Bulletin Madagascar - numéro 1 (PNUD - 2011)

download Bulletin Madagascar - numéro 1 (PNUD - 2011)

of 14

Transcript of Bulletin Madagascar - numéro 1 (PNUD - 2011)

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    1/141

    Publication de lUnit Communication du PNUD Madagascar - Edition n01 Mai 2011

    Edition n01

    Mai 2011

    Programme environnemental 3:Sahamalaza et les Iles Radama

    un plan de zonagepour mieux valoriser les ressources localeset prserver lenvironnement

    VILLAGE DU MILLENAIRE , p. 03 | MICROFINANCES, p. 04 | GESTION DE LINFORMATION ET LUTTECONTRE LA PAUVRETE, p. 10 | APPUI AUX MEDIA, p. 08-09 |APPUI AUX MEDIA, p. 08-09 |INDICE DE

    LA SOCIETE CIVILE, p. 11 |ACCES A LA JUSTICE DES POPULATIONS, p. 12

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    2/14

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    3/143

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    Village du Millnaire de Sambaina ManjakandrianaVERS UN MEILLEUR ACCES AUX SOINS DE SANTE

    Une mutuelle de santLa mise en place dune mutuellede sant Sambaina ne duneinitiative locale suite une visite

    dchanges dans la Haute Matsia-tra organise par le projet Villagedu Millnaire appuy par lePNUD est un des faits marquantsde lamlioration du secteur sant Sambaina. Plus de 1 100 habi-tants adhrent actuellement cet-te mutuelle. Plus de 15% des ha-bitants ont maintenant un meil-leur accs aux services de sant etaux mdicaments essentiels. Lob-

    jectif est de porter ce chiffre 40% en 2012.

    Taux de consultationUn accroissement significatif dutaux de consultation est gale-ment constat depuis le dmarra-ge des activits du projet (50% en2008, 72% en 2009, 80% en2010). Sambaina Manjakandrianaa tabli des comits de sant dans

    les villages afin de pouvoir sensi-biliser les populations sur la santmaternelle et infantile conform-ment la politique de sant natio-

    nale (PSN). Selon le DrRazafimbololona Hen-riette, Chef du Centre deSant de Base - niveau II(CSB II) de Sambaina,limplication des comitsde sant dans la sensibili-sation journalire de lapopulation en matire desant et dhygine y acontribu. Si 66% des cas

    traits au centre de Sant taientdes maladies diarrhriques, aumois de fvrier 2010, ce taux abaiss 12%.

    La sant maternelle et infantileLa situation maternelle et infantilesest galement amliore selonles indicateurs. Aucune femmenaccouche domicile de-puis les sances de sensibili-sation faites afin dviter lescomplications diverses. Letaux de consultation prna-tale est pass 78% cetteanne. Il tait de 38% en2010 a not Hlne EugnieRavololonirina, sage-femmedu centre.

    Synergie Le domaine de la sant aconnu un essor grce lasynergie des actions des acteurslocaux dans la commune rurale deSambaina Manjakandriana insuf-fle par le projet a expliqu Dr

    Voninavoko Razanamasy, Mde-cin Inspecteur de Manjakandria-na. Non seulement, le projet enpartenariat avec lUNFPA a per-

    mis la dotation en matriels etquipements de sant du centre desant, mais le projet a galementpermis le renforcement des capaci-ts des responsables de sant et descomits de sant locaux, do lesamliorations a-t-elle poursuivi.

    Une ambulance pour le projetVillage du MillnaireLa dotation du projet village duMillnaire dune ambulance per-mettra de renforcer davantage lacapacit locale de promouvoir laSant pour tous Sambaina. Lacrmonie officielle de remise du

    vhicule quip sest tenue lors dela visite de la Reprsentante rsi-dente du PNUD, Mme Fatma Sa-moura accompagne de la directri-

    ce rgionale Afrique du centre din-formation des Nations Unies(CINU), Mme Evelyne Petrus Bar-ry le 22 mars 2011 dernier.

    Le Village du Millnaire Sambaina, dans le District de Manjakandriana, Rgion Analamanga fait partie intgrante de lini-

    tiative Villages du Millnaire Africains qui vise tablir une preuve concrte que les Objectifs du Millnaire pour le Dveloppe-ment (OMD) peuvent tre atteints travers un ensemble dinterventions intgres pendant une priode de 5 ans. Le projet a tlanc par le PNUD avec le financement de la Core du Sud en juillet 2008. Il a comme objectif la ralisation des OMD dans laCommune Rurale de Sambaina dici juin 2013. A moins de deux de lchance, le bilan du domaine de la sant est particulire-ment satisfaisant.

    Crmonie officielle de remise dune ambu-lance la commune rurale de Sambaina

    Manjakandriana, 22 mars 2011

    Village de Sambaina Manjakandriana

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    4/144

    Microf inances : Le PNUD et lUNCDF en partenariat avecSmart Campaign uvrent pour la protection des clients

    LatelierRunis deux jours durant lhtelSunny Akorondrano, la Com-mission de Supervision Bancaireet Financire (CSBF), la Coordi-nation Nationale de la Microfi-nance (CNMF), l Associationprofessionnelle (APIMF) et les

    Institutions de Microfinance sesont penchs sur les six principesde protection des clients. Les

    voies et moyens pour viter lesurendettement, lapplication de latarification transparente et res-ponsable, la pratique de mthodesde recouvrement appropries, lecomportement thique du person-nel des IMFs, la possibilit desclients davoir recours aux plain-

    tes le cas chant, et le respect dela confidentialit du traitementdes dossiers des clients ont parti-culirement intress les partici-pants latelier.

    Latelier avait dailleurs pour ob-jectif de mieux informer et sensi-biliser les diffrentes parties pre-nantes du secteur sur limportancede focaliser les actions sur lesclients afin de mieux contribuer

    lamlioration des conditions de vie des personnes vulnrables,

    principales cibles des IMF.En effet, la protection des clients,la culture financire et la perfor-mance sociale restent encore dessujets dactualit. Bien que certai-nes institutions sy intressent d-j et aient pris des dispositions

    visant mieux assurer la protec-tion de leurs clients, force est deconstater que beaucoup reste faire.

    Sensibilisation

    Lors de la clture officielle de cetatelier, Fatma Samoura, Reprsen-tante rsidente du PNUD a notquil tait admis, de faon quasiuniverselle, que la viabilit desinstitutions financires est un fac-teur crucial et indniable pour laprestation de services financiersstables et longue chance auxclients et clientes pauvres. Nan-moins, cet impratif de recherche

    OTIV, Institution de microfinance situe Ambohimalaza Antananarivo. Elle offre un servi-

    ce de crdit avec ducation aux associations de femmes de la localit

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    A Madagascar, en matire demicrofinance, lattention est gn-ralement focalise sur les perfor-mances financires des Institu-tions de Microfinance. La perfor-mance sociale reste tout faitaccessoire alors que la principalemission des IMF est une mis-sion sociale consistant en la r-duction de la pauvret par lebiais de loffre de services finan-

    ciers accessibles tous. Aussi, lePNUD et lUNCDF* tra-vers leur programme conjointdappui la finance inclusive

    Madagascar, en partenariat avecla Smart Campaign, ont organi-s les 4 et 5 mai dernier un ate-lier de sensibilisation sur les

    principes de protection des clients.

    Nous ne devons jamais per-dre de vue cette vision dam-liorer les conditions de vie desplus vulnrables et de garantirleur accs une gamme deservices financiers plus largeet adapte leurs besoins,dans un contexte de mondiali-sation

    Fatma SamouraReprsentante rsidente PNUD

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    5/145

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    de rentabilit financire et de p-rennit ne devrait pas dtournerles institutions de leur missionprincipale dallgement de la pau-

    vret et de dveloppement socialet humain. Nous ne devons ja-mais perdre de vue cette visiondamliorer les conditions de viedes plus vulnrables et de garantir

    leur accs une gamme de servi-ces financiers plus large et adapte leurs besoins, dans un contextede mondialisation a-t-elle dit ensubstance.

    Francis Blaise Rajoelina, coordon-nateur national de la microfinancea soutenu en ce sens quau-deldes thories, ladoption desprincipes de protection de laclientle ncessite des actionscomme lducation des clients eux-mme sur la culture de crdit, lerenforcement des comptencessur lvaluation des capacits auremboursement. De mme, laformation des IMF dans le calculdes taux dintrt et sur les m-thodes de recouvrement appro-pri, linstauration de la bonnegouvernance, le respect de la no-tion de confidentialit dans lesprocdures des IMF et la crationde plusieurs gammes de services

    adaptes aux situations des bn-ficiaires sont aussi envisager

    Action

    Des campagnes de sensibilisationen faveur de ladhsion cet es-prit de protection des clients, sur-tout faible revenu, sans remettre

    en cause la prennit des IMFseront organises lchelle natio-nale en partenariat avec le Coordi-nation Nationale de la Microfi-nance et lAssociation Profession-nelle des Institutions de Microfi-nance

    A lissue de cet atelier tenu An-korondrano, il est attendu quau

    moins 50% des IMF sengagent procder leur auto valuationsur la protection de leur clientleet que des dispositions soient pri-ses pour le dveloppement des

    initiatives pilotes avec les IMF,afin de rviser les systmes et pro-cdures appliqus au sein de leursInstitutions et mettre en place desplans daction en faveur desclients.

    Laccs aux services de la microfi-nance connat une progressioncertaine Madagascar. Selon lesderniers chiffres disponibles au-prs de la Coordination nationalede la microfinance, le taux de p-ntration au niveau national sta-blit 17,4% en septembre 2010contre 15,16% un an auparavant.Le Programme dAppui la Fi-nance Inclusive de Madagascarappuy par le PNUD et lUNCDFcontribuera davantage la promo-tion de ce secteur en encourageantlimplantation des institutions de

    microfinances dans les zones nonencore couvertes par ce service,notamment dans le Grand Sud deMadagascar.

    (*)UNCDF: United Nations Capital

    Development Fund

    Marchand, habitant de la commune dAmbohimalaza ayant bnfici du Crdit

    avec Education de lOTIV locale pour monter son commerce

    Situation de la microfinance Madagascar(Source: CNMF)

    Sept.09 Sept.10

    Encours de crdit (en millions dariary)

    IMF mutualistes79 110 77 868

    Encours de crdit (en millions dariary)

    IMF non mutualistes64 243 89 651

    Taux de pntration des mnages au niveau national 15,16% 17,40%

    Taux de crdit en souffrance du secteur de la microfi-nance (toutes catgories dinstitutions confondues11,83% 10,70%

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    6/146

    Programme environnemental 3:

    Sahamalaza et les Iles Radama - un plan de zonage pourmieux valoriser les ressources localeset prenniser laire protge

    L'aire protege de Sahamalaza et Iles Radama estune rserve de biosphre marine et continentalecre vers la fin des annes 90s. Elle se situe auNord Ouest de Madagascar et stend sur cinqcommunes rurales: Ambolobozo, Befotaka, Maro-mandia, Ankaramibe du district Analalava, Rgionsofia et de la commune d'Anorontsangana - dis-trict Ambanja/Diana. Au total, il s'agit d'une su-perficie de 422 856 ha constitue la fois de sur-faces terrestres et marines. Sahamalaza dispose dela plus vaste surface de forts de Mangroves a Ma-dagascar regorgeant d'innombrables richesses fau-nistiques et floristiques.

    Une initiative de valorisation des ressources

    Les reprsentants des communauts locales deSahamalaza et Iles Radama, les autorits localespartant des fokontany, des communes, du district la Rgion ont valid le 4 mai dernier le plan dezonage du systme Aire Protge et les zones

    dappui cette aire protge Sahamalaza et IlesRadama Maromandia Antsohihy.

    L'initiative du zonage fut lance en 2010 avec l'ap-pui du GEF/PNUD en partenariat avec les servi-ces techniques du Ministre de l'Environnement etde la Fort. Le but du zonage est de faire en sorteque lAP soit prenne en termes de limites et derichesses cologiques et toutes les activits autourdoivent tre durables. Une meilleure adquationpossible entre les ressources disponibles et les be-soins d'utilisation de ces ressources dans un cadre

    de dveloppement quilibr du territoire tant dans

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    Carte du parc national Sahamalaza et Iles Radama peinte sur lemur extrieur du tranompokonolona (Salle de fte et de runion

    communautaire) de Maromandia

    Forts de Mangroves stendant sur une vaste surface Maro-

    mandiaMadagascar

    Les diffrents types dhabitat de Madagascar font partie de la plus importante biodiversit du monde. Cest ainsi que dans le cadrede la mise en uvre de la troisime phase du programme national environnemental (PEIII), lappui du GEF/PNUD vise le ren-

    forcement de la gestion des aires protges Madagascar qui sont de vritables berceaux de la biodiversit, garants de la santcolo-gique des cosystmes malgacheset lutilisation durable des ressources naturelles dans les zones en priphrie largie des aires prot-ges gres par le Madagascar National Parks. Sahamalaza et le Iles Radama font partie des aires protges concernes par cetappui du GEF/PNUD. Grce cet appui, Sahamalaza et Iles Radama et leurs zones priphriques appeles zones dappui laire protge disposent dsormais dun plan de zonage.

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    7/147

    le temps que dans l'espace doittre retrace dans le plan du zona-ge.

    Responsabilisation de la popu-

    lationL'exercice tait men d'une mani-re participative, itrative et syst-mique et sest bas sur un cadrerglementaire et lgislatif concerten respectant les droits des ci-toyens. Des consultations ont tfaites dans chacun des 83 fokonta-ny des 5 communes par l'ONG

    Ambinintsoa, organisme charg dela mission de zonage du territoire.

    Les reprsentants des communau-ts, des autorits et acteurs de d-

    veloppement locaux ont particip:

    la dlimitation des zones, l'identification des objectifs deleur utilisation,

    la dfinition des affectationspossibles de chaque zone dli-mite.

    Puis, ils ont eux- mmes choisi

    l'affectation de chaque zone selonleurs besoins, dfini le mode degestion de chaque zone, identifila catgorie de gestionnaire quisaura mieux valoriser et grer lesressources naturelles disponibles.

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    ment des investissements dans laRgion.

    Un outil daide la dcision

    Ce plan de zonage est un vrita-ble outil d'aide la gestion et ladcision se sont accords les ora-teurs lors de la crmonie officiel-le de validation dans le sens oses retombes ne seront palpablesque lorsqu'il sera vritablementutilis comme rfrence chaqueprise de dcision locale.

    Les services techniques d-concentrs des secteurs de lEnvi-ronnement et de la Pche de laRgion Sofia ainsi que la RgionSofia elle-mme se sont dailleurs

    engags lors de latelier de valida-tion du plan de zonage syconformer.

    Meilleure connaissancede la localit

    Les 5 communes abritant Sahama-laza et Iles Radama disposentdonc dsormais chacune dunecarte de zonage communal et laRgion dispose d'un vritable plande zonage de la sous-rgion Saha-malaza et Iles Radama et de la car-te de zonage affrente. La popula-tion et les responsables locaux dis-posent pour leur part dun outilpour mieux connatre les consti-tutifs gographiques de la zoned'appui et cernent mieux les po-tentialits des localits jusqu'icirestes dans l'enclavement faute demoyens de transport efficaces.

    Si la population locale croyait quela surface agricole n'tait que de3800ha, le potentiel agricole repr-senterait en fait une surface culti-

    vable de 25 800ha.

    Une meilleure dlimitation deszones agricoles et des aires consa-cres l'levage revt une grandeimportance en milieu rural afin derduire les conflits de terroir. Demme grce la disponibilit de ce

    plan, les communauts et les auto-rits locales peuvent dcider facile-

    Les officiels de latelier de validation du plan de zonage de Saha-malaza et Iles Radama, Maromandia4 mai 2011

    Ce plan de zonage est

    un vritable outil d'aide la gestion et la dci-sion. Ses retombes neseront palpables quelorsqu'il sera vritable-ment utilis comme r-frence chaque prisede dcision locale

    Fanomezantsoa Andrianaivoarivony

    Team Leader - Pauvret et Environne-

    ment, PNUD Madagascar

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    8/14

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    9/149

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    Le Systme des Nations Unies Madagascar, travers lUNCG*dont le PNUD est membre a or-ganis le 3 mai dernier une conf-rence dbat sur le thme deMdia au XXIme sicle: nou-

    velles frontires, nouveaux obsta-cles pour marquer la journemondiale de la libert de la presse.La confrence qui stait tenuedans les locaux de lUNICEF

    Andraharo ciblait non seulementles journalistes, les communica-teurs, mais galement des tu-diants et des acteurs de la socitcivile ainsi que les partenaires desmdias.

    Les nouvelles frontiresLes multiples applications de lIn-ternet, en particulier l'mergencedes rseaux sociaux, des contenusgnrs par les internautes, et dumicro-blogging font de chaqueutilisateur de la Toile un diffuseurpotentiel ayant la possibilit decrer, modifier et partager pres-que instantanment des informa-tions et des connaissances avecdes millions d'autres utilisateurs, la fois localement et globalement.

    Ces modifications introduisent denouveaux modes de communica-tion, transcendent les frontiresnationales, et crent de nouvellesformes d'expression crative, dejournalisme, et de participation.

    Autant de points qui ont anim ledbat avec Tsilavina Ralaindimby,ancien ministre de la communica-tion, Mamy Rasoloarijaona, sp-cialiste tlcommunication et St-phane Jacob, journaliste quitaient les intervenants principauxde ce forum dchanges.

    Libert dexpression et devoir

    dcrire la vritCette rencontre fut une occasionde dcortiquer la notion de libertdexpression en tant que droitfondamental de ltre humain telleque la Dclaration Universelle desDroits de lHomme le dispose

    dans son article 19 face au foison-nement des informations relayespar linternet. Conformment l'esprit de cet article, la cration, lemaintien et le renforcement d'unepresse indpendante, pluraliste etlibre sont indispensables au pro-grs et la prservation de la d-

    mocratie, ainsi qu'au dveloppe-ment conomique dans un pays.Les mdias y jouent un rle fon-damental pour asseoir et consoli-der le dveloppement des paysgrce son rle dinformateur etdducateur. Toutefois, le droitde sexprimer ne veut pas seule-ment dire la libert de sexprimercar le droit appelle au devoir asoulign Fatma Samoura, Repr-sentante rsidente du PNUD etCoordonnatrice rsidente du Sys-tme des Nations Unies dans sondiscours. Si vous avez la libertdcrire et de parler, vous avez ledevoir dcrire la vrit et de direla vrit. Il faut donc sen teniraux principes dthique et dedontologie du mtier, toujoursrecouper les informations et sincessaire faire le dplacementpour confirmer les informationsreues a-t-elle prcis.Dans son intervention, Corneille

    Agossou, Reprsentant rsidentadjoint du PNUD a insist sur laformidable opportunit quoffreaujourdhui la rvolution numri-que pour permettre aux mdiasdlargir leur audience et de mieuxjouer leur rle de conscientisationet dveil des populations sur lesquestions de dveloppement. Mais ceci ne sera possible , a-t-il soulign que si question de lafracture numrique entre la capi-tale et les autres localits, entre lescentres urbaines et les zones rura-les est rgle .Le Systme des Nations Unies Madagascar restera un partenairepour le renforcement des capaci-ts dans son programme dappuiaux mdias.

    (*)UNCG: United Nations Communica-tion Group

    Journe mondiale de la libert de la presse: Mdia au XXIme sicle-nouvelles frontires, nouveaux obstacles

    Sance dchanges latelier du 3 mai 2011, Andraharo - Antananarivo

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    10/1410

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    Gestion de lInformation et Lutte contre la Pauvret:

    UNETUDEDESFILIRESLANCE TOLIARAPOURMIEUXORIENTERLESINTERVENTIONSAUPRSDESPETITSPRODUCTEURS

    A Madagascar la pauvret minesurtout la population rurale qui

    reprsente prs de 80% des malga-ches, vivant en dessous du seuil depauvret. La lutte contre la pauvre-t ne saurait tre efficace sans unerponse adquate aux proccupa-tions rurales notamment en matirede lamlioration de productivit etdes revenus. Des efforts sont d-ploys par diffrents projets et ini-tiatives de dveloppement pour yremdier, mais la plupart des

    checs sexplique par la mconnais-sance des diffrentes dimensionsdes filires soutenues. Les produc-teurs se trouvent donc souventconfronts soit au problme desaturation de march pour les ven-tes soit des contraintes par rap-port lapprovisionnement en in-trants explique Flicit Mananja-ra, expert en secteur priv du pro-jet Moyens de Subsistance Dura-

    ble et Lutte Contre la Pauvret duPNUD. La maitrise des filires de-vient de ce fait de plus en plus in-dispensable pour une meilleureorientation des interventions au-prs des petits producteurs aussibien urbains que ruraux, visantleurs intgrations dans le mondedes affaires en tant que consom-mateurs, producteurs et employs.

    Les rsultats attendusSous limpulsion du programme Moyens de subsistance durable etlutte contre la pauvret du

    PNUD, ltude des filires a t

    lance depuis deux mois Toliara,Saint Augustin et Milenaka. Meneen partenariat avec les servicestechniques dconcentrs de Toliara(Direction Rgionale du Dvelop-pement Rural, Direction Rgionaledu Commerce, INSTAT, DirectionRgionale de lIndustrie) et lONU-DI, cette tude de filire vise ana-lyser les caractristiques, les oppor-tunits, les contraintes, les forces et

    les faiblesses des filires existantesou potentielles dans ces communes.

    Trois principaux rsultats sont at-tendus de cette tude : une description analytique des

    systmes de production existantsdans ces localits en mettant lac-cent sur les techniques et les fac-teurs de production ;

    une tude et analyse des activits

    en amont (systme dapprovi-sionnement, appuis techniques,etc.) et en aval (systme de com-mercialisation et march) de la

    production des spculations

    considres dans les communesde Saint Augustin et Milenaka

    et des recommandations pour ledveloppement des filires.

    UtilitCes lments serviront doutilsdaide la dfinition de projetsdappui la promotion dactivitsgnratrices de revenu au profitdes communauts de ces localits.

    Particulirement, les rsultats decette tude permettront au PNUDdaffiner le ciblage des investisse-ments locaux pour plus defficaci-t et defficience et de soutenir lamise en place de dispositifs din-formation, de conseil/orientationet daccompagnement facilitantlaccs des populations aux diff-rents services dappui existantspour dvelopper leurs activits

    gnratrices de revenus.

    Habitants de la localit de Milenaka Toliara

    Toliara compte parmi les zones dintervention du PNUD dans le cadre de la mise en uvre de ses programmes Gestion de lIn-formation et Gouvernance Economique et Moyens de Subsistance Durables et Lutte contre la Pauvret . Ces programmesvisent respectivement fournir des informations pour clairer les dcisions des parties prenantes au dveloppement et permettre unemeilleure laboration des stratgies et politiques de dveloppement au niveau national et au niveau rgional dune part et promou-voir la dynamique de dveloppement local autoentretenu et dvelopper des secteurs cls de promotion des Moyens de SubsistanceDurables dautre part. Une tude de filires a t lance dans trois localits de Toliara pour mieux orienter les interventions auprsdes petits producteurs.

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    11/1411

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    Le soutien de la presse pour accompagner proces-

    sus de consultation au niveau rgional.

    Le Comit Consultatif National de lIndice de laSocit Civile en partenariat avec le PNUD a ren-contr le mercredi 4 mai dernier la Maison Com-mune des Nations Unies Andraharo la pressepour une sance de partage dinformations sur leprojet Dtermination de lIndice de la Socit Ci-

    vile . Cette sance visait non seulement sensibili-ser les journalistes sur les enjeux de la dtermina-tion de cet indice de la socit civile malgache du-ne part et mobiliser le quatrime pouvoir quesont les mdia se rallier au processus dautre part.La constitution dun rseau de journalistes issus dediffrents organes de presse pour accompagner leprocessus et partager le plus dinformations au pu-blic sur les tapes de dtermination de cet indice dela socit civile tait attendue lissue de la ren-contre.

    Dtermination de lIndice de la Socit Civile de MadagascarLa campagne dinformation et les travaux de consultation

    sont lancs au niveau rgional

    Les participants latelier rgional de lancement duprocessus de dtermination de lindice de la socit

    civile lHtel Mellis Analakely, 10 mai 2011

    Le PNUD en partenariat avec CIVICUS -lAlliance mondiale pour la participation citoyenne, le consortium Multi-Sector In-formation Service (MSIS) et le Consortium National de la Participation Citoyenne (CNPC) a lanc au mois de dcembre dernierltude de dtermination de lIndice de la Socit Civile de Madagascar. Cet exercice stalera sur dix mois et touchera sixr-

    gions :Analanjirofo, Boeny, Analamanga, Atsimo Andrefana, Vatovavy Fitovinany et Sava. Les descentes sur terrain pour col-lecter les informations sur la situation des Organisations de la Socit Civile Malgache ont commenc le 10 mai dernier avec le lan-cement rgional du processus action-recherche pour la rgion Analamanga.

    Une valuation participative des besoins des Organisa-tions de la socit civile sera donc mene dans le cadrede cette tude de dtermination de lIndice de la SocitCivile de Madagascar. Cinq dimensions concernant

    lengagement citoyen, le niveau dorganisation de la so-cit civile, la pratique des valeurs, la perception desimpacts de leurs activits et lenvironnement extrieurde la socit civile feront lobjet denqute auprs de lapopulation et en focus groupe A lissue ce processus, ilest attendu entre autre que tous les acteurs aient unecomprhension commune de ltat de la socit civile etdes Organisations de la Socit Civile , une carte visuellede la socit civile qui se focalise sur les relations entreles acteurs de la Socit Civile , le diamant de la socitcivile de Madagascar trac afin de pouvoir comparer la

    socit civile malgache avec celles des autres pays utili-sant lISC labore suivant la mthodologie de CIVI-CUS.Cet exercice permettra galement didentifier les sec-teurs prioritaires de lintervention de la Socit Civi-le communment accepts par les diffrents acteurs dela Socit Civile et dlaborer un plan daction de ren-forcement de capacits dune part et dinitier une dyna-mique partenariale travers des cadres de concertationet travers la cration de rseaux entre OSC elles m-mes.

    Le rle de la socit civile, dune socit civile idale,est multidimensionnelle dans la mesure o il couvreaussi bien les aspects lis la lutte contre la pauvret, lagouvernance, la prservation de lenvironnement et lalutte contre les changements climatiques, la prventionet la rsolution des conflits, et jen passe. a soutenuCorneille Agossou, Reprsentant rsident ai du PNUDlors du lancement rgional du processus pour Anala-manga. Pour y arriver, la socit civile a besoin nonseulement de prendre conscience de ses forces et de sesfaiblesses mais aussi de btir sur ses forces et de corriger

    ses faiblesses : cest loptique de lindice de la socitcivile de CIVICUS destin valuer de faon participa-tive les forces et les faiblesses de la socit civile, afindlaborer une stratgie de son renforcement .

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    12/1412

    La connaissance des violations

    majeures des droits humains res-te une proccupation majeure Madagascar. En effet, bien que laGrande Ile soit partie la plupartdes instruments internationauxdes droits humains, elle ne dispo-se pas encore dun mcanismeindpendant de surveillance durespect des droits humains et delapplication des normes interna-tionales. Les donnes recueillies

    sur les violations des droits hu-mains relvent de lanecdote oudu ressenti qui pourraient ne pasreflter objectivement la ralit.Cest dans ce contexte quunetude portant sur un tat deslieux de laccs la justice despopulations dans les villes deDigo, dAntananarivo et de To-liara a t mandat par lePNUD sous le financement de la

    Norvge.

    Les travaux lors de latelier de va-lidation de ltude ont permis de

    voir les amliorations possiblesdes mcanismes daccs la justi-ce en se basant sur le systme djexistant.Les 30 participants de latelier is-sus des organisations de la socit

    Latelier de restitution et de validation de ltude sur la mise en place de mcanismes de surveillance de violences sexuelles basessur le genre et de laccs la justice dans les villes de Diego pour la rgion DIANA, Antananarivo pour la Rgion Analamanga,et Toliara pour la Rgion Atsimo Andrefana sest tenue le 12 mai dernier lhtel Carlton Anosy. Cette activit cadre dans lamise en uvre du projet du PNUD sur le Monitoring des violences bases sur le genre et de laccs la justice vise la mise en placede mcanismes de surveillance de violences sexuelles et de laccs la justice, financ par la Norvge. Le projet cherche amliorerla connaissance des problmes relatifs aux violences sexuelles et laccs la justice Madagascar. Un systme de monitoringdelaccs la justice et un systme de surveillance des violences sexuelles seront dvelopps et proposs dans trois centresurbains(Antananarivo, Antsiranana et Toliara). Des dispositifs seront galement mis en place pour le traitement des cas ncessitantuneassistance durgence. Cette tude contribue au dveloppement de ces mcanismes.

    Atelier de restitution et de validation des tudes sur la violence sexuelle base sur

    le genre, et la mise en place dun suivi sur laccs la justice du 12 mai 2011 au Carlton

    Accs la justice et lutte contre la violence base sur le genre:Mise en place de mcanismes de suivi de la violence base sur le genre etde laccs la justice des populations dans les villes de Digo, dAntananari-vo et de Toliara

    civile, des partenaires techniqueset financiers de la promotion desDroits de lHomme et des Minis-trse de la Justice et de la Popula-tion ont alors discut du renforce-ment des capacits en monitoringdes droits humains, de diffusionou multiplication de bonnes prati-ques ou de recadrage du systmedj en place travers lanalysedes forces et faiblesses du systmejuridique actuel avec les 04 ex-perts nationaux et internationauxdu projet.Le besoin urgent dune base dedonnes, en matire de droits hu-mains, vu linexistence de celles-ci plusieurs chelons tantconcernant les textes que lesconnaissances de la population dudomaine de la loi dans les grandes

    villes tudies a t soulign lorsde cet atelier.

    CRITERES ESSENTIELS DUN MECANISME DE SUIVI SELON LETUDE Une indpendance reconnue en droit et dans les faits. Un mandat spcifique de suivi de la problmatique de laccs de

    la population la justice fond sur la loi. Accessible tous. Publicit des rapports.

    Participation et reprsentativit de la population.

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    13/1413

    Photo de la page de couverture

    Rue principale de la Commune de Maroman-dia. Maromandia a accueilli le 04 mai dernierlatelier de validation du plan de zonage de

    laire protge Sahamalaza et Iles Radama

    Directeur de publication:Fatma Samoura, Reprsentante rsidente

    Ralisation:Unit CommunicationPNUD Madagascar

    Maison Commune des Nations Unies,Rue Dr Raseta Andraharo,

    Route de Majunga BP 1348,

    101 Antananarivo Madagascar

    Tel : +261 20 23 300 92

    Fax :+261 20 23 300 42

    Email : [email protected],

    site web :http://www.snu.mg/pnud

    Le contenu de cette publication peut tre

    reproduit librement, en prcisant la source, Bulletin MADAGASCAR - PNUD .

    Merci de nous en adresser une copie.

    TRAVAILLER POUR LE PNUDTRAVAILLER POUR LE DEVELOPPEMENTLes emplois et travaux de consultance individuelle

    Jusqu'au 6 juin 2011

    Recrutement dun(e) spcialiste pour la formation du personnel

    communal et des services techniques dconcentrs de Sambai-

    na en Systme dInformation Gographique (SIG)

    Jusqu'au 15 juin 2011Recrutement d'un(e) Expert en systme d'information, suivi-

    valuation et communication du Projet Village du Millnaire

    Les appels proposition

    Jusqu'au 6 juin 2011

    Appel proposition pour lvaluation mi parcours du fonction-

    nement de la Maison commune des Nations Unies - Madagas-

    car

    Jusqu'au 13 juin 2011

    Recrutement dune Socit de services spcialise en installa-

    tion et maintenance Rseau voix et donnes

    Les termes de rfrence de ces offres sont disponibles sur le

    site web du PNUD Madagascar accessible au lien:

    http://www.snu.mg/pnud

    On the UNDP facebook page since May 24th:How would you measure development progress? Dollars per day? Access to nutrition, education, health? Whatabout rights? Let us know your thoughts!

    On United Nations Millenium Campaign facebook page since May 25th:Someone asked me a question today: How come that this year there are 14 Africans on the 2011 Forbes Billio-naires list made up of two Nigerians, 4 South Africans and 8 Egyptians. And at the same time, 300 million

    Africans live in extreme poverty. I told him that this is a sign that we have the resources, the money and theknowledge to end extreme poverty. It is a matter of allocation. What is your opinion?

    On the UnitedNationsYouthProgram facebook page since May 24th:

    Why youth are recruited in armed conflicts! What do you think can be done to prevent this from happening ?

    UNDP IN SOCIAL NETWORK: Join the debate!Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    mailto:[email protected]:[email protected]://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1681http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1681http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1681http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1681http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1681http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680http://www.snu.mg/new/sites/pnud/article.php?article_id=1680mailto:[email protected]
  • 8/6/2019 Bulletin Madagascar - numro 1 (PNUD - 2011)

    14/14

    Projets/Programmes 2011 Budget en USD

    GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE

    Droits, Devoirs et Cohsion Sociale (DDCS) 1 277 393,00

    Gouvernance Economique et Gestion de lInformation (GEGI) 1 000 000,00

    Promotion des droits civiques lcole 106 804,00

    Gouvernance par le mobile 153 194,00

    Suivi de la violence sexuelle base sur le genre et accs la justice 670 922,00

    Appui au Programme Pays 837 351,21

    REDUCTION DE LA PAUVRETE

    Moyens de Subsistance Durable et Lutte contre la Pauvret 2 282 163

    Village du Millnaire 307 892,65

    Autonomisation des femmes et filles dans lAtsimo Atsinanana 130 787,00

    Programme dAppui la Finance Inclusive Madagascar 561 700,00

    ENERGIE ET ENVIRONNEMENT

    Appui au Programme Environnemental 3 1 775 053,20

    Promotion de la production durable dagrocarburants Madagascar 350 000,00

    Gestion durable et gouvernance locale des terres et paysages du Sud 366 485,11

    Network of Management Resource Protected Areas 1 713 809,00

    Consolidation des acquis dAnjozorobe 104 475,00

    PREVENTION DE CRISE ET RELEVEMENT

    Renforcement des capacits locales en Gestion des Risques et des Catastrophes 902 198,00

    TOTAL GENERAL 12 540 227,17

    Bulletin dinformation - Edition N1 - Mai 2011

    Les Projets en coursselon nos domaines de comptence