CCI Mag - Pôle Technologique Sud Champagne · 2018-02-04 · Matinale technologique n° 13 ......

CCI MagL e m a g a z i n e d e s c c i d e c h a m p a g n e - A r d e n n e

N° 101er trimestre 2017

Edition

P7 / TerritoiresCLC 1er distributeur de véhicules de loisirs en Europe

P8 / En ligneFrench Tech Health Tech en Haute-Marne

P22 / DécouverteBienvenue au cœur de Langres

Dossier p.9Tourisme : l’industrie de la découverte et de la connaissance franchit un cap dans la région

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r E n d E Z - v o u s

J A N V I E R

F É V R I E RF É V R I E R

11/01/2017 CINETECH n°26 : « un village innove avec le bois »19 h 30, Pôle technologique Sud-ChampagneBât B rue Lavoisier à Nogent.

1er et 02/02/2017 Salon des entrepreneursPalais des congrès, Paris.

01/03/2017 CINETECH n° 27 :« Le Thorium, la face cachée du nucléaire »19 h 30, Pôle technologique Sud-Champagne Bât B rue Lavoisier à Nogent.

02/03/2017 Rendez-vous de la mécanique Cetim « Stratégie innovante en usinage-polissage : l’intégration des procédés de l’ébauche à la superfi nition »,15 h 30 à 18 h, Pôle technologique Sud-Champagne Bât B rue Lavoisier à Nogent.

08/03/2017 Matinale technologique n° 13 « La voie royale de l’innovation : Le contrat CIFRE et le crédit d’impôt recherche »,10 h, Pôle technologique Sud-Champagne Bât B rue Lavoisier à Nogent.

M A R S

CCI Mag, le magazine des CCI de Champagne-ArdenneEdition CCI Haute-Marne55 rue du Président Carnot - CS52012 - 52115 Saint-Dizier cedexTél : 03 25 07 32 00 - Fax : 03 25 07 32 19 [email protected] - www.haute-marne.cci.fr Directeur de publication : Jean-Paul HasselerDirecteur de la rédaction : Jean-Bernard HergottJournalistes et rédacteurs : Laure Chartier, Christophe JuppinDossier : Agence Info à Troyes Crédits photos : CLC, UCIA Chaumont, Eric Girardot, CRT Champagne-Ardenne, © F. Marais (Agence Info), © Philippe Schilde (Agence Info), DRConception : Champagne création à ReimsMise en pages : LD Communication à Reims, tél. 03 26 02 31 31Impression : Imprimerie de Champagne à Langres, tél. 03 25 87 08 34Routage : BRC à Reims, tél. 03 26 85 70 25Publicité : CCI Champagne-Ardenne, tél. 03 26 69 33 48Décembre 2016 - n° 10 - Tirage : 5800 exemplairesPériodicité : trimestrielN° d’ISSN : 2417-5706Prix du numéro : 4 € - Abonnement pour 4 numéros : 15 €Tous droits de reproduction réservés.

retrouvez tous les détails de ces événements sur www.haute-marne.cci.fr

CCI Mag - Edit ion Haute-Marne - 1er t r imestre 2017 - N°10

07/02/2017Formation « Se lancer à l’export, quels sont les préalables et comment bien se préparer », à la CCI Haute-Marne.

Du 14 au 16/03/2017Semaine internationale du transport et de la logistique (SITL), Paris, Porte de Versailles.

retrouvez-nous sur twitter @cciHauteMarne

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p17/ PartenairesFranck Fertelle, nouveau responsable de site Bamas

p18-20/ CCI en actions• Que signifi e « CCI de demain » ?• Forum création, reprise et transmission• 10e Rencontre Initiative Haute-Marne

p21/ Repères• Enquête de fl ux de consommation des ménages de Chaumont• Pour Noël, proposez des chèques cadeaux à vos salariés via les UCIA de Haute-Marne !

p22/ Découverte• Bienvenue au cœur de Langres• Challenge accueil qualité commerce services à Joinville

p7/ TerritoiresCLC, une enseigne qui ne cesse d’évoluer

p8/ En ligneLe cluster Nogentechdans le réseau French Tech

p5-6 / Entreprises• Sous ligne à Saints-Geosmes• Générale d’Optique• Antoine Remy• Le Toro Bleu à Montier-en-Der

Sommaire

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l’édition choisie. CCI Mag - Edit ion Haute-Marne - 1er t r imestre 2017 - N°10

Edito

Jean-paul HasselerPrésident CCI Haute-Marne

cher lecteurs,Cette mandature écoulée restera, sans aucun doute, dans les annales consulaires, tant elle aura été riche en événements et bouleversements de nature à remettre en cause notre fonctionnement, voire notre propre existence juridique !Mutualisation régionale de nos fonctions support, mais aussi projet de CCI unique, loi NOTRe, « contribution au redressement des fi nances publiques » de l’ordre de 1,8 million d’€ pour la Haute-Marne et enfi n une fi scalité perçue qui a été divisée par deux, en l’espace de 5 ans, passant de 2,8 M€ en 2012 à 1,5 M€ en 2017. Aussi, je tenais à rendre hommage à Michel Auer qui, au cours de ces deux mandats et plus particulièrement au cours des trois dernières années aura su défendre effi cacement les intérêts et l’autonomie de notre CCI.Suite aux élections du 20 octobre au 2 novembre, les membres titulaires que vous avez élus, m’ont désigné lors de la séance d’investiture comme votre nouveau Président de la CCI Haute-Marne. Nous le savons tous, dans les CCI, ce sont des entrepreneurs qui s’engagent pour d’autres entrepreneurs. Il existe un contrat de confi ance tacite entre eux car ils partagent les mêmes valeurs et les mêmes objectifs. Cela leur donne une légitimité pour agir et pas seulement au travers de leur vote. Je les remercie sincèrement de la confi ance qu’ils m’ont accordée et souhaite m’engager pleinement dans le travail de refonte initié par Michel Auer.Pour ma part, je souhaite une CCI innovante, communicante et connectée bâtie autour de 3 piliers stratégiques : transversalité, la refonte nécessaire de nos offres de services implique une nouvelle organisation de notre fonctionnement, avec plus de visibilité. proximité, d’une part en enrichissant les conventions territoriales signées avec les collectivités locales et les UCIA, notamment avec le renfort des compétences de Haute-Marne Expansion dans le domaine industriel ; et d’autre part en maintenant un contact effi cace et permanent avec les entrepreneurs haut-marnais grâce à l’apport d’outils issus du programme national « CCI de demain » et également étoffer nos offres avec nos partenaires consulaires du « Grand Est ». Enfi n territorialité, en soutenant un grand projet de territoire avec le rapprochement des CCI 52 et CCI 55 afi n être proactif dans le développement économique.Ensemble créons notre « CCI de demain ».

CCITroyes et Aube

CCIHaute-Marne

CCIMarne

CCIArdennes

p9Dossier régionalTourisme : l’industrie de la découverte et de la connaissance franchit un cap dans la région

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M A n d A t u r E 2 0 1 7 - 2 0 2 1


Membres du Bureau

Catégorie IndustrieCatégorie Commerce

Catégorie Services

Jean-paul HAssELEr PrésidentGérant Provenance Directeà Joinville Membre titulaire de la CCIR Grand Est

Alain MArcErou Secrétaire Président Eurocadres, à Val de Meuse

Gilbert BLEtnEr Président du CAImprimerie de Champagneà Chaumont

philippe costADirecteur général SAS Socabo Casinoà Bourbonne les Bains

christine vioLiEr2e Vice-présidente Associée et dirigeante Antoael à Rimaucourt Membre titulaire de la CCIR Grand Est

Bernard donAdELGérant Donadel Et Filsà Chaumont

éric FEvrE Gérant SARL Eric Fevreà Chaumont

Grégory GoMEZ Gérant SARL Jadelou Temporisà Chaumont

Mickaëla HAMdAM SecrétaireGérante Grain de Malice et Terre d’Homme à ChaumontMembre suppléante de la CCIR Grand Est

Michel AuEr Président du Directoire Constructions métalliques Auer à Occey Membre titulaire CCIR Grand Est

sébastien viLLAME Président Ateliers Bois et Cie

à Chaumont

virginie WiLLAiME Gérante Perfest Conseilà Saint-Dizier

christophe pinAY 1er Vice-président Directeur général Forges de Froncles

Jeanne BArBiEr Cadre de Direction Trial Optique à Saint-Dizier

nicolas durné Gérant Applications industrielles du vide à Froncles

christophe EYGonnEtExpert comptable Yzicoà Saint-DizierMembre suppléant de la CCIR Grand Est

odile BuGnot Trésorière adjointe Directrice générale Ressorts Haut-marnais à Doulaincourt-SaucourtMembre suppléante de la CCIR Grand Est

Ludovic vAutiEr Président Sodibrag Centre Leclercà Saint-Dizier

Alexandra ourY Directrice générale déléguée Ets Oury Guye et Filsà Nogent

daniel LEBoucHEr Gérant SARL Transports Feint Leboucher à Longeau Percey

Eric JAdot Trésorier Entrepreneur individuel Allianz à Saint-Dizier

Arnaud turLAn Directeur Général Pamick Intermarchéà Val de Meuse

Furcy LAnGLoisGérant Manufacture pour l’extrusion d’alliagesà Doulaincourt-Saucourt

Gérard GuY Gérant G Conseil HCRà Longeau Percey

Dotées d’une forte expérience dans l’optique toutes les deux, dont 5 ans dans une bout ique Générale

d’Optique, il paraissait évident, pour Leïla et Mélanie de continuer avec cette franchise. À l’origine habitantes du Var, elles souhaitaient se rapprocher de leur famille. « Nous voulions créer notre magasin d’op-tique sur Langres car nous trouvons la ville agréable avec un vrai potentiel, de plus, nous aimons la région ».Connaissant particulièrement bien l’enseigne qui n’était pas développée en Haute-Marne, elles ont contacté la direction de Générale d’Optique afin d’entreprendre les démarches d’ouverture de magasin en janvier 2016. Ce qu’elles apprécient : l’organisation de

l’enseigne. « C’est notre banque qui nous a conseillé de nous rapprocher de la CCI pour nous aider à bien démarrer notre ac-tivité. Nous avions déjà fait notre plan de fi-nancement avec un comptable. Nous avons vu le détail du projet avec la CCI, étudié en profondeur. C’est alors que nous avons pris connaissance d’Initiative Haute Marne et nous avons pu bénéficier d’un prêt d’hon-neur à taux zéro ».Les jeunes créatrices ont débuté leur acti-vité en septembre. Depuis l’ouverture elles viennent de recruter un opticien diplômé. « Nous avons reçu peu de CV. Pourtant, nous souhaitons faire évoluer le chiffre d’affaires et recruter de nouveau, le moment venu ». n

Laure Chartier

À l’âge de 16 ans, Vanina Quarrey est en recherche de stage pour ses études. Elle souhaite se destiner à

la vente et envisage alors un Bac Pro com-merce. La recherche de stage n’est pas fa-cile. Elle trouve sa solution en entrant dans une enseigne de lingerie et y fera son stage pendant deux ans. Cette apprentie va s’épa-nouir et évoquera l’idée de reprendre un jour ce commerce. Si ce rendez-vous n’a pas pu se réaliser, l’amitié perdure. Vanina Quarrey continue son expérience chez Orchestra en tant que responsable de magasin où elle créera différentes enseignes en France et à l’étranger. Sur les dernières années, Vanina Quarrey réfléchissait à la construction de sa propre enseigne. Elle souhaitait une identité qui lui ressemble. Sa rencontre avec la CCI pa-raissait pour Vanina Quarrey comme une évidence. Son mari indépendant graphiste connaissait les services de la CCI. C’est

pourquoi elle a rencontré Eliane Sobazek au service création. « Son regard extérieur professionnel sur la création m’a rassuré, j’ai été conforté dans mes démarches. J’ai pu aussi bénéficier d’un prêt d’honneur Initiative Haute Marne qui m’a permis

de boucler mon plan de financement ».Sa clientèle est large : ados, femmes, hommes. Sa force : le rapport qualité/prix avec des marques emblématiques. Vanina Quarrey a d’autres projets en tête pour étoffer son offre. À suivre… n Laure Chartier

/ Vanina Quarrey : Sous ligne à Saints-GeosmesComment une rencontre peut orienter votre vie...

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E n t r E p r i s E s

/ Leïla et Mélanie Cuvellier : Générale d’Optique, Saints-Geosmes


Suite à la mise en application au 01/01/16 du décret du 01/04/15 sur le plafonnement des remboursements, la moyenne française est d’un remplacement tous les 3 ans.

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Diplômé de l’École Supérieure de Commerce IPAG en 2008, Antoine Remy a souhaité in-

tégrer le secteur du prêt-à-porter. En 2011 il ouvre Bonobo à Saints-Geosmes. En 2013, il crée l’enseigne Cache-Cache. En parallèle, il intervient aussi pour d’autres magasins hors département pour lesquels il a la mission de redresser l’activité. Après avoir sollicité la CCI Haute-Marne en 2011 pour un accompagnement et une demande de prêt d’honneur à Initiative Haute Marne, il recontacte le service création « J’ai créé mon activité. Comment pouvez-vous m’aider de nouveau ? ». C’est ainsi qu’il prépare la présentation de son projet devant le comité Initiative Haute Marne pour solliciter « un prêt croissance ».

Ce qu’il apprécie ? « Présenter son projet devant des experts permet d’avoir un re-gard extérieur. La réponse est rapide. Si vous obtenez votre prêt croissance cela montre que votre projet est complétement abouti, sinon, il vous faut le retravailler. C’est rassurant pour un débutant d’avoir des retours d’expérience ».

Aujourd’hui, ce jeune entrepreneur emploie à Langres 5 salariés et 2 apprentis et prépare son activité future qui consiste à regrouper trois enseignes du groupe Beau-manoir (Bréal, Bonobo et Cache-Cache) en un Multi-store Vib’s de 650 m2. Antoine Remy a tout juste 34 ans. n

Laure Chartier

/ Antoine Remy, un jeune entrepreneur qui a déjà une belle expérience...

E n t r E p r i s E s

Antoine Remy.


Annie Derrez ne se destinait absolument pas à la reprise d’un établissement d’hôtel et de restauration à Montier-

en-Der. Cette reconversion, à plus de 55 ans, est un beau message d’espoir pour de futurs entrepreneurs. Mme Derrez a pris connaissance par hasard de la liquidation de « l’auberge le Puisie ». Ne connaissant aucune démarche de reprise d’entreprise, elle entre en contact avec le liquidateur judiciaire puis avec la CCI Haute-Marne. Nous sommes fin décembre 2015. À ce moment « elle part dans l’inconnu ». Un conseiller du service création de la CCI va la rencontrer et la suivre tout au long de sa reprise... Annie Derrez apprécie les réponses rapides de la CCI : « c’est clair et c’est rassurant ». Les travaux de réfection de l’hôtel restaurant sont très importants

et nécessitent un lourd investissement. L’ouverture se fera le 5 septembre 2016 L’hôtel est composé de 5 chambres. Le restaurant traditionnel organise aussi des soirées à thème et la partie « Lounge Bar » offre un cadre de détente. Aujourd’hui Mme Derrez a créé son propre emploi mais également une nouvelle équipe de 4 personnes. Cette nouvelle propriétaire, voit avec plaisir les clients revenir et s’est inscrite dans « l’esprit Festival » du festival international de la photo animalière et de nature de Montier-en-Der. n

Laure Chartier

Contact Initiative Haute Marne : Céline Pigeot 03 25 07 32 [email protected]

/ Annie Derrez : restaurant le Toro bleu à Montier-en-Der

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Créé par M. et Mme Galichet en mai 1968, CLC (centre de loisirs et de caravaning) à Saint-Dizier est racheté

par hasard par M. Nicolas Clasadonte. Leur fils Julien Clasadonte intègre le groupe en juin 2002. De formation Ingénieur en mécanique, il n’était pas du tout destiné à reprendre la direction. Au fi l des années, par

croissance externe, le groupe CLC possède aujourd’hui 16 concessions dans le « Grand quart Est de la France ». Le groupe repré-sente près de 300 collaborateurs, dont un peu moins de 70 personnes sur les 2 structures de Saint-Dizier Concession CLC et Financière.

Quelles sont les forces de CLC ? Les concessions CLC diffusent environ 25 marques de camping-car, en véhicules neufs et d’occasion à plus de 80 % du chiffre d’af-faires. CLC vend également des caravanes. Nous avons un SAV entretien et réparation très performant, qui regroupe environ 50 % des effectifs salariés et tout peut être fait dans le groupe. Nous avons les agréments néces-saires pour réaliser de la réparation méca-nique au chauffage en passant par la menui-serie ou l’entretien cellule. CLC s’est également étoffé d’une société de location (Evasia) où 70 camping-cars peuvent être loués sur du court terme (10 centres de location existent sur le « grand est »), d’un service assistance 7/7j et 24/24h et d’un service fi nancement. La clientèle est avant tout composée de personnes qui ont et qui prennent du temps pour elles (un camping-car est utilisé en moyenne 72 jours par an). Le coût moyen d’un véhicule neuf à l’achat est de 60 000 €.

CLC développe un produit qui permet de rajeunir cette clientèle et développe les « fourgons aménagés » entre 40 et 45 000 € neuf.

Qu’appréciez-vous dans votre travail ?Nous sommes des artisans, nous faisons un micro-métier. Personne ne connaît. On nous compare à l’automobile mais en fait lors-qu’on regarde de plus près, nous sommes très différents. Quel que soit le distributeur nous faisons plu-sieurs marques. Le fabricant pour lequel nous commercialisons est lui-même un gros artisan en comparaison aux grands constructeurs du secteur de l’automobile. Nous construisons notre métier. Ce n’est pas le constructeur qui choisit pour nous, nous écrivons ensemble ce dont nous avons besoin pour le client. Notre plus grosse diffi culté ? Le recrutement ! J’ai mis très long-temps à trouver un DAF ; Je cherche à conser-ver l’esprit de famille et rester en contact au plus près de chaque structure. Je recherche des personnes motivées avec une conscience professionnelle. http://www.clc-loisirs.com/clc-emploi.

Quels sont les rapports avec la CCI ? Nous avions sollicité par exemple Haute-Marne Expansion lors de notre agrandisse-ment, les démarches, le terrain… Aujourd’hui nous avons 30 000 m2 d’exploitation sur St-Dizier ! n

Laure Chartier

/ CLC, une enseigne qui ne cesse d’évoluerCertains noms sont tellement ancrés sur un territoire qu’il est diffi cile de prendre conscience de leur évolution. Présentation de CLC ; plus grand distributeur de véhicules de loisirs d’Europe et de son directeur, Julien Clasadonte.

t E r r i t o i r E s

■ CLC ■ CLC a créé le rassemblement annuel des camping-cars au lac Madine, (CLC /CD 55 /OTSI 55). Les chiff res 2016 ? 550 camping-cars, 1 200 personnes de 78 départements, 5 pays. Le panier moyen de dépense quotidienne = 42 €/jour et par personne.


Julien Clasadonte.

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/ Le cluster Nogentech dans le réseau French TechLa CCI Haute-Marne, membre du cluster Nogentech, a noué un partenariat étroit avec celui-ci. Le responsable du pôle technologique a permis au cluster Nogentech et à son département Prosthesis Valley d’intégrer le 25 juillet 2016 le réseau thématique French Tech de la santé « Health Tech » pour les dispositifs médicaux et d’être distingué parmi les écosystèmes les plus favorables aux start-ups. L’objectif est de les inciter à venir s’installer dans le département de la Haute-Marne et assurer un environnement économique idéal à leur développement.

E n L i G n E

La « French Tech » désigne tous ceux qui travaillent dans ou pour les start-ups françaises en France ou à l’étranger.

Les entrepreneurs en premier lieu, mais aussi les investisseurs, ingénieurs, designers, développeurs, grands groupes, associations, médias, opérateurs publics, instituts de re-cherche… qui s’engagent pour la croissance des start-up d’une part et pour leur rayonnement international d’autre part. L’initiative gouvernementale French Tech vise de « promouvoir la croissance des start-ups françaises de la thématique et de faire émerger parmi elle de grands leaders inter-nationaux, les ETI et les grands groupes de demain ». Aussi, Le Ministère de l’économie et du Numérique a renforcé le réseau de 2014, en adjoignant neuf réseaux thématiques ouverts à de nouveaux territoires aux 13 métropoles labellisées. Ce 25 juillet 2016, Axelle Lemaire, Secrétaire d’État au Numérique et Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie de l’Industrie et du Numérique, les ont précisés.Les membres de French Tech peuvent alors utiliser les différents outils mis en place par le dispositif : des bourses French Tech pour inci-ter à la création de start-ups, des accélérateurs French Tech, des opérations de promotion internationales French Tech, le French Tech Ticket pour attirer des start-ups étrangères en France, etc.

Autre avantage concret de ce réseau : depuis le 01/01/2016, en devenant membre associé « French Tech », l’UGAP (Union des Groupements d’achats Publics), acteur clé de la commande publique, propose un accès

privilégié au référencement des start-ups labellisés « French Tech » « afin de mobiliser l’achat public pour acheter start-up, acheter innovant et permettre aux entreprises de grandir ».

L’écosystème sur le territoire Nogent- Chaumont est particulièrement favorable au soutien de start-ups innovantes dans le domaine médical. En effet, le cluster Nogen-tech (labellisé Système Productif Localisé, Pôle d’Excellence Rurale, « Grappe d’entre-prises ») regroupe dans deux départements thématiques de la santé et des matériaux, près de 50 entreprises de la métallurgie réputées pour leur savoir-faire, la qualité de leur main-d’œuvre et leur réactivité. Les start-ups

pourront s’appuyer sur ce cluster « Prosthesis Valley » qui, ne l’oublions, pas produit plus de 35 % de la production mondiale d’implants or-thopédiques et d’instrumentations (prothèses, accessoires, instruments de chirurgie et métiers connexes), et sur le CRITT MDTS antenne à Nogent, plus grand CRITT spéciali-sé dans le domaine médical.

Des start-ups de Haute-Marne dans le domaine médical ? 3A (Applications Additives Avancees) ; Acdmr ; Biocetis ; Dental Technic ; Etna Medical ; Familiale Mr Modshelf ; Gandara Microtig ; Mickroland R&A ; Tam Telesante. n Contact : Christophe [email protected]


Delphine Descorne-Jeanny, vice-présidente de Nogentech.

Tourisme : l’industrie de la découverte et de la connaissance franchit un cap dans la région/ Pour télécharger

ce dossier :

/ Grand témoinAxel Kahn

« La réussite touristique passe par la connaissance et

la mobilisation du territoire »

Comment rendre la région plus attractive

La Champagne mise sur l’œnotourisme

10 Dossier des CCI de Champagne-Ardenne - 1er t r imestre 2017 - N°10

d o s s i e r

Né en 1944, Axel Kahn est généticien, humaniste, essayiste. Il a été directeur de recherche à l’Inserm et patron de l’Institut Cochin avant de présider l’Université Paris Descartes. Ses travaux scientifi ques ont donné lieu à environ 500 articles publiés dans des revues scientifi ques internationales. Il occupe diverses responsabilités dans les domaines de la santé, du handicap, de l’éthique… Depuis 2014, il est sollicité pour

exposer ses observations sur la ruralité et l’état de la France réelle. Et il marche à travers le pays, sa passion, en y puisant des réfl exions. Il les a couchées sur le papier dans deux livres : Pensées en chemin. Ma France des Ardennes au Pays basque, (Ed. Stock, mars 2014) et Entre deux mers, voyage au bout de soi, (Ed. Stock, avril 2015). Son dernier ouvrage s’intitule Être humain, pleinement (Ed. Stock, mars 2016).

Vous êtes un marcheur éclairé. Vous avez parcouru la France à pied, ce qui a donné lieu à deux ouvrages où vous livrez vos ressentis. En traversant la Champagne-Ardenne, qu’avez-vous retenu sur le plan touristique ? Les choses sont t rès différenciées . Commençons par le positif. Je suis parti de Givet, au nord des Ardennes, pour traverser la France dans une diagonale menant jusqu’au Pays Basque. La première chose que je retiens, c’est qu’il s’agit de l’un des plus beaux endroits de France. En particulier avec les méandres de la Meuse qui découpent à l’emporte-pièce le bouclier ardennais. Il y a cette forêt très profonde, aussi. Les Ardennes offrent à parcourir des sites magnifi ques. J’ai beaucoup aimé également l’Argonne et la vallée de la Biesme, lourde de souvenirs historiques. On retrouve un autre massif forestier très impressionnant dans la partie méridionale de la Champagne, aux confi ns de la Bourgogne. C’est dans cette vaste forêt que l’on est en train de discuter de l’implan-tation du Parc national des feuillus, le seul du genre au nord de la Loire. Ayant mes racines familiales à Mussy-sur-Seine, dans l’Aube, il se trouve que je m’implique dans ce projet… Et puis il y a la vigne, la vigne de Champagne avec ses 34 000 hectares en appellation contrôlée, qui forme une richesse incontestable.

Cette nature vous a marqué, mais pas uniquement elle… La région comporte de nombreux vestiges qui, souvent, portent l’empreinte de person-nages déterminants. On peut citer Bernard

de Clairvaux et le monde cistercien. Le fon-dateur de l’abbaye de Clairvaux est un des grands hommes de la chrétienté. Il y a encore toutes ces commanderies templières, et, dans le domaine de la sculpture, un peu partout de superbes exemples du Beau XVIe troyen, l’œuvre la plus célèbre étant certainement la Mise au tombeau de Chaource. Une merveille sans pareille.

Ces atouts naturels et culturels vous semblent-ils bien exploités ? Le tourisme peut-il être un ressort économique pour cette région ? L’élément négatif, il ne faut pas se le cacher, c’est que la Champagne-Ardenne fait partie de ce qu’on appelle la diagonale du vide. À l’image de tous ces territoires qui se sont effondrés sur le plan industriel. Ce paysage-là, je l’ai rencontré sur 1 500 km pratiquement. Avec la désindustrialisation, tout s’est inversé pour nombre de communes. Hormis bien sûr pour celles ayant misé sur le champagne. Rebondir avec le tourisme me semble tout à fait possible. Encore faut-il que les habitants de cette région sachent qu’elle a un passé tout à fait extraordinaire. Entre 1150 et 1280, la Champagne a vraiment été le centre du monde avec ses grandes foires. On se rencontrait ici, les titres commerciaux étaient libellés « Compensables en Foire de Champagne ». Les mécanismes boursiers y ont été inventés ! Évidemment, la mobilisa-tion du territoire, ça commence par la fi erté du territoire. Et la fi erté du territoire, ça com-mence par son histoire. Il faut la connaître, se l’approprier car c’est un atout extraor-

dinaire, indispensable pour faire valoir les richesses touristiques. Il faut que la population s’en mêle et y croit. Reprenons l’exemple du Parc national des forêts de Champagne et de Bourgogne qui se heurte à quelques hostilités. C’est un phénomène habituel. Il y en avait à la création des parcs naturels régionaux. A chaque fois, il a fallu une longue période de pédagogie, 10-15 ans de négocia-tions… Or, quand ils sont en place, les gens s’en déclarent satisfaits, parce que les effets sont positifs, parce que cela fait marcher le tourisme, cela fait tourner le commerce. On se rend compte alors des atouts que l’on possède. On se dit : « Mais alors, là où on vit, les lieux sont à ce point beaux que tant de gens viennent les admirer et s’émerveillent ». Oui, la fi erté est un ressort extrêmement im-portant pour l’avenir des territoires. On ne refera pas de la Champagne-Ardenne une grande région industrielle, elle doit rebondir autrement. Le tourisme doit y participer. n

Philippe Schilde

GRAND TÉMOIN

/ Axel Kahn : « La réussite touristique passe par la connaissance et la mobilisation du territoire »

■ Bio express ■

11 Dossier des CCI de Champagne-Ardenne - 1er t r imestre 2017 - N°10

d o s s i e r

On recense 3 500 chambres classées 4 et 5 étoiles en Alsace contre 1 200 en Champagne-Ardenne. Cette

comparaison chiffrée montre au premier coup d’œil un certain décalage et… le travail à réaliser dans la région uniquement sur ce

segment de l’offre d’hébergement. « Il faut tirer vers le haut et être au top de l’accueil car la concurrence entre les régions est rude sur le plan touristique, aussi. Qui plus est, aujourd’hui un client pas ou peu satis-fait le fait savoir via Internet et les réseaux sociaux. Cette viralité peut nuire à l’image d’un établissement, à une région… » suggère Laurence Prévot, directrice du Comité ré-gional du tourisme (CRT), en mettant en avant le plan de formation régional proposé, avec un programme renouvelé, aux profes-sionnels du secteur, soucieux d’accroître leurs compétences métier. Cela passe par du perfectionnement en langues étrangères, en marketing et en communication adaptés, aux évolutions sur le numérique, etc. « Le tourisme est à l’heure des applis et de la géolocalisation, il ne faut pas manquer ce tournant », observe pour sa part Christine

Noiret-Richet, présidente du CRT et vice-présidente de la commission Culture du Grand Est. Ces formations se réalisent en présentiel mais aussi depuis deux ans sous la forme de Mooc, ces modules en ligne montant clairement en puissance. Cette professionnalisation est nécessaire dans une région qui, comme toutes les autres, voit émerger une ubérisation du tourisme, l’apparition de nouveaux acteurs boulever-sant quelque peu les règles du jeu.

Atouts à bonifier La Champagne-Ardenne aspire à augmen-ter une durée de séjour qui reste faible (1,43 jour) et à hausser la fréquentation dans les structures d’hébergement. La situation est très hétérogène. Si Troyes, avec 64 % de taux d’occupation, est le leader régional de-vant Reims, on ne franchit pas la barre des 50 % en Haute-Marne et dans les Ardennes, en moyenne. Bras armé du Conseil régional dans le domaine du tourisme, le CRT a pour voca-tion de faire la promotion du territoire et de ses richesses à l’international pour séduire et capter davantage de clients étrangers, notamment. Ceux-là peuvent hausser consi-dérablement la fréquentation, profiter des grands événements organisés un peu partout sur le territoire : de Métamorph’Eauses à Châlons au son et lumière du Mémorial de Gaulle à Colombey, en passant par les fêtes johanniques à Reims, le festival des marion-nettes à Charleville ou les Nuits de Cham-pagne à Troyes. Entre autres…« Le poids de la clientèle étrangère dans la région est déjà important (40 % des visiteurs) avec les Britanniques en tête devant les Belges, les Hollandais, les Allemands. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agit de CSP+ (catégories socioprofessionnelles supérieures). Nous devons faire plus sachant que dans un rayon de 3 heures, on trouve 60 millions d’ur-bains en quête de moments de bien-être, de

gastronomie, d’œnotourisme, de patrimoine, etc. Nous avons bâti notre stratégie autour de deux destinations, l’Ardenne et la Cham-pagne. Des marques distinctes qui reposent sur une logique client et proposent des expériences différentes », expose Christine Noiret-Richet. L’accès à la région est facile par train comme par route. Il ne manque qu’une ligne aérienne Londres-Vatry pour développer l’incoming (flux entrants de visiteurs) et augmenter le nombre de touristes anglais. Pour ceux venant de plus loin, la porte de la région est Paris. Roissy-Charles-de-Gaulle n’est qu’à 30 minutes de la Cham-pagne par TGV. Dans le cadre des actions de convergence menées au sein du Grand Est par les CRT, un travail est engagé du côté des Etats-Unis, notamment. 2017 mar-quera le centenaire de l’entrée en guerre des Américains et le tourisme de mémoire est un autre pan à développer compte tenu du nombre de combattants étrangers engagés dans les combats de la Première et de la Seconde guerre mondiale. Pierre-Emmanuel Taittinger, président de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, l’a bien compris, lui qui a initié avec son équipe une Marche des réconciliations réussie sur les coteaux d’Hautvillers pour fêter le premier anniversaire du classement Unesco de la Champagne. La prochaine étape emmènera la troupe dans la Côte des Bar au cœur de l’été 2017. n

Philippe Schilde

/ Rendre la région plus attractiveLe potentiel touristique de la région est loin d’être totalement exploité. Elle structure son offre pour accueillir et retenir plus longtemps les visiteurs sur son territoire. Une véritable industrie de la découverte et de la connaissance se met en place.

Chiffres clés En 2015, 1,1 milliard de dépenses touristiques réalisées sur le territoire ; 17 000 emplois non délocalisables ; 10 367 chambres (sur 45 021 au total dans le Grand Est ; 91,6 millions d’euros d’investissements dans les équipements et hébergements touristiques (en moyenne par an, entre 2012 et 2014).

Laurence Prévot et Christine Noiret-Richet.

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Le champagne irrigue le monde de ses bulles avec plus de 300 millions de bouteilles expédiées par an sur tous

les continents. Partout, son nom est symbole de moments d’exception. Des bouchons sautent et aussitôt l’expression « champagne ! » fuse dans l’air, créant une atmosphère par-ticulière. La destination Champagne entend aujourd’hui capitaliser sur cette notoriété acquise au fil des siècles afin d’attirer davantage de visiteurs dans le berceau de ce vin d’excellence, synonyme de raffi nement, d’art de vivre… Le territoire doit enfi n tirer profi t des multiples efforts déployés. Pour franchir le cap du million d’œnotouristes à brève échéance et combler le retard pris vis-à-vis d’autres régions viticoles, une marque a été lancée, dévoilée lors de l’événement majeur « Destination Vignobles » organisé en Champagne en octobre dernier (lire ci-dessous).Au cœur de l’été 2015, l’obtention du classement des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au Patrimoine mondial de l’Unesco a sonné la mobilisation générale des acteurs concernés et il en a découlé « La Champagne, refi ned art de vivre ». Ce slogan, à connotation franco-britannique, doit parler au monde et imprimer dans les esprits le positionnement retenu par la région Grand Est, le Comité Champagne et tous les partenaires décidés à mener cette

nouvelle grande bataille, en rangs serrés. « Sous cette bannière commune, unique, tous les acteurs s’engagent à jouer une même partition. On ne se disperse pas, on émet un signal fort », remarque Christine Noiret-Richet. Pour la présidente du CRT, cette action de marketing territorial est emblématique, dif-férenciatrice et conquérante. Pour doubler la fréquentation touristique en Champagne, un demi-million d’euros est consacré à la promotion de la marque chaque année.

Les acteurs champenois sortent de leur coquilleCette ambition ne repose pas sur du sable. Elle s’appuie sur des efforts conséquents réalisés aux quatre coins de la région pour améliorer l’accueil, diversifi er l’offre. Il faut désormais fédérer et coordonner. Impossible de citer toutes les initiatives prises pour valoriser le patrimoine, animer les lieux, provoquer des émotions champagne. Grandes

maisons et vignerons sont au diapason dans ce domaine, mais on peut, à titre d’exemples, évoquer l’investissement réalisé par Moët & Chandon pour rénover son circuit de visite sous son temple sparnacien ou le coup double réalisé par la Cogevi à Aÿ avec l’ou-verture de la Villa Collet sur la thématique de l’Art déco puis de son Musée des métiers du Champagne. Cette “Cité du Champagne”, bâtie sur le socle de 1911, narre toute une histoire. À Fleury-la-Rivière, le champagne Latour-Legrand remonte bien plus loin dans le temps avec sa Cave aux coquillages, une immersion envoûtante dans la géologie cham-penoise qui permet de mesurer l ’ inf luence qu’a la craie dans le processus de réussite du champagne. Il faut être au cœur de la matière pour comprendre… n

Philippe Schilde

/ Œnotourisme : la Champagne table sur l’art de vivreLa marque déposée « La Champagne, refi ned art de vivre » va permettre, en jouant collectif, de partir à la conquête des touristes en leur donnant l’envie de venir savourer pleinement la région. Dans toutes ses dimensions.

Dossier des CCI de Champagne-Ardenne - 1er t r imestre 2017 - N°10

L’espace de quelques jours, du 6 au 12 octobre, la Champagne a été la capitale de l’œno-tourisme à l’occasion de Destination Vignobles, porté par Atout France et mis en œuvre par tous les acteurs de l’œnotourisme en région. Ce salon réunissant les 17 vignobles de France a permis à la Champagne de « dérouler le tapis rouge » à 150 tour-opérateurs (TO) et voyagistes en provenance de 45 pays diff érents, avec notamment un nombre de japonais (14) en forte hausse. « Des éductours ont permis aux TO, dont certains n’étaient jamais venus, d’aller sillonner les terroirs de l’Aube, la Marne, l’Aisne avec le soutien de 55 partenaires associés à l’opération. Il y a eu des temps forts au cours desquels la Champagne a fait passer ses messages et rappelé l’inscription Unesco, sujet qu’il faut marteler. Cela va générer des relations commerciales. Elles vont donner lieu à un suivi. Nous irons à la charge pour maximiser les retombées commerciales », promet Laurence Prévot, directrice du CRT.

■ Dest inat ion Vignobles : des retombées économiques à coup sûr ■

Villa Collet à Aÿ.

La Cave aux Coquillages à Fleury-la-Rivière.

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Une très belle réussite entrepre-neuriale bordelaise mise sur la Champagne avec un projet haut de

gamme inséré dans une mer de vignes sur les hauteurs de Champillon. En lieu et place du Royal Champagne émerge un hôtel 5 étoiles signé Les Sources de Caudalie, expert en vinothérapie. L’investissement est conséquent

puisqu’il se chiffre à 30 millions d’euros. Toutes proportions gardées, sur les rives du Lac d’Orient, Patrick Gublin s’inspire de cette formidable réussite et de quelques expériences dénichées en Alsace pour faire monter en gamme un établissement qu’il a repris dans les années 70 avec son épouse Marie-Christine. D’un simple bar de cam-pagne, le couple a fait un hôtel-restaurant gastronomique agrandi et bonifié au fil de paris gagnants. « Il ne faut pas garder les deux pieds dans le même sabot. Nous devons être toujours à l’écoute des attentes des clients, leur apporter les bonnes réponses », affirme le patron de cet établissement prisé par les étrangers, notamment. Pour les « gar-der plus longtemps » et leur « donner envie de revenir », il a élargi l’éventail de ses pres-tations en créant un spa (de 250 m2) ouvert durant l’été, vite adopté. « Au tout début, nous avons eu beaucoup d’Aubois, le phé-

nomène de curiosité aidant. Pour eux, nous avons fait le choix d’un accès direct à Spa & Bien-être. À deux pas de Troyes, nous offrons un vrai moment de détente aux locaux. Le bouche-à-oreille fonctionne à merveille. Pour ce qui est des clients de l’hôtel, c’est quand même mieux qu’une simple piscine chauffée. À la carte, ils peuvent mettre à profit le hamman, la douche expérience, le spa de nage, les trois cabines de soins du vi-sage et du corps, ou encore découvrir notre offre vinothérapie », détaille le chef. Cerise sur le gâteau, il a conçu avec un laboratoire une ligne de soins baptisée Dionyzos, à base de raisins de Champagne. Ce partenaire na-turel de maisons de champagne de la Côte des Bar (six chambres à leur image et avec de délicieux nectars dans le mini-bar) est ce qu’on peut appeler la crème des restaura-teurs champenois. n

Philippe Schilde

Depuis quelques années, Jérôme Collard habite sur un bateau amarré à Mareuil-sur-Aÿ. Ce choix de vie

lui a donné l’idée de partager des « moments d’exception » au fil de l’eau avec une poignée de personnes en quête de découvertes senso-rielles, d’émotions fortes. Une expérience sortant des sentiers battus, en prise directe avec la nature. « Dans le vrai ! », comme il dit. « J’ai saisi l’opportunité du classement Unesco de la Champagne pour proposer, avec un œnologue, une activité très person-nalisée et hyper qualitative de dégustation de champagnes au fil de la Marne, au cœur même des coteaux ayant donné naissance aux grands crus. Il fallait être le tout premier sur ce créneau… », affirme le jeune entrepre-

neur œnotouristique, par ailleurs consultant en innovation industrielle. Avec le Bullet 1927, bateau rare (plus que 8 exemplaires au monde) acheté à Rotterdam et rénové dans les règles de l’art, il a placé la barre très haut. Cette audace lui sourit. Il tient la vedette auprès de voyageurs gourmets et curieux appréciant le pique-nique élaboré avec un restaurateur d’Aÿ. Les passagers s’en délectent au gré de balades d’environ 1 h 30 - 2 h avec passages d’écluses, pont tournant… « Parmi mes premiers clients à bord, les Américains ont été majoritaires. Il y a eu aussi des Sud Africains, des Brésiliens, etc. Les tour-opérateurs adoptent la formule en réservant le créneau du déjeuner. Les maisons de champagne apprécient également cette

prestation originale qui permet à leurs VIP d’élargir leurs horizons. » Mis aux couleurs des maisons, le Bullet 1927 est donc aussi profilé pour le tourisme d’affaires. n

Ph. S.

/ Bullet 1927 : placer la barre toujours plus haut

/ Au Vieux Pressoir, aux petits soins pour les touristesCréer un spa, cela coulait de source pour Patrick Gublin, hôtelier-restaurateur aubois habitué à choyer ses clients et décidé à les garder toujours plus longtemps.

Patrick Gublin.


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Le Bois du Roy, nom de ce futur parc d’animations, est le fruit de l’imagi-nation et de la passion pour le Moyen

Âge d’Elodie et de Thierry Fischesser. Ce dernier n’est pas un inconnu : c’est le patron de l’Alegra, l’une des discothèques les plus fréquentées de France. Quand on lui dit que son projet est pour le moins ambitieux, voire un peu fou, il rétorque : « On m’a dit la même chose il y a dix ans lorsque j’ai créé l’Alegra. »C’est précisément en s’appuyant sur son ex-périence et son savoir-faire dans le domaine du divertissement que cet ancien agriculteur de 51 ans, qui en est à sa troisième boîte de nuit, a monté avec son épouse, ex-infirmière en psychiatrie, un dossier qui semble tenir la route.

L’esprit Puy du FouImaginez : un parc de loisirs historique qui s’étendra sur 60 hectares en forêt d’Argonne,

à côté de Sainte-Ménehould, dont le maire a accueilli à bras ouverts le projet. Au milieu sera construit un château de style XIVe, entouré de plusieurs plans d’eau, et où se déroulera une ribambelle de spectacles et d’animations. « Ce sera un peu dans l’esprit du Puy du Fou, explique le couple, avec une dimension merveilleuse et fantastique. » Il y aura des chevaliers et des fauconniers, des elfes et des sorcières… L’époque médiévale ne sera pas la seule à l’honneur, puisqu’une grande fresque balaiera l’histoire de la Champagne depuis la période gallo-romaine jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Investissement prévu : 21 millions d’euros, avec à la clé la création de 480 emplois, soit 171 salariés en équivalent temps plein. Les futurs exploitants tablent sur 350 000 visiteurs dès la première année, fourchette basse de leur estimation. Le timing est serré, car Le Bois du Roy devrait ouvrir en deux temps, en

2020 et en 2021. Et vous savez quoi ? Elodie et Thierry se projettent déjà dans le futur, puisqu’ils ont prévu de construire ultérieurement un château Renaissance ! n

Frédéric Marais

Connu dans le monde entier, le Caprice des Dieux est fabriqué dans un tout petit village haut-marnais, où le

nombre de salariés de l’usine Bongrain (380) dépasse celui de la population (250 habitants). C’est à Illoud, donc, que ce fromage ovale à pâte molle a vu le jour il y a tout juste 60 ans. Pour fêter cet anniversaire, le groupe Savencia Fromage & Dairy - nouveau nom de Bongrain - a ouvert cet été la Divine Fromagerie dans son fief historique. Un espace que l’on pourrait qualifier de musée à la gloire de cette marque emblématique s’il n’était à la fois ludique et pédagogique. L’objectif de la Divine Fromagerie est en effet de faire découvrir l’univers des fromages de manière la plus interactive possible : traite d’une fausse vache, fabrication virtuelle du Caprice sur une table tactile interactive, recettes

à recevoir par courriel, étiquette personnalisée à fabriquer soi-même… Les enfants seront ravis ! Leurs parents redécouvriront avec nostalgie les objets cultes et les spots publici-taires qui ont marqué leur époque. Une boutique de vente des principaux fromages du groupe permettra de ne pas re-partir les mains vides. Un groupe qui rappelle au passage que deux tiers du lait servant à la fabrication du Caprice des Dieux sont collec-tés dans un rayon de 50 km autour du site de production, et le reste dans un rayon de 70 km. Un message pas forcément inutile dans le contexte actuel. n

F. M.

/ À Sainte-Ménehould, naissance d’un parc de loisirs historiqueC’est le projet un peu fou d’un couple de Châlonnais : ouvrir un parc d’inspiration médiévale, avec son château planté au beau milieu de la forêt, d’ici à 2020.

/ À Illoud, on en fait tout un fromage

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Apied, à vélo ou en bateau ? La ques-tion se pose lorsque l’on souhaite partir à la découverte de la Meuse.

Le troisième plus long fleuve de France traverse le département des Ardennes, de Mouzon à Givet en passant par Charleville-Mézières. « La Meuse n’est pas juste un cours d’eau ou un moyen de transport », observe Mathieu Parent, conseiller tourisme à la CCI Ardennes. C’est aussi un formidable levier de développement économique pour toute une région, via l’essor du tourisme en particulier. C’est pourquoi la CCI Ardennes a participé à l’opération « La Meuse et vous »

lancée par les instances européennes, en rédigeant la balade en bateau qui fi gure sur le site www.visitardenne.com. Un circuit de 111 kilomètres, qui relie en 24 étapes le chef-lieu ardennais à la ville de Namur en Belgique. Chaque halte invite à une immersion dans les magnifiques paysages mosans tout en mentionnant les adresses utiles à un séjour réussi, cartes à l’appui : commerces de bouche, bureaux de Poste et pharmacies ; lieux d’hébergement et de restauration.

Le vélo sans frontièresSi la Meuse se parcourt en bateau, elle se découvre aussi depuis la rive grâce à la Voie verte. La Transardennes épouse les méandres du fl euve sur 130 kilomètres, précisément entre Mouzon et Givet côté français. De l’autre côté de la frontière, le RAVel (réseau autonome de voies lentes) vous conduit sur 150 km jusqu’aux portes des Pays-Bas, à Maastricht.Cet itinéraire est réservé aux cyclistes et aux piétons ou à tout autre moyen de locomotion, pourvu qu’il ne soit pas motorisé. Une façon de randonner en toute sécurité et en toute in-timité avec la nature si riche et si belle de la vallée de la Meuse. n

Frédéric Marais

/ La voie verte, fi l rouge des ArdennesSeul fl euve avec la Seine à traverser la Champagne-Ardenne, la Meuse déroule ses somptueux panoramas au-delà de la frontière belge. On peut la découvrir au fi l de l’eau, mais pas seulement.


Si Montier-en-Der est devenu célèbre, c’est grâce à la notoriété du Festival international de la photo animalière et de nature. La 20e édition de cette manifestation où sont exposés les clichés des plus grands photographes de faune et de fl ore de la planète a eu lieu au mois de novembre. Lancé en 1996, l’événement était resté relativement confi dentiel la première année, attirant tout de même 4 000 visiteurs en deux jours. Vingt ans plus tard, c’est dix fois plus en quatre jours ! La petite bourgade haut-marnaise multiplie alors par vingt sa popula-tion. Le succès est dû à l’extrême qualité des travaux présentés et à l’attrait du concours, qui voit participer 1 800 photographes jeunes ou adultes. Mais c’est aussi la réussite d’un organisateur, l’Afpan « l’Or vert », et de ses 4 salariés, auxquels viennent prêter main forte près de 500 bénévoles. La CCI Haute-Marne, cofondateur de « L’Esprit Festival », s’investit aux côtés des acteurs économiques pour favoriser le rayonnement de cette formidable manifestation sur l’ensemble du territoire. Selon une enquête réalisée par son observatoire économique en 2009, le festival génère 3 millions d’euros de retombées économiques.

■ Montier-en-Der, naturel lement ■

Parc national forestier : « hêtre » ou ne pas « hêtre »On en parle depuis 2009. Le Parc national des forêts de Champagne et Bourgogne verra-t-il le jour en 2018 ? Il fait partie des trois nouveaux parcs voulus par le gouvernement après le Grenelle de l’environnement, et serait le 11e parc national français, le premier au nord de la Loire. Son thème : les forêts de feuillus en plaine, le hêtre y étant l’essence dominante. Il couvrirait au maximum 242 000 ha, dont la moitié boisée, à cheval sur les départements de la Haute-Marne (plateau de Langres) et de la Côte-d’Or, là où l’écosystème a été bien conservé. Un peu plus de 3 000 ha seraient classés en réserve intégrale en forêt domaniale d’Arc-Châteauvillain (Haute-Marne). Ce serait alors la plus grande de France. L’Etat assure qu’il ne s’agit pas de « mettre sous cloche » le territoire. Les touristes, par exemple, seront les bienvenus, mais dans des formes respectueuses de l’environnement. La CCI Haute-Marne a participé avec la CCI Côte d’or et le GIP des forêts de Champagne et Bourgogne au fi nancement d’une étude stratégique de territoire.

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d o s s i e r


• Pour tout savoir sur la conjoncture touristique en Champagne-Ardenne, sur la typologie de clientèle département par département, sur les atouts de la région et ses diff érentes fi lières, et bien d’autres renseignements encore, une seule adresse : http://www.observatoire-tourisme-champagne-ardenne.com/

• Si vous avez pour projet de créer une activité touristique, la CCI Ardennes a mis en ligne sur son site toute une série de fi ches pratiques téléchargeables. Y sont recensés tous les types d’établisse-ments, les principaux labels touristiques et les aides existantes.www.ardennes.cci.fr > Vous êtes > Professionnels du tourisme > Se développer > Porteur de projet – Guide du créateur

C’est ainsi que la chambre ardennaise se fait le relais de grandes campagnes nationales pour aider les profession-

nels à améliorer la qualité des prestations. Dernière campagne en date, le Plan Qualité Tourisme, dont l’objectif est de décerner aux structures d’hébergement et de restauration la marque Qualité Tourisme. Il leur faut pour cela satisfaire à un certain nombre de critères. La CCI les prépare à l’audit en réalisant un prédiagnostic.Auparavant - mais l’opération est toujours en cours - il y avait eu le dispositif Performance Tourisme, qui consiste à auditer le site Internet d’un opérateur touristique pour le rendre plus attractif. Autre déclinaison locale d’un

programme national : l’opération HHA, pour High Hospitality Academy, qui vise à attirer davantage de touristes dans l’Hexagone en professionnalisant l’accueil. La CCI Ardennes a déjà élaboré dans ce cadre un lexique en trois langues et des fi ches clien-tèles par nationalité. Elle va également inviter les professionnels à des petits-déjeuners thématiques.La chambre aide par ailleurs les restaurateurs à améliorer leur carte ou à obtenir le titre de maître restaurateur. Elle participe à la mise en accessibilité des établissements et à leur classement. Elle est à l’origine de la création du Club hôtelier Ardennes et apporte un soutien logistique au Cercle des restaurateurs

d’Ardennes. Enfi n (mais la liste n’est pas exhaustive), elle participe à l’enquête annuelle sur les chiffres clés du tourisme dans le département. n

/ Une politique de montée en gammeLa CCI Ardennes accompagne depuis plusieurs années de manière active les professionnels du tourisme afi n d’améliorer la qualité du service.

■ Infos prat iques ■

Langues étrangères à la carteS’inspirant d’un document édité par la CCI Toulouse et repris par la CCI Lorraine, la CCI Reims-Epernay, en partenariat avec l’offi ce de tourisme de Reims, publie son Petit lexique de traduction à l’usage des cafés, hôtels & restaurants. Il s’agit moins de permettre aux serveurs d’avoir une conversation soutenue avec la clientèle étrangère, que d’aider les professionnels à traduire correctement leurs menus et à soigner leur accueil. Ainsi, comment dit-on « faire monter un repas », « cuisse de grenouille » ou « digestif » en anglais, en allemand, en italien, en espagnol et en néerlandais, les cinq langues proposées à la traduction ?« Le document sera adressé d’ici à fi n décembre aux CHR (cafés hôtels restaurants) du Grand Reims et mis en ligne sur le site de la CCI », indique Aurore Lecrocq, responsable marketing et communication de la chambre.

La Haute-Marne en campagne !Le Conseil départemental de Haute-Marne a lancé une campagne de notoriété et d’attractivité qui a débuté fi n novembre dans le métro parisien impliquant différents acteurs du département : CCI, CMA, entreprises, grands acteurs culturels, villes, agences immobilières et notaires, etc.). Cette grande première doit s’inscrire dans la durée puisque d’autres efforts de communication envisagés visent à soutenir la création de la marque « Haute-Marne ». L’ambition est double : « donner une visibilité à la Haute-Marne et (re)donner de la fi erté aux Haut-Marnais ». Parallèlement, une campagne « ambassadeurs » mettra en exergue des réussites haut-marnaises et des portraits d’habitants ayant choisi le 52.

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p A r t E n A i r E s

C’est là que seront entretenus tous les appareillages et les outils qui servent à la maintenance courante et aux

contrôles périodiques des 58 réacteurs nucléaires d’EDF. Il s’agit de soupapes, moteurs, pompes, d’appareils de mesures, de robots d’intervention, de matériel de radio-protection… À l’heure où EDF engage un programme de maintenance sans précédent pour prolonger la durée de vie des réacteurs, la Bamas est une installation industrielle essentielle de 18 000 m² sur 10 ha, et devrait connaître une activité importante.

Le projet Bamas est indépendant du site Cigéo de l’Andra à Bure, mais son implantation à Saint-Dizier s’inscrit dans le programme d’accompagnement économique mis en œuvre par EDF depuis 2006 pour l’accueil du projet Cigéo en Meuse et Haute-Marne. La Bamas sera la pièce maîtresse du pôle d’excellence en maintenance nucléaire.La Bamas sera mise en service au cours du second semestre 2017. Le site de Saint-Di-zier possédait 2 grands avantages : le premier étant celui du positionnement géographique : Saint-Dizier est idéalement positionné par rapport aux centrales nucléaires d’EDF ; le second étant celui d’être sur un bassin forte-ment industriel, qui lui permet de répondre

aux besoins de l’activité de la Bamas. La réalisation et l’exploitation sont réalisées par Socodei. Cette entreprise est filiale à 100 % d’EDF. Rencontre avec Franck Fertelle, chef de projet chez Socodei, nouvellement nommé respon-sable du site de Saint-Dizier. Actuellement en poste à Bagnols-sur-Cèze (30), Franck Fertelle, âgé de 45 ans a acquis de solides compétences dans l’univers du nucléaire. De formation technique, il est Ingénieur de l’école des Mines d’Alès.Depuis son arrivée en 2009 chez Socodei, il a évolué dans différents services, de la pro-duction à la « gestion de projet ». Il est en charge du projet BAMAS depuis novembre 2015 avec pour mission d’accompagner la maitrise d’ouvrage EDF. Dans le cadre de ce projet, il a travaillé sur les dossiers réglemen-taires, les études techniques et enfin l’organi-sation de l’exploitation future de la base de Saint-Dizier.Sa connaissance du dossier et l’intérêt qu’il porte à la future activité du site, l’ont incité à postuler pour le poste de responsable du site de Saint-Dizier.

Ses prochaines missions ? Piloter l’activité du site industriel, animer une équipe d’une vingtaine de personnes, afin que la Bamas offre des services de qualité à ses clients.Les salariés recrutés pour la mise en service de la Bamas auront des profils ingénieurs ou techniciens. Si aujourd’hui une expérience professionnelle est nécessaire pour le démarrage du site, d’autres emplois pourraient être proposés en fonction de l’évolution de ses activités. Des contacts ont d’ailleurs également été établis avec les centres de formation en nucléaire.« Les candidats peuvent venir de toute la France. Nous proposons les postes tant aux salariés de Socodei qu’aux candidats externes à l’entreprise. Les métiers sont spécifiques ; nous recherchons avant tout des compétences en maintenance, logistique, informatique… » nous explique Franck Fertelle.n(contact cv : [email protected])

/ Bamas : présentation de son nouveau responsable de site, Franck Fertelle, de SocodeiLa Bamas (Base de maintenance EDF de Saint-Dizier) aura pour activité la maintenance et l’entretien des outillages utilisés par les centrales EDF.


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/ Que signifie « CCI de demain » ? « CCI de demain » indique simultanément une adaptation de nos services face à notre société en mutation et la fin d’un système qui n’est plus adapté aux charges financières des Chambres de Commerce et d’Industrie.

c c i E n A c t i o n s


Plus personne ne doute de l’importance ni de l’impact du digital sur la commer-cialisation de biens ou de services. Cer-

tains secteurs d’activité ont été rapidement et radicalement bousculés par l’e-transformation de leur marché : les banques, les commerces de proximité… Les CCI sont dans la même dynamique.

Retour sur le contexte économiqueEn 4 ans seulement, de 2012 à 2016, la Taxe fiscale (TFC) affectée aux CCI a été réduite de 35%. Comparativement, notre budget de

2016 est donc inférieur à celui de 2002. Soit un retour à notre budget d’il y a 14 ans… Vous le savez, le champ d’actions des CCI est très large. Ses services interviennent sur toutes les étapes de la vie d’une entreprise. Ces services sont nécessaires, voire incon-tournables pour certaines entreprises et il est tout autant nécessaire que les actions mises en œuvre puissent continuer à soutenir l’ac-tivité économique et développer le territoire. En particulier lorsque nous sommes face à des enjeux nationaux de territoire tel que CIGEO.

Le programme « CCI de demain » a été initié sur le plan national fin 2014Ce programme conduit à une remise en cause profonde de notre modèle tant dans notre stra-tégie que dans notre organisation. Les CCI doivent devenir des e-cci collaboratives afin d’offrir continuellement un service personna-lisé à chaque entrepreneur. Cette nouvelle vision nous impose de repenser notre modèle économique afin de répondre à des enjeux tant externes (attentes des clients, nouveaux découpages territoriaux, nouvelles compétences des Collectivités) qu’internes


19 CCI Mag - Edit ion Haute-Marne - 1er t r imestre 2017 - N°10

(mutualisation des fonctions supports, redéploiement de la ressource dans le cadre d’organisations régionales, modernisation de l’image de la CCI, impact de la digitalisation).CCI de demain c’est ainsi rechercher de nou-velles opportunités autour de:- l’Offre de services pour les entreprises,- l’Offre de service pour les entrepreneurs de la nouvelle économie,- l’Offre de service vers les Collectivités Locales,- la e-CCI (CCI Store, CCI Business Builder, etc),- la CCI Data (les entrepôts de données, la Gestion de la Relation Client, etc),- CCI Campus (travail collaboratif, recherche et innovation, co-construction, etc),- la diversification de nos ressources (patrimoine immobilier par exemple).

Et en Haute-Marne ?Parce que « CCI de demain » se prépare aujourd’hui nous avons eu besoin de votre avis pour bâtir le socle de notre nouvelle institution. Aussi, nous avons engagé depuis plusieurs mois des rencontres sur le terrain avec des Industriels, des Commerçants, des ressortissants du domaine des Services afin de connaître vos demandes actuelles, recenser vos besoins et vos attentes.La volonté de la CCI Haute-Marne est de valoriser son expertise. Comme toute entre-prise, elle analyse ses points forts, ses points faibles et travaille sur ses stratégies commer-ciales. Elle utilise par exemple la méthode SMART (Spécifique, Mesurable, Ambitieux/Acceptable, Réaliste et Temporel) afin d’être sur un rapport gagnant/gagnant avec tout en-trepreneur. Haute-Marne Expansion, service

de développement industriel et implantation co-porté par la CCI Haute-Marne et le GIP Haute-Marne, a initié cette réflexion et pro-pose d’ores et déjà de nouvelles offres :

• Diagnostic et identification des principaux financements publics • Montage de dossiers d’aides publiques et suivi des versements • Pack Performance commerciale • Montage de dossier ICPE (Installation classée pour la Protection de l’Environnement) • Accompagnement à l’innovation dans les PME• Valorisation des locaux professionnels à la vente et à la location• Accompagnement à l’implantation.

De même les autres services de notre chambre se sont engagés dans la même démarche :Apprentissage, Centre de formalité des en-treprises (CFE) et fichiers d’entreprise, Com-merces, Observatoire économique, Service création, reprise, transmission d’entreprise.L’éventail des services de la CCI reste large, n’hésitez pas à la contacter à toutes les étapes de la vie de votre entreprise !

• Restons en contact : pensez à actualiser vos adresses mail auprès de notre CFE :[email protected]

• Vous pouvez continuer à nous apporter vos suggestions sur :[email protected]

CCI de demain c’est également une CCI connectée sur les réseaux sociaux. Rejoignez- nous sur @CCIHauteMarne n

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La dernière édition s’est déroulée à Chaumont à la salle Niederberger du Conseil Départemental le 19 octobre

dernier. Il est axé sur trois points précis.En premier lieu, les professionnels répondent individuellement et gratuitement aux ques-tions des porteurs de projets. Vous retrouvez sur un même lieu tous les partenaires que vous devrez rencontrer en tant qu’entrepreneur dont la CCI et la CMA (organisateurs conjoints), Initiative Haute Marne, le Conseil Régional, le secteur bancaire, un expert-comptable, le RSI, le centre de gestion, un avocat, le réseau entreprise, l’ADIE, pôle emploi, la CAPEB, le CDIA (Centre

de documentation et d’Information de l’Assurance). En second lieu, l’entre-preneur peut également, s’il le souhaite et pendant 20 minutes, « tester son projet » devant des experts. Le porteur expose son projet, ses ambitions, les moyens qu’il se donne, dans quelles conditions. Les pro-fessionnels peuvent alors lui donner des conseils, des pistes de développement pour concrétiser son projet dans les meilleures conditions. Enfin le troisième axe concerne la dis-ponibilité des locaux. En effet, vouloir créer son activité est un bon début mais avoir la connaissance des locaux vacants sur le dépar-

tement sur un même site est encore mieux !Les prochaines dates ? Juin 2017 à Langres et octobre 2017 à Saint-Dizier. À suivre sur http://www.haute-marne.cci.fr/agenda n

Laure Chartier

/ Forum création, reprise et transmission d’entreprise à Chaumont du 19 octobre 2016 Ce forum est devenu au fil des éditions « Le » forum de la création, reprise et transmission d’entreprise. Idéal pour tester son projet d’entreprise devant des experts.


En 2015 Initiative Haute Marne a prêté - à taux zéro - la somme de 413 000 € et permis la création ou le maintien

de 79 emplois sur l’ensemble du départe-ment. Il est rassurant, pour ces entrepreneurs de savoir que 3 entreprises sur 4 suivies par Initiative Haute Marne vivent au-delà des 5 ans. Ces résultats montrent l’engagement du service création reprise d’entreprise de la CCI auprès des entrepreneurs en amont et pendant l’activité. Ainsi une soixantaine d’entrepreneurs ou partenaires d’Initiative Haute Marne

(comptables, banques, avocats..) étaient présents ce 28 novembre lors de la remise de prix du lauréat. Félicitations à Sandy Mussy qui a repris l’entreprise Michel Métaux Sanitaire Chauffage à Lanques-sur-Rognon. Elle a reçu un chèque de 1 000 € par un par-tenaire d’Initiative Haute Marne, la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne. n

Laure Chartier

Contact : Edwige Schmitt [email protected] Tél. 03 25 07 32 11

/ Initiative Haute Marne Depuis 10 ans, les entrepreneurs de l’année soutenus par Initiative Haute Marne, se retrouvent lors d’une soirée conviviale pour mieux se connaître et pour trois d’entre eux recevoir le prix de l’année.

r E p è r E s

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Une enquête similaire avait été éta-blie en 2012 sur la Haute-Marne et non sur un bassin, et avait per-

mis de mettre en avant où les hauts-marnais dépensaient, dans quels types de magasins, pourquoi…Fin août 2016, Les questionnaires ont été administrés par entretiens téléphoniques au-près de 1 000 ménages résidant sur la zone

de chalandise de Chaumont. Les critères de sélection des personnes interviewées ont été scrupuleusement étudiés afin de se rappro-cher au plus près des caractéristiques des ménages de la zone concernée et de déter-miner les lieux de rétention et d’évasion du pôle commercial de Chaumont.Cette étude est beaucoup plus précise à celle de 2012 puisqu’elle interroge sur 59 produits

alors qu’en 2012 elle portait sur 10 familles de produits. Les résultats de l’enquête sont prévus en début d’année 2017 et sont forte-ment attendus puisque l’offre a évolué sur le bassin de Chaumont depuis 2012. n

Observatoire éco : Frédérique [email protected] Tel. 03 25 30 32 97

/ Enquête de flux de consommation des ménages de ChaumontL’observatoire économique a réalisé une enquête de la consommation des ménages chaumontais du 22 août au 5 septembre de cette année, afin de mieux comprendre leurs habitudes, les tendances et les profils de ceux-ci. Le but ? développer sur le territoire une réponse adaptée aux attentes du Chaumontais.


Pour renforcer le lien entre les entre-prises et les commerces locaux, la CCI Haute-Marne incite les entreprises

disposant de plus de 50 salariés, (et les autres !) à offrir des chèques-cadeaux locaux au moment des fêtes et peut-être découvrir ainsi de nouveaux commerces.

La plupart des UCIA de Haute-Marne proposent, au moins sur commande, des chèques-cadeaux valables chez tous les commerçants adhérents.Pour exemple avec l’UCIA de Chaumont : 41 000 € de chèques cadeaux ont été vendus en 2015. Ils sont destinés aux particuliers, entreprises, associations et administrations et sont utilisables dans plus de 100 com-merces adhérents à l’UCIA de l’Agglomé-ration de Chaumont. La Valeur nominative est de 10 €, valable pour une durée d’un an à compter de la

date d’achat. Ces chèques cadeaux sont en vente au bureau de l’UCIA et sur le site internet www.ucia-chaumont.fr. Ils sont facturés à la valeur nominative sans frais supplémentaires. Ils sont cumulables sans limite pour un même achat et utilisables pour tous types de produits (alimentaires, vêtements, prestations…).

Le chèque cadeau est remboursé aux commerçants dans un délai d’une à deux semaines. Vous avez la possibilité d’ajou-ter un encart publicitaire au verso pour promouvoir votre enseigne.

Sous certaines condit ions, les chèques-cadeaux ne sont pas soumis à cotisation et ils sont déduits de votre bénéfice imposable. Des informations complémentaires sur les bénéfices pour les entreprises : https://www.service-public.fr/profession-

nels-entreprises/actualites/006416Pour plus d’information, contactez votre CCI qui pourra vous mettre en lien avec votre UCIA locale et accompagner cette dernière à la mise en place de chèques très rapidement si ce n’est pas encore le cas. n

Laure Chartier

Contact : Frédérique Levrero [email protected]él. 03 25 30 32 97

/ Pour Noël, proposez des chèques-cadeaux à vos salariés via les UCIA de Haute-Marne !

d é c o u v E r t E

Diffusée sur Active Radio* jusqu’à la fin de l’année, cette campagne fait la part belle aux témoignages

des commerçants. Une centaine se relaie au micro pour parler de leurs produits mais

aussi de la ville et de ses atouts. L’objectif : faire connaître l’offre commerciale riche et variée de centre-ville, la qualité de l’ac-cueil, le conseil et le professionnalisme des commerçants. Stopper quelques stéréo-types et impliquer davantage les langrois au dynamisme de leur ville.

Cette campagne qui se déroule sur huit semaines, de mi-octobre à fin décembre, est aussi un test pour les organisateurs car il s’agit d’une première. Jusqu’à présent la Chambre de Commerce et d’Industrie de Haute-Marne n’avait pas directement im-pliqué les commerçants dans une action de

communication. Grâce à la mobilisation de l’UCIA, les commerçants sont nombreux à « jouer le jeu » en parlant d’eux et de leur ville.

En complément des interviews, Active Radio diffuse une série de spots publicitaires qui met l’accent sur des cadeaux et des ani-mations proposées par les commerçants au fil des semaines. Un bilan sera fait avec les commerçants en début d’année 2017 pour tirer les enseignements de cette première expérience. n

Laure Chartier

/ Plus de 100 commerçants vous accueillent au cœur de Langres C’est le thème de la campagne de communication « Bienvenue au cœur de Langres » qu’organisent la CCI Haute-Marne en partenariat avec l’UCIA de Langres.

22 CCI Mag - Edit ion Haute-Marne - 1er t r imestre 2017 - N°10

*Active Radio Langres 91.7 FM - Active Radio Chaumont 107.2 FM.

La CCI Haute-Marne en partenariat avec l’UCIA « Joinville & Co » et la ville de Joinville ont lancé mercredi

14 septembre le « Challenge accueil qualité Commerce Services » des commerçants de Joinville.

Les commerçants étaient incités à s’inscrire dans une labellisation valable deux ans. La reconnaissance de cette labellisation sera visible par le logo ci-contre sous forme de vitrophanie à apposer sur la vitrine, ainsi que sur des sacs réutilisables distribués aux com-merçants. Cette démarche initiée par les services consu-laires existe également dans des villes telles que Reims, Troyes … La CCI Haute-Marne a réalisé avec chaque commerçant inscrit dans ce challenge, un pré-diagnostic en magasin et l’a accompagné, sur la base d’une grille de critères préétablis, à la venue d’un client mystère. Le commerçant avait environ 1 mois pour pouvoir modifier les points d’amélioration.Selon la moyenne des notes obtenues lors de la visite anonyme (jusqu’au 10 décembre, par

un prestataire extérieur) les lauréats pourront recevoir le label « Qualité Accueil Commerce Service », ainsi que le kit de communication au cours du 1er trimestre 2017. Treize participants de secteurs très différents se sont inscrits (l’objectif de dix est atteint) : boulangerie, salon de coiffure, fleuriste, garage auto, optique, pharmacie, prêt-à-porter, produits gastronomiques et restaurants. Cette action permet non seulement de renforcer la notion de « Village étape », mais permet également à chacun, de remettre en question ses pratiques quotidiennes et de bénéficier d’un regard extérieur. n

Laure Chartier

Contact : Camille Daniel : 03 25 30 08 [email protected]

/ « Challenge accueil qualité Commerce Services » des commerçants de Joinville

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CCI Mag - Pôle Technologique Sud Champagne · 2018-02-04 · Matinale technologique n° 13 ......

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Transcript of CCI Mag - Pôle Technologique Sud Champagne · 2018-02-04 · Matinale technologique n° 13 ......