très nom-breux prix dont le Prix du Jury à Cannes et ce à deux reprises : en 2006 pour Red Road et en 2009 pour Fish Tank.

a ce propos, elle déclarait lors de sa première remise de prix « il n’y a aucun autre endroit sur Terre où vous voudriez plus que votre film soit montré pour la première fois. Je me suis sentie privilégiée, chan-ceuse et vous savez, c’est quelque chose quand vous faites un film, la projection cannoise ! ». nul doute que, cette année, andrea a encore plus été stupéfaite à l’annonce de sa sélection comme Jury du plus prestigieux festival mondial...

avant de passer derrière la caméra, andrea arnold a d’abord enta-mé une carrière d’actrice pour la BBC.

andrea arnoldJuRY

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georges et anne sont octogénaires, ce sont des gens cultivés, profes-seurs de musique à la retraite. Leur fille, également musicienne, vit à l’étranger avec sa famille.

un jour, anne est victime d’une petite attaque cérébrale. Lorsqu’elle sort de l’hôpital et revient chez elle, elle est paralysée d’un côté. L’amour qui unit ce vieux couple va être mis à rude épreuve.

Réalisateur : michael Hanekeavec : isabelle Huppert, Jean-Louis Trintignant, William ShimmelType : dramedurée : 126 min.Production : 2012 – FranceSortie en salle : non-communiquée

amour

SéLeCTion oFFiCieLLe

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un quarantenaire installé dans une petite bourgade provinciale, vient à peine de se relever d’un difficile divorce et se retrouve accusé par une fillette de cinq ans d’avoir abusé d’elle. Le mensonge est au coeur de ce drame réalisé par Thomas Vinterberg. au fil de la narration, on peut découvrir comment ce faux témoignage se transforme en vérité au yeux la population au grand dam de cet homme interprété par mads mikkel-sen que l’on a déjà pu découvrir dans Casino Royale.

Thomas Vinterberg espère bien réitérer le succès de Festen qui avait remporté le Prix du jury il y a 14 ans.

Réalisation : Thomas Vinterbergavec : mads mikkelsen, alexandra Rapaport, Thomas Bo LarsenType : dramedurée : 106 min.Production : 2012 – danemarkSortie en salle : non-communiquée

Jagten

SéLeCTion oFFiCieLLe

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LE CINÉMA BELGE FRANCOPHONE ET LE FESTIVAL DE CANNES : UNE HISTOIRE D’AMOUR !

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Premier long-métrage pour david Lambert et déjà une nomination à la Semaine de la Critique. après avoir travaillé notamment sur l’émission ici Blabla et collaboré à l’écriture de plusieurs scénarios tels que celui de La Régate, david propose ici une histoire d’amour entre 2 hommes en trois actes : la rencontre et la relation, la séparation et les retrouvailles, qui s’avèreront foireuses. Présenté comme « la version gay des Parapluies de Cherboug » par le réalisateur, Hors les murs ne s’adresse pourtant pas spécialement à la communauté homosexuelle, matilia malliarakis et guillaume gouix (le couple amoureux à l’écran) s’éloignant fortement des clichés si souvent mis en scène.

Réalisation : david Lambertavec : matilia malliarakis, guillaume gouixType : dramedurée : 90 min.Production : 2012 – Belgique, CanadaSortie en salle : non-communiquée

Hors les murs

auTouR du FeSTiVaL

Cette « journée particulière » est celle du 60e anniversaire du Festi-val, marquée par la présence exceptionnelle des 34 cinéastes de renom international, venus à Cannes présenter leur oeuvre collective, Chacun son cinéma.

durant la journée anniversaire précédant la présentation du film, les 34 réalisateurs ont été suivis et filmés du matin jusqu’au soir par des opéra-teurs qui ont collecté un trésor d’images insolites et inattendues, esquis-sant, dans les coulisses du Festival, un portrait de groupe unique de ces grands cinéastes internationaux parmi lesquels gus Van Sant, les frères Coen, Roman Polanski ou nanni moretti.

Réalisation : gilles Jacobavec : gus Van Sant, aki Kaurismäki, Roman PolanskiType : documentairedurée : 53 min.Production : 2012 – FranceSortie en salle : non-communiquée

une Journée Particulière

auTouR du FeSTiVaL

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michel Field fait du shopping

alors que nous nous promenons dans la rue d’antibes, nous rencontrons michel Field! L’animateur d’europe 1 fait du shop-ping en charmante compagnie. nous en profitons pour faire une halte et lui demander son actualité cannoise. outre la réalisation de ses émissions «en direct de l’hôtel», michel est venu voir de nombreux films tels que après la bataille de Yousry nasrallah, alyah d’elie Wajeman ou Reality de matteo garrone

dimanche 20 mai 2012

en diReCT

LaWLeSS (des Hommes Sans Loi)

un gRand momenT

Basé sur le livre « Pour quelques gouttes d’alcool » de Matt Bondurant, inspiré des récits de son grand-père producteur d’alcool de contrebande en Virgine lors de la période de prohibition, LAWLESS, scénarisé et mis en musique sans finesse par Nick Cave, est un film de gangster dépourvu du moindre intérêt. John Hillcoat signe une réalisation soignée mais artificielle. Seule une partie du casting vaut le détour.

« AUSSI SIMPLE ET BANAL QUE CA »

Attention, soyez prévenus, LAWLESS est inspiré de faits réels ! Afin de contextualiser l’intrigue, un narrateur, protagoniste de l’intrigue, vous in-forme d’emblée des règles – ou plutôt de l’absence de règle – qui ont cours dans le comté de Franklin en Virginie au début des années 1930. Tout est déjà démonstratif, de l’illustration des propos du narrateur au renfort musical.

Les frères Bondurant sont de notoires trafiquants d’alcool. Les enjeux sont simples, dans un monde sans règle où la police est corrompue et la justice vendue, les trois frères imposent leur loi. Caractérisés sans subtilité – le plus jeune est chétif et contraste avec ses grands frères qui, eux, sont des durs à cuire –, les protagonistes vont évoluer peu à peu, à mesure que se développe une aventure sans surprise, afin de tendre à une complicité attendue.

Si Shia LaBeouf n’est absolument pas convainquant dans le rôle du couard qui devient courageux, Jason Clarke et Tom Hardy donnent corps à leurs personnages au-delà de l’artificialité induite par la mise en scène. Pré-sente au générique, alors qu’elle est une actrice majestueuse, Jessica Chastain n’a absolument rien à défendre – dommage.

Sans surprise les personnages féminins sont irrémédiablement secondaires et n’engendrent qu’une dynamique d’apitoiement ou sont, au mieux – ou plutôt au pire –, la source de rebondissements négatifs. La femme condui-rait-elle l’homme – cet animal viril et sanguin(aire) – à sa perte ? Bref, John

Hillcoat livre un film de gangster d’une pauvreté affligeante au point d’en devenir ridicule.

Le plus consternant est sans doute d’y repérer à plusieurs reprises, comme dans THE ROAD, un placement publicitaire pour un marque de soda américaine avec comme logo le plus actuel… C’est aussi – malheureuse-ment – ça le cinéma !

Réalisation : John Hillcoatavec : Shia LeBeouf, Tomn Harday, Jason Clarke, Jessica Chastain, mia Wasikowska…Type : actiondurée : 1 15 minProduction : douglas Wick/Lucy Fisher – 2012 – uSa distributeur : ParadisoSortie en salle : /

nicolas gilson

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Le PaLmaRèS éVoLuTiF

Palme d’or

ReaLiTY

de matteo garrone

grand Prix

PaRadiSeS : LieBe

ulrich Seidl

Prix de la mise

en scène

moonRiSe Kingdom

Wes anderson

Prix du Scénario

Thomas Vinterberg, Tobias Lindholm

pour JagTen (The Hunt)

Prix de la

meilleure interpré-

tation féminine

margarete Tiesel

dans PaRadiSeS : LieBe

Prix de la

meilleure interpré-

tation masculine

mads mikkelsen

dans JagTen (The Hunt)

Prix du Jury

JagTen (The Hunt)

de Thomas Vinterberg

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3ème jour : Cannes se réveille sous la pluie! mais sur la Croisette, quelques gouttes ne découragent pas eva Longoria pour une ballade... d’une plage privée à sa voiture...

Le soleil revenu, je me rends à l’ouverture du stand de la mai-son des Scénaristes où je retrouve la comédienne française Julie gayet venue au Festival pour soutenir la queer Palm en tant que Présidente du Jury.

L’après-midi se termine par la présentation du film madagascar 3 au Carlton. attention : Cohue!

CanneS Vu PaR miSTeR emma

edouard Rostand // Bateau arte

mY PLaYLiST

edouard Rostand // Bateau arte

Shopping Killer

aLBum PHoTo

nos ballades sur la Croisette et dans les palaces nous ont apporté quelques clichés qui, en défi-nitive reflètent notre journée : petit shopping et passage au magestic où nous rencontrons les frères dardenne. inséparables! même si seul Jean-Pierre a une actualité cannoise (Président du Jury de la Cinéfondation), Luc est quand même venu lui tenir compagnie. Préparent-t-ils leur prochaine sélection en secret ?

notre promenade nous amènera sur le toit du 3.14 avec vue imprenable sur le Carlton. nous terminerons notre après-midi «festival» par une visite tatouée à la plage de la Villa Schweppes et par la vision du dernier long-métrage de Xavier dolan, Laurence anyways.

Shopping Killer

Frères dardenne

Roof Carlton

Xavier dolan

A founding member of

Disponible sur Facebook Apps dès juin 2012Le meilleur du cinéma à la demande

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Tatouage

Rédaction : mister emma, axel deroeckVidéos : mister emma, aurélie Serron, Yannick gozoillustration : Pink Syrup un grand moment : nicolas gilsonPhotographies : mister emmaComposition graphique : BusinessConsult, Stéphane maréchaléditeur responsable : Les délires Productions - Y. gozo

questions et/ou réclamations : info@lesdelires.be

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