CE MERCREDI23NOVEMBREÀ19H - … · 2014 : Gérald Bronner, La Démocratie des Crédules (Puf) 2015...

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Communiqué de presse Paris, le 23 novembre 2016 « Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. » Kant 1/3 LES DEUX LAURÉATS DE LA 3 ÈME ÉDITION DU PRIX BRISTOL DES LUMIÈRES ONT ÉTÉ DÉVOILÉS À L’ISSUE D’UNE DÉLIBÉRATION EN DIRECT SUR FRANCE CULTURE DANS UNE ÉMISSION SPÉCIALE « DU GRAIN À MOUDRE » CE MERCREDI 23 NOVEMBRE À 19H Maurizio BETTINI, Éloge du polythéisme, Ce que peuvent nous apprendre les religions antiques Les Belles Lettres (septembre 2016) - Traduit de l'italien par Vincianne Pirenne-Delforge Deux mille ans de monothéisme nous ont habitués à croire que Dieu ne pouvait être qu'unique, exclusif, vrai. En revanche, les polythéismes antiques envisageaient la possibilité de faire correspondre entre eux dieux et déesses provenant de différentes cultures (Zeus et Jupiter, Isis et Déméter), ou même d'accueillir des divinités étrangères dans leur propre panthéon. Cette disposition à l’ouverture fait que le monde antique, même s’il a connu les conflits, voire les carnages, est resté étranger à la violence de nature religieuse qui a ensanglanté les cultures monothéistes et continue de le faire. Serait-il possible aujourd’hui de puiser aux ressources du polythéisme pour rendre plus faciles et sereines les relations entre les différentes religions ? Maurizio Bettini enseigne la philologie classique à l'université de Sienne, où il a fondé le Centre « Anthropologie et Monde antique ». Depuis 1992, il anime régulièrement un séminaire au Department of Classics de l'Université de Californie à Berkeley. À plusieurs reprises, il a été Directeur d’Études associé à l’École Pratique des Hautes Études à Paris et a enseigné au Collège de France. En Italie, il collabore régulièrement à la page culturelle de « La Repubblica ». Ses livres ont été traduits en de nombreuses langues. En France, on mentionnera Le Mythe d’Œdipe, Paris, Belin, 2010 ; Le Portrait de l’amant(e), Paris, Belin, 2011 ; Je est l’autre ? Sur les traces du double dans la culture ancienne, Paris, Belin, 2012 ; Le Mythe de Circé, Paris, Belin, 2013. Francis WOLFF Il n’y a pas d’amour parfait, Fayard (octobre 2016) ©-DR Contact éditeur Marion Corcin Tél. 01 45 49 82 31 [email protected] L’amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d’y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l’amour (le philosophe n’a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c’est son domaine, dit-on). L’amour n’est ni l’amitié, ni le désir, ni la passion. C’est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l’amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l’amour. C’est parce qu’il est de nature hétérogène, donc instable, qu’il est le moteur tout- puissant de tant d’histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires. Francis Wolff est philosophe, professeur émérite au département de philosophie de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Il est notamment l’auteur, chez Fayard, Pourquoi la musique ? (2015).

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Communiqué de presse Paris, le 23 novembre 2016

« Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. » Kant

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LES DEUX LAURÉATS DE LA 3ÈME ÉDITION DU PRIX BRISTOL DES LUMIÈRES

ONT ÉTÉ DÉVOILÉS À L’ISSUE D’UNE DÉLIBÉRATION EN DIRECT

SUR FRANCE CULTURE DANS UNE ÉMISSION SPÉCIALE « DU GRAIN À MOUDRE »

CE MERCREDI 23 NOVEMBRE À 19H

Maurizio BETTINI, Éloge du polythéisme, Ce que peuvent nous apprendre les religions antiques

Les Belles Lettres (septembre 2016) - Traduit de l'italien par Vincianne Pirenne-Delforge

Deux mille ans de monothéisme nous ont habitués à croire que Dieu ne pouvait être qu'unique, exclusif, vrai. En revanche, les polythéismes antiques envisageaient la possibilité de faire correspondre entre eux dieux et déesses provenant de différentes cultures (Zeus et Jupiter, Isis et Déméter), ou même d'accueillir des divinités étrangères dans leur propre panthéon. Cette disposition à l’ouverture fait que le monde antique, même s’il a connu les conflits, voire les carnages, est resté étranger à la violence de nature religieuse qui a ensanglanté les cultures monothéistes et continue de le faire. Serait-il possible aujourd’hui de puiser aux ressources du polythéisme pour rendre plus faciles et sereines les relations entre les différentes religions ? Maurizio Bettini enseigne la philologie classique à l'université de Sienne, où il a fondé le Centre « Anthropologie et Monde antique ». Depuis 1992, il anime régulièrement un séminaire au Department of Classics de l'Université de Californie à Berkeley. À plusieurs reprises, il a été Directeur d’Études associé à l’École Pratique des Hautes Études à Paris et a enseigné au Collège de France. En Italie, il collabore régulièrement à la page culturelle de « La Repubblica ». Ses livres ont été traduits en de nombreuses langues. En France, on mentionnera Le Mythe d’Œdipe, Paris, Belin, 2010 ; Le Portrait de l’amant(e), Paris, Belin, 2011 ; Je est l’autre ? Sur les traces du double dans la culture ancienne, Paris, Belin, 2012 ; Le Mythe de Circé, Paris, Belin, 2013.

Francis WOLFF Il n’y a pas d’amour parfait, Fayard (octobre 2016)

©-DR Contact éditeur Marion Corcin � Tél. 01 45 49 82 31 [email protected]

L’amour a inspiré les chants les plus déchirants, les meilleurs romans et les pires, des comédies irrésistibles, des tragédies bouleversantes. Il est possible d’y ajouter quelques considérations philosophiques. Des préliminaires, seulement. Non à l’amour (le philosophe n’a là-dessus aucune expertise), mais à son concept (c’est son domaine, dit-on). L’amour n’est ni l’amitié, ni le désir, ni la passion. C’est la fusion improbable de ces tendances opposées. Car les composantes de l’amour ne jouent pas collectif, tel est le drame, et la grandeur, de l’amour. C’est parce qu’il est de nature hétérogène, donc instable, qu’il est le moteur tout-puissant de tant d’histoires, grandioses ou banales, dans les littératures universelles et dans nos vies ordinaires. Francis Wolff est philosophe, professeur émérite au département de philosophie de l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Il est notamment l’auteur, chez Fayard, Pourquoi la musique ? (2015).

Communiqué de presse Paris, le 23 novembre 2016

« Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. » Kant

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RAPPEL DES QUATRE FINALISTES 2016 DANS LA CATÉGORIE “ESSAI ÉTRANGER ”

Maurizio BETTINI Éloge du polythéisme

Les Belles Lettres (septembre 2016

Matthew B. CRAWFORD Contact, Pourquoi nous avons perdu le monde, et comment le

retrouver Éditions de La Découverte

(février 2016)

Alice KAPLAN En quête de « L’étranger »

Gallimard (septembre 2016)

Peter SLOTERDIJK Après nous le déluge Payot (octobre 2016)

RAPPEL DES TROIS FINALISTES 2016 DANS LA CATÉGORIE “ESSAI FRANÇAIS”

Yannick BLANC Dans l’homme tout est bon, homo

homini porcus Éditions Sens&Tonka (septembre

2016)

Paul JORION Le dernier qui s’en va éteint la lumière

Fayard (mars 2016)

Francis WOLFF Il n’y a pas d’amour parfait

Fayard (octobre 2016)

LES LAURÉATS DES ANNÉES PRÉCÉDENTES

• Dans la catégorie “essai français” 2012 : Ruwen Ogien, De l’influence des croissants chauds sur la bonté humaine (Grasset) 2013 : Clément Rosset, L‘Invisible (Editions de Minuit) 2014 : Gérald Bronner, La Démocratie des Crédules (Puf) 2015 (janvier) : Olivier Rey, Une Question de taille (Stock) 2015 (novembre) : Philippe-Joseph Salazar, Paroles armées (Lemieux Éditeur)

• Dans la catégorie “essai étranger” 2015 : Byung-Chul Han, Dans la nuée, réflexions sur le numérique, Actes Sud

Communiqué de presse Paris, le 23 novembre 2016

« Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières. » Kant

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LE PRIX BRISTOL DES LUMIERES : COMPRENDRE SON TEMPS ET DÉFENDRE LES IDÉES

Destiné à rendre hommage aux philosophes des Lumières, le Prix Bristol des Lumières a pour vocation de récompenser des ouvrages qui apportent une réflexion nouvelle, voire polémique, sur notre temps, dans la tradition de l'esprit critique, des libertés et de l'humanisme du XVIIIe.

Depuis 2011, il met à l’honneur l’auteur d’un essai philosophique, politique ou de société, écrit en langue française et publié dans l’année. En 2015, le prix s’est ouvert aux essais étrangers traduits en langue française. Chacun des deux lauréats reçoit un chèque d’un montant de 5 000 euros et un vase en cristal Baccarat.

Grâce au partenariat avec France Culture, le Prix Bristol des Lumières est le seul prix littéraire qui permet d’assister en toute transparence à la discussion et au vote d’un jury, en direct dans une émission spéciale « Du Grain à Moudre » de 18h20 à 19h. Présidé par Jacques Attali, le jury se compose de Christophe Barbier, André Bercoff, François de Closets, Alexandre Lacroix, Aude Lancelin, Géraldine Muhlmann, Olivier Poivre d’Arvor et Sandrine Treiner. Malek Chebel décédé le 12 novembre 2016 faisait partie du jury depuis sa création.

Le Bristol Paris Palace parisien emblématique, renommé pour son service exemplaire et son grand raffinement, Le Bristol Paris appartient à la prestigieuse Oetker Collection. Situé sur la célèbre rue du Faubourg Saint-Honoré, au cœur du quartier de la mode et des arts, l’hôtel accueille depuis 1925 ses clients privilégiés dans ses 188 chambres et suites entièrement rénovées, spacieuses, lumineuses et décorées dans un pur style XVIIIe. Le Chef Eric Frechon, trois étoiles au Guide Michelin, crée chaque jour une cuisine exceptionnelle, généreuse et inventive au sein du restaurant gastronomique Epicure. La brasserie de luxe, le 114 Faubourg (une étoile Michelin), offre un univers gastronomique différent, véritable jardin des délices dans une ambiance chaleureuse et parisienne. Le Bristol Paris est donc devenu le seul palace européen rassemblant quatre étoiles gastronomiques.

Service de presse du Prix Bristol des Lumières : Danielle Escher - Tél. : 06 12 08 00 90 / [email protected]

Possibilité de revoir la délibération 2016 en podcast sur Du Grain à Moudre

Secrétaire générale du Prix Bristol des Lumières

Le Bristol Paris

Directrice de la Communication �

Florence Batisse-Pichet Tél. : 06 37 47 89 42 / [email protected]

www.cheminlisant.com

Céline Lavail-Georgin Tél. : 01 53 43 41 86 / [email protected]

www.lebristolparis.com