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Sr krnh — fl* KM (4= Page»; It Oatiaes—EftriwnMf IATIH —- 10 Centimes (-«: Pages) Mercrdi 59 Mai1918 Administpalear-Béiégaé-Géra»! O. R AND O L.ET jUialfllstration, linprt8$!ans elAnnsncis, TÊL. 10.47 86, Rue Fontenelle, 35 Airssae Télégraphique : KANTOLET Sam avre RÉDACTEUR EN CHEF J.-J. CASPAR - JORDAN Storétair» Général : TH. VALLÉS Rédactlon, 35, rue Fontenelle - Tél. 7.60 AIWWrOMCJES AÜ HAVRE. .777 A PARIS..... 77. Bureau du Journal, 112,bou!' de Strasoourg. L'AGENCE HAVAS,8, place de la Bourse, est aeule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. Lt PETIT HAVUE »st désigné pour-lit Annonces judiciaIres et tègoles I ORGANE RÉPUBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS Le Harre, la Seine-Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somma Autres Départements Union Postale Trois Mois <7 Fr. 8 » 13 » Six Mois *3 Fr. 45 Fr. 255 Fr. Ua As «5 Fr. 38 » 45 » Ons'abonneégalement,SANSFNAIS, danstousles Bureauxde Postede France UNE FAUTE AÊVITEB M. Clemënceau a déclaré, dès son arrivée an pouvoir, qu'il n'y avait plus de censure et que la presse pourrait libreraent traiter teus les sujets politie ties, a la condition que iardéfense nationale füt sauvegardée. II n'est pas doutqux qu'actuellement le ré¬ gime de la presse s'est beauconp amélioré et que la liberté dont nous jouissons est plus large qu'au temps de certains gouver- nements antérieurs. II arrive cependant (Men moins souvent qu'autrefois, mais il arrive tout de même)que l'on demande aux journaux de renoncer a tels articles qui n'out pourtant rien dune information di¬ plomatique ou militaire. Ge résidu de res¬ triction est facheux. Personne plus que M. Glemenceau ne pourrait laisser aux journaux plus de .li¬ berté encore pour examiner tous les pro- blèmes de politique intérieure ou de situa¬ tion gotivernementale. Le président du Conseil a la confiance de l'opinion. N'a-t-il pas un intérêt évident a s'appuyer sur la majorité, sur l'immense majorité des or- ganes de cette opinion conlre certaines dissidences violentes qui font d'autant plus cl'elfet qu'eiies retentissent dans un demi- siience? N'aurait-il pas intérêt également a laisser l'opinion publiquemarquer son sen¬ timent trés net, lorsque certaines fausses nou velles sont répandues a dessein afin de Paffaiblir devant le Parlement ou devaut le pays? Veut-on des exemples ? Nous eiterons les cas de grèv'es comme celles dont on a pu parler il y a quqlques jours. Tandis que les journaux qui voulaient conseiller le calme et la conciliation étaient invités a se taire, certaines feuilles extrémisles ne tenaient aucun compte de ia consigne, et parlaient soules a Ia classe ouvrière qu'il s'agissait d'égarer. Les articles lacérés et les lignes de points laissaient tout de même fiitrer une dose suffisante de veniti antisocial, cepen¬ dant qu'il était interdit aux autres de verser le contre-poison. S'il y a censure, le pays ne peut comprendre que la tolerance soit'lais- séea certaines excitations ou è certains propos sacrilèges qui révoltent les senti¬ ments les plus nobles et les plus profonds . Autre exemple. Les adversaires deM. Clemenceau onl répandu, dans les couloirs de la Ghambre, il ya quelques jours, et dans tous les milieux politiques parisiens, le bruit que le président du Gonseil allait remanier le Cabinet. Natureilement, on di- sait de quelle manière. Oo soulignait !e " sens de tel ou tèl chöix présumé. On insi- nuait que le chef du gouvernement tenait .a concentrer toute l'autorité dans sa main. "On prétendait qu'il allait sacriïïer tqj de ses collaborateurs immédiats aux préventions de la droite. On le montraitaussi se privant des services d'un autre collègue dont le role est d'atlénuer les heurls ou froisse- nents qui peuvent se produire entre les ?roupes parlementaires et une forte per- jonnalité comme celle de M. Glemenceau. Ce n'était vraiment pas mal imaginé que le montrer le président du conseil aigui- ;aiit sa politique et la hérissant de nouvel- es pointes. Ne convenait-il pas, dans l'in- iérêt de la stabiiité gouvernementale, que la presse pftt saisir cette occasion de dire que le pays et le Parlement trouvent dans la physionomie actuelle du gouvernement el dans son équilibre les garanties sur les- quelle se fonde sa confiance ? La conclusion de tout ceci s'impose. Le silence des citoyens et des écrivains que préoccupent seulement Ie bien public, l'union saorée, la défense nationale, I'ordre et l'gccord de tous les intéréts Iégitimes, ce silence imprudent favorise, en cas de oonflit du travail, l'audace des mauvais bergers, et dans notre vie politique quoti- dienne les manoeuvres obliques des pê- cheurs en eau trouble. Voila pourquoi, lorsqu'ii détourne la censure de son veri¬ table but, un gouvernement commet — eüt dit Talleyrand — plus qu'une injustice ou une illégalité : une faute. (Le Temps.) Les Aflsmands ellesOuvriers beiges X3TT PAYS ENVAHI Le correspondant a la frontière beige du Tele- ' graaf apprènd que les Allemands réqu\sitionnent les rails Oftootle matérie! des briqueteries de Hoont (pres d'Anvers) de,faqona obligor par la faim les beiges a travailler én Allemagne ou sur place a trier des muuitions. ' * F* D'autre part. une personne évadée de Belgique oceupcé donne dos détails sur la grève des mi¬ neurs la.rains. Lei" avril dernier les mineurs du bassin 'chai bonnier do Mons se metiaient en gfèvc poiir protester contre les deportations vers le trant, prés do Douai des hommes de 14 a 50 ans et de femmes au-dessus.de 16 ans. L'effervescence fut a un certain moment si forte parmi le peuple que les Allemands onMait revenir les jeunes gens do 14 a 17 ans qn'ils avaient enlevés. Mais ils n'ont pas voulu faire reventr les 'déporlés plus -8gés qui sont tou¬ jour? dans les environs de Douai, parait-il. En quelques Mots — La mission uruguavenne envoyéeen France arrivera a Paris, mercred'iniacin,a 9 b. 45. —Le chei Musinga,qui régiiedans les territoires de i'Est Africain allemand,occupépar les troupes beiges, a envoyé au roi Albert un messagepitto- resque d'affectionauquelAlbertI" a répondu. —Le gröupe socialistea décidémardi matin d'en- voyer une delegationau présidentdu Conseil. — A Rome, la commission d'enquête vienl de terminer l'examen des dossiers do f'affaireCaval- lini. Les débats commenceront dans la seconde quinzaine de juin. —Un congresdes villes allemandesest convoqué pour ie 22 juin a Berlin. A l'ordro du jour : Ques¬ tions alimentaires,chauffage,habitations. — Un décret du Board of Trade interdit aux jour¬ naux, revues, éditeurs d'almanachs anglais de re- prendre les invendus aprós le 24 juin prochain.Ceia pour remédiorit la crise du papier. Lettre Parlementaire (DKKOTRECORRÏSPONDANTPARTICUUER) Paris, 28 mai. A. LA CHAMBRE La salie de la Ghambre des deputes est vide et morne. On a bien d'autres preoccupations que de suivre cette discussion relative,au renouvelle- ment du privilege de la Banque de France, dont on connaït d'avance la résultat. La convention soumise par le ministro des finances sera süre- ment approuvée et les discours socialistes qui se succèdcnt ne sauraient avoir une grande portee. Ils étaient, du roste, prévus. Après l'approbation du procés-verbal, M. Des- chanel annonce qu'il a rer.u une demande d'inter- pellation de M. Jean Longuet au ministre de l'intérieur, sur l'expulsion d'un journaliste an¬ glais, M. Robert Deli, correspondant a Paris du Manchester Guardian. La date de la discussion sera fixce ultérieure- mont. II y avait en tête de I'ordre du jour le projet de loi portant ratification du décret du 21 mars 1918ftxaiit les infractions relatives a Ia vento, a la circulation, a l'emploi du pétrole et de l'es- sence, ainsi qu'a Ia circulttion des véhicules au¬ tomobiles. La Ghambre no devant slatuer sur cc projot de loi que sous réserve qu'il n'y ait pas debat et quelque opposition s'étant parait-il,manifestée, le président declare qu'il est retire de I'ordre du jour. Ou reprend le projet concernant la Banque de France et voila M Barthe, député socialiste de l'Hérault, qui reprend le discours commencé vendredi. II renouvelle ses critiques contre le grand éta¬ blissement financier et est fort pen écoutó. I) <st interrompu do temps en temps par le ministro des finances qui conteste les chiffres qu'il donne. M. Barthe dit que la Banque de France, qui possède le droit régulier de battre roounaie, exige des intéréts de l'Etat quand cclui-ci de¬ mande une avance. L'orateur no veut pas que Ia France se lie encore pour 25 ans sans savoir comment et quand finira la guerre. « No faisons rien de définitif, ajoute-t-il, demain uous le re- gretterions. » M. Barthe fut applaudi par l'extrême-gauehe. M. Labroue, radical-socialistc de Ia Gironde, refait l'historique du privilege, puis il roproche a la Convention d'institucr un Etat dans cct Etat. Ses assertions sont, elles aussi, souvent démen- tios par M. Klotz. M. Labroue blame les attachés internationales de ccrtaius régeütsde la Banque de France et da la Banque de France elle-mème. M. Labroue fut soutenu par les socialises que M. Wandel ne fvouve pas consequents avec eux- mêmes. Le président, en fin de séance, annonce une interpellation de M. Ceccaldi sur les evacuations des habitants do l'Aisne et sur les mesuros pri¬ ses pour leur éviter une nouvelle captivité. M. Pams, ministre de l'intérieur, demande que la date en soit fixée seulement a vendredi pro¬ chain a cause d'un accident d'automobile surve- nua M. Albert Favre, prés de Chateau-Thierry, oü le sous-secrétaire d'Etat a l'intérieur se ren- dait pour prendre les mesures nécessaires. II en est ainsi ordonnó. La Chambre iixe a vendredi en Kuit l'inter- pellation de MM.Moutet et Lafont sur les écarts do langage d'un commissaire du gouvernement. L'interpellatron vise le lieutenant Mornet. La prochaiue séance est fixée a jeudi. Th. Henry. Le prince de Galles rend visite au Pape Le prince liérilier de Grande-Brelagné a été rec'u officieilemëntlundi matin par le pape Be- noit XV, avec le cérémonial réservé aux souve- rains. Le prince est arrivé au Vatican a midi précis, accompagnó d'un aide de camp et du comfe de Salis, envoyé extraordinaire d'Angleterre prés le Saint-Siège. A sou entrée dans Ia salie Clémen¬ tine, le prince a été requ par Mgr Tacci Porcelli, majordome, et par les membres de l'antichambre pontificale. Sur son passage, la garde suisse, les gendarmes et la garde palatine lormaient la haie. Dans la salie des Gobelins, Mgr Sanz de Sam¬ per, maitre de la chambre du pape, s'est avancé au-devant du prince, tandis qu'un piqüet de gar¬ des nobles rendait les honneurs militaires. Ar¬ rivé a l'antichambre secrète, Mgr Sanz de Sam¬ per a immediatement introduit le prince. Benoit XV est venu a sa rencontre et l'a conduit dans la salie du petit tröno oü a eu lieu l'audience particuliere, qui a duré une demi-heurc. Le pape a fern également quelques instants le ministre anglais et l'aide de camp du prince. Après avoir pris congé du Souverain Pontife, le prince de Galles, qui paraissait trés satisfait, s'est rendu chez le cardinal Gasparri, secrétaire d'Etat, puis chez Mgr Merry dól Val, préfet du Saint-Office,ancien secrétaire d'Etat. La réception s'est terminée a 13 heures. Mgr Gasparri est alors allé a la legation d'Angleterre prés du Saint-Siège pour rendre sa visite au prince, et a assisté au déjeuner offert parlecom- te de Salis. Étaient également présents, Mgr To- descheni, substitut de la secrótairerie d'Etat ; Mgr Serretti, substitut de ïa secrótairerie d'Etat pour les affaires oxtraordinaires, et le cardinal auglais Gasquet. # On rappelle a ce propos que Léon XIII requt, le 29 avril 1903, le grand-père du prince de Gal¬ les, le roi Edouard VII. Dans l'après-midi, le ministre comte de Salis a offert, en l'honneur du prince do Galles, un rice- vimento au corps diplomatique prés le Saint- Siège et aux hauts prélats de Ia cour pontificale. II PRINCEDEGALLES AL AMBASSADE DEFRANCE Le prince de Galles s'est rendu lundi après- midi au palais Farilèse, oil il a été reeu par M. Barrèré, ambassadeur de France. Mme. Barrère et le personnel He l'ambassade. Au nombre des personnes présentes se trouvaient l'amb&ssadeur de Grande-Bretagne et Ja comtesse de Salis, M. Henry Simon, ministre francais des colonies, le personnel de l'ambassade d'Angleterre, Mgr Du¬ chesne, directeur de l'Ecole franeaise d'arrhéolo- gie, M. Besnard, directeur de l'Ecole de Rome, et MineBesnard. Le commandant en chef du contingent portugais "Le general Gomes da Costa, qui commanda le front d'Armentièros le 9 avril deruier, vient de prendre le commandement suprème des divi¬ sions portugaises du front occidental. 11 a été promu divisionnaire. Dans uno dépêche au président de la Républi- que, le général da Costa écrit : « Les forces por¬ tugaises qui combattent en France emploioront toute. leur énergie dans I'accomplissement de Ia mission que le Portugal leur confie. Elles coufir- meront les qualités de la race. Elles combattront, joyeuses et braves, pour le plus grand Portugal.» COMMUNIQUES OFFICIELS Les Allemands poursuivent leurs attaques SUR L'AISNE ET LA VESLES Les troupes Franco-Britanniques leur opposent une vaillante resistance LES AMËRIGAINSEN-LÈVENTUN VILLAGE Bwilafcts saccès des Troupes italienöes FRANCE Paris 28 mai, 14 heures. Dans la soiróe du 27, les Allemands, grace a l'arrivée de forces nouvelles, ont rèisssi a franchir l'Aisne eotre Vailly et Berry -au-Bac. Les troupes franco-britanniques faisantfaoe ajun enaemitrès supérieur en nombre, ont continué a se repiier progreösivoment. La bataille se poursuit avec achar- nement entre la Vesle et l'Aisne et dans la régiondes plateaux, en arrière desquels arrivent nos réserves. Eu Champagne, sur la rive droite de la Meuse et en Woëvre, l'aotivitè des deux artil¬ leries se poursuit assez vive. Un fort coup de main sur nos positions dans ie sscteur des Chambrettes, a éohoué sous nos feux. 23 heures. Au cours de la nuit dernière et dans la jour- née, l'onnemi, profHant encore de sa superio¬ rity numérique, a déployé de nouveaux efforts pour accentuei' sa poussée vers le Sud et vers Soissons. A notre gauche, nos troupas, par des contrs-at'-a ques meaées avec énergie, ont arrêtó l'avance des Alle- roancis et brisé leurs attaques sur les hauteurs de Neuville-sur-Margival et deVregny, auNord-Est de Soissons et sur les moots situés dans la rég'on de Giry-Salsogne et de Vassany.qui dominent immédiatemont au Sud la vailée de la Vesles. Au Centre, l'ennemi a porté SOP effort principal, la bataille se dëroule avéc une vio¬ lence soutenue sur la ligne de la Vesles que les Allemands ont réussi k franchir, ce matin, en plusieurs points, notamment dans larégion. de Bazoohes et de Fismes. A notre droite, les troupes britanni- ques sur le massif de Saint-Thierry o&t rósisté aux assauts de l'ennsmi qui semble avoir subi des partes par- ticulièrement élevées. A l'Ouest de Montdidier, les trou¬ pes américaines, appuyées par nos chars d'assaut, ont briiiamment enle- vé, sur tin front de deux kilomètres, ie saillant de Gantigny. ainsi que le village fortement organise par les Al¬ lemands. Gent soixante-dix prison- niers et du matèriel sont restés entre leurs mains. # Dans l'après-midi, des contre-atta- ques allemandes dirigées sur Ganti¬ gny ont complètement échoué, La lutte d'artillerie se poursuit trés active sur la rive droite de la Meuse et sur plusieurs points du front de Lorraine. Deux forts coups de main ennemis dans la rêgion de Vebo et d'Embermenil ont été re poussés apnès de vifs combats. GRANDE-BRETAGNE 28 mai, après midi. Une pression continue a été main- teoue par l'ennemi toute la journée d'hier contre ies troupes britanniques engagées sur le front de l'Aisne. Des combats sévères se livrent encore sur tout le secteur britansique. Sur notre droite, la 21® division on liaison avec nos alliés, a maintenuses positions de bataille toute la journée et résisté avec succès a toutes les tentatives ennemies pour avancer. Au centre et è, gauche du secteur britannique les troupes des 8", 50" et 25° divisions ont, par une resistance acharnée.maintecu leurs positions de la seconde ligne contre les assauts en¬ nemis jusqu'a une heure avancée.Vers la fin de la journée le poids de ses atta¬ ques a permis a l'ennemi de faire tra¬ verser a ses troupes la rivière Aisne è l'Ouest du secteur britannique et forcé notre gauche a se repiier. L'ennemi développe ses attaques en grand es forces sur teut ie front de bataille de l'Aisne. Sur le front de la Lys, des combats iocaux ont recommence ce matin dans la région a I'Est du lac de Dickebusch. Sur le reste du front britannique, nos trou¬ pes ont fait des prisonniers au cours de coups de main heureux sur divers points du front. Pendant la nuit, I' artillerie a 616 active des deux cöfés. AVIVTIOV Le 26, en raison de la faib'e altitude des nuages et du brouillard épais, nous avons 6x6- cut6 Uès peu de vols. Avant le soir, quatre tonnes de bombes ont 6t6 jetées sur des objectifs du voisinage d'Ar- mentiéres et de Fricourt. Six appareils ennemis ont 6tS descendus en combats aériens. Aucun des nötres ne manque. Le 27, nos avions ont bombardó la gare do Bensdorf. Vingt bombes lourdes ont éfé lan- Gées.Das explosions ont éfS observóes sur les voies de garage. Nos appareils de bombardement ont éfé atta¬ qués par des avions de chasse ennemis pondant qu'ils survolaient leurs objectifs. Un des nötres a été forci d'att:irlr. Tous los autres sont ron- tri s. Soir. Des contre-attaques,déclenchées ce matin de bonne heure, avec succès, par les troupes franco-britanniques, ont rétabli notre ligne è I'Est du lac Dickebusch. Quelques prisonniers ont été capturés. Au cours des attaques d'hier matin sur ce point ou au Sud de ce secteur jusqu'k Locre, l'ennemi a engage quatre divisions qui ont subi de lourdes partes. La ligne allióe a été intégra- lement maintenue. En dehors de l'activité réciproque d'artillerie dans les différents secteurs, rien a signaler sur Ie reste du front britannique. Aa Ilcdjaz Londrcs, 25mal. Le 17 mai, les troupes arabes du roi du Hed- jaz ont exécutó un raid contre le poste turc sur le chemin de fer du Hedjaz a Ouadi-Jar- doun (22 kilomètres au Nord de Ma'&n), qui avait été réooupé par l'ennemi le 14 mai. Qua- torze prieonniers sont restés entre nos mains. Dans Ie Hedjaz septentrional, les opérations des forces arabes se sont poursuivies avec sue cès. Lo 11 mai, les defenses torques au Sud de Brouat (47 kilomètres au Nord Ouest de Mé dine) ont été attaqués Vingt Tures ont été tuës et vingt quatre faits prisonniers. Plus tard, un important convoi de 300 chameaux, qui tentsit de pénétrer dans Médine du cóté Est, a été capturé . Le 13 mai, une autre force arabe a détruil une grande section de la ligne du che¬ min de fer, dans le voisinage de Médarije (170 kiiomèires au Nord-Ouest de Médine). BELGIQUE 28 mai. Dans la journée écoulée, l'aC'ivilé de l'artil- 'er.a fut d'une moyenne inlensité. Quelques projectiles en dispersion dans la région de Ramscappelle. Léger bombardement des avan- cées en avant de Boesinghe et de Merckem. Des pieces k longue porlèe ont tiré sur nos arrières. Nous avons exécutó des tirs de des¬ truction et d' interdiction. ITALIË Bome,27 mai (officiel). Dans la région de Tonale, nos alpins combattant sur un terrain rendu dif¬ ficile par lea glacés et la résistance acharnée de l'ennemi, ont consacré par une victoire l'aube de Ia quatriè- me snnée de guarre. L'opération, commencée le 25, a été continuce sans interruption dans la nuit du 25 au 26 mai et pendant toute la journée d'hier. La cime Zigolome avec le versant Maroche, la cime Presana ont été atta¬ qués a quatre reprises avec une grande bravoure . La conque du lac Pressena, la passé du mont Tisselo et le versant a I'Est ont été enlevés a l'ennemi et sont en notre possession. Nos troupe s onl montrê une grande valeur et beaucoup de hardiesse. Les pertes infl/gées k i'adversaire sont graves. L'admirable coopera¬ tion de I'artillerie et l'élan dans l'attaque ont rendu assez légères les nötres. On compte dès & présent 870 pri¬ sonniers, dont 14 officiers. Nous avons pris douze canons, quatorze bombardes, des mortiers de tranchée, 25 mitrailleuses et plusieurs centai- nes de fusils. Une quantité abundante de matériel de tout genre est restée également entre nos mains. Dsns la Vallarsa, pendant la nuit du 25 au 26, i'adversaire a attaqué i fond, a deux reprises, nos positions du mont Corno. La garnison, soutenue par l'artillerie, a infligé des pertes sévères a l'assaillant et passant en- suite k la contre-attaque l'a mis en fuite. D. ns le val Posina et sur les pen 'es méri- dionale s dn Sa;so Rorro, actions de patrouilles. S ir le reste du front I s deux arth 'eries ont été plus i tenses. L'activiié aérier.ne a é'é limi'i o pzr suite du mauvais temps. Hult r.vio. s e.memis ont cepen¬ dant été abaUes. Rome, 28 mai. Dans Ia nuit du 26 au 27 mai, les Bersagïiers out envaht et bouieversé las lignes du secteur Nord de la téte de pont de Coposile, sur une profon- deur de 750 mètres. Ils maintinrent les positions maigré les contre-atta- ques et infligèrent des pertes sévères a l'ennemi. Ils capturèrent 7 officiers, 433 soldats, 4 bombardes et 10 mi¬ trailleuses. Dans la vailée de l'Ornio et sur le bord de la Piave, devant Norvosa. nous avons repoussé des tentatives. AVIATIOX Hier, une incursion aérianne ennemie contre Otrante fut vigoureusement et promptement re- poussée par notre feu antiaérien. Le même jour des appareils britanniques aftaquèrent Durazzo et coulèrent un torpilleur ennemi. Ils provoquèreni un Incendie auprés de Jastationd'aviationautrichiennei DANS LESJ3ALKANS FRANCE Saloniqup,27 mal. Actions d'artillerie réciproques a l'Ouest du Lac de Doiran sur la rive Droite du Vardar et dans la région Vetrenik Cerna. Un détachement francais a execute avec succès un coup de main sur un poste ennemi au Sud-Ouest de Guev- gueli. Une tentative ennemie sur les tran- chées serbesau Sud-Est de Gradesnit za a été repoussée. EFRicre Heure Lesraidsaériens Mtanniques La Haye,28mal. Le journal LesNouvellesrapporto qu'une ving- taino d'avions anglais survolerent mercredi ma- tin l'agglomération Liégeoise. Ils lancèront une vingtaine de bombes dout plusieurs avec uti grand succès, une bombe toinba en plein sur la gare de formation de Kinkempois. Plusieurs soldats et civils allemands furent tués ou bles- sés. Un incendie éclata et détruisit lesbatiments Des bombes furent lancées également sur les usines de munitions de Piepper, et la fabrique nationale d'arnics do gueffe occupies par l'enne mi. « Les Allemands furent surpris par l'attaque. Aucun de leurs avions ne s'óleva : d'autre part les canons antiaériens etaj^s mitrailleuses du Plateau do Cointrc et du val Benoit u'avaient pas de munitions appropriées. Le même jour, les mêmes avions bombardè- rent avec un plein succès les importantes usines de Rotlie, Ebde, Aix-la-Chapelle,des usines sont en feu. La Haye,28mai. On apprend de source sure,que le raid aérien anglais, de la Pentecöte, sur Cologne fit beau¬ coup de victimes et causa de grands dégals. 88 personnes rtuées furent enterrées dans la même fosse ; la ville est terrorisée. L'Aimiversaire dela reineMary Londrcs, 28mal. A l'occasion de l'anniversairo do Ja reine, le marêchal Douglas Haig a présenté les vobux de tous les officiers et soldats britanniques actuelle- ment en France. LesAllemands s'aUaqnent auxHèpilaux Londrcs,28 mai. A la Cliambre des Communes, M. Narlaw an¬ nonce que fes Allemands ont exécutó, dans la nuit du 19 au 20 mai, une attaque aórienne con¬ tre Etaples oü se trouvent de nombroux höpi- taux. Plus de 300 blessés ou malades ont été tués ou blessés au cours de cette attaque. L'ACTÏON ALLEMANDE ENRUSSIE Moscou,28mai. Communiquéofficie! . — On annonce l'occupa- tion par les Allemands, a la suite d'un combat qui dura qtiatrc jours, de la ville de Valouiky, dans la province de Voronege. La Résistance en Sibérie Kharbine,28 maf. L'amiral Koltchak.a commence une lutte. éner- gique contre les institutions des Soviets en Si¬ bérie. LaSibérie protests contre lesSoviets New-York,28mai. On mande do VJadivostoek qu'un cortège de 7 a 8.000 manifestants a défilé dans les rues de la ville en protestant contre le régime des So¬ viets et réclamant la réunion de la Constituante. La majorité de la population a accueflli sym- pathiquement les manifestants ét s'est associée aux acclamations eu faveur des allies. Conversation diplomatique Bale28 mai. On mande de Berlin, selon le Lokal Anzeiger, que le comte Burian est attendu a Berlin au commencement de juin. L'Autriche et le Jongallemand Bale, 28 mai. On mande de Budapest a la Gazette de Franc- fort que.le député Michel Karolyi, dans une reu¬ nion, se pronouea énórgiquement contre l'élar- gissement do 1'alUance avec l'Allemagne, affir¬ mant qu'un Etat ne peut pas abaudonner son in- dépendance douaniere au moment oü le monde entier renonce au systcme protecteur. LaCroix-Rouge Amérioame New-York,2" mai. La semaine de la Croix-Bouge se tcraino au- jourd'hui. Le président Wilson et M. Davison, président de cette société avaient demandé aux citoyens américains de verser 100 millions de dollars pour alimenter ses ressources. Répondant magnifiquement a eet a_ppel, l'Amérique, en huit jours, a versé 130 millions dollars, soit en¬ viron les trois quarts de 1 milliard de francs. "Washington, 28mai. Le peuple américain a répondu a la reprise de l'offensive allemande, lundi, en souscrivant au- dcla de 32.000.000de dollars, pour le fond de la Croix-Kougeportant ainsi le total de la campa¬ gne pendant la semaine écoulée a plus de 144.000000dollars. La quote-part assignee a New-York éiait de 25.000.000, mais lundi dernier au soir, Ie chiffre atteignait 33.500.000 et les dons affhiaient tou- jours. Boston, Chicago et beaucoup d'autres villes souscrivirent au-dessus de la quote-part qui leur était assignée. Croiseur japonais renfloué Londres, 28mai. On mande de Batavia que Ie croiseur japonais Kasouga, qui s'échoua en janvier dernier, a l'ile Banka, dans les Indes-OrieHlales uéerlandaises, &été renfloué le 17 mai. Lanouvelle Offensive ALLEMANDE M. Clemenceau sur le front M. Clemenceau, président da Conseil, ministre de la guerre, est parti pour le front,mardi, après la reunion du Conseil des ministres. La taciique allemande Les Allemands ont adopté la même tactiqim que le 21 mai : brutalite, multiplication des moyens offensifs, tanks, gaz asphyxiants, bom¬ bardement-s par obus toxiques et surtout par l'hvpérite. Dans la soirée de lundi, Ie front était ainsi jalonné : Terny, le plateau au Nord de Dregny, Condé-sur-Aisnoet le cours de l'Aisne jusqu'a Pontavart. Des elements ennamis qui ont essayé de s'in- filtrer dans la vailée de l'Aisne vers Cbavenne et Villers-en-Prayère ont été contenus. Lst-ce une diversion ? L'Mommelibre dit que dans les couloirs de Ia Cbambre, M. Clemenceau a déclaré que Faction, si importante qu'elle soit, doit être considérée comme une diversion. Ce n'est pas encore l'aliaque principale a la- quelle s'atlend notre commandement. ( Le Petit Journal dit que c'est avéc le hut évi¬ dent de dérouter le commandement franqais quo les Allemands ont donné a leur atlaquo contre le secteur Soissons-Beimsune extension considera¬ ble, tondant a faire croire que c'est la qu'ils comptent donner leur principal effort, alors que tout semble indiquer que c'est le front de Picar- die, do l'Artois et des Flandres qui reste tou- jours l'objet de,leurs preoccupations. Etant donné les réserves guffisantes qui sont d.'ja sur place, on a tout lieu de penser que les Allemands devrontso contontir dn gain de ter¬ rain q j'ils cut pu realises ccltc premiere journée. Cans la rêgion d'Ypres Le correspondant.de l'Agence Reuter au quar- tier general britannique, pariant de l'attaque des < Flandres, precise que les Francais ont rélabii la plus grande partie do leur ligne par uue centre- attaque majnifique. . II sero' le que les Allemands ont réussi a prendre pied au Sad de Dikkentuscb, sur une largour de 750 mètres, ainsi que snr un autre point de la région, mais les Alliés sont restés les inaitres de la situation. La presse britannique Le Daily Chronicle écrit : q Nous ne croyons pas que cette attaque, laneée contre Reims, constitue le dernier et supreme ef¬ fort de l'ennemi ; des forces considerables sont encore en réserve quelque part. Le général Foch sera done encore et toujours force de méuager . ses réserves. Pourquoi l'ennemi a-t-il done ciioisi juste cc point pour frajiper ? Nous eslimous que c'est simplcmont paree qu'il préfère lancer une première attaque contre une jonction de chemius de fer. Quoi qu'il en soit, nous devons ètre pre¬ pares pour une lutte acharnée et.longue. La rou¬ te vers la victoire est une cöte difficile ;ï monter et qui exige du voyageur la concentration detou tes ses énergies. Sur le Front Italien L'échec autrichien Les Autrichiens reconnaissent qu'au Sud du col du Tonale ils ont dü, sous la pression drs bataillons alpins italiens, reculer sur uuc partie de leur ligne. Trente-deuxième victoire de 1' « As » italien Le major Baracca, l'as des as de 1aviation iia- lienne, a olitenu sa 32"victoire, en ab^ttant, sur le fleuve Grave, l'aéroplane du commandant d'une escadrille ennemie. LesEvênements deRussie La situation rêelle en Ukraine Lo correspondant spécial que le Berliner Tttge- blatt a envoyé rócemment en Ukraine pour s'y rendre compte sur placode la véritabie situation, envoie a son journal des vues extremement inté- ressantes et qui méritont d'etre retenties. Ja¬ mais encore un journaliste allemand ne s'étaitex- primé sur la situation en Ukraine avec uue sincérité aussi brutale. La question, écrit-il,est aujourd'lmide savoir sl le traite deBrest-Litovsklie roposopas tout cutter sur des donnéesque ia réalité a complètement dé¬ mentieset s'il ne vaudrait pas mieux dans les cir- constancesprésentesrenoncer a toute l'entropris» ukrainienne plutot que de se laisser cnlrainer a lui donnersans cessèda nouveauxdcveloppements. II ne faul pas se dissimuierque ia dictaturo de Skoropadsky est impopulaire; non seulementla proletariat mais une grande partie des intoltcrtuels des villes témoignonta son égard d'une protonda mcfiance. L'hetman a beau se défondre de son mieux conlre les intentionsqu'on lui prêto. II est certain qu'on a vu apparaitre et se grouper autour de lui une série d'anciens fonctionnaires tsaristes qui se tenaientjusqu'ici dans l'Oural et dans le Caucase.Leur attitude coinpromet singulièrement l'hotmandont ils assiègentles portes. D'autre part, le proletariat des campagnes garde au gouvernementactuelune vive rai.ciine. II ne lui pardonnepas d'avoir dissous les comités pour Ie partagedosterres et mis fin ainsi aux espérances d'ailleurs irréalisabiesdes paysanspauvres; Jereste do la populationest indifférent, mille part on no rencontre de partisans détei'minés du gouverne¬ ment. Enfin, le correspondant du Berliner Tagcblatt avouc que ie sentiment national ukrainieu lui paraït inexistant : Je suis convaincu, écrit-il, qu'il n'v a pas en Ukraineun mouvementvraiment populairepour la creationd'unoUkraineindépendantoet nationale. Contrairementa tout ce qui a été antérieuroment; écrit en ces derniori temps sur l'Ukraine,on est stupéfaitde voir quetle sympathierógneici pour la j Russie,etcombien les sentiments ides paysans,des ouvriers, do la bourgeoisie sont entrainés vers la Russie. C'estune gra ,7e evc ur de croire quo l'on pourrait séparer-lon;;tenips;au point de vue politi¬ que et économique,la Russiedu Sliddu reste de la Russie'. La menaceallemande dansIe l.„. d On mandede Stockholm: Les préparatifs d'une action allemande contra les ports russes du Nord se précisent. j L activité des cinq sous-marins allemands qui opèrent dans l'océan Glacial, coulant les navires russes et bombardant les établissements de Ia cöte, montre que le commandement allemand a l'intention d'entamer des opérations décisives .flans la presqu'ile de Kola. Les troupes

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UNEFAUTEAÊVITEBM. Clemënceau a déclaré, dès son arrivéean pouvoir, qu'il n'y avait plus de censureet que la presse pourrait libreraent traiterteus les sujets politie ties, a la conditionque iardéfense nationale füt sauvegardée.II n'est pas doutqux qu'actuellement le ré¬gime de la presse s'est beauconp amélioréet que la liberté dont nous jouissons estplus large qu'au temps de certains gouver-nements antérieurs. II arrive cependant(Men moins souvent qu'autrefois, mais ilarrive tout de même)que l'on demande auxjournaux de renoncer a tels articles quin'out pourtant rien dune information di¬plomatique ou militaire. Ge résidu de res¬triction est facheux.Personne plus que M. Glemenceau nepourrait laisser aux journaux plus de .li¬berté encore pour examiner tous les pro-blèmes de politique intérieure ou de situa¬tion gotivernementale. Le président duConseil a la confiance de l'opinion. N'a-t-ilpas un intérêt évident a s'appuyer sur lamajorité, sur l'immense majorité des or-ganes de cette opinion conlre certainesdissidences violentes qui font d'autant pluscl'elfet qu'eiies retentissent dans un demi-siience? N'aurait-il pas intérêt également alaisser l'opinion publiquemarquer son sen¬timent trés net, lorsque certaines faussesnou velles sont répandues a dessein afin dePaffaiblir devant le Parlement ou devaut lepays?Veut-on des exemples ? Nous eiterons lescas de grèv'es comme celles dont on a puparler il y a quqlques jours. Tandis que lesjournaux qui voulaient conseiller le calmeet la conciliation étaient invités a se taire,certaines feuilles extrémisles ne tenaientaucun compte de ia consigne, et parlaientsoules a Ia classe ouvrière qu'il s'agissaitd'égarer. Les articles lacérés et les lignesde points laissaient tout de même fiitrer unedose suffisante de veniti antisocial, cepen¬dant qu'il était interdit aux autres de verserle contre-poison. S'il y a censure, le pays nepeut comprendre que la tolerance soit'lais-séea certaines excitations ou è certainspropos sacrilèges qui révoltent les senti¬ments les plus nobles et les plus profonds .Autre exemple. Les adversaires deM.Clemenceau onl répandu, dans les couloirsde la Ghambre, il y a quelques jours, etdans tous les milieux politiques parisiens,le bruit que le président du Gonseil allaitremanier le Cabinet. Natureilement, on di-sait de quelle manière. Oo soulignait !e" sens de tel ou tèl chöix présumé. On insi-nuait que le chef du gouvernement tenait.a concentrer toute l'autorité dans sa main."On prétendait qu'il allait sacriïïer tqj de sescollaborateurs immédiats aux préventionsde la droite. On le montraitaussi se privantdes services d'un autre collègue dont lerole est d'atlénuer les heurls ou froisse-nents qui peuvent se produire entre les?roupes parlementaires et une forte per-jonnalité comme celle de M. Glemenceau.Ce n'était vraiment pas mal imaginé quele montrer le président du conseil aigui-;aiit sa politique et la hérissant de nouvel-es pointes. Ne convenait-il pas, dans l'in-iérêt de la stabiiité gouvernementale, quela presse pftt saisir cette occasion de direque le pays et le Parlement trouvent dansla physionomie actuelle du gouvernementel dans son équilibre les garanties sur les-quelle se fonde sa confiance ?La conclusion de tout ceci s'impose. Lesilence des citoyens et des écrivains quepréoccupent seulement Ie bien public,l'union saorée, la défense nationale, I'ordreet l'gccord de tous les intéréts Iégitimes,ce silence imprudent favorise, en cas deoonflit du travail, l'audace des mauvaisbergers, et dans notre vie politique quoti-dienne les manoeuvres obliques des pê-cheurs en eau trouble. Voila pourquoi,lorsqu'ii détourne la censure de son veri¬table but, un gouvernement commet — eütdit Talleyrand — plus qu'une injustice ouune illégalité : une faute.

(Le Temps.)

LesAflsmandsellesOuvriersbeigesX3TT PAYS ENVAHI

Le correspondant a la frontière beige du Tele-' graaf apprènd que les Allemands réqu\sitionnentles rails Oftootle matérie! des briqueteries deHoont (pres d'Anvers) de,faqona obligor par lafaim les beiges a travailler én Allemagne ou surplace a trier des muuitions. '

*F*

D'autre part. une personne évadée de Belgiqueoceupcé donne dos détails sur la grève des mi¬neurs la.rains. Lei" avril dernier les mineursdu bassin 'chaibonnier do Mons se metiaient engfèvc poiir protester contre les deportations versle trant, prés do Douai des hommes de 14 a 50ans et de femmes au-dessus.de 16 ans.L'effervescence fut a un certain moment siforte parmi le peuple que les Allemands onMaitrevenir les jeunes gens do 14 a 17 ans qn'ilsavaient enlevés. Mais ils n'ont pas voulu fairereventr les 'déporlés plus -8gés qui sont tou¬jour? dans les environs de Douai, parait-il.

En quelques Mots—La mission uruguavenne envoyéeen Francearrivera a Paris, mercred'iniacin,a 9b. 45.—Lechei Musinga,qui régiiedans les territoiresde i'Est Africain allemand,occupépar les troupesbeiges, a envoyé au roi Albert un messagepitto-resque d'affectionauquelAlbertI" a répondu.—Le gröupesocialistea décidémardi matin d'en-voyer une delegationau présidentdu Conseil.—A Rome, la commission d'enquêtevienl determiner l'examen des dossiersdo f'affaireCaval-lini. Les débats commenceront dans la secondequinzainede juin.—Uncongresdes villes allemandesest convoquépour ie 22 juin a Berlin.A l'ordro du jour : Ques¬tions alimentaires,chauffage,habitations.—Undécret du Boardof Trade interdit aux jour¬naux, revues, éditeurs d'almanachs anglais de re-prendre les invendus aprós le 24 juin prochain.Ceiapour remédiorit la crise du papier.

Lettre Parlementaire(DK KOTRECORRÏSPONDANTPARTICUUER)

Paris, 28mai.A. LA CHAMBRE

La salie de la Ghambre des deputes est vide etmorne. On a bien d'autres preoccupations quede suivre cette discussion relative,au renouvelle-ment du privilege de la Banque de France, donton connaït d'avance la résultat. La conventionsoumise par le ministro des finances sera süre-ment approuvée et les discours socialistes qui sesuccèdcnt ne sauraient avoir une grande portee.Ils étaient, du roste, prévus.Après l'approbation du procés-verbal, M.Des-chanel annonce qu'il a rer.uune demande d'inter-pellation de M. Jean Longuet au ministre del'intérieur, sur l'expulsion d'un journaliste an¬glais, M. Robert Deli, correspondant a Paris duManchesterGuardian.La date de la discussion sera fixce ultérieure-mont.II y avait en tête de I'ordre du jour le projetde loi portant ratification du décret du 21 mars1918ftxaiit les infractions relatives a Ia vento,a la circulation, a l'emploi du pétrole et de l'es-sence, ainsi qu'a Ia circulttion des véhicules au¬tomobiles.La Ghambre no devant slatuer sur cc projotde loi que sous réserve qu'il n'y ait pas debat etquelque opposition s'étant parait-il,manifestée, leprésident declare qu'il est retire de I'ordre dujour.Ou reprend le projet concernant la Banque deFrance et voila M Barthe, député socialiste del'Hérault, qui reprend le discours commencévendredi.II renouvelle ses critiques contre le grand éta¬blissement financier et est fort pen écoutó. I) <stinterrompu do temps en temps par le ministrodes finances qui conteste les chiffres qu'il donne.M. Barthe dit que la Banque de France, quipossède le droit régulier de battre roounaie,exige des intéréts de l'Etat quand cclui-ci de¬mande une avance. L'orateur no veut pas que IaFrance se lie encore pour 25 ans sans savoircomment et quand finira la guerre. «No faisonsrien de définitif, ajoute-t-il, demain uous le re-gretterions. »M. Barthe fut applaudi par l'extrême-gauehe.M. Labroue, radical-socialistc de Ia Gironde,refait l'historique du privilege, puis il roprochea la Convention d'institucr un Etat dans cct Etat.Ses assertions sont, elles aussi, souvent démen-tios par M.Klotz.M. Labroue blame les attachés internationalesde ccrtaius régeütsde laBanque deFrance et dala Banque de France elle-mème.M. Labroue fut soutenu par les socialises queM. Wandel ne fvouvepas consequents avec eux-mêmes.Le président, en fin de séance, annonce uneinterpellation de M.Ceccaldi sur les evacuationsdes habitants do l'Aisne et sur les mesuros pri¬ses pour leur éviter une nouvelle captivité.M. Pams, ministre de l'intérieur, demande quela date en soit fixée seulement a vendredi pro¬chain a cause d'un accident d'automobile surve-nua M.Albert Favre, prés de Chateau-Thierry,oü le sous-secrétaire d'Etat a l'intérieur se ren-dait pour prendre les mesures nécessaires. II enest ainsi ordonnó.La Chambre iixe a vendredi en Kuit l'inter-pellation de MM.Moutet et Lafont sur les écartsdo langage d'un commissaire du gouvernement.L'interpellatron vise le lieutenant Mornet.La prochaiue séance est fixée a jeudi.Th.Henry.Le prince de Gallesrend visite au Pape

Le prince liérilier de Grande-Brelagné a étérec'u officieilemëntlundi matin par le pape Be-noit XV, avec le cérémonial réservé aux souve-rains.Le prince est arrivé au Vatican a midi précis,accompagnó d'un aide de camp et du comfe deSalis, envoyé extraordinaire d'Angleterre prés leSaint-Siège. A sou entrée dans Ia salie Clémen¬tine, le prince a été requ par Mgr Tacci Porcelli,majordome, et par les membres de l'antichambrepontificale. Sur son passage, la garde suisse, lesgendarmes et la garde palatine lormaient la haie.Dans la salie des Gobelins,Mgr Sanz de Sam¬per, maitre de la chambre du pape, s'est avancéau-devant du prince, tandis qu'un piqüet de gar¬des nobles rendait les honneurs militaires. Ar¬rivé a l'antichambre secrète, Mgr Sanz de Sam¬per a immediatement introduit le prince. BenoitXV est venu a sa rencontre et l'a conduit dansla salie du petit tröno oü a eu lieu l'audienceparticuliere, qui a duré une demi-heurc. Le papea fern également quelques instants le ministreanglais et l'aide de camp du prince.Après avoir pris congé du Souverain Pontife,le prince de Galles, qui paraissait trés satisfait,s'est rendu chez le cardinal Gasparri, secrétaired'Etat, puis chez Mgr Merry dólVal, préfet duSaint-Office,ancien secrétaire d'Etat.La réception s'est terminée a 13 heures. MgrGasparri est alors allé a la legation d'Angleterreprés du Saint-Siège pour rendre sa visite auprince, et a assisté au déjeuner offert parlecom-te de Salis. Étaient également présents, Mgr To-descheni, substitut de la secrótairerie d'Etat ;MgrSerretti, substitut de ïa secrótairerie d'Etat pourles affaires oxtraordinaires, et le cardinal auglaisGasquet. #On rappelle a ce propos que Léon XIII requt,le 29 avril 1903,le grand-père du prince de Gal¬les, le roi Edouard VII.Dans l'après-midi, le ministre comte de Salis aoffert, en l'honneur du prince do Galles, un rice-vimento au corps diplomatique prés le Saint-Siège et aux hauts prélats de Ia cour pontificale.II PRINCEDEGALLESALAMBASSADEDEFRANCELe prince de Galles s'est rendu lundi après-midi au palais Farilèse, oil il a été reeu par M.Barrèré, ambassadeur de France. Mme.Barrèreet le personnel He l'ambassade. Au nombre despersonnes présentes se trouvaient l'amb&ssadeurde Grande-Bretagne et Ja comtesse de Salis, M.Henry Simon, ministre francais des colonies, lepersonnel de l'ambassade d'Angleterre, Mgr Du¬chesne, directeur de l'Ecole franeaise d'arrhéolo-gie, M.Besnard, directeur de l'Ecole de Rome, etMineBesnard.

Le commandant en chefdu contingent portugais

"Le general Gomes da Costa, qui commanda lefront d'Armentièros le 9 avril deruier, vient deprendre le commandement suprème des divi¬sions portugaises du front occidental. 11 a étépromu divisionnaire.Dans uno dépêche au président de la Républi-que, le général da Costaécrit : « Les forces por¬tugaises qui combattent en France emploioronttoute. leur énergie dans I'accomplissement de Iamission que le Portugal leur confie. Elles coufir-meront les qualités de la race. Elles combattront,joyeuses et braves, pour le plus grand Portugal.»

COMMUNIQUESOFFICIELSLes Allemands poursuivent leurs attaques

SUR L'AISNE ET LA VESLES

Les troupes Franco-Britanniquesleur opposent une vaillante resistance

LES AMËRIGAINSEN-LÈVENTUN VILLAGE

Bwilafcts saccès des Troupes italienöesFRANCE

Paris 28 mai, 14 heures.Dans la soiróe du 27, les Allemands,grace a l'arrivée de forces nouvelles,ont rèisssi a franchir l'Aisne eotreVailly et Berry -au-Bac.Les troupes franco-britanniquesfaisantfaoe ajun enaemitrès supérieuren nombre, ont continué a se repiierprogreösivoment.La bataille se poursuit avec achar-nement entre la Vesle et l'Aisne etdans la régiondes plateaux, en arrièredesquels arrivent nos réserves.Eu Champagne, sur la rive droite de laMeuse et en Woëvre, l'aotivitè des deux artil¬leries se poursuit assez vive.Un fort coup de main sur nos positions dansie sscteur des Chambrettes, a éohoué sous nosfeux.

23 heures.Au cours de la nuit dernière et dans la jour-née, l'onnemi, profHant encore de sa superio¬rity numérique, a déployé de nouveaux effortspour accentuei' sa poussée vers le Sud et versSoissons.A notre gauche, nos troupas, pardes contrs-at'-a ques meaées avecénergie, ont arrêtó l'avance des Alle-roancis et brisé leurs attaques sur leshauteurs de Neuville-sur-Margival etdeVregny, auNord-Est de Soissonset sur les moots situés dans la rég'onde Giry-Salsogne et de Vassany.quidominent immédiatemont au Sud lavailée de la Vesles.Au Centre, oü l'ennemi a porté SOPeffortprincipal, la bataille se dëroule avéc une vio¬lence soutenue sur la ligne de la Vesles que lesAllemands ont réussi k franchir, ce matin, enplusieurs points, notamment dans larégion. deBazooheset de Fismes.A notre droite, les troupes britanni-ques sur le massif de Saint-Thierryo&t rósisté aux assauts de l'ennsmiqui semble avoir subi des partes par-ticulièrement élevées.A l'Ouest de Montdidier, les trou¬pes américaines, appuyées par noschars d'assaut, ont briiiamment enle-vé, sur tin front de deux kilomètres,ie saillant de Gantigny. ainsi que levillage fortement organise par les Al¬lemands. Gent soixante-dix prison-niers et du matèriel sont restés entreleurs mains. #Dans l'après-midi, des contre-atta-ques allemandes dirigées sur Ganti¬gny ont complètement échoué,La lutte d'artillerie se poursuit trés activesur la rive droite de la Meuse et sur plusieurspoints du front de Lorraine.Deux forts coups de main ennemis dans larêgion de Vebo et d'Embermenil ont été repoussésapnès de vifs combats.

GRANDE-BRETAGNE

28 mai, après midi.Une pression continue a été main-teoue par l'ennemi toute la journéed'hier contre ies troupes britanniquesengagées sur le front de l'Aisne. Descombats sévères se livrent encore surtout le secteur britansique.Sur notre droite, la 21® division onliaison avec nos alliés, a maintenusespositions de bataille toute la journéeet résisté avec succès a toutes lestentatives ennemies pour avancer.Au centre et è, gauche du secteurbritannique les troupes des 8", 50" et25° divisions ont, par une resistanceacharnée.maintecu leurs positions dela seconde ligne contre les assauts en¬nemis jusqu'a une heure avancée.Versla fin de la journée le poids de ses atta¬ques a permis a l'ennemi de faire tra¬verser a ses troupes la rivière Aisneè l'Ouest du secteur britannique etforcé notre gauche a se repiier.L'ennemi développe ses attaques engrand es forces sur teut ie front debataille de l'Aisne.Sur le front de la Lys, des combats iocauxont recommence ce matin dans la région a I'Estdu lac de Dickebusch.Sur le reste du front britannique, nos trou¬pes ont fait des prisonniers au cours de coupsde main heureux sur divers points du front.Pendant la nuit, I'artillerie a 616 active desdeux cöfés.

AVIVTIOVLe 26, en raison de la faib'e altitude desnuages et du brouillard épais, nous avons 6x6-cut6 Uès peu de vols.Avant le soir, quatre tonnes de bombes ont6t6 jetées sur des objectifs du voisinage d'Ar-mentiéres et de Fricourt.Six appareils ennemis ont 6tS descendus encombats aériens.Aucun des nötres ne manque.Le 27, nos avions ont bombardó la gare doBensdorf. Vingt bombes lourdes ont éfé lan-Gées.Das explosions ont éfS observóes sur lesvoies de garage.Nos appareils de bombardement ont éfé atta¬qués par desavions de chasse ennemis pondantqu'ils survolaient leurs objectifs. Un des nötresa été forci d'att:irlr. Tous los autres sont ron-tri s.

Soir.Des contre-attaques,déclenchées cematin de bonne heure, avec succès,par les troupes franco-britanniques,ont rétabli notre ligne è I'Est du lacDickebusch. Quelques prisonniers ontété capturés.Au cours des attaques d'hier matin sur cepoint ou au Sud de ce secteur jusqu'k Locre,l'ennemi a engagequatre divisions qui ont subide lourdes partes. La ligne allióe a été intégra-lement maintenue.En dehors de l'activité réciproque d'artilleriedans les différents secteurs, rien a signaler surIe reste du front britannique.

Aa IlcdjazLondrcs,25mal.

Le 17 mai, les troupes arabes du roi du Hed-jaz ont exécutó un raid contre le poste turcsur le chemin de fer du Hedjaz a Ouadi-Jar-doun (22 kilomètres au Nord de Ma'&n), quiavait été réooupé par l'ennemi le 14 mai. Qua-torze prieonniers sont restés entre nos mains.Dans Ie Hedjaz septentrional, les opérationsdes forces arabes se sont poursuivies avec suecès. Lo 11 mai, les defenses torques au Sud deBrouat (47 kilomètres au Nord Ouest de Médine) ont été attaqués Vingt Tures ont été tuëset vingt quatre faits prisonniers. Plus tard,un important convoi de 300 chameaux, quitentsit de pénétrer dans Médine du cóté Est, aété capturé . Le 13 mai, une autre force arabe adétruil une grande section de la ligne du che¬min de fer, dans le voisinage de Médarije (170kiiomèires au Nord-Ouest de Médine).

BELGIQUE

28 mai.Dans la journée écoulée, l'aC'ivilé de l'artil-'er.a fut d'une moyenne inlensité. Quelquesprojectiles en dispersion dans la région deRamscappelle. Léger bombardement des avan-cées en avant de Boesingheet de Merckem.Des pieces k longue porlèe ont tiré sur nosarrières. Nous avons exécutó des tirs de des¬truction et d' interdiction.

ITALIË• Bome,27mai (officiel).

Dans la région de Tonale, nos alpinscombattant sur un terrain rendu dif¬ficile par lea glacés et la résistanceacharnée de l'ennemi, ont consacrépar une victoire l'aube de Ia quatriè-me snnée de guarre.L'opération, commencée le 25, aété continuce sans interruption dansla nuit du 25 au 26 mai et pendanttoute la journée d'hier.La cime Zigolome avec le versantMaroche, la cime Presana ont été atta¬qués a quatre reprises avec unegrande bravoure . La conque du lacPressena, la passé du mont Tisseloet le versant a I'Est ont été enlevés al'ennemi et sont en notre possession.Nos troupe s onl montrê une grande valeur etbeaucoup de hardiesse. Les pertes infl/gées ki'adversaire sont graves. L'admirable coopera¬tion de I'artillerie et l'élan dans l'attaque ontrendu assez légères les nötres.

On compte dès & présent 870 pri¬sonniers, dont 14 officiers. Nousavons pris douze canons, quatorzebombardes, des mortiers de tranchée,25 mitrailleuses et plusieurs centai-nes de fusils.Une quantité abundante de matérielde tout genre est restée égalemententre nos mains.Dsns la Vallarsa, pendant la nuitdu 25 au 26, i'adversaire a attaqué ifond, a deux reprises, nos positionsdu mont Corno. La garnison, soutenuepar l'artillerie, a infligé des pertessévères a l'assaillant et passant en-suite k la contre-attaque l'a mis enfuite.D. ns le val Posina et sur les pen 'es méri-dionale s dn Sa;so Rorro, actions de patrouilles.S ir le reste du front I s deux arth 'eries ont étéplus i tenses.L'activiié aérier.ne a é'é limi'i o pzr suite dumauvais temps. Hult r.vio. s e.memis ont cepen¬dant été abaUes.

Rome,28mai.Dans Ia nuit du 26 au 27 mai, lesBersagïiers out envaht et bouieversélas lignes du secteur Nord de la tétede pont de Coposile, sur une profon-deur de 750 mètres. Ils maintinrentles positions maigré les contre-atta-ques et infligèrent des pertes sévèresa l'ennemi. Ils capturèrent 7 officiers,433 soldats, 4 bombardes et 10 mi¬trailleuses.Dans la vailée de l'Ornio et sur le bord dela Piave, devant Norvosa. nous avons repoussédes tentatives.

AVIATIOXHier, une incursion aérianne ennemie contreOtrante fut vigoureusement et promptement re-poussée par notre feu antiaérien.Le même jour des appareils britanniquesaftaquèrent Durazzo et coulèrent un torpilleurennemi. Ils provoquèreni un Incendie auprés deJa stationd'aviationautrichiennei

DANS LESJ3ALKANSFRANCE

Saloniqup,27mal.Actions d'artillerie réciproques a l'Ouest duLac de Doiran sur la rive Droite du Vardar etdans la région Vetrenik Cerna.Un détachement francais a executeavec succès un coup de main sur unposte ennemi au Sud-Ouest de Guev-gueli.Une tentative ennemie sur les tran-chées serbesau Sud-Est de Gradesnitza a été repoussée.

EFRicreHeureLesraidsaériensMtanniques

LaHaye,28mal.Le journal LesNouvellesrapporto qu'une ving-taino d'avions anglais survolerent mercredi ma-tin l'agglomération Liégeoise. Ils lancèront unevingtaine de bombes dout plusieurs avec utigrand succès, une bombe toinba en plein sur lagare de formation de Kinkempois. Plusieurssoldats et civils allemands furent tués ou bles-sés. Un incendie éclata et détruisit lesbatimentsDes bombes furent lancées également sur lesusines de munitions de Piepper, et la fabriquenationale d'arnics do gueffe occupies par l'ennemi. «Les Allemands furent surpris par l'attaque.Aucun de leurs avionsne s'óleva : d'autre partles canons antiaériens etaj^s mitrailleuses duPlateau do Cointrc et du val Benoit u'avaientpas de munitions appropriées.Le même jour, les mêmes avions bombardè-rent avec un plein succès les importantes usinesde Rotlie, Ebde, Aix-la-Chapelle,des usines sonten feu.

La Haye,28mai.On apprend de source sure,que le raid aérienanglais, de la Pentecöte, sur Cologne fit beau¬coup de victimes et causa de grands dégals.88 personnes rtuées furent enterrées dans lamême fosse ; la ville est terrorisée.

L'Aimiversairedela reineMaryLondrcs, 28mal.

A l'occasion de l'anniversairo do Ja reine, lemarêchal Douglas Haig a présenté les vobux detous les officiers et soldats britanniques actuelle-ment en France.

LesAllemandss'aUaqnentauxHèpilauxLondrcs,28 mai.

A la Cliambre des Communes, M.Narlaw an¬nonce que fes Allemands ont exécutó, dans lanuit du 19 au 20 mai, une attaque aórienne con¬tre Etaples oü se trouvent de nombroux höpi-taux.Plus de 300 blessés ou malades ont été tués oublessés au cours de cette attaque.

L'ACTÏONALLEMANDEENRUSSIEMoscou,28mai.

Communiquéofficie!. — On annonce l'occupa-tion par les Allemands, a la suite d'un combatqui dura qtiatrc jours, de la ville de Valouiky,dans la province de Voronege.

La Résistance en SibérieKharbine,28maf.

L'amiral Koltchak.a commence une lutte.éner-gique contre les institutions des Soviets en Si¬bérie.

LaSibérieprotestscontrelesSovietsNew-York,28mai.

On mande do VJadivostoek qu'un cortège de7 a 8.000 manifestants a défilé dans les rues dela ville en protestant contre le régime des So¬viets et réclamant la réunion de la Constituante.La majorité de la population a accueflli sym-pathiquement les manifestants ét s'est associéeaux acclamations eu faveur des allies.

Conversation diplomatiqueBale28mai.

On mande de Berlin, selon le Lokal Anzeiger,que le comte Burian est attendu a Berlin aucommencement de juin.

L'Autricheet le JongallemandBale,28mai.

On mande de Budapest a la Gazettede Franc-fort que.le député Michel Karolyi, dans une reu¬nion, se pronouea énórgiquement contre l'élar-gissement do 1'alUance avec l'Allemagne, affir¬mant qu'un Etat ne peut pas abaudonner son in-dépendance douaniere au moment oü le mondeentier renonce au systcme protecteur.

LaCroix-RougeAmérioameNew-York,2" mai.

La semaine de la Croix-Bouge se tcraino au-jourd'hui. Le président Wilson et M. Davison,président de cette société avaient demandé auxcitoyens américains de verser 100 millions dedollars pour alimenter ses ressources. Répondantmagnifiquement a eet a_ppel, l'Amérique, en huitjours, a versé 130millions dollars, soit en¬viron les trois quarts de 1 milliard de francs.

"Washington,28mai.Le peuple américain a répondu a la reprise del'offensive allemande, lundi, en souscrivant au-dcla de 32.000.000de dollars, pour le fond de laCroix-Kougeportant ainsi le total de la campa¬gne pendant la semaine écoulée a plus de144.000000dollars.La quote-part assignee a New-York éiait de25.000.000,mais lundi dernier au soir, Ie chiffreatteignait 33.500.000 et les dons affhiaient tou-jours.Boston, Chicago et beaucoup d'autres villessouscrivirent au-dessus de la quote-part qui leurétait assignée.

Croiseur japonais renflouéLondres, 28mai.

On mande de Batavia que Ie croiseur japonaisKasouga, qui s'échoua en janvier dernier, a l'ileBanka, dans les Indes-OrieHlales uéerlandaises,&été renfloué le 17 mai.

LanouvelleOffensiveALLEMANDEM. Clemenceau sur le frontM. Clemenceau, président da Conseil, ministrede la guerre, est parti pour le front,mardi, aprèsla reunion du Conseil des ministres.

La taciique allemandeLes Allemands ont adopté la même tactiqimque le 21 mai : brutalite, multiplication desmoyens offensifs, tanks, gaz asphyxiants, bom¬bardement-s par obus toxiques et surtout parl'hvpérite.Dans la soirée de lundi, Ie front était ainsijalonné : Terny, le plateau au Nord de Dregny,Condé-sur-Aisnoet le cours de l'Aisne jusqu'aPontavart.Des elements ennamis qui ont essayé de s'in-filtrer dans la vailée de l'Aisne vers Cbavenne etVillers-en-Prayère ont été contenus.

Lst-ce une diversion ?L'Mommelibre dit que dans les couloirs de IaCbambre, M.Clemenceau a déclaré que Faction,si importante qu'elle soit, doit être considéréecomme une diversion.Ce n'est pas encore l'aliaque principale a la-quelle s'atlend notre commandement. (Le Petit Journal dit que c'est avéc le hut évi¬dent de dérouter le commandement franqais quoles Allemands ont donné a leur atlaquo contre lesecteur Soissons-Beimsune extension considera¬ble, tondant a faire croire que c'est la qu'ilscomptent donner leur principal effort, alors quetout semble indiquer que c'est le front de Picar-die, do l'Artois et des Flandres qui reste tou-jours l'objet de,leurs preoccupations.Etant donné les réserves guffisantes qui sontd.'ja sur place, on a tout lieu de penser que lesAllemands devrontso contontir dn gain de ter¬rain q j'ils cut pu realises ccltc premiere journée.

Cans la rêgion d'YpresLe correspondant.de l'Agence Reuter au quar-tier general britannique, pariant de l'attaque des <Flandres, precise que les Francais ont rélabii laplus grande partie do leur ligne par uue centre-attaque majnifique. .II sero' le que les Allemands ont réussi aprendre pied au Sad de Dikkentuscb, sur unelargour de 750mètres, ainsi que snr un autrepoint de la région, mais les Alliés sont restés lesinaitres de la situation.

La presse britanniqueLe Daily Chronicle écrit : qNous ne croyons pas que cette attaque, laneéecontre Reims, constitue le dernier et supreme ef¬fort de l'ennemi ; des forces considerables sontencore en réserve quelque part. Le général Fochsera done encore et toujours force de méuager .ses réserves. Pourquoi l'ennemi a-t-il done ciioisijuste cc point pour frajiper ? Nous eslimous quec'est simplcmont paree qu'il préfère lancer unepremière attaque contre une jonction de chemiusde fer. Quoi qu'il en soit, nous devons ètre pre¬pares pour une lutte acharnée et. longue. La rou¬te vers la victoire est une cöte difficile ;ï monteret qui exige du voyageur la concentration detoutes ses énergies.

Sur le Front ItalienL'échec autrichien

Les Autrichiens reconnaissent qu'au Sud ducol du Tonale ils ont dü, sous la pression drsbataillons alpins italiens, reculer sur uuc partiede leur ligne.Trente-deuxième victoire

de 1' « As » italienLe major Baracca, l'as des as de 1aviation iia-lienne, a olitenu sa 32"victoire, en ab^ttant, surle fleuve Grave, l'aéroplane du commandantd'une escadrille ennemie.

LesEvênementsdeRussieLa situation rêelle en UkraineLo correspondant spécial que le Berliner Tttge-blatt a envoyé rócemment en Ukraine pour s'yrendre compte sur placode la véritabie situation,envoie a son journal des vues extremement inté-ressantes et qui méritont d'etre retenties. Ja¬mais encore un journaliste allemand ne s'étaitex-primé sur la situation en Ukraine avec uuesincérité aussi brutale.La question,écrit-il,est aujourd'lmide savoir slle traite deBrest-Litovsklie roposopas tout cuttersur desdonnéesque ia réalité a complètement dé¬mentieset s'il ne vaudrait pas mieux dans les cir-constancesprésentesrenoncer a toute l'entropris»ukrainienneplutotque de se laisser cnlrainer a luidonnersans cessèda nouveauxdcveloppements.II ne faul pas se dissimuierque ia dictaturo deSkoropadsky est impopulaire; non seulementlaproletariatmais une grandepartie des intoltcrtuelsdes villes témoignonta son égard d'une protondamcfiance. L'hetman a beau se défondre de sonmieuxconlre les intentionsqu'on lui prêto. II estcertain qu'on a vu apparaitreet se grouper autourde lui une série d'anciens fonctionnaires tsaristesqui se tenaientjusqu'ici dans l'Oural et dans leCaucase.Leur attitude coinpromet singulièrementl'hotmandont ils assiègentles portes.D'autrepart, le proletariatdes campagnes gardeau gouvernementactuelune vive rai.ciine. II nelui pardonnepas d'avoir dissous les comités pourIe partagedosterres et mis fin ainsi auxespérancesd'ailleurs irréalisabiesdes paysanspauvres; Jerestedo la populationest indifférent, mille part on norencontre de partisans détei'minés du gouverne¬ment.Enfin, le correspondant du Berliner Tagcblattavouc que ie sentiment national ukrainieu luiparaït inexistant :Je suis convaincu, écrit-il, qu'il n'v a pas enUkraineun mouvementvraiment populairepour lacreationd'unoUkraineindépendantoet nationale.Contrairementa tout ce qui a été antérieuroment;écrit en ces derniori temps sur l'Ukraine,on eststupéfaitde voir quetle sympathierógneici pour la jRussie,etcombien les sentimentsidespaysans,desouvriers, do la bourgeoisie sont entrainés vers laRussie. C'estune gra ,7eevc ur de croire quo l'onpourrait séparer- lon;;tenips;au point de vue politi¬que et économique,la Russiedu Sliddu reste de laRussie'.La menaceallemandedansIe l.„. dOnmandede Stockholm:Les préparatifs d'une action allemande contrales ports russes du Nord se précisent. jL activité des cinq sous-marins allemands quiopèrent dans l'océan Glacial, coulant les naviresrusses et bombardant les établissements de Iacöte, montre que le commandement allemand al'intention d'entamer des opérations décisives.flans lapresqu'ile de Kola. Les troupes

Page 2: Centimes (-«: Mercrdi59Mai1918 avre · 2017. 3. 23. · propos sacrilèges qui révoltent lessenti¬ ments lesplus nobles etles plus profonds . Autre exemple. Les adversaires deM.

2 Le Petit Havre — Mercredi £9 Mai 1918daises auraient, prchahtemcnt pour mixtion demarcher vers 1embouchure du fleuvo Kern elvers la baie de,Kandalakch, los deux points losjfius importants de la route que sHit le eherninde ler do Mourmansk en coatournant la mevBlanche. On ne peut atteudre des Bolehevistcsaucune résistaaee efficace.

Mutinerie de troupes allemandesMoscoq,SSsaai tRcterdéeen transmission).A la suite dc la grave agitation qui regnoparati les soidats «Remands stationués a Dvmsk«! du relus opposé par deux divisions de quitterla Kussiepour to front francais, le prince Leo¬pold de Bavière est arrivé pour ouviir use ca»fiiiêto.' Plusieurs soidats eat élé peudus et plusieursdouzainas eemdamms a la servitude pénale a|>KpélUité.

Les navires de guerre russesa Sébastopol

Moseou,24raai (Rctiutteecn transmission).On sait mamtenant que les navires de guerrerusses qui sent tombé»entre les mains des Allo-tnands a Sébastopol sortt tes cuirasses Potwtv-line et Rostitaf, les croiscurs Pamiat-Mertiouriaet Siaopi\ le croiseur auxiliairc I' ruth et 22eharbtJMiicrs.Le Gouvernementdes Sovietset le Caucase

L<>gouwrnemcut du Caucase ayant proposé,par FmterrnédSaife du comte JRirbacb,au gou-vcniemoat soviutistc d'ontamcr des pourparlersfondant an .vègtéiucntdes relations entre ia Rtis-sie et le Caucase indépomiaut, le eomutissaireïchiichmdoe a deeeptè. 'La conférence siègera aVladikavkaz.Le. goowrtonsenl. Ottoman ayant réclamé aucours de ia -conférencede peix Ftmnrxieu de laCancasie iurq.ue saus réserve a la Turquie, ainsi«tic les regions de Batoum et de "Karsfc,ia Diètedu Caucase-adonné satisfaction a cet ultimatum.

LAGUERRE_A£RIENNELetraveilég['aviationalliéependantle metsdematCemrnmiquóde I'AmirauM

L&st&ms,27mai.Les operations de nos formations aériennespour la période entre le lei' et 26 mai ont étéquelque pen eutravées par les conditions atmos-phériques délavorables.Mariakerke et Zecbrugge ont été néanmolnsboinbardées et les bombes out été aperqties ex-ploaant trés prés des éeluses et des eanaux dederivation. Prés de trois tonnes d'explosrfs ontété égaterotmilaneèes sur les docks de Brugespendant la nuit du 22 mai. Toutes nos machines• sont revenues indemnes.Au cours de la période sus-indiquée. de nom-breuses operations d'escortes, de patrouilles etd'autres moyens d'aelions coatee les sous-marins> ont élé poursnivies dans les eaux territoriales.Des sous-marins ont été aperqus et attaqués etles mines de Feaptemi ont été öécouvertes enplusieurs endroits.Nos hydravions out égaknjent exécuté des re¬connaissances a longue distance dans la nier dnjüord.Des avians allies out rénssi un bombardementcontre ia base navale auteiehienne de Cattero le20 mai. Des coups directs ont été obtenus con¬tre les baraqwments ahritant les équipages dessous-marins oü un inceiulie a éelaté.

UNNOUVEAURAIDSUR LA REGIONPARISIENNE

Parts 26 mai (officicl).Hier soic une dizaiae d'avions ennemis se di-rigeant vers Paris ont été signalés par nos pos-fes de guet.L'alarme a été donnóe a 22 h, 34.Les batteries de defense dut-lenchèrenl des iirsde barrage.Plusieurs bombes out été lancées sur la grandebaulieue.. Aucun aopareil ennemi ne survolaPagglomération paricienne.La tin de l'alertc a été donnóe a 23 h. 4-5.

Paris, 28mai.Relativement au raid tante par les AHemandssur Paris, ie Matin dit qu'a 22 h. 30, des appa-reils ennemis ont été signalés, sc dirigcant surParis. Nos artilleurs sc sont chargés de leurfaire faire demi-tour vivement.Presque aussitöt, une nouvelle escadrille teata1aventure, sc heurtant égatement aux mêmesbarrages de uiiiraille et, prudente, contra dansses Lgnos.

UN RAID DAVIONSsur fa Région rouennaiseOffickl.—Dans la nuit du 27 au 28 mai, desavions ennemis se dirigeant vers l'Ouest ayaat«te signaléspar dos postesde surveillance, l'alcrteai°Jea été donoéc a mhiuit 20. Vtoleminent ca-nonnés par les batteries de la D. C. A., un seulde ces avions a pu atteindre Paggloméraüonrouennaise et jeler qualques bombes.On stenale 1' tué et 4 blessés ; dêgats matérielsibsigüiuants. L'alertc a prisfin a i h. 43.

les RaidsferiteiiaiqsesenAllemagneAmsterdam,28mat.

La Gazettede l AUeiHaynedu Sittl dit que lesraids aériens britatmiques opérés pendaot laPentécöte ont je.ié ie trouble dans toutcs lesvilles du filmt. Tandis que les escadrilles de ladefense faisaiont tout leur passible pour proté-ger Mannheimet Ludwigshafen, sur l'autre riveduP.bifl, des « civils iunocents » dureat quitterleur lit et se réfugié,r dans les caves, a cinq«eures du matin, ie jour de la Pentecète.« Les vingt bombes qui ont été jetéos, conti¬nue le journal, sont tetnbées sur Ludwigshafenet Ron sur Mannheim; Lantlau, autre viile surJo Rhin, o plus souffci'fccucorc, Pivmascjis,a vee sa grande usine de chaussures, a été cgaïe-jneut allaquée. «Le jonrtial ajoute d'une faqoncomtque :(iPendant que ia population se tenait blottie«aus les caves, des <*allies des perfides assassinsanglais » pin,Vent des boutiques de confection,ae fabac et de joaillerie. »

Paiis-Loiidre-Pariseii6 iienres25Deux Ax ialeui's ont realist ee bel exploitöimaueke deruier, deux aviateurs, MM.De-vienne st -Lorgnat partis en hydroplane da Be-ïods a 12 boures SO,sont arrivés a Londres alb be,ires 45. lis out quitté la capitate anglaise a16herrees20 et sont revenns a Bezons a 19 heu-res 30. lis out done accompli le double parcoursm six brutes \ingt-etnq.

« Rous n'avons jamais suppose que le lerro-sili-cium put enixcr pius partieuliercmontdans la fatiri-cation de lacier <Jeguerre que dans tout autreacier, au contraire. Nous cherchions a empCelierPAlléiuagnede ciéer uno labriqac de ferro-silicinmen Norvege. L'AUemagnen'aurait, d'ailtenrs, pasèté lo momsdu mondcembarrsssticpour se procu¬rer du ferrosilicium, si neus nc lui en uviouspaslourni. bLe lieutenant-colonelRichard,du génie,directeurdes établissement*aéronautiquosdcChalais-Meudon,declare quo e'est par 1:intermédiaire du syndicatinternational du ferro-siliclumque faéronaiitique apu so procurer depuis la guerre tout le siliciumné¬cessairect a un prix trés modcré.I.e commandant Capot, directeur do la sectiontechniquedo laiUonauLique,confirmoJa depositiondu précédent témoin. MM.KelleretLacrois; indus¬trials, tous deuxjnomhrés du Comité du syudicatin'eniational da feri-o-siiicium,afliimeut quo oon-traneaieiit a ec que soutient i'accusation,lis accu¬ses n'ont pas sigueio eontrat Krupp avant d'avoiriccueiiii i appichaiion de tous . teurs cotlf-guesduComité.Deuxautres membresdc cc comité, MM.Mathiset Sejourné,industriels, conoburoutics affirmationsde leurs coltègues.Le capit3incLanglois,ingénieur,arrive dn frontpour apporter sonTémoignagea M. Diraud-Jordan,dont it est-depujslongtempsJe collégnd au comitédo la Sociiftedc Boze!etdo la Sociétédes" produitsazotes.Lo témoin separte gai-aitidu patriotismedeM.Giraud-Jordan.- La parole dti capitaincLanglolss'éerieM*HenryBondot,,a bien aotact de valour, i imagine, queceile dc 1'expertPfoificr,Pun se bat actnelloment,et 1autre, ffwigiue étrangère,est naturalise depnisquclquesaniiéos.Colan'empwdiepas que PexpertPfeiffera préteudumettre en douie lo patriotismede l excc.llentFrancais que j ail bonHeurd'assisier1»M.Dapnis,ingénieuret industrie],vante, lui aussi,les btnrettx rdsiHatsohtemispar fé syndicat inter¬nationaldu fcrre-siliciuai.SI.Cogr.ct,presidentde.la chambrede commercede Lyon, rappche que M.Giraud-Jordana 1cméftted avoir été un des premiers piomiiersdo 1'industriedu ferro-siliciumon France.M.Piiiet, sccrétaire-généraide la chambre syndi¬cale des forcesbydrauliqueset da comitédesForgesde France, atfinno avec force que les accuses outrendu lesplusgrands services a ia üéfensenationalenolammentcn développaut jme organisation inter¬nationale.Lo lieutenant-colonelHerder, ingénieur on chefde la marine, expliquequo toutes ]<»ssociétésdontEaisairaitpartie les deux accusesont depuis le débutde la guerre fourni aux pouvoirs publics desquantiiés considerables de produitsde toute sorteabsoiument indispeitsablesa la ddfemenationale.M. Cenys Pérouse, inspectcurgéaéral des poutset cliaussses en retraite, ancien eonseiilerd'ütat,rappefle notamment que M.Girand-Jordana deuxfiisau front.M. Graadjeap, directeur d'une importante usinede guerre, fait ï'éiogede M.di niva-Öerai.L audienceest suspeudue.A la repris", queiques témoins soul encore en-téndus, pais i'avoeat généralWattinese léve et dé-ciare :" J'ai le devoir de vous «kimanderde prononcer i»1iinanijnitéPacquittementdes accuses. J'abandonneea effetfmbliquementi'accusation.»M'HeoryBoanoi,avoeat doM.Giraud-Jordon.etff Puecb, avoeat de M.di Riva-Borni,prononcentalors de rapideset vibrantcsptaidoiries.Le jury a rendu, queiques instants après, un ver¬dict unaniaie e'acquitteiaent

A L'INSTRUCTIÖNLe ikuienant lousselin a entendu..mardimatin»comnaötémoin,'M.Malvv,ancienminisire.Le capitatne Boucbardona interrogéa nouveau,mai'diaprés-Hiiiii,M.JosephCaillaux.

COHSEih■DIIQPSISéance du SSmai 1019

Présidente de M. JsKtrequm,AdjointLe-Gonseilmunicipal s'est rêuni hior après-midi, a six lieures, en séance, sous la prósidon-ce de M. Jennequin, adjoint, assisté de MM.Ba-aoureau, adjoint ; Basset, Maillart et Durand-Yiei, délégues sax fonelions d'adjoint.Elaient en outre présents MM.Bricka, Déliot,Beurrier, Allan, Le Ghapelain, Lang, Begouen-Demeaux, Greriiiir-f.einaicliand, Dero, Eneontre,Léon Meyer, de Grandosaison, Auger, Masque-lior.MM.Dero, secrétaire et Gmiier-Lemarcband,secróiaire-adjoiflt, sont laaintenas dans leursfonctiócs.

*:k #DÉClS DE !¥!.H. GÉHESTALAiz-cicnMaire du Havre

M. Jennequin, adjoint, président de la séance,au noiu de 1'Administration, rend hommage ences termos a la mémoire 'da regretté M.HenriGénestaï ;« Messieurs,

t>Nomhreux sont les... discours qui, le 43maidernier, ont etc prononcés aux obsèques de M.Boni'i Génestal, ancien maire du Havre. L'acti-vité dc sa vie publique avait été si féconde quedo tous cótés, on s'est fait uu devoir de lui ap¬porter un supremo témoignage de reconnais¬sance.» On ne conccvrait pas qu'au sein du Conseilmunicipal, oü tant dc fois depuis 1881—date deson entree dans cette Assemblee -# sa voix s'estfait entendre dans i'intérêt public, il ne fut pointrendu a sa mémoire un public et solennol hom¬mage. Nos paroles, sans doute, n'ajouteront riena sa renommée ; mais nous nous ferions un gra¬ve tort a uous-mêmc, si nous manquions de nousassocter au concert d'éloges qui a traduit a sonégard l'opinion unanimc de nos concitoyeus.»Anlendcmainde lapremièreguerrc allemande,oü il avait servi la patrio corrnnesergent-maiordans un bataillo.nde marche de nos gardes na-tionales, il entrait dans la vie politique de la Citéet il y entrait pour n'en plus sortir. Alors queb^sucoup toumaient volonticrs lcurs regardsvers nos anciens régimes monarchiques, qui,n*ayantpoint passé sans grandeur, entraluaientencore de legitimes fidéiites, lui, avec beaucoupde icuues gens de sa génération, orientait sesesperances vers l'avancemoftt do la démocratie«'aaqaise et sa définitiveorganisation sous l'égiderepuwiestae.. » La latte fut longue ct plus mêrne que, de nosjours, on ne Ie suppose généralement. Avec quelftp!. H<»nw (TijAn.xefol cfixjoi* i i . >art Hewi Génestaï savait grouper autour dè luii * "?ns, ces.tnstes, conjonclures, le Conseill'élito de ses concitoyeus - aXartZnt d tanl 1 SCl^*..ee^nca?eat ****** * «■ te

L'AFFAIREDESCAREÖRESDeuxième Audience

ACftüIÏTEMENTDESPRÉVENUSLa premièrepersonnalité appelée ii la baw-e estI'avoeatgeneralSibetlj il apporleil M.Giraud-Jor-dan, qu'il eoitoaitdepuis fort lougtémps, ie témoi¬gnagele plus élogieux:■En un mot, dit-ü, je considèretl. Giraud-Jordaneommeun type reprt-scutaiifdesraeilleiuesqualitésftaneaises.Je suis eertain que ni Jambition.Bi l'ap-pai du gain nont pu lui lalre perdi'Q ia notionduse\oir national,aLe témoin saivanf. m.Both, induetriel, qui fat-seit partie dn syndicat lute:ii-rtionaido leri'ü-siii-eiOJhjdccigrgm (

1elite de ses concitoyeus— appartenant a toutesles classes sociales— afin d'assurer le triomphedes idees nouvelles, dont le succes lui semb'laitgarantir le plus suremeat le biea-étre des désbé-ntes de la fortune et le relèvemeut du paysS>Ouenous sommes loin de la réserve dédai-gneuse d'une certaine aristocratie mondaine dela mêrne époque pour Jaquelle les mots de pou-voir démocratique, de justice fiscale et de pro-grès social constituaient, tout au plus, un appatelectoral, desticé a faire illusion aux crédulitésvulgaires !» Nos concitoyens ne s'y trompérent point ; iaconnanco de démocratie 'havraise fut vitoacqtnse a Henri Génestal et plus heureux qued'autres, qui cormurent parfois les sautes devent des suffragespopulaires, lui eonserva, toutesa vie ceite coufiauce, ainsi qu'en témoignentde multiples elections munieipales et déparfe-mentafes. Nous en croyons dcvinerla raison : lecharme qui se dégageait de sa persoune et quesubissaient tous ceux qui Tapprochaicnt y futpour beaucoup ; mais, nar dessus tout, les sym¬pathies lui furent durables du fait mêrne de soaconstant souci de ne point déplaire a ceux-lamê¬rne dont il ne pouvait accepter les sollicitations.» Ce n'est point cependant que la vie publiquede M. Jïenri Geerstal n'art été dos plus agissan-te et fertile en realisations. Avec tous les répu-hlicains des anaées 1880-84et de celles qui sui-virent, on te vote multiplier ses efforts pour ladiffusion de notre enseignement jiubiic. N'était-il

alors maire du Havre ct Tnn de ses plu3 fidèloscollaborateurs — alors que cc dernier dolait laville, qu'il administrait, de trés belles écoles, oül'opposition d'alors voyait des palais scolaires etque les développemcnts de notre cité nous fe-raient souhaiter aujourd'hui d'avoir étc eoncuesplus spacieuses encore !j>Heuri Génestal croyaiLnon sans raison, ó l'a-vcnir du Havre, et alors quo d'aucuns eussentvoulu régier nos budgets avec une trop timideparcimonie, ltii, bravatrt cerlaines impopnlaritéspour n'écouter que la voix du devoir, n'hésitaitpas a se jeter dans !a telaille pour decider i:opi-nion et le Conseil municipal a faire, partoui ettoujours, en mati'ère de voirie notamnicnt, lessacrifices que réclsmaient iinpérieuseinent lasintéréts bien contpris d'un grand port, ouvert atoutes les perspectives d'avenir.»C'óst surtoüt commomaire du Havre, de 1908a 4914, qu'il nous a été donné particulièrementde rappréeier.» Sou oeuvre maïtresse,!ngratc,disons-nous vo-lqntiers, paree que ses effots n'ont point cette-visibilité qui ccraclérisc d'autres progrès, futTassaiaisscment du Havre. Y faisaient obstaclesle flux des marées, le manque de déclivitó duterrain, partantla nécessité oü Tonsetrouvaitdecréer de nouvelles adductions d'eau et les amé-nagements nécessaires a ia respiration souter-raiuc de la cité — usines élévatoires et de refou-lement. Tout ccla entrainant de.trés lourdes dé-penses, devant lesqnelles on avait toujours re-culé, était en projet depuis de nombreuses an-nées, a l'cffet de rcmplacer gi'adueitemont nestrop primiiifs systèmes dc vidaage. La premièremagistrature de Henri Génestaï, de 4908 a Iff!2,cn vit Ia realisation.» Encore quelesóvénements actuéls aieat sen-siblcmcnt arrêté les développements de Fassai-nissement du Havre, il -ne vtendra a personnel'idée de prctendre que l'oeuvre accompüe n'aitpoint sérieusement amélioré les conditionghygié-niques de la cité, favorisaat ainsi grandement saprospérité future.» La dépemse,ne Toublions pas, atteignit bienprés de 8 millions ; mais il nous plait rte signa¬ler que notre amortisscment, dont il convieirt dotoujours nous préoêeuper, n'en souffrit vérita-blemcnt pas.b Le 2S avril 4912,M. Génestal pouvait dire :« Au cours des qua!re dernières aimées, il a été• amorti 2,610,846 fr. 20, somme supérieure a« cclle dont la dettc de la Ville a été accrue et« qui est de 2,367,235francs ».» Dans une largo mesure, on putfairefece auxénormes dépenses quo nous venoos de rappeler,a l'aide des plus-values budgétaires ct des res¬sources nouvelles — centimes additionnels no-tamment — qu'a la veille mênio des elections,M.Génestal avait cu le courage de demanderaux contribuables.» Ia competencefiiranclère de M.Génestalétaiteoonue et appréciée de tous. Tont réeemmeat,dans un article nécroiogique qu'il lui consacrait.M. Louis Brindeau, avec n.oe délicatesse quin'est point faite pour surprendre, écrivait : « Je« n'avais acceple en 1892 les fonctions de maire« du Havre qu'a la condition d'etre assisté de la« préeicuse collaboration de M.Génestal pour ia« question des financesmunieipales ».v Notreesquisseserait véritablement incompletesi nous ae soulignions d'un mot la nature d'éliiede notre ancien maire. il était comme ou l'a ditet répété bien souvent, Tamabitité et la distinc¬tion mêrne ; néanmoins, quand un intórêt publicde quelqn'importance était en jeu — sous dos de-hors agréables, qui pouvaient créer un instantd'illusion, il n'en demeurait pas nioins irréducti-ble.» Che?.lui, la chaTilcbumainene perdaitjamaisses droits. Je me trompc et n'en dis point assez,elte était avant tout son iaspiratrice. II avait asévir, un jour, a l'occasion d'une faute des plusgraves, contre une personne,pour laquelle la vien'avait pas été particulièrement clémente et dont1e passé, d'autre part, avait été irréprocb&ble.Aucune cxemplarité ne laisait un devoir de re¬pression et la divulgation de la faute cut surtoutattoint d'innocentes victimes.i>Je I'entends encore dire a ses collègues del'adminiatration : « II est ai agréabtad'ètro iiiisó-ricordieux, quand il y a possibilité dc Tetre, quaje mo.propose do pardonner ! »»BeiIe maxime, qui eat pu figurer sur les ta-blottes d un Mare-Aurèle, cette incarnation vi-vante de la Sagesse antique ! On me permettrad'ajouter que do parefls souvenirs surviventdans Tesprit de cenx qui. ne furent que de mo-destes collaborateurs. Les aromos d'un grandprix ne conservent-ils pas tear parfum longfempsaprès que le vase pi'écieux qui les contenait aété hrisé ?_a Le Conseilmunicipal sera certaineraent una-nime a vouioir transmettre a MmeGénestaï et ases enfants 1'exprossionde nos regrets et de no¬tre sympathie reconnaissante.» II tiendra d'autre part a bonorer la mémoirede notre trés distingue concitoycn, ancien mairedu Havre, en donnont sou nom a une aes ruesimportantcs de la cité. »Dun mouvement unamme, l'assemblée sojoint aux sentiments exprimés par M. Jennequin.

* *fiécès de Madame Morgand

M. Jeouequin prend «asuite la parole en cesterrnes :« Messieurs,

« Le 6 mai, queiques jours avant le décès deM. Génestal, M.Morgand, maire, était frappé duterrible deuil que vous savez. A ia suite d'unechute fatale dans son cscalier, M,scMorgandétaitenlevée, avec une rapidité foudroyante, a l'afïec-tion des siens et aux veuves de guerre pour les-quelles eBe prodiguait si généreusement sontemps et son ilévouement.« N'était-elle point Tame de cette OEuvre ad-mirable « de 1'envoi de paquets aux soidats ha-vrais du front » qui permet d'adoucir sensible-ment la situation de ceux de nos soidats havraisne pouvant rocevoir des lours une aide apprecia¬ble. Avec quel piaisir je lui faisais remettre c'aa-que mois le millier de francs que rapportentcouramment nos quêtes au Theatre en favourdes soidats havrais du front I Notre dernier bul¬letin poilait encore son nom ; la Mort l'a sur¬prise avant qu'ellc n'en ait pu encaisser le mili¬tant.« On nous permettra d'exprimer le souhaitque FOEuvrecontinue a fonetionner et a prospé-rer, tant. quo eeia sera nécessaire, sous la direc¬tion nouvelle que son Comité sera appelé a luidonner.« La mort de Mme Morgand, qui était" danstoute l'aeception du mot une femme de bien, aété pour tous une surprise douloureuse.Dans ces tristes conjonclures, lo Conseil_ i U4VUV ixuui at jq.

Maire, que la perte d'une épouse justomeut ai-mce a si cruellement éprouvé, i'expreesion deses sympathies respectuseuses et do sos con¬doléances éiiiues.»

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Autres Beuilst« Messieurs,

« Le 14 mai dernier, M Raoul Mever, frèrede notre coilègue M. Léon Meyer, est "décédé a•Saint-Cloud,des suites d'une maladie conti'acteeau Front. Dans toute,la force dc l'age, ouvert ala joie de vivre, infiniment scrviable a ses amistrés aviso dans le difficilecommerce du courtage'oü se dépensait son intelligente aetivité, M.RaouiMeyer lalssera a tous les plus vifs regrets.« Notre allocution était déja composée, quandnous avons appris le décès, survenu ces joursderniers, a la suite de maladie contracten auFront, du frère dc M. Déliot.«Que MM. Léon Meyer et Déliot vcuillentbien recevoir nos condoléances.« Les deuils, provoquós par la guerre, ont été,en vérité, particulièrement nombreux au Cou-seil municipal.« Dans les premiers jours de 1943, le généralLohis de Grandmaison, frère de notre coilègueM. Henry de Grandmaison, ne trouvak-il pas surle champ de bataille une mort glorious, au len-deroain du jour oil i! avait été anptéé ;

raieiit le voir eonduire a la vietoife? MM.Sclioux,Badoureau, Begoucn-Demeanx, Bricka n'ont-ilspas été bieu dnrcment éprouvés, par la perted'un de leurs enfants, tombés hcroiquemcnt, fai-saui faee a l'ennemi ?.« souvenir de tons ces chers morls ne peutpoint ctre absent de nos mêthoires. II s'impose anous, pour nous inciter, s'il en éfait besoin. aoublier les querelles secondaires qui nouspeuvent divisor et a travaiiler, de toutcsles forces de nos ames, dans la situation ntémeoü nous placent notre age et nos fonctions, autriomphe de la France. »1,assemblée tout entière-s'associe aux condo¬leances cxprluiées par M. Jennequin.

** *Communications

'©St[adio

: .*>V uivjjt J1UU1H. an Ut'iU*4ill QU jour OU il aVRJT ril' illea elïéf,aui cutosdd JulesSicgfried—j ajaiidcmentd'ungrpupe4'aj'atécsquelèuacïBé-

L'Administration fait ensuitc au Conseilcertain nombre de communications, dontprincipales sont les suivaates :24j Tórriiori&l d'infsnlerh ; citation dubnisipon. —Nous sommes beuremt, ditM. Jen¬nequin, do donner connaissance au Conseil mu-ntefpedde-la citation dont viont d'etre Fobjet le2° bataillon du 24cterritorial.Sous les ordres du capitatne Lainv, a assumeavec in phis grand devourment, pendant les ducesjourneesde combatdu 25au 2Dav-rit1018,lesmul¬tiplesmissionsde ravitaitiementet de travaux quilm ont élé confides.A i-cropUsa taeho sous un bombardementraoar-trier et cobtmu, avec la ptusscrupweuscexactitude,montraiitune fois de plus to courageet le bel espriide devoir dont il avail déja doiinémaintes preuves.Le Gonseilcharge 1'Administration d'exprimerses plus chaleureuses felicitations a M. le coloneldu W regiment territorial pour la belle comiuifedu 2ebataillon.Décés da ld. Lecarpentier. — M.Alfred Le*caipentier, préposé d'octroi hot3 classe, appelésous les drapeamt an début des bestilités, 'décédé le 7 mai, a I.you,des suites d'une mai;cout.ractée au front., Lc Conseil charge FAdministration d'exprimera sa familie ses condoléances et ses sympathies.Affaires diverses. — Renvoi a Gommiss,ons,— Lc Conseil déeide lo renvoi aux Commissionscomptétente des affaires ci-après :A la Commission d assistance publique • Assistanee aux femmes en conches, taux d'ailoca-lion jonrnalière :A la Commission des finances : Traitement dureccvcuv municipal : revision ;AuxCommissions de l'octroi et d'intérêt gé¬néral : Pétitión de la Chambro syndicale desbrasseurs de eidre, sur la situation qui lui estfaite par Fapplication do la loi du 23février 4918•A la Commissionde la voirie : Cadastre, (léli-vrance d'extraits, revision du tarif.FéliciiaVons da M i'Amiral Gouverneur èPolice Munipale. —M. i'amkaJ Gouverneur aadressé a 1'Administration une iettre féücitant lapolice municipale de sa collaboration précieuseet du tact qn'etfe a apporté dans I'exercice de samission, notamment.dans la journée du 47 maidernier. II est heureux de recounaitre les ser¬vices de MM.les Coinmissaires dé police et deM. lo lieutenant de police Chemin.Le Gonseilprend acte de cette communication.Diita da renihcursement des coucures moné-taires. — L'Administration a re§u de la Cham¬bre de Commerce du Havre communicationd ime iettre de M. te ministre du commerce rela¬tive au déiai de rembourscmcnt des coupuresemises par les Ghambres de Commerce, souventen collaboration avec les Muuicipalrtös, ainsique cela s est produit au Havre. Les coupuresportent généralement que le délai de rembour-semont est fixé a cinq ans. Mais les hostilitiesseprolongent et il importe de proroger les délaisdune fagon uniforme. En consequence, les dé-tenteurs de ces coupures pourront être rembour-sés jusqu'a l'expiratioa de l'anuée qui suivra lafin des hostilités.Le Conseil prend acté.Centimes annuals cammunrux. — Sur laproposition de FAdministration, le Conseil voteles centimes cemmimaux ci-après, au principaldes quat.rocontributions directes, savoir : Ea-tretien des chemins vicinanx, 3 centimes 333"-Assistance aux vieillards, mfii'meset incui'abies,11 centimes ; Assistance aux- families nombreu¬ses, 1 centime 80 ; Assistance aux femmes encouches, 1 centime 35.L'ensembte do ces propositions comporte,eomparativemeut au npmbre dés centimes spé-ciaux votés pour 4918, une augmentation dc1 centime 15/100 qui dé-gagerad'auteat les cen¬times que le Conseil vote chaque année pourinsulfisance de revemis.Concession a l'CEuvre Havraise des Crèchesd'une parcel le de terrain. — Letira da Af. IeP-fei.—Le Conseil avait votó réeemmeat, a1QEuvre Ilavraiso des Crèches, la concessiond'une pavcclle de terrain communal dependantde l'Ecole rue Gustav(vBrindeau. M. le Préfet ainformé 1'Administration qu'il ne lui était paspossible ö'apprower cette délibéralion,«SansméconnaitrcFintérétqui s'attaehe a l'oeu¬vre descrèchesdu Havre, j'estime,dit M.le préfet,que les considerationsque vous faiics valoir dansvotrc étude du 18avrii en favour de la cession aa cette osuvredu terrain appartenant a i'Ecoicde)a rue Brindeausont primées par eolles qui onttrait au doveloppemoiïtliUurde cette éeoie II nesaurait vous cchapperque, pour dosconsiderationsclhygiene générale ou de ^veloppement matérie],nous devonsnous efforcerdogarder au groupe sco-laire toutes les possibilitésqui découlent de la si¬tuation actuelle; les alienor au profit d:uneceuvrepnvée. si intéressantesoit-elle, serait aller contredes interets que 1'Administration a le devoir desouteaii*.. . »M. Fraock Basset, après avoir donné leeturede cette lettre, ajoute, en sa qualité de rappor¬teur de la question, qu il ne peut qu"expriinorses regrets de la decision prise par M. le Préiet.Lette decision a été basee sur dt's objectionsprasentées par les autorités académiques, objec¬tions auxqudlcs il avait été répöndu d'une faéonqui paraissait satisfaisaaie.M-.Déliot dit que, pour sa part, il n'est ancune-ment surpris, étant douité les circonsiances duvote éuns par le Conseil.M. Franck Basset : Dans Ia maioritéqui a votela concession, il y avait un assez grand nombred amis éprouvés de l'éeole laïque et de formesrépublicains pour donner toute eonfianceAS.LeChapelaia partage le sentiment deM.Deïiot.Groupe amies! havrais das fnstituteurset Ins-iitut-riees.—Le Groupe adresse au Conseil ['ex¬pression do ses remerciments et do sa gratitudepour le vote des suppléments de traitement quiscront les mémes qn'ea 1517,Eoole plaque Cotoniale. — La CompagnieHavraise Péntosulaire, la Compagnie des Char-geurs Beunis, la Soeietó des Messageries Mari-ttmes ont décidé d'aüouer a l'EcoleColonialounenouvelle subvention de 1,000 francs pour lesdeux premières et de 500 francs en ce qui ocn-cerne la Compagnie dos Messageries Maritimes.Le Conseil prend acte de cette communicationet exprime ses remerciemeats aux ditcs compa¬gnies.

.%Le Conseil autorise la location d'un terraincommunal" sitüé rue des Rempgrts, pour uneaanee ; il vote un crédit de 0.000 fr. pour ac¬quisition d'un imuiêuble situé rue Thieullent etnappe d'alignemeiit , il autorisc la location d'uukïos'qnea journaux, sitiic quai de FUe.Lc Conseil, sur la proposition de PAdrainis-1,ration, consent a une substitution d'axluidiea-taire pour les travaux d'eatretion du service deseaux.Le Conseil approuve après légèrcmodifiertioa,les terrors du marché arrêté en réunion pléntereet relatif a la fouruiture de 800,000pavós.

Lördredn Jour

donno lecture d'un rapport dont les conclu¬sions sont les suivantes :En ce qui concerne le personnel titulaire :Application a partir du b' juillet prochaia dela seconde tranche de l'augmentation des traite-ments ;Elevation aux taux de l'Etat. soit 150 Ir. pourles deux premiers enfants et 300 fr. a partir du3Cde l'indemnitó pour charges de familie, cha¬que enfant présant rang désormais dans son or-dre de naissauce, quel que soit l age de ses afnes ;L'indemnitó pour les enfants pourra être main1-tenue pour les enfants agé de plus de 16 et jus-qu a Page de 188ns accomplis, sur la demandedes parents, avec justification a l'appui, lorsque1'eBfautpoursuivra ses études ou sera en apprentisssage sans salaire.Le personnel mqhilisé qui nc bénéfteie pas dnrelevement de traitement consenti au personneldomeure en fonctions, recevra désormais les mê¬mes indemnités de cherté de vie et familialesque celui-ei.Les credits nécossairespour faire face au paie-ment de la dépense.sont evalués, pour le secondspmestre 1918, a 215,000 francs.M. Eneontre regrettc que l'on n'ait pu fairedavantage, mais il demande que la Commissioncontinue I etude de l'amélioration du sort desemployés a l'aide de ressources Douvelles.MM.Léon Meyer et Le Chapeiain appuientcetto motion, qui est approuvée par le Cousail et1ecrédit est voté.En co qui concerne le personnel auxiliairc, MBadoureau, adjoint, stexprime en ces termes :,.L' Administrationet vetre Gommissiondesfiner,ces ont reeonini !e blon-fondé de la petition et,en jeur nom, j ai 1honncur de vous proposer doporter de 0fr. 80 4 1Ir.SO,soit a 540francs'par an,cntifceadoptépar l'Etat, le supplementtempovairedo traitemcRtaecordé au personnelauxitiaire et dereicver de 50 francs a 100francs la raajorationparenfant i\gédc moinsdc 16 ans. Le personnelauxi-liaii'eeouümierait a iouir, cn outre, de 1indemnitédc 100francspar ménage.L'augmentation de salaire, pour les auxiliairesiigés de moinsde 21 ans. serait inférieure&1francet proportiontiéeè i'ège de ces auxifiairns.Le relèvementde 1 franc de l'mdemnitédechertéde vie aurait effet, pour moitic, rétroaetivcmentapartir du 1" janvier dernier.Le personnelauxiliairc ne bénéfieieraitdu relève¬ment integral, ainsi qua de la nouvellewajoraffonpour enfants,qu'ü partir nu t" juillet..La dépensequ'entraiaeralt le vote des proposi¬tions ei-dessusa été évahtée a 103,000francs envi¬ron. . .Sous le bénéfiee des mêmes observations queprécédemment, ces conclusions sont votées.Impression des budgets et du compta ad-ininiatmtif sn 1918.—M. Philippe, imprimeur,fait connaitre qu'en raison des charges diversesqui pèsent sur la profession d'imprimeur, il con¬sent a la continuation de Fentrepri.se dont il estadjudicataire, mais avec une majoration de 900/0sur les prix de la série ayant servi de base a^adjudication passée en fin d'année 1913.Cette proposition est votée.Déoenses imprévqes. — Uilcrédit de 4,943 fr.est voté pour eet obiet.Association das grands ports frangais. — Unesubvention de 590 francs est votée.« La Cocarde du Souvenir ». — Le renouvel-lement ti'une subvention de 200 francs est décidéen faveur de cette osuvre patriotique.Section subdivisionnaire d'enseignementphysique. —Uno somme de 500 francs est votéepour achat d'appareils de gymnastique.Bois de boulangerie. — M. Marie, adjudica¬taire, demande une augmentation de 1 fr. 50 partonne en raison de Félévation des prix de trans¬port. Cette demgade est favorablement accueil-lie.Achat de danrêes alimentaires. — Un nou-veaucrédit, fixéprovisoirement a 200.000 francs,est voté.Domains de Grofys. — Un supplément decrédit de 3,200 francs est voté pour acquisitionde prairies.Conférence sur Verdun.—M.Doiiveux, inspec¬teur d'académie, vieut de publier une conférenceayant pour litre Trois jours « Verdun. Le Con¬seil vote un crédit de 300 francs, pour acquisi¬tion de 560 de ces brochures qui seront repar-ties dans les écoles.Etabtisssments de bienfaisance.— Différentesdélibérations des Commissions administrativessont approuvées.Enfants assistés. — Un supplément de créditde 14,086 francs est voté au contingent de iaville pour dépenses en faveur des enfants assis¬tés pendant l'année 1917.Service das Eaux. — Une soumission pourfourniture d'huile est approuvée._Écoles prlmaires supérieures. — Les conclu¬sions d'un rapport de M.Begouen-Demeaux, re¬latives a la création d'une section comraercialedans les Ecoles primaires supérieures et a cer-taines modificationsde Fecseignement, sont vo¬tées.Affaires diverses. — On adopte deux rapportsconcernant : l'un la transformation des maresdc postmes, Fautro les reparations nécessaires aun rouleau compresseur.

*%

ftnestionset PrepositionsLe Conseil avait fixé la lisfe des questions etpropositions qui devaient être discutéesdans unewochaine séance. Comme «dies sont peu nom-ireuses, on éécide de s'eu occuper immédiate-meiit.

Police occulte. — M. Leon Meyer interroge1'Administration sur Fexistence d'une certainepolice occulte et dont les agents bénévetes jouentparfois 1eréde de véritables agents provocateurs,entrant dans les débits et tachant & mettre endéfaut certains limonadiers. Puis ils rédigent desfiches communiquées a 13police municipale ctque celle-ciconserve.M. Léon Meyer blame énergiquement de pa-reils procédés et demande. que Ton ne tienneaucun cornpte des rapports de ces agents irres-ponsables, et que ces rapports, s'il en exis'te en-eoi'e, soient detruits.M. Jennequin déclare qu'il n'approuve pas lesagissements que M. Léon Meyer vient de signa-ter et qu'il est bien disposé a donner des ©rdresponr qu'il ne soit tenu aucun roropto des rensei-gnements fournis par cette police occulte.M. lai Chapeiain proteste a son tour contre cequ'il appelle une prime a la delation, puisqueces agents reqoivent une prime de ceux qui lesfont agir.M. F. Basset : II convio.nt, en effet, de répri-mer les abus, mais eertames indications fourniespar des sociétés moralisatrices et responsablespeuvent avoir leur utilité.M. Begouen-Demeaux: II ne faut pas découra-ger l'initiative de cerlaines sociétés auxiliaires.M. Lang s'élève contre cette nouvelle « gardecivique », contre cette police oeculte qui ne sau¬rait exister auprès de la police officielie.II de¬mande la suppression de tous les rapports quiont été fournis par elle.MM.Déliot, Allan et Eneontre, se joignent aM. Lang.Finalensent, après un long échangc d'observa-tions auquel prennent part, plusieurs autresmembres du Conseil, M. Jennequin constatequ'il y a un certain accord au sein de I'Assem-blée, qn'il sera tenu compte de eet état d'espritpour négliger complèteinent les indicationsfournies par des agents occnltes et mêrne pourles annuler.

M« lUabnkowshl reesit 1'OiMrc«ïe Leopold

pAw moment oü M. kfobukowski m'mirtre 6ei'MPd3 & gouvernement be#go, quitte ca

posté, M. Paul Hvmans, ministre des Affaire»htrangeres de Betgique, est allé sam'edi lui ve-

dc 1'oVe deUopold™ le SraDdm'dm-

Joui»

99'

Cilation» tY l'Ordre <IuDu Piéghnent:

M. André David, pharmacien aide-roajor dit .cesrégiment d'infanterie, a été cité duns

tenues a 1onlre tlu régiment :Pharmaciencourageux, absolumentinsouciantdito®'f.CI• ^ coopéréa\ ec le plus grand cahnon lteva-cuation des nomuronxblesscset (in materiet sur unterrain vteleaiiB«ntbattu par lc fir de t'artiRcrie"lintixue.

ASSü("P,?vid HétaWS au ,Iavre, 65, coursde la Repubiique. Les nombreux amis oa'itcompte en notre ville le félieiteront de cette belleCl'SilOD,

Sonveite* ïntliSah'csEst promu a litre temporaire, au gratre dechef de bataillon, M. Ronforf, capitatoe'au 3*ö#regiment dïnfantcrie.

LaFéteaméricaia?du«MemorialDay»Le 30 mai est, en Amérique, le MemorialDm/,tour fene consacre par la loi a la mémoire lesbraves soidats morts pour la patrio. Cette tour¬nee est célebree par un défilé de troupes, aux-qualles se joignent lesvétéraas desguevres ivrécé-(ierites, et qui se dirigent vera les ctmefières, oüune prierc est dito et un discours prenoncé surles tombes des soidats, en même temps «ne l'oay depose des drapeanx et des flenrsCette année, suivant l'ordrc du président Wil¬son, lc MemorialDay sera marqué par des céré¬monies spéciales partout oü se trouvent destroupes americaines.Le général Coulter, commandant la base amé>ricaine au Havre, a donné des instnlctions nourque les troupes amériraincs se rendent a li lieu¬res do matin au eimetière Sainte-Marie,oü eUegdeposeront des coiirames sur les tombes dessoidats francais, anghis et beiges, et sur cellesde leurs compatriotes qui sont entevrés dans locimetiere è eóté des Anglais.L'amiral Didelot, gouverneur du Havre, te gé¬néral Nicholson, commandant la base anglaise,te general Derouette, eommandant de la placebeige, lc sons-ps'éfetet le maire du Havre lespcrsonnalites beiges ont été invités a assister a^cérémonie, au cours de laquelle S.E. M.Brandv\hitloek, ministre d'Amérique, pronoiK'eraunocourtc allocution.

Ligiie Franeaise

LA MANIFESTATIONPATRI0TI4ÜEDU 6 JUIN

Nous avons déja donné queiques renseigne-ments sur la grande manifesiation palrioiiqtieorgamsee par la section havraise de Ja LigueFranqaise. On sait que cette manifestation doitavoir beu le 6 juin prochain au Grand Théatresous la présidence du général Pau, M. LouisBarthou, depute, ancien président du Conseil,membre de P-AcadémiePrangaise, y prononceraun important discours iloat 1e sujet : Pour edela France doe, est a lui seul comme la pure de¬vise de la Ugue.Une audition artistique, qui permet d'ètre re- imarquahle, suivra te discours de M.Barthou. Le <Comité s'est assure de précieux concours.MileAliceMolk, dont on connaït et apprécietout particulièrement ici, dans cette ville oü ellene compte que des amis, le trés grand talent, in- 1terpretera des pages de Bordes et d'Hcclor Ber- !hoz. M.Henry Woollett qui est a la fois un aan- 1sicien profond ct an hrillant virtuose, donnera atinouveau la mesure de sa science et de son tem- iperament. Et la musique du 137°territorial, sous ila direction-diabtlode M. Laversin, apportora a icette Mtela note militaire qui lui convient.Enfin le spectacle se complètera par la cré.a--ition d'un acte patriotique en vers, intitule LaiRencontrede notre conlrère Guy de Lourcade. !Cette pièee sera mise en valeur par des artistesdont Ja reputation est définitiveroent consacrée :MileGermaine Chapelle. qui dit avec taut d'émo-Bon et joue avec tant durnc ; M. L. G., dont l'a-nonymat cache un des plus syropathiquo.3ama- !teurs de notre ville et M. Beauïieu, charmantéenvain lui-même et excellent jeune premier ITout eola nous promet pour le 6 iuin i.ijic!splendide soiree.

ï*a Cei-regpendaBee militaire .peadaiii l'OSèiisiie j

Onsail quependant les périodesd'activité sur lei«ont, le conanandament,pour éviler des iudiseré-itions, fait subir aux córrespondancespostales unlretard sysiematique.Eb réponsek une dóniawtequi]lm avait éte adressée,11.Giemenceauvient li'aviser iM.Caiidacequ'on é-tudiaitactuetlement mi mod-iteide cartes postalesd lomules bnprimées donnant !dos nouvellespurement personneites.

LesSoldssdesSous-Officiers-M. Abrami, d'aceord avec M. Klotz, deman-dera au Parlement les credits nécessaires al'umfication du régime des soldes des sous-offi¬ciers sur les bases suivantes :Tous les sous-officiers seront a solde inen- ;snelle.Les échelons de solde varieront dans chaque :grade, suivant les années de service accompli. •Rien no sera changé au régime des allocations !familiales tel qu'il fonctionne actueJlement pour iles sous-ofliciersa solde mensuelle.Les Commissious compétontes de la ChamJtrö isont actuellement saisies du projet. y

— f

Bèpartition du pétro te. — M. Allau attire l'at-tention de 1'Administration sur l'urgence d'UDemeilleure répartition du pétrole et de l'esscnceM. Jennequin répond qn'il sera tenu compte de

Services municip&ux. — Osmande de relive- ces jastes observations.mentdetraitsments et des indemnitee. — J1 Le Conseilse forme ensuitc. en comité secret

Auneatde FAdMaistVitiioD,M.Badouteauj V,

Communiqués de la Prefecture i

Sulfate «TAmmoiiiaque fSur lea attributions iaites au départementpai"le-1!Mmistcrede i Agriculturaet du RavttaiUemont,un ireliquat d'une centainodc toroies do sulfated'am- imoniaquese trouve disponiMe. ■Les agriculteursqui dêsireraientso voir coropris 'dans uno nouvelle repartition devrout adresser iteurs demandes, dans le plus href détei, a la Prd-fecture ou au Syndicat Agricolede la Seiae-Infé-1rieurc, 37, rue Thiers, jrRouen. Qiaque itemanda'sera accompagnéed'un certificat du maire indi- iquant, poui' la campagne 1917-1018,la superficlg 'ensemencieen hlé, avoine, seigle,orge, fèveroltes. 1lin, betteraves ou plantee ea pornmesde terra'(nombred'hectarespour chaque culture). 'Les commandos ilolveat être séparéos et non i«roupées ; les attributions seront nrrowtkaiBfilles:aux surlaees indiquees. "

Commnnicat-dfisde laMairléi■' — .1Chanhons poup Foyers tlomestiqnc» 'La valenr du coupon de charboit et la déter- jmination des prix de vente sont fixés ainsi qu'ifisuit par un arrêté de M. le maire de la ville dt»Havre :Article premier. Pour le mois de juin I91«,Iéivaleur de ia part est fixëc a fj"kilos.En conséquenqe,ie eoupon (tiers de parti, dit;earnet de charbonaura pendantledit mois une va¬leur dc 5 kites.Article2. —Pour faciliter tes Hvvalsons, et par'anticipations»r tes attributions uildrieures, la part1attribute aux différentes categories de consomnaa-.teurs est ibtée a 60kilos pour les camels de 3, t 'et 6 parts j elle est lixde a 100kilos poar lescarnetsde t>parts.Art. 3.—Les couponsdu moisde mai serout va- .iablesjusqu'a la fin du moisde join, ns conserve-■rout lew valeur antérieure, soit 8 kilos.Art. 4.—Pendantle mowde juin IIne sera difil-ivsd de charbou i»)iü'ids hesoinsdu prtit commerce,Ides MiBiinMes.iit'-.eet ifoupements divers, que iBVdes hoes spértau*établismousiKtieuieBtei dajlA Jamssui'öm tesdDps&ttiil&

Page 3: Centimes (-«: Mercrdi59Mai1918 avre · 2017. 3. 23. · propos sacrilèges qui révoltent lessenti¬ ments lesplus nobles etles plus profonds . Autre exemple. Les adversaires deM.

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Le Petit Havm — Mercredi29 Mai1918Art. 5.—Les prix des eharboztspour foyersdo-BicstiqueSjpetit commerce,petite industrie (i>I'ex-eeptionde ranthracite et.da charbon de forge), bu¬reaux, professionsiibérales, coiSmur.auiêset erou-fements divers, ainsi que pour les Administrationspnbliquc-ssent arretés eommesuit pour !e mois dejoin :I.— Prix ik vfflk a la clientèlepar kt nègoeianti

impnrfntenrt.Perté a domicile: Sewcasltoeriblé. 127Ir. ; nes»castle [ine»,SOfr. ; Uardilf,eriblé, 133tv. BO; An¬thracite, g«iiit!in on noisettes,476Ir. BO; Boutoiset comprimés,128fr. ; firosSesbriquettes',122fr.Pris par le consersaiaieur au cbaniier : 10 fr. enmoins.II.— Prix de emit it la clientèlepar lesmnrchamlsdétttillanU(frit par le contimnm/eUrm

magasin) :, ?a tonnepear les guantites ötaies ou supérieures£ EOtegs: Hevrartte eriMé, 127Ir. ; dito fines,SOIr. j Canfili cribto, 133fr. 80 ; Anthracite,gaii-letin ou Noisettes,176 fr. 50 ; Boutels et Coffipri-jués, 128fr. ; 6rcsscs Briquettes, 122fr,Aox 10 tergspour les qusntites infóricures a50 tegs: Newcastleeribtê, 1. fr. 36 : dito fines,0 fr. 98 : Cardiff eriblé, 1 fr. 40 : Anthracite,gail-Jelio oaNoisettes,1 fr. 80 ; Bouletset COjHP'hMs,Ait. 35 ; GrossesBriquettes, 1 fr- 30.I*6svaarchandsdét&iflants,lent Ööllarre que deta baniieve qni iivrefoht a domicile, anront lalacnlté de perrevoir an suppK'mentmaximumde0 fr. 50par sae de SOkitogs.Art. 6.—Lesconsommaleursdes communesdo labsuilieue qui viendrout prendre livraisen eux-mt:-ines de lews charbSfisaox ehanliersdes négociantsiropertateors paibront lés mémé's prix que ecusfixes pour les charbons pris auxditsefianuei'9pardes eonsemmatem-sde ts Villa,mats torsqn'iUjus-tifieront uHdrieuromentde la sortie d'octroi. lonrontant des droits feur sera rembeursé par leJomsusseur.Art. 7. —En exêcuttonde Farrêtéprèfóétbral dn22 septembre1017et do Farrntémunicipaldu 29dumêraemois, les négoeiants,iraporiateurs vqjgeröut£ la -vlllewie sommede öix francs par tonne decharbonvendue poor le eomptede la Mani-lpalitd.Cettesommeest comprisedans ies prix de ventejcliques plus bant.Art. 8. —Lepresent attêté devra être affie.hédefaponapparentoehez tous les négociants importa-tcurs el ies mavebandsdi'tnii'afitsde charbon.

KMlrrfetftienouvelleaiertea étédortnécla suit der-nière a 1-1h. 40. Elle a été de eoiirte durée et &mwuit (rente la lumière était rendae-a nos eon-eitojens.

G.CAILURD,IMSRÏ-BPTIiTÏ,17,IffBtrit-fiirt»

tiéeenr ccte d'itn SsjéVendredi dernier, vers 2 heures u;i quart deVaprèsmidi, la raer rejela.it sur ia gróve,prés du'.év.\f\»-.Lnnn Ia rir.nn.i :l\l ■, , j . 1Hl A l\.iif«t-.>.v ldrMlTVl/mllfil

lage, 'le jendi 10mai, prés do 1'Epia pinLo caraaradede Delin, AlbertGöursëaux,Sgéde48 ans, né a La Kcmuéé, s'était également noyé.Son cadavre, qui fiottsil sur Vcau,fut vepdebd.hiermatin, vers 8 heures, par des marine de i'Eiat,dans l'avant-port,non loin du tic-ude Vaceident.Ce corps fut aussiiöt amenda i'escalier du sema¬phore peur être transporlé i>IaMorgue.

Hai.ai>ie bes femmesYaiesii-euutins. Nouwau d'sS

79. rue Franklin, de 1 h. 1/2 è 3 heures

FAITS LOCAUXLandi soir, vers neul heures et demie, on surpritPne femme X..., ègéede 46 ans, au ffiomentoüelle tcntalt d'emporterdeux serviettes de toile va-lant une dizainedefrancs et volées it 1'HoteldosX^ociants, 3, ruo Corneiile, oü elle travaillait.L-egérantde l'hótel, M.Félis Fosse,siuena.la vo-j:Usoau eommissariaide permanence.— S'étantabsentée,vers dix heures du soir. Ml'efodeleinePetit, ménagére,S8, rue de foul, 'availissé sa porte ouverte.UnevoleusepénébradansVappartementet fitmainbassesur uu corsetvalant25francs, irnocombinai-sond une valeur de 20 francs et uno sommedc 13fj-ancsplacéedans un liroir de commodequi n'étaitpoint lermé.La policefait des recherches.—Procés-verbala été dressépar la police du 3'arrondissement centre Gaston Lèduez,journalier,•impasseDutwis.pour vol de 7 teosscs a dents suric quai Renaud.—Boulevard de Strasbourg, lundi, vers huiheuresun quart du matin.M. Médrinal, baiaycurdIa voirie, cfemeurant,85, rue GuiHemard,n ayantpas réussi a se garcr d'nne automebiie,iut projetésur 1achausséeet blesséè la tête.li reent les soins nécessairesa l'HospiceGeneral.—En travaillant mardi matin a l'usine des Tréfi-leries, JosephLewèehe, agéde 46ans, a été atteint

VOiES URIMAiRES 606 Méd.qk.■1bis,i'ueBcrnai'diu-de-Si-Pierro

Cocsult.1k.-$l).et le.soirï li.-9.—Sam.«etpfc

DONSET SOUSCRfPTSONSSous avoirsrecu uans nos bureaus, les sommesSliivantes:DeM.Lucet, 20, ruo de Moniivillievs,% framespour laCroix-P.ougeFrancaise-.2afr. peur l'OEuvredesPriscumicrsde Guerre.Be"»Draughtsman», 13 fr. pour 1'CEtivredesOrpbelinsde la Guerre.

1A.VIS

La Sirène des mers, du poids de 1,200 li-vres, monstre marin au corps de femme, de3 metres de long sur 1 m. 00 de circonférenee,sera visible au café qui porte sou nom, 10, rueLesueur, le Jeucti30 Maiet le ÜimancheS Juin.de 10 heures du matin a 7 heures du soir.

Feuilleton dn PETIT HAVRE 14

LAHAIDOLIRfiraiiiiRomaatlramaifqee

PAR

IE31*.«**ï»e

— N'avnncc-zpas, dit-elle tout a coupenétendant la matinpendantque les doaiesti-«jues.qui retenaient leur respiration,res-taient sans bouger,I'oeilfixésur l'alléequele crépuscuieteinlait déja de lueurs som¬bres. Tenez,voiièIa tracedes petits piedsde monAlice.. . Alice! appels par cri dedémencela pauvre mère, a demi-couchéesur ia terre.Lesdeux domestiqaesplenraientèchau-des larmes.— Ailez chereber !a justice I eomman-da-t-elle.J'y suis. Alice^Jusqu'au trottoir, clie revolt la trace,pais, soit par un pressentiment, soit partexaltationd'un inalheureuxcoeurqui déii-re, elle s'éerie :Lecoupa été préparé. . . li y a iè les

roues d'un fiacre qui a servi A emporteraaonenfantt. Monenfanta été volée!. . .Puis eüe lombaévanouie dans les brasda demestique.Lcjeune doeteuravait courn les pestes.de policeet les priucipaics rédactious de

TtiÊflTljES_«GOflCEljTSFolies-Bergère

Ce soir, a 8 h. 1/2, immense sueeès de F.:xRevue 4e Primtexnps, dc M. Henry Mo-rcau.Location de 11 heures a midi et de 1 h. 1/2 a{>hêurcs.

Square Saint-RochHarmonie Maritime

LTIartaonie Maritime organise pour dimaflcheprOchain 2 juin, a 15 heures, au squaro Saint-Roch, tin grand concert au profit de la Croix-Rouge francaise. A co concert, nous aurons loplaisir, toujour» nouveau, d'entendre Fexcellentcmusique de FArmy Ordnance Corps de FArméeBritannique, que nous avons eu déja Foccasiond'ajiplaudir et que l'on trouve toujours préte adonner son gracieux concours pour foute o?uvrode bienfaisauec. .Tarmi les artistes qui figurent au programme,nous rclevons les noms de Mile Maugendre, di¬sease ; M. üonafrant, des Concerts pari,«ens ;M. Pial, iort ténor,qui chanfera Les Poilm, l'ciue-vante cnanson-marche, du compositeur Fiqaet,noire coucitoyen ; M. Renot, dans ses oeuvres.Le piano d'aceompagnemenl sera tenu par M.Defy, Fesceilefit pianiste,« apprécié deshavrais.

An Foyer Militaire ProtestantBeige

Dimanchc prochain, 2 juin, il y aura au« Foyer militaire protestant beige », 6, rue Cas-saril, Le Havre, une « Soiree Familiale », a Ia-quelle sont cordialement invités les soldats et lesfamilies protestants beiges. La soiree commea-cera a cinq heures et quart tres précises.

mmi i Xg>i. i.. mmmmm—

Thri\Ire- Cirq ne OmniaCiaéma Omnla-Pathé

Les progrès en cinematographic vont tene¬ment en s'accentuant qu'on reste véritablementstupéfait devant eertains films.C'est l'une de cesmerveiiles intitulée L'oeilsous-marin que nous danne ceite semaine le superbeétablissement du Tliéatre-Cirque.Descendre au fond de l'océan, pouvoir contem-pler le panorama des paysages sous-marins, sur-preudre les hótes des iners dans leur véritablcélément et tout cela a i'aide d'un periscope rea-versé est eertainement tout ce qu'il y a de mer-vciileux et nepeut manquer de passionner tont lemonde. Ajoutez a cela, qu'une aventurc romaneg-que se terminaal en idylle et inferprétée par desartistes de premier ordre, fait de cette composi¬tion une.ieuyre des plus séduisantes.Un plein air, Le Loir-et-Cherpittaresgue, nousmontre les enriosités d'un de nos plus beaux dé¬partement» ; un film instruciif, L'Industrie de lasoiecmJapon, initio les spectateurs aux moeurset eoutumes de ee pouple aetii et laborieux.LesDernièm Actumtès de la Guerre presen¬ted une série dc vues forts intéressante» et d'nnebruiante acfualité. Citons aussi une attraction

exereiees surprenants dont Fun La Tbupie hu-mainr, a soulevé ies applaudissements de l'assis-ianee.Le spectacle se fermino par la Somnambule,13eépisode de La Reines'emuie. Ce grand ro¬man-cinéma continue a passionner les amatenrsd'aventures invraisemblables et obtint touiowsun vif succes.

Anjourd'hui, en soiree, a 8 h. 4/2 :hi«as-.vgarii», merveiileuse production desFreres \Villiamson ; 8,a Keiue s'comic,13' épisode : Somnambule; Le Loir-et-Cherpilto-resque (plein air) ; Industrie de la Soie au Japon(3) série instructive, Demières Actualiteit de laguerre et du Pathé-Journal. Attraction : Thetwo Florimond's, extraordinaire» gymnastes fan-teisistes (La Toupiekumaine}.—Locationouvertc.

Seleet-PalaceAnjourd'hui : soiree a 8 h. 1/2, AAM,deosième épisode : le comte Muflat. Les FUbus-tiers ; L'óêyssèe du Gargon d'honneur ; Damla bale de Salamine, Attraction : MmeCostos,avee ses merveilleux chiens dressés ; Succés! ! !II est porti , tonpapa, et La MarchedesTilis, chan¬sons filmées ehantées par MmeMaugey.Location ouverte.

!BileSYLVIASAFEflXEComédiedrsmaiiqrie,intcrprètéepar Ai,iceBhady

^ LeSecretduSous-fflarin14, FÜ9El-La?U8 4' Episode

mm Lc Gnei-ApeDs, etc.-Aujonrd'hui, Soir-ée a 8 h. 1/2

ANDREE. . .avec FRANCE,SCABERTiNl

LESKYSTÈ8ESDE PARIS(fis)Enmatinée.'LILLIAN GRAY

KURSAAL GiaxLéMOLet22, rue de Paris

MERCREDI 2©«1GNOREX dans

LE TORRENTdeMarcelL'Herbier

Lj'ALiIBIGrandDramemilifairo

Tons les jours de 2 h. 1/2 A7 h. ei le soirA 8 heures

journaux, dormanta tousle signalementdela digparneet promeltant une réeompeuseimportante a celui qui indiquerait uaepiste.1!etait dix heures du soir quand il re-vint ebezlui, exténué, brisé, anéanti lÖn aurait dit que la mort avait passédans la friste demeure.N'était-cepaspins horribleque la mort,cette disparitionmystérieuse, eet enlève-me»t aui permeftait aux malheureuxpa¬rents, désolés, les plas horriblessupposi¬tions1La mort, c'eüt été la fio, ranéantisse-ment de cette petite vie bien chère,maisc'eüt éfé la soumissionè une volontéim-pénétrable; c'eüt été les douloureuxpré-paratifs Je rensevelissement, c'eut été iarendre a Dieu 1DansThorriblecasprésentquetait-ce ?Y a-t-il situation plus angoissaniequecelle que subissaientces infortunés?L'enfant vivait-elie oü avait-elle suc-combéa d'horribles traitemenls ?A ees questions, qa'osaient a peineseposerces deuxéplorés, le pèrc répondait:— Non, on ne peut pas faire souffrirnotreenfant. . . C'est impossible! . . Fairedu mal a un petit être sans déi'ense.. .Aieeonfiance!. . . Un jour ou l'autre ellenous sera rendue. . .L'avait-il, lui, cette confianeequ'il con-seiliait.llélas 1... les effortssurbumains qu'ilfaisait pour prononcer quelques paroles,étaient ane preuve amèrequ'il n'y croyaitpoint.— Raoul, dans ta vie, as-tü blessé,peiöó, toriuré, quclqu'un qui pourrait se

CommunicationsgiversssAvis aux colomhophilcs <ln Havre etdes environs. — Les soe.ictairessent priés debicn voutoit' assister h ia réunion qui aura üeujeudi 30 courant, £ i llótcl do Villc, salie B, &8 h. 1/4du soir.

Service dos Faux. — Arret d'eau. —Pourreparation (Tuncfuite, la conduite d'eau do ia rueDaaphine{cótöEst) sóra iermée aujourd'hui mcr-credi, a 9 bebres du matin ct pendant quelquesheurts.

§ulleündes(ScciétésAssociation Amicale des Motilés de IaGuerre da Havre et de ï'Arromüsse-ment. —Lc service dc placement de 1'Associationse recömmandea MM.les négoeianls, industrie!» et<%n!mcrcantset les prie de vouloir bie#lui signatorles employéset ouvriers dont ils auraient bcsoirt.lis pourront, a eet effet, s'adresserau déléguó duservice qui se tient a lour disposition,chaquo joura la Bourse,de midi a midi quinze, ou écrire ausiêggsocialde 1'Association, 1, rüe Dumé-d'Aple-fbont.Dcmandes d'emplot: un garde-cbasscayant unetros granderxpérlcnco et pouvant au besoin, secharger do faire du jardinage; possèdclesmeiltoürsceriificatsqu'on puisse exigcr.Un aide-ccmptablcdésiro travaux d'écriturês èexecutorchozlui.Pfusieursgardions.

Les Prévoyante de i'Avenir (1,498' sec¬tion, CercleFranklin).—La recette mensueltoauralien dimancheprodiain 2 juin, de 9heures a 10heu¬res précises.Los sóeiétariresrentiers, qui n'auraient posencoreenvoyCleur cerlifieat de vio da 1918,sont prjés detos envoyer a cette recette, dernier délai, fauto dequoi ils ac reeevront pas leur pensioncette année.

V Vif..— —

§ülletindes(SportsKsSêS8-«i®3È

Union fédérale des Nageurs de Nonnandie. —Le Conseild'admjnistrationfnfoïme les sociëtairesquo S'ouverturcdu localpour la saison 1918est dé-finitivementflxée au dimanche'2juin.Onpeut se procurer des cartes dés maintenantche»MM.Lemonnier, 42, rue Casiinirlk-iavigne;Notti'c, 1, rue Casimir-Delavignc; Papin, 45, 'quaid'Orléans,administrateurs,et au iocai, 97, rue duPerrey.Section d'entrainement physique.—Les séancesdc natation au local du H AC, terrasse Frasrati,auront lieu t»ur Ia périodedu 29maf au 3 juininolus auxjours et heures ci-dessousfediqucs :Mercredi29mai, de 10beures h 13heures ;Jeudi 30mai, dé 12h. 30 a 14heures ;Vendredi31mai, de 14heures a 16heures sSamedi1" juin, Se 13b. 30 a 18heures;Dimanche2 juin, do 13h. 30 a 19héurés ;Lundi 3 juin, do 15heures a 19beures.Pour tous renscignemcuts,s'adresser au caporalAnes, raaitr'enageur do ia Section havraise d'Eu-irainomentpbvsiquo.

U. S. F. S. A.Gritérium d'Athlétisme de Haute-NoraiandieSous rappoionsque cello épreuve, qui servirad'éümfnatoii'opour designer les athletes qui repré-senteront la Hauie-Hormaudieau Criterium nationalqui aura liou lc 30juin a Paris, so disputcra lo 2jsin, sur le stadedo l'USMaynllaiso,h llaritour.Les engagements: 5 fr. par équipe et 0 fr. % parindividual,seront recus par M. Lesauvage, 2, rueColiard,to Havre, jusqu'a jeivli soir 30mai.Reunionde ia Commissiond'athlélismo jeudi, è20beures précises, au Café des Glacés, au Rond-Point.

EeitE'aiaseBaxeMt pliysiqaeUnion Sportive Mayvillaisc. — Co soil", aöh.1/2, et vendredi prochain, b la mémeheure,eutralneraentpour tous les joueurs. L'on commen-ccra par des exercicosde la méthodede Joinviile.

Eclaircurs Francais (S.C.H.).—Cosoir, au ter¬rain du HAC.a Sanvic,.ehtrainementphysique.Demaiu,réunion a 8h. 1/2 trés précises, a l'Höteldo Yille,salie des Gardes.

Les Eclaireurs de France (B.S. F.) — Jeudisoir, a 8 b. 1/2, réunion au local, gymnaslique,tenue réglementaire.

TRIBUNAUXTiföMalCorrectloBiieidu HavreAudiencedu 28 mai 1S18

^residence de M. David, vice-presidentI j» Waftmao isngrx>tsUea:tLe 9 avril dernier, vers une heurc et demiede l'après-midi, un lourd chariot do Farméebeige, attelé de quatro chevaux et ayant unchargement de barres de fer, qui arrivait a Fan¬nie des rucs Marceauet Denfcrt-Rochereau, présJ'une station de tramways, entra en collisionavec un car de la ligne des Grarrds-Bassins. Lechariot subit des dégats et deux soldats, unBeige, M.Maurice Buleau, ct uu Amóricain, M.Bern VV.Houghielling, furent blessés, lo pre¬mier, a la tête, le second, au cóté droit, auventre et a la jambe droite.Considéré comme responsable de l'accident,le wattman Jean Garval, 18 ans, actnellemcntcordonnier a Trouville, 13, rue des Carrières,comparait devant ie tribunal.Les deux victimcs, d'autres soldats, un jeuneFrancais et la receveüse du tram, MmeGauquc-lin, viennent iudiquer les circonstances de lacollision. Dc leurs explications, il appert que lesBeiges n'eurent pas le temps dc dégagcr la voieferrée et que le wattmau allait vraiment a unetrop grande vitesse et n'ctoit plus maitre de savoiture.L'inculpé se defend d'avoir perdu la tête com¬me le declare le soldat amóricain, et il veut éta-

vengersur notre enfant?demandaIa jeunefeaime.—Moi ?. . . Je ne me connais pas unenneir.i... Voyousdepuis cinq ans quenousvivonsensembled'une vie heureuse,tranquiüe, ealme, tu voudraisque le mal¬heur épouvantablequi nous abat aujour¬d'hui, fut l'ojuvred'une vengeanceinipie !Pourquoi*?Onaurait bien tardé, ma pau¬vre arnie,a nous frapper1.. .— C'est vrai, dit la jeune femme ense jetant daas les brasde sonmari ; tu asraison je suis folie... Pardonnemoi, ladouleur m'égare.. . Raoul, nous n'avonsplus d'enlaat 1.. .Leurs larmesse confondaient.C'étaitainsi ehaquefoisqu'ils se relrou-vaient en tête ê tête, et cela fut aïnsilongtemps.Le doeteur trouvait encore une sorted'apaisementasa douleur, dans les norn-breusesoccupationsqui l'absorbaient,maissa femmene parvenaitpas a surmontersonchagrin.11yavaitmoins de violence sans doutedans sa peine, mais pqur être plus inté-rieure, plas sourie, moinsexubérante, ellen'en élait que plus profonde, plus na¬vrante.C'était le mutisme que rien ne rompt,c'était l'éloiguementde tout ce qui auraitpu éearter la penséede ladisparue.Elle Ia voulaitconstante, cette idéé flxequi lui tenaillait le eerveau et lui tordaiiie coeur: eilevoulait en vivre !Lemoral avail été si douloureusementébraulé que le physiques'en ressentit.La jeune femme,alerte, joyeuse, pleinede vie quelle étail, deviat uae eféaiuw

blir qu'avec une remorque, on doit fairo de Iavitesse.M*de Grandmaison reconnait que son clienlacommi9 une imprudence ; mais il n'admct-pas deiaute grave. II discutelosdópositionsdes temoinsau point dc vue de la distance, de Ia vitesse etde l'attitudo du wattman au moment de l'acci¬dent et, en raison de la situation de la lamille, ildemande au Tribunal de faire preuve d'une ex¬tréme indulgence.Jean Garval s'entend condamnev a SÖfrancsd'amende, mais avec bénénée dc Ia loi de sursto.Pohp de» cbaaxisHpeg amérieaiuè»Gustavc Nicolas, 44 ans, journalier, 64, rue del'Eglise, avait sans-doute besoin do chaussures.11cut le tort, alors qu'il se trouvait, le 19 mai,dans l'après-midi, sous lc hangar 3, dc la Com-paguie Navale de l'Ouest, de prendre deux pai-res de superbes ét solides souiier» appartenant aFarmée amóricaino.II fut peu après arrêté, sur lc pont 1. du bas¬sin Bellot, par un agent de police, auquel il fitdes confidences involofttaires.Ce journalier, sur le couipte duquel sont four-nis de mauvais renseignements et qui, gagnant12 a 13 francs par jour, n'a pas de circtesfancesatiénuanies, passera 6 jours en prison.

# ***ïïe« «ppesaut» ïiual lisspii-é»Le 20mars dernier, le Tribunal correctionnclcondamisait Jean Direr a 13 mois de prison et5 ans d'interdiction de séiour ; Francois Rubensa 8 mois de prison et 5 ans d'interdiction deséjour ; et Francois Dénès a 3 mois et un jour deprison, pour avoir voié 225 francs dans la bouti¬que d'une dame.Lefebvre ct un sac a main, con-tenant 17 fr. 65, que tenait use dame Decoisy,passant rue lMiilippe-Leboa.Feu satisfait sans doute de ce résultat, Direrdécida d'aller en appel ; de son cóté, M. Ie pro¬cureur général fit appel a minima.L'afTairerevenant en son entler le 16 rnai, bostrois cambrioleurs s'entendirent condamner :Direr a 3 ans de prison, Rubens a -18 mois etDénès a 8 mois de Ia même peine. L'mferdietionde séjour est, en outre, prononcée contra cbaennd'eux pour 5 ans.

5HR8IIQ9EBÊ8I0IALBSanvic

gotvant : sera Jaitodans i'ordre stri-

Letiré»A a E : vendredi procbain. de II b. 1/2 a17heures.LettresF a L : samedi procbaiD, de 9 h. 1/2a11b. IIt.LettresMbZ : samedi prochain, de 14 li. 1/2 a17heures._Les tickets ne seront déiivrés quo sur presenta¬tion do la carte de sucre «t reniisod'une déctara-tion ccrite ainsi eoncue : « Jc, sonssigné(nomsetprdnems),rdsidanta Sanvic, rua et numéro,déclaren'avoir pas to gaz dans mon logementni pour l'é-clairageni pour ie chauifagcet n'être pas éclairé al'electi'icité. Je sais qu'unc declaration inexactem'exposeraita des poursuitosjudiciaires. aDater ct signer.PitrolB. —Aoisnut êpielers.—Les dernlcrs tic¬kets d'avril d'un denii liiro-de péteolc, tickets verts,sont valabiesjusqu'au 4 juin.Retraitesde l'Etat —Us retraites do i'Etat dontla pensionn'excèdepasl,800francspcuventréclamera la mairle des formulesde demandesdc majorationtempoi-airedo tour rotvaito.Les pensions propor-tionnellesne sont pas majorées.

Gravillé-Sainte-RorsoriReCortes d'esssnce.—Des tickets d'essence ayantetc mis a la dispositionde la populationde Graviilc,les persenses qui n'ont ni gaz ni éleetricité,pour-rout en réclamer a partir du 30.Sc munir de lacarte de sucre.

RelievingVerdede poutains. —M.Guest inlome Messieursles Cuitivateursqu'il meltra en vente, Lundi pro-chain, a Rolleville,iour de la Foire, hotel Coussin,deuxwagonsde poulains de pays. La vente com-menceraa neui hemes.

BIBLIOGRAPHIEÏ-.A. MODETTE

Ceitejeuno et vaiilante revue littéraire pouisuitavec ardeur son oeuvre décentralisatrice, en pu-bllant des pages souvent excellente». Son derniernuméro s'honovait*d'une délicatepoésiodcHemideRégnier.. ïttgnaionsen outre des vers d'une penetranteémo-tior. de Djlicn Guiliemard, une nouvelle de PaulVauiier,d'un savoureux intérêt normand,an sonnetmen vena deGeorgesGlsrget,dos poesiesde GastonDemougé,AndvéMarécbal,GuyMazciine,J. deClair-fontaine,A. Hailu, J. Bodin, Paul Aehiito,etc. Unensemblenon dénué de valour et qui ne parait souf¬frir du voisidage,toujoursFodouté,d'un Maitre.II vpuise plutöt un exemple et un stimulant. Cost uuélogeet un encouragement.—ChezDorabre.

ÉTATCIVILDUHAVRENAISSANCES

Da qS mai. — L'JcienHAVARD,rue d'Iéna, II ;Emilienue PRÉVOTS,rue de Mulhouse,4i ; MartJieGRAHMANN,cours do ia République,119; RenéoLURKIN,ruo cTEtretat,119; Dcniso LE MORVAN,rue Gustave-Brimteau,134; SuzanneDEQUES,rueJuies-Slasui'ier,35; MarcelDUVAL,rue dc Neustrie.27; Lucie LE GRAVET,rue de Saint-Romain,58 ;MauriceKERHERVÉ,rue Lamaitine, 12.

triste, indifférente ; un élat lympatbiquelui enlevait toutesforces.— Aie soiu de moi, disait-elle è sonmari, afin que je vive jusqu'au jour oüelle nous sera rendue1.. . Et toi...,monami, toi qui es ie dévouementmême, nerefusesjamais tes soins aux malheureux.Va dans les mansardes, dans les taudismême; Raoul,tu chercbesta fille f. . . Nousla retrouverons, n'cst-ce pas?Nousn'avonsfait de mal h personne,nousn'avonsrien a expier. Dieu gardera l'en¬fant que i'on éloignede samère, il nous laconduiraun jour, düt ma vie entière êtreemployéea le conjurer1La recompensepromise amenadix per-sonnespour une aux commissariats.Chacuned'elles avait vu une enfantré-pondantau signalement.Ghaque déclaration amenait un espoirqui tombait aussitót : udc note, un nen,quelquechose, héias I manquait au ren-seigaementfourni.Le seul hommequi eüt pu éclairer lajuslice, — puisque c'était lui qui avaittransportéla pauvre enfant, — ne le fitpas. . .Le pourboirerecu avait été tel, que l'au-tomédonpassala nuit dans des libationsqui lui enlevèrentpendant deux jours lefil de scs-idéés.

V.UN PAS BANS LA PLACE

Lesdeuxsoeurss'appelaient maintenanf,de par la volonté de Maria Lenoir : Jogé-phineet HéièneGeoffrin.Josephme était la maadoümstei Uélèneia bouquetière-.

BPOURVOSDIAMANTSVOYEZLECHOIXETLESPRIXCHEZGALIBEBT,

DÉCÈSDn n8 mai. — MadeleineSOBDRV,1 a» 1/2, rueJutos-Lccesne,51; Auguste LEMONNIER,39ans,cbaudronnler, rue Amiral-CourbeLIDs GennaineBRETTEVILLE,3 an» 1/2, rue des Gallons, 13jIlenrtottcF1LV, i an, rue du PetH-Groissant,29 •MadeleineDESCHAMPS.34 ans, jonrnaltore,ceursde la Répnbiiqnc,142; Pierre ANTHORE,73 ans,sans profession, rue Bernardin-de-Saint-Pierre,30 ;HéloïseMAILLARD,veuve LEMAITRE,65ans, sansprofession,rue Thiers, 117.

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MALADIESDELAPEAUEczóiaas et Gieères variijacux (Traife-mentéspéciaux).—Maladies des leittmes sAb¬sence ou irrégularité des régies; retards, pertes.D' Soret, Agrégé,7, r. Thiers : Consult.: Lundiet mercredi, de 2 a 4 b. ; vendredi, de 2 a 6 h. —Radiographicet Aceid.du Travail, tous tea jours.

LésAVISdeBÉCÈSswt tarifés:Sfr. laligne

Bans l'avis de dsoès deMadame LEMONNIER

ASainte-Adresso.I.ire : On sa réunira è l'Egliee deSaicte-Adresse, au lieu de 4, rue d'Ignau-val.

SF' Veuee JACQUES,néa EÊJUOHS, soilépouso;MM Andrêet LucienJACQUESsesHls :M<°'UURSUSBE CARHANVIUE,safiltc ;«"• Lncstte BUBSUSDECtRUAUVttLE,sape-tite-fille ; .M.et 8!«uLéonFêTIZOHS.ses beaux-parsnts;d?1-l'eeosDEHOQniAE,sa s«ur ;M.et éf™!Paul FETi'ZOUS, ses beau-lrcreclbefle-sccur;S3et M—EêtlxPOTOHtER,ses beau-frére etbelle-sccur;/ff11'TienêeBEHOORME;M'A"ftsrióeet SimonmPOTOUIER,ses nièces ;La Familieet les Amis,Out la douteur de vons faire part de la pertecruclle qu'iis viennent d'éprouver en la per¬sonnedeMonsieur Pisrre JACQUES

Membra de la Chambre syndicaledes Construcleurs-Mécanieiens

décédé le 26 mai 1918,a 4 heures du matin,dans sa 60"année, muni dos sacrements del'Egiise,Et vous prient de bien vouloir assister & sesconvoi, ser. ie.o et inhumation,qui auront lieuie 31mai 1918, a neuf hcure» du matin, eui'égliseSaint-Joseph,sa paroisse.Onso réunira au domicile mortuaire, 4, meMolière.Priez Dieuponr lcreposde sonAme1

ïl ne sera pas envoys de lettres d'invl-tation, le présent avis en tenant lieu.

29,30(325Z)

Vousêtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, serviceel inhumationdeMonsieur Charles ANTHOREdécédéle 27 naai 1918,dans sa 74' année,munides Sacrementsde l'Eglise.Qui auront lieu le jeudi 30courant, 4 troisheures et demic du soir, en i'égliseSamt-Joseph,sa paroisse.Onsc réunira au domicilemortuaire, 30, ruoBernardin-de-Samt-Pierre.Priez Dieu pour le repos de sob Sao !De la part do :LUCEet soaFits ; La Familie LEROY et

les Amis.n ne sera pas envoyé de lettres d'invi--tation, le present avis en tenant lieu.

(317)

Vousêtes prié do bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumationdeMadameVeuveAlpheuseSALQUAIftnée DelpRine BELAPORTE

déoédée ie 27 mai 1918, dans sa 73°année,muniodes Sacremenlsdc l'Egiise.Quiauront lieu le voudredi31 courant, a huilbeures du ma!in, cn i'église Sainte-Anne, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, ruede Tourvilic,36.PriezBleupourleReposdesouAmI

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M. et M- Charles SALQUAIU et leur Flls ;tö*° A. CHATEL ;DesFamilies GAUGER,DEMAREST, DUPUTEL.CARPENTIER,GOELOT;LEDIGRE, ELASSDART,CHATEL,BIAS.II ne sera pas envoyé de lettres defaire-part, le présent avis en tenant lien.

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Pas unc seule fois, -I'ex-vendeuse defleursqui entrait danssa seizièmeannéeetchezqui la reflexion se développpait,nepronont/aun de ces deux nomssanséprou-ver un serrementdecoeur.Si la reconnaissancelui faisait accepter,sans regimberune partie des boutades del'ainée, Méianieou du moinsHéiène,com-meneaitAmêlerA son sentiment fraternelun peu de méflance.Quand elle y pensait,è l'abandonde ce nom bonnête,qui étaitcelui de tous les siens cela lui donnaitdesfrissons; il lui semblait qu'en ayant con-senti a eet acte, elle avait trempé dans uncompromiscoupable.Goupable?...En quoi ?Elle se le demandaiisans le trouver.Et puis pouvait-elle se passer de sasoeur?Leurs deuxexistencesn'étaient elles pasaujourd'hui liées I'«tneAl'autre %Nelui en coüterait-iipasbeaucoupmain-tenant d'aller partager lè-bas, clans leBourbonuais,le paindes nécessiteuxVDu reste, a vivre dans une almosphère,onsuit, malgrésoi, les courants de cettealmosphère,et celui qui eüt été surle pavéde Paris ce pavé eut été atrocementdurpour lui, a peinede s'en eloigner.AmesurequTfëlènedevenaitfemme sesjoues prenaient i'éclat blanc et rose desphtisiques. Son ceil devenait infinimentdouxet scs lè res nes'ouvraient que poarune phrasede soamissionoa i'excused'aa-trul.Toittc-fois,la bonfé d'Héiène n'était pascette boüt6 iRdojefitcet fiasqae qui eau

une impressioncommeon suit une peatenaturelle.Sonsilenceet son calmeétaient le résul¬tat d'une volontéque l'on devinait tenaceet ferme.Ils seraient peut-ètre, un jour,pluspuissantsque les violences dc cellequi selaisse dominerpas ses passions.C'estfollementqu'Héiène aitna l'enfantque, par prudenee, Joséphine haplis»Georgette.Lespetits ne s'y trompentpas.Si lediscerncment dort chez eux, leurcoeurva droit u ceuxqui leur sont sympa¬thies.JamaisGeorgettene 9'adressait è José¬phinequandeile voulaitquelquechose.Soit que l'enfanteüt compris qu'Héièneéprouvêtune sorte de crainte en présencede l'ainée, ou qu'elle même partageüt cesentiment,elle attendait toujoursl'absencede Joséphinepour exprimerie moindredeses désirs. ,L'uneet l'autre étaient loin de se doulerque Ie sentimentqui les unissait serait la ;pierre terrible qui délruirait l'écbafaudagede raveuturière.Le roulementde la voiture, l'arrivée a lagare. lc départ de Paris avaientété si pré- jcipités que ce n'est qu'en wagon que la imigtionnedemandasa mère.Sur la promesseque le voyageétait en- :trepris pouraller la retrcuver.la raignonae!avait diné de bon appétitet s était endor-mie.C'estdansla petite ville de Saint-Ger-main-les-Fossésque les trois voyagensesdesccadireutdaus la nuit.

(.-)

Page 4: Centimes (-«: Mercrdi59Mai1918 avre · 2017. 3. 23. · propos sacrilèges qui révoltent lessenti¬ ments lesplus nobles etles plus profonds . Autre exemple. Les adversaires deM.

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A>.ML.4TIO.Y~5)EflHRCHJÉLot du Zi Janoier 1918

Dans une roquête présehtée aMonsieur le president du Tribu¬nal civil du Havre, par M' Sou-que, avoué de Messieurs H. Gé¬nestal et Fils, négociants, demeu-rant au Havre, rue de la ' Bourse,n' 44, il a été exposé :Que suivant contrat passé Ievingt mars mil neuf ceqt qua-torzc av^c Icssieiu's Jo_swich et

C , de Hambourg, par I'entremisode Monsieur Hugo Schneider, leuragent au Havre, Messieurs If. Gé-nestal et Fils ont, moyennant uneprune simple de vingt-cinq pfen¬nings par centner qu'ils devaientpayer le vingt janvier mil neufcent quinze au plus tard, acquisla faculte de se déclarer livreursde dix mille centners de cinquantekilos de nitrate de soude du Chili,a dix marks dix-sept et demipfennings par centner, livraisonfevner/njars mil neuf cent quinzea Hambourg;. Que la guerre ayant ^claté, Mes¬sieurs H. Génestal et fils n'ontnaturellement pas payéa MessieursJoswich et G' iadite prime simple ala Baisse stipulée payable fusqu'auvmgt. janvier mil neuf cent quinze;Que lo contrat du vingt marsmil neuf cent quatorze n'a donereen et ne pouvait recevoir au-cune execution, en sorte que saresiliation s'imposerait par laseule application des principes dudroit communj 'Qiie néanmoins les exposantsont intérêt pour parer a toute es-peco de difficultés éventuelles etqu'ils sont tóndés a demander1'appHcation de Tarticle 4 de la Ioidu 21 janvier 4918 pour obtenirdèsè présent la résiliation indis-culablo et definitive do leur con¬trat sus-énoncé avcc MessieursJoswich et C' ;A la suite de cette requête il estïntcrvonu une ordonnance deMonsieur le président du Tribunalcivil du Havre, en date du vingt-cinq mai mil neuf 'cent dix-huit,ainsi conf.ue :« Nous président, chevalier deIa Légion d'honneur ;« Vu la requête qui précède etlea pièces ai' appuii

« Vu l'article 4 dé la loi du 21janvier 4918;<iPrononfons la résiliation pure« ot simple du contrat passé leo vingt mars mil neuf cent qua-« torze. entre Messieurs H. Géncs-" tal et Fils, exposants, et Mes-« sieurs Joswich et C", de Ham-« bourg, et aux termes duquel« contrat Messieurs H. Génestal et» Fils avaiont, moyennant uneo prime simple de 25 pfennings« par centner qu'ils devaient pavero Ie vingt janvier mil neuf cent« quinze au plus tard, acquis laa facülté de se déclarer livreurs« de 10,000centners de 50 icilos de« nitrate de soude, du Chili, a 10« Mareks 17 1/2 pfennings par« centner, livraison fëvrier/mars« mil neuf cent quinze, 4 Ham-« bourg.« Disons que la présente ordon-« nance d'annulation sera publiée« dans Ie journal d'annonoes lé-« gales Le Petit Havre, a la dili-« gence'et aux frais de Messieurs« H. Génesial et Fils, exposants ;« Autorisons l'exéculiondenotre« ordonnance avant enregistre-« ment." Dohné au Havre, Ie vingt-cinq« mai mil neuf cent dix-huit.« Signé : F. PATRIMONII).»La presente insertion faite con-formément a la loi du vingt et unjanvier mil neuf'eent dix-huit, ar¬ticle 4 et en exécution de laditeordonnance, pour faire prendrecours au délai de deux mois pen¬dant loque! les intéressés pourrontfaire opposition, faute de quoi ladite ordonnance sera definitive.

Pour requisition :

(287) Signé : Albert 'SOUQUE.

AniiöficeJiidiciaireTribunalCorrectionnelduHavre

Des minutes du greffo du Tri¬bunal de première instance duHavre il a été extrait ce qui suit :Audience publique de policecorrectionnelle du Tribunal depremière instance, séant au Havre,au Palais de Justice de Iaditoville, du dix aoüt mil neuf centdix-sept.Entre Monsieur Ie procureur dela République prés ce tribunal,demandeur et poursuivant,Et Gustin (Albert-Etienne-Fer-nand), quarante-un ans, né le troizoaortt mil huit cent soixante-quinzea Fleurus (Bolgique), de Joseph etds Dauphin (Marie-Dieudonné),bou-langer, domeurant au Havre, placedes Halles-Centrales.f Libre, présent.

Le Tribunal declare Gustin cou-pable d'avoir, au Havre, le vingt-sept juillet mil neuf cent dix-sept,primo : trompé le contractant surla quantité de la marchandise ven¬duo ; secundo : vendu du painchaud avant que le délai de douzoheures se soit écoulé depuis lacuisson ;Et, lui faisant application del'article premier de la loi du pre¬mier aoüt. mil neuf cent cinq, de1arrêté préfectoralducinq mars milneuf ccut dix-sept, de l'article deuxdu décret du neuf février mil neufcent dix-sept, de Tarticle quatre dudécret du neuf février mil neufcent dix-sept, de Partiele trois dela loi du huit avril mil neuf

cent dix-sept, et des articles pre¬mier et trois de la loi du vingt-six mars mil huit cent qualre-vingt-onze ;Condamno Gustin a huit jours 'de prison et cent francs d'améudeet a cinquante francs d'amcndo ;Dit qu'il sera sursis pour lapeine de l'emprisonnement seule-raent ;Dit que le présent jugement serainséré par extrait, en caractéresdes annonces judiciaires, uno luisdans le ilavrr fidair et line foisdans Le Petit Havre, sans touto-iois que le coül do chacune do cesinsertions puisse dépasser cinquan¬te francs, et qu'il sera, en outfe,aifiché pendant sept jours a laportoprincipale de la boulangerie Gus¬tin et a celle de la mairie du Ha¬vre, lesdites affiches d'une dimen¬sion du timbre de un franc vingt,le tout aux frais du condamné;Lo condamné, en outre, auxfrais du procés.La minuto est signée : Tassard, 'Jean de Ia Houssaye, Dccuers etGoucl, greffier audibneier.En marge est écrit : « Enregistré !au Havre, le vingt-neuf aoüt rail jneui cent dijt sept, signé : Guillon ». IPoiir extrait certiiié conforme idélivré par nous, greffier snnssi- !gné a Monsieur le procureur de laRépublique, sur sa réquisiliou. 1Pour le greffier :

E. MÉRY.

VuauParquet: , jLe Procureur de la République ,

BEAUGRAND. |(316) 1

VuparKous,Mairedela VilleduHavre,pourla légal-satioadela signature0. Randolet,apposesci-oontrt

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