CHAMBRE DES DÉPUTES - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1885_06_28_MRC.pdf ·...

4
Dimanche 8 8 Juin 1888. J MfiOlTI Prfx de 1*Abonnement i ai : z ,1 : ’rn ' TfrtW '.a» Mbmmement. KO O' H /■••l no ; fi'a '.((It JJfiijéiso; lôjwnot^- roui w ilvi Un an.. Ufr. Six mol*. . . K V\> .<i V ï:.1 î »* ÜW .l i v . TVfliB mois. v r '4 k ; Vv ' • *»» no ■■Bplig w -W 1 ; W m m M i l .-.■il» (iili cil ali! lu» » 11: iliisf/i fSoiniiiü'Bli toi» ô'jiIMj; i isiôm&.piiî')!! ►OU* LE DÉPABTKJEBirr • , Un a“ ..... Six mois..................... V . . . Trois mois. . . , . 450 B ^ X -’O IE E -" ' .. . . . . . . ....... ......... m -oh ■ éûlbûiÿj j «i» ôî M «mm. «, e.., K .in, a ^ HlU ’k ' i' ,;' '■U'u iMii'jilti.UM; 1 j u î ',i. f .l .0iinUC-i/H Cl;.; J u .. ■ •< -\ \ * •■■-.'..ri-f3igjajjj;iii-.i-i>MaMi^w..iJ>b « ' i "’ 1 mi ?■i ' ,WWhr .mmu.-.* ; ' u r t h - r. ftM ffl1 . ' ‘ f ! i/l>> '< '■ Ihp •'.•■*~ | ‘ , :*ïïîüTl H : !" .■y jrf - ■■ . aa= . ! ' .— . nv«» u . ______ ... , pt est payable d’Avaçce. ll n’Mt jamairi interrompu et est considéré comme renouvelé : : ii! iiW PU W donâe^/favU contrer* A SENLIS au Bureau du Journal, 1, rue Baint-Pierre. 1. et chez tous les Libraires du département. i *w . j, 1 domine atijônrr' d’hdi^tktés les aùtres. Notre sitnatiotr*" été présentée compie embarrassée, et, avêq notre tempérament nerveux, nous trahisons promptement embarrassée par inquiétante^ inquiétante par compromise. Oe i rapportque M. Jules Roche a exposé à la séance de jeudi, contient des indications qu'il importé de ne pas lâisser dans l’otobre. Les ennemis de la Répu blique s'étaient emparés de la question finàkèiôre cômnie d'une massue destinée à assommer le régime républicain. L’étude comparative dé M. Jules Roche nous montre- que lajnpssue réactionnaire est plutôt une arme creuse. . Est-ce à dire que nous soyons riches, que npus ayons un trésor débordant? que l’économie ne doive pas être le point fon damental de notre conduite ? Loin de là^mais ia Réptablique doit-elle porter la responsabilité des obérations du Trésor? C’est ce que voudraient persua der au pays les monarchistes; c’est ce que réfute le rapporteur général de la commission du budget. On a notamment parlé de l'augmenta tion désordonnée des dépenses. Celles concernant les chemins de fer ont été votées par les membres de l’opposition. On a critiqué le développement des ser vices des divers ministères ; on a commis sur ce point beaucoup d’erreurs. On a dit, notamment, que les postes coûtaient à l’Etat et elles promirent aujourd’hui trente ou trente-deux millionsde bénéfices au budget. Pour obtenir plus deproduits, il aurait fallu renoncer à toutes les réfor mes utiles et démocratiques qui ont été réalisées depuis six ou sept ans. Ces ré formes ont donné un développement très grand à l’échange des correspondances et des dépêches. Le traitemônt des facteurs a été augmenté. Quant à la dette flottante, on en a exa géré l’importance. Le chiffre de 1,430 millions ne signifié rien au point de vue de la gêne qui peut e,n résulter ppur l’Etat, ,,Çe,, qu’ij > faut déterminer, c'est l’écart entre lés sommes déposées et les ! sommes libres.i Le Trésor ne serait gêné que s’il avait employé lés fonds qu’on lui a remis. Dans la situation actuelle, la dette flottante pourrait avoir à opérer des remboursements qui la gêneraient ; mais si l’on veut comparer la situation présente de la dette à celle des autre temps, on constatô que sous la monàrchie de Juillet, elle Représentait 45 0/q de la dette géné rale, tandis qu'elle ne représente que 35 0 I q.. On a prétendu —- nous continuons l’analyse du discours — que la Républi que avait augmenté la dette publique de six milliardè, mais on ne dit pas que la dette imputée aux gouvernements pré cédents s'élévô à vingt milliards. La première République y arrive pour 800 'millions, l’Empire pour 3 milliards 200 ‘millions, la Restauration pour 550 millions, la Monarchie de juillet pour 1 milliard 430 millions, la seconde Répu- blipue pour. 1 milliard 280 millions, le second Empire pour 12 milliards 688 mil lions; IniRepUblique, depuis 1873, a di minué le.èapital et la dette consolidée. Les vingt1 milliards dépensés par les gou vernements monarchiques n’Cht pas servi à faire des travaux publics, ni à dévelop per l’outillage national, mais à des guerres dont le résultat a été désastreux. La guerre a pris ! 5 milliards sur 20: La Ré publique actuelle a emprunté 5 milliards 300 'millions, sur lesquels elle a rem boursé jusqu’à concurrence de2 milliards. Si onitient compte.de ce qu'il a été amorti; il ne reste plus à rembourser qu’un mil liard. Les 988 millions de la dettê flot tante n'ont pas seulement profité au gou vernement républicain. Le découvert contracté par la Rèpubliqde est 263 mil lions, le surplus- est'iripütéble àux gou vernements antérieurs, v Et l’argent dépensé - l'a-t-il toujours été sagement, prudemment, utilement! L’on parle bien aisément de gaspillage ; sans doute nous sommes d’avis que l’on aurait pu se moins presser, en certains cas, se laisser moins entraîner à faire grand, et sqrtput ne pas s'aventurer dans les conquêtes lointaines. ' Nous l’avons dit déjà. Mais au demeurant, la plus grande part des dépenses faites ne sont pas de aï®ei^ jeté'dans un gouffre sans fond. Les trayaux publics exécutés restent, et ils sont une;source de revenu, ipuis- qu ils faciliteront les affaires. Comme l’a dit aveo raison M. Jules Roche, nous avons eu à réparer les dom» mages de la guerre, à reconstituer tout notre matériel, à renouveler notre outil lage de travail, À refaire une France, une PatVW; 1 •publique a fait tout cela, j; > 1 PoNTSBVRBZ. INTERIEUR iîS ^ testant en circulation ne dépàsSèôt pas-484 notiflei: individuellement à chaque eondaumé l’in- . minai, au pair, de 3 milltàrds: 984 millions et demi _C est un capital total'dé’4' milliards , 466 millions. Or, à quelles dépenses Corres pond-il? Pour une bonne partie,1aux dé penses du secorid compte de liquidation, ted obligations à court-terme to’otlt pâs, ën effet, d’autre origine. Quant au 3 0/0 amortissable, s’il a servi, au rachat des chemins dé fer secondaires ét à d’importants traVauxpublics, il a contribué, déplus, au payement des dé penses extraordinaires de la guerre au même titre que les obligations du Trésor*'on sait comment :il les a remplacées pour toute là seconde partie, du second compte de liquida-' tion. , . .. •. -ii / ; Voilà ce que l’Opposition se garde bien de dire, et ce;qui est pourtant la simple cons tation de faits indéniables. Défalcation faite de toutes les sommes qui n’ont été emprun-i tées que pour parer aux conséquences de la guerre, on d’aboulit qu’à un solde insqnsible- meatiinférieun non pas seulement au mon ta n t dés empruntsiqu’frattfënèsile gô'uverne- ment'impérial, muis;, de plus, à celui des emprunts dont la monarchie de Juillet a grevé le pays. Et nos dépenses Onteü un objet utile r elies ont eu pour but l’accroissement de la richesse publique par l’amélioration de l’outillage national, tandis que la plupart des anciens emprunts avaient été motivés par en outré1 , la faculté ;de lui interdire le séjour dana les villes où ils jugeront sa présence dangereuse, notamment dans celle ôû- aura été commis le crime qui aura motivé là condamnation. - M- Allain-Ijargé a fait savoir au conseil que le projet de règlement public sur l’application de la loi des récidivïstès pourra être soumis, la /semaine prochaine, à l’examen de la réunion plénière. Election sénatoriale. — Les électeurs sénato riaux. et. les conseils municipaux de la :Seine sont convoqués pour 1®12 juillet, à l’effet de nommer leurs délégués, ot le collège pour le 16 ao^LA l'effet de pourvoir au remplacement de Victor Hugô. Election d'ùn conseiller général. — Dans le canton de Saint •Calais/ (Sarthoj, M, Dugué, réac tionnaire, a été élu, par 1,653 voix, contre M. Charbonnier^ républicain, qui en a obtenu 1,274. O’èst un siège perdu pour les républicains. _____ BrîÏÏi. ' M“ "* * “ •B,nri Les FinaDces de la Monarchie ET Celles de la République. •On sait avec quelle compétence le Temps traite lés questions de finances. Les chiffres qu’il pose sont toujours empruntés par lui aux sources officielles, partant, indiscu tables. Nous recommandons dans ce but à nos lecteurs la lecture de l’article suivant, qui a paru dans un des derniers numéros du grand journal parisien : Comme il n’était que trop facile de le prévoie, le projet d’emprunt pour les che mins vicinaux et les écoles, qui venait lundi en discussion devant la Chambre, a servi de S rétexle à une attaque à fond de nos finances. [. Daynaud a soutenu, colnme on devait s’y attendre, que cet emprunt n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. Il a montré le G ouvernement de la République accumulant elles sur dettes, expédients sur expédients, tandis que1 les gouvernements antérieurs, ces gouvernements exemplaires, avaient été des modèles de sagesse et d’économie. S’il faut en croire M. Daynaud, la République hurait dépensé, en dehors <Ju budget ordi naire, « huit milliards de plus que la royauté de Juillet, et six milliards et demi de plus que l’Empire ». Nous écrivons ces sommes en toutes lettres, de peur d’erreur typogra phique : le paradoxe atteint en effet ici à 1îs hauteurs invraisemblables. Pourquoi faut-il que les chiffres prélent peu aux jeux d’esprit? Celui-là eût’mérité, vraiment par son originalité et sa hardiesse, de faire illusion. Et que cherche l’Oppo sition dans cette affaire? Rien d’autre. Mal heureusement, on ne badine pa3 avec les statistiques. Avec leurs arguments terre à terre, elles vous ont des répliques aussi promptes qu’implacables. Il suffit de regarder 'histoire des emprunts français pour que la, réalité succède au curieux mirage obtenu par M. Daynaud. A quelle somme s’élevait la Dette publique à l’avènement de la Monarchie de Juillet? 1 A 4 milliards et demi, en chiffres ronds. A combien s élevait-elle au moment de la Révolu tion de 1848? A prés de 6 milliards. Elle avait grossi, exactement, de 1,429 millions pendant ces dix-huit ans. Au 10 décembre 1,848, elle était parvenue à 7 miliiards233 millions. Survient l’Empire, accompagné des guerres et suivi des désas tres que l’on sait. La Dette monte au chiffre formidable de 19 milliards 921 millions. C’est au compte du gouvernement impérial, une augmentation de plas de 12 milliards et demi. , L’Qpposition, il est vrai, conteste ce chiffre. Comme les emprunts pour la Défense natio nale iBt la libération du territoire ont été contractés sous la République1 , On voudrait lui en faire supporter la rospoüsabilté. C’est faire preuve d’uliô singulière impu dence, car c’est réveiller, avec les tristesses dp la guerre'de 4870, le souvenir du voie solennel par . lequel l’Assemblée nationale, à l’unanimité moins cinq voix, a déclaré j!Empire responsable du dêmembrement et de la ruiné du pays. En fait, les emprunts de 1871 et de 1872, suite inévitable de la guerre, ne peuvent être légitimement inscrits au passif de la République : ils ont été la rançon directe des fautes de l’Empire. Ce n’est,'en réalité, qu’au l*r janvier 1874 que s'est ouvert le compte des emprunts im putables au régime actuel. Or, si on l’exa mine, que vqit-on? Ceci : au 1er janvier 1874, le capital de la Dette publique s’élevait, comme: on vient de le dire, à 19 milliards 921 millions; c’est le chiffré de la Deltè perpétuelle. Ce capital n’est-plus, aujour d’hui, que de 19 milliards 734 millions. La Dette perpétuelle aurait donc diminué? Par faitement. Ses arrérages exigeaient, en 1874, 748,639,802 fr.'Ils ne démandént plus que Ï06,416,867 fr. C’est une économie annuelle< de 42 millions 1/2 environ;/ \ „a Ce résultat est dû, assurément, pour la majeure partie, à la conversion du B %„ Mais il ne noiis déplaît nullement de le rap peler, cette opération, si avantageuse à nos finances, a été, précisément, critiquée par ceux-là mêmes qui viennent maintenant protester contre l'importante de la Dette. C'ést qu’ils en avaient pressenti la portée. Pat son éclatant succès, elle a témoigné,' ftyeç line êloquenco quo rien ne sawraü affaiblir, des prqgrôs dû crédit sous la A èûtédo la Dette perpétuelle, diminuée daftft çes üif dernières années, ainsi qu’on vient dSlM oir, plusieurs déliés nouvelles ont pris naissance! Il a été créé des- obliga tions à court terme du Trésor, Lé Grand- Livre du 3 0/0 amortissable, uêté, ouvert. Mais detjhélles âoitimes s’agit-il fiô'nc, et de quelle sorte de dépenses l Les obligatidns & court terme du Trésor Pourra obtenir 4es avantages analogues C0ü*(que la Chine a concédés à la Russie dans- traité dé commerce de Koudja. , Mi Félik Faure a également insisté sur le Wirtfloe que le commerce français retireia de- ld'convenlion à intervenir, et: qui sera u Véritable traité. ' i 1 M.‘>ftrumel n’était pas.partisan de l’expé- dilion au début. Il a voté les crédits. èt, je 30 mars, il a voté avec le cabiridt, esliman; qu’il fallait donner aux soldats qui se bat- taiént pour la patrie une preuve de sÿm- RatniBi -Il est partisan du traité et'.se propose d’écarter tout ce qui pourrait en retarder la ratification. j M.jjpurnault se félicite de la conclusion de laipaix. Le traité:offre de. grands avan- tegésî!!! met un terme à un conflit qui n’a' (que, trop duré. Enfin, ce que n’avaient point fait les rô- „ mes précédents, ou ce qu’ils- n’avaient fait que d’une façon dérisoire, la République a établi un amortissement énergique, grâce auquel plus d’un milliard et demi ont été remboursés à la Banque de France, et plus de 150 millions sont, en outre, amortis chaque année. L’Opposition, qui parle si volontiers du déficit de nos budgets, passé habituellement sous silence cette contre partie. C’est peut-être son droit. Mais l’oubli1 qu’elle commet ainsi ne trompera pas pliis l’opinion que ne l’égareront les chiffres fan taisistes qui ont été apportés récemment à la Chambre. On lit dans le National : Il nous revient de sourcé certaine que l’on prépare contre la mémoire de l’amiral Cour bet une campagne ayant pour but de détruire ou du moins d’atténuer l’effet produit par la publication des lettres du glorieux mort. On se proposerait, dans un but élèctôrul, de SÉNAT Séance du jeudi 25 juin'. sprèa; jpwlqnea projets divers, a adopté ûff projet rotatif à un crédit dé 75,335 fr. pour lé; personnel des facultés do théologie catho lique»1puis il a discuté le rapport Bhr l'élection sénatoriale du Finistère. MM. Paris et Xavier Blanc ont pris successive ment la parole : le rapporteur a demandé à conti nuer son discours demain vendredi. livrer à la publicité de nouvelles lettres l’amiral, lettres datées, paraît-il, des premiers jours d’avril, et dans lesquelles le vainqueur de Fou-Tclieou confesserait* de lui-méme s’êlre trompé dans la direction à donner aux opérations contre la Chiné1 . L’amiral Courbet irait même, dans son acte de contrition, jusqu’à reconnaître que la façon dont M. Jules Ferry a conduit cette affaire était irréprochable et pouvàit seule donner des résultats. C’est une question dp probité politique de la part des intéressés, de publier sur-le- champ les documents qu’ils sa vanteût de détenir. En tout cas, l’opinioh publique eât irôvenue. Il y a un coup de la dernière teure en préparation. Séance du vendredi 26 juin 1885. Le; Çénat a continué hier la discussion des u ,-- clusioù du rapport do la commission d’enquête sur 1élection du Finistère. Ces conclusions ten dant A l invalidation ont été adoptées par 157 voix contrevfi. M. l’amiraj Galiber* ministre de la mariné, a accepté la présidence d’honneur du comité du monpment de l’amiral Courbet. 4 M. l’amiral de Dompierre d’Hornoy, pré sident du comité; a présenté à M. l’amiral Qaliber une' liste de membres du comité, dont les; noms, pris dans tous les partis, mon trent, que les promoteurs du projet enténdent laisser à cette manifestation le caractère pa*! triotique et national, qu’elle doit avoir. Des démarches sont commencées auprès des sénateurs et des députés, des officiers généraux de terre et de mer, et des membres de la presse, pour s’assurer de leur concours. Nouvelles Parlementaires. L a C om m ission du tra ité d e paix. La Chambre tiçnt de nommer Ta Com*- mission pour Fexnmèn dn projet de loi ayant1 pour objet d’autoriser le président de Ta République française à ratifier leHraité' de E aix, d’amitié et de commerce, conclu entre i France et la Chine à Tien-Tsin, le 9 juin 4885. Ont été élus : 4,r bureau. - 2* , —" 3* 4* ~r ' 8* h 6* ‘-u : 7* " -U - '. SeU.'.-L 9» ; ;:- c : - 40i* ' î — 11* ; - M. Antonin Proust. M. Antoniq pubost. M. Dyonis Ordinaire. M. Edouard Lockroy. M. Denayronse. M. Félix Fàure. M. Ernest DTuitiel. M. Georges Perin. . M. Journault. M. BernarcbLavergnéi *, Sik membres de la Cèmmiàsibn/ MWf. Proust./' Dubost, Ordinaire. ''Denaÿrouse, Félix Fauro et Journault, approuvent sons résbiwe,te traité ; cinq membres, MM. Dru- mel, Loqkroy, Perin, Pàpinaud et Lavergne, approuvent le traité, mais en faisant des réserves. v M. Clémonceati était candidat dans son bureau, le troisième ; il a obtenu neuf voix MuletoenL II insistait pour qh’en ratifiant le traité la Chambre demandât au gouverne ment de s expliquer sur la façon dont il en tend 60 maintenir au Tonkin. Dans sort bureau, : m; Paul Bert a insisté sur les inConVéhientstiu’il y aurait à’ sou mettre lè Tohkin à un.régime. AiHtavi-h pro longé, W ^ Chambre. \ M. Antonin Proust envisage surtout les avantages commerciaux dn traité. La France CHAMBRE DES DÉPUTES , Séance du jeudi juin. ,La,Chambre adopte d'abord, à l’unanimité de 455 voix, un projet de loi du ministre de la ma nne demandant un crédit de 10,000 fr. pour célô- brer, aux frais de l’Etat, les obsèques de l’amiral Courbet aux Invalides. Elle, est revenue ensuite au projet do loi relatif î ? 1 !*?15!? ^ea ty0®0* eT dos chemins yicipaux. M. Jules Roche, rapporteur, a prononcé un dis cours important. Ont pris ensuite la parole : MM. de Soèbeyran et Sadi Carnot. Les article» et l’ensemble dn projet ont été'adoptéa. Nouvelles Diverses. Jeudi, à une heure et demie, a eu lieu/à l’Institut, le scrutin pour procéder à l’élection du membrô de l’Académie française en rem placement dé M. Edmond About. Le nombre des vdtants était de 32 ; majo rité abséWe,. 4 7. La séance était présidée par M. Maxime Ducamp, assisté de MM. Cherbuliez, chan celier, et Camille Doucet, secrétaire perpé tuel. "• 11 , Malgré citiq tours de scrutin, l’élection n’a pas abouti, elle est renvoyée à six mois. Les cohehirenrs étaient M. Léon Say, M. Manuel, M. de Bornier, M. Droz. M. Adolphe Vuitry. M. Adolphe Vuitry, membre de l’Institut, est mort/8|tbilement dans sa propriété de Saint-Dopajp, près Monlereau, à l’âge de soixante-douze ans. ' - Ancien'.éjève de l’Ecolefpolytechnique, M. .Vuitry entra au conseil d’Etat sous lamo- inarchio de Juillet; il devint souS-secrétaire d’Etat aux finances pendant la République dé 1848, puis l’Empire le fit successivement président de section au conseil d’Etat, gou verneur de la Banque, vice-président du conseil d’Elat, minjstre présidant le conseil d’Etat, et enfin sénateur par un décret daté du 24 juillet 4869. Il avait été élu, en 1862, membre de l’Aca démie des sciences, morales et politiques, en remplacement de M. Léon Faucher, et était grand-croix de la Légion d’honneur depuis 4867. * Un Patriote. Il y a quelquèâ joiirsj tin Sûus-offlCier d’un régiment de Lyon se présentait dans les bu reaux et y versait la somme de 600 francs, P rime de son réengagement, au profit de Œuvre des Blessés du Tonkin. Le rédactëub ayant demandé son fiom, il à refusé de le faire connaître, en demandant |ue le journal s’abstlnLde parler de lui,et se •ornât simplement à transmette la somme iu président de l’Œuvre^ Jusqu’à la hauteur d’un premier étage, cette salle pourra être dédoublée au moyen de cloisons, contre lesquelles seront accro chés les tableaux de petite dimension. Tous les travaux de gros œuvre : maçonnerie, plâtrage, etc., sont aujourd'hui terminés. Actuellement, on s’occupe de poser les barres de fer auxquelles seront suspendus les tableaux. C’est dire que ('aménagement intérieur de ce nouveau local touche à sa fin. Quant au nouveau corps de bâtiment fai sant retour du côté de la rue de Vaugirard, sa construction atteint aujourd’hui, dans toute son étendue, la hauteur de l’entable ment. On commencera dans quelques jours à placer la charpente de la toiture, de façon que cette nouvelle salle soit à l’abri avant le retour du mauvais temps. La monnaie de nickel. M. Letellier, député de l’Algérie, a déposé un amendement au budget, tendant à la substitution du nickel au bronze pour la fabrication des monnaiea de billon. Cet amendement n’a évidemment aucune chance d’être accepté par la Chambre. Tous ceux qui ont voyagé en Belgique connaissent les inconvénients résultant de l’usage de la monnaie divisionnaire de> nickel, qui pro voque constamment des erreurs par suite de sa ressemblance avec la monnaie d’argent. Le moment n’est pas propice, du reste, à une modification du matériel de nos ateliers de frappe. L’état du budget ne nous permet pas de faire de nouvelles dépenses dans but si peu utile. Nous ferons remarquer, à ce propos, que n’est pas la première fois que la question *la substitution du nickel au cuivre est agitée. M. Hitkinson, propriétaire de mines de nickel en Nouvelle-Calédonie, a déjà essayé de faire dans la presse une campagne en sa faveur. Cette campagne n’a pas réussi, et a dû cesser en raison du peu de goût témoigné par le public pour cette innovation, qui ne serait pas un progrès. Un joli mot de M. Floquet, à propos du budget. * de ïâ Nomiefiè-ttrléans, j^On mande de la Nouvelle-^léans, 44 •i t Le jury des récompenses a publié ses décisions pour le groupe 6 (matéhel de cfie- mins de fer). Dans la sectldû’ française, la médaille clàSe, qui est' là plus iM te, récompènAé n ’a été décernée qu> un seûï exposant, M.' LeçauvUle ainé[duP$lit-Bourg (Seine-et-Olse), pour ses chemins de, fer portatifs UlUversellement connus; * o i ’ , . . . . 1 A .- t-ffrrr- lÆ nouveau muèée 'dn Luiembouiy. On pourra « in peu visiter l’inclenne Oranmi-te du Luienibourg, irahslbimée en «il|e d eipoaiiion, poor racovoir les œuvres de peinture et de sculliinra encdralnstallèes ... .. ...... lÿvîsUes liomiuraVWmStonuSlo..*Urâ mervtdleusemeot nliaim h j^ e r reeeveUKU, ouvrages de la section de pânture, les effets de lumière que l’on a ménagés étant très bien compris. amèrement de son exclusion « systématique - de toute commission budgétaire. Mgr Freppel était le plus véhément. — Comment! riposta le président delà Chambre ; mais c’est l’application d’un prin cipe très chrétien. Jésus n’a-t-il pas dit : t Que la droite ignore ce que donne la gàuchel » Le député-évéque est resté coi. CHRONIQUE DÉPARTEMENTALE L'amélioration de l'Oise. On sait l’importance qu’ont pour la batel lerie et la culture, dans notre département, les travaux d’amélioration de l’Oise qui doi vent être exécutés par le ministère des tra vaux publics. M. Franck Chauveau ayant rappelé au mi nistre des travaux publics l’intérêt et l’ur gence de ces travaux, a reçu de lui la réponse suivante : « Monsieur le Député, « Vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 13 de ce mois, pour me signaler l’urgence que comporte la présentation du projet de loi destiné à autoriser l’exécution des tra vaux d’amélioration de l’Oise canalisée. « L’instruction de l’avant-projet de M. l’ingénieur en chef Derôme vient seulement d’être tèrminée. Elle est entièrement favora ble. « D’un autre côté, en vue de permettre la prompte exécution des travaux, il avait été inscrit au projet de budget de 1886, un premier crédit de 700,000 francs. « La commission du budget n’a pas cru devoir proposer le maintien de cette allo cation, en faisant remarquer que l’améliora tion de l’Oise constituait une entreprise nouvelle dont le projet de loi n’était môme pas déposé. « Pour satisfaire à cette dernière pres cription, je suis disposé à déposer à bref délai le projet de loi à intervenir. J’ai dû toutefois m’assurer que le ministre des finances n’avait pas d’objection à élever à cet égard, et je viens de le consulter sur ce point par dépêche du 46 de ce mois. « Agréez, Monsieur le Député, l’assurance de ma haute considération. « Le Minutre des Travaux Publies, « Démoli. » VILLE DE BEAUVAIS EXPOSITION IÏDUSTRIKLLB, 80JTKOLE ET SCOLAIRE MM. les Exposants des sections industrielle et soêlaire sont avisés que la'réunfon gôtaé- rale du Jury devant avoir lieu le jeüdi 9 Juillet, d deux heures et demie, les opé rations pourront commencer aussitôt. fmij 1 -' CHRONIQUE LpfcÀLE Un oragô épouvantable a crèvô iendi Soir, voreacjpt liourosoi; demie, anrinotra ville La grôlo battait les vitrant ce Vomi brisé quoique; dent,à trois: mille auraient été légèrement blessées par les gréions. Tout aulour de Uony, culture et jardins sont comme hachés. On nous rapporte qu'à Senlis cet orage », > fourni 1occasion â deux jeunes gens dt montrer leur dévouement. A Saint-Etienne, des enfants qui se. bah; ; gnaient dans la rivière, effrayés par la crue subite, se seraient peut-être perdus si M.Paul Lemaire fils, employé aux titres, à Paris: ne s etail porté à leur secours avec, l’aide de • son ami BL Henry Vidé. Us ont sauvé lès cinq vies, non sans courir eu*-mêmes un grand risque. * Nqus félicitons sincèrement MM. Lemaire et Vidé. „.P.n . lit- dans la Chronique des Art» (43 juin):. « Sur le rapport de M. Cernesson. un crédit de 35,500 fr. a été voté par je Consml municipal de Paris pour parfaire le prix' d’achat de fouilles et de frais accessoires de l’acquisition de l’immeuble, 44, rue de Navarre, renfermant les vestiges des arènes' de Lutéce. La somme totale consacrée à cette' opération sera de 1,200,000 fr. Quelques conseillers doutent que le vieux monument vaille cette grosse somme, et M. Jobbé- Duval s’est fait, à celte occasion, l’ëchô de leur sentiment... » - Ces réserves posées par un homme aussi compélentque le peintre Jobbé nous donnént à penser. On s’accorde généralement qu’aux portes de,Paris pour ainsi dire, à Senlis, un monument similaire, mais bien atitréfndnt complet, serait digne de tout i’inlôrét dë I Etat et du département : et c’était i’àWs de M. Quicherat. Et cependant, que voit-on r Des sommes énormes s'engouffrer dàné la rue Monge, sans profit bien sérieux poiir l’histoire de l’art national ! Et ici, un témoin respecté de l’art gallo-romain, obteùlr & peine quelques maigres allocations ! La justice distributive semble exigéi*1 pitié et mieux. Société musicale de Senlis. La Société Musicale de Senlis donnera son 3« Concert public de la saison, demain dimanche 28 juin 4885, à quatre heures de l’après-midi, au Pavillon de musique. Voici le programme des morceaux qui v seront exécutés : 1. Le Bon Soldat, allegro. . Signard. 2. Fantaisie sur Attila . . . Vkhdi. 3. Air varié sur le Pré-aux- , Clercs. ............................ HÈBOI.D. 4. Lohsnqrm ....................... R. Wagneb. 5. Mazurka .......................... *** Du 23 Gial-eivil de Senlis. Naissances. Du 20 juin. Tinel (Jacques). n ” 00 Beaudequin (Philomène-Rost* lie). Décès. Du 23 M. Bontemps (François-Louis). rentier, 74 ans Du 26 Devaux (Alphonse-Marie-Jo seph), 2 ans. Mariages. (Néant). Publications de mariages. M Mabille (Antoino-Germain), jarûipjer À Fontaine-les-Corps-Nuds, ét Mme Moraqa, jAugustine-Véronique), domestique à Sen- M. Bouvier (Alfred-Cyprien), manokvri'er à Montlévéque, et Mlle Lefévre (Afarie- . Louise -Léontine-Berthe),' coulunêrî à Senlis. Société du Monttiàbàni concours"D E IQ ttô Samedi 27 Juin 1885, midi. ' Situation du Tir au Fnéll. 4. Violet, de Paris. 2. Morlot (Emile), de Paris, 3. Têtard, de Montmagny, 4. Lempreur, de Senlis, 5. Chambrov fils, de Paris, 6. Chauvel jeune, de Noisy- le-Sec, 7. Durand, de Versailles, 8. Naze, de La Chapelle, 9. Tuleu, de Labarre; 0 6/40 fort. 2 1/40 A/». 2 3/40 faible. 3 4/40. 3 4/40 4/21». 5 8/40. 6 4/40. 6 8/40. 7Sj/40 tort?- 40. Bourgeois,deSilly-le-Long,8 ^40. 44. Chariot fils, de Senlis, 8 §/40 4/2. 42. Saussoy, de Vincennes, 43. Hugues (Paul), de Saint- Qucntm. 1/40. 8 7/40 fort. les évaluatibûs du‘ preinh Certains gréions avàienl lo volume a un bouoéq L’orage s’est concenlhé sur S w la Qn^ous dit que lesonvironsontélé épargnée. , Mais nous apprenbns aussi qde la railM ^u Thérain a été tréi rtalthiU^ pàr «ëiflêlhé toute circulation fut interdite pendant vinnt minulOB e t plus. On prétend même quo quelques personnos surprises par ce déloge 44. Herbet (André), dé Senlis, 8 g/l 0 l/ï. (5. Bnudoanin. do P.H . ’ à XiJ ' 45. Baudequin, de Paris, te.iRognin.de Saint-Denis, 47. (Faisant fils, de Seûlis, 48. Brunois, de St-Quentiu, ' 49.* Lallouettè (Geèiges), dé J Barberie, / 20. Petit/ de Montmôrency, 24. Bonnard, de SenlU, • IcTll ÏS. Balmnry(Louis),deCrép». ; e3 en-Valoiç, -a îam 23. Poirôe, de Senlis, i 40 3 2*. Brard, de Méru, w PRIMK POIMSif ! j Guffroy, de Saint-Qiientin| 8 plombé.,, Û > -i.-. , 9 4/40 fort. 9 3/40. 9 4/40. 40 Brunois. de 8. !Violet, de 4. PoileVi G ' * v »■» , v S . . ?y> ' mV4

Transcript of CHAMBRE DES DÉPUTES - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1884-1886/bms_js_1885_06_28_MRC.pdf ·...

Dimanche 8 8 Juin 1888.

J

MfiOlTI

Prfx de 1*Abonnement i

ai : z , 1 : ’rn' T fr tW '.a » M b m m e m e n t .

KO O' H /■••l

no ;

fi'a '.((It JJfiijéiso; lôjwnot^-

r o u i w i l v i

Un a n . . U f r .

Six mol*. . . K V \> .< i V ï: . 1 î »*ÜW.l i v

.TVfliB mois. v ‘r '4 k ; Vv ' • *»»n o

■ ■ B p l i g w - W 1 ; W m m ■ • • • M i l.-.■il» (iili cil ali! lu» » 11: iliisf/i fSoiniiiü'Bli toi» ô'jiIMj; i

isiôm&.piiî')!!

►OU* LE DÉPABTKJEBirr • ,

U n a “ .....

Six mois..................... V . . .

Trois mois. . . , . 4 5 0 B ^ X - ’ O I E E - " ’ '. . . . . . . . ....... ......... m -oh ■ éûlbûiÿj j «i» ôî

M «m m . « , e . . , K . i n , a ^ H l U’k ' i' ,;' '■U'u iMii'jilti.UM; 1 j u î ',i. f .l .0iinUC-i/H Cl;.; J u . . ■•< J Î -\ \ * ■

•■■-.'..ri-f3igjajjj;iii-.i-i>MaMi^w..iJ>b « ' i " ’ 1 m i ?■ i ' ,W W h r .mmu.-.* ; ' u r t h - r .• • ftMffl1. ' ‘ f ! i / l >>'< '■ Ihp • ' . • ■ * ~ | ‘ , :*ïïîüTl H : !" .■y j r f - ■■ . ■ a a = .

!■ ' ■ . — . n v « » u . ______. . . , pt est payable d’Avaçce. ll n’Mt jam airi interrompu et est considéré comme renouvelé : : ii! iiW PU W d o n â e ^ /fa v U contrer* A SENLIS au Bureau du Journal, 1, rue Baint-Pierre. 1.

et chez tous les Libraires du département.

i *w . j , 1 domine atijônrr'd’h d i^ tk té s les aù tres . N otre sitnatiotr*" été présentée compie embarrassée, e t, avêq notre tem péram ent nerveux, nous t r a h is o n s prom ptem ent embarrassée par inquiétante^ inquiétante par compromise.

Oe i r a p p o r t q u e M. Jules Roche a exposé à la séance de jeu d i, contient des indications q u 'il im porté de ne pas lâisser dans l ’otobre. Les ennemis de la Répu­blique s 'éta ien t emparés de la question finàkèiôre cômnie d 'une massue destinée à assommer le régim e républicain. L’étude comparative dé M. Jules Roche nous montre- que la jn p ssu e réactionnaire est plutôt une arm e creuse. .

Est-ce à dire que nous soyons riches, que npus ayons un tré so r débordant? que l’économie ne doive pas ê tre le point fon­damental de n o tre conduite ?

Loin de là^m ais i a Réptablique doit-elle porter la responsabilité des obérations du Trésor? C’est ce que voudraient persua­der au pays les m onarchistes; c’est ce que réfute le rapporteur général de la commission du budget.

On a notam m ent parlé de l 'augm enta­tion désordonnée des dépenses. Celles concernant les chemins de fer ont été votées par les m embres de l’opposition. On a critiqué le développement des ser­vices des divers m inistères ; on a commis su r ce point beaucoup d’erreurs. On a d it, notam m ent, que les postes coûtaient à l’E ta t et elles prom irent aujourd’hui tren te ou tren te-deux millionsde bénéfices au budget. P o u r obtenir p lus deproduits, il au ra it fallu renoncer à toutes les réfor­mes utiles e t démocratiques qui ont été réalisées depuis six ou sept ans. Ces r é ­formes ont donné un développement très grand à l ’échange des correspondances e t des dépêches. Le tra item ônt des facteurs a été augmenté.

Quant à la dette flottante, on en a exa­géré l’importance. Le chiffre de 1,430 millions ne signifié r ien au point de vue de la gêne qui peu t e,n résu lte r ppur l’E ta t, ,,Çe,, qu’i j > faut déterm iner, c 'est l’écart en tre lés sommes déposées et les ! sommes libres.i Le T résor ne se ra it gêné que s’il avait employé lés fonds qu’on lui a remis. Dans la situation actuelle, la dette flottante pourrait avoir à opérer des rem boursem ents qui la gêneraient ; mais si l’on veut comparer la situation présente de la dette à celle des au tre tem ps, on constatô que sous la m onàrchie de Ju ille t, elle Représentait 45 0 /q de la dette géné­rale, tandis qu'elle ne représente que 35 0 Iq.. On a prétendu —- nous continuons l ’analyse du discours — que la Républi­que avait augmenté la dette publique de six milliardè, mais on ne d it pas que la dette imputée aux gouvernem ents p ré­cédents s'élévô à vingt milliards.

La première République y arrive pour 800 ' millions, l’Empire pour 3 milliards 200 ‘m illions, la Restauration pour 550 millions, la M onarchie de ju ille t pour 1 milliard 430 millions, la seconde Répu- blipue pour. 1 m illiard 280 millions, le second Empire pour 12 milliards 688 mil­lions; IniRepUblique, depuis 1873, a di­minué le.èap ital e t la dette consolidée. Les vingt1 m illiards dépensés p a r les gou­vernements m onarchiques n’Cht pas servi à faire des travaux publics, ni à dévelop­per l ’outillage national, mais à des guerres dont le résu lta t a é té désastreux. La guerre a p ris ! 5 m illiards su r 20: La R é­publique actuelle a em prunté 5 milliards 300 'millions, su r lesquels elle a rem ­boursé jusqu’à concurrence d e2 milliards.Si onitient compte.de ce q u 'il a été am orti; il ne reste plus à rem bourser qu’un mil­liard. Les 988 m illions de la dettê flot­tan te n 'ont pas seulem ent profité au gou­vernem ent républicain. Le découvert contracté par la Rèpubliqde est 263 m il­lions, le surplus- es t'iripü téb le àux gou­vernements antérieurs, v E t l ’argent dépensé - l 'a - t- il toujours été sagem ent, prudem m ent, u tilem ent! L’on parle bien aisém ent de gaspillage ; sans doute nous sommes d’avis que l’on aurait pu se moins p resser, en certains cas, se laisser moins en traîner à faire grand, e t sq rtpu t ne pas s 'aventurer dans les conquêtes lointaines. '

Nous l’avons d it déjà.Mais au dem eurant, la plus grande

p art des dépenses faites ne sont pas de aï®ei^ jeté 'dans un gouffre sans fond.

Les trayaux publics exécutés resten t, e t ils sont une;source de revenu, ipuis- qu ils faciliteront les affaires.

Comme l ’a d it aveo raison M. Jules Roche, nous avons eu à réparer les dom» mages de la guerre , à reconstituer tout notre m atériel, à renouveler n o tre outil­lage de travail, À refaire une France, une PatVW; 1

•publique a fait to u t cela, j; > 1PoNTSBVRBZ.

INTERIEUR

i î S ^ testant en circulation ne dépàsSèôt pas-484

notiflei: individuellement à chaque eondaumé l’in- . minai, au pair, de 3 milltàrds: 984 millionset demi _C est un capital total'dé’4' milliards

, 466 millions. Or, à quelles dépenses Corres­pond-il? Pour une bonne partie,1 aux dé­penses du secorid compte de liquidation, ted obligations à court-terme to’otlt pâs, ën effet, d ’autre origine. Quant au 3 0/0 amortissable, s’il a servi, au rachat des chemins dé fer secondaires ét à d’importants traVauxpublics, il a contribué, déplus, au payement des dé­penses extraordinaires de la guerre au même titre que les obligations du Trésor*'on sait comment :il les a remplacées pour toute là seconde partie, du second compte de liquida-' tion. , . .. •. -ii / ;

Voilà ce que l’Opposition se garde bien de dire, et ce;qui est pourtant la simple cons­tation de faits indéniables. Défalcation faite de toutes les sommes qui n ’ont été emprun-i tées que pour parer aux conséquences de la guerre, on d ’aboulit qu’à un solde insqnsible- meatiinférieun non pas seulement au mon­

t a n t dés empruntsiqu’frattfënèsile gô'uverne- ment'impérial, muis;, de plus, à celui des emprunts dont la monarchie de Juillet a grevé le pays. Et nos dépenses Onteü un objet utile r elies ont eu pour but l’accroissement de la richesse publique par l’amélioration de l’outillage national, tandis que la plupart des anciens emprunts avaient été motivés par

en outré1, la faculté ;de lui interdire le séjour dana les villes où ils jugeront sa présence dangereuse, notamment dans celle ôû- aura été commis le crime qui aura motivé là condamnation.- M- Allain-Ijargé a fait savoir au conseil que le

projet de règlement public sur l’application de la loi des récidivïstès pourra être soumis, la /semaine prochaine, à l’examen de la réunion plénière.

Election sénatoriale. — Les électeurs sénato­riaux. et. les conseils municipaux de la : Seine sont convoqués pour 1® 12 juillet, à l’effet de nommer leurs délégués, ot le collège pour le 16 ao^LA l'effet de pourvoir au remplacement de Victor Hugô.

Election d'ùn conseiller général. — Dans le canton de Saint •Calais/ (Sarthoj, M, Dugué, réac­tionnaire, a été élu, par 1,653 voix, contre M. Charbonnier ̂républicain, qui en a obtenu 1,274.

O’èst un siège perdu pour les républicains.

_____B rîÏÏi. ' M“ "* * “ • B,nri

Les FinaDces de la MonarchieET

Celles de la République.•On sait avec quelle compétence le Temps

traite lés questions de finances. Les chiffres qu’il pose sont toujours empruntés par lui aux sources officielles, partant, indiscu­tables.

Nous recommandons dans ce but à nos lecteurs la lecture de l’article suivant, qui a paru dans un des derniers numéros du grand journal parisien :

Comme il n ’était que trop facile de le prévoie, le projet d’emprunt pour les che­mins vicinaux et les écoles, qui venait lundi en discussion devant la Chambre, a servi de

Srétexle à une attaque à fond de nos finances. [. Daynaud a soutenu, colnme on devait

s’y attendre, que cet emprunt n’est qu’une goutte d’eau dans la mer. Il a montré le

Gouvernement de la République accumulant elles sur dettes, expédients sur expédients,

tandis que1 les gouvernements antérieurs, ces gouvernements exemplaires, avaient été des modèles de sagesse et d’économie. S’il faut en croire M. Daynaud, la République hurait dépensé, en dehors <Ju budget ordi­naire, « huit milliards de plus que la royauté de Juillet, et six milliards et demi de plus que l’Empire ». Nous écrivons ces sommes en toutes lettres, de peur d ’erreur typogra­phique : le paradoxe atteint en effet ici à 1 îs hauteurs invraisemblables.

Pourquoi faut-il que les chiffres prélent peu aux jeux d’esprit? Celui-là eût’mérité, vraiment par son originalité et sa hardiesse, de faire illusion. Et que cherche l’Oppo­sition dans cette affaire? Rien d ’autre. Mal­heureusement, on ne badine pa3 avec les statistiques. Avec leurs arguments terre à terre, elles vous ont des répliques aussi promptes qu’implacables. Il suffit de regarder 'histoire des emprunts français pour que la,

réalité succède au curieux mirage obtenu par M. Daynaud.

A quelle somme s’élevait la Dette publique à l’avènement de la Monarchie de Juillet? 1 A 4 milliards et demi, en chiffres ronds. A combien s élevait-elle au moment de la Révolu­tion de 1848? A prés de 6 milliards. Elle avait grossi, exactement, de 1,429 millions pendant ces dix-huit ans.

Au 10 décembre 1,848, elle était parvenue à 7 miliiards233 millions. Survient l’Empire, accompagné des guerres et suivi des désas­tres que l ’on sait. La Dette monte au chiffre formidable de 19 milliards 921 millions. C’est au compte du gouvernement impérial, une augmentation de plas de 12 milliards et demi., L’Qpposition, il est vrai, conteste ce chiffre. Comme les emprunts pour la Défense natio­nale iBt la libération du territoire ont été contractés sous la République1, On voudrait lui en faire supporter la rospoüsabilté.

C’est faire preuve d’uliô singulière impu­dence, car c’est réveiller, avec les tristesses dp la guerre'de 4870, le souvenir du voie solennel par . lequel l’Assemblée nationale, à l’unanimité moins cinq voix, a déclaré j!Empire responsable du dêmembrement et de la ruiné du pays. En fait, les emprunts de 1871 et de 1872, suite inévitable de la guerre, ne peuvent être légitimement inscrits au passif de la République : ils ont été la rançon directe des fautes de l’Empire.

Ce n’est,'en réalité, qu’au l*r janvier 1874 que s'est ouvert le compte des emprunts im­putables au régime actuel. Or, si on l’exa­mine, que vqit-on? Ceci : au 1er janvier 1874, le capital de la Dette publique s’élevait, comme: on vient de le dire, à 19 milliards 921 millions; c’est le chiffré de la Deltè perpétuelle. Ce capital n’est-plus, aujour­d’hui, que de 19 milliards 734 millions. La Dette perpétuelle aurait donc diminué? Par­faitement. Ses arrérages exigeaient, en 1874, 748,639,802 fr.'Ils ne démandént plus que Ï06,416,867 fr. C’est une économie annuelle< de 42 millions 1/2 environ;/ \ „a

Ce résultat est dû, assurément, pour la majeure partie, à la conversion du B %„ Mais il ne noiis déplaît nullement de le rap­peler, cette opération, si avantageuse à nos finances, a été, précisément, critiquée par ceux-là mêmes qui viennent maintenant protester contre l'importante de la Dette. C'ést qu’ils en avaient pressenti la portée. Pat son éclatant succès, elle a témoigné,' ftyeç line êloquenco quo rien ne sawraü affaiblir, des prqgrôs dû crédit sous la

A èûtédo la Dette perpétuelle, diminuée daftft çes ü if dernières années, ainsi qu’on vient dS lM oir, plusieurs déliés nouvelles ont pris naissance! Il a été créé des- obliga­tions à court terme du Trésor, Lé Grand- Livre du 3 0/0 amortissable, uêté, ouvert. Mais detjhélles âoitimes s’agit-il fiô'nc, et de quelle sorte de dépenses l

Les obligatidns & court terme du Trésor

Pourra obtenir 4es avantages analogues C0ü*(que la Chine a concédés à la Russie dans- lé traité dé commerce de Koudja., Mi Félik Faure a égalem ent in sisté su r le

Wirtfloe que le commerce français re tire ia de- ld 'convenlion à in terv en ir , et: qu i sera u Véritable traité. ' i 1 M.‘>ftrumel n ’était pas.partisan d e l ’expé-

dilion au début. Il a voté les c réd its . è t, je 30 m ars, il a voté avec le cabiridt, eslim an; qu’il fallait donner aux soldats qui se bat- taiént pour la patrie une preuve de sÿm- RatniBi -Il est partisan d u t r a i té et'.se propose d ’écarter tout ce qui pourrait en re ta rd e r la ratification.j M .jjpurnault se félicite de la conclusion de laipaix. Le traité:offre de. g rands avan- tegésî!!! met un term e à un conflit qui n ’a'

(que, trop duré.

Enfin, ce que n’avaient point fait les rô- „ mes précédents, ou ce qu’ils- n’avaient fait que d’une façon dérisoire, la République a établi un amortissement énergique, grâce auquel plus d’un milliard et demi ont été remboursés à la Banque de France, et plus de 150 millions sont, en outre, amortis chaque année. L’Opposition, qui parle si volontiers du déficit de nos budgets, passé habituellement sous silence cette contre­partie. C’est peut-être son droit. Mais l’oubli1 qu’elle commet ainsi ne trompera pas pliis l’opinion que ne l’égareront les chiffres fan­taisistes qui ont été apportés récemment à la Chambre.

On lit dans le National :Il nous revient de sourcé certaine que l’on

prépare contre la mémoire de l’amiral Cour­bet une campagne ayant pour but de détruire ou du moins d’atténuer l ’effet produit par la publication des lettres du glorieux mort.

On se proposerait, dans un but élèctôrul,

de

SÉNATSéance du jeudi 25 juin'.

sprèa; jpwlqnea projets divers, a adopté ûff projet rotatif à un crédit dé 75,335 fr. pour lé; personnel des facultés do théologie catho­lique»1 puis il a discuté le rapport Bhr l'élection sénatoriale du Finistère.

MM. Paris et Xavier Blanc ont pris successive­ment la parole : le rapporteur a demandé à conti­nuer son discours demain vendredi.

livrer à la publicité de nouvelles lettres l’amiral, lettres datées, paraît-il, des

premiers jours d ’avril, et dans lesquelles le vainqueur de Fou-Tclieou confesserait* de lui-méme s’êlre trompé dans la direction à donner aux opérations contre la Chiné1. L’amiral Courbet irait même, dans son acte de contrition, jusqu’à reconnaître que la façon dont M. Jules Ferry a conduit cette affaire était irréprochable et pouvàit seule donner des résultats. •

C’est une question dp probité politique de la part des intéressés, de publier sur-le- champ les documents qu’ils sa vanteût de détenir. En tout cas, l’opinioh publique eât irôvenue. Il y a un coup de la dernière teure en préparation.

Séance d u ven d red i 26 j u i n 1885.Le; Çénat a continué hier la discussion des u ,--

clusioù du rapport do la commission d’enquête sur 1 élection du Finistère. Ces conclusions ten­dant A l invalidation ont été adoptées par 157 voix contrevfi.

M. l’amiraj Galiber* ministre de la mariné, a accepté la présidence d ’honneur du comité du monpment de l’amiral Courbet.4 M. l’amiral de Dompierre d ’Hornoy, pré­

sident du comité; a présenté à M. l ’amiral Qaliber une' liste de membres du comité, dont les; noms, pris dans tous les partis, mon­trent, que les promoteurs du projet enténdent laisser à cette manifestation le caractère pa*! triotique et national, qu’elle doit avoir.

Des démarches sont commencées auprès des sénateurs et des députés, des officiers généraux de terre et de mer, et des membres de la presse, pour s’assurer de leur concours.

Nouvelles Parlem entaires.L a C o m m i s s io n d u t r a i t é d e p a i x .

La Chambre tiç n t de nommer Ta Com*- mission pour Fexnmèn dn projet de loi ayant1 pour objet d’autoriser le président de Ta République française à ratifier leHraité' de

Eaix, d’amitié et de commerce, conclu entre i France et la Chine à Tien-Tsin, le 9 juin

4885.Ont été élus :4,r bureau. - 2* , —"3* —4* ~ r '8* h —6* ‘-u :7* " -U -'.SeU.'.-L 9» ; ;:-c: -

40i* ' î —11* ; -

M. Antonin Proust.M. Antoniq pubost.M. Dyonis O rdinaire.M. Edouard Lockroy.M. Denayronse.M. Félix Fàure.M. Ernest DTuitiel.M. Georges Perin. .M. Journault.

M. BernarcbLavergnéi *, Sik membres de la Cèmmiàsibn/ MWf.

Proust./' Dubost, Ordinaire. ''Denaÿrouse, Félix Fauro et Journault, approuvent sons résbiwe,te traité ; cinq membres, MM. Dru- mel, Loqkroy, Perin, Pàpinaud et Lavergne, approuvent le traité, mais en faisant des réserves. v

M. Clémonceati était candidat dans son bureau, le troisième ; il a obtenu neuf voix MuletoenL II insistait pour qh’en ratifiant le traité la Chambre demandât au gouverne­ment de s expliquer sur la façon dont il en­tend 60 maintenir au Tonkin.

Dans sort bureau, :m ; Paul Bert a insisté sur les inConVéhientstiu’il y aurait à ’ sou­mettre lè Tohkin à un.régime. AiHtavi-h pro­longé, W ^

Chambre. \M. Antonin Proust envisage surtout les

avantages commerciaux dn traité. La France

CHAMBRE DES DÉPUTES, Séance d u j e u d i j u in .

,La,Chambre adopte d'abord, à l’unanimité de 455 voix, un projet de loi du ministre de la ma­nne demandant un crédit de 10,000 fr. pour célô- brer, aux frais de l’Etat, les obsèques de l’amiral Courbet aux Invalides.

Elle, est revenue ensuite au projet do loi relatif î?1 !*?15!? ^ea ty0®0* eT dos chemins yicipaux. M. Jules Roche, rapporteur, a prononcé un dis­cours important.

Ont pris ensuite la parole : MM. de Soèbeyran et Sadi Carnot. Les article» et l’ensemble dn projet ont été'adoptéa.

Nouvelles Diverses.Jeudi, à une heure et demie, a eu lieu /à

l’Institut, le scrutin pour procéder à l’électiondu membrô de l’Académie française en rem­placement dé M. Edmond About.

Le nombre des vdtants était de 32 ; majo­rité abséWe,. 4 7.

La séance était présidée par M. Maxime Ducamp, assisté de MM. Cherbuliez, chan­celier, et Camille Doucet, secrétaire perpé­tuel. "• 11 ,

Malgré citiq tours de scrutin, l’élection n’a pas abouti, elle est renvoyée à six mois.

Les cohehirenrs étaient M. Léon Say, M. Manuel, M. de Bornier, M. Droz.

M . A d o l p h e V u i t r y .M. Adolphe Vuitry, membre de l’Institut,

est mort/8|tbilement dans sa propriété de Saint-Dopajp, près Monlereau, à l’âge de soixante-douze ans.' - Ancien'.éjève de l’Ecolefpolytechnique, M.

.Vuitry entra au conseil d ’Etat sous lam o- inarchio de Juillet; il devint souS-secrétaire d ’Etat aux finances pendant la République dé 1848, puis l’Empire le fit successivement président de section au conseil d’Etat, gou­verneur de la Banque, vice-président du conseil d’Elat, minjstre présidant le conseil d’Etat, et enfin sénateur par un décret daté du 24 juillet 4869.

Il avait été élu, en 1862, membre de l’Aca­démie des sciences, morales et politiques, en remplacement de M. Léon Faucher, et était grand-croix de la Légion d’honneur depuis 4867. *

Un Patriote.Il y a quelquèâ joiirsj tin Sûus-offlCier d’un

régiment de Lyon se présentait dans les bu­reaux et y versait la somme de 600 francs,Prime de son réengagement, au profit de

Œuvre des Blessés du Tonkin.Le rédactëub ayant demandé son fiom, il à

refusé de le faire connaître, en demandant |ue le journal s’abstlnLde parler de lu i,et se •ornât simplement à transm ette la somme iu président de l ’Œuvre^

Jusqu’à la hauteur d’un premier étage, cette salle pourra être dédoublée au moyen de cloisons, contre lesquelles seront accro­chés les tableaux de petite dimension. Tous les travaux de gros œuvre : maçonnerie, plâtrage, etc., sont aujourd'hui terminés.

Actuellement, on s’occupe de poser les barres de fer auxquelles seront suspendus les tableaux. C’est dire que ('aménagement intérieur de ce nouveau local touche à sa fin.

Quant au nouveau corps de bâtiment fai­sant retour du côté de la rue de Vaugirard, sa construction atteint aujourd’hui, dans toute son étendue, la hauteur de l ’entable­ment.

On commencera dans quelques jours à placer la charpente de la toiture, de façon que cette nouvelle salle soit à l ’abri avant le retour du mauvais temps.

L a m o n n a i e d e n i c k e l .M. Letellier, député de l’Algérie, a déposé

un amendement au budget, tendant à la substitution du nickel au bronze pour la fabrication des monnaiea de billon.

Cet amendement n’a évidemment aucune chance d’être accepté par la Chambre. Tous ceux qui ont voyagé en Belgique connaissent les inconvénients résultant de l’usage de la monnaie divisionnaire de> nickel, qui pro­voque constamment des erreurs par suite de sa ressemblance avec la monnaie d’argent.

Le moment n’est pas propice, du reste, à une modification du matériel de nos ateliers de frappe. L’état du budget ne nous permet pas de faire de nouvelles dépenses dans but si peu utile.

Nous ferons remarquer, à ce propos, que n’est pas la première fois que la question

* la substitution du nickel au cuivre est agitée. M. Hitkinson, propriétaire de mines de nickel en Nouvelle-Calédonie, a déjà essayé de faire dans la presse une campagne en sa faveur.

Cette campagne n’a pas réussi, et a dû cesser en raison du peu de goût témoigné par le public pour cette innovation, qui ne serait pas un progrès.

Un joli mot de M. Floquet, à propos du budget. *

d e ï â N o m i e f i è - t t r l é a n s ,j^On mande de la N ouvelle-^léans, 44

•i t Le jury des récompenses a publié ses décisions pour le groupe 6 (matéhel de cfie- mins de fer). Dans la sectldû’ française, la médaille clàSe, qui est' là plus iM te , récompènAé n ’a été décernée qu> un seûï exposant, M.' LeçauvUle ainé[duP$lit-Bourg (Seine-et-Olse), pour ses chemins de, fer portatifs UlUversellement connus; *

o i ’■ , . . . . 1 A.-t-f fr r r-

lÆ nouveau muèée 'dn Luiem bouiy.

On pourra « i n peu visiter l’inclenneOranmi-te du Luienibourg, irahslbimée en «il|e d eipoaiiion, poor racovoir les œuvres de peinture et de sculliinra encdralnstallèes

. . . . . . . . . . .

lÿv îsU es liom iuraV W m StonuSlo..*U râ mervtdleusemeot n lia im h j ^ e r reeeveUKU, ouvrages de la section de pânture, les effets de lumière que l’on a ménagés étant très bien compris.

amèrement de son exclusion « systématique - de toute commission budgétaire. Mgr Freppel était le plus véhément.

— Comment! riposta le président d e là Chambre ; mais c’est l ’application d ’un prin­cipe très chrétien. Jésus n ’a-t-il pas dit : t Que la droite ignore ce que donne la gàuchel »

Le député-évéque est resté coi.

CHRONIQUE DÉPARTEMENTALEL'amélioration de l'Oise.

On sait l’importance qu’ont pour la batel­lerie et la culture, dans notre département, les travaux d’amélioration de l’Oise qui doi­vent être exécutés par le ministère des tra­vaux publics.

M. Franck Chauveau ayant rappelé au mi­nistre des travaux publics l’intérêt et l’ur­gence de ces travaux, a reçu de lui la réponse suivante :

« Monsieur le Député,« Vous m’avez fait l’honneur de m’écrire

le 13 de ce mois, pour me signaler l’urgence que comporte la présentation du projet de loi destiné à autoriser l’exécution des tra­vaux d’amélioration de l’Oise canalisée.

« L’instruction de l ’avant-projet de M. l ’ingénieur en chef Derôme vient seulement d’être tèrminée. Elle est entièrement favora­ble.

« D’un autre côté, en vue de permettre la prompte exécution des travaux, il avait été inscrit au projet de budget de 1886, un premier crédit de 700,000 francs.

« La commission du budget n ’a pas cru devoir proposer le maintien de cette allo­cation, en faisant remarquer que l’améliora­tion de l’Oise constituait une entreprise nouvelle dont le projet de loi n’était môme pas déposé.

« Pour satisfaire à cette dernière pres­cription, je suis disposé à déposer à bref délai le projet de loi à intervenir. J ’ai dû toutefois m’assurer que le ministre des finances n’avait pas d’objection à élever à cet égard, e t je viens de le consulter sur ce point par dépêche du 46 de ce mois.

« Agréez, Monsieur le Député, l’assurance de ma haute considération.

« Le Minutre des Travaux Publies,« Démoli. »

VILLE DE BEAUVAIS

E X P O S I T I O NIÏDUSTRIKLLB, 80JTKOLE ET SCOLAIRE

MM. les Exposants des sections industrielle e t soêlaire sont avisés que la'réunfon gôtaé- rale du Jury devant avoir lieu le jeü d i 9 Juillet, d deux heures et demie, les opé­rations pourront commencer aussitôt.

fm ij 1 - 'C H R O N I Q U E L p fc À L E

Un oragô épouvantable a crèvô iendi Soir, voreacjpt liourosoi; demie, anrinotra ville Lagrôlo battait les v itran t ce Vomi brisé quoique; dent,à trois: mille

auraient été légèrement blessées par les gréions.

Tout aulour de Uony, culture e t jardinssont comme hachés.

On nous rapporte qu'à Senlis cet orage », > fourni 1 occasion â deux jeunes gens d t montrer leur dévouement.

A Saint-Etienne, des enfants qui se. bah; ; gnaient dans la rivière, effrayés par la crue subite, se seraient peut-être perdus si M.Paul Lemaire fils, employé aux titres, à Paris: ne s etail porté à leur secours avec, l’aide de • son ami BL Henry Vidé. Us ont sauvé lès cinq vies, non sans courir eu*-mêmes un grand risque. *

Nqus félicitons sincèrement MM. Lemaire et Vidé.

„.P.n . lit- dans la Chronique des Art»(43 ju in ):.

« Sur le rapport de M. Cernesson. un crédit de 35,500 fr. a été voté par je Consml municipal de Paris pour parfaire le prix' d ’achat de fouilles et de frais accessoires de l’acquisition de l’immeuble, 4 4, rue de Navarre, renfermant les vestiges des arènes' de Lutéce. La somme totale consacrée à cette' opération sera de 1,200,000 fr. Quelques conseillers doutent que le vieux monument vaille cette grosse somme, et M. Jobbé- Duval s’est fait, à celte occasion, l ’ëchô de leur sentiment... » -

Ces réserves posées par un homme aussi compélentque le peintre Jobbé nous donnént à penser. On s’accorde généralement qu’aux portes de,Paris pour ainsi dire, à Senlis, un monument similaire, mais bien atitréfndnt complet, serait digne de tout i’inlôrét dë I Etat et du département : et c’était i ’àWs de M. Quicherat. Et cependant, que voit-on r Des sommes énormes s'engouffrer dàné la rue Monge, sans profit bien sérieux poiir l’histoire de l’art national ! Et ici, un témoin respecté de l’art gallo-romain, obteùlr & peine quelques maigres allocations !

La justice distributive semble exigéi*1 pitié et mieux.

S o c i é t é m u s i c a l e d e S e n l i s .La Société Musicale de Senlis donnera

son 3« Concert public de la saison, demain dimanche 28 juin 4885, à quatre heures de l’après-midi, au Pavillon de musique.

Voici le programme des morceaux qui v seront exécutés :1. Le Bon Soldat, allegro. . Signard.2. Fantaisie sur Attila . . . Vkhdi.3. Air varié sur le Pré-aux-, C lercs............................. HÈBOI.D.4. L ohsnqrm ....................... R. Wagneb.5. M azurka.......................... ***

Du 23

G i a l - e i v i l d e S e n l i s .Naissances.

Du 20 juin. Tinel (Jacques). n ” 00 Beaudequin (Philomène-Rost*

lie).

Décès.Du 23 — M. Bontemps (François-Louis).

rentier, 74 ansDu 26 — Devaux (Alphonse-M arie-Jo­

seph), 2 ans.

Mariages.(Néant).

Publications de mariages.M Mabille (Antoino-Germain), jarûipjer À

Fontaine-les-Corps-Nuds, ét Mme Moraqa, jAugustine-Véronique), domestique à Sen-

M. Bouvier (Alfred-Cyprien), manokvri'er à Montlévéque, et Mlle Lefévre (Afarie- . Louise -Léontine-Berthe),' coulunêrî à Senlis.

S o c i é t é d u M o n t t i à b à n i

c o n c o u r s " D E I Q t t ô

Samedi 27 Juin 1885, midi. '

S i t u a t i o n d u T i r a u F n é l l .

4. Violet, de Paris.2. Morlot (Emile), de Paris,3. Têtard, de Montmagny,4. Lempreur, de Senlis,5. Chambrov fils, de Paris,6. Chauvel jeune, de Noisy-

le-Sec,7. Durand, de Versailles,8. Naze, de La Chapelle,9. Tuleu, de Labarre;

0 6/40 fort. 2 1/40 A/».2 3/40 faible.3 4/40.3 4/40 4/21».

5 8/40.6 4/40.6 8/40. 7Sj/40 tort?-

40. Bourgeois,deSilly-le-Long,8 ^40 .44. Chariot fils, de Senlis, 8 §/40 4/2.42. Saussoy, de Vincennes,43. Hugues (Paul), de Saint-

Qucntm.

1/40.

8 7/40 fort.

les évaluatibûs d u ‘preinhCertains gréions avàienl lo volume a un bouoéq L’orage s’est concenlhé sur S w la Qn^ous dit que lesonvironsontélé épargnée.

, Mais nous apprenbns aussi qde la ra ilM ^ u Thérain a été tré i rta lth iU ^ pàr «ëiflêlhé

toute circulation fut interdite pendant vinnt minulOB et plus. On prétend même quo quelques personnos surprises par ce déloge

44. Herbet (André), dé Senlis, 8 g/l 0 l / ï . (5. Bnudoanin. do P .H . ’ à X iJ '45. Baudequin, de Paris, te .iR ogn in .de Saint-Denis,4 7. (Faisant fils, de Seûlis,48. Brunois, de St-Quentiu, '49.* Lallouettè (Geèiges), dé

J Barberie, /20. Petit/ de Montmôrency,24. Bonnard, de SenlU, • IcTll ÏS. Balmnry(Louis),deCrép». ; e3

en-Valoiç, -a îa m23. Poirôe, de Senlis, i 40 3 2*. Brard, de Méru, w

PRIMK POIMSif ! j Guffroy, de Saint-Qiientin| 8 plombé.,,

Û > -i.-. ,

9 4/40 fort.9 3/40.9 4/40.

40

Brunois. de 8. ! Violet, de 4. PoileVi

G ' * v »■», v S . .

?y>'mV4

Une chaudière a fait explosion le 22 juin, au matin, à Tourcoing, dans les ateliers dé1' M. Prosper, laveur de laines; 47 ouvriers

le juge de paix, accompagné de l’époux outragé, se présentait & la porte de l’hûtel-

■ • ■ N a d l e P a r i s d a 2 8 J n l a .VMM l'^TâT - MTIW»

S 0/0................ 81 25 Est «1|4ri*».. 583 75S 0/0 iM rtu . 83 40 EfK,.. . . . . . . . 785 44112 0(0.......... 105 05 Ltm u . . . . . . . 1250 004 1|2 0(0 1803 110 OS Mllî............... 1190 00B. deLtquid.. 535 ». Nord Iflit 80D. del* Sain*. ShO • Gtlésns 154125Paris, 1855-60 516 50 OAChkloas . 534 00

1865... 520 7.' Otfest 850 501869... 410 ». Docks deVsra. 001871... 400 . . Alisn.ebialq. 50 1/41871 1*0 50 Coap.M r.fU .1537 301875... 512 ». M s« .|k M tx 00 1876. . 511 00 Ceaa». usas.. fO

Boa» liq.50/0. 225 50 UeM.MSritia. 00 V. 4eLyo«3V. 98 50 Voit. àParfs filÛOi Marseille 3 0/0 379 00 Sses AetioasFout, laeead. 460 tO D4ié|at 1150 1Baaq. 4o Fr.. 516) 00 BdÉStr. >38 30 Baaq. 4. Paris 457 50 T«.PaM*N-Y 05 Compt. d’ass. 987 5a BanqMéttOH. 565 CrdAi fonder 1362 50 FoM.d’Aatr.. 00 Cr. Induit loi. 675 «0 CadslPaoama 485 00 Crdd.lTMnds. 537 50 Cr.mkU.eop. 115 00 Crédit «ebfl.. 243 75 Cfa»,«trlch. Foacieralgér. 487 50 S.-A*t.-L«Mb. Dép.eteMnpl. 605 00 NordOarKsp. 00sJudUInane. 65 00 PortR fÜ t^i.i 0 f

Bsm fr -tut — Snd»Frasée Àlgdr! 185 00 CdiMS. al(4r.*.Rente t tn î .. . 161 «0 gS3*h*v 11(0 00lea d d o W .. 888 00 Voit jouri s . . 'Bdno-Gaelau. 610 OU Etabl Dival. ;OnMtalfdrim I I» 00 LU*«Ulules

Tableau synoptique des M archés de la Région\ ■ • niekn. usas.

Marque de Corbeil 50 à »j à Marque de choix.. 5) 51 »l»l 85 33 74Bonkes «arques.. 49. 56 » 31 21 31 81Farin.deto u pays 47 48 .;29 94 30 58Farine de s e i g l e . . . . . . . . . .1 2 0 »* 23 ■*

i ; Court dq nidi i j*. /F a r l a e s Neuf-marques. Supérieures.

Livrable courant.. 46 23446 ;Prochain ........... 47 «0 *46 74 1 "Juillet et août . . . 47 21 •* »»4 derniers mois. i 61 •• »• •»

LOCALITES

tm M . ■' ■C iM ».

NoiiÜM . . .

M J u i nnceuv ... bouton

1/4 derrière. 116 41 06 !«• qualité.. 1 66 à 1 80 1/4‘devsnt.. 60 , 1 16 2* q u ljtd ... 1 40à 1 «4 Alojaux.... 130 42 70 3' qnalitd.. ; 1 a 136

Gigots carré. 1 60 2 30m o Agneaux 1101166

1M qualité.. 19612 *> «2* qualité... 1 50 * 1 78 roRRla qualité... I 3011 48 !»• qualité.. 1 4011 50 4* qualité 11611 *8 2* qualité. . 124 à 1 30

rpjiqTfnlsMt 2 4612 40 »• qnalitd . .1 .6 1 20

F erm en e ....U Jeudi.. !-(ui 01'

C h au aa o n t....^ C r m c u i r ........

P r t . I L .W k lW ) .

Le Gérant.- Datiisr.

- iwpriwwt* *M »B P . n i .

Froment 1 ï* nouveau) 3«

PAMQt,s:inUn, 9 6/10.

o r i o40 4/40. 40 6/40.

t.Qoenlin, 40 9/40.. i 5 / ( 0

tS S S k - i S u w . '42. Morel, de Sentis, 46 6/40.43. Vincent;éelntre,deSenlis,47 9/40.44. Le v* de Fontenailles,

lieutenant, de Sentis, 4845. Savignac.de La Chapelle, 48 5/40.46. Gay. de Paris, 48 6/40.

__ PRIX AUX POINTS4 7 ^ 4 vu de Fontenailles,

lieutenant, de Senlis, 62.2. Hugues; de Saint-Quenlin, 62.3. Morel, notaire, de Senlis, 60.4: Chemin, sous-lieutenant,

•oeT* '

bien

BALLES

avecl'Oise

« s a a n i

j ir is H r t r t ïw t î le d’Oise.

Agé de 48 mpiègne, él

les se balgi

Après avoir séjourné 8 heures dans l ’eau, il disparut tout A coup sooâ les yeux de son

des marinierscompagm

Celui-ci arrivèrent 1

dial,

s Senlis, 59.5. Chariot fils, de Senlis, 57. 6t iVerwnceÿ, de Senlis, 56. 7. Herbet (Paul), de Senlis, 56. 8; fOphanl, de Saint-Quentin, 55. 9. Laboureix, de Senlis, 55.

40t Dp Revernôny, de Saint- - Quentin, 55.

44. Robert (Henri), de Senlis, 54. 42; Vincent, peintre,de Senlis, 54.

48 1/2. 50 fort. 5656 fort.

H l t u a t i o n d u T i r à l ’A r b a l è t e .

4 : Poitevin, de Beaumont, 35 fort.2; Vefgoncey, capitaine, de

Senlis, 423. Gosse, de Deuil, 44 fort.4.'- Depan, de Beaumont,5. Morel, de Senlis,6. Poirée, de Senlis,7. Bourgeois, d’Andilly,8.'firunois,deSaint-Quentin,58 1/2.9. Chepevat, de Dammarlin, 59

49.' Baldgny, de Beaumont 41. Violet, de Paris,12. Lanavit, de Senlis,43.' Jacob fils, de Senlis,4 4 /y u b in , de Clermont,45. Tuleu, de Labarre,46. Çputelas, de Meaux,47. Ctilin, de Gonesse,48. Leguillier fils, de Deuil,49. 'Bonnèfoy, de Deuil,20. 'ftobert, de Senlis,

PRIMETétart, de Montmagny,

POULE 4. Tétart, de Montmagny,2. Chenevat, de Dammartin,3. Lanavit, de Senlis,4. Poitevin, de Beaumont,5. Morin, de Senlis,6. Bourgeois, de Silly-le-Long,7. Violet, de Paris,8. Rondeau, de Silly-le-LoDg,9. Gosse, de Deuil,

40. Duru, de Montmagny,

60 fort. 60 1/2.63 faible.64 fort.6666 fort. 68 1/2.6973 1/2.7475

8 bagues.

8 bagues. 6 —

Juin 188S.

Avoine

Prix 9 ai

Blanc. . . Bis blanc.

. 0.35 le kilo*

. 0,30 —

157 kilog., 49 fr.

B e a u v a i a . — Nous apprenons la mort de M. Hubert, chef de bataillon en retraite, ancien commandant du recrutement Beauvais.

C l r o n t i l l y . — On nous écrit :Nous sommes heureux de pouvoir une

deuxième fois, et à huit jours de distance, faire nos compliments et félicitations les plus sincères à toute la Compagnie des Sapeurs- Pompiers, qui ayant obtenue le prix d'hon­neur de la 1** division à Beauvais, n ’a pas un seul instant hésité à aller à Chartres (Eure-et-Loir) concourir avec 25 sociétés en uivision supérieure, et où elle a été ob­tenue^1

4° L0 4e prix de manœuvres ;2* Le 4« prix de stratégie décerné

M. Barbier, sous-lieutenant ;3° Un prix d'entretien de matériel en bon

état. ;Soit 3 médailles de vermeil.La population tout entière l’a reçue lundi

à son retour aveo beaucoup d’enthousiasme; aussi mainfenons-nous plus que jamais ce que nous avons conseillé dernièrement, e ‘ constatons-mous avec une profonde satisfac­tion les magnifiques résultats obtenus digne et justb récompense du bon travail la Compagnie, comme manœuvres d’échelle et de sauvetage.

Bravo! continuez, de nouveaux succès vous attendent.

Un Membre honoraire.

ria au secours. ,il leur indiqua l’endroitoûCrépy

r — j . Ou fouilla, puis on retira, mal»hélas! trop tard, le corps ae l'infortuné jeune homme.

On crut tout d’abord qu’il respirait encore, mais, malgré les soins les plus empressés et les frictions, il ne donna plus signe de vie.Le médecin n’arriva avec la police que pour constater le décès.

Le jeune Crépy avait succombé à une con­gestion causée par suite de son trop long séjour dans la rivière.

Un fourgon des pompes funèbres est allé' chercher le corps du noyé et l’a ramené à son domicile, rue de Paris.

Un service aura lieu samedi & l’église Saint- Germain et le corps sera transporté ensuite ‘ Amiens.

Ce terrible accident devra mettre sur leurs gardes les imprudents nageurs.

Cette nouvelle a produit la plus triste im­pression au collège et en ville.

C o m p i è g n è . — Lundi, a eu lieu à la salle de la rue LeFéron, la vente du mobilier de Marchandon. Elle avait, comme bien on >ense, attiré de nombreux curieux. Ils sta- ionnaient devant les portes une demi-heure

avant l’ouverture. Aussi la salle était-elle trop étroite pour contenir la foule qui refluait dans le corridor.

Les enchères ont été toutes très élevées et la plupart des meubles ont été adjugés à un prix supérieur à leur prix d’achat. Le buffet le la salle à manger qui avait coûté neuf 270

francs est monté ù 335 francs. La fameuse table carrée (unique à Compiègnè, au dire du Figaro) a été adjugée 66 francs. Une pen­dule-applique en chône sculpté, 66 francs; six chaises de cuir Henri II, 420 francs; l’armoire à glace, le lit, les deux tables de nuit faisant pendant, 600 francs; un soufflet, une pelle et des pincettes, 42 fr.; la lampe suspendue de la salle à manger qui avait coulé 90 fr. a été vendue 102 fr. Elle est en cuivre et l’abal-jour de porcelaine est sur­monté d’une couronne de fleurs de lys. En revanche, la volière fabriquée par Marchan­don lui-môme n ’a atteint que le faible chiffre de 9 fr. 50 et il y a employé pour 18 fr. de grillage.

Le produit total de la vente a été de 8,639 fr. 95.

Les meubles principaux ont été achetés par un marchand de Compiègnè qui les a expé­diés aujourd’hui à Paris. On assure qu’ils doivent être l’objet d ’une exhibition, pour laquelle on percevrait 50 cent, d’entrée.

C r e i l . — Sans attacher d’importance aux escarmouches de l'Oise contre la muni­cipalité de Creil, nous remarquons cependant une attaque contre l’un des membres de cette municipalité, qui a refusé un certificat de bonnes vie et mœurs à un ouvrier. Plus d’une fois, l’on s’est plaint de la nuisible facilité avec laquelle les municipalités déli­vrent ce certificat. Nous voudrions seule­ment savoir si l’Oise, avant de prendre parti contre le magistrat municipal, a eu connaissance du casier judiciaire de l’ouvrier en question.

C r e i l . —< Creil a eu la visite des nom­més X... et femme X..., le premier se disant commis-voyageur en librairie, et l’autre ins­titutrice, mais qui sont, en réalité, de hardis escrocs et qui ont opéré, en cette qualité, à Clermont et dans beaucoup.d’autres villes, ainsi qu'à -Saint-Quentin, où on a eu la chance de les pincer.

M. Aumont, imprimeur-libraire à Creil, a été refait de 30 fr. le mois dernier, par ces deux filous et dans les mômes circonstances que M. Y..., marchand de jouets à Clermont.

Nous apprenons aussi qu’un libraire de Chantilly a été également victime d ’une es­croquerie du même genre de la part des mô­mes individus.

C r é p y . — Voyages d'études aux pays lointains. — C’est le samedi 4 juillet que M. Edgard la Selve fera à Crépy-en-Valois la relation du voyage qu’il a effectué en 4883, fans l'Afrique du Nord. Voici d’ailleurs le programme succinct de cette soirée à la fois instructive, amusante et pittoresque.

Le pays des Arabes. — Relation de voyage, illustrée de 425 magnifiques effets polyora- miques fondants ; à la seconde étape, lion rencontré en liberté dans les Hammadas.

Immenses tableaux coloriés par les pein­tres de la maison Laverne.

Eclairage oxydrique, d’après les procédés du capitaine Drummond.

Prix ordinaire des places.Pour les élèves des écoles communales en

corps, 50 centimes. — Pour les lycées, col­lèges, pensions de filles et de garçons. 25 pour cent de réduction sur le prix des places occu­pées. — Pour les places prises à l’avance, s’adresser à la salle.

Bureaux à 8 h. — On se mettra en route à 8 h. 1/2.

Donc que les habitants de Crépy-en-Valois ne manquent pas de s’embarquer avec M. Edgard La Selve, le 4 juillet, au théâtre.

(Alphonse)

. ’e în T feu d’artiflce

_ _ Saxby et Fajmer. par les sieurs Béring et

a été conduit chez M. Hr le viip, qui lui a fait prem

La b lessfte dé M Etienne n'est! gereuse et h 'ànra pas de suites j

Quant à l'auteur de cet acoldi darmerie est sur ses traces.

M o u l i n - b o u s - T o u v e n f i % Unemontre e t sa chaîne, d’une valeur de 300 fr. environ, ont été volées pendant la nuit du- 9 au 40 courant, au préjudice de M. Durot .

r \ . » I seront pas la jo i

P o n t p o i n l . — Nous recevons ‘ ...........M. Lefebvre, lieutenant com m ent^ sapeurs-pompiers de cette commune, que le concours de pompes annoncé dansa notre! lernier numéro est remis après leé '" 1 ^

de la moisson. La date nouvellement est cellé du 27 septembre- Nous sot plein succès aux organisateurs.

P o n t - S a i n t e - M a x e n c e . 1 Nous apprenons avec plaisir que . la Société pour I l’instruction et la protection des Sourds-

3 1 répondit, et en môme temps on entendit , I dans la chambre clos», n u milieu d’un fracas - 4 J é o b a ise lw èrsép s; un bruit de pas prèci- ,T rpttéa. Les coupables fâffOlés cherchaient une

dem urséven des

ternsent

ncé les uM

in que 1

ne volt que des iéb ris de machi

Le plus grand lent i l'établisse]

turier.a ville est dafts la coi

poré Prosper et le “

i ^ 5 4 sapeurs ont coi iblaiement.C’est A hi

, gen- I rateur a sai1 L'établissement qui occupait une soixan

taine d’ouvriers, a étô ,ent»ô) et 1 W d t ^ e g m ù e de

On a retiré des décombres, jusqu'A l'heure actuelle, treiae morts. Un quatorzième est

- '■* suites de ses blessures*Js, dont plusieurs ne pas-

journée. Le déblaiement est

Çjussé avec activité par les pompiers de ourcoing. *Il est arrivé de Lille cinquante artilleurs

de la forteresse; avecun détacbetnenf'é 'iii- fanterie; pour activer lé déblaiement.

’ es autorités civiles, militaires et jqdiciài-' sont sur les lieux.

La continuation du déblaiement a fait dé­couvrir un nouveau cadavre.

L’aspect des fabriques Honoré et VanzeVe- ren est navrant.

On s’attend de minute en minute à trou-Muéts a décerné, dans sa dernière/(éance,f| de nouvelles victimes,une mention honorable A Mme Mueuier, néejuévin, directrice de l’école maternelle de 1

Jont-Sainte-Maxence, pour le zèlp qu’elle a montré dans la participation ,à l’œuvre que poursuit ladite Société.

P r é c y - s u r - O i s e . — La féte. patro­nale aura lieu les dimanche 5 et lundi 6 juil­let 1885.

Programme :Dimanche 5 juillet, A une heure et demie,

réception à la Mairie par les autorités et la commission d’organisation, de là Société I de gymnastique l’Avenir de Creil, et de la Fanfare la Persévérante de Précy-sur-Oise.

A deux heures, défilé du cortège.A trois heures, séance de gymnastique,

par l 'Avenir de Creil.A cinq heures, jeux variés.A six heures, concert instrumental, donné

par la Fanfare de Précy. *Brillantes illuminations e t grand bal.Lundi 6 juillet à une heure et demie,

donné par des artistes de Paris et la Fanfare de Précy.

A six heures, tirage de la Tombola.A neuf heures, grand feu d’artifice, bal et

illumination comme la veille.Prix d’arc, offerts par la première et la se­

conde Compagnie de Précy.

R i c q u e b o u r g . — Le 40 courant,

De scènes déchirantes se sont produites ndant le sauvetage des victimes e t leur

^asportà l’Hôtel-Dieu.De nouveaux renforts qnt été demandés A

Lille pour continuer les travaux de déblaie-; ment, qui sont menés d ’une manière très in-r telligente, squs la surveillance de M. Olry, ingénieur dés ponts et chaussées.

U n e n fa n t^ é c r a s é .Un petit enfant a été écrasé sur lé bord

d’un chemin et, en quelque sorte, sous les yeux de ses parents, dans la campagne de Savîgny-sur-Orge (Seine-et-Oise).

Le père, Jules Poitou, piochait un de ses champs et la m ère fanait une luzerne voi-* sine: Ils avaient amené leurs deux enfants ; le plus jeune, Agé de neuf moi9, dormait dans une petite voiture ; l’aiûé, qui n’a pas deux ans, gardait sa sœ ur: on les avait pl cés A la lisière du champ,’sûr la'rqntO;

Une lourde voiture* dont le conducteur était assis à l’arrière, passa si près du ber­ceau roulant qu’elle le renversa et une de ses roues broya la poitrine et le corps duPetit enfant qui y dormait Instinctivement

autre enfant avait fait un mouvement de recul et il ne fut pas atteint, mais il se mit à crier.

Le charretier voyait enfin ce qui se pas­sait, sa voilure ayant dépassé l 'obstacle, et à

vers cinq heures e*t demie du matin, Mme I l ’aspect du S ® " 1.’ l i b è r eniimftnpt mliivatriffl donnait 1r s soins I son char e t s arrachait les cheveux, la mère S e î h u x S a ù ï d° ° 168 8 I accourait; le père venait à son tour, et,

M.temps,nation d’une arme à feu Dumenet courut

malade depuis quelque comureuaut c fq u i était u rri ,é il s’éiauçaU PS, était resté couché. Soudain,.!, délo- | su^ 0f ^ rhe£ ; “ K i n g e a » pas 4 se dé-

fendre, et il ne dut la vie qu’à un camarade du malheureux père, rendu fou par le déses-

retentit. Mme la chambre à coucher,

ouvrit la porte, et recula d’horreur devant le spectacle qui frappait ses regards: sou m ari gisait sur le carrelage au milieu d’un ruisseau de sang ; partout, dans la chambre, on apercevait des éclats de cervelle projetés au loin par la violence du coup de fusil, que le malheureux Dumenet s’était tiré dans h bouche, et dont la balle avait fait éclater I crâne. La mort a été instantanée.

M. Dumenet souffrait cruellement d’u maladie d’intestins. Il était pris quelquefois | d’accès de fièvre chaude et sa femme le sur­veillait attentivement. Un instant de liberté | a permis à L’infortuné de se tuer.

V i l l e r s - S a i n t - P a u l . — La _ _.fpatronale de Villers-Saint-Paul aura lieules dimanche 5 et lundi 6 juillet 4885.

Programme des divertissements :Le Dimanche 5, à trois heures précise*,

Jeu des Ciseaux pour Jeunes Filles au-­dessus de 12 ans. — L’Oiseau captif pour Fillettes fréquentant l’école. — Concours de tir à la carabine, par le Bataillon scolaire.

Lundi 6, à deux heures, Distribution dr~ Prix et remise d’un Drapeau au Bataillé

poir.Cet intervenant força Jules Poitou à s'oc­

cuper de l’enfant vivant, pendant que la mère enlevait le petit cadavre mutilé d’un geste farouche, sans permettre que personne y touchât.

L e m y s t è r e d u c a m p d e l a V a l b o x m e .

Les soldats du 4 40* de ligne, en ce moment au camp de la Valbonne (Ain), se livraient il y a quelques jours à divers exercices par compagnies. Au centre du camp, le groupe des officiers qui suivaient les manœuvres et au milieu d’eux le colonel Mathieu, accom­pagné de son fils. Tout à coup lés officiers entendirent siffler des balles, et une d’elles atteignit le jarre t du cheval du fils du co­lonel.

L’ordre fut aussitôt donné de cesser le Teu. L’armurier visita les armes et au môme inslant un sous-officier déclara avoir vu un soldat jeter derrière lui un étui. On retrouva en effet la cartouche à balle que le militaire

______________________ r __,....... ............ en question avait fait disparaître au com-Scoîaire par la Municipalité. — Lundi 6, O mandement de : cessez le feu . Il a été aussi trois heures, Tirage de la Grande Tombola I tôt écroué. sous la Tenté et sous le contrôle du Conseil | . Une enquête est ouverte. En tout cas,

l’attentat n’a pas dû être .dirigé contre le colonel qui est très aimé par tous ses soldats. Au camp, l’indignation est générale.

» s 'éc ria 'le magistrat seconde fois la phrase

ra de là loi F »Icer la porte. Le juge de paix

Dans la' chambre, au lieu de la femme de M. X ..., il venait de reconnaître, dans un costume ne laissant aucun doute sur le but .de sa présence en ce lieu, et en compagnie du fils de l’un des notables de la commune, sa propre femme.

Profitant de la bagarre qui suivit ôt de 'erreur dit maître d’hôtel, Mme X ... et son

amant, qui se trouvaient dans une chambre voisine, réussirent à s’échapper ’ sans être

os du mari, qui se demande anjpurd’fini vec ahurissement cdmment il a pu ponfon- re sa femme avec èelle du magistral si

cruellement éprouvé.

P e r t e d ’u n e b a r q u e f r a n ç a i s e .ctimes). - Le steamer CUy o f Borne

de là ligne Ànchor, est arrivé , le 4, ju in à New-York,1 ayant fait la traversée de Quêenstown en un peu plus de sept jours. Malheureusement, cette traversée râpido a1 été marquée par un désastre aéplorablé. Le lundi 25 mai, le City o f ffom eétaitprés des bancs de Terre-Neuve, e t quoique le brouil­lard fût très épais, le capitaine ne paraît pas avoir ralenti sa marche. .' - v

Vers quatre heures et demie du soir, le steamer, lancé A toute vitesse, s’est jeté sur la barque de pèche française Georges-et Jeanne, qui était à l’ancre e t qqi a immédia­tement coulé bas. ,,

Le capitaine Munro, du City o f Rome, affirme avoir fait tout ce qu’il était possible de faire pour recueillir les malheureux qui venaient d'étre précipités dans la mer.

Le fait est que sur 24 hommes qui étaient A bord du Georges-et-Jeanne, deux seule­ment ont été sauvés.

•L’abordage a donc coûté la vie à vingt- deux hommes. Les deux uniques survivants ont été amenés à Nevç-York.

Les deux survivants du naufrage du Geor­ges et Jeanne sont deux simples matelots originaires de Granville (Manche). L’un s’ap-

telle Albert Hubert ; il est veuf et père de eux enfants ; l’autre se nomme Alphonse?-

Marie Fiaurt : il est m arié depuis cinq mois.Au moment de l’abordage. Hubert était

sur le pont en train de sonner. la cloche à toute volée A cause du brouillard qui régnait à ce moment-là. Tout à coup il aperçut le steamer arrivant à toute vitesse sur le Gcor- ges-et-Jeanne qui, frappé à l’arrière, à peu près à la hauteur du gouvernail, a été coup* en biais jusqu’au grand mût et a coulé à pic immédiatement dans 49 brasses d’eau.

Quant Hubert e t Fiaurt ont été recueillis, le long séjour qu'ils avaient fait dan* l’eau les avait glacés. A bord du steamer, on les a enveloppés de couvertures et comblés de soins attentifs.

Les passagers ont fait entre eux une col­lecte qui a produit 80 livres sterling, au pro­fit de ces deux infortunés, qui ont tout perdu, sauf les vêtements qu’ils avaient sur eux lors de l'abordage. Ils font, du reste, le plus grand é|oge du capitaine et des officiers du City o f Rome, qui les ont fort bien traités.

Le Georges-et-Jeanne, trois-màts-barque de 40p tonneaux, était commandé par le ca­pitaine Blondel, m arié , et père de famille, comme la plupart des marins qui ont péri avec lui.

— . a a s i t t l v ’ <V

L 'U n i v e r s I l l u s t r é(Bureaux : 8 , rue Auber, »

offre gratuitement en prime, à tout M umfotaur trois mois, le plu* beau portrait de Viotor

M o n t a t a i r e . — Il y a, et il y aura toujours des conducteurs de voilures qui, après avoir écrasé les malheureux piétons sur les routes, ne daignent pas ramasser leurs victimes.

municipal. 450 Lots gagnants dont le 4Q0? est remboursable à 100 francs., ;{J

Les deux jours de la Féte, Brillantes Illu- l mi nations, Salves d’artillerie, Bàl à grand I Orchestre, Tir à la Carabine, s ii prix a | gagner.

Prix de l’xbonneifaedt pour trois moi» : 6 francs;

Souter 50 centimes pour recevoir franco à domi- le le portrsifaJ/ Cti HilO'l Un- numéro Bpécimen du journal est envoyé

lie inat- gratuitement eontre demande par le f lfo ffin ohio.

J o u r n a l , d o l ’A g r i c u l t u r eSOMMAIRE

JODRNAl .UE. b ’AQRIGULTÜRE, fond* x J.*-A. Barrai. — Rédacteur en chef : • Henry ignier. — (G. Masson, éditeur, 120, boulevard

" ‘ ~ — Un an, 20 f r . - r Som-" juin 1885 : H. Sagnier.

Discours pro-Chronique agricole. — Mangon. Discourt pro­noncé au Concours régional de Nancy. —"Malègue. Note* sur le mildew. — Sagnier. ConcoUrs régto^ n a l da.Chaftfea.-— De Sardriac. Distillation des

nits. — Çomon. Situation' agricole Mkis.'—- Assi st Gênés. Nouvelles solës. ~ 'Rémy. Revue commer-!■ SfvvôtÀ nntinnaln d’simcuUurfl.

U n j u g e d e p a i x b i e n s u r p r i s *Il vient d’arriver au juge de paix d’un can­

ton des environs de Paris une singulière mésaventure.

de paix était requis, il y a trois i de ses administrés, à l’effet 'adultère de sa moitié, dont la

Les chasseurs, clients de M. Galand, fabri- cant d’armes, 13, rue d’Hauteville, à Paris, 1 Ledit juge di reçoivent gratuitement, sur leur demaüd^ j jours, par l’unla communication d’une nouvelle et impôt* I de constater l’t ___ __ _____ _______tante découverte leur permettant, sans'dê- I conduite lui semblait suspecte depuis un cer-pense aucune, de développer de 30 à 40 pôuM tain temps.400 la portée et la puissance de leurs fusiUf | Une active surveillance exercée sur son

épouse avait permis à l’époux — appelons- le X..., — d acquérir la certitude de son malheur. Il avait su également que réndez- vous avait été pris jeudi entre la coupable et son amant chez un restaurateur-logeur d'une commune voisina.

A l’heure où l’on supposait trouver lestourtereaux dans des conditions que la loi

REVUE DES LIVRESL.*Attentat Sloughine (1).

PAR HUGUES LEROUXJe me plais & «ignaler le plaisir très vif que m’

procuré ce livre d’un nouveau venu : le volume contient trois nouvelles d’inégale dimension et d’égale valeur. L’écrivain ne s’eat pas encore dégagé de l’influence de ses modèles et il n’a *'°° non pins inventé ses moyens e t ses ressorts. L’J toire'du conspirateur Sloughine nous remet boub les yeux des incidents e t des trucs communs toutes les conspirations. Mais je sais presque p àM . Hugues Le Roux de ne s’être pas fatigut chercher de nouvelles combinaisons dans cet ordre, et d’avoir réservé toute sa force, toute son attention pour le style, la composition des scènes, e t la consistance des caractères. AsaWçment ces types de fanatiques, d’étudiants socialistes, de seiguenrs illuminés du rayon démocratique, de vieux courtisans rampants e t ambitieux, ces péri­péties de la Jacquerie russe, tout cela vous est familier depuis que la Russie est à la modo dans

. les romans. Mais ce qui n’est pas ordinaire .c’est l’intepsité de couleur, le mouvement aisé et.ijra- matiquo du récit, la bonne tenuo des personnages vivants, réels, tangibles.

M é d é f i c & U s é e est une idylle qui tourne au tragique. Très fiuement analysé, cet ainour ingénu de deux enfants fapprochés par la’ cruauté du sort dans la quasi-solitude de la cam-

fa its Divers.Explosion de chaudière*

ont été tués, 40 blessés.On vient de demander à Lille cent hom*

mes de troupes pour le déblaiement.Sur un espace de plus de 2,000 carrés on

S* J - - P1 larie et se faisait indiquer la chambre occupée par le couple. — * Au nom de la loi, ouvrez ! » clama d’une voix tonnante le juge de paix.

Un double cri de terreur et de surprise ihi

pàgno. D’une façon très discrèto, l’écrivain pénètre dans ces cœurs tout frais, qui s’ontr’ouvent gra­duellement comme les roses de mai. Navrante, Il fin dans sa concision : là mort de la pauvre Lisée, dans son couvent d’Ursülines, où le père Mazo l’a mise pensionnaire pour attendre le moment du. mariage, après qu’elle s’est.fiancée A. Médéric.*' r> ’ 1 , . V...M.UWV W. ...WMV..V.

Uns troisième façon de l’àuteür apparaît daha A l d r i c M e s l e , récit compoBÔ dans le genrè1 de Guy de Maupassant, avec le. même soin .do la formetprérise e t de la couleur locale, de l’impres­sion directe des choses-, mais, if .faut dire jque M. Hugues Le Roux a le bon goût de ne prendre à ses modèles que ce qu’ils ont de meilleur. Son livre, d’un bout A l’autre, peut être honnêtement lu : il est honnêtement écrit et d’un intérêt qui ne faiblit pas. Pz.

(1) U n beau vol.'in-I8, chez M. Jules Lévy, édit., 2, rue Antoine Dubois. — Prix : 3 fr. 50.

inventionsMi t

, . Revue commerciale et denrées agricoles. — Gravures no les marcs et des fruits (1 fig.).

On a RKitivent besoin dt’ani ÿlun settt que sol, c’est La Fontaine qui nous e .dit dans sa fable « le Lion.eUe Ralj*- Le rolume quç .représentent quelques pilpjes

c st certainement bien petit et çepen^ant que ( te personnes, que dé familles doiyént A cer­taines pilulés la santé et pèùt-ôti’e le bon- he'url En voici ëncorë un exemple : i Uri- ménil; le 48 janvier 4885. J ’avais-mal dans leS reins ; ayant -vu sur plusieurs jonr- 1 aux l’efficacité de vos Pilules Suisses, j'en f s venir une boite à 4 fr. pO, elles m’ont fait 1 eaucoup de bien, je vais de mieux en mieux. J ’en aj fait part à plusieurs de mes connais­sances, qui s’en trouvènt bieq, Je vous au- tirise à1 pqbUer m â lettre. ! ,

« Pierre Prosper, marchand de bestiaux A Uriménil (Vo'sges): »

A M. Hertzog, pharmacien, 28, rue de Grammont, à Paris.

f "î 4NÉJ»! îr.Éviter tea conlrefaçon*

C H O Ç O L A T

M E H 1 E RRxigei le v é ritab le ■ **

ffiKîilvi f ln ln n d “ ns rivim* commé solidité, fi Uùjla udritlllU. longue portée, élégance et prix.

F u s ils G a la n d

C arab in o s G a la n d K . ' Ï Ï ' k . S ’î Æ S '

IlevalvM S G a J o n d ^ * S S S K ï 5 S & i lb u m - G a la n d. 13. r. d'Hnnteville, Paris.

OV APPREND LE PIANOsans difficulté, on s’instruit en s’amusant, on devient en peu de temps pianiste accom­pli, habile lecteur et musicien consommé en se servant de la Nouvelle Méthode de Piano théorique, pratique et récréa­tive de A. SCHMOLL (7e édition), ouvrage approuvé par les artistes les plus célèbres et adopté par plusieurs Conservatoires, ainsi que par les principaux professeurs et pen­sionnats de France et de Belgique. 5 Parties, chacune 3 fr,

S’adresser au Bureau d’Expédition des œuvres de A. SCHMOLL, 414, avenue de Villiers, à Paris.

(L’exposé des principes sera envoyé gratis sur demande).

Pour les Délicats.Il est certain que bien des personnes

reculent devant la nécessité de prendre ou faire telle et telle chose, utile et môme indis­pensable à la santé ou à l’hygiène, par l a . seule appréhension d'un goût ou d’unp odeur désagréable ; c’est surtout en matière de parfums que se présentent les difficultés, n - Combien n ’esl-il pas difficile de trouver pour la toilette des odeurs qui flattent l’odorat sans être trop fortes et capiteuses ?

Nous devons noter cependant qu'en com­posant sa fameuse Lotion régénératrice pour arrêter la chute des cheveux, enlever les pellicules, et pour tous les soins de la téle, le docteur Saïdi a su réunir, dans cette exquise préparation, les parfums les plus suaves et en même temps les plus doux.

Nous invitons donc nos lectrices qui vou­draient augmenter la force et l’éclat de leur chevelure, à ne pas hésiter et à aller au dépôt à Senlis: parfumerie Cuinier, rue de l’Apport-au-Pqin ; à Creil : parfumerieZéphir- Meroier; àJ Chantilly : pharmacie Méré et de l’Hôpital ; à Gouvieux : pharmacie Baric.

A u x M a la d e s .Atteints de gastralgie, digestions difficiles,

névralgies, migraines, constipation, épuise- ment, hémorragies, perles de sang, (lueurs blanche^; .aux!- vieillards et aux conva­lescents flous recommandons l’usage des Pilules Baric, toniques,1 reconstituan­tes, digestives. C'est le remède le plus facile à prendre e t celui qui a obtenu lo plus grand succès.

La boite de 3 fr. se trouve dans toutes les Pharmacies.

Envoi franco contre mandat-poste de 3 fr.1 adressé à M. Baric, pharmacien A Gouvieux (Oise). A Creil, pharmacie Fiez.

s i

1

. . i

H 50 0 25

•2 75 13 25

10 80

2 00 12 50

1212 25

1» 75 13 00

12 60

12 00

11 67 11 0( 14 00

11 56 10 8416 is

11 2511 88 18 00

12 00

II13 60 10 5614 50us;

AVOINES

V

1 .

8 3- S i2

les 100 kU. l’hectolitre.

1" 6- 2»q. 1 - q *•«.

11 50 10 73 » 34 •18 4 9 t-0 8 60 » 30 ■

. 33 •7 50 > 30 ». - •

9 50 » 31 .20 00 18 00 » 81

19 3i 9 66 - 28 •ï2 20 00 il 00 9 50 • 30

17 42 17 8 71 8 50 » 33 »16 06 15 (Ml . 30 •20 66 0 ÏW » 31 »

23 31 9 83 .2 8 »10 ‘ 18 8 55 7 3H » 311 •18 00 ? 92 7 9i 6 63 *7

19 00 16 •• 8 50 8 50 • 31 s8 61 8 33 » 31 »

«2 39 9 7? . 31 ■18 50 17 K 9 i 735 » si22 (f y tu • Il

5 ï ï 900 * 90

ANNONCES JUDICIAIRES

ne les Intéressés que les dépôts énoncés i résenté publication, seront remises & la' i, toutes les diligences nécessaires.auprès

. m i e C o d s e i H ’*cette mesure, ou mer ta à faire qyan tle 31

En exécution de l’article ,4 dp la loi inscriptions de rentes achetées p arap p li

Lesayaqts droit pqotoffl» conséquei

LIEUX.

5.494 CHAALON (Louis), fils de CHAALON (Nicolas-Antoine), maréchal-ferrant..6.873- FROMENT (Alexandre-Maurice) .............................. ...............6.379 FALLUEL (Louise-Elise), fille de FALLUEL (Louis-Hildevert), pe in tre .. . .8.277 LÉVÊQUE (Adélaïde-Victoire) ............................................ .............. ..8.344 LEGLERCQ (Marie), fille de LECLERCQ, médecin à Sentis (mariée à

M. CHALLAN, médecin) ........................8.63* ORANGER (Pierre-Nicolas) .........................8.662 BtANOY (Geneviève-Eugénie-Olÿmpe).. . . . — ......................... ...................8.850 DELAUNAY (Victoire), veuve deLEVASSEÜR (Jean-Baptiste) ...8.988 BARTHELEMY (Jean) . . . . . . j ................... ........................ ........................ .9.030 BOUFFLET (Gustave-Désiré), Alsde BOUFFLET (Antoine-Julien), commis

négociant, et de PRÉVOST (Aimée-Eugônie);. ...............1. >9,430 CHAUVIN (Hortense-Vicloire), femme de LAPLACE (Eug.), garde particulier9.479 MORANCY (Eugénie). . . . . . . . . . . . . . . > . . . . . ........................... «j . . } . . . .9,84 * MARTIN (Victorine-Joséphine). ........................ ............................ ..............i . :9.407 BONNEFOT (Jeân-Baptiste-Victor) ..........................................................9.408 CARTIER (Marie-Geneviève-Rieulette), f“ » de BONNEFOY (J.-B.-Victor).9.662 JACTEL (Marie-Françoise), veuve de LEVASSEÜR (François)— . . . . . .9.776' POTTIER (Marie-Antoînelte), femme de CHASSEGUÉ (Frédéric-Charles). 9.865 i MARTELOTE (Louis-AlphoUse) ...■.'•i.>.Vvi'...Vw...................

'40.002 TRACAS (François-GèoTges) .............. . . . . . . . . . . ; . . . .40.032 BÏEUFVE (Marie-Eulalie-Antoinette-Catherine), femme de V.ERNIER

(Pierre-Etienne), cordonnier . c j ï . . . ........................... ; . i . . . . . . ’. . . .4 0.063 DÜVILLIER (Marie-Rose-Julie), yeuve FAUCHART (Pierre-Joseph). . . . . .40.435 ALEXANDRE (Antoine). W .'........................................................... .. i . . . . . .40.502 HUBERT (Rose-Aline), fille de HUBERT (Pierre-Alexandre), blanchisseur4 0.729 FONTAINE (Honoré-Eugèhe Etienne) ..........................................4Q.890 BEGUE (Isidôre-Alexandre)........................................................................ ..........44.060 HEMET (Jean-Baptiste)'................................................. .........................................44 .444 MORËL (Antoinette-Hermine)..................... ............................... ...................44.449 BIET (Marie-Marguerite-Augustine), yeuve de ARTUS (Jean-M artin).........4 4.4 86 LAMBOUR (François-Alexis)............. %...............................................................44.487 GAILLARD (Marie-Madeleine-Françoise), femme de LAMBOUR (François-

Alexis), m enuisier............................................................................................4 4.24 4 JACQUIN (Alexandre-Léon-Àlfred) i ...................4 4.268 PETIT (Pierre-Louis- Alexandre). . *........ ................................ ...........................4 4.283 ROMMETIN (H ubert)...............................................................................................4 4.368 LECOINTH (Jean-Baptiste)......................................................................................4 4.438 DORLÉ (Jean-Marié-^iûtoine-Honoré)..................................................... .44.470 LECLÈRE (Charles^Prançois-Xavier)...................................................................44.565 DENAMUR (Adelphiûe-Marguerite),femmede CAZIER(Théodore-Nicolas),

tailleur a ’babits ................. .......................... ............4 4.630 GRISON (Louis-Noël)..............................................................................................44.702 DESACHï (Alphonse-Edmond-Rieul)..................................................................4 4.849 MATTE (Victor)......................................................................................................v44.977 DEBOUT (Anloine-Jules), fils de DEBOUT (Antoine), ouvrier aux forges ..

9 jüin 48*4.23 novembre 4845.

4 janvier 4846. 49 mai 4 850.

24 juillet 4850. fc janvier 4854.

49 janvier 4851. 6 avril 4854.3 août 4854.

7 septembre 4854. 24 décembre 4854.

4 janvier 4852.’ 48 janvier 4852.

44 mars 4852.44 mars 4852.43 juin 4852.8 août 4852.

49 septembre 4852. 7 novembre 4852.

7 novembre, 4852.24 novembre 4852.

43 février 4853.6 mars 4853.42 juin 4853.

25 septembre 4853. 8 janvier 4854.

22 janvier 4854. 22 janvier 4854. 26 février 4854.

26 février 485*. 26 mars 4854.4 4 mai 4854.28 mai 4854.6 août 4854.

8 octobre 4854. 29 octobre 4854.

7 janvier 4855.4 février 4855. 25 mars 4855.5 août 4855.

2 décembre 4855.

N88i T -

n . *■ l: 1 D A T E . v A G E ,

du registre Noms & Prénoms. DELA à cette

matricule. i»8 O p é r a t i o n . Up o q u l

DE SENL1S

rL abandonnés par leurs titulaires depuis l ’année 1836 seront, au i-> janvier prochain, convertis en rentes sur l’Etat, et que toutes let 'lénflts et Consignations.

i J ’épargne pour prévenir la conversion de leurs dépôts en tentes, et la consignation des inscriptions de rentes.

S *D A T E N A T U R E

de la de la MONTANT

D O M IC IL E S P R O F E S S I O N S dernière opération ou de

dernière opération ou de

actuel

l’échéance prévue l’échéance prévue du capital.par la loi. par la loi.

BOUCHER (Louise-Esther-Alexandrine), femme de LEGRAND, employé. .LEGRAND Louis-Rose-Charlemagne)..................................................................FOUCON (François-Charles)....................................................................................DORION (François) ............................................................................VACHETTE (Marguerite-Virginie), femme de DORION (François), charronBLANCHET (Jean-Baptiste), d it SORET .............................................DÉSONGINS (Pierre-François). .............................................................BOUCHEREZ (Georges-Edouard)....................................................................MARQUIS (Charles)...........................................................................................

4 *r janvier 4849. 4,r janvier 4849. 4,r janvier 4849. 48r janvier 4849. 4,r janvier 4849. 48r janvier 48*9. 4 " janvier 4849. 48r janvier 4849. 4tr janvier 48*9.

47 mois. » . Chantilly. mineur. , 22 juillet 4855. Remboursement 52 Dr. 6047 ans. » l K X Sôry. maître charron. 20 septembre 4 855

48 février 4855.Remboursement 437 67

9 mois. » :>!•; ’■ •» Saint-Leu-sur-Oise. mineure. I Versement. 40 6852 ans. » ' » Paris, rue ChercheJdidi, 42. domestique. 4» juillet 4855. Remboursement 64 35

20 ans. » • » Senlié. mineure. 23 septembre 4855 Remboursement 28 8834 ans. » » Neuilly-en-Thelle. clerc de notaire. 40 ju in 4855. Remboursement *7 4338 ans. » 1 » • ; ■ ' Chantilly. (blanchisseuse. 45 juillet 4855. Remboursement 35 33

» » ' !'•' » Villevert, faubourg de Senlis. rentière. 16 décembre 4855 Remboursement *3 4349 ans.

iV'i * Vineuil, Corn88 de St-Firmin. marchand boulanger. 6 mai 4855. Remboursement. 44 60

46 ans.. » » Pont-Sainte-l|iaxence. garçon épicier. 44 novembre 4855 Remboursement. 64 M49 ans. » » La Tournelle, Corn18 de Plailly femme de garde particulier. 28 janvier 4855. Remboursement. 17 0848 ans. » » Chambljy. couturière. 29 avril 4855. Remboursement. 20 4722 ans. » * Senlis ohez ï “ ' Lefôtre limonadière domestique. 42 août 4855. Remboursement. 25 2270 ans. » » t Verberie. propriétaire. .22 avril 4855. Achat de rente. 25 5468 ans. » i » Verberie. propriétaire. 22 avril 4855. Achat de rente. 25 4265 ans. » » Feigneux. rentière. 46 décembre 4855 Achat de rente. 98 4328 ans. » j Pont-Sainle-Maxence. . domestique. 2 décembre 4855. Remboursement. 41 2435 ans. » » Creil. cuisinier. 5 août 4855. Remboursement. 64 0158 ans. » \ » Barbery. charretier. 25 novembre 4855 Remboursement. 56 78

74 ans. » » Nanteuil. femme de cordonnier. 28 janvier 4855. Remboursement. » 4964 ans, * Senlis. marchande de vins. 29 avril 4855. Remboursement. 29 4533 ans. » » Nogent-les-Vierçes. carrier. 43 mai 4855. Remboursement. 47 40

40 a. 9 moi\ » » Senlis. mineure. 4 mars 4855. Remboursement. 2 2333 ans. 4 4 juin 4820. Boissy Fresnoy. Glaignes. instituteur. 42 août 4855. Remboursement. 28 9623 ans. 20 février 4830. Pierrelay.

Neuilly-en-Thelle.Crépy. tourneur. * février 4855. Remboursement. 40 57

40 ans. 43 juin 4843. Neuilly-en-Thelle. ouvrier en soie. 40 novembre 1855 Remboursement. 83 7630 ans. 45 janvier 4824. Villers-St Frambourg Chantilly. rentière. 22 avril 1855 Achat de rente. 54 3567 ans. 20 août 4785. Bruyères. Le Mesnil-Saint-Denis. ouvrière en soie. 44 novembre 4855 Remboursement. 5 9739 ans. 47 juillet 4844, { Monenval. Morienval. menuisier. 4 mars 4855. Remboursement. 24 08

35 ans. 49 janvier 4849. Cliéry-cn-Orxois(Aisne) Morienval. femme de menuisier. * mars 4855. Remboursement. 46 4434 ans.. 5 décembre 4819. 'r Amiens.

Neuilly-en Thelle.Senlis. garde-moulin. 25 février 4855. Remboursement. 3 49

40 ans. 5 avril 4 84 4. Crouy-en-Thelle. berger. 9 déoembre 4855. Remboursement. 33 7640 ans. 2 novembre 4843. Ussy (Seine-et-Marne)

Le Bois Morel.Le Plessis-Belteville. • cultivateur. 24 décembre 4855. Remboursement. 74 02

33 ans. 5 août 4824. LeBois Morel Qomn° delà Ciiapelli-St-Ktm cultivateur. 8 juillet 1855. Remboursement. 39 2534 ans. 22 novembre 4822. Verslgny. Baron. ^charretier. 48 février 4855. Remboursement. 2 2834 ans. 23 mai 4823, Roberval. St-Gervais, ComB8dePontpoint domestique. 44 mars 4855. Remboursement. » 64

27 ans. 20 juillet 4827. Saint-Félix (Oise). Nogent-les-V ierges. femme de tailleur d’habits. 9 décembre 1855. Remboursement. 8 4924 ans. 7 novembre 4830. • Montataire. Montataire. ouvrier chauffeur. 22 avril 4855. Versement. 49 7644 ans. 47 septembre 4843. Senlis. Senlis. maître serrurier. 4 novembre 4855. Remboursement. 27 8734 ans. 7 juillet 4824. St-Just-en-Chaussée. Creil. employé. 44 novembre 4855 Remboursement. » 5047 ans. 45 juin 4838.

D e u x i è m e

Verberie.

S é r i e .

Montataire. mineur. 2 décembre 4855. Versement. 435 42

49 ans. » » Pont-Sainte Maxence. femme d’employé. 23 septembre 4855 Remboursement. 47 fr. 3947 ans. » > Ponl-Sainte-Maxence. secrétaire de la mairie. 16 septembre 4855 Remboursement. 8 0533 ans. » » La Chapelle-en-Serval. jardinier. 48 mars 4855. Achat de rente. 34 9754 ans. » » Ognes. charron. 4 murs 4855. Remboursement. » 6046 ans. » » Ognes. femme de charron. 4 mars 4855. Remboursement. » 72

» » » Aumont. fendeurde lattes. 48 février 4855. Remboursement. 2 3639 ans. » » Magneval. cultivateur. 44 novembre*4 855 Remboursement. 20 8052 ans. » » Senlis. juge au tribunal. 44 janvier 4855. Remboursement. *7 3978 ans. > » Rully. « propriétaire. 22 avril 4855 Achat de rente. 42 04

A Senlis, le 22 mai 4885.l e Caissier Central :

MIRVILLE.

Certifié conforme aux écritures de la Caisse,Le Président du Conseil d'administration, Sous-Préfet de Senlis :

Signé : PETIT-DOSSARIS.

Art. 2.

Publication d» Société.COUPAQnjE DU t a DE CRÉP7

Aux termes de deux actes reçus par M8 F é re t, notaire à Crépy (Oise), les trois et dix juin 4885, enregistré, il a été établi les statuts de Ta Société anonyme fprmée sous la dénomination de : Compagnie d’éclairage et de chauffage par le gaz de Crépy (Oise).

Cette Société a pour objet : l ’ex-Ïiloitation de l’éclairage et du chauf- age par le gaz de la yille de Crépy,

conformément aux dispositions du cahier des charges de la concession faite par ladite ville, le vingt-quatre décembre 4 863, ainsi que le commerce des sous produits du gaz, dérivés et résidus.

La durée de la Société est la môme que celle de la concession (45 ans du premier janvier 4865), en cas de prorogation ôu de renouvellement de cette dernière, la Société pourra être prorogée par l’assemblée générale des actionnaires.

Le siège et le domicile de la Société sont à Crépy (Oise).

Le fondateur apporte à titre gratuit à la Société la promesse faitë par M. Antoine-Frédéric-Jean-Baptiste Fournikr, propriétaire de l’usine à gaz de Crépy et l’pxploitant, ' et madame Âmélie-Hubéfrlinè-Émélie- Augustine Van drn Vabro, son épouse, demeurant ensemble à Crépy, de vendre à lui fondateur ou à toute société anonyme qu’il pourrait fonder pour l’exploitât jon du gaz de Crépy:

4° L’usine possédée èt exploitée par M. Fournier;

2° La maison d’habitation de M. et madame. FoUrhier, édifiée sur un ter­rain contigu & l’usine, le tout aux prix et conditions et de la manière exprimés en un acte dressé par M.* Féret, notaire déjà nommé, le trois juin 488Ü, enregistré.

Le fonds social est fixé à 400,000 francs et divisés en 200 actions de 500 francs chacune, à émettre contre espèces, et donnant droit chacune indistinctement à une part égale dans la propriété de l’aètif social et dans les bénéfices.

Il est d i t : que le capital pourra être augmenté par -décisiod de l’as- semblée générale, par la création d’actions nouvelles, et que pour

" ' n à l’u&ine etdes

donner plus d’extension _ __aux Opérations de la Société, des obtigauonè pourront être créées et émises eh vertu d’une délibération de l’assemblée générale des action­naires. ,

La Société serWadministrée par un Conseil composé^ de 7 membres, nommés par l’as*ëmblée générale des actionnaires, pour I une durée de trois ans; L’assemblée générale nom­mera également chaque année un ou plusieurs commissaiyesxhefaés de la vérification e t dé la surveillance pres­crites par la loi etdp foire un rapport

à l ’assemblée générale de l’année suivante sur la situation de la Société, sur le bilan et sur les comptes pré­sentés par le Conseil d’administration.

Les produits, déduction faite de toutes les charges, constituent les bénéfices nets.

Sur les bénéfices nets annuels, i l est prélevé: m

4° Cinq pour cent pour le fonds de réserve légale, soit un vingtième des bénéfices nets; ce prélèvement cesse dès que le fonds de réserve a atteint le dixième du capital social.

2° Une somme suffisante pour dis­tribuer à titré de premier dividende 5 */0 aux actionnaires sur le montant de leurs actions.

3* La somme nécessaire pour opé­rer l’amortissement du capital des; obligations qui pourraient être créées et le service des intérêts.

L’excédant des bénéfices sera dis­tribué entre tous les actionnaires, indistinctement, ou pourra être affecté en totalité ou en partie à un fonds'de prévoyance ou réserve spéciale. \

HSuivant acte reçu par M* Féret,

notaire, déjà nommé, le trois juin 4885, enregistré, le fondateur 'd e ladite Société a déclaré que les 290 actions dont il a été ci-dessus parlé, avaient été souscrites par 52 per- sonnas, et que chacune d’elles avait versé le quart ou 425 francs sur chaque action souscrite, conformé­ment aux statuts, et que ces 200 ac­tions; représentaient alors une libé­ration totale de 25,000 francs.

A l’appui de sa déclaration ledit fondateur a représenté à Mf Féret, un état par lui dressé,, contenant la liste nominative des souscripteurs, relatant leurs noms, prénoms, professions et domiciles, le nombre des actions souscrites par chacun pt l’indication des versements effectués, lequel état est demeuré annexé à la minute dudit acte de déclaration de souscription et de versement.

IIIDu procès-verbal de la délibération

de la première assemblée générale constitutive de la compagnie du gaz de,Crépy, dressé en la forme authen­tique par M8 Féret, notaire sus­nommé, le dix juin 4885, enregistré, il appert ce qüi suit :

Il a été donné lecture des statuts e t de l’acte modificatif desdils statuts.

L’assemblée générale a reconnu sincère et véritable» à l’unanimité, moins le fondateur qui n’a point pris part au vote, la déclaration de sous­cription et de versement faite par le fondateur de la compagnie d’éclairage et de chauffage par le gaz de Crépy, aux tejrmes de l acté énoncé sous 16 tltre l l ci dessus, ainsi que les pièces produites à l ’appui de cette décla­ration. f . . .

Enfin, 1 assemblée générale a nom-, mè un oOmfhiMiaire, à l’effet d’ajpprè- cier la Valent 96 l'apport du fondateur, e t la légitimilè des avantages pouvant résulter des statuts, au profit dés .fondateur, administrateurs et missaire-censeur, e t de foire bon!

rapport é l’assemblée générale sui­vante, conformément à la loi.

IVEt du procès-verbal de la délibé­

ration de la deuxième assemblée générale constitutive de la compagnie du gaz de Crépy, dressé également en la forme authentique par le même notaire, le dix-neuf juin 4885, enre­gistré, il appert ce qui suit :

Le rapport dont vient d’être parlé, a été dressé par le commissaire, puis imprimé et tenu à la disposition des actionnaires, conformément à la loi.

L’assemblée générale a nommé membres du Conseil d’administration :

M. Paul-Isidore SAGNY, proprié­taire;

M. Onézime DEMONCY, proprié­taire;

M. Louis François DOUMAX, mar­chand de nouveautés;

M. Bernard GÀRNIER, proprié­taire;

M. Emile-Louis MILLET, docteur en médecine;

M. Charles-Léonard CUREAU, pro­priétaire;

ElM.Albert-HippolyteDELAFOSSE entrepreneur de constructions;

Demeurant tous à Çrépy.Tous les susnommés présents ou

représentés à l’assemblée, ont déclaré par eux-mêmes ou par leur manda­taire accepter, ces fonctions.

L’assemblée générale a nommé comme commissajre-censeur pour le prem ier exercice social M. Jean Louis GALLET, huissier, demeurant à Crépÿ.qûi a accepté. *

En conséquence ladite Société s’est trouvée définitivement constituée.

« Uneexpéditionentiôredesstatuts, « de la déclaration de souscrip- « tion et de versement et ae « l ’état y annexés, ainsi que « des deux, procès-verbaux de « délibération des assemblées c générales constitutives, a été < déposée à chacun des greffes « de la justice paix de Crépy et t du tribunal civil de Sentis, ,1e t vingt-sépi juin 4885. »>'■' Pour insertion :

y S igné: FERET.

ARt. 3. '

Etude de M* E m ile D ém elin ,licencié en droit,

avoué, demeurant à Senlis, rue de'Villevert, n* 47,

successeur de M8* Delqovx e t Thzmry.

V E N T ES U R L IC IIT A T IO N

, ENTRE M J E U I B

PROPRIÉTÉSituée à GOUVIEUX (Oise), , ï

au coin de la rue de la Mairie et la place Amie, ,.

IkbwTSttioa, BàtfauiU r t i u d t a

: T

2° d’unb

USINE À VAPEURSituée à GOUVIEUX,

rue Blanche,3° d’unk

MAISONAVSC UNI

Carrière & une Pièce d e Terrey attenant,

Situées à CHAUMONT, commune de Gouvieux,

4 ° x t DR ’

Deux Pièces de PréSises terroirs de GOUVIEUX,

E n c i n q L o t sQui pourront être réunis en totalité

ou en partie.

L’adjudication aura lieu le D i m a n ­c h e » « J u i l l e t 1 8 8 5 ,

heure de midi,EN LA MAIRIE DR GOUVIRUX,

Par le ministère de M° Watkau, notaire àPrécy-sùr-Oise,

. I commis à cet hffet. .

En exécution d’un jugement con- tradictdirement rendu par le tribunal civil de première instance, séant à Senlis, le trois juin mil huit cent qualre-.vingtrcinq, enregistré et si­gnifié,

Étaux requête, poursuites et dili­gences de :

4° M Nicolas Heil père, fabricant demeurant à Gouvieux ; '

2° RtM. Jules-Nicolas Heil, ancien limbdaaler restaurateur, ; demeurant aussi à Gouvieux.

iAyant11 potir avoué constitué M8 ! Emile Dénrelin , demeurant A Senlis, ruè de'Villèvert, n°7.

En présence ou eux dûment appelés d e : i) . r :i v- : | : ûfvii

4° Mademoiselle Maria-Eugênie- Charlotte Heil, célibataire, majeure, sans profession, demeurant à Gou­vieux; • t ■ ■

2* M. Edouard-Jacques Heil, em-. ployé, demeurant à Gouvieux.

3° M. Auguste - Eugène Ë e il, aussi employé, demeurant & Gou­vieux. • -, : . ; :

4* Madamo Léonie-Ga$eï4d6-Clo- tilde Heil, épouse de M. ’ Aléxandre- Gustave Lavallée, chaipentipr, ' avec lequel elle demeura à Gouvieux. .

5? M. Lavallée, sus-nommé, tant en son nom , personnel que pour as­sister et a u to ri^ r , I# darne son époUse, et pour valider la procé­dure.

6* Madame . Henriette-Clotilde H eil,‘ éûôüse de M. Lôuis-Charles-. Altred iColin, poiutro ert b4timcnl», avec lequel aile demeure à Goû-vleUx.>''u/ A •.'«m n V. • t,

7r M. Golin, sus-nommé* tant en

8° M. Gustave-Jules Heil, employé, demeurant à Gouvieux.

Ayant pour avoué constitué M8 Al- luard, demeurant à Senlis, roe Saint- Hilaire, numéro 10.

98 Et M. EHgène-Nicolâs Heil, ad­joint du génie, demeurant à Com-

Ayant pour avoué constitué M8 Oscar S avary , demeurant \ à Senlis, place Saint-Frambourg.

Il sera procédé, le D i m a n c h e v i n g t - a i x J u i l l e t m i l h u i t c e n t q u a t r e - v i n g t - c i n ç i ,h e u r e d e m i d i , en la Mairie de Gouvieux, par le ministère de M8 Wateau, notaire à Précy-sur- Oise, commis à cet effet, à la vente sur licitation des immeubles dont la désignation suit :

D É S I G N A T I O NPrem ier Lot. j

Une Propriété, située à Gouvieux, au coin de la rue dé la Mairie et la place Amie, ayant entrée principale sur la rue de la Mairie, porte cochère sur la place Amie, sur laquelle elle donne dans toute sa longueur, et troisième sortie sur la rue Blanche.

Ladite propriété comprenant :' Une Maison, consistant en un corps

de bâtiment composé de : cuisine, vestibule, salle à manger, cabinet et salon au rez-de-chaussée, trois cham­bres au. premier étage, grenier des­sus, escalier à l’intérieur garni d'une rampe en fer.

Deux Pavillons couverts en ardoi­ses, à droite e t à gauche en entrant dans la coür ci-après, l’un surmonté de deux chambres, et l’autre d’une remise ayant entrée dans la cour par une porte cochère, grenier des­

s u s .Deux appentis, comprenant remise

ét buanderie.Cour entre ces bâtiments.Jardin à la suite, à l’entrée duquel

deux basses-cours, avec lieux d’ai­sances, cabanes à lapins et puits.

Le tout entouré de mura, d’une contenance de vingt àres environ, et tenant d’un b o u tJà rue Blanche,' d ’autre bout là rué de (a Mairie, d ’un côté la place Amie, et d'autre côté M. Mellô, dit Paris.

■ D euxièm e, lpt.Une Usine à vapeur, sise rue Blan­

che, ensemble le matériel industriel, meubles ou immeuble, par/destina­tion. '

Comprenant notamment :;Une .machiné à vapeur, système

Lihkc, avec4a chaudière et ses ac­cessoires, machines locotnobiles, six souffleurs, trois .coupedsés, èt tous

'antres métiers ,ou matériel. ;le tout pour la préparation du, poil pour la chapellerie. * : ; . ; ? *

..................................................... . - <f fvMditeson nom personnel, que pour m* 'Chambre d » ’machine, et deux sister et autoriser son épouse, et pour i grands bâtiments en arrière couverts vaUderlaproeédnw. > « tuRes. ^

Cour devant, avec entrée sur la rue Blanche, dans celte cour, puits.

Jardin à côte.Le tout contenant environ huit

ares cinquante-quatre centiares, et tenant d’un côté la sente du Fossé de Ville, d ’autre côté MM. Barras et Eloi, d ’un bout divers, e t'd ’autre bout la rue Blanche.

NOTA. — Le matériel industriel sera payable en sus du prix de l’im­meuble, suivant expertise.

Troisième Lot.Deux ares soixante centiares de

pré, terroir de Gouvieux, lieu dit la Planchette, contigüs au terrain de l’usine, section G, numéro 2427 du cadastre, tenant d’un côté à Thomas- sin, d’autre côté veuve Morel, d’un bout le Fossé de Ville.

Quatrième Lot.Deux ares soixante-seize centiares

de pré, lieu dit les Planches, même terro ir, tenant d’un côté W atel, d’autre côté Mommelé, d’un bout là r iv ière , et d’autre bout le che­min.

Cinquième et dernier Lot.Une Maison, sise à Chaumont,

commune de Gouvieux, au Camp de César, comprenant :

Au rez-de-chaussée, cuisine et salle à manger.

Au premier étage, deux chambres.Grenier sur le tout.Cabanes à lapins.Caveau sous l’escalier.Jardin derrière.Tenant d’un côté la rue, d’autre

côté le Camp de César, ou l’ancien Chemin de Senlis, d’un bout Gavi- gneaux, et d’autre bout l’ancien Chemin de Senlis.

Une Carrière, sise au dit Chau­mont, lieu dit le Trou J>atry, cour e t jftrdin, tenant à la maison ci-des­sus.

Dix ares vingt-six centiares de terre, terroir de Gouvieux, lieu dit la Danse, tenant d’un bout Lavallée, d’autre bout le chemin du Camp de César, d ’un côté le môme chemin, d’autre côté à divers et la maison ci-

M ISES A PR IXOutre les charges, clauses et con­

ditions insérées'au cahier des charges,, les enchères seront reçues sur les mises à prix suivantes fixées par le jugement sus-énorté, savôir :

Pour le premier lot,Y to j8ôà prix de .,

rie deuxième lot,‘ d e . . , , . , " . , . - ,

troisième lot»

^ m f e t r i è ï e ! !ceiréde..........le cinquième

lier lot, sur celle , i .1 i 2 4.450

et d

48.60p’fr.

cent soixante-

Fait et rédigé par l’avoué poursui­vant la vente soussigné.

A Senlis, le vingt-six juin 4885. Signé : E. DEMELIN.

Enregistré à Senlis, le 27 iuin mil huit cent quatre-vingjrcinq, folio

, case . Reçu un franc quatre- vingt-huit centimes, subvention com­prise.

Signé : B a ta ille .

S’adresser pour les renseignements :4° A M8 DÉMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente ;2° A M°ALLUARD, avoué à Ssnlis,

présent à la vente;38 A M8 SAVARY, avoué à Senlis,

présent à la venta ;*• Et à M8 WATEAU, notaire à

Précy-sur-Oise, dépositaire du ca­hier des charges et des titres de propriété.

Pour insertion,Signé : E. DEMELIN.

Art. 4.Etude de M 8 Emile Démelin, li­

cencié en droit, avoué à Senlis, rue de Villevert, n* 7.

Successeur de M8* Dklgoye et Thekry.

v r u a à . r ' t F u aS U R L I C I T A T I O N

DK ’Dix Pièces de Terre

Sises terroirs de Boissy-Fresnoy et Peroy-les-Gombries (Oise),

B u d i x L o t s ,Qui pourront être réunis en partie

ou en totalité.

L’adjudication aura lieu le D i m a n ­c h e v i n g t - s i x J u i l l e t 4885,

à deux heures,En la maison d ‘école de fioissy-Fresnoy

Par le ministère.de M8 Vramant, notaire à Baron.

commis d cet effet.

En exécution d’un jugement contra­dictoirement rendu entre les parties ci-après nommées, p a r le tribUUil civil de Senlis, le treize mal 4885, enregistré;

Aûx requête, poursuite et diligent» de : !

Madame Ambroisine Gonnet. veuveM. Philippe Geoffroy, propriétaire.“ V "»• » OWIUIUJ,

demeurant » E rm enonti..^ .. Agissant ad nom et commo UM.

< ancidro de madame n u f n « Gonnet, née Darom, et de

1 1 t la suceessien de M.« tin-Médério Gonnet, ..nommés; >

Ayant M* Emile Démelin pour aTouô. lîO'l'i -Ai

El en présence, on appelés,(Te,;

fîi Madame

-i ' V 1

Uct, cultivateur e t entrepreneur de route, demeurant h Fresnoy-le-Luat;

« Au nom et comme subrogé-tuteur < faisant fonction de tuteur du « mineur Louis-VictorOonnet, « né du mariage, des époux « Gonnet-Daroux susnommés, « et ce, à cause de l’oppo- « sillon d'intérêts existant

eol t -taoéntre ledit xtiineur eL .sa« mère; »

Ayant M8 Antoine Quêter pour

Abt. 0.

TfiMHAL CORBECTIOHHELd e S e n t i s (O ise ) .

Sises

arrondissement de Senlis (Oise),

P ar jugement du T ribunal, de pre- *t’a(jju(lidàtt(» ^ i 4 ^ l e u (ld ^miôre instance de Senlis, en date di huit Juin 1885, la nommée LAI” ’ (Dksirék) , femme COTTREAU,dos, xnénagéré, demeurant ’à Senlis, a ôté condamuêe en 50 fr. d’amende, PdOr tro m p e rie su r la qualité de là

"I* Et M. Gabri^-Frapçois Dqlile,

3 ^ « ï i c S 6"'anl4"on'« lAff DPm qt comme subrogé-tuteur

« ad hoc dudit mineur Gon- .liîÜ f , « 9 tIl sera procédé, \q .Dimanche vïngt-

t ix Juillet 1885, à deux heures de relevée, en la maison d ’école de Boissy-Fresnoy, par le ministère de M* IVratbànt, notaire à Baron, & la vente aux enchères publiques, des immeubles ci-après désignés.

D É S I G N A T I O N

P r e m ie r L o t.Six, ares quatre-vingt-huit centiares

de terre, terroir de Boissy-Fresnoy, à la Fosse au Failly ou le Chemin d ’Acy.

{dise, à prix, 60 fr.D e u x iè m e L o t.

Huit are3 quatre centiares de terre, même terroir, lieu dit au Chemin du Bourgera.

Mise à prix, 40 fr.T ro is iè m e L o t.

Dix ares quatre-vingt-huit centiares de terre, même terroir, lieu dit au Moulin Brûlé.

Mise à prix, 100 fr. Q u a tr iè m e L o t.

Seize ares quarante-neuf cenliares de terre, terroir de Peroy-les-Gom- bries, lieu dit au Haut Bouleau.

Mise à prix, 75 fr. C in q u iè m e L o t.

Dix-sept ares trente-quatre cen­tiares de terre, môme terroir, lieu dit aux Grandes Halattes.

Mise à prix, 20 fr.S ix iè m e L o t.

Treize ares douze centiares de terre, môme terroir, lieu dit Proche la Pierre Blanche.

Mise à prix, 20 fr.S e p tiè m e L o t.

Treize ares vingt-sept centiares de terre, môme terroir, lieu dit le Che­min de Meàux.

Mise à prix, 80 fr.H u it iè m e L o t.

Vingt-six ares quatre-vingt-dix- neuf centiares de terre, môme ter­roir, lieu dit en Deçà de la Vallée de Betz.

Mise à prix, 100 fr.N e u v iè m e L o t.

Quarante-deux ares trente-neuf cenliares de terre, môme terroir, lieu dit au Mauvais Coucheur.

Mise à prix, 150 fr.D ix ièm e e t d e rn ie r L o t;

Trente-six ares vingt-six ares cen­tiares de terre, môme terroir, lieu dit aux Bureaux.

Mise à prix, 60 fr.

Fait et rédigé par l’avoué pour­suivant la vente soussigné.

Senlis, le 26 juin 1885.Signé ; E m il e DEMELIN.

Et enregistré.

S’adresser pour les renseignements : 1» A M* DEMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente ;2* A M* VANTROYS, avoué à Sen­

lis, présent 4 la vente ;3° A M"'QUETER, avoué à Senlis,

présenta la vente;4* Et à M* VRAMANT, notaire

Baron (Oise), dépositaire du cahier des charges.

Pour insertion : ____________ Signé • DÉMELIN.

, n outre, je Tribunal a ordonné que le jugement sus-relaté serait inséré p a r extrait dans le Journal de Senlis, eUJ^pltéÀ la porte de la mairie de Séntis, et à. celle de la condamnée.

! 1 Ld tout èn exécution des articles 1» 6ide la loi du 27 mars 1871, 423, 463 du Code pénal.

Le Commis-Greffier du Tribunal, A. VINCENT.

vu ;Le Procureur de la République,

BARBIER.

Abt. 7

TRIBUNAL CORRECTIONNELde Senlis (Oise).

Par jugement du Tribunal de pre­mière instance de’Senlis, en date du huit Juin 1885, la nommée HAZARD

A r t . 5.Etude de M * T o u r ! I l l e ,

notaire à Nèuilly-en-Thelle, successeur de M* D e l a c o u r .

1 6 hectares 65 ares

r é c o l t e sDE

B U ST SEIGLE,Sises terroirs do Crouy-en-Thelle,

Neuilly-en-Thelle, Blaincourt, Précy-sur-Oise e l Morangles,

A vendre aux EnchèresEt par lots,

, S u r l e s l i e u x ,Le Dimanche 5 Juillet 1885, à neuf

hedrés précises du malin, et jours suivants s’il y a lieu,

Par le-ministère de M* T o u r t il l k , notaire.

En vertu d’une ordonnance de M. lo Président du tribunal civil de

Première instance de Senlis, en date u vingt-trois mai 1885;Et ù la requête de M. Alidor-

Auguste Martin, caissier, demeurant à Neuilly-en-Thelle (Oise);

Curateur à ia succession vacante de M.'Léon Leprince, décédé à Crouy- •n-Thellq,

Il sera, procédé, lo Dimanche cinq Juillet 1895,, d n e u f heures précises du m atin , et jours suivants s’il y a lieu, par le ministère de M8 Tourtille, notairo A Neuilly-en-Tliolle, & la vente aux^ enchères, sur les lieux, situés dane\le canton, et par lots, des récoltes,qi-apcè», savoir :

r De blé, Sur quatorze hectares trenle=huil ares soixante-deux cen­tiares, en quarante et une pièces.

2° Qe jseigle, eur deux hectares vingt-six aré» quarante-six cenliares, en six pièces,

Rendeg-yonsisuriila place de l’église dé Crouy-en-Thelle.

/ u tv ■ > .S'adresser pour tous renseignements :

A M. MARTIN, curateur;Et ài M* TOURTILLK, notaire &

Neuilly-en-Thelle.Pour insertion :

mugigUê t TOURTILLK.

— —ffffl'B q w ii’sqqiridU 8

(V i c t o i r e -E m è l ie ) , Temme MELLIER, ménagère, demeurant à Chamant, a été condamnée en 50 fr. d’amende, pour tromperie sur- la qualité de la marchandise vendue.

En outre, le Tribunal a ordonné que le jugement sus-relaté serait in­séré par extrait dans le Journal de Senlis, et affiché aux portes des mairies de Chamant et Senlis, et à celle de la condamnée.

Le tout en exécution des articles 1, 6 de la loi du 27 mars 1871, 423, 463 du Code pénal.

Le Commis-Greffier du Tribunal, A. VINCENT.

vu : \Le Procureur de la République,

BARBIER.

Etude de M a A n t o i n e Q u ê t e r ,avoué à Senlis, rue des Cordeliers,

numéro 6.Successeur de Mes A u b e r t et P l a r » .

S U R S A I S I E IM M O B I L IÈ R E ,

D ’UNE M AISONET VASTES DÉPENDANCES

à usage «le CommerceSituées à NogenDles-Vierges.

L’adjudication aura lieu le M a r d i 2 1 J u i l l e t 1 8 8 5 ,

heure de midi,En l’audience des criées du tribunal

civil de première instance de Senlis.

S’adresser pour renseignements : 1° A M* QUETER, avoué à Senlis,

rue des Cordeliers, numéro 6, pour­suivant la vente;

2° A M» CRÉPIN, huissier à Creil; 3° Et au greffe du Tribunal civil

de première instance de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Elude de M ° P a u l D e l a p o r t e ,avoué, licencié en droit,

rue de la République, numéro 22, à Senlis (Oise).

AUX ENCHÈRES, t e « le c o n v o r s l o n

I m m o b i l i è r e .En l’étude et par le ministère

de Mr W atkau, notaire à Précy-sur- Oise,

d ’u n e

M A I S O NET DÉPENDANCES

Sise au Pont de Saint-Leu, commune de Saint-Maximin.

L’adjudication aura lieu le D i m a n c h e c in q J u i l l e t lî-«S5,

une heure de Vaprès midi. S’adresser pour les renseignements

1® A M* Paul DELAPORTE, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

2* A M* DEMELIN, avoué à Sen­lis, présent à la vente;

3° A M* BÉRA, huissier à Neuilly- en-Thelle;

4* Et à M* WATEAU, notaire Précy-sur-Oise.

& Versigny, canton de Nanteitifcl le-Haudouin. ‘ '

trente Juin 1 8 8 5 ,heure de midi,

En l’audience des criées dh tribunal civil de première ihstaüfce de1 Sen­lis, sise au Falajs de Justice de làdjté ville, rue de la République.

S ’adresser pour les renseignements : 1* A M* ÀLLUARD, avoué & Sen­

lis, poursuivant la vente;2° A M» MARCQ, huissier à Nan-

teuil-le-Haudoîiin; ;3° Et au preffe du Tribunal civil

de première instance de Senlis,. où thier des charges est déposé.

Etudes de M* E m il e Démelin, licencié en droit, avoué à Senlis,

rue de Villevert, n* 7. Successeur de M*.» D r l g o v b et T u k m r y .

ET DEM*, A u g u ste Vramant,

notaire à Baron.

M O B I L I E RI T

Fonds de Commerce A VENDRE

A U X E N C H È R E S P U B L IQ U E S

Par suite de décès,A ERMENONVILLE (Oise),

Grande-Rue, en lamaison oùest décédé M. Augustin-

Médéric G o n n e t ,

Le Dimanche 28 Juin 1885, d deux heures,

Par le ministère de M* V r a m a n t ,' notaire à Baron,

S’adresser pour les renseignements : 1° A M° E m il e DÉMELIN, avoué à

Senlis, poursuivant la vente;2° A M* VANTROYS, avoué â

Senlis, présent à la venté ;3° A M8 QUETER, avoué à Senlis.

présent à la vente ;4° Et à M8 VRAMANT, notaire i

Baron , dépositaire du cahier de: charges.

Etude de M* E m il e D é m e l i n , li­cencié en droit, avoué à Senlis,

rue de Villevert, n° 7. Successeur d e M61 D b l g q v b et T b e m r y .

E â '£ 3 " ’t P . E a S u r saisie immobilière,

deSept Pièces de TerreSituées terroirs de Montagny-Sainte-

Félicité et Ermenonville.

L’adjudication aura lieu le M a r d i v i n g t - h u i t J u i l l e t 1 8 8 5 ,

heure de midi,En l’audience des criées du tribunal

civil de Senlis, au palais de justice de ladite ville.

S'adresser pour les renseignements 1° A M8 DEMELIN, avoué à Senlis,

poursuivant la vente;2° A M* DELAFOLIE, huissier à

Nanteuil-le-Haudouin;3° A M8 PAMARON, notaire au

Plessis-Belleville.4* Et au greffe du tribunal civil

de Senlis, où le cahier des charges est déposé.

Etude de M 8 A . V n n t r o y s ,licencié en droit,

avoué à Senlis (Oise), rue la Répu­blique, numéro 17,

Successeur de M8 F r é m y .

Par suite d’acceptation bénéficiaire,

UNE MAISONSituée à ERCUIS, canton de Neuilly-

en-Thelle (Oise),En la Grande Rue ou rue du Puits

Duval,2° ET

L a N u e - P r o p r i é t é

D’UNE MAISONSituée à Ercuis, en la Grande Rue.

En deux lois. L’adju$cation aura lieu lo D i m a n ­c h e v i n g t - h u i t J u i n le$ È » ,

û’quatre heures de relevée,En la Mairie d ’Ercuis,

Par le ministère de M* T o u r t i l l e , notaire A Neuilly-en-Thelle.

Commis d cet effet.S’adresser pour les renseignements „\ 1* A MvVANTRÛÏS, avoué, pour­suivant la vente:

2* A M* TOURTILLE, notaire A Neuilly-en-TheJle, 'dépositaire du c a h i e r d e ^ f m ^ e s ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^

Etude de M* Francis Alluàrd,licencié en droit, avoué1'

à Senlis, rue Sainl-Hilaire, n" 10, Successeur de M8 CBÀLMfli.‘

SUR SAISIE IMMItllRtd’u n e ..............................

M A I S O NRT( D É P E N D A N C É R i ^

* ------------ ■LL.üAUiti

Etude de M8 E m il e D é m e l i n licencié en droit, avoué, demeurant

à Senlis, rue de Villevert, n8 7 Successeur de M8> D e l c o v * et T r é m a y.

S U R L I C I T A T I O N

W K ia B I M 3 ® a 8Sises i BORAN (Oise),

rue du Pilori et rue du Moulin; e t d e

Dix Pièces de TerreSises terroir de Boran,

EN DOUZE LOT8quipourrontêtreréunisparliellement

ou en totalité.

L’adjudication aura lieu le D i m a n ­c h e d i x - n e u f J u i l l e t 1885,

heure de midi,En la Mairie de la commune de Boran,

Par le ministère de M8 Ca r il l o n , notaire à Chambly.

S’adresser pour les renseignements : I8 A M8 DEMELIN, avoué à Sen­

lis, poursuivant la vente ;2" A M8 ALLUARD, avoué à Senlis,

présent à la vente;3° A M8 WATEAU, notaire à Précy-,

sur-Oise;4* Et à M8 CARILLON, notaire à

Chambly, dépositaire du cahier des charges.

n n i p . - " 1A fH T ffrth lfl ~ ■ “ ~

Faubourg Saint-Martin. r à M8 VAlfrafrYS.ffirtiué.

Etude d é ’M taire A la

t f o naiçe à

BRIQUETERIES A TUILERIES-DE MARGLLRS

A v e n d r e p è r w U n d l e a l lÏR l ’élude de M8 BARRY,, notaire à

la Porté Milon,Par le ministère de i/P GILQUIN,

notaire à N euilly-Saint Front,Le màrdi‘ào'juin Î88h, à' deux heures

de ïelevée.

La vente comprendra :1. c - Une usine hydraulique, nou-

vellementconslruile, située à Marolles (Oise), sûr le bord du canal de 1 Ourcq, à 500 ijiôtres de la gare en construction de i la Ferté Milon, servant à la fabrication des briques, tuiles, poteries et autres produits en terre cuite pour la construction des bâtiments. ,

2° Une usine a vapeur, située à 300 mètres de la précédente, action­née par une machine à vapeur, com­prise dans la location, et servant plus spécialement à ila fabrication des briques.

38 — Le matériel roulant, le mobi­lier et les outils, iervant à l’exploita­tion de ces deux iisines.

48 — Le droit |aux baux des lieux ou elles sont exploitées, expirant le premier janvier 1897, loyer annuel 0,030 fr. I

L’adjudicataire (era tenu de pren­dre les marchandées fabriquées ou encours de fabrication à dire d’ex­pert. 1

Bise k prix : 2 0 ,0 0 0 fr.Consignation préalable 10,000 fr.

Entré*} e n Jo n lm m o a d e s u iteS’adresser pour tous renseignements :

Auxdits M" Bàrry et Gilquin , notaires. ;

3 M 6 L e f r a n c , notaire à Verberle.

M m & LEn grange et sur pied,

dépendant de la Société d’acquetX H W f r m t i r m m v ' : » .

A V e n i r , a u x E n c h è r e st e Dimanche 3$ et l u n d i A9 J u in .

Par le mioistâije de H* Le piu n c ,

lù uh ioà a:# hBJ / i rfd l 't im e A Gax ! de Verberie.

ME ÉTUDE

Jolie KàW E C J t l i lE T D É P E N D A N C E S

Sise à) Villeneuve-Sur* VeTberiô, i. sur la grande, route dô Paris: à Suint-

Quenlin,A v e n d r e p a r a « U n d l c a t l o n

Par le ministère de M8 Lbfranc, ' ̂ notaire à Verberie.

Le Dimanche 19 Jüillet, & 2 heures. M i s é à p r i x s 1 0 , 0 0 0 f r .

MÊME ÉTUDE

8 Pièces de Terre et FriTerroir de Verberie,

A v e n d r e p n r a « U a d l e n l t o nA Verberie, en l ’étude e t par le .

ministère de M8 Lbfranc, notaire. LeJ)imanch

A j o a .BN

Bon Cheval de CdbriolétÂGÉ DE QUATRE ANS

S’adresser chez M. CAILLEUX, cultivateur à Peroye-les-Gohibriès, près NanteUil-.le-Hâudouin (Oiàe).

A Éjouer au à VendraA IVAMIAHLE

J O L I EMaison de Commerce

CÊNTltE DES AFFAMES Près la Place du Marché,

Sine A Chantilly (Oise), 18, rué .de Creil.

B E i T Î Ï i l "M A T É R IE t D E CULTURE

WAU'pjJtihîia . mèkv.

En la demouro de M. SALLEMBIEN, Le Dimanche 19 Juillet 1885}

d deyr heures,Par,le piinisté^d^M ^ffiM m iR,

Rude de M* H e n r i D u t h o i t , huis­sier-priseur à Senlis, rue Bellon,

numéro 23. . Successeur de M8 L e f è v r e .

A C h a n t i l l y ,Fonds d e Quincaillerie

CKilDROlIllSSIE, LiMPlSISHSSitué d Chantilly, Grande Rue, n '67,

Très bonne clientèle, maison ancienne et connue très

avantageusement. S’adresser pour traiter à M* Du-

t h q it , huissier è Senlis.

A V e n d r e o u à t r o u e rPOUR SE RETIRER DES AFFAIRES

UN

Fonds d ’AubergisteA VILLERS-Saiht-PAUL,

E c u r i e s d e 2 4 C h e v a u x , Orange, Bâtiments divers, eto.,

Et environ 1 hectare de terrain attenant à l’Auberge.

S’adresser, pour traiter :A M. DABONCOURT, exploitant

ledit londs.

BON BILLARDD ’O C C A S IO N

S ’ad re sser chez M. LEFORT, à Nanleuil (Oise). ____________

- w « r a r e s - ID M M . j eFaute d’emploi

OMNIBUS NEUFDe première fabrication, solide, élé­gant, léger, pour un ou deux chevaux,

très belle occasion,1,500, francs.

Chez M. VALADON, à Nanteuil-le- naudouin (Oise),

LES AGE, dresseur de chiens à La Chapelle-otf-Serval (Oise). Pension, vtnle>ei achat de chiens.

Etude de M*<Driaédÿ notaire ’l'B énlis.

A L o n e r p a r a d ju d ic a tio n5 hectares 55 ares 27 centiares

DE TERREEn 7 Pièces, au terroir de Néry,

A Néry,: en la maison d’école,Le Dimanche

MÊMB ÉTUDE

■ A 1 B 8 ISise àBoissy-Fresnoy,rue Jean Chôron A vendre par auy udlcallonLe Dimanche 12 Juillet, d une heure • En la maison d ’école de Boissy,

P ar le ministère dudit M* Lenicque.

Etude de Al? :'JM torel, notaire à Sentis.

MAISON BOURGEOISEAVEC PE T IT JARDIN

Sise à Senlis, rue du Puits-Tiphaine, \ n - 10.

J o u i s s a jn c ^ 1er O c to b re .S’adresser

Poàr Visiter,, danA la maisQn, .les, lundi, mercredi ét Vendredi, de quatre à six heures. ,

Et pour tous renseignements, à

U N E M A I S O NSise à Senlis, rué Rougemaille.'ii816;

JO u I i MÀQ* «1» a u lM .S’adresser :

Pour visiter, 4 M8 Morel, tous les jours non fériés^Jdédeux heures.à six heures.

Et pour tous / Renseignements, à M8 Savary, avoué» place St-Fram-rÎ S m â t * - i—

Etude d e l H ' f è P i é ^ notaire A «enlis, n ie Péllon, n° 18.

> vendre p irw U ndlcaflon .

D e u x P e t i te s M a iso n sUn Jnrdin e t n i* Pilon de Terre

Situés à Verneuil-sur-Oise,L Dimanche 5 Juillet, d trois heures, A Verneuil, en lVisalle de la Màirié, Par le ministère del M '.Pertè, notaire■ .. t ,d Sejli*- . ■ . : ■

Etude de M* l l u ^ û e l , notaire à Creil.

ADJUDICATIONEn la mairie de Crainoisy,

Le Dimanche 12 Juillet, à 2 heures, Par le ministère de M 8 D u g u e t ,

notaire à Creil,DE

DEUX M AISO NS■ ■ ET

8 Pièces de Terre, Pré e t Bois. Terroir de Cramdisy.

MÊME ÉTUDE, ADJUDICATION

En l’étude et par le ministère dé M e D u g u e t , notaire à Creil,

Le Lundi 6 Juillet, à une heure,D E C R E A N C E S

Paraissant s’élever à 7,140. fr. 29 c. Mise à prix : lOQ fr.

MÊME ÉTUDEA D J U D I C A T I O NEn la Mairie de Montataire,

Le Dimanche 5 Juillet, à trois heures Par le ministère de M° D u g u e t ,

notaire à Creil,

Sise à Montataire, rue d’En-Haut,Et de 4 pièces de Terre,

Au terroir de Montataire.

Etude, de M 8. W a t e n u , notaire à Précy-sur-Oise.

A vendre par a<U udlcallonA Bruyères, en la salle de la Mairie, Le Dimanche 12 Juillet, à trois heures

précises,Par le ministère de M8 H o c q u e t ,

notaire à Pontoise,Et en présence de M8 W a t e a u , notaire

à Précy,

IMMEUBLESSitués sur les terroirs de Bruyères,

________ Bernes et Boran.

MÊME ÉTUDE A vendre à l ’Amlable

UNEJ o l i e P r o p r i é t é

Située à VÏHers-sous-Saint-Leu.A l’angle de la rue du Village, condul

sant à l’églisp.

Etude de M8 H o u tic»*, notaire à Béthisy-St-Pjerre (Oise).

E t 3 1 p ièces d e T e rre . P ré & B o isSises terroir d’Orrouy,

A vendre para«Uudtc*tlonA Orrouy, en la Mairie,

Le Dimanche 28 Juin, à deux heures, Par le ministère de M8 R outier,

notaire d Béthisy-S'-Piorre. '

PU ADJUDICATION VOLONTAIREA ERMENONVILLE

Le Dimanche 19 Juillet 1885, à 1 h .,

n u n ^ S K S mde M8 P amaron, notaire, à la vente aux enchères publiques,

1* One Maison d 'habitation <■Si# â Ermenonville, Cn là rne'ÉMvèt.

■*' V u a n t r e B â t im e n tSis au‘ même tieii, :j

S* OH 00RP3 DE ÊâTIIIBHTSis ^ Ermenonville,’ en' la Ruelle de - l’m w - v - • r '

MÊME ETUDEA vendre par a«lj u«l IcallonLe Dimanche-5 Juillet: à une' heure, En la’ maifeon d’école de Sillÿ-le-Long Par • le ministère de M8 P a m a r o n ;

notaire auPlessis-BellevillejLa Récolte, ,

A faire en Blé:Avoine, Seigle et Vesce Aux;terroirs.de Silly-le-Long et Plessis-Belleville.. ..........

P ar le ministère de M* Curnain, notaire & Chambly,

L u Dimanche 5, Lundi 6 et Dimanche ç C ÿ o u r s s u iw

Etude de M8 LEVAIHE, huissier a Précy-sur-Oise.

! R*iUû}y,ÿr, (:'! '■eiblea et Marchandises

“A Montataire,1 rue de Vitéf, 'àd la r , d w tn d e de M. D ono, éÿcier,U Dimanche 38 Juin 1885, ld midi, Par le minuthre dudit Eiv&iaa.

OCCASION

Deux Petits BaéEtang de Villevert.

MÊME ÉTUDE A vendre par a«Uu<Ucat Ion >iLe Dimanche 12 Juillet, dune heure, \

En. l’étude et par le fninistôre • de M8'Pamaron, notaire auiPlessls-

Belleville(Oise), .U NE M A I S O N............................Ét . i l N . ...................................«or jm L J Ê E iL ,m m m ima--. :.. Sis au .PI.es.3is-.Bel.leviUe. .

L I E B Ï G5 M6d'« d*0r.;

8e rend ehet ksÉplelen f I PliirMaeien?

PREMIÈRE A TIRE

m im m

Etude de ÜK8 D i e t , notaire à Crépÿ, successeur de M8 JQ b k y .

MAISON BOURGEOISESise à Crépy, rue des Béguines, n° 4,

Avec Jardin De 4,260. métrés y attenant,

A vendre para«UudicationLe Dimanche 12 Juillet, d une heure,-

En l’étude et par le ministère .. . de M* D ir t , notaire. _

MÊME ÉTUDE A vendre pai8 adjudicationLe Dimanche 12 m illet, à 2 heures, A Crépy, en l’étude et par le ministère

de M8 D i e t , notaire,9 hectares 4 3 arcs 1 1 c .

DE TERREEiiJiuî^^iôçQs^i^^érrol^^i^^Crépy^

Etudes dé : M8 COLLAS,1 notaire à Mello;

Me LBFRANC ; notaire .......... à Verberie................

SO A C T I O N SDe la Société du gaz de Montataire,

. A . Y V E I I W n J B L M S .AUX ENCHÈRES *.

Le Dimanche 26 Juillet, une heure, A Montataire, en la Mairie,

Par le ministère de M8 Co l l a s , notaire à Mello,

En présence de M* L e f r a n c , notaire à Verberie.

« etei. tTIMC>ïi: KSLBÜrtStalfSSS >1

§ V n B $& 5 Ï « : O S î

I ■=, ‘§.=•=■«•3=r o c a w 6.(3 ©’§*

l a I f s i «4: i i l; s , | . . r Ià » m - fct ‘# ? £ S ' r i i ! a2 " g . ® 3 P p s S ü ^s : o L r ® s a « g m

f | U t i li;Ç B g Ww « a i g? ? a•g» , eu >

h *

® 3 b S ’S.

M

P t'g -l § I «P O 5 0 ..

s g § ' > :b _ o® g S i B iw l s

Elude de M8 François tHienain, notaire à Chambly.

1,200 MÈTRES environD’Etoffes neuves

Nouveautés et Confections A vendre aux enchères

A Chambly, rue de Paris, n* 60, En la demeure de M. Léger, marchand

de nouveautés,

MMtT M8 BLAMÔUTIER, notaire à Soissons,, demande de suite un ppinoipal clerc et un second clerc capable.

m** Une bonue Cuisinière, 25 ans, demande place, dans une grande maison oq dans une mai­son bourgeoise.

S’adresser au bureau du Journal.f t g r Un Ménage sans enfant,

désire se placer, le mari cocher, sachant , un peu dé jardinage, la femme pour la cuisine et le ménage.

Bonnes références.S'adresser au Bureati du Journal.

UN. MENAGE SANS ENFANTSUn homme m arié,. sanç enfants,

désire place, Jardinier, Garde de propriétés ou Concierge.

S adresser au Bureau du Journal.

LOTERIE des ARTISTES MUSICIENSSecond et dernier Tirage ■ 346 Julres LoU Ué i

J Jeudi 30 J u i l l e t proehàin E S S

Etude de M 8 L e n i c q u e . notaire à Nanteuil-le-Haudouin.

M A I S O NSise à Rosières, prés Nanteuil,

A vendre para«Uudlc*tlonLe Dimanche 5 Juillet 18É5, à 1 h.,

En la piaison d’Ecole de Rosières, Par .cl ministère de M 8 . L r n i c q u e ,

„ . . . .

Et montant dès Lots est déposé à la fatuité de l D B R N X B B S B I X .X .B T B I Xj'"'.r sans retard espèces, Chèques nu.Uandals-r--*

• général, Dlrooteur .de lalotttiej i -----

MxpoiUton kntftriell* tftlé, ■ A C H IN E H O R IZ O N T A L !

Locomoblla d« S à 50 o b m u .

Bt MACHINES i VAPEUR */a FIXES A L0C01I06ILB, .m m ,.

«•.«,* 100 ehamfX.

cm I icUm i cMtirttM àlim r.

J-flS8Sm-UCH*

I nas-;;U MARQUE DE FABRIQUA

COUVERTS C H ______a r p e n t e s s u r m é t a u b e a

" Tour éviter toute.cortfusion, nousprionihe a- j -J._s . .-

AH ,U BARQUE DE FABRIdUE.

comme sortantde notre <%[oison t quelque dénomination qu-on leur donne, io quelque marque qu’its soient revêtusque tes objets

marque de fabrique oi-contre it

LEJournal Financier et Politique, paraissant tous les Samedis,

Bureaux : rue do Ohuiseul, Parla.

U V U * t o Tirage, d e , W t a m fie ., et t o v l e , Sen.eienem nU.uHIe,

IL NE REÇOIT NI* «RIn “ •’abonne dir'eéi

Prànw.,% i lq ^ ra n e parVa p u B o n , Matra do b Villo do Sw lio , p ou , lOgolntioa do lo o w n ta io do

H . a P o n o . oppoâo A l 'u tlo to U IE i n f u r r , ktioolio,

*00» ™ S HEGNItR