chapitre 7 Durville-Decarpentry

6
Chapitre 7 : « Pour une Union Occidentale » De Philippe Nemo Decarpentry / Durville P1A I / Les Frontières de l’Occident II / L’extension des frontières III / L’Union Occidentale

Transcript of chapitre 7 Durville-Decarpentry

Page 1: chapitre 7 Durville-Decarpentry

Chapitre 7 : « Pour une Union Occidentale »

De Philippe Nemo

Decarpentry / Durville

P1A

I / Les Frontières de l’Occident

II / L’extension des frontières

III / L’Union Occidentale

Page 2: chapitre 7 Durville-Decarpentry

I / Les Frontières de l’Occident :

1) Invention de la cité

4) La Révolution papale

3) La révolution éthique et eschatologique de la Bible

5) La mise en place

d’une démocratie libérale

2) Invention du droit

Selon Philippe Nemo, les pays de l’Occident ont des sociétés qui ont connu tous et chacun des cinq événements suivants :

Un pays est d’autant plus proche de l’Occident qu’il a connu un grand nombre de ces événements.

• Les sociétés qui ont connu les cinq événements sont : l’Europe occidentale et l’Amérique du Nord ;

• Les pays proches de l’Occident (ceux qui n’ont pas connu un ou deux des événements ci dessus) : ...les pays de l’Europe centrale, de l’Amérique latine, du monde orthodoxe et (l’)Israël ;

• Les pays qui n’ont connu qu’un ou deux événements : le monde arabo-musulman (Bible) ;

• Les autres civilisations sont qualifiées d’étrangères à l’Occident.

Page 3: chapitre 7 Durville-Decarpentry

II / L’extension des frontières :Selon l’auteur, chaque société a pour base une culture. Et chaque culture est le résultat d’un long apprentissage :

Culture Forge le cerveau, déterminant pour le futur

Accomplie qu’avec un mode de vie unique, en aucun cas superficiel

Occident Mis en place par un appareil éducatif

Eglise

Ecole Humanisme et LumièresCompléter par l’esprit soumis à

La presseL’édition

Expressions modernes de la vie culturelle

Page 4: chapitre 7 Durville-Decarpentry

Ainsi, une société a, à chaque époque, la culture à laquelle elle a été éduquée dans le passé, et elle ne peut adopter une autre culture ni par décret ni par simple imprégnation.

Donc, selon Philippe Nemo, l’Occident ne peut pas être à la portée de tout pays. En effet, selon lui, pour faire partie de l’Occident, il faut posséder une culture similaire répondant aux mêmes règles que celles établies dans les pays occidentaux.

Règles essentielles : l’éducation familiale

sociale

scolaire

Les frontières de l’Occident sont donc assez compactes et tout pays voulant faire partie de cette union doivent prouver leurs appartenances culturelles. Le problème des frontières de l’Europe est donc majeur pour l’Occident car l’intégration de nouveaux pays n’est souvent basée que sur des critères extérieurs et non sur de réels fondements culturels.

Page 5: chapitre 7 Durville-Decarpentry

III / L’Union Occidentale :En ce qui concerne les pays de l’Occident, Philippe Nemo parle d’Union Occidentale et argumente ce choix.

U n i o n O c c i d e n t a l e

Philippe Nemo

Pour une identité objectivement fondée

Plus de problèmes de frontière et d’oppositions entre les pays occidentaux

« Solution logique »

Réalité actuelle

U.S.A. = « Leadership » U.E. = s’élargir à l’Est

Philippe Nemo parle d’une Occident liée, soudée et unie mais la réalité est tout autre. En effet, les fondements de la société actuelle sont bien loin de ces idéaux.

Page 6: chapitre 7 Durville-Decarpentry

D’une part, une société appartient à l’Occident lorsqu'elle a vécu un certain nombre des événements et qu’elle a une culture commune aux autres pays de l’Occident.

D’autre part, Nemo est pour une Union Occidentale d’un point de vue politique et culturel. Mais d’un point de vue économique, ce n’est pas possible: Nous vivons un monde où la compétition économique oppose des blocs continentaux: Europe, Chine/Inde, Amérique du Nord, Russie, Amérique Latine…Les Etats-Unis attacheront plus d’importance à leur dialogue bilatéral avec la Chine qu’à la création d’une Union Occidentale avec l’Europe. De plus la concurrence entre les pays doit exister pour stimuler l’économie.