trimestrielprix : O. 25 N F

OCTOBRE 1961- nO 2- nouvelle série -

bulletin olliciel lTIunicipal

ATHIS-MONSREDACTION: MAIRIE D'ATHIS-MONS - EDITIDN : PUBLICITE D.N.E.D. 127, CHAMPS-ELYSEES - PARIS - BAL. 53-54

EDITORIALpar R. L'HELGUEN, Maire d'Athis-Mons

Cette année encore, la rentrée scolaire s'est effectuée dans de bonnes conditions àATHIS-MONS. Après deux bons mois et demi de vacances, les jeunes athégiens ont repris lechemin de leurs écoles, et matin, midi et soir, no us les voyons animer les rues de notre cité..

Pour beaucoup bien sûr, cette activité ne relève que de la normale des choses, et cepen­dant, tant du côté des parents, decelui du perso nnel enseignant, de ceux aussi qui ont acceptépour charge d'administrer la ville, d'importants efforts sont faits pour que tout se passe pour lemieux.

Dans un article de ce bulletin, Gérard KURKDJIAN, Adjoint chargé des Affaires Scolaires,vous dira quelles ont été les préoccupations financières de la Ville dans ce domaine, et chacunpourra constater que les dépenses sont particuli èrement élevées. Nous ne le regrettons pas, carelles doivent servir à former nos enfants. .

Mais les dépenses scolaires ne sont pas les seules à compter dans le. budget communal,aussi un autre adjoint, Georges DUCLAP, fournira aux contribuables les explications nécessairespour que chacun sache bien comment est utilisé l'argent.

Vos administrateurs savent bien que malgré l'importance du budget, bien des chosesrestent encore à faire pour équiper notre ville. Les habitants, cependant, sont à même deconstater que nous ne restons pas inactifs, et que chaque année voit de nouveaux projets etde nouvelles réalisations.

Bientôt s'ouvrira le nouvel Hôtel des Fina nces à proximité de la Poste. Cette ouverturesera suivie peu de temps après par la mise en service du poste d'incendie, et l'acquisition denouveaux engins modernes dont nos sapeurs- pompiers avaient grandement besoin pour faireface à des sinistres, hélas toujours possibles.

Une salle des fêtes tant réclamée depuis de nombreuses années, surtout par les jeunes,sera aussi inaugurée dès le début de l'année 1962.

Un nouveau bureau de P. et T. va aussi être créé, au profit des habitants situés au-delàde la Nationale 7. Grâce à de difficiles et long ues démarches, la MI,micipalité vient en effetdobtenir de la part du Ministre des P. et T. la décision de création de ce nouveau bureau quisera habilité à faire toutes les opérations postales.

Pour relier toutes ces installations nouvelles et toutes les anciennes, un service de carsvient d'être créé. C'est ce que l'on' appelle déjà la ligne « CHOISY-LE-ROI - MORANGIS », obte­nue elle aussi grâce aux efforts conjugués des municipalités de MORANGIS, PARAY-VIEILLE-

POSTE, VILLENEUVE-LE-ROI et d'ATHIS-MONS. Déjà cette ligne, qui ne fait que débuter, faitl'objet d'une demande d'acèroissement des services· de la part des usagers'! Là aussi, l'évolutionsuivra son cours, et il est logique de penser que si le transporteur voit que cet accroissement estjustifié, il ne demandera qu'à augmenter son trafic.

Toujours dans le domaine des transports, la municipalité sait que l'éloignement de certainesécoles, de certains lycées causent des soucis aux parents. Aussi, pour ATHIS-MONS et pour PARAY­VIEILLE-POSTE, une entente a permis de mettre en service un car qui dessert les lycées deSAVIGNY et l'ànnexe d'ATHIS-JUVISY.

Comme à l'habitude, cet éditorial est obi igatoirement limité à quelques sujets, le reste dubulletin permettra aux lecteurs de voir cependant que, dans bien d'autres domaines, notre actioncontinue.

René L'HELGUEN.

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LES DEPENSES SCOLAIRES

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7.967.1178.498.6812.187.877

L'avenir d'une Nation est déterminé au pre­mier chef par ce que ses dirigeants ont supréparer. La préparation commence par la jeu.nesse et à la famille vient alors se joindrel'Ecole. Ce qui est vrai pour la Nation l'estaussi évidemment pour la Commune. Et il n'estsa~s doute pas inutile que les Athégiens sachentl'effort qui est fait sur le plan scolaire etconnaissen t les crédits prévus à cet effet dans leBudget Communal.

Nous ne parlerons pas des constructions sco­laires. Ce n'est pas notre propos aujourd'hui.Cela nous entl"aÎnel"ait trop loin car, aux bâti·ments proprement dits, il faudrait adjoindreles cantines, les logements, sans compt.er l'achatdes terrains qui conditionne le tout.

Ce que nous voulons préciser dans le présentarticle, c'est la diversité des dépenses et leurimportance.

ATHIS-MONS compte à l'heure actuelle septgroupes scolaires Garçons et Filles et quatreEcoles Maternelles.

Ce sont :L'Ecole Pierre et Marie Curie - Filles (prèsde la Mairie) qui comprend outre les classesprimaires les cours complémentaires.Le Groupe Pasteur - Garçons (Grande Rue),classes. primaires, Cours Complémentaires etSection Industrielle.Le Groupe J ean-J aurès . Garçons et Filles(Avenue Jean·Jaurès - Val d'Athis·Mons).Le Groupe Jules-Ferry - Garçons et Filles(Route de Fontainebleau), Classes Primaires,Cours Complémentaires et Classes Enfantines.

Le Groupe Camille-Flammarion • Garçons etFilles (Cité du F.F.F. - côté Est).

Le Groupe Edouard-Branly - Garçons et Filles(Cité du F.F.F. - côté Ouest).Le Groupe Saint-Exupéry - Garçons et Filles(Rue Caron à Mons).L'Ecole Maternelle Pauline.Kergomard (Mai­rie ).L'Ecole Maternelle Galmette (Avenue Jean­Jaurès - Val d'Athis).L'Ecole Maternelle Charles-Perrault (CitéF.F.F. Est).

TRAVAUX PUBLICS ET PARTICULIERSEntreprise BARRA & ses Fils.'

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L'Ecole Maternelle Jean-de-la.Fontaine (CitéF.F.F. Ouest).

Il est évident que pour fonctionner avec lemaximum d'efficacité ces écoles doivent êtrepourvues de tout l'équipement et de toutes lesfournitures désirables et nécessaires. Elles doi­vent, en outre, être entretenues avec soin. C'està tout cela que s'emploie la Municipalité. Leschiffres, du reste, sont plus éloquents que lesmeilleurs discoul'S. C'est pourquoi nous allonsles laisser parler.

Voici ce qui a été dépensé au cours de l'année190 pour les Ecoles Publiques d'ATHIS-MONS:

En anciens francs

- Fournitures scolaires, c'est·à·dire:Livres· cahiers, etc..., tout cela four­ni aux Elèves à titre absolumentgratuit 12.359.795- Mobilier scolaire + matériel col·lectif et acquisitions diverses .....- Entretien des Ecoles (nettoyage,etc ) .- Chauffage .

Eclairage .

Soi t au total 40.261.938

Ces dépenses ne sont pas faites une fois pourtoutes. Chaque année, elles sont à renouveleren tout ou grande partie, pour des raIsonsévidentes.

Notre plus cher désir est d'assurer à chacunde nos Groupes scolaires son plein épanouis.sement et ici, comme en d'antres domaines,senles des contingences financières peuventnous freiner.

Mesdames les Directrices et Messieurs lesDirecteurs, que nous remercions pour leur es·prit de coopération, le comprennent parfaite.ment, qui nous ont exprimé à de nombreusesreprises, soit en privé, soit en public, leurappréciation des efforts que nous faisons surle plan scolaire.

Ces efforts seront poursuivis.

Gérard KURKDJIAN,le 22 septembre 1961.

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Nous, Maire de la Ville d'ATHIS-MONS,VU les articles 96 et 97 du Code Municipal,VU l'article 471 du Code pénal,Considérant qu'il appartient à l'autorité municipale deprescrire toutes mesures propres à assurer dans lacommune l'esthétique et l'hygiène, d'une part et laliberté, la commodité, la sûreté du passage sur lestrottoirs d'autre part,

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ARRETONS :ARTICLE 1"'. - Les trottoirs sont exclusivement

réservés à la circulation des piétons.Le stationnement de véhicules de toutes sortes, les

dépôts de matériaux et autres y sont formellementinterdits.

Les dépôts de matériaux pour la construction oul'entretien des immeubles ou clôtures sont soumis àautoriation spéciale.

ARTICLE 2. - Les propriétaires ou locataires d'im­meubles riverains des voies publiques ou privées ou­vertes à la circulation doivent tenir les trottoirs etcaniveaux au droit de leurs immeubles en constantétat de propreté.

Le désherbage des trottoirs devra être effectué autantde fois qu'il sera nécessaire.ARTICLE 3. - La structure des caniveaux, l'abaisse­ment des bordures de trottoirs pour faciliter l'entréed'un garage devra comme précédemment faire l'objetd'une autorisation spéciale.

ARTICLE 4. - Les dépôts d'ordures de toutes sortessont formellement interdits.

ARTICLE 5. - Le terrains devront être clos afind'éviter l'accès et le dépôt clandestin d'ordures.

L'emploi de la ronce rriétallique est interdit.Les clôtures de haies vives devront être entretenues

et taillées régulièrement à la hauteur maximum de1,80 m pour les terrains en façade et à la hauteurmaximum de l,50 m sur carrefour.

ARTICLE 6. - Les branches et racines qui débordentsur le omaine public doivent être coupées à l'aplombet à ras de l'alignement.

Les branches qui présentent une gêne tant pour lesfils électriques que téléphoniques devront être coupéesimmédiatement.

L'administration intéressée pourra se substituer auxpropriétaires défaillants et procéder à l'élagage jugénécessaire sans aucun préavis.

Les propriétaires demeurent responsables des acci­dents qui pourraient survenir du fait de la non obser­vation de ces prescriptions.

ARTICLE 7. - Tout habitant se doit d'observerscrupuleusement la règlementation ci-dessus sous peinede poursuite.

ARTICLE 8. - Ampliation du présent arrêté seraadressée à Monsieur l'Ingénieur des Ponts-et-Chaussées,Monsieur le Commissaire de Police, Monsieur l'Adju­dant de Gendarmerie et aux Agents Communaux asser­mentés, chargés chacun en ce qui. le concerne de sonexécution et à Monsieur le Sous-Préfet de Corbeil­Essonnes pour son contrôle.

Fait à ATHIS-MONS, le 1"' _ôc!oDre 1901.

LE MAIRE

',li l 'lt ~II ~;l.-, .:r_· ·rl~,·,.tJ~\~

Les Administrés, q~i'sont aù~si 'dJs contrib~abi~~',doivent lc'onrüiît~e larépaditfoh dd' dépens~'s';déci-dées 'p~r 'le éonseij .Mui1Îc\pa~" ' , " 1 • • ." ,

;. 1 l ' l ' '1. . ~..... ,.'

CertaIns se sont, éml.;lS aU"reçu de lel\r. feuilled'impôts. Nous devons leur donner les précisiQnsqu'ils, sont en droit ·d'exiger. . _) .• ' ,

Ces iIPP?,ts sontc,al«ulé~ eh tonct~?p, du Bu4g~t 'primitif ordi(laire 1961.élab9J;é par laJCo:rn.missio.n

des Finances et ensuite voté par le Conseil MUni:cipal.

Nous n'hésitons pas à vous le présenter. ,~,

'Le Budget primitif se monte à 3.569.215 NF. Il esteIt âugmentation par rapport à celui de 1960 q':l'Îs'élevait à 2.781.652 NF.

-J);3.ns le tableau ci-dessous, vous tJ;'ouverez larépart.ition comparée des dépenses inscrites au~

Budgets :primitifs 1960 et 1961: ' 1

l '

89.689,80, 183.762,35

51:150,0030?.3~1,37

45.9.99,00 Il

133.992,8929.940,00 ­290.732,64

Admipstration' Géné,J;ale ; .. l , " : ' .

Dépenses diverses ordinaires ·et imprévues,',......•Justice - Police' (contingent fixé) ; :'.' .Sécuri té - Idcendie -.' l .. : r ,:.':' .

: , , • '1.• ~ l' ,. ').,( '1

Sa,lubqte - ,Sante " ; /J ..

Voirie , ,J •••••••••••• ,' .,:!.:.,.:•......Entreti'en' Bâtimelilts c01ùmunàUx . '..... fi!). .1. \ . . . . . ,)Enseïgnement' 1 ; .'''' , ..1 "".' Il hl J,Il' Il

.,', Entretien'des Ecoles'- cl'1auffage"éclairage,~mobilier'et f(1)Ul'nitures ,scolaires - cantines - Indemnités,dÎ~erse.~, etf.., r- I,SuIDvention

, CaIsse des EGoles , '\';.: .Stade Municipal" Sp.orts - Fêtes .. '.1. .• 1:' "

Aide 'sociale . .' : : . .' -; .1.; . .1:: .Subventions aux Sociétés " .Remboursement des emprunts pour achat de ter-

rains grouR~s scolaires Centre administratif.·.. "'Voirie, efc.~ , . . - .

Principatlx ohapitJresJ.J " 1

Comment se justifie cette différence entre 1~60et 1961 ?

- Embauchage de .personnel d'administration etde personnel d'entretien : conséquence de l'aug­mentation constante de la population et du nombretoujours croissant des enfants fréquentant lesgroupes scolaires.

- Poursuite de l'aménagement du Centr~ P. I.situé à ATHIS-VAL qui doit ouvrir prochainement.

- Participation de la commune aux tt,avaux deréfection complète de la Rue Nollet (bien quenous ayons pu obtenir upe subven,tlon appréciabledes Ponts-et-Chaussée, Aéroport d'Orly ct Compa­gnie Générale des Eaux). .

- Travaux complémentaires d'aménagement dustade municipal avec peinture ;complète des tri­bunes.

- Aménagement d'un trottoir promenade rue ciu18-Avril.

- Terminaison d'aménagements éornplémentaiœsdu Groupe scolaire CARON.

- Acqui!:'ition d'ul1e .camionnett~.. p.o_ur le servic~

des- cantines et d'une autre pour"les besoins dela voirie. Acquisition d'une auto-poITIpe plus mo­derne indispensable à nos S'apeurs-Pompiers.

- Construction d'un nouveau poste, de Sapeurs­Pompiers complété par deux logements de fonction.

-, Construction de la nouvelle salle des fêtes au­dessus du garage des Sapeurs-Pompiers que nouspensons pouvoir inaugurer aux premiers mois de1962. . '

- Paiement à ti-tJ;'e d'avance de la première an­!,!uité pour la construction du Centre Administratif.

- Augmentation de ·sa1aires du personnel en 1961.- Subventions à,certaines sociétés, sportives

notamment, qui ont été aéliorées.·

Voici, en 'bref, les charges supplémentaires qui- ont pesé sur notre Budget 1961. Toutes ces dépenses

sont nécessaires. D'ailleurs un contrôle très sérieuxest assuré en réunion du Bureau Municipal quiélimine toute prévision de dépenses n'ayant pas

"un''Caraétère de nécessité. Il est procédé de mêmepar la Commission des Finances qui est souveraineen .la ~ma!ière.

Et pourtant, bien des choses restent à faire!Notre voirie, en particulier, est défectueuse.

De nombreuses chaussées sont à faire (rue de laPlaine-Basse, par exemple) ou à refaire, caniveauxet bordures à reprendre. Un effort tout particulierdoit être entrepris et poursuivi dans ce domaine.Aussi avons-nous effectué. des démarches afin decontracter un emprunt permettant de doter ATHIS­MONS d'une voirie meilleure.

Le Château de CHARNY,Colonie de Vacances de la ville d'ATHIS-MONS

L'éclairage public est insuffisant. Il s'agit d'uneinstallation ancienne, d'entretien difficile et oné­reux. Nous en envisageons la transformation pro­gressive et modernisée. Mais il s'agit d'une dépensepouvant atteindre de 150.000 à 200.000 NF.

Nous étudions actuellement avec les communesvoisines intéressées l'installation d'un éclairagemoderne sur la R.N. 7.

Nous devons penser aussi à l'embellissement decertains quartiers en préservant des zones de ver­dure. Dans cet ordre d'idées, l'aménagement duParc d'Avaucourt sera entrepris.

Les jeunes et les dirigeants de Société souhaitentune piscine. Le Maire a déjà désigné des respon­sables pour étudier la réalisation technique etfinancière de l'opération et lui présenter rapide­ment un projet.

Nous ne pouvons passer sous silence les dé­penses scolaires. Il s'agit de dépenses indispen­sables que personne ne pense à contester. D'ailleursl'adjoint chargé des Ecoles a d'autre part établiun relevé relatif à l'année 1960. Il ne .s'agit, bienentendu, dans son article, que des dépenses englo­bant les fournitures, le chauffage, l'éclairage desbâtiments scolaires et le mobilier. Nous faisonsun effort important pour les écoles, nous aimerionspouvoir faire p'lus, mais nos moyens limités nenous le permettent pas encore.

D'après ce qui précède, les projets que nousespérons réaliser ne manquent pas. Mais notresituation financière nous oblige à la -prudence.Nos recettes son t insuffisan tes et pour équilibrerle Budget le vote de centimes additionnels estindispensable.

Pour alléger nos finances et, par voie de consé­quence, limiter l'appel à l'impôt, nous devonsnous avons pris des contacts avec diverses sociétés,rechercher des recettes nouvelles. Dans ce but,autorisé de nouveaux commerces et facilité l'instal­lation d'industriels. C'est le problème des ci tés­dortolrs qui grandissent trop vite en population,aggravé par un commerce insuffisant, conséquencede la proximité de Paris.

Les subventions de l'Etat se raréfient et nousen sommes réduits pratiquement à nos seulesressources.

Pour les dépenses importantes, que notre tréso­rerie ne pourrai t supporter, nous pouvons faireappel à l'emprunt parfois difficile à obtenir comptetenu des conditions à remplir. Mais nous devonsnous montrer très réservés car si l'emprunt permetle bénéfice immédiat du service pour lequel ilest contracté, il entraîne des charges financièressupplémentaires pour la Commune. On prétendqu'une commune qui emprunte s'enrichit, c'estcertainement vrai lorsqu'on le fait avec modération.

Ne soyons pas pessimistes. Bien que ce tableau,rapidement brossé, ne soit pas très réjouissant,nous devons envisager l'avenir avec confiance.

Il nous appartient de moderniser notre com­mune en sachant 'rester dans des limites raison­nables pour ne pas' aggraver encore notre Budgetet, sans optimisme exagéré, nous pensons y par­venir.

Le Bureau Municipal.

Les Colons du Premier Séjour.

DE VOIRIE

Problèn1es

ET DE POLICEDans de précédents articles, nous avons attiré

l'attention sur différents problèmes qui peuventparaître mineurs s'ils sont pris isolément, mais quiconstituent dans leur ensemble une grave préoccu­pation.

Il ne paraît pas que nos conseils aient étélargement suivis. La peur du gendarme étant,dit-on, le commencement de la sagesse, faudra-t-ildonc sévir?

La contrainte, surtout si 'elle est taxée, sera sansdoute désagréable aux délinquants, mais le sera,croyez-le bien, tout autant à nous-mêmes.

Aussi, pour la dernière fois, ferons-nous appelau bon sens de chacun pour rappeler quelquesrecommandations :

- Si vous voulez commodément et sans dangerpour personne rentrer votre voiture chez vous,faites abaisser la bordure du trottoir. Il suffit de

demander l'autorisation sur un imprimé que vouspouvez vous procurer en Mairie.

Une fois l'autorisation acordée, il ne vous resteraplus qu'à faire un petit travail qui vous coûteramoins cher qu'une contravention, sans parler del'accident possible dont vous seriez rendu respon­sable en mettant des obstacles sur la voie publique.

- Si vous ne pouvez rentrer votre voiture chezvous, ne la laissez pas sur les trottoirs qui, pardéfinition, sont réservés à la circulation des pié-tons. JI

Il s'agit là d'un dernier avertissement et si cesrègles n'étaient pas observées, quoi qu'il nous encoûte, mais conscients qu'il nous appartient defaire respecter les droits de nos concitoyens maisaussi de leur imposer leurs devoirs, nous nousverrions dans l'.obligation de prendre les mesuresqui s'imposeraient.

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On en est encore à la période de rodage, etsi r~xpëhence l'impose, des changements pour­~ront ,.être apportés dans l'avenir soit aux ho·t~ires,.:s9it à l'emplacement des stations. Lepublic en serait, bien sûr, averti.

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. < La saisan d'hiver a repriJ.' tejBaJ dés 'C?llscritsen ,fut, le 30 septembre, la première manifes~tation. Affluence -record, qui ·nous fit paraîtreencore plus exiguë notre vieille piste à danser.

Rappelons aux amateurs de tangos, de rocket autres twist que les bals auron~4 lieu, enprincipe, le prêmier; samedi dB' chique mois.

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4 novembre 1961: Bal des Anciens Combat-tan ts. ~

" ~ ~, 1fJ: •'1-

2 décembre 1961 r Bal cl'es Pompiers.'

6 janvier 1962: Bal de la Croix.Rouge, desSecouristes Donneurs de sal!g,.et d'Yeiïx..

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MusIque, 1 ." l'; (Suité' dé n'os ECHOS /dit9a page -II}

~ {tG ~it ,tI "ë/~ !. ~·1 f§l-'Hil IHW J ,~ •• ~ l'SAUeLO;"°EusPe ,.I~té:KR,,~~8'1 ,9,liLle."pré~ll·?h~" ~iÇIa~P,'te

u , sin ele"se a SSI' a armonle e,l'autre vendredi: e1iJ.!Jiegistrait les 'réF>étHièms'. bum<;lg~étoP)jlpn,YnNps IJ;l.usi.cj!,<n~.eürent lai.nsi~ la p,ri­meur de leur lart~ et purent goûter. leurr lprop' emusique: ce soir-ià LLlcullûs dînai t etiez Lucullus.

MaHlln0s' Cihéa~tes 'l;:'. ph01:ogréiplies 'ont"d'aOtresaoÜv.ités. LeS' Ijeunesude <ré groufle,;vienn~nt 1 d être'r,ep1~rqlJé~ au, ,Co}'j.c;ours" d'ARPA.ION, et, Ides 1bruitscourent sur une prochaine exposition au ,mois defê\:rrièr; 'in~i\s"nOlls' gn 'reparl'erons.'" ", ',1 '

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, compte maintenant-plus-de-230-adhérents ;t Quelle1 s(:n~rce d'ocf.:VJl~fi~rs!l\de trf\C::~~1\ ~ême"p04.r l~s1 dIrIgeants, maIs aUSSI quelles JOIes et que les salIs-, f~ctions \i':~J~.~fI?éWées. ~ " 1:' ", ~ ••• ,6 ,',1 .E~\P9Hr.,]::~,:~qU:;' a la musl'que!, ,rl}pp~}bn:~ qv.eiçet11 h,.I\\~r6fQnctlOnneront encore les cours de solfègeinaugur~~' l'apj dernien,' M. MIALLE l,est à twotœ

: disposition P9ur faire pr,ogresser les enfants mélo­, manes et pour éduquer les 'autres.

1 Il

• 1; Jo. ooi ,

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2 0

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chaque mois, de 9 h à Il h 30.Par deuxième âge, il faut entendre les enfants

âgés de 2 à 6 ans; mais cette dernière consul­tation ne s'ouvrira que le 17 novembre.

Rappelons que la surveillance médicale desenfants de 0 à 6 ans sera assurée par des méde­cins spécialistes, infirmières diplômées et as'sis­Lantes sociales et que tous les examens sontgratuits.

(Suite de l'article dans la rubrique « Echos ,,1.)

~. ~ i ~; ~~l 1

Ne manquons pas q~ ptjn~er avec "fer,yeu,r ,a.It29 octobre 1961, à cette grande Journée Natio·nale en faveut •des Vi~illari::ls qui lo'nt 'éd 1sisouvent à la peine. .,1, ' 'i< 1

Que celte journée soit poim eùx; le témoignagede notre ten,dressje et la confirmation des senjti.. i"." l ~ ~, f 1 ~ 1 J.ments qUI nous animent.

Athégiens, vous· entendrez l'appel de -la Muni·cir.alité p~ur-'que-çette journée -salt -féconde et­i1p.p'6:rte;:à' no'S IJvi:è':lflâ~ds'j 'Îlheo aia'é\isùb~t'ifii'fiMJre~·ù~· l~" '>'I_I;.I~,·c"\.",,'" .",~ 11; r ''l'd''l'''l')' ~q, l ,,,el'~ 'l!-l,yer{l a"sl!\WP~te.r, . e§ grtm shennmocca~il?nnés ~O~V~11.t.,_.e.t:::ipaJJ;ïelJl,..tÎJs~i!l.fpt,· 'Pltrla malàdië:, ln i' { ~' '('"\ '~n W>, \1' il >"~.'~ ""'1'_ ,'. ,,' II-~ //), .;,' \.r~i~\~,"".", t,<lI • "

Vous y r.~pondrt(~ gepereus!t.IP~l).t e!1" :ver~ant.votre obol_e· aux_représen!~nts_,?e~œuy~~~.sec~u·

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•Journée en faveurdes vieillardsHonorons-les, aidez-les!

1r~~t~~'ji, ~, ,+ .,. :<'~,;'~JBçtS':fËr,: MATÉRIAUX'; GIRAUD SAVIGNAt1 AGENCE DE L'A la R'Ô,P0 R."G:EOTURES EN CIMENT', .- LAchat - V;'l.t: fAVILL~/';iS- TERRAINS Prêts hypo(pécair~s ,~E;~,U:~§ERIE ..~:CHARJENTE'J. • & 'Fils' JI' , .113, route de Fontainebleau ,,"

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La Croix-Rouge Française·

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Sans engagement d'aucune sorte, suivez lescours gratuits de Secourisme organisés par leComité d'Athis-Mons.

La prochaine session comprenant 12 coursdébutera le 18 octobl'e, à 21 heures, dans leslocaux de la Mairie annexe, rue Etienne·Lebeau.

Ces cours sont ouverts à toutes personnessans distinction (âge minimum: 15 ans).

Les inscriptions sont reçues par :. M. LEGROS, Pharmacien, 36, rue de Juvisy.. M. PHILIPPEAU, 85, avenue Marcel·Sembat.

L'augmentation constante des acciden'ts dela route pose de façon de plus en plus pressantele problème du secours aux blessés. Beaucoupd'entre eux meurent parce 'qu'ils sont secouruspar des témoins pleins de bonne volonté maistotalement dépourvus de connaissances médi·cales.

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La compétence médicale des premiers sauve·teurs est d'une extrême importance. Il faut queceux-ci sachent faire un garrot, nettoyer les.plaies et connaissent les précautions à prendrepour le transport des personnes blessées de lacolonne vertébrale.

Pour apporter une solution à ces problèmesurgents, la Croix-Rouge a installé des postesde secours dans certains endroits réputés dange­reux.

Elle a fait appel à des Secouristes bénévolesqui aSSUl'ent le follctionnement de ces postes.

Pour aider à l'installation d'un plus gl'andnombre de ces postes :

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D'autre part, le Centre PROTECTION MATER­NELLE ET INFANTILE (rue des Plantes), continued'assurer les consultations suivantes :- Consultations premier âge: tous les lundi après­

midi à 14 h 45.- Consultations deuxième âge: les 1er et 3' vendredi

matin à 9 h.- Consultations prénatales et post-natales: tous les

2' et 4' lundi matin à 9 h 45.' .Des séances de vaccination anti-poliomyélitique

seront organisées dans les deux centres pour lesenfants âgés de 7 mois à 6 ans.

Se faire inscrire en Mairie :- au Service Médico-Scolaire (sous-sol), les jeudi

matin et samedi matin;- au Service Social Municipal (2' étage), les mardi

toute la journée et jeudi après-midi.Nous informons la population que l'Inspection

des Contributions directes d'ATHIS-MONS, PARAY­VIEILLE-POSTE et MORANGIS sera installée, àdater du 13 novembre 1961, dans le CENTRE ADMI­NISTRATIF COMMUNAL d'ATHIS-MONS, avenueAristide-Briand (côte d'Avaucourt), face à la Poste.

A partir de cette même date, il n'y aura plusaucun bureau à PARIS, rue Jules-Breton.

Les réceptions seront fixées aux jours suivants:- pour 1'ensemble des communes :

Le vendredi de 9 h à 11 h 30 à ATHIS-MONS;- pour ATHIS-MONS :

Les mardi de 9 h à 11 h à ATHIS-MONS.- pour PARAY-VIEILLE-POSTE:

Deuxième mercredi du mois de 9 h 30 à 11 hà la Mairie de PARAY;

- pour MORANGIS :Quatrième jeudi du mois de 9 h 30 à 11 h à laMairie de MORANGIS.Nos concitoyens ne pourront que se féliciter de

cette mesure, qui désormais leur permettra deprofiter, chaque semaine, des services et de lacompétence de l'Inspection Locale, sans avoirpour cela à se déplacer à PARIS.

Sur notre Commune, des groupes d'habitations'élèvent de plus en plus nombreux, qui prennentpetit à petit la place des terrains incultes, voiredes marécages, comme c'est le cas dans la Val.

Les logements accueillent ainsi de nouveauxAthégiens; notre bulletin est heureux de leursouhaiter la bienvenue et de les compter aunombre de ses lecteurs.

Fidèle à notre ligne de conduite, « RendreService en Informant ", nous leur rappelons qu'ils

doivent se faire inscrire sur la .liste électorale.Il leur suffit pour cela de se rendre à la Mairie,munis d'une pièce d'identité et, éventuellement,du livret de famille.

Un de nos confrères en édition locale s'étonneque notre Bal du mois d'août ait été intitulé« Bal de la Jeunesse ". Cette dénomination serait,selon lui, réservée à un groupe politique local.

Disons tout de suite, sans intention de polémique(notre Bulletin se l'interdit), qu'il n'y avait denotre part aucune idée de plagiat, disons égalementque s'il y a confusion dans l'esprit de la population,cela ne peut profiter qu'au groupe politique enquestion: il y avait en effet beaucoup, beaucoupde monde à « notre bal à nous " et les couplesdansèrent jusqu'au petit matin - à l'heure oùs'illumine déjà « cette obscure clarté qui tombedes étoiles ".

Disons enfin que nous redoublerons désormaisde prudence dans le choix de nos appellations.

Sait-on jamais ? Peut-être ce titre est-il aussi,comme la locomotive, comme la T.S.F. ou commele fil à couper le beurre, une invention de Popoff ?

A. DECONNINCK.

Des arbres ont été plantés l'hiver dernter, avenueCamelinat. Quelques-uns ont été victimes de van­dales, ils seront remplacés.

Par contre, des riverains ont voulu agrémenterdavantage leur avenue, ils ont planté quelquesfleurs autour des arbres.

Heureuse initiative qui mérite des félicitations.Puisse-t-elle servir d'exemple! .Nous avons d'excellentes nouvelles à vous donner

de nos sociétés locales.Le Judo-Club se porte très bien. Le Professeur

est enchanté de ses cours, ses élèves aussi: forma­tion physique et formation morale vont de pairchez les Judokas.

Allez donc faire un petit tour le lundi ou lejeudi entre 18 h 30 et 20 h, au rez-de-chaussée dela salle de la rue E.-Lebeau. Et si l'envie 'vous prendde revêtir le kimono, votre inscription sera priseséance tenante.

Notre Harmonie Municipale redémarre, quelquesdéparts sous les drapeaux ont laissé vides tel outel pupitre, mais des renforts nous viennent, mêmedes communes voisines. Un concert est prévu pourABLON. Gageons que nous reverrons la baguettedu sympathique chef M. BANIEL dans la plupartdes manifestations communales.

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