Chambre de Commerce Suédoise en France Liens · 2014. 8. 11. · Chambre de Commerce Suédoise en...

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Liens Chambre de Commerce Suédoise en France Décembre 2005 Numéro 37 Prix : 3,25 lus de 2 000 milliards d’euros. Tel serait le montant de la dette publique française, selon le rap- port très attendu de la mission commandée par le ministère des finances et pilotée par Michel Pébereau, le président de BNP- Paribas. 2 000 milliards d’euros, soit deux fois le taux d’endet- tement de 60 % du PIB toléré par le Pacte de stabilité et de croissance européen. “Seules deux évolutions sont possibles : soit les déficits pu- blics augmenteront continuel- lement, jusqu’à être impos- sibles à financer ; soit il y a réforme de l’Etat, ce qui inclut recentrage sur les fonctions et dépenses les plus importantes, ainsi que hausse de productivité de l’Etat, c’est-à-dire fourniture de la même quan- tité de services publics pour un coût infé- rieur”. Tel est le diagnostic de Patrick Artus, directeur de la recherche et des études d’IXIS Corporate & Investment Bank. Question d’efficacité Patrick Artus, qui a participé à la mission Pébereau, a largement abordé le sujet lors de la conférence organisée le 9 novembre dernier par la CCSF en coopération avec les chambres de commerce franco-norvégienne et franco-finlandaise. L’intitulé de son in- tervention : “Que peut apprendre l’Europe des pays nordiques ?”. Trois axes : le modèle danois du marché du travail, l’efficacité des politiques nordiques de recherche... et la réforme de l’Etat que la Suède a réussi à mener à bien. Entre 1993 et 2000, la Suède est passée d’un déficit public de 12 % du PIB à un excédent public de 3 %, a indiqué Patrick Artus, en sou- lignant que ce revirement “s’est déroulé sans réduction significative de la qualité des ser- vices publics à la population” (éducation, santé...) ni d’une hausse du chômage. Celui- ci a au contraire été diminué de moitié, la réduction de 15 % de l’emploi public pendant Sans doute pas transposable... “Ces agences sont pratique- ment gérées comme des en- treprises privées, avec des per- sonnels de droit privé” recrutés de façon décentralisée, avec rémunération individualisée, analyse Patrick Artus, en notant que seuls 1 % des employés du secteur public suédois sont des fonctionnaires. Ainsi, en matière d'emploi par exemple, si les objectifs, la réglementation et le budget sont bien fixés par le gouverne- ment et le Parlement suédois, la mise en œuvre de la politique de l'em- ploi revient à un guichet unique, l'Agence nationale du travail (Arbetsmarknadsver- ket) et à ses déclinaisons territoriales. Inté- ressant au vu de l'idée de rapprocher l'ANPE et les Assedics pour créer un seul vaste service public de l'emploi en France. “Le sujet est vraiment d’actualité”, insiste l’économiste. Il n’est pas le seul à en être convaincu. Ainsi, fin octobre, de retour d’une mission en Suède, Pierre Méhaignerie, président de la commission des finances de l’Assemblée, et Gilles Carrez, rapporteur général du budget, ont eux aussi expliqué : “Le système suédois n’est sans doute pas un modèle transposable en France, et il n’est pas exempt de fragilités, notam- ment en matière d’emploi et de prélè- vements obligatoires, mais il demeure un exemple de la manière dont un Etat peut se réformer.” Les deux députés se sont en outre penchés sur la réforme budgétaire suédoise, qui a directe- ment inspiré la LOLF (loi organique relative aux lois de finances), présentation fonction- nelle des dépenses publiques, appliquée pour la première fois cette année en France. Mais la LOLF n’a de sens - Patrick Artus l’a lui aussi relevé - que si elle est la première étape d’un processus beaucoup plus large. Claire Mallet cette période ayant été plus que compensée par une amélioration de l’emploi privé. Selon Patrick Artus, cette performance a avant tout été le fruit d’une mutation de l’organisa- tion et de la structure même de l’Etat en vue d’accroître son efficacité. Clef de voûte de cet Etat réformé : le système des agences. L’administration suédoise est en effet désormais divisée en 13 ministères “dégraissés” et 300 agences, dont les diri- geants sont entièrement responsables de la gestion, sur la base d’objectifs opérationnels, d’indicateurs de performance et de budgets pluriannuels. P Economistes et politiques français s’intéressent de très près à la vaste réforme de l’Etat menée en Suède dans les années 90, qui dessine une voie possible face à la nécessité d’un redressement durable des finances publiques. Dans le sillage de la Suède ? PHOTOGRAPHE : RICHARD RYAN - © STOCKHOLM VISITORS BOARD IMAGE BANK SWEDEN

Transcript of Chambre de Commerce Suédoise en France Liens · 2014. 8. 11. · Chambre de Commerce Suédoise en...

  • LiensChambre de Commerce Suédoise en France

    Décembre2005

    Numéro 37Prix : 3,25 €

    lus de 2 000 milliardsd’euros. Tel serait lemontant de la dette

    publique française, selon le rap-port très attendu de la missioncommandée par le ministère desfinances et pilotée par MichelPébereau, le président de BNP-Paribas. 2 000 milliards d’euros,soit deux fois le taux d’endet-tement de 60 % du PIB tolérépar le Pacte de stabilité et decroissance européen.“Seules deux évolutions sontpossibles : soit les déficits pu-blics augmenteront continuel-lement, jusqu’à être impos-sibles à financer ; soit il y a réforme del’Etat, ce qui inclut recentrage sur lesfonctions et dépenses les plus importantes,ainsi que hausse de productivité de l’Etat,c’est-à-dire fourniture de la même quan-tité de services publics pour un coût infé-rieur”. Tel est le diagnostic de Patrick Artus,directeur de la recherche et des études d’IXISCorporate & Investment Bank.

    Question d’efficacitéPatrick Artus, qui a participé à la missionPébereau, a largement abordé le sujet lorsde la conférence organisée le 9 novembredernier par la CCSF en coopération avec leschambres de commerce franco-norvégienneet franco-finlandaise. L’intitulé de son in-tervention : “Que peut apprendre l’Europedes pays nordiques ?”.Trois axes : le modèle danois du marché dutravail, l’efficacité des politiques nordiquesde recherche... et la réforme de l’Etat que laSuède a réussi à mener à bien.Entre 1993 et 2000, la Suède est passée d’undéficit public de 12 % du PIB à un excédentpublic de 3 %, a indiqué Patrick Artus, en sou-lignant que ce revirement “s’est déroulé sansréduction significative de la qualité des ser-vices publics à la population” (éducation,santé...) ni d’une hausse du chômage. Celui-ci a au contraire été diminué de moitié, laréduction de 15 % de l’emploi public pendant

    Sans doutepas transposable...“Ces agences sont pratique-ment gérées comme des en-treprises privées, avec des per-sonnels de droit privé” recrutésde façon décentralisée, avecrémunération individualisée,analyse Patrick Artus, en notantque seuls 1 % des employés dusecteur public suédois sont desfonctionnaires.Ainsi, en matière d'emploi parexemple, si les objectifs, laréglementation et le budgetsont bien fixés par le gouverne-ment et le Parlement suédois,

    la mise en œuvre de la politique de l'em-ploi revient à un guichet unique, l'Agencenationale du travail (Arbetsmarknadsver-ket) et à ses déclinaisons territoriales. Inté-ressant au vu de l'idée de rapprocher l'ANPEet les Assedics pour créer un seul vaste servicepublic de l'emploi en France.“Le sujet est vraiment d’actualité”, insistel’économiste. Il n’est pas le seul à en êtreconvaincu. Ainsi, fin octobre, de retourd’une mission en Suède, Pierre Méhaignerie,président de la commission des financesde l’Assemblée, et Gilles Carrez, rapporteurgénéral du budget, ont eux aussi expliqué :“Le système suédois n’est sans doutepas un modèle transposable en France, etil n’est pas exempt de fragilités, notam-ment en matière d’emploi et de prélè-vements obligatoires, mais il demeureun exemple de la manière dont un Etatpeut se réformer.”Les deux députés se sont en outre penchés surla réforme budgétaire suédoise, qui a directe-ment inspiré la LOLF (loi organique relativeaux lois de finances), présentation fonction-nelle des dépenses publiques, appliquée pourla première fois cette année en France. Mais laLOLF n’a de sens - Patrick Artus l’a lui aussirelevé - que si elle est la première étape d’unprocessus beaucoup plus large.

    Claire Mallet

    cette période ayant été plus que compenséepar une amélioration de l’emploi privé.Selon Patrick Artus, cette performance a avanttout été le fruit d’une mutation de l’organisa-tion et de la structure même de l’Etat en vued’accroître son efficacité.Clef de voûte de cet Etat réformé : le systèmedes agences. L’administration suédoise esten effet désormais divisée en 13 ministères“dégraissés” et 300 agences, dont les diri-geants sont entièrement responsables de lagestion, sur la base d’objectifs opérationnels,d’indicateurs de performance et de budgetspluriannuels.

    P

    Economisteset politiques français

    s’intéressent de très prèsà la vaste réforme del’Etat menée en Suèdedans les années 90, qui

    dessine une voie possibleface à la nécessité d’unredressement durabledes finances publiques.

    Dans le sillage de la Suède ?

    PHOTOGRAPHE : RICHARD RYAN - © STOCKHOLM VISITORS BOARDIMAGE BANK SWEDEN

  • orsque vous aurez ce numéro deLiens entre les mains, nous allons

    aborder la nouvelle année. De 2006,nous attendons de fortes impulsionsdans le développement économique, desinvestissements suédois en France etla poursuite toujours plus active desrelations franco-suédoises

    Des relations politiques et économiquesqui se sont spectaculairement inten-sifiées en 2005, avec un flux quasicontinu de visites dans les deux sens,

    surtout de représentants de l’Etat français qui sont allés étudier sur placece qu’il est possible d’emprunter au nouveau modèle suédois en matièrede réformes structurelles.

    La dynamique de la CCSF se nourrit de tous les progrès en ce sens et, au vude ce que nous avons accompli en 2005, je suis certaine que la nouvelleannée nous permettra d’être à la fois écho et acteur d’une vitalité croissante.

    Avec la création de notre filiale de Lyon, en mai dernier, nous sommes entrésdans une nouvelle dimension porteuse de nouveaux échanges et le richevivier des entreprises suédoises en région Rhône-Alpes viendra sans nul doutegrossir rapidement nos rangs. La bouture lyonnaise a bien pris, elle déborded’énergie et son calendrier du premier semestre 2006 est très prometteur.

    Même si vos activités ne vous en laissent pas toujours le temps, nous espé-rons vous attirer toujours plus nombreux à nos manifestations. Elles envalent la peine.

    Fin novembre, nous avons eu l’honneur d’accueillir coup sur coupdistingués intervenants tels l’économiste de renom Patrick Artus et le P-DGd’Alstom Transport, Philippe Mellier. Début 2006, nous aborderons des sujetscomme la responsabilité personnelle des dirigeants d’entreprise, le style deleadership suédois, le management interculturel et autres questions quivous concernent toutes et tous.

    L’année CSSF 2005 s’est achevée par la remise de notre Prix d’Excellence(voir notre Reportage), cette fois, dans le cadre d’une importante promotionde la région du Norrbotten qui déploie son charme rare pour attirer touristes,affaires et recherche de pointe. A ce sujet, la coopération franco-suédoise enmatière d’activités spatiales européennes est tout à fait exemplaire.

    Je vous souhaite, à vous et à ceux qui vous sont chers, une excellenteannée 2006.

    Gîta PatersonPrésidente

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    Chambre de Commerce Suédoise enFrance (CCSF), 6 rue d’Uzès, 75002 Paris,téléphone 01 53 40 89 90, fax 01 53 40 82 52,

    E-mail : [email protected], Site Internet : www.ccsf.fr •

    Présidente, Directrice de la publicationGîta Paterson • Comité de rédaction -Tomas Fellbom, Anders Fogelström, Britt Norée, Jan Nyberg,

    Gîta Paterson, Claes Rasmusson, Håkan Skoglund

    • Rédaction Françoise Nieto, Claire Mallet• Création originale de la maquette -D a n H a y o n • Photogravure e t im-pression - IMPRIMERIE SERVIPLUS, Orly •D i s t r i b u t i o n - F r a n c e - r o u t a g e •Administration, Abonnements etpublicité - Tina Darcel et Katarina Lööf, CCSF,tél. 01 53 40 89 90, fax 01 53 40 82 52, e-mail : [email protected]

    * * *LIENS est imprimé sur Multiart Matt 115 grs, papier couché,

    produit par STORAENSO. Pour en savoir plus,

    c o n t a c t e z S to ra Enso F rance -D i v i s i o n F i n e P a p e r ,téléphone 01 53 64 79 00, fax 01 53 64 79 90

    * * *Ce numéro a été distribué à 5000 exemplaires.

    * * *ISSN 1253-3343

    interviewYngve Bergqvist

    p.5

    reportageExcellences boréales

    p.10,11,12

    bloc-notes• nouveaux membres• carnet d’affaires• utile• culture• tableau d’honneur• nomination• agenda

    p.6,7,8

    entreprises• La CCSF Lyon• Alstom

    p.13,15

    chroniqueUn goût de Noël

    p.18• Activités CCSF

    p.17

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    I N T E R V I E W

    A 200 kilomètres auNord du cercle polaire,le village de Jukkasjärvin’aurait sans doute jamaisfait parler de lui siYngve Bergqvist n’avait,il y a 15 ans, eu la folleidée d’y bâtir un hôtel del’éphémère, entièrementfait de glace. Depuis, onvient du monde entier selaisser saisir par le froidet la magie des lieux.Toujours dirigeant deIcehotel, Yngve Bergqvistrevient sur la genèse dece défi à la fois technique,artistique et commercial.

    Yngve Bergqvist - J’ai rapidement com-pris que l’intérêt pour le projet ne viendraitpas du niveau local. Que plus on s’éloignaitde Jukkasjärvi, plus cet intérêt serait fort.D’où le choix de miser d’emblée sur unvaste réseau, d’en faire un projet pleine-ment tourné vers l’international... Cettestratégie s’est avérée être la bonne : aujour-d’hui, 70 % de notre clientèle est étrangère.Certes, c’était un pari. Mais je sentais qu’ilétait fondé. Le froid, la neige, l’obscurité... Ily avait quelque chose à créer autour de toutcela. Sans oublier, bien sûr, la proximité duTorne, l’un des derniers cours d’eau intactsd’Europe, qui produit une glace d’unepureté exceptionnelle. J’ai alors commencépar aller voir ce qui se faisait à travers lemonde en matière de travail lié à la glace.

    Partenariats, marketing,communication, médias...Autant d’aspects qui ontsemble-t-il été soignésdepuis le début...Y.B. - Oui, sans forte visibilité, nous n’au-rions pu exister. Et il est vrai que nous béné-

    Jukkasjärvi, nous tenons, lorsque nousreconstruisons l’Icehotel tous les ans- un chantier qui dure près de cinq mois -à apporter du nouveau en termes decréativité, d’architecture, de design...Chaque année, nous invitons une tren-taine d’artistes suédois et étrangers à yparticiper. Le site devient vraiment unmusée vivant de l’art de la sculpture surglace. En 2003, nous avons ajouté le“Ice Globe Theatre”, réplique du théâtreshakespearien The Globe de Londres. Etpuis il y a l’église, que nous réédifionsaussi chaque année.

    Cette église se veut aussiun trait d’union, dit-on,avec la population locale ?Y.B. - C’est vrai. Il y a les centaines decouples du monde entier venus s’ymarier... mais aussi les enfants des en-virons qui y sont baptisés. Cette église estd’ailleurs offerte tous les ans à la paroisse.Pour moi, le lien local est de plus en plusimportant. Il faut que la populationait un certain sentiment d’attache-ment au projet. Or, mêmesi nous sommes unemployeur important dela région, avec unecentaine d’employéset, évidemment, denombreux presta-taires locaux pourtous les servicessous-traités... cetteempathie n’est pasévidente et s ’estconstruite au fil desannées.

    Propos recueillispar Claire

    Mallet

    Le songe d’une nuit d’hiverficions d’un réel engouement médiatique !CNN nous consacre régulièrement desreportages, Discovery Channel a réalisé undocumentaire qui a été vu par des millionsde personnes dans le monde, le NationalGeografic a dépêché une équipe qui vanous suivre ici tout l’hiver... Peut-être passi étonnant, dans le sens où Icehotel restequelque chose d’unique.

    Forte de ce succès,l’entreprise Icehotelfait aussi de l’export !Est-ce là un axe important ? Y.B. - Un autre hôtel a été crée au Québecen 2000. Nous avons aussi élaboré leconcept de l’Absolut Icebar. On trouve des“bars de glace” à Stockholm, Milan etLondres, où ils marchent très bien... et celuide Paris devrait bientôt voir le jour ! Il estprévu d’en ouvrir dans une dizaine demétropoles. Ce sont des lieux permanents,gérés sous forme de franchise, auxquelsnous livrons la glace amenée de Suède - quiformera leur cadre et leur décor - et appor-tons notre savoir-faire technique et artis-tique. Des blocs de glace sont conservés àcette fin chez nous dans un vaste entrepôtfrigorifique. Ce qui nous permet par ailleursd’intervenir sur différents événements,notamment pour de grandes marques. Telfut par exemple le cas l’an dernier à Parissur le podium du défilé Vuitton. Des cen-taines de tonnes de la glace du Torne sontainsi exportées chaque année.

    Personnellement,vous vous consacrezdésormais surtout àces développements ?Y.B. - Oui, notamment aux Icebar et àtout ce qui a trait à l’international et auxnouveaux projets. Nous sommes organisésen secteurs d’activité et je délègue doncla gestion de l’hôtel.

    Vous cherchez enpermanence à vousrenouveler, à innover...Y.B. - En effet, même sur le site de

    YngveBergqvist.

    www.icehotel.com(présentations, photos...

    et réservations en ligne bientôt possibles)

    ©IC

    EHO

    TEL

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    B L O C - N O T E S

    nouveaux membres

    n AFICARAFICAR simplifie l’auto ! AFICAR est une sociétéindépendante spécialisée dans la réduction descoûts du poste véhicules d’entreprise : elle négociepour le compte de ses clients les meilleures condi-tions d’achat ou de financement de véhiculesparticuliers ou utilitaires, ainsi que les clausescontractuelles susceptibles d’assouplir les contratset de réduire le risque. Qu’il s’agisse d’un seulvéhicule ou d’une flotte de plusieurs dizaines voirecentaines de véhicules, l’optimisation des coûts estdonc au rendez-vous. AFICAR gère également lescontrats tout au long de leur vie (crédit-bail, loca-tion longue durée) pour éviter les mauvaises sur-prises et les surcoûts indirects. Le recours à unesociété d’achat externalisée et spécialisée commeAFICAR est aussi synonyme de gain de temps.Société régionale basée à Lyon, AFICAR dispose,

    par ses dirigeants, d’une solide expé-rience internationale et opère pour

    le compte de filia-les européennes desociétés nationales.www.aficar.com

    n Jonas Hedbergn Marc-Alexandre

    Prévoist-Ibin Jean-Luc Schmerber

    carnet d’affaires

    n eBay donnede la voix avec SkypeLe fameux site d’enchères américain eBay aannoncé son acquisition de l’un des leaders dela téléphonie sur Internet, Skype, pour environ2,1 milliards d’euros - un prix qui pourrait encoredoubler en fonction des performances de Skype aucours des années à venir. Basée au Luxembourg,Skype a été créée en 2002 par un Suédois, NiklasZennström, et un Danois, Janus Friis, égalementcréateurs de KaZaA, l’un des logiciels de téléchar-gement de fichiers musicaux sur Internet les plusdemandés. Leur logiciel de téléphonie sur Internet,qui permet des communications gratuites entreutilisateurs sur ordinateur, se substitue au télé-phone pour près de 66 millions d’utilisateurs,répertoriés dans quelque 225 pays. Skype ouvreactuellement des filiales dans les pays jugés clés,dont la France. Les deux scandinaves conservent ladirection de Skype à l’issue du rachat. eBay voitdans cette opération à prix d’or une bonne voie dediversification et, surtout, mise sur la compatibi-lité des produits de Skype avec sa propre spécialitéd’enchères en ligne. www.ebay.fr

    n EricssonEricsson, présent en France depuis près decent ans a pris un nouvel élan en s’installant le2 novembre dans son nouveau siège social situéau 6/8 rue Ampère à Massy, à cinq minutes de sesanciens locaux. “Conçu pour accompagner etdévelopper la performance et l’innovation,ce nouveau bâtiment est à la mesure de nosambitions” a déclaré Guy Roussel, Présidentd’Ericsson France.

    Nouvelle adresse :6-8, rue Ampère, 91348 Massy Cedex,

    Tél. +33 1 69 93 70 00 - Fax +33 1 69 93 70 01www.ericsson.fr

    n Télécoms : le marché françaisintéresse les SuédoisLe 21 octobre dernier, les représentants d’unevingtaine d’entreprises suédoises intéressés par lemarché français des TIC et des télécoms ont eul’occasion de rencontrer, à Stockholm, des ac-teurs français du secteur afin de mieux en cernerles potentialités et spécificités. Un marché enpleine expansion, que ce soit en termes de télé-phonie mobile, de services multimédia, d’Inter-net haut débit ou de télévision sur IP. Et d’autantplus porteur que les sociétés suédoises bénéficienta priori d’une image forte et positive en France.Ce séminaire leur a aussi permis de bénéficier desconseils personnalisés du Swedish Trade Coun-cil, organisateur de la rencontre, en termes destratégies d’approche et de développement enFrance. Cet échange ne restera pas sans suitespuisqu’une conférence est d’ores et déjà envisa-gée pour l’automne 2006, cette fois à Paris, cen-trée sur les services liés aux réseaux haut débit.

    n De Lyon à la Laponieen quelques heures !Dans le cadre de sa politique de développement devols entre aéroports de capitales régionales, CityAirline, compagnie aérienne suédoise basée à

    Göteborg, lançait début 2004 une liaison Lyon-Göteborg. Un pari réussi puisque depuis, CityAirline a transporté plus de 34 000 passagers audépart de Lyon ! Et décidément, la Laponie a levent en poupe... puisque la compagnie proposedepuis le mois d’octobre une liaison directe entreGöteborg et Luleå, dont la clientèle lyonnaisepourra profiter avec une simple escale. Une desti-nation telle que Luleå peut “séduire à la foisune clientèle affaires et loisirs”, relève GéraldineBrion, représentante de la compagnie à Lyon, quijuge elle aussi la destination lapone prometteuse,que ce soit pour ses paysages à découvrir “enmotoneige, en traîneau à chiens ou en brise-glace” ou pour la vieille ville de Gammelstad,inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco.

    www.cityairline.fr

    n Défense :coopérations au sommetDans un contexte de coopération industriellecroissante entre la Suède et la France en matièrede défense, le Swedish Trade Council etl’Ambassade de Suède organisaient le 21novembre à Paris un colloque auquel ont par-ticipé plus de 70 personnes. Avec notamment, côtéfrançais, plusieurs responsables de la directiongénérale de l’armement (DGA), ainsi que desreprésentants de la plupart des plus grands indus-triels du secteur : Thalès, EADS, Eurocopter, Giat,Dassault... Du côté suédois, Peter Lundberg,directeur général de la Fédération suédoise desindustries de défense (FIF), avait fait le dépla-cement, entouré de six entreprises suédoises depointe. Un séminaire très concret puisqu’il s’estconclu par plusieursdizaines de ren-contres bilatéralesindividuellesentre acteursfrançais etsuédois.

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  • n Du nouveau pour SASEncore de nouvelles facilités pourles passagers des vols SAS ! Lan-cement d’une nouvelle formulepermettant d’acheter des allerssimples et ainsi de combinerdivers tarifs et classes pour l’aller

    et le retour (aller en Businesset retour en Economy par exemple), ouverture d’unnouveau hall d’enregistrement à Roissy, au Termi-nal 1, Hall 4 (donc plus accessible), sans oublierune nouvelle version du site Internet de la compa-gnie, très ergonomique, qui permet l’achat en ligneen quelques clics (www.flysas.com). Enfin, aumoment où le Grand Nord suédois est à l’honneur,on saura que l’on peut désormais rejoindre, viaCopenhague, la petite ville d’Arvidsjaur, enpleine Laponie. Rendue célèbre par les cons-tructeurs automobiles, qui viennent y tester leursvéhicules dans les conditions hivernales, Arvidsjaurest une destination touristique appréciée pour sespaysages et ses loisirs sportifs septentrionaux (ski defond, traîneau à chiens...). www.flysas.com

    utile

    n Le site de tousles Suédois de l’étrangerL’association “Svenskar i världen” (“les Sué-dois dans le monde”), qui se présente comme “lacommunauté des 400 000 Suédois de l’étranger etde leurs amis”, a lancé son nouveau site Internet,

    qui fourmille d’informations (en suédois unique-ment) et de services : actualité de l’association etde ses diverses sections par pays, infos juridiqueset pratiques pour les expatriés, forums de discus-sion, liens, etc. www.sviv.se

    n Isvinet,le vin venu du froidUn vignoble en Suède ? Et, qui plus est, remporteune médaille d’argent dans un concours interna-tional organisé par des Français, en l’occurrencel’édition 2005 du Challenge International du Vin ?

    C’est possible ! C’est entout cas la prouesseaccomplie par GöranAmnegård, créateur etexploitant de “BlaxstaVingård”, vignoble de2 hectares produisantun vin pas tout à faitcomme les autres...puisqu’il s’agit d’un

    “vin de glace” ou Ice Wine, un vin liquoreux extrê-mement rare comme on en trouve en Allemagneet en Autriche, réalisé à base de raisin récolté etpressuré gelé, lorsque le thermomètre est passésous la barre des 0°. www.blaxstawine.com

    culture

    n Le Nationalmuseum investit cet hiverle Centre culturel suédois (CCS) à traverstrois expositions. Deux d’entre elles sont issuesde la collection d’art de l’Institut Tessin du CCS- des œuvres restées à Stockholm pendant deuxans pour être restaurées au sein du National-museum, en charge de leur conservation. D’unepart, un nouvel accrochage permanent decette collection, qui témoigne des intenses rela-tions culturelles franco-suédoises à travers l’his-toire, avec un point culminant au 18ème siècle.De l’autre, une exposition temporaire despremiers modernistes suédois ayant travaillé àParis au début du 20ème siècle. Par ailleurs, latroisième exposition offre une plongée pho-

    tographique dans le monde de deux figureslégendaires, Garbo et Bergman, grâce auxacquisitions toutes récentes de la CollectionNationale de Portraits, également placée enSuède sous l’égide du Nationalmuseum.Jusqu’au 19 février. 11 rue Payenne,Paris 3ème, tél 01 44 78 80 20. Pourconnaître toutes les autres manifestations duCCS (concerts notamment) : www.ccs.si.se

    B L O C - N O T E S

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    LASSUS & ASSOCIÉSAVOCATS À LA COUR

    Björn Palm-JensenPaul Lassus

    Stéphane Caussé

    Nathalie Panossian-RichardRaphaëlle Pecqueraux

    Au service des sociétésscandinaves et françaises

    depuis 1981

    K8, AVENUE BERTIE ALBRECHTF-75008 PARIS - FRANCE

    TÉL +33 - (0) 1 53 93 61 61FAX +33 - (0) 1 42 56 24 39

    E-MAIL : [email protected]@wanadoo.fr

    CORRESPONDENTS A :STOCKHOLM, GÖTEBORG, MALMÖ,HELSINGBORG, UPPSALA, ÖREBRO,

    COPENHAGUE ET OSLO

    tableau d’honneur

    n Prix de la CCFS, à StockholmC’est à la société Altran qu’est allé cette année lePrix de la CCFS, la Chambre de Commerce Fran-çaise en Suède, “pour avoir réussi, en moins de dixans, à devenir un acteur de premier plan dans ledomaine du conseil aux entreprises sur le marchésuédois”. Implantée depuis 1998 en Suède, Altran ycompte aujourd’hui 250 consultants dans ses troisfiliales. Ses activités couvrent toutes les sciences del’ingénieur, la R&D, les technologies de l’informa-tion, mais aussi le conseil en stratégie. Le prix a étéremis le 29 septembre dernier lors d’une soirée degala à Dominique d’Andrimont, Directeur Générald’Altran Scandinavie et Bénélux.

    Pour tout renseignementsur la Chambre de Commerce

    Suédoise en France :6 rue d’Uzès - 75002 Paris

    Téléphone +33 (0)1 53 40 89 90Fax +33 (0)1 53 40 82 52

    www.ccsf.fr - [email protected]

    ©SI

    RCE

    CIL

    BEAT

    ON

    De gauche à droite : Bo Lenerius, MD ADL ;Hans Johansson, MD Consignit och Neweng Consulting ;

    Dominique d’Andrimont, Executive Director NorthPerimeter (Benelux, Scandinavia) ; Thomas Andersson,

    Manager Neweng Consulting pour la Région Sud ;Frédéric Laziou, Manager Neweng Consulting pour

    la Région Nord et Cristhophe Aulnette,CEO Altran Group.

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    B L O C - N O T E S

    n Leif Johansson, le PDG du groupeVolvo, s’est vu remettre le 20 octobre dernierles insignes de Chevalier de la Légiond’honneur des mains du ministre français duTravail, Gérard Larcher. Cette distinction lui a étédécernée pour son “importante contributionaux relations franco-suédoises”, a expliquél’Ambassadeur de France en Suède, Denis Del-bourg, évoquant notamment “le succès” de fusionentre Volvo Trucks et Renault Trucks ainsi que leséchanges croissants entre Lyon et Göteborg.

    nomination

    n Un nouveaudirecteur parisienpour le Swedish TradeDavid Kruse vient d'être nommé directeur dubureau français du Swedish Trade Council.Diplômé de l'Université de Chalmers (Göteborg), cejeune suédois notamment spécialiste des questionsde management et d'organisation dans les sys-tèmes de production a travaillé plusieurs annéespour une société de conseil basée à Boston, avec desinterventions tant aux Etats-Unis qu'en Europe etdans des secteurs très diversifiés (télécoms, chimie,

    industrie papetière). Il a ensuiterejoint Rome et le domaine de

    l'aide au développement (WorldFood Programme et Internatio-nal Fund for Agricultural Deve-lopment). Il connaît déjà bienParis, pour avoir effectué une

    partie de ses études à l'ESCP etaux Arts et Métiers.

    David Kruse.

    agenda

    n Le 3 février visite d’entreprise chezGambro à Lyon, organisée par l’Antenne CCSFRhône-Alpes. Pour plus de renseignements :[email protected]

    n Le 23 février, conférence/petit-déjeunerau Cercle Suédois avec Alain Mourot, Secré-taire Général d’AIG Europe et avec la partici-pation de Maître Aline Jacquet Duval, avocatà la cour de Paris et spécialisée en droit social,sur le thème “La responsabilité personnelle desdirigeants” Les cadres législatifs internationauxet français ont depuis plusieurs années mis enlumière les responsabilités de plus en plus impor-tantes qui pèsent sur les dirigeants d’entreprises.Les dirigeants d’entreprise peuvent être person-nellement mis en cause pour des fautes commisesdans leur gestion. A quoi sont elles exposées,pénalement et civilement ? Quelles sont lesmesures de prévention à mettre en place ? Ladélégation de pouvoir limite t’elle les respon-sabilités? Les contrats d’assurance protégeant lesdirigeants sont-ils efficaces ?

    n Mars, visite d’entreprise chez MercuriUrval à Lyon organisée par l’Antenne CCSF

    Rhône-Alpes. Pour plus de renseignements :[email protected]

    n En mai ou juin, visite d’entreprise chezABB organisée par l’Antenne CCSF Rhône-Alpes. Pour plus de renseignements :[email protected]

    n En mai ou juin, compétition de golforganisée par les Chambre de Commercesnordiques en France.

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  • d’Excellence 2005 décerné par la CCSF etle Swedish Trade Council... Un nom qui,pour sa part, fait exception à la successiond’étonnements ayant ponctué cette soirée

    franco-suédoise ! Qui s’étonnera en effetque ce Prix d’Excellence, qui permet derécompenser une entreprise suédoise“s’étant particulièrement distinguée par saréussite sur le marché français”, se soittourné vers l’un des fleurons de l’industrie

    automobile et l’une des marques les plussolidement attachées à l’image de laSuède ? C’est en effet Volvo AutomobilesFrance qui a cette année remporté lessuffrages du jury réuni par la CCSF.

    e Palais de la découverte portaitdécidément bien son nom en cettesoirée du 5 décembre 2005. Décou-

    verte surprenante de la silhouette à la foismassive et cristalline d’un“Ice Bar” et de cocktails co-lorés servis dans des verreseux aussi faits de glace trans-lucide extraite du Torne,l’un des fleuves les plus sep-tentrionaux de la planète.Découverte gastronomique,celle d’une rencontre culi-naire inédite entre des pro-duits de Laponie (renne,œufs de lavaret, omblechevalier, framboise arc-tique...) et le travail decréation de deux jeuneschefs cuisiniers, Jon OskarArnason et Stefan Jonssonsecondé par Johan Eriks-son, qui ont eu l’audaced’ouvrir leur restaurant haut de gamme,“Bryggargatan”, à Piteå, ville située à quel-que 900 kilomètres au Nord de Stockholm.Découverte des virtuosités d’une musiquea cappella unique en son genre, celle deThe Real Group et de l’enjouement de sescinq interprètes sachant revisiter avec brio

    aussi bien les répertoires jazz et popque les chants de Noël traditionnels

    suédois.Découverte,

    enfin, du nom dulauréat du Prix

    R E P O R T A G E

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    Des résultats éloquents“Quand je vois une Volvo sur la route,je me dis qu’il y a un peu de Suède quicircule en France”, s’est spontanément

    réjouie Maria Stenström,Directeur Général de VolvoAutomobile France, en re-cevant ce Prix d’Excel-lence des mains de FrankBelfrage, Ambassadeur deSuède en France. Celui-ciavait auparavant décritle lauréat comme “uneentreprise dans laquelleon retrouve des qualitésà la fois liées à la hautetechnologie, à l’environ-nement, à la sécurité...sans oublier l’axe dugrand Nord suédois”sous lequel était résolu-ment placée cette soiréedu 5 décembre.

    Se faisant la porte parole de la motivationdu jury, Gîta Paterson, Présidente de laCCSF, a pour sa part évoqué “unegrande réussite commerciale dansun environnement économiqueparticulièrement concurrentiel”,“la qualité du produit”, “la fortemobilisation et hausse de rentabilitédu réseau de vente”... Et a cité unchiffre éloquent : la progression de37 % des ventes de Volvo AutomobilesFrance en un an, soit près de 12 000immatriculations. Le meilleurrésultat du constructeur suédoisdepuis 1992.Gîta Paterson a également tenu à adresserses félicitations personnelles à Fredrik Arp,Président et CEO de Volvo Car Corporation,venu tout spécialement à Paris... et, surtout,

    Excellences boréalesLe 5 décembre dernier, le Palais de la découverte s’est mis à l’heure

    du grand Nord suédois pour une soirée franco-suédoisedes plus rafraîchissantes dont l’hôte d’honneur fut le lauréat

    du Prix d’Excellence 2005 décerné par la CCSF.“Et le gagnant est...”

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    “Quand je vois une Volvosur la route, je me disqu’il y a un peu de Suèdequi circule en France”

    S.E.M l’Ambassadeur de Suède en France Frank Belfrage, Maria Stenström, Directeur GénéralVolvo Automobile France et lauréat du Prix d'Excellence 2005 et Gîta Paterson, Présidente de la CCSF.

    L’Icebar deJukkasjärvi.

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  • sade, CCSF, Centre culturel suédois, Swe-dish Trade Council, Office suédois du tou-risme et des voyages), était en effet elleaussi placée sous le signe du grand Nordsuédois. Le département du Norrbotten,qui représente ce territoire de l’extrêmeNord de la Suède (le quart de la superficiedu pays... mais seulement 2,4 % de sapopulation), en était d’ailleurs l’un desprincipaux partenaires.

    Sur la terre comme au ciel...Le préfet du Norrbotten, Per-Ola Eriksson,qui avait lui aussi fait le voyage pour êtreprésent au Palais de la découverte, a évoqué“une région pleine d’optimisme” et“unique à plusieurs titres” : ses mon-tagnes (les sommets les plus hauts deSuède), ses terres et richesses naturellesprotégées par de hautes exigences envi-

    ronnementales, ses atouts touristiques...Mais aussi ses performances en matièrede TIC, sa densité de PME, ses industriesinnovantes, son pôle d’essaisautomobiles, sans oublier biensûr la recherche spatiale avecKiruna pour épicentre d’attrac-tion européenne.La coopération spatiale franco-suédoise fut d’ailleurs l’un desautres temps forts du Grand NordSuédois, en tant que thème d’unvaste colloque organisé par l’Am-bassade à l’Observatoire de Paris.D’autres rencontres profes-sionnelles ont-elles aussi fait leplein : un workshop sur le tou-risme en Laponie et un rendez-

    vous consacré à l’utilisation du bois dansla construction nordique.Sur le terrain artistique, le public parisien

    aura notamment pu dé-couvrir au Centre culturelsuédois une exposition dephotos signées Aia Jüdes,série de portraits de Samis(Lapons) saisis dans leursvillages, ainsi que troislongs métrages réalisésdans le Norrbotten, dontle film “Elina”, conte dra-matique primé par plu-sieurs festivals interna-tionaux. La jeune scènepop-rock de Laponie aaussi été de la partie,

    notamment à la Flèche d’Or. Là encore,autant de découvertes...

    Claire Mallet

    R E P O R T A G E

    à Maria Stenström, qui “sait communi-quer avec talent les valeurs de la Suède”.

    Un “ambassadeur” de la SuèdeMaria Stenström a d’ailleurselle aussi mis l’accent surle rôle d’“ambassadeur” deson entreprise. “Le succèsde Volvo AutomobilesFrance est sans doute lefruit de notre capacité ànous adapter à l’époque,notamment en termes dedesign”, a-t-elle en outreestimé, en annonçant que“plusieurs nouveaux pro-duits seront lancés enFrance en 2006”.L’obtention du Prix d’Ex-cellence par Volvo Automobiles France n’estpas passée inaperçue puisqu’à cette occa-sion, Maria Stenström était à l’honneur dès

    le lendemain matin sur France-Inter, dans le cadre de “l’actualitéstratégique des entreprises”. Seulefemme à la tête d’un groupe auto-mobile en France, Maria Stenströmétait interrogée par Brigitte Jeanper-rin sur “l’art du consensus social etéconomique” suédois.Quant aux richesses des contréesboréales suédoises dont cette soirée du5 décembre nous a offert un condensé,c’est en réalité durant tout le mois dedécembre qu’elles ont été à l’honneur

    à Paris ! L’édition 2005 de l’opération“Décembre Suédois”, organisée par lesdifférentes institutions suédoises (Ambas-

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    Katarina Lööf et Tina Darcel, CCSF.

    L’équipe des chefs cuisiniers suédois venue du grand norddu restaurant Bryggargatan à Piteå :Johan Eriksson, Jon Oskar Arnason,

    Wisam Garsol (en voyage d’étude) et Stefan Jonsson.

    Le groupe vocal a capella The Real Group.

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    Remerciements du Prefet du Norrbotten, Per-Ola Eriksson.

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    1. Gîta Paterson, Présidente de la CCSF

    ; Per-Ola Eriksson,Préfet

    du Norrbotten et SEM l’Ambassadeur

    de Suède en France, Frank Belfrage

    au bar en glace. -2. Jean-François et

    Benjamin Cachet,concessionnaires

    Volvo La Rochelle,Niort et Poitiers. - 3

    . Hans Robert Åkerberg, DG de Botnia

    Pulps et son épouse; Michel Fievez, Ahl

    strom ; Catherine et Philippe Blondé,

    Cogepa et Lena Faÿ, Botnia Pulps. - 4

    . Marie Eck, SwedishTrade Council ;

    Jan Nyberg, l'Ambassade de Suède en

    France et CarolineMeimoun,

    Ministère Suédois des Affaires Etrangè

    res. - 5. Brigitte Laporte, Directeur

    Financier, Volvo Automobiles France

    , Mme et Mlle Pemzec, concession

    naires

    Volvo sur la Bretagne (Brest, Quimpe

    r et Vannes) ; Jean-Pierre Rinaudo,

    Concessionnaire Volvo Lyon-Vienne-Va

    ise-St Etienne et Grenoble et

    Anne Vilmain, Directeur Volvo Finan

    ce. - 6. Gîta Paterson, CCSF ;

    Guy Roussel, Président d’Ericsson Fr

    ance et son épouse. - 7. La rotonde du

    Palais de la découverte décorée pour

    la soirée. - 8. Gîta Paterson, CCSF ;

    Maria Stenström, Directeur Général Vo

    lvo Automobiles France et SEM

    l'Ambassadeur deSuède en France. -

    9. Maria Stenström, Directeur Généra

    l

    et Fredrik Arp, Président & CEO de Vo

    lvo Car Corporation. - 10. Présentatio

    n

    par Johann Andersson de l’incroyable

    ICEHOTEL. - 11. Leplat succulent de

    la soirée - 12. Le dessert, duo de fram

    boises arctiques. -13. The Real Group

    a proposé aux invités un concert extr

    aordinaire. - 14. L’arrivé de la Sainte

    Lucie. - 15. Deux des charmantes hôte

    sses de la soirée. -16. Anja Ejderberg

    de la Préfecture duNorrbotten.

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    PHOTOGRAPHE :NIKOLAÏ JAKOBSE

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  • Quentin Fallavier, près de Lyon. Les 25 pointsde vente (et les 11 nouveaux prévus d’ici2007) de la “région” France-Espagne-Por-tugal nécessitent trois plateformes d’approvi-sionnement, dont deux en France (l’autre està Metz). Donc, 105 000 m3 de marchandisesstockées dans le dépôt et gérées par un systè-me entièrement informatisé. 8 500 camions,3 000 wagons de train et 250 conteneurs pas-sent chaque année par les portes de la plate-forme. Une visite guidée spectaculaire quis’est terminée pour la quarantaine de visi-teurs... par un excellent buffet !Pour la deuxième visite, le 2 novembre, c’estRenault Trucks dans son fief historique deVénissieux Saint-Priest qui avait été choisi.Une visite qui s’est concentrée sur la toutenouvelle usine de moteurs, élément straté-gique dans la nouvelle politique de plate-forme mondiale de Volvo Powertrain qui doitservir l’ensemble des sites du groupe VolvoTrucks/Renault Trucks/Mack Trucks. Troislignes de produits : moteurs légers et demoyenne gamme pour véhicules de 3,5 t à16 t, moteurs maison ainsi que boîtes devitesses et ponts. Fin 2006, la production demoteurs Renault cédera la place au déploie-

    ment des nouveaux moteurs“mondiaux” MD 9 et MD 11.L’usine, construite en tempsrecord, a démarré en juin 2004.En 2007, elle doit produire 200unités par jour. Spacieuse, blan-

    13

    E N T R E P R I S E S

    Depuis sa créationofficielle, en maidernier, la jeunesœur lyonnaise dela CCSF n’a pasperdu son temps.La preuve qu’il y alà un vrai gisementd’activités quine demandaientqu’à se développerdans cette régionRhône-Alpes richeen implantations suédoises.

    e que confirmait Allan Huldt, lePDG d’ABB France, lors du dîner detravail du comité exécutif de l’an-

    tenne qu’il préside. “Nous nous félicitonsvraiment d’avoir monté cette antenne. Ledémarrage a été très bon mais nous pou-vons certainement faire beaucoup mieux.C’était donc une initiative très positive, elleest tombée au bon moment et elle répondautant à des besoins qu’à une volonté”.Précisons que le dîner en question de cettefin novembre se déroulait dans un de cesexcellents bouchons lyonnais de granderéputation et dans une ambiance chaleu-reuse qui n’a altéré en rien le souci de tra-vailler consciencieusement.

    Les visites de l’automneLa CCSF-Lyon s’est donné pour mission detisser des liens avec les filiales suédoises dansla région. Le moyen le plus direct : organiserdes visites sur place. La première de ces visites a eu lieu le 7 octobredernier chez Ikea. Pas un magasin, mais laplateforme logistique de l’enseigne à Saint-

    che, parfaitement équipée commeil se doit, elle inaugure une nou-velle ère. Celle de la productionartisanale traditionnelle dans lecamion est révolue. Là encore, ledéjeuner de clôture était excel-lent et fort convivial. On sentque ces Suédois de Lyon se sontlargement méridionalisés.

    Premier bilanet agenda 2006Qu’a appris l’antenne lyonnaisedepuis mai ? “Que nous nedevons pas faire une visite desite par mois mais les échelon-ner en proposant des choses

    variées et intéressantes. Qu’organiser unbuffet de Noël chez Ikea n’était pas unebonne idée car tout le monde est très pris àce moment-là, donc, nous avons décidé cesoir de l’annuler” dit Henrik Hagelin (Invik)à l’issue de la réunion du comité exécutif du30 novembre. Mais aussi, qu’il faut faire unenette offensive sur le plan du recrutementde nouveaux membres, et ce sera le premierpoint de l’agenda 2006.Une lettre sera adressée sous peu à tous lesprospects de la région Rhône-Alpes. Avecrelance à la clef.

    Françoise Nieto

    www. c c s f . f r

    Lyon, une antenne très active

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    • le 3 février chez Gambro, un leadermondial de la technologie médicale etspécialiste de la dialyse, avec accès privi-légié à la “zone blanche” et au centrelogistique. Un déjeuner-buffet sera offertaux visiteurs qui doivent vite s’inscrireauprès d’Henrik Hagelin.Adresse : [email protected]

    • en mars, Mercuri Urval Lyon serala puissance invitante et promet unévénement très intéressant, hors dessentiers battus...

    • et en mai ou juin, ABB fera visiterses installations d’automation, uneactivité qui se renforce et qui fait de Lyonson centre d’excellence. A ne pas man-quer non plus.

    PROGRAMME DES VISITES

    Visite chez Ikea, Ile d’Abeau le 7 octobre dernier.

    Déjeuner chez Renault Trucks lorsde la visite du 2 novembre dernier.

  • E N T R E P R I S E S

    insi, à moins d’êtreinitiés ou résolu-ment curieux, les

    voyageurs qui prennent l’Ar-landa Express, la navettequi relie l’aéroport de Stock-holm-Arlanda au centre ville,ne savent pas qu’ils roulentdans un train Alstom. Pourtant, les activités ferro-viaires du groupe français enSuède ne se limitent pas àcette navette. Dans le cadrede l’importante modernisa-tion des infrastructures in-duite par la déréglementa-tion des transports ferroviairesde 1997, les autorités suédoises ont égalementconfié à Alstom Transport la réalisation dedeux autres produits : le X40 (CoradiaDuplex) à deux niveaux pour SJ, les cheminsde fer suédois (200 km/h) et le X60 (CoradiaLirex) pour SL, l’équivalent suédois de laRATP (160 km/h).Le X40, qui dessert initialement le Mälardalen(Stockholm-Västerås) est en service depuisfévrier 2005. Sur les 43 trains prévus par lecontrat, 24 ont été livrés et le reste doit l’êtred’ici la fin de l’année. Le X60, destiné au traficsuburbain de Stockholm avec 600 000 voya-geurs par jour, a été mis en service le 22 août2005. Il remplacera à terme la flotte vieillis-sante de SL, son opérateur. Le contrat, signéen 2002, porte en tout sur 55 trains dont lesderniers seront livrés courant 2007, avec uneoption pour 50 trains supplémentaires. Soitau total, des commandes qui atteignent7 milliards SEK (près de 700 millions d’euros).Outre le matériel roulant, la société assurel’équipement de signalisation et la mainte-nance pour laquelle une installation dédiéeest en cours de construction.

    Un parc nucléaire optimiséLe groupe Alstom est également très présenten Suède dans le secteur de la productiond’énergie, rayon groupes turboalternateurs(dont il est leader mondial), depuis la joint-venture 50/50 avec ABB en 1999, puis lerachat, en 2000, des parts d’ABB. “Noussommes de loin les premiers” confirme

    15

    tricité d’origine fossile, nelaissent guère d’autre choix àla Suède que de moderniseren continu les barrages exis-tants et de faire tourner lesréacteurs aussi longtempsqu’ils sont sûrs. “Mais tech-niquement, il est difficile dedire quand un réacteuratteint l’âge de la retraite”dit Bengt Assarsson.Sans dire officiellement quel’on cherche à remplacer les1 200 mégawatts perdus deBarsebäck, une parade,pragmatique et réaliste, a étéautorisée par le gouverne-

    ment. En l’occurrence, “rendre plus effi-caces” les 9 réacteurs des sites de Ringhals(4), Oskarshamn (3) et Forsmark (2).En 2005, Alstom Power Sweden AB a ainsi rem-placé turbines et alternateurs de 7 réacteurs etattend une réponse positive à l’appel d’offreconcernant la troisième unité d’Oskarshamn.“L’effet total de ce retrofitting donne un sur-plus de puissance à peu près équivalent àcelui de Barsebäck” confie Bengt Assarsson...

    Un poids lourd pourtant tout petitMalgré l’importance croissante de ses activitésen Suède (mais aussi en Finlande et très bien-tôt en Lituanie), le groupe Alstom n’y compteque 700 personnes, dont une toute petite poi-gnée de Français, et ne produit rien sur place.Que ce soit pour le transport ou pour l’énergie,tout est importé des sites européens du groupe.Transfuge d’ABB où il avait passé plus de10 ans, Bengt Assarsson fait la différence sur leplan managérial : Alstom est “plus centralisé,plus formellement bureaucratique que nel’était ABB, mais cela fonctionne très bien etnous avons davantage de feedback. C’estune gestion plus affirmée et plus active”.Ce que confirme Anders Anderberg, patron d’Al-stom Transport Suède, qui trouve aussi particu-lièrement stimulant de travailler dans une en-treprise “très technique et très internationale”.

    Françoise Nieto

    www.alstom.se

    Bengt Assarsson, Président à la fois d’AlstomSweden et d’Alstom Power Sweden AB. Dans ce secteur aussi, de lourds investisse-ments sont au programme pour moderniserun parc hydraulique et nucléaire qui répondencore à parts égales de quelque 90 % de laproduction d’électricité du pays mais qui, pardécision politique, ne peut être élargi à de nou-velles installations. D’autant plus que les deuxréacteurs de la centrale de Barsebäck, en facede Copenhague, ont été fermés (1999 et 2005).Pas ou peu de solutions alternatives (trèschères) et un engagement à réduire ses émis-sions de CO2, donc éviter d’importer de l’élec-

    Qu’il s’agissede la production d’énergie,

    de la modernisationde l’infrastructure ferroviaire

    et des services attenants,le groupe Alstom contribue

    au quotidien à la vieéconomique de la Suède.

    Et pourtant, c’est encoreun de ces géants industriels

    dont la marque resteinvisible pour le grand public.

    Alstom,sur les bons rails en Suède

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  • n Tout sur le railLe 22 novembre, la CCSF avait invité Phi-lippe Mellier, Président d’AlstomTransport, le leader mondial du train àtrès grande vitesse qui fournit égalementtrains de banlieue et trains régionaux à laSuède (voir Entreprises p.15). Les convivesont eu droit à une rapide immersion dans lemonde ferroviaire, surpris d’apprendreautant de choses sur les coulisses du rail en sipeu de temps. Il faut dire que Philippe Melliera mené sa présentation tambour battant,

    avec force détails et explications.Abordant les relations franco-suédoises “pas évidentes”, l’ex-patron de Renault Trucks a sou-ligné ses liens d’amitié avecLeif Johansson et s’est dit “abso-

    lument ravi” de son ex-périence suédoise (l’inté-gration de Renault V.I.à AB Volvo), “malgré

    17

    quelques moments difficiles” dus aumanque de compréhension réciproque. “J’aibeaucoup appris du management sué-

    A C T I V I T É S C C S F

    dois, très différent de celui de Ford (où ilavait auparavant passé 19 ans). C’est unmode de travail qui crée la confiance”.

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    Philippe Mellier,Alstom Transport.

    Rien d’équivoque, n’allez pas imaginerdes choses, puisqu’il s’agit en réalité del’inauguration dupremier magasinen France de Häs-tens, le nec plusultra du lit, celuiqu’ont choisi lessouverains sué-dois, Nicole Kid-m a n e t b i e nd’autres. Parmi lesinvités au cocktailtrès joyeux quis’est déroulé dansla petite boutique du 101-103 avenue dela Bourdonnais dans le 7ème à Paris, se

    trouvaient également des aficionados dela marque à carreaux bleus et blancs,

    jurant que leur vieavait changé dutout au tout dèsleur première nuitdans l’incompa-rable Hästens. Lesprix le sont aussi(de 4 000 € à plusde 15 000 pour letop de gamme),mais rien ne vautle naturel 100 %garanti 25 ans. Une

    deuxième boutique doit ouvrir très pro-chainement à Cannes.

    UN COCKTAIL “MATELAS”. . .

    Frederik Skiöldebrand, TVA Conseil ; Serge Cardinal, Gérantde la boutique Hästens Sängar à Paris ; Tina Darcel, CCSF

    et Gunilla Ait El Mekki, SAS Scandianvian Airlines.

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    C H R O N I Q U E

    seulement du côté de la fièvre commerciale.Ainsi, c’est plusieurs semaines avant noël

    que la plupart des fenêtresdéploient les petites lu-

    mières de leurs chan-deliers. On voit appa-raître les brioches ausafran, réservées à

    cette période de l’an-née. On peut même

    prendre un peu d’avancesur le jour J en s’offrant dans

    un restaurant la “julbord”, lebuffet traditionnel de noël. C’est éga-

    lement uniquement durant ce mois dedécembre que l’on boira du glögg.

    Le glögg est plus qu’unsimple vin chaud telqu’on le connaît parexemple dans lesrégions alpines. Ilest à lui seul unconcentré de toutesles épices et saveurssans lesquelles unnoël suédois neserait pas vrai-ment ce qu’il est.On s’invite chezles uns et lesautres autour dece breuvage, onen fait un pré-

    texte pour se retrouverentre collègues... C’estsimple et convivial. D’au-tant plus simple, il est vrai,que nombre de Suédoisachètent aujourd’hui desbouteilles de glögg toutprêt ! Mais il n’est guèresavant de le préparer soi-même. Alors, pour ceuxqui voudraient découvrirou faire découvrir cetavant-goût de noël... Sui-vez la recette ! Et pas d’in-quiétude ! Je n’ai jusqu’icirencontré aucun Françaisqui, même plein d’a priorisur cette façon “barbare”

    de traiter le vin, n’y ait succombé !

    Claire Mallet

    Un goût de noël

    Pour ceux qui voudraient dénicherd’autres saveurs suédoises,

    quelques adresses...• Affären (“le magasin”) - C’est LA nouvelle

    épicerie suédoise de Paris ! Avec quelque 400 pro-duits, y compris des denrées fraîches qu’on netrouvait pas en France jusqu’ici. Boissons, farineset céréales, produits laitiers (dont du “filmjölk”),charcuteries et viandes, épices, bonbons...Incontournable ! - 17, rue Duperré (9ème) ,Tél. 01 42 81 91 75 - www.affarenparis.com

    • L’Eglise Suédoise de Paris organise chaqueannée début décembre, pendant 3 jours, unegrande vente de Noël, où l’on trouve notammentun important assortiment de produits alimen-taires. Un rendez-vous très prisé de la coloniesuédoise ! - 9, rue Médéric (17ème)

    • Les épiceries des magasins Ikea proposent toutel’année un large choix de produits suédois, despoissons aux gâteaux et boissons en passantpar les kötbullar (boulettes de viande). Unfournisseur précieux pour les Lyonnais, qui n’enont guère d’autre...

    • La Boutique Suédoise, outre ses rayonsdécoration et vêtements, dispose d’un coinépicerie bien ciblé (saumon mariné, anchois,“caviar” suédois, etc.) - 6, rue des Ecoles (5ème),laboutiquesuedoise.free.fr

    • Le Café des Lettres, situé dans l’Hôtel particu-lier d’Avejan dans le 7ème à Paris, propose toutel’année des spécialités suédoises, sur place et àemporter. www.cafedeslettres.fr

    REPERES GOURMANDS

    Glögg• Pour 1 litre de vin roug

    e (inutile de choisir un grand vin...) :

    7 clous de girofle, 2 bâtonsde cannelle, 8 grains de ca

    rdamome,

    1 morceau de gingembre frais (4 cm environ), écorce

    séchée d’1/2 orange,

    1 dl (1 tasse à café) de sucre, 1 dl d’aquavit ou de vo

    dka (facultatif).

    • Chauffer le vin, les épices et le sucre à feu très dou

    x en veillant à ne

    pas faire bouillir. Laissermacérer hors du feu au mo

    ins 1/2 heure.

    Filtrer, puis ajouter l’alcool. Le mélange peut être p

    réparé à l’avance

    et réchauffé juste avant d’être servi.

    • Servir très chaud, dansde petites tasses ou petits v

    erres.

    Laisser les convives y ajouter une cuiller d’un mélan

    ge de fruits secs

    (raisins secs, noisettes et amendes coupées en morcea

    ux).

    Accompagner notammentde “pepparkakor”, petits

    gâteaux

    suédois aux épices, ou, à défaut, d’autres pâtisseries.

    “Pour moi, c’est le goûtet l’odeur de noël. Maispas du noël que jeconnais - plutôt de ce quej’imagine être un vrainoël...”. Une jeune Fran-çaise me disait cela alorsque je l’avais invitée avecd’autres amis à la maisonà Paris, comme chaqueannée en décembre, autourd’un “glögg”, le vin chaudde noël suédois, accompa-gné de “Lussekatter”, depetites brioches parfumées.Pour bien d’autres Fran-çais aussi, la vision d’unnoël venu du grand Nordsemble incarner ce que peut être un noël“authentique”. Sans doute parce qu’il ren-voie à un imaginaire empreintde plaisirs enfantins, de lu-mières particulières, d’in-térieurs intimes et sobre-ment décorés...Ce noël suédois a unautre charme. Celui desavoir durer. Tandis qu’enFrance, sa magie n’apparaîtsouvent que le soir du 24décembre pour disparaître lelendemain... En Suède, c’est dèsdébut décembre que l’on “sent” l’ap-proche de noël. L’Avent a largementdébordé le calendrier religieux. Et pas

  • La Chambre de CommerceSuédoise en France

    vous remercie pour cette annéeet vous souhaite

    Joyeux Noëlet Bonne Année 2006

    PHOTOGRAPHE ET COPYRIGHT : PETER GRANT - IMAGE BANK SWEDEN