Petits formats à la Galerie de la Cathédrale Un prix pour ... · Samedi 6/Dimanche 7/ Lundi 8...

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« Samedi 6/Dimanche 7/ Lundi 8 juin 1987 Sj I^rih3 ¦ ' ' I IIf IIW^M MH W /JP -45E . «.., -?9P ¦ ' M ¦! W ^ ^^^ tf ¦MK^ UJ^H' ^rO^^VQ^!^^ki^^fe ^mm7\^JImmmmmw ^^^^ mwm^f mk.r% m l^mmm ^Sto ^ÉÈi ' ^^A^mmWM Twe!ï»r ^^mm w ^^^ ^^P^â ftl ^«Z Me -.<-> ^liS^tf-tr ^^ mrn ^^^- ' 0ÊL\ H^^-im. iH * vj> ^Éi BV L'Association suisse des invalides à Grolley Dévouement et succès Le dévouement amenant le succès, tions des groupes musicaux invités, c' est dans une ambiance des plus Président de paroisse et syndic de agréable que s' est déroulé dimanche Grolley, Emile Schroeter et Germain dernier dans les locaux du parc auto- Kolly apportèrent leurs encourage- mobile de l' armée à Grolley le tradi- ments aux membres de l'ASI. Alors tionnel pique-nique de l'Association que , du côté de l' organisation, l' enga- suisse des invalides. Présidée par Yo- gement de la famille de M me Anna Mar- lande Kessler , la section fribourgeoise chon , caissière de l' association , fut a accueilli une centaine de personnes chaleureusement applaudi pour un handicapées qui apprécièrent la qua- service d'intendance parfait, lité des services et la valeur des presta- OS Association fribourgeoise du diabète Assises sans problèmes Des cours de cuisine, une journée fri- bourgeoise de perfectionnement en dia- bétologie pratique, un grand pique- nique le jour du Jeûne fédéral... Voilà dans les grandes lignes, le programme des activités que l'Association fribour- geois du diabète entend développer cette année. Une soixantaine de mem- bres en ont pris connaissance hier soir à Fribourg, à l' occasion de l' assemblée générale conduite par le président Louis Hirt. Avec 92 nouvelles adhésions enre- gistrées l'an dernier , l'Association fri- bourgeoise compte aujourd'hui 504 membres. Deux diététiciennes di- plômées sont à leur disposition pour dispenser des consultations de régime : en 1986, 111 consultations ont ete données en français par Anne Lévy et 27 en allemand par M Le B. Moser. Quant à l'infirmière sociale Zita Kleisl , elle a reçu une trentaine de malades pour une information sur leur maladie et la meilleure manière de se prendre """"^ PUSUC^^^— ^^^ kmmm^— n oUs Vous t^erj* Bte9 : de quo» P^ 1 gère, n^^ev^cartes \ *:s £ *; *^ Ce C iXll ï ¦"* . i\MClie nt *- TSl ll ^ en charge. L'année écoulée , et le prési- dent Hirt l'a rappelé , a aussi été mar- quée par la journée nationale du diabè- te, le 10 septembre, et par une présence au Comptoir de Fribourg. Pour l' année à venir , et en plus du programme d'ac- tivités présenté , l'Association étudiera de près le problème de la fiscalité des personnes diabétiques. A noter enfin , au chapitre de la vie interne de l'association , que l'assem- blée a chaleureusement remercié la vice-présidente Zita Grandjean , la res- ponsable des soins à domicile Chantai Gremaud ainsi que la secrétaire Chris- tiane Collaud , toutes trois démission- naires. Pour l'heure, seule la responsa- ble des soins à domicile a été rempla- cée en la personne d'Hélène Wuest. Quotidien fribourgeois du matin fondé en 187 1 Editeur et imprimeur: Imprimerie et Librairies St-Paul SA 1700 Fribourg Rédacteur en chef : François Gross Administration : Bureau des abonnements iLA LIBERTÉ» 1700 Fribourg, boulevard de Pérolles 42 » 037/82 3121 Chèques postaux 17-54 Tarif des abonnements: 3 mois 6 mois 12 mois Suisse 49.- 95.- 183.- Etranger: selon destination Téléphone 037/82 31 71 Télex 942 280 Régie des annonces: Publicitas SA, rue de la Banque 2 170OFribourg « 037/81 41 81 Chèques postaux 17-50 Télex 942 443 Tirage contrôlé FRP: 32 642 exemplaires Randonnée pédestre... I ^\ ^mt^ f^ \mmmmmmm\ Rensei gnements/ Veuillez me faire parvenir votre documentation à l' adresse suivante : Réservations : Nom - Prénom, Adresse : Union Fribourgeoise du Tourisme , C.P. 49 , 1700 Fribourg 3 0 Rensei gnements/ Réservations : Union Fribourgeoise du Tourisme , C.P. 49 1700 Fribourg 3 ^—PUBLICITÉ IA L IBERT é FRIBOURG Petits formats à la Galerie de la Cathédrale Un prix pour les jeunes Le 13' Salon des petits formats sé- pare les jeunes artistes des anciens. L 'honneur du rez-de-chauss ée échoit aux seconds qui sont 16, tous fidèles à eux-mêmes et que nous ne détaillerons pas, ayant eu l' occasion déparier d' eux lors de leurs expositions personnelles, ici ou ailleurs. Signalons simplement la présence - trop rare - de deux œuvres du sculpteur Louis Angéloz , «Formes or- ganisées» de fer et de bronze, une jubi- lation des couleurs pour les patineuses de Charles Cottet , des collages pour des paysages fantastiques , évocateurs de catastrophes , d'Ineke Esseiva. Une in- vention nouvelle de René Bersier révèle la recherche continue du photographe fribourgeois : à des plaques de métal cri- blé par la rouille, il accole des négatifs transparents aux seules traces noires, «traces adhérentes» conteuses d'histoi- res, selon les titres donnés. On y recon- naît le sens esthétique sans défaut de l' artiste. La nouveauté de ce 13 e salon réside dans l'institution d' un prix du public qui sera décerné à l' un des 8 jeunes artistes rassemblés à la salle de l'Etai , le samedi 27 juin. Qui donc de Josiane Guilland à la transparence onirique, de Luc Waldner qui retrouve presque instinctivement l' art des imagiers populaires dans ses lino-xylogravures , de Beat Fasel, ar- tiste déjà confirmé par sa grande expo- sition personnelle au Musée de Tavel , Hôtel Ermitage des Paccots Fermeture jusqu ' en 1990 I 1 VEVEYSE 2§6§L Construit il y a une vingtaine d' années, l'hôtel Ermitage des Paccots a connu bien des tribulations. La chèreté de l' exploitation de la piscine alors que le mazout était à prix d' or avait provoqué une accumulation de déficits qui, en 1980, condui- sirent à la faillite. Alors acquis par l'UBS, l'hôtel est géré depuis mai 1984 par un professionnel , Patrik Georges, qui s' est beaucoup dépensé pour bien conduire la maison. Mais son bail arrive à échéance à la fin du mois et un architecte genevois qui a racheté l'hôtel ce printemps a décidé de fermer boutique sans attendre le début des travaux. «Pour cause de fin de bail , à vendre matériel d' exploitation» fait savoir le gérant. Ce dernier aurait souhaité une prolongation de son contrat , au moins pour le temps que vont durer les études pour la transformation et l' agrandisse- ment de l'établissement , c' est-à-dire pour un an approximativement. Car , le nouveau propriétaire , Jean-Pierre Magnin , architecte à Genève et Nyon , envisage des travaux très importants. La seule préparation de son projet , avec toutes les démarches à entrepren- dre , pourrait bien durer un an à un an et demi. «J' ai demandé une rallonge à mon contrat , mais M. Magnin m' a fait'des propositions inacceptables. Plutôt que de se ranger à mon offre que j' estime raisonnable , il préfère fermer l'hôtel pendant tout ce temps. C'est regretta- ble pour la station qui se trouve ainsi privée d' un hébergement déjà défici- taire », commente le gérant. Aux Paccots , comme à Charmey avec l'hôtel Cailler , on a réalisé que l'Ermitage est à la fois trop grand et trop petit : trop grand pour une clientè- le individuelle qui n ' est pas en nombre suffisant et trop petit pour y accueillir les groupes auxquels les 20 chambres ne suffisent pas. Conscient de cette réa- lité , le nouveau propriétaire envisage donc un agrandissement du complexe , la remise en eau de la piscine transfor- mée en dancing aux frais du gérant il y a un an et , surtout , la construction d' un ascenseur. On parle d' un investisse- ment de 5 à 6 millions dans cet hôtel qui a coûté à l'époque 4,9 millions. Et compte tenu de l'importance des tra- vaux envisagés qui ne débuteraient pas avant l'année prochaine , l'Ermitage devrait afficher « fermé» jusq u ' en 1990. YCH [ BOÎTE AUX LETTRES \ JR m - Grand bruit pour petit buggy ¦ 8U0V Monsieur le rédacteur , Le bruit dérange, c ' est bien connu. Si son intensité est scientifiquement mesurable , il est ressenti de manière tout à fait subjective. On distingue gé- néralement deux sortes de bruit : il y a celui que l' on produit soi-même dans son travail ou ses loisirs. Il est forcé- ment utile, inévitable et ne dérange pas les autres qui n ' ont qu ' à l' accepter. Mais, il y a celui produit par les autres. Il est, bien sûr, nuisible, inutile et agaçant. Le faible bruit des minibuggies fait évidemment partie de la seconde caté- gorie. Les loisirs des autres sont tou- jours aussi inutiles que ridicules surtout s 'il s ' agit d' une minorité. Cette triste mentalité est hélas très répandue et s ' applique à une foule d' autres activités culturelles , sportives ou de loisirs. On voudrait d' un côté préserver la jeunesse des méfaits de la drogue, de l' alcoo- lisme ou de la délinquance et réduire les hécatombes de nos routes, alors que l' on n ' est même pas capable de lui don- ner la possibilité de se défouler dans des loisirs sains. On ne veut que les avanta- ges de notre société mais on rejette ses inconvénients. Pourtant , ces passionnés de modèles réduits se défoulent sur de petites pistes plutôt que sur les grandes routes. Ils passent des centaines d'heures à cons- truire et à mettre au point leurs bolides au lieu de «zoner» dans le quartier. Ils ne dilapident pas leur argent dans les bars, mais l'investissent dans l' achat de matériel. Ils se défoncent à l' odeur d'huile de ricin, pas à l'héroïne. Ils font bien un peu de bruit mais, n ' est-il pas tout de même plus supportable et com- bien moins nocturne que celui des sor- ties de bal. Le prix à payer est ridicule en regard des coûts sociaux des fléaux précités. La lutte contre le bruit est un grand thème écologique mais, il semble que l' on confonde écologie et intolérance. D. Sauterel P.S. Un grand coup de chapeau à la commune de Fribourg pour sa compré- hension. Adolescents stressés et transports publics Monsieur le rédacteur, Le nouveau chambardement dans les horaires des GFM - quine de vraient pas seulement s ' aligner sur le diktat des CFF , mais aussi ten ir compte des be- soins réels de clients que sont les élèves qui se rendent en ville pour leur forma- tion scolaire - a pour résultat que l' en- semble des bus qui desservent la péri- phérie arrivent dès le 1 er juin à la gare de Fribourg vers J h. 15, une dem i- heure avant la classe. De transports quasi scolaires , ces bus sont devenus dépendants de la correspondance CFF , même s 'ils ne transportent presque que des enfants se rendant en ville. A rriver 30 minutes trop tôt , c ' est beaucoup tant il est vrai que le matin chaque minute compte. Nos enfants sont soumis à un régime (debout vers 6 h. 15/6 h. 30) que bien des adultes ne voudraient pas; et contrairemen t à ces derniers, ils n ' ont le choix ni des horai- res (de plus en plus à la carte), ni du transport. Les journées d'école en ville de Fri- bourg sont caractérisées , dès le Cycle d' orientation , par des matinées de 5 heures avec une récré de 13 minutes ou pas de récré (collège) mais 5 minutes entre les leçons et 2 heures l' après- midi. Ailleurs dans le canton , elles sont de 4 heures+3 heures . Des élèves qui dépen- dent entièrement des conditions décri- tes plus haut ne peuvent pas produire des résultats scolaires semblables à ceux qui habitent en ville ou qui soni transportés par des moyens privés. Demain , plus que jamais , l'écono- mie du canton aura besoin de citoyens à formation professionnelle poussée, si elle veut soutenir la comparaison avec d' autres cantons ; la concurrence se fait de plus en plus vive entre les diverses régions du pays. Soutenir tous les jeu- nes qui sont déjà très chargés scolaire- ment en leur donnant un rythme de tra- vail journalier plus humain et moins stressant, en mettant à leur disposition - même s 'ils ne sont pas électeurs - des transports adaptés à leur âge et à leurs besoins devrait faire partie du credo de nos autorités. Les régions qui ont com- pris ce besoin sont promises à un beau développement. En attendant , nos jeunes dépendant des bus font seuls les frais de la suppres- sion du train de 7 h. 32. Combien de temps laissera-t-on durer cette situa- tion intenable ? S. Chappatte (Les textes publiés sous cette rubrique ne reflètent pas forcément l'avis de la rédaction). 7 « FORMES /^ I ETCOULEURS ([(( J de Baroncelli qui traque la poésie inso- lite du quotidien , de Patrick Savary à la fragilité déjà classique, de Jacques Rime le naturaliste, de Monteleone fas- ciné par les plissem ents géologiques et les couleurs de l'hiver toscan , de Sal- zanni qui modèle dans l' argile ces hu- mains minuscules à tête d'épingle, pen- dus sur une plaque de verre, qui de ces huit artistes sera couronné? Aux visi- teurs d' en décider. QS BGB Brillants Fribourgeois Sport militaire motorisé Avec onze équipes de deux concur- rents, les Fribourgeois de l'Association romande des troupes motorisées (ARTM) ne se sont pas contentés d'être les plus nombreux au 12 e Concours suisse de sport militaire mo- torisé, à fin mai à Neuchâtel. Ils ont également obtenu les meilleurs résul- tats des équipes romandes en plaçant deux patrouilles aux 7 e et 8 e rangs. Les concours - qui se sont déroulés sur les hauteurs neuchâteloises durant un jour et une nuit - ont vu plus de septante équipes de toute la Suisse se mesurer dans différentes compéti- tions : rallye et lecture de carte , postes de travail avec soins aux blessés , connaissances techniques ou militai- res, tir ou lancement de grenades , etc.. Le tout , par équipes de deux , un chauf- feur et un navigateur , travaillant avec une jeep militaire. Des entraînements réguliers ainsi qu 'une participation à des rallyes ré- gionaux et cantonal fribourgeois , ont permis aux équipes de l'ARTM-Fri- bourg de se préparer de la meilleure manière. Les résultats obtenus à Neu- châtel en ont témoigné: Georges Ter- raux et Roland Gisler (7 e rang sur 74 patrouilles classées), Pascal Curty et André Levrat (8 e ), Georges Eggertswy- ler et Jean-Marc Barra s ( 15 e ), Didier Progi n et François Barras (25 e ). Parmi les participants fribourgeois , à souli- gner la sympathique présence d' une concurrente , Françoise Cantin avec Jean-Richard Salamin , classée 44 e ! QD

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L'Association suisse des invalides à GrolleyDévouement et succès

Le dévouement amenant le succès, tions des groupes musicaux invités,c'est dans une ambiance des plus Président de paroisse et syndic deagréable que s'est déroulé dimanche Grolley, Emile Schroeter et Germaindernier dans les locaux du parc auto- Kolly apportèrent leurs encourage-mobile de l'armée à Grolley le tradi- ments aux membres de l'ASI. Alorstionnel pique-nique de l'Association que, du côté de l'organisation, l'enga-suisse des invalides. Présidée par Yo- gement de la famille de Mme Anna Mar-lande Kessler, la section fribourgeoise chon , caissière de l'association, futa accueilli une centaine de personnes chaleureusement applaudi pour unhandicapées qui apprécièrent la qua- service d'intendance parfait ,lité des services et la valeur des presta- OS

Association fribourgeoise du diabète

Assises sans problèmesDes cours de cuisine, une journée fri-

bourgeoise de perfectionnement en dia-bétologie pratique, un grand pique-nique le jour du Jeûne fédéral... Voilàdans les grandes lignes, le programmedes activités que l'Association fribour-geois du diabète entend développercette année. Une soixantaine de mem-bres en ont pris connaissance hier soirà Fribourg, à l'occasion de l'assembléegénérale conduite par le présidentLouis Hirt.

Avec 92 nouvelles adhésions enre-gistrées l'an dernier, l'Association fri-bourgeoise compte aujourd'hui504 membres. Deux diététiciennes di-plômées sont à leur disposition pourdispenser des consultations de régime :en 1986, 111 consultations ont etedonnées en français par Anne Lévy et27 en allemand par MLe B. Moser.Quant à l'infirmière sociale Zita Kleisl ,elle a reçu une trentaine de maladespour une information sur leur maladieet la meilleure manière de se prendre"""" PUSUC^ ^— ^^^

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en charge. L'année écoulée, et le prési-dent Hirt l'a rappelé, a aussi été mar-quée par la journée nationale du diabè-te, le 10 septembre, et par une présenceau Comptoir de Fribourg. Pour l'annéeà venir, et en plus du programme d'ac-tivités présenté, l'Association étudierade près le problème de la fiscalité despersonnes diabétiques.

A noter enfin , au chapitre de la vieinterne de l'association, que l'assem-blée a chaleureusement remercié lavice-présidente Zita Grandjean, la res-ponsable des soins à domicile ChantaiGremaud ainsi que la secrétaire Chris-tiane Collaud, toutes trois démission-naires. Pour l'heure, seule la responsa-ble des soins à domicile a été rempla-cée en la personne d'Hélène Wuest.

Quotidien fribourgeois du matinfondé en 187 1Editeur et imprimeur:Imprimerie et Librairies St-Paul SA1700 Fribourg

Rédacteur en chef : François Gross

Administration :Bureau des abonnements iLA LIBERTÉ»1700 Fribourg, boulevard de Pérolles 42» 037/82 3121 Chèques postaux 17-54Tarif des abonnements:

3 mois 6 mois 12 moisSuisse 49.- 95.- 183.-Etranger: selon destination

Téléphone 037/82 31 71Télex 942 280

Régie des annonces:Publicitas SA, rue de la Banque 2170OFribourg « 037/81 41 81Chèques postaux 17-50 Télex 942 443Tirage contrôlé FRP: 32 642 exemplaires

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Renseignements/ Veuillez me faire parvenir votre documentation à l'adresse suivante :Réservations : Nom- Prénom, Adresse :Union Fribourgeoise du Tourisme, C.P. 49, 1700 Fribourg 3 0

Renseignements/Réservations :Union Fribourgeoisedu Tourisme, C.P. 491700 Fribourg 3

^—PUBLICITÉ

IALIBERTé FRIBOURG Petits formats à la Galerie de la Cathédrale

Un prix pour les jeunesLe 13' Salon des petits formats sé-

pare les jeunes artistes des anciens.L 'honneur du rez-de-chaussée échoitaux seconds qui sont 16, tous fidèles àeux-mêmes et que nous ne détailleronspas, ayant eu l'occasion déparier d 'euxlors de leurs expositions personnelles,ici ou ailleurs. Signalons simplement laprésence - trop rare - de deux œuvres dusculpteur Louis Angéloz, «Formes or-ganisées» de fer et de bronze, une jubi-lation des couleurs pour les patineusesde Charles Cottet, des collages pour despaysages fantastiques, évocateurs decatastrophes, d 'Ineke Esseiva. Une in-vention nouvelle de René Bersier révèlela recherche continue du photographefribourgeois : à des plaques de métal cri-

blé par la rouille, il accole des négatifstransparents aux seules traces noires,«traces adhérentes» conteuses d'histoi-res, selon les titres donnés. On y recon-naît le sens esthétique sans défaut del'artiste.

La nouveauté de ce 13e salon résidedans l 'institution d 'un prix du publicqui sera décerné à l'un des 8 jeunesartistes rassemblés à la salle de l 'Etai ,le samedi 27 juin.

Qui donc de Josiane Guilland à latransparence onirique, de Luc Waldnerqui retrouve presque instinctivementl 'art des imagiers populaires dans seslino-xylogravures, de Beat Fasel, ar-tiste déjà confirmé par sa grande expo-sition personnelle au Musée de Tavel,

Hôtel Ermitage des Paccots

Fermeture jusqu'en 1990I 1 VEVEYSE 2§6§L

Construit il y a une vingtaine d'années, l'hôtel Ermitage des Paccots a connubien des tribulations. La chèreté de l'exploitation de la piscine alors que le mazoutétait à prix d'or avait provoqué une accumulation de déficits qui, en 1980, condui-sirent à la faillite. Alors acquis par l'UBS, l'hôtel est géré depuis mai 1984 par unprofessionnel , Patrik Georges, qui s'est beaucoup dépensé pour bien conduire lamaison. Mais son bail arrive à échéance à la fin du mois et un architecte genevoisqui a racheté l'hôtel ce printemps a décidé de fermer boutique sans attendre ledébut des travaux.

«Pour cause de fin de bail , à vendrematériel d'exploitation» fait savoir legérant. Ce dernier aurait souhaité uneprolongation de son contrat , au moinspour le temps que vont durer les étudespour la transformation et l'agrandisse-

ment de l'établissement, c'est-à-direpour un an approximativement. Car,le nouveau propriétaire, Jean-PierreMagnin , architecte à Genève et Nyon ,envisage des travaux très importants.La seule préparation de son projet ,

avec toutes les démarches à entrepren-dre, pourrait bien durer un an à un anet demi.

«J'ai demandé une rallonge à moncontrat, mais M. Magnin m'a fait'despropositions inacceptables. Plutôt quede se ranger à mon offre que j'estimeraisonnable, il préfère fermer l'hôtelpendant tout ce temps. C'est regretta-ble pour la station qui se trouve ainsiprivée d'un hébergement déjà défici-taire », commente le gérant.

Aux Paccots, comme à Charmeyavec l'hôtel Cailler , on a réalisé quel'Ermitage est à la fois trop grand ettrop petit : trop grand pour une clientè-le individuelle qui n'est pas en nombresuffisant et trop petit pour y accueillirles groupes auxquels les 20 chambresne suffisent pas. Conscient de cette réa-lité, le nouveau propriétaire envisagedonc un agrandissement du complexe,la remise en eau de la piscine transfor-mée en dancing aux frais du gérant il ya un an et, surtout, la construction d'unascenseur. On parle d'un investisse-ment de 5 à 6 millions dans cet hôtelqui a coûté à l'époque 4,9 millions. Etcompte tenu de l'importance des tra-vaux envisagés qui ne débuteraient pasavant l'année prochaine, l'Ermitagedevrait afficher «fermé» jusq u'en1990.

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[ BOÎTE AUX LETTRES \ JRm - Grand bruit pour petit buggy¦ 8U0V

Monsieur le rédacteur,Le bruit dérange, c'est bien connu.Si son intensité est scientifiquement

mesurable, il est ressenti de manièretout à fait subjective. On distingue gé-néralement deux sortes de bruit : il y acelui que l'on produit soi-même dansson travail ou ses loisirs. Il est forcé-ment utile, inévitable et ne dérange pasles autres qui n 'ont qu 'à l 'accepter.Mais, il y a celui produit par les autres.Il est, bien sûr, nuisible, inutile etagaçant.

Le faible bruit des minibuggies faitévidemment partie de la seconde caté-gorie. Les loisirs des autres sont tou-jours aussi inutiles que ridicules surtouts 'il s 'agit d 'une minorité. Cette tristementalité est hélas très répandue ets 'applique à une foule d 'autres activitésculturelles, sportives ou de loisirs. Onvoudrait d 'un côté préserver la jeunessedes méfaits de la drogue, de l 'alcoo-lisme ou de la délinquance et réduire leshécatombes de nos routes, alors quel'on n 'est même pas capable de lui don-ner la possibilité de se défouler dans des

loisirs sains. On ne veut que les avanta-ges de notre société mais on rejette sesinconvénients.

Pourtant, ces passionnés de modèlesréduits se défoulent sur de petites pistesplutôt que sur les grandes routes. Ilspassent des centaines d'heures à cons-truire et à mettre au point leurs bolidesau lieu de «zoner» dans le quartier. Ilsne dilapident pas leur argent dans lesbars, mais l 'investissent dans l'achat dematériel. Ils se défoncent à l'odeurd 'huile de ricin, pas à l 'héroïne. Ils fontbien un peu de bruit mais, n 'est-il pastout de même plus supportable et com-bien moins nocturne que celui des sor-ties de bal.

Le prix à payer est ridicule en regarddes coûts sociaux des fléaux précités.La lutte contre le bruit est un grandthème écologique mais, il semble quel'on confonde écologie et intolérance.

D. Sauterel

P.S. Un grand coup de chapeau à lacommune de Fribourg pour sa compré-hension.

Adolescents stressés et transports publicsMonsieur le rédacteur,Le nouveau chambardement dans

les horaires des GFM - quine devraientpas seulement s 'aligner sur le diktat desCFF, mais aussi tenir compte des be-soins réels de clients que sont les élèvesqui se rendent en ville pour leur forma-tion scolaire - a pour résultat que l 'en-semble des bus qui desservent la péri-phérie arrivent dès le 1er juin à la garede Fribourg vers J h. 15, une dem i-heure avant la classe. De transportsquasi scolaires, ces bus sont devenusdépendants de la correspondance CFF,même s 'ils ne transportent presque quedes enfants se rendant en ville.

Arriver 30 minutes trop tôt, c 'estbeaucoup tant il est vrai que le matinchaque minute compte. Nos enfantssont soumis à un régime (debout vers6 h. 15/6 h. 30) que bien des adultes nevoudraient pas; et contrairement à cesderniers, ils n 'ont le choix ni des horai-res (de plus en plus à la carte), ni dutransport.

Les journées d 'école en ville de Fri-bourg sont caractérisées, dès le Cycled 'orientation, par des matinées de5 heures avec une récré de 13 minutesou pas de récré (collège) mais 5 minutesentre les leçons et 2 heures l 'après-midi.Ailleurs dans le canton, elles sont de 4heures+3 heures. Des élèves qui dépen-

dent entièrement des conditions décri-tes plus haut ne peuvent pas produiredes résultats scolaires semblables àceux qui habitent en ville ou qui sonitransportés par des moyens privés.

Demain, plus que jamais, l'écono-mie du canton aura besoin de citoyensà formation professionnelle poussée, sielle veut soutenir la comparaison avecd 'autres cantons ; la concurrence se faitde plus en plus vive entre les diversesrégions du pays. Soutenir tous les jeu-nes qui sont déjà très chargés scolaire-ment en leur donnant un rythme de tra-vail journalier plus humain et moinsstressant, en mettant à leur disposition- même s 'ils ne sont pas électeurs - destransports adaptés à leur âge et à leursbesoins devrait faire partie du credo denos autorités. Les régions qui ont com-pris ce besoin sont promises à un beaudéveloppement.

En attendant , nos jeunes dépendantdes bus font seuls les frais de la suppres-sion du train de 7 h. 32. Combien detemps laissera-t-on durer cette situa-tion intenable ?

S. Chappatte

(Les textes publiés sous cette rubriquene reflètent pas forcément l'avis de larédaction).

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«FORMES /^IETCOULEURS ([(( J

de Baroncelli qui traque la poésie inso-lite du quotidien , de Patrick Savary à lafragilité déjà classique, de JacquesRime le naturaliste, de Monteleone fas-ciné par les plissements géologiques etles couleurs de l 'hiver toscan, de Sal-zanni qui modèle dans l 'argile ces hu-mains minuscules à tête d 'épingle, pen-dus sur une plaque de verre, qui de ceshuit artistes sera couronné? Aux visi-teurs d 'en décider.

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BrillantsFribourgeois

Sport militaire motorisé

Avec onze équipes de deux concur-rents, les Fribourgeois de l'Associationromande des troupes motorisées(ARTM) ne se sont pas contentésd'être les plus nombreux au 12eConcours suisse de sport militaire mo-torisé, à fin mai à Neuchâtel. Ils ontégalement obtenu les meilleurs résul-tats des équipes romandes en plaçantdeux patrouilles aux 7e et 8e rangs.

Les concours - qui se sont dérouléssur les hauteurs neuchâteloises durantun jour et une nuit - ont vu plus deseptante équipes de toute la Suisse semesurer dans différentes compéti-tions : rallye et lecture de carte, postesde travail avec soins aux blessés,connaissances techniques ou militai-res, tir ou lancement de grenades, etc..Le tout , par équipes de deux , un chauf-feur et un navigateur, travaillant avecune jeep militaire.

Des entraînements réguliers ainsiqu'une participation à des rallyes ré-gionaux et cantonal fribourgeois, ontpermis aux équipes de l'ARTM-Fri-bourg de se préparer de la meilleuremanière. Les résultats obtenus à Neu-châtel en ont témoigné: Georges Ter-raux et Roland Gisler (7e rang sur 74patrouilles classées), Pascal Curty etAndré Levrat (8e), Georges Eggertswy-ler et Jean-Marc Barras ( 15e), DidierProgin et François Barras (25e). Parmiles participants fribourgeois, à souli-gner la sympathique présence d'uneconcurrente , Françoise Cantin avecJean-Richard Salamin , classée 44e ! QD