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Chers et chères collègues, Le comité organisateur est fier de vous présenter la 2e édition du Colloque de la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’Université Laval. Intitulé « Un Territoire, Différents regards », cette plate-forme d’échanges est une initiative conjointe des étudiants et étudiantes gradués de nos trois départements. Nous croyons que cet événement est un formidable lieu de partage et de rencontre entre les étudiants des trois cycles et départements. C’est avec grand plaisir que nous vous accueillons et espérons que vous serez emballés par la passion et le professionnalisme de vos collègues. Le programme suivant synthétise l’horaire des activités et présente les résumés des présentations et des posters qui alimenteront le Colloque. Nous vous souhaitons un excellent Colloque et espérons vous voir en grand nombre. Que cet événement puisse contribuer à élargir vos horizons ! Merci de votre participation et bon Colloque Facultaire 2009 !

Le comité organisateur :

Chloé Laframboise, maîtrise en sciences géographiques Pierre-Olivier Morency, maîtrise en sciences forestières Amélie Saint-Laurent-Samuel, maîtrise en sciences forestières Vincent Thomas, maîtrise en sciences géomatiques Valérie Labrecque, maîtrise en sciences géographiques Andréanne Lavoie, maîtrise en agroforesterie Ann-Julie Roy, maîtrise en sciences géographiques Jean-Michel Beaudoin, professionnel de recherche Guillaume Pomerleau, maîtrise en sciences géomatiques

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Programme

Mercredi 11 novembre 2009

8h00 Accueil et inscription (avec café !)

8h45 – 9h00 Mot de bienvenue du Comité organisateur et du Doyen de la Faculté, Robert Beauregard.

Séance No.1 - Sous la présidence de M. Robert Beauregard, Doyen de la Faculté de

foresterie, de géographie et de géomatique 9h20 – 9h40 Juliane Laliberté (Sciences du bois et de la Forêt) L'éclaircie précommerciale, quel avenir pour la qualité du bois ? 9h40 – 10h00 Boris Mericskay (Géographie) Géoweb et gestion territorial participative. 10h00 – 10h20 Pause 10h20 – 10h40 Mamadou Ouattara (Sciences géomatiques) Datamining spatial. 10h40 – 11h00 Natasha Roy (Géographie)

Évolution du paysage naturel et occupation humaine à Dog Island dans le nord du Labrador, Canada.

11h00 – 11h20 Kaysandra Waldron (Sciences du bois et de la Forêt) Dynamique du chablis en forêt boréale et aménagement écosystémique.

11h20 – 11h40 Neil Marchand (Géographie) Analyse dendroécologique du bois de flottage en Mauricie et en Gatineau : la pruche (tsuga du Canada) et le pin blanc.

11h40 – 13h00 Dîner

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Séance No.2 - Sous la présidence de M. Yves Fortin, Directeur du Département des

sciences du bois et de la forêt 13h10 – 13h30 Marie-Hélène Coll (Géographie)

L'autopartage corporatif à Québec: les facteurs géographiques influençant l'adhésion à Communauto.

13h30 – 13h50 Guillaume Pomerleau (Sciences géomatiques) Vers la conception d'un manuel qualité spécifique à la production de l'information géospatiale dans le domaine de l'aviation civile.

13h50 – 14h10 Pierre-Olivier Morency (Sciences du bois et de la Forêt) Atténuation des changements climatiques : la forêt et ses produits comme pistes de solutions.

14h10 – 14h30 Marianne Desrosiers (Géographie)

Un SIG au service de l'agroforesterie au Mali.

14h30 – 14h50 Pause 14h50 – 15h10 Matthieu Bach (Sciences géomatiques)

La surveillance d'infrastructures par photogrammétrie intelligente.

15h10 – 15h30 Paméla Garcia Cournoyer (Sciences du bois et de la Forêt) La vie après la coupe qu’en est-il pour les petits mammifères et le lièvre ?

15h30 – 15h50 Myriam Drouin (Sciences du bois et de la Forêt)

Étude de la variabilité de la couleur du bois de bouleau à papier (Betula Papyrifera Marsh.) et analyse de son impact sur la qualité et la valeur des sciages.

15h50 – 16h10 Jhon Williams Montoya (Géographie)

Bogota : Croissance urbaine et changement morphologique, 1980 – 2000

16h00 – 17h00 Séance de Posters 17h00 – 20h00 Soirée de réseautage avec des employeurs

Vins & fromages

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Jeudi 12 novembre 2009

8h00 Accueil et inscription (avec café !) 8h20 – 8h30 Mot de bienvenue du Comité organisateur 8h30 – 8h50 Hugues Sansregret – Directeur de la Forêt Montmorency

La Forêt Montmorency - Une forêt à regarder différemment. Séance No.3 - Sous la présidence de M. Guy Mercier, Directeur du Département de

géographie 8h50 – 9h10 Maxime Jolivel (Géographie) Carbone issu de la dégradation du pergélisol, un destin tout tracé ? 9h10 – 9h30 Vincent Thomas (Sciences géomatiques)

La modélisation 3D à des fins de réalité augmentée mobile : Une première expérimentation avec l’iPhone.

9h30 – 9h50 Alexandre Normandeau (Géographie) Morpho-sédimentologie d'un système de chenaux et de levées dans

la région de Sept-Îles, NW du golfe du Saint-Laurent. 9h50 – 10h10 Andréanne Lavoie (Sciences du bois et de la Forêt)

Pour une agriculture éduquée.

10h10 – 10h30 Pause 10h30 – 10h50 Wided Batita (Sciences géomatiques)

Conception d'un nouvel outil WikiSIG dans un travail collaboratif 10h50 – 11h10 Georgina Renee Rodriguez (Sciences du bois et de la Forêt)

Soudage du bois par rotation de goujons à haute vitesse – application à deux essences canadiennes.

11h10 – 11h30 Belko Abdoul Aziz Diallo (Sciences géomatiques) Géodécision en mobilité : défis et enjeux technologiques.

11h30 – 11h50 Julie Simard (Géographie)

Influence des facteurs environnementaux sur l’activité du castor (castor canadensis Kuhl) dans le bassin versant de la rivière à la Patate depuis le feu de Wickenden, île d’Anticosti, Québec.

11h50 – 13h00 Dîner

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Séance No.4 - Sous la présidence de M. Stéphane Roche, Directeur du Département des sciences géomatiques

13h10 – 13h30 Roxane Tremblay / Ann-Julie Roy / Valérie Labrecque (Géographie)

Développement de nouvelles technologies pour la détection et la surveillance des floraisons d'algues nocives dans les lacs tempérés.

13h30 – 13h50 Véronique Yelle (Sciences du bois et de la Forêt) Perception sociale de l’aménagement écosystémique de la pessière noire à mousse de l’Est.

13h50 – 14h10 Jean-François Verville (Géographie)

Cadre géomorphologique et paléoenvironnemental dans le bassin versant de la rivière Cap-Rouge, Québec.

14h10 – 14h30 Eduard Mauri Ortuno (Sciences du bois et de la Forêt) Modélisation de la distribution précoloniale du pin blanc en

Moyenne-Mauricie à partir des carnets d’arpentage. 14h30 – 14h50 Pause

14h50 – 15h10 Jean-François Beaupré (Sciences géomatiques) Les Plans Fonciers Ruraux (PFR) au Bénin.

15h10 – 15h30 Celia Ventura (Sciences du bois et de la Forêt)

Histoire et foresterie : examiner le passé pour guider nos efforts sylvicoles

15h30 – 15h50 Jean-Philippe Guay (Sciences du bois et de la Forêt) Aire protégée polyvalente: un outil de conservation intéressant dans le cadre des réserves fauniques ?

15h50 – 16h10 Mohsen Mabrouki (Sciences géomatiques)

Géomatique et Cognition aux services des architectures intelligentes 16h10 Mots de clôture 16h00 – 17h00 Séance de Posters 17h00 – 18h45 Souper de clôture 19h00 – 21h00 Remise des prix : présentations et posters

Table ronde avec panélistes invités 21h00 Spectacle de la Ligue d’Improvisation de Québec

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Index des résumés des présentations

Juliane Laliberté ............................................................................................ 9 Boris Mericskay .......................................................................................... 10

Mamadou Ouattara ....................................................................................... 11

Natasha Roy ................................................................................................ 12

Kaysandra Waldron ...................................................................................... 13 Neil Marchand .............................................................................................. 14

Marie-Hélène Coll ......................................................................................... 15

Guillaume Pomerleau .................................................................................... 16

Pierre-Olivier Morency .................................................................................. 17

Marianne Desrosiers .................................................................................... 18

Matthieu Bach .............................................................................................. 19

Paméla Garcia Cournoyer ............................................................................. 20

Myriam Drouin ............................................................................................. 21

Jhon-Williams Montoya ................................................................................ 22

Hugues Sansregret ...................................................................................... 23

Maxime Jolivel ............................................................................................ 24

Vincent Thomas .......................................................................................... 25

Alexandre Normandeau ................................................................................ 26

Andréanne Lavoie ....................................................................................... 27 Wided Batita ............................................................................................... 28

Georgina Renee Rodriguez ........................................................................... 29

Belko Abdoul Aziz Diallo .............................................................................. 30

Julie Simard ................................................................................................. 31

Roxane Tremblay ........................................................................................ 32

Ann-Julie Roy ............................................................................................. 32

Valérie Labrecque ....................................................................................... 32

Véronique Yelle ........................................................................................... 33

Jean-François Verville ................................................................................. 34

Eduard Mauri Ortuno ................................................................................... 35

Jean-François Beaupré ................................................................................ 36

Celia Ventura-Giroux ................................................................................... 37

Jean-Philippe Guay ..................................................................................... 38

Mohsen Mabrouki ........................................................................................ 39

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L'éclaircie précommerciale, quel avenir pour la qualité du bois ? Juliane Laliberté - Maîtrise en sciences forestières [email protected]

Depuis de nombreuses années, l’industrie forestière tente de mieux tirer profit des superficies forestières en appliquant divers traitements sylvicoles dont l’éclaircie précommerciale (ÉPC). L’application croissante de ce traitement partout au Québec soulève un questionnement sur les différents impacts de l’ÉPC, notamment au niveau de la qualité du bois. Les objectifs de ce projet de recherche sont de mesurer i) l’impact de l’ÉPC sur les caractéristiques du cerne de croissance, ii) sur le volume des tiges, iii) sur la résistance mécanique et iv) la croissance en diamètre des branches. L’impact de l’éclaircie est mesuré en fonction de l’espacement du traitement et en fonction des compétiteurs des tiges évaluées. Les retombées escomptées sont une amélioration des connaissances en ce qui concerne les impacts de l’ÉPC sur la résistance mécanique conduisant à un ajustement des pratiques lorsque la qualité du bois est une variable économique importante.

9h20 Mercredi 11 novembre 2009

Pavillon Gene-H-Kruger, local 2320 Université Laval

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Géoweb et gestion territorial participative Boris Mericskay - Doctorat en sciences géographiques [email protected] Avec le développement de l’Internet et en particulier l’émergence de nouveaux concepts participatifs issus du Web 2.0, la géomatique s’est adaptée aux nouvelles techniques et pratiques en ligne pour offrir tant aux professionnels qu’au grand public un accès enrichi à l’information géographique. On parle alors de Géoweb pour caractériser la convergence du Web, des technologies géospatiales et de l’information géographique. Ce dernier se place désormais au cœur de l’organisation du Web 2.0, il est donc par essence participatif. L’information géographique y est produite et consultable par tous, la carte s’y fait dynamique et interactive. De nouvelles pratiques spatiales ont ainsi émergé (cartographie personnelle, géoréférencement des contenus, enrichissement des GPS) et les rôles respectifs des professionnels et des amateurs se sont recomposés. Les processus et pratiques de création volontaire d’informations géographiques par le public sont porteurs d’enjeux sociétaux et scientifiques. Le développement de la néogéographie qui incarne la composante grand public de la géomatique est à envisager au-delà de la sphère des loisirs et de l’amateurisme. Elle bouleverse les stratégies de production de contenus géolocalisés établies et pose la question de la mobilisation et de l’utilisation de l’information géographique volontaire dans des cadres de gestion et de planification territoriale. Les contenus géolocalisés générés par le grand public se multiplient et sont de plus en plus utilisés par les professionnels du géospatial dans le cadre de l’enrichissement et la mise à jour de leurs bases de données (Google MapMaker, Tom-Tom MapShare). Cette information géographique volontaire représente un ensemble de connaissances locales peu formalisées pouvant se placer en complément des données institutionnelles. Précisément, dans cette communication, nous proposons d’aborder cette nouvelle dimension sociétale de l’information géographique selon deux angles complémentaires. Dans un premier temps, nous ferons le point sur les techniques, les pratiques et les contenus liés à l’émergence de la géomatique grand public. Puis nous nous attacherons à mettre en perspective le potentiel de cette information géographique crée par le public pour les gestionnaires des territoires, tant pour leurs besoins de fonctionnement (enrichissement des SIG) que dans leurs missions d’intérêts public (nouvelles perspectives pour envisager la participation publique et les partenariats locaux).



mailto:[email protected]

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Datamining spatial Mamadou Ouattara - Maîtrise en sciences géomatiques [email protected] Le datamining spatial et de façon plus générale le Geographic Knowledge Discovery (GKD) a toujours été au cœur des préoccupations du monde géospatial et cela depuis quelques années. Afin d’aider à l’extraction de connaissances utiles au sein de masse de données stockée par les entreprises, diverses approches à la fouille de données spatiale ont été proposées dans la littérature. Ces approches ont conduit à la mise en œuvre de diverses techniques et méthodes de datamining spatial. Malgré cette pléthore d’algorithmes, techniques, frameworks existants et au regard de leurs limites, le domaine du datamining spatial est toujours à la recherche de ces repères et continue de soulever maintes questions. L’objectif principal de l’étude est de proposer un outil qui puisse permettre la prise en compte efficace et efficiente de l’aspect spatial lors de la réalisation d’opération de datamining.



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Évolution du paysage naturel et occupation humaine à Dog Island dans le nord du Labrador, Canada Natasha Roy - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] Afin de documenter la relation Homme-environnement au Nord du Labrador, des relevés géomorphologiques et des études paléoécologiques (analyses pollinique et macrofossile) ont été entrepris sur le site archéologique Oakes Bay 1, situé dans une des baies (Oakes) de l’île Dog (Dog Island) ainsi que sur le site archéologique Koliktalik 6, situé sur l’île Koliktalik. Les deux îles sont à environ 40 km du village de Nain dans la mer du Labrador. Oakes Bay 1 qui comprend sept maisons semi-souterraines aurait été occupé par les thuléens et ensuite, par les Inuits (Woollett, 2003) alors que Koliktalik 6, formé de deux maisons semi-souterraines a connu deux phases d’occupation: Dorsétienne moyen et Inuit(Woollett, 2007; communication personnelle). Quatorze terrasses marines (T1-T14) étagées ont été identifiées à la baie Oakes, les maisons du site Oakes Bay 1 ont été édifiées sur la terrasse T13, dont l’altitude est de 6 m. La stratigraphie et la sédimentologie des dépôts surmontés par Oakes Bay 1 montrent deux environnements sédimentaires successifs : une phase marine d’eau profonde et une phase régressive de baie. Les sédiments sommitaux ont été podzolisés et surmontés par 25 centimètres de tourbe en moyenne. En termes de paléoécologie, les données polliniques révèlent trois phases de développement de la végétation depuis l’Holocène moyen: 1) de 5700 à ca. 3200 cal. BP, l’augmentation progressive dans la représentation de Picea sp. et la diversification de la végétation suggèrent des conditions climatiques clémentes tant à l’échelle locale qu’à l’échelle régionale; 2) de ca. 3200 à ca. 1000 cal. BP, la disparition des espèces (locales) de milieu humide indique un assèchement relatif du milieu, cette période correspondrait au Néoglaciaire et 3) de ca. 1000 cal. BP jusqu'à présent, la réapparition des espèces hygrophiles et l’établissement et le développement de Larix laricina suggèrent le retour des conditions clémentes. Les données macrofossiles des monolithes tourbeux prélevés au sein du site Oakes Bay 1 a permis de déceler la phase de l’occupation humaine laquelle est caractérisée par : 1) le déclin à l’échelle locale de l’épinette, 2) l’absence de macrorestes identifiables à cause du fort degré de décomposition et 3) la présence de charbon de bois. Le déclin de l’épinette serait associé à l’utilisation du bois de cette espèce pour la construction de la structure des maisons par les Thuléens et les Inuits. Par ailleurs, d’après les diagrammes macrofossiles des monolithes prélevés au contrebas du site Koliktalik 6, deux phases distinctes d’occupation du site ont été identifiées dont chacune est marquée, entre autres, par un pic de charbons.



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Dynamique du chablis en forêt boréale et aménagement écosystémique Kaysandra Waldron - Doctorat en sciences forestières [email protected] Le chablis, ou perturbation par le vent, demeure à ce jour encore peu documenté, et ce, malgré son importance à la fois économique et écosystémique. Dans un contexte d’aménagement écosystémique de la forêt boréale, c’est-à-dire un aménagement respectant l'intégrité de l'écosystème et utilisant les connaissances disponibles sur les perturbations naturelles dans la gestion des forêts (Vaillancourt et al. 2008), l’augmentation de nos connaissances sur les causes et les conséquences des chablis et des coupes de récupération qui y sont associées est primordiale. Une meilleure compréhension de ce régime de perturbation et des liens existant entre ce dernier et les autres perturbations permettra de choisir des traitements sylvicoles adéquats et adaptés à une région donnée (Bergeron et al. 2008). Mon projet combine trois approches appliquées à différentes échelles qui permettront l’obtention d’une meilleure connaissance du régime de perturbation par chablis à des fins d’aménagement écosystémique. Un premier volet se concentrera sur le patron de la perturbation par chablis à grande échelle en le comparant aux patrons des autres principales perturbations (feux, tordeuse des bourgeons de l’épinette). La base de données SIFORT sera le principal outil utilisé. De plus, les principaux facteurs influençant le chablis seront étudiés dans ce volet grâce à la sélection de zones plus restreintes. La zone d’étude se situera principalement sur la Côte-Nord (pessière à mousses de l’Est et sapinière à bouleau blanc de l’Est) mais aussi en Abitibi. Un second volet se concentrera sur l’étude des caractéristiques du régime de perturbation par chablis sur la Côte-Nord. L’espacement, la taille, la proportion du territoire affectée et la sévérité des chablis seront évalués grâce à des photos aériennes à haute résolution et à des images satellitaires de type Landsat. Finalement, le dernier volet permettra de comparer les attributs post-chablis avec et sans coupe de récupération grâce à un dispositif expérimental installé dans le secteur du Lac Saint-Pierre sur la Côte-Nord et aux données des placettes d’échantillonnage du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune situées dans des zones de chablis de la pessière à mousses de l’Est. Références Bergeron, C., Ruel, J.-C., Élie, J.-G., et Mitchell, S.J. 2008. Root anchorage and stem strength of black spruce (Picea mariana) trees in regular and irregular stands. Forestry Advance Access: 1-13. Vaillancourt, M.-A., De Grandpré, L., Gauthier, S., Leduc, A., Kneeshaw, D., Claveau, Y., et Bergeron, Y. 2008. Comment les perturbations naturelles peuvent-elles constituer un guide pour l'aménagement forestier écosystémique? Dans Aménagement écosystémique en forêt boréale. Presses de l'Université du Québec, Québec. 568 pages.



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Analyse dendroécologique du bois de flottage dans les parcs de la Mauricie et de la Gatineau : la pruche (tsuga du Canada) et le pin blanc Neil Marchand - Doctorat en sciences géographiques [email protected] La pruche et le pin blanc, deux espèces emblématiques des forêts tempérées du Québec, ont subi de plein fouet l'essor de l'industrie forestière au cours du 19ème siècle. Aujourd’hui elles ne constituent que très rarement des peuplements âgés et dans un tel cas, ils demeurent confinés à des sites généralement peu accessibles. Une grande quantité de billes de bois de flottage a été mise à notre disposition dans le cadre du programme de restauration écologique des lacs du parc de la Mauricie et des travaux de la compagnie Syro Tech Global dans la rivière Gatineau. Par l’analyse dendroécologique d’arbres vivants et de macrofossiles ligneux, ce projet vise deux objectifs : 1) reconstituer l'historique des modes d'exploitation forestière mises en œuvre dans ces deux régions, 2) exploiter la richesse des données dendroécologiques et dendroclimatiques contenues dans les cernes des arbres. Dans la région de la Gatineau, les analyses ont révélé l’existence de nombreux faux cernes chez le pin blanc. La quasi-absence de ces anomalies de croissance dans les échantillons de la Mauricie suggère l’existence de conditions de croissance différentes entre les deux régions. Une partie de l’analyse porte sur les conditions de formation des faux cernes dans la région de Gatineau.



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L'autopartage corporatif à Québec: les facteurs géographiques influençant l'adhésion à Communauto Marie-Hélène Coll - Maîtrise en sciences géographiques (géographie appliquée) [email protected] Dans le contexte actuel de la reconnaissance des effets néfastes de l’émission de dioxyde de carbone ainsi que, dans une certaine mesure, par la crise frappant l’industrie automobile, on dénote un désir de changement de l’organisation des transports urbains. Il devient ainsi de plus en plus pertinent de trouver des alternatives au transport automobile individuel. L’autopartage, phénomène existant en Europe depuis quelques années, a débuté au Québec en 1994 avec la coopérative Auto-Com, maintenant devenue Communauto Inc. Il consiste en la location d’une voiture pour une période de courte durée, permettant ainsi d’optimiser l’utilisation d’un seul véhicule. Dans une optique d’intermodalité, il représente une solution potentielle pour assurer la compétitivité des modes de transports alternatifs et publics. Communauto étant une entreprise promouvant ce principe, elle se doit d’être en mesure d’identifier les divers facteurs géographiques et socio-économiques qui influencent l’adhésion des personnes résidant sur son territoire de desserte afin de maximiser ses chances de succès.



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Vers la conception d'un manuel qualité spécifique à la production de l'information géospatiale dans le domaine de l'aviation civile Guillaume Pomerleau – Maîtrise en sciences géomatiques [email protected] Depuis vingt ans, les organisations mettent en place et perfectionnent leur processus de production dans le but d’assurer la qualité de leurs produits et services. Le domaine de l’information géospatiale n’a pas échappé à cette tendance et plusieurs entreprises ou institutions ont travaillé en ce sens et se sont dotés d’un système de gestion de la qualité. Toutefois, dans certains secteurs, comme celui de l’aviation civile, des besoins existent toujours en cette matière. Dans le but de combler ces besoins, un projet de recherche a été initié au printemps 2009 au sein du Département des sciences géomatiques de l’Université Laval, avec la collaboration de l’organisme OACI (Organisation de l’aviation civile internationale), Transports Canada et le groupe Trifide. L'OACI, institution spécialisée du système des Nations Unies, est le forum mondial en matière d'aviation civile. L'OACI œuvre à réaliser sa vision d'un développement sûr, sécuritaire et durable de l'aviation civile grâce à la coopération entre ses États membres. Sa mission vise notamment à produire des normes et à faciliter le respect de ces normes par les États contractants. L’OACI désire donc mettre à la disposition de ses membres un guide de bonnes pratiques spécifiquement dédié à la conception d’un système de gestion de la qualité dans le cadre de la production de cartes ou de bases de données aéronautiques. Ainsi, l’OACI pourra mettre à la disposition des membres un outil leur permettant d’implanter un système de gestion de la qualité le plus adapté possible à leur propre contexte de production. De plus, le système sera conçu de manière à respecter minimalement les normes ISO 9000 et ISO-10005. Ainsi, après avoir mis en place le système, les membres auraient l’opportunité d’obtenir l’accréditation aux dites normes ISO. La conférence vise à présenter les grandes lignes de ce projet de recherche en exposant notamment le contexte, la problématique, les questions spécifiques de recherche, la méthodologie, les objectifs spécifiques ainsi que les résultats anticipés. Le projet de recherche est partiellement financé par le Réseau de centres d’excellence GÉOIDE (projet IV-23) et le Conseil de Recherches en Sciences Naturelles et en Génie du Canada (CRSNG).



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Atténuation des changements climatiques : la forêt et ses produits comme pistes de solutions Pierre-Olivier Morency - Maîtrise en sciences forestières [email protected] En ce début de 21e siècle, la sensibilité aux questions environnementales et précisément à la problématique des changements climatiques est notable. Enjeu phare des prochaines décennies, le réchauffement climatique amène une mobilisation de la communauté internationale. Qui plus est, la manifestation de cet enjeu dans les prochaines années se dessine de plusieurs façons. Par exemples, par une volonté de diminuer les émissions de gaz à effet de serre, par un désir de réduire l’utilisation de certaines sources d’énergie ou en s’efforçant de mettre au point des technologies plus performantes. Une multitude de secteurs d’activités sont effectivement touchés par l’enjeu des changements climatiques. Les remises en question abondent et l’élaboration de pratiques visant l’atténuation du réchauffement global est activement poursuivie. Le domaine forestier, tout au long du réseau de création de valeur, de l’extraction de la matière première aux produits de 2e ou de 3e transformation, peut potentiellement jouer un rôle important dans la lutte aux changements climatiques (Gustavsson et al. 2006). Le nerf de la guerre est ici l’enjeu des gaz à effet de serre et plus particulièrement, du dioxyde de carbone (CO2). Ce gaz joue en effet, un rôle déterminant dans le phénomène du réchauffement climatique. À cet égard, les stratégies de mitigation peuvent se diviser en deux catégories : une augmentation des puits de carbone ou, à l’opposé, la réduction des émissions de CO2. Nous verrons à développer cette affirmation dans la présentation. Le cœur du sujet sera donc clarifier le positionnement du matériau bois et de la biomasse cellulosique à des fins énergétiques dans le contexte de l’atténuation des changements climatiques.




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Un SIG au service de l'agroforesterie au Mali Marianne Desrosiers - Doctorat en sciences géographiques [email protected] C’est dans le cadre du projet «Des arbres et des champs contre la pauvreté au Mali» une initiative conjointe de l’Université Laval et de Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée (IPR/IFRA) , que j'ai effectué un stage de trois mois dans le village de Katibougou. Comme son nom l’évoque, ce projet s’intéresse à l’intégration des arbres à la pratique de l’agriculture, une discipline connue sous le nom d’agroforesterie. Planter des arbres dans les champs, aussi trivial que cela puisse paraître, est l’un des moyens de faire face aux problèmes de dégradation de l’environnement et d’accroissement des besoins alimentaires auxquels est confronté le Mali. Les avantages sont nombreux : diversification des revenus des paysans, amélioration de la fertilité des sols, réduction de l’érosion, pour n’en nommer que quelques uns. Néanmoins, le défi reste de taille. Pour le relever, l’université Laval et l’IPR/IFRA bénéficie du programme de Partenariats universitaires en coopération et développement (PUCD) mis sur pied par l’Agence canadienne de développement international (ACDI) et l’Association des universités et collèges canadiens (AUCC). Mon rôle dans tout ça? En tant que géographe, mon mandat a été d’appuyer et d’accompagner l'équipe du projet au Mali en matière de cartographie et de système d'information géographique. Plus concrètement, ma tâche a consisté à recenser l’état du parc agroforestier sur l’ensemble de la zone d’intervention du projet. Les outils cartographiques qui ont été développés permettront d’orienter les actions à venir pour promouvoir l’implantation des techniques agroforestières dans les villages maliens ciblés.



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La surveillance d'infrastructures par photogrammétrie intelligente Matthieu Bach - Maîtrise en sciences géomatiques [email protected] Les infrastructures canadiennes se faisant de plus en plus vieillissantes, il est primordial d’en effectuer une surveillance régulière afin de garantir la sécurité de la population. De récents titres dans les journaux relatant des effondrements de pont font de ces évènements une préoccupation majeure pour les municipalités, d’autant plus que le budget alloué à la maintenance des infrastructures a tendance à se resserrer. L’inspection des infrastructures consiste à suivre les déformations, déplacements d'une structure sur une période donnée. Cela est généralement effectué en analysant l'évolution tridimensionnelle (i.e. le déplacement au cours du temps) de certains points clés sur la construction. Les techniques de photogrammétrie courte portée figurent parmi les solutions technologiques permettant d’élaborer des modélisations 3D précises de structure et ainsi d’en réaliser la surveillance. Elles ont l'avantage de fournir une source de données exhaustive, de mobiliser un minimum de personnes en un minimum de temps sur le terrain, et d'avoir un coût matériel relativement faible. Par contre, elles impliquent un nombre important d’étapes majoritairement manuelles dont la qualité de réalisation dépend grandement de l’expertise de l’opérateur. La conférence proposée ici vise à présenter la solution ergonomique de photogrammétrie courte portée que nous avons élaborée pour l’acquisition et la modélisation tridimensionnelles d’objets complexes. Cette solution cible spécifiquement des utilisateurs non experts dans le domaine de la photogrammétrie. La présentation décrira plus spécifiquement la démarche scientifique à la base de notre guide logiciel ergonomique et ses différents constituants, notamment une assistance à la configuration des prises de vue, ainsi qu'un simulateur de comportements nuisibles (mauvais positionnement, changement de focale…), permettant de calculer la tolérance sur la configuration d’acquisition vis-à-vis des précisions attendues pour le modèle 3D. Des résultats d’expérimentation avec différentes catégories d’utilisateurs (expert vs non expert) viendront également compléter cette présentation.



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La vie après la coupe qu’en est-il pour les petits mammifères et le lièvre ? Paméla Garcia Cournoyer - Maîtrise en sciences forestières [email protected] La réforme du régime forestier arrive à grands pas et la sylviculture intensive est au cœur des débats. Afin de faire des choix éclairés il importe d’évaluer les impacts des options envisagées. C’est dans ce contexte que s’inscrit notre étude qui a pour objectif d’évaluer l’impact à moyen terme, sur la faune, des scénarios sylvicoles les plus utilisés en sapinière à bouleau blanc. Nous avons donc comparé l’utilisation de peuplements coupés à la fin des années 1980 ayant subi trois scénarios sylvicoles (plantation avec dégagement chimique et EPC, plantation avec dégagement mécanique et EPC et régénération naturelle avec EPC) avec des peuplements régénérés naturellement n’ayant subi aucun traitement. Nous avons aussi comparé l’impact de ces scénarios à l’utilisation et à la qualité de l’habitat faunique d’un peuplement ayant subi une épidémie sévère de tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) qui est, en sapinière à bouleau blanc, la perturbation naturelle la plus fréquente. Le lièvre d’Amérique et les petits mammifères ont été utilisés comme indicateurs d’aménagement. L’abondance du lièvre a été évaluée par des relevés de fèces et l’abondance et la diversité de petits mammifères par capture.



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Étude de la variabilité de la couleur du bois de bouleau à papier (Betula Papyrifera Marsh.) et analyse de son impact sur la qualité et la valeur des sciages Myriam Drouin - Doctorat en sciences du bois [email protected] Le bouleau à papier (Betula papyrifera Marsh.) est une alternative intéressante aux essences nobles traditionnellement utilisées par l’industrie québécoise du sciage des bois feuillus. Il est distribué sur l’ensemble du territoire québécois et constitue, en termes de volume, l’essence feuillue la plus importante de la province. Sa transformation de plus en plus courante en produits d’apparence confère une importance significative à la couleur de son bois. Son bois d’aubier de couleur pâle et homogène contraste avec la présence d’un bois de cœur traumatique, d’un brun-rougeâtre plus foncé; ce qui augmente le défi de fabriquer des produits homogènes en couleur. L’objectif principal de ce projet de recherche était de déterminer les limites de la variabilité intra-spécifique de la coloration du bois de bouleau à papier, de mieux comprendre les sources de cette variabilité à l’échelle inter-arbre et intra-arbre, et de mesurer son impact sur la qualité et la valeur des sciages produits. L’analyse colorimétrique des sciages de 122 tiges de bouleau à papier provenant de deux peuplements de la région des Hautes-Laurentides, a été rendue possible par l’utilisation d’un système de vision artificielle automatisé. Un total de 2284 planches a été étudié.



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Bogota : Croissance urbaine et changement morphologique, 1980 – 2000 Jhon-Williams Montoya - Doctorat en sciences géographiques [email protected] La ville latino-américaine a fait l’objet de nombreuses études en géographie urbaine, en raison notamment d’une croissance démographique et d’un étalement urbain générateur de problèmes d’aménagement et d’une polarisation sociale accrue. Cette croissance fut telle que, rapidement, les gouvernements furent dépassés par ces problèmes de planification urbanistique et financière, les administrations municipales étant dans l’impossibilité de s’ajuster adéquatement à cette nouvelle donne. Aujourd’hui, ces mégalopoles sont retrouvent donc dans une situation économique difficile et ont connu un développement inégal : certains espaces sont bien intégrés à l’économie mondiale et aux réseaux technologiques modernes, alors que d’autres sont marginalisés en raison d’une économie informelle. Notre problématique de recherche s’inscrit sur un examen de la théorie urbaine à niveau de l’Amérique latine et l’analyse morphologique de la ville de Bogotá. L’hypothèse ici retenue est que la forme urbaine est l’expression de processus historiques et de dynamiques socio-économiques, alors que nous examinerons les processus de change interurbain (régional) et à l’intérieur de la ville (morphologie physique et sociale). Nous mettrons en relation les caractéristiques de la morphologie urbaine et les actions de différents groupes sociaux (industriels, promoteurs immobiliers, migrants, politiciens, etc). Notre approche remarque aussi l’importance d’une historiographie urbaine pour comprendre les processus contemporains de la ville. Dans ce sens, nous ferons une historiographie de la ville axée sur deux concepts : la changeante primauté urbaine de Bogotá et les transformations morphologiques de la ville, étroitement liées au rôle de la ville dans l’économie nationale. L’urbanisme et l’architecture auront une place centrale dans l’analyse de la ville moderne et contemporaine.




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La Forêt Montmorency - Une forêt à regarder différemment Hugues Sansregret – Directeur de la Forêt Montmorency [email protected] La Forêt Montmorency, a pour mission d’être un milieu d’accueil visant l’excellence pour l’enseignement, la recherche et l’éducation du grand public, en relation avec l’aménagement durable des forêts du Québec. Au service de la faculté de foresterie, géographie et géomatique, depuis sa création en 1964, la Forêt Montmorency développe un modèle viable d’aménagement intégré et optimal des ressources ligneuses, fauniques, hydriques, récréatives, touristiques et paysagères d’une manière qui maintienne sa diversité biologique, sa santé, sa vitalité et l’intégrité de ses eaux et de ses sols. En misant sur une stratégie écosystémique d'exploitation du plein potentiel de la forêt, comment la Forêt Montmorency continue-t-elle à attirer le regard du monde forestier ?

8h30 Jeudi 12 novembre 2009



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Carbone issu de la dégradation du pergélisol, un destin tout tracé ? Maxime Jolivel - Doctorat en sciences géographiques [email protected] Des études récentes montrent que d’importantes quantités de carbone organique sont relâchées dans les systèmes fluviaux et côtiers suite à la dégradation du pergélisol, engendrant des impacts sur les écosystèmes. Afin d’obtenir des données quantitatives sur ces transferts, nous avons mis en place une instrumentation et réalisé des mesures dans une zone de dégradation intensive du pergélisol. La région d’étude comprend le bassin versant de la rivière Sheldrake et la zone littorale/marine adjacente, sur la côte est de la baie d’Hudson, près du village d’Umiujaq, dans la zone de pergélisol discontinu. Les buttes (palses, lithalses) et les plateaux de pergélisol sont les formes périglaciaires les plus abondantes. Cette région contient une des plus importantes concentrations de buttes cryogènes au monde. Celles-ci se développent principalement dans les silts marins postglaciaires de la mer de Tyrrell qui inondait les côtes basses de la baie d’Hudson, il y a 8000 ans. De plus, de nombreux glissements de terrains rétrogressifs affectent les versants des buttes de pergélisol et des ravins. Ils sont causés par la dégradation du pergélisol durant la fonte estivale. Les sédiments fins et la matière organique produits par le thermokarst et les glissements de terrain sont transférés vers la baie d’Hudson par le système fluvial sous la forme de particules en suspension, de matière organique en suspension et de carbone organique dissous. Nous émettons l’hypothèse que le réchauffement climatique continu accélèrera l’érosion du pergélisol, favorisera la formation du thermokarst et la fréquence des glissements de terrain et aura un impact sur les transferts de carbone. La méthodologie adoptée devrait permettre de quantifier les rejets de sédiments fins et de carbone à travers le transport fluvial et la sédimentation dans les zones de dépôt marine littorale. Deux capteurs à pression et deux capteurs de turbidité (OBS) ont été installés pendant l’été 2008, à environ 2 km en amont de l’embouchure de la rivière Sheldrake, afin d’estimer le transport sédimentaire. Les données seront corrélées avec les données de températures et de pluviométrie d’une station météorologique automatique située à 8km au sud de la rivière. De plus, des relevés bathymétriques (échosondeur couplé à un sidescan) ont été effectués dans une zone de 20 km2 au large de l’embouchure de la rivière Sheldrake. Nous avons localisé des zones profondes (jusqu’à 86 m) dans les vallées submergées, qui semblent être des pièges à sédiment efficaces pour les apports sédimentaires fluviaux récents. Vingt-cinq carottes de sédiment ont été prélevées en avril 2009 à partir de la banquise afin de corréler la sédimentation marine récente avec l’érosion et la dégradation du pergélisol sur les bassins versants. Les premières mesures de densité (Cat-Scan) montrent une sédimentation récente continue au centre des vallées sous-marines. On met aussi en évidence l’importance des courants de turbidité qui emportent les sédiments terrigènes en profondeur, au pied des versants sous-marins. Des analyses granulométriques, des datations au 14C, au 137Cs et au 210Pb, le ratio C/N et le δ13C nous permettront de déterminer les sources de carbones et de calculer des taux de sédimentation.



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La modélisation 3D à des fins de réalité augmentée mobile : Une première expérimentation avec l’iPhone Vincent Thomas - Maîtrise en sciences géomatiques [email protected]

Bien que les produits de la géomatique se démocratisent, ce domaine disciplinaire est encore bien méconnu du grand public. Dans ce contexte, la sensibilisation des jeunes adolescents à l’omniprésence de la géomatique dans leurs activités quotidiennes constitue un aspect promotionnel à développer. Pour être efficace, cette sensibilisation devrait idéalement s’arrimer aux activités éducatives et ludiques de ce jeune public “zappeur” et nomade. Les jeux en Réalité Augmentée (RA) mobile présentent les caractéristiques requises pour explorer de manière immersive, réactive et interactive les diverses exploitations faites de la géomatique dans des environnements réels. En particulier, des modèles 3D sont nécessaires dans ce type d’application à des fins de positionnement, de visualisation, ou bien encore en tant qu’éléments du jeu ou pour fournir des informations contextuelles aux joueurs. Cependant, la disponibilité des modèles 3D permettant de jouer partout est limitée. Les techniques classiques d’acquisition de données 1D-3D (i.e. arpentage/géomatique) et de traitement ultérieurs présentent des contraintes fortes en coût et en temps et elles sont jugées plus ou moins adaptées pour produire rapidement les modèles 3D nécessaires aux jeux en RA mobile dans un environnement qui n’est pas préparé d’avance. Notre présentation explique d’abord ce nouveau contexte applicatif de la géomatique que sont les jeux en RA mobilité. Puis, nous décrirons plus spécifiquement une chaîne de production de modèles 3D adaptée pour ce contexte, exploitant à la fois des techniques de vision numérique et de photogrammétrie. Un exemple de mise en œuvre de la chaîne de production préliminaire sera finalement présenté, impliquant l’exploitation de l’iPhone et de ses nombreuses composantes associées (i.e. caméra, accéléromètres, GPS).

9h10

Jeudi 12 novembre 2009 Pavillon Gene-H-Kruger, local 2320

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Morpho-sédimentologie d'un système de chenaux et de levées dans la région de Sept-Îles, NW du golfe du Saint-Laurent Alexandre Normandeau - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] De récentes études réalisées sur la Côte-Nord afin de mieux comprendre le transfert de sédiments littoraux vers le milieu marin plus profond ont permis d’identifier des systèmes de canyons sous-marins dans le secteur des Escoumins (Gagné et al., 2009) et un système de chenaux et de levées au large de la ville de Sept-Îles (Lajeunesse et al., 2007). Les systèmes de chenaux et de levées sont définis comme étant des chenaux érosifs, constructifs ou mixtes (Stow et Mayall, 2000) où il y a accumulation de sédiments en bordure du chenal (Gervais et al., 2001). Les systèmes observés dans le monde se développent généralement en milieu marin profond, comme à la sortie de canyons sous-marins (e.g., Babonneau et al., 2002; Normark, 1998; Posamentier, 2003; Schwalbach et al., 1996; Zühlsdorff et al., 2007). Cependant, le système de chenaux et de levées de Sept-Îles se distingue de ces derniers car il se situe en milieu côtier à de relativement faibles profondeurs (± 30 m) et il n’est pas connecté à un canyon, mais plutôt à la côte. Il s’agit donc d’un système particulier n’ayant jusqu'à maintenant jamais été étudié et qui joue vraisemblablement un rôle important dans le transfert des sédiments érodés de la côte vers le milieu marin plus profond. Le secteur de Sept-Îles, comme dans plusieurs autres secteurs de la Côte-Nord, est grandement affecté par l’érosion côtière (Bernatchez et Dubois, 2004). Certains segments de la côte de ce secteur ont connu une érosion de l’ordre de 2,4 m entre 1981 et 1985 (Dubois et Lessard, 1986). Il est donc important de mieux connaître les mécanismes de transfert des sédiments littoraux érodés vers le milieu marin afin de mieux prévoir le bilan sédimentaire sur la côte. L’objectif général de cette recherche est donc de mieux comprendre la formation et l’évolution récente du système de chenaux et de levées de Sept-Îles et d’évaluer son rôle dans le transfert des sédiments côtiers. Plus spécifiquement, cette recherche vise à : 1) identifier les processus sédimentaires responsables de la formation de ce système; 2) relier ce système à d’autres systèmes de transport sédimentaire situés près du littoral, notamment des chenaux, rides, etc.; et 3) déterminer si ce système est présentement actif et s’il joue un rôle important dans le transfert sédimentaire.

9h30


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Pour une agriculture éduquée Andréanne Lavoie - Maîtrise en agroforesterie [email protected]

Dans la municipalité de Brejo da Madre de Deus, région nord-est du Brésil, quatre professeurs se sont donnés la tâche de compléter l'éducation primaire des agriculteurs familiaux le désirant. La méthodologie de recherche-action de Paolo Freire (1921-1997) a inspiré ces pédagogues dans l'élaboration de leur programme éducatif construit pour répondre aux besoins de leurs élèves. Ce Brésilien, né à Recife, capitale d’État du Pernambuco, est reconnu pour ses efforts d’alphabétisation des adultes évoluant en milieux défavorisés. Pour cet homme, l’éducation constituait l'essentiel du processus de prise de conscience de l’oppression pour les populations en situation de pauvreté, ce qui facilitait par la suite leur émancipation. Cette présentation tentera de décrire les efforts de ces leaders communautaires et de démontrer la pertinence de ce travail dans le milieu rural brésilien. Ces nouvelles connaissances permettent de transformer la vie des participants, grâce au développement d’un capital humain et social, contribuant ainsi à la lutte contre le cycle de la pauvreté.

9h50


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Conception d'un nouvel outil WikiSIG dans un travail collaboratif Wided Batita – Doctorat en sciences géomatiques [email protected] Dans la dynamique du nouveau concept du Web 2.0, le Web à caractère spatial et cartographique, le Web géospatial (ou Géoweb) connaît de fortes transformations technologique et sociale. Ce Géoweb participatif se matérialise en particulier par des mashups entre wikis et géobrowsers (ArgooMap, Geowiki, WikiMapia, etc.). Les nouvelles applications nées de ces mashups évoluent vers des formes plus interactives d’intelligence collective. Elles demeurent néanmoins limitées face aux exigences du travail collaboratif mobilisé en particulier dans les domaines de l’ingénierie territoriale: incapacité à assurer la traçabilité des évolutions spatio-temporelles des objets géométriques créées par les utilisateurs (localisation, forme, attributs descriptifs, attributs graphiques) ; et absence de métadonnées utiles pour qualifier ces données. Cette recherche de doctorat vise à proposer et tester les concepts sous-jacent à une solution de type WikiSIG tout en partant de l’état de l’art de solution actuelles existantes. Ce dernier doit permettre d’assurer la traçabilité et l’historique des représentations spatiales générées par les usagers, tout en garantissant un accès dynamique aux versions d’objets géographiques antérieures et en documentant la qualité des données. Mots clés: Web 2.0, GéoWeb, Wikis, géobrowsers, WikiSIG, travail collaboratif, traçabilté, historique, représentations spatiales, qualité des données.



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Soudage du bois par rotation de goujons à haute vitesse – application à deux essences canadiennes Georgina Renee Rodriguez - Maîtrise en sciences du bois [email protected] L’assemblage de pièces de bois est un préalable à la réalisation de produits finaux dans les domaines de la construction et de l’ameublement. Celui-ci est réalisé principalement soit par, le biais de connecteurs (métalliques ou en bois), soit par l’utilisation exclusive de colles. Dans ce projet le soudage du bois est effectué par insertion d’un goujon en rotation à haute vitesse dans un substrat-bois avec un trou pré-percé. La friction provoquant une augmentation de la température est à l’origine de la transformation thermique du bois et de la formation d’un joint solide entre les deux morceaux de bois. Dans ce travail, l’étude a été effectuée sur deux essences canadiennes de la classe des feuillus couramment utilisées pour le mobilier et les applications structurelles: l’érable à sucre (Acer saccharum) et le bouleau jaune (Betula alleghaniensis). L'objectif était d'étudier l’influence de plusieurs paramètres, tels que l’espèce, l'orientation du grain du substrat, la vitesse de rotation du goujon et le diamètre du trou pré-percé, sur la résistance à la traction des joints soudés afin de déterminer la combinaison permettant d’obtenir le joint le plus résistant. Les résultats montrent que les deux essences de bois utilisées dans ce procédé de soudage du bois permettent d’obtenir des joints ayant une résistance à la traction comparable à celle obtenue avec la colle (PVAc). De plus, nos essais ont démontré que le bois soudé présente une meilleure résistance à l'eau que le bois collé. L’analyse par rayons-X confirme par ailleurs une augmentation de la densité de la matière interfaciale lors de la formation du joint entre le substrat de bois et le goujon, et met en évidence la variabilité entre les deux espèces avec un profil de densité à l’interface plus uniforme dans le cas de l’érable. Les images par microscopie électronique à balayage confirment qu’un soudage a bien eu lieu sur la zone de contact des deux pièces de bois.

10h50


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Géodécision en mobilité : défis et enjeux technologiques Belko Abdoul Aziz Diallo - Doctorat en sciences géomatiques [email protected] Les outils géo-décisionnels (entrepôts de données spatiales, serveur et clients Spatial OLAP, tableaux de bord géo-analytiques, etc.) aident à la prise de décisions éclairées. Ces outils sont de plus en plus sollicités dans divers domaines (monde des affaires, santé, environnement, ...) et par divers acteurs (analystes, gestionnaires, stratèges, décideurs). Toutefois, les applications développées actuellement présentent des limites quant à leur usage mobile. Elles sont généralement conçues pour un environnement de bureau sédentaire. Étant donné le monde global où nous vivons et dans lequel les usagers sont de plus en plus mobiles, l’aide à la décision en mobilité s’avère indispensable pour prendre des décisions rapides et efficaces proches de la réalité du terrain. Le groupe GeoSOA de l’Université Laval a déjà mis à disposition une suite complète d’outils open source de géomatique décisionnelle : GeoKettle (ETL spatial), GeoMondrian (serveur SOLAP) et Spatialytics (composant cartographique permettant la navigation dans les cubes de données géo-décisionnelles). Il ambitionne également d’adapter ces outils aux équipements mobiles (PDA, iPhone, etc.). Ceci pose plusieurs défis majeurs car quoique performants, ces équipements restent limités quant à leur performance, autonomie et capacités d’affichage et de stockage; et le réseau mobile lui-même, introduit des limites de sécurité et d’établissement de connexions permanentes. La conférence proposée ici vise à présenter quels types de solutions peuvent-être conçues afin de mettre en œuvre des applications clientes géodécisionnelles sur des équipements mobiles (PDA, iPhone), tenant compte des contraintes liées à la mobilité. La présentation fera un rappel de l’évolution du décisionnel avant d’aborder les questions de prise de décision, du rôle des décideurs, ce que peut leur apporter les systèmes d’aide à la décision, l’impact de la mobilité et du spatial dans ce processus et ce que pourrait être l’apport d’un système d’aide à la décision géospatiale en mobilité.

11h10


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Influence des facteurs environnementaux sur l’activité du castor (castor canadensis Kuhl) dans le bassin versant de la rivière à la Patate depuis le feu de Wickenden, île d’Anticosti, Québec Julie Simard - Doctorat en sciences géographiques [email protected] Le castor (Castor canadensis Kuhl.) a été introduit sur l’île d’Anticosti au début du XXème siècle et aurait proliféré rapidement sur l’ensemble du territoire. En 1955, le feu de Wickenden a détruit presqu’entièrement la forêt du bassin versant de la rivière à la Patate. Malgré une abondance en peupliers faux-tremble (Populus tremuloides Michx.) issus de la régénération après-feu, la présence actuelle du castor dans le bassin versant parait sporadique. Nous croyons que la dynamique hydrogéomorphologique impose des conditions défavorables à la pérennité de l’habitat du castor. Pour vérifier cette hypothèse, nous avons employé l’analyse multidate de photographies aériennes et l’analyse dendrochronologique de 16 sites endigués par le castor. Le nombre des étangs de castor en 1973 a connu une hausse annuelle de 11 % jusqu’en 1987. Ce pourcentage diminue à 5 % en 1998 et devient négatif (-6 %) en 2004. La proportion des étangs asséchés passe de 11 % en 1973 à 48 % en 2004. Les sites exploités par le castor ont été identifiés non seulement le long des rivières mais aussi dans des endroits plus inusités, comme sur les terrasses fluviatiles. La durée de la période d’occupation sur l’ensemble des sites varie entre 1 et 13 ans. L’indice Icas, développé à partir des réponses dendrochronologiques montre que l’activité du castor sur les terrasses fluviatiles varie simultanément en fonction de l’activité hydrogéomorphologique. Nos résultats montrent que le castor s’est difficilement approprié le bassin versant de la rivière à la Patate pendant les 25 années suivant le feu de 1955. Malgré la hausse généralisée de l’activité du castor entre 1978 et 1986, les conditions lui ont quand même été défavorables dans les années subséquentes, puisque l’activité fluctue grandement et décline à partir de la fin du XXème siècle. Les conditions hydroclimatiques, en particulier les crues associées aux redoux hivernaux et aux dépressions cycloniques à la fin de l’été, forcent le castor à entretenir ou à remplacer ses digues endommagées, voire d’abandonner certains sites et de construire de nouvelles digues. Cependant, le déclin de l’activité du castor à la fin du XXème siècle serait aussi associé à l’épuisement rapide des ressources ligneuses caducifoliées, essentielles au régime alimentaire hivernal du castor. Les multiples perturbations naturelles qui créent des ouvertures forestières (épidémies d’insectes, chablis, feux de forêt et coupes forestières), combinées au broutement intensif exercé par le cerf de Virginie, sont étendues à l’échelle de l’île. Il est possible que la population de castor sur l’île d’Anticosti évolue vers un état de précarité.

11h30


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Développement de nouvelles technologies pour la détection et la surveillance des floraisons d'algues nocives dans les lacs tempérés Roxane Tremblay - Doctorat en sciences géographiques [email protected]

Ann-Julie Roy - Maîtrise en sciences géographiques [email protected]

Valérie Labrecque - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] Le Québec compte des milliers de lacs sur son territoire et des centaines sont soumis à l’influence des activités humaines. De plus en plus de lacs présentent des floraisons de cyanobactéries de manière récurrente. Au Québec, depuis 1999, des fleurs (« blooms ») d’eau de cyanobactéries ont été signalées dans plus de 200 milieux aquatiques, répartis dans plusieurs bassins versants dans les régions du Québec méridional. En 2002, moins de 40 lacs étaient affectés par une restriction d’usage, due à la présence de floraisons de cyanobactéries nocives et, à la fin de l’année 2007, c’était plus de 225 lacs qui étaient touchés (Ministère du développement durable, de l’Environnement et des Parcs, 2008). L’apparition de fleurs d’eau de cyanobactéries n’est cependant ni un phénomène propre aux écosystèmes aquatiques du Québec, ni un nouveau problème. Plusieurs pays sont aux prises avec des proliférations massives et rapides de cyanobactéries. Toutefois, l’ampleur des proliférations rapportées au Québec, ces deux dernières années, a soulevé de nombreuses inquiétudes, largement diffusées dans les médias et discutées lors de congrès nationaux (colloque Institut Hydro-Québec EDS janvier 2008) et internationaux (e.g. SIL août 2007). Ces débats ont révélé non seulement le besoin urgent de mieux comprendre le problème, ses origines et ses conséquences, mais surtout l’importance d’améliorer les connaissances pour mieux agir. La paléolimnologie est la science qui nous permettra de reconstruire l’évolution des floraisons de cyanobactéries pour ainsi apporter de l’éclairage nouveau sur l’évolution du phénomène au Québec. À titre d’exemple, voici quelques connaissances qui sont recherchées pour chacun des lacs à l’étude : • l’ampleur des changements trophiques dans les lacs depuis 200 ans (ou avant et après l’influence humaine); • l’évolution des changements dans les communautés de cyanobactéries depuis 200 ans; • le seuil critique de phosphore avant l’apparition de symptômes indésirables, telle des floraisons de cyanobactéries et • les liens de causes à effets des activités humaines et des facteurs climatiques, entre le bassin versant et les lacs à l’étude. Pour ce faire, le développement de modèles prédictifs à partir des diatomées fossiles et de pigments dans les sédiments (bioindicateurs) permettra de documenter l’influence qu’opèrent le climat et les activités humaines sur l’évolution trophique des plans d’eau au Québec. Ces modèles visent également à documenter les combinaisons de variables qui influencent l’apparition des floraisons de cyanobactéries dans ceux-ci. Les concentrations de phosphore sont un facteur important, mais se facteur n’opère probablement pas seul. D’autre part, l’analyse concomitante des diatomées vivant dans la colonne d’eau sera effectuée pour l’élaboration d’un indice lacustre afin d’obtenir un outil de caractérisation trophique performant pour effectuer le suivi de l’intégrité écologique des plans d’eau. Ainsi ces modèles serviront, d’une part, d’outil pour reconstituer certaines variables environnementales du passé (ex. concentration en phosphore) ou phénomènes (floraisons de cyanobactéries) et d’autre part, pour développer un outil prédictif des floraisons de cyanobactéries et enfin, un indice lacustre pour la bio-surveillance des lacs de villégiatures. 13h10


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Perception sociale de l’aménagement écosystémique de la pessière noire à mousse de l’Est Véronique Yelle - Doctorat en sciences forestières [email protected] L’adoption de la Coupe Mosaïque (CMO) en 2003 faisait en sorte que 60% minimum du territoire devait être aménagé selon cette stratégie. Or, pour la pessière, la CMO ne constitue pas un aménagement écosystémique car elle contribue à fragmenter les massifs forestiers et met en péril les populations de caribou forestier. Ainsi, le MRNF, avec l’OPMV 5 visant à mettre en place des patrons de répartition des interventions qui soit adaptés à l’écologie régionale et socialement acceptables, a permis de réaliser de grandes agglomérations de coupes, dans le but d’imiter les feux de forêt. Or, bien que mieux adaptés à l’écologie de la pessière puisque s’inspirant du feu, ce type de coupe est réalisé sur de très grandes superficies, ce qui représente un défi pour son acceptabilité sociale. Toutefois, certaines des caractéristiques des agglomérations de coupes pourraient en améliorer la perception, telle la forêt résiduelle et la rétention variable. Plusieurs facteurs sont reconnus pour influencer l’acceptabilité sociale d’une pratique dont, entre autres, les valeurs face à la forêt, les contextes géographique, temporel et social ainsi que les bénéfices pour les populations locales. Pour ces raisons, différents types de publics ont été ou seront abordés afin de connaître leur perception de l’actuelle stratégie écosystémique dans la pessière, selon leur échelle de perception : les utilisateurs du milieu forestier qui se situent au niveau de la coupe, les parties prenantes dans le processus de certification, situés au niveau du territoire et le un public de type général, se situant au niveau de l’écosystème. Les premiers ont été questionnés sur l’acceptabilité visuelle des différents traitements sylvicoles possibles dans les agglomérations de coupes, par le biais de simulations visuelles inclues dans un sondage. Les parties prenantes du territoire ont été rencontrées lors d’entrevues individuelles où elles étaient questionnées sur leur perception de la stratégie actuelle de répartition spatiale. Et les derniers seront rencontrés lors d’entrevues de groupe (focus groups) portant sur leur perception de l’aménagement écosystémique de la pessière. Le projet de recherche a donc pour but de connaître l’acceptabilité sociale de différentes composantes de l’aménagement forestier écosystémique de la pessière noire à mousse de l’Est et de dégager les éléments l’influençant, selon les différentes échelles de perception.

13h30


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Cadre géomorphologique et paléoenvironnemental dans le bassin versant de la rivière Cap-Rouge, Québec Jean-François Verville - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] Ce projet de recherche s'inscrit dans le cadre d'une étude sur la succession des changements survenus durant le Pléistocène supérieur et l'Holocène dans l'ensemble du bassin versant de la rivière Cap-Rouge. De par sa localisation dans les Basses-Terres du Saint-Laurent, entre le Bouclier canadien au nord-ouest et les Appalaches au sud-ouest, le bassin versant de la rivière Cap-Rouge a connu une séquence d'événements en relation avec la déglaciation et les fluctuations du NMR. Pour cette raison, la surface du bassin versant comprend plusieurs séries de terrasses marines et de plages soulevées mises en place pendant la transgression de la mer de Champlain à l'Holocène inférieur (altitude ± 200 m). Les fluctuations du NMR pendant l'Holocène moyen et supérieur ont aussi contribué à la formation de terrasses dans le cours inférieur de la rivière (altitude ± 10 m) et à la transformation du couvert végétal. L'abondance de témoins géomorphologiques et paléoécologiques dans le bassin versant offre une opportunité de préciser la séquence des événements survenus au cours de cette période. Ce projet a pour objectifs : 1) de reconstituer les événements qui ont marqué la déglaciation, surtout vers la fin du Pléistocène et à l’Holocène inférieur, à partir de données géomorphologiques et stratigraphiques ; 2) de dresser une chronologie de l’invasion de la mer de Champlain à la charnière du Pléistocène et de l’Holocène ; 3) de reconstituer la séquence régionale des fluctuations postglaciaires du niveau marin relatif (NMR) à partir des formes de terrain, des dépôts meubles et des dates 14C et enfin, 4) de reconstituer les paléoenvironnements holocènes à partir d’unités organiques ou organo-minérales au sein des coupes stratigraphiques.

13h50


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Modélisation de la distribution précoloniale du pin blanc en Moyenne-Mauricie à partir des carnets d’arpentage Eduard Mauri Ortuno - Maîtrise en sciences forestières [email protected] En Moyenne-Mauricie, les coupes sélectives du 19e siècle visant les pins blancs (Pinus strobus L.) matures ont altéré sa distribution précoloniale. Plusieurs experts considèrent que l’altération a été telle que l’intervention humaine s’impose afin de rapprocher la composition et la structure des peuplements contenant du pin blanc à celles qui prévalaient dans les couverts d’origine. Cette étude veut comprendre la distribution du pin blanc avant les coupes sélectives dans la région de la Moyenne-Mauricie, concrètement dans la région écologique 3c Hautes collines du bas Saint-Maurice (domaine de l’érablière à bouleau jaune). Un premier modèle, par régression logistique, prédit la présence passée du pin blanc, obtenue à partir de 13 carnets d’arpentage, en fonction de certaines variables environnementales : le dépôt de surface, le drainage, la pente, l’exposition et la position sur la pente. Le même modèle a été utilisé pour trouver une relation similaire pour les associations végétales contenant du pin blanc, mais sans succès. Afin de rendre l’étude plus intégrative, un deuxième modèle, aussi par régression logistique, prouve qu’il existe une relation entre la présence passée de l’espèce et l’existence actuelle de traces de pin blanc, soit les vieilles souches, les semis, les gaules et les pins blancs matures. Les résultats du premier modèle sont similaires à ce qu’on pouvait espérer de l’autoécologie du pin blanc, néanmoins, à partir d’un inventaire qui a échantillonné les mêmes endroits décrits par les arpenteurs, on constate que la prévalence précoloniale des pins matures a diminué de moitié. La plupart des spécimens matures sont observés dans les sites que l’espèce occupait à l’époque précoloniale, exprimant une forte fidélité au site, toutes variables environnementales confondues. Cependant, les comparaisons des prévalences passées et actuelles, à partir d’un inventaire indépendant, nous permettent d’identifier des conditions où ces diminutions sont les plus marquées et qui, par conséquent, sont prioritaires pour la restauration de l’espèce. L’étude fournira un outil qui servira à la restauration écologique du pin blanc tout en respectant les seuils de la variabilité naturelle.

14h10


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Les Plans Fonciers Ruraux (PFR) au Bénin Jean-François Beaupré - Baccalauréat en sciences géomatiques [email protected] Au cours de l'été 2009, 'Géomatique : projets sans frontières' (GPSF) a participé à l'élaboration de "Plans Fonciers Ruraux" (PFR) au Bénin. Supporté par plusieurs organismes internationaux de développement, le vaste chantier des PFR tente de doter le Bénin d'une première forme de cadastre en milieu rural. La présentation, par l'entremise de l'expérience béninoise des PFR, discute des enjeux de la protection des droits de propriété dans les pays en voie de développement.

14h50


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Histoire et foresterie : examiner le passé pour guider nos efforts sylvicoles Celia Ventura-Giroux - Maîtrise en sciences forestières [email protected] Dès les débuts de la colonisation, l’industrie des mâts de bateaux a rapidement pris une place importante dans le développement économique de Charlevoix principalement grâce à l’abondante présence de la matière première, soit de grands pins droits et sans nœuds. Plus de trois siècles plus tard, les riches pinèdes sont pratiquement disparues et, alors que les forêts charlevoisiennes sont surtout constituées d’espèces de faible valeur commerciale telles que le sapin baumier, le bouleau à papier et le peuplier faux-tremble, nous sommes aussi confrontés aujourd’hui à la faible qualité des pins encore présents dans la région. Le projet entrepris par la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique en collaboration avec le Musée maritime de Charlevoix et la CRÉ de la Capitale-Nationale vise l’acquisition et la diffusion de connaissances sylvicoles favorisant la production de pins blanc de qualité. Dans une optique de respect des principes de l’aménagement écosystémique, nous souhaitons acquérir une meilleure connaissance de la forêt primitive de Charlevoix afin de pouvoir guider nos efforts de restauration sylvicole. Pour y parvenir, nous avons consulté divers documents historiques afin de déterminer l’importance de l’exploitation forestière du pin blanc ayant eu cours dans la région de Charlevoix depuis le début de la colonisation. Les résultats préliminaires obtenus démontrent qu’effectivement la présence de pins a été suffisamment importante pour soutenir une industrie du goudron et du sciage principalement axée sur les matériaux de construction navale. Toutefois, bien que le pin blanc soit régulièrement mentionné dans les documents historiques, il semblerait que ce soit surtout le pin rouge qui ait été l’espèce la plus recherchée à des fins d’exploitation. Il peut également être établi que l’épuisement de la ressource en pins rouges et en pins blancs a eu lieu avant même le début du 19ème siècle. Les informations quantitatives tirées de sources telles que les données d’arpentage et les inventaires forestiers primitifs devront donc être nuancées en tenant compte de l’exploitation forestière ayant eu cours depuis le début du régime français. Ainsi, lorsque l’on veut obtenir un portrait fidèle des forêts naturelles, il est important d’utiliser des sources qui remontent suffisamment loin dans le temps, d’où l’importance de ne pas négliger les descriptions qualitatives pouvant être obtenues à partir de documents historiques.

15h10


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Aire protégée polyvalente: un outil de conservation intéressant dans le cadre des réserves fauniques ? Jean-Philippe Guay - Maîtrise en sciences forestières [email protected] Le Québec a défini diverses façons de protéger et de mettre en valeur sa diversité biologique. Nous avons la chance de posséder un grand réseau de territoire à vocation de conservation et de mise en valeur de la faune. Outre les ZEC (zones d’exploitation contrôlée) et les pourvoiries, les réserves fauniques constituent une proportion importante de ce réseau, couvrant une superficie de près de 67 000 km2. Bien que les réserves fauniques soient clairement vouées à la conservation, aucune disposition législative n’encadre cet objectif, outre ceux consentis pour le reste de la forêt publique. Depuis la fin des années 80, cette problématique a été abordée dans le cadre de plusieurs projets. Malgré tout, on constate aujourd’hui que la situation a peu évoluée. Après 20 ans de statu quo, comment faire pour réellement améliorer la situation des réserves fauniques au Québec? Ailleurs dans le monde, nous retrouvons plusieurs aires protégées permettant une certaine utilisation des ressources naturelles. Dans ce sens, y aurait-il une place pour des aires protégées de ce genre au Québec ? À quoi pourrait ressembler une adaptation québécoise de ce concept et serait-il faisable de l’appliquer sur le territoire des réserves fauniques?



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Géomatique et Cognition aux services des architectures intelligentes Mohsen Mabrouki – Doctorat en sciences géomatiques [email protected]

Définir les modèles des architectures intelligentes et des architectures cognitives existantes, déterminer leurs points communs, et proposer un modèle d'une architecture cognitive intelligente. Comme deuxième étape, il s'agit de souligner l'apport de la géomatique et de l'approche cognitive dans la mise en oeuvre de cette architecture (cognitive intelligente). Il s'agit aussi de souligner la multidisciplinarité nécessaire pour cette nouvelle génération d'architectures.



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Index des résumés des posters

Claudia Caceres Cuadros ............................................................................. 42

Karyn Vaucher ............................................................................................ 43

Natasha Roy, ............................................................................................... 44

Sébastien Renard ........................................................................................ 46

Aridja Nadia Bokenge .................................................................................. 47

Wided Batita ............................................................................................... 48

Émilie Young-Vigneault ................................................................................ 49

Martin Sirois - ............................................................................................. 50 Anne-Marie Girard-Cloutier ............................................................................ 51

Grégoire Ledoux ......................................................................................... 52

Alborz Zamyadi ........................................................................................... 53

Étienne Bellemare-Racine ............................................................................ 54

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Micro-imagerie par résonance magnétique nucléaire de la distribution de l’eau liquide dans le bois d’érable à sucre au-dessous du point de saturation des fibres Claudia Caceres Cuadros - Maîtrise en sciences du bois [email protected] La présente étude a pour but d’évaluer le comportement à la sorption du bois d’érable à sucre (Acer saccharum Marsh.) à des teneurs en humidité au-dessous du point de saturation des fibres (PSF). Ces teneurs en humidité d’équilibre atteintes en désorption aux humidités relatives au-dessus de 60% divergent en fonction de l’état initial de saturation. Ce phénomène est nommé "hystérèse à la saturation d’humidité". Plusieurs auteurs ont attribué cette différence à la présence d’eau liquide lors de la désorption. On a alors voulu déterminer la localisation de l’eau liquide dans la structure du bois. Des essais de désorption ont été réalisés entre 58% et 96% d’humidité relative à 21°C à partir de deux états d’humidité, soit le PSF ou la saturation intégrale. On a ainsi pu comparer des échantillons équilibrés à un même niveau d’humidité relative mais avec ou sans présence d’eau liquide. L’imagerie par résonance magnétique, technique basée sur les temps de relaxation des protons, a servi à visualiser la présence d’hydrogène (sous la forme de H20) dans les échantillons. Cette méthode est sensible aux niveaux d'hydratation des tissus ligneux. Les temps de relaxation nous aident à distinguer les types d’eau présents dans le bois étant donné qu’ils sont liés à la grandeur et à la proportion des différents tissus ligneux. L’intensité du signal (représentée par la variation de couleur dans les images de résonance magnétique) a permis de discerner la distribution d’eau liquide dans les tissus du bois. Tel que prévu, l’eau liquide a été principalement observée dans les échantillons provenant d’une saturation intégrale du bois. Finalement, les observations montrent que l’eau restant dans le bois au-dessous du PSF serait localisée dans les bouts de lumina des fibres ligneuses simpliciponctuées, étant donné qu’elles semblent être les tissus les plus isolés du bois d’érable à sucre. La possibilité que cette eau puisse rester enfermée dans les espaces intercellulaires associés aux fibres ligneuses simpliciponctuées reste encore à vérifier.

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L'Or brille même dans la BOUE Karyn Vaucher – Maîtrise en sciences du bois [email protected] L’industrie des bois composites, dont le besoin en fibres est grandissant, trouve de plus en plus de difficultés à s’approvisionner. Trouver de nouvelles sources de fibres est donc très important pour la bonne gestion des forêts et la santé de ce secteur économique. L’objectif de ce projet de recherche est de montrer en quoi les fibres de peuplier hybride et les boues rejetées par les usines papetières constituent une voie exploratoire intéressante en réponse à ce problème. Plutôt que de les enfouir, de les incinérer ou que de les épandre comme fertilisants, les boues pourraient être valorisées en les recyclant dans des panneaux de fibres de moyenne densité (MDF). De même, les fibres du peuplier hybride, dont la croissance rapide fournit un bois de qualité mécanique médiocre, pourraient être une bonne matière première du MDF. Ces panneaux de peuplier hybride répondront-ils aux normes de qualité exigées ? Et si oui, quelles quantités de boues pourront y être incorporées ? Pour prouver que l'or brille même dans la boue (proverbe lituanien), des essais sont présentement en cours…


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Paléo-environnement et occupation du territoire par les Thuléens et les Inuits à Dog Island dans le nord du Labrador, Canada Natasha Roy,, Najat Bhiry et James Woollett3 1Centre d’études nordiques et Département de géographie, Université Laval, Québec,G1V 1A0, Canada, [email protected] 2 Centre d’études nordiques et Département de géographie, Université Laval, Québec,G1V 1A0, Canada, [email protected] 3Centre d’études nordiques et Département d’histoire, Université Laval,Québec, G1V 0A6, Canada [email protected]

Mots clés: Dog Island, paléo-environnement, occupation humaine, géoarchéologie Afin de documenter la relation Homme-environnement au Nord du Labrador, des relevés géomorphologiques et des études paléoécologiques (analyses pollinique et macrofossile) ont été entrepris sur le site archéologique Oakes Bay 1 (code Borden : HeCg-08), situé à Oakes bay, Dog Island. Le site Oakes Bay 1 qui comprend sept maisons semi-souterraines aurait été occupé par les Thuléens et ensuite, par les Inuits (Woollett, 2003). Les objectifs de cette étude étaient de 1) documenter la paléogéographie de Oakes Bay, Dog island, 2) reconstituer la végétation à l’échelle locale et régionale afin de détecter les fluctuations climatiques, et 3) comparer les données environnementales et archéologiques afin d’évaluer l’impact du climat sur l’occupation du territoire par les Thuléens et les Inuits du 16e au 19e siècle à Dog Island. La paléogéographie du site archéologique Oakes bay 1 a été effectuée à l’aide d’analyse granulométrique (taille des particules). L’analyse sporopollinique a été utilisé dans le but de retracer l’évolution naturel de la végétation de la région tandis que l’analyse macrofossile et du sol ont permis de retracer les changements hydrologiques à l’échelle locale. La reconstitution paléo-environnementale de Oakes Bay montre que les changements climatiques associés au Petit Âge Glaciaire ont eu un impact considérable sur les processus hydrologiques et écologiques (principalement à l’échelle locale) Bibliographie WOOLLETT, J.M. (2003) An historical ecology of Labrador Inuit culture change. Faculty of Anthropology, Université de New York, Ph.D. p.698.




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Modeling the distribution of Pinus strobus L. at the beginning of the 19th century in central Quebec (Canada) using presettlement land survey records Eduard Mauri Ortuno - Maîtrise en sciences forestières [email protected] Eastern white pine (Pinus strobus L.) is one of the most economically valuable conifers in eastern North America and part of our ecological heritage. In the province of Quebec, by the late 1800's, most mature specimens had been selectively logged, particularly along the St.Lawrence River and its major tributaries, leaving relic populations that are poorly representative of its pre-settlement distribution. This study aims to understand the pre-settlement distribution of white pine in southern Mauricie in central Quebec, by relating past white pine presence, as described by primeval land survey records, to environment variables. Thirteen land survey log-books, dating from before the major selective cuts took place, and covering about 7000 km2, were retained for the analysis, from which 2614 survey records were extracted and geo-referenced. Each record provides a list of tree species, ordered by their abundance. We then randomly surveyed 421 locations of the primeval surveys (half with and half without white pine in the 19th century) and recorded evidence of white pine presence (old stumps, seedling, saplings, and mature white pines). We observe that frequency of mature white pine is actually about half (14%) of what it was at the time of the primeval surveys (28%). Logistic regression analysis shows that the presence of white pine in the primeval surveys was significantly associated with outwash/alluvion and thin glacial/rocky surficial deposits, south/southwest/west aspects, and top/high-slope topographic positions, while moisture and slope were not significant. The relationship between current and past white pine presence was tested using also logistic regression analysis, proving that old pine stumps, seedlings and saplings are good predictors of white pine presence in the 19th century. Chi-square 2x2 Fisher exact probability test for mature white pines expresses a strong site-fidelity; current mature white pines are found where they were at the beginning of the 19th century. These results suggest that the modeled distribution is similar to that expected from white pine autoecology. Moreover, although current mature white pine distribution is halved, most of the current mature specimens are observed on the same sites that the species occupied before settlement. This implies that considerable effort will be required to restore white pine on the landscape, with the possibility of using the proposed model and the presence of stumps and seedlings as guidance.

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Étude de la dynamique de la limite des arbres en montagne Sébastien Renard – Doctorat en sciences forestières [email protected] Dans les montagnes, une des caractéristiques paysagères marquantes est la limite des arbres. Elle fait la distinction entre la forêt montagnarde et les milieux alpins où les arbres ne poussent pas. Cette limite est très dépendante des facteurs environnementaux, et notamment le climat. Avec les changements climatiques, cet écosystème montre des signes précurseurs de bouleversements, qui pourraient porter atteinte à l'équilibre de ce milieu, déjà soumis à des conditions extrêmes. Or un grand nombre d'espèces dépendent de ce milieu comme le caribou des montagnes ou le pika (sorte de petit lapin d'altitude). Le cas du pin à écorce blanche est un bon exemple de la complexité des relations en jeu à la limite des arbres en montagne: les pins à écorce blanche connaissent un dépérissement en partie dû aux changements climatiques, ce qui diminue la production de cônes dont l'ours grizzli mange les graines, qui voit à son tour sa population diminuer. Il est donc primordial de mieux comprendre les mécanismes contrôlant la limite des arbres en montagne afin de pouvoir établir des stratégies de gestion et de conservation adaptées. Notre étude consiste à étudier la dynamique spatiale et temporelle de la limite des arbres dans plusieurs régions montagneuses du globe. A l'aide d'analyses spatiales et d'études dendrologiques (étude des cernes de croissance des arbres), nous cherchons à déterminer à différentes échelles (globales, régionales et locales) les mécanismes écologiques contrôlant la limite des arbres. Une meilleure connaissance des processus en jeu à la limite des arbres permettra de mieux conserver cet écosystème soumis à la fois à des conditions extrêmes mais aussi à une pression humaine grandissante, comme dans les sites récréotouristiques des montagnes.

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Mesure et modélisation du taux d’effondrement et de dépérissement de la canopée du peuplier faux-tremble dans la forêt boréale mixte en Alberta Aridja Nadia Bokenge – Maîtrise en sciences forestières [email protected] L’industrie forestière canadienne utilise pour ses besoins d’approvisionnement annuels en fibre de bois, une diversité d’essences forestières parmi lesquelles nous avons le peuplier faux-tremble. Ainsi, pour assurer la continuité de leurs activités, les industries forestières planifient leur approvisionnement sur une période de 15 à 20 ans. Cependant, des facteurs naturels incontrôlés, comme le dépérissement et l’effondrement de la canopée, ne leur permettent pas toujours d’atteindre leurs objectifs, ce qui est associé à des implications économiques non négligeables. Certains auteurs ont pu relever quelques aspects de ces phénomènes comme, Moss (1932), Frey et al. (2004) et Hogg et al. (2008), et les ont associés à des facteurs comme la sécheresse, la défoliation par les insectes, les variations climatiques etc. Mais jusqu’à ce jour aucune étude n’a pu déterminer leur taux d’apparition ni les quantifier de façon détaillée. Notre étude vise donc à estimer les taux d’apparition de ces phénomènes associés à la mortalité des peupliers faux-tremble dans le Nord-est de l’Alberta et à déterminer leur variabilité dans le temps et dans l’espace. Ainsi, il sera possible de les modéliser ou encore de prédire leurs probabilités d’occurrence dans le but d’assurer la réalisation des plans d’aménagement forestier, de façon à les rendre meilleurs, durables et valides à travers le temps. Cette recherche contribuera également pour la forêt boréale du Québec où le même phénomène est constaté dans la région de la Cote-Nord.

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Conception d'un nouvel outil WikiSIG dans un travail collaboratif Wided Batita – Doctorat en sciences géomatiques [email protected] Dans la dynamique du nouveau concept du Web 2.0, le Web à caractère spatial et cartographique, le Web géospatial (ou Géoweb) connaît de fortes transformations technologique et sociale. Ce Géoweb participatif se matérialise en particulier par des mashups entre wikis et géobrowsers (ArgooMap, Geowiki, WikiMapia, etc.). Les nouvelles applications nées de ces mashups évoluent vers des formes plus interactives d’intelligence collective. Elles demeurent néanmoins limitées face aux exigences du travail collaboratif mobilisé en particulier dans les domaines de l’ingénierie territoriale: incapacité à assurer la traçabilité des évolutions spatio-temporelles des objets géométriques créées par les utilisateurs (localisation, forme, attributs descriptifs, attributs graphiques) ; et absence de métadonnées utiles pour qualifier ces données. Cette recherche de doctorat vise à proposer et tester les concepts sous-jacent à une solution de type WikiSIG tout en partant de l’état de l’art de solution actuelles existantes. Ce dernier doit permettre d’assurer la traçabilité et l’historique des représentations spatiales générées par les usagers, tout en garantissant un accès dynamique aux versions d’objets géographiques antérieures et en documentant la qualité des données. Mots clés: Web 2.0, GéoWeb, Wikis, géobrowsers, WikiSIG, travail collaboratif, traçabilté, historique, représentations spatiales, qualité des données.

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Étude dendroarchéologique d’une collection de bois associée à des constructions militaires de la fin du 18e siècle (Île-aux-Noix, Haut-Richelieu) Émilie Young-Vigneault – Maîtrise en sciences géographiques [email protected] Les fouilles archéologiques effectuées en 2003 par Parcs Canada sur le site du Lieu-Historique-National-du-Fort-Lennox à Saint-Paul de l’Île-aux-Noix, dans la vallée du Richelieu, ont permis de mettre au jour de nombreuses pièces de bois qui sont dans un état de conservation exceptionnel. L’étude de cette collection (65 pièces échantillonnées) permettra de mettre en valeur des pièces de charpente et des pieux de palissade datant du régime britannique au tournant du 19e siècle. L’objectif du projet consiste à documenter les modes d’utilisation du bois par les Britanniques dans les constructions militaires. Des analyses dendrochronologiques permettront de déterminer les années d’abattage des arbres, d’utilisation et éventuellement de réutilisation de ces pièces de bois, surtout de thuya (26) et de pin blanc (19). Les analyses xylologiques seront utiles pour documenter l’utilisation des diverses espèces à des fins spécifiques. Enfin, une recherche dans les récits historiques des grands explorateurs tels que Jacques Cartier et Pehr Kalm ainsi que dans les documents d’archives servira à documenter les environnements passés dans cette région du Haut-Richelieu et à interpréter les données obtenues des diverses analyses dans leur contexte historique.


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La base de données des diatomées circumpolaires : corrélations spatiotemporelles à partir de données limnologiques et paleolimnologiques dans un SIG Martin Sirois - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] La Base de données des diatomées circumpolaires ou Circumpolar Diatom Database (CDD) est un outil créé et géré depuis 1997 par le Laboratoire de Paléoécologie Aquatique à l'Université Laval. Cet outil a été créé pour faciliter l'accès aux données générées par la recherche paléolimnologiques, en particulier les informations limnologiques et les occurrences diatomifères. Actuellement, cette base de données contient des informations récentes et passées sur de nombreux lacs et étangs échantillonnées au cours des 21 dernières années d'études menées dans différentes zones du Québec nordique, du Labrador, des Territoires du Nord-Ouest, du Nunavut, du Yukon, de l’Alaska, de Sibérie et de la Fennoscandinavie nordique. Les jeux de données issues de projets régionaux sont rarement synthétisés et interprétés dans un contexte géographique plus large. L'immensité et l'éloignement des paysages et les coûts associés au travail sur le terrain font qu'il est difficile d'étudier les régions de l'Arctique, ce qui explique en partie pourquoi les connaissances sur les diatomées arctiques sont parfois insuffisantes. Plusieurs études ont révélé l'existence de diatomées endémiques de l'Arctique, mais la répartition de nombreuses autres espèces reste incertaine. Le principal objectif de notre recherche est d'illustrer et d'interpréter les tendances spatio-temporelles dans la répartition des diatomées circumpolaires en relation avec les caractéristiques environnementales et limnologiques. L'un des objectifs spécifiques est de développer une structure de base de données qui facilite la consultation et la représentation cartographique de grandes quantités de données paléolimnologie. L'analyse des relations entre la répartition des espèces et des données limnologiques devraient aider à identifier les préférences écologiques pour divers taxons de diatomées. Un modèle de base de données relationnel adapté aux données paléolimnologiques a été développé afin d’améliorer l’importation et la gestion de ce type de données. Le modèle développé a ensuite été implanté dans Microsoft Office Access© offrant une grande compatibilité et des bonnes possibilités d'analyse. Les données de la CDD ainsi restructurées pourront alors être transférées dans un système d'information géographique (SIG), comme ArcGIS, afin d’effectuer plusieurs analyses spatiales pour l’interprétation biogéographique. La structure générale de la base de données permettra aux utilisateurs d'effectuer des analyses spatiales et temporelles à différentes échelles au sein des SIG et à détecter des corrélations à travers les patrons de données biologiques et limnologiques par le biais de différentes analyses (richesse spécifique, corrélation spatiale, surfaces de tendance). Cette nouvelle structure permettra également de réaliser différentes analyse statistiques (PCA, CCA) sur les données, afin d’aider à déterminer les possibles relations entre les variables environnementales et certains taxons diatomifères.


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Dynamique végétale des interglaciaires Sangamonien et Holocène en Ungava : analyse pollinique des sédiments du Cratère des Pingualuit Anne-Marie Girard-Cloutier - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] Nos connaissances sur l’histoire postglaciaire de la végétation dans l’extrême nord du Québec sont encore fragmentaires. Quelques diagrammes polliniques ont été effectués sur les côtes et dans les terres mais la plupart des archives paléoenvironnementales couvrant plusieurs interglaciaires dans les régions arctiques sont les sédiments marins et les carottes de glace. Notre étude s’inscrit au sein d’un projet de recherche pluridisciplinaire et international dirigé au Centre d’études nordiques de l’Université Laval. Intitulé « Climate reconstruction of the terrestrial Arctic at different time scales: New Québec Crater Lake project », ce projet porte sur la reconstitution des conditions paléoenvironnementales au Québec septentrional à l’aide de l’étude des sédiments préservés dans le Cratère des Pingualuit dans la péninsule du Nunavik (61°3N; 73°7’O). Notre partie de l’étude a pour principal objectif de reconstituer l’histoire du couvert végétal de la région du cratère à l’aide de l’analyse pollinique. En 2007, une mission d’échantillonnage a permis de récolter une carotte sédimentaire d’une épaisseur de près de neuf mètres sous plus de 260 m d’eau. Les premières données indiquent que cette séquence représente une durée d’au moins 120 000 ans, incluant une partie de l’interglaciaire Sangamonien (~130 000-115 000 ans avant nos jours).


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Multibeam bathymetry investigations of Late-Quaternary mass movements in Lake Le Bourget (NW Alps, France) Grégoire Ledoux - Maîtrise en sciences géographiques [email protected] Here we report on a recent survey undertaken on Lake Le Bourget (NW Alps, France) using a multibeam echosounder mounted on a portable and shallow draft platform. The collected data have allowed identifying two main areas of the lake affected by Late-Quaternary mass movements. In the northwest sector of the lake, a large slump deposit of 1.8 km2 is found at the base of a very steep slope. This large deposit may be correlated to a major Late-glacial slope instability that triggered a seiche effect in Lake Le Bourget. Beside this deposit, the AD 1822 earthquake-induced subaqueous slide can be identified. In the southeast sector of the lake, many debris flows and a large slump are reported for the first time. The occurrence of mass movements is correlated with interflow current deposition zones. The large Late-Glacial and Holocene sedimentary inputs from the main tributaries of the lake have been derived by the Coriolis force and preferentially accumulated along the northwestern slope of the main basin and along the southeastern slope of Lake. Earthquakes seem to be the main factor of sublacustrine mass movements triggering during the Late-Quaternary. Holocene lake level fluctuations may also have played a role in mass movements triggering by decreasing the confining pressure in the sediment that induce gas expulsion and thus, weak planes in the sediments. A series of pockmarks are located along the 75 m isobath and indicate the location of the incipient scar of a large ongoing sediment slide.


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La modélisation 3D des bâtiments dans les SIG; Quels modèles pour quels besoins? Alborz Zamyadi – Maîtrise en sciences géomatiques

A. Zamyadi, [email protected], J. Pouliot, [email protected]

1

1 Département des Sciences Géomatiques, Université Laval

Objectifs: 1. Montrer l’apport d’une modélisation 3D des bâtiments selon une approche base

de données (SIG) et multi .échelle 2. Aider pour l’élaboration d’un projet de recherche

Les modèles 3D sont de nos jours utilisés dans plusieurs domaines; en architecture, en génie, dans des jeux sur ordinateur (tels SimCity™ – EA, Inc., Word of Warcarft® - Blizzard Entertainment, Inc., Age of Empires® - Microsoft Corporation) ou des réseaux sociaux en ligne (tels que RayGun™ - Planet9 Studios). Comme nous voyons dans ces exemples, ces modèles peuvent présenter différents niveaux de détails et de complexité (de simples points 3D à des modèles photoréalistes) ou encore se concentrer sur des échelles particulières (micro comme un objet à globale pour un paysage). Puisque la construction des modèles 3D est longue et couteuse, il est fortement recommandé d’identifier ces niveaux de détails et d’échelle (de contenu) dès le début du projet. Comment procéder à ces choix, et ce de manière efficiente? Même si cette question peut paraître triviale, surtout pour des applications où la 3D est exploitée depuis un certain temps, elle l’est moins pour des applications émergeantes comme les jeux vidéo, la réalité augmentée, la microgéodésie, etc. Celles-ci présentent des contextes/contraintes particuliers comme celles par exemple d’intégrer diverses sources d’information, de permettre des mises à jour fréquentes, d’être disponible en ligne et à la volée. Ce travail vise donc à aider à répondre à cette question pour ces nouveaux contextes applicatifs. Par divers expériences de modélisation, il cherche à montrer ces différents éléments d’échelle et de niveau de détail et à illustrer leurs impacts sur les étapes et efforts de construction. En particulier, nous chercherons à démontrer que le processus de modélisation 3D aurait avantage à tirer profit des logiciels de type SIG où les fonctionnalités d’analyse spatiale dont l’interrogation et la mesure et l’intégration multi sources sont simples à mettre en œuvre. Pour montrer à quoi peut ressembler ces niveaux de détails et l’intérêt d’opter pour une approche SIG, nous avons construit dans un premier temps un modèle 3D d'un complexe résidentiel tout cela en lien avec une base de données complète. Cela inclut la modélisation à la fois les éléments intérieurs et extérieurs en utilisant des prototypes et des standards de modélisation. Cet exemple nous servira pour identifier et catégoriser un premier groupe de paramètres à prendre en compte lors du choix des niveaux de détail. Ces choix concernent entre autres à trouver un compris entre l'étendue de la zone, l'échelle ou granularité des données, le nombre et la diversité des éléments à inclure. Ces réflexions aideront à l’élaboration d’un cadre de recherche pour appuyer l’avancement du projet GEOIDE GeoEduc3D.

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Utiliser le lidar pour cartographier automatiquement les trouées Étienne Bellemare-Racine - Maîtrise en sciences forestières [email protected]

Dans le contexte d’amélioration de la connaissance forestière et de l’usage multi-ressources du territoire forestier, le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (responsable de l'inventaire des forêts au Québec) cherche à intégrer de nouvelles informations à la carte forestière. Les trouées font partie des éléments structuraux du peuplement forestier qui décrivent les dynamiques en place et nuancent la description du peuplement. Il s’agit d’une information intéressante à intégrer à la carte forestière tant pour la sylviculture que pour la conservation par exemple.

Pourtant, actuellement rien ne permet de les intégrer à la base de données forestière. Dans le cadre d’un projet de cartographie à l’arbre près mené en Gaspésie (Québec, Canada), nous avons développé une méthode combinant les analyses statistiques et des opérations de morphologie mathématique permettant d’identifier les trouées et de les décrire en un indicateur simple dérivé des données lidar. Le lidar est un capteur actif permettant de capturer une image tridimensionnelle d’une scène (dans ce cas-ci un paysage forestier).

Étienne Bellemare-Racine

Commanditaire Platine

Commanditaire Or

Commanditaires Bronze

Partenaire Média

Partenaires Institutionnels

Section Champlain

Faculté de foresterie,

de géographie et de

géomatique

Direction des services

aux étudiants

Le service de

placement

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