Carnet de voyage Quebec

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Quebec Carnet de voyage Politiques jeunesses et pratiques éducatives www.francaspaysdelaloire.fr 2011 Formation DEJEPS

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QuebecCarnet de voyage

Politiques jeunesses et pratiques éducatives

www.francaspaysdelaloire.fr

2011

Formation DEJEPS

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trans-atlantiqueUne ouverture pédagogique

Ce voyage d’étude au

Québec autour des

politiques jeunesse

et des pratiques

éducatives a vu le jour

grâce à des animateurs

professionnels alors en

formation DEJEPS, une

formation initiée par la

Fédération Nationale

des Francas et animée

au sein de l’Union

Régionale Pays de

Loire.

La richesse des rencontres ont souligné également l’intérêt de construire et de vivre des échanges franco-québécois pour les jeunes. Cette volonté de partage se concrétise aujourd’hui avec un futur échange franco-québécois prévu cet été entre une maison des jeunes de Loire-Atlantique et la maison des jeunes de Granby.

Les rencontres professionnelles ont pu avoir lieu avec le concours de la Conférence Régionale des Élus (CRÉ) de Montérégie Est, représentée tout le long du séjour par Cathy Froment, avec le soutien financier de l’Office Franco-québécois pour la Jeunesse (OFQJ).Trois thèmes ont été abordés : l’éducation et la formation, le temps libre et les loisirs, la citoyenneté et l’engagement des jeunes en particulier.

Ces rencontres ont

permis de découvrir

et d’échanger sur les

pratiques québécoises et

des outils pédagogiques

qui peuvent questionner

nos pratiques à partir

d’une réflexion éducative

trans-atlantique.

Nous sommes très heureux de vous présenter ce carnet de voyage qui présente des actions éducatives et des partenaires québécois.

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Éduquer pour demain

Depuis 65 ans, les Francas défendent les mêmes valeurs d’humanisme, de liberté, d’égalité, de solidarité, de laïcité et de paix. L’éducation est la raison d’être des Francas, le motif premier de revendication et de mobilisation pour rendre « l’homme et le citoyen le plus libre possible dans la société la plus démocratique possible ».

À travers leurs actions éducatives, les Francas participent à l’accès de tous les enfants et des jeunes à des loisirs de qualité, en toute indépendance. Le projet « éduquer pour demain » adopté en 2009 par l’AGN permet d’unifier et de donner du sens aux différentes actions mises en place :

agir pour mettre en vie le principe de laïcité, agir pour que l’ Europe devienne demain le territoire de vie et d’action desenfants et des adolescents, agir sur l’organisation de la société, agir sur la qualité de l’action éducative dans le temps libre, agir pour prendre en compte l’influence des médias, agir en direction de tous les enfants, en accentuant l’action vers les plus pauvres, agir pour que se développe l’engagement volontaire sur les questionsrelatives à l’éducation.

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ALEXANDRIE HOSTEL(Montréal)

www.alexandrie-montreal.com

Hernan dit H, salarié de l’auberge de jeunesse depuis 2004

Qu’est-ce que vous avez envie de faire vivre à l’auberge de jeunesse ?

« Notre but c’est que les gens apprennent à se connaître. On veut briser la glace entre les personnes. Dans la partie annexe, il y avait aussi accès à Internet, et on s’est aperçu que les gens ne venaient pas à la salle commune. Alors on a supprimé Internet dans cet-te partie et maintenant les gens viennent aussi dans la salle commune. Cela permet de rencontrer les autres, de discuter. C’est un nouveau concept en Amérique du Nord. »

INTERVIEW

L’auberge de jeunesse dans laquelle nous avons été hébergés pour quelques jours à Montréal s’appelle Alexandrie Hostel.Bien qu’elle ne soit pas adhérente à la

Fédération internationale des auberges de jeunesses (Hostelling International), cette auberge participe de l’esprit originel des premières auberges de jeunesse.

La grande salle commune permet la rencontre autour de grandes tablées pour déjeuner ensemble. Libre à chacun de préparer son repas, seul ou à plusieurs. « C’est trop fun » pourraient dire les québécois. Ici et là, quelques petites tables permettent de travailler, envoyer quelques mails, lire… seul ou à deux, tranquillement. Là encore, un espace de canapés bien confortables avec une télévision, des jeux vidéo. Tout près quelques livres, revues, et jeux de société traînent. À chacun de vivre selon son humeur du moment.Les chambres sont pour la plupart collectives, de deux à quatre personnes. À côté une salle de bain commune pour trois chambres.Peu de règles, mais suffisamment précises

et gentiment présentées, permettant à chacun d’être attentif au lieu et surtout aux autres. « S’il vous plait, n’oubliez pas de faire votre vaisselle », « On vous engage d’être courtois ».Plus qu’une auberge de jeunesse, ce lieu devint rapidement notre maison dans laquelle nous nous sentions bien, un chez soi agréable dans une ville nouvelle à découvrir. Pas besoin de projet, de discours sur le vivre ensemble. Ici, on vit ensemble.

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www.gouv.qc.ca

Le système politique québécois

Le système politique du Québec est composé de trois éléments :

Conseils municipaux

Les municipalités ont pour mission de gérer un grand nombre de services de proximité :les loisirs, les déchets, le logement social, la culture, les affaires sociales, l’environnement, la sécurité... Les conseils municipaux, dirigés par un maire élu, sont choisis par la population lors d’élections au suffrage universel.

Gouvernement fédéral

Le Québec est une des provinces de la fédération canadienne. Cette fédération compte neuf autres provinces et trois territoires nordiques.Le Parlement du Canada comprend la Chambre des communes et le Sénat.

Les députés fédéraux siègent à la Chambre des communes. Ils sont élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans. Le Québec y est représenté par 75 députés. Les membres du Sénat sont nommés par le premier ministre du Canada, sur recommandation des provinces. 23 sénateurs proviennent du Québec.

Ces institutions légifèrent sur les questions communes aux membres de la fédération (défense nationale, contrôle des frontières, monnaie, etc.), à l’exception des champs de compétence exclusifs aux provinces. En matière d’immigration, il y a un partage des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et les provinces.

Gouvernement provincial

Le Parlement du Québec , né en 1791, est l’un des plus anciens du monde. Il se compose du lieutenant-gouverneur et de l’Assemblée nationale. Le lieutenant-gouverneur, nommé par le gouvernement fédéral, est le Représentant de la Couronne dans chacune des provinces canadiennes.

L’Assemblée nationale est composée de 125 députés représentant autant de circonscriptions. Les parlementaires sont élus par la population. L’Assemblée nationale et le lieutenant-gouverneur forment le Parlement du Québec. Le Parlement étudie les projets de loi que le gouvernement lui soumet. Il les adopte ou les rejette. Il surveille aussi l’application des lois par le gouvernement et exerce un contrôle sur l’ensemble des activités gouvernementales (pouvoir législatif). Le gouvernement, pouvoir exécutif, est juridiquement issu du parlement et est contrôlé par celui-ci.

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MONTÉRÉGIE ESTLa Conférence Régionale des Élus

www.monteregie-est.org

Région Montérégie Est« La CRÉ Montérégie Est est, en termes de population, la troisième plus importante du Québec après celle de l’Île de Montréal et de la Capitale Nationale (600 000 habitants dont 254 000 personnes de moins de 35 ans).Étendue sur un peu plus de 7 000 km2, la Montérégie Est se caractérise par des mi-lieux urbains et ruraux bien structurés : la banlieue immédiate de Montréal, une cou-ronne de 4 villes satellites desservant chacu-ne de vastes superficies agricoles et jouant un rôle majeur dans l’économie régionale, et un troisième territoire à caractère principa-lement rural. »

Informations issues du site de la CRÉ.

Le niveau régional est un palier adminis-tratif et de concertation, animé par : les CRÉ (Conférence Régionale des Élus)les FJ (Forum Jeunesse) diverses structures tels que les CEGEP (Collège d’Enseignement Gé néral et Professionnel) qui sont des organisations autonomes.

Les CRÉ ont été créées le 1er avril 2004 et relèvent d’une loi du MAMROT (Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire). La conférence régionale des élus est, pour le territoire ou la communauté qu’elle re-présente, l’interlocuteur privilégié du gou-vernement en matière de développement régional.

« La CRÉ Montérégie Est et ses partenaires régionaux partagent certains éléments ju-gés essentiels à la poursuite et à l’atteinte des objectifs de développement de la ré-gion. Ces éléments dits intégrateurs sont : priorité à la jeunesse, égalité entre les fem-mes et les hommes, équité interrégionale, concertation structurelle ouverte, cohésion

sociale et dimension internationale. Ceux-ci ont conditionné la raison d’être des axes d’intervention ».

Les 3 axes d’interventions de la CRÉ Mon-térégie Est sont :

la dimension environnementale - le milieu de viela dimension sociale - le mode de viela dimension économique - le niveau de vie

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LA VIE SOCIALE À MONTÉRÉGIE EST

« Plusieurs villes et municipalités se sont dotées d’une politique sociale spécifique à leur environnement et qui fait référence à la famille, aux aînés, aux person-nes en pertes d’autonomie, aux jeunes, aux étudiants, aux personnes handicapées et aux immigrants. Cette politique, présente au sein de certaines villes et mu-nicipalités, peut être caractérisée par un aménage-ment des parcs plus sécuritaire, une augmentation de la diversité des équipements de loisirs, une plus grande présence d’événements populaires gratuits, une meilleure accessibilité au transport en commun et aux logements, etc. Tous sont des moyens d’action qui favorisent la qualité de vie de chacun des indivi-dus. »

Texte issu du site internet de la CRÉles maisons de jeunesles carrefours jeunessesles maisons de la familleles centres des aînésles clubs de l’âge d’orles centres de femmesles centres communautairesles centres culturelsles centres de la petite enfance

les associations étudiantes les regroupements de personnes han-dicapéesles centres de loisirsles associations sportivesles centres récréatifsles centres de bénévolatles coopératives d’habitationles coopératives de solidarité etc.

Les personnes qui nous ont accueillis à la CRÉ de Montérégie Est,

accompagnés de certains animateurs du groupe DEJEPS

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LE FORUM JEUNESSE MONTÉRÉGIE EST(FJME)

www.fjme.ca

Mis en place en 2006, le Forum Jeunesse est un organisme de concertation qui œuvre à un niveau régional. Instance participative au développement durable de la Montérégie Est, le FJME a pour objectifs de : favoriser l’intégration des jeunes dans la société québécoise en encourageant leur implication au sein d’instances décisionnelles œuvrer au bien-être et à l’émancipation des jeunes sur leur territoire en contribuant à l’amélioration des conditions économique, sociale et culturelle des jeunes.Cette instance régionale est composée de 15 délégués âgés de 16 à 35 ans. 9 jeunes sont des délégués territoriaux et 6 jeunes des délégués de la société civile. Le FMJE travaille en collaboration étroite avec la Conférence Régionale des Élus (CRÉ) de la Montérégie Est. C’est dans ce cadre que le FMJE peut faire des interventions visant à promouvoir les intérêts et les préoccupations des jeunes auprès des élus.Financé par le Secrétariat à la Jeunesse du gouvernement québécois, dans le cadre de

sa stratégie d’action Jeunesse pour 2009-2014, le FJME est également mandaté pour gérer le Fonds Régional d’Investissement à la Jeunesse (FRIJ). Pour cela, il travaille de concert avec les intervenants des milieux jeunesse et les acteurs du développement régional, afin d’offrir des réponses communes à des problématiques jeunesse précises.Le FJME favorise l’intégration sociale, citoyenne et professionnelle des jeunes en développant une stratégie d’intervention en 3 volets : le soutien aux associations locales agissant en direction des jeunes, par l’attribution de subventions à des projets répondant aux orientations du FJME. la mobilisation et la concertation des acteurs régionaux afin d’élaborer des Actions Jeunesse Structurantes (AJS). Chaque AJS précise les objectifs à atteindre, les moyens retenus pour les atteindre, ainsi que la collaboration de chacun des partenaires au projet d’action. le financement de projets directement portés par des groupes de jeunes qui

s’impliquent dans la vie locale et participent au développement de leur collectivité.

En créant le Fonds d’initiatives en participation citoyenne (FIPC) en 2009, le FJME fut l’un des premiers forums jeunesse du Québec à mettre des fonds directement à la disposition des jeunes eux-mêmes. L’objectif du Fonds d’initiatives en participation citoyenne est de favoriser la réalisation de projets citoyens par des jeunes de 35 ans et moins. Par cette initiative, le FJME souhaite soutenir financièrement les jeunes qui désirent mettre sur pied des projets qui leur ressemblent et qui leur tiennent à cœur. Un montant maximum de 1 000 $ peut être alloué à chaque initiative portée et réalisée par des jeunes.

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« Le Réseau des carrefours jeunesse-emploi du Québec (RCJEQ) a pour mission de regrouper, soutenir et représenter les carrefours jeunesse-emploi afin de développer, promouvoir et défendre, avec ses membres, des orientations adaptées aux besoins issus des communautés locales et ce, en vue de favoriser l’autonomie personnelle, sociale, économique et professionnelle des jeunes adultes. »

LES CARREFOURSJEUNESSE-EMPLOI

Les carrefours jeunesse-emploi ont comme mandat d’accompagner et de guider les jeunes adultes de 16 à 35 ans dans leurs démarches d’insertion sociale et économique, en aidant à leur cheminement vers l’emploi, vers un retour

aux études ou dans le démarrage d’une petite entreprise. Les services et activités visent à l’amélioration des conditions de vie générales des jeunes.

www.cjereseau.org

L’Éducation et la Formation

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« L’Autre École »LE CJE de St Jean sur Richelieu

Le 9 septembre 2009, le gouvernement a rendu publique sa stratégie d’actions visant la persévérance et la réussite scolaire.http://www.fcsq.qc.ca/perseverance.html

L’Éducation et la Formation

www.cje-isj.com [email protected]

Le Carrefour Jeunesse Emploi de St Jean sur Richelieu et la Formation Adulte, sont partis d’un constat il

y a 6 ans : les jeunes qui décrochent dans le secondaire lorsqu’ils tentent de revenir dans la formation adulte vivent souvent à nouveau un échec. La Formation Adulte est trop « académique » pour certains jeunes. La création d’une nouvelle école s’est donc imposée.L’Autre École est un lieu d’accueil et d’encouragement à la persévérance pour les 16 à 35 ans qui souhaitent effectuer un retour aux études de niveau secondaire. L’Autre École offre une approche personnalisée dans un environnement qui encourage l’autonomie. À travers ce projet, les 45 participants ont la possibilité de compléter leurs compétences en mathématiques et en français pour obtenir un diplôme de niveau secondaire, reconnus par le Ministère de

l’Éducation du Québec.Participer à cette école particulière nécessite de s’engager à venir au minimum un jour par semaine. Peu importe le jour, chacun définit son rythme de travail. L’Autre École, c’est aussi une foule d’activités complémentaires aux enseignements généraux : slam, peinture sur tee-shirt… Tout cela est encadré par deux enseignantes détachées de la commission scolaire qui travaillent en étroite collaboration avec l’équipe de psychosociologues.Pour Martine Roy, Directrice du CJE, le travail de l’Autre École, c’est de créer des situations pour remettre les jeunes en action. Elle doit permettre aux jeunes d’être suffisamment outillés pour intégrer le cursus normal. C’est ce qui arrive à 30 % d’entre eux à la sortie du dispositif. Pour les autres, il faut leur laisser le temps de « mûrir » dit Martine. Le succès de cette école est tel que la liste d’attente permettrait d’ouvrir une deuxième classe.

Le fait d’intégrer l’Autre École permet aux jeunes de retrouver de la « fierté ». Les enseignantes ne manquent jamais de marquer une évolution dans le comportement ou dans les résultats scolaires en envoyant un petit mot manuscrit d’encouragement ou de félicitations : « elles croient en moi » nous dit Karine, une jeune participante. Cette école pas ordinaire permet avant tout à des jeunes en décrochage de retrouver confiance en eux.

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L’engagement

« La coop J.E.T. »LE CJE de Sorel-Tracy

(Jeunesse Entreprenante Travaillante)

www.cje-basrichelieu.com www.onsenparle.ca

Le CJE de la région du Bas-Richelieu a été créé en 1998. Depuis sa création, il a accueilli environ 2 000 jeunes. Une

douzaine d’employés collaborent dans le but de venir en aide aux jeunes et de faciliter leur accès à l’emploi.Le CJE offre tout une gamme de services gratuits et personnalisés. Les jeunes disposent dans ce lieu de matériel informatique et téléphonique, d’outils de reproduction et d’un centre de ressources documentaires.L’accueil est une chose très importante au sein du CJE. Un état des lieux des besoins de chaque jeune est opéré avant d’orienter le jeune vers un conseiller en emploi ou vers des organismes spécialisés. Des formations courtes peuvent être proposées : initiation à l’entreprenariat, vente et service à la clientèle, anglais. Le CJE accompagne des jeunes qui souhaitent démarrer une entreprise.

Que ce soit pour bâtir un « business plan » ou tout simplement pour savoir par où commencer, un conseiller accompagne les jeunes entreprenants.Le CJE propose également toute une gamme de dispositifs pour favoriser l’employabilité des jeunes : Jeunes en action, Intégration jeunesse… Tous ces dispositifs ont pour but de favoriser l’autonomie, l’estime de soi et d’aider à construire un projet professionnel. Un dispositif permet également de travailler sur des questions de prévention : « on s’en parle ». Cette panoplie d’outils est au service de l’insertion socio-professionnelle des jeunes de leur région. Coopérative jeunesse de services : la coop J.E.T. (jeunesse entreprenante travaillante)Cette coop s’adresse aux jeunes âgés de 14 à 17 ans qui désirent créer leur propre emploi rémunéré. En plus de créer des jobs pour les jeunes, son but est de stimuler « l’entrepreneurship » chez les jeunes.

Ensemble, les jeunes apprennent à gérer une entreprise de type coopératif en offrant leurs services à la population : tondre la pelouse, faire les courses, baby-sitting…

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L’engagement

« Jeunes volontaires »LE CJE d’Acton Vale

www.cjejohnson.org [email protected]

IDEO 16-17 est une mesure d’accompagnement personnalisé. Son objectif : aider les jeunes de 16 et 17 ans en difficulté à réaliser leur projet de vie et à atteindre l’autonomie sociale, professionnelle ou personnelle. Selon leurs besoins, IDEO 16-17 peut aider les jeunes :

à poursuivre leurs études secondaires,à trouver un emploi,à acquérir une première expérience d’emploi,à s’orienter vers des services spécialisés, s’ils éprouvent des difficultés particulières (toxicomanie, logement, santé mentale, etc.)

Dans le cadre de ses missions, le CJE d’Acton Vale met en place un projet appelé « jeunes volontaires ». Ce

projet a pour but d’offrir aux jeunes adultes de 16-29 ans la possibilité d’acquérir des compétences tout en travaillant à un projet qu’ils ont eux même conçu en groupe ou individuellement et qui leur tient à cœur. Ce projet touche notamment les jeunes artistes qui ont des difficultés à lancer leur carrière professionnelle. Ce dispositif permet aux jeunes adultes de vivre leur passion et de la financer. En contrepartie, le jeune s’engage à passer au moins 20h par semaine sur la réalisation de son projet et il doit se faire

accompagner par un « mentor », personne ressource qu’il choisit ou que le CJE lui propose pour l’aider dans sa réalisation. Un autre dispositif mis en place par le CJE est l’action « Place aux jeunes ». Ce dispositif a pour objectif d’encourager les jeunes adultes à revenir vivre dans les communes rurales une fois leur études terminées afin de pérenniser l’activité économique de ces communes et d’éviter l’exode rural. Ils aident les jeunes à s’établir, travailler et développer leur communauté en développant l’entreprenariat. Le programme « Idéo 16-17 » (Initiative Découverte Exploration Orientation) est

aussi mis en place par les CJE. Ce programme possède un mandat qui vise à prévenir le décrochage scolaire chez les jeunes de 16-17 ans et de les accompagner dans la réinsertion scolaire et dans la professionalisation. En effet, le fait que les jeunes québécois soient autorisés à travailler dès 14 ans et que la plupart possède une voiture à 16 ans ne facilitent pas la scolarisation et la poursuite des études.

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L’Éducation et la Formation

La commission scolaire de Sainte Hya-cinthe (équivalent d’une inspection académique) a pour mission d’organi-

ser les services éducatifs, de promouvoir et valoriser l’éducation publique sur son terri-toire, de veiller à la qualité des services édu-catifs et à la réussite des élèves afin de per-mettre un plus haut niveau de scolarisation et de qualification de la population. C’est dans le cadre de cette mission qu’est mise en place une action de sensibilisation sur le travail des jeunes durant leurs études. OPERATION CONCILIATION ETUDE ET TRA-VAILAu Québec, 50 % des élèves de secondaire travaillent dans des entreprises pendant l’an-née scolaire 36 % de ces jeunes travaillent plus de 15 heures/semaine. Sensible au décrochage scolaire que ce type de travail créée, la commission scolaire de Sainte Hyacinthe a entreprit un démarche partenariale réunissant des organismes du secteur de l’économie, de l’emploi et de l’éducation dans le but de maximiser l’im-pact positif du travail rémunéré sur les étu-des et sur l’orientation professionnelle.

L’Opération conciliation études-travail sen-sibilise les employeurs à leurs rôles dans « la persévérance scolaire » de leur main-d’œu-vre étudiante. Ce projet pose 4 objectifs afin de sensibiliser les employeurs à l’impact du travail rémuné-ré des élèves, à la réussite des jeunes qu’ils embauchent, à la mise en place de mesures pour faciliter la conciliation études-travail. Les parents et les jeunes sont également sensibilisés sur cette question et sur l’im-portance d’avoir un diplôme qualifiant. Les partenaires de l’Opération conciliation études-travail proposent aux employeurs un outil pour soutenir les employés-étudiants dans leur cheminement scolaire et profes-sionnel par le biais d’une certification « Em-ployeur engagé». Aujourd’hui, près de 200 employeurs se sont engagés à offrir un nombre d’heures de travail maximum de 15 heures par semaine, d’adapter les heures de travail, de libérer l’étudiant lors des sessions d’examen, et de valoriser les études en s’informant régulière-

ment des travaux et des résultats scolaires. Certains employeurs ont même installé des salles d’étude au sein de leur entreprise !

h t t p : / /w w w. re u ss i te m o n te re g i e .• ca/2_3_7.htmhttp://www.cssh.qc.ca/MyScriptorWeb/• scripto.asp?resultat=399029

La commission scolaire

Page 15: Carnet de voyage Quebec

L’Éducation et la Formation

Les CÉGEP(Collège d’Enseignement

Général Professionnel)

Le Collège d’Enseignement Général et Profes-sionnel ou CÉGEP est un établissement d’ensei-gnement collégial public dans lequel est offerte

une formation technique et pré-universitaire qui fait suite à l’école secondaire et accueille des étudiants âgés généralement entre 17 et 20 ans. Le terme CÉ-GEP est un acronyme, mais est considéré comme un mot, au point que peu de gens, même au sein des CÉ-GEP, en connaissent la signification exacte.Quel que soit le programme auquel ils sont inscrits, les étudiants suivent des cours de formation généra-le, dont une partie est commune à tous.

Page 16: Carnet de voyage Quebec

L’Éducation et la Formation

www.cegepst.qc.ca www.formationsorel-tracy.qc.ca

Dans ces collèges, deux types de programmes menant au Di-plôme d’Étude Collégiale (DEC) sont offerts. Les programmes pré-universitaires sont d’une durée de deux ans (quatre ses-

sions) et mènent à l’université ; les programmes techniques durent généralement trois ans (six sessions) et mènent au marché du tra-vail et à certains programmes universitaires.Gérés par un conseil d’administration, chaque CÉGEP met en œu-vre son propre projet éducatif. Celui de Sorel-Tracy est centré sur la réussite des étudiants.Le CÉGEP de Sorel-Tracy met en place différentes actions pour encourager l’engagement des étudiants et leur valorisation. Force Avenir est une action initiée par le ministère qui valorise au sein de la communauté des étudiants en tant que citoyens épanouis, res-ponsables et engagés.

La Fondation du CÉGEP de Sorel-Tracy en partenariat avec les en-treprises locales organise annuellement le gala du mérite étudiant pour reconnaître l’excellence, la persévérance et l’effort des étu-diants, en remettant des prix qui ne valorisent pas seulement leurs résultats mais aussi leur évolution.

Le SAIDE est le Service d’Aide à l’Intégration des Etudiants qui s’adresse aux étudiants ayant une DFM (Déficience Fonctionnelle Majeure). Son objectif est d’offrir aux étudiants ayant une DFM des mesures particulières adaptées à chaque situation afin de leur per-mettre d’accéder plus aisément à leur niveau d’étude : des outils de formations (outils informatiques, temps adapté), des aménage-ments des conditions d’examens.

Ces deux centres permettent à des jeunes entre 16 et 24 ans d’obtenir soit le DES (diplôme d’étude secondaire 5) avec une formation générale, soit un DEP (diplôme d’études profes-

sionnelles).

En formation générale, il peut y avoir des entrées et des sorties tous les mois. Il s’agit de favoriser d’abord un accompagnement individua-lisé dans un cadre de cours collectif. Les horaires sont ainsi adaptés en fonction des obligations professionnelles ou personnelles. En for-mation professionnelle, il s’agit également d’un enseignement indi-vidualisé mais les entrées se font tous les trois mois. La formation est construite à partir de modules de compétences à acquérir. Ces « compétences acquises » sont transférables d’une formation à une autre.

Pour l’équipe enseignante, l’encouragement et la motivation sont essentiels. Les jeunes sont accompagnés tant personnellement que scolairement. Les diplômés sont valorisés par une inscription sur des grandes bannières présentes au sein du centre. Un projet original de récupération de ces bannières a vu le jour. Ces bannières sont aujourd’hui transformées l’année suivante en sacs à bandoulière, destinés à la vente.

de Sorel-TracyLe CÉGEP

d’éducation des adultesprofessionnelle et

Le centre de formation

(situé à côté du CEGEP)

Page 17: Carnet de voyage Quebec

LE LOISIRS PUBLICLoisir et Sport Montérégie :

Temps libres et loisirs

INTERVIEWMario Chamberland, directeur général de l’Unité Régionale de Loisir et Sport (URLS) pour la région de Montérégie.

Ancien animateur sportif de la génération des babyboomers, se décrit comme « investi et verbomoteur ».

Quelle est l’organisation des loisirs et du sport au Québec, Mario ? Elle se divise en deux axes puisque Sport Cana-da soutient les athlètes d’élite avec une centra-lisation des centres d’entrainements au Canada. Alors qu’au Québec, les interventions restent mi-nimalistes avec un fonctionnement qui regroupe le monde municipal, associatif et scolaire. Notre principal enjeu est donc la concertation et les consensus entre les différents individus, que ce soit des élus ou des bénévoles.

Existe-il des difficultés ?Effectivement, on note des freins. La première est dans le fait du bénévolat vieillissant et des TLM (Toujours Les Mêmes) qui peuvent fragiliser les professionnels en réduisant leurs champs d’actions. 35 % de la population sont bénévoles en lien avec une corporation. Les autres diffi-cultés résident dans la distance entre le champ culturel et sportif, dans la notion de territoire avec toutes les difficultés de déplacement… Nous devenons des gestionnaires d’équipe-ment et nous avons perdu la notion d’animation.

Quelles sont les missions d’une URLS ?La représentation, avec des rencontres nationale organisées sur des dossiers globaux en lien avec d’autres ministères (éducation, santé, transport...). L’information, avec une retransmission locales et nationales. La concertation avec les profession-nels et bénévoles des divers champs d’interven-tion.

Son organisation ?L’URLS est géré par un Conseil d’Administration regroupant 27 membres élus et représentant les différents acteurs du loisir et du sport (élus municipaux, élus associatifs, représentants sco-laires…)

Quels sont les enjeux de l’URLS à Montérégie ?Nous avons déterminé 5 enjeux majeurs :- le bénévolat: l’accompagnement des bénévo-les dans leurs missions, problématiques rencon-trées…- l’intervention jeunesse: l’implication/ la par-ticipation des jeunes dans la communauté et l’éducation- la ruralité : lutter contre l’isolement géogra-

phique et la diminution des services- l’infrastructure: équipements vieillissants qui demandent une réadaptation aux contextes/be-soins actuels- l’accès aux loisirs

Et en terme de formation ?Nous intervenons auprès des professionnels avec un accompagnement administratif et la recherche d’intervenants. Nous encadrons éga-lement les jeunes sur l’organisation et l’anima-tion de « camps de jours » (accueil de loisirs d’été sans hébergement).Les bénévoles nous sollicitent également avec des demandes techniques ou législatives.

Mario, tu interviens au niveau régional, et à un niveau plus local, ça donne quoi ? En effet, l’URLS intervient sur la région de Mon-térégie et localement au sein de chaque Muni-cipalité Régionale de Comté (MRC) un directeur gère les équipements et coordonne les diffé-rents quartiers de la MRC. Par exemple mon collègue gère les équipements et coordonne les 9 quartiers de la ville de Saint Hyacinthe pour la MRC Maskoutain.

Page 18: Carnet de voyage Quebec

La BarakLa Maison des jeunes de Granby :

Temps libres et loisirs

www.labarak.com

INTERVIEWMarie-Ève HOULE coordonnatrice

La Barak, maison traditionnelle sur 3 ni-

veaux : au sous sol : billard et

instruments de musique, au rez

de chaussée : bureaux, grande

cuisine et à l’étage: espace

multimédia et grand sa-lon avec TV).

accompagner l’apprentissage et l’expérimen-tation de la démocratiefavoriser la prise en charge et l’autono-mie chez les jeunespermettre aux jeunes d’être mieux outillés pour diriger leur viefavoriser l’engagement des jeunes dans la vie de leur communautésdéfendre et promouvoir les droits des jeunes

La barak, c’est quoi ? C’est un lieu de rassemblement animé pour les jeunes de 12 à 17 ans. Ils viennent de ma-nière volontaire et à la fréquence qui leur convient.

Ce sont les jeunes du quartier ? Non, il y a seulement qu’une maison de jeu-nes sur l’ensemble de la ville, il y a 120 ad-hérents (5$ pour l’année).Nous accueillons tous les jeunes, même des autres comtés. Les maisons de jeunes existent depuis 30 ans au Québec, en Montérégie il y en a une cinquantaine. Presque toutes les mairies ont ce genre d’accueil.

Quels sont les objectifs des Maisons de jeunes ? Il y en a 6:

soutenir l’apprentissage de la vie com-munautaire

Page 19: Carnet de voyage Quebec

Temps libres et loisirs

INTERVIEW

Accueil dans l’ancienne manufacture d’Im-

périal Tobacco à Granby( 60 000hab), site

atypique par ses volumes, destiné à l’art.

Rencontre avec Mme Danyele ALAIN, di-

rectrice du centre d’essai en art actuel.

Le 3ème impérial est un laboratoire d’expérimen-

tation de la médiation culturelle. « Sa mission

principale n’est pas éducative mais d’explorer le

réel ». Pour cela,l’organisme à but non lucratif,

financé par le conseil des arts du Canada et du

Québec, accueille les artistes en résidence. Il y

a deux étapes : 1/ les artistes « prospectent »,

découvrent le milieu, la ville. 2/ Les artistes pro-

duisent, créent le projet. Le but n’est pas de sen-

sibiliser mais de produire dans un contexte par-

ticulier, « l’art dans les communautés », notion

d’art infiltrant : des pratiques intégrées dans le

réel. Les projets sont souvent destinés aux ci-

toyens, présentés au sein de la ville. Ce sont des

performances, des installations, des photogra-

phies, des sculptures…

INTERVIEW

Rencontre Francine Charland, responsable de l’atelier19

Francine Charland, à l’Atelier 19 se décrit comme ar-tiste et pédagogue. Elle a toujours travaillé avec « les marginaux » (malades psychiatriques, délinquants…) et s’intéresse au processus de création. L’objectif est de permettre aux personnes en difficultés l’intégration sociale via la création artistique, processus de guéri-son. Le public cible est principalement les jeunes de 16 à 24 ans. La démarche, au début, individuelle, accom-pagne la créativité pour ensuite créer collectivement une œuvre, une composition où chacun a sa place. Les œuvres doivent avoir du sens pour chacun mais aussi pour le public, puisque la ville met à disposition le cha-let de patinage pour exposer les créations. Différentes actions sont aussi proposées à la communauté telles que « Célébrons la terre », action en lien avec l’envi-ronnement qui félicite les « pratiques gagnantes » (les bons gestes ) pour respecter l’environnement ; mais aussi des formations destinées aux enseignants pour qu’ils reconnaissent le dessin comme un outil d’expression pour les enfants.

Les camps de jour sont l’équivalent de nos accueils de loisirs à la journée.Ces accueils sont ouverts le plus sou-vent l’été et proposent un programme d’activités socio-éducatives. Il y a peu de séjours proposés avec nui-tées.

www.3e-imperial.org www.atelier19.orgwww.bromont.net/Citoyens/Temps_li-bres/Camps_de_jour.htm

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INTERVIEWRencontre avec Esther Laframboise, coordonnatrice

Waterloo, est une ville qui a un contexte social défa-vorisé, beaucoup de logements H.L.M (1) et de familles monoparentales (à noter que l'école est obligatoire à partir de 5 ans). Pour faire face aux déficits éducatifs de la petite enfance (0-5 ans), le comité d'action lo-cale a mis en place « Avenir d'enfants » et s'est donné comme mission d' « unir les forces des parents et des partenaires afin de mettre en place des actions pour améliorer la qualité de vie des enfants et de développer leurs potentiels créatifs, social et intellectuels en vue de leur entrée scolaire »(2). Pour répondre à cette mission, il y a deux actions. L'une, consiste à l'accueil des familles du mardi au vendredi de 9H à 16H, accueil semblable aux points rencontres que l'on connait: espace ludique, moteur, jeux d'imitation... Ces rencontres permettent la création d'un réseau d'en-

traide entre les familles, de passer un bon moment avec son enfant, d'animer des ateliers à thème, d'organiser des conférences (ex: Comprendre les dessins d'enfant, La violence par l'amour...). Une animatrice est présente sur cet accueil. L'autre action consiste à accompagner les familles les plus démunies dans leurs démarches au quotidien (ex: transport, avocat...). Il y a aussi des actions ponctuelles telles que les « Soirées causerie » (soirée d'échanges, recueil d'avis...), participation aux fêtes locales, organisation de sorties. L'organisme tra-vaille avec 17 partenaires, des acteurs de la santé, des politiques, des travailleurs de rue, des parents...

(1) Bâtiments sociaux, constitués de maximum 12 loge-ments(2) Extrait du projet du C.A.L

Temps libres et loisirs

Espace familleComité d’action locale de Waterloo

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C’est un organisme sans but lucratif engagé dans la promotion, la mise en oeuvre, l’ac-compagnement et le suivi des politiques fa-miliales municipales (PFM). Il représente le milieu municipal sur toute question relative à la famille et intervient auprès du gouver-nement et des grandes associations intéres-sées. Les principaux centres d’intérêt actuels du Carrefour sont l’amélioration de la qualité du milieu de vie des familles et des aînés, la promotion de l’initiative « Municipalité amie des enfants », le développement durable, le développement social, l’équité pour les fa-milles, la conciliation famille/travail/ étude, l’accueil de nouvelles familles, la migration des jeunes, les saines habitudes de vie et la revitalisation des milieux de vie.

www.carrefourmunicipal.qc.ca

Une illustration en cours de réussite : la ville de Varennes.Un comité famille a été mis sur pied pour l’élaboration d’une politique familiale muni-cipale. Pour la faire connaître, un outil pé-dagogique à destination des habitants est diffusé afin de présenter cette politique élaborée en collaboration avec les citoyens. Une définition riche de la famille introduit l’outil «La famille est un groupe intergéné-rationnel où enfants et adultes sont unis par divers liens. Elle est animée par un projet de vie commun qui évolue au cours des diffé-rentes étapes qui ponctuent la vie d’une fa-mille. C’est au sein de la famille, lieu d’éveil à la vie, que se partagent et se transmettent les valeurs et que se développent la solida-rité et l’entraide entre les personnes qui la compose et avec les autres membres de la collectivité et l’entraide entre les personnes qui la compose et avec les autres membres de la collectivité».

Quatre axes d’action sont développés : la sécurité du milieu de vie, le dynamisme du milieu de vie (offre de service diversifiées, actions propices aux relations familiales, culturelles et intergénérationnelles...), l’ac-cès aux services et l’aménagement du milieu de vie (mise en valeur des parcs, services de proximités...), l’amélioration de l’informa-tion. Les outils pédagogiques sont mis sur le site internet de la ville :

www.ville.varennes.qc.ca

Temps libres et loisirs

(CAMF)Le carrefour action municipale et famille

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Créé en 1968 par les gouvernements de la République française et du Québec, l’Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) pour-suit sa mission initiale : contribuer au rapprochement des jeunesses française et québécoise. L'OFQJ a pour mission de développer les relations entre les jeunes-ses françaises et québécoises et, à cet effet, de favoriser les rencon-tres et les échanges de jeunes. Il peut aussi initier des activités de coopération franco-québécoise vers des pays tiers ou des organisa-tions internationales. 10 000 jeunes accompagnés et orientés chaque année, dans leurs démarches de mobilité en France et au Québec, l’OFQJ apporte des solutions concrètes à travers une offre de service développée en fonction de chaque jeune.

L’OFQJ vous soutient dans votre perfectionnement professionnel, l’échange d’expertise et de savoir-faire et le développement de ré-seaux de partenaires dans les secteurs culturel, économique et so-cial. C’est dans ce cadre que l’OFQJ a soutenu notre voyage d’étu-de.

Des missions sont organisées sur 1 à 3 semaines à l’initiative de l’OFQJ, autour d’un événement phare et de rencontres avec des pro-fessionnels québécois avec une grande diversité de projets dans les secteurs économique, culturel et social. (Mode, TIC, agroalimentaire, énergies renouvelables, théâtre, danse contemporaine, cinéma, en-gagement citoyen, lutte contre les discriminations, etc.)L’OFQJ attache une attention particulière aux actions de coopéra-tion liées à la sensibilisation aux valeurs entrepreneuriales chez les jeunes sur l’ensemble du territoire.Publics visés :

jeunes professionnels • artistes, créateurs •

organismes porteurs de projets de coopération• professionnels des réseaux d’aide à la création d’entreprise • enseignants ou formateurs en charge de programmes de sensibi-• lisation à l’entrepreneuriat

Formes de projets :participation à un événement (colloque, festival, université d’été, • etc.)mission exploratoire• tournée de spectacles, exposition, production artistique• résidence d’artiste• atelier de formation ou de perfectionnement•

www.ofqj.org

Office Franco-québécois Jeunesse (OFQJ)

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L’Education et la Formation :

La Commission scolaire• Réussite Montérégie• Carrefour Jeunesse Emploi Saint Jean sur Richelieu• L'Orienthèque• Le Cégep•

Temps libres et loisirs

Service « Loisirs et Sports » de Montérégie• Le Carrefour Action Municipale et Famille• Le Centre Communautaire Culturel Social et Educatif • Maison des jeunes de Granby• L’atelier 19•

Citoyenneté, Engagement et Jeunesse :

Forum Jeunesse Montérégie Est• Carrefour jeunesse emploi Sorel Tracy• Carrefour jeunesse emploi à Acton Vale• cinEvasion• Association des Grands frères et Grandes Sœurs de Quebec• Associés bénévoles qualifiés au service des jeunes• Coopérative jeunesse de services (CJS)• Ecole internationale de McMasterville•

Liste des Partenaires

Les Francas sont une Fédération nationale laïque de structures et d’activités dont la vocation est indissociablement éducative, sociale et culturelle. Ils agissent pour l’ac-cès de tous les enfants et de tous les adolescents à des loisirs de qualité, en toute indépendance, et selon le principe fondateur de laïcité qui, au-delà de la tolérance, invite à comprendre l’autre, pour un respect mutuel.

www.francaspaysdelaloire.fr