Chapitre 9 : Le fonctionnement et la régulation des...
-
Upload
nguyentuyen -
Category
Documents
-
view
214 -
download
1
Transcript of Chapitre 9 : Le fonctionnement et la régulation des...
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
Documents du livre page
254 pour légender la coupe
transversale du testicule
d'une personne fertile
L’homme présente une stérilité liée à l’absence totale de
spermatozoïdes dans la lumière de ses tubes séminifères. Cette absence
traduit un blocage de la spermatogenèse qui s’opère normalement dans la
paroi des tubes séminifères.
La cryptorchidie de cet homme explique cette pathologie. Les testicules de
l’homme sont restés trop longtemps dans la cavité abdominale où la
température plus élevée qu’au niveau du scrotum a perturbé le déroulement
de la spermatogenèse. L’opération chirurgicale tardive (8 ans) n’a pas
permise de corriger le problème.
La présence des cellules interstitielles ou cellules de Leydig explique la
sécrétion de testostérone qui a conduit au développement à la puberté des
caractères sexuels secondaires chez cet homme.
Cette anomalie met en évidence les deux fonctions des testicules, la
fonction gamétogenèse liée aux tubes séminifères et la fonction
hormonale liée aux cellules de Leydig
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
Le testicule assure une double fonction :
• Il produit des spermatozoïdes à partir de la puberté.
(fonction exocrine = sécrétion à l’extérieur). La
spermatogenèse se réalise dans les tubes séminifères.
Au niveau de la paroi d’un tube séminifère, des cellules
souches sont capables de se multiplier toute la vie de
l’individu et de se transformer en spermatozoïdes. La
transformation d’une cellule souche en spermatozoïdes se
déroule en 74 jours dans la paroi d’un tube séminifère.
Les spermatozoïdes formés, gagnent la lumière du tube
en direction de l’épididyme.
• Il sécrète une hormone mâle : la testostérone. (Fonction
endocrine = sécrétion à l’intérieur). La testostérone est
une hormone stéroïde, dérivée du cholestérol secrétée par
des cellules interstitielles localisées entre les tubes
séminifères appelées des cellules de Leydig. Cette
sécrétion s’effectuant dans le sang.
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
Expériences et résultats Interprétations
1- Chez le rat mâle adulte, l'ablation du lobe antérieur de l'hypophyse (antéhypophyse) entraîne un arrêt de la spermatogenèse et une chute de la testostéronémie.
L'hypophyse (l'antéhypophyse) semble contrôler la spermatogénèse et la fabrication de testostérone
2- L’injection chaque jour de petites quantités d'extraits hypophysaires dans le sang, compense les effets de l’ablation.
L'hypophyse fabrique des produits qui agissent sur les testicules par l'intermédiaire du sang.Ce type de communication s'apparente à une communication hormonale.
3- L’injection de LH (: hormone lutéinisante) produit par l’antéhypophyse suffit à rétablir la production de testostérone après hypophysectomieL’injection de FSH produite par l’antéhypophyse permet de rétablir la spermatogénèse
L'hypophyse fabrique donc deux hormones :• La LH qui contrôle la production de testostérone• La FSH qui contrôle la spermatogénèse
4- La destruction de certains amas de neurones hypothalamique entraîne un arrêt de la libération de LH et de FSH par l’hypophyse antérieure.La stimulation électrique de ces mêmes neurones augmente brutalement la libération de LH et de FSH par l’hypophyse.
L'hypophyse est sous le contrôle de neurones situés dans l'hypothalamus. La stimulation de ces neurones contrôlant la libération de LH et FSH par l'hypophyse.
5- L'injection d'extraits hypothalamiques (GnRH= Gonado-Releasing Hormon ) à unanimal dont on a lésé l'hypothalamus corrige les troubles provoqués: il y a de nouveausécrétion de gonadostimulines (et donc sécrétion de testostérone et spermatogenèse)
L'hypothalamus sécrète du GnRH qui agit sur l'hypophyse pour permettre la libération de LH et FSH.Le GnRH est une neurohormone.
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
Schéma bilan du TP 2
Tubes séminifères cellules de Leydig
Testicule
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
Montrez l'existence d'un rétrocontrôle exercé par la testostérone sur
le fonctionnement de l'hypophyse
L'expérience 1 montre qu'il existe des capteurs à la testostérone au niveau
de l'hypothalamus.
L'expérience 2 montre qu'en absence de testicule et donc de testostérone, la
sécrétion de LH est bien plus importante. On peut donc en déduire que La
testostérone agit sur le complexe hypothalamo- hypophysaire en diminuant
la production de LH par le complexe hypothalamo – hypophysaire.
La testostérone est capable en retour (feed-back)
d’agir sur le complexe hypothalamo- hypophysaire qui
provoque sa libération.
Cette action en retour est appelée un rétrocontrôle.
L’HT et l’HP possèdent des récepteurs à la testostérone.
Le rétrocontrôle opéré par la testostérone a pour effet
de diminuer l’activité de l’axe hypothalamo-
hypophysaire, on parle de rétrocontrôle négatif.
Ce rétrocontrôle assure une stabilité du taux de la
testostérone, une modification (hausse ou baisse) à
tendance à être automatiquement corrigée : il s’agit
d’un système de régulation.
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
La sécrétion de testostérone est en fait discontinue (pulses). Toutefois
le rythme des pulses étant stable on peut considérer que le taux
sanguins de testostérone fluctue autour d’une valeur sensiblement
constante.
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT TESTICULAIRE
Schéma bilan
Tubes séminifères cellules de Leydig
Testicule
Stimulation
Inhibition
(rétrocontrôle
négatif)
LE CYCLE DE L'UTÉRUS
Utérus lorsque l’ovaire est en phase folliculaire
Utérus lorsque l’ovaire est en phase lutéale
Myomètre
Endomètre
Lumière de
l'utérus
LE CYCLE DE L'UTÉRUS
Au tout début du cycle utérin (1er jour des règles), une partie de la muqueuse
utérine est détruite et se détache du myomètre, accompagnée de saignements.
C’est la phase menstruelle
La phase proliférative, entre le 5ième et le 14ième jour est marquée par un développement cellulaire important, l’endomètre se régénère et son épaisseur augmente, il se creuse de nombreux replis. Les glandes en tubes présentes dans l’endomètre grossissent et la vascularisation se développe.
Après l’ovulation, les vaisseaux sanguins forment des spirales qui irriguent très fortement la muqueuse. Il y a développement des glandes qui sécrètent un mucus riche en nutriments (glycogène) et en vitamines : c'est la phase sécrétoire. La muqueuse prend l’aspect d’une dentelle.L’endomètre s’est donc transformé en une cavité capable de protéger un embryon et contenant un liquide protecteur.
LE CYCLE OVARIEN
Ovocyte
Granulosa
Follicule en
croissance
Thèque
Granulosa
Noyau
CytoplasmeOvocyte
Follicule
Le corps jaune est une structure pleine sans cavité ou avec une cavité
très réduite.
On peut supposer que celui-ci est apparu suite aux transformations du
follicule après expulsion de l'ovocyte (ovulation).
Follicule mûr Corps jaune
LE RÔLE DES HORMONES SEXUELLES
Au début du cycle, certains
follicules entrent en croissance
(phase folliculaire). Or les
cellules de la thèque et de la
granulosa fabriquent de
l'œstrogène. Cette quantité
augmente avec la croissance
du follicule
Cette hormone permet la
croissance de la muqueuse
utérine (phase proliférative).
Celui-ci libère, en plus de l'œstrogène, de la progestérone. Cette hormone
permet la "dentellisation" de l'endomètre ainsi que l'apparition de
nombreuses glandes et vaisseaux sanguins (phase sécrétoire)
L'utérus devient apte à recevoir un embryon.
Après l'ovulation, le follicule a libéré son ovule et s'est transformé en corps
jaune (phase lutéale)
SCHÉMA BILAN 1ÈRE PARTIE
Follicule
Thèque
Ovocyte
GranulosaŒstrogène
Œstrogène
Progestérone
Croissance de la
muqueuse utérine
(endomètre).
Dentellisation" de
l'endomètre
Apparition de
nombreuses
glandes et
vaisseaux sanguins
phase proliférative phase sécrétoireRègles
phase folliculaire phase lutéale
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT OVARIEN
Indiquez comment
les hormones
hypophysaires sont
sécrétées au cours
du cycle sexuel
féminin, puis
décrivez leur action
Comme chez l’homme, l’hypothalamus stimule
l’hypophyse qui libère LH et FSH, hormones qui vont
contrôler le cycle ovarien et provoquer la libération des
hormones ovariennes.
La FSH stimule la croissance folliculaire, elle est
sécrétée de manière assez constante avec une légère
augmentation lors de l'ovulation.
La LH provoque l’ovulation et la mise en place du
corps jaune, elle est sécrétée de manière importante lors
de l'ovulation, on parle de pic de LH.
En retour (rétrocontrôle ou feed-back), ces hormones
sexuelles influencent l’activité du complexe hypothalamo-
hypophysaire.
LA RÉGULATION DU FONCTIONNEMENT OVARIEN
Indiquez quels sont
les rétrocontrôles
exercés par la
progestérone et
l'œstradiol.
Expliquez comment
le complexe
hypothalamo-
hypophysaire est
informé de la
présence d'un
follicule mûr dans
l'ovaire.
Contraception régulière : Mode d’action chimique
Méthode contraceptive
Modalité de mise en œuvre
Mode d’action Efficacité Avantages InconvénientsMoyens de
se la procurer
PiluleUn comprimé
par jour à heure régulière
• Modification du mucus du col de l’utérus (devient infranchissable
par les spermatozoïdes)
• Diminution de la prolifération de la
muqueuse utérine
• Bloque l’ovulation
> 99 %Voie orale,
facile d’utilisation
Risque d’oublis.Nausée, gonflement
douloureux des seins, saignements, migraine.
Sur ordonnance
en pharmacie.
ImplantInséré sous la
peau> 99.9 %
Durée d’action de 3
ans
Risque de prise de poids, d’acné et pour 10
à 20% des femmes règles plus fréquentes
Progestatifs injectables
Injections à intervalles réguliers
99 % Très efficaceMême risque que
l’implant.Risque d’ostéoporose
Patch
Timbre collé sur la peau (1
par semaine, 3 semaines sur
4)
> 99 %
Très efficace, pratique pour celles qui ont tendance à oublier leur
pilule.
Même risque que la pilule et visible par votre partenaire ou
l’entourage.
LA CONTRACEPTION
Contraception d’urgence : Mode d’action chimique
Méthode contraceptive
Modalité de mise en œuvre
Mode d’action Efficacité Avantages InconvénientsMoyens de se
la procurer
Pilule du lendemain(Attention : contraceptif
d’urgence ne doit pas être considéré
comme un contraceptif régulier)
1 comprimé à prendre le plus
tôt possible après un
rapport non ou mal protégé
Retarde l’ovulation
Jamais 100 % diminue
plus on retarde la prise de la
pilule
Efficace jusqu’à 72
heures ou 120 heures après un rapport non ou mal
protégé
Effets indésirables peu
intenses : nausée, maux de
tête, vertiges etc.
Mineur : gratuitement et
sans ordonnance en pharmacie ou
auprès d’une infirmière scolaire
Pilule abortive(Attention, ce n’est pas un contraceptif
au sens strict)
1 pilule (Mifégyne)
Blocage de l’hormone nécessaire au maintien de la grossesse, favorise
les contractions de l’utérus.
95 %
Possible jusqu’à la fin
de la 5ème
semaine de grossesse
Saignements, douleur
ressemblant à celles des règles.
3 consultations en centre
médicale ou chez le médecin
de ville
LA CONTRACEPTION
Mode d’action mécanique
Méthode contraceptive
Modalité de mise en
œuvreMode d’action Efficacité Avantages Inconvénients
Moyens de se la procurer
Préservatif masculin
Manchon en latex à
dérouler sur le pénis en
érection Empêche le passage des spermatozoïdes dans le vagin.
Pas de fécondation
97 %
Pas de prescription
médicale. Facile d’accès.
Protège contre les IST.
Risque de déchirement
(peu fréquent), ou de glissement (s’il est mal mis)
Pharmacie, grande surface, certains lycée, café, stations-services etc.
Préservatif féminin
Manchon en nitrile à
placer dans le vagin
95 %
Pas de prescription
médicale. Très résistant. Protège
contre les IST.
Echecs plus importants (14 %) dans le cas
d’une utilisation moins soigneuse.
Pharmacie
Diaphragme et cape cervicale
Protection qui se glisse
dans le vagin au
contact du col de
l’utérus
Empêche le passage des spermatozoïdes vers l’intérieur de l’utérus
80 à 91 %
Utilisable plusieurs fois. Peuvent être
mis en place à l’avance
Doit être utilisé en association
avec des spermicides.
Risque d’erreurs de manipulation
Pharmacie
DIU ou stérilet
Dispositif en plastique
avec soit un manchon de cuivre, soit
une hormone. Le
DIU est inséré dans
l’utérus
Le cuivre rend les spermatozoïdes inactifs.L’hormone (progestatif)
épaissit sécrétion du col de l’utérus (devient
infranchissable par les spermatozoïdes) modifie la
muqueuse de l’utérus (pas de nidation) et les trompes (progression limitée de
l’ovocyte)
Très grande
efficacité
Confort d’utilisation.
Durée d’action de 5
ans
Risque d’allongement des règles pour le DIU au cuivre.
Même risque qu’un
contraceptif hormonal pour
le DIU hormonal.
Médecin traitant,
gynécologue ou sage-femme.
LA CONTRACEPTION
Autres méthodes
Méthode contraceptive
Modalité de mise en œuvre
Mode d’action Efficacité Avantages InconvénientsMoyens de se
la procurer
Stérilisation à visée
contraceptive
Vasectomie pour l’homme (section des
canaux déférents), ligature des trompes
pour la femme
Plus de rencontre entre
spermatozoïdes et ovules
Proche de 100 %
Une des méthodes
les plus efficaces.
En général irréversible.
Opération chirurgicale.
Méthodes naturelles
Identification de la période de l’ovulation pour éviter d’avoir des
rapports sexuels fécondants.
Différentes méthodes : Ogino,
des températures, de Billings, système
persona, du retrait.
Très imprécises
et peu fiables.
Pas de prescription
médicale
Manque d’efficacité
LA CONTRACEPTION
PMA
Méthode de PMAIndications thérapeutiques
(dans quels cas cette méthode est-elle utilisée)
Procédés utilisés Efficacité
Insémination artificielle avec sperme du conjoint (IAC)
Infertilité masculine modérée (ex : faible quantité ou mobilité
des spermatozoïdes).Altération de la glaire cervicale.
Rapport sexuel impossible.
Injection de spermatozoïdes « préparés » dans la cavité utérine le jour de
l’ovulation (avec stimulation ovarienne)
Taux de grossesse 16 %
par insémination.
Risque de grossesse multiple
Insémination artificielle d’un donneur (IAD)
Infertilité masculine définitive (ex : absence de spermatozoïdes)
Même technique que l’IAC mais le donneur est anonyme et le don
totalement gratuit
Taux de grossesse 16 %
par insémination.
Risque de grossesse multiple
Injection Intra Cytoplasmique du Spermatozoïde (ICSI)
Anomalie sévère du sperme (ex : spermatozoïdes peu nombreux et
peu mobiles)
Injection d’un spermatozoïde sélectionné dans le cytoplasme de l’ovocyte (avec des
micro-instruments et un contrôle sous microscope)
95 % de chance d’obtenir un
embryon. Taux de grossesse environ 30 %
FIVETE (Fécondation In Vitro Et Transfert d’Embryon)
Anomalie des trompesAbsence d’ovocytes
Troubles de l’ovulationAnomalie sévère du sperme en
association avec l’ISCI
1 : Prélèvement de plusieurs ovocytes (après stimulation hormonale des ovaires 1’ : Recueillement du sperme et préparation au laboratoire 2 : Fécondation in vitro (= dans un tube)3 : Obtention de plusieurs embryons4 : Transfert de 1 à 4 embryons obtenus dans l’utérus de la femme, à l’aide d’une fine canule5 : Implantation des embryons dans l’utérus
Taux de grossesse
20 %
LES PMA
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
Document 1 : Expériences historiques de James OLDS et Peter MILNER (1952)
Les expériences montrent qu'il existe
chez le rat une région particulière du
cerveau : le septum.
Cette zone, lorsqu'elle est stimulée,
induit chez le rat un comportement de
satisfaction qu'il cherchera à
reproduire.
On peut donc supposer que le
septum est un centre nerveux à
l'origine du plaisir.
Utilisons le site :
http://www.med.harvard.edu/AANLIB/cases/caseNA/pb9.htm
pour situer le septum dans le cerveau humain.
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
Septum
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
Ci-dessous, une capture d'écran obtenue après avoir superposé les 3
images indiquées dans le protocole et en ayant appliqué les réglages
indiqués dans la fiche technique d'EduAnatomist.
On remarque sur
la coupe sagittale
(en haut à droite),
une activation de
différentes zones
lors d'une
stimulation de
type érotique.
Essayons de trouver le nom de ces différentes zones en utilisant :
http://www.med.harvard.edu/AANLIB/cases/caseNA/pb9.htm
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
On obtient donc le nom de ces 3 zones.
Celles-ci étant situées dans l'axe central du
cerveau (axe 86)
Si on écarte le plan de coupe de l'axe central, on observe l'apparition
d'autres zones actives.
Ainsi, à l'axe 120, une nouvelle zone
active apparait.
5
Egalement, une autre zone active à
l'axe 103.
5 : Amygdale
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
ATV : aire tegmentale
ventrale
Septum
Amygdale
Gyrus
cingulaire
antérieur
Noyau accumbens
Cortex préfrontal
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
La couleur verte correspond aux zones activées lorsque le sujet est soumis à
la fois à des images érotiques et face à une récompense monétaire.
En bleu, les zones activées lorsque le sujet est soumis uniquement à une
stimulation érotique.
On observe clairement que les
zones verte et bleu se
superposent. Il y a donc des
zones activées quelque soit le
type de récompense.
Il y a également des zones
spécialisées dans les récompenses
de type érotique.
Les lésions de l’aire tegmentale ventrale (ATV) entraînent la perte de toute
réactivité du rat face à une femelle. Cependant, l’implantation d’électrodes
dans son septum le conduit encore à l’autostimulation.
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
Le cortex sensoriel reçoit toutes les informations sensorielles.
L'ATV semble être le point de départ de la réactivité face à une stimulation
érotique.
On peut donc supposer que ces deux zones communiquent entre
elles.
La stimulation du Septum malgré l'ATV endommagé conduit à une
autostimulation.
On peut donc là aussi supposer que l'ATV et le Septum
communiquent l'un avec l'autre.
Les documents 3 et 4 indiquent qu'une stimulation de l'ATV entraîne la
libération de dopamine dans le noyau accumbens, l'amygdale, le septum et
le gyrus cingulaire.
De plus, une récompense est à l'origine d'une augmentation de l'activité des
neurones libérant de la dopamine.
On peut donc supposer que l'ATV contient des neurones à dopamine
qui , lors d'une récompense, libèrent cette molécule dans les zones
citées précédemment.
La libération de dopamine est d'ailleurs associée à l'orgasme chez les
mammifères
LES BASES BIOLOGIQUES DU PLAISIR
ATV : aire tegmentale
ventrale
Septum
Amygdale
Gyrus
cingulaire
antérieur
Noyau accumbens
Cortex préfrontal
Cortex sensoriel
Lieu de
traitement
des
informations
sensitives
Centre nerveux du circuit de
la récompense
Décodage des
émotions
Mémoire et
motivation des
comportements
Focalisation
de l'attention