Bulletin officiel municipal d'Athis-Mons n°4, avril 1962

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trimestriel nO 4 AVRIL t9&2 nouvelle série bulletin olliciel municipal ATHIS-MONS diffusé gratuitement dans tous les foyers de la commune RÉDACTION-DIFFUSION : MAIRIE D'ATHIS-MONS - TÉl.: 921-56-67 ÉDITION-PUBLICITÉ: O.N.E.O. 7-9. RUE DES FILLES-OU-CALVAIRE, PARIS-Je - TUR. 25-84 Au moillent se prépar,e le vote du budget de l'année 1962, il est normal que la population soit entretenue des principaux problèmes qui se posent à ses administrateurs. Ce s,era donc mon propos d'aujourd'hui. Chaque année, ,en effet, voit se réaliser partie du programme que nous avons proposé aux électeuI's en février-mars 1959, et le bulletin municipal est pour faire le point. C'est ainsi que 1962 v,erra s'ouvrir le nouveau poste des sapeurs-pülu- piers. Ce sera le plus important de la région! Nos pompiers pourront enfin travailler dans de bonnes conditions et avec du matériel moderne, puis- qu'ils disposeront également d'un dernier de la maison Berliet : un fourgon-pompe, av,ec «fabrique de mousse ». Ils auront également en charge une nouvelle ambulanc,e qui permettra un service calqué sur· celui de Police-Secours à, Paris. Une ville de 25.0'00 habitants comme Athis-Mons exigeait un service de secours et d'incendie modèle. Dans deux mois ce sera chose faite. Dans un domaine différent, les jeune,s et aussi les anciens, et ainsi tou te la population, pourront occuper une partie de leurs loisirs dans la nouvelle salle des fêtes. EUe sera inaugurée le 9 juin, dans l,e cadre de la Foire- Exposition, par M. Paul Demange, préfet de Seine-et-Oise. . L'année 1962 v,erra aussi se réaliser d'importants travaux de voirie. Nos routes, usées par un trafic pour lequel elles n'avaient pas été conçues, néoessit,ent du goudronnage, des réfections partielles et aussi des réfections complètes. D'autre part, grâce à la coopération entre les riverains et les cantonniers municipaux, nos trottoirs vont changer de visage et devenir accessibles aux piétons. Tout, bi,en sûr, ne Soe fera pas en un an, mais petit à petit nous devons obtenir un résultat satisfaisant. eDITORIAL par René L'HELGUEN, Maire d'Athis-Mons QJlI PARLE JARDIN DOIT PENSER PERRAUDIN 1

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Bulletin officiel municipal d'Athis-Mons n°4, avril 1962.

Transcript of Bulletin officiel municipal d'Athis-Mons n°4, avril 1962

trimestrielnO 4 • AVRIL t9&2

nouvelle série

bulletin olliciel municipal

ATHIS-MONSdiffusé gratuitement dans tous les foyers de la commune

RÉDACTION-DIFFUSION : MAIRIE D'ATHIS-MONS - TÉl.: 921-56-67

ÉDITION-PUBLICITÉ: O.N.E.O. 7-9. RUE DES FILLES-OU-CALVAIRE, PARIS-Je - TUR. 25-84

Au moillent où se prépar,e le vote du budget p~'imitif de l'année 1962, ilest normal que la population soit entretenue des principaux problèmes quise posent à ses administrateurs. Ce s,era donc mon propos d'aujourd'hui.

Chaque année, ,en effet, voit se réaliser partie du programme que nousavons proposé aux électeuI's en février-mars 1959, et le bulletin municipalest là pour faire le point.

C'est ainsi que 1962 v,erra s'ouvrir le nouveau poste des sapeurs-pülu­piers. Ce sera le plus important de la région! Nos pompiers pourront enfintravailler dans de bonnes conditions et avec du matériel moderne, puis­qu'ils disposeront également d'un dernier né de la maison Berliet : unfourgon-pompe, av,ec «fabrique de mousse ». Ils auront également encharge une nouvelle ambulanc,e qui permettra un service calqué sur· celuide Police-Secours à, Paris.

Une ville de 25.0'00 habitants comme Athis-Mons exigeait un service desecours et d'incendie modèle. Dans deux mois ce sera chose faite.

Dans un domaine différent, les jeune,s et aussi les anciens, et ainsi tou tela population, pourront occuper une partie de leurs loisirs dans la nouvellesalle des fêtes. EUe sera inaugurée le 9 juin, dans l,e cadre de la Foire­Exposition, par M. Paul Demange, préfet de Seine-et-Oise. .

L'année 1962 v,erra aussi se réaliser d'importants travaux de voirie. Nosroutes, usées par un trafic pour lequel elles n'avaient pas été conçues,néoessit,ent du goudronnage, des réfections partielles et aussi des réfectionscomplètes. D'autre part, grâce à la coopération entre les riverains et lescantonniers municipaux, nos trottoirs vont changer de visage et deveniraccessibles aux piétons. Tout, bi,en sûr, ne Soe fera pas en un an, mais petità petit nous devons obtenir un résultat satisfaisant.

eDITORIALpar René L'HELGUEN,Maire d'Athis-Mons

QJlI PARLE JARDINDOIT PENSER PERRAUDIN

1 ATHIS.MONS-(.elle.~toile)

Des conv·ersations sont également engagées pour l'enLœtien et la moder­nisation d·e l'éclairage public. L'hiv·er 1962-1963 verra la ville mieuxéclairée.

Le Centre Médico-Social de la résidence du Noyer-Renard doit lui aussis'installer. Les plans d'aménagement élaborés voici plus d'un an par ladirection du F.F.F. et la Municipalité viennent enfin d'être accepLés parl'autorité de tutelle.

L'école de filles Pierre et Marie- Curie, l'école materneHe Kergomard, quiétaient trop à l'étroit, vont bénéficier, pour la rentrée 1962-1963, de dixclasses nouvd1es. D'autre part, les études ont commencé pour l'installationév·entuelle d'un nouveau groupe dans le terrain des anciennes forges.

Dans le' domaine sporti f, la Municipalité attend la décision définitive surle tracé des nouvelles routes pour entrepœndr.e la construction de terrainsd'évolution à l'école PasLeur. Un gymnase est également prévu. En dehorsdes heures de scolarité, il pourra l'<E~cêvoir toutes les activités sportives quis·e pratiquent en salle. Les négociations avec l'aéroport, sur l'utilisationdes terrains de football de la cité de l'air, ont abouti, et la saison 1962-1963permettra aux j.eunes de l'U.S.O.A.M. de s'entraîner et de jouer aussisouv·ent qu'ils I·e désirent.

Le stade municipal continue d'être aménagé, et sur ses installations, leclub local a pu, cette saison, terminer premi.er de. sa catégorie ! BRAVO.ATHIS-MONS!

L'aménagement ·en t·errain de jeux'et espaces verts du parc d'AvaucourL,approuvé par le .Ministère d·e la Construction, va égal.ement être entreprisdès que les crédits nous seront alloués. Dans le même secteur, l·es difficultésde tout ordre étant maintenant résolues, la construction du Centre deSécurité Sociale d'Athis-Mons - Paray-Vieille-Poste va déman··er. En atten­dant l'ouvertur·e de ce Centre, un bureau provisoire sera installé dans leslocaux de l'ancienne P.eroeption.

Voici donc nos principaux projets. Ils ne constituent qu'une étapesupplémentaire dans la réalisation de notre programme. Nous poursuivonsnotre tâche.

René L'HELGUEN.

N. B. - Dans le domaine commercial, la Municipalité fait tout sonpossibl·e pour encourager lecommerc·e local. Le choix. et l'implantation descommerçants ne relèvent cependant pas de sa compétenoe et elle n'a lapossibilité ni d'imposer ni de s'oppos.er.

C'est ainsi pour le Super-Marché qui s'·est installé au F.F.F.. Il ne dépendpas de la Municipalité, quoi qu',en disent certains. ·Ce sont les seuls clientsqui sont habilités à faire leur choix, selon l,es avantages et les inconvénientsqu'ils constatent.

Un autre point : la Coopérative installée dans la Cité de l'Air. Selon laloi, elle ne doit bénéfi6er qu'aux seuls employés des services dépendant del'aéronautique.

Une intervention du Maire auprès des services intér·essés a été faite dèsle 8 novembre 1961 pour que cette loi soit strictement respectée et qu'ainsiles autres ·commerces traditionnels demeurent protégés.

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à propos du lycéeDifférentes polémiques, soigneusement entre­

tenues matgré plusieurs mises au point des Muni­cipalités de Juvisy-sur-Orge et d'Athis-MollS,tentent de {aire rejeter SUI' ces Municipalités laresponsabilité des retards apportés dans la cons­tl"llction du lycée d'Athis-Mons, Juvisy.

D'aucuns ont été même jusqu'à dire que lesdeux municipalités s'opposaient à la constructionde ce dit lycée.

Bien que nous refusant d'entrer dans ce jeude polémiques, il est utile de donner les in{or­mations nécessaires afin de rétablir la vérité.

C'est en 1955 que le Conseil Municipal d'Athis­Mons a été appelé à se prononcer et il adoptaità l'unanimité le principe de l'acquisition du ter­rain nécessaire : 33.000 m2, et de le mettre à ladisposition de l'Education Nationale, ainsi quecela lui était demandé; de son côté la ville deJuvisy en faisait autant pour 15.000 m2.

Depuis, l'Administration est allée d'atermoie­ments en atermoiements. En 1959, à son installa­tion, la Municipalité actuelle reprenait le p'ro­bleme. Elle questionnait le Ministere pour savoirsi oui ou non le projet de lycée allait devenirune réalité. La réponse était : « Le terrain nenous convient pas, mais nous n'avons pas encorepris de décision définitive. » ' ,. En 1960, même qyestion, même réponse. En1961 enfin, les mUlllcipalités d'Athis-Mons et deJuvisy étaient avisées que le projet était défini­tivement établi mais l'Etat demandait aux deuxmunicipalités de prendre en charge, en plus desterrains, les frais de fondations spéciales, de via­bilité, etc ... , soit plus de 1.000.000 de NF ! ! !

En plein accord, les deux municipalités réagis­saient. Elles indiquaient les charges énormes qui

leur incombaient déjà, en raison des construc­tions scolaires qu'elles avaient entreprises. Ellesconsidéraient que l'apport du terrain était déjàd'une importance considérable par l'apport à leurspossibi lités budgétaires.

Toute l'année 1961, les positions demeuraientinchangées, mais devant la situation urgente, uneannexe du lycée J.-B. Corot était imptantée surla partie du terrain appartenant à Juvisy.

Une nouvelle fois les deux Maires se rendaientau Ministère et exposaient l'impossibilité' danslaquelle ils se trouvaient d'apporter les 1.000.000nouveaux {rancs d.emandés, en plus du terrain..Des contacts étaient pris notamment avec l'Asso­ciation des parents d'éteves pour unir les effortsen vue d'aboutir à une solution raisonnable.

Par lettre du 16-2-1!J62, Monsieur te Préfet deSeine-et-Oise indiquait : « Je comprends quela participation demandée est exagérée et qu'ilne saurait être question de pouvoir l'imputer aubudg.et communal. »

Depuis, la situation s'est éclaircie, les Conseilsmunicipaux de Juvisy et d'Athis-Mons ont main­tenu leurs positions; appuyés pal' le Président del'Association des parents d'élèves - et en accordavec la Pré{ecture. De son côté, le MinistèreannoJiçait qu'il allait se montrer plus conciliant.

Il est donc permis d'espérer, et les municipa­lités feront tout dans ce sens pour -que :'

, 1 0 la l'entrée 1962-1!J63 so(i ass'ur.ée, non seule­ment dans les classes pro'visbires' existantes, maiségalement pour leurs prol'Ongements; ,

2 0 que les constl"llctions définitiv~s soient entre­prises et qu'enfin le lycée, nécessaire pour couvrir(es besOins d' éducation de' nos enfants, soitinstallé.

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DANS NOS ÉCOLESNous avons vu d'autre part, dans ce bulletin, le

problème du lycée classique. Examinons mainte­nant les autres problèmes qui se posent dans notreville et pour nos enfants.Quartier de la résidence du Noyer Renard (F.F.F.)

Les deux groupes: écoles Jean-de La Fontaine ­Edouard Branly et Charles-Perrault - Camille-Flam­marion, voient cette année se réaliser leurs équipe­ments extérieurs: aménagement de pelouses, plan­tations d'arbres, nivellement des sols.

Va être également entreprise la décoration dugroupe Edouard-Branly - maternelle Jean-de LaFontaine. Cette décoration - sculpture - est réa­lisée grâce à une subvention d'Etat qui couvre toutela dépense.

Quartier des GravilliersL'école Jules-Ferry a vu, l'an dernier, se construi·

re un réfectoire, ce qui a permis la transformationde l'ancienne cantine en classes. Deux classes desixième ont été ouvertes.

Cette année, sur instructions de l'Inspectiond'Académie et grâce à l'existence de classes inoccu­pées dans les groupes F.F.F., ce qui. va permettrel'admission de nouveaux élèves du quartier dansces groupes, l'école Jules-Ferry va ouvrir deuxclasses de cinquième.

Quartier du ValL'école maternelle Kergomard a absorbé avec

bien des difficultés et grâce au dévouement de sadirectrice Mme DURAND et à son personnel, lesjeunes enfants de la cité Mozart.

Les écoles de garçons et de filles Jean-Jaurès, deleur côté, ont fait face à l'accroissement de la po­pulation scolaire.- Les aménagements des cours et des abords exté­

rieurs de l'école de garçons ont été réalisés l'andernier.

Un terrain situé rue de la Forge doit prochaine­ment être remis à la Commune par la SociétéImmobilière Mozart. Sur ce terrain sera ensuiteédifiée une nouvelle école destinée à soulager legroupe Jean-Jaurès et aussi le collège d'enseigne­ment général Pierre et Marie-Curie.

Quartiers de Mons et de la GareLe groupe Saint-Exupéry fonctionne à la satis­

faction générale. Les aménagements extérieurs sepoursuivent. Un projet de décoration, financé parl'Etat, est actuellement à l'étude.

D'autre part, la Ville vient d'acquérir les ter·rains nécessaires à la construction de la deuxièmepartie du groupe (école maternelle, logement

d'instituteurs, équipement sportif). Coût de cetteacquisition : 290.000 NF. (deux cent quatre-vingt­dix mille nouveaux francs).

Quartier de la MairieL'école maternelle Pauline-Kergomard, l'école

Pierre et Marie-Curie connaissent depuis quelquesannées de grosses difficultés de fonctionnementdues à l'insuffisance des locaux.

Plusieurs projets d'agrandissement ont été éla·borés. Ils se heurtent à des servitudes générales, dehauteur. de sites et aussi d'insuffisance de terrains.

Pour tourner cette difficulté, la Municipalitévient d'obtenir de la Compagnie Nationale « Air­France» la cession gratuite d'une maison préfabri­quée de 700 m2 de superficie en deux niveaux. Cetteconstruction va donc permettre la mise en servicede dix classes supplémentaires avec leurs prolon­gements, chauffage central, lavabos, w.-c., etc... Ellesera implantée dans le terrain situé entre la Posteet l'actuelle école maternelle. Elle permettra de re­grouper les deux classes installées provisoirementchemin des Plantes - rue J.-B. de la Salle. Elle per­mettra d'attendre, dans des conditions normales,la réalisation de la nouvelle école dans le terraindu chemin de-la Forge.

A l'école Pasteur, le collège d'enseignement géné­ral fonctionne normalement. La section industrielle,toutefois, est maintenant trop· exiguë et a obligé ledirecteur à sélectionner les candidats à l'enseigne­ment technique.

La Municipalité actuelle avait d'ailleurs prévucette difficulté. Dès son installation, en 1959, elleavait réclamé la transformation de la section indus­trielle en 'Centre d'apprentissage et la constructiond'un collège d'enseignement technique. Pour réali­ser cette opération, un Syndicat intercommunal,groupant les Municipalités de Villeneuve-le-Roi,Ablon, Paray-Vieille-Poste, Morangis, Draveil, Ris­Orangis, Juvisy et Athis-Mons. a été constitué le24 novembre 1959.

Sitôt constitué, ce Syndicat, présidé par M.L'HELGUEN, maire d'Athis-Mons, a déposé sonprojet. Actuellement, les démarches sont à nou­veau en cours, tant à l'Inspection d'Académie qu'auMinistère de l'Education Nationale, pour obtenir lefinancement rapide de cette opération.

Ainsi, pour conclure ce tour d'horizon sur lasituation scolaire, on peut estimer que si, sur leplan local, tous les efforts sont faits pour prévoirl'avenir scolaire des enfants, des difficultés restent

. à surmonter pour obtenir que, sur le plan de l'Etat,l'effort correspondant soit consenti.

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Depuis un on environ, les villes riveraines des aéro­ports voient s'instaurer des servitudes supplémentaires.

Sous prétexte de ne pas augmenter le nombre despersonnes qui protestent contre le bruit des avions,l'Administration avait trouvé plus simple d'interdire pure­ment et simplement toutes les constructions dons unezone dite « de bruit intense » fixée unilatéralement,

. sons aucune consultation des moires intéressés, et qui,pour Athis-Mons, s'étend en forme d'entonnoir, deslimites nord de l'agglomération, jusqu'ou carrefour dela Pyramide.

Devant cette situation. les moires de notre cantonont uni leurs efforts pour obtenir la levée dé cette inter­diction, tout au moins pour les constructions individuellesqui sont d'ailleurs les seules qui soient compatibles avecla superficie moyenne des terrains qui est de 400 m2.Dons un premier stade, ils décidaient de conditionnerl'approbation, par leurs conseils municipaux, des plansd'aménagement respectifs, à la levée de la servitude.Ils réclamaient ensuite l'étude du problème du bruitpar une commission compétente, dons laquelle ils de­mandaient à être représentés.

Dons l'intervalle cependant, M. Diebalt, alors haut­commissoire à la Reconstruction de la région parisienne,recevrait MM. l'Helguen, moire d'Athis-Mons, et Bouguet,moire de Paroy-Vieille-Poste. A la suite de cette au­dience, les permis de construire étaient de nouveauaccordés sous réserve qu'il s'agisse de terrains déjà lotis,ce qui était 'le cos de tous les terrains visés par lamesure d'interdiction. Nous avions donc satisfaction!Cependant, le Comité '9'aménagement de cette mêmerégion parisienne refusait d'admettre les conclusions dela commission d'étude des problèmes du bruit. Cesconclusions raisonnables, à l'élaboration desquellesavaient participé le moire de Stains (voisin de l'aéroport duBourget) et le moire d'Athis-Mons pour Orly, devaientpermettre d'éviter une trop gronde concentration d'habi­tations dons les secteurs de « bruit intense ", moiselles sauvegardaient les droits des petits propriétairesqui, souvent, ont fait d'énormes sacrifices pour acquérirun terrain, afin d'y édifier leur petit pavillon et des inté­rêts des populations installées ou voisinage des aéroportsavant que ces derniers n'oient pris l'importance qu'onleur connaît actuellement.

Nous en sommes là! Pour l'instant, le Ministère dela Construction délivre les permis de construire, mois lamenace subsiste et tous les Moires intéressés demeurentvigilants pour préserver les droits de leurs administrés.

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~ lA ,.,l4fff'4eDe toutes les disciplines enseignées de nos jours,

l'une des plus négligées, des plus méconnues aussiest sans conteste la Musique. Bien plus, elle estsouvent ignorée. Considérée par certains comme unpasse-temps de jeunes filles dites de bonne famille,par d'autres comme un art mineur, par beaucoupenfin comme une occupation stérile d'oisifs, ou unedouce manie, la Musique, selon eux, n·'aboutir àaucun débouché sur le plan pratique tel que l'élec­tronique ou les sciences chimiques... Et pourtant,cet art auquel il faut adjoindre la Danse trouve sasource, très loin, dans l'Antiquité et même dans laPréhistoire. L'homme a chanté et dansé avant desavoir écrire et lire. Les fresques égyptiennes da­tant de 6.000 ans, les bas-reliefs hindous et tous lessouvenirs grecs et romains sont là pour nous lerappeler.

C'est pourquoi, en hommage à la Musique, laMunicipalité a, de grand cœur, patronné et aidéles promoteurs des Cours d'Initiation à la Musique,issus de l'Association des Familles d'Athis-Mons.

Il n'est pas inutile d'en faire un bref historique.Le projet prit corps au début de 1961, et le

15 mars de la même année commençait l'ensei­gnement proprement dit. Les 'cours avaient lieudeux fois par semaine dans les locaux de l'écoleP.-M.-Curie dont la directrice, Mme Coiffier, mon­tra spontanément un vif esprit de coopération.M. Mialle, professeur de musique de la Ville deParis, en était et est toujours le très compétentanimateur et directeur des cours. Il sut si bienfaire que dès les premiers mois, ces cours se révé­lèrent être un succès. Leur prix modique de800 A.F. par mois, à raison de deux séances parsemaine, en rendait la fréquentation accessible àun grand nombre d'enfants et de jeunes gens.

Il apparut vite que la géographie assez particu­lière de notre Commune nécessiterait l'organisationde nouveaux cours dans d'autres secteurs d'Athisc

Mons, et c'est la raison pour laquelle, dès la ren­trée scolaire de 1961-62, la création d'une classe deMusique fut envisagée puis organisée. Elle prit sonessor en octobre 1961 dans les locaux du GroupeFlammarion filles. Grâce à la généreuse activité deMme Cajetan, directrice de cette école, là aussi lesefforts ne furent pas vains. Il va sans dire que laMunicipalité, aidée par l'Association des Familles,fit connaître l'existence de ces cours par voie d'affi­ches et surtout par des circulaires distribuées danstoutes les écoles d'Athis-Mons. L'indispensableconcours des directrices et directeurs nous fut am-

plement assuré. Qu'ils en soient tous très sincère­ment remerciés.

Actuellement fonctionnent trois classes d'Initia­tion à la Musique réunissant environ 65 élèves. Ellesse décomposent comem suit:

1° Une classe de solfège 1'" année à l'écoleP.-M.-Curie.

2° Une classe de solfège 1'" année à l'école Flam­marion.

3° Une classe de solfège 2 année à l'écoleP.-M.-Curie.

4° Une classe de piano pour les débutants a lieuprovisoirement au domicile particulier des profes­seurs.

Sous le vocable un peu austère de solfège se ca­chent des aspects beaucoup plus .riants dont l'undes plus goûtés est le Chant. L'initiati0!1 à la dictéemusicale, si importante POu! acquénr une basesérieuse, peut apparaître aUSSI, aux enfants, c<?mmeun exercice, un jeu plaisant où l'oreille perç~nt d~snotes et des phrases musicales que la mam dOIttranscrire avec exactitude sur la portée, toutcomme le cerveau enregistre des mots· qu'il fautécrire sans commettre de fautes d'orthographe.

Lorsque les notions de solfège sont suffisamn:entacquises, peut intervenir alors, po.ur ceux qUI, ~e

sentent une flamme musicale perSistante, le deslrd'apprendre à jouer d'un instrument, ~el, que pianoou violon. Il y faut beaucoup de perseverance, cer­tes, mais quelle source de. sa}isfactions! Les mo,r­ceaux que l'on exécute SOI-meme ont plus de pnxque les meilleurs disques. Ils sont la récompensede l'effort. Ils sont aussi, pour ceux à qui la naturea accordé la profondeur des sentiments, l'o~casiçmd'exprimer ce qu'ils éprouvent et que peut-etre Ilsne sauraient dire aussi bien avec des mots.

Toute entreprise, au départ, est ingrate. Soumised'abord aux contingences matérielles, elle se heurtesouvent à l'indifférence ou au scepticisme. Lorsqueson but tend à l'enrichissement de l'esprit et au dé·veloppement de la culture, il convient qu'elle soitaidée par tous... et pour être aidée il faut qu'ellesoit connue. C'est le vœu du présent propos en cequi concerne les Cours d'Initi!iti,o~ à l~ M.u~ique.

La Musique est un art qUI eleve l mdlvldu, au·dessus de sa condition humaine de par les emo­tions nobles qu'elle lui dispense. Au contact d'unevie âpre, les dites émotions de,:ien~ent plu~ rare~.Il convient de les préserver et Il n est pas mterdItde penser que parmi les élèv.es qui suivent leur~cours, les professeurs de mUSIque auron~ l,a poss~·bilité de dégager de véritables personnalites mUSI­cales des êtres qui, par la suite, auront un messaged'art' à exprimer, ajoutant ainsi à l'immense trésorde la culture humaine.

Ce sera là la véritable récompense des maîtres.

Gérard KURKDJIAN,Maire-Adjoint,

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Le district de Paris est installé. Naus aurons sansdoute l'occasion de reparler assez souvent de ce nouvelorganisme pour deux raisons :

La première, c'est que le district, pour fonctionner,doit se procurer des resources, et pour se les procurer,il devra, en dehors des subventions et des emprunts,s'adresser 'aux contribuables que nous sommes. C'estl'aspect désagréable!

La seconde raison, c'est que le district est créé pourfaire de grosses réalisations d'intérêt général et notreville, par sa position sur la R.N. 7, par les projetsde route Înterurbaine, par sa proximité de l'aéroport,aura des besoins d'équipement importants.

Aujourd'hui, nous ne parlerons que d'un problème,celui de l'éclairage de la route de Fontainebleau (R.N. 7),La ville possédoit un éclairage modeste sans doute, maisexistant. " fut déposé lors de l'élargissement de cetteroute nationole et depuis, malgré nos efforts, il ne futpas remplacé.

Les maires de Viry-Chatillon, Juvisy, Athis-Mons etParoy-Vieille-Poste, ont décidé de faire un projet commun,ce qui aura l'immense avantage d'unifier l'éclairage surune longueur importante. M. René l'Helguen, maired'Athis-Mons, a été chargé de présenter ce projet. Auxdernières nouvelles, le district de Paris aurait décidé deprendre entièrement à sa charge la réalisation quireprésente une dépense d'environ 70.000 NF par kilo­mètre.

Il ne reste plus qu'à souhaiter, comme cela a étéprévu, que les travaux se fassent dès cette année!

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Le 25 février dernier s'est clôturé le 2e Salon Na­tional d'Art Photographique d'Athis-Mons. Les vi­siteurs auront pu remarquer: l'envoi du Photo-Clubde Montpellier, vainqueur de la Coupe de France1962; de Bordeaux, lauréat de cette même Coupe.La participation amicale de deux grands clubsétrangers : Barcelone et Bruxelles. Celle dé nosamis régionaux qui nous ont aidé dès le début :Bretigny et Champagne-sur-Seine, ainsi qu'unéchantillon de la collection personnelle de M. LeRigoleur, membre excellence de la Fédération In­ternationale de l'Art Photographique. La SociétéFrançaise de Photographie, la plus ancienne exis­tant en France, avait bien voulu prêter sonconcours à ce Salon. .'

D'autre part, le Groupe Photo Ciné d'Athis-Monsest le premier club français à avoir organisé unSalon National réservé exclusivement aux moinsde 20 ans, Salon placé sous le patronage de la Fé­dération Nationale des Société Photographiques, etc'est un jeune du Groupe d'Athis qui a remportéla coupe' en argent massif offerte par la Fédéra­tion dont le président, M. Bourigeaud, s'était spé­cialement déplacé pour la remettre au lauréat. LaMunicipalité avait tenu à marquer son intérêt àcette manifestation en offrant deux coupes et plu­sieurs médailles commémoratives.

Lors de la soirée de projection publique qui asuivi, M. Prissette nous a présenté les œuvres quilui ont donné le 1<' prix de montage sonorisé auFestival International de Vichy.

N'oublions pas M. Gérard Seckler, de la SociétéFrançaise de Photographie, pour ses ·remarquablesphotos en couleurs sur papier dont il a fait lui­même les agrandissements.

Le Groupe Photo Ciné d'Athis-Mons invite tousles Athégiens intéressés par la photographie et lecinéma d'amateurs' à participer à nos activités.

Tous les renseignements qu'ils désirent leur se­ront aimablement communiqués par M. Desbordes,18, Cité du Parc, à Athis-Mons.

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La, destructiondes chenilles de bombyx

Avec la fin de l'hiver, c'est le réveil de lanature. La sève circule de' nouveau dans lesvégétaux. C'est le printemps avec ses premiè­res fleurs, le débourrement des bourgeons.Les végétaux sortant de leur hibernation, lesparasites retrouvent leur vigueur.

L'homme, lui aussi, reprend ses forces. Lejardinier amateur, l'horticulteur, le proprié­taire exploitant ou occupant de terrains neménagera donc pas ses efforts, utilisera tousles moyens en vue de la destruction des che­nilles.

L'échenillage est une obligation à laquellepersonne ne doit se soustraire. La lutte contreles chenilles est obligatoire, en vertu notam­ment des articles 96, 97 et 107 du Code muni­cipal et des articles 342 et suivants du Coderural.

Il faut croire que nombreux sont ceux quiignorent ces textes puisque, chaque année,les Pouvoirs publics alertent les populations.

C'est ainsi que M. le Préfet de Seine-et­Oise a pris un arrêté préfectoral concernantla destruction des chenilles de Bombyx.

Notre Société Régionale d'Horticulture etde Jardiniers Amateurs appuie, dans l'intérêtde la collectivité, la décision de M. le PréfetPaul Demange.

Nous souhaitons vivement que les proprié­taires ou exploitants de sol, à quelque titreque ce soit, fassent preuve de sagesse et en­treprennent la lutte contre ces parasites desarbres fruitiers.

Mais nous entendons égaiement que lesrécalcitrants - négligents ou de mauvaisefoi - soient poursuivis conformément au>s: dis­positions de l'article 363 du Code rural.

L'année dernière, j'ai personnellementconstaté trop de terrains ou jardins, la plupartdu temps en friche, dévastés par les chenilles.Trop dl'! gens de notre localité en prennent àleur aise dans ce domaine.

Les récalcitrants voient leurs arbres sacri­fiés. Quant au sage, celui qui pratique fer­mement ('échenillage, il voit ses efforts ani­hilés, en quelques jours, du fait d'un voisinnon-conformiste.

C'est le « Bombyx cul brun» (bombys chry­sorrhée) qui fait le plus de dégâts aux arbresfruitiers ainsi qu'aux pépinières. Si la lutteénergique n'est pas immédiatement entre­prise, il faut s'attendre à voir les arbres dumois de mai aussi dénudés qu'au mois dedécembre.

Les nids de « Bombyx cul brun » sont ac­crochés au sommet des branches. Ils sont enforme de chandelle ou quelquefois en boule

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plus compacte dans des arbres d'ornement,tels que saules-pleureurs.

Si nous ouvrons l'un de ces nids, apparem­ment mort, nous trouverons des cheni Iles bienvivantes. Elles ont trois millimètres de long.Avec le départ de la végétation, ces larvesquittent leurs nids.

Il importe donc, à l'échenilloir, de couperces branches et de les brûler aussitôt.

Après cet échenillage, l'on fera des traite­ments au pulvérisateur par l'emploi de colo­rants nitrés ou aux huiles jaunes (mélange'd'f)uiles de pétrole et de colorants nitrés).

Il est encore possible, en végétation, qecombattre les chenilles par des pulvérisationsd'insecticides organiques de synthèse (D.D.T.,Lindane), mais seulement sur les stades lesplus jeunes. Au fur et à mesure de leur crois­sance, les insectes deviennent de plus en plusinvulnérables aux insecticides. Ce n'est pasau moment où les chenilles ont dévoré toutle feuillage disponible, qu'il faut se décider àintervenir.

Un autre ravageur est le « Bombyx neus­trien ». Les pontes de ce papillon ressemblentà de curieuses petites bagues, particulièrementsur les jeunes rameaux. Ces bagues sont cons­tituées de multiples petits œufs, de la grosseurd'une pointe d'épingle. Ces œufs sont trèsrésistants aux produits. A êhaque fois que celaest possible, il est plus facile de les éliminerau cours de la taille d'hiver.

Précisons que vous trouverez insecticides etéchenilloirs chez le marchand de produits oumatériel horticole de votre choix.

Vous voici donc avertis. Vous devez, sanstarder, prendre les mesures énergiques quis'imposent. Il y va de vos futures récoltes.Vos arbres fruitiers sont en danger si vous neprenez garde.

C'est un S.O.S. que nous lançons à tous lesamateurs de ce qui fait le renom du vergerfrançais.

Quant aux récalcitrants, ils sont prévenus.Qu'ils sachent que les autorités locales ne fai­bliront certainement pas à leur égard. En cequi nous concerne, nous ne manquerons pasde signaler, dans I/intérêt public, les adver­saires de la destruction des chenilles.

Pour conclure, je veux rappeler que la So­ciété Régionale d'Horticulture vous invite àvenir plus nombreux aux diverses manifesta­tions qu'elle organise: conférences avec pro­jections, expositions de fleurs, fruits et légu­mes, ainsi qu/aux grandioses réalisations dela Société Nationale d'Horticulture de Franceà laquelle elle est affiliée.

Pour tous' renseignements, s'adresser auSiège social, Café Moury, 26, avenue Marcel­Sembat, ou, mieux, au Président H. LION,Voie aux Anes, Viry-Châtillon, ou au Secré­tariat Général, 2, rue du Plein-Midi, Athis­Mons.

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baissée), Poupeau, Fontaine .

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La section judo d'Athis-Mons a remporté sa premièrevictoire en compétition par équipe contre la sectiot1judo du Commissariat à l'Energie atomique.

Athis-Mons bat C.E.A. 76 à 50. Les équipes étaientcomposées de 15 judokas.

que~'est-ce

le Judo?

De même, la certitude de pouvoir, même si l'on n'estpas naturellement fort, se tirer avantageusement de cir­constances difficiles ou dangereuses, enlève largementles complexes d'infériorité et les inhibitions qui nousaffectent presque tous.

Ainsi, la connaissance du corps, sa souplesse etmaniabilité retrouvées, l'élimination de bien des com­plexes, n'agit pas que sur le corps, mais aussi sur lecaractère de l'apprenti judoka.

Une stabilité, une confiance en soi et une certaineplacidité, font généralement place à l'instabilité, à lacrainte et à l'irritabilité. Le judo est une école d'humilitéet de dignité. Dans toute école, le professeur veilleraà l'étiquette qui est à base de respect vis-à-vis despartenaires, du professeur, du lieu (le dojo) où l'onOn parle beaucoup du judo et on ne peut parcourir exerce. Il vei liera aussi à ce que ses élèves s'habituentles rues de Paris ou des grandes villes sans voir sur quel- à gagner et à perdre avec impassibilité, ayant commequ'affiche se détacher ce nom mystérieux. , seule préoccupation, non le gain ou la perte, mais la

Pour beaucoup, ce n'est qu'un sport de combat perfection et la beauté du mouvement. On voit tout decomme la lutte, le catch ou la boxe avec cependant suite quels prolongements sont possibles dans la vie de« un je ne sais quoi » de plus dangereux. cette formation du caractère.

Son origine asiatique le pare d'un exotisme attirant,aù se mêle une pointe de crainte. Cependant, les Le champ des découvertes est vaste, illimité, car lemanifestations publiques, les championnats, tendent à judo est basé sur un principe universel « l'utilisationle vulgariser et aussi à le dépoétiser. rationnelle de l'énergie pour une efficacité maximum »,

Certains, qui ne l'avaient jamais vu, sont revenus très aussi bien pour le corps que pour l'esprit.déçus, les combattants, après les bizarres prosterna- Mais la méthode employée, qui commence par letions, ne font presque rien, marchent, se regardent, corps, donne au plus sceptique la preuve de la validitécela dure parfois longtemps, puis, brusquement, sans du principe.qu'on n'ait rien vu ni rien compris, l'un d'eux s'envole La section judo à Athis-Mons existe depuis le 5 sep-et tombe... c'est fini. Du point de vue spectacle, c'est tembre 1961. Le nombre des licenciés est maintenantassez pauvre et bien moins passionnant que le catch. de quarante-cinq.

Disons tout de suite au profane que ce n'est pas dans L'entraînement a lieu deux fois par semaine : 1 h.ces compétitions sportives qu'il faut voir le judo pour pour les jeunes et 1 h. 30 pour les adultes.comprendre - un peu - ce que c'est.

C'est dans le cadre d'une salle (le Dojo) qu'il fautvoir le professeur enseigner et éduquer ses élèves.

On verra comment on apprend à tomber, à porterdes prises élémentaires, on comprendra mieux le sensde l'étiquette et on sentira l'atmosphère de respect et dedignité qui règne dans tout dojo.

Mois tout d1obord, que signifie donc le mot judo?

Il est composé de deux syllabes, ju et do. Ju signifie« souple » et do « la voie ».

Judo signifie donc « la Voie de la Souplesse ».Quand on commence à pratiquer le judo, on s'aper­

çoit combien notre corps est habituellement raide etinconscient de lui-même., Substituer aux réflexes rigides, stupides et fauxancrés en nous, des réflexes souples, rapides et intel­ligents, demande un travail soutenu, persévérent et mêmeopiniâtre. La prise de conscience du corps, et une certaineconnaissance de ce corps, en résultent automatiquement.

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