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CED Centre pour l’Environnement et le Développement Et avec le soutien de la Fondation Bruno Manser, la Garance Voyageuse, RITIMO, Sherpa, la Société Nationale pour la Protection de la Nature, Survie et WWF France. En partenariat avec

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CEDCentre pourl’Environnement etle Développement

Et avec le soutien de laFondation Bruno Manser,la Garance Voyageuse,RITIMO, Sherpa,la Société Nationale pourla Protection de la Nature,Survie et WWF France.

En partenariat avec

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RépubliqueCentrafricaine

Cameroun

Guinée Équatoriale

Gabon

Républiquedu Congo

RépubliqueDémocratiquedu Congo

bien plus qu’un stock de boisLa forêt,

Pourtant, ce patrimoine naturel et culturel estaujourd’hui menacé par la surexploitation desbois qui alimente le commerce international.Aujourd’hui, aucune forêt du Bassin du Congone répond aux exigences de la gestion durabledéfinies selon les standards du FSC (ForestStewardship Council ou Conseil de BonneGestion) alors que la France est le premierimportateur de bois africain. Nous avons doncla responsabilité en tant que consommateursd’exiger du bois dont l’exploitation préservetoutes les richesses de la forêt et respecte lesintérêts des populations locales.

En Afrique Centrale, les législations modernesoctroient de vastes concessions forestières auxcompagnies transnationales souvent audétriment des populations locales.L’exploitation de certains arbres crée ainsi desconflits avec les villageois lorsqu’elle les privede leurs droits traditionnels.

Les grands Sapelli sont les hôtes uniquesde la chenille Imbrasia (Nudaurelia oyemensis),un complément alimentaire essentiel aux popu-lations en cas de disette. Son bois imputrescibleest également très recherché pour la fabricationd’embarcations d’où son surnom d’ « arbre àpirogue » . Le Sapelli vient au deuxième rang desarbres les plus exploités au Cameroun.

Le Bubinga, surnommé le géant de la forêt,est un arbre sacré pour les pygmées. Denombreux mythes et légendes s’y rapportent.Savez-vous que certains bancs publics enFrance sont faits avec du Bubinga ?

Le Moabi (Baillonella toxisperma) est l’un deces arbres qui incarnent l’harmonie entrel’Homme et la Nature. C’est un arbre qui nepousse que dans les forêts tropicales humidesd’Afrique, entre le Nigeria et la RépubliqueDémocratique du Congo. Avec ses 60 mètres de hauteur qu’il atteint àl’âge de 600 ans, le Moabi est non seulement leplus grand arbre du continent africain maiségalement un vestige vivant des dernièresforêts primaires.

Les principes et critères internationauxdu FSC (Forest Stewardship Council)garantissent :

■ une gestion forestière respectueuse de l’environnement,

■ socialement responsable,

■ et économiquement viable.

Ces exigences sont régulièrement évaluéespar un système de contrôle indépendant etpermettent au consommateur d’acheterdes produits à base de bois avec la garantiequ’ils proviennent de forêts bien gérées.

wwww.fsc.org

Les forêts du Bassin du Congo, deuxièmemassif forestier tropical dans le monde,sont exceptionnelles pour leur biodiver-sité et leur rôle dans les grands équilibresécologiques mondiaux. Elles constituentégalement le milieu de vie de nombreusespopulations de diverses cultures qui lespréservent depuis des siècles.

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Moabi

50 médicaments pour un seul arbre!Selon une étude réalisée entre 1994 et 1996auprès des populations autour de la réserve duDja, dans l’Est du Cameroun, le Moabi estutilisé pour plus de 50 indications médicinales.Les pygmées sont reconnus comme de grandsguérisseurs. Ils savent préparer avec l’écorce duMoabi des décoctions pour soulager les douleurs dorsales et les maux de ventre.

arbre de vie…

En 1995, un chercheur hollandais,M. Schneemann, a comparé lesrevenus issus de la coupe du Moabià ceux que l’on obtiendrait avec laproduction d’huile.

Avec la même méthode et les prixactuels du marché, on montre que :

■ Le volume d’un Moabi de 1 m de dia-mètre est d’environ 9 m3. Sachant qu’un m3

de Moabi vaut environ 150 €, le revenu estd’environ 1 350 €.

■ Un Moabi fructifie de façon forte tousles 3 ans et donne environ 150 l. d’huile.Sachant qu’un litre d’huile vaut environ 1,8 €,le revenu est d’environ 270 € tous les 3 ans.

En 15 ans, les revenus issus de la productiond’huile sont supérieurs à ceux obtenus parl’abattage d’un arbre qui a mis 260 ansà pousser !

Connu pour ses multiples usages etprotégé depuis des générations par lespopulations, le Moabi imprègne trèsfortement les modes de vie et lestraditions locales.

« L’huile du Moabi,c’est notre plus grande richesse ! »Louis Ekoabedjoh - enseignant à Bapilé, Cameroun

En pressant l’amande contenue dans les grainesde Moabi, on extrait une huile riche en acidepalmitique très prisée des villageois. Après undeuxième bouillon (que l’on laisse refroidir), onobtient un beurre utilisé comme cosmétiquepar les femmes et comparable à l’huile de karité.

« Lorsque vous parcourez l'Afrique noire […], vous ne trouvezpas beaucoup de temples parce que notre temple c'est la forêt »Séverin Cécile Abega - écrivain

Pour les pygmées, le Moabi incarne les espritsde la forêt. Avant chaque départ pour lachasse, ils se réunissent et dansent le Yéyi, aucours duquel les chasseurs recouvrent leurscorps d’une poudre à base d’écorce de Moabicensée les rendre invisibles ! Géant de lacanopée, cet arbre est également un repèrepour s’orienter dans la forêt. Le Moabi est ainsià l’origine de nombreux contes, chansons etmême de noms de villages. Au Gabon, parexemple, le chef-lieu du département deDoigny se nomme tout simplement Moabi.

Femme Baka pressant des amandes de Moabi

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Une f i l ière contrôlée par des grandes entreprisesL’exploitation forestière dans le Bassin duCongo est contrôlée par un nombre très limitéd’entreprises extrêmement influentes. Parmielles, figurent de nombreuses sociétésfrançaises : Bolloré, Rougier, Thanry, Interwoodou encore Pallisco, une filiale des MenuiseriesPasquet. Sous la pression des associations,certaines de ces entreprises se sont engagéesdans l’aménagement forestier mais les effortsrestent très inégaux.

Sous le vernis « exploitation responsable » dontse réclament nombre d’exploitants, c’est bienau pillage des bois les plus précieux, recherchéspar les marchés du Nord, que l’on assiste. AuGabon, on estime que 70 % de la productionest illégale (le plus souvent aucun document degestion n’existe) alors que le Moabi y est l’undes quatre arbres les plus coupés en 2003 !

La déforestat ion à la porte de nos maisons Le Moabi est un bois très apprécié en menui-serie pour sa facilité à être travaillé et sacouleur rose qui « séduit le consommateur ». Sil’on demande à un fabriquant de portes ou defenêtres pourquoi il utilise du Moabi plutôtque du chêne, il répond que même si lespropriétés technologiques sont très semblablesil faut simplement répondre à la demande duconsommateur.

Pire, depuis l’embargo sur les bois libériens(dont le commerce a financé la guerre civile), ilest devenu très difficile de trouver duNyangon, également très prisé par lesmenuiseries. Toujours à la recherched’un bois bon marché et facile àtravailler, les menuiseries ont doncintensifié leurs approvisionnementsen Moabi depuis 2 ans.

...ou de profit ?Bapilé est un petit village d’agriculteursbantous situé en bordure de la réservenaturelle du Dja, patrimoine mondial del’UNESCO, dans l’Est du Cameroun.

En 2002, une société italienne a ouvert illé-galement et sans prévenir les habitantsune route dans leur forêt communautaire.Cette route a permis aux bulldozers et auxtronçonneuses de pénétrer la forêt etd’abattre 300 Moabis alors même qu’unarrêté préfectoral en avait interdit la coupedans un rayon de 5 km autour du village !

Face à ces coupes illégales, les villageoisont essayé de réagir en bloquant lesengins mais ils n’ont pu obtenir réparationdes dommages. La résignation des unss’ajoute à la peur des autres qui se sou-viennent de ce qui est arrivé aux habitantsdu village voisin eux aussi en conflit avecun exploitant forestier: « Nous autres,voyons nos biens naturels s’évanouir sousnos regards », « les populations du village[de Bedoumo] ont subi toutes les torturesdu monde […] : bastonnade, ramassage debraises ardentes à la main… »Source : Rapport de mission Amis de la Terre,novembre 2004 (non publié).

Confl i t autour du Moabi

Aujourd’hui, 3 Moabis sur 4coupés au Cameroun arriventchez nous, en France, pourêtre transformés en fenêtres,portes, escaliers ou parquets.

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Le Moabi est rare en forêt : on ne trouve enmoyenne qu’un arbre adulte pour 20 ha.Il est donc très sensible à l’exploitationforestière. De nombreux scientifiques onttiré la sonnette d’alarme pour faire savoirque le Moabi est en danger d’extinction.En 1985, le professeur Letouzey avait déjàmis en évidence un problème majeur derégénération de l’espèce autour de laréserve du Dja alors que l’exploitationforestière n’était que très marginale.

L’Union Internationale pour la Conservation dela Nature (UICN) classe le Moabi comme espècevulnérable. Selon la conclusion de Laurent Debroux,aujourd’hui expert forestier pour la BanqueMondiale, dans sa thèse sur le Moabi publiée en1998 : les méthodes d’exploitation actuellessont incompatibles avec la survie du Moabi1.

Cette conclusion sans ambiguïté est alarmante.Elle repose sur l'hypothèse qu'on coupe l'arbrelorsqu'il atteint un mètre de diamètre, commel'exige la loi forestière camerounaise. Mais auCongo la coupe est autorisée à partir de 80 cmet à partir de 70 cm au Gabon ! Or c’est à partirde 70 cm que le Moabi commence à produiredes graines de façon régulière tous les 3 ans…L’arbre n’a donc même pas le temps decommencer à fructifier qu’il est déjà débitéen planches !

Cette menace est aggravée par l’exploitationillégale qui représente 40 % à 70 % de la pro-duction en fonction des pays. Les causes sontmultiples : dépassement des quotas d’exploi-tation, coupe de très jeunes Moabis ou abattaged’arbres au cœur des réserves naturelles.

Enfin, il faut rappeler que le Moabi fait partied’un écosystème complexe dans lequel lesinteractions sont nombreuses. Ainsi les grosfruits du Moabi sont adaptés au régimealimentaire des éléphants et des gorilles. Le

passage des graines par le transit intestinal deces animaux facilite leur germination et assureleur dispersion dans les crottes. La disparitiondes éléphants de forêt et des gorilles risqueraitd’aller de pair avec l’extinction du Moabi.

Une des solutions d’urgence pour sauver leMoabi serait d’obtenir sa protection par laConvention sur le commerce internationaldes espèces de faune et de flore sauvagesmenacées d’extinction (CITES). 1 « l’exploitation est de type minier […] et ne s’accompagned’aucune mesure en faveur de la régénération naturelle ». Lesméthodes d’exploitation pratiquées enlèvent 75% des semenciers(arbres en âge de se reproduire) et mettent en danger lasurvie de l’espèce. Ainsi il conclut que « le Moabi ne peut pasfournir une production soutenue ».

Moabi un arbre à protéger !

La Convention sur le commerce internationaldes espèces de faune et de flore sauvagesmenacées d’extinction (CITES), mise enplace en 1973, est le seul instrument juridi-quement contraignant efficace pour proté-ger la biodiversité.■ Dans son annexe I, figurent les espècesanimales et végétales menacées d’extinctionimmédiate. Le commerce de ces espèces estinterdit.■ Dans son annexe II, sont listées les espècesqui risquent l’exctinction à court terme. Lecommerce de ces espèces est rigoureusementcontrôlé et limité par des quotas.■ Dans son annexe III, les espèces en dangersur le territoire d’un ou plusieurs pays fontl’objet d’une protection moins contraignante.www.cites.org

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Papier recyclé

Les Amis de la Terre 2B, rue Jules Ferry - 93100 Montreuil Tel : 01 48 51 32 22Email : [email protected]

Retrouvez la campagne en ligne !www.amisdelaterre.org

ou pour adhérer

Pour les menuiseries et les distributeurs de Moabi :■ Privilégier les bois locaux comme le chêne ou le hêtre plutôt que le Moabi.

■ Demander à vos fournisseurs des Moabiscertifiés avec le label Forest StewardshipCouncil (FSC).

Pour le gouvernement français :■ Demander et soutenir le classementdu Moabi en Annexe I ou en Annexe II dela Convention sur le commerce internationaldes espèces de faune et de flore sauvagesmenacées d’extinction (CITES).

■ au magasin qui près de chez vous *distribue des produits en Moabi :la première carte postale ;

■ aux Amis de la Terre :

- la deuxième carte que nous remettronsau Gouvernement d’ici fin 2005 ;

- le coupon réponse pour soutenir cetteaction et commander des documents.

* Pour connaître les adresses des menuiseries oudes distributeurs de Moabi proches de chez vouset suivre l’évolution de la campagne,connectez-vous sur le site des Amis de la Terre :www.amisdelaterre.org ou téléphonez au 01 48 51 32 22.

Alerterl’opinion et les institutions sur les dangers d’aujourd’hui et de demain : changementclimatique, malnutrition, déforestation…

Faire pressionsur les décideurs politiques et économiques par des campagnes de pétition,des manifestations…

Représenterun courant d’opinion dans les négociationsnationales et internationales.

Pour se renseigner Soutenez Les Amis de la Terre

Au cœur du mouvementécologiste depuis 35 ans,nos actions visent à :

Signez,fai tes signer et envoyez :

Agissez !Recommandations

Rédaction : Sylvain Angerand - Photos : © Les Amis de la TerreÉdité par les Amis de la Terre - Février 2005. Supplément au numéro 141 du Courrier de la Baleine (CPPAP n° 52 329)

La survie du Moabi et de la forêt africaine dépend de notremobilisation alors agissons pendant qu’il est encore temps !

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Madame, Monsieur, comme vous, je partage l’idée que le bois estun matériau écologique et une ressource renouvelable, utile à laconstruction et à l’aménagement intérieur de nos maisons. Mais jeme permets d’attirer votre attention sur l’impact environnementalet social de la vente des produits en Moabi, un bois en provenan-ce des forêts tropicales africaines, que vous commercialisez.

Vous ignorez sans doute que des études scientifiques ont montré que l’exploitationforestière de cet arbre compromet gravement sa survie. Cette exploitation créeégalement de graves conflits avec les populations locales pour qui le Moabi a unegrande importance alimentaire, sanitaire, culturelle et religieuse. Pour ces raisons, jefais appel à votre responsabilité et à votre conscience de citoyen pour :

■ Privilégier les bois locaux comme le chêne (ou le pin) plutôt que le Moabi pourla fabrication de fenêtres et de parquets ;

■ Demander à vos fournisseurs des Moabis certifiés par le label ForestStewardship Council (FSC). Aujourd’hui, seule cette certification, adaptée auxforêts tropicales, garantit le respect des populations locales et la survie duMoabi pour les générations futures.

Dans l’attente de connaître les suites que vous donnerez à nos demandes, veuillezagréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.

Nom/prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Adresse du magasin :

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affranchir au tarif lettre

■ Je demande, par l’intermédiaire des Amis de la Terre, auGouvernement français d’intervenir auprès de la Convention sur lecommerce international des espèces de faune et de flore sauvagesmenacées d’extinction (CITES) pour protéger le Moabi.

■ Selon les recommandations des études scientifiques dont lesrésultats seront rappelés lors de la campagne, je souhaite que leMoabi soit classé en Annexe I (interdiction totale de commerce)ou en Annexe II (quota d’exploitation très strict) de la CITES.

Nom/prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Merci de renvoyer cette carte aux Amis de la Terre ainsi que le coupon-réponse.

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