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Océanographie et Dynamique des Ecosystèmes Unité Littoral Laboratoire Environnement Ressources Morbihan – Pays de la Loire Juin 2016 – ODE/LITTORAL/LERMPL/16.06
Qualité du Milieu Marin Littoral Bulletin de la surveillance 2015
Départements de Loire Atlantique et Vendée (partie nord)
Filières de l’île d’Yeu (85) – photo LER/MPL/Nantes
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Qualité du Milieu Marin Littoral
Bulletin de la surveillance 2015
Laboratoire Environnement Ressources Morbihan – Pays de la Loire
Départements de Loire Atlantique et Vendée (partie nord)
Station Ifremer de Nantes
Rue de l’Ile d’Yeu
BP 21105
44 311 Nantes Cedex 01
Tél : 02 40 37 41 51
Fax : 02 40 37 40 26
Sommaire
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Avant‐propos .................................................................................................................................... 7
1. Résumé et faits marquants ........................................................................................................... 9
2. Présentation des réseaux de surveillance .................................................................................... 11
3. Localisation et description des points de surveillance ................................................................. 12
4. Conditions environnementales .................................................................................................... 27
5. Réseau de contrôle microbiologique ............................................................................................ 31 5.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du REMI .......................................................................................... 31 5.2. Documentation des figures ........................................................................................................................ 33 5.3. Représentation graphique des résultats et commentaires ........................................................................ 34
6. Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines ....................... 51 6.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du REPHY ........................................................................................ 51 6.2. Documentation des figures ........................................................................................................................ 53 6.3. Représentation graphique des résultats et commentaires ........................................................................ 56
7. Réseau d’observation de la contamination chimique .................................................................. 67 7.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du ROCCH ....................................................................................... 67 7.2. Documentation des figures ........................................................................................................................ 69 7.3. Grilles de lecture ........................................................................................................................................ 70 7.4. Représentation graphique des résultats et commentaires ........................................................................ 71
8. Réseau d’observations conchylicoles ........................................................................................... 83 8.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du RESCO II (Réseau de surveillance planifiée des organismes pathogènes d’huîtres creuses) .............................................................................................................................................. 83 8.2. Documentation des figures ........................................................................................................................ 86 8.3. Représentation graphique des résultats et commentaires ........................................................................ 88
9. Réseau benthique ......................................................................................................................... 93 9.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du REBENT ...................................................................................... 93 9.2. Résultats et commentaires ........................................................................................................................ 95
10. Directives européennes .............................................................................................................. 99 10.1. Directive Cadre sur l’Eau .......................................................................................................................... 99
11. Pour en savoir plus ..................................................................................................................... 105
12. Glossaire ..................................................................................................................................... 109
13. ANNEXE 1 : Equipe du LER .......................................................................................................... 111
En cas d'utilisation de données ou d'éléments de ce bulletin, il doit être cité sous la forme suivante : Bulletin de la Surveillance de la Qualité du Milieu Marin Littoral 2015. Résultats acquis jusqu’en 2015.
Ifremer/ODE/LITTORAL/LERMPL/Laboratoire Environnement Ressources MPL, 111 p.
Ce bulletin a été élaboré sous la responsabilité du chef de laboratoire, N. Cochennec Laureau par Mireille Fortune en collaboration avec l'équipe du laboratoire,
à l’aide des outils AURIGE préparés par Ifremer/ODE/VIGIES et les coordinateurs(trices) de réseaux nationaux.
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Avant‐propos
L’Ifremer coordonne, sur l’ensemble du littoral métropolitain, la mise en œuvre de réseaux d’observation et de surveillance de la mer côtière. Ces outils de collecte de données sur l’état du milieu marin répondent à deux objectifs :
servir des besoins institutionnels en fournissant aux pouvoirs publics des informations répondant aux exigences de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), des conventions de mers régionales (OSPAR et Barcelone) et de la réglementation sanitaire relative à la salubrité des coquillages de production conchylicoles ou de pêche ;
acquérir des séries de données nourrissant les programmes de recherche visant à mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes côtiers et à identifier les facteurs à l’origine des changements observés dans ces écosystèmes.
Le dispositif comprend : le réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines (REPHY) qui porte aussi sur l’hydrologie et les nutriments, le réseau d’observation de la contamination chimique (ROCCH), le réseau de contrôle microbiologique (REMI) et les réseaux de surveillance benthique pour la DCE (DCE Benthos).
Ces réseaux sont pilotés et/ou mis en œuvre par les Laboratoires Environnement Ressources (LER) de l’Ifremer, qui opèrent également des observatoires de la ressource conchylicole : RESCO pour l’huître creuse, MYTILOBS pour la moule bleue.
Pour approfondir les connaissances sur certaines zones particulières et enrichir le diagnostic de la qualité du milieu, plusieurs Laboratoires Environnement Ressources mettent aussi en œuvre des réseaux régionaux renforcés sur l’hydrologie et le phytoplancton : sur la côte d’Opale (SRN), sur le littoral normand (RHLN), et dans le bassin d’Arcachon (ARCHYD).
Les prélèvements et les analyses sont effectués sous assurance qualité. Les analyses destinées à la surveillance sanitaire des coquillages sont toutes réalisées par des laboratoires accrédités. Les données obtenues sont validées et intègrent la base de données Quadrige² qui héberge le référentiel national des données de la surveillance des eaux littorales et forme une composante du Système national d’information sur l’eau (SIEau).
Les bulletins régionaux annuels contiennent une synthèse et une analyse des données collectées par l’ensemble des réseaux pour les différentes régions côtières. Des représentations graphiques homogènes pour tout le littoral français, assorties de commentaires, donnent des indications sur les niveaux et les tendances des paramètres mesurés.
Les stations d’observation et de surveillance figurant sur les cartes et les tableaux de ces bulletins régionaux s’inscrivent dans un schéma national. Une synthèse des résultats portant sur l’ensemble des côtes françaises métropolitaines complète les bulletins des différentes régions. Ces documents sont téléchargeables sur le site Internet de l’Ifremer : http://envlit.ifremer.fr/documents/bulletins/regionaux_de_la_surveillance, http://envlit.ifremer.fr/documents/bulletins/nationaux_de_la_surveillance.
Les Laboratoires Environnement Ressources de l’Ifremer sont vos interlocuteurs privilégiés sur le littoral. Ils sont particulièrement ouverts à vos remarques et suggestions d’amélioration de ces bulletins.
Jérôme Paillet
Directeur du département Océanographie et Dynamique des Écosystèmes
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
1. Résumé et faits marquants
Suivi hydrologique
L’année 2015 est marquée par un déficit hydrologique, les débits de la Loire sont inférieurs à la moyenne des trente années précédentes. Il en résulte une année peu productive, faible en biomasse phytoplanctonique et par conséquent peu d’efflorescences exceptionnelles ont été observées.
Suivi microbiologique
Plusieurs événements pluvieux en août ont provoqué des dysfonctionnements du système de
collecte des eaux usées et impliqué des alertes préventives sur le littoral du département de Loire
Atlantique.
La majorité des points suivis régulièrement affiche une qualité moyenne. L’exploitation des résultats sur les dix dernières années met en évidence une tendance à la dégradation de la qualité sur trois points dont deux pour le groupe des coquillages non fouisseurs. Seul le point « Estuaire (b) » présente une tendance à l’amélioration de sa qualité microbiologique sur dix ans. La mise en alerte pour dépassement des seuils a été activée six fois en Loire Atlantique et aucune fois en Vendée (partie nord). La quasi‐totalité de ces alertes ont été levées dans les jours qui ont suivi en raison de l’absence de persistance de la contamination. Un suivi supplémentaire prolongé (phase d’alerte de niveau 2) a été nécessaire à une seule reprise.
La création récente de nouvelles zones d’exploitation ne permet pas l’estimation de leur qualité microbiologique. La raréfaction des coquillages sur certains gisements et leur exploitation sporadique rendent difficile le respect d’un suivi régulier.
Suivi du phytoplancton et des phycotoxines
2015 est une année peu productive, sans blooms printaniers. Le premier pic de chlorophylle sur les
deux lieux de surveillance de flores totales a lieu le 11 mai et c’est le genre Guinardia que l’on
remarque en baie de Bourgneuf pour la première fois à une telle abondance depuis le début du suivi
de ce lieu (mai 2007).
L’évènement remarquable cette année concerne les blooms des espèces fines de Pseudo‐nitzschia
tout au long du mois de juin et sur tout notre littoral. Il n’y a cependant pas eu de dépassement du
seuil réglementaire des toxines ASP sur cette période.
Comme en 2014, l’année 2015 est très peu marquée par les toxicités.
Seule l’île Dumet est touchée par les toxines lipophiles en mai, puis en juillet.
Les toxines ASP dépassent le seuil réglementaire une fois en septembre pour les coquilles Saint
Jacques de « large Croisic nord ».
10 Résumé et faits marquants
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Suivi des contaminants chimiques
Depuis 2012, la surveillance chimique coordonnée et réalisée par Ifremer au premier trimestre concerne les métaux, les dioxines et les HAP représentatifs de la qualité sanitaire des zones de productions conchylicoles. Pour le secteur de la Loire Atlantique et le nord Vendée, vingt points sont concernés pour les métaux et trois pour les contaminants organiques.
Par ailleurs, aux trois métaux habituellement suivis (Plomb, Cadmium, Mercure), le zinc a été ajouté depuis 2013, comme perturbateur de la croissance des larves d’huîtres.
La totalité des résultats acquis au premier trimestre 2015 montre des valeurs inférieures aux seuils sanitaires. Une image plus complète de l'état chimique des côtes est donnée par les suivis réalisés au quatrième trimestre en appui à la convention d'Oslo‐Paris (dite OSPAR) et de la directive cadre européenne sur l'eau (DCE). Les résultats détaillés, présentés par masse d'eau seront progressivement intégrés sur l'atlas DCE Loire ‐ Bretagne.
Suivi de la croissance et de la mortalité des huîtres
L’année 2015, assez similaire à l’année 2014 se caractérise comme une année plutôt chaude avec un printemps et un automne relativement doux, seul le mois d’Août connaît des températures plus fraîches. Ces conditions ont entraîné une bonne maturation et une bonne fécondité avec des indices de condition dans la moyenne. Le développement larvaire a pu cependant être affecté par des températures trop basses qui n’ont pas permis un bon recrutement. Avec un poids moyen respectif de 54g et 24g la croissance des adultes et des juvéniles est bonne, principalement sur les adultes qui est significativement supérieure aux années précédentes et à la moyenne décennale. Les huîtres sont moins affectées par la mortalité que l’année précédente 6% contre 22% pour la classe adulte et 48% contre 55% pour la classe juvénile. Les bonnes croissances enregistrées conjuguées à des mortalités plus faibles font de l’année 2015 une année à fort rendement
Suivi des peuplements benthiques
L’année 2015 s’est caractérisée globalement par des échouages d'algues opportunistes plus
importants qu'en 2014, année où ils avaient été les plus faibles de la période d’observation (2007 à
2014 sur les côtes bretonnes). Mais localement pour les côtes de Loire‐Atlantique et Vendée, le
nombre de sites touchés a été équivalent à celui de 2014 et on retrouve des échouages de Solieria
(dont certains sont qualifiés de très massifs), algue opportuniste rouge à Noirmoutier et à Saint‐Jean
de Monts comme les années précédentes. Le traitement des observations de 2015 est en cours pour
le calcul des surfaces couvertes en 2015.
Concernant les macroalgues fixées, les résultats de l'exercice 2015 sont en cours de traitement pour le secteur. Pour ceux de 2014, limités à la zone intertidale, le nord du secteur compris entre l’estuaire de la Vilaine et l’estuaire de la Loire présentait un état plutôt meilleur que les années précédentes, avec notamment un recrutement significatif de jeunes laminaires. Au sud du secteur, les laminaires du site de La Vigie au large de Saint‐Gilles‐Croix de Vie étaient toujours absentes.
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
2. Présentation des réseaux de surveillance
Le Laboratoire Environnement Ressources Morbihan Pays de la Loire opère, sur le littoral des
départements de la Loire Atlantique et de la partie nord de la Vendée les réseaux de surveillance
nationaux de l'Ifremer dont une description succincte est présentée ci‐dessous ainsi que les réseaux
régionaux. Les résultats figurant dans ce bulletin sont obtenus à partir de données validées extraites
de la base Ifremer Quadrige² (base des données de la surveillance de l'environnement marin littoral),
données recueillies jusqu'en 2015.
REMI Réseau de contrôle microbiologique
REPHY Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
ROCCH Réseau d'observation de la contamination chimique
REBENT Réseau benthique
RESCO Réseau d’observations conchylicoles
REMI REPHY ROCCH REBENT RESCO
Date de création
1989 1984 1979 2003 1993
Objectifs Suivi microbiologique des zones de production conchylicole classées
Suivi spatio‐temporel des flores phytoplanctoniques et des phénomènes phycotoxiniques associés Suivi physico‐chimique
Evaluation des niveaux et tendances de la contamination chimique Surveillance chimique sanitaire des zones de production conchylicole classées
Suivi de la faune et de la flore benthiques
Evaluation des performances de survie, de croissance et de maturation de l’huître creuse Crassostrea gigas en élevage
Paramètres sélectionnés pour le bulletin
Escherichia coli Flores totales et chlorophylle a Genre Dinophysis et toxicité lipophile (DSP) associée Genre Pseudo‐nitzschia et toxicité ASP associée Genre Alexandrium et toxicité PSP associée Température Salinité Turbidité Oxygène Nutriments
Métaux réglementés : cadmium plomb mercure Fluoranthène CB153
Poids Taux de mortalité chez des huîtres de 18 mois et du naissain de captage
Nombre de points 2015 (métropole)
389 417 Dont 169 eau
et 255 coquillages
137 427 12
Nombre de points 2015 du laboratoire1
41 22
dont 10 eau et 12 coquillages
20 1 1
1 Le nombre de points du laboratoire, mentionné dans ce tableau et dans les tableaux de points et les cartes ci‐après, correspond à la totalité des
points du réseau.
Pour le réseau REPHY, il s’agit des points actifs en 2015, c’est‐à‐dire sur lesquels des résultats ont été obtenus.
Pour le réseau REMI, certains points à fréquence adaptée sont échantillonnés en fonction de la présence de coquillages sur le site ou en période
signalée d'ouverture de pêche.
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
3. Localisation et description des points de surveillance
Signification des pictogrammes présents dans les tableaux de points de ce bulletin
Huître creuse
Crassostrea gigas
Spisule
Spisula ovalis
Moule Mytilus edulis et M. galloprovincialis
Palourde Ruditapes decussatus et R. philippinarum
Coque Cerastoderma edule
Coquille St‐Jacques Pecten maximus
Eau de mer (support de dénombrements de phytoplancton et de mesures en hydrologie, dont les nutriments)
Localisation et description des points de surveillance 13
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Selon la terminologie utilisée dans la base de données Quadrige², les lieux de surveillance sont inclus dans des « zones marines ».
Un code est défini pour identifier chaque lieu : par exemple, « 001‐P‐002 » identifie le point « 002 »
de la zone marine « 001 ». La lettre « P » correspond à un point, le « S » identifie un lieu surfacique.
Localisation générale
Découpage Quadrige² – Zones marines
062 Baie de Vilaine ‐ large 070 Estuaire de Loire
063 Baie de Vilaine – côte 071 Baie de Bourgneuf
066 Pen bé 072 Vendée Nord
067 Traict de Pen Bé 073 Atlantique – large
068 Traict du Croisic 074 Olonne – Le Payré
069 Loire ‐ large
072
069
071
062
074
070
063
070
073
068
067
066 ´
9Kilomètres
Source : Ifremer - SHOM Projection Lambert II étendu
Loire - Atlantique
Vendée
14 Localisation et description des points de surveillance
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°062 à 067 : de Baie de Vilaine large au Traict du Croisic
Localisation et description des points de surveillance 15
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N° 062 : Baie de Vilaine – large
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
062‐P‐022 Barres de Pen Bron 1
062‐P‐023 Barres de Pen Bron 2
062‐P‐025 Lanroué
062‐P‐044 Castouillet
062‐S‐047 Large Croisic Nord
Zone N° 063 : Baie de Vilaine ‐ côte
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
063‐P‐004 Ile Dumet (a)
063‐P‐009 Ligogne
063‐P‐019 Pointe Castelli
Zones N° 066 et 067 : Pen Bé et Traict de Pen Bé
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
066‐P‐003 Pen Bé
067‐P‐001 Pointe Pen Bé
067‐P‐003 Traict Pen Bé
067‐P‐004 Le Frostidié
16 Localisation et description des points de surveillance
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°068 : Traicts du Croisic
Localisation et description des points de surveillance 17
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°068 : Traicts du Croisic
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
068‐P‐001 Le Croisic (a)
068‐P‐002 Le Grand traict
068‐P‐003 Balise
068‐P‐005 Grand Traict 2
068‐P‐007 Sissable
068‐P‐008 Le Croisic
18 Localisation et description des points de surveillance
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°069 : Loire – large
Localisation et description des points de surveillance 19
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°069 : Loire – large
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
069‐P‐010 Bonne Source
069‐P‐019 Plage Benoît 11
069‐P‐020 Pornichet
069‐P‐021 Penchâteau
069‐P‐022 Impairs
069‐P‐023 Plage du Nau
069‐P‐024 Pointe St Gildas large
069‐P‐025 Pointe de Chémoulin
069‐S‐049 La Banche
069‐P‐052 Toullain
20 Localisation et description des points de surveillance
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°070 : Estuaire de la Loire
Localisation et description des points de surveillance 21
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°070 : Estuaire de la Loire
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
070‐P‐001 Estuaire (b)
070‐P‐004 Joalland (a)
070‐P‐005 Pointe Saint Gildas (a)
070‐P‐006 Joalland (b)
070‐P‐007 La Prée
070‐P‐008 La Roussellerie
070‐P‐009 Banc de Mindin
070‐P‐014 Pointe du Mouton
070‐P‐015 Cormorane
070‐P‐019 Branly
22 Localisation et description des points de surveillance
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°071 : Baie de Bourgneuf
Localisation et description des points de surveillance 23
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone N°071 : Baie de Bourgneuf
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
071‐P‐002 Coupelasse‐Fiol
071‐P‐003 Gresseloup
071‐P‐004 Bois de la Chaise (a)
071‐P‐012 La Sennetière
071‐P‐031 Le Bonhomme
071‐P‐043 Fromentine
071‐P‐044 Fromentine bas
071‐P‐045 Embarcadère
071‐P‐047 Mariolle HF1 ‐ PF2
071‐P‐059 Vasières
071‐P‐060 Fort Larron
071‐P‐061 Bois de la Chaise large
071‐P‐065 Bourgneuf ‐ Coupelasse
071‐P‐068 Noirmoutier ‐ Gresseloup
071‐P‐070 Noirmoutier ‐ La Préoire
071‐P‐098 Les Rouches
071‐P‐075 Maison Blanche
071‐P‐088 Coupelasse
24 Localisation et description des points de surveillance
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zones N°072 et N°074 : Vendée Nord et Olonne‐Le Payré
Localisation et description des points de surveillance 25
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zones N°072 : Vendée Nord
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
072‐P‐003 Frandière
072‐P‐004 Paillard
072‐P‐005 Ile d'Yeu est
072‐P‐010 Fosse
072‐P‐026 Yeu sablaire
Zones N°074 : Olonne‐Le Payré
Point Nom du point REMI REPHY ROCCH RESCO
074‐P‐016 Large pointe grosse terre
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
4. Conditions environnementales
Figure 1. Débits mensuels de la Loire à Montjean sur Loire en 2015 (m3/s) comparés à la moyenne établie sur 50 ans
Figure 2. Hydraulicité mensuelle de la Loire depuis 1960
Débit de la Loire (Montjean)
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
janvi
er
févr
ier
mar
s
avril mai
juin
juill
et
août
septe
mbre
octobre
novem
bredéc
embre
Dé
bit
men
su
el (
m3 /s
)
moyenne sur 50 ans
2015
2014
28 Conditions environnementales
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Durant toute l’année 2015, les débits enregistrés sont inférieurs à la moyenne établie depuis 50 ans. La période printanière est déficitaire avec cependant un épisode pluvieux en mai se répercutant sur le débit du fleuve. L’hydraulicité est définie comme le rapport du débit mensuel d’un cours d’eau comparé à sa moyenne interannuelle. Son observation (Figure 2) révèle une anomalie négative pour l'année 2015.
Figure 3. Chlorophylle a mesurée à « Pointe Saint Gildas Large » en 2015 en (µg/L) comparée à la moyenne 2007‐2014
L’année 2015 est une année peu productive probablement en raison de très faibles apports fluviaux.
0
5
10
15
20
25
30
Janvi
er
Févrie
rM
ars
Avril
Mai
Juin
Juill
etAoût
Septe
mbre
Octobre
Novem
bre
Décem
bre
Co
nce
ntr
atio
n e
n C
hlo
rop
hyl
le (
a) (
µg
/L)
moyenne 2007 - 2014
2015
Pointe St Gildas Large
Conditions environnementales 29
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Figure 4. Evolutions mensuelles à « Pointe Saint Gildas Large » observées en 2015 pour les nutriments, la salinité, le débit et la chlorophylle a
Les apports fluviaux hivernaux de la Loire ont contribué au développement du premier pic de biomasse phytoplanctonique du printemps. La crue du mois de mai a fertilisé à nouveau les masses d’eau côtières et a contribué au deuxième pic de biomasse phytoplanctonique observé en mai et juin. La biomasse phytoplanctonique marquera un troisième pic en août vraisemblablement suite à la régénération bactérienne de la matière organique.
30 Conditions environnementales
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Figure 5. Box plot des valeurs des nutriments, salinité et chlorophylle a de la station « Pointe St Gildas large » et des débits de la Loire sur les sept dernières années
La station « Pointe Saint Gildas Large » au sud de l’estuaire n’a pas subi de dessalure contrairement aux autres années. Des eaux colorées à Lepidodinium chlorophorum ont été observées mais moins intensément qu’en 2014.
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
5. Réseau de contrôle microbiologique
5.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du REMI
Figure 1 : Les sources de contamination microbiologique http://envlit.ifremer.fr/
Le milieu littoral est soumis à de multiples sources de
contamination d'origine humaine ou animale : eaux
usées urbaines, ruissellement des eaux de pluie sur des
zones agricoles, faune sauvage (figure 1). En filtrant
l'eau, les coquillages concentrent les microorganismes
présents dans l'eau. Aussi, la présence dans les eaux de
bactéries ou virus potentiellement pathogènes pour
l'homme (Salmonella, Vibrio spp, norovirus, virus de
l'hépatite A) peut constituer un risque sanitaire lors de
la consommation de coquillages (gastro‐entérites,
hépatites virales).
Le temps de survie des microorganismes d’origine fécale en mer varie suivant l'espèce considérée
(deux à trois jours pour Escherichia coli à un mois ou plus pour les virus) et les caractéristiques du
milieu (température, turbidité, ensoleillement).
Les Escherichia coli, bactéries communes du système digestif sont recherchées comme indicateurs de
contamination fécale.
Le classement et la surveillance sanitaire des zones de production de coquillages répondent à des
exigences réglementaires (figure 2).
Figure 2 : Exigences réglementaires microbiologiques du classement de zone
(Règlement (CE) n° 854/20042, arrêté du 6/11/20133 pour les groupes de coquillages)
Le REMI a pour objectif de surveiller les zones de production de coquillages exploitées par les
professionnels et classées A, B ou C par l'administration. Sur la base du dénombrement des
2 Règlement CE n° 854/2004 du 29 avril 2004, fixe les règles spécifiques d’organisation des contrôles officiels concernant les produits d’origine
animale destinés à la consommation humaine.
3 Arrêté du 6 novembre 2013 relatif au classement à la surveillance et à la gestion sanitaire des zones de production et des zones de reparcage des coquillages vivants.
Classement
Groupe de coquillages
1 : Echinodermes, gastéropodes filtreurs et tuniciers
2 : Bivalves fouisseurs (coques, palourdes,etc…)
3 : Bivalves non fouisseurs
3 classes
A
B
C
100% des résultats < 230 E.coli/100g de CLI
90% des résultats < 4 600 et 100%< 46 000
E.coli/100g de CLI
100%< 46 000 E.coli/100g de CLI
Seuils microbiologiquesMesures de gestion avant mise sur le
marché
Aucune
Purification ou reparcage
Reparcage longue durée
32 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Escherichia coli dans les coquillages vivants, le REMI permet d'évaluer les niveaux de contamination
microbiologique dans les coquillages et de suivre leurs évolutions, de détecter et suivre les épisodes
de contamination. Il est organisé en deux volets :
surveillance régulière
Un échantillonnage mensuel, bimestriel ou adapté (exploitation saisonnière) est mis en œuvre sur les
389 points de suivi. Les analyses sont réalisées suivant les méthodes NF V 08‐1064 ou ISO/TS 16 649‐
35. Les données de surveillance régulière permettent d'estimer la qualité microbiologique de la zone.
Le traitement des données acquises sur les dix dernières années permet de suivre l'évolution des
niveaux de contamination au travers d’une analyse de tendance.
En plus de l'aspect sanitaire, les données REMI reflètent les contaminations microbiologiques
auxquelles sont soumises les zones. Le maintien ou la reconquête de la qualité microbiologique des
zones implique une démarche environnementale de la part des décideurs locaux visant à maîtriser ou
réduire les émissions de rejets polluants d'origine humaine ou animale en amont des zones. Ainsi, la
décroissance des niveaux de contamination témoigne d’une amélioration de la qualité
microbiologique sur les dix dernières années, elle peut résulter d'aménagements mis en œuvre sur le
bassin versant (ouvrages et réseaux de collecte des eaux usées, stations d'épuration, systèmes
d'assainissement autonome…). A l'inverse, la croissance des niveaux de contamination témoigne
d'une dégradation de la qualité dans le temps. La multiplicité des sources rend souvent complexe
l'identification de l'origine de cette évolution. Elle peut être liée par exemple à l'évolution
démographique qui rend inadéquats les ouvrages de traitement des eaux usées existants, ou des
dysfonctionnements du réseau liés aux fortes pluviométries, aux variations saisonnières de la
population (tourisme), à l'évolution des pratiques agricoles (élevage, épandage…) ou à la présence de
la faune sauvage.
surveillance en alerte
Trois niveaux d'alerte sont définis correspondant à un état de contamination.
- Niveau 0 : risque de contamination (événement météorologique, dysfonctionnement
du réseau…)
- Niveau 1 : contamination détectée
- Niveau 2 : contamination persistante
Le dispositif se traduit par l’information immédiate de l'administration afin qu'elle puisse prendre les
mesures adaptées en terme de protection de la santé des consommateurs et par une surveillance
renforcée jusqu'à la levée du dispositif d'alerte, avec la réalisation de prélèvements et d'analyses
supplémentaires.
Le seuil microbiologique déclenchant une surveillance renforcée est défini pour chaque classe de
qualité (classe A : 230 E. coli /100 g de CLI ; classe B : 4 600 E. coli /100 g de CLI ; classe C :
46 000 E. coli /100 g de CLI).
4 Norme NF V 08‐106 ‐ janvier 2002. Microbiologie des aliments ‐ Dénombrement des E.coli présumés dans les coquillages vivants ‐ Technique indirecte par impédancemétrie directe. 5 Norme NF/EN/ISO 16 649‐3 – juillet 2015. Microbiologie de la chaîne alimentaire ‐ Méthode horizontale pour le dénombrement des Escherichia coli bêta‐glucuronidase‐positive ‐ Partie 3 : Recherche et technique du nombre le plus probable utilisant le bromo‐5‐chloro‐4‐indolyl‐3 beta‐D‐glucuronate
Réseau de contrôle microbiologique 33
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
5.2. Documentation des figures
Les données représentées sont obtenues dans le cadre de la surveillance régulière.
Exemples :
Les résultats de dénombrement des Escherichia coli dans 100 g de chair de coquillage et de liquide
intervalvaire (CLI) obtenues en surveillance régulière sur les dix dernières années sont présentés
pour chaque point de suivi et espèce selon deux graphes complémentaires :
‐ variation interannuelle : chaque résultat est présenté par année. La moyenne géométrique des
résultats de l’année, représentée par un trait noir horizontal, caractérise le niveau de contamination
microbiologique du point. Cela permet d’apprécier visuellement les évolutions au cours du temps.
‐ variation mensuelle : chaque résultat obtenu sur les dix dernières années est présenté par mois.
La moyenne géométrique mensuelle, représentée par un trait noir horizontal, permet d’apprécier
visuellement les évolutions mensuelles des niveaux de contamination.
Les résultats de l’année 2015 sont en couleur (orange), tandis que ceux des neuf années précédentes
sont grisés. Les lignes de référence horizontales correspondent aux seuils fixés par la réglementation
(Règlement (CE) n°854/2004, Arrêté du 06/11/2013).
Au‐dessus de ces deux graphes sont présentés deux résultats de traitement des données :
‐ L’estimation de la qualité microbiologique ; elle est exprimée ici par point. La qualité est
déterminée sur la base des résultats des trois dernières années calendaires (au minimum 24 données
sont nécessaires lorsque le suivi est mensuel ou adapté, ou 12 lorsque le suivi est bimestriel. Quatre
niveaux sont définis :
Qualité bonne : 100 % des résultats sont inférieurs ou égaux à 230 E. coli/100 g CLI ;
Qualité moyenne : au moins 90 % des résultats sont inférieurs ou égaux à 4 600 et 100 % des
résultats sont inférieurs ou égaux à 46 000 E. coli/100 g CLI ;
Qualité mauvaise : 100 % des résultats sont inférieurs ou égaux à 46 000 E. coli/100 g CLI ;
Qualité très mauvaise : dès qu’un résultat dépasse 46 000 E. coli/100 g CLI ;
L’estimation de la qualité nécessite de disposer de données suffisantes sur la période (24 pour les
lieux suivi à fréquence mensuelle ou adaptée, 12 pour les lieux suivis à fréquence bimestrielle).
‐ Une analyse de tendance est faite sur les données de surveillance régulière : le test non
paramétrique de Mann‐Kendall. Le test est appliqué aux séries présentant des données sur
l’ensemble de la période de dix ans. Le résultat de ce test est affiché sur le graphe par point et dans
un tableau récapitulatif de l’ensemble des points.
34 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
5.3. Représentation graphique des résultats et commentaires
Zone 062 : Baie de Vilaine large
Résultats REMIZone 062 - Baie de Vilaine - large
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative062-P-022 Barres de Pen Bron 1 - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : dégradation062-P-023 Barres de Pen Bron 2 - Coque
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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_ __ _ _ _ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative062-P-025 Lanroué - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant062-P-044 Castouillet - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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_ _
Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 35
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Pour le point « Barres de Pen Bron 2 », les résultats obtenus en 2015 mettent fin à une série de six
années d’augmentation de la moyenne géométrique. Cependant ce point affiche une tendance
générale à la dégradation de la qualité des coquillages fouisseurs sur les dix dernières années.
Le point « Castouillet » permet le suivi d’une nouvelle zone qui a donné lieu à une étude en 2010‐
2011. Une alerte de niveau 1 (contamination de 11 000 E. coli/100g CLI le 9/09/2014) a été levée dès
le 12/09 en l’absence de la persistance de la contamination.
36 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 063 : Baie de Vilaine côte
Les faibles taux d’E. coli en 2015 du point de suivi « Ligogne » permettent de limiter la dégradation
observée depuis 2006. Les deux autres points de cette zone ne montrent pas de variation
significative de la qualité.
Résultats REMIZone 063 - Baie de Vilaine - côte
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : bonne - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant063-P-004 Ile Dumet (a) - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
__ _ _ _ _ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative063-P-009 Ligogne - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ __
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_ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative063-P-019 Pointe Castelli - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 37
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 066 : Pen Bé
Au vu des résultats acquis entre 2012 et 2015, le suivi de cette zone a été allégé pour devenir
bimestriel en 2014. Cette fréquence d’échantillonnage est toujours en vigueur pour 2016.
38 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 067 : Traict de Pen Bé
Le point « Le Frostidié » affiche une tendance générale à la dégradation de la qualité des coquillages
sur les dix dernières années. Après une légère diminution de la contamination en 2010, les résultats
supérieurs à 700 E. coli/100g CLI sont à nouveau en augmentation.
Résultats REMIZone 067 - Traict de Pen Bé
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative067-P-001 Pointe Pen Bé - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
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4600
46000
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : mauvaise - Tendance (2006-2015) : non significative067-P-003 Traict Pen Bé - Palourde grise ou japonaise
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
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46000
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : dégradation067-P-004 Le Frostidié - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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230
700
4600
46000
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CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 39
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 068 : Traict du Croisic
Résultats REMIZone 068 - Traicts du Croisic
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative068-P-003 Balise - Coque
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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230
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46000
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100g
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative068-P-003 Balise - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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230
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46000
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CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative068-P-005 Grand Traict 2 - Coque
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ __ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : nombre de données insuffisant - Tendance (2006-2015) : non significative068-P-007 Sissable - Coque
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ _ __ _ _ _
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
40 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
En 2015, une alerte préventive suite à des dysfonctionnements des réseaux d’eaux usées a été mise en place en janvier.
L’estimation de la qualité n’est pas identique sur tous les points de suivi du groupe 2 de cette zone. Les points de prélèvement « Balise » et « Grand Traict 2 » affichent une qualité estimée moyenne, alors qu’avec un fort dépassement de seuil « Sissable » montre une qualité estimée très mauvaise. Cependant, ce dernier point n’affiche pas de tendance significative à la dégradation de la qualité des coquillages sur les dix dernières années.
Pour les coquillages non fouisseurs, suivis sur le point « Balise », un dépassement de seuil a été enregistré (12 000 le 9/09/2014) sans persistance de cette contamination et l’alerte a été levée le 12/09. En revanche, en 2015 il n’y a pas eu de dépassement de seuil pour ce point.
Ce point n’affiche pas de tendance générale à la dégradation de la qualité des coquillages sur les dix
dernières années, les résultats de 2014 et 2015 montrant une nette amélioration.
Les graphiques de variations mensuelles mettent en évidence un caractère saisonnier de la
contamination sur cette zone marine. Une diminution de la contamination est constatée pendant les
mois d’avril, mai, juin et juillet sur les trois points.
Réseau de contrôle microbiologique 41
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 069 : Loire large
Résultats REMIZone 069 - Loire - large
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative069-P-010 Bonne Source - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative069-P-019 Plage Benoît 11 - Coque
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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_ _ _ _ _ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative069-P-022 Impairs - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ _ _ __ _ _ _
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative069-P-023 Plage du Nau - Coque
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
__ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
42 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Sur cette zone, une alerte de niveau 1 a été activée en septembre 2015 sur le point « Benoit 11 ». L’absence de persistance de la contamination a permis de lever cette alerte.
D’après les résultats obtenus, cette zone ne présente pas de variation significative de sa qualité sur les dix dernières années.
Résultats REMIZone 069 - Loire - large
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant069-P-052 Toullain - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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230
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4600
46000
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 43
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 070 : Estuaire Loire
Résultats REMIZone 070 - Estuaire de la Loire
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : amélioration070-P-001 Estuaire (b) - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
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100g
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ _ _ _ __ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative070-P-006 Joalland (b) - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
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100g
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : mauvaise - Tendance (2006-2015) : non significative070-P-007 La Prée - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ _ _ _ _ __
__
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative070-P-008 La Roussellerie - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
_ __ _
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
44 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Bien que régulièrement exploité par des professionnels, la qualité du gisement naturel de moule
« Banc de Mindin » ne peut pas être estimée à cause d’un manque de transfert d’échantillons pour
analyses. Les points « Branly », « Banc de Mindin » et « Embouchures Loire » n’ont pas fait l’objet de
prélèvements en 2015 et ils ne seront pas suivis non plus en 2016, la ressource étant insuffisante sur
ce secteur.
Aucune évolution significative du niveau de contamination n'est mise en évidence sur cette zone.
Il est à noter qu’une amélioration de la qualité microbiologique est observée sur le point « Estuaire
(b) » sur les dix dernières années.
Résultats REMIZone 070 - Estuaire de la Loire
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative070-P-014 Pointe du Mouton - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
__ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _
Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative070-P-015 Cormorane - Moule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 45
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 071 : Baie de Bourgneuf
Les quatre points ci‐dessus ne présentent pas de variations significatives sur les dix dernières années.
Résultats REMIZone 071 - Baie de Bourgneuf
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-002 Coupelasse-Fiol - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
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oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-003 Gresseloup - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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230
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46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-012 La Sennetière - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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230
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46000
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-031 Le Bonhomme - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
46 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Sur le point « Fort larron », une contamination à 12 000 E. coli/100g CLI a été mesurée sans toutefois
activer d’alerte car l’administration a classé cette zone en C en février 2014. Un dépassement du
seuil de 4 600 E. coli/100g CLI a aussi été enregistré en 2015.
Sur le point « Noirmoutier ‐ la Préoire », les professionnels n’ont pas pu assurer l’échantillonnage des mois de février, juillet et novembre. Une alerte pour dépassement de seuil a été faite en septembre 2014 (410 E. coli/100g CLI) et levée en l’absence de persistance de la contamination. Aucun dépassement de seuil n’a été enregistré en 2015.
Résultats REMIZone 071 - Baie de Bourgneuf
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant071-P-060 Fort Larron - Palourde grise ou japonaise
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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4600
46000
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CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-070 Noirmoutier - La Préoire - Palourde grise ou japonaise
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
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46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant071-P-098 Les Rouches - Palourde grise ou japonaise
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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_ __
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 47
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
L’exploitation du site des « Vasières » est autorisée d’avril à septembre. Une fréquence « adaptée »
est programmée sur ce point (suivi mensuel pendant la période d’ouverture du gisement et sur le
mois qui précède l’exploitation). Aucune évolution significative du niveau de contamination n'est
mise en évidence sur cette zone. Le point « Embarcadère » affiche une très mauvaise qualité aux
vues des résultats acquis sur les trois dernières années.
Résultats REMIZone 071 - Baie de Bourgneuf
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-044 Fromentine bas - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-045 Embarcadère - Palourde grise ou japonaise
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative071-P-047 Mariolle HF1 - PF2 - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : nombre de données insuffisant - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant071-P-059 Vasières - Palourde grise ou japonaise
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
48 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zone 072 : Vendée nord
Aucune évolution significative du niveau de contamination n'est mise en évidence sur cette zone.
L’ensablement du point « Fosse » n’a pas permis de respecter le suivi mensuel. Le point a été
légèrement déplacé pour permettre la poursuite des prélèvements.
Résultats REMIZone 072 - Vendée Nord
Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Moyennes géométriques
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : dégradation072-P-004 Paillard - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
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46000
E.c
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100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : moyenne - Tendance (2006-2015) : non significative072-P-010 Fosse - Huître creuse
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Qualité (2013-2015) : bonne - Tendance (2006-2015) : non déterminée, historique insuffisant072-P-026 Yeu sablaire - Spisule
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
ns
230
700
4600
46000
E.c
oli/
100g
CLI
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Variations interannuelles
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
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Variations mensuelles
Source REMI-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau de contrôle microbiologique 49
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zones 062 à 069 ‐ Analyse de tendances et qualité microbiologique des points
Point Nom du point Support Tendance générale a Qualité microbiologique b
062‐P‐022 Barres de Pen Bron 1 moyenne
062‐P‐023 Barres de Pen Bron 2 moyenne
062‐P‐025 Lanroué moyenne
062‐P‐044 Castouillet Moins de 10 ans de données moyenne
063‐P‐004 Ile Dumet (a) Moins de 10 ans de données bonne
063‐P‐009 Ligogne moyenne
063‐P‐019 Pointe Castelli moyenne
067‐P‐001 Pointe Pen Bé moyenne
067‐P‐003 Traict Pen Bé mauvaise
067‐P‐004 Le Frostidié moyenne
068‐P‐003 Balise moyenne
068‐P‐003 Balise moyenne
068‐P‐005 Grand Traict 2 moyenne
068‐P‐007 Sissable nombre de données insuffisant
069‐P‐010 Bonne Source moyenne
069‐P‐019 Plage Benoît 11 moyenne
069‐P‐022 Impairs moyenne
069‐P‐023 Plage du Nau moyenne
069‐P‐052 Toullain Moins de 10 ans de données moyenne
dégradation, amélioration, pas de tendance significative (seuil 5%). a Calculée sur les 10 dernières années
b Estimée sur les 3 dernières années (calcul sur au moins 12 ou 24 données selon la fréquence)
Source REMI‐Ifremer, banque Quadrige²
50 Réseau de contrôle microbiologique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Zones 070 à 072 ‐ Analyse de tendances et qualité microbiologique des points
Point Nom du point Support Tendance générale a Qualité microbiologique b
070‐P‐001 Estuaire (b) moyenne
070‐P‐006 Joalland (b) moyenne
070‐P‐007 La Prée mauvaise
070‐P‐008 La Roussellerie moyenne
070‐P‐014 Pointe du Mouton moyenne
070‐P‐015 Cormorane moyenne
071‐P‐002 Coupelasse‐Fiol moyenne
071‐P‐003 Gresseloup moyenne
071‐P‐012 La Sennetière moyenne
071‐P‐031 Le Bonhomme moyenne
071‐P‐044 Fromentine bas moyenne
071‐P‐045 Embarcadère moyenne
071‐P‐047 Mariolle HF1 ‐ PF2 moyenne
071‐P‐059 Vasières Moins de 10 ans de données nb de données insuffisant
071‐P‐060 Fort Larron Moins de 10 ans de données moyenne
071‐P‐070 Noirmoutier ‐ La Préoire moyenne
071‐P‐098 Les Rouches Moins de 10 ans de données moyenne
072‐P‐004 Paillard moyenne
072‐P‐010 Fosse moyenne
072‐P‐026 Yeu sablaire Moins de 10 ans de données bonne
dégradation, amélioration, pas de tendance significative (seuil 5%). a Calculée sur les 10 dernières années
b Estimée sur les 3 dernières années (calcul sur au moins 12 ou 24 données selon la fréquence)
Source REMI‐Ifremer, banque Quadrige²
51
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
6. Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
6.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du REPHY
Les objectifs du réseau REPHY sont à la fois environnementaux et sanitaires :
la connaissance de la biomasse, de l'abondance et de la composition du phytoplancton marin
des eaux côtières et lagunaires, qui recouvre notamment celle de la distribution spatio‐
temporelle des différentes espèces phytoplanctoniques, le recensement des efflorescences
exceptionnelles telles que les eaux colorées ou les développements d'espèces toxiques ou
nuisibles susceptibles d'affecter l'écosystème, ainsi que du contexte hydrologique afférent ;
la détection et le suivi des espèces phytoplanctoniques productrices de toxines susceptibles
de s'accumuler dans les produits marins de consommation ou de contribuer à d'autres
formes d'exposition dangereuse pour la santé humaine, et la recherche de ces toxines dans
les mollusques bivalves présents dans les zones de production ou dans les gisements
naturels.
La surveillance du phytoplancton est organisée de sorte qu'elle puisse répondre aux questions
relevant de ces deux problématiques environnementale et sanitaire.
Aspects environnementaux
L'acquisition sur une quarantaine de points de prélèvement du littoral, de séries temporelles de
données comprenant la totalité des taxons phytoplanctoniques présents et identifiables dans les
conditions d'observation (« flores totales »), permet d'acquérir des connaissances sur l'évolution des
abondances (globales et par taxon), sur les espèces dominantes et les grandes structures de la
distribution des populations phytoplanctoniques.
L'acquisition, sur une cinquantaine de points supplémentaires, de séries de données relatives aux
espèces qui prolifèrent (blooms) et aux espèces toxiques pour les consommateurs (« flores
indicatrices »), permet de compléter le dispositif en augmentant la capacité à calculer des indicateurs
pour une estimation de la qualité de l'eau du point de vue de l'élément phytoplancton, tout en
permettant le suivi des espèces toxiques (voir ci‐dessous).
Les résultats des observations du phytoplancton, complétés par des mesures de chlorophylle pour
une évaluation de la biomasse, permettent donc :
d'établir des liens avec les problèmes liés à l'eutrophisation ou à une dégradation de
l'écosystème,
de calculer des indicateurs pour une estimation de la qualité de l'eau, d'un point de vue
abondance et composition,
de suivre les développements d'espèces toxiques, en relation avec les concentrations en
toxines dans les coquillages.
52 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Des données hydrologiques sont acquises simultanément aux observations phytoplanctoniques.
Ces données sont utilisées pour répondre aux exigences de la Directive européenne Cadre sur l'Eau
(DCE) relatives à l'évaluation de la qualité des masses d'eau du point de vue de l'élément
phytoplancton et des paramètres physico‐chimiques associés. Elles sont également utilisées dans le
cadre de la révision de la Procédure Commune de détermination de l'état d'eutrophisation des zones
marines de la convention d'Oslo et de Paris (OSPAR) pour les façades Manche et Atlantique.
Aspects sanitaires
Les protocoles flores totales et flores indicatrices, décrits ci‐dessus, ne seraient pas suffisants pour
suivre de façon précise les développements des espèces toxiques. Ils sont donc complétés par un
dispositif de points (environ 70 points) qui ne sont échantillonnés que pendant les épisodes toxiques
et seulement pour ces espèces (« flores toxiques »).
Par ailleurs, le REPHY comporte de nombreux points de prélèvement de coquillages (255 points),
destinés à la recherche des phycotoxines. Cette surveillance concerne exclusivement les coquillages
dans leur milieu naturel (parcs, gisements) et seulement pour les zones de production et de pêche, à
l'exclusion des zones de pêche récréative.
Les risques pour la santé humaine, associés aux phycotoxines réglementées, sont actuellement en
France principalement liés à trois familles de toxines : toxines lipophiles incluant les diarrhéiques ou
DSP (Diarrheic Shellfish Poisoning), toxines paralysantes ou PSP (Paralytic Shellfish Poisoning), toxines
amnésiantes ou ASP (Amnesic Shellfish Poisoning). La stratégie générale de surveillance des
phycotoxines est adaptée aux caractéristiques de ces trois familles et elle est différente selon que les
coquillages sont proches de la côte et à faible profondeur, ou bien sur des gisements au large.
Pour les gisements et les élevages côtiers, la stratégie retenue pour les risques PSP et ASP est basée
sur la détection dans l'eau des espèces décrites comme productrices de toxines, qui déclenche en cas
de dépassement du seuil d'alerte phytoplancton la recherche des phycotoxines correspondantes
dans les coquillages. Pour le risque toxines lipophiles, une surveillance systématique des coquillages
est assurée dans les zones à risque et en période à risque : celles‐ci sont définies à partir des données
historiques sur les trois années précédentes et actualisées tous les ans. Ce dispositif de surveillance
des toxines lipophiles est complété par un système de vigilance qui consiste en l’échantillonnage
mensuel toute l’année de coquillages, généralement des moules, sur huit points de référence
répartis sur tout le littoral.
Pour les gisements au large, la stratégie est basée sur une surveillance systématique des trois
familles de toxines (lipophiles, PSP, ASP), avant et pendant la période de pêche.
Les stratégies, les procédures d'échantillonnage, la mise en œuvre de la surveillance pour tous les
paramètres du REPHY et les références aux méthodes sont décrites dans le Cahier de Procédures
REPHY et autres documents de prescription disponibles sur : http://envlit.ifremer.fr/surveillance/phytoplancton_phycotoxines/mise_en_oeuvre .
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 53
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
6.2. Documentation des figures
6.2.1. Phytoplancton
Les éléments sur la biomasse, l’abondance et la composition du phytoplancton sont présentés par
lieu de surveillance.
Exemple :
Pour la biomasse, la concentration de chlorophylle a sur les cinq dernières années est représentée
avec des points bleus pour l’année en cours et des points gris pour les quatre années précédentes.
Pour l’abondance, la somme des cellules phytoplanctoniques dénombrées dans une flore totale (à
l’exception des cyanophycées) sur les cinq dernières années, est représentée avec des points verts
pour l’année en cours et des points gris pour les quatre années précédentes.
Pour la composition, les taxons dominants sont divisés en trois familles (Bacillariophyceae ‐ex
diatomées‐, Dinophyceae ‐ex dinoflagellés‐, et Autres renfermant les Cryptophyceae,
Prymnesiophyceae, Chrysophyceae, Dictyochophyceae, Euglenoidea, Prasinophyceae,
Raphydophyceae, Chlorophyceae, etc.). Pour classer les cinq taxons dominants par famille, on calcule
la proportion de chaque taxon dans l’échantillon par rapport à l’abondance totale, puis on effectue la
somme des proportions par taxon sur l’ensemble des échantillons. La concentration maximale par
taxon et par trimestre est présentée sur le graphe. La correspondance entre le libellé court affiché
sur le graphe et le libellé courant du taxon est donnée dans un tableau.
Les abondances des principaux genres toxiques sont présentées par zone marine. Chaque graphique
est représentatif de toutes les données phytoplancton sur tous les points de la zone marine.
Exemple :
Les dénombrements de phytoplancton toxique (genres Dinophysis, Alexandrium, Pseudo‐nitzschia)
sont représentés en couleurs pour ceux de l’année courante et en gris pour les quatre années
précédentes. Sur l’axe des ordonnées, la limite de détection (LD) est de 100 cellules par litre.
54 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
6.2.2. Phycotoxines
Les toxicités, pour les résultats des analyses des toxines lipophiles (incluant DSP), PSP et ASP dans les
coquillages sont représentées dans un tableau donnant le niveau maximum de toxicité obtenu par
semaine, par point et par coquillage pour l’année présentée.
La toxicité lipophile est évaluée par une analyse chimique en CL‐SM/SM (Chromatographie Liquide ‐
Spectrométrie de Masse). Les résultats d’analyses pour les toxines lipophiles sont fournis sur la base
d’un regroupement par famille de toxines, pour celles qui sont réglementées au niveau européen.
Conformément à l'avis de l'EFSA (European Food Safety Autority Journal (2009) 1306, 1‐23), les
facteurs d'équivalence toxiques (TEF) sont pris en compte dans l'expression des résultats. Les trois
familles réglementées sont présentées dans les tableaux, avec pour chacune d’entre elles, un
découpage en trois classes, basé sur le seuil de quantification et sur le seuil réglementaire en vigueur
dans le Règlement européen6. Ces différents seuils sont détaillés ci‐dessous.
Famille de toxines AO + DTXs + PTXs (Acide Okadaïque + Dinophysistoxines + Pectenotoxines)
Unité : µg d’équ. AO+PTX2 par kg de chair de coquillages
Classes
Toxines non détectées ou non quantifiables Résultat <= Limite de quantification
Toxines en faible quantité < seuil réglementaire Résultat > Limite de quantification et < 160
Toxines > seuil réglementaire Résultat >= 160
Famille de toxines AZAs (Azaspiracides)
Unité : µg d’équ. AZA1 par kg de chair de coquillages
Classes
Toxines non détectées ou non quantifiables Résultat <= Limite de quantification
Toxines en faible quantité < seuil réglementaire Résultat > Limite de quantification et < 160
Toxines > seuil réglementaire Résultat >= 160
Famille de toxines YTXs (Yessotoxines)
Unité : µg d’équ. YTX par kg de chair de coquillages
Classes
Toxines non détectées ou non quantifiables Résultat <= Limite de quantification
Toxines en faible quantité < seuil réglementaire Résultat > Limite de quantification et < 3 750
Toxines > seuil réglementaire Résultat >= 3 750
6 Règlement (CE) N°853/2004 du parlement européen et du conseil du 29 avril 2004 fixant des règles spécifiques d'hygiène
applicables aux denrées alimentaires d'origine animale Journal officiel de l’Union européenne L226/61
Règlement (UE) N°786/2013 de la commission du 16 août 2013 modifiant l’annexe III du règlement (CE) N°853/2004 du
Parlement Européen et du Conseil en ce qui concerne les limites autorisées de yessotoxines dans les mollusques bivalves
vivants.
Point Nom du point Support J F M A M J J A S O N D
000 -P-000 Aaaaaaa
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 55
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
La toxicité PSP est évaluée au moyen d’un bio‐essai sur souris.
Unité : µg d’équ. STX par kg de chair de coquillages
Classes
Toxines non détectées ou non quantifiables Résultat <=385
Toxines en faible quantité < seuil réglementaire Résultat > 385 et < 800
Toxines > seuil réglementaire Résultat >= 800
La toxicité ASP est évaluée par une analyse chimique en CL‐UV (Chromatographie Liquide ‐ Ultra
Violet).
Unité : mg d’AD par kg de chair de coquillages
Classes
Toxines non détectées ou non quantifiables Résultat <= Limite de quantification
Toxines en faible quantité < seuil réglementaire Résultat > Limite de quantification et < 20
Toxines > seuil réglementaire Résultat >= 20
56 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
6.3. Représentation graphique des résultats et commentaires
6.3.1. Flores totales
Au Croisic, en 2015, la première floraison phytoplanctonique du 11 mai correspond à une très grande variété de taxons où seuls les deux genres Rhizosolenia et Guinardia dépassent 100 000 cellules par litre (abondance totale : 805 000 cellules par litre, chlorophylle a : 10 µg/litre). Aucune autre efflorescence printanière n’est observée cetteannée. La présence de Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) commencedébut juin et persiste tout au long de ce mois dépassant 1,5million de cellules par litre. Ces efflorescences se répercutent peu sur les mesures dechlorophylle a. Il s’agit, en effet, de très petites cellules (taille enµm sur la photo ci‐contre). Le lieu de surveillance du Croisic ne sera plus suivi en flore totale à partir de 2016. Il reste cependant un point de suivi sanitaire représentatif des zones conchylicoles professionnelles du traict du Croisic. On retrouve peu de Lepidodinium dans les échantillons estivaux malgré quelques eaux colorées signalées.
Biomasse et abondanceAnnées 2011-2014Chlorophylle a 2015
Taxons dominants par classe (cellules/L)
Résultats REPHY068-P-001 Traicts du Croisic / Le Croisic (a)
0
25
50
75
100
125
150
175
µg/L
Milli
er d
e ce
llule
s/L
Abondance2015
1
10
100
1 000
10 000
J F M A M J J A S O N D
<1 0001 000-10 00010 000-100 000
100 000-1 000 000 >1 000 000
Pseudo-nitzschia
Paralia
Skeletonema
Chaetoceros
Leptocylindrus
Bacillariophyceae
Prorocentraceae
Gymnodinium + Gyro.
Scrippsiella +
Lepidodinium
Peridiniales
Dinophyceae
Jan-Mar Av r-Jun Jul-Sep Oct-Dec
Scenedesmus
Eutreptiales
Chrysophyceae
Chromista
Cryptophyceae
Autres
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Taille cellule= 83X1,3 * µm
C.Arnaud LIENSs
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 57
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Liste des efflorescences supérieures à 100 000 cellules par litre en 2015 au Croisic :
Date Taxons dominants Abondance en nb de
cellules/L % du taxon si Flore Totale
dénombrée
11/05/15 Rhizosolenia setigeraf.pungens
259 000 32 %
Guinadia delicatula 150 200 19 %
26/05/15 Chaetoceros 192 000 59 %
08/06/15 Pseudonitzschia (fines) 647 000 75 %
15/06/15 Pseudonitzschia (fines) 1 270 000 Flore indicatrice
22/06/15 Pseudonitzschia (fines) 1 572 000 91 %
29/06/15 Pseudonitzschia (fines) 477 000 Flore indicatrice
06/07/15 Lepidodinium chlorophorum 229 000 65 %
20/07/15 Lepidodinium chlorophorum 253 000 40 %
Peridiniales 170 000 67 %
03/08/15 Chaetoceros 312 000 51 %
01/09/15 Leptocylindrus minimus 141 000 56 %
58 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Au « Bois de la Chaise large », dans la baie de Bourgneuf, la flore printanière est très faible.
Comme au Croisic, il faut attendre le 11 mai pour avoir une biomasse de plus de 10 µg/l. La flore totale, dont l’abondance est proche d’un million de cellules par litre est alors composée à 59 % du genre Guinardia.
Les efflorescences de Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) apparaissent aussi dans la baie de Bourgneuf en juin.
Dès le mois de juillet, on observe un effondrement de l’abondance phytoplanctonique sur le graphe. Liste des efflorescences supérieures à 100 000 cellules par litre en 2015 au bois de la Chaise :
Date Taxons dominants Abondance en nb de
cellules/L % du taxon si Flore Totale
dénombrée
14/04/15 Skeletonema costatum 187 000 67 %
27/04/15 Asterionelle glacialis 252 000 51 %
11/05/15 Guinardia delicatula 587 000 59 %
26/05/15 Skeletonema costatum 216 000 34 %
Asterionellopsis glacialis 131 000 21 %
08/06/15 Pseudonitzschia (fines) 635 000 52 %
Chaetoceros 414 000 34 %
22/06/15 Pseudonitzschia (fines) 1 587 000 62 %
Chaetoceros 870 000 34 %
Biomasse et abondanceAnnées 2011-2014Chlorophylle a 2015
Taxons dominants par classe (cellules/L)
Résultats REPHY071-P-061 Baie de Bourgneuf / Bois de la Chaise large
0
5
10
15
20
µg/L
Milli
er d
e ce
llule
s/L
Abondance2015
1
10
100
1 000
10 000
J F M A M J J A S O N D
<1 0001 000-10 00010 000-100 000
100 000-1 000 000 >1 000 000
Paralia
Cymatosiraceae
Leptocylindrus
Chaetoceros
Skeletonema
Bacillariophyceae
Dinophyceae
Prorocentraceae
Lepidodinium
Scrippsiella +
Peridiniales
Dinophyceae
Jan-Mar Av r-Jun Jul-Sep Oct-Dec
Pyramimonas
Dictyocha
Eutreptiales
Cryptophyceae
Chromista
Autres
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 59
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
6.3.2. Genres toxiques et toxines
Ces graphes correspondent aux résultats sur le lieu de surveillance de l’île Dumet. Dinophysis est
présent du 11 mai au 20 juillet pendant l’exploitation des moules de filières.
Des analyses sont donc réalisées chaque semaine pendant toute cette période.
Le genre Alexandrium est très peu représenté.
On retrouve les efflorescences de Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) en juin comme détaillé sur les
commentaires des flores totales du Croisic et de la baie de Bourgneuf.
Cette zone ne comprend que le lieu de surveillance « Le Croisic (a) ».
Comme en 2014, le genre Dinophysis est peu abondant en 2015. Il atteint cependant 1 200 cellules/l
le 11 mai.
Le genre Alexandrium est très rare.
On retrouve les efflorescences de Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) en juin.
Résultats REPHYZone marine 063 Baie de Vilaine - côte
Abondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
e ce
llule
s/L
J F M A M J J A S O N D
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Résultats REPHYZone marine 068 Traicts du Croisic
Abondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
e ce
llule
s/L
J F M A M J J A S O N D
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
60 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Cette zone regroupe les lieux de surveillance « Pornichet » et « Pointe Saint Gildas large ».
À « Pornichet », le seuil d’alerte pour le genre Dinophysis est atteint le 18 mai avec 500 cellules/l.
Une analyse est donc réalisée sur les moules de « Bonne Source ».
À « Pointe Saint Gildas large», le dénombrement de Dinophysis à 900 cellules/l entraîne une analyse
sur les moules de « Joalland(a) ».
Le genre Alexandrium est très peu représenté.
On retrouve les efflorescences de Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) en juin.
Le lieu de surveillance de cette zone marine est « Estuaire (b) ». Il est échantillonné lors de
l’exploitation des moules de filières sur ce secteur.
Alexandrium n'est pas détecté et Dinophysis est très rare.
Le genre Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) est relevé en juin comme sur tout le littoral de Loire
Atlantique et nord de La Vendée.
Résultats REPHYZone marine 069 Loire - largeAbondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
e ce
llule
s/L
J F M A M J J A S O N D
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Résultats REPHYZone marine 070 Estuaire de la Loire
Abondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
e ce
llule
s/L
Pas de cellules détectées
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 61
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Seul le lieu de surveillance « Bois de la Chaise large » représente cette zone marine.
Comme les années précédentes, les genres Dinophysis et Alexandrium sont très peu représentés.
Le genre Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) dépasse le seuil d’alerte en juin. Des analyses ASP sont
donc réalisées sur toutes les espèces de coquillages des zones conchylicoles de la baie de Bourgneuf.
Cette zone est représentée par le lieu de surveillance « Ile d’Yeu est ».
Des prélèvements d’eau sont réalisés en sub‐surface sur ce lieu avant l’exploitation des moules de
filières par le professionnel et au fond avant l’exploitation des spisules.
Pendant la période d’exploitation, un suivi bimensuel est réalisé.
Le suivi sur l’eau est réalisé mensuellement tout au long de l’année car il s’agit d’un point DCE.
Le genre Dinophysis est très peu présent cette année.
Le genre Alexandrium n’est pas représenté.
Le genre Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) dépasse les 200 000 cellules/l en juin.
Résultats REPHYZone marine 071 Baie de Bourgneuf
Abondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
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llule
s/L
J F M A M J J A S O N D
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Résultats REPHYZone marine 072 Vendée NordAbondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
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llule
s/L
J F M A M J J A S O N D
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
62 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Cette zone marine est représentée par le lieu de surveillance « Large pointe grosse terre ».
Aucune zone de pêche professionnelle ou d’exploitation conchylicole n’est rattachée à ce point qui est spécifiquement suivi dans le cadre de la DCE.
Le 7 juillet, 5 500 cellules/l du genre Dinophysis sont dénombrées et ce dépassement du seuil d’alerte
a été communiqué à l’ARS7 dans le cadre du suivi de la pêche de loisirs.
7 ARS : Agence Régionale de Santé
Résultats REPHYZone marine 074 Olonne - Le Payré
Abondance du phytoplancton toxique
Années 2011-2014 Dinophysis 2015 Alexandrium 2015 Pseudo-nitzschia 2015
J F M A M J J A S O N D
Dinophysis
LD
1
10
100
1 000
10 000
Milli
er d
e ce
llule
s/L
J F M A M J J A S O N D
Alexandrium
J F M A M J J A S O N D
Pseudo-nitzschia
Source REPHY-Ifremer, banque Quadrige²
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 63
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Résultats REPHY 2015 ‐ Phycotoxines
pas d'information
toxine non détectée
toxine présente en faible quantité
toxicité
Toxines lipophiles incluant les toxines diarrhéiques
Point Nom du point Toxine Support J F M A M J J A S O N D
062‐S‐047 Large Croisic Nord AO+DTXs+PTXs
062‐S‐047 Large Croisic Nord AZAs
062‐S‐047 Large Croisic Nord YTXs
063‐P‐004 Ile Dumet (a) AO+DTXs+PTXs
063‐P‐004 Ile Dumet (a) AZAs
063‐P‐004 Ile Dumet (a) YTXs
063‐P‐019 Pointe Castelli AO+DTXs+PTXs
063‐P‐019 Pointe Castelli AZAs
063‐P‐019 Pointe Castelli YTXs
067‐P‐001 Pointe Pen Bé AO+DTXs+PTXs
067‐P‐001 Pointe Pen Bé AZAs
067‐P‐001 Pointe Pen Bé YTXs
068‐P‐002 Le Grand traict AO+DTXs+PTXs
068‐P‐002 Le Grand traict AZAs
068‐P‐002 Le Grand traict YTXs
068‐P‐002 Le Grand traict AO+DTXs+PTXs
068‐P‐002 Le Grand traict AZAs
068‐P‐002 Le Grand traict YTXs
068‐P‐002 Le Grand traict AO+DTXs+PTXs
068‐P‐002 Le Grand traict AZAs
068‐P‐002 Le Grand traict YTXs
069‐P‐010 Bonne Source AO+DTXs+PTXs
069‐P‐010 Bonne Source AZAs
069‐P‐010 Bonne Source YTXs
070‐P‐004 Joalland (a) AO+DTXs+PTXs
64 Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Point Nom du point Toxine Support J F M A M J J A S O N D
070‐P‐004 Joalland (a) AZAs
070‐P‐004 Joalland (a) YTXs
072‐P‐005 Ile d'Yeu est AO+DTXs+PTXs
072‐P‐005 Ile d'Yeu est AZAs
072‐P‐005 Ile d'Yeu est YTXs
072‐P‐026 Yeu sablaire AO+DTXs+PTXs
072‐P‐026 Yeu sablaire AZAs
072‐P‐026 Yeu sablaire YTXs
Les analyses chimiques des toxines lipophiles sont réalisées par le laboratoire PHYC de Nantes.
Ces toxines sont recherchées systématiquement dans les zones à risques, pour les périodes à risques décrites dans le Cahier de Procédures REPHY.
En dehors de ces périodes à risques, les tests sont déclenchés en fonction des résultats des dénombrements des espèces phytoplanctoniques toxiques dans les échantillons d’eau. Pour le genre Dinophysis, le seuil d’alerte est de 100 cellules/l pour « Ile Dumet (a) » et « Ile d’Yeu est » et de 500 cellules/l pour les autres lieux de surveillance relevant du laboratoire LER/MPL/Nantes.
En 2015, le point « Ile Dumet » a deux périodes de résultats d’analyses supérieurs au seuil réglementaire : du 18 mai au 01 juin puis du 15 au 20 juillet.
En mai, des analyses sont réalisées sur tous les coquillages exploités du « Grand traict » car la présence du Dinophysis passe de zéro à 1 200 cellules par litre entres deux prélèvements (distants de deux semaines).
Ces toxines sont recherchées systématiquement dans les pectinidés en période de pêche puisque le
suivi phytoplanctonique dans l’eau au large et en profondeur n’est pas réalisé.
Toxines paralysantes (PSP)
Point Nom du point Support J F M A M J J A S O N D
062‐S‐047 Large Croisic Nord
072‐P‐026 Yeu sablaire
Les tests de détection des toxines paralysantes sont réalisés par le laboratoire LER/PC à La Rochelle.
Ces toxines sont recherchées systématiquement dans les pectinidés en période de pêche puisque le
suivi phytoplanctonique dans l’eau au large et en profondeur n’est pas réalisé.
Pour les coquillages des gisements côtiers, ces toxines sont recherchées s’il y a un dépassement du
seuil d’alerte de 5 000 ou 10 000 cellules/l (selon les espèces) du genre Alexandrium.
Tous les résultats des tests effectués en 2015 sont en dessous de la limite de détection de la toxine PSP.
Réseau d’observation et de surveillance du phytoplancton et des phycotoxines 65
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Toxines amnésiantes (ASP)
Point Nom du point Support J F M A M J J A S O N D
062‐S‐047 Large Croisic Nord
063‐P‐004 Ile Dumet (a)
063‐P‐019 Pointe Castelli
067‐P‐001 Pointe Pen Bé
067‐P‐001 Pointe Pen Bé
068‐P‐002 Le Grand traict
068‐P‐002 Le Grand traict
068‐P‐002 Le Grand traict
069‐P‐010 Bonne Source
070‐P‐001 Estuaire (b)
070‐P‐004 Joalland (a)
070‐P‐004 Joalland (a)
071‐P‐002 Coupelasse‐Fiol
071‐P‐060 Fort Larron
071‐P‐075 Maison Blanche
072‐P‐005 Ile d'Yeu est
072‐P‐026 Yeu sablaire
Source REPHY‐Ifremer, banque Quadrige²
Les analyses des toxines amnésiantes sont réalisées par le laboratoire LER/BO/Concarneau.
Ces toxines sont recherchées systématiquement dans les pectinidés en période de pêche puisqu’il n’y a pas de suivi phytoplanctonique dans l’eau sur ces points.
Pour les coquillages des gisements côtiers, ces toxines sont recherchées s’il y a dépassement du seuil d’alerte de 100 000 ou 300 000 cellules/l (selon les espèces) du genre Pseudo‐nitzschia.
Toutes les analyses de toxines ASP consécutives aux efflorescences de Pseudo‐nitzschia (groupe des fines) du mois de juin ont des résultats inférieurs au seuil réglementaire.
Le 14 septembre, le résultat de l’analyse sur les coquilles Saint Jacques du lieu de surveillance « large
Croisic nord » est de 32,3 mg/kg dépassant donc le seuil réglementaire qui est de 20 mg/kg. Les
résultats obtenus sur les échantillons suivants se sont révélés inférieurs au seuil réglementaire.
67
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
7. Réseau d’observation de la contamination chimique
7.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du ROCCH
Le principal outil de connaissance des niveaux de contamination chimique de notre littoral depuis
1979 est constitué par le ROCCH. Les moules et les huîtres sont ici utilisées comme indicateurs
quantitatifs de contamination. Ces mollusques possèdent en effet, comme de nombreux organismes
vivants, la propriété de concentrer certains contaminants présents dans le milieu où ils vivent
(métaux, contaminants organiques hydrophobes) de manière proportionnelle à leur exposition. Ce
phénomène de bioaccumulation est lent et nécessite plusieurs mois de présence du coquillage sur le
site pour que sa concentration en contaminant soit équilibrée avec celle de la contamination du
milieu ambiant. On voit donc l'avantage d'utiliser ces indicateurs plutôt que le dosage direct dans
l’eau : concentrations beaucoup plus élevées que dans l'eau, facilitant les analyses et les
manipulations d'échantillons ; représentativité de l'état chronique du milieu permettant de
s'affranchir des fluctuations rapides de celui‐ci. C'est pourquoi de nombreux pays ont développé des
réseaux de surveillance basés sur cette technique sous le terme générique de « Mussel Watch ».
Jusqu'en 2007 inclus, le suivi a concerné les métaux (Cd, Cu, Hg, Pb, Zn et de façon plus sporadique
Ag, Cr, Ni, V), les hydrocarbures polyaromatiques (HAP), les PCB, le lindane et les résidus de DDT.
En 2008, avec la mise en œuvre de la surveillance de l’état chimique de la DCE, la surveillance des
contaminants chimiques a été révisée pour prendre en compte notamment la nouvelle organisation
par bassin hydrographique et masses d’eau et intégrer de nouvelles molécules non suivies
précédemment.
En 2008 également, le dispositif de surveillance chimique a été adapté pour répondre aussi aux
besoins de la direction générale de l’alimentation pour la surveillance sanitaire des coquillages. Cette
surveillance porte sur les trois métaux réglementés (Cd, Hg, Pb) ainsi que sur certains contaminants
organiques mesurés sur un nombre réduit de points : HAP, PCB et dioxines. Le suivi des dioxines est
trop récent pour avoir des séries temporelles exploitables. Par contre, les HAP et PCB peuvent
s'intégrer facilement à la suite des séries existantes. D’autres contaminants (Zn, Cu, Ni, Ag) sont
également mesurés afin de prolonger les séries temporelles initiées en 1979.
Les substances faisant ici l'objet d'une présentation graphique sont décrites ci‐dessous.
Les séries temporelles des contaminants chimiques sont consultables sur la base de données de la
surveillance du site Environnement Littoral de l'Ifremer :
http://envlit.ifremer.fr/resultats/acces_aux_donnees
Cadmium (Cd)
Les principales utilisations du cadmium sont les traitements de surface (cadmiage), les industries
électriques et électroniques et la production de pigments colorés surtout destinés aux matières
plastiques. A noter que les pigments cadmiés sont désormais prohibés dans les plastiques
alimentaires. Dans l'environnement, les autres sources de cadmium sont la combustion du pétrole
ainsi que l'utilisation de certains engrais chimiques où il est présent à l'état d'impureté. Le
renforcement des réglementations de l'usage du cadmium et l'arrêt de certaines activités
notoirement polluantes se sont traduits par une baisse générale des niveaux de présence observés.
68 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Mercure (Hg)
Seul métal volatil, le mercure, naturel ou anthropique, peut être transporté en grandes quantités par
l'atmosphère. Les sources naturelles sont le dégazage de l'écorce terrestre, les feux de forêt, le
volcanisme et le lessivage des sols. Les sources anthropiques sont constituées par les processus de
combustion (charbon, pétrole, ordures ménagères, etc.), de la fabrication de la soude et du chlore
ainsi que de l'orpaillage. Sa très forte toxicité fait qu'il est soumis à de nombreuses réglementations
d'utilisation et de rejet.
Plomb (Pb)
Depuis l'abandon du plomb‐tétraéthyle comme antidétonant dans les essences, les usages principaux
de ce métal restent la fabrication d'accumulateurs et l'industrie chimique. Son cycle atmosphérique
est très important et constitue une source majeure d'apport à l'environnement.
Zinc (Zn)
Le zinc a des usages voisins de ceux du cadmium auxquels il faut ajouter les peintures antirouille et
l'industrie pharmaceutique. Il est peu toxique pour l'homme mais peut perturber la croissance des
larves d'huîtres. Les sources de zinc dans les milieux aquatiques peuvent être industrielles urbaines
et domestiques, mais également agricole car il est présent en quantités significatives comme
impureté dans certains engrais phosphatés.
Fluoranthène ‐ représentatif des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP)
Les HAP entrent pour 15 à 30% dans la composition des pétroles bruts. Moins biodégradables que les
autres hydrocarbures, ils restent plus longtemps dans le milieu. S’ils existent à l’état naturel dans
l’océan, leur principale source est anthropique et provient de la combustion des produits pétroliers,
sans oublier les déversements accidentels. Les principaux HAP sont cancérogènes à des degrés
divers, le plus néfaste étant le benzo(a)pyrène. Le groupe des HAP est représenté ici par le
fluoranthène, sur un nombre réduit de lieux où il est mesuré. Il se peut que le littoral traité dans ce
bulletin ne soit pas concerné.
CB 153 ‐ représentatif des Polychlorobiphényles (PCB)
Les PCB sont des composés organochlorés comprenant plus de 200 congénères différents, dont
certains de type dioxine (PCB dl). Ils ont été largement utilisés comme fluide isolant ou ignifugeant
dans l'industrie électrique, et comme fluidifiant dans les peintures. Leur rémanence, leur toxicité et
leur faculté de bioaccumulation ont conduit à interdire leur usage en France à partir de 1987. Depuis
lors, ils ne subsistent plus que dans des équipements électriques anciens, transformateurs et gros
condensateurs. La convention de Stockholm prévoit leur éradication totale pour 2025. Ils sont
présents, pour encore longtemps, dans toutes les mers du globe.
Pour plus d'information sur l'origine et les éventuels effets des différentes substances suivies dans le
cadre du RNO (ancien ROCCH), voir le document « Surveillance du Milieu Marin ‐ Travaux du Réseau
National d'Observation de la qualité du milieu marin ‐ Édition 2006 » :
http://envlit.ifremer.fr/content/download/27640/224803/version/1/file/rno06.pdf
Pour plus d'information sur les éventuels effets des différentes substances : http://www.ineris.fr/.
Réseau d’observation de la contamination chimique 69
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
7.2. Documentation des figures
Une page par point de surveillance représente l’évolution des paramètres retenus.
Exemple :
Les modifications des stratégies d'échantillonnage au cours du temps ont eu pour conséquence des
changements de fréquence (1979‐2003 : quatre échantillons par an ; 2003‐2007 : deux échantillons
par an ; à partir de 2008 : seul l’échantillon du premier trimestre (surveillance sanitaire) est pris en
compte ici. Les données correspondant aux premiers trimestres sont colorées en noir, les autres en
gris. Seules les données des premiers trimestres sont utilisées pour le calcul des tendances
temporelles.
Valeurs exceptionnellement fortes : les points extrêmes hors échelle sont figurés par des flèches.
Pour les séries chronologiques de plus de dix ans et sur les données du premier trimestre, une
régression locale pondérée (lowess) est ajustée, permettant de résumer l'information contenue dans
la série par une tendance. Les deux courbes (en pointillés) encadrant la courbe de régression (ligne
continue) représentent les limites de l'enveloppe de confiance à 95% du lissage effectué.
Pour chaque contaminant, l'étendue de l'axe vertical est sélectionnée en fonction de la distribution
des valeurs sur l'ensemble des points de ce bulletin. Ainsi, un graphique à l'échelle (1:1) représente
l'étendue maximale (aucun zoom n'est appliqué), un graphique à l'échelle (1:2) représente des
ordonnées maximales deux fois plus faibles (zoomé deux fois), … Ce procédé favorise la comparaison
des valeurs d'un point à l'autre.
Une page permet de comparer les différents points surveillés par le laboratoire, relativement à une
échelle nationale.
Exemple :
Chaque barre représente le rapport (exprimé en pourcentage) entre la médiane des observations du
premier trimestre sur les cinq dernières années pour le point considéré et la médiane des
observations sur l'ensemble du littoral français (sur la même période et pour le même coquillage).
Ainsi, la valeur 100% (droite verticale en pointillés gras) représente un niveau de contamination du
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:64
82 86 90 94 98 02 06 10 14
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Cadmium
0 50 100 150 200 250
Cadmium
0 50 100 150 200 250
Cadmium
0 50 100 150 200 250
280%
70 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
point équivalent à celui de l'ensemble du littoral ; une valeur supérieure à 100% représente un
niveau de contamination du point supérieur à la médiane du littoral.
Pour tous les contaminants, la médiane nationale est estimée à partir des données correspondant au
coquillage échantillonné pour le point considéré sur les premiers trimestres des cinq dernières
années.
Pour un niveau de contamination particulièrement élevé pour un point, une « cassure » est effectuée
dans la barre considérée ; leurs dimensions ne correspondent donc plus à l'échelle de l'axe
horizontal. Dans ce cas, la valeur arrondie du rapport des médianes est affichée.
7.3. Grilles de lecture
Des seuils réglementaires sanitaires existent pour les produits de la pêche (mollusques notamment)
pour certains contaminants, fixés par deux règlements européens : règlement CE n° 1881/2006
modifié par le règlement CE n° 1259/2011. Pour les métaux, les PCB et les HAP, les concentrations
maximales estimées sont comparées directement à ces seuils sanitaires. Pour les dioxines, la toxicité
de la molécule est prise en compte. Un coefficient multiplicateur (TEF ou facteur d’équivalence
toxique) fixé par l'OMS pour chaque molécule est appliqué à la concentration de chaque substance
avant d'en faire la somme (TEQ ou équivalent toxique de l'échantillon). C'est ce TEQ qui doit être
comparé aux seuils sanitaires.
Dans ces textes, les concentrations sont exprimées par rapport au poids frais de chair de mollusque
égouttée, tandis que les résultats présentés dans ce bulletin sont exprimés par rapport au poids sec
de chair. Dans ce document dédié à la surveillance environnementale, seule une partie des
contaminants règlementés (métaux) sont évoqués. L’évaluation de la qualité sanitaire des zones de
production conchylicole fait l’objet d’une synthèse annuelle dans chaque département. Celles de
2015 sont disponibles sur le site des archives institutionnelles de l’Ifremer :
http://archimer.ifremer.fr/.
Des seuils réglementaires et des valeurs de référence pour la qualité environnementale existent ou
sont en cours d’élaboration dans le cadre des conventions internationales (OSPAR pour la protection
de l’Océan atlantique nord et MEDPOL pour celle de la mer Méditerranée) et des directives
européennes concernant le milieu marin (DCE et DCSMM). Ces valeurs seuils contribuent notamment
à évaluer l’état chimique des eaux littorales dans les bassins hydrographiques. Le détail de ces
évaluations est présenté dans les atlas interactifs accessibles via le site envlit :
http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/la_dce_par_bassin/.
Réseau d’observation de la contamination chimique 71
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
7.4. Représentation graphique des résultats et commentaires
Les concentrations mesurées dans les moules sont proches des moyennes nationales. La teneur en plomb a chuté en 2015.
A part le plomb, tous les paramètres montrent des valeurs nettement supérieures aux médianes nationales.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:16
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
50
100
150
200
250
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH062-P-022 Baie de Vilaine - large / Barres de Pen Bron 1 - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:8
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
100
200
300
400
500
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH063-P-019 Baie de Vilaine - côte / Pointe Castelli - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
72 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Tous les paramètres montrent des valeurs supérieures aux médianes nationales.
La concentration en Plomb est descendue au‐dessous de 0,5 mg/kg p.s.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
2
3
4
5
6
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:16
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:16
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
50
100
150
200
250
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH066-P-003 Pen Bé / Pen Bé - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:32
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
20
40
60
80
100
120
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH067-P-003 Traict de Pen Bé / Traict Pen Bé - Palourde grise ou japonaise
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Réseau d’observation de la contamination chimique 73
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
On observe une diminution des concentrations en Plomb après 2011. La stabilité des autres paramètres est confirmée.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:8
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:32
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
20
40
60
80
100
120
Fluoranthène
02
46
810
12
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
CB153
02
46
8
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:8
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH068-P-005 Traicts du Croisic / Grand Traict 2 - Coque
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
74 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
A part pour le zinc, les valeurs des paramètres restent légèrement inférieures à celles mesurées sur les 20 premières années.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
2
3
4
5
6
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:16
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:16
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
50
100
150
200
250
Fluoranthène
010
2030
40
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
010
2030
40
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
CB153
010
3050
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
010
3050
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
010
3050
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH068-P-008 Traicts du Croisic / Le Croisic - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Réseau d’observation de la contamination chimique 75
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Les résultats sont stables sur ce secteur.
La valeur en zinc a légèrement diminué en 2015.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:64
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
10
20
30
40
50
60
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH069-P-019 Loire - large / Plage Benoît 11 - Coque
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:16
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
50
100
150
200
250
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH069-P-021 Loire - large / Penchateau - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
76 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
On observe une stabilité de tous les paramètres mesurés
L’ensemble des résultats acquis est supérieur aux médianes nationales.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
2
3
4
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
2
3
4
5
6
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:8
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:8
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:8
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
100
200
300
400
500
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH069-P-025 Loire - large / Pointe de Chemoulin - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:16
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
50
100
150
200
250
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH070-P-006 Estuaire de la Loire / Joalland (b) - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Réseau d’observation de la contamination chimique 77
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Les résultats acquis sur le cadmium et le plomb sont supérieurs aux médianes nationales. Pour les autres métaux, les résultats sont proches de ces médianes.
L’augmentation des mesures, après une cassure en 2013, reprend en 2015. On remarque ici que le cadmium est au‐dessus de la médiane nationale.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
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1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:32
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
20
40
60
80
100
120
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH070-P-008 Estuaire de la Loire / La Roussellerie - Moule
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
2
3
4
Plomb
m
g/kg
, p.
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g/kg
, p.
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Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
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Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1000
2000
3000
4000
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH071-P-012 Baie de Bourgneuf / La Sennetière - Huître creuse
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
78 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
L’ensemble des paramètres affiche une augmentation régulière des concentrations. Les résultats sont inférieurs aux médianes nationales sauf pour le mercure.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
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Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1000
2000
3000
4000
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH071-P-044 Baie de Bourgneuf / Fromentine bas - Huître creuse
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Réseau d’observation de la contamination chimique 79
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Les tendances observées sur les métaux semblent se vérifier et les concentrations mesurées sont proches des médianes nationales. Le fluoranthène affiche une nette tendance à la diminution.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
2
3
4
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1000
2000
3000
4000
Fluoranthène
010
2030
40
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
010
2030
40
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
CB153
010
3050
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
010
3050
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
010
3050
µg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH071-P-065 Baie de Bourgneuf / Bourgneuf - Coupelasse - Huître creuse
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
80 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
La valeur en zinc est redescendue au niveau de la médiane nationale.
Pour l’ensemble des paramètres, les concentrations mesurées sur ce point sont les plus faibles du littoral de la Loire Atlantique et du nord Vendée.
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1
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3
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Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
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1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
2.0
2.5
3.0
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
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mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.1
0.2
0.3
0.4
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
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mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
mg/
kg,
p.s.
mg/
kg,
p.s.
Zoom 1:1
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
1000
2000
3000
4000
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH071-P-068 Baie de Bourgneuf / Noirmoutier - Gresse-loup - Huître creuse
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Cadmium
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
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1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.2
0.4
0.6
0.8
1.0
Plomb
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
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Zoom 1:4
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.0
0.5
1.0
1.5
Mercure
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0.00
0.05
0.10
0.15
0.20
Zinc
m
g/kg
, p.
s.m
g/kg
, p.
s.
Zoom 1:2
1983 1987 1991 1995 1999 2003 2007 2011 2015
0
500
1000
1500
2000
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
Résultats ROCCH072-P-004 Vendée Nord / Paillard - Huître creuse
Valeurs utilisées pour la tendance Valeurs non-utilisées pour la tendance
Réseau d’observation de la contamination chimique 81
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
072-P-004 Paillard
071-P-068 Noirmoutier - Gresse-loup
071-P-065 Bourgneuf - Coupelasse
071-P-044 Fromentine bas
071-P-012 La Sennetière
070-P-008 La Roussellerie
070-P-006 Joalland (b)
069-P-025 Pointe de Chemoulin
069-P-021 Penchateau
068-P-008 Le Croisic
066-P-003 Pen Bé
063-P-019 Pointe Castelli
062-P-022 Barres de Pen Bron 1
Cadmium
% de la médiane nationale(moule=0.7; huître=1.5 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Cadmium
% de la médiane nationale(moule=0.7; huître=1.5 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Plomb
% de la médiane nationale(moule=1.41; huître=1.3 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Plomb
% de la médiane nationale(moule=1.41; huître=1.3 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
072-P-004 Paillard
071-P-068 Noirmoutier - Gresse-loup
071-P-065 Bourgneuf - Coupelasse
071-P-044 Fromentine bas
071-P-012 La Sennetière
070-P-008 La Roussellerie
070-P-006 Joalland (b)
069-P-025 Pointe de Chemoulin
069-P-021 Penchateau
068-P-008 Le Croisic
066-P-003 Pen Bé
063-P-019 Pointe Castelli
062-P-022 Barres de Pen Bron 1
Mercure
% de la médiane nationale(moule=0.14; huître=0.22 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Mercure
% de la médiane nationale(moule=0.14; huître=0.22 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Zinc
% de la médiane nationale(moule=112.5; huître=2232 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Zinc
% de la médiane nationale(moule=112.5; huître=2232 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
Zinc
% de la médiane nationale(moule=112.5; huître=2232 mg/kg, p.s.)
0 50 100 150 200 250
300%
Moule Huître creuse
Résultats ROCCHComparaison des médianes des concentrations observées avec les médianes nationales
pour la période 2011 - 2015
Source ROCCH-If remer, banque Quadrige²
82 Réseau d’observation de la contamination chimique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Cadmium Les concentrations en cadmium ont augmenté sur les moules de « Pointe Castelli » et « Pointe Chemoulin ». Par contre, la concentration a nettement diminué à la « Roussellerie ». Six points de suivi sur huit pour les moules affichent des teneurs supérieures à la médiane nationale. Plomb On note un dépassement de la médiane national beaucoup moins marqué que pour le cadmium. Les moules reste un indicateur plus sensible. Mercure Les points « Pointe Castelli » et « Joalland » pour les moules et « Noimoutier‐Gresseloup » pour les huîtres sont les seuls points où la concentration dépasse la médiane nationale. Zinc Les moules de « Penchateau » ont une concentration qui dépasse la médiane nationale. Ce sont les moules de « Pointe Castelli » qui attirent l’attention sur cet histogramme avec une concentration en zinc trois fois supérieure à la médiane nationale.
83
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
8. Réseau d’observations conchylicoles
8.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du RESCO II (Réseau de surveillance planifiée des organismes pathogènes d’huîtres creuses)
En 2015, le réseau RESCO a évolué pour donner naissance à une nouvelle forme de réseau baptisée
RESCO II. En effet, le précédent réseau RESCO, mis en œuvre depuis 2009 suite aux fortes mortalités
de naissains d’huîtres creuses Crassostrea gigas, constituait l’un des moyens d’action mis en œuvre
pour acquérir des connaissances sur l’évolution spatio‐temporelle du phénomène observé in situ
ainsi que sur ses conditions d’apparition. Cet observatoire national a, par conséquent, permis
d'acquérir des données standardisées de mortalité et de croissance sur plusieurs lots sentinelles
d’huîtres creuses, de différentes ploïdies, de différents âges et de différentes provenances afin d’être
le plus représentatif possible de la filière.
Suite aux résultats mis en évidence par les données du réseau concernant les sites, les périodes et les
classes d’âges les plus affectées par ce phénomène, il a été décidé de faire évoluer les objectifs afin
de : (i) tenir compte des recommandations de l’Etat qui finance le réseau (DGAl) (ii) de mutualiser les
réseaux ressources RESCO et VELYGER et (iii) d’augmenter sa plus‐value scientifique via le support
qu’il peut apporter à différentes actions de recherche menées en parallèle. Ainsi, en 2014, le réseau
a débuté son évolution par l’introduction dans les suivis d’un nouveau matériel biologique standard
et reproductible (Naissains Standardisés Ifremer nommé NSI). Ce lot, produit sur le site
expérimental d’Argenton puis stocké à la Plateforme Régionale d’Innovation de Bouin, possède une
double spécificité : d’une part, il est réputé indemne de tout portage asymptomatique du virus OsHV‐
1 et OsHV1 µVar (principal agent responsable de la surmortalité des naissains d’huîtres depuis 2008)
et d’autre part, il provient d’une ponte unique issue d’un large pool de géniteurs dont les traits
d’histoire de vie sont parfaitement connus. En effet, ce lot subit initialement, et avant le déploiement
sur site, une épreuve thermique visant à écarter l’hypothèse d’une infection potentielle du lot avant
le début des suivis. Cette évolution scientifique a donc permis au réseau, de s’affranchir de la
composante génétique propre à chaque lot de naissain et d’analyser ainsi plus finement la variabilité
interannuelle et l’influence de l’environnement sur les traits de vie de l’huître, et ce sur l’ensemble
du littoral français. Enfin, le fonctionnement général du réseau en 2014 a également initié le suivi
d’un lot d’une classe d’âge supérieure (lots âgés de 30 mois) ainsi que la mise en œuvre d’un suivi
d’une même cohorte sur trois années consécutives. Les lots de naissains de l’année N ont donc été
conservés sur site en année N+1 afin de constituer les lots 18 mois, et les lots 18 mois de l’année N
sont devenus les lots de 30 mois l’année N+1. Ce suivi continu sur 3 ans a permis de fiabiliser les
comparaisons inter‐âge, de faciliter les tests associés à un éventuel affaiblissement physiologique au
cours du temps, et d’obtenir des jeux de données utiles pour la modélisation de la croissance de
l’huître en fonction des paramètres environnementaux.
En cette année 2015, l’évolution s’est poursuivie par l’attribution de nouveaux objectifs au réseau
RESCOII. Ce réseau, résultant de la fusion entre les réseaux RESCO et REPAMO, a désormais pour
principal objectif d’assurer la surveillance planifiée des organismes pathogènes des huîtres creuses.
Plus précisément, cette surveillance planifiée, reposant sur la recherche active et régulière de
données par des actions programmées à l’avance, vient compléter la surveillance événementielle
basée sur les déclarations de mortalités de coquillages faites par tout acteur de la conchyliculture.
84 Réseau d’observations conchylicoles
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Pour atteindre ces objectifs, l’Ifremer a proposé en 2015 un canevas à l’échelle nationale, s’appuyant
sur l’ancien réseau RESCO. Ce dispositif sera complété à moyen terme par les résultats d‘études
visant à optimiser les modalités de surveillance, notamment des évaluations des risques
d’introduction et/ou d’installation des maladies, et par la catégorisation des maladies de l’huître
creuse, afin d’évoluer progressivement vers des modalités de surveillance planifiée fondées sur les
risques.
Pour ce faire, en 2015, le fonctionnement de base de l’ancien réseau RESCO est maintenu
(fréquences des suivis, sites et lots sentinelles), mais des analyses pathologiques sont désormais
effectuées dans le but de détecter précocement les infections dues à des organismes pathogènes
présents, exotiques et/ou émergents affectant les huîtres creuses Crassostrea gigas et pouvant
engendrer des épisodes de mortalité.
Concrètement, le protocole associé au RESCO II utilise les lots sentinelles, représentant trois classes
d’âge (« 6 mois NSI », « 18 mois » conservés de l’année précédente et « 30 mois » conservés de
l’année précédente). Ces lots ont été suivis régulièrement (fréquence bimensuelle à mensuelle) tout
au long de l’année sur 12 sites ateliers nationaux (correspondant aux sites anciennement RESCO).
Lors de chaque passage, des dénombrements ainsi que des pesées ont été effectués afin d’évaluer
les taux de mortalité et de croissance, et différents types d’analyses diagnostiques de laboratoire ont
été réalisés :
‐ au temps initial, les nouveaux lots de naissain (Naissains Standardisés Ifremer) ont subi des analyses
spécifiques par PCR afin de rechercher les agents infectieux potentiellement présents (OsHV‐1 et
Vibrio aestuarianus) mais aussi des analyses non spécifiques (histologie et bactériologie classique)
pour la détection éventuelle d’autres agents pathogènes
‐ pour la détection de maladies présentes / émergentes, les premiers lots moribonds détectés pour
chaque classe d’âge, pour chaque site, ont subi des analyses diagnostiques de laboratoire spécifiques
(PCR OsHV‐1 et Vibrio aestuarianus) pour détecter des maladies déjà présentes, mais aussi des
analyses non spécifiques (histologie) afin de déceler le plus précocement possible d’éventuelles
maladies émergentes sur ces lots sentinelles
‐ pour la détection de maladies exotiques, en l’absence de hiérarchisation des maladies exotiques
des huîtres creuses disponible, le parasite Mikrocytos mackini a été choisi pour être surveillé car
l’infection par ce parasite est réglementée au niveau européen. De plus, en 2014, une étude
d’évaluation spatiotemporelle des risques d’introduction et d’installation de ce parasite a été
conduite dans un site atelier (Charente‐Maritime). L’un des sites de l’ancien RESCO (site de Loix‐en‐
Ré) a été identifié par l’étude comme étant un site à risque vis‐à‐vis de l’installation de Mikrocytos
mackini s’il était introduit. En 2015, ce site a donc fait l’objet d’un suivi spécifique de ce parasite sur
la classe d’âge 30 mois durant la période jugée propice pour l’apparition de ce parasite, à savoir de
mi‐mars à mi‐avril selon une fréquence hebdomadaire.
Parallèlement à ces suivis, les principaux descripteurs environnementaux associés sont acquis via le
déploiement sur chaque site de sondes d'enregistrement haute fréquence permettant l'accès en
temps réel aux paramètres de température, de salinité et de pression.
Réseau d’observations conchylicoles 85
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Les 12 sites constitutifs du réseau bénéficient de l'historique acquis depuis 1993 par l'ancien réseau
REMORA, et se répartissent comme suit :
2 en Normandie ;
3 en Bretagne Nord ;
2 en Bretagne Sud ;
1 en Pays de la Loire ;
2 dans les Pertuis Charentais ;
1 sur le bassin d'Arcachon ;
1 en Méditerranée (étang de Thau).
Les sites du RESCO II se répartissent comme suit :
Implantation nationale des sites du RESCO II
La plupart des sites sont positionnés sur l'estran, à des niveaux d'immersion comparables. En 2015,
un site en zone non découvrante est suivi en Méditerranée afin de répondre aux pratiques culturales
locales.
Le protocole utilisé pour les suivis réalisés dans le cadre de RESCO II fait l'objet d'un document
national permettant un suivi homogène quel que soit le laboratoire intervenant.
Les données validées sont bancarisées dans la base de données Quadrige² et mises ainsi à disposition
des acteurs et professionnels du littoral, des administrations décentralisées et de la communauté
scientifique (à l’exception des résultats des analyses pathologiques qui ne sont pas encore saisies
dans cette base de données, et donc non traités dans ce document).
86 Réseau d’observations conchylicoles
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
L'information relative à ces suivis est disponible en temps quasi‐réel sur les sites internet dédiés :
http://wwz.ifremer.fr/observatoire_conchylicole pour les données de croissance et survie
http://wwz.ifremer.fr/velyger pour les données de reproduction
La coordination du réseau en 2015 est assurée par le LER/MPL/La Trinité sur Mer. Le suivi est réalisé
par les Laboratoires Environnement Ressources (LER d’Ifremer en fonction de leur zone de
compétence géographique, et le laboratoire PFOM‐LPI (Centre Bretagne, Argenton) pour le site de
« Pointe du Château »).
8.2. Documentation des figures
Les graphes présentés dans ce bulletin correspondent aux performances enregistrées pour :
le lot de naissains NSI (âgé de 6 à 18 mois durant la campagne 2015) produit sur le site
expérimental d’Argenton en Août 2014 ;
le lot de juvéniles ex‐NSI (âgé de 18 à 30 mois durant la campagne 2015) produit sur le site
expérimental d’Argenton en Août 2013, et conservé sur chacun des sites ateliers depuis le
déploiement en Mars 2014 de la campagne précédente ;
le lot d’adultes ex‐18 mois (âgé de 30 à 42 mois durant la campagne 2015) constituant l’ancien
lot 18 mois utilisé lors de la campagne précédente.
Les paramètres présentés dans ce rapport pour chaque type de lot sont :
la mortalité cumulée, calculée sur la moyenne des trois poches suivies (en %) ;
le poids moyen, poids individuel traduisant la croissance pondérale, calculé sur la moyenne des
trois poches suivies (en gramme).
Les fréquences des valeurs présentées sur les graphes sont calées sur trois visites de référence
(définies d’après l’ancien réseau REMORA), à savoir les visites P1 en mai (semaine 22), P2 en août
(semaine 34) et P3 en novembre (semaine 45).
La valeur pour la dernière campagne est représentée par un point de couleur mauve. Les neuf
années précédentes sont de couleur grise. La médiane de ces dix années est représentée par une
barre horizontale orange.
Notons que, suite aux évolutions récentes du réseau, les comparaisons annuelles sont à nuancer du
fait de l’évolution des lots sentinelles suivis depuis la campagne 2014.
Réseau d’observations conchylicoles 87
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Exemples :
Graphe des « Mortalités cumulées » pour le lot « juvénile »
Graphe des « Poids moyens » pour le lot « juvénile»
88 Réseau d’observations conchylicoles
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
8.3. Représentation graphique des résultats et commentaires
8.3.1. Croissance
Résultats RESCOSecteur Baie de Bourgneuf
Coupelasse Naissains : 6 mois à 18 mois
Source/Copyright RESCO-Ifremer, banque Quadrige²
0
5
10
15
20
25
30
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
0
5
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15
20
25
30
Poi
ds m
oyen
(g)
Avr Juin Sept Dec
_ _
_
_
_Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Médiane
Résultats RESCOSecteur Baie de Bourgneuf
Coupelasse Adultes : 30 mois à 42 mois
Source/Copyright RESCO-Ifremer, banque Quadrige²
60
70
80
90
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
60
70
80
90
Poi
ds m
oyen
(g)
Avr Juin Sept Dec
__
_
_
_Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Médiane
Réseau d’observations conchylicoles 89
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Sur le site de la « Coupelasse », le poids moyen atteint par le lot de naissain en 2015 est de 24 g. Ce poids est comparable à celui des années précédentes. Cependant, il reste durant chaque saison inférieure à la médiane. Le lot de juvéniles (18 mois) a un poids moyen de 54 g se qui le situe au‐dessus de la moyenne des quatre années précédentes. En ce qui concerne le lot d’adultes de 30 mois, une forte augmentation de croissance est observée, jusqu’à atteindre les 90 g et se positionne ainsi au‐delà de la moyenne nationale qui s’élève à 74 g.
90 Réseau d’observations conchylicoles
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
8.3.2. Mortalités
Résultats RESCOSecteur Baie de Bourgneuf
Coupelasse Naissains : 6 mois à 18 mois
Source/Copyright RESCO-Ifremer, banque Quadrige²
0
20
40
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80
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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Mor
talit
é cu
mul
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%)
Avr Juin Sept Dec
_
_
_ _
_Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Médiane
Résultats RESCOSecteur Baie de Bourgneuf
Coupelasse Juvéniles : 18 mois à 30 mois
Source/Copyright RESCO-Ifremer, banque Quadrige²
0
5
10
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2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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Mor
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é c
umul
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%)
Avr Juin Sept Dec
__
_ _
_Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Médiane
Résultats RESCOSecteur Baie de Bourgneuf
Coupelasse Adultes : 30 mois à 42 mois
Source/Copyright RESCO-Ifremer, banque Quadrige²
0
5
10
15
20
25
30
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
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10
15
20
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Mor
talit
é c
umul
ée
(%
)
Avr Juin Sept Dec
_ _ _ _
_Résultats 2015 Résultats 2006-2014 Médiane
Réseau d’observations conchylicoles 91
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Sur le site de la « Coupelasse », la mortalité observée sur le lot de naissain en 2015 est d’environ 50 %, ce qui est inférieur au pourcentage obtenu l’année précédente. Ces résultats confirment la tendance à la baisse des mortalités de naissains qui est observée de façon plus générale sur la plupart des sites suivis par le réseau RESCO.
En ce qui concerne le lot de juvéniles (18 mois), la mortalité est significativement inférieure avec 6 % contre 22 % l’année précédente. Celle‐ci pourrait en partie être associée à une diminution des populations de bigorneaux perceurs (Ocenebra erinacea).
Enfin, les taux de mortalité du lot adultes (30 mois) restent très faibles, avec des taux inférieurs à 5 % sur les deux années de suivi.
93
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
9. Réseau benthique
9.1. Contexte, objectifs et mise en œuvre du REBENT
Le REBENT (réseau benthique) est un réseau de surveillance de la faune et de la flore des fonds
marins côtiers. Il a pour objectif de recueillir et de mettre en forme les données relatives aux
habitats, et biocénoses benthiques associées, dans la zone côtière, afin de mettre à disposition des
scientifiques, des gestionnaires et du public des données pertinentes et cohérentes permettant de
mieux connaître l’existant et de détecter les évolutions spatio‐temporelles.
Le REBENT se compose de deux approches :
l’approche zonale qui comprend des synthèses cartographiques, des cartographies
sectorielles, des suivis surfaciques et quantitatifs de la végétation,
l’approche stationnelle qui a pour objectif la surveillance de l’évolution de la biodiversité et
de l’état de santé d’une sélection d’habitats et qui est réalisée à partir de mesures
standardisées, mises en œuvre sur des lieux de surveillance de nature ponctuelle répartis sur
l’ensemble du littoral.
Dès l’origine du projet (décembre 2000), la Bretagne a été considérée comme une région pilote pour
le développement du réseau. Opérationnel depuis 2003 sur la façade Bretagne, le REBENT s'est
progressivement mis en place sur l’ensemble du territoire dans le but de répondre plus formellement
aux obligations de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). La définition des indicateurs d’état des lieux et
d’évolution des masses d’eau DCE s'appuie très largement sur les travaux du REBENT.
D'une manière générale, au‐delà de la DCE, les données du REBENT alimentent les systèmes de base
de données permettant de répondre à de multiples sollicitations comme Natura 2000 et son
extension en mer, la stratégie des aires marines protégées (AMP) et plus largement, la DCSMM
(Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin).
Les zones de traitement :
L'ensemble des eaux territoriales est susceptible d'être concerné mais l'effort porte en priorité,
notamment pour les acquisitions nouvelles, sur la zone de balancement des marées et les eaux
côtières concernées par la DCE, en accordant autant que possible dans le dispositif de surveillance
une attention particulière aux zones protégées. La sélection des habitats/biocénoses suivis tient
compte de la représentativité, de l'importance écologique, de la sensibilité et de la vulnérabilité de
ceux‐ci.
Dans le cadre du REBENT, on s'intéresse uniquement au macrobenthos marin (organismes dont la
taille est supérieure à 1 mm) dans la zone de balancement des marées et les petits fonds côtiers de
France métropolitaine.
Participation à la DCE :
Les suivis mis en œuvre pour la DCE couvrent la macroflore benthique (macroalgues et
phanérogames marines) et les invertébrés benthiques de substrat meuble. Les observations
stationnelles suivent un cycle de trois ans (sauf pour les zostères et les macroalgues opportunistes :
cycle annuel), tandis que les observations surfaciques de certains habitats remarquables ont lieu tous
les 6 ans.
94 Réseau benthique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Type de suivi Périodicité
macroalgues substrat rocheux intertidal surfacique 1 fois tous les 6 ans
stationnel 1 fois tous les 3 ans
macroalgues substrat rocheux subtidal surfacique
stationnel 1 fois tous les 3 ans
algues calcifiées libres subtidales (maërl) surfacique 1 fois tous les 6 ans
stationnel 1 fois tous les 3 ans
blooms d'algues opportunistes surfacique 2 à 3 fois par an
stationnel Il n’y a pas de stationnel
macroalgues médiolittorales de Méditerranéesurfacique
1 fois tous les 3 ans stationnel
herbiers à Zostera marina surfacique 1 fois tous les 6 ans
stationnel 1 fois par an
herbiers à Zostera noltei surfacique 1 fois tous les 6 ans
stationnel 1 fois par an
herbiers à Posidonia oceanica surfacique
stationnel 1 fois tous les 3 ans
macrozoobenthos substrat meuble intertidalsurfacique
stationnel 1 fois tous les 3 ans
macrozoobenthos substrat meuble subtidal surfacique
La mise en œuvre de la surveillance des masses d’eau côtières dans le cadre de la DCE concerne
environ 300 sites répartis sur le littoral métropolitain.
Méthodes et diffusion des données :
Comme pour tous les réseaux de surveillance, le REBENT s’appuie sur des méthodes, des protocoles
et des référentiels nationaux et européens. Toutes les données sont intégrées à Quadrige². A
l’échelle de la métropole, l’originalité du réseau REBENT est d’être géré et mis en œuvre par région
ou façade géographique : Manche Orientale ‐ Mer du Nord, Bretagne, Atlantique et Méditerranée. La
diffusion des résultats se fait donc généralement par façade. Coordonné par Ifremer, le réseau
associe de nombreux partenaires scientifiques et techniques: stations marines de Wimereux
(Université de Lille), de Dinard (MNHN), de Roscoff (Université UPMC Paris VI), de Concarneau
(MNHN), d’Arcachon (Université de Bordeaux), Stareso (Université de Liège) et de Banyuls (Université
UPMC Paris VI), Université de Bretagne occidentale/IUEM/LEMAR et LEBAHM, CNRS/Université de La
Rochelle, Université de Nice, CEVA, GEMEL Normandie, Cellule du Suivi du Littoral Haut‐Normand,
Hémisphère Sub, Bio‐Littoral, CREOCEAN.
Réseau benthique 95
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
9.2. Résultats et commentaires
Les résultats disponibles début 2016 sont ceux de la campagne d’acquisition de données de l’année
2014 pour les différents éléments de qualité benthiques du REBENT – DCE.
96 Réseau benthique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Pour les invertébrés benthiques :
Les inventaires et dénombrements réalisés tous les trois ans font l’objet d’une évaluation centralisée de manière à replacer les résultats obtenus par site dans un contexte bio‐climatique global. Le dernier inventaire complet a été fait en 2014. L’état des peuplements d’invertébrés de substrat meuble est évalué sur la base de l’indicateur AMBI modifié 8. Les données acquises en 2013 n’ont pas encore fait l’objet de ce traitement global ; les valeurs relevées en 2010 ont fait l’objet d’un réexamen pour le calcul de l’indice en 2015.
Les sites suivis en Loire – Atlantique et Vendée sont :
Masses d’eau Nom du point RQE 2010 (réexamen 2015)
GC46 Loire large Les Bouquets (subtidal) 0,88
GC47 Ile d’Yeu Pointe des Corbeaux est (subtidal) 0,75
GC48 Baie de Bourgneuf
La Berche (intertidal)
0,66
Les Moutiers (intertidal)
Banc de Bourgneuf (subtidal)
GC50 Large Sables d’Olonne
Les Marines (intertidal)
0,82 Large Brétignolles
Pour les herbiers de zostères :
L’évaluation de la qualité de l’herbier résulte de l’appréciation de trois critères : la composition taxinomique, l’extension spatiale et la densité des pieds de zostère. Cette évaluation se fait désormais annuellement pour chaque point.
En Loire‐Atlantique et Vendée nord, le suivi concerne l’herbier de la baie de Bourgneuf, avec une station à La Berche.
Masses d’eau Nom du point Composition Extension Densité* RQE (2014)
GC48 Baie de Bourgneuf La Berche (intertidal) 1 0,57 0,5 0,69
Zostera noltii est signalée dans la masse d’eau depuis 1976 au moins. Zostera marina, qui avait
totalement disparu suite au Wasting Disease dans les années 1930, est actuellement présente dans la
masse d’eau, sur de très faibles surfaces. La présence des deux espèces permet d’affecter la note
maximale à la masse d’eau pour la composition taxinomique en 2014.
*La mesure du taux de recouvrement en 2014 (70%) conduit à une note de 0,5 pour ce critère.
8 AMBI : AZTI’s Marine Biotic Index indice développé par Borjà en 2000 (Borja A., Franco J., Perez V., 2000. A Marine Biotic Index to
establish the ecologiqcal quality of soft‐bottom benthos within European estuarine and coastal environments. Marine Pollution
Bulletin 40: 1100‐1114) et modifié par Muxika en 2007 (Muxika, I., Á. Borja, J. Bald, 2007. Using historical data, expert
judgement and multivariate analysis in assessing reference conditions and benthic ecological status, according to the European
Water Framework Directive. Marine Pollution Bulletin, 55: 16‐29).
Réseau benthique 97
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Pour les macroalgues fixées :
L’évaluation de la qualité des peuplements algaux repose sur les critères suivants :
Intertidal : Subtidal :
- Surface et recouvrement des ceintures algales
- Contribution des espèces caractéristiques - Contribution des espèces opportunistes
- Limite d’extension en profondeur des différentes
ceintures
- Composition et densité des espèces définissant
l’étagement
- Composition spécifique et richesse spécifique
totale
- Etude de l'épibiose sur stipes de Laminaria
hyperborea
Les résultats synthétiques (note globale issue de la notation de chaque critère) de 2014 pour la
Loire‐Atlantique et le nord de la Vendée sont :
Masses d’eau Nom du point Indice global
GC45 Baie de Vilaine (large)
Le Croisic‐ baie de St Goustan (intertidal) 0,77
Le Croisic et plateau du Four 0,71
GC46 Loire (large)
Saint‐Gildas (intertidal) 0,87
L'Herbaudière (intertidal) 0,77
Le Pilier 1,06
Pointe St Gildas ELV 0,55
La Banche Nord 0,79
La Banche sud ELV 0,64
Baguenaud ELV 0,36
GC47 Ile d’Yeu Yeu Sud les Sablais (intertidal) 0,84
GC48 Baie de Bourgneuf Roche de Bouin sud (intertidal) 0,58
GC50 Large Sables d’Olonne
Brétignolles (intertidal) 0,73
Basse Flore 0,68
La Vigie 0,37
L’étude ELV fait l’objet d’une appréciation à part dont le bilan 2014 n’est pas sorti.
Commentaires :
Pour les macroalgues du secteur intertidal, on observe dans l’ensemble un état satisfaisant en 2013
pour l’ensemble de la zone Loire‐Atlantique – Vendée nord, à l’exception des « roches de Bouin sud »
dans la baie de Bourgneuf. Les résultats 2014 sont équivalents à ceux de 2013.
Pour les « roches de Bouin sud », seules trois ceintures sont présentes sur ce site. Malgré un nombre
très limité d’espèces caractéristiques dans chacune des ceintures, les taux de recouvrement
importants et la faible présence d’algues opportunistes permettaient à ce site d’obtenir un
classement en bon état en 2010. Cependant en 2013, le faible recouvrement de la ceinture à
Himanthalia elongata et Bifurcaria bifurcata a eu pour conséquence un déclassement de cette masse
d’eau. En 2014, en raison d’importants recouvrements d’espèces opportunistes, la masse d’eau reste
en état moyen.
« Basse Flore » avait été réalisée en 2009. On observe une nette amélioration en 2014 pour la imite
de ceinture à laminaires.
98 Réseau benthique
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
L’appréciation globale de la GC46 se base sur « Le Pilier » et « Banche Nord » : la masse d’eau
conserve son très bon état.
« La Vigie » : la disparition en 2010 des deux ceintures à laminaires avait conduit à intensifier le suivi
sur ce site à partir de 2011 pour mieux caractériser et comprendre le phénomène. En 2014 comme
depuis 2011, on note sur ce site l’absence de la ceinture de l’infralittoral supérieur qui avait été
constatée en 2012. La notation de ce site alors basée uniquement sur l’infralittoral inférieur avec une
faible diversité entraîne un classement médiocre pour la troisième année consécutive.
Pour les macroalgues opportunistes :
Les survols aériens trois fois par an, pendant la saison de prolifération des macroalgues opportunistes (mai, juillet, septembre) font l’objet d’une investigation complémentaire au sol si des dépôts suspects sont détectés sur les photos aériennes.
Pour l’ensemble du secteur Loire‐Atlantique – Vendée, les survols effectués depuis 2007 établissent
la faible présence de macroalgues opportunistes dans le secteur et conduisent aux états suivants par
masse d’eau :
Masses d’eau Surfaces de dépôts d’ulves en 2014 (ha)
Indice global 2008 ‐ 2013
FRGC45 Baie de Vilaine (large) 7,1 0,84
FRGC46 Loire (large) 1,9 0,86
FRGC47 Ile d'Yeu 9,8 (pas d’estimation surfacique 2014) 0,67
FRGC48 Baie de Bourgneuf 8,3 (suivi partiel) 0,91 (2007‐2012)
FRGC49 La Barre‐de‐Monts 22,3 0,73
FRGC50 Nord Sables‐d'Olonne 0,48 (pas d’estimation
surfacique 2014) 0,98 (2008‐2012)
Commentaires :
A l’échelle du bassin, les surfaces cumulées sur les trois inventaires sont, comme les quatre années précédentes, relativement basses, inférieures de 25 % à la moyenne sur la période 2007‐2013 et inférieures de 60 % à l’année la plus forte (2008).
Une prolifération tardive : la surface totale mesurée en mai est la plus basse de la série 2007‐2014, quatre fois inférieure à la moyenne des années 2007‐2013 et neuf fois inférieure à celle de l’année la plus précoce de la série (2009).
Pour 2014 : niveau supérieur aux années antérieures sur le littoral de Loire Atlantique (+ 10 % par rapport à la moyenne 2007‐2013 sur les trois inventaires annuels) et encore plus nettement sur le littoral de Vendée (autour de 40% en analysant uniquement les sites qui sont maintenus dans le suivi de 2014) avec en particulier les sites de « Noirmoutier Epine » et « Guérinière » qui sont très chargés.
Sans commune mesure avec les « grands » sites bretons à dépôts d’ulves de plus de 100 ha de surface, on trouve dans ce secteur Loire‐Atlantique ‐ Vendée nord des sites touchés par des dépôts d’ulves tels que « La Fosse » et « le Gois » à Noirmoutier. L’indicateur développé pour la DCE fait le rapport entre la surface observée de dépôt et la surface potentielle de dépôt liée à la configuration intrinsèque de la masse d’eau.
Certains secteurs sont concernés par des proliférations d’algues autres que des ulves. C’est le cas de plusieurs sites en Vendée (« Noirmoutier » et « Saint‐Jean de Monts ») concernés par des proliférations d’algues rouges de type Solieria. Il est possible que ces algues entrent en concurrence avec les ulves et contribuent ainsi artificiellement à donner une image de la qualité de la masse d’eau meilleure qu’elle n’est en réalité.
99
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
10. Directives européennes
10.1. Directive Cadre sur l’Eau
10.1.1. Généralités
L’article 8 de la Directive Cadre européenne sur l’Eau prévoit la mise en œuvre d’un programme de surveillance des masses d’eau, de manière à « dresser un tableau cohérent et complet de l’état des eaux au sein de chaque bassin hydrographique ». Ce programme est mené par les agences de l’eau sur la durée d’un « plan de gestion », soit six ans.
Le programme de surveillance s’appuie sur le contrôle de surveillance mis en œuvre par l’Ifremer sur les masses d’eau littorales. Il est complété du contrôle opérationnel sur les masses d’eau à risque de non atteinte de leurs objectifs environnementaux (RNAOE) et sur les paramètres responsables de la mauvaise qualité des masses d’eau.
Le contrôle d’enquête est mis en œuvre pour rechercher les causes d’une mauvaise qualité en l’absence de réseau opérationnel, ou pour évaluer l’ampleur et l’incidence d’une pollution accidentelle.
Le contrôle de surveillance s’exerce sur un nombre suffisant de masses d’eau pour permettre une évaluation générale de l’état écologique et chimique des eaux à l’échelle du bassin hydrographique. En Loire‐Bretagne, il concerne :
- 25 masses d’eau côtières sur 39 ;
- 16 masses d’eau de transition sur 30.
Masses d’eau du bassin Loire‐Bretagne retenues (bleu foncé)/non retenues (bleu clair) au titre du contrôle de surveillance DCE. Dans le carré rouge : masses d’eau suivies pour le secteur Loire‐Atlantique – Vendée nord.
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!(
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GC18
GC28
GC42
GC45
GC50
GC46
GC48
GC53
GC05
GC20
GC47
GC07
GC03
GT28
GC26
GC08
GC35
GC16
GC13
GC44
GC34
GC01
GC39GC36
GT31
GC11 GC10
GT27
GT12
GT06
GT20
GT15
GT03
GT14
GT10
GT08
GT18GT19
GT17
GT16
GT13
ME retenue au titre du contrôle de surveillance
ME non retenue pour le contrôle de surveillance
100 Directives européennes
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Les paramètres suivis au titre du contrôle de surveillance (RCS) en 2015 sont les suivants :
Masses d’eau côtières
Paramètres Fréquence /année du suivi
Période de suivi
Physico‐chimie
T°, S °/00, turbidité Tous les mois
O2 dissous (surface et fond) 1/mois Juin à septembre
Nutriments N, P, Si 1/mois Novembre à février à 1/mois si risque d'eutrophisation
Contaminants chimiques
34 substances hydrophobes Sédiment : 1/an Bretagne nord
Sédiment : été Mollusques : novembre
substances OSPAR Sédiment : 1/an Mollusques : 1/an Bretagne nord
Sédiment : été Mollusques : novembre
Imposex‐effets TBT (OSPAR) Mollusques : 1/an Printemps
Phytoplancton Chla (biomasse), 1/mois Mars‐octobre
abondance, composition 1/mois Tous les mois
Macroalgues intertidales
Suivi quantitatif ‐ image SPOT non Juin ‐ août
Suivi quantitatif ‐ terrain : limites, couverture
2/an sur 4 sites Mars‐juillet et automne
Composition floristique 2/an sur 4 sites Mars – juillet et automne
Macroalgues intertidales (blooms) Suivi quantitatif ‐ survol aérien 3/an Mai‐juillet‐septembre
Macroalgues subtidales Extension ceinture laminaires, composition
1/an Juin ‐ août
Herbiers Zostères
Suivi surfacique 1/an GC53 Printemps (Z. marina) ‐ fin d'été (Z. noltii)
Vitalité Z. noltii 1/an Fin été
Vitalité Z. marina 1/an Printemps
Invertébré intertidal Dénombrement, biomasse 1/an sur sites d’appui Printemps
Invertébrés subtidal Dénombrement, biomasse 1/an sur sites d’appui Printemps
Masses d’eau de transition
Paramètres Fréquence dans l'année du
suivi Période de suivi
Physico‐chimie O2 dissous 1/mois Tous les mois
Nutriments N, P, Si 1/mois Tous les mois
Contaminants chimiques Substances OSPAR Sédiment : 1/anMollusques : 1/an
Sédiment : été Mollusques : novembre
Directives européennes 101
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Pour mener à bien ses travaux, l’Ifremer a développé des collaborations avec plusieurs partenaires, en fonction de leurs compétences spécifiques et/ou de leur implantation géographique : services de l’Etat (DDTM, DREAL), laboratoires universitaires, bureaux d’études, laboratoires d’analyses,…
Ces collaborations existent sur l’ensemble de la façade Loire‐Bretagne.
Depuis 2007, le LERMPL‐Nantes coordonne, en partenariat avec l’Agence de l’eau Loire‐Bretagne, la mise en œuvre des programmes de suivi et les évaluations de qualité pour la DCE entre le Mont Saint Michel et La Rochelle. Il prépare le bilan annuel de l’année n‐1 des travaux réalisés à l’échelle du bassin en relation avec les autres Laboratoires Environnement‐Ressources de la façade et l’ensemble des partenaires et sous‐traitants impliqués (Pellouin‐Grouhel et al., 2015).
Phytoplancton Chla (biomasse), 1/mois Mars‐octobre
Abondance, composition 1/mois Tous les mois
Macroalgues intertidales Indicateur en cours de
validation pour les masses d'eau de transition
1/an
Macroalgues intertidales (blooms)
Suivi quantitatif ‐ survol aérien
3/an Mai‐juillet‐septembre
Herbiers Zostères (Z. noltii seulement)
Suivi surfacique 1/an Fin d'été
Vitalité Z. noltii 1/an Fin été
Poissons Densité totale,
migrateurs, juvéniles marins, benthiques
2/an Printemps, automne
102 Directives européennes
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
10.1.2. Masses d’eau suivies par le laboratoire
La mise en œuvre du contrôle de surveillance pour la DCE s’appuie sur les protocoles proposés et
validés au niveau national.
Les masses d’eau présentes sur le territoire couvert par le laboratoire sont les suivantes :
FRGC44 Baie de Vilaine (côte)
FRGC45 Baie de Vilaine (large)
FRGC46 Loire (large)
FRGC47 Ile d’Yeu
FRGC48 Baie de Bourgneuf
FRGC49 La Barre de Monts
FRGC50 Nord Sables d’Olonne
FRGT28 Estuaire de la Loire
FRGT29 La Vie
10.1.3. Points de surveillance
Les points de surveillance sont rattachés aux réseaux REPHY, ROCCH et REBENT.
http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/la_dce_par_bassin/bassin_loi
re_bretagne/fr/points_de_surveillance
Le LER/MPL réalise le suivi du phytoplancton (prélèvements, analyses, traitement des données) dans les masses d’eau côtières de son secteur. Par ailleurs, il se charge de l’analyse des nutriments (nitrate, nitrite, phosphate, ammonium, silicate) dans les masses d’eau côtières et de transition retenues pour la surveillance DCE sur l’ensemble de la façade Loire‐Bretagne. Depuis septembre 2011, le laboratoire est accrédité COFRAC pour l’analyse des nutriments en milieu marin.
Depuis la définition du nouveau protocole DCE pour l’échantillonnage des herbiers de zostères, le
LER/MPL organise ce suivi annuel en baie de Bourgneuf (voir § REBENT).
10.1.4. 10.4. Restitution des résultats : atlas interactif
Le LER‐MPL, avec l’agence de l’eau Loire‐Bretagne est à l’initiative d’un atlas interactif de restitution des résultats DCE par façade depuis 2009. Développé d’abord pour le bassin Loire‐Bretagne, l’outil a ensuite été généralisé aux autres bassins français pour permettre à un large public de visualiser l’ensemble des états de qualité provisoires des masses d’eau (global, écologique, chimique et par élément de qualité) à partir des résultats les plus récents disponibles.
http://envlit.ifremer.fr/surveillance/directive_cadre_sur_l_eau_dce/la_dce_par_bassin/bassin_loire_bretagne/fr/atlas_interactif
Les atlas permettent également de visualiser des points de surveillance et donnent des indications sur les textes réglementaires, les paramètres suivis, les fréquences d’échantillonnage, les opérateurs de terrain et de laboratoire.
http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/atlas_DCE/scripts/site/carte.php?map=LB
Directives européennes 103
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Dans le bassin Loire‐Bretagne, les résultats acquis en 2014 ont permis d’actualiser les états de qualité provisoires, le classement établi ne se substituant pas à l’état des lieux officiel qui figure dans le « programme de mesures » en ligne sur le site de l’AELB :
http://www.eau‐loire‐bretagne.fr/sdage/sdage_2016_2021/etat_des_lieux
Les résultats disponibles actuellement montrent que certaines masses d’eau n’atteignent pas le bon état.
Qualité des masses d’eau entre la Baie de Vilaine et Les Sables d’Olonne au 28/10/2015 (données collectées jusqu’au 31/12/2014)
FRGC 45 et FRGC 46 : le classement en état moyen vient des effets de l’eutrophisation dans ce secteur. Les teneurs en chlorophylle a qui traduisent la biomasse du phytoplancton ont connu plusieurs pics sur la période 2009‐2014. La zone proche de l’estuaire de la Vilaine GC44 et GC 45 fait partie des plus touchées de Loire‐Bretagne par les blooms de phytoplancton.
De ce fait et considérant des apports de nutriments importants par la Vilaine et la Loire, l’objectif de
bon état pour cette masse d’eau a été repoussé à 2027.
FRGT 28 : cette masse d’eau, qui est reconnue fortement modifiée, a été classée en mauvais état chimique pour des dépassements fréquents de la Norme de Qualité Environnementale (NQE) de deux hydrocarbures : le benzo(g,h,i)pérylène et l’indéno(1,2,3‐cd)pyrène. Ces contaminants considérés comme ubiquistes motivent un objectif inférieur au bon état.
D’autre part, pour l’état biologique, elle est classée en état moyen pour les poissons. L’état hydromorphologique a été classé inférieur au bon état du fait de la présence dans l’estuaire de la Loire de toutes les formes de pression : présence d’infrastructures lourdes, d’ouvrages de protection transversaux et longitudinaux, de terres gagnées sur la mer, de rejets de dragages, modifications des apports d’eau douce par modification du lit.
104 Directives européennes
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
FRGC 48 : le déclassement de la masse d’eau en état moyen est lié à l’état des peuplements de la
zone intertidale (macroalgues et invertébrés benthiques de substrat meuble) ‐voir § REBENT. Cette
masse d’eau présente par ailleurs un état hydromorphologique inférieur au bon état du fait de
l’importance de l’artificialisation du trait de côte et de la présence d’une espèce invasive – la
crépidule.
FRGC 50 : L’état des peuplements de macroalgues subtidales a motivé un classement en état médiocre – voir § REBENT.
105
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
11. Pour en savoir plus
Adresses WEB Ifremer utiles
Le site Ifremer http://www.ifremer.fr/
Laboratoire Environnement Ressources MPL http://wwz.ifremer.fr/lermpl/
Le site environnement http://envlit.ifremer.fr/
Le site RESCO http://wwz.ifremer.fr/observatoire_conchylicole
Le site VELYGER http://wwz.ifremer.fr/velyger
Le site REBENT http://www.rebent.org/
Bulletins RNO http://envlit.ifremer.fr/documents/bulletins/rno
Le site archimer http://archimer.ifremer.fr/
Les bulletins de ce laboratoire et des autres laboratoires environnement ressources peuvent être
téléchargés à partir de
http://envlit.ifremer.fr/documents/bulletins/regionaux_de_la_surveillance
http://envlit.ifremer.fr/documents/bulletins/nationaux_de_la_surveillance
Les résultats de la surveillance sont accessibles à partir de
http://envlit.ifremer.fr/resultats/surval
Les évaluations DCE
http://envlit.ifremer.fr/documents/publications, thème Directive Cadre sur l'Eau
Produit de valorisation des données sur les contaminants chimiques
http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/parammaps/contaminants‐
chimiques/index.html
Produit de valorisation des données sur Le phytoplancton toxique
http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/parammaps/phytoplancton/index.html
Produit de valorisation des données sur la contamination microbiologique
http://envlit.ifremer.fr/var/envlit/storage/documents/parammaps/microbio/index.html
Bulletins d'information et d'alerte relatifs au phytoplancton toxique et aux phycotoxines
https://envlit‐alerte.ifremer.fr/accueil
Autres adresses WEB utiles
Observations et prévisions côtières http://www.previmer.org
Les bulletins previmer
http://www.previmer.org/newsletter/bulletin_d_informations_de_previmer
106 Pour en savoir plus
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Serveur Nausicaa Golfe de Gascogne : http://www.ifremer.fr/nausicaa/gascogne/index.htm
Plateau Ouest europeeen : http://www.ifremer.fr/nausicaa/marcoast/index.htm
Rapports et publications du laboratoire
Cochennec Laureau N (2015). Rapport d’activités du Laboratoire Environnement Ressources du
Morbihan Pays de Loire. 30p. http://archimer.ifremer.fr/doc/00316/42713/
Ratiskol G, Lecadet C, Noyer M (2015). Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole.
Département : Vendée. Edition 2015. http://archimer.ifremer.fr/doc/00266/37736/
Ratiskol G et Collin K (2015). Evaluation de la qualité des zones de production conchylicole de la
Loire Atlantique. Edition 2015. http://archimer.ifremer.fr/doc/00256/36712/
Grouhel‐Pellouin A., Fortune M., Manach S., Retho M., Allenou J.P., Lejolivet A. (2015) Qualité
biologique des masses d’eau littorales pour la DCE en Loire‐Bretagne. Elément de qualité
« angiospermes » les herbiers de zostères – bilan 2015. juillet 2015 – RST/LER/MPL/15.14. –25 p.
http://archimer.ifremer.fr/doc/00302/41340/
Grouhel‐Pellouin A., Allenou J.‐P., Le Gac‐Abernot C., Chauvin J., Cheve J., Collin K., Dagault F.,
Derrien A., Doner A., Duval A., Fortune M., Gabellec R., Josset Q., Legendre A., Lejolivet A., Le
Merrer Y., Retho M., Robert S. (2015). Directive cadre sur l'eau ‐ Bassin Loire‐Bretagne. Contrôle de
surveillance dans les masses d'eau côtières et de transition. Actions menées par Ifremer en 2014. 64
p.+ annexes. http://archimer.ifremer.fr/doc/00308/41897/
Grouhel‐Pellouin A., Faure S., Oger‐Jeanneret H., Dupraz V. (2015). Outil de la valorisation des
données de l'environnement littoral pour la Directive Cadre Européenne sur l'eau (DCE). Atlas en
ligne interactif : présentation de l'outil, fonctionnement du module d'administration.
http://archimer.ifremer.fr/doc/00266/37737/
Robert S., Bouget JF., Fleury E., Chauvin J., Gagnery A., Normand J., Blin JL., Cheve J., Dagault
F., Gerla D., Lejolivet A., Penot J., Chabirand JM., Genauzeau S., Geairon P., Grizon J., Le Moine O.,
Schmitt‐Gallotti A., Seugnet JL., Soletchnik P. (2015). Réseau national d'observation de la moule
bleue Mytilus edulis, MYTILOBS, Campagne 2014‐2.
Souchu P. (2015) Rapport DIETE 2014. Synthèse des connaissances et analyse critique des données
historiques. Bilan sur les besoins en informations nouvelles. 110 p.
Autre documentation
Fleury Elodie (2015). RESCO ‐ Réseau d'observations Conchylicoles : Rapport annuel Campagne 2014.
http://archimer.ifremer.fr/doc/00287/39794/
Pouvreau Stephane, Petton Sebastien, Queau Isabelle, Haurie Axel, Le Souchu Pierrick, Alunno‐
Bruscia Marianne, Palvadeau Hubert, Auby Isabelle, Maurer Daniele, D'Amico Florence, Passoni
Sarah, Barbier Claire, Tournaire Marie‐Pierre, Rigouin Loic, Rumebe Myriam, Fleury Elodie, Fouillaron
Pierre, Bouget Jean‐Francois, Pepin Jean‐Francois, Robert Stephane, Grizon James, Seugnet Jean‐Luc,
Chabirand Jean‐Michel, Le Moine Olivier, Guesdon Stephane, Lagarde Franck, Mortreux Serge, Le Gall
Patrik, Messiaen Gregory, Roque D'Orbcastel Emmanuelle, Quemener Loic, Repecaud Michel, Mille
Pour en savoir plus 107
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Dominique, Geay Amelie, Bouquet Anne‐Lise (2015). Observer, Analyser et Gérer la variabilité de la
reproduction et du recrutement de l’huître creuse en France : Le Réseau Velyger. Rapport annuel
2014. http://dx.doi.org/10.13155/38990
Journées REPHY 2014 Tome 1 Compilation des interventions pour la session environnementale,
surveillance et recherche. Rapport DYNECO/VIGIES 2014‐10.01 –
http://envlit.ifremer.fr/content/download/82718/597161/version/4/file/Compilation‐
journees_REPHY‐2014‐Tome1‐session_environnement_web.pdf.
Journées REPHY 2014 Tome 2 Compilation des interventions pour la session sanitaire, surveillance et
recherche. Rapport DYNECO/VIGIES 2014‐10.02‐
http://envlit.ifremer.fr/content/download/82719/597164/version/4/file/Compilation‐
journees_REPHY‐2014‐Tome2‐session_sanitaire_web.pdf.
Belin Catherine, Claisse Didier, Daniel Anne, Fleury Elodie, Miossec Laurence, Piquet Jean‐Come,
Ropert Michel, Boisseaux Anne, Lamoureux Alice, Soudant Dominique (2015). Qualité du Milieu
Marin Littoral. Synthèse Nationale de la Surveillance 2013 ‐ Edition 2015. ODE/DYNECO/VIGIES/15‐07
Plusieurs autres documents concernant les réseaux de surveillance sont consultables sur le site
Ifremer à l'adresse : http://envlit.ifremer.fr/
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Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
12. Glossaire
Source : http://envlit.ifremer.fr/infos/glossaire
Benthique
Qualifie un organisme vivant libre (vagile) ou fixé (sessile) sur le fond.
Bloom ou « poussée phytoplanctonique »
Phénomène de forte prolifération phytoplanctonique dans le milieu aquatique résultant de la
conjonction de facteurs du milieu comme température, éclairement, concentration en sels nutritifs).
Suivant la nature de l'espèce phytoplanctonique concernée, cette prolifération peut se matérialiser
par une coloration de l'eau (= eaux colorées).
Conchyliculture
Elevage des coquillages.
DCSMM
Directive Cadre Stratégie Milieu Marin
Ecosystème
Ensemble des êtres vivants (Biocénose), des éléments non vivants et des conditions climatiques et
géologiques (Biotopes) qui sont liés et interagissent entre eux et qui constitue une unité
fonctionnelle de base en écologie.
Escherichia coli
Escherichia coli, anciennement dénommé colibacille, est une bactérie du groupe des coliformes
découverte en 1885 par Théodore Escherich. Présente dans l’intestin de l’homme et des animaux à
sang chaud, elle se classe dans la famille des entérobactéries. Cet habitat fécal spécifique confère
ainsi à cette bactérie un rôle important de bio‐indicateur d’une contamination fécale des eaux mais
aussi des denrées alimentaires.
Intertidale
Se dit de la zone comprise entre les niveaux des marées les plus hautes et ceux des marées les plus
basses. Cette zone de balancement des marées est dénommée aussi l’estran.
Médiane
La médiane est la valeur qui permet de partager une série de données numériques en deux parties
égales.
Phytoplancton
Ensemble des organismes du plancton appartenant au règne végétal, de taille très petite ou
microscopique, qui vivent en suspension dans l'eau; communauté végétale des eaux marines et des
eaux douces, qui flotte librement dans l'eau et qui comprend de nombreuses espèces d'algues et de
diatomées.
Phycotoxines
Substances toxiques sécrétées par certaines espèces de phytoplancton.
110 Glossaire
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
Subtidale
Qualifie la zone située en dessous de la zone de balancement des marées et ne découvre donc jamais
à marée basse.
Taxon
Groupe faunistique ou floristique correspondant à un niveau de détermination systématique donné :
classe, ordre, genre, famille, espèce.
ANNEXE 1 : Equipe du LER 111
Bulletin de la surveillance 2015 – LER MPL
13. ANNEXE 1 : Equipe du LER
Centre de Nantes
COCHENNEC LAUREAU Nathalie.
Chef du Laboratoire
Station de la Trinité sur Mer
Personnel basé à Nantes
BLOUIN Antoine (correspondant REMI) COLLIN Karine FORTUNE Mireille (correspondante REPHY) LE MERRER Yoann (correspondant Hydrologie) En cours de recrutement (DCE Loire Bretagne) SOUCHU Philippe (Chimie ‐Hydrologie) DINET Thibault
Personnel basé à La Trinité sur Mer
BOUGET Jean‐François (correspondant RESCO) DALLE Caroline TREGUIER Cathy (correspondant REMI) GABELLEC Raoul (correspondant ROCCH) MANACH Soazig RETHO Michaël (correspondant ROCCH, REPHY et Hydrologie) STANISIERE Jean‐Yves
BONNEAU Françoise Secrétariat et Gestion 02 40 37 41 51
LE MOUROUX Guylaine Secrétariat et Gestion 02 97 30 19 19