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LE CODER DE L'OISE •JOURNAL DE L'ARRONDISSEMENT DE SENLIS Paraissant le ^iïnancïxe ^ ^ o vx>r jst jcv H dbî 3sr n? s SJ* « ia i> . Sis nxcU.4.. . Æ - t5w^»*v.x p‘ (,n '■ '‘iJonye aui Bureanx dn Journali «! damatoo» ies bureaux de poste. -- L'abonnement est pajabte d avance <;t continue de ptem droit jasi|U’d réçeptiotf d av*s roTilraire. 18 B n ? Xi*- Aiîo-tue'ooeyjt» partent du !•* ic* cbaqu* mot» n i. n ^ n r ^ l fflîîriim Entre la “ furor teutonicus et la “ furia francese ” / C’est entre ces deux expres sions, l’une latine, l’autre ita lienne, toutes deux également proverbiales, — c’est entre les deux réalités psychologiques, entre les deux attitudes mentales qu’elles ex priment : la fureur allemande et la vaillance française, qu’il convient de s’orienter pour juger des événements qui se déroulent ou se. préparent, chercher à savoir ce qu’il convient d’en penser et peut-être escompter les chances de paix de l’Europe. £ On ne peut toujours songer aux im pôts ni dénoncer les méfaits d’une fis calité intempérante. A côté, il y a une autre chose qui n’est ni plus gaie, ni plus rassurante. Cette autre chose c ’e s t l’effervescence allemande, la « furor teutonicus » précisément qui est tout à la fois folie des grandeurs, ivresse de la force brutale, volonté de puissance, fureur de tout un peuple en délire. « Un troisième empire germa nique » est en train de naître de l’autre côté du Rhin. Tel est le sens des discours d’Hitler toujours accueil lis par des acclamations formidables, telle est la portée du succès de ses artisans aux élections de dimanche, es Allemands ne sont pas les derniers à saisir la signification de l’événement. Le Journal des Débats a pu écrire en toute vérité et avec une objectivité parfaite : « Pour les hitlériens, la guerre de 1914 et la paix de 1919, qui l’a suspendue, ont annoncé l'écroule ment d’un grand rêve germanique et la lin d’un monde. Le national-socia lisme est la forme nouvelle de vie éco nomique et politique. Ce n’est pas seu lement un phénomène germanique. Ce doit être dans l’esprit des théoriciens un phénomène européen. Il n’y a de salut et de paix, d’après les hitlériens, que dans un retour à la conception médiévale du Reich, du Saint-Empire romain germanique, de ce que M. de Papen a publiquement nommé le « sacrum imperium ». Qu’adviendra-t-il de cette grande idée ? Comment peut-elle pratique ment s’accorder avec le rêve similaire d’un nouvel empire romain que cares sent les fascistes italiens ? L’avenir seul pourra répondre à ces questions. Telle est du moins la conception très nette que saluaient samedi soir les cloches de Kœnigsberg. C’est une conception éminemment « dynamique » pour employer un ter me cher aux Allemands eux-mêmes ; elle oriente les événements vers l’im prévisible. C’est le moins qu’on en puisse dire. On est en droit de la con sidérer jusqu’à nouvel ordre comme un élément perturbateur de la paix. Que vaut en effet le désarmement matériel devant une telle vague de fond, devant une telle poussée vitale ? C’est dans la volonté profonde des peuples que résident les meilleures chances de paix. C’est dans leur calme, dans leur sang-froid, dans leur tran quillité d’âme. Cette volonté de paix, nous pouvons nous rendre le témoi gnage que nous l’avons en France. La « furia francese » au nom de laquelle on nous dresse en bellicistes n’a ja mais été, depuis le jour lointain de Fornoue où elle a pris naissance, que vaillance dans les combats, bravoure indicible, héroïsme au jour de la ba taille et non pas manie des grandeurs et volonté de domination. A ce rêve de grandeur et de puissance nous n’ayons rien à opposer. Même pas le désir etficace d’un redressement poli tique quelconque. Les Allemands du moins ont leur national-socialisme, les Italiens leur fascisme, les Russes leur communisme soviétique : autant d’ef forts vers une formule nouvelle, mal heureuse peut-être il le semble bien du moins en ce qui concerne la Russie, mais enfin nouvelle. Chez nous aucun essai de la moindre réforme. Les ma- res-stagnantes, suite ; le parti radical et radical-socialiste, suite. Sous le Mi nistère Chautemps la mort scandaleu- â ’u n ses préfets nous rappelle M. Pains ! Nous sommes des gens « statiques », disent les Allemands, c’est-à-dire des arrêtés, des endormis, des apeurés. La propagande antifrançaise nous repré sente aujourd’hui sous les traits du petit bourgeois égoïste et attardé. Jusqu’en ces derniers temps en effet la propagande germanique s’évertuait à disqualifier notre moralité nationale. Il n’y avait pas une française qui fut une honnête femme ; Paris était une véritable Babylone ; le Français était un viveur, un homme de plaisirs, un débauché, etc., etc. A u j o u r d ’h u i ce procédé est un peu usé. Les mauvaises mœurs sévissent en Allemagne, en Amérique, en Angleterre et" jusque daifs les pays Scandinaves avec une telle intensité qu’il devient impossible de nous en réserver le monopole. Par ailleurs, les étrangers qui de plus en plus se sont infiltrés chez nous, jus qu’au fond de nos provinces ont pu y constater l’évidente pureté des mœurs et la simplicité un peu rude qui de meurent l’apanage du grand nombre, la solidité de la famille, le sens du travail et de l’économie. Alors, on a changé de guitare ! Le français est un gagne-petit, un grippe- sous, un avare, un sale bourgeois qui vit terré dans la crainte des voleurs en serrant d’une main son bas de laine et de l’autre la crosse de son revolver. « Cet animal a peur et la crainte le ronge ». C’est pourquoi il veut être armé jusqu’aux dents. Le jour où le prendra son vertige et qu’il craindra pour son magot, il est capable de met tre l’Europe à feu et à sang ! ¥ V » Ce n’est jias ainsi que l’on écrit l’histoire, mais c’est ainsi qu’on la pré pare... Si la propagande française était mieux faite, ou, plutôt s’il y avait seu lement une propagande française, il conviendrait d’apprendre aux étran gers la différence qu’il y a entre l’obs cure fureur racique des Allemands et la claire vaillance française. Il faudrait leur dire que nous n’avons pas peur, mais que nous sommes en droit d’avoir des craintes. Comme nous n’avons pas pour mission d’enseigner l’étranger, restons chez nous et, pour avoir moins peur, demandons-nous par exemple si, dans l’Oise, nous sommes suffisam ment parés contre les attaques aérien nes. C est un soin qui incombe, paraît- il aux Maires et aux Préfets. On aime rait à savoir de temps en temps quel est le résultat de leurs efforts... pour plus de tranquillité. Nous ne doutons pas dur reste que les Maires, à ce su jet, n’entendent parfaitement leur devoir, comme aussi les Préfets. Tous ne sont pas évidemment aussi partagés dans leurs soins que celui des Bouches-du- Rhône. A. Chenet . DÉPARTEMENT UN REGLEMENT D’ADMINISTRATION PUBLIQUE POUR L’APPLICATION DE LA LOI SUR LES ALLOCATIONS FAMILIALES Le Conseil d’Etat a adopté un projet de décret, concernant l’application aux professions industrielles, commercia les et libérales, de la loi du 11 mars 1932 sur les allocations familiales. On sait que cette loi a imposé, aux employeurs, une double obligation, cel le de verser, à leur personnel chargé de famille, des allocations, et celle de s’affilier à une caisse de compensa tions, afin de répartir entre un grand nombre la charge des allocations. Le projet de décret, qui vient d’être adopté, énumère les conditions que, pour être agréées par le Ministre du Travail, devront remplir les institu tions de compensation ; prévoit les jus tifications qu’une fois agréées devront fournir ces organisations ; déterminer comment seront établis les taux mini- ma des allocations ; crée, enfin, dans les départements, des commissions lo cales d’allocations familiales. Il est à noter que la publication de ce décret au « Journal Officiel » n’en traînera pas, « ipso facto » l’applica tion aux professions industrielles, com merciales et libérables, de la loi des allocations familiales. De nouveaux dé crets devront intervenir, qui, rendus après consultation des syndicats pa tronaux intéressés, fixeront la date à laquelle, pour une profession ou une région déterminée, la loi des alloca tions familiales entrera en vigueur. CHAMBRE DEPARTEMENTALE D’AGRICULTURE La Commission de recensement des votes émis par les Associations et Syn dicats agricoles du département pour la nomination de quatre délégués à la Chambre départementale d’Agriculture s’est réunie à la Préfecture de l’Oise, le 2 mars. Etaient présents : M. Petitjean, secrétaire général, re présentant M. le Préfet, président. M. Lucet Robert, président de la Cais se mutuelle agricole d’assurances con tre les accidents du canton d’Auneuil, à Marcheroux, commune de Beaumont- les-Nonains. M. Gourdain Eugène, président de la caisse locale d ’a s s u r a n c e s mutuelles agricoles contre les accidents, à Beau- vais. M. Bonnaire, président de la Société des Jardins ouvriers de l’Oise, à Notre- Dame-du-Thil. M. Daret Eugène, président de la Caisse locale d ’a s s u r a n c e mutuelle agricole, à La Place, commune d’Ho- denc-en-Bray. 95 groupements figuraient sur la lis te électorale. 85 groupements ont pris part au vo te totalisant un nombre de 233 voix. Ont obtenu : M. Goré Alexandre, président de la Société des Agriculteurs de l’Oise, à Fresnes-l’Eguillon, 233 voix, élu. M. Moullé Henri, vice-président de la Société des Agriculteurs de l’Oise, à Silly-le-Long : 233 voix, élu. M. Lenglen Maurice, président du Syndicat départemental agricole de l’Oise, à Meudon (Seine-et-Oise) : 218 voix, élu. M. Douin Jean-Marie, vice-président de la Société des Agriculteurs de l’Oi se, à Gatenoy : 208 voix, élu. 'W BLTSEAUX P.EDÀCAoit*-!? ADMINISTRATION 11 * FMace H e u ri-IV , il SEÎISï'iL.ïS TÉLÉPHONE N0 « Directeur Commercial : E. VIGNON x ^ m re- x x r à* 1 fr- 5C a ligne Annonces ügales.................... Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes offres d'emplois (Pour tous renseignements écrire au journalj Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus, i Union de Défense des Contribuables de l'arrondissement de S jolis Le Président de l’Union de Défense des Contribuables de l’arrondissement de Senlis, rappelle à tous que la lutte doit être poursuivie plus énergique ment que jamais, contre les abus et les dangers qui mènent actuellement la France et les particuliers à la ruine. La dernière loi financière n’a écarté aucun de ces dangers, résolu aucune des difficultés qu’il faut vaincre, ap porté aucune des solutions qui sont né cessaires. Le Parlement et le Gouvernement se sont montrés nettement opposés à réa liser la réforme profonde de l’Etat, qui peut, seule, rétablir la situation du Pays ; ils se refusent à porter la main sur les abus dont ils vivent, cependant que la masse elle-même commence à voir que leur vie dans ces conditions amène la mort de la collectivité. ----- M. Henri Texier demande donc d’une façon pressante, à tous les contribua bles, en adhérant à notre Union, de se joindre au grand mouvement de défen se y t de redressement qui manifeste déjà sa puissance et qui va triompher si tous ceux qui ont le souci du sort de la Nation et de leur propre intérêt, s’unissent à lui. Il les engage tous, même ceux qui n’ont pas encore adhéré à l’heure ac tuelle, à prendre part aux grandes ma nifestations organisées par la Fédéra tion Nationale, le 19 de ce mois ; celle à laquelle nos concitoyens peuvent se rendre ce jour-là, aura lieu à Beau- vais, où il conviendra de se trouver dès le début de l’après-midi. Les adhésions à l’Union de Senlis, peuvent être envoyées à l’adresse sui vante : M. Henri Texier, 4, boulevard Montparnasse, Paris (15“) ou être re mises au « Courrier de l’Oise ». Il est rappelé que la Fédération des Contribuables n’a aucun caractère po litique. D’ailleurs le Président de l’Union de Senlis est lui-même étran ger à tous les groupements et partis politiques quels qu’ils soient. Association des Commerçants e t Industriels du Deauvaisis du Bray et du Vexin CONTRE LES IMPOTS nouveaux ou augmentés POUR LES ECONOMIES & L’EGALITE FISCALE COMMERÇANTS, INDUSTRIELS assistez tous'en masse à la = GRANDE MANIFESTATION = qui sera tenue le' Dimanche 12 mars, à Beauvais, garage Renault, place de l’Hôtel de Ville, à 14 heures 1/4 pré cises, sous la présidence de : M. G. Viot, président de -l’Association des Commerçants et Industriels du Beauvaisis, du Bray et du Vexin, as sisté de M. Loisel, président de la Chambre de Commerce, Orateurs inscrits : M. Georges Maus, président de la Fé-" dération des Commerçants-détaillants de France ; M. Proust, président du Comité Ré publicain du Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture ; M. Ernest Billiet, président de l’Union des Intérêts Economiques ; M. E. Mauny, président de la Fédé ration des Groupes Commerciaux et industriels de j’Oise ; vide-président de la Confédération des Groupes Com merciaux et Industriels de France. UNE MODIFICATION DANS LA SERIE DES TIMBRES-POSTE L’administration des P. T. T., qui avait supprimé dernièrement le timbre- poste de 1 franc, vient de le rétablir • mais elle supprime maintenant le tim bre de 3 francs. Par suite de cette décision, la com position actuelle de la série des tim bres-poste est la suivante : 1° Type « Semeuse », fond mat : l 2, 3, 5, 10, 15, 20 et 25 centimes. 2° Type « la Paix », fond mat : 30 40, 45, 50, 05, 75 et 90 centimes, 1 franc’ 1 fr. 25, 1 fr. 50 et 1 fr. 75. 3° Types « Sites et Monuments. 1 fr. 50, poste aérienne, 2, 5, 10 et 20 francs. M. MIELLET VISITE LES CIMETIERES MILITAIRES DE L’OISE M. Miellet, ministre des pensions, anCf nJ^a^ne -rï0 ^’ntendant Vincinsini, chef du service des sépultures militai res, a visite vendredi, les cimetières de a région de Senlis, Compiègne, Noyon, etc., ou reposent environ 40.000 de ses camarades. Le nouvel aménagement de ces diffé- rents cimetieres sera bientôt achevé et , 1 in'?tre, qui a vérifié et signé tous les cahiers d observations, a été heu- icux de constater que ces registres ne contenaient que des félicitations pour les gardiens qui assurent le culte du somenir de nos grands morts. lia nouvelle loi fiscale Parni les dispositions de la nouvelle loi fisale, nous relevons : TIMBRES DE DIMENSION Art.53. — Les tarifs du droit de tim bre de dimension sont fixés ainsi qu’il suit : La im il le de grand registre, 24 fr. La fmlle de grand papier, 16 francs. La fiuille de papier moyen, 12 francs. La fuille de petit papier, 8 francs. La dmi-feuille de petit papier, 4 fr. Ces Jroits ne sont pas sujets aux décimes. Toutjfois, les droits de timbre éta blis enraison de la dimension auxquels sont assujettis les registres de l’état civil, sont fixés à des droits respecti- veme/it égaux à la moitié des tarifs piéoMe.nts. ,> ÿjrfif'des feuilles do moyen papier è; 6 francs pour les feuilles employées à la rédaction des expédi- •,m re!des actes civils> administratifs, ciaires et extra-judiciaires. — Le du droit de timbre fr' 20 Par t’acticle 8 do la loi 1924 est P0rté à 0 fr. 50 sa is addition de décimes. 'TIMBRES A QUITTANCE Art. 55..— L’article 55 de la loi du An i i11!11■ :192°, modifié par l’article 71 a 101 du 13 juillet 1925, est rempla- <e par la disposition suivante : Est fixé à : ^ ° b5 Çuand les sommes n’excèdent pas 50 francs ; 0 ff^Oquand les sommes n’excèdent pas 100 francs ; 9 fr. 75 quand les sommes sont com- ff* Kntre 100 et 1'000 francs ; . H. 50 quand les sommes sont com- pnses entre 1.000 et 10.000 francs ; irancs quand les sommes sont comprises entre 10.000 et 50.000 francs; Et, au delà, 1 fr. 50 en sus par nou- ve le fraction de 50.000 francs. Le droit de timbre des titres, de quelque nature qu’ils soient signés ou ■a"-n .=ig-n<is, faits sous signelfures pri vées, qui constatent des payements ou des versements^ de sommes quels que soient le caractère civil ou commercial du payement ou du versement et la qualité de celui qui le reçoit ou l’effec tue. Sont frappés d’un droit de timbre- quittance uniforme de 50 centimes : 1° Les titres comportant reçu pur et simple, libération ou décharge de ti tres, valeurs ou objets, exception faite des reçus relatifs aux chèques remis à l’encaissement ; j^° Les reçus constatant un dépôt d’espèces effectué chez un banquier, un agent de change ou un comptable pu blic. Education Physique Los questions suivantes ont été po sées au Ministre : L’arrêté du 26 août 1932 ayant fixé la composition de la fraction du contin- gent à incorporer en avril 1933, aux quatre premiers mois de la classe 1932, dispositions doivent être ap- FTqnees ans'-jeunes gens qui, nés en mai 1912 et croyant être incorporés en a^ril 1933, se sont présentés aux exa mens du B. A. P. et du B. P. E. S. M. en juillet-août 1932 : 1“ Le bénéfice de leurs brevets pour- r ci t-il leur être conserve pour l’incor poration d’octobre 1933 ? 2° Sont-ils en droit de contracter en avril 1933 un engagement par devan cement d’appel ? Le Ministre a répondu affirmative ment à ces deux questions. Main-d’œuvre Agricole Le Bureau Départemental de Main- d’Œuvre Agricole de l’Oise informe MM. les Agriculteurs qu’il se tient com me les années précédentes à leur dis position pour leur fournir tous les tra vailleurs agricoles qu’ils peuvent avoir besoin pour tous les travaux de cultu- m et saisonnier, il y a en ce moment de disponible de bons ouvriers français e(j étrangers pouvant être employés de tojute confiance à tous ces travaux. En tout cas, il est nécessaire que cette njain-d’ceuvre disponible soit placée aran^toufe demande-d’introduction de ï cuiliez donc adresser vos demandes au bureau, 23, rue d’Amiens, à Com piègne. Le Directeur, Lejeune. ---------------------------- (Supplément aux Lectures pour Tous de mars 1933) POUR 5 FRANCS Les Lectures pour Tous sont la revue la plus copieuse qui existe : 10.000 li gnes de lecture par numéro pour 5 fr. Et quelles lectures ! Ainsi, en mars, ou tre les nouvelles, pièces ou romans, li sez : La Cité du Vatican; Ch. de Fou cault au Maroc; Les Gangsters sous Koo- sevelt; Tourcoing sous le joug allemand; Voyages dans la Stratosphère; Danseuse, Comédienne, Star, par Marie Bell, de la Comédie Française, etc, etc. 1 I k Médailles de la Famille Française La médaille de la Famille française est décernée, en témoignage de reconnais sance nationale, aux mères de famille de l’Oise dont les noms suivent : Médaille d’or Mmes Delahaye Marcel, née Chambrand Marie, à Morienval; 10 enfants. Fort Louis, née Padieu Marthe, à Vcz ; 10 enfants. Schyre Maurice, née Mabe Germaine, à Compiègne; 11 enfants. Médaille d’argent Mmes Calmels Hippolyte, née Ban Jeanne, à Ribécourt; 8 enfants. Cauchon Jules, née Leuillier Radegon- de, à Abapcourt; 8 enfants. Dambreville Louis, née Campion José phine, à Gouvieux; 8 enfants. Follet , Louis, née Fqubcrt Henriette, à Trie-Châteaû; 9 enfants. Guay Paul, née François Léontine, à Vez; 9 enfants. Josse Constant, née Caquet Alphonsine, à Liancourt; 9 enfants. Médaille de bronze Mmes Allain Adolphe, née Duez Adèle, à Ribé court; 6 enfants. Barant Marins, née Sentier Léontine, a Saint-Vaast-les-Mello; 5 enfants. Belot Maurice, née Lavallée Lucienne, à Saint-André-Farivillers ; 6 enfants. Bertrand François, née Laloge Berthe, à Vez; 5 enfants. Boursier Paul, née Juillard Eugénie, à Gouvieux; 5 enfants. Caillotin Alphonse, née Destrumel Valen- tine, à Gouvieux; 5 enfants. Carpentier Maurice, née Gavrel Marthe, à Mouy; 5 enfants. Clabaut Furci, née Valour Fernande, à Auchy-la-Montagne; 5 enfants. Colard Virgile, née Morel Germaine, à Crévecœur-le-Petit; 6 enfants. Danré André, née Lecas Germaine, à Nanteuil-le-Haudouin; 7 enfants. Dtebuire Emile, née Vilquin Marie, à Ri bécourt; R enfants. Delahaye Julien, née Mariette Marie, à Eve ; 5 enfants. Delavacquerie René, née Bezin Charlotte, à Vez; 5 enfants. Desmonceaux Louis, née Madelaine Hen riette, à Ribécourt; 5 enfants. Dura Adolphe, née Haudebourg Marie, à Héricourt-Saint-Samson; 5 enfants. Edé Albert, née Dassonville Charlotte, à Compiègne; 6 enfants. Eledo Robert, née Boitel Pauline, à Gou vieux; 5 enfants. Fabre Joseph, née Lourdeaux Mathilde, à Ribécourt; 5 enfants. Fourdrain Louis, née Bricaust Yvonne, à Ribécourt; 6 enfants. Herbain Désiré, née Pillon Marie, à Nan teuil-le-Haudouin; 7 enfants. Leclère Eugène, née Leroy Alice, à Vil- lers-Saint-Frambourg; G enfants. Ledoux Fuscien, née Descroix Jeanne, à Lannoy-Guillère ; 6 enfants. Lefèvre Louis, née Langlois Augustine, à Ribécourt; 7 enfants. Lemaire Albert, née Rose Claire, à Vez; 5 enfants. Lervaut Raymond, née Picard Marie, à Saint-Samson-la-Poterie; 6 enfants. Moncelet Gustave, née Pingret Emilie, à Vez; 5 enfants. Nicolas Jules, née Bonnard Augustine, à Vez; G enfants. Nicolas Jules, née Robquin Louise, à Gouvieux; 5 enfants. Parmentier Louis, née de Riols de Fon- clare Anne, à Vez; 5 enfants. Perpette Henri, née Frémont Marcelle, à Gouvieux ; 5 enfants. Queulin Emile, née Bocquet Thérèse, à Saint-Vaast-les-Mello; 6 enfants. Rénaux Fernand, .née Debruge Marie, à Gouvieux; 5 enfants. Ricard Etienne, née Tonnelier Louise, à Ribécourt; G enfants. Save André, née Chemin Andrée, à Chan tilly; 5 enfants. Tourelle André, née Haraigny Charlotte, à Ribécourt; 6 enfants. Tourte René, née Godin Emma, à Thieux; 7 enfants. A LA COMMISSION DEPARTEMENTALE DE L’OISE La Commission départementale de l’Oise s’est réunie à la Préfecture le jeudi 2 mars. Elle a procédé tout d’abord à l ’é l e c tion de son Président, en remplace ment de M. Vasseux, élu sénateur. A l’unanimité, M. Pennelier, vice- président du Conseil général a été dé signé comme Président de la Commis sion départementale. En ouvrant la séance, M. le Prési dent a exprimé ses regrets de la mort de M. Doffoy, dont la disparition est vivement ressentie par la Commis sion. M. le Président salue la mémoire de M. Doffoy et adresse à sa famille les sincères condoléances de la Commis sion départementale. M. le Préfet s’associe aux regrets qui viennent d’être exprimés. La Commission départementale déli bère ensuite sur les questions inscrites à son ordre du jour, notamment sur les chemins, les assistances départementa les, les bâtiments départementaux. Elle fixe au lundi 24 avril la date d’ouverture de la première session or dinaire du Conseil général. C oup d’Assises de l’Oise PREMIERE SESSION ORDINAIRE AFFAIRE DEGATOIRE L’incendiaire de Chamant L accusé Fernand Décatoire un grand diable au front têtu, aux yeux noirs'et perçants et dont la silhouette n’inspire pas la sympathie, a pris place devant le jury. C est un récidiviste de l’incen die, un « metteu de fu » comme disent les paysans. Au fauteuil du ministère public Me Gary, substitut. De l’autre côté de la barre M“ Levas- seur, avocat, qui a l’intention, paraît- 11, comme lors de la précédente session de déposer des conclusions, non point pour solliciter un nouvel examen men tal mais sur l’absence de certains moins comme les docteurs., Rogues de Fursac et Robinôvitch et la disparition de quelques pièces du dossier. Voici les faits qui amènent l’accusé sur le banc d’infamie. Le 25 septembre 1932, vers 13 heu res, Fernand Décatoire, âgé de 38 ans manouvrier ayant habité Montataire, mettait volontairement le feu à une meule de bottes d’orge appartenant à Mme die Forest, cultivatrice à Cha mant. ,L'incendie occasionna 6.000 francs do degats couverts par une assurance. Plus maniaque que criminel, l’incen diaire se dénonçait lui-même, décla rant aux gendarmes de Senlis qu’étant couche au pied de la meule, il avait obéi a une idée fixe, celle de se servir d allumettes et d’un journal pour in cendier les récoltes, sans autre motif de vengeance. L’instruction fit ressortir la culpa bilité de Decatoire. Examiné par les docteurs Logre, Rogues de Fursac et Robinovitch, ceux-ci, dans un rapport, affirment la responsabilité de l’incen- teur'6’ consid®ré comme un simula- ta R o 'n ^ m 0 'nOVembre 1930’ à M onta- t/Vre Decatoire incendia un hangar II leueficia alors d’une ordonnance de non-lieu, le docteur Abély Payant dé clare denn-fou. Décatoire fut interné à RM nn all-ene.s do Glermont. Il en sor- 1 tri narT ra Sbr Un certi/lcat dé- rne l’ià, ? médecin chef constatant nlifiôt nrlnf " ?• Pas\ un dément, mais plutôt un alcoolique et, par consémient responsable de ses actes, S e ^ o m -’ mus sous l’influence de l’ivresse circonstances du crime commis par Decatoire démontrent que ce dan- ?eTmf personna^ doit être, silon en- lio T o rT P ro0niIe’ -mais mterné en sirahle un \ * veritaWement indé- sirable pour la securité publique. Apres 1 appel des témoins, il en man que trois ou quatre, M“ Levasseur dé- 0Oj,?insions. Il sollicite un supplément d information. ■ M. le Président considère que ces conclusions auraient dû être déposées contre 1 arrêt de renvoi. L’accusé de vait se pourvoir en cassation. De part et d’autre, on se réfugie dans le maquis de la procédure pour une affaire qui n’a qu’une importance re lative. Le ministère public intervient pour que l’affaire suive son cours, quitte à la défense de se pourvoir en cassation contre l’arrêt qui sera rendu aujour d’hui. Ce sera une procédure réguliè re. M“ Levasseur soutient les droits de la défense. Il demande à la Cour de lui donner acte de ce qu’un certain nombre de pièces ne doivent pas figu rer au dossier. Il n’est plus question de renvoi. Cour se retire néanmoins pour eu délibérer, il y a déjà plus d’une heure que l’audience a été ouverte. Que de temps perdu pour si peu de chose et que de complications dans un procès aussi simple que banal. Le ministère public, de son côté, a déposé des conclusions écrites tendant à débouter la défense de sa requête. M. le Président donne lecture d’un arrêt aux termes duquel la Cour donne aeje à la défense de ce que certaines pièces ne doivent pas figurer au dos sier. Ml Levasseur revient à la charge pour déposer de nouvelles conclusions, cette fois, sur un point de fait l’absen ce de deux médecins experts et sur un supplément d’information, au sujet de la thèse dé Paccusation qui considère que Décatoire est un simulateur. L’avocat cherche par des moyens di latoires à faire renvoyer l’affaire à une autre session. Le Président Sergeant fait le repro che au défenseur de manquer de défé rence envers la Cour et de compliquer sa besogne. Pourquoi tant de conclu sions si tardives ? Ce système ne va-t-il pas indisposer les jurés à l’égard de l’incendiaire ? La Cour rejette rapidement les nou velles conclusions de M“ Levasseur. Résultat : Deux heures perdues. Au sujet des deux témoins défail lants, les docteurs Abely et Rogues de Fursac, on lira leurs rapports, qui se trouvent dans le dossier. Enfin l’interrogatoire commence. Décatoire répond aux premières questions d’identité. Sa jeunesse se dé roula à Montataire. Il est orphelin de père depuis l’âge d’un an. Il a fait la guerre sur le front fran çais et en Orient. Les fièvres paludéen nes l’ont éprouvé. A partir de ce mo- ment-là, son inconduite est notoire, tant en Belgique qu’en France. Engagé pendant cinq ans dans la Légion étran- !

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LE CODER DE L'OISE•JOURNAL DE L'ARRONDISSEMENT DE SENLIS

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Entre la “ furor teutonicus et la “ furia francese ”

/ C’est e n tre ces d eux ex p res­sions, l ’une la tin e , l ’a u tre i ta ­lienne , to u te s d eux éga lem en t p ro v erb ia les , — c’est e n tre les

d eux ré a lité s psycho log iques, e n tre les d eu x a tti tu d e s m en ta le s q u ’elles ex­p r im e n t : la fu r e u r a llem ande e t la vaillance frança ise , q u ’il co n v ien t de s ’o rie n te r p o u r ju g e r des événem en ts q u i se d é ro u le n t ou s e . p ré p a re n t, c h e rch e r à savo ir ce q u ’il conv ien t d ’en p en se r et p e u t-ê tre e sco m p te r les chances de p a ix de l’E u rope .

£

O n ne p e u t to u jo u rs songer a u x im ­p ô ts n i d én o n cer le s m éfa its d ’u n e fis­c a lité in te m p é ra n te . A côté, il y a une a u tre chose qu i n ’est n i p lu s gaie, ni p lu s ra s s u ra n te . C ette a u tre chose c ’est l ’effervescence a llem an d e , la « fu ro r te u to n ic u s » p réc isém en t qu i est to u t à la fo is fo lie des g ra n d e u rs , iv resse de la force b ru ta le , vo lon té de p u issan ce , fu re u r de to u t u n peu p le en délire . « U n tro is ièm e em p ire g e rm a­n iq u e » est en t r a in de n a ître de l ’a u tre côté du R h in . T el e s t le sens des d isco u rs d ’H itle r to u jo u rs accueil­lis p a r des acc lam atio n s fo rm id ab les , te lle es t la p o rtée du succès de ses

a r tis a n s au x é lec tions de d im an ch e , es A llem ands ne so n t p a s les d e rn ie rs

à sa is ir la s ign ifica tion de l ’événem en t. Le Jo u rn a l des D ébats a p u éc rire en to u te v é rité et avec u n e ob jec tiv ité p a rfa ite : « P o u r les h itlé rie n s , la g u e rre de 1914 e t la p a ix de 1919, qu i l ’a su sp en d u e , o n t an n o n cé l 'é c ro u le ­m e n t d ’u n g ra n d rêve g e rm an iq u e et la lin d ’u n m onde. Le n a tio n a l-so c ia ­lism e est la fo rm e nouvelle de vie éco­n o m iq u e et p o litiq u e . Ce n ’est p a s seu ­le m e n t u n p h én o m èn e g e rm an iq u e . Ce do it ê tre d a n s l’e sp r it des th éo ric ien s u n p h én o m èn e eu ro p éen . Il n ’y a de sa lu t et de paix , d ’ap rè s les h itlé r ie n s , que d an s u n re to u r à la concep tion m édiévale d u R eich , d u S a in t-E m p ire ro m a in g e rm an iq u e , de ce que M. de P a p e n a p u b liq u e m e n t no m m é le « sa c ru m im p e riu m ».

Q u ’a d v ien d ra -t-il de ce tte g ran d e idée ? C om m ent p eu t-e lle p ra t iq u e ­m e n t s’acco rd e r avec le rêve sim ila ire d ’u n nouvel em p ire ro m a in que ca re s­sen t les fa sc is te s ita lie n s ? L ’av en ir seu l p o u r ra ré p o n d re à ces questio n s. T elle e s t d u m o in s la concep tio n trè s n e tte que s a lu a ie n t sam ed i so ir les cloches de K œ nigsberg .

C’es t u n e con cep tio n ém in em m en t « d y n am iq u e » p o u r em p loyer u n te r ­m e ch e r au x A llem ands eux-m êm es ; elle o rien te les événem en ts v e rs l’im ­prév is ib le . C’es t le m o in s q u ’on en p u isse d ire . O n es t en d ro it de la con­s id é re r ju s q u ’à nouvel o rd re com m e u n é lém en t p e r tu rb a te u r de la pa ix . Q ue v a u t en effet le d é sa rm em en t m a té rie l d ev an t u n e te lle vague de fond , d ev an t u n e te lle p o u ssée v ita le ?

C’est d an s la vo lon té p ro fo n d e des p eu p le s que ré s id e n t les m eilleu res ch an ces de paix . C’e s t d an s le u r calm e, d an s le u r sang -fro id , d an s le u r t r a n ­q u illité d ’âm e. C ette vo lon té de paix , n o u s pouv o n s n o u s re n d re le tém o i­gnage que n o u s l’avons en F ra n c e . La « fu r ia fran cese » au n o m de laque lle on n o u s d re sse en b e llic istes n ’a j a ­m ais été, d epu is le jo u r lo in ta in de F o rn o u e où elle a p r is n a issan ce , que v a illan ce d a n s les com bats, b rav o u re ind ic ib le , h é ro ïsm e au jo u r de la b a ­ta ille e t non p a s m an ie des g ra n d e u rs

et vo lonté de d o m in a tio n . A ce rêve de g ra n d e u r et de p u issan ce n o u s n ’ayons r ien à opposer. M ême pas le d é s ir etficace d ’u n red re sse m e n t p o li­tiq u e que lconque . Les A llem ands du m o in s on t le u r n a tio n a l-so c ia lism e, les Ita lien s le u r fasc ism e, les R usses leu r co m m u n ism e sov ié tique : a u ta n t d ’ef­fo r ts vers u n e fo rm u le nouvelle , m a l­h e u re u se p e u t-ê tre il le sem ble b ien du m o in s en ce qu i co n cern e la R ussie , m a is enfin nouvelle. Chez nous au c u n essai de la m o in d re ré fo rm e . Les m a- re s -s ta g n a n te s , su ite ; le p a r t i rad ica l e t rad ica l-so c ia lis te , su ite . Sous le Mi­n is tè re C h au tem p s la m o rt scan d a leu -

â ’un ses p réfe ts n o u s rap p elle M. P a in s !N ous som m es des gens « s ta tiq u e s »,

d isen t les A llem ands, c ’es t-à -d ire des a rrê té s , des en d o rm is, des ap eu rés . L a p ro p ag an d e a n tif ra n ç a is e n o u s re p ré ­sen te a u jo u rd ’h u i sous les t r a i ts du p e tit bourgeo is égoïste et a tta rd é .

J u s q u ’en ces d e rn ie rs tem p s en effet la p ro p ag an d e g e rm an iq u e s ’é v e rtu a it à d isq u a lifie r n o tre m o ra lité n a tio n a le . Il n ’y av a it p as u n e fra n ç a ise qu i fu t u n e h o n n ê te fem m e ; P a r is é ta it u n e v é ritab le B aby lone ; le F ra n ç a is é ta it u n v iveur, u n h o m m e de p la is irs , u n débauché , etc., etc. A u jo u rd ’h u i ce procédé est u n p eu usé. Les m auvaises m œ u rs sév issen t en A llem agne, en A m érique , en A n g le te rre et" ju sq u e daifs les p ay s S cand inaves avec u n e te lle in te n s ité q u ’il d ev ien t im possib le de n o u s en ré se rv e r le m onopole. P a r a illeu rs , les é tra n g e rs qu i de p lu s en p lu s se so n t in filtré s chez nous, ju s ­q u ’au fo n d de n os p rov inces o n t p u y c o n s ta te r l ’év iden te p u re té des m œ u rs e t la s im p lic ité u n peu ru d e qu i de­m e u re n t l’ap an ag e du g ra n d nom bre , la so lid ité de la fam ille , le sens du tra v a il e t de l ’économ ie.

A lors, on a changé de g u ita re ! Le fra n ç a is est u n gag n e-p e tit, u n g rippe- sous, u n avare , u n sale bou rgeo is qu i v it te r ré d an s la c ra in te des v o leu rs en s e r ra n t d ’u n e m a in son b as de la ine e t de l ’a u tre la crosse de son revolver.« Cet an im a l a p e u r et la c ra in te le ro n g e ». C’est p o u rq u o i il v eu t ê tre a rm é ju s q u ’au x d en ts . Le jo u r où le p re n d ra son v ertige e t q u ’il c ra in d ra p o u r son m agot, il e st capab le de m e t­tre l’E u ro p e à feu e t à sang !

¥V »Ce n ’es t jias a in s i que l ’on écrit

l ’h is to ire , m ais c’est a in s i q u ’on la p ré ­p are ... Si la p ro p ag an d e fra n ç a ise é ta it m ieu x fa ite , ou, p lu tô t s’il y av a it seu ­lem en t u n e p ro p ag an d e fran ça ise , il co n v ien d ra it d ’a p p re n d re au x é tra n ­gers la d ifférence q u ’il y a e n tre l ’obs­cu re fu r e u r racique des A llem ands et la c la ire vaillance frança ise . Il fa u d ra it le u r d ire que n o u s n ’avons p as p eu r, m ais que n o u s som m es en d ro it d ’avo ir des c ra in te s . Com m e n o u s n ’avons p as p o u r m issio n d ’en se ig n er l’é tran g e r, re s to n s chez n o u s et, p o u r avo ir m o ins p eu r, d em an d o n s-n o u s p a r exem ple si, d an s l’O ise, n o u s som m es su ffisam ­m e n t p a ré s co n tre les a tta q u e s a é rie n ­nes. C est u n so in qu i incom be, p a ra ît- il au x M aires et au x P ré fe ts . O n a im e­r a i t à savo ir de tem ps en tem p s quel est le ré s u lta t de le u rs efforts... p o u r p lu s de tra n q u illité . N ous ne d o u to n s p as dur re s te que les M aires, à ce su jet, n ’e n te n d e n t p a rfa ite m e n t le u r devoir, com m e au ss i les P ré fe ts . T o u s ne son t p a s év id em m en t au ss i p a r ta g é s d an s le u rs so ins que celu i des B ouches-du- R hône.

A. Ch en et .

DÉPARTEMENTUN REGLEMENT D’ADMINISTRATION

PUBLIQUE POUR L’APPLICATIONDE LA LOI SUR LES ALLOCATIONSFAMILIALES

Le Conseil d ’E ta t a adop té un p ro je t de décret, co n ce rn an t l ’ap p lica tio n aux pro fessions in d u strie lle s , com m ercia­les et libéra les, de la loi du 11 m ars 1932 su r les allocations fam iliales.

On sa it que cette loi a im posé, au x em ployeurs, une double ob liga tion , cel­le de v erser, à le u r p erso n n e l ch arg é de fam ille, des a llocations, e t celle de s ’a ffilier à u ne caisse de com pensa­tions, afin de ré p a r t ir entre un grand nom bre la ch a rg e des allocations.

Le p ro je t de décret, qui v ien t d ’être adopté, énum ère les conditions que, p o u r ê tre agréées p a r le M in istre du T rav a il, d ev ron t re m p lir les in s titu ­tions de com pensation ; p révo it les ju s ­tifications qu ’une fois ag réées d ev ron t fo u rn ir ces o rg an isa tio n s ; d é te rm in er com m ent se ro n t é tab lis les ta u x m in i- m a des a llocations ; crée, enfin , dans les d ép artem en ts , des com m issions lo­cales d ’allocations fam ilia les.

Il est à n o te r que la pub lica tio n de ce d écre t au « Jo u rn a l Officiel » n ’en ­tra în e ra pas, « ipso facto » l’ap p lic a ­tion au x p ro fessions in d u strie lle s , com ­m erc ia les e t lib érab les, de la loi des allocations fam ilia les. De nouveaux dé­c re ts d ev ron t in te rv e n ir , qui, ren d u s a p rè s co n su lta tio n des sy n d ica ts p a ­tro n a u x in té ressés , fixeron t la date à laquelle , p o u r une p ro fession ou une rég ion déterm inée , la loi des a lloca­tio n s fam ilia les e n tre ra en v igueu r.

CHAMBRE DEPARTEMENTALE D’AGRICULTURE

La C om m ission de recen sem en t des votes ém is p a r les A ssociations e t S y n ­dica ts ag rico les du d ép artem en t pour la n o m ina tion de q u a tre délégués à la C ham bre d ép artem en ta le d ’A g ricu ltu re s ’est réu n ie à la P ré fec tu re de l’Oise, le 2 m ars.

E ta ien t p ré sen ts :M. P e titjean , sec ré ta ire g én éra l, re ­

p ré se n ta n t M. le P réfe t, p résid en t.M. L ucet R obert, p ré s id en t de la C ais­

se m utuelle ag rico le d ’a ssu ra n c e s con­tre les acciden ts du can to n d ’A uneuil, à M archeroux , com m une de B eaum ont- les-N onains.

M. G ourdain E ugène, p ré s id e n t de la caisse locale d’a ssu ran ces m utuelles ag rico les con tre les acc iden ts, à B eau- vais.

M. B onnaire , p ré s id en t de la Société des J a rd in s o u v rie rs de l’Oise, à N otre- D am e-du-T hil.

M. D are t Eugène, p ré s id e n t de laCaisse locale d’a ssu ra n c e m utuelle agrico le , à La P lace, com m une d ’Ho- denc-en -B ray .

95 g roupem en ts f ig u ra ien t s u r la lis ­te électorale.

85 g roupem en ts on t p ris p a r t au vo­te to ta lisa n t u n nom bre de 233 voix.

Ont ob tenu :M. Goré A lexandre, p ré s id en t de la

Société des A g ricu lteu rs de l ’Oise, à F re sn e s - l’E guillon, 233 voix, élu.

M. M oullé H enri, v ice -p rés id en t de la Société des A g ricu lteu rs de l’Oise, à S illy -le-L ong : 233 voix, élu.

M. L englen M aurice, p ré s id en t du S y n d ica t d ép artem en ta l agrico le de l’Oise, à M eudon (Seine-et-O ise) : 218 voix, élu.

M. D ouin Jean -M arie , v ice-p résiden t de la Société des A g ricu lteu rs de l ’Oi­se, à G atenoy : 208 voix, élu.

' WBLTSEAUX P .E D À C A o it* -!? A D M IN IS T R A T IO N

— 11* F M a c e H e u r i - I V , i l — SE ÎIS ï'iL .ïSTÉLÉPHONE N0 «

D ire c te u r C o m m erc ia l : E . V IGN ON

x ^ m re- x x r à*1 fr- 5C a ligneAnnonces ügales....................

Ventes volontaires. — Publicités commerciales. — Demandes offres d'emplois (Pour tous renseignements écrire au journalj

Les manuscrits, insérés ou non, ne sont pas rendus, i

J ï Union de Défense des Contribuables de l'arrondissement de S jolis

Le P ré s id en t de l ’U nion de Défense des C on tribuab les de l’a rro n d issem en t de Senlis, rappe lle à tous que la lu tte doit ê tre pou rsu iv ie p lu s én e rg iq u e­m en t que jam ais , con tre les abus et les d an g ers qui m èn en t ac tu e llem en t la F ran ce et les p a rtic u lie rs à la ru ine.

La d e rn iè re loi financière n ’a écarté au cu n de ces d an g ers , réso lu aucune des d ifficultés q u ’il fau t va incre , a p ­p o rté aucune des so lu tions qui son t né­cessa ires.

Le P a rlem en t e t le G ouvernem ent se son t m on trés n e ttem en t opposés à ré a ­lise r la réform e profonde de l’Etat, qui peu t, seule, ré ta b lir la s itu a tio n du P ays ; ils se re fu sen t à p o rte r la m ain s u r les abus don t ils v ivent, cependan t que la m asse elle-m êm e com m ence à voir que le u r vie dans ces conditions am ène la m o rt de la collectivité. -----

M. H enri T ex ie r dem ande donc d ’une façon p ressan te , à tous les co n trib u a ­bles, en a d h é ra n t à n o tre U nion, de se jo in d re au g ra n d m ouvem ent de défen­se y t de red ressem en t qui m anifeste dé jà sa p u issan ce e t qui va trio m p h er si tous ceux qui on t le souci du so rt de la N ation et de le u r p ro p re in térêt, s ’u n isse n t à lui.

Il les engage tous, m êm e ceux qui n ’on t pas encore ad h éré à l ’heure ac­tuelle, à p re n d re p a r t au x g ran d es m a­n ifesta tions o rgan isées p a r la Fédéra­tion N ationale , le 19 de ce mois ; celle à laquelle nos concitoyens peuvent se ren d re ce jo u r-là , a u ra lieu à Beau- vais, où il conv iend ra de se trouver dès le débu t de l ’ap rès-m id i.

Les adhésions à l ’U nion de Senlis, peu v en t ê tre envoyées à l ’ad resse su i­v an te : M. H enri T exier, 4, boulevard M on tp arn asse , P a r is (15“) ou être re ­m ises au « C ourrie r de l ’Oise ».

Il es t rap p e lé que la F édéra tion des C ontribuab les n ’a au cu n ca rac tè re po­litique. D’a illeu rs le P ré s id e n t de l ’Union de Sen lis es t lui-m êm e é tra n ­g er à tous les g ro upem en ts et p a rtis po litiques quels q u ’ils soient.

Association des Commerçants e t Industriels du Deauvaisis

du Bray et du VexinCONTRE LES IMPOTS

nouveaux ou augm entés POUR LES ECONOMIES

& L’EGALITE FISCALECOMMERÇANTS, INDUSTRIELS

assistez to u s 'e n m asse à la= GRANDE MANIFESTATION =

qui se ra tenue le' Dimanche 12 mars, à Beauvais, garag e R enau lt, p lace de l ’Hôtel de Ville, à 14 heu res 1 /4 p ré ­cises, sous la p résidence de :

M. G. Viot, p ré s id e n t de -l’A ssociation des C om m erçants e t In d u str ie ls du B eauvaisis, du B ray et du Vexin, a s ­sisté de M. Loisel, p ré s id e n t de la

C ham bre de Commerce,

O rateurs in sc rits :M. Georges M aus, p ré s id en t de la Fé-"

déra tio n des C o m m erçan ts-dé taillan ts de F ran ce ;

M. P ro u st, p ré s id en t du Comité R é­p ub lica in du Com m erce, de l ’In d u s tr ie et de l’A g ricu ltu re ;

M. E rn est B illiet, p ré s id en t de l’U nion des In té rê ts Econom iques ;

M. E. M auny, p ré s id en t de la Fédé­ra tio n des G roupes C om m erciaux et in d u strie ls de j ’Oise ; v id e-p résid en t de la C onfédération des G roupes Com­m erc iau x et In d u s tr ie ls de F rance.

UNE MODIFICATION DANS LA SERIE DES TIM BRES-POSTE

L’ad m in is tra tio n des P. T. T., qui av a it su p p rim é d e rn iè rem en t le tim bre- poste de 1 fran c , v ien t de le ré ta b lir • m ais elle su p p rim e m a in te n a n t le tim ­b re de 3 francs.

P a r su ite de cette décision , la com ­position ac tuelle de la série des tim ­b res-p o ste est la su iv an te :

1° T ype « Sem euse », fond m at : l 2, 3, 5, 10, 15, 20 et 25 centim es.

2° Type « la P a ix », fond m a t : 30 40, 45, 50, 05, 75 et 90 cen tim es, 1 fran c ’ 1 fr. 25, 1 fr. 50 et 1 fr. 75.

3° T ypes « S ites e t M onum ents.1 fr. 50, poste aé rien n e , 2, 5, 10 et 20 francs.

M. MIELLET VISITE LES CIMETIERES MILITAIRES

DE L’OISE

M. M iellet, m in is tre des pensions, anCf nJ^a ^ ne -rï0 ^ ’n ten d a n t V incinsin i, chef du service des sép u ltu res m ilita i­res, a v isite vendredi, les c im etières de a rég ion de Senlis, C om piègne, Noyon,

etc., ou rep o sen t env iron 40.000 de ses cam arades.

Le nouvel am én ag em en t de ces diffé- ren ts cim etieres se ra b ien tô t achevé et , 1 in '? tr e, qui a vérifié e t signé tous les cah ie rs d observations, a été heu- ic u x de co n sta te r que ces reg is tre s ne co n ten a ien t que des fé lic ita tions pour les g a rd ien s qui a s su re n t le culte du s o m e n ir de nos g ran d s m orts.

l i a n o u v e l l e l o i f i s c a l e

Parni les d ispositions de la nouvelle loi fisale, nous relevons :

TIMBRES DE DIMENSIONArt.53. — Les ta rifs du d ro it de tim ­

bre de dim ension son t fixés a in s i q u ’il su it :

La im il le de g ra n d reg is tre , 24 fr. La fm lle de g ra n d p ap ie r, 16 francs. La fiuille de p ap ie r m oyen, 12 francs. La fu ille de p e tit p ap ie r, 8 francs. La dm i-feu ille de p e tit p ap ie r, 4 fr. Ces Jro its ne son t pas su je ts aux

décimes.Toutjfois, les d ro its de tim bre é ta ­

blis enraison de la d im ension auxquels son t assujettis les reg is tre s de l ’é ta t civil, sont fixés à des d ro its resp ec ti- veme/it égaux à la m oitié des ta rifs piéoMe.nts.

,> ÿjrfif'des feuilles do m oyen p ap ie r è; 6 fran cs p o u r les feuilles

employées à la rédac tion des expédi- • ,m re !des actes c iv ils> ad m in is tra tifs , ” ciaires et ex tra -ju d ic ia ire s .

— Le du d ro it de tim bre f r ' 20 Pa r t ’actic le 8 do la loi

1924 est P0 rté à 0 fr. 50 sa is addition de décim es.

'TIMBRES A QUITTANCEArt. 55..— L’a rtic le 55 de la loi du

An i i11!11 ■ :192°, m odifié p a r l ’a rtic le 71 a 101 du 13 ju ille t 1925, est rem pla-

< e p ar la d isposition su iv an te :E st fixé à :

^ ° b5 Çuand les som m es n ’excèdent pas 50 francs ;

0 f f^ O q u a n d les som m es n ’excèdent pas 100 francs ;

9 fr. 75 quand les som m es so n t com - f f * Kntre 100 e t 1'000 fran cs ;. H. 50 quand les som m es son t com-

p n se s entre 1.000 et 10.000 fran cs ;irancs q u an d les som m es son t

com prises en tre 10.000 e t 50.000 fra n c s ;Et, au delà, 1 fr. 50 en sus p a r nou-

ve le fraction de 50.000 francs.Le droit de tim bre des titre s , de

quelque n a tu re q u ’ils so ien t s ignés ou ■a"-n .=ig-n<is, fa its sou s signelfures p r i ­vées, qui co n sta ten t des payem en ts ou des versem ents^ de som m es quels que so ien t le ca rac tè re civil ou com m ercial du payem ent ou du versem en t et la qualité de celui qui le reço it ou l ’effec­tue.

Sont frap p és d ’un d ro it de tim b re- qu ittance un iform e de 50 centim es :

1° Les titre s co m p o rtan t reçu p u r e t sim ple, lib é ra tio n ou décharge de t i ­tres, valeurs ou objets, exception faite des reçus re la tifs aux chèques rem is à l’encaissem ent ;

j^° Les reçus co n sta tan t un dépôt d ’espèces effectué chez un b an q u ie r, un ag en t de change ou un com ptable p u ­blic.

Education Physique

Los questions su ivan tes ont été po­sées au M inistre :

L’arrê té du 26 ao û t 1932 a y an t fixé la composition de la frac tio n du con tin - gent à in co rp o re r en av ril 1933, aux quatre p rem ie rs m ois de la c lasse 1932,

d ispositions do ivent ê tre ap - FTqnees an s '-jeu n es gens qui, nés en mai 1912 et c ro y an t ê tre inco rp o rés en a^ril 1933, se so n t p résen tés aux exa­mens du B. A. P. e t du B. P. E. S. M. en juillet-août 1932 :

1“ Le bénéfice de leu rs b revets p o u r- r c i t-il leur ê tre conserve p o u r l ’in co r­poration d’octobre 1933 ?

2° Sont-ils en d ro it de c o n tra c te r en avril 1933 u n en g ag em en t p a r dev an ­cem ent d’appel ?

Le M inistre a rép o n d u affirm ative­m ent à ces deux questions.

Main-d’œuvre Agricole

Le Bureau D ép artem en ta l de M ain- d ’Œuvre A gricole de l’Oise inform e MM. les A g ricu lteu rs q u ’il se tien t com ­me les années p récéden tes à le u r d is­position p o u r le u r fo u rn ir tous les t r a ­vailleurs agrico les q u ’ils p eu v en t avoir besoin pour tous les tra v a u x de cu ltu - m e t saisonnier, il y a en ce m om ent de disponible de bons ouv rie rs fran ça is e(j é trangers p o u v an t ê tre em ployés de tojute confiance à tous ces trav au x . En tout cas, il est nécessa ire que cette njain-d’ceuvre d ispon ib le so it p lacée a ra n^toufe de m an d e -d ’in tro d u c tio n de

ï cuiliez donc ad re sse r vos dem andes au bureau, 23, ru e d ’A m iens, à Com­piègne.

Le D irecteur, Lejeune.

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(Supplément aux Lectures pour Tous de m ars 1933)

POUR 5 FRANCSLes Lectures pour Tous sont la revue

la plus copieuse qui existe : 10.000 li­gnes de lecture p ar numéro pour 5 fr. Et quelles lectures ! Ainsi, en mars, ou­tre les nouvelles, pièces ou romans, li­sez : La Cité du Vatican; Ch. de Fou­cault au Maroc; Les Gangsters sous Koo- sevelt; Tourcoing sous le joug allemand; Voyages dans la Stratosphère; Danseuse, Comédienne, Star, p a r Marie Bell, de la Comédie Française, e tc , etc.

1Ik

Médailles de la Famille FrançaiseLa m édaille de la Fam ille française est

décernée, en tém oignage de reconnais­sance nationale, aux m ères de famillede l ’Oise dont les noms suivent :

M édaille d’orMmes

Delahaye Marcel, née Chambrand Marie, à Morienval; 10 enfants.

Fort Louis, née Padieu Marthe, à Vcz ; 10 enfants.

Schyre Maurice, née Mabe Germaine, à Compiègne; 11 enfants.

Médaille d’argentMmes

Calmels H ippolyte, née Ban Jeanne, à Ribécourt; 8 enfants.

Cauchon Jules, née Leuillier Radegon- de, à Abapcourt; 8 enfants.

Dambreville Louis, née Campion José­phine, à Gouvieux; 8 enfants.

Follet , Louis, née Fqubcrt Henriette, à Trie-Châteaû; 9 enfants.

Guay Paul, née François Léontine, à Vez; 9 enfants.

Josse Constant, née Caquet Alphonsine, à Liancourt; 9 enfants.

Médaille de bronzeMmes

Allain Adolphe, née Duez Adèle, à Ribé­court; 6 enfants.

Barant Marins, née Sentier Léontine, a Saint-Vaast-les-Mello; 5 enfants.

Belot Maurice, née Lavallée Lucienne, à Saint-André-Farivillers ; 6 enfants.

Bertrand François, née Laloge Berthe, à Vez; 5 enfants.

Boursier Paul, née Juillard Eugénie, à Gouvieux; 5 enfants.

Caillotin Alphonse, née Destrumel Valen- tine, à Gouvieux; 5 enfants.

Carpentier Maurice, née Gavrel Marthe, à Mouy; 5 enfants.

Clabaut Furci, née Valour Fernande, à Auchy-la-M ontagne; 5 enfants.

Colard Virgile, née Morel Germaine, à Crévecœur-le-Petit; 6 enfants.

Danré André, née Lecas Germaine, à Nanteuil-le-Haudouin; 7 enfants.

Dtebuire Em ile, née Vilquin Marie, à Ri­bécourt; R enfants.

Delahaye Julien, née Mariette Marie, à Eve ; 5 enfants.

Delavacquerie René, née Bezin Charlotte, à Vez; 5 enfants.

Desm onceaux Louis, née Madelaine Hen­riette, à Ribécourt; 5 enfants.

Dura Adolphe, née Haudebourg Marie, à Héricourt-Saint-Sam son; 5 enfants.

Edé Albert, née Dassonville Charlotte, à Compiègne; 6 enfants.

Eledo Robert, née Boitel Pauline, à Gou­vieux; 5 enfants.

Fabre Joseph, née Lourdeaux Mathilde, à Ribécourt; 5 enfants.

Fourdrain Louis, née Bricaust Yvonne, à Ribécourt; 6 enfants.

Herbain Désiré, née Pillon Marie, à Nan­teuil-le-Haudouin; 7 enfants.

Leclère Eugène, née Leroy Alice, à Vil- lers-Saint-Frambourg; G enfants.

Ledoux Fuscien, née D escroix Jeanne, à Lannoy-Guillère ; 6 enfants.

Lefèvre Louis, née Langlois Augustine, à Ribécourt; 7 enfants.

Lemaire Albert, née Rose Claire, à Vez;5 enfants.

Lervaut Raymond, née Picard Marie, à Saint-Sam son-la-Poterie; 6 enfants.

Moncelet Gustave, née Pingret Em ilie, à Vez; 5 enfants.

N icolas Jules, née Bonnard Augustine, à Vez; G enfants.

N icolas Jules, née Robquin Louise, à Gouvieux; 5 enfants.

Parm entier Louis, née de Riols de Fon- clare Anne, à Vez; 5 enfants.

Perpette Henri, née Frém ont Marcelle, à Gouvieux ; 5 enfants.

Queulin Em ile, née Bocquet Thérèse, à Saint-Vaast-les-Mello; 6 enfants.

Rénaux Fernand, .née Debruge Marie, à Gouvieux; 5 enfants.

Ricard Etienne, née Tonnelier Louise, à Ribécourt; G enfants.

Save André, née Chemin Andrée, à Chan­tilly; 5 enfants.

Tourelle André, née Haraigny Charlotte, à Ribécourt; 6 enfants.

Tourte René, née Godin Emma, à Thieux;7 enfants.

A LA COMMISSION DEPARTEMENTALE DE L’OISE

L a C om m ission d ép artem en ta le de l’Oise s ’est réu n ie à la P ré fec tu re le jeu d i 2 m ars.

E lle a procédé tou t d ’abo rd à l ’é lec ­tion de son P résid en t, en rem p lace­m en t de M. V asseux, é lu sén a teu r.

A l’u n an im ité , M. P en n e lie r, v ice- p ré s id en t du Conseil g én éra l a été dé­signé comme P ré s id e n t de la Com m is­sion dép artem en ta le .

En o u v ra n t la séance , M. le P ré s i­d en t a exp rim é ses re g re ts de la m ort de M. Doffoy, don t la d isp a ritio n est v ivem ent re ssen tie p a r la Com m is­sion.

M. le P ré s id e n t sa lue la m ém oire de M. Doffoy et ad resse à sa fam ille les s incères condoléances de la Com m is­sion départem en ta le .

M. le P ré fe t s ’associe au x reg re ts qui v ien n en t d ’ê tre exprim és.

La Com m ission d ép artem en ta le déli­bère ensu ite su r les questions in scrites à son o rd re du jo u r, n o tam m en t su r les chem ins, les a ss is tan ces d ép a rtem en ta ­les, les b â tim en ts d ép artem en tau x .

Elle fixe au lu n d i 24 avril la date d ’ou v ertu re de la p rem ière session o r­d in a ire du Conseil généra l.

Coup d’Assises de l’OisePREM IERE SESSION ORDINAIRE

AFFAIRE DEGATOIRE L’incendiaire de Chamant

L accusé F e rn a n d D écatoire un g ra n d diable au fro n t tê tu , aux yeux n o irs 'e t p e rçan ts et don t la silhouette n ’in sp ire pas la sym path ie , a p ris place devan t le ju ry . C est un réc id iv iste de l ’in cen ­die, un « m etteu de fu » comme d isen t les p aysans.

Au fau teu il du m in is tè re pub lic Me Gary, su b stitu t.

De l ’a u tre côté de la b a rre M“ L evas- seur, avocat, qui a l’in ten tion , p a ra ît- 11, comme lors de la p récéden te session de déposer des conclusions, non p o in t p o u r so llic ite r un nouvel exam en m en ­tal m ais su r l ’ab sen ce de certa in s té ­m oins comme les docteurs., Rogues de F u rsa c e t R obinôvitch et la d isp a ritio n de quelques p ièces du dossier.

Voici les fa its qui am èn en t l’accusé su r le b an c d ’infam ie.

Le 25 sep tem bre 1932, vers 13 h eu ­res, F e rn a n d D écatoire, âgé de 38 ans m an o u v rie r a y a n t h ab ité M ontataire , m e tta it v o lo n ta irem en t le feu à une m eule de bottes d ’orge a p p a r te n a n t à Mme die F orest, cu ltiv a trice à C ha­m ant.

,L 'incendie occasionna 6.000 fran cs do degats couverts p a r une assu ran ce .

P lus m an iaq u e que crim inel, l ’in cen ­d ia ire se d énonça it lu i-m êm e, décla­ra n t au x g en d arm es de Senlis q u ’é ta n t couche au pied de la m eule, il av a it obéi a une idée fixe, celle de se se rv ir d a llu m ettes e t d ’u n jo u rn a l p o u r in ­cen d ie r les récoltes, san s a u tre m otif de vengeance.

L’in s tru c tio n fit re s so r tir la cu lp a ­bilité de D ecatoire. E xam iné p a r les docteurs Logre, Rogues de F u rsac e t R obinovitch , ceux-ci, d ans un rap p o rt, a ffirm en t la re sp o n sab ilité de l’incen- te u r '6’ consid®ré comme u n sim u la-

t a R o 'n ^ m 0 ' nOVembre 1930’ à M onta- t/Vre D ecatoire in cen d ia un h a n g a r IIleueficia a lors d ’une o rd o n n an ce de

non-lieu , le doc teu r A bély P ay an t dé­c la re denn-fou. D écatoire fu t in te rn é à RM nn a ll-ene.s do G lerm ont. Il en so r-1 t r i n a r T ra Sbr Un certi/lca t dé- rn e l’i à , ? m édecin chef c o n s ta ta n tnlifiôt n r ln f " ?• Pas\ un dém ent, m ais p lu tô t un alcoolique et, p a r consém ientresp o n sab le de ses actes, S e ^ o m - ’ mus sous l ’influence de l ’ivresse

c irco n stan ces du crim e com m is p a r D ecatoire d ém o n tren t que ce d an - ?e T m f p e rso n n a ^ doit être , s i lo n en - l i o T o r T P r o0niI e ’ -m ais m te rn é ensirah le un \ * v e ritaW em ent indé-sirab le p o u r la secu rité publique.

A pres 1 appel des tém oins, il en m a n ­que tro is ou qu a tre , M“ L evasseur dé-

0Oj,? in sions. Il sollicite un su p p lém en t d in fo rm ation . ■

M. le P ré s id e n t considère que ces conclusions a u ra ie n t dû ê tre déposées con tre 1 a r rê t de renvoi. L’accusé de­va it se p o u rv o ir en cassa tion .

De p a r t e t d ’au tre , on se réfugie dans le m aquis de la p rocédure p o u r une affaire qui n ’a q u ’une im p o rtan ce r e ­lative.

Le m in is tè re pub lic in te rv ien t p o u r que l’affaire suive son cours, quitte à la défense de se po u rv o ir en cassa tion con tre l ’a r rê t qui se ra re n d u a u jo u r­d ’hui. Ce se ra une p rocédu re rég u liè ­re.

M“ L evasseu r so u tien t les d ro its de la défense. Il dem ande à la Cour de lu i d o n n e r acte de ce q u ’u n ce rta in nom bre de pièces ne doivent pas figu­re r au dossier. Il n ’est p lu s question de renvoi.

Là Cour se re tire n éanm oins p o u r eu dé libére r, il y a dé jà p lu s d’une heu re que l ’aud ience a été ouverte. Que de tem ps p e rd u p o u r si peu de chose e t que de com plications dan s u n procès au ss i sim ple que b an a l.

Le m in is tè re pub lic , de son côté, a déposé des conclusions écrites te n d a n t à débou ter la défense de sa requête .

M. le P ré s id e n t donne lec tu re d ’u n a r rê t au x term es duquel la Cour donne aeje à la défense de ce que certa in es p ièces ne do ivent pas fig u re r au dos­sier.

Ml L ev asseu r rev ien t à la charge p o u r déposer de nouvelles conclusions, cette fois, s u r un p o in t de fa it l ’ab sen ­ce de deux m édecins ex p erts e t s u r u n su p p lém en t d ’in fo rm ation , au su je t de la thèse dé Paccusation qui considère que D écatoire est u n sim u la teu r.

L’avocat cherche p a r des m oyen s d i­la to ires à fa ire ren v o y er l ’affaire à une a u tre session.

Le P ré s id e n t S e rg ean t fa it le re p ro ­che au d é fen seu r de m a n q u e r de défé­rence envers la C our e t de com pliquer sa besogne. P ourquo i ta n t de conclu ­sions si ta rd iv es ?

Ce systèm e ne v a -t-il pas in d isp o se r les ju ré s à l ’égard de l’in cen d ia ire ?

La Cour re je tte rap id em en t les n o u ­velles conclusions de M“ L evasseur.

R ésu lta t : Deux h eu res perdues.Au su je t des deux tém oins d éfa il­

la n ts , les docteurs A bely e t R ogues de F u rsac , on l i r a leu rs ra p p o rts , qu i se tro u v en t dan s le dossier.

Enfin l’in te rro g a to ire com m ence.D écatoire répond au x p rem iè res

questions d ’identité . Sa jeu n esse se dé­ro u la à M ontataire . Il es t o rphe lin de p ère depu is l ’âge d’u n an.

Il a fa it la g u e rre su r le f ro n t f r a n ­çais et en O rient. Les fièvres p a lu d éen ­nes l’o n t éprouvé. A p a r t i r de ce m o- m en t-là , son incondu ite es t no to ire , ta n t en B elgique q u ’en F ran ce . E ngagé p e n d a n t c in q ans d ans la Légion é tra n -

!

Page 2: LE CODER DE L'OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_03_12_MRC.pdfAlors, on a changé de guitare ! Le français est un gagne-petit, un grippe- sous, un avare,

gère, D écatoire rev in t en a v ril 1930 à M ontatg ire , chez sa m ère. V ictim e d un acc iden t d u trav a il, h o sp ita lisé , il es­saya de c o n tra c te r un nouvel en g ag e­m en t d an s la Légion é tran g è re , pu is dev in t m lirrn ie r au x ilia ire a 1 asile d 'a lién és de G lerm ont. Il n occupa cet em ploi jrio p e n d a n t 11 jou rs. Il fu t congédié.

C 'est à M on ta ta ire qu ’une p rem ière fois il m it le feu au h a n g a r de M. V as- seur.

Le P résid en t. — A quelle idée- avez- vous obéi '!

D écatoire. — J ’ai agi sous le coup d ’u n accès de lièvre p a lu d é e n n e .. Un jo u r, j 'av a is des idées de suicide, une a u tre fois des idées de fugue ou de m ettre le feu ! Je ne m ’exp lique pasm on g e s te au trem en t !

In tern é à Glérm ont, il n ’y resta que G m ois, p u is fut rem is en liberté com ­m e resp on sab le de ses actes.- D écatoire e rre à l ’av en tu re su r les rou tes, san s dom icile n i m oyen d ’ex is­tence.

il -est question d ’une ép ilep tique don t l ’accusé fit co n n aissan ce dans u n asile d ’a liénés où D écatoire é ta it in firm ier aux ilia ire . Il a été congédié.

A tte in t à son to u r de c rises d’ép ilep- sie, l ’accusé est hosp ita lisé à P a ris . On le re trouve le 25 sep tem bre à G ham ant. On sa it ce q u ’il y a fait.

D écatoire. — Sous l’influence d ’une crise de folie passag ère , j ’ai m is le feu. Q uand la ra iso n me rev in t, je me su is co nstitué p riso n n ie r. J ’au ra is pu p re n ­dre la fuite.

Le p ré s id e n t fa it a llu sion au ra p p o r t des tro is m édecins a lién is te s de P a ris , qu i on t exam iné D écatoire et l ’on t re ­connu responsab le . C’est u n alcoolique, voilà tout.

Le doc teu r R obinovitch , l ’un des ex­p e rts , fa it u n e déposition trè s im p o r­ta n te qui concerne l’exam en m en ta l et l ’exam en p h ysique de D écatoire. Celui- ci es t su je t à des crises de palud ism e, d ’alcoolism e, c irco n stan ces n ’a y a n t a u ­cun ra p p o r t aux ce rta in es h a llu c in a ­tions que l’accusé invoque p o u r excu ­se r ses gestes crim inels .

P e rv e rs , s im u la teu r, an tisocia l, D éca­to ire es t un être nu isib le et resp o n sab le de ses actes d ev an t la justice . Les six m ois d ’observation à l’asile d ’a liénés de G lerm ont co rro b o ren t la thèse du m é­decin alién iste . C elui-ci est trè s a ff ir ­m atif.

A ce m om ent, D écatoire re trouve tou te sa luc id ité p o u r d isce rn e r âp re m en t et én e rg iq u em en t les déc la ra tio n s du tém oin.

-—• Je su is un m alade, e’écrie -t-il.Le d o c teu r Logre développe la m êm e

opin ion d ’une resp o n sab ilité m édico- légale en tiè re chez l’accusé. U n à un, tous les é lém en ts pa tho log iques invo­qués po u r D écatoire son t éca rté s p a r le spécia liste . C elui-ci considère m êm e que l ’in cen d ia ire est u n p a ra s ite , u n su je t an o rm al trè s d an g e reu x qu i de­v ra it ê tre su rv e illé d an s u n asile de sû re té ou à défau t em prisonné.

Le doc teu r G uyard, m édecin -chef de l’asile d ’a liénés de G lerm ont, se con­ten te de d o n n er son o p in ion su r D éca­to ire qui est resté 6 m ois à l ’asile.

Ce n ’e s t p as un dém ent, m ais u n ê tre an o rm al, u n b u v eu r don t la re sp o n sa ­b ilité e s t lég è rem en t a tténuée .

On es t m is au c o u ra n t des c irco n s­tan ces de l ’a rre s ta tio n de l’in cen d ia ire à S en lis , q u an d il s’e s t constitué p r i ­sonn ier. Le g en d arm é G errae rt s ’en fa it l ’in te rp rè te .

U n tém oin cité p a r la défense, Mme D écatoire m ère, v ie n t dire, en san g lo ­ta n t, que son fils e s t u n m alade, depuis qu ’il es t rev en u de Salonique.

L ’accusé verse au ss i des la rm es.On est p ris de p itié p o u r ce tte m al­

h eu reu se m am an qui ch erch e à sau v er son en fan t.

Le RéquisitoireU ne p eine de tra v a u x forcés s ’im ­

pose, de m an iè re que D écatoire so it m is p o u r long tem ps hors d ’é ta t de n u ire et de recom m encer ses tr is te s exploits.

Le m in is tè re pub lic , avec beaucoup d 'é loquence e t de perSuation , s ’ad resse au bon sen s des ju ré s , p o u r o b ten ir u n v e rd ic t de cu lpab ilité san s c irc o n s ta n ­ces a ttén u an te s .

La DéfenseM” L evasseu r trouve dan s la thèse

de l ’irre sp o n sab ilité , de la m alad ie , du palu d ism e e t de l’ép ilepsie , m a tiè re à p la id e r l ’acq u ittem en t e t à l ’in te rn e ­m ent.

Le p o r tra it de D écatoire e s t to u t a u ­tre que ce lu i qu i en fu t fa it to u t à l ’h eu re de l’a u tre côté de la b a rre .

Les an o rm au x com m e l’accusé, on ne les p u n it p as on les so igne.

Le d éfen seu r considère que s i le ju ry v eu t p u n ir , il do it acco rd e r de la rg es c irco n stan ces a tté n u a n te s , p o u r qu ’une p eine ra iso n n ab le de p riso n so it a p ­pliquée.

C’e s t u n e affaire tro u b la n te e t M* L evasseur, don t la bonne p la id o irie s ’a ttaq u e à t i re r p a rtie d u ra p p o r t du doc teu r Abely, favorab le à son clien t, rem et le tr is te so rt de D écatoire e n tre les m ain s des ju rés .

U ne vive con troverse s ’en g ag e a lo rs e n tre le d é fenseu r, le m in is tè re p u b lic et le p ré s id e n t au su je t de l’in te rn e ­m en t de D écatoire. Cet in te rn e m e n t ne p o u rra it ê tre effectué q u ’à la su ite d ’u n certifica t m édical. Or, il n ’en existe p as au dossier. Il s e ra it difficile s inon im possib le d’en o b ten ir u n à l ’heu re actuelle .

-— Je re g re tte s in cè rem en t l’acte que j ’a i com m is sous l’influence d ’une crise de dém ence et de palud ism e, a jou te D écatoire d’u n a ir désabusé.

Le VerdictUne seule question est posée au ju­

ry, qui rapporte un verd ict affirm atif san s c irco n stan ces a ttén u an te s .

A près u n e d é lib éra tio n com m une, la Cour ren d u n a r rê t au x term es duquel Décatoire est condamné à la peine de huit ans de travaux forcés et dix ans d’interdiction de séjour. •

— Nous avons des m otifs de nous p o u rv o ir en cassa tio n , d it le défenseu r en se to u rn a n t vers son client. C elui-ci ne m an ifeste au cu n e ém otion.

LE DRAME DE MONTLEVEQUE

Un charretier qui tue le concubin de sa belle-m ère à coups de talon

tés p a r l 'u n de ses cam arades, su rex ­cité p a r la boisson.

L’accusé se nom m e Lam y M arcei- B e rtran d . 11 est âgé de 30 ans et o ri­g in a ire de L ihus. A l'époque des fa its cr im in els , il ex erça it la p ro fession de c h a rre tie r à M ontiévêque.

On lu i rep roche tro is condam nations, d on t une p o u r vol et une a u tre pour évasion.

T outefois, Lam y p asse po u r u n ou­v r ie r assez courageux , m a is s ’e n iv ra n t de tem ps à au tre .

Son a ttitu d e , à l’audience est assez réservée. C’est un homme, de ta ille m oyenne à la ligu re rougeaude aux tra its lins, m ais les yeux p a ra is se n t re ­fléter de la m échanceté .

Au siège du m in istè re pub lic , M. Gà-- ry , substitu t.

M“ W aru sfel, avocat, est au b anc de la défense.

C’est sous l ’accu sa tio n de coups m or­tels que co m p ara ît Lam y.

R appelons les c irco n stan ces tra g i­ques de ce d ram e de l’iv resse :

D ans l ’ap rès-m id i de m ard i p rem ie r novem bre 1932, jo u r de la T o u ssa in t, M arcel Lam y, qui tra v a illa it depuis le m ois de m ars 1932, en qua lité de c h a r­re tie r chez M. D ebout, cu ltiv a teu r à M ontiévêque, s ’ô ta it ren d u à ses occu­p a tio n s d an s la ferm e de son p a tro n .

11 é ta it re n tré à la m aison d ’assez bonne h eu re p o u r p re n d re son rep as en fam ille. A rriv a un neveu, Georges F illin , 32 an s, c h a rre tie r au serv ice de M. C om piègne, a g ric u lte u r à V illevert, d em eu ran t rou te de Crépy, à Senlis.

L am y l’in v ita à d în e r e t, ensem ble, ils p a r ta g è re n t les p la ts en d ev isan t gaiem ent.- V ers 19 heu res, Lam y se re n d it en com pagn ie de F illin , au café V oisinot.

C’est a lo rs q u ’ils re n c o n trè re n t la fa ­m ille B réban t. V ictor B réb an t, c a m a ­ra d e de travail, de Lam y, âgé de 42 an s , v ivait, depu is 1916, en concub inage avec Mme Forêt, née H élène F illin , 41 ans, m ère de la fem m e Lam y. On se re n c o n tra it donc en .fam ille e t c e - fu t une occasion p o u r tr in q u e r , v id e r en ­sem ble p lu s ieu rs litre s de v in rouge. P u is, une p a rtie de b illa rd s’engagea en tre Lam y et B réban t.

Vers 23 h eu res, B réb an t, F illin e t L am y so r tire n t du déb it V oisinot em ­p o rta n t u n litre de v in rouge à dégus­te r chez Lam y.

S an s ê tre iv res, les tro is am is é ta ien t assez su rexc ités et firen t u n tel tap ag e en a r r iv a n t à la m aison q u ’ils réve illè ­re n t Mme Lam y e t sa b e lle -sœ u r qui d o rm aien t dan s la cham bre , à côté de la cuisine.

Les tro is hom m es s ’a tta b lè re n t. B ré­b a n t qu i n ’av a it p lus ex ac tem en t la no­tion des choses se d éch au ssa et donna u n coup de savate à la face de F illin .

C’est a lo rs que L am y s ’é c r ia :— Vous ne v iend riez p as fa ire ça à

m oi, d it-il, c a r ça ne se p a s s e ra it p as com m e cela.

F ro issé d ans son am o u r-p ro p re , B ré­b a n t se leva d’u n bond et, fu rieux , s ’av an ça s u r L am y en le m enaçan t.

L am y v it rouge. Il sa is it le litre qui se tro u v a it s u r la tab le et le je ta en d i­rec tion de B réban t, m ais ce d e rn ie r ne fu t pas a tte in t.

U ne lu tte farouche en corps à corps s ’en g ag ea en tre les deux hom m es. B ré ­b a n t tom ba à te rre . A u cours de la b a ­g a rre , Lam y av a it envoyé p a r m ég ar- de, u n coup de po in g d an s la porto v i­trée de la cham bre à co u ch er e t s ’é ta it tra n c h é une a rtè re au po ig n e t gauche. Cette b le ssu re qui la is s a it é ch a p p e r du sa n g en abondance , eu t le don d ’exas­p é re r le c h a rre tie r qui s ’a c h a rn a a lo rs su r sa v ictim e à te rre . A coups de ta ­lons, il lu i m a rte la la face e t le corps, s ’a r rê ta n t seu lem en t q u an d il ne v it p lus rem u er le m a lh eu reu x B réban t.

E ffrayés p a r cette scène de sau v a ­gerie , tous les o ccupan ts de la m aison s ’e n fu ire n t p a r les fenêtres.

L am y so r tit de chez lu i e t a lla r é ­v eille r son voisin , M. C hevallier, p o u r lu i dem an d er de lu i fa ire u n p an sem en t à son b ras.

-— Je v iens de c o rrig e r m on b e au -p è ­re qui vou la it ê tre le m a ître chez moi, lu i dit-il.

M. C hevallier tro u v a B réb an t au m i­lieu de la cu isine , les b ra s en croix , e t re s p ira n t très difficilem ent.

Effrayé à son tou r, M. C hevallier re n ­t r a chez lu i e t se co n ten ta de fa ire un p an se m e n t à Lam y.

A u m atin de trè s bonne h eu re , le m e u r tr ie r se re n d it au café D ruet, qu ’il tro u v a form é. 11 in s is ta te llem en t po u r le fa ire o u v rir que le p a tro n d u t des­cendre lu i se rv ir quelques v e rres de rhum .

Avisée m ard i m a tin q u ’u n e v io lente b a g a rre av a it eu lieu au cours de la nu it, au dom icile de Lam y, la g e n d a r­m erie de S en lis se re n d it im m édia te­m en t s u r les lieux.

Les g en d arm es to m b èren t im m édia­tem en t su r le m e u rtr ie r qu i é ta it cou­ché s u r u n g ra b a t dan s u n local de la ferm e de son p a tro n ; il -avait la m ain en tou rée d ’un b a n d eau roug i de sang.

— Q u’as-tu fait, m isérab le , q u es tio n ­n è re n t- ils ?

L ’a u tre ra c o n ta la scène sa n s la m o ind re ém otion.

P e n d a n t q u ’u n de ses collègues g a r­d a it le m e u rtr ie r à vue, le g en d arm e G errae rt se re n d it d an s la cu isine qui av a it été le th é â tre de ce dram e.

Il tro u v a B réban t, é te n d u d ans le m ilieu de la cu isine , ne d o n n a n t p lus signé de vie. En s ’ap p ro c h a n t, il cons­ta ta a lo rs que le co rps é ta it froid. L ’hom m e av a it cessé de v iv re depu is p lu s ieu rs heures.

A y an t re jo in t le m e u rtr ie r qui é ta it res té à la ferm e e n tre les m ain s de son collègue, le gendarm e, v o u lan t se re n ­dre com pte de la m en ta lité de l ’in d i­vidu, lu i dit :

-— B réb an t v ien t de me d é c la re r q u ’ilne t’av a it pas m enacé.

— A llons donc, rép o n d it T autre , avec u n cyn ism e qui dépasse l ’im ag ina tion ,il n ’a TV a C m 1 xmne Hir»o o rvniorrn’il

P asso n s s u r los^ au tre s méfaits re ­prochés à Lam y. L am n istie a donné le coup d 'éponge.

On en a rriv e vite au p rem ie r novem­b re 1032.

M. le P ré s id e n t S epgean t ne s 'a tta r­de pas a des d é ta ils insign ifian t*

Lam y et ses com pagnons v i^ n t quelques bou teilles, jo u e n t au hilla n i et em p o rten t u n litre de v in pour te r-

TRIBUNE LIBREIÎBERTE - EGALITE - FRATERNITE

& DEMOCRATIE

ut. vlg,

4 J É L aluis

m in e r la fête chez Lam y. On s’attable on se sépare . Pieshm t B réban t, Fi.]ijn ’ p a ssab lem en t ém échés, comme Lamy. ’

L’accusé répond avec assez de fran ­chise m a is .au ss i avec u n e certaine hé­s ita tion au x q u estio n s du président

L e P r é s i d e n t . — D u e l e s t C c i y j a cherché ch icane ?

Lam y. — C’est B réb an t. Il m ’a dîtqu ’il a lla it m e je te r à l’eadi q u an d P lu i ai fa it le rep roche d ’avo ir f ra r fa F illin .

Le p rem ie r coup porté au c reu x P 6 l’estom ac de B ré b a n t est le fa-ii d en a'my. f

Le P rés id en t. — Q u’avez-vous q u an d B réb an t e s t tom bé ?

Lam y. — Je lu i ai po rté des çoujs de p ied à la tête e t à la po itrine .

L’accusé f ra p p a avec une te lle ïp d a - lité son ad v e rsa ire à coups de lyode- qu in de tra v a il que F illin e t Jes iem - mes qui se tro u v a ie n t d ans u n e ciam- b re à p rox im ité se sau v è ren t épouvan­tés.

Le P résid en t. — Com m ent expli[uez- vous vo tre a c h a rn em en t ?

Lam y. — Je ne me su is jam aii nris d an s u n e colère p a re ille !

Le P résid en t. — Vous ôtiez pondant bon cam arad e avec B réb an t ?

L’accusé. — Oui, j ’a u ra is dû 14 la is ­se r tran q u ille .

Il e s t question de la b lessu re de L a­m y et de son h o sp ita lisa tio n à Sealis.

C’es t là q u ’il e ssay a de s ’évader, car il s ’e n n u y a it do sa fam ille, et rev o ir les s ien s . Cette ten ta tive s io n lu i coûta une oondam naliufl.en correction n e lle . .

L’in te rro g a to ire es t te rm iné . .Riarï de sa illa n t.

E t Lam y a jou te :

Je reg re tte beaucoup ce que j ’ai

C’est à M ontiévêque que s ’est d é ro u ­lée la rixe san g la n te qui occasionna la m ort d ’u n c h a rre tie r , à m oitié ivre, v ictim e de coups et de vio lences ex ­cessivem ent g raves qui lu i fu re n t p o r-

Ah ! q u ’ils é ta ien t beau x — du tem ps . de notre jeu n esse ,-a lo rs qu ’il n ’y ava it e n c o r e que de sim ples R épub lica in s — ees trois m ots : L iberté - E galité - F ra ­t e r n i t é , flam boyant su r les m u rs de tous les E tab lissem en ts Publics.

Ou’est-il advenu de cette su p erb e de- sous le règne de la R épublique Dé­

m ocratique S o c ia lisan te ?•Liberté' ? •— C onvenez qu ’elle s ’en

est a llée b ien loin déjà, et pour le travail, e t po u r la pensée e t p o u r la fa- m ilic. Et nous venons d ’ê tre abso lu ­ment com blés p a r le vote d ’une toute petite d e rn iè re loi qui nous su p p rim e le dro it de p ro teste r, m êm e si Ton veut nous écorcher.

L’E galité ? — Les priv ilèges accordés au x coopératives, au x économ ats e t au x bou illeu rs de cru , vous son t une rép o n ­se. Vous pouvez y a jo u te r m a in te n a n t la différence en tre les m esures finan cières app liquées aux re n tie rs de l ’E ta t et celles app liquées aux app o in tés de ce m êm e E ta t : p o u r les p rem iers , une conversion qui a d im inué, et p o u r jo u - jou rs, le u r revenu de 10 e t m êm e 25 %; p ou r les seconds, p o u r un nom bre très lim ité d ’e n tre eux et p o u r la seule a n ­n ée 1933, u n p ré lèvem en t su r le u r t r a i ­tem en t de 2 à G %. A joutez-y ce tte ag ­g rav a tio n que les re n tie rs n ’on t p rofité d ’au c u n ra ju s tem en t de le u r s itu a tio n , tan d is q u e 'le s ap p o in tés on t vu leu rs ém olum ents augm entés à la su ite d ’une stab ilisa tio n d ésastreuse .

La F ra te rn ité ? •— P o u r elle, quand

la dém ocratie se ra quelque peu p.lus soc ia lisan te , les S. F. I. O. réa lise ro n t, d 'u n e façon in té g ra le , l ’a rtic le de le ü r p ro g ram m e qu i le u r tien t le p lu s a cœ u r : La lu tte des c lasses !

Tout cela vous p ro u v e , m es C hers C oncitoyens, que les m ots ne son t rien , et d em eu rero n t tou jo u rs te ls tan t que T hum an ité ne se ra p a s dom inée p a r le sen tim en t de l ’honnêteté .

De cette d e rn iè re , je ne vous d ira i r ie n ; car, u n jour, o u p lu tô t u n soir, que, dan s une réu n io n pub lique , j ’y fa isa is a llu sion , je n ’avais pas fin i de p ro n o n cer ce m ot : H onnêteté, que du fond de la salle , un écho me rép o n d a it : F o u rn eau ! Je n ’a i pas insisté .

J. Biédo.

Il gagnait des mille et des cent !Les affaires de cet industriel étaient

florissantes... ses gains énorm es ! La chance qui, décidém ent, semblait ne ja­m ais vouloir le quitter, l ’amena au tapis vert de m aints Conseils d’adm inistration. Puis, un jour, ce fut la série des krachs ! Sa santé, ébranlée, ne résista pas... et lui, qui gagnait des m ille et des cent, vient de laisser sa fem me et ses enfants... sur la paille !

Peu im porte le nom de cet homme ! Retenons sim plem ent que s’il avait été assuré sur la vie, il n ’eut pas infligé à sa veuve le triste calvaire qu’elle com m en­c e de gravir !

Risqueriez-vous de gaîté de cœ ur qu’il arrivât la même chose chez vous ?... Al­lons, vous avez bleu un agent d ’assuran­ces dans vos relations ? Entendez-vous avec lui, rapidem ent ce sont des choses qu’on n’a pas le droit de rem ettre au len- demaioi !

— «

Pharmacie ouverte :Dimanche 1 2 Mars. — M. Morcrette,

plaee de la Halle.

il n ’a p as p u vous d ire cela, p u isq u ’il est m ort. Je Tai tué à coups de ta - ’' Ion.

Le m e u rtr ie r , don t la b le ssu re au b ra s é ta it assez sérieuse , av a it été h os­p ita lisé p o u r quelques sem aines sa n s doute, à l ’h ô p ita l de Senlis.

R ien d’in té re ssa n t s u r la jeu n esse de Lam y, in co rp o ré au IGE" d ’in fan te rie , bon so lda t e t en su ite bon o u v rie r dans les d ifféren ts em plois q u ’il occupa it çà et là com m e o u v rie r agrico le e t c h a r­re tier.

P o u r vol de lap in s , il a t tra p a 40 jo u rs de p riso n , p rem iè re co n d am n a­tion p a rtic u liè rem en t sévère. M arié, il fu t ab an d o n n é p a r sa fem m e, fit la con­n a issan ce de B réban t, concub in de sa belle-m ère qui v en a it en aide à une fam ille nom breuse.

fa it !

Les la rm es cou len t abondam m ent su r son visage. R egrets sincères, mais ta r ­difs.

Le doc teu r Bolot, m édecin légiste à S enlis, donne tous d é ta ils utiles su r l 'au to p sie e t ses constatations. B ré­b a n t a succom bé au x su ites d’une hé­m orrag ie e t du m arte lag e du crâne.

Le gen d arm e G eorges Gerraert, de. S enlis, se ch a rg e de nous mettre au c o u ra a t de l’enquête , de l ’arrestation e t des p rem iè res d éc la ra tio n s de t ’accu­sé.

Mme L ucienne Lam y, née Forest, 22 ans, épouse de l ’accusé e s t à la barre. Elle é ta i t p résen te à la te rrib le scène de la n u it du p rem ie r au 2 novembre 1932. C’est B réb an t qu i a u ra i t frappé le p rem ier. Son réc it ne reflète aucune ém otion. Elle n ’ap ito ie p as le jury su r le so rt de son m ari. On en est su r­p ris . #

M. Georges F illin , 32 ans, charre tier à S en lis l ’u n des ac teu rs de la scène racon te q u ’il re ç u t u n coup de savate de B réban t. Il c ru t p ru d e n t de ne pas rép o n d re e t de filer sa n s dem ander son reste .

— Vous avez b ien fa it et je vous en félicite, lu i d it le p résid en t. Soyez to u jo u rs au ssi p ru d e n t !

M. G ary a la paro le . Le m in istère p u ­blic évoque les c irco n stan ces du d ram e il les com m ente, les ana lyse , afin de b ien é c la ire r la conscience de MM. les Ju ré s . La violence ou p lu tô t la b ru ta lité avec laquelle le c ru e l L am y frappa sa v ictim e son t ca rac té risées p a r les cons- ta ta tio n s m édicales.

A quel m obile a obéi l ’accusé quand il se co n d u is it com m e u n m eurtrier dan s la n u it du p rem ie r au 2 novem­b re ? M. G ary cro it q u ’une brouille ex is ta it en tre B réb an t et Lam y au su je t du p ro je t de m ariag e de la fille du p re ­m ier nom m é. R essen tim en t, vengeance on p eu t l ’env isager.

A près avo ir p assé en revue les an té ­céden ts de Taccusé, M. le substitu t, dan s u n réq u is ito ire trè s éloquent, m ais m odéré de form e e t de Innca.w sollicite u n v erd ic t a ffirm atif m itige (T c irco n stan ces a tté n u a n te s d ’où sortife u ne p eine d ’em p riso n n em en t propof- tionnée à la g rav ité des fa its incrim i­nés.

Me W aru sfe l p lace to u t de suite cette affa ire dan s le dom aine de la provo­cation , dan s le reflexe de la colère et dp l’im pu lsiv ité . En effet, s i Lam y a^frap- pé b ru ta le m e n t son cam arad e Brébant, c’est p arce que ce d e rn ie r u sa le p re ­m ier de violences. La m enta lité de La­my, élevé dans le m auvais exemple d’un p ère b ru ta l à l’égard des siens, m ise à une rude ép reuve a som bré sous l’influence de la colère. L’homme frap ­pa son sem blable san s se ren d re comp­te de la g rav ité de ses gestes, les va­peu rs de l’iv resse s ’en m êlèrent. Voilà toute la scène du p rem ie r novembre qu’il ne fau t pas tro p dram atiser. Il p la ide ch a leu reu sem en t la p itié , le_ p a r­don, l ’acqu ittem en t. La p riso n préven­tive sub ie p a r Lam y n ’est-elle pas unp san c tio n su ffisan te ?

Le Verdict

Deux questions son t posées aux ju ­rés. La délib éra tio n est a u ss i rapide q d ‘ le fu re n t les débats. Elle ne dure qui; quelques m inu tes. _ |

R éponse affirm ative s u r la premièip question , celle d es coups et blessu­res.

R éponse négative s u r la sècofiôe question : celle co n ce rn an t les coups m ortels.

Ce v e rd ic t de ju stice e t d’hum anité ram ène l’affaire à la p roportion d’un d élit p u n i d ’une peine proportionnelle de 15 jo u rs à 2 an s de prison .

En conséquence, la Cour condamne Lam y à d ix -h u it m ois de prison.

CLUB S P O R T IF SENLISIEN

A 15 heures

RACING CLUB DE FRANCE (R)contre

C. S . SENLISIEN (1)A 13 h. 30

G. S. lie l’Opéra de Paris contre G. S. Senlisien (2)

E N T R É E S AU S TA D ETrllranes : 3 irancs, Pourtours : 2 îranos.

â ï i s t r è s i m p o r t a n t

Toute communication nous par­venant après le JEUDI A MIDI, sera reportée d’office au numéro suivant.

petite ChroniqueAMIS, JE VIENS D’AVOIR CENT ANS 1

C’éta it le 26 février 1932 q u ’à l’in s ta r du ch a n te u r p o p u la ire P au lu s , M. F ranço is M areschal, don t la p o p u la rité n ’est pas m oins g ran d e , po u v a it ch a n ­te r à B reteu il, où il h ab ite , l ’a ir e n ­tra în a n t du P ère la V ictoire.

D epuis u n an , que d’in c iden ts de po­litique in té rieu re e t ex té rieu re , que de paro les de p a ix et de .bruits de g u erre , com bien de fa its d ivers dé jà oubliés !

M. M areschal n ’a r ie n ignoré de tou t cela c a r m alg ré son g ra n d âge il est allé lui-m êm è, chaque jou r, a ch e te r son jo u rn a l e t s ’est ten u au c o u ran t d u m oindre fa it d ’ac tualité .

Te us ces événem ents n ’o n t gu ère eu d ’influence s u r Tétat de sa n té de no tre b rave cen ten a ire e t tous ceux qu i fê­tè re n t T autre sem aine ses cen t-u n ans on t pu co n sta te r que, si j ’ose d ire , il n ’av a it pas vieilli !

M ais M. M areschal e s t u n sage, il ne d ram atise r ie n ; depuis L ou is-P h ilippe , il en a vu b ien d ’au tre s ! Et ce t in s ti­tu te u r cen ten a ire sem ble a in s i vouloir co n tin u er son rôle d ’éd u ca teu r en nous m o n tran t que p o u r v ivre long tem ps il ne fau t r ien d ram atise r, ne r ie n p re n ­dre au trag ique , e t que vou lo ir « v ivre sa vie », selon la form ule chère à no tre époque, c ’e s t p resque to u jo u rs la dé­tru ire !

Ce ne son t pas les revolvers, la « coco », ni m êm e les cocktails, qui font les cen ten a ires !

Ne croyez pas toutefois que M. M a­reschal, tel un erm ite , res te c lo îtré en sa dem eure e t n ’y bo it que de Teau. Grave e r re u r s e ra it la vô tre !

Chaque ap rès-m id i, en tou te saison et quel que soit le tem ps, on p eu t le voir e n tre p re n d re de longues ra n d o n ­nées à tra v e rs la cam pagne p icarde , et s’il a bon pied, bon œil, il a au ss i bon goût ; n ’a -t-il p a s ; l ’au tom ne d e rn ie r, vendangé et fa it lu i-m êm e u n excellen t petit v in ?

B eaucoup de ph ilosoph ie e t u n peu de p restig ieu x vin de F ran ce , n ’est-ce pas là un secre t de longévité ? Nous ne pouvons que so u h a ite r à no tre cher com patrio te de nous l’e n se ig n e r encore p en d an t de nom breuses an n ées !

Franc-Picard.-»o«-

AMEDAILLE MILITAIRE

« l’Officiel » du 3 m ars co u ran t,

❖ ■ ♦

nous avons eu le p la is ir de re lev e r le nom de no tre sym p ath iq u e C om m issai­re de police, M. K astner, in sc r it au ta ­b leau de concours de 1932, p o u r la m é­daille m ilita ire au titre des réserves.

Nous ad ressons à M. K astner, nos p lus sin cè res fé lic ita tions.

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SOCIETE DES JARDINS OUVRIERS DES REGIONS DU NORD

Section de SenlisLa Section de S en lis des J a rd in s Ou­

v rie rs de F ran ce fe ra son assem blée généra le , le d im anche 2 av ril, d an s la salle des réun ions cte l’Hôtel de ̂Ville.

D’au tres dé ta ils se ro n t donnés dan s un p ro ch a in num éro.

Le D élégué, Jennequin.

INTERRUPTION DE COURANTP o u r cause de ré p a ra tio n s , le cou­

ra n t é lec trique se ra coupé le d im anche 12, de 8 h eu res 30 à 13 h eu res , à S enlis, B orest, C ham an t e t M ontiévêque.

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LES SCOUTS DE FRANCEVous présenteront

Le d im anche 26 m ars , d im anche de la m i-carêm e, en m atinée à 14 h. 15 e t en so irée à 20 h eu res 45, à la Salle Je a n n e d ’Arc, ru e d u cim etière S a in t- R ieul ;

« Les Comédiens Routiers »dan s le u r rép e rto ire .

Cette tro u p e com posée u n iq u em en t de Scouts de F ra n c e et dé jà cé lèb re p a r ses nom breuses tou rn ées effectuées dans n o tre pays, a tro u v é une nouvelle m an iè re de re te n ir T atten tion des sp ec ta teu rs . Le spectac le qu’elle in te r ­p ré te ra d ev an t vous so rt de l ’o rd in a ire e t ne co rrespond ab so lum en t en r ie n à ce que nous avons l’h ab itu d e de vo ir s u r nos scènes. D ram e, com édie, ré c ita ­tions, chorales, farces, les « com édiens ro u tie rs » in te rp rè te n t tou t cela d’une façon trè s p erso n n e lle ; le u rs su je ts son t choisis d an s T im m ense réserve des légendes et des farces du M oyen- Age e t ils nous les p ré se n te n t avec une note de m odern ism e qu i ne le u r n u it en rien . De p lus ils on t adopté une fo r­m ule th éâ tra le te llem en t jeu n e et v i­van te , te llem en t in sp irée de fan ta is ie e t de sp o n tan é ité que les Scouts de F ran ce S en lis ien s se p e rm e tten t d ’e s ­p é re r que vous vous p resse rez nom ­b reu x le 26 m ars , à la sa lle Jea n n e d’A rc e t que vous réservez d ’ores e t déjà un bon accueil e t d ’e n co u rag ean ts b ravos p o u r leu rs frè res les « Comé­diens R ou tiers ».

Le p rix des p laces se ra de 8, 5 et 3 francs.

On p o u rra les re te n ir , le sam ed i 18, de 14 heu res à 17 h eu res , le d im anche 19, de 10 heu res à 12 heu res e t le s a ­m edi 25, de 14 h eu res à 17 heu res , à la salle J e a n n e d ’Arc, ru e d u C im etière S ain t-R ieu l.

Le Pélican.

M. LOUAT, MAJBJE SENLIS PARLERA A LA TOUR

A la d em ande de FOfTlce N a tio n a l du T ourism e, et sous la p a tro n a g e de la F édéra tion des S ynd ica ts d ’in itia tiv e s de la rég ion p a ris ien n e , M. F é lix L ouai, m aire de S enlis, fe ra le m erc red i i5 m a rs p ro ch a in , à 15 h eu res 50, au poste de rad iod iffusion de la T o u r Eiffel, une causerie su r la cité q u ’il a d m in is tre avec ta n t de dévouem ent.

Une seconde cau serie s u r les « E n ­v irons de Sen lis », se ra rad iod iffusée d ans le c o u ran t du m ois d ’avril.

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M. ANDRE CAZALSCOMPOSITEUR DE MUSIQUE

P ro ch a in em en t se ra donné à l’O pérad’Alg-or, u n opéra-com ique en u n acte « S o ir g-alant », dont le livret e s t dû à. la p lum e de M. Jean Drag-or e t la m u ­siq u e au com p o siteu r A ndré Gazais, fils de Mme et de M. Gazais, e t pe tit-fils de M. G ailla t, nos sy m p a th iq u es conci­toyens.

M. A ndré Gazais qu i a éc rit la m u si­que de ce délicieux p e tit ac te lit-on dan s la g ran d e p resse d ’A lger, es t u n je u n e com positeu r qu i a d é jà à son a c tif u n e im p o rtan te p ro d u ctio n d ’u n to u r é lég an t e t d istingué .

Elève de M ouquet, g ra n d p r ix de Ro­me et p ro fesseu r au C onservato ire de P a ris , M. Gazais s ’est consacré su rto u t à la com position do m usique d ’accom ­p ag n em en t p o u r film s, revues, o p é re t­tes, etc. C’es t lu i q u i a é c rit no tam m en t la m usique du film « GocktaiTs B a r » que Ton trouve en ce m om ent à TOlym- pia. Chef d ’o rch estre , il a d irig é les b a lle ts de TO péra-Com ique en tou rnées. Je u n e , M. A ndré G azais n ’a r ie n de ré ­v o lu tio n n a ire . S a m usique d ’u n e sp r it m oderne, ne fa it p o in t fi de la m élodie : c ’e s t p lu tô t d an s son O rchestration que le m usic ien s ’av ère de son époque. S a p a rtic ip a tio n tém oigne d it n o tre con­frère , d ’une in sp ira tio n to u r à to u r sen ­tim en ta le et sp iritu e lle que v ien t sou ­te n ir u n e éc ritu re n i lo u rd em en t s a ­van te , n i p ré ten tieu se , m ais s im p le ­m en t é légan te e t sa n s fau te de g o û t Elle sou ligne d ’une façon rav issan te les vers g rac ieu x et ten d re s de J e a n D ra- gor e t form e avec eux u n ton de la p lu s ag réab le hom ogénéité ».

Nous som m es h eu reu x de l 'a p p ré c ia ­tion donnée p a r la p resse d ’A lger na*r excellen tes q u a lité s d u com p o siteu r A. Gazais e t nous lu i tra n sm e tto n s de S en ­lis nos sin cè res com plim ents.

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SOGIETE D’HISTOIREET D’ARjCHEOLOGIE

Réunion du 9 Mars 1933La réu n io n m ensuelle eu t lieu le je u ­

di 9 m ars , sous la p résidence de M. le baro n A ndré de M aricourt, p résid en t.

A près p ré sen ta tio n s e t fo rm alités ad ­m in is tra tiv es , la p aro le e s t donnée à M. le docteur B enard qu i con tinue sa conférence su r une élection tu m u ltu eu ­se à Senlis en Tan VI.

Les élus du d ép a rtem en t en Tan V son t tous des fru c tid o rien s ; les p e r tu r ­b a teu rs et les v io len ts veu len t les fa ire rem p lace r p a r des te rro ris te s , de là l’ag ita tion . Les v io len ts en d ép it de Ta légalité fon t nom m er q u a tre des leu rs m ais les m odérés e t les p a isib les con sti­tu è re n t dès le 4 g e rm in a l une au tre a s ­sem blée dan s la nef de la ca th éd ra le . De nouveaux é lu s son t p roclam és.

M. V erdeau donne la su ite de sa sp i­ritu e lle e t sav an te étude su r le m énage des g ra n d s a rtis te s d ram a tiq u es ; les P rév ille , Mme P rév ille , la m eilleu re in ­te rp rè te d ’E lm ire du T artu ffe e t M. P ré ­ville, le g én ia l c ré a te u r du F igaro , de B eaum archais en 1775. La re p ré se n ta ­tion d ’ad ieu du m énage P rév ille eu t lieu en 1786 e t il se fixa à Senlis — ils ont re sp ec tiv em en t 65 e t 55 ans.

P rév ille e s t é lu officier m u n ic ip a l de Sen lis en 1790, il es t p ro p rié ta ire de l’hôtel qui a p p a r tin t si long tem ps à la fam ille de P a rsev a l et où est in s ta llé ac tue llem en t le p e n s io n n a t M ichaud.

Les deux con férenciers so n t v igou­reu sem en t ap p lau d is .

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VENTE DE CHEVAUX ELIMINES DE LA GENDARMERIE

4 chevaux élim inés de la G endarm e­rie se ro n t vendus le sam edi 11 m ars 1933, à 14 h eu res , à B eauvais (O ise), p lace de l’Hôtel de Ville.

Ces chevaux enco re jeunes, in ap tes au serv ice de la selle p o u rra ie n t re n ­d re de p réc ieu x serv ices à des cu lti­v a teu rs .

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UNE BAISSE DU PRIX DU PAINUne b aisse a y a n t été consta tée s u r

le p rix de la fa rin e , le p r ix lim ite du p a in , d ans le d ép a rtem en t de l ’Oise, a été ram ené depu is jeu d i d e rn ie r de 1 fr. 70 à 1 fr. 65 le k ilogram m e (po rtage com pris).

LE DEPART DU COLONEL DE SAINT-MAURICE

D ans no tre d e rn ie r nu m éro , nous avons re la té au m om ent de m e ttre sous p resse , la n o m ina tion a u C om m ande­m en t p a r in té rim de la b rig ad e de ca­va le rie d ’A lgérie e t de la su b d iv ision de M ascara , de M. le Colonel Pelée de S ain t-M aurice , co m m an d an t le 4 e rég i­m en t de S p ah is m aroca ins.

D epuis son t a rr iv é e d an s no tre ville, M. le Colonel de S a in t-M au rice , a con­qu is de réelles sy m p a th ies non seu le ­m ent p a rm i les officiers de la g a rn i­son, m ais au ss i avec de nom breuses p e rso n n a lité s de Sen lis e t de la région.

M. le Colonel de S a in t-M aurice é ta it éga lem en t l ’am i de nos sociétés locales e t se fa isa it un p la is ir de rép o n d re lu i- m êm e au x in v ita tio n s q u i lu i é ta ie n t ad ressées, ou de se fa ire re p ré se n te r q u an d il lu i é ta it p e rso n n e llem en t im ­possib le. Chaque fois q u e le concours ap p réc ié de la nouba ou du rég im en t lu i é ta it dem andé, il se fa isa it u n e joie de fa ire tou tes dém arches u tiles p o u r d o n n er sa tisfac tion .

S en lis g a rd e ra du Colonel de S a in t- M aurice e t de M adam e la C olonelle de S a in t-M aurice le m e illeu r souven ir, e t nous fo rm u lons le so u h a it que b ien tô t les étoiles so ien t données a u Co­lonel qu i é ta it si estim é de tous.

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CHAMBRE SYNDICALEDES MAITRES COIFFEURS

DE SENLIS & REGIONLes Coiffeurs de S en lis e t de la rég ion

son t inv ités à a s s is te r à l'assem blée gén éra le an n u e lle p o u r le renouvelle­m en t du b u reau . Cette assem blée se ra faite le d im anche 12 m ars , à 15 heu­res, dan s une salle de l ’Hôtel du N ord, sous la p résidence de M. D evillers, se­c ré ta ire gén éra l de l’U nion D éparte ­m en ta le a ss is té de M. M o n tsa in jean , tré so r ie r de TU. D.

O rdre du J o u r :1. R ap p e rt du S ecré ta ire .2. F iscalité .3. C ongrès dé Creil.4. Jo u rn a l.5. Coiffeurs m arro n s.6. C oppêration.7. R enouvellem ent du S ec ré ta ire .

Le S ec ré ta ire , Penot.

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ASSOCIATION AMICALE DES ANCIENS ELEVES DE L’ECOLE PUBLIQUE DES GARÇONS DE SENLIS

Le B u reau de l ’A m icale, ré u n i à son Siège Social, a décidé de re p re n d re les séances de t i r qui av a ien t été in te r ­rom pues p a r la m auvaise sa ison ; elles re p re n d ro n t le d im anche 12 m ars , de8 heu res 30 à 11 heures, au S ta n d du M on tauban et se c o n tin u e ro n t p a r la su ite les deuxièm e et qua trièm e d im an ­ches de chaque mois.

»* *Conférence

Le m ercred i 29 m ars , a u ra lieu la conférence annoncée p récéd em m en t e t a y a n t p o u r su je t « La C hanson f ra n ­çaise », p a r M. H erm in D ubus.

Au cours de cette so irée, des g roupes d ’en fan ts de tou tes les écoles pub liques ex écu te ro n t d ifféren ts chœ urs.

Assem blée GénéraleL ’assem blée g én éra le a n n u e lle a u ra

lieu à l ’école des garçons, le m erc red i 5 à v r il 1933.

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PASSAGE DE COURSEOn nous com m unique du Com m issa­

r ia t de police ;Le Club S p o rtif in te rc o rp o ra tif du

lu n d i de P a ris , o rg an ise p o u r le 20 m ars co u ran t, une course cycliste , com ­p re n a n t 70 co n c u rre n ts s u r le p a r ­cours : P on t-Ib lo n d (S eine-e t-O ise), La C hape lle -en -S erva l, S en lis , C han tilly et P on t-Ib lond .

Cette épreuve p a sse ra à S en lis vers9 h eu res 50 p a r l’itin é ra ire su iv a n t : ru e du F au b o u rg S a in t-M artin , b ou le ­v a rd du M ontauban , p lace de C reil et rou te de C hantilly .

Le serv ice d ’o rd re se ra a ssu ré en la c irco n stan ce , p a r la police m u n ic ip a le d an s les cond itions hab itue lles.

Page 3: LE CODER DE L'OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_03_12_MRC.pdfAlors, on a changé de guitare ! Le français est un gagne-petit, un grippe- sous, un avare,

LA RECONSTRUCTION DE LA SO U S-PR EFEC TU R E

DE SENLISJeu d i m a tin a eu lieu à la Sous-

P ré fec tu re de Senlis, l ’ad ju d ica tio n des tra v a u x de reco n stru c tio n des b u re a u x de la S 'ous-P réfecture po u r rem p lace r ceux qui on t été b rû lé s p e n d a n t la g u e rre p a r les A llem ands.

Le p rem ie r lo t co m p ren an t dém oli­tion , m açonnerie , te rra sse , fum isterie , bé ton arm é, évalué à 138.776 fran cs a été ad ju g é à M. G eorges Couvé, de S en ­lis, po u r 113.000 francs.

Le deuxièm e lo t : ch a rp en te , m en u i­se rie , q u in ca ille rie , etc., évalué à 49.874 fran cs a été ad ju g é à M. P ie rre P e rn ey , de Senlis, p o u r 35.750-francs.

L e t r o is iè m e lo t : c o u v e r tu r e s , in s -ir«.i I jxtion d ’eau se m on La. ut à. 1 0 .3 7 2 fr.,a été ad jugé à M. H enri M arc, de C han­tilly , p u u r 11.625 fran cs . „

Les nouveaux b u re a u x se ro n t in s ta l­lés p lace L anavit.

I M VlltliÊ DE SEflLIS31, place de la Halle, SENLIS

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BUREAU D’ASSISTANCE JUDICIAIRE

Le b u reau d ’ass is tan ce ju d ic ia ire se ré u n ira le sam edi 25 m ars , à 14 h eu ­res, au P a la is de Ju s tice , à S enlis, po u r s ta tu e r s u r de nom breuses dem andes qu i lui on t été soum ises.

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LA MATINEEDU GROUPE SAINT-RIEUL

DES CHEMINOTSLe beau tem ps n ’a pas perm is d ’avoir

d im anche d e rn ie r, u n e sa lle com ble com m e on l ’esp é ra it, p o u r la m atinée de b ien fa isan ce o rg an isée p a r le G rou­pe S ain t-R ieu l des Chem inots C atholi­ques, au p ro fit des écoles lib res.

P eu t-ê tre au ss i la p rox im ité de cette séance avec celles qui on t eu lieu de­p u is deux m ois en a-t-e lle été une cause ?

M. l ’A rch ip rê tre D upuis av a it accepté la p résid en ce de cette m atinée , ass is té des m em bres du B u reau du G roupe et de M. l ’A um ônier de l’H ôpital G énéral.

Le G roupe s ’é ta it a s su ré le concours de l ’A ssociation A rtis tiq u e M ax T ram el e t G.. L efeuvre, de N ogent-sur-O ise. Le p ian o d ’acco m p ag n em en t a été ten u m a g is tra le m e n t p a r Mlle R egneau lt, des C oncerts Radio Léon R aiter.

T ous les a rtis te s so n t à fé lic ite r : M ax R igoll’s, joyeux com ique ; Géo D rin léi, c h a n te u r à v o ix ; Mlle C har­p en tie r, ch an teu se de g en re ; A ndré As, le tro u p ie r ; M ax T ram el, com ique ex cen triq u e , qui tous d ans leu rs ch a n ­sons, ch an so n n e tte s , d ictions, fa n ta i­sies, im ita tions on t recue illi de ch a leu ­reu x ap p lau d issem en ts .

« Au C lair de .la L une », ch an té p a r Mlle R egneau lt, avec m ise en scène de Géo D rin le i a ob ten u un g ra n d su c ­cès.

La pièce finale « Le M arc de Café », com édie en un acte n ’a été du com m en­cem ent à. la fin qu ’un fou -rire . Ses ex­cellen ts in te rp rè te s , Mlle Nelly, MM. M ax R igoll’s, M ax T ram el et A ndré As, on t été l ’ob je t de nom breux bravos.

M entionnons éga lem en t l ’ovation fa i­te à Mlle R eg n eau lt dan s son num éro de m usique accordéon, avec son p a r te ­na ire .

E spérons que lors do le u r p ro ch a in e m atinée , le G roupe S a in t-R ieu l v e rra cette fois, u n e sa lle comble.

C O N F IS E R IEflu Due deSaint-Sim on

SEIVUST 4 4 , p la c e d e l a H a lleT é l é p h o n e 324

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J B I S C U I T L E F I I SChocolats - Bonbons ■ Petit Beurre LU,

S p é c ia lité s pour b a p tê m e s

ARRESTATION D’UN VAGABOND BRACONNIER

M ercred i 8 co u ran t, vers 11 heu res du m atin , M. lé: C om m issaire de police, voyait un ind iv idu p o rte u r d ’u n sac et d ’un p a n ie r su sp ec ts , p a sse r dev an t le C om m issariat. A ppelé au poste de po li­ce, cet ind iv idu fu t inv ité à p ré se n te r ses p ièces d ’iden tité e t à ex h ib er le co n ten u du sac et du p a n ie r q u ’il p o r­ta it.

M. K astn e r y découvrit u n superbe lap in de g a ren n e , to u t fra îch em en t p ris a u collet.

A la su ite de cette découverte, l ’in ­te rro g a to ire de cet ind iv idu fu t a lors p lu s approfondi.

Il s ’ag issa it d ’u n nom m é P e rr in Eu­gène, 40 ans, san s p ro fession définie, san s dom icile fixe, san s tra v a il et san s resso u rces , dé jà condam né p a r les t r i ­b u n a u x de Corbeii e t de Senlis à des p e in e s d ’e m p r i s o n n e m e n t p o u r f a i ts de b raco n n ag e et coups et b lessu res.

P e rr in fu t in cu lpé de vagabondage et de chasse san s p erm is, en période p roh ibée e t avec en g in s p roh ibés.

M is en é ta t d ’a rre s ta tio n , il fu t déféré au P arq u e t.

POLICE DES DEBITSP o u r la deuxièm e fois, le déb it-hô tel

Sain t-C harles, est consigné aux tro u ­pes de la g a rn ison .M. le Colonel C om m andant d ’A rm es

de la P lace de S en lis a consigné à nou ­veau, au x tro u p es de la g a rn iso n et p o u r une du rée de tro is m ois, so it du 8 m ars au 8 ju in 1933, le débit-hôtel S ain t-C h arles , sis 44, ru e de P a ris , à S enlis, exploité p a r M. T hurez A rm and po u r le m otif su iv an t : « V ente de bo is­sons alcoolisées à un m ilita ire in d igè­ne, qui s ’est m is en é ta t d ’ivresse (Ré­cidive) ».

CLUB SPORTIF SENLISIEN

R ésu lta ts des m atches de b a rra g e

U. S. G buvieux (2), e t Club S a in te -M axence (2), fon t m atch nu l, 3 à 3.

L’équipe de Gouvieux qui m en ait la d anse p a r 2 b u ts à 0 n ’a p as su p'roli- te r de son avance — les P on to is on t joué avec tou t le cœ ur e t on t rem onté ce lou rd h and icap .

Ces deux équipes re jo u e ro n t le 19 m ars.

U. S. B alagny b a t Club Sain te-M a- xcnce (1).

En b attan t le Club S a in te-M axen ce par un tout p etit but su r p én a lty ju s ­tem en t accordé, q uoiqu’on en d ise — les « n oirs » . qui ont fa it n iontre de su p érior ité d im an ch e d ern ier, v o n tre n c o n tre r deinain àr M oiita la ire la p re -m ière équipe, du V. C. B éauvais, Classé h v a u t d e rn ie r dan s le ch am p io n n a t dep rem iè re d ivision en vue de m on terd’u n échelon.

11 se ra difficile au x hom m es de L’A ran th ec de v a in c re les B eauvai- siens qui p ossèden t une ce rta in e con­n a issan ce du football.

Que le m e ille u r 'g a g n e .

M atches du 12 M ars

A Sen lis : à 13 h eu res 30 : Groupe S portif du T h éâ tre d e 'l 'O p é ra , contre C. S. S en lis (2).

Les locaux se p la ig n a ie n t d ’ê tre con­tra in ts au x repos depuis tro is sem aines, espérons que d u ra n t cette période, ils se so n t p rép a ré s p o u r la ren co n tre qui les a tten d d im anche p rocha in .

Ils d ev ron t s e r re r les délits s’ils n e ' veu len t pas m ordre la poussière .

A rb itre : M. C hrétien .A 15 h eu res R acing Club de F ra n ­

ce (E cu reu ils), con tre C. S. S en lis (1).C’est tou t s im p lem en t le m atch re ­

vanche du 30 octobre d e rn ie r que les « rac in g m en » v ien n en t re jo u e r d im an ­che p ro ch a in à S entis, c a r a y a n t fa it m a tc h . n u l avec l’éq u ip e prem ière , de Crépy p a r 2 bu ts à 2 e t a y a n t encaissé 9 à 2 lo rs de le u r v isité chez n o u s , ils v eu len t nous m o n tre r que ce ré su lta t a été faussé par... l ’a rb itre , p ré ten d en t- ils ! ce b rave Gégène n ’en rev ien t pas.

Ces M essieurs du R. C. F. v ien d ro n t donc d isp u te r le défi q u ’ils nous on t lancé et que nous avons accepté ■— car il fau t tou jo u rs ê tre b eau jo u eu r — v a in q u eu r com m e vaincu .

C’est, nous l’espérons, avec cet é ta t d ’esp rit, (de b eau jo u eu r d isons-nous) que nous désirons vo ir les deux équ i­pes s ’affron ter à nouveau.

Le R acing nous envoie les références de son équipe qui a b a ttu :

C. A. R is-O rang is, 3 à 1.C. A. F arem on to is , 5 à 0.U. S. F e rriè re s , 1 à 0.J. G. V exin, 12 à 0.Bezons A. G., 2 à 0.A. S. F e rté G aucher, 3 à 1.U. S. V illiers-lc-B el, 3 à 1.E t fa it m atch nu l avec TE, C répynoi-

se, 2 à 2.Tous ces m atches joués su r te rra in

adverse.Voilà encore l ’occasion p o u r les nom ­

b reu x am ateu rs de p u r spo rt, de se d o n n er rendez-vous d im anche p rocha in au S tade du B oulevard P as teu r.

Si le tem ps est b e a u — comme nous l’espérons — il y a u ra encore foule et le d ép lacem en t en v au d ra la peine.

Section d ’A thlétism eD ans sa réu n io n du p rem ie r m ars , le

Club S portif S en lisien a nom m é sa C om m ission d ’a th létism e.

Le b u re a u est a in s i com posé : P ré s id e n t : M. A ndré Lam y. V ice-P résiden t : M. Lucien P ie rra rd . S ec ré ta ire : M. L ucien Choron. M em bres : MM. C hrétien , Mi.nguet et

E scudier.

Section B oulisteU ne section de boules est en voie de

fo rm ation au se in du C. S. S enlisien .D ans no tre p ro ch a in num éro , nous

do n n ero n s la com position de la Com­m ission.

Los p erso n n es qui d és iren t p ra tiq u e r le jeu de boules, p eu v en t se fa ire in s ­c rire dès m a in te n a n t à l’Hôtel du Châ­teau (M aison P u e l) , ru e du Châtel, ou tous ren se ig n em en ts n écessa ires leu r se ro n t fourn is.

Une réu n io n s ’y tie n d ra m ercred i à 20 h eu res 30.

LE CAMBRIOLAGEDE L’ENREGISTREMENT

L’enquête o u v e rte p a r la g en d a rm e­rie su r le cam brio lage du b u re a u de l ’e n reg is trem en t continue.

C’es t a in s i qu ’on a a p p ris que dan s la cu isine tou t av a it été re to u rn é s u r le buffet e t qu ’un sac à m ain a p p a r te n a n t à Mme Elophe, p lacé sous le lin g e re ­p assé et re n fe rm a n t 1.570 fran cs , une m édaille en or, une ca rte de réduction de chem in de fer ava it été enlevés. D ans le b u reau , une a rm o ire à tim b res ava it été forcéç quoique ferm ée à clé, tou t av a it été ren v ersé su r le p a rq u e t. Les vo leurs av a ien t en lnevé des tim ­b res p o u r p assep o rts et p ro lo n g atio n de chasse, une m ach ine à éc rire « U n- derw ood » à tro is ran g ées de touches, u ne petite boîte en aca jou re n fe rm a n t 4 pièces de 5 fran cs an c ien n es et quel­que petite m onnaie é tran g è re . La salle à m a n g e r a été égalem en t v isitée ; un coffret p lacé su r la chem inée du salon ouvert, m ais r ien n ’a été em porté.

Le sac à m ain a été re tro u v é p rès du P o teau p a r u n sous-offlcier du 4e S pah is m aroca ins, les 1.570 fran cs av a ien t été enlevés, les au tre s objetsc la ie n l r e s te s . *

En résum é, le vol se com pose de 171 fran cs 70 en a rg e n t liqu ide, de 136 tim bres p o u r p assep o rts et de 1.696 tim ­bres p o u r perm is de chasse, don t la va lid ité exp ire le 30 ju in 1933, la v a leu r nom inale de ces tim bres e s t de 56.568 francs.

R écem m ent on a éga lem en t ten té de cam b rio le r le b u re a u d ’e n reg is trem en t d ’A m iens, s ’ag it-il des m êm es m alfa i­teu rs ?

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BRACONNAGEM. H utin, no tre ac tif a g en t de la ré ­

p ressio n du b raco n n ag e , à R aray , a d ressé p ro cès-v erb al au nom m é Toùs-i sa in t Ju lien -A lphonse , 35 ans, o u v rie r de b a tte rie , san s dom icile fixe, su rp r is en flag ran t délit de chasse san s perm is en tem ps p roh ibé avec en g in s p ro h ib és ' su r le dom aine du Comte de la Bé- doyère, à R aray .

ELLE VIENT SE SUICIDER A SENLISUne co u tu riè re , Mlle S y lva-R eine Bil-

laud , .25 ans, d em eu ran t avec sa m ère, 25, rue des L aitiè res, à V incennes, é ta it descendue sam edi so ir au re s ta u ra n t L eclereq-E ncausse.

Elle é ta it so rtie le d im anche et ren ­trée le soir. Le lendem ain , M. Leclercq ne la voyan t p as encore descen du e a 14 h eu res, p rév in t la gendarm erie: et on co n sta ta que la co u tu riè re ava it du s ’em po isonner avec u n tube de 20 com ­prim és de G ardenol. Elle resp ira it en­core. ,

Le doc teu r P e lle t fit tra n sp o rte r la désespérée à l’h ô p ita l gén éra l, mais m alg ré les so ins p rod igués, elle suc­com ba m ard i m alin .

Son acte est a ttr ib u é à des chag rin s in tim es.

M . L A G O S T I N AE X P E R T - C O M P T A B L E

prés le T r ib u n a l de C om m erce de Senlis

Organisations et Tenues de Comptabiltés Bilans - Inventaires - Vérifications

Déclarations et Lois Fiscales Conseil de Sociétés

C A R N E TMARIAGE

rr>.™v^-0us a PPr enons avec p la is ir le ’n n w a iS ,1m a ria Se de Ju lien n e

M Y e*i k edG-hlle de M adam e etW n r f / a^ n a t’ 110S sy m p ath iq u es conci-aMoOLx avec M- G ast°n H ubier, se rg en t a iiacne a la base aé rien n e de D ugny

/'m s m eilleu rs vœ ux aux fu tu rs épouxnos com plim ents aux fam illes.

REMERCIEMENTS

rlp~h^a^am e G handavoine, très touchée A ia . m arque de sy m p a th ie que lu i on t miüOignée les p e rso n n es qui on t assisté /g service de son m ari les p r i e de

- 91* ici tous ses rem erciem ents.7925

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E T A T C IV IL D E S E N L I Sdu 3 au 10 M ars 1933

R o u te de C reil, S E N L I SMardi et Vendredi, le matin,

de 9 heures à midiet sur rendez-vous

TÉL. 3-48773

ACCIDENT SUR LA ROUTEUn acciden t qui a u ra it pu être b eau ­

coup plus g rave est s u rv e n u à M. F o n ­ta ine , m écan icien , ru e V ieille de P a ­ris.

Celui-ci p rocéda it su r la rou te de C hantilly , a l ’essai d ’une m otocyclette don t il av a it ré p a ré le m o te u r/lo rsq u e p a r suite de l’éc la tem en t du p n eu de devant, une effroyable em bardée se p ro d u is it p ro je ta n t M. Fon ta ine à p lu ­sieu rs m ètres.

11 fu t relevé p a r des p a ssa n ts qui lui p ro d ig u è ren t les p rem ie rs soins. M. F ontaine a un b ra s cassé, l ’a u tre luxé, il a eu ou tre p lu s ieu rs den ts b r isé e s -

C’est un h a sa rd q u ’il n ’a it pas été p ro je té su r un a rb re q u ’il n ’a fa it que frô ler.

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BAGARRE NOCTURNEL undi dernier-, 6 m ars , vers 21 heu­

res 30, tou t le cen tré de la ville é tait am euté p a r les cris d ’un ind iv idu qui v en a it d ’ê tre sau v ag em en t frap p é sur la tête et qui, é tendu d ans la rue, p e r­d a it abonda ruinent son sang.

11 s ’ag issa it du nom m é D reux Louis,' jo u rn a lie r , dom icilié chez M. R oulet Georges, rue du Cim etière Sain t-R ieu l, -à Senlis.

D reux ava it eu une d iscussion avec ce rta in s c lien ts du débit Guire, rue de P a ris . Il fut a lo rs expu lsé de cet é ta­b lissem ent, pu is frap p é à la tête p a r un inconnu.

La police a lertée , le fit exam iner p a r M. Pellet, m édecin lég iste qui o rdonna son tra n s fe r t à l’hôpital.

Les b lessu res reçues p a r D reux ne son t que superficielles.

P o u r des m otifs ignorés, le blessé refuse de p o rte r p la in te .

P A R É C O N O M I E

B R U L E ZDU

COKES ’A D R E S S E R A L ’U S I N E A G A £

OUTRAGES A AGENT DE LA REPRESSION

DU BRACONNAGEM. H utin R oger, ag en t de la ré p re s ­

sion du b raco n n ag e a verbalisé à la ch arg e de M. G , p ro p rié ta ire -re n ­tie r, ancien p ré s id en t d ’une société de chasse, à V illeneuve-sur-V erberie , qui, en p a r la n t de ce garde d isa it qu ’iï s ’ag issa it d ’un beau dégo û tan t et d ’un p o u rri,

M. H utin s ’é ta n t fa it co n n a ître à M. G..., ce d e rn ie r lu i ré p é ta les m êm es propos o u trag ean ts , b ien que connais­sa n t la q ualité de l ’a g en t à qui il s ’ad re ssa it a lo rs personnellem en t.

P ro cès-v erb a l a été d ressé pour ou­trag es à agen t, à l ’occasion de l ’exer­cice de ses fonctions.

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2. M au rice-Jean -F élix Puget, 21, rue BellRi. • a ’

5. G uy-D om inique-G ilbert M ayer, 24, Faubourg S a in t-M artin .

4. R og er-A n d ré-P ie rre M ara tra , 1, Faubourg S a in t-M artin .

6. Jacqueline F ou illaux , 21, ru e Bel- lon.

Publication de Mariage

8. Entre M. P ie rre .C o u rau lt, in s titu ­teur, d em eu ran t à N an teu il-le -H au- douij, et Mlle Louise B ouquerot, in s ti­tutrice, d em eu ran t à Senlis, 20, rue S te- Gejiffl'iève.

Décès

4. L au rence-M arthe Galoy, femme Prévost, 25 ans, m énagère , d em eu ran t à Ormoy-le-Davien, décédée 1, faubourg Saint-M artin.

7. M arguerite Scheid , 18 m ois, 27, rue- Beilon.

l 7. Sylva-R'Oine B illaud, 24 ans, sténo- ^ / ty lo g ra p h e , d em eu ran t à V incennes, -Zpr-ue des L aitiè res, décédée 1, fau ­bourg S a in t-M artin . . -

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P R I X A V A N T A G E U X7 6 9

DECOUVERTE D’UN SQUELETTE HUMAIN

DANS UN JARDIN

Lundi 6 m ars , vers 16 h eu res, des ouvriers tra v a illa n t à des fouilles dans le ja rd in de M. H adengue, 16, ru e C ar- not, à S enlis, y d éco u v riren t un p e tit squelette hum ain .

La police inform ée se tra n sp o r ta au s­sitô t su r les lieux, aux fins de co n sta ­ta tions e t d ’enquête.

D’ap rès l ’exam en de ce squele tte et la constitu tion du te rra in , il p a ra ît v raisem blable q u ’il s ’ag it de celu i d ’une jeune fille de 14 an s env iron , inhum ée en ces lieux à une époque voisine de la Révolu! ion.

Tous ces ossem ents fu re n t recueillis avec décence, p lacés dans une caisse en bois e t tra n sfé ré s au c im etière de la Ville, au x lins de ré in h u m atio n .

Le P arq u e t, p rév en u de cette décou­verte, n ’eu t pas à in te rv e n ir au p o in t de vue jud ic ia ire .

779

AU TRIBUNAL DE SIMPLE POLICED ans son aud ience m ensuelle du 3

co u ran t, le T rib u n a l de sim ple police '/c r jl is , tenue sous la p résidence de Golonna, juge de paix , a eu à s ta tu e r

su r 50 affaires p o rta n t dan s l’ensem ­ble s u r 75 con traven tions.

Des condam nations, v a r ia n t de 1 à o ira n c s d ’am ende on t été infligées aux co n trev en an ts po u r les in frac tio n s sui- v an tes : T apage no c tu rn e , ivresse p u ­blique, violences légères, d ivagation de cbien, in frac tio n s à la police du rou ­lage, a celle des débits, à celle des é tran g e rs , etc., etc.

La p ro ch a in e aud ience se ra tenue le vendred i 7 av ril p ro ch a in , à 9 heures du m atin .

Préférez-vous éclater de rireou mourir d’ennui ?

Si vous préférez rire Allez voir les deux grands Film s par­lants qui passeront du Vendredi 10 au

Dimanche 12 Mars, au THEATRE MUNICIPAL CINEMA

7 - ' - DE SENLIS

Jean WEBER' Sociétaire de la "Comédie F ran ça ise

dans

Un Coup de TéléphoneD’après la pièce de P au l G avault et

Georges B err, avec Jea n n e Boitel, M auricet et Colette D arfeuil et A r- naudy. #

Fernandel dans / / VIVE LA CLASSE / /(Les gaietés de l ’escouade)

avec Yvette A ndreyor. — C hansons de Red W ills et Louis B ousquet.

|§| ECLAIR JOURNAL |§| A ctualités p a r la n te s

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— Un p o rtefeu ille gen re po rtem on- ü î iè .-u -cu ir de co u leu r fauve, con te­nant d ivers p ap ie rs au nom de M. Geor­ges F illin , et une ce rta in e som m e d ’a r ­gent, -

;— Une p a ire de g an ts po u r en fan t en la ine de cou leu r crèm e.

Objets perdus

— Un portefeu ille m a rro n co n ten an t 20 pho tog raph ies, une som m e de 60 fr. environ , et des ca rte s de v isites au nom de M. B ontem ps Louis.

— Un ch ap eau de roue de vo iture .— U n p e tit liv re de m esse (in itia les

J. E.).

— Un portefeu ille m arro n (in itia les M. P .), co n ten an t une som m e de deux cents fran cs env iron , e t un perm is de condu ire au nom de M. P a re n t M au­rice.

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C H A N T I L L YCirque Pinder

Le Cirque Pinder sera de passage à Chantilly, le lundi 3 avril prochain.

Une Conférence sur le TirLe vendredi 3 mars dernier, le Com­

mandant Sandaucourt a fait au Patro­nage devan t un auditoire de près de 100 personnes une causerie sur le tir très intéressante et très documentée, qui fait le plus grand honneur à son auteur. Nous le savions, en effet, versé dans les ques­tions d’éducation physique et de tir ; il joint en outre à ces connaissances tech­niques la qualité non m oins appréciable d’un aimable causeur.

Le Commandant Sandaucort a d’abord dit dans quelles circonstances, après la guerre, il a été amené à étudier le tir surtout au point de vue de l’instruction des jeunes gens qui se préparent au ser­vice m ilitaire.

Car, a-t-il ajouté, cette instruction in ­d ividuelle ne peut plus, avec le temps de service réduit à un an trouver au ré- g im e n l la p la ce q u ’on lu i. réserv a it avant 1914. Et c ’est cep en d a n t p a rm i les m eil- leurs tireurs au fusil qu’on peut recruter les servants des fusils-m itrailleurs et des m itrailleuses, instruments actuels de la prépondérance du feu.

Ce sont les fruits de cette étude ap- prondie qu’il a exposés avec les prin­cip es techniques strictem ent in d ispensa­bles servant de base à une m éthode ra­tionnelle. d’exécution des tirs et d’éva­luation des résultats.

Son application étendue après les tirs d’instruction sur cible à 5 zones ou 10 dem i-zones à des tirs sur silhouettes va­riées soit com binées avec la précédente, soit sim ples avec ou sans zones intérieu­res, est susceptible de rendre com para­bles entre eux les résultats des tirs exé­cutés à toutes distances et avec des ar­mes différentes.

En outre, elle donne ainsi beaucoup plus d’intérêt aux tirs à la carabine lors­qu’on ne dispose pas d’un stand pour le tir à l’arme de guerre.

Accompagnée d’observations et de conseils pratiques pour l ’instruction des élèves tireurs la causerie du Comman­dant Sandaucourt a laissé dans l ’esprit de ses auditeurs une com préhension bien nette de ce que peut et doit être le tir basé sur sa méthode en somme très sim ­ple et facile à appliquer partout et par tous.

Les séances pratiques de dém onstra­tion qui suivront bientôt en feront res­sortir l ’action essentiellem ent instructive dont la prem ière conséquence sera cer­tainem ent une nouvelle im pulsion don­née au goût du tir et à sa pratique de­venue aussi sim ple qu’attrayante et peu onéreuse.

S yn d ica t d ’in itia t ivePar suite de circonstances imprévues,

l’Assemblée générale du Syndicat d’in i­tiative « Les Amis de Chantilly » qui avait été annoncée pour le 23 mars est reportée au 30 du même mois.

Tous les membres du S. I. seront con­voqués par lettre individuelle.

Union des Syndicats d ’in itia t ive du Département de l’Oise

Par suite de m odifications envisagées pour la form ation de la Section Canine « Les Amis des Beaux Chiens dans l ’Oi­se », le Comité fàit connaître que l’As­semblée constitutive annoncée pour le 17 mars courant, est reportée à une date ultérieure.

Avis en sera donné par la presse.Le Comité se réunira néanm oins ce

jour-là à 17 heures/ à l ’Hôtel du Com­m erce à Creil.

V A R IE T E S67 , rue du Connétable, C H A N T IL L Y

Direction : M. Bloch

Tous les soirs à 21 heuresDu JEUDI 9 a u DIMANCHE 12 MARS 1933

Dimanche : MATINÉE à 15 h.

Un film de BERTHOMIEU

LECRIMEDUBOUIFs Jeanne HELBLING - Marcel VIBERT

Géo LABY - Henry HOURY | Mady BERRY et BARON Fils

D’après la pièce de Mouézy-Eon H et le roman de G. de la Fouchardière

avec le Fantaisiste PILLS du Casino de Paris

Les OSCARD GIRLSdu Gaumont-Palace

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Seul contre Tousavec Tom TYLER

les plue complètes•••aaaBaaaaaaaaaaasBaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaM

Location les jours de représentation de 1 6 à 1 8 heures

Il voulait parler à M. le MaireYendredi dernier Henri Noé, 19 ans,

se présenta à la Mairie, voulant s’en­tretenir avec le Maire.

M. Bernot, com m issaire, lui ayant conseillé de revenir le jeune homme ne prit pas la chose de la bonne manière. Furieux d’être évincé, il insulta le com ­m issaire, si bien que ce dernier fit ap­

pel aux gendarmes. Leur arrivée n’eut pas le don de le calm er, se jetant sur eux il entama une lutte désespérée, m ais malheureuse. Force resta à l ’autorité.

A Senlis où il a été écroué pour oui ra­ges, v iolences et rébellion envers les agents de la force publique, il aura le lo isir de m éditer sur la façon d’am élio­rer son caractère.

ÉLYSÉE'ClUNTILLf i19, avenue du M arèchal-Joffre

T é l é p h o n e 454

Du jeu d i 9 au D im ancie *12 Mars *1*933En raison de l’importance du Spectacle

SOIRÉES A 2 0 H. 4 5 Dimanche, MATINÉE A 1 4 H. 4 5

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Deux grandis Films parlants au m êm e P rogram m e

M a x D E A R L T ......dans

L'AHOÜR ET LA VEINE :

avec Robert ANCELIN - CARJOL Ginette GAUBERT et Simone LENCRET S

GolerteDARFEUIL ï R obert ARNOUX

dans B

Le Truc du Brésilien \aa

Vaudeville tiré de la pièce de MM. Nancey et Paul Ârmont

avec MAURICET - PALAU LAFON, de la Comédie-Française

et Yvonne GARAT

LES teiUtUTÉS PARUSIES [les plus récentes

aaaaaaaa«BaaaaaaaaaanaaaaaaaaaaeaaaaaaBaaaaaaaaa ^L o c a t io n ouverte les Jeudi, Vendredi a

et Samedi de 17 à 19 heures Les places prises en location a

bénéficieront d’une réductionde o f r . 2 $ par place J

Vol de bicyclettePetit Jules, de Blaincourt, voyant à la

porte d’un café une b icyclette qui avait été laissée là par son propriétaire M. Voyneau, de Villers-sous-Saint-Leu, crut bon d’en prendre possession et de s’en­fuir à loules pédales. Recherché par la brigade de Chantilly, le voleur ne tarda pas à être découvert. Arrêté il a été néanm oins relâché en vertu d’instruc­tions du Parquet. Epilogue à Senlis très prochainem ent.

Fermez à l’heure réglementaireM. Rapillard Maurice, tenancier du

Tabary’s Bar, a été gratifié d’une contra­vention pour héberger encore plusieurs consom mateurs à 11 h. 50.

ETAT CIVIL DU 15 AU 28 FEVRIER Naissances

18. Loth Pierre-Jules-.lean-Bapliste- Gustave, 16, rue des Cascades.

19. Faux Roland-Théodore-Robert, 34, rue du Connétable.

21. Em ery Jeanine-Em m eline-Alice, 16, rue des Cascades.

24. Dussaule Bernadette-M arcelle, 34, rue du Connétable.

25. Vandaele Marie-Julien,ne, 34, rue du Connétable.

28. Alavoine Nicole-Léontine-Marthe, 16, rue des Cascades.

28. Dupuis Jean-Roger, 34, rue du Con­nétable.

Décès15. Bléry Marthe, veuve Bricot, 67 ans,

27, quai de la CanaTdière.24. Kogler Sophie, fem me Kettle, 48

ans, 15, rue d’Aumale.Mariages

27. Gabriel-Marie-Joseph-Roger Cres- pin, matelot canonnier, 21 ans, dom ici­lié. à La Bernerie (L.-L), et résidant/ à Brest, et Germaine-Régine Alibert, fem­me de chambre, 19 ans, dom iciliée à Chantilly, route de Lamorlaye.

Publications de mariage15. Gaston Avy, chauffeur d’autos à

Mouy, et Liane Coton, sans profession à Mouy et précédem m ent à Chantilly, rou­te de Lamorlaye.

FootballEntente (réserves), bat S. S. Prim evè­

res (1 ) par 6 buts à 0 .Tandis que l’Entente Compiègne-Yil-

lers-Cotterêts livrait bataille à Compiè- gne contre l ’Entente Creil-Chantilly-Mon- tataire, les réservés de cette dernière formation affrontaient au Stade des Bourgognes, avec beaucoup de succès d’ailleurs l ’excellen te équipe prem ière des Prim evères en seconde position dans le cham pionnat de Paris de prem ière di­vision.

A la vérité, les Prim evères nous ont un peu déçus; leur ligne avant plus par­ticulièrem ent tout à fait incapable de réaliser les com binaisons les plus heu­reuses. Il faut dire que la seconde partie du match après quelques rem aniem ents opérés lors du repos fut de beaucoup su­périeure à la prem ière.

Les réserves de l’Entente courageuses et décidées à bien faire, quoique man­quant inévitablem ent d’une cohésion qui ne peut être que le bénéfice de plusieurs

Page 4: LE CODER DE L'OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_03_12_MRC.pdfAlors, on a changé de guitare ! Le français est un gagne-petit, un grippe- sous, un avare,

m atches s’en tira très à son honneur si nous en jugeons par la marque.

Carver, à l ’avant, fut l’animateur de la ligne et le marqueur de buts. Les de- nîis et les arrières se défendirent bien, tout comme le goal. Mais nous voudrions les voir aux prises avec une ligne d’a­vants dignes de ce nom.

Galerie assez fournie com m e nous souhaitons en voir souvent. Parm i elle, M. iPaulvé, maire de Chantilly, qui avait tenu à honorer la recontre de sa pré­sence ainsi que M. Dubrouillet, premier adjoint et M. Leprat, conseiller m unicipal.

BARBERY

'Nécrologie. —- Nous avons appris avec regret la mort survenue en son dom icile à Barbery, de Mme veuve Langlet, décé­dée à l ’âge de 82 ans.

Ses obsèques ont eu lieu jeudi dernier, en l’église de Barbery, en présence d’unen om b reu se a ssista n ce .

E n c e tte d o u lo u re u se c irc o n s ta n c e , n o u s a d re s so n s à M. e t M me H. B ecquct- L an g le t, ses e n fa n ts et à to u te la fam ille , nos s in c è re s co n d o lé a n c e s .

CHASSANT

Mariage. — Nous apprenons le pro­chain mariage de M. Julien Cossin, fils de Mme et de M. Cossin, adjoint au maire,, avec Mlle Yvonne Jacquin, fille de Mme veuve Paul Jacquin, de Mitry-Mory.

La bénédiction nuptiale leur sera don­née mardi prochain, à 11 h. 30 précises, en l’église de Chaînant.

Nous adressons nos m eilleurs vœ ux de bonheur aux futurs époux et nos com pli­ments à leurs honorables et sym pathi­ques familles.

Etoile Sportive Chamantaise. ■— Match du 5 mars. — E. S. C. bat Institution Saint-Yincent (mixte) par 3 buts à 2.

Très belle partie de part et d’autre; les deux équipes sont à encourager.

C’est par erreur que nous avions an­noncé le match avec Pont-Sainte-Maxen-* ce, cette équipe n’ayant pu se déranger par suite d’un engagement antérieur.

COYE-LA-FORET

Cérémonie d ’adieux. — Dim anche pro­chain à 10 h. 15, M. le chanoine Delvi- gne, archiprêtre nommé de Compiègne, fera ses adieux à sa chère paroisse de N. D. de la Jeunesse. La paroisse entière est honorée du haut poste confié à son Curé dont la réputation débordait nos lim ites depuis longtemps, mais elle ne laisse pas partir sans un regret unanime celui qui lui fut si dévoué pendant 22 ans, qu’elle aimait sincèrem ent et qu’elle ne pourra jamais oublier.

G1LOCOURT

Grave accident. — Sur la route entre Gilocourt et Crépy, le m otocycliste Ro­ger Hébrant, 22 ans, qui pilotait le sou­venu,- une m achine non éclairée, a ren­versé un piéton M. Delacour, âgé de 19 ans, de Crépy.

Ce dernier a été sérieusem ent blessé. Tant qu’au m otocycliste, plus gravement atteint, il a été dirigé d’urgence à l ’hô­pital chirurgical Saint-Joseph à Compiè- gne.

La gendarm erie a ouvert une enquete.

Vote d’un virem ent des fonds libres au fonds de retraites de 15.000 francs, sauf approbation préfectorale.

Désignation com m e chef visiteur de Bruiet René, en rem placem ent de A. Re­marié dont le mandat était expiré et qui ne sollicita it pas le renouvellem ent.

Nonim ation d’une com m ission de ré­vision des statuts, com prenant de droit le Conseil d’adm inistration et six mem­bres choisis par l’Assemblée parmi les sociétaires : MM. Leroux Eugène, Poiré Arthur, Dehan Léon, A. Remarié, Bou- chinet Henri et Fontaine René.

VERBERIE

A la'Perception . — M. Lasplaces, per­cepteur de 2e classe à Guérard (S.-et-M.), est nommé à la perception de Verberie, en rem placem ent de M. Davoine, admis, sur sa demande, à faire valoir ses droits à la retraite.

M ODIFICATIONSau C o d e d e l a R o u t e

ferme et des cham ps ou de la ferme au marché, au lieu de livraison situé dans un rayon de 25 kilom ètres.

Le chargement ne doit comporter ni outil ni objet dur et résistant faisant saillie. •

Aucun siège, fixé ou mobile, placé sur le côté d’un véhicule, ne doit faire sail­lie sur la largeur du véhicule ou de son chargement, ni être d isposé de telle sorte que le conducteur, assis sur ce siège, ait tout ou partie du corps en saillie sur îa largeur du véhicule ou de son charge­ment.

Quand un véhicule est chargé de bois en grume ou autres p ièces de grande lon­gueur, le chargement ne doit, en aucun cas, dépasser à l ’avant la tête de l ’atte­lage, s’il s’agit d’un véhicule à traction

Nous croyons utile pour nos lecteurs de publier les m odifications apportées au Code de la route.

Décret du 19 janvier 1933 publié au Journal Officiel du 28 janvier 1933, page 917.

Article 1". — Les articles 2, 4, 6 , 7, 9, 11, 22, 24, 2G, 31, 49, 54 et C0 du dé­cret du 31 décem bre 1922 sont m odifiés comme suit :

Pression sur le sol, forme et nature des bandages

Art. 2. — La pression; exercée sur le sol par un véhiclue ne doit, à aucun m o­ment, pouvoir excéder 150 kilos par cen­timètre de largeur du bandage, cette lar­geur étant mesurée, au contact avec un sol dur, sur un bandage neuf en état de fonctionnem ent normal. La charge par essieu ne doit, en aucun cas, excéder dix tonnes.

Les bandages m étalliques ne doivent

faire à droite si l ’intervalle existant en­tre le bord droil de la chaussée est suf­fisant et peut se faire à gauche sur les voies'publiques où la circulation est à sens unique, si la partie droite de la chaussée est occupée.

Il est interdit aux conducteurs de vé­hicules ou de troupeaux et aux cavaliers de dépasser un train ou un tramwa;, à l ’arrêt pendant que des voyageurs y montent ou en descendent sur le côté ou s’effectue le dépassement.

S ta t ion nem en t des véh icu les i l . — Il est interdit de laisser,

conQ motif légitim e, un véhicule station­ner sur la voie publique.

Tout véhicule en stationnem ent doit être placé de manière à gêner le,.moins

animale, ou l ’aplomb extrêm e du vélin V cible la circulation et à ne pas entra- cule, s’il s’agit d’une automobile. A rar- g - . t’.Mccè.s des p rop riétés; il doit, no-

ORROUY

Incendie. — Un incendie dont la cause est encore inconnue, s’est déclaré vers 23 heures, à la ferme de Beauvoir, située à 1 kilom ètre d ’O r r o u y , appartenant à M. Auguste Collas.

Le feu a pris naissance dans une an­cienne bergerie rem plie de m enue-paille.On a pu réussir à faire sortir les che­vaux qui se trouvaient dans l’écurie con- tiguë.

Les dégâts sont évalués à 15.000 francs.La gendarm erie a ouvert une enquête

afin de déterm iner les causes de ce si­nistre.

ORRY-LA-VÎJ-LE

Suicide. — Un entrepreneur de p ein ­ture, M. André Meunier, né le 2 mars 1902, à Enghien, marié, deux enfants, s’est su icidé en se tirant une balle de re­volver dans la tempe droite étant dans la salle à manger.

Le Dr Lavernot a délivré le perm is d’inhumer.

PONT-SAINTE-RfiAXENCE

Grave accident. — Mme Clotaire Ma- rescaux, âgée d’une vingtaine d’années, revenait de son travail, étant à b icy ­clette, quand débouchant d’une ruelle elle entra en collision avec la voiture automobile de M. Eugène B ois,-entrepre­neur de m otoculture, à P ierrefonds, qui ne put l ’éviter.

La pauvre fem me a été grièvem ent at­teinte. On craint une fracture de la b ase du crâne.

Légion d ’honneur. — Au titre du Mi­nistère du Commerce, M. Claude Primet, industriel à iPont, est nommé chevalier de la Légion d’honneur.

Nous adressons à M. Prim et nos fé li­citations.

Championnats de Cross-Countrg de l’Union Régionale de l’Oise (F. G. S. P.

L’autre dim anche se sont dispu­tés à Pont-Sainte-M axence les cham pion­nats de cross de PU. R. Oise. Le Club Sainte-Maxence avait bien fait les cho­ses, m ais en raison du tem ps inclém ent, 24 coureurs seulem ent étaient engagés. Le dégel avait rendu le parcours plus difficile ; cependant la course fut menée rapidem ent de bout en bout.

V oici le s résultats :Juniors : 1. Stevens (Coye); 2. Lan-

glois (C. S. M.).Seniors : 1. Grospiron (C. S. M.) ; 2.

Georges (C. S. M.); 3. Choron (C. S. M.);4. Minaux (G. S. M.) ; 5. P olly (Creil) ; fi. Boursigaut (Creil) ; 7. Autissier (Senlis) ;8 . M'aidant (C. S. M.); 9. Symond (Gou- vieux); 10 . Mercier (C. S. M.).

Classement par équipes ; 1. C. S. M. (6 points).

2 . A. G. Saint-Médard de Creil (22 p.).Le « P e tit P a r is ie n » qui p a tron n a it

l ’épreuve avait offert g ra c ieu sem en t de superbes prix qui perm irent de récom ­penser tous les athlètes ayant term iné la course.

SAINT-MAXIMIN

Secours Mutuels. — Compte rendu suc­c in ct de l’Assemblée générale du 5 mars, tenue sous la présidence de M. Pénard, président, assisté de MM. Puissochei, vice-président; Dehan, secrétaire; Tat- tegrain, trésorier; Firon, Mousny, Lefè- vre, administrateurs; Leroux Henri, Bri- ce Augustin, GuyoL et Prince Robert, chefs visiteurs.

E ffectifs au 31 décem bre 1932 : Mem­bres honoraires, 78 ; participants, 288, dont 235 adultes, 8 pupilles, 45 scolaires. Retraités, 29.

Situation financière

Recettes : 49.293 fr. 73; Dépenses ; 44.905 fr. 45, soit un excédent de recet­tes de : 4,388 fr. 28.

présenter aucune saillie sur leurs sur­faces prenant contact avec le sol. Cette disposition; n’est pas "applicable, pour lestrajets entre la ferme et les champs, aux m achines agricoles à traction animale et aux véhicules automobiles servant aux travaux agricoles. Toutefois, les roues ou tables de roulement de ces instruments et véhicules doivent être aménagées de m anière à ne pas occasionner des dé­gradations anorm ales à la voie publique.

Les roues des véhicules autompbiles, servant au transport des personnes et des m archandises, ainsi que les roues de leurs remorques, doivent toutes être mu­nies de bandages pneum atiques ou de dispositifs, reconnus suffisants, au point de vue de l’élasticité, par des arrêtés du m inistre des travaux publics.- Le délai d’application de cette pres­cription aux véhicules en service, lors de la publication du présent règlement, est fixé par l ’article 60 ci-après.

Les clous et rivets fixés sur les ban­dages en caoutchouc en vue d’éviter le dérapage doivent s’appuyer sur le sol par une surface circulaire et plate d’au m oins 10 m illim ètres de diamètre, ne présentant aucune arête vive et ne fai­sant pas saillie sur la surface de roule­m ent de plus de 4 m illim ètres.

Les prescriptions du présent article ne sont applicables aux m atériels spé­ciaux des services de l’armée, de la ma­rine m ilitaire et de l’aviation m ilitaire qu’autant qu’elles ne sont pas incom pa­tibles avec leurs caractéristiques tech­niques.

EclairageArt. 4. — Sans préjudice des prescrip­

tions spéciales de l’article 24 du présent décret, tout véhicule marchant isolém ent ou stationnant sur une voie publique, doit être m uni, après la.tom bée du jour, d’un ou deux feux blancs à l ’avant et d’un feu rouge à l’arr ière ..

S’il y ,a deux feux blancs, ils sont p la­cés, l’un à droite, l ’autre à gauche du véhicule. S’il n’y a qu’un feu blanc, il est placé à gauche du véhicule.

Ces feux doivent être placés de telle sorte qu’aucune partie du véhicule ou de son chargement n ’en détruise l’efficacité en les cachant d’une façon totale ou par­tielle.

Par dérogation aux prescriptions gé­nérales ci-dessus :

1° Les voitures à bras peuvent ne por­ter qu’un feu unique. Ce feu, placé à gau­che du véhicule, doit donner une lu­m ière blanche nettement visible vers l’a­vant, et une lumière rouge nettement v i­sible vers l’arrière ;

2° Les véhicules agricoles se rendant de la ferme aux champs, ou des champs à la ferme peuvent n ’être éclairés que par un feu blanc suspendu à la gauche du véhicule. Ce feu doit être disposé de m anière à être nettement visible de l’a­vant et de l’arrière.

Les véhicules agricoles chargés de fourrages ou autres m atières facilem ent inflammables, peuvent n’être éclairés que par un feu porté à la main par un con­voyeur marchant im m édiatem ent à la gauche du véhicule.

Les véhicules agricoles dé toute nature sont même dispensés de tout éclairage sur les chem ins ruraux à l’exclusion, toutefois, de ceux de ces chem ins qui, intéressant la circulation générale, ont été désignés et portés à la connaissance du public par arrêté préfectoral.

3° Quand plusieurs véhicules à trac­tion animale m archent en convoi dans les conditions fixées par l’article 13 du présent décret, le prem ier véhicule de chaque groupe de deux ou trois véhicu­les se suivant sans intervalle, doit être muni d’au m oins un feu blanc à l ’avant et le dernier véhicule de groupe d’un feu rouge à l ’arrière. Les autres véhicu­les du convoi sont dispensés de tout éclairage.

Le m inistre des travaux publics dé-term in e par arrêté le s c o n d itio n s sp é c ia ­les d’éclairage des véhicules transpor- tant des bois en grume ou des pièces de grande longueur débordant du véhicule.

Les feux visés au présent article doi­vent, dans tous les cas, n ’être pas éblouis­sants, mais produire une intensité lum i­neuse suffisante pour être'perçue à une distance d’au m oins 100 mètres par tem ps clair.

r i è r e , ce chargem ent ne doit pas traîner sur le Sol, ni dépasser de plus de trois mètres l'extrém ité arrière du véhicule. Les p ièces de grande longueur con sti­tuant le chargement doivent être solide-' ment amarrées entre elles et au véhicule, de m anière, dans les oscillations, à ne pas déborder le gabarit. En outre, si ces pièces dépassent l’arrière du véhicula elles doivent porter, pendant le jour, i leur extrém ité arrière, un morceau d’é teffe de couleur vive.

Les prescriptions qui précèdent ne sont applicables aux m atériels spéciaux des services de l ’armée, de la marine mi­litaire et de l ’aviation m ilitaire qu’af- tant qu’elles ne sont pas incompatiblîS avec leurs caractéristiques techniques.:

Conduite des véhicules et des animctW

Art. 7. — Tout véhicule doit avoir jn conducteur ; cette règle ne souffre d’ex­ception que dans les cas prévus par les articles 13 et 32 du présent règlement.

Les bêtes de trait ou de charge et les bestiaux doivent être accompagnés.

Le conducteur doit se tenir constam­ment en état et en position d’effecti|er toutes les m anœuvres qui lui incombe

Il doit, en m arche normale, se ten’ sur la partie droite de la chaussée et se/ rer autant que possible à droite, lorsqu aperçoit un usager de ;a m ute venant C sens inverse, et avant d’aboruor«tes n-ants, les sommets de côtes et les croi­sements ou bifurcations.

Il peut exceptionnellem ent utiliser la partie gauche de la chaussée : 1

1° Pour effectuer un dépassement dans les conditions fixées par l ’article 9 ci- après ;

2° Pour virer dans une voie adjacente, lorsque le tracé du virage et les dimen­sions du véhicule ou de son chargement le mettent dans l ’im possibilité de tenir à droite ; il ne doit effectuer cette manœu­vre qu’après avoir vérifié qu’aucun au­tre usager ne vient en sens inverse, et après avoir ralenti son allure et annoncé son approche.

Tout véhicule doit être maintenu à une distance suffisante du bord de la chaus­sée pour éviter tout accident aux usa­gers des trottoirs, contre-allées et acco­tements.

Tout conducteur qui s’apprête à ap­porter un changem ent important dans l ’allure ou la direction de son véhicule ou de ses animaux, doit s’assurer qu’il peut le faire sans danger et doit préala­blement en avertir les autres usagers, notamment lorsqu’il va ralentir, s’arrê- 1 ter, appuyer à gauche, traverser la chaus-J sée, ou, lorsque après un arrêt, il veuf

tammenf, n e pas être i m m o b i l i s é , s o i t moins de dix mètres de toute bifurcation ou croisée de chem ins, soit au sommet d’une côte, ou dans un tournant, si la visibilité n ’est pas assurée au m oins à cinquante mètres dans les deux sens.

En dehors des agglomérations, tout véhicule en stationnem ent doit être ran­gé sur l'accotement, -dès lors que cet ac­cotement n ’est pas affecté à une circula­tion spéciale et que l’état du sol s’y prête.

Lorsqu’un véhicule est im m obilisé par suite d’accident, ou que tout ou partie d’un chargement tombe sur la voie publi­que, sans pouvoir être immédiatement relevé, le conducteur doit prendre les mesures nécessaires pour garantir la sé­curité de la circulation dans les condi- tioins définies au paragraphe 2 du pré­sent article et, notamment, pour assurer, dès la chute du jour, l ’éclairage de l ’ob­stacle.

Organes de manœuvre et de directionArt. 22. — Le véhicule doit être dis­

posé de m anière que la vue du conduc­teur soit bien dégagée vers l’avant.

Le conducteur doit pouvoir actionner de son siège les organes de m anœuvre et consulter les appareils indicateurs sans cesser de surveiller la route.

Les organes de commande de la di­rection offriront toutes les garanties de solidité désirables.

triaÉn;ntniiinbilr~ dont le

poids à vide excède 350 kilos seront mu­nis de d ispositifs de m arche arrière.

Tout véhicule automobile doit, être mu­n i d’un appareil rétroviseur disposé de telle manière que le conducteur puisse effectivem ent apercevoir, de sa place, tout autre véhicule susceptible de le dé­passer.

Tout véhicule automoible dont le poids en charge déjoases 3.000 kilos doit, en outre, être muni d’un appareil amplifi­cateur des soifs, permettant au conduc­teur d e. percevoir les avertissem ents so­nores des usagers qui veulent le dépas­ser.

Tout automobile, dont la largeur, char­gement com pris, dépasse 2 mètres, doit être muni d’un appareil indicateur de changem ent de direction et visible de jour et de nuit.

Le délai d’application des prescrip­tions des deux précédents paragraphesaux v éh ic u le s en s e r v ic e lo rs de la pu-hlication du présent règlement est fixé par l’article 60 ci-après.

(A su ivre) .

u z . r e i r j a r g e o t h y p o th èq u eaTaoces su r Com m erce - In d u str ie - A g ricu ltu re Coiûm andite-A sstjc ia tiou- V e n te -M eü leu res condition»

CRfcOITde F R ^ C E r ^ < TÆ

 nos L e c t e u r sEn recommandant la Poudre Louis Legras

à nos lecteurs atteints d’asthme, de catarrhe, de suites de bronchites, nous leur éviterons bien des souffrances. Cette merveilleuse Poudre, qui a obtenu la plus haute récom­pense à l’Exposition Universelle de 1900, calme instantanément l’asthme, 1 oppression, l’essoufflement, la toux des vieilles bronchites et guérit progressivement. Une botte est expédiée contre mandat de 5 fr. 25 (impôt compris) adressé à Louis Legras, 1, boul. Henri-lV, Paris.

POÜE TOSS VOS IMPRIMÉSau*

t s p r â f K B énoîâs És Sentis

Mous n'y som m es pas encore, mais nous en sentons

d é j à i’approche— »o«—

Bien qu’au point de vue astronomique, le printemps ne commence que le 21 Mars, l’or- .ganisme est déjà sensible à ses premiers effluves.

Aussi est-il nécessaire de commencer dès maintenant la bonne cure printanière des Pilules Pink pour débarrasser le sang des impuretés qui se sont déposées en lui à la faveur de la mauvaise saison, et restaurer les forces altérées par les rhumes, les bronchites

r_____________ , les grippes, qui for­ment le cortège habi­tuel de l’hiver.

Les Pilules Pink ac­croissent notablement la vitalité de l’orga­nisme parce qu’elles p u r i f i e n t e t r é g é n è r e n t le sang, reconstituent la v i g u e u r du système n e r v e u x , d o n n e n t d e T appétit, a c t i v e n t l a digestion et stimulent

_____________ toutes les fonctions.Mlle Miuricette LEPELT1ER Les anémiques, les

neurasthéniques, les (fil. Isnel) afïaiblis, les convales­

cents, ont dans les Pilules Pink le remède qui, en peu de temps, rétablit le bon état de leur santé.

« Depuis deux ans, j’étais bien mal portante — déclare Mlle Mauricette Lepeltier, demeu­rant, 2 0 , rue d’Austerlitz, à Lyon (Rhône). — Je souffrais de migraines, de névralgies et puis, bien que mangeant peu, car je n’avais pas d’appétit, j’avais beaucoup de difficultés à digérer. Les Pilules Pink ont dissipé mes migraines et mes névralgies, elles m’ont aussi rendu un excellent appétit et de bonnes diges­tions. Enfin, l’état de ma santé est, aujour­d’hui, excellent. »

En vente dans toutes les pharmacies. Dépôt : Phoi" P. Barret, 23, rue Ballu, Paris, 8 francs la boîte, 45 francs les 6 boîtes, plus o fr. 50 de timbre-taxe par boîte.

Le Gérant : E. BOyknvAl

Imprimeries Réunies de Senlisg, Place Henri-lV, 9 .

S e r i r t c e s e T A t i l o - C a r - s .

C IT R O E N

P R E M I E R S D É PA RT S

P A R I S “ S E N L I S

P a r i s (Rotonde de la Villetto)La Patte d’Oie ( G û i i e s s e ) .Louvres........................La Chapelle-en-Serval. Srenlis ............

D É P A R T T O U T E S LES H E U R E S DtRNIERS DÉPARTS

7 307 508 » 8 20 8 40

8 30 9 30 10 30 11 30 12 30

9 40 110 40 1 11 40 1 12 40 i 13 40

13 30

I14 40

14 30 15 30 16 30 17 30 18 30

15 40 | 16 40 | 17 40 | 18 40 j 19 40

19 3019 5020 » 20 20 20 40

P a r i s (Rotonde de la Villette)La Patte d’Oie (Bonesio). Louvres.La Chapelle-en-Serval. S e m i s .

S E N L I S - P A R I S

PREai SS DÉMU

Dimensions du chargementArt. 6 . — La largeur du chargement

d’un véhidule, mesurée, toutes saillies com prises, dans une section transversale quelconque, me doit nulle part dépasser 2 m. 50.

Sont toutefois exceptés de cette pres­cription :

1° Les transports exceptionnels visés à l ’article 14 du présent décret ;

2° Les véhicules agricoles à traction animale, chargés de récoltes, de paille ou de foin, sur le parcours des champs à la

reprendre sa place dans le courant de la circulation.

Tout conducteur débouchant d’un im­meuble ou d’une propriété en bordure de la voie publique, ne doit s’engager sur celle-ci qu’à une vitesse très réduite et après s’être assuré qu’il peut le faire sans danger.

Il est interdit de couper les éléments de colonne des troupes m ilitaires en m arche ou les cortèges.

Il est interdit de laisser à l’arrêt sur les parties d’une voie publique occupées ou traversées à niveau par une voie fer­rée, des voitures ou des animaux gardés ou non, d’y jeter ou déposer aucuns ma­tériaux ou objets quelconques, de faire suivre les rails de la voie ferrée par des véhicules étrangers au service de cette voie ferrée.

Lorsqu’une voie ferrée est établie sur une voie publique, ou traverse à niveau la plate-forme, ou seulem ent la chaussée, d’une voie publique, tout piéton, cavalier ou conducteur de véhicule ou d’animaux doit, à l’approche d’une voiture ou d’un train, dégager im m édiatem ent la voie fer­rée et s’en écarter, de m anière à livrerpassage au m atériel qui y c ir c u le ^ -----

Dans le cas d’une traverse non munie de barrière, l ’usager de la route, averti de l’existence de cette traversée par un signal à proxim ité im m édiate de celle- ci, ne doit s’y engager qu’après s’être assuré qu’aucun train n’est visible ou que l ’approche d’aucun train n’est an­noncée.

Croisements et dépassements

Art. 9. -— Les croisem ents s ’e f f e c t u e n t , à droite et les dépassem ents à g a u c h e .

Pour effectuer un croisem ent, chacun des deux conducteurs doit se ranger à tem ps sur sa droite et s’y maintenir en laissant libre à sa gauche le plus grand espace possible. Cet espace doit être au m oins égal à la m oitié de la chaussée, si l’on croise une voiture ou un troupeau, ou à 2 mètres, si l ’on croise un piéton, un cycle, un cavalier, ou un animal.

Il est interdit d’entreprendre un dé­passem ent :

1° Sans être assuré qu’on dispose à cet effet d’un espace suffisant à gauche et qu’on peut le faire sans risquer de col­lision avec un usager arrivant en sens inverse ;

2° Quand la v isib ilité en avant n’est pas suffisante, notamment ; dans un vi­rage, au sommet d’une côte, pendant le franchissem ent d’une traversée de voie ferrée et au moment où le véhicule oit ,les an im au x à d ép a sser effectua mômes le dépassem ent d’un autre iisa-j ger de la route.

Pour effectuer un dépassement, tout conducteur doit avertir de son intention l ’usager qu’il veut dépasser et se porter autant que possible sur la gauche.

Le piéton ou le conducteur du véhi­cule ou des animaux dépassés doit se ranger im m édiatem ent à sa droite et sans accélérer son allure, en laissant li­bre, à sa gauche, le plus large espace possible.

Après avoir effectué un déplacement, le conducteur ne doit pas reprendre la partie droite de la chaussée avant de s’être assuré qu’il peut le faire sans in ­convénient.

Par exception aux dispositions des prem ier et troisièm e alinéas du présent article, le dépassem ent d’un véhicule qui circule sur une voie ferrée empruntant la chausséee de la voie publique doit se

S e n l i s ................La Ch ipelle-en-Serval.

. . . ..............................

La Patte d 'O ie (Gonesse). P a r is (Rotonde de la Miette)

D É P A R T T O U T E S L E S H E U R E S

7 »7 15 7 357 458 10

» 9 » 10 » 11 12 » 13 » 14 » 15 » 16 » 17 » 18 »

9 10 110 10 | 11 10 | 12 10 | 13 10 | 14 10 15 10 I 16 10 I 17 10 I 18 10 I 19 10

19 » 19 15 19 3519 4520 10

DERNIERS DÉPARTS

S e n t i s .L .a C h a p e l l e - e n - S e r v a l .t . o u v r e s .L a P a t t e d ’O i e (8008860). P a r i s (Rotonde de la Villette)

N O T A -- Entre la Rotonde de la Villette et la Patte d’Oie de Gonesse, les transports Citroën ne laissent pas descendre de voyageurs en direction de Senlis et n’en prennent pas en direction de Paris.

S e n l i s T A . F i l F

t Pontarm é3 2 Sn> villinrs4 3 2 Villcmn

5 4 3 2 Louvres

6 5 4 3 2 Vaud’ 1 lerland

7 fj 5 4 3 2 Gonesse

89»

7 6 5 4 3 2 Le Bourget

8 7 7 6 5 3 d Paris (Rotonde de la Villette)

» » » » » » » n

Pour S -rlis-Paris et Paris-Senlis s e u le m e n t , départ toutes les demi heures, en empruntant soit les voitures de Com piègne, soit celles de Senlis. Les départs ont lieu alternativement dans les deux sens toutes les 30 m inutes.

L-s voitures pour Cum dègne sont directes entre Paris et Senlis et inversem ent et s ’arrêtent aux stations entre Senlis etCompiègne. „ . , , .

Vers d ia m a n t, Verberie, d r a p iè g n - , départ toutes les heures. Vers Pontarm é, La C hapelle-en S. rval, Vaudherland, départtoutes les heures. —

C I T R O E N

P R E M I E R S GÉPAR S

P A R I S - S E N L I S - C O M P I Ê G N E

P a r i s 'Rotonde de laïilbtte) 7 »S e n l is ......................... 8 »V dleneuve..................... 8 1bVerberie.......................... 8 25C o m p iè g n e ............. 8 50

D É P A R T T O U T E S L E S H E U R E S

I9 » | 10 » | l l » | 12 » | 13 » 114 » | 15 » | 16 » J 17 » ] 18 » 119 »

TC O M P I É G N E - 8 E N L I S - P A R I S

19 »20 » 20 15 20 25 20 50

DERNIERS DÉPARTS

P a r i s (Rotonde data Villette) S e n l i s .Villeneuve.Verberie.C o m p i è g n e .

PR E M I E R S D E PA RT S

C o m p iè g n e ..........V e r b e r i e .............................V i l l e n e u v e .......................Senlis.................P a r i s (Rotonde de la Villette)

D É P A R T T O U T E S L E S H E U R E S

6 407 05 7 157 308 30

8 30 | 9 30 | 10 30 | 11 30 | 12 30 13 30 I 14 30 | 15 30 116 30 | 17 30 118 30

18 4019 05 19 1519 3020 30

DERNIERS DEPARTS

C om piègne.Verberie.Villeneuve.S en lis.P a r is ( R o t a n d e d e l a V i l l e t t e )

T A . I FCompiègne

3 La Croix St-Ouen4 2 Verberie

~ 5 3 2 Villeneuve6 4 3 2 Villers St Fram bourg

7 5 4 3 2 S Chaînant

8 6 4 3 2 2 Senlis

14 13 12 11 10 10 9

» )) » » » » ))Paris (Rotonde de la Villette)

d e s A - u l T o I d a x s d e l ’ O i s e

B E A U V A I S - C R E s L - S E N L I S

D é p a r t de B ea u v a is .A rr ivée à C r e il..........A rr ivée à S en lis.

6 » 9 15 «42 15 15 »7 45 11 » 14 » 16 458 » 11 15 14 15 17 »

18 1520 » 20 15

S E N L I S - C R E I L - B E A U V A I S

D épart de S e n lis .........A rr ivée à C r e i l . .........A rr ivée à B e a u v a is ..

6 » 8 15 12 05 15 » 18 056 15 8 30 12 20 15 15 18 208 » 10 15 14 05 17 » 20 05

Arrêt à Creil : H ôte l du C hem in de F er , 6 , avenue de la Gare. Terminus à Senlis : H ôte l H en ri-IV ,

Page 5: LE CODER DE L'OISE - bmsenlis.combmsenlis.com/data/pdf/js/1933-1934/bms_js_1933_03_12_MRC.pdfAlors, on a changé de guitare ! Le français est un gagne-petit, un grippe- sous, un avare,

LE GpURHIER DE L’OISE

ANNONCES JUDICIAIRESA-Rticle !«'.

Etudes de M* L. CHASTÂING, avoué à Senlis

et de M0 GAZEAU, notaire à Senlis.

Vente su r LicitationS i m BAISSE DE MISE A PRIX

aux enchères publiques

au plus offrant et dernier enchérisseur

D’UNE

M A I S O Nsise à APREMOIMT

rue Auguste-Gallé, n° 29

à usage de boulangerie

L’adjudication aura lieu le] SAMEDI 8 AVRIL 1933, à 14] heures, en la Mairie d’Apre-l mont, par le m inistère de M'I GAZEAU, notaire à Senlis, com-j mis à cet effet.

S'adresser pm r Tenseigne- mepts à :

1” H ‘ L. CHASTAING, avoué à Senlis, poursuivant la vente ;

2° M GAZEAU, .notaire à Sen­lis, chargé de la vente et déposi­taire du Cahier des charges.

i 7915

Art . 2.

Etude de M* Louis RAVETON, avoué à Paris,

rue de Castellane, n° 8.

V E I N T T Esu r P u b lic a tio n s J u d ic ia ires

e t a p r è s f a i l l i t e

au p lu s offran t et dernier enchérisseur

| En l’audience des criées du Tribu­nal civil de première instance du Département de la Seine, Béantau Palais de Ju s tice , à Paris, salle des criées, à 2 heures de relevée

EN UN SEUL LOT

D’UNE

P R O P R IÉ T ÉOn fait savoir à tous ceux

qu’il appartiendra :Qu’en vertu et en exêcuticm

d’un jugement rendu sur requê­te par le Tribunal civ il de Sen­lis, le premier mars 1933, enre­gistré.

H sera aux requête, poursui­tes et diligences de :

1° M. Henri-Paul-Louis Deîe- planque, ouvrier boulanger, de­meurant à Paris, rue de Billan­court, n" 23 bis, ci-devant et ac­tuellem ent même ville rue Clau- de-Terrasse, n* 53 bis, « agis­sant tant en son, nom person­nel qu’au nom et comme admi­nistrateur légal des biens et va leurs de son fils m ineur Jean Deleplanque, né à Paris,_ f t T - rondissem ent, le 26 août 1919, de son union avec Mme Jeanne- Marie-Augustine Gode, son é- pouse » ; 2* M. Em ile-Henri-Jo­seph Deleplanque, m écanicien, demeurant à Paris, rue F élix" Faure, n" 1; S” M. Roger D ele­planque, journaliste, demeurant à Paris, rue du Four, n" 25 ;4° Mlle Berthe Deleplanque, sans profession, demeurant a Paris, rue de Billancourt, n* 53 bis ci-devant et actuellement m êm e ville, rue Glaude-T. erras­se, n° 53 bis; 5” Mme Marie-Ma- deleine Caumet, sans profession, demeurant à Boulogne-sur-Seine(Seine), rue d ’Anjou, n* 67, veu­ve de M. M aurice-Paul-Emile Do- leplanque; 6° M. Etienne Cau­met, demeurant à Paris, rue Claude-Terrasse, n° 53 bis, « a- cissant au nom et com m e tu­teur « ad h oc » de Bernard- Paul-Etienne Deleplanque, ne a Paris, 14" arrondissem ent, le 4 avril 1930, enfant m ineur issu du mariage de M. Maurice-Paul- Em ile Deleplanque, décédé et de Mme Marie-Madeleine Cau­met, son épouse susnommée, le dit M. Caumet faisant fonction de tuteur à cause de l’opposition d’intérêts existant entre le dit mineur Bernard, Deleplanque et Mme veuve Deleplanque, nee Caumet, sa mère et tutrice natu­relle et légale, nommé à cette fonction par délibération du conseil de fam ille du dit mineur tenue sous la présidence de M. le Juge de P aix du canton de Boulogne-Billancourt (Seine), le douee juillet 1932, enregistrée. »

Poursuivants, ayant M* L. Chastaing pour avoué constitué demeurant à Senlis.

En présence ou elle dûment appelée de Mlle Fernande Cau­met, demeurant à Paris, 53 bis, rue Claude-Terrasse, prise au nom et comme subrogée tutrice « ad hoc » du m ineur Bernard- Paul-Etienne Deleplanque sus­nommé, nommée à cette fonc­tion suivant délibération du conseil de fam ille du dit m ineur tenu sous la présidence de M. le Juge de P aix du canton de Boulogne-Dillancourt, le douze juillet 1932.

Procédé aux jour, heure et lieu ci-dessus indiqués à la ven­te sur licitation, sur baisse de m ise à prix, aux -enclières publi-ques, au plus offrant et dernier enchérisseur et à l ’extinction des feux, de l’im meuble dont la désignation suit :

DESIGNATION

ü&es à COYE (Oise) rue de Luzarches, n ” 14

Comprenant :M AISON D’HABITATION

E T JARDIN

L’adjudication aura lieu le MERCREDI 29 MARS 1933, à 2 heures de relovée.

COMMERC EE n V e n t e d a n s t o u t e s s e s S u e e u p s g lg s ^

L e s G R A I N E S h “ COQ HARDI ”F LEU R S POTAGÈRES POIS & HARICOTSL E P A Q U E T L E PA Q U ET L E P A Q U IT

0 fr. 50 i fr. »» 2 fp. 50

Ar t . 3.

SERVICE J U R ID IQ U ED E LA

| S o c ié té F id u c ia ire J u rid iq u e e t F i s c a l51, rue de la Chaiissée-d’Antin

PARIS

On fait savoir à tous ceux qu’il appartiendra :

Qu’en exécution d’un juge­m ent rendu sur requête par la Chambre du Conseil du Tribu­nal c iv il de la Seine, en date du 25 novembre 1932, enregistré,

Et aux requête, poursuites et diligence de :

1° M. Maurice Mauger, syndic liquidateur, prè^ le Tribunal de Commerce de la Seine, dem eu­rant à Paris, rue de Savoie, n" 3.

Agissant au nom et com m e syndic de la faillite de M. Lu­cien Coquillard, exerçant le com m erce de m odèles à Paris, ci-devant, rue des Petites-Ecu- ries, n° 43, et actuellement, rue Marsollier, n° 17;

2° M. Lucien, Coquillard sus­nommé et dom icilié,

Ayant pour avoué M8 Louis Ravèton, avoué près le Tribunal c iv il de la Seine, demeurant à Paris, m e de Castellane, n° 8;

Il sera, le Mercredi 29 Mars 1933, à 2 heures de relevée, dé­faut de suite, en l’audience des criées du Tribunal civ il de la Seine, séant au Palais de Justi­ce, à Paris, salle des criées, pro­cédé à la vente aux enchères pu­bliques, sur publications judi­ciaires et après faillite, au plus offrant et dernier enchérisseur, en un seul lot, de l ’im meuble dont la désignation suit :

DESIGNATION des Biens à Vendre

GRANDS MOULINS DE MAREUIL-SUR-OURCQ

S o c i i té A nonym e au capital de 1.701.000 francs

Messieurs les Actionnaires de la Société Grands Moulins de MareuM-sur-Oureq, société ano­nyme au capital de 1.701.000 fr., dont le siège social est à Ma- reuil-sur-Ourcq (Oise), sont con­voqués en assem blée générale ordinaire annuelle pour le Jeudi 30 Mars 1933, à 15 heures, à Paris, 51, rue d e la Chaussée- d’Antin, dans les bureaux de la Société Fiduüiaire Juridique et Fiscale, à Peffet de délibérer sur l’ordre du jour suivant :

l ” Rapports du C onseil d’ad m inistration et du Commissaire des Comptes sur les opérations de l ’exercice clos le 31 juillet 1932 ;

2 ‘> Approbation du bilan et I des compte's; quitus aux admi- | nistrateurs de leur gestion;

S” Em ploi des bénéfices;4° Nom ination d’un adm inis­

trateur ;5° Nom ination d’un ou plu­

sieurs com m issaires des com p­tes pour l ’exercice 1932-1933 et fixation de leur rémunération ;

6 “ Autorisation aux adm inis­trateurs de traiter avec la so­ciété en exécution de l ’article 40 de la lo i du 24 juillet 1867.

L e Conseil d ’administration.7916

Ar t . 7,

Etude de M” VIDY, notaire à Chantilly.

D EU XIEM E IN SERTIO N

Suivant acte reçu par ledit M» Vidy, le 23 février 1933, enregistré à Creil (A. C.), le 24 février su i­vant, volum e 338, n* 194, conte­nant partage de la communauté ayant existé entre M. Léon-Gus- tave VAUFREY, débitant, domici­lié à Chantilly, et Mme Germaine Lucie GERUM, épouse de M Arthur-Désiré-Georges PHILIP- POT, chauffeur, dom iciliés à Bé- thoncourt (Doubs), le fonds de com m erce d’épieerle et débi­tant de boissons exploité à Chantilly, rue d e là Machine, n”4, avec tout ce qu’il comprend, a été attribué à M. VAUFREY.

L’insertion au Bulletin Officiel des Ventes et Cessions de Fonds de Commerce a été faite le 8 mars 1933.

Les oppositions, s’il y a lieu, seront reçues dans les dix jours de la présente Insertion, à Chan­tilly, en l’Etude de M» Vidy, no­taire, domicile élu.7905 Signé : VIDY.

UNE MAISON sise rue Augus- te-Gallé, n" 29, à usage de bou­langerie, élevée sur terre-plein d’un rez-de-chaussée, com pre­nant : boutique, cu isine, grenier au-dessus.

À droite de ce bâtiment, écu­rie, rem ise, grenier au-dessus, water-closets et toit à porcs en retour à gauche, buanderie.

Cour derrière ces bâtim ènts ayant deux accès par une porte enchère et une porte bâtarde sur la rue Auguste-Gallé.

Au fond de la cour, bâtiment d’habitation, com posé de quatre pièces au rez-de-chaussée et fournil, grenier au-dessus au­quel on accède par un escalier extérieur, cave dessous.

Jardin derrière, dans lequel poulailler et clapier, puits com ­mun avec plusieurs propriétai­res.

Le tout contenant d’après ca­dastre 12 ares 11 centiares, tient par d e v a n t à la rue Auguste-G al- fé, p ar d err ière M me V êzan , d ’uncôté Est à Mme D evailly et d ’au­tre côté M. Delarue.

Cadastre section D, num éros 455, 456.

MISE A PRIX

Outre les charges, clauses et conditions insérées au cahier des Tcharges dressé par M* Ga- zeau, notaire à Senlis et déposé en son Etude où toute personne peut en prendre connaissance les enchères seront reçues sur la m ise à prix de s ix m ille francs, fixée par - ,le jugement sus- h IM y f p daté, c i ................ ‘

UNE 'PROPRIETE sise à Coye (Oise), rue de Luzarches, n ” 14, com posée de ;

Une maison élevée, partie sur cave et partie sur terre-plein, d’un rez-de-chaussée et d’un prem ier étage avec grenier au- dessus, couverte en tuiles.

Le rez-de-chaussée com pre­nant cuisine, vestibule, bureau, salle à manger, salon et water- closet.

Le prem ier étage d ivisé en vestibule, trois cham bres à cou­cher et deux cabinets de toilette, grenier sur le tout dans lequel se trouve une chambre de bon­ne.

Jardin, derrière cette m aison, planté d’arbres fruitiers et ceps de vigne dans lequel se trouve un puits avec pompe, poulailler, buanderie et lavoir construits en planches.

Cave dont l’entrée se trouvé dans le jardin.

Cette propriété y com pris l ’as­siette des bâtim ents a une con ­tenance de 8 ares «0 centiares environ, et les murs la clôturant de chaque côté appartiennent aux vendeurs.

E lle est inscrite au cadastre sous le n° 4, de la section D, tenant : l ’ensemble de cette pro­priété, du nord, à la rivière ; du m idi, au chem in de Coye à Chaumontel ; d’orient, à M. E- tienne Lem oine ou représen­tants, et d’occident, à M. Arthur Vaast ou représentants.

Ainsi au surplus que ledit im­m euble s’étend, se poursuit et com porte avec toutes ses aisan­ces et dépendances, sans aucune exception ni réserve.

MISE A PRIX

Ar t . 4.

MAIRIE DE GHANTML,LY (Oise)

Préfecture de l’Oise

Etablissem ents dangereux, insalubres ou incommodes

Etude de M René PICARD, docteur en droit, avoué

à Senlis, 21, rue de Villevert. Tél. 13

Successeur de M“ Escavy)

et de M' GAZEAU, notaire à Senlis.

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20 Titres de 59 Titres de 39 Titres de 18 Titres de 16 Titres de3 Titres de

250.000100.000

50.000 25 00010.000

5.000 2 500 1 000

500

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G C B A E Q P K F G Q B 0 B E

37 34 34 31 26

» 1 » » 1» » 1 » »1 1 » 2 »5 4 4 3 4

16 11 12 10 108 8 7 9 75 5 2 4 21 4 7 2 2

1 •» 1 1 »

Avis très importantLm ntotitMltfe de tirage ei

d'expédition de notre Journal nous mettent dene l’Imposelbl- llté absolue d'insérer toute an­nonce qui parvient aprèa le Jeudi, 1* heures, à nos &#-

Toute insertion nee* parve­nant plus tard sera reporté# d’effloe au numéro fculvant.

, ^'adjudication aura lieu le JEUDI 6 AVRIL 1933, à 14 heu- res’ ,f.n te Mairie de Fontaine-1 Chaahs (Oise), par le m inistère de M" GAZEAU, notaire à Sen­lis, commis à ce t effet.

S’adresser pour les renseigne­ments à :

1°,M« René RICARD, avoué à Senlis, 21, rue de Villevert, poursuivant la vente ;

2“ M» GAZEAU, notaire à Sen­lis, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

Et pour visiter au gardien, sur place.

162 titres remboursés pour 2.147.500 francs

2 t i t r e s d e 2 S O .O O O f r a n c sM. M aupaix Adrien, cu ltivateur, à Cauville-les-Deux-Eglises, p a r Doudevilie (S.-L).

|M. Prévost-Desloge, cultivateur, à Crugny (M arne).\ 1 t i t r e d e i O O . O O O ^ f r e x x c s

M. Desmet Olivier, rue Ma Campagne, 414, à Roubaix (Nord),4 t i t r e s d e 5 0 . 0 0 0 f r a n c s

jyjmo Fournier Lucien, à Marquéglise, par Ressens-sur-M atz (Oise).' R o b a t, b o u la n g e r , à G iz a u c o u rt (M arrie).M.

M.M.

n o u a i , U U U ian^C l, a latycxxi I; yLixux _ i • \Buissart Georges, 6, rue des Courtevilles, à Saint-Om er (Pas-de-Calais). Dehouck-Dessains, cu ltivateur, Le Doulieu (Nord).

Par arrêté préfectoral en date du 8 mars 1933, la Société St- Quentinoise d’Eclairage et de dhauffage, dont le siège social est à Paris (9°), rue de Bruxel­les, n" 21 bis, a été autorisée à installer dans l’usine à gaz qu’elle exploite à Chantilly, rue de* Cascades, n° 18, un gazo­mètre télescopique 1.500 —3.000 mètres cubes, eu rem pla­cem ent du gazomètre de 300 m è­tres cubes existant et devenu insuffisant (28 classe).

Une copie dudit arrêté pré­fectoral énumérant les con d i­tions auxquelles l’autorisation a été accordée, est déposée aux A rch iv es de la M airie et m ise à la disposition de tout intéressé.

A Chantilly, le 9 mars 1933.Le Maire,F. Pau l v é .

7936

Art . 5i

PREMIERE PUBLICATION

Imprimeries Réunies de Senlis

Outre les charges, clauses et conditions énoncées au cahier des charges, les enchères seront reçues sur la m ise à_ prix fixee par le jugement du 25 novembre

932, enregistré, à la somme dequarante m ille 40.000 francsn ancs, 'ci . . . .

F ait et rédigé à Paris, le 27 février 1933, par l ’avoué pour­suivant soussigné.

Signé : L. RAVETON.Enregistré à Paris, le prem ier

mars 1933, c* 5 . 9 8 8 . R e ç u : 11 fr. 20. Signé : Illisiblem ent.

Suivant acte s. s. p., en date à Paris, du prem ier mars 1983, en­registré à Neuilly-en-Thelle (Oi­se), le quatre mars 1933, folio- 33, cas» 15, n 8 11,

M, LAFOND Em ile et Mme LAJUGIE Germaine, son épouse, demeurant à Chambly (Oise), 13, p lace du Parterre,

Ont vendu à M. BOUCHE An­dré, demeurant avenue Victor- Hugo, 15, à Colombes (Seine),

Le Fonds de Commerce de Cinéma qu’ils possédaient et ex­ploitaient à Chambly, place du Parterre, avec jouissance fixée au prem ier mars 1933, et cédé leur droit au bail.

Les oppositions seront reçues dans les dix jours qui suivront la seconde publication, au fonds vendu et en l’Etude de M* Gelé de Francony, avocat, 62, rue de la Chaussée d ’Antin.

7937

J u l e s X i E S O M M E

M UTILÉ DE G U ê RRE

à ( O i s e )

3 Spécialité de Cannages de Siègesen tous genres

P R IX MODÉRÉS

Fait et rédigé par l ’avoué poursuivant soussigné.

A Senlis, le 8 mars 1933.Signé : L. CHASTAÏNG.

Et enregistré.

S’adresser pour les renseigne­ments .* !

1“ A M8 Louis RAVETON, avoué poursuivant la vente, de­meurant à Paris, rue de Casteh lane, n 8 8, dépositaire d’une co ­pie du cah ier des charges;

2° A M. Maurice MAUGER, syndic liquidateur près le Tri­bunal de Commerce de la Seine, demeurant à Paris, rue de Sa­voie, n" 3;

3° Au Greffe des criées du Tribunal c iv il de là Sèihe, où le cahier des charges est dé­posé ;

4° E t sur les lieux, pour v i­siter, le dim anche de 2 heures à 6 heures.

7934

Art. 6.

C o m p a g n ie d e s Eaux D’ORRY-LA-VILLE

Messieurs les Actionnaires de la Compagnie des Eaux d’Orry-la- Ville sont convoqués en Assem ­blée générale ordinaire, le Dl- manche 2 6 Mare 1 0 3 3 , à 14 heures 1/2 précises. Salle de la Mairie.

ORDRE DU JOUR :Rapport du Conseil d’Adminis-

tration.Rapport du Commissaire des

Comptes.Nomination d’un Commissaire

dés Comptes pour 1933. 7931

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> W ilrùont M arguer., r . ’Gare, Oignies (P .-C .) Huin Fernand, r. Jèum ont, Berelles (N .).

e D’halluin Roi., r. Choque, Lallaing (N ,). * Letellïer M art., à H odeng-au-B osc (S .-I.)> Oudin M., r. H .-M artin, Fargniers (A isne).

Blano L.-B ., C hef-lieu Pub lier (H te-S .).‘ Vân Eenoo, café, r. T hiers, Lens (P .-C .) .

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Colombani Phil., inst., Troyon (M euse). Oazanô A., Mo u rm e ion - le -G rand (M arne). M artin Joseph, à Bayecourt (V osges). Bouraohot F„ hôp., Ghenay-l-CUÊttel (S.I.) Delhaye G., r. Galiet, Ë scaufourt (A isne).

59 titres de 10.000 francs

M. Baoot Emile, cité d ’Avaine, Arr*S (P .-C .)M. Ilu a rt G., r. Foch, M ourm elon-le-G r (M .).M. Tarva Léon, à. Beaueamps-le-fVicux (Som.)M‘,è Conte R., r. D enfert, V itry-le-F ronç. (M.)M"18 Braconnier G., r. Disnes, à Guise (A isne).M Avioe A., M ais.-Neuves, C. Carmes (S&rt.)M. C ahard G., H aütot p. S t-Sulpice (S .-L ).Mm« B erteau M., rou te N ationale, Curgies (N.)M F rom ant Ch., Vauüoïse, Solligny-l-T . (O.)M. Corne J., 80, r. Rem bault, Amiens (Som .).M. C ottet L., quart. Moncey, B ar-le-D ue (M)M. Cogny, Pte-Rm», B rancourt-le-G rand (A.)M*. R iohard-D aras, r. Gare, Audruieq (P .-C .)M. Lom bard G., r. St-M artin , Soissons (Aïs.)M. Bon M., adj., M ourmel® n-le-Grand (M.)M. Lepoivre Alb., place S t-P ia t, Saclin (N .). M. F récour, à P révocourt (M oselle).M. A ncelet A., 44, Gde-R»e, Le Theux (Ar.)M. D u m ou lin , 7 1 , r. C arnot, C om p iègne (O .)M. 'D elvaux, fm e d e l’A bbaye, O g n o lle s (O is e ) Mm* Farineaux, 2, r. R em parts, Corbeil (S.-O.)M. 'François C h arles, & L o n g u eil-A n n e l (O ise ) M. R fd te ly n fk ftaph., cultiv., W ylder (N .). Mm" Souris L., à. B eaussart par Liessias (N .). M. Spanier J ., à C hâtèl-S t-G erm ain (M oselle) M "8 Hirardin, à Longuyon (M eu rth e -e t-M o s.). M. ThW*ay G., 32, r. P t-des-L oges, Metz (.) M. Diotus A., r. Beaudaire, Aubervilliers (S.) M. L etourneur J .-B ., S t-T hom .-de-S t-L ô (M) M. Capitaine L., B outancourt, p. Pli*e (Ard.) Mme M uller Cécile, à B ertring (M oselle).M»» Sellier Jacq ., Cottenohy, p. Boves (Som.) M-'* C haboureau Gabrieile, à. Gongis (S .-et-M .) (iqme y». Louf H., « de-P laoe A udruieq (P .-C .) . (Mm" Ve Louf H., G de-P lace Audruieq ((P .-C .). Mme (Vatier M .-L., 35-, av. Foeh, Metz (M ss.).

Queva, r. l’Enclso, 21, Vendin-l-V . (P .-C .) R errin, à Guvry (M oselle).Dubray R obert, boucher, Busigny (N .). Lancet Fr., V ülêrs-s-D ivonne-l-B ains (A.) Duval R., fg S t-JacqueS, Beaune (C .-d’O.) L ejeune P ., 111, r. S t-Fusoien, Amiens.

M,n'W a u tie r Louise, à A ssencières (A ube).M. M orizot Georges, Pon t-s-M euse (M euse). M11* Grosjean Lucienne, Pon t-s-M euse (M .). Mm‘' Herman Julie., r. d ’Hoin, Fam paux (P .-C .)

Chevalier H., V ilfaines-sur-M alicorne (S.) Hamélin H., ham. Bostvy, Nacqueville (M.) M aüduit P ., La M ancellère-s-V ire (M anc.) P o indron t-B rebaut, à M ortiers (A isne). Coquet, 4, coron Botte, Denain (N ord). L ecœ ur Paul, r. Bas-Chem , Locon (P .-C .) Lobel-Gevelle, r . de Sains, Aveshelles (N.) Collier Ch., agr., Sons-et-R onchères (Aie) T irm arch Laure, 7, r. Jau rès Denain (N .). V anthournont, à Zeggers-Obppel (N ord). Lecom te Cl., G ds-Pavés, C. Ceton (O rné). Quille R., r. Bois, Richebourg-PAv. (P .-C .)

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18 titres de 2.500 fraaesOlonde Eug., Bd. Fourm ies, Roubftix (N.) T rainel H., r. des Villas, Tourcoing (N .). Decaix R., 13, r. A .-de-l’Epée, Amiens (S.) A ubagne M., Aux M orrains-M atoiâ- (S .-L .) Fauquet, r. J .-Jau rè s , M ontohanin (S .-L .) Maire Kl., r. de la Gare, à Bavay (N .). Deolety H., 39, av. 2.-Voie, Marnes (P .-C .) M oreau Ju les, à V èrquineuil (P .-d e -C .) . Delecolle R., 24, r. l’Union, A niche, (N .). P atou Aug., 8, r. Penderie, T ourcoing (N.) F ort J ., 53, r. B.-V incent, Bêthutte (P .-C .) Vve Rossignol, à. Q uiéry-la-M otte '(P .-C .) . Denay Marie, r. Dimanche, Trélon (N ord). Angrand A., Gde-Rue, C am phin-en-P . (N.) L èvent Maurice, La Roulllie, Feignies (N) . Corillon F., B ernecourt, p. Noviant (M .-M.) Quilbœuf Félicia-Paul, N oyeijs-s-Serein (Y) M aillard A., r. de la Gare, E trepagny (E .).

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m* Vve Hélaine, La B urnelière, M ontauchon M .).

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