PNUD ART - Résumé 2014

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PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT RÉSUMÉ 2014 ART Articulation des réseaux territoriaux pour le développement humain durable Au service des peuples et des nations

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PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

RÉSUMÉ 2014

ARTArticulation des réseaux territoriaux pour le développement humain durable

Au servicedes peuples

et des nations

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Articulation des réseaux territoriaux pour le développement humain durable

ARTRÉSUMÉ 2014

PROGRAMME DES NATIONS UNIES POUR LE DÉVELOPPEMENT

Au servicedes peuples

et des nations

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LISTE DES ACRONYMES

ADEL Agence de développement économique local

ADELCO Réseau des agences de développement économique local de Colombie

ADF Assemblée des Départements de France

AFD Agence française de développement

ART Articulation des réseaux territoriaux pour le développement humain durable

AULEDA Agence de développement économique local de Vlora (Albanie)

BERA Bureau des relations extérieures et du plaidoyer du PNUD

BP Bureau de pays

BPAP Bureau des politiques et de l’appui aux programmes

CD Coopération décentralisée

CE Commission européenne

CGLU Cités et gouvernements locaux unis

CNC Comité national de coordination

COSDEPRO Conseil de coordination sectorielle du développement productif

CRR Carte des risques et des ressources

CSST Coopération Sud-Sud et triangulaire

DEL Développement économique local

DHD Développement humain durable

GAD Gouvernement autonome décentralisé

GLDL Gouvernance locale et développement local

GLR Gouvernements locaux et régionaux

GNUD Groupe des Nations Unies pour le développement

GPEDC Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement

GTF Groupe de travail mondial de gouvernements locaux et régionaux pour le programme de développement pour l’après-2015 en perspective d’Habitat III

GWS Global Water Solidarity

I-STEPS Innovation de l’Initiative ART du PNUD en matière de partenariats territoriaux durables

IAAP Intégration, accélération et appui de la politique

MDPyEP Ministère du développement productif et de l’économie plurielle

ODD Objectif de développement durable

OMD Objectifs du Millénaire pour le développement

ONU-Habitat Programme des Nations Unies pour les établissements humains

ORU FOGAR Organisation des Régions Unies

OSC Organisation de la société civile

PACAL Projet d’appui aux communautés d’accueil libanaises

PADIT Plateforme d’articulation du développement territorial durable global

PC Programme-cadre

PDHL Programme de développement humain local (Cuba)

PNUD Programme des Nations Unies pour le développement

PS Plan stratégique

SDLI Système de développement local intégré

UE Union européenne

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TABLE DES MATIÈRESAvant-propos

L’Initiative mondiale ART en action

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les ODD

L’Italie accueille le dialogue final de haut niveau sur la localisation du programme pour l’après-2015

Le monde que veut El Salvador

Une alliance mondiale pour promouvoir le rôle des GLR dans le développement

Burundi: A la pointe de dialogues sur la localisation

France: construire un programme post-2015 pour une inclusion économique et sociale

Le Portugal contribue au nouvel agenda universel

Union européenne et développement territoriall

Systèmes intégrés de développement local

Bolivie: coordination à plusieurs niveaux pour un développement productif

Cuba: Plateforme articulée pour le développement territorial intégral durable

Promouvoir un developpement integral par une approche territorial et une gouvernance a multiniveaux en Equateur

Gabon: appuyer les autorités locales dans le processus de décentralisation

I-STEPs

Liban: rapprocher les communautés pour répondre aux priorités et aux besoins locaux

Agences de développement économique local

Global Water Solidarity

ART dans le monde

ART en chiffres

La voie à suivre: 2015

Partenaires

Informations complémentaires

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AVANT-PROPOS L’Initiative ART (Articulation des réseaux

territoriaux pour le développement humain durable) a été lancée en 2005 en vue d’appuyer la mise en œuvre du mandat du PNUD en matière de gouvernance locale et de développement local, en tirant parti du potentiel des partenariats territoriaux.

Depuis lors, l’Initiative a facilité des processus de développement local intégrés dans 22 pays sur quatre continents, en vue de contribuer à répondre aux besoins et priorités spécifiques de ces territoires, renforçant ce faisant le rôle des gouvernements locaux et régionaux et des parties prenantes locales, en tant qu’acteurs et partenaires importants dans le domaine du développement. L’Initiative a également élaboré une solide base de connaissances sur les pratiques territoriales novatrices, et a mis en place une plateforme pour permettre un dialogue stratégique et structuré entre le PNUD, les associations internationales de gouvernements locaux et régionaux, les partenaires de la coopération décentralisée et le système multilatéral, en vue d’aider à promouvoir les partenariats territoriaux aux niveaux régional et mondial.

L’Initiative ART appuie la mise en œuvre de la stratégie générale du PNUD en matière de gouvernance locale et de développement local (GLDL), appelant à adopter une démarche harmonisée en vue de faire face aux défis qui se posent actuellement sur le plan du développement, en particulier au niveau local. Elle est fondée sur le principe qu’il est essentiel de mettre en œuvre des partenariats territoriaux pour réaliser un développement humain durable au niveau local, en facilitant l’alignement de la coopération décentralisée avec les processus de développement territorial pris en main localement et nationalement. A cet égard, l’Initiative ART inclut l’«élément de partenariat» de la stratégie

du PNUD en matière de gouvernance locale et de développement local (GLDL), favorisant des modalités de coopération novatrices telles que la coopération décentralisée, Sud-Sud et triangulaire au niveau territorial.

En 2014, les Nations Unies ont travaillé intensément avec les partenaires nationaux et locaux pour définir les objectifs de développement durable (ODD) et ont facilité les dialogues mondiaux sur leur mise en œuvre, dont un Dialogue de haut niveau sur la localisation du programme de développement pour l’après-2015. L’Initiative ART a joué un rôle crucial en co-facilitant ces dialogues sur la localisation du programme de développement pour l’après-2015, assurant que les points de vue et aspirations exprimés au niveau local étaient bien pris en compte dans le débat mondial sur «L’avenir que nous voulons».

Les gouvernements locaux et régionaux joueront un rôle essentiel pour promouvoir des approches à parties prenantes multiples dans leur quête d’un développement durable inclusif sur leurs territoires. Le PNUD continuera d’être en première ligne dans l’élaboration des ODD, en facilitant la prise en compte des nouveaux objectifs de développement durable au niveau local, et en continuant à être un partenaire de premier plan dans les domaines du développement territorial et de la coopération décentralisée

.

Patrick KeuleersDirecteur du Groupe pour la

gouvernance et la consolidation de la paix Bureau des politiques et de l’appui aux programmesProgramme des Nations Unies pour le développement

Nick René HartmannDirecteur du Groupe des partenariats

Bureau des relations extérieures et du plaidoyer du PNUD Programme des Nations Unies pour le développement

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Durant ces dernières années, le Brésil a adopté des politiques particulières pour stimuler le développement et la distribution des revenus. Celles-ci, au delà de leurs objectifs spécifiques, ont des effets positifs sur l’économie en général. Néanmoins, afin de maximiser ces réussites et maintenir la croissance économique à long terme, il est nécessaire de compter sur des stratégies locales qui tiennent en compte les spécificités de chaque territoire.

Les micros et petites entreprises et les entrepreneurs individuels représentent un atout certain pour leurs territoires. Le développement local dépend des politiques de décentralisation et du travail en commun du gouvernement, des compagnies privées et du secteur tertiaire. Ces politiques là doivent viser à la consolidation des instruments des industries de développement économique local et de la culture entrepreneuriale, afin de renforcer les chaînes d’approvisionnement et créer une base solide pour les processus d’innovation sociale, culturelle et environnementale.

Dans ce contexte, le Service Brésilien de Support aux Micros et Petites Entreprises (SEBRAE) a développé une série d’initiatives visant au renforcement de la gouvernance territoriale et de la coopération entre acteurs économiques. L’objectif de cette stratégie est d’améliorer la compétitivité systémique des territoires brésiliens, tout en générant plus de bénéfices pour les petits commerces.

Parmi les actions mises en œuvre, le travail en partenariat avec les municipalités est à souligner, surtout dans le cadre de la rencontre biannuelle des municipalités pour le développement soutenable (EMDS). Plus de 9,000 personnes ont participé à cette réunion, pour débattre sur des questions telles que les marchés publiques, la formation, l’économie écologique, la réduction de la bureaucratie et l’inclusion productive, entre autres. SEBRAE travaille aussi pour consolider les réseaux des acteurs locaux à travers des cycles de formation adaptés à leurs besoins, l’échange de meilleures pratiques, et l’encouragement de l’esprit entrepreneur.

Les études comparatives soutenues par le Prix à l’Entreprise sont aussi à noter, puisqu’elles identifient les pratiques innovatrices qui viennent en appui aux petits commerces et au développement local. L’institution fait tout sont possible pour rationaliser le processus

d’ouverture, de fermeture et de concession de licences des petits commerces, en promouvant le développement de solutions technologiques et la formation de cadres publics et des comités des commerces.

Il est tout aussi important de signaler le travail mené par le projet principal, qui vise à renforcer la gouvernance locale à travers le support technique et la formation en planification, gestion et travail d’équipe, ce qui contribue à augmenter la confiance entre les leaders locaux, réduire les coûts des transactions et faire converger l’intérêt et les efforts pour le développement de la région.

SEBRAE veut aussi promouvoir l’échange de connaissances, les projets communs et le transfert de technologies avec d’autres pays. A cet égard, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) est un partenaire important grâce à son expérience en développement économique territorial. Avec des initiatives telles que ART, le PNUD ha soutenu et disséminé les pratiques réussies entre gouvernements et organisations partout dans le monde, et travaille depuis des années avec un grand nombre de pays, au niveau local, national et global.

L’alliance entre les deux institutions, renforcée grâce à la organisation conjointe du Forum Mondial de Développement Économique Local, a généré un dialogue global sans précédents sur les thèmes de DEL, ainsi que des propositions pour créer un mécanisme de coordination durable qui puisse contribuer de façon tangible à aborder les défis actuels en ce qui concerne l’exécution des nouveaux objectifs de développement. Pour ce faire, le PNUD et SEBRAE cherchent à agrandir et consolider un réseau de partenaires qui puisse contribuer à élaborer un programme spécifique et soutenable pour atteindre un modèle de développement socialement juste et économiquement prospère, tout en donnant un rôle clé aux petites entreprises.

Bruno Quick Responsable de l’Unité de développement territorial et des politiques publiques

Service de soutien du Brésil pour les micro et petites entreprises

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Le Résumé 2014 de l’Initiative ART du PNUD présente les principaux résultats obtenus grâce à la contribution de l’Initiative aux politiques nationales sur le développement local, par le biais de sa participation aux discussions en cours sur le développement mondial. L’année a été décisive pour la définition du cadre pour l’après-2015 ainsi que pour la réflexion mondiale sur les moyens nécessaires à la mise en œuvre efficace des objectifs et cibles du nouveau programme de développement. L’Initiative ART a joué un rôle actif dans ce processus, comme cela est indiqué dans le présent Résumé.

Dans le même temps, le travail mené à bien dans les territoires s’est poursuivi sans relâche, et a donné des résultats concrets, ainsi que cela est illustré par de nombreux exemples tout au long du présent rapport. En effet, tout en déployant des efforts intenses et focalisés dans le cadre des dialogues autour du programme de développement pour l’après-2015 et ses processus connexes, l’Initiative a continué à produire, consolider et échanger des pratiques et expériences dans les territoires, aidant ces derniers à faire entendre leurs voix et points de vue dans les débats nationaux et internationaux sur la future architecture du développement. L’Initiative ART a contribué à façonner et à faciliter des mécanismes novateurs et efficients pour articuler les acteurs locaux, nationaux et internationaux en matière de développement, principalement pour les aider à harmoniser leurs actions d’appui des processus de gouvernance locale et de développement local. Pour ce faire, l’Initiative a continué à proposer des instruments spécifiques répondant aux besoins et priorités locales tout en s’alignant avec les stratégies de développement nationales et locales.

Globalement, les actions d’ART ont contribue aux initiatives generales

deployees par le PNUD pour appuyer les processus de developpement local

integre.

L’année 2014 a également été celle du mouvement, la Coordination internationale de l’Initiative ayant déménagé de Genève à Bruxelles en vue de faciliter son interaction avec les différents partenaires du développement et les représentations des territoires européens dotées d’un siège à Bruxelles, ainsi qu’avec les principaux acteurs internationaux du développement, tels que la Commission européenne (CE). Ce déplacement a également été mené à bien en raison de la complémentarité existante entre la Stratégie de la CE relativement aux autorités locales et la stratégie du PNUD en matière de GLDL.

Enfin, l’Initiative ART du PNUD attend avec impatience le lancement, en 2015, du Centre des partenariats territoriaux au sein du PNUD à Bruxelles. Le Centre a pour objectif de tirer parti du capital relationnel dont l’Initiative bénéficie auprès des GLR, leurs réseaux et associations, ainsi qu’auprès des autres partenaires de la CD, en vue d’élargir et d’exploiter encore davantage le potentiel des partenariats territoriaux pour ce qui est d’appuyer les processus de développement local. A cet effet, le Centre mettra en place des mécanismes efficaces et éprouvés qui faciliteront et appuieront les partenariats territoriaux, en collaboration avec les bureaux de pays du PNUD. Nous escomptons que le Centre sera utilisé par une large alliance de partenaires du développement favorisant la GLDL, et nous espérons qu’il contribuera ainsi à la mise en œuvre réussie des nouveaux ODD au niveau local.

Giovanni CamilleriCoordonnateur de l’Initiative ART

Bureau de représentation de BruxellesProgramme des Nations Unies pour le développement

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Ces dernières années, les Nations Unies ont facilité un processus ouvert et inclusif sans précédent visant à associer les citoyens du monde entier à la définition du nouveau programme mondial pour le développement, en tenant compte de leurs aspirations et de leur volonté de prendre part à un tel processus, non seulement au niveau de la conception du programme de développement mais aussi de sa mise en œuvre. La mise en œuvre efficace de ce nouveau programme et son impact sur la qualité de vie des gens dépendra de différents facteurs, parmi lesquels le rôle du niveau local et son interaction avec les dimensions nationale et mondiale. A cet égard, l’Initiative ART a pour priorité de contribuer aux mutations nécessaires en vue de promouvoir le DHD ainsi qu’une vie digne pour tous.

Lancée par le PNUD en 2005 pour aider les pays à réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) au niveau local, l’Initiative ART du PNUD vise à promouvoir le DHD au niveau local dans ses dimensions économiques, sociales et environnementales, grâce à une approche territoriale holistique du développement qui prend en considération les points de vue du territoire, les priorités nationales et les tendances mondiales en matière de développement. Par le biais de modalités partenariales novatrices de coopération décentralisée, Sud-Sud et triangulaire, l’Initiative offre des instruments spécifiques pour renforcer l’impact et l’efficacité de la coopération pour le développement, facilitant le travail commun des multiples acteurs du développement dans le cadre d’une stratégie commune.

Grâce à son approche et à son mode opératoire, l’Initiative ART a créé des instruments spécifiques qui facilitent la mise en œuvre de l’approche territoriale, et qui sont reflétés dans les pratiques territoriales de différentes zones régionales et divers contextes socioéconomiques. L’Initiative a contribué à faire avancer plusieurs OMD, en renforçant les capacités des institutions locales et acteurs du développement, en mettant l’accent sur le développement économique local (DEL) et en favorisant une coalition plus large et mieux coordonnée de partenaires du développement travaillant dans l’objectif commun d’améliorer la vie des gens. Le DEL, en particulier, est un exemple concret de la manière dont le développement intégré peut être mis en œuvre avec succès au niveau local, comme cela est souligné dans les discussions qui ont lieu dans le cadre des Forums mondiaux sur le DEL organisés à Séville (Espagne, 2011) et à Foz de Iguaçu (Brésil, 2013)1. Le Forum de Turin, qui sera organisé en octobre 2015, offrira l’opportunité de discuter de manière plus approfondie de la manière dont le DEL peut contribuer à faire face aux défis du nouveau cadre de développement.

En tant qu’initiative interne, l’approche de développement intégré adoptée par l’Initiative ART a été progressivement intégrée dans le cadre de la stratégie et des programmes du PNUD en matière de GLDL aux niveaux interne et du pays. De l’intérieur, ART a enrichi cette stratégie et a contribué à la formulation de projets intégrés en matière de GLDL.

L’INITIATIVE ART EN ACTION

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Pour éliminer les obstacles au développement, il convient de mettre en œuvre des solutions appropriées et adaptées au contexte, qui fassent du territoire le point de départ de toutes les interventions: son potentiel endogène, son identité et ses besoins

sont pris en compte par le biais de processus inclusifs et participatifs qui donnent lieu à des interventions intégrées, intersectorielles et multi-disciplinaires. En vertu de cette approche, toutes les stratégies de développement territorial intégré

proposées mettent l’accent sur l’«endroit» ou le «territoire» dans la conception des politiques de développement intersectorielles, le territoire étant à la fois la ligne de départ et d’arrivée du processus.

L’APPROCHE TERRITORIALE

Forte de son expérience dans 22 pays, l’Initiative ART est bien placée pour jouer un rôle déterminant pour promouvoir la mise en œuvre du nouveau cadre de développement et ses objectifs au niveau local, c’est-à-dire en localisant le nouveau programme de développement et en mettant en œuvre les futurs ODD au niveau local. En effet, toutes les initiatives d’ART sont menées à bien dans une perspective locale qui est alignée avec les stratégies et besoins de développement nationaux sur le terrain, encourageant les liens entre niveaux local, national et international, tout en maintenant l’accent sur le territoire, en promouvant le rôle des GLR comme acteurs stratégiques dans le domaine du développement dans les pays et en facilitant la participation de ceux-ci aux débats mondiaux sur le développement.

L’année 2014 a permis de consolider l’alliance stratégique avec les associations internationales de GLR. Tout au long de 2014, le PNUD, par le biais de son Initiative ART, avec ONU-Habitat au nom du GNUD et le Groupe de travail mondial de gouvernements locaux et régionaux pour le programme de développement pour l’après-2015 en perspective d’Habitat III (GTF), ont co-dirigé le «Dialogue sur la localisation du programme de développement pour l’après-20152» commandé par le GNUD. Les dialogues sur la localisation du programme ont été menés à bien dans 13 pays de tous les continents, en plus des manifestations organisées aux niveaux mondial et régional. Ces dialogues ont donné lieu à un certain nombre de recommandations concrètes pour la mise

en œuvre des objectifs de développement pour l’après-2015 au niveau local, et ont contribué au Rapport de synthèse du Secrétaire général, présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre, et utilisé comme base pour les négociations intergouvernementales finales3.

Enfin, avec l’appui de plusieurs bureaux de pays (BP) du PNUD, l’Initiative ART a, en 2014, fait de grands pas vers l’établissement de Systèmes intégrés pour le développement local basés sur l’approche territoriale et des systèmes de gouvernance à acteurs et niveaux multiples. Divers pays ont promu des plateformes territoriales encourageant une approche globale au développement local depuis le territoire-même et facilitant l’inclusion d’une large palette de parties prenantes de la gouvernance locale. Celles-ci visent à permettre la transition depuis des initiatives fragmentées et liées à un projet à des processus harmonisés et inclusifs qui émanent du territoire et sont pris en main localement en appliquant un cadre de responsabilisation mutuelle. Ces plateformes sont potentiellement stratégiques pour le PNUD, car elles peuvent renforcer son orientation vers le développement territorial, un élément qui sera essentiel pour assurer la réussite de la mise en œuvre du programme de développement pour l’après-2015 au niveau local.

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LOCALISER LE PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT POUR L’APRÈS-2015 ET LES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

Si, jusqu’à la fin 2013, le débat sur le développement s’est principalement focalisé sur l’efficacité de l’aide et du développement ainsi que sur la manière de réaliser les OMD, dans la perspective de 2015, année-cible des OMD, la communauté internationale du

développement est aujourd’hui confrontée à la nécessité de convenir d’un nouveau cadre de développement permettant de faire face aux défis à venir et de tirer parti des opportunités et gains générés lors des années passées. Il ne fait pas de doute que les initiatives déployées de par le monde en vue de réaliser les OMD ont donné des résultats tangibles qui étaient impensables il y a une vingtaine d’années. «(...) un grand nombre de cibles des OMD ont déjà été atteintes, notamment pour ce qui est de réduire la pauvreté, favoriser l’accès à de meilleures sources d’eau potable, améliorer les conditions de vie des habitants de taudis et éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire4» et de nombreuses autres cibles sont réalisables d’ici à 2015.

Les OMD n’en comportent pas moins certaines lacunes auxquelles il convient de faire face à la lumière de l’apparition de nouveaux défis en matière de développement et de la non-réalisation de certaines cibles: tel est le sujet des discussions portant actuellement sur l’après-2015. Les débats doivent donc être centrés sur la conception d’une nouvelle architecture du développement qui s’appuie sur ce qui a été réalisé et dresse le bilan des lacunes, tout en associant le plus grand nombre possible de parties prenantes en vue d’assurer l’appropriation.

Les Nations Unies, par le biais du GNUD et de toutes les agences que ce dernier englobe, jouent un rôle significatif dans le processus de définition du programme de développement pour l’après-2015. Elles contribuent à l’établissement du consensus parmi les Etats membres sur les questions les plus significatives à régler, et facilitent une discussion inclusive et ouverte impliquant toutes les parties prenantes pertinentes. En ce sens, malgré leurs limites, les OMD ont certainement montré l’importance du niveau local – en particulier au niveau du rôle déterminant joué par les GLR dans la définition et la réalisation des objectifs de développement – et ont mis en évidence la façon dont les parties prenantes locales entretiennent leurs relations mutuelles. C’est un lien que l’Initiative ART connaît bien, en raison de l’expérience qu’elle a recueillie depuis une décennie dans 22 pays –

Le rapport du Groupe de personnalités de haut niveau a déterminé que les cinq principaux mutations du programme pour l’après-2015 sont5:

• Ne laisser personne sur le bord de la route

• Mettre le développement durable au cœur des préoccupations

• Transformer les économies pour favoriser l’emploi et la croissance inclusive

• Établir la paix et des institutions efficaces, ouvertes et responsables au service de tous

• Forger un nouveau partenariat mondial

12 ART - Résumé 2014 Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable

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et des dizaines de territoires – dans le domaine du développement territorial à niveaux multiples, acteurs multiples et multisectoriel.

Pour la première fois, un processus politique majeur ayant lieu au sein des Nations Unies est en train d’être enrichi grâce à une large consultation mondiale. Les gens ont clairement exprimé leur désir de voir «ce qui» a changé et «comment» au niveau de la manière dont le développement est traité et présenté: les populations veulent être impliquées, et ont indubitablement adressé un signal fort à cet égard. Si les résultats des discussions sur la nature des futurs ODD et les domaines auxquels ces derniers devraient s’attaquer font l’objet d’un consensus assez important, le processus consistant à établir des priorités entre les besoins et à trouver les mécanismes de mise en œuvre appropriés aux niveaux local, national et mondial est encore très largement en chantier. Il est toutefois généralement admis que le programme est et sera universel, ainsi que l’atteste le nombre de participants sans précédent à la première série de dialogues et consultations: le site Internet MyWorld a été consulté 4 millions de fois, 7,3 millions de personnes ont exprimé leurs priorités pour l’avenir et l’Outil d’exploration de données de People’s Voices a totalisé plus d’1 million de contributions quantitatives.

Les pays (c’est-à-dire, à la fois les gouvernements nationaux, et régionaux et locaux) ont participé

à la définition du programme et des objectifs de développement pour les 15 prochaines années, contribuant à rendre le processus ouvert et inclusif. De nombreux pays ont fait montre d’un engagement fort et d’un niveau record d’implication, ainsi que l’ont illustré les près de 100 dialogues nationaux – et les 11 consultations thématiques – qui ont été organisés au cours de la première série de discussions en 2012-2013, et ont mené à la définition de «Le monde que nous voulons6». Cette série de discussions menées toute l’année s’est focalisée sur le «quo» (qu’est-ce qui doit être inclus dans le programme?); elle a été suivie en 2014 d’une seconde série de consultations centrées sur le «comment» (comment le programme sera-t-il mis en œuvre?), organisée autour de six domaines principaux: le renforcement des capacités et la constitution d’institutions efficaces, la mise en œuvre du programme à l’échelon local, le suivi et la responsabilisation participatifs, le travail avec le secteur privé, les partenariats avec la société civile et la culture et le développement7.

Les dialogues ont clairement montré la nécessité d’instaurer un dialogue structuré en vue de bâtir un partenariat efficace dans le domaine du développement. Le rôle essentiel joué dans ce processus par

La définition des ODD pour l’après-2015 est un processus continu, long et com-plexe, qui a commencé lors de Rio+20. Le nouveau cadre de développement pour l’après-2015 vise à surmonter les obstacles au développement rencon-trés aujourd’hui, tels que la pauvreté, les changements climatiques, les iné-galités, la vulnérabilité et l’exclusion, ainsi que les défis économiques, so-ciaux et environnementaux. Son princ-

ipe directeur principal est d’éliminer la pauvreté par le biais d’un programme ambitieux et transformateur dont les objectifs et cibles sont définis et pris en main par les pays, et qui sont appliqués de manière universelle. En bref, le pro-cessus a consisté en la mise en place du Groupe de travail du système des Nations Unies, un groupe de travail ou-vert qui a par la suite proposé les futurs ODD*, et du Groupe de personnalités

de haut niveau. Une série de 11 con-sultations thématiques mondiales et de consultations nationales facilitées par le GNUD ont eu lieu dans 88 pays. Le Groupe de travail des Nations Unies est composé de plus de 60 agences, de la Banque mondiale et du Fonds moné-taire international.

*https://sustainabledevelopment.un.org/owg.html

“On entend par localisation la prise en compte des contextes, défis et opportunités et gouvernements sous-nationaux, à toutes les étapes du développement du programme pour l’après-20158”.

13ART - Résumé 2014Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable

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Les messages clés de la manifestation peuvent se résumer comme suit : la mise en œuvre efficace du programme pour l’après-2015 passe par la localisation du programme mondial ainsi que par une large appropriation, implication et responsabilisation au niveau local. Cela ne peut toutefois être réalisé que si les gouvernements nationaux et locaux s’engagent à appuyer la localisation

du programme, et si la société civile, le secteur privé et les autres parties prenantes locales sont impliqués dans le processus. Les gouvernements locaux et régionaux doivent jouer un rôle crucial dans la promotion du développement durable inclusif au niveau local. A cet effet, les autorités nationales doivent fournir les cadres juridiques et les capacités institutionnelles et

financières appropriés pour assurer que les gouvernements locaux et régionaux puissent jouer leur rôle au niveau de la promotion du développement local et de la mobilisation des parties prenantes locales. Il conviendra d’adopter une approche intégrée à niveaux et parties prenantes multiples afin d’assurer la participation et l’inclusion de tous les acteurs.

les GLR et les territoires, désormais largement reconnu, a continué à se développer et à prendre de l’importance. Il ne fait pas de doute que l’implication des GLR en tant que partenaires à part entière de ce processus transformateur est nécessaire pour obtenir des résultats sur le plan du développement, démocratiser l’agenda pour l’efficacité du développement et promouvoir une appropriation inclusive.

En 2014, le PNUD et le Programme des Nations Unies pour les établissements humains

(ONU-Habitat) au nom du GNUD, et le GTF, ont co-dirigé le dialogue sur la localisation du programme de développement pour l’après-2015. Un Comité consultatif a été créé pour orienter les consultations sur la localisation du processus pour l’après-2015 ainsi que pour encourager l’appropriation locale et mondiale en favorisant une plus large acceptation et légitimité des résultats des consultations. C’est ici que le PNUD, par le biais de l’Initiative ART, a été en mesure de consolider et d’utiliser sa base de partenariats avec une palette variée d’institutions publiques et privées, dont des représentants

des organisations de jeunes et de femmes, en vue de promouvoir la mise en œuvre du programme pour l’après-2015 au niveau local.

La dernière réunion consacrée à ce domaine thématique a été «Le dialogue final de haut niveau sur la localisation du programme de développement pour l’après -20159», organisé à Turin en octobre 201410, à l’invitation de la municipalité de la ville et du gouvernement italien. Plus de 86 représentants d’autorités nationales, régionales et locales, d’agences des Nations Unies, d’institutions internationales, d’organisations de la société civile (y compris des femmes, des jeunes et des habitants des taudis), du secteur privé, du monde universitaire, de fondations et de partenaires du développement de plus de 30 pays y ont participé. Cette réunion a donné l’occasion de recueillir le savoir-faire des pays et de systématiser les commentaires issus des dialogues nationaux, régionaux et mondiaux organisés tout au long de l’année, avec leurs résultats et leurs messages clés, en vue de façonner le futur cadre du développement.

Les participants ont convenu que les ODD doivent répondre aux contextes, besoins et préoccupations locaux. Les représentants des différents pays et institutions sont convenus de continuer à promouvoir la pleine participation des GLR et des parties prenantes locales dans le développement et la mise en œuvre du programme de développement en vue

Les consultations sur le programme de développement pour l’après-2015 ont prédominé au cours des dialogues menés sur le paysage du développement, mettant un accent particulier, en 2014, sur les moyens de mettre en œuvre les futurs objectifs de développement et sur la nécessité de les réaliser au niveau local, niveau où le développement change véritablement la vie des gens (concept également connu sous le terme de «localisation»).

14 ART - Résumé 2014 Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable

Page 15: PNUD ART - Résumé 2014

MESSAGES CLÉS DES DIALOGUES SUR LA LOCALISATION12

Les gouvernements locaux et régionaux (GLR) sont essentiels pour promouvoir un développement durable inclusif au sein de leurs territoires, et, en tant que tels, pour la mise en œuvre du programme pour l’après-2015.

Une gouvernance locale efficace peut assurer l’inclusion d’une variété de parties prenantes locales, créant ainsi une large appropriation, implication et responsabilisation.

Une approche à niveaux et parties prenantes multiples est nécessaire pour promouvoir des programmes de transformation au niveau local.

Une forte implication nationale est nécessaire pour fournir des cadres juridiques et des capacités institutionnelles et financières appropriés aux autorités locales..

d’assurer une véritable appropriation, à plus forte raison maintenant que la phase suivante des négociations intergouvernementales a commencé. Les recommandations et résultats sont reflétés dans le «Communiqué de Turin11», qui a été appuyé par plusieurs Etats membres et présentés au Secrétaire général.

Globalement, les résultats et conclusions des dialogues sur «la localisation du programme» ont contribué au Rapport de synthèse du Secrétaire général, «La dignité pour tous d’ici à 2030», qui présente les résultats des conversations et processus intergouvernementaux mondiaux qui contribuent à construire le futur programme de développement et les ODD, et prépare le terrain pour la série finale de négociations intergouvernementales. Ce n’est pas un hasard si le Rapport de synthèse comporte une référence claire à l’importance du niveau local dans la réalisation et la durabilité des résultats en matière

de développement, «les gens [se trouvant] au cœur» du programme de mutation en cours.

Par la suite, l’Initiative ART, en tant que point d’entrée du PNUD pour les partenariats territoriaux, et grâce à ses liens avec la localisation du cadre de développement pour l’après-2015, peut également contribuer à élargir la base de partenaires du PNUD et à exploiter de nouvelles ressources techniques et financières, deux éléments cruciaux pour assurer le succès de la localisation.

Finalement, c’est la localisation qui contribuera à assurer la promotion de la diversité – menant ainsi à une large appropriation, implication et responsabilisation – et à faire en sorte que le nouveau programme se traduira en des liens et partenariats nationaux et locaux, dans le cadre desquels les préoccupations et besoins des populations seront à la fois un tremplin et une pierre angulaire des nouveaux ODD.

15ART - Résumé 2014Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable

Page 16: PNUD ART - Résumé 2014

Dans le contexte de la seconde série de consultations ciblées, l’Italie, aux côtés de l’Équateur et du Ghana, s’est portée volontaire pour co-accueillir les dialogues sur la «mise en œuvre du programme à l’échelon local», assurant la promotion des initiatives en faveur de la localisation – comprises dans le cadre du rôle croissant joué par les GLR et les acteurs locaux (OCS, secteur privé et autres) dans la mise en application des nouveaux ODD. L’Italie a accueilli les dialogues qui ont été menés sur cet aspect des consultations, ainsi que le dialogue de haut niveau de clôture, cette thématique étant bien connue dans le pays. En effet, l’Italie affiche une expérience bien établie au niveau de la promotion de la localisation du développement en vertu d’une approche territoriale, en tant que valeur ajoutée qui génère le dialogue entre les territoires et permet de partager des connaissances, l’expérience et les innovations entre les pays du Nord et du Sud. Ce n’est pas un hasard si, historiquement, l’Italie a toujours

solidement appuyé l’Initiative ART du PNUD, l’approche territoriale du développement et les modalités novatrices de coopération telles que la coopération décentralisée (CD), dont les résultats sur le plan des enseignements tirés et des réseaux ont été exploités dans les cadre des dialogues sur la «localisation du programme pour l’après-2015».

L’Italie a fait bénéficier de son expérience passée en matière de localisation des OMD au cours de la discussion sur la manière de mieux mettre en œuvre et localiser les ODD. Elle joue un rôle déterminant pour assurer que la localisation est incluse dans les discussions en cours, en tant qu’élément crucial pour le succès des ODD.

L’ITALIE ACCUEILLE LE DIALOGUE FINAL DE HAUT NIVEAU SUR LA LOCALISATION DU PROGRAMME POUR L’APRÈS-2015

16 ART - Résumé 2014 Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable

Page 17: PNUD ART - Résumé 2014

A la demande du gouvernement national d’El Salvador, le PNUD, par l’intermédiaire de l’Initiative ART, appuie les plateformes participatives appelées «Système des acteurs pour le développement». Ces plateformes, mises en place pour renforcer la coordination multisectorielle, ont mené à bien des exercices de planification stratégique participatifs en vue de définir les plans de développement de leurs territoires, en favorisant l’intégration des priorités territoriales dans les politiques de développement nationales et locales. Dès le départ, les plateformes ont exprimé leur intérêt à participer au processus de consultation visant à définir les ODD et à faire connaître leur vision du développement mondial au niveau international. Les autorités locales, avec l’appui du gouvernement national et de l’Initiative ART du PNUD, et en coordination avec la Campagne du Millénaire des Nations Unies, ont organisé plusieurs ateliers de travail en vue de contribuer au débat, sous le thème «Le El Salvador que nous voulons13» . Le vif intérêt manifesté par les acteurs locaux, et la nature stratégique des propositions présentées lors des ateliers, font d’El Salvador un exemple de choix, qui illustre la manière dont le processus pour l’après-2015 peut être localisé, contribuant à son inclusivité, à sa représentativité et à son adaptabilité aux contextes locaux et nationaux.

Ce processus, qui s’est étalé sur deux ans, a bénéficié de la participation de milliers de personnes issues de divers secteurs, zones géographiques et groupes sociaux, en mettant un accent particulier sur les personnes traditionnellement exclues. Celles-ci ont donné leurs points de vue sur les questions clés devant être traitées en vue de promouvoir la vision du pays qu’elles désirent construire au cours des prochaines décennies. Le processus de consultation a cherché à établir le «quoi faire et comment le faire» au niveau territorial, grâce à une participation inclusive et à niveaux multiples permettent une réflexion approfondie sur la vision de l’avenir de leur pays.

Les rouages du processus: Au cours de la première phase, plus de 4.500 personnes ont participé à la définition du monde qu’elles veulent pour elles-mêmes et pour leurs enfants; l’accent a ensuite été mis sur le niveau local, avec la participation de parties prenantes locales, notamment d’autorités locales, qui ont débattu de la manière dont tous les éléments de la société

peuvent contribuer aux objectifs pour l’après-2015. Durant la deuxième phase, plus de 300 dirigeants représentant 120 institutions et organisations ont été associés au débat. En raison de leur inclusivité, les ateliers de travail sont devenus un forum de dialogue entre les différents secteurs économiques et sociaux, y compris ceux qui se trouvent dans une situation vulnérable. Les ateliers de travail ont eu pour objectif prioritaire de sensibiliser à l’importance de participer à la construction d’un nouveau programme mondial, de faire des futurs ODD la nouvelle pierre angulaire pour le développement humain territorial en El Salvador, d’inclure les groupes traditionnellement marginalisés et de sensibiliser sur la responsabilité partagée de l’ensemble de la population quant à la construction de l’avenir qu’elle appelle de ses vœux. Des entretiens et des ateliers de travail ont été organisés dans sept provinces, avec la participation de six universités, dont l’Université d’El Salvador. Des sondages d’opinion ont par ailleurs été réalisés, permettant de donner un caractère hautement représentatif au rapport final sur les consultations.

Tout au long des consultations, les participants ont souligné la nécessité d’établir une coordination plus structurelle, de sensibiliser sur le plan culturel et de mettre en place une communication et un partage des connaissances fluides. Ils ont également insisté sur le fait que tout objectif réalisable et pertinent doit être cohérent avec la réalité d’El Salvador. Ils ont également noté que le processus doit renforcer la coordination entre les institutions locales et nationales, ainsi qu’avec la société civile et les autres agents du développement. Les résultats et les propositions ont été présentés aux représentants départementaux des municipalités, qui sont considérés comme les acteurs principaux de la politique publique au niveau local.

LE MONDE QUE VEUT EL SALVADOR

El Salvador a montré qu’il souhaitait être au premier rang d’un processus de transformation sociale et économique centré sur la réduction de la pauvreté, des inégalités et de l’injustice sociale.

Le nombre de participants qui ont participé au processus de consultation en El Salvador illustre la représentativité du processus ainsi que les efforts massifs déployés par le gouvernement et le PNUD, par le biais de l’Initiative ART, en vue de toucher le plus grande nombre possible de parties prenantes et d’associations et d’assurer son caractère véritablement participatif::

31 gautorités locales 29 secteurs sociaux19 institutions gouvernementales nationales16 institutions universitaires15 institutions du secteur privé6 institutions du secteur public3 organisations municipales1 organisation internationale

17ART - Résumé 2014Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable

Page 18: PNUD ART - Résumé 2014

ART EN BREF

Le PNUD estime que la participation des populations à la conception et à la mise en œuvre des politiques publiques aux niveaux national et international est un moteur clé de la démocratie et du développement. Il reconnaît également que le niveau gouvernemental le plus proche des citoyens est le niveau local, ce dernier permettant des approches participatives du développement qui répondent mieux aux besoins et aspirations des gens. Le PNUD est donc désireux de continuer à promouvoir la reconnaissance mondiale et incontestée du rôle clé joué par les GLR dans la coopération efficace pour le développement et la localisation du programme pour l’après-2015. A cet égard, le PNUD est conscient de la nécessité de procéder à un changement structurel de l’approche de développement prédominante en vue d’assurer le succès de la nouvelle architecture du développement. Il désire contribuer à cette mutation en étroite collaboration avec ses organisations partenaires, en vue de renforcer l’efficacité, la durabilité et l’impact de ce changement. Le PNUD, par le biais de l’Initiative ART, a ainsi renforcé de manière significative sa coopération et ses liens avec les gouvernements locaux, leurs réseaux et leurs associations, notamment avec le réseau des Cités et gouvernements locaux unis (CGL), l’Organisation des Régions Unies (ORU FOGAR) et l’organisation-cadre GTF14.

Dans la mesure où le nouveau programme de développement «en construction» sera universel, transformateur et inclusif, il donnera aux GLR une occasion unique d’influencer et d’agir sur les objectifs de développement. A l’évidence, les GLR sont particulièrement bien placés pour mettre les gens au cœur du programme de développement et agir comme levier du changement: ils peuvent agir localement pour s’attaquer aux défis locaux, renforçant tout initiative mondiale allant dans cette direction. Pour approfondir les contributions des GLR, il est toutefois essentiel d’accroître–quantitativement et qualitativement – leur participation aux débats internationaux, et d’exploiter les perspectives et ressources locales uniques.

L’Initiative ART du PNUD et ses partenaires peuvent activement et

concrètement contribuer à cela, compte tenu du fait qu’ils appuient depuis longtemps les GLR dans leur quête légitime à assumer un rôle plus important dans les discussions politiques internationales. L’importance croissante de leur rôle a par exemple été illustrée par la participation des GLR au Comité directeur du Partenariat mondial pour une coopération efficace au service du développement (GPEDC). Suite à cela, le GTF des GLR pour le programme de développement pour l’après-2015 en perspective d’Habitat III est désormais membre officiel du Comité directeur du GPEDC15.

En ce sens, le GTF a co-dirigé, avec ONU-Habitat et le PNUD, les dialogues sur la «localisation du programme». Dans ce contexte, en coopération avec le PNUD, ORU FOGAR a organisé une session de réflexion dédiée16 sur la coopération efficace pour le développement, le DEL et des modalités de coopération novatrices telles que la CD et la coopération Sud-Sud et triangulaire (CSST) lors de la Réunion de haut niveau de la GPEDC organisée à Mexico en juin 201417. Cette réunion a donné l’occasion de présenter des preuves sur la manière dont ces différents mécanismes et approches de coopération novateurs peuvent promouvoir une coopération efficace pour le développement au niveau local, et comment les GLR peuvent contribuer à des partenariats transformateurs, de la base vers le sommet.

Tout au long de ces années, l’Initiative ART a activement promu le travail commun avec les GLR en tant qu’acteurs et partenaires du développement. Leur contribution a enrichi et influencé les débats politiques internationaux en matière de développement, renforçant ainsi la pertinence et l’appropriation locale des politiques du PNUD au niveau local.

Pour renforcer une vision commune de l’avenir, le PNUD a créé un Comité consultatif (CC) de GLR en vue de permettre un échange plus structuré et stratégique ainsi que des discussions de haut niveau entre le PNUD et les principaux GLR et leurs associations. L’Initiative ART s’engage à approfondir et à élargir encore ces alliances internationales grâce à la trousse à outils pour l’après-2015 «vers un processus de localisation pour les ODD», qui sera la courroie de transmission permettant de favoriser un meilleur impact de la coopération internationale dans les pays et au niveau local. La trousse à outils, probablement co-réalisée par le PNUD, le GTF et ONU-Habitat, doit fournir des orientations sur l’examen des politiques de développement, en mettant un accent particulier sur la localisation des ODD, la création d’opportunités de prise de mesures, l’adaptation, l’apprentissage et l’obtention de meilleurs résultats.

Globalement, les dialogues ont contribué à forger une coalition mondiale stratégique de partenaires incluant CGLU, ORU FOGAR, GTF et les agences des Nations Unies. Ce réseau de partenaires engagés partageant des objectifs et des visions communs est une ressource stratégique et opérationnelle importante pour la mise en œuvre des futurs ODD.

Ce dialogue en cours et ce partenariat de plus en plus solide doivent se poursuivre sans relâche dans le cadre de la mise en œuvre des futurs ODD au niveau local.

UNE ALLIANCE MONDIALE POUR PROMOUVOIR LE RÔLE DES GLR DANS LE DÉVELOPPEMENT

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable18 ART - Résumé 2014

Page 19: PNUD ART - Résumé 2014

BURUNDI: A LA POINTE DE DIALOGUES SUR LA LOCALISATION

L’Initiative ART a aidé les BP à élaborer le nouveau programme PACTE visant à appuyer la mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation et de développement économique local. Ce programme met l’accent sur le renforcement du rôle actif des gouvernements locaux en matière de développement économique et social, appliquant une approche territoriale de la prévention des conflits et de l’instauration de la paix. Le PNUD-Burundi a mis en place l’approche P6 (une version évoluée de l’approche 3x6, qui a été un point de départ, une voie postconflictuelle vers le développement durable18) en vue d’assurer la réintégration harmonieuse des personnes touchées par le conflit tout en préparant la voie à des processus de développement local intégré. L’Initiative ART a aidé le BP à établir des partenariats territoriaux, avec, par exemple, la région allemande de Baden Württemberg et la région française des Pays de la Loire. En 2015, l’Initiative ART continuera d’appuyer l’élément de DEL du programme, en mobilisant l’expertise et les partenaires spécifiquement liés au DEL et en reliant le pays aux dialogues politiques internationaux pertinents, tels que le 3ème Forum mondial du DEL, qui sera organisé à Turin (Italie) en octobre 2015.

Le Burundi a été en première ligne des dialogues sur la localisation du programme pour l’après 2015: dans le cadre des processus de consultation visant à déterminer les domaines prioritaires du nouveau cadre de développement, ce pays a organisé une série extensive de consultations, qui ont donné lieu à un rapport approfondi et exhaustif détaillant les aspirations du pays pour les années à venir en ce qui concerne plusieurs domaines de développement, hiérarchisés par priorité et analysés localement19. Les consultations ont été organisées dans le cadre du «Programme-cadre PACTE pour le développement humain au Burundi» récemment lancé, un accord conclu en temps opportun entre le gouvernement du Burundi et le PNUD, qui s’appuie sur les mécanismes, outils et méthodologies utilisés par l’Initiative ART du PNUD, en les adaptant au contexte spécifique. Doté de ces instruments, PACTE est ainsi devenu la plateforme naturelle pour mener à bien des consultations facilitées par l’Équipe de pays des Nations Unies et le PNUD. Il a permis de donner au dialogue un caractère large et participatif, de la base vers le sommet,

bien mis en évidence dans le rapport final du pays sur les consultations.

Les dialogues ont été organisés par le PNUD, en collaboration avec le ministère des Finances et de la Planification du développement et le Directorat général de la planification nationale. Ils ont tourné autour de cinq domaines thématiques majeurs liés aux cinq principales mutations du programme pour l’après-2015 et se sont focalisés sur le besoin de: meilleure gouvernance; développement durable; amélioration des infrastructures (en particulier dans le secteur énergétique); et renforcement des capacités institutionnelles. Par la suite, les participants ont défini une ensemble d’objectifs intermédiaires, spécifiques au contexte et aux besoins du Burundi, qui doivent être réalisés pour atteindre le développement inclusif: assurer l’éducation primaire de base pour tous, promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, assurer un environnement durable et accéder à l’eau potable et lutter contre le VIH, le paludisme et les autres maladies.

Globalement, le processus a été caractérisé par la forte implication des autorités locales, des organes régionaux et gouvernementaux, des acteurs de la société civile et du secteur privé dans la définition des priorités et des objectifs du programme pour l’après-2015, assurant ainsi la haute représentativité du processus consultatif et son caractère participatif.

Grâce à la collaboration entre le PNUD et le ministère des Finances et de la Planification du développement, les objectifs ont été localisés et ont pris en compte les défis actuels et les progrès réalisés au Burundi. Des recommandations ont en effet été formulées pour chacun des domaines thématiques considérés comme prioritaires dans le pays, permettant la conception d’un plan détaillé et réaliste pour atteindre chaque objectif, tout en mettant les populations et leur bien-être au cœur des préoccupations et aspirations en matière de développement.

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable 19ART - Résumé 2014

Page 20: PNUD ART - Résumé 2014

Un processus de dialogue et d’analyse participatif et collaboratif visant assurer le respect de l’engagement pris par les collectivités territoriales en faveur du développement international a culminé avec le lancement d’une étude sur les interventions de coopération internationales réalisée par les collectivités françaises, du point de vue de l’inclusion sociale et économique20. L’Assemblée des Départements de France, avec l’appui du ministère français des Affaires étrangères et de la Délégation pour les actions internationales des collectivités territoriales au sein de l’Agence française de développement (AFD) a présenté cette étude, dont la réalisation a exigé 18 mois de travail. D’autres partenaires de l’ADF, tels que le PNUD, Coordination Sud, Nouvelle des Solidarités Actives et F3E21 ont également

contribué à celle-ci. Cette analyse a principalement

visé à contribuer à la position française sur la définition du programme de développement pour l’après-2015 et les ODD, à réitérer et consolider l’engagement des collectivités territoriales en faveur de la coopération aux niveaux européen et international dans le domaine de l’inclusion socioéconomique,

et à donner aux collectivités et à leurs partenaires une vision prospective et des capacités renforcées en vue de formuler et de mener à bien les projets dans ce domaine. L’étude a contribué au processus de dialogue sur la localisation du programme pour l’après-2015, celle-ci ayant été présentée lors du Dialogue de haut niveau final sur la localisation du programme de développement pour l’après-2015 de Turin (octobre 2014)22 et des Assises de la solidarité internationale organisées par l’ADF à Carcassonne (France, novembre 2014)23. Les deux manifestations ont donné lieu à un débat animé sur les principaux résultats de l’étude et sur son positionnement, contribuant à enrichir les dialogues sur le cadre pour l’après-2015 et les futurs objectifs de développement.

L’étude a souligné le changement de paradigme survenu dans la philosophie de la coopération pour le développement, celle-ci étant passée de l’«aide au

développement» à des «alliances et partenariats» entre les territoires à travers le monde, en vue de mieux faire face aux défis communs par des solutions concertées.

En ce sens, il convient de souligner que l’étude a étayé ce changement, estimant que les projets de développement local durable et inclusif ont un impact sur les pratiques d’inclusion sociale et économique dans les deux territoires, permettant d’apporter des bénéfices réciproques aux sociétés aux deux extrémités du spectre du développement.

Enfin, dans la droite ligne des tendances décelées autour du monde par le biais des consultations, l’étude a réitéré qu’il est essentiel de comprendre les contextes et spécificités de chaque pays partenaire, tout en s’appuyant sur la complémentarité des acteurs dans les territoires. Ce n’est que de cette façon que la coopération entre les territoires peut contribuer à appuyer l’émergence d’une société inclusive et durable.

En partenariat ave le PNUD, un groupe de travail «visant à favoriser l’inclusion économique et sociale au niveau mondial» sera créé en vue de développer des outils adaptés au contexte à même d’assurer la mise en œuvre des recommandations de l’étude dans le cadre de la localisation des ODD ainsi que de mettre ces outils en application dans le cadre d’initiatives pilotes dans différents pays.

FRANCE: CONSTRUIRE UN PROGRAMME POST-2015 POUR UNE INCLUSION ÉCONOMIQUE ET SOCIALE

Le point de vue de l’étude est semblable à celui qui est depuis longtemps défendu par l’Initiative ART du PNUD, qui appelle au remplacement de la dynamique «donateur-bénéficiaire» par une dynamique de dialogue et des relations mutuellement enrichissantes entre les territoires.

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable20 ART - Résumé 2014

Page 21: PNUD ART - Résumé 2014

LE PORTUGAL CONTRIBUE AU NOUVEL AGENDA UNIVERSEL

Le processus de définition du programme de développement pour l’après-2015 doit aboutir à une vision partagée du chemin qui mènera le monde vers le développement humain durable pour tous d’ici à 2030. Qu’ils soient du Nord ou du Sud, les pays développés ou en développement reconnaissent plus que jamais qu’ils font face à des défis communs, et qu’il convient de s’attaquer à ceux-ci collectivement. Le programme et les ODD seront par conséquent un appel mondial à l’action par tous et pour tous.

La consultation organisée au Portugal24 constitue un exemple parlant de l’universalité, de la pertinence et de l’utilité du processus, quelle que soit l’étape de développement du pays. Le dialogue sur la localisation du programme de développement pour l’après-2015 a été organisé par un groupe d’OSC portugais et Camões, un Institut de coopération et linguistique chargé de coordonner la position portugaise sur le programme pour l’après-2015, avec l’appui du Centre d’information régional des Nations Unies et des co-dirigeants des dialogues sur la localisation, le PNUD, ONU-Habitat et GTF

Le processus a consisté en l’organisation de cinq ateliers de travail régionaux dans différentes villes, une enquête en ligne, une manifestation finale nationale et un programme de radio. Si elles ont mis en évidence les limites des OMD en termes de socialisation et de participation, les discussions ont également célébré l’opportunité offerte par le processus pour l’après-2015, les points de vue des populations étant désormais entendus et pris en compte. Les participants ont réitéré qu’il était essentiel que les Etats s’engagent à mettre en œuvre les nouveaux ODD, qu’ils dirigent le processus et le prennent en main, tout en assurant que une articulation effective entre les niveaux local, régional et national, en vue de réaliser des objectifs de développement plus

durables, équitables et équilibrés. Comme partout ailleurs à travers le monde, les participants ont souligné que les éléments qui sont les plus susceptibles de déterminer le succès du programme sont la participation, l’inclusion, l’appropriation et l’alignement avec les priorités et spécificités du pays.

Les obstacles au développement sont largement communs à tous les pays, en dépit des spécificités de ces derniers, tout comme le sont les aspirations et les espoirs des gens.

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable 21ART - Résumé 2014

Page 22: PNUD ART - Résumé 2014

UNION EUROPÉENNE ET DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL

En 2014, le PNUD et l’Union européenne (UE) ont célébré le dixième anniversaire de leur partenariat - officiellement lancé avec l’«Accord de partenariat stratégique» de 2004 – en publiant un rapport faisant autorité sur la raison d’être et les résultats de la collaboration, et les enseignements tirés de celle-ci25. Le rapport met en évidence l’importance de ce partenariat pour ce qui est d’appuyer la réalisation des objectifs de développement clés, et montre la manière dont des visions et approches convergentes, mises en œuvre de concert, peuvent donner des résultats concrets à même de faire changer réellement les choses sur le terrain. Le travail commun mené dans plus de 115 pays dans le monde s’est traduit par le lancement de centaines de projets et, généralement, par une coopération pour le développement plus harmonisée, efficiente et efficace.

C’est dans ce cadre mutuellement enrichissant et positif que le PNUD et l’UE se sont récemment engagés dans une réflexion sur la manière d’assurer un travail aussi complémentaire que possible dans un domaine thématique vers lequel tous deux convergent et dans lequel ils possèdent une solide expérience: le niveau local, avec un accent particulier sur le rôle clé joué par les GLR au niveau du développement, en tant que partenaires et acteurs. Ces dernières années, l’UE a en effet mené à bien

un dialogue structuré de fond sur le rôle du niveau local en tant que «catalyseur du développement». Ce processus a mené à une nouvelle compréhension de l’approche territoriale du développement et de l’importance des GLR, particulièrement en ce qui concerne la mise en œuvre du programme pour l’après-2015, ainsi que cela est mis en évidence dans la communication sur le «Partenariat mondial pour l’élimination de la pauvreté et le développement durable après 2015». Dans ce document, l’UE considère clairement le niveau sous-national comme déterminant pour faire face aux défis fondamentaux de l’avenir.

De même, la stratégie du PNUD en matière de GLDL reconnaît que les GLR sont essentiels à la promotion et à la mise en œuvre des politiques en matière de GLDL, et que la décentralisation, la gouvernance effective et une approche territoriale du développement appuient la réalisation des OMD – et, en 2015, de la mise en œuvre des ODD au niveau local. En ce sens, les vues de l’UE et du PNUD sur la GLDL convergent pleinement, ceux-ci reconnaissant tous deux que ce n’est que lorsque les acteurs territoriaux travaillent ensemble à la définition, à la planification et à la mise en œuvre des stratégies de développement qu’ils parviennent à faire changer les choses, provoquant des changements dans la

Dans cette communication et sa dé-cision d’application ultérieure, l’UE a clairement indiqué qu’il est nécessaire d’autonomiser les GLR en vue de ren-forcer la gouvernance et d’obtenir de meilleurs résultats en matière de dével-oppement. Ce n’est que par le biais de l’autonomisation que le potentiel de développement des GLR peut être «déb-loqué», car elles sont les institutions les plus proches des citoyens et les meilleurs

catalyseurs des mutations nécessaires qui contribueront à la réalisation des objectifs de développement futurs. Une bonne gouvernance est le second préal-able: l’UE «désire promouvoir le rôle des autorités, politiques et décideurs locaux, en faveur d’une élaboration des poli-tiques et d’une fourniture des services transparentes et responsables au niveau local». Les GLR et leurs associations doivent être impliqués dans la program-

mation des priorités nationales et lo-cales. C’est dans ce cadre que l’UE désire promouvoir une approche territoriale du développement depuis que celle-ci, par définition, s’adapte aux caractéristiques et besoins des territoires et est basée sur un processus à long terme dynamique, de la base vers le sommet, avec une ap-proche à parties prenantes multiples et niveaux multiples.

Communication de l’UE «Autonomiser les autorités locales des pays partenaires pour une gouvernance renforcée et des résultats plus efficaces au niveau du développement» et décision d’application ultérieure «Société civile et autorités locales».

ART EN BREF

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable22 ART - Résumé 2014

Page 23: PNUD ART - Résumé 2014

ART EN BREF

vie et le bien-être des gens, et assurant un équilibre entre la croissance socioéconomique et la qualité environnementale.

Reflétant les synergies croissantes dans le domaine du développement local en général, et le dialogue sur la localisation du programme pour l’après-2015 en particulier, la Commission européenne a organisé un dialogue sur le programme de développement pour l’après-2015 dans le cadre du «Forum politique sur le développement» (Lima, Pérou, 2014), y associant le PNUD par le biais de l’Initiative ART, le GTF ainsi qu’ONU-Habitat. La manifestation a visé à tirer parti de stratégies et approches similaires, en mettant un accent spécifique sur la mise en œuvre des ODD au niveau local, ainsi qu’à déterminer quels mécanismes concrets, moyens et propositions sont en mesure de promouvoir la coopération entre les autorités sous-nationales.

Les participants ont évidemment souligné le besoin de reconnaître les GLR comme des acteurs clés de même que l’importance d’utiliser la modalité de la CD pour mettre en œuvre le futur programme de développement pour l’après-2015 au niveau local.

Enfin, le Comité des régions et le PNUD, par le biais de l’Initiative ART, a organisé une rencontre à Bruxelles (en juillet 2014) pour contribuer à identifier la manière dont le processus pour l’après-2015 peut se traduire au niveau territorial, tout en tenant compte du caractère escompté universel des futurs objectifs de développement. La consultation a également cherché à stimuler les dialogues nationaux et territoriaux, en tant que moyens de mettre en œuvre le nouveau programme de développement.

De nombreuses collaborations en cours sur les questions de développement local dans divers pays autour du monde attestent que le partenariat entre le PNUD et l’UE en matière de développement au niveau local peut être renforcé, ouvrant la voie à une mise en application des ODD plus solide, efficace et orientée sur les résultats.

Localiser le programme de développement pour l’après-2015 et les objectifs de développement durable 23ART - Résumé 2014

Page 24: PNUD ART - Résumé 2014

24 ART - Résumé 2014

Page 25: PNUD ART - Résumé 2014

SYSTÈMES INTÉGRÉS DE DÉVELOPPEMENT LOCAL

Dans les pays, l’Initiative ART a contribué à créer, développer et renforcer les réseaux de développement locaux et nationaux, et a renforcé la position du PNUD par rapport aux gouvernements locaux et nationaux, en tant que partenaire compétent sur les questions de développement humain durable au niveau local. Les Systèmes de développement local intégré (SDLI) du PNUD sont la suite logique de l’approche, de la méthodologie et des outils de l’Initiative ART, et des résultats et impacts positifs que ceux-ci ont généré.

Les conditions permettant la création de SLDI dans des pays tels que la Bolivie, Cuba, l’Équateur, El Salvador, le Liban et la Mauritanie sont progressivement apparues grâce à l’appropriation croissante de l’approche et de la méthodologie territoriales de l’Initiative ART du PNUD par les gouvernements locaux et nationaux. Elles répondent également au besoin de maximiser l’impact et la cohérence des interventions en matière de développement dans les territoires, notamment relativement aux stratégies de GLDL. Les Systèmes de développement local intégré permettent en particulier de renforcer et d’articuler les interventions territoriales du PNUD, en facilitant la coordination au sein du PNUD et avec les autres agences des Nations Unies dans la formulation des solutions pertinentes aux demandes territoriales. Ce processus est mené à bien d’une manière intersectorielle et multidisciplinaire, qui inclut la planification, la mise en œuvre et l’examen.

LES SYSTÈMES DE DÉVELOPPEMENT LOCAL INTÉGRÉ EN BREF:

Qu’est-ce que c’est ? Les SDLI sont un espace où les parties prenantes du développement d’un territoire discutent des besoins, atouts, défis et priorités de celui-ci; organisent les demandes locales; orientent les ressources disponibles (humaines, naturelles, financières et techniques); et gèrent en commun les processus qui permettront de réaliser les objectifs de développement fixés. Ils représentent la synthèse et le catalyseur des acteurs et processus liés au développement au sein du territoire.

Qui y participe ? Les Systèmes sont composés des autorités locales, des services gouvernementaux décentralisés et déconcentrés travaillant au développement local, de la société civile, des représentants des secteurs privés et publics, et d’autres institutions qui contribuent au développement local. Les associations de femmes et de jeunes, les minorités et les groupes marginalisés font aussi partie de tels SDLI.

Comment fonctionnent-ils ? Le PNUD facilite l’interaction entre les différentes parties prenantes, dans le but de renforcer les principales institutions locales et de promouvoir une vision commune et des initiatives stratégiques au sein des territoires. Des mécanismes de gouvernance à niveaux multiples assurent des liens verticaux et la coordination entre les différents niveaux gouvernementaux.

Les SLDI sont basés sur l’approche et la méthodologie territoriales, et visent à promouvoir des processus de développement territorial intégrés, à acteurs multiples.

Systèmes intégrés de développement local 25ART - Résumé 2014

Page 26: PNUD ART - Résumé 2014

BOLIVIE: COORDINATION À PLUSIEURS NIVEAUX POUR UN DÉVELOPPEMENT PRODUCTIF

En Bolivie, le PNUD appuie la gouvernance démocratique, la réduction de la pauvreté, la promotion de l’équité et de l’inclusion, les droits environnementaux et le développement productif. Depuis 2008, l’Initiative ART du PNUD a contribué à renforcer l’articulation et la coordination entre différentes acteurs du développement par le biais de ses instruments de concertation. En particulier, dans le domaine du développement économique productif, le cadre d’articulation proposé par l’Initiative ART (à savoir, entre les niveaux national, départemental et municipal) a appuyé un processus de coordination à niveaux multiples impliquant le gouvernement national et les gouvernements autonomes en vue de: i) promouvoir des mécanismes et des outils à même de renforcer la qualité et la quantité des dépenses sociales, ii) renforcer les politiques publiques en vue de générer des emplois décents, et iii) améliorer l’investissement public dans les activités productives.

En Bolivie, les instruments proposés par le PNUD par le biais de l’Initiative ART ont facilité la création d’un Conseil pour la coordination sectorielle du développement productif (COSDEPRO — “Consejo de Coordinación Sectorial de Desarrollo Productivo”)26, sous l’impulsion et la direction du MDPyEP (ministère du Développement

productif et de l’Économie plurielle), visant à permettre l’articulation des politiques, plans, programmes et projets de développement productif entre les Entités territoriales autonomes et le gouvernement central. Pour ce faire, le COSDEPRO cherche à harmoniser les plans et politiques des différents niveaux gouvernementaux en vue d’augmenter l’investissement dans le développement productif, de maximiser l’efficacité et l’impact de la gestion territoriale, d’autonomiser les territoires, de renforcer les capacités techniques et d’appuyer la mise en œuvre de la loi-cadre sur les autonomies. Inscrit dans le partenariat entre le MDPyEP et l’Initiative ART du PNUD, le mode opératoire du COSDEPRO permet aux deux niveaux d’intervention - local et départemental – de s’enrichir

mutuellement et, de manière conjointe, d’articuler les politiques et de systématiser l’information, favorisant des économies dynamiques dans les territoires grâce à une vision stratégique renforçant les alliances territoriales, l’investissement public et les synergies avec les différents acteurs.

La philosophie du COSDEPRO reflète bien la position de longue date du PNUD selon laquelle les objectifs devraient être atteints de manière globale et stratégique, plutôt que par le biais d’interventions isolées, propres à un secteur ou ponctuelles. Le COSDEPRO a pour vocation de construire des consensus, ce qui en fait un organe de concertation où les acteurs peuvent décider ensemble des choix stratégiques pour les territoires, par exemple sur les investissements nécessaires dans une région donnée, par lesquels chaque département est en mesure de s’adapter aux singularités de son territoire. Cela a favorisé un sens accru de l’appropriation par les acteurs locaux, ces derniers se sentant associés aux orientations stratégiques de leur territoire, ce qui permet du même coup d’augmenter la durabilité des interventions et des politiques. Ce niveau élevé d’appropriation est indispensable, un organe d’articulation complexe tel que le COSDEPRO exigeant un haut degré de légitimité au niveau de sa direction et de la prise de décision.

Les résultats et réalisations du COSDEPRO sont conséquents: le Conseil a facilité l’articulation entre sept gouvernorats et parmi 136 gouvernements autonomes municipaux, 42 projets stratégiques se sont vus donnés un caractère prioritaire, 21.012 familles ont bénéficié de ses projets, l’investissement dans le développement productif s’est accru de 13 millions de dollars E.U. et 798 personnes ont été habilitées. En outre, le COSDEPRO a fait une contribution concrète au niveau de l’appropriation, de l’alignement et de l’harmonisation entre le gouvernement central, les départements et les municipalités, facilitant la coordination des décisions, évitant les chevauchements et maximisant l’impact. Cela constitue un exemple de la gouvernance à niveaux multiples, étant devenu un outil de planification utile pour le territoire : il est durable et géré au niveau local, il peut potentiellement améliorer la pertinence et la qualité des interventions en matière de coopération internationale, et il peut être reproduit dans d’autres pays de la région.

Systèmes intégrés de développement local26 ART - Résumé 2014

Page 27: PNUD ART - Résumé 2014

BOLIVIE: COORDINATION À PLUSIEURS NIVEAUX POUR UN DÉVELOPPEMENT PRODUCTIF

A Cuba, le plus ancien des programmes ART, le PDHL (Programme de développement humain local, 1999-2011) a ouvert la voie à la mise en place d’une Plateforme articulée pour le développement territorial intégral durable à Cuba (PADIT, de par son acronyme espagnol). Le PADIT a été lancé en mai 2014 par le gouvernement cubain, par le biais du ministère du Commerce extérieur et de l’Investissement étranger, l’Institut national de la planification physique, le ministère de l’Économie et de la Planification et le BP du PNUD, en partenariat avec l’Initiative ART du PNUD, en vue d’appuyer les mutations dans les domaines prioritaires nationaux. Le PADIT est une initiative à donateurs multiples appuyée par la Direction du développement et de la coopération de la Suisse.

Le nouveau PADIT répond à la volonté du gouvernement de «promouvoir la coopération multilatérale, notamment avec les agences du système des Nations Unies, afin que Cuba puisse avoir accès aux ressources financières et aux nouvelles technologies, conformément aux priorités nationales de développement». Le PADIT s’appuie sur l’expérience du PNUD et des acteurs locaux en matière de développement local, et en dresse le bilan, en particulier grâce à la mine de meilleures pratiques, enseignements tirés, connaissances et résultats obtenus au fil des années par le PDHL et les processus de planification. Le PNUD a en effet facilité l’acquisition d’une expérience directe et d’un savoir-faire en s’attaquant aux défis du développement territorial, en renforçant la gestion gouvernementale locale et en proposant les outils et méthodologies appropriées, adaptées par la suite aux besoins et spécificités locaux.

Le PADIT favorisera l’articulation entre les niveaux gouvernementaux nationaux, provinciaux et locaux, autonomisera les autorités et renforcera l’efficacité des acteurs du développement, grâce à la consolidation des SDLI. Il vise également à élargir la coopération entre les territoires, présentant des approches novatrices, favorisant les synergies avec les politiques nationales et contribuant à harmoniser les actions des acteurs de la coopération internationale. Il cherche à réaliser une articulation graduelle entre deux objectifs: le renforcement des capacités des gouvernements locaux et l’articulation entre les provinces et les municipalités d’une part, et la promotion d’une croissance économique

et d’un développement social durables, grâce auxquels les questions relatives aux jeunes et à l’égalité des sexes seront traitées d’une manière intersectorielle en tant qu’aspects-clés du développement local.

La nouvelle plateforme permettra en particulier de:Promouvoir une approche locale dans l’articulation et les processus de gestion des gouvernements municipaux et provinciaux, en vue de faciliter l’alignement avec les politiques nationales et de renforcer les efforts de décentralisation. Renforcer les relations entre les territoires en vue d’accroître les opportunités de développement local. Traiter les relations stratégiques et opérationnelles entre les gouvernements et les secteurs productifs et des services afin de faciliter l’articulation horizontale. Intensifier le dialogue avec les acteurs de la coopération internationale en vue de promouvoir l’innovation et le partage des expériences, en vertu des modalités de coopération Sud-Sud et triangulaire. Promouvoir le DEL en vue de renforcer les capacités économiques locales en favorisant le dialogue et l’utilisation de ressources humaines, sociales et naturelles endogènes.Fort des réseaux établis par son prédécesseur

et de son savoir-faire, le PADIT tirera également parti des bonnes pratiques tirées des programmes de coopération internationale ayant connu le succès, ce qui fournira des bases pour les reproduire dans d’autres territoires, éventuellement par d’autres acteurs. Cela permettra également aux partenaires de la coopération internationale de joindre leurs forces dans le cadre de projets considérés comme prioritaires au niveau local, l’objectif ultime étant de renforcer un développement local d’ensemble dans les domaines ciblés – et ailleurs à un stade ultérieur – et de stimuler la coopération Sud-Sud.

Enfin, il convient de souligner que, tout comme le PDHL, le nouveau PADIT, avec l’appui du PNUD, est pris en main, supervisé et géré par le gouvernement du pays, un fort accent étant mis sur la traduction de cette direction et de cette appropriation également au niveau territorial, la plateforme étant coordonnée localement par les gouvernements municipaux et provinciaux.

PLATEFORME ARTICULÉE POUR LE DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL INTÉGRAL DURABLE

Systèmes intégrés de développement local 27ART - Résumé 2014

Page 28: PNUD ART - Résumé 2014

PROMOUVOIR UN DEVELOPPEMENT INTEGRAL PAR UNE APPROCHE TERRITORIAL ET UNE GOUVERNANCE A MULTINIVEAUX EN EQUATEUR

L’Équateur a été l’un des premiers pays à mettre en place un système de développement local intégré en 2013, le gouvernement ayant pris en main la méthodologie et les instruments de l’Initiative ART, reconnaissant ses résultats tangibles aux niveaux national et territorial. L’Initiative ART du PNUD ayant lancé son Programme-cadre en Équateur dès 2007, les activités ont été principalement dirigées par les acteurs équatoriens (qu’ils soient locaux, nationaux, publics ou privés), avec l’appui du BP du PNUD et l’Initiative ART du PNUD. Aujourd’hui, le Système fonctionne dans un contexte politique dans lequel le gouvernement national et les gouvernements autonomes décentralisés (GAD) mettent l’accent sur des questions telles que la transformation de la matrice productive et la localisation effective des politiques et investissements publics ainsi que la gestion appropriée des initiatives de coopération internationale.

Dans ce contexte, le PNUD-Équateur est structuré en interne comme une plateforme territoriale qui facilite le travail dans les territoires par le biais de systèmes de développement local intégré. En effet, les systèmes comptent sur les réseaux de développement créés au fil des années pour promouvoir une approche de la gouvernance intégrale, territoriale et à niveaux multiples pour les interventions, projets et programmes du PNUD en matière de DHD mises en œuvre dans les territoires. La plateforme territoriale fait donc partie

d’un vaste réseau de programmes et de domaines thématiques de développement humain local dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes. Elle bénéficie également des plus de 600 partenaires de la CD que compte l’Initiative ART.

i. Au niveau territorial, des espaces d’articulation et de dialogue (Groupes de travail territoriaux) ont été institutionnalisés dans la plupart des territoires par le biais de décrets et grâce au co-financement des coûts opérationnels, au détachement de personnel et, en général, à l’adoption de modèles de gestion de la coopération internationale, de mécanismes d’articulation et de gouvernance à niveaux multiples proposés par l’Initiative ART du PNUD.

ii. Au niveau national, l’articulation des processus de décentralisation et de développement territorial a été intégrée dans des résolutions publiques, et le plan de renforcement des capacités du GAD à gérer la coopération internationale inclut désormais la création d’espaces participatifs pour articuler les acteurs territoriaux et les différents niveaux gouvernementaux. Dernière chose mais non la moindre, les stratégies de travail du Secrétariat technique à la coopération internationale au niveau territorial puisent désormais leurs racines dans l’articulation des acteurs du territoire et des niveaux gouvernementaux.

iii. Au niveau international, le système a été intégré dans l’approche et la stratégie de développement territorial du PNUD, par le biais d’une plateforme territoriale du PNUD (voir ci-avant). Il sera utilisé par le PNUD-Équateur pour orienter ses interventions territoriales et ses initiatives d’articulation au niveau local, et servira de cadre général pour divers projets mis en œuvre par le PNUD dans les territoires.A la lumière de cela, le Système suit trois modalités

de travail différentes, à savoir: i. Offrir un appui intégral au développement humain

territorial, à savoir, contribuer à la cohérence des actions dans le territoire, faciliter la coordination entre celles-ci, et renforcer leur approche territoriale et la relation coordonnée entre les acteurs locaux et les institutions.

ii. Faciliter l’aide technique et le transfert méthodologique au profit d’autres initiatives du PNUD, à savoir, mettre en place des processus et des mécanismes de gouvernance à niveaux multiples (articulation des acteurs et des niveaux gouvernementaux) ainsi que la planification participative et les instruments de définition des priorités, et lier ces exercices aux ressources de l’investissement public et de la coopération internationale.

iii. Contribuer à mener à bien des projets ou des éléments de projets liés au développement humain territorial.Cette approche intégrée et à niveaux multiples a

permis au PNUD de renforcer sa position en Équateur, en tant qu’organisation clé de référence sur les questions liées au DHD au niveau territorial.

L’approche, la méthodologie et les instruments promus par l’Initiative ART sont les piliers méthodologiques du système de développement local intégré.

Systèmes intégrés de développement local28 ART - Résumé 2014

Page 29: PNUD ART - Résumé 2014

Lancé en 2006 pour appuyer les OMD (avec un accent mis sur la réduction de la pauvreté, la santé et l’éducation), le Programme ART du Gabon en est actuellement à sa deuxième phase. À la demande du gouvernement, le Programme met désormais l’accent sur l’appui au processus de décentralisation, s’appuyant sur ses acquis éprouvés pour ce qui est de promouvoir les liens horizontal-vertical dans le pays. Les autorités à tous les niveaux travaillent étroitement avec le Programme pour contribuer à renforcer la décentralisation et à créer les conditions nécessaires pour le développement local des provinces.

Suite aux élections locales gabonaises de décembre 2013, un grand nombre de collectivités locales ont élu de nouveaux fonctionnaires. Ces nouveaux responsables ont toutefois estimé nécessaire de disposer de connaissances plus approfondies sur les aspects fondamentaux de la décentralisation, une compétence essentielle pour mieux servir la population qui les avait élus. C’est dans ce contexte que le ministère gabonais chargé de la Décentralisation a eu recours au Programme ART GOLD du PNUD au Gabon, en vue de l’aider à renforcer les capacités des représentants municipaux nouvellement élus et des autres acteurs impliqués dans les processus de décentralisation et de déconcentration de l’administration territoriale du pays.

Tout au long de 2014, plusieurs séries de formations ont eu lieu dans les provinces de Ogooué, Haut-Ogooué, Moyen-Ogooué et Woleu-Ntem, impliquant un nombre total de 473 élus, autorités administratives, représentants de la société civile et responsables des services techniques, dont 105 femmes. Les sessions, menées en vertu d’une méthodologie participative qui a encouragé un dialogue et des contributions ouverts, se sont vues donner comme principal domaine thématique le travail des autorités locales: les processus de prise de décisions, les rôles et fonctions des différents acteurs et des organes institutionnels, et l’élaboration budgétaire.

Les sessions de formation ont abouti à plusieurs conclusions et résultats positifs, parmi lesquels un meilleur fonctionnement des autorités locales, une diminution des conflits portant sur les compétences et les responsabilités au sein des autorités locales et entre

les administrations décentralisées et déconcentrées, un plus grand respect des dates limites légales au niveau budgétaire, et une implication plus importante de la population en général dans le fonctionnement de ses collectivités locales.

Étant donné l’impact positif des sessions de formation, le gouvernement a demandé au PNUD d’élargir la formation et l’approche territoriale promue par l’Initiative ART du PNUD à toutes les provinces du Gabon au cours de l’année 2015

GABON: APPUYER LES AUTORITÉS LOCALES DANS LE PROCESSUS DE DÉCENTRALISATION

Systèmes intégrés de développement local 29ART - Résumé 2014

Page 30: PNUD ART - Résumé 2014

I-STEPS

Depuis 2013, le projet «Innovation en matière de partenariats territoriaux durables» (I-STEPS) est devenu l’un des outils par lesquels l’Initiative ART du PNUD contribue à harmoniser les partenaires de la CD et à promouvoir la bonne gouvernance et le développement durable au niveau local. Grâce aux partenariats horizontaux novateurs qu’il favorise par ailleurs au niveau local et à sa nature avant-gardiste, I-STEPS peut contribuer à l’universalité des ODD, s’appuyant sur les complémentarités existantes entre les GLR européens et les GLR des pays partenaires. Pour parvenir à ses objectifs, la plateforme I-STEPS encourage le dialogue entre les territoires par le biais de la modalité de CD, pour promouvoir les échanges de connaissances, d’expertise et d’innovations. Elle cherche en outre à maximiser l’efficacité de la coopération pour le développement en harmonisant les GLR européens participant et en assurant leur alignement avec les systèmes de développement territorial des pays partenaires. Enfin, elle vise à renforcer les liens entre les GLR et le système de développement des Nations Unies, et à contribuer à promouvoir leur rôle dans le cadre des dialogue

politiques internationaux menés par les Nations Unies. I-STEPS cherche au bout du compte à tirer parti des meilleures pratiques générées par les GLR participants, en vue d’enrichir les processus nationaux et mondiaux tels que les discussions sur la mise en œuvre du programme pour l’après-2015 au niveau local. Il s’agit d’une initiative orientée sur l’action, qui, comme nombre des initiatives apparentées promues par l’Initiative

ART du PNUD, utilise les cadres opérationnels, juridiques, méthodologiques et administratifs déjà mis en place par le PNUD dans les pays.

En 2014, I-STEPS a achevé sa phase-pilote, mettant l’accent sur l’identification des priorités des parties impliquées en vue de répondre à leurs besoins dans le cadre des limites disponibles. Dans ce contexte, des missions de formulation ont été menées à bien en Équateur, au Liban et au Monténégro. Suite à ces missions de formulation, une délégation équatorienne à laquelle se sont intégrés différentes autorités des

territoires (Provinces de Carchi et d’Esmeraldas et municipalité de Cuenca) et des représentants nationaux ont entrepris une visite de partage des connaissances en Europe, sur invitation de Bilbao, Marseille, Milan et Barcelone. La coopération territoriale entre leurs homologues d’Équateur et d’Europe vise à établir des partenariats durables en vue de l’échange des connaissances, des innovations et des meilleures pratiques, par le biais de stratégies concrètes qui articulent les dimensions locales, nationales et mondiales. De même, des préparatifs ont été menés à bien pour le Liban et le Monténégro, en vue de procéder à des échanges sur des domaines thématiques s’étant vus accordés conjointement un caractère prioritaire.

Partenaires participant à I-STEPSEurope:

Municipalité de BarceloneMunicipalité de BilbaoMunicipalité de MilanRégion du Pays basqueAssociation des agences de la démocratie locale

(AADL) Municipalité et Province de Turin Région de Friuli-Venezia Giulia

Liban:Région Nord (Groupe Akkar et Wadi Khaled de 8

municipalités)Région de BekaaMont LibanSud-Liban

Monténégro:Municipalité de CetinjeMunicipalité de Niksic Municipalité de MojkovacMunicipalité de KolasinMunicipalité de PljevljaMunicipalité de Kotor

Équateur:Province de CarchiProvince d’EsmeraldasVille de Cuenca

Colombie:Municipalité de Medellin

I-STEPS cherche à renforcer les capacités des GLR des pays partenaires grâce au partage des connaissances et des innovations, tout en favorisant des environnements habilitants en vue d’assurer leur succès en tant qu’acteurs du développement.

Systèmes intégrés de développement local30 ART - Résumé 2014

Page 31: PNUD ART - Résumé 2014

Le BP du PNUD, avec le ministère des Affaires sociales, reconnaît depuis longtemps la nécessité de disposer d’un instrument permettant de rassembler les communautés, en vue de déterminer leurs besoins et atouts, et de fournir des informations utiles pouvant être utilisées par différents ministères et donateurs afin de coordonner leurs actions au niveau local. Ce besoin s’est révélé particulièrement important avec l’arrivée récente d’un flux de réfugiés venant de la Syrie voisine. C’est précisément le rôle dévolu à la Carte des risques et des ressources (CRR) proposée par l’Initiative ART du PNUD et mise en œuvre dans le cadre du Projet d’appui aux communautés d’accueil libanaises (PACAL), qui se veut une réponse immédiate et axée sur la demande à la crise. De manière peut-être tout aussi importante, la CRR contribue également à renforcer la cohésion sociale par le biais du dialogue et de négociations entre les parties prenantes, ainsi qu’à renforcer la confiance entre les citoyens et l’État.

Après une première phase pilote, le gouvernement national a décidé d’intégrer la méthodologie, et, pour ce faire, a formé des fonctionnaires de tout le pays à appuyer les municipalités dans ce processus. Le processus de constitution de la CRR a renforcé l’articulation entre les politiques, projets et programmes au niveau national, et contribué à la stabilisation et au développement. L’un et l’autre sont des résultats cruciaux et nécessaires, à un moment où le pays est confronté à des défis croissants, suite à l’afflux de réfugiés syriens fuyant les troubles politiques auxquels leur pays se trouve confronté. Par

le biais de la gouvernance locale, les négociations qui ont été organisées sous le leadership des municipalités et avec l’appui du gouvernement national ont en effet permis de faire un premier pas vers la stabilisation et le développement. Un climat de confiance et de responsabilité au sein du cadre institutionnel a également été favorisé, de même qu’une culture de l’engagement citoyen en général. La qualité, l’efficacité et l’efficience des administrations locales et de la fourniture de services sont en outre renforcées d’une manière intégrée et durable, liant la réponse immédiate à la crise syrienne à une approche du développement basée sur la résilience.

L’exercice de CRR a été facilité par le solide historique de l’Initiative ART GOLD du PNUD au Liban: le programme, lancé en 2007, est désormais un élément intégré du Programme de développement social et local du PNUD. Fort de son acquis de plus de huit ans, l’Initiative ART GOLD du Liban a facilité des dizaines de partenariats de CD, contribué à éviter les chevauchements et la fragmentation des projets, et fait changer la vie quotidienne des communautés locales.

Le travail entrepris dans le cadre des CRR est systématisé dans la trousse à outils régionale «Des municipalités résilientes: une ressource pour les municipalités touchées par la crise syrienne27», avec d’autres meilleures pratiques élaborées dans la région en vue de faire face à la crise syrienne au niveau local.

LIBAN: RAPPROCHER LES COMMUNAUTÉS POUR RÉPONDRE AUX PRIORITÉS ET AUX BESOINS LOCAUX

La CRR recueille des informations au niveau local et les compile dans une base de données intégrée au niveau national.

Comment fonctionne une CRR ?Les défis identifiés par le biais des entretiens et des réunions organisés ont été cartographiés. La localisation géographique des problèmes est relevée sur les cartes satellites et combinée avec les données existantes par le biais du Système d’information géographique. La carte couvre des questions telles que le nombre de réfugiés recensés, les emplacements des écoles et des cliniques, les taux de chômage et autres, recueillis auprès de l’UNHCR, des ministères de l’Éducation et de la Santé et d’autres ministères et

organisations pertinentes. La carte finale des besoins et des atouts aide à montrer les liens entre les différents facteurs et donne une image visuelle des problèmes auxquels les résidents des communautés libanaises font aujourd’hui face. La CRR montre l’importance de reconnaître les différents défis (par exemple, la collecte des ordures, les transports et les routes, l’éducation, la santé) et la manière dont ceux-ci pèsent de manière différente, y compris au sein d’une même localité. Cette méthodologie reflète également l’importance de l’espace géographique:

même au sein de la même municipalité, les résidents de zones différentes sont confrontés à des problèmes différents. Elle met également en évidence l’importance du partage de l’information. Dans le cas des CRR, le partage des informations se produit à différents niveaux: municipalités, donateurs et divers ministères gouvernementaux. Même au sein d’une seule municipalité, il est important de faire clairement comprendre aux résidents, donateurs et gouvernement local les besoins qui sont ceux de la communauté, et les atouts qu’ils générer.

Systèmes intégrés de développement local 31ART - Résumé 2014

Page 32: PNUD ART - Résumé 2014

Un de ces exemples est El Salvador, un pays qui a connu un développement intéressant des pratiques de gouvernance locale, en mettant un accent particulier sur les questions de DEL. Le PNUD a proposé son aide pour contribuer à de tels efforts par le biais de l’Initiative ART du PNUD, sur la base de la décision du Secrétariat technique de la Présidence, en vue de donner la priorité à la bande marine et côtière du pays, grâce à la mise en place des ADEL dans cinq zones portuaires: La Unión, Usulután, La Paz, La Libertad et Sonsonate. C’est dans ce contexte qu’en 2014, l’ADEL de La Unión a approuvé la demande des nouveaux acteurs locaux de rejoindre l’Agence. Cette ADEL a également été choisie par le ministère de l’Économie pour gérer localement une partie de ses politiques publiques, par l’intermédiaire du Centre départemental pour les petites entreprises et les micro-entreprises de La Unión. Par le biais de ce Centre, l’ADEL de La Unión offre ces dernières années son aide à des centaines de micro-entreprises et de petites entreprises du département de La Unión, grâce à une assistance entrepreneuriale, ou sous forme de crédits ou de technologies de l’information et des communications, en accordant une attention particulière aux femmes qui ont été en mesure de bénéficier de services dédiés. En tout, 12 municipalités ont tiré profit de ces services.

En outre, l’ADEL de La Unión a contribué à produire divers outils de connaissances, parmi lesquels des recherches sur l’impact de la migration dans les municipalités de Conchagua, Intipucá et El Carmen, et un système de cartographie des acteurs clés dans les muncipalités de Conchagua, El Carmen, La Unión et Meanguera del Golfo.

Plus important encore peut-être, l’ADEL a appuyé plusieurs associations du territoire (dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche) en élaborant 11 projets en vue de l’appel à propositions des «Fonds du secteur productif» lancé par le ministère de l’Économie. La plupart de ces organisations n’avaient pas d’expérience préalable en ce qui

concerne la rédaction de propositions de projets, mais grâce au soutien de l’ADEL, l’ensemble des 11 propositions ont été approuvées et ont reçu une somme totale de 145.469 dollars américains pour appuyer le développement du territoire. C’est un exemple clair de la manière dont les institutions nationales et locales peuvent travailler ensemble en vue de stimuler la dynamique du développement territorial.

Récemment, l’ADEL de La Unión a remporté un appel à propositions pour la gestion des connaissances promu par l’Agence espagnole de la coopération internationale pour le développement et la Banque interaméricaine de développement. Elle est désormais en train de mettre en œuvre un projet sur la migration et le développement dans le cadre de l’Initiative conjointe pour la migration et le développement menée à bien par le PNUD et six autres agences : OIM, OIT, UNHCR, FNUAP, ONU FEMMES et UNITAR. Cela illustre la confiance croissante que les acteurs locaux, nationaux et internationaux ont en l’ADEL et La Unión.

L’ADEL a en outre lancé quatre accords interinstitutionnels, contribuant à l’articulation entre les principaux acteurs du développement et entre les secteurs privés et publics.

Bien qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, l’ADEL de La Unión offre déjà au monde un bon exemple de la manière dont les décisions nationales, combinées avec la détermination des acteurs locaux et leur engagement en faveur du développement local ainsi qu’une assistance internationale ciblée à ce processus, peuvent contribuer à améliorer des mécanismes de gouvernance économique locale efficients et efficaces.

En Colombie, 11 ADEL sont dédiées à la promotion des chaînes de valorisation productives en vertu d’une approche de développement territorial. Ces ADEL, mises en place il y a plus de dix ans, au début du programme ART de Colombie, font partie des premières entités à mettre en œuvre des approches novatrices en matière de gestion territoriale, privilégiant la démocratie participative, les processus de

AGENCES DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE LOCALL’approche du DEL est considérée comme un outil crucial pour la mise en œuvre intégrée du programme de développement pour l’après-2015, celle-ci pouvant tirer parti du dynamisme des acteurs sociaux et économiques des territoires, y compris du secteur privé, sous le contrôle de la société civile.

ART EN BREF

Systèmes intégrés de développement local32 ART - Résumé 2014

Page 33: PNUD ART - Résumé 2014

la base vers le sommet et le dialogue entre les secteurs et les acteurs du développement. Les réalisations des ADEL ont été consolidées grâce à la création d’un réseau d’ADEL colombiennes (l’ADELCO, selon son acronyme espagnol), mis en place en tant que plateforme de coordination au niveau national, en vue de renforcer, appuyer et positionner les processus de DEL dans le pays. L’ADELCO cherche également à influencer les politiques publiques appuyant les modèles de DEL et à promouvoir le dialogue, la réflexion ainsi que l’échange d’informations et la gestion des connaissances, en ce qui concerne les éléments fondamentaux du DEL en Colombie.

Ces dernières années, beaucoup a été réalisé à cet égard. À titre d’exemple, l’ADELCO a promu la mise en œuvre de programmes de coopération internationale qui sont en fin de compte devenus le fondement conceptuel des politiques de développement entrepreneurial, respectueux des principes d’inclusion. Les expériences et enseignements tirés par les ADEL et l’ADELCO ont en outre régulièrement contribué aux politiques de planification du Département du Développement national, tout en aidant également à intégrer les éléments du DEL dans les politiques publiques départementales et municipales.

Ces réalisations ont été appuyées par le PNUD, l’UE, plusieurs ministères compétents, les communautés locales et les gouvernements régionaux, faisant des ADEL des contributeurs précieux et utiles pour le développement futur de la Colombie, en particulier en ce qui concerne le

processus de paix en cours entre le gouvernement et les FARC. À cet égard, l’ADELCO a participé à plusieurs processus de dialogue liés au conflit historique et à la préparation de la phase postconflictuelle.

En 2014, le PNUD, l’ADELCO et Redprodepaz (un réseau colombien pour la paix) ont systématisé les expériences de DEL et les initiatives de consolidation de la paix en Colombie, mettant en œuvre un programme commun avec les acteurs clés du gouvernement pour souligner le rôle important joué par ces outils dans la consolidation de la paix et le renforcement de l’état de droit. Ce processus a renforcé les synergies entre plusieurs modèles et visions pour le pays, notamment en ce qui concerne la réalisation d’un processus de paix permanent et stable dans le cadre duquel le DEL peut jouer un rôle crucial, tant en rétablissant la paix qu’en mettant en œuvre des stratégies de développement dans les régions désavantagées et retirées.

Ces expériences et enseignements tirés sont devenus un cadre international de référence significatif et novateur pour traiter les caractéristiques socioéconomiques complexes et le contexte politique délicat de la Colombie. En tant que tel, il est prévu que l’ADELCO conduise un Réseau latino-américain d’ADEL; il faut espérer que cela contribuera à positionner le DEL en tant qu’instrument de consolidation de la paix au niveau territorial dans le cadre des nouveaux ODD.

.

Le développement économique local est internationalement reconnu comme crucial pour tirer parti des ressources endogènes et pour la création d’emplois: il améliore l’accès aux opportunités de travail, notamment pour les régions et les populations les plus exclues. En ce sens, le DEL sera essentiel pour mettre en œuvre les futurs ODD, dont le slogan est de «ne laisser personne sur le bord du chemin», en mettant un accent particulier sur la réduction de la pauvreté. Le DEL peut recourir à différents outils à chaque niveau de mise en œuvre, depuis la planification politique nationale jusqu’à des mécanismes visant à renforcer

le dialogue et la gestion coordonnée entre les acteurs, la fourniture de services, l’investissement et le développement productif, la génération des connaissances et l’innovation.

Les agences de développement économique local (ADEL) sont l’un des outils clés pour promouvoir et mettre en œuvre le DEL, celles-ci facilitant l’innovation et apportant aux acteurs locaux et territoriaux des mécanismes pour renforcer leur potentiel économique individuel et collectif. En conjonction avec d’autres outils de DEL, les ADEL peuvent promouvoir efficacement et conduire le développement de divers groupes de la société, ainsi que

dynamiser les entreprises compétitives et rentables qui contribuent à créer des emplois générateurs de revenus et à améliorer l’accès aux biens et services. Elles sont un élément clé des stratégies de DEL visant à renforcer le développement économique territorial, dans la mesure où elles facilitent une compétitivité durable, le dynamisme productif et l’inclusion socioéconomique en utilisant le potentiel endogène du territoire. En raison de toutes ces caractéristiques, les ADEL sont un outil spécifique et spécialisé qui sera bien placé pour promouvoir les futurs ODD au niveau local.

ART EN BREF

Systèmes intégrés de développement local 33ART - Résumé 2014

Page 34: PNUD ART - Résumé 2014

“L’AULEDA* promeut le développement territorial intégré en 2014”*L’AULEDA est l’ADEL de l’Albanie: elle vise à appuyer le développement social, économique, culturel et environnemental de la région de Vlora, avec une approche territoriale et humaine du développement.

Entrevista con Ms. KOCI*, Directora Ejecutiva de AULEDA*Mme Mirela KOCI, une ingénieur dotée d’une expérience dans l’enseignement, la gestion de projets et les organisations non-lucratives, est Directrice exécutive de l’AULEDA depuis 2010.

L’Albanie lance depuis 2013 des réformes politiques et administratives majeures, notamment sur le plan des processus de décentralisation et de développement régional. Le gouvernement élu en 2013 a pris des mesures majeures en faveur de la réforme administrative et territoriale, estimant crucial d’améliorer les capacités institutionnelles pour les rendre plus à même de faire face efficacement aux défis en matière de développement et de décentralisation. Malgré les défis et les incertitudes, les ADEL établies de longue date en Albanie ont continué à mener leurs activités et à se renforcer, en tant qu’instruments précieux pour promouvoir le développement territorial, le dialogue entre les différents niveaux et la prise de décisions participative. Q. Quelle a été la priorité de l’AULEDA en 2014 ?A. L’activité de l’AULEDA en 2014 s’est focalisée sur le développement social, économique, culturel et environnemental de la région de Vlora, articulant et renforçant ses propres ressources en vertu des principes du développement humain. Suites aux études de faisabilité réalisées pour ses initiatives de développement, l’AULEDA a également mis l’accent sur le renforcement des capacités et des compétences des parties prenantes locales en matière de gestion territoriale et de mise en œuvre des méthodes participatives pour la prise de décisions.Q. Quels types de services l’AULEDA a-t-elle fourni ?A. L’AULEDA est demeurée résolue à obtenir des résultats bénéficiant directement à la population du territoire, par le biais d’initiatives visant à soutenir les activités économiques, ayant un impact social positif et appuyant un modèle fonctionnel qui favorise l’inclusion professionnelle des groupes vulnérables. Figurent au nombre des services fournis la cartographie des ressources locales, l’appui à la

planification et à la gestion des entreprises, la facilitation de l’établissement de réseaux pour les entreprises et le développement de modèles d’économie sociale, l’accent étant mis sur les secteurs prioritaires qui contribuent au développement régional, tels que le tourisme durable, la production agroalimentaire, la pêche et l’artisanat.Q. Quels ont été ses principales contributions au développement territorial ? A. En 2014, l’AULEDA a contribué à la mise en œuvre de différentes priorités stratégiques locales et régionales à Vlora et dans les localités voisines, utilisant le Plan stratégique régional de Vlora comme document directeur. Elle a également apporté son appui aux institutions publiques et à la société civile, dans leurs efforts pour réaliser le développement local intégral.En 2014, l’AULEDA a veillé à intégrer l’innovation technologique dans son approche du développement territorial. Son intention était de renforcer l’implication des parties prenantes régionales publiques et privées dans les processus de développement régionaux. Un certain nombre des initiatives qu’elle a entreprises constituent des exemples de bonnes pratiques qui définissent un modèle reproductible de gestion régionale.Q. Dans ce contexte, de quelle manière l’AULEDA a-t-elle contribué à la stratégie gouvernementale en matière de développement local ?A. Grâce à notre relation bien établie avec le gouvernement local, l’AUDELA a été en mesure de contribuer aux cinq domaines prioritaires de la stratégie pour le développement régional, à savoir, la transparence et la responsabilité, la prise de décisions publique participative, l’accès accru et plus équitable à des services de base de qualité, le développement régional inclusif pour la réduction des disparités entre les municipalités et le développement durable sur le plan environnemental.Les questions d’égalité des sexes et de renforcement des capacités sont en outre des priorités et principes intersectoriels caractéristiques des activités de l’AULEDA.Q. Quels éléments définissent le mieux la manière dont l’AULEDA fonctionne et dont elle atteint ses objectifs ?A. Dans le cadre de ses efforts visant à appuyer la décentralisation de la prise de décisions et de la mise en œuvre en matière de développement économique, l’AULEDA fait office de forum de dialogue participatif sur le développement économique local, dans la mesure où

ART EN BREF

Systèmes intégrés de développement local34 ART - Résumé 2014

Page 35: PNUD ART - Résumé 2014

c’est un espace de prise de décisions ouvert qui facilite les relations entre les institutions publiques et la société civile. Elle coordonne également la planification et la mise en œuvre de la planification du développement économique local, car elle contribue à identifier les priorités du territoire et fournit une aide technique aux administrations locales pour la planification stratégique. Elle appuie en outre le développement et la durabilité des entreprises locales, favorise l’inclusion sociale des groupes économiquement désavantagés, sensibilise les acteurs du développement économique local sur les questions environnementales et facilite l’intégration des stratégies de développement économique local dans les activités nationales et internationales. Tous ces éléments permettent à l’AULEDA d’atteindre ses objectifs et de faire véritablement bouger les choses dans les territoires.Q. Quelles sont les initiatives les plus importantes menées par l’AULEDA en 2014 ?A. En 2014, l’AULEDA a conclu un partenariat avec des agences de l’Union européenne et du Programme des Nations Unies pour le développement, et reçu des financements de leur part. Figurent au nombre de ces initiatives l’IPATECH – technologie de la miniaturisation: synergies de la recherche et de l’innovation en vue de renforcer le développement économique des régions de l’Adriatique; SMART INNO – «Smart Network and Sustainable Innovation Cluster» (Groupe de réseau intelligent et d’innovation durable) en vue d’augmenter la compétitivité de la recherche, du développement et de l’innovation des PME de la région de l’Adriatique; «Craft in Action» (Artisanat en action) et SSIREC – «Supporting social inclusion of Roma and Egyptian Communities in Vlora and Berat regions» (Appuyer l’inclusion sociale des communautés roms et égyptiennes dans les régions de Vlora et de Berat).

En République Dominicaine, plusieurs ADEL ont été mises en place avec l’appui du PNUD par le biais de l’Initiative ART en vue d’appuyer le développement économique local durable et social. Ces ADEL visent également à travailler avec le gouvernement national, à établir des liens de coopération pour le développement et à réduire les inégalités dans le niveau de développement des différents territoires.

L’ADEL de Dajabón a par exemple été mise en place en 2010, rassemblant de nombreux acteurs sociaux, du développement et économiques du territoire, y compris issus

de plusieurs secteurs productifs. Le mandat de l’ADEL est de renforcer et d’intégrer les capacités des acteurs publics, privés et sociaux de la Province de Dajabón, en vue de stimuler le développement économique territorial. Depuis sa création, l’agence a pourvu aux besoins des chaînes de production localement identifiées comme des domaines prioritaires, grâce à l’assistance, la formation, l’innovation, le marketing, et la gestion de projets ainsi qu’à l’appui aux politiques publiques de DEL.

L’ADEL de Dajabón a eu un impact tangible sur le terrain, notamment en améliorant les relations entre les communautés haïtiennes et dominicaines, et en créant six chaînes de valorisation, trois coopératives, plusieurs unités de production micro-entrepreneuriales et deux fonds de rotation, entre autres.

Quelques témoignages de ce que les parties prenantes pensent de l’ADEL de Dajabón:

Manuela Rodríguez, Maire-adjointe et Responsable de la chaîne de valorisation laitièreGrâce à l’ADEL, nous avons réalisé qu’ensemble, nous pouvions réaliser de grandes choses pour notre territoire. Nous avons appris que lorsqu’un secteur croît d’une manière coordonnée, toute la communauté grandit avec lui. Luis Reynoso, Président de l’ADEL de Dajabon.Le programme nous a motivé par le biais des groupes de travail, et nous a offert l’appui dont nous avions besoin pour préparer la première étude sur les potentialités des territoires. La création de l’ADEL a autonomisé le territoire et ses mairies.Luis Domínguez Représentant des apiculteurs.L’Initiative ART du PNUD a généré beaucoup de connaissances et d’idées pour faire face aux situations difficiles. Elle nous a aidés à travailler ensemble dans une perspective de planification à long terme. Elle a également facilité les partenariats nationaux et internationaux; à titre d’exemple, les agents techniques de Colombie nous aident désormais sur les questions de gestion. Ana Carrasco, Entrepreneur.L’Initiative ART du PNUD nous a appris qu’il est important de savoir ce dont nous avons besoin. En rassemblant toutes les institutions, l’Initiative ART nous a aidés à élaborer un programme commun.

ART EN BREF

Systèmes intégrés de développement local 35ART - Résumé 2014

Page 36: PNUD ART - Résumé 2014

Le PNUD a officiellement lancé la Plateforme internationale Global Water Solidarity (GWS) au cours du Forum mondial de l’eau organisé en 2012 à Marseille pour appuyer la réalisation de la cible 7 7-C29 des OMD en favorisant les partenariats de coopération décentralisée dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, obtenant des résultats tangibles dans plusieurs pays.

En 2014, la plateforme Global Water Solidarity (GWS) a consolidé sa programmation et ses efforts de plaidoyer.

En tant que promotrice et facilitatrice de la solidarité dans le domaine de la fourniture décentralisée d’eau, la plateforme a vu cinq pays supplémentaires s’ajouter à son portefeuille de projets: Bénin, Guinée, Kirghizistan, Moldova et Nicaragua. S’attaquant aux besoins locaux en suscitant de nouveaux partenariats, GWS a veillé à ce que les ressources financières mobilisées localement soient orientées vers les infrastructures liées à l’eau et les priorités de gouvernance les plus urgentes. GWS a en particulier facilité un partenariat entre la ville de Genève et la région de Nisporeni en Moldova («Local Solidarity Cooperation with Water and Sanitation Nisporeni district» - Coopération pour la solidarité locale au niveau de l’eau et de l’assainissement dans le district de Nisporeni), qui sera mis en œuvre par l’un de ses membres, Solidarity Water Europe Moldova. Ce projet vise à améliorer la qualité de vie de la population rurale du district de Nisporeni en lui assurant l’accès à de meilleures conditions d’assainissement et en l’autonomisant sur le plan de la gestion de l’eau et de l’assainissement. Dans la même veine, GWS a facilité un partenariat entre l’agence Artois Picardie / Communauté d’Agglomération de Saint-Omer et la région d’Issyk-Kul au Kirghizistan, dans le cadre duquel le partenaire de GWS est la Kyrgiz Alliance for Water and

Sanitation. Compte tenu du fort intérêt manifesté par les membres de GWS en faveur des projets proposés au Bénin, en Guinée et au Nicaragua, il est prévu de trouver des partenaires pour plusieurs de ces projets au cours des prochains mois.

En 2014, GWS a rempli son mandat de plaidoyer en représentant ses plus de 100 membres lors de plusieurs manifestations mondiales sur l’eau et l’assainissement ou sur la coopération pour une solidarité décentralisée en général. Plus spécifiquement, GWS a organisé avec succès, dans le cadre de plusieurs sommets, forums et foires mondiales et locales, des tables-rondes ayant connu une large participation. GWS a saisi l’opportunité offerte par les discussions mondiales sur les ODD pour faire entendre les points de vues locaux sur les questions d’eau et d’assainissement. GWS a également appuyé les débats pour l’après-2015 en matière d’eau et d’assainissement, sensibilisant à l’importance de traiter des questions de l’eau et de l’assainissement en tant qu’objectif du futur programme de développement, au cours du Cités Unies France de Paris, de la Semaine mondiale de l’eau de Stockholm et de la Semaine de la solidarité internationale de Strasbourg.

Probablement plus important encore, GWS a lancé un nouvel espace Internet en 2014 en vue de faciliter l’échange d’informations sur les questions liées à l’eau et de contribuer à constituer une communauté de pratiques. Le site Internet est abrité par le principal membre espagnol de GWS, Alianza por el Agua (Saragosse), et peut-être consulté sur: www.globalwatersolidarity.org. Ce nouvel espace virtuel est structuré autour du réseau et des expériences collectives de GWS, et comporte des informations régulièrement mises à jour sur les questions techniques et de gouvernance liées à l’eau ainsi que des informations sur les programmes de GWS et une carte interactive de ses projets actuels.

GLOBAL WATER SOLIDARITY

ART EN BREF

Systèmes intégrés de développement local36 ART - Résumé 2014

Page 37: PNUD ART - Résumé 2014

Mise en place à la demande des gouvernements, et adaptée au contexte de chaque situation locale particulière, l’Initiative ART a, en 2014, mené des activités dans 22 pays, démontrant comment des acteurs multiples et différents peuvent améliorer l’impact et la durabilité par le biais d’un cadre commun. Un grand nombre de ces Programmes ART de première génération enrichissent désormais les nouvelles initiatives du PNUD et des gouvernements (au Maroc et au Liban, par exemple). Deux gouvernements ont demandé que soient formulés des programmes inspirés par ART (à savoir, Mexique et Paraguay), et l’expertise et les méthodologies de l’Initiative ART s’appuient sur la gouvernance locale et les programmes de développement local du PNUD.

Conformément au cycle de vie normal des programmes (formulation, consolidation et appropriation), un certain nombre de PC ont pris fin, leurs résultats enrichissant les systèmes de développement local et national. L’Initiative continue en outre de faciliter l’établissement de réseaux pour le développement par le biais de la coopération décentralisée, Sud-Sud et triangulaire, renforçant la valeur ajoutée des partenariats territoriaux et offrant un appui technique sur les questions de GLDL/DEL.

ART DANS LE MONDE

37ART - Résumé 2014

Page 38: PNUD ART - Résumé 2014

ART REDES du PNUD en COLOMBIEPhase du programme Date de début

Appropriation / Institutionnalisation

2005

Contact

M. Alessandro PretiCoordonnateur régional pour le développement, la paix et la réconciliation [email protected]. Paloma BlanchCoordonnatrice de projet [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/acd29c2e06a84f4d9cb600513dfb3aff

http://www.pnud.org.co/sitio.shtml?apc= aCa020031-&x=52378#.Uzwxe6iSwwo

ART du PNUD en RÉPUBLIQUE DOMINICAINEPhase du programme Date de début

Appropriation / Institutionnalisation

2008

Contact

Mme. Anyarlene Bergés PeñaResponsable de la gouvernance dé[email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/dce6c71372e346b5b55e942b7a18e150

http://www.do.undp.org/content/dominican_republic/es/home/operations/projects/human_development/fomento-y-difusion-del-desarrollo-humano-en-republica-dominicana.html

ART GOLD du PNUD en ALBANIEPhase du programme Date de début

Appropriation / Institutionnalisation

2005

Contact

M. Estevan Ikonomi Administrateur du programme national ART GOLD 2 en [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/687d3efe3da642359432b4e2041394ff

http://www.al.undp.org/content/albania/en/home/operations/projects/environment_and_energy/art-gold-2-albania-programme-.html

ART du PNUD en BOLIVIEPhase du programme Date de début

Consolidation 2008

Contact

M. Enrique Gallicchio Conseiller technique [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/8fe697ddf70e4b7a92ffedfa17f8fa00

http://art.pnud.bo/

ART du PNUD en ÉQUATEURPhase du programme Date de début

Appropriation / Institutionnalisation - Maintien / Transfert

2007

Contact

M. Sergio NovasCoordonnateur régional du développement [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/52f47b6bf70f468c8df9ca3935b0d178

http://www.undp.org.ec/art/frontEnd/main.php

ART du PNUD en EL SALVADORPhase du programme Fecha de inicio

Appropriation / Institutionnalisation

2010

Contact

M. Massimo Fortunato Conseiller technique pour le développement territorial [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/b59666f65f4f46bca96ce75f78045ddc

http://www.sv.undp.org/

ART du PNUD au GABONPhase du programme Fecha de inicio

Appropriation / Institutionnalisation

2006

Contactos

M. Mactar Fall Conseiller technique principal du Programme ART au Gabon [email protected] web

https://issuu.com/artpublications/stacks/3d573462b0a44dca84571f4cffe9beb5

http://www.ga.undp.org/content/gabon/fr/home/operations/projects/poverty_reduction/art-gold.html

PROGRAMMES-CADRES OPÉRATIONNELS DE L’INITIATIVE ART

ART du PNUD en MAURITANIEPhase du programme Date de début

Consolidation 2010Contact

M. Sidi KhalifaExpert national en matière de développement local [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/d2f26fa58abe4fc89befa830cc461e5b

http://www.pnud.mr/artgold/

ART du PNUD au NICARAGUAPhase du programme Date de début

Consolidation 2013

Contact

M. Julio PortielesConseiller technique [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/75251db9566547039fb877d5bef491d1

http://www.undp.org.ni/

ART du PNUD en URUGUAYPhase du programme Date de début

Appropriation / Institutionnalisation

2011

Contact

Mme. Virginia VarelaAnalyste de [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/83c029e87f5343a3ae21eae6c2c64ec7

http://arturuguay.org.uy/

38 ART - Résumé 2014

Page 39: PNUD ART - Résumé 2014

Programme de développement social et local du PNUD au LIBANL’appui du PNUD dans le domaine du développement social et local se focalise sur l’appui politique et opérationnel.

Phase du programme Date de début

Consolidation 2014

Contact

Mme. Marina Lo Giudice Conseillère technique [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/923caeccb34740698a36f1077309c957

http://www.lb.undp.org/content/lebanon/en/home/ourwork/SocialAndLocalDevelopment/overview.html

Plateforme AGORA du PNUD en appui à la gouvernance locale et au développement local dans la perspective d’une régionalisation avancée du MAROCPhase du programme Date de début

Lancement 2013

Contact

M. Bachir Mokrane Conseiller pour le programme [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/f69f5289e8b04ae79c341e70582e366f

http://www.ma.undp.org

Programme de gouvernance locale du PNUD au MYANMAR En 2014, l’Initiative ART a aidé le PNUD-Myanmar à renforcer les gouvernements locaux et les processus de GLDL. En 2015, il appuiera les processus de planification territoriale et facilitera les partenariats territoriaux.

Phase du programme Date de début

Formulation 2014

Contact

M. Chritian HainzlChef d’équipe de la gouvernance locale [email protected] Internet

http://www.mm.undp.org/content/myanmar/en/home/operations/projects/poverty_reduction/LocalGovernancePillar1.html

Programme de Relèvement communautaire et de développement local du PNUD au BURUNDILe programme ART a fourni un appui stratégique, technique et sur le plan du renforcement des partenariats pour la formulation et la mise en œuvre du Programme de relèvement de la communauté et de développement humain au niveau local. Le Programme vise à mettre en place une approche novatrice, en travaillant en parallèle sur le relèvement communautaire/la consolidation de la paix et le développement local durable. ART appuiera spécifiquement l’élément de DEL du programme.

Phase du programme Date de début

Consolidation 2013

Contact

M. Cristino Pedraza Conseiller technique [email protected] Liens Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/0b29344eae7947b1808c39cd24d52f37

http://www.bi.undp.org

Le PNUD a articulé une Plateforme pour le développement territorial durable général de CUBA La Iniciativa ART apoya el desarrollo territorial en Cuba alineando sus redes socias con esta iniciativa.

Phase du programme Date de début

Lancement 2014

Contact

Mme. Matilde Fresa Conseillère technique [email protected]. Ricardo Núñez Fernández Responsable national du développement humain local [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/62b3a8df7043431fa3a9e22a74be5b4e

http://www.cu.undp.org/

PROGRAMMES DE GLDL DU PNUD APPUYÉS PAR ART

ART du PNUD en TUNISIEPhase du programme Date de début

Lancement 2015

Contact

Mme. Leonor C. López VegaConseiller technique du Programme à l’appui du développement local intégré et durable par le biais de plateformes territoriales articulées [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/6af3b56c68614c35823e0b06c74cbc1d

http://www.tn.undp.org/

NOUVEAUX PROGRAMMES-CADRES ART

39ART - Résumé 2014

Page 40: PNUD ART - Résumé 2014

ART MyDEL du PNUD (EL SALVADOR, GUATEMALA, HONDURAS et NICARAGUA)Date de début

2005

Contact

M. Giovanni Camilleri Coordonnateur international [email protected] Internet

http://issuu.com/artpublications/stacks/92c721d2fb7140ce83f1946adaf371e4

ART du PNUD du MAROC Date de début

2007Contact

M. Bachir MokraneConseiller au programme [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/f69f5289e8b04ae79c341e70582e366f

http://www.ma.undp.org

ART du PNUD du SÉNÉGALDate de début

2009

Contact

Mme. Marame Leye-LoAnalyste de programme sur la gouvernance [email protected]

Liens Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/d07eb42a035945c2a96e0634f416afe0

http://www.sn.undp.org/

ART PAPDEL du PNUD au MOZAMBIQUEDate de début

2008

Contact

Mme. Fatima AmadeSpécialiste du [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/3babca54b7bd4946b035081850d5dcb2

ART du PNUD au SRI LANKADate de début

2006Contact

M. Rajendrakumar GanesarajahDirecteur adjoint de pays, gouvernance pour l’autonomisation et l’inclusion sociale (GAIS) [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/22e600b53ce348b6b8957ab350b2a3a9

http://www.lk.undp.org

ART GOLD du PNUD au KOSOVODate de début

2008 Contact

Mme. Steliana Nedera Représentante résidente adjointe du PNUD [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/66c74009158249c0a4f922a374aaebc4

http://www.ks.undp.org

ART GOLD du PNUD au LIBANDate de début

2007

Contact

Mme. Marina Lo Giudice Conseillère technique principale [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/923caeccb34740698a36f1077309c957

http://www.lb.undp.org/content/lebanon/en/home/operations/projects/poverty_reduction/support-to-economic-recovery--community-security-and-social-cohe.html

PDHL ART du PNUD à CUBADate de début

2004Contact

M. Ricardo Núñez Fernández Administrateur de programme national du PDHL d’ART à [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/62b3a8df7043431fa3a9e22a74be5b4e

http://www.cu.undp.org/content/cuba/es/home/ourwork/humandevelopment/Panorama.html

ART du PNUD en INDONÉSIEDate de début

2008

Contact

Mme. Nurina WidagdoChef d’équipe – Responsable du Groupe de la gouvernance démocratique et de la Réduction de la pauvreté (GGDRP) [email protected] Internet

https://issuu.com/artpublications/stacks/184233ef793b47c4a5b726fbfa7188ac

http://www.id.undp.org/

PROGRAMMES-CADRES D’ART DONT LES PROCESSUS D’APPROPRIATION SE SONT ACHEVÉS

40 ART - Résumé 2014

Page 41: PNUD ART - Résumé 2014

ART du PNUD au SRI LANKA

ART du PNUD au GABON

ART du PNUD en MAURITANIE

ART du PNUD du SÉNÉGAL

ART du PNUD en URUGUAY

ART du PNUD en BOLIVIE

ART du PNUD en EQUATEUR

ART du PNUD en EL SALVADOR

ART MyDEL du PNUD (EL SALVADOR, GUATEMALA, HONDURAS et NICARAGUA)

ART REDES du PNUD en COLOMBIE

ART PAPDEL du PNUD au MOZAMBIQUE

ART GOLD del PNUD au KOSOVO

ART GOLD du PNUD en ALBANIE

ART du PNUD du TUNISIE

ART du PNUD en RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

ART du PNUD au NICARAGUA

ART del PNUD INSONESIA

Programmes-cadres opérationnels de l’Initiative ART

Programmes-cadres d’ART dont les processus d’appropriation se sont achevés

Programmes de GLDL du PNUD appuyés par ART

Nuevos Programas Marco ART

Plateforme AGORA du PNUD en appui à la

gouvernance locale et au développement local

dans la perspective d’une régionalisation avancée

du MAROC

Le PNUD a articulé une Plateforme pour le

développement territorial durable général de CUBA

Programme de gouvernance locale du PNUD au

MYANMAR

Programme de développement social et local du PNUD au LIBAN

Programme de Relèvement communautaire et de développement local du PNUD au BURUNDI

41ART - Résumé 2014

Page 42: PNUD ART - Résumé 2014

42 ART - Résumé 2014

Page 43: PNUD ART - Résumé 2014

ART EN CHIFFRESLes dépenses totales pour 2014 ont été financées par des contributions bilatérales, la coopération décentralisée et les ressources extra-budgétaires du Fonds d’affectation spéciale. Les allocations/dépenses peuvent être regroupées dans les catégories principales suivantes:

Résultats en matière de développement (54%)

Renforcement des capacités (10%)

Partage des connaissances (4%)

Nouveaux programmes (5%)

Partenariats et mobilisation des ressources (10%)

Politique/Appui/Consolidation/Appropriation (17%)

FONDS D’AFFECTATION SPÉCIALE POUR LES PARTENARIATS NOVATEURS (INITIATIVE ART)

Il existe deux mesures des opérations du Fonds d’affectation spéciale: les opérations de trésorerie annuelles et les soldes cumulés au niveau de la mise en œuvre du programme du Bureau de pays du PNUD.

Les opérations de trésorerie du Fonds d’affectation spéciale en 2014 sont une mesure du revenu, des transferts internes aux BP du PNUD et des dépenses d’appui aux nouvelles activités des programmes internationaux/mondiaux/régionaux/des pays. En 2014, les opérations de trésorie se sont élevées à un total de 5,145,637 dollars E.U.

Outre les ressources allouées par le Fonds d’affectation spéciale du PNUD, les programmes ont permis de dégager avec succès un financement additionnel de 26.216.534 dollars E.U. de la part des sources suivantes:

Gouvernements nationaux, Commission européenne, acteurs de la coopération décentralisée, Bureaux de pays du PNUD, organes du secteur privé et organisations de la société civile.

43ART - Résumé 2014

Page 44: PNUD ART - Résumé 2014

Au cours de la décennie passée, le programme de développement a dû s’adapter aux nouveaux défis et réalités socioéconomiques mondiaux, qui appellent à des arrangements théoriques, opérationnels et institutionnels et solutions novateurs. Dans le même temps, de nombreux acteurs du développement ont rapidement acquis et consolidé un rôle stratégique dans le domaine du développement, tels que les GLR, les entités du secteur privé, le monde universitaire, et les organisations de la société civile et les fondations. C’est dans ce contexte en évolution et de plus en plus complexe que, pendant

plus de dix ans maintenant, l’Initiative ART du PNUD a régulièrement contribué à la réalisation des objectifs de développement, grâce à la promotion d’une approche territoriale au développement qui réponde aux besoins et priorités locaux. A cet égard, l’Initiative a traduit l’approche territoriale en pratiques concrètes sur le terrain, obtenant des résultats tangibles dans 22 pays autour du monde, et a contribué aux débats internationaux actuels sur le développement sous forme de contributions concrètes et ayant démontré leur validité. L’Initiative est résolue à poursuivre sur cette voie, notamment dans la mesure où 2015 sera un tournant pour le développement, plusieurs manifestations clés étant célébrées tout au long de l’année : le 3ème Forum mondial sur le DEL, qui donnera l’occasion de réfléchir sur la manière de mettre en œuvre le nouveau programme de développement au niveau local, par le biais des stratégies de DEL ; la Troisième Conférence internationale sur le financement pour le développement (Addis-Abeba) ; le Sommet des

Nations Unies pour l’adoption du programme pour l’après-2015 (New York) ; et la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP21 (Paris), entre autres. Tous ces événements doivent contribuer à lancer et à mettre en place le nouveau programme de développement pour les 15 prochaines années.

La stratégie de l’Initiative ART pour 2015 consistera notamment à exploiter le potentiel des partenariats territoriaux par le biais des modalités qu’elle facilite depuis des années, telles que la CD et la CSST. Cela dynamisera les partenariats transformateurs au niveau local, renforçant ainsi le potentiel et le rôle des GLR en tant que partenaires du développement. Pour appuyer ces processus, un Centre des partenariats territoriaux sera mis en place pour tirer parti des liens existant entre l’Initiative et les GLR, leurs réseaux et associations, et d’autres partenaires de la CD. L’établissement d’une plateforme interne pour les partenariats territoriaux au sein du PNUD facilitera l’alignement et l’engagement des partenaires décentralisés et de la CSST avec les résultats des processus mondiaux au cours. Cela permettra également aux partenaires de la CD de devenir partie intégrante du mécanisme de programmation large et intégré qui aligne ses partenaires et initiatives avec les priorités nationales et locales, conformément aux futurs ODD.

Étroitement liée à cette priorité centrale, l’Initiative s’attachera à renforcer la relation stratégique entre le PNUD et les principales associations internationales de GLR, en mettant en place et en facilitant un Comité consultatif du PNUD pour les GLR (principalement par le biais des associations internationales de GLR). Le PNUD a déjà reconnu à plusieurs occasions le rôle accru que jouent les GLR en matière politique et de coopération pour le développement. Le Comité consultatif espère faire évoluer les liens que le PNUD entretient avec les

LA VOIE À SUIVRE: 2015

En s’appuyant sur ses résultats et en dressant le bilan des enseignements tirés, l’Initiative ART continuera à promouvoir une approche territoriale et holistique du développement, tout en faisant face aux nouveaux défis incessants en matière de développement et en saisissant les nombreuses opportunités liées à l’adoption du nouveau programme.

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GLR, en passant de réunions généralement ad-hoc à des relations continues et structurées au niveau de la haute direction. Cela contribuera à renforcer la voix des GLR au sein du PNUD, à positionner la stratégie et le programme du PNUD en matière de GLDL ainsi qu’à permettre la mobilisation combinée des partenaires et des donateurs pour la programmation commune de la GLDL. Ce Comité consultatif permettra également au PNUD d’exploiter la force politique croissante des GLR aux niveaux international et national.

L’Initiative ART du PNUD est en outre conçue pour systématiser les connaissances et l’expertise et faciliter les échanges afin de renforcer les capacités de développement des GLR et des institutions de gouvernance locale, dans la mesure où il a été déterminé que l’insuffisance des capacités au niveau local est l’un des principaux obstacles au DHD, et, du même coup, à la mise en œuvre des ODD. En s’appuyant sur les réseaux de partage des connaissances existants, l’Initiative assurera que le réservoir existant de connaissances est élargi et est mieux lié aux initiatives et stratégies de développement concrètes, et qu’il sera utilisé pour faciliter les liens entre les différents systèmes de connaissances. À cet égard, l’Initiative ART complémentera les interventions et outils stratégiques du PNUD en matière de renforcement des capacités au niveau local, en tirant parti de l’expérience et des connaissances des praticiens, responsables et experts des partenaires décentralisés au niveau local.

Dernier élément mais non des moindres, le renforcement de la gouvernance locale est un domaine clé des priorités stratégiques de l’Initiative, ce qui fait qu’un accent essentiel sera placé sur le renforcement des capacités locales, avec pour objectif ultime de faciliter la mise en œuvre du futur programme de développement.

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PARTENAIRES

PARTENAIRES BILATÉRAUXBelgiqueCanadaUnion européenne : Comité des régions – Commission européenneFranceItalieLuxembourgMonacoEspagneSuèdeSuisseTurquie

PARTENAIRES DE LA COOPÉRATION DÉCENTRALISÉE:

Réseaux internationaux et régionaux::• Association des Agences de la démocratie locale (ADEL)• Aqua Publica Europea (APE)• Arco Latino • Forum des administrations locales du Commonwealth (FALC)• Association européenne des agences de développement (EURADA)• European Foundation Center• Fonds mondial pour le développement des villes (FMDV)• Liens et services internationaux pour les Agences de développement

économique local (LSI ADEL)• Local Government for Sustainability (ICLEI)• Réseau des villes côtières méditerranéennes (Medcities)• Medina – Réseau méditerranéen• Platforma• Organisation des Régions Unies (ORU FOGAR)• SOLIDAR• Cités et gouvernements locaux unis (CGLU)• Unión de Universidades de América Latina (UDUAL)

Réseaux nationaux et infranationaux :BELGIQUEAssociation de la Ville et des Communes de la Région de Bruxelles Capitale (AVCB) - Association of Cities and Regions for Recycling and sustainable Resource management (ACR +) Association of Flemish Cities and Municipalities (VVSG) - Commune de Forest - Municipalité de Bruxelles - Municipalité de Saint Trond (Sint- Truiden) - Ville d’AnversBRÉSILITAIPU Binacional - Parque Tecnológico Itaipu - Brazilian Service of support to micro and small enterprises (SEBRAE)CANADAAlternatives - Canadian Urban Institute (CUI) - CARE Canada - Confédération des Syndicats Nationaux (CSN) - Federation of Canadian Municipalities (FCM) - Fondation Insertech Angus - Municipality of Clarenville - Société de Coopération pour le Développement International (SOCODEVI) - Suncurrent Industries - The

Global Peace and Security Fund (GPSF) - York University - Université du Québec - University of Cape Breton - University of MonctonCROATIARégion d’IstriaDANEMARKMunicipalité d’AalborgFRANCEAssociation Cuba Coopération - Assemblée des Départements de France (ADF) - Association des Maires de France (AMF) - Association de solidarité avec le peuple Cubain France Cuba – Association des Régions de France (ARF) - Association Migration Solidarité et Échange pour le Développement (AMSED) - Association Terroirs et Cultures - Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI) - Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes (CIHEAM) - Cités Unies France (CUF) - Collectif Approche et Gouvernance Territoriale, Démocratie Participative et Citoyenneté (ANECR) - Comité d’Entreprise de la RATP - Comité d’entreprise de France Telecom - Commune de Champs sur Marne - Conseil Général de l’Aude - Croix Rouge Française - Département de la Drôme - Entreprise SEMISE - Entreprise TOTAL - Faculté de Droit Aix Marseille - Financière OCEOR - Fondation Air France - Fondation Mitterrand - Office de Coopération Economique pour le Méditerranée et l’Orient (OCEMO) - ONG Association Ville d’Aurillac - ONG Auvergne - ONG Secours Populaire - ONG Ville in Transition - Parc Naturel Régional du Lubéron- Province Pyrénées Atlantiques - Région de Champagne Ardennes - Région de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) – Région Pays de la Loire - Région Rhône-Alpes - Réseau des Amis de Cienfuegos de la Région d’Auvergne - Réseau d’amis de Cienfuegos de la Région PACA (Association Cuba Coopération France) - SADEV 94 - Service de Coopération Culturelle (SCAC) - Servir les ambitions économiques et urbaines du Val-de-Marne - Syndicat Intercommunal d’Aménagement de Réseaux et de Cours d’Eau (SIARCE) - Ville de Cournon d’Auvergne - Ville de Fleury Mérogis - Ville de Marseille - Ville de Martigues- Ville de St. DenisALLEMAGNEVille de Freiburg – Ville de Stuttgart - Stiftung Entwicklungs-Zusammenarbeit Baden-Württemberg (SEZ) ITALIEARCI International - ARCI Toscana - Armadilla Cooperativa - Associazione Comasca di Cooperazione Internazionale (ACCI)– Associazione Nazionale – CAP Holding – Cittadinanzattiva - Comune di Arezzo - Coordinamento Agende 21 Locali Italiane- Comune di Bergamo - Comune di Brescia - Comuni d’Italia (ANCI) - Comune di Cecina - Comune di Como - Comune di Cremona - Comune di Firenze - Comune di Foligno- Comune di Genova - Comune di Grosseto - Comune di Lecco - Comune di Lodi - Comune di Livorno - Comune di Napoli - Comune di Mantova - Comune di Mazara del Vallo -Comune di Milano - Comune di Padova - Comune di Parma - Comune di Pavia - Comune di Prato - Comune di Siena - Comune di Spoleto - Comune di Torino - Comune di Varese - Comune di Venezia - Comune di Viareggio- Coordinamento Nazionale degli Enti Locali per la Pace e i Diritti Umani (CO.CO.PA.) - Emilia Romagna Valorazzione Economica Territorio (ERVET)- Fondo di Enti Locali per la Cooperazione Internazionale e lo Sviluppo Umano Sostenibile (FELCOS Umbria) - Fondazione Cariplo - Fondazione Monte dei Paschi di Siena - Fondo Provinciale Milanese per la Cooperazione Internazionale (FPMCI) - Istituto Nazionale di Urbanistica (INU) - Istituto Cooperazione Universitaria - Laziosanità (Agenzia Sanità Pubblica Regione

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PARTENAIRES

Lazio) - Medici Dirigenti, ANAAO - ONG Cospe - ONG Ricerca e Cooperazione - ONG VIS - Oxfam Italia - PEACE GAMES - Provincia di Alessandria - Provincia di Bergamo - Provincia di Ferrara - Provincia di Firenze - Provincia di La Spezia - Provincia di Lecce (Management Consortium of Torre Guaceto Park - Management Consortium of Coastal Dune Reserve) - Provincia di Pavia - Provincia di Sassari - Provincia di Siena - Progetto Sviluppo Liguria (PROSVIL) - Provincia di Torino - Provincia di Viterbo - Regione Abruzzo - Regione Emilia Romagna- Regione Friuli Venezia Giulia - Regione Lazio - Regione Liguria - Regione Lombardia - Regione Marche - Regione Puglia - Regione Toscana - Regione Sardegna - Regione Umbria - Regione Veneto – Sudest Donne - SudgestAid - UISP Cooperazione Sportiva Internazionale - Unione Province Lombarde (UPL) - Università degli Studi di Firenze - Università degli Studi di Milano Bicocca - Università degli Studi Bocconi di Milano - Università IUAV di Venezia - Università degli Studi di Perugia - Università degli Studi di Pisa - Università degli Studi di Siena - Università degli Studi di Urbino - Osservatorio Interregionale di Cooperazione allo Sviluppo (OICS) - Water Right Foundation (WRF) - Politecnico di Torino - Coordinamento Universitario per la Cooperazione allo SviluppoPOLOGNERégion de Basse-SilésiePORTUGALForum Nacional de Redes da Sociedade CivilPRINCIPAUTÉ DE MONACOLes Amis du LibanESPAGNEAgencia Andaluza de Cooperación Internacional - Agència Catalana de Cooperació al Desenvolupament (ACCD) - Agencia Extremeña de Cooperación Internacional para el Desarrollo (AEXCID) - Agencia Vasca del Agua (URA) - Agencia Vasca de Cooperación para el Desarrollo/Gobierno Vasco - Asociación de Entidades Locales Vascas (Euskal Fondoa) - Ayuntamiento de Barcelona - Ayuntamiento de Bilbao - Ayuntamiento de Córdoba - Ayuntamiento de Huelva - Ayuntamiento de Lasarte Oria - Ayuntamiento de Málaga - Ayuntamiento de Mallorca - Ayuntamiento de Prat de Llobregat - Ayuntamiento de Sabadell - Ayuntamiento de Sevilla - Ayuntamiento de Tarragona - Ayuntamiento de Terrassa - Ayuntamiento de Vic - Ayuntamiento de Vitoria - Gasteiz - BEAZ Bizkaia - Centro de Estudios y Documentación Internacionales de Barcelona (CIDOB) - Centro de Estudios Rurales y de Agricultura Internacional (CERAI) - Centre for Research on the Economies of the Mediterranean (CREMed) - Centro Superior de Hostelería de Galicia - Centro UNESCO de Cataluña (UNESCOCAT) – Conferencia de Rectores de las Universidades Españolas - CIC Batá - Confederación de Fondos de Cooperación y Solidaridad (CONFOCOS) - Diputación de Barcelona (DIBA) - Diputación de Cádiz - Diputación de Córdoba - Diputación de Granada - Diputación de Huelva - Diputación de Jaén - Diputación de Sevilla - European Institute of the Mediterranean (IEMED) – Exib Música - Federación de Empresas Valencianas de Economía Social (FEVES) - Fondo Andaluz de Municipios para la Solidaridad Internacional (FAMSI) - Fondo Cantabria Coopera - Fondo Extremeño de Cooperación al Desarrollo (FELCODE) - Fondo Galego de Cooperación e Solidarieda - Fons Valencià per la Solidaritat - Fundación Andaluza Fondo de Formación y Empleo (FAFFE) - Fons Català de Cooperació al Desenvolupament - Fundación Centro de Iniciativas e Investigaciones Europeas en el Mediterráneo (CIREM) - Fundación CODESPA - Fundación Emilio Moro - Fundación ETEA para el Desarrollo y la Cooperación - Fundación KABKUH para el Desarrollo Sostenible

de la Gastronomía y Alimentación – Asociación Vasca de Agencias de Desarrollo (Garapen) - Generalitat Valenciana - Gobierno de Murcia - Govern de les Illes Balears - Instituto de Estudios sobre Desarrollo y Cooperación Internacional (HEGOA) - Instituto de Empleo y Desarrollo Socioeconómico y Tecnológico (IEDT) - Junta de Andalucía - ONG Global Humanitaria - ONG Paz y Desarrollo - Proyecto Local Barcelona – Tecnalia - Universidad Autónoma de Barcelona - Universidad de Cádiz - Universidad de Córdoba - Universidad de Granada - Universidad de Málaga - Universidad del País Vasco (EHU/UPV) -Universidad Pablo de Olavide de Sevilla SUISSEFondation Suisse Maroc pour le Développement Durable (FSMD) - University of GenevaPAYS-BASAssociation of Netherlands Municipalities (VNG) - Netherlands Development Organization (SNV) - The Hague MunicipalityROYAUME-UNIBritish Council - Future in Our Hands (FIOH) - Save the Children

Organisations multilatérales, y compris autres agences des Nations Unies:• Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)• Banque interaméricaine de développement – Fonds d’investissement

multilatéral (BID – FIM)• Organisation internationale du travail (OIT)• Organisation panaméricaine de la santé (OPS)• Campagne des Nations Unies pour les objectifs du Millénaire pour le

développement (UNMC)• Fonds d’équipement des Nations Unies (UNCDF)• Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF)• Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies

(DAES-ONU)• Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des

femmes (ONU Femmes)• Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR)• Programme des Nations Unies pour les établissements humains

(ONU-Habitat)• Fonds des Nations Unies pour les objectifs du Millénaire pour le

développement (Fonds OMD-ONU)• Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP)• Centre régional d’information des Nations Unies (CRINU)• Volontaires des Nations Unies (VNU)• Banque mondiale (BM)• Programme alimentaire mondial (PAM)• Organisation mondiale de la santé (OMS)

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INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

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Visitez notre site Internet undp.org/eu

1. https://issuu.com/artpublications/stacks/92c721d2fb7140ce83f1946adaf371e4

2. https://www.worldwewant2015.org/localising2015

3. https://sustainabledevelopment.un.org/post2015/summit

4. http://www.un.org/millenniumgoals/pdf/MDGReport2014_PR_Global_English.pdf

5. http://www.un.org/sg/management/pdf/HLP_P2015_Report.pdf

6. https://www.worldwewant2015.org/millionvoices

7. http://issuu.com/artpublications/docs/delivering_the_post-2015_developmen

8. http://www.uclg.org/en/issues/localization-post-2015-agenda

9. http://www.undp.org/content/brussels/en/home/presscenter/articles/2014/10/24/high-level-global-dialogue-on-localizing-the-post-2015-agenda-/

10. Para la comunicación entera de Turin: http://issuu.com/artpublications/docs/turin_communique_localizing_the_pos

11. http://www.lettera22.it/showart.php?id=12987&rubrica=9

12. http://www.undp.org/content/dam/undp/library/MDG/Post2015/UNDP-MDG-Delivering-Post-2015-Report-2014.pdf

13. Para acceder al informe completo: https://www.worldwewant2015.org/node/463495

14. http://www.gtf2016.org/

15. http://effectivecooperation.org/wordpress/about/steering-committee/

16. http://effectivecooperation.org/wordpress/wp-content/uploads/2014/06/FocusSession8.pdf

17. http://effectivecooperation.org/wordpress/hlm2014/

18. http://www.bi.undp.org/content/dam/burundi/docs/Reductiondelapauvrete/UNDP-bi-3x6%20Approach-eng.pdf

19. https://www.worldwewant2015.org/node/466209

20. http://www.resacoop.org/sites/default/files/restitution_etude.pdf

21. F3E est un réseau français d’associations qui se consacrent à améliorer l’impact et la qualité des interventions de solidarité internationales. Les 3 « E » font référence aux 3 axes majeurs de sa mission : Évaluer, Échanger et Éclairer..

22. http://www.gtf2016.org/#!Global-High-Level-Dialogue-on-Localizing-the-Post2015-agenda/cjtl/A9BB4750-C7D5-4DC8-80FF-3895FF08A971

23. http://www.afccre.org/fr/actualites/assises-audoises-de-la-solidarité-internationale-l’afccre-présente-le-nouveau-cadre-jurid#.VSzf-87lfzI

24. http://issuu.com/unricportugal/docs/final_report_public_consultation_on

25. http://www.undp-eu-report.org/files/UNDP-EU-10-year-report.pdf

26. http://art.pnud.bo/consejo-de-coordinacion-sectorial-de-desarrollo-productivo

27. http://www.arabstates.undp.org/content/dam/rbas/doc/SyriaResponse/Compendium%20_Syri_resilience.pdf

28. OMD 7-C: Réduire de moitié, d’ici à 2015, la proportion de la population qui n’a pas accès à l’eau potable et à l’hygiène de base.

Au servicedes peuples

et des nations

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ART –Résumé 2014

Copyright © 2015

Par le Programme des Nations Unies pour le développement

Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, mise en mémoire dans un système de recherche documentaire, ni transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit: électronique, mécanique, par photocopie ou autres, sans l’autorisation préalable du PNUDLes désignations des localités géographiques figurant dans la présente publication ainsi que les informations présentées et leur format ne présupposent aucun jugement de la part de l’éditeur ou des organisations participantes quant au statut juridique de tel ou tel pays, zone ou territoire, ou de ses autorités, ni quant au tracé de ses frontières.

Remerciements

Aux gouvernements nationaux et locaux, organisations, institutions, réseaux de la société civile et gouvernements locaux pour leur engagement actif et leur appui aux processus relatifs au développement humain durable menés à bien aux niveaux local, national et international.Aux donateurs de l’Initiative ART du PNUD pour les contributions et le soutien qu’ils ont apportés à celle-ci, et aux Programmes-cadres de pays dans le monde. Aux Équipes de pays du PNUD, Bureau des relations extérieures et du plaidoyer, Bureau des politiques de développement, et Bureaux et Centres de services régionaux. Aux organismes des Nations Unies qui collaborent à l’Initiative ART : CMNU, CRI-ONU, DAES-ONU, FAO, FNUAP, FONDS DE RÉALISATION DES OMD des NU, OIT, OMS, ONU FEMMES, ONU-HABITAT, PAM, UNDCF, UNHCR, UNICEF et VNU.

Crédits photo (par auteur et pages)

La localisation du comité d'organisation de la consultation Portugal: 20, 21; Ulrike Meissner: 10, 11, 36, 42; UCLG: 15, 18; UN Bolivie: 24, 26, 32, 33, 37, 44, 45; UNDP Bolivie: 26; UNDP Bruxelles: 16, 22, 23, 30; UNDP Burundi: 19; UNDP Cameroun: page de garde; UNDP Cuba: 27; UNDP Colombie: 13; UNDP Équateur: 28; UNDP El Salvador: page de garde, 4, 5, 6, 12, 15, 17, 35; UNDP Gabon: 29; UNDP GWS: 6; UNDP Liban: 6, 31; UNDP Mauritanie: 34; UNDP New York: 6; UNDP Uruguay: 6.

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RÉSUMÉ 2014Articulation des réseaux territoriaux pour le développement humain durable

Au servicedes peuples

et des nations