infos pratiquesEn dernière page :Liens utiles - Soyez informés des prochainesparutions de (3D)2 : Abonnez-vous à lalettre gratuite d’information de CAO.fr -Découvrez le CADreport Edition francophone.

Nous ne développerons pas ici les solutionsde la division « Media & Entertainment »d’Autodesk. Cela aurait été pourtant unebonne occasion de voir de superbes modè-les ou acteurs virtuels, pourquoi pas en re-lief ! Cependant nous dépasserions large-ment les capacités de notre journal et deson format PDF, fût-il 3D, ainsi que ses do-maines de prédilection.Mais comme notre revue sort quelques joursavant les fêtes, vous verrez forcément pro-chainement « de l’Autodesk » sur les écransdes salles de cinéma, dans les jeux vidéoque vous offrirez à vos enfants mais aussidans les films, publicités et clips que vousregarderez à la télévision.Si les activités de cette division bénéficientde l’expérience d’Autodesk dans les domai-nes de l’industrie, de l’architecture ou duSIG, la réciproque est encore plus vraie. Lestravaux de recherche de ces secteurs d’ac-tivité contribuent en effet largement à l’amé-lioration de l’ergonomie, aux performancesd’affichage des grands assemblages ou àla qualité des rendus réalistes... Tout celane peut donc que profiter aux logicielsqu’Autodesk nous réserve en de-hors de nos loisirs ! 1/5

Concevoir un outillage, le positionner dans une machine, placercelle-ci dans une chaîne de production, la chaîne dans un atelier,l’usine dans son environnement géographique, mais aussi relierles schémas électriques de la machine avec le tableau de com-mande ou les harnais de cables. Enfin, visulaiser virtuellement cettemachine avant qu’elle ne soit fabriquée. Autodesk Inventor ne faitpas tout lui-même mais il est bien entouré car il est au centre d’unesuite de logiciels couvrant la plupart des besoins des industriels,et pas uniquement de leurs bureaux d’études.

Modèle 3D : A l’Ifremer,Autodesk Inventor accélèrela mise à l’eau. Page 3.

Le journal de la 3D en 3D

Décembre 2008 N°22

EditorialAh bon ? Vous faîtes tout cela ?Nous aurions pu réaliser un numéro axésur le passage du 2D à la 3D. Quisymbolise mieux le succès en 2Dqu’Autodesk dont la base installéeAutoCAD suscite tant de convoitises ?Pour autant, parce qu’il est parfois plusdifficile de changer d’image que d’arri-ver sur un marché avec un visage neuf,ce succès a peut-être été pendant quel-ques années un handicap commercialpour son offre de «Digital Prototyping ».Aujourd’hui quelques grands industrielss’étonnent devant une démonstrationd’Autodesk Inventor : « Ah bon ? vousfaites cela aussi ? ». Mais que faut-ilcomprendre dans ce « aussi » ? Cha-cun se fera son idée, mais le plus sou-vent cela signifie « en plus du reste »car Autodesk, on connaît... Enfin, onle croit !C’est pourquoi nous avons préféré po-sitionner Autodesk Inventor dans l’of-fre plus large de son éditeur, tout ennous concentrant sur le secteur indus-triel et la mécanique.J’ai assisté récemment à une journéeregroupant plus de 350 utilisateursd’Autodesk Inventor à Paris et deuxchoses m’ont frappé, au delà de cetteforte participation. D’abord la diversitédes sociétés représentées : sous-traitance automobile et aéronautique,design industriel, mais aussi concep-tion d’ouvrages d’ingénierie, plates-for-mes pétrolières, etc. Ensuite une con-fiance sereine dans l’avenir que leurprésente l’éditeur. Peut-être parce qu’ilne leur parle pas de ce qu’il fera dansdix ans, mais de ce qu’il fait aujourd’huipour étoffer son offre de demain et quise concrétise à chaque nouvelle révi-sion. Sans doute aussi parcequ’Autodesk ne bouscule pas les indus-triels avec un discours moralisateur surle PLM qui serait la seule voie pour l’in-novation et la productivité.Bonne lecture interactive.Denis LOURMEDirecteur du portail CAO.fr.

Zooms : Autodesk Inventor,Autodesk Productstream etAutodesk Labs. Page 4.

Modèle 3D : La Polisseusede sols HTC : scénario pourune idée. Page 2.

une publication du portail

Autodesk® Inventor™

Au cœur du Digital Prototyping

Questions à Richard Comte,Directeur des ventes Indus-trie Manufacturière (France& Afrique du Nord) Page 5

le produit du mois

dans ce numéro

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Zoom sur le modèle Retour pleine page AideModèle 3D

voir pré-requis p1

Scénario pour une idéeL’innovation naît toujours d’une idée et, dansle domaine de la mécanique, le plus sou-vent d’un croquis à main levée. Entre l’es-quisse et le produit fini, les étapes sont nom-breuses ! Peut-être ne les réalisez-vous pastoutes vous-mêmes. Dans tous les cas, fai-tes le bilan : d’Autodesk AliasStudio à

Expérience

Peut-être avez-vous déjà eu l’occasion devoir des illustrations de la polisseuse desols HTC 2500 iX de la société suédoiseHTC Sweden AB (www.htc-sweden.com).(3D)2 vous permet de la manipuler en 3D !Nous avons supprimé quelques pièces ca-chées ou très petites, afin de laisser unetaille raisonnable à notre revue. Si notrescénario ci-dessous peut sans doute s’ap-pliquer en grande partie à votre produit,notez que l’ensemble des étapes de design,de conception, de validation et de promo-tion de cette polisseuse ont été mises enœuvre sur des solutions Autodesk avec, aucentre du process, Autodesk Inventor.Nous remercions la société HTC Sweden ABde nous avoir permis de vous présenter cemodèle 3D. Vous pouvez arrêter l’animationen cliquant sur la touche .

AutoCAD, à moins que ce ne soit pour laréalisation d’une vidéo montrant votre pro-duit dans un environnement virtuel, n’y a-t-il pas une solution Autodesk qui s’invite dansvotre process ?Ceci permet aujourd’hui à Autodesk d’affir-mer que toutes les entreprises du CAC 40

utilisent au moins une de ses solutions !A travers l’expérience de la société HTCprésentée dans cette page, et autourd’Autodesk Inventor, examinons en quel-ques étapes clés comment une idée devientun prototype et comment celui-ci participein fine à sa propre communication.

Nous reviendrons page 4 sur quelques pointsclés d’Autodesk Inventor, nous attachant ici àle positionner au coeur du processus de proto-typage numérique.L’idée esquisséeL’idée du nouveauproduit ne vient gé-néralement pas du designer (au sens franco-phone du terme), mais celui-ci est la premièrepersonne à concrétiser visuellement votre in-novation, bref à lui donner une première vie.Il y a de fortes chances qu’il utilise AutodeskAliasStudio, composé en fait d’un ensem-ble de solutions spécifiques. Si cette étapeest encore faite chez vous au crayon, atten-dez-vous à ce qu’on vous le demande bien-tôt ! Autodesk AliasStudio est l’outil du desi-gner par excellence, du dessin à main levé àla création de surfaces de classe « A » pourle monde automobile. Pour HTC, et de façongénérale, il n’est pas seulement le point dedépart. Des contraintes apparaissent en ef-fet le plus souvent en phase de conceptionpouvant remettre en cause les choix initiauxde style. Autodesk Inventor ne se conten-tera pas de récupérer les surfaces ou les cro-quis venant d’Autodesk AliasStudio, il vouspermettra aussi de renvoyer à ce dernier leséléments qui imposent une reprise importantedes formes.

L’innovation validéeLe processus de conception est ainsi forcé-ment itératif. Parmi les outils de validation, ontrouve naturellement la simulation de la ciné-matique. L’animation de notre modèle 3D metd’ailleurs en avant ces fonctions : elles ontpermis de vérifier le mécanisme complexe deremontée des organes de polissage, le ca-hier des charges imposantle passage de portes étroi-tes ou la circulationdans un atelier en-combré. D’autresanalyses, cette fois mécaniques, se charge-ront de vérifier la tenue de certaines piècesou d’en optimiser les dimensions, même à dif-férents points clés d’une étude cinématique.Et si votre produit comporte des pièces enplastique, le savoir-faire de Moldflow - uneacquisition récente d’Autodesk - vous permet-tra d’en simuler et d’en valider l’injection.Le temps des spécialistesCe n’est pas le rôle d’un logiciel de CAO mé-canique de concevoir des schémas électri-ques. AutoCAD Electrical a même été in-venté pour cela ! Si Autodesk Inventor se metici entre parenthèses, ce n’est que pour mieuxrevenir dans la conception tridimensionnelledes câbles (harnais) et garantir la logiquemise en œuvre sur le schéma 2D.

Plus généralement, on notera la cohérenced’un écosystème basé sur une utilisation duformat DWG. Vous souhaitez être certain quevotre matériel pourra sortir de son box de ran-gement ? Importez les éléments 3D ou 2Dde votre bâtiment conçu sur Revit Architec-ture ou AutoCAD Architecture. Il en est demême pour la création ou l’import de plansou la réalisation de notices de montages.L’innovation... venduePourquoi gâcher tant d’efforts de rechercheet de conception en attendant que votre pro-duit soit fabriqué pour le vendre ? Même unbeau modèle 3D ne suffit plus forcément ! Iciaussi, Autodesk propose différentes solutions.Les incontournables 3ds Max ou Maya serégaleront de vos modèles Inventor pour créerdes scènes fixes ou animées photoréalistes.Un conseil quand même : prenez le tempsde découvrir Autodesk Showcase (cliquezsur l’image ci-dessous pour regarder unevideo de la polisseuse HTC mise en scèneavec cette solution) : immersion virtuellehyper réaliste en temps réel, présentation etcomparaison de différentes configurations,

couleurs, matières... Votreprototype numérique est dé-sormais devenu l’acteurprincipal de sacommunication !

A l’Ifremer, Autodesk InventorL’Ifremer, Institut français de recherche pourl’exploitation de la mer, est connu du grandpublic grâce aux opérations réalisées par sonsous-marin NAUTILE pour colmater les brè-ches du pétrolier PRESTIGE coulé au large descôtes espagnoles ou pour filmer l’épave du Ti-tanic. Mais c’est auprès de la communautéscientifique internationale que l’institut a bâtisa réputation en concevant et en mettant enœuvre des moyens d’observation, d’explora-tion, d’expérimentation et de surveillance ma-rins et sous-marins. Ses compétences scienti-fiques couvrent de nombreux domaines : la sur-veillance, l’usage et la mise en valeur des merscôtières ; la surveillance et l’optimisation desproductions aquacoles ; l’exploitation durableet la valorisation des ressources halieutiques ;l’exploration, la connaissance et l’exploitationdes fonds océaniques et de leur biodiversité ;la circulation océanique et les écosystèmesmarins.L’Ifremer dispose de 5 centres (Boulogne,Brest, Nantes, Toulon et Tahiti) et d’une ving-taine de stations qui leur sont rattachées enFrance métropolitaine et dans les DOM-TOM.Il gère en outre la plus grosse partie de la flotteocéanographique française.Deux irréductibles AUV …Le service « Ingénierie d’Intervention et Déve-loppements mécaniques (2IDM ) » fait partiedu Département des Systèmes Sous-Marins

Témoignage

Retour pleine page AideZoom sur le modèleModèle 3D

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CALISTE est un dispositif breveté par l’Ifremer permettant d’opérer aussi bien la mise à l’eauque la récupération des AUV (voir article ci-dessus) tels que l’AsterX représenté dans cemodèle 3D. Ces opérations se font depuis divers supports de surface : plates-formes off-shores, navires océanographiques, etc. . Entièrement conçu sur Autodesk Inventor, CALISTEa été animé dans un environnement virtuel par les équipes du service 2IDM de manière àsimuler et valider les différentes phases de manutention : synchronisation des mouvements,détection de collisions, etc. Vous pouvez suspendre l’animation en cliquant sur le menu .

basé à la Seyne sur Mer dans le Var. Il réaliseles études d’architectures mécaniques des sys-tèmes immergés et assure l’intégration deséquipements scientifiques embarqués quiconstituent la « charge utile » de ces engins.Les AUV (Autonomous Underwater Véhicule)sont des sortes de torpilles inoffensives maistrès efficaces pour mettre en œuvre des équi-pements d’observation et d’expérimentation so-phistiqués. AsterX et IdefX font partie de cesengins inhabités, construits par la société Ca-nadienne ISE (International SubmarineEnginering). AsterX et IdefX mesurent 4,50 m.Ils sont capables de plonger à 3000 mètres defond et de parcourir 100 km à une vitesse com-prise entre 1 et 4 nœuds. AsterX est visibledans notre modèle 3D avec une structure demise à l’eau, Caliste, conçue par l’Ifremer.Des validations plus rapides.Le service 2IDM réalise entre autres, des avantsprojets d’études détaillés et confie l’exécutionfinale (liasses de plans, fabrication) à des sous-traitants. Jean-Michel Viaene, ingénieur au seinde ce service, revient sur le choix d’AutodeskInventor. « Nous avions déjà une expériencede la CAO tridimensionnelle (CADDS5) maisnous disposions aussi d’une importante basede plans et schémas AutoCAD. Nous avonstesté trois solutions du marché et avons retenuAutodesk Inventor en 2004 car il répondait déjàà l’époque à près de 90% de nos besoins tout

en nous permettant d’exploiter notre base defichiers 2D. » Une vingtaine de licences équi-pent le département dont huit sont affectéesau bureau d’études.« Ce qui a changé avec la généralisation de la3D au bureau d’études mécaniques c’est la ra-pidité avec laquelle nous retenons les choixtechniques et avec laquelle nous validons nosétudes », poursuit J-M Viaene. « Dans le casdes charges utiles des AUV, on comprend aisé-ment qu’un prototype numérique 3D soit idéalpour optimiser un espace forcément restreint,d’autant qu’il nous faut prévoir les opérationsde maintenance et veiller à un fonctionnementnormal des équipements. Nous symbolisonsces derniers par des volumes approchants etmettons à profit les fonctions de détection d’in-terférences pour occuper au mieux l’espaceintérieur de l’engin, même si des modificationsde la carène sont parfois nécessaires. Mais letemps gagné n’est pas seulement dans la con-ception, il est aussi dans la présentation d’unemaquette 3D, voire d’une animation, à nos par-tenaires scientifiques. Nos interlocuteurs nesont en effet pas toujours initiés à la lectured’un plan 2D ! ».On notera par ailleurs que la plupart des ingé-nieurs du service consultent régulièrement lesavant-projets en 3D.Pas seulement la mécaniqueInventor n’est pas le seul logiciel Autodesk uti-lisé par le département. AutoCAD est par exem-ple utilisé par les ingénieurs électroniciens etélectriciens pour réaliser les schémas de câ-blage et d’interconnexion électrique.D’ailleurs, les concepteurs du service 2IDM ap-précient la souplesse que leur apporte l’inté-gration étroite entre les plans 2D et la maquette,et particulièrement la rapidité de mise en planà partir du modèle numérique.« Même si nos sous-traitants utilisent pour laplupart Autodesk Inventor pour travailler direc-tement sur nos avant-projets, notre capacité àéchanger au format DWG garantit l’intégrité denos données pour l’ensemble de nos partenai-res » constate J-M Viaene.Vite opérationnelsL’expérience antérieure d’un autre logiciel deCAO 3D a été un atout lors de l’arrivéed’Autodesk Inventor. Mais c’est surtout sa fa-cilité d’utilisation qui explique que les person-nes du bureau d’études ont acquis rapidementla maîtrise du logiciel. Ainsi, de nouveaux col-laborateurs ou de nouveaux sous-traitants sontrapidement opérationnels après quelques jourséventuels d’accompagnement.Un nouveau gain de temps appréciable pourrépondre plus vite à l’impatience légitime deschercheurs.

www.ifremer.fr

accélère la mise à l’eau

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Autodesk Labs (http://labs.autodesk.com) estun site qui permet aux utilisateurs de tester enavant-première des évolutions proposées parles équipes de développement d’Autodesk. Plusqu’un simple espace de téléchargement, le Labspermet de donner son appréciation sur des uti-litaires ou « futures » fonctions : niveau d’inté-rêt, avis, souhaits d’amélioration...Voici quelques outils dont vous pouvez déjà pro-fiter autour d’Autodesk Inventor et dont on peutparier que la plupart seront intégrés dans unedes futures versions : iMAP pour obtenir unecartographie d’un assemblage et en manipulerfacilement les contraintes ; de nouveaux con-vertisseurs dont un import direct CATIA V5 ;un assistant de conception écologique per-mettant à tout moment de calculer l’impact car-bone d’un produit mais aussi de faire un bilande toxicité, d’analyser sa recyclabilité ; une fonc-tion imprononçable (schrinkwrap) pour trans-former une partie d’un assemblage complexeen une pièce unique (protection de la propriétéintellectuelle, allègement des grands assembla-ges) ; un outil de reconnaissance de fonctions(trous, congés, bossages, ...) à partir de modè-les dans un format neutre ; de nouvelles fonc-tions pour les concepteurs de pièces plastiques(bossage, lèvres, parois minces, ...). On y trouveaussi des technologies acquises par Autodesket qui ont vocation à être intégrées dansAutodesk Inventor, comme le calcul FEM surdes assemblages (contraintes et fréquencespropres).

Loin de prétendre vous présenter AutodeskInventor en une page, nous nous sommesconcentrés sur quelques points ou fonctionsclés.

PerformancesAutodesk a particulièrement amélioré lagestion des très gros assemblages. La priseen charge complète de Windows XP 64 bitset Windows Vista est la partie « cachée »de cette recherche de performances.D’autres fonctions, plus visibles pour l’utili-sateur, contribuent également à une amé-lioration significative des temps de réponse.Parmi elles, la substitution d’ensembles, quipermet en un clic de remplacer une piècedans l’arbre d’assemblage par une pièce dé-rivée plus légère, entraîne de substantielsgains de mémoire tout en maintenant acti-ves les contraintes d’assemblage.

Interopérabilité et collaborationGrâce à la prise en charge des formats neu-tres mais aussi des fichiers natifs d’autreséditeurs (NX®, SolidWorks®, CATIA® V5, Pro/ENGINEER®, Parasolid®, GRANITE®, STEP,IGES, SAT, DWF, JT, STL), vous ne devriezpas avoir de soucis d’échanges avec vospartenaires équipés d’autres solutions (voiraussi notre encart sur Autodesk Labs).Dans les domaines de la publication et dela collaboration, on notera la naissance d’un

Autodesk Labs :demain sur vos écrans...

nouveau format. Retenez son nom : DWFxcar sa particularité est d’être visualisable di-rectement sous Internet Explorer 7 !

ProductivitéLes aides à la conception sont des sourcesimportantes de productivité. Nous en retien-drons deux :Frame Generator per-met de créer et modi-fier rapidement ses pro-pres sections de profi-lés pour la conceptionde structures mécano-soudées. Une fonction particulièrement pro-ductive qui permet par exemple de réaliserautomatiquement les grugeages et les cou-pes d’onglet.

Design Acceleratorpourrait être qualifiéde concentré interac-tif du fameux « Guidedu dessinateur Indus-triel » d’André Cheva-lier. Cet outil permet

la conception rapide, l'analyse et la créa-tion de composants fréquemment utilisés(assemblages par vis, engrenages, ressorts,...). Il tient compte d’attributs tels que la vi-tesse, la puissance et les propriétés des ma-tériaux pour aider au choix et à l’intégrationdans votre assemblage de tels éléments.

Gestion de données : Autodesk ProductstreamLa première chose qui frappe quand onassiste à une démonstration d’AutodeskProductstream, c’est l’impression de setrouver devant une fenêtre de MicrosoftOutlook©. Le ton de la simplicité d’utilisa-tion et de la facilité des échanges entrecollaborateurs est ainsi donné !Autodesk Productstream se décline enversion standard (révisions des docu-ments, gestion des nomenclatures, liensavec l’ERP,...) et en version profession-nelle (possibilité de paramétrer les pro-cessus de révisions, travail par projets, classification, ...). La démonstration à laquellenous avons pu assister simulait une demande de modification sur une pièce d’unassemblage et le circuit de validation après cette opération, puis la gestion des révi-sions des plans affectés, et enfin l’information auprès des personnes concernées. Lasimplicité d’utilisation d’Autodesk Productstream est telle qu’il semble difficile d’oublierune étape ou presque déraisonnable de continuer à s’en passer !Collaboration et gestion des projets au niveau d’un groupe de travail, d’un BE, d’undépartement ou d’une société : il n’est pas simple d’affirmer en quelques mots quelest la configuration qui correspondra le mieux à vos besoins. Demandez donc conseilà votre revendeur.

Un écran de Productstream Professional :comme un air de Microsoft Oultook©

Envie d’essayer gratuitement latechnologie Autodesk Inventor ?C’est le 1er mai 2009 que les licences gra-tuites d’Autodesk Inventor LT cesseront defonctionner. Si vous n’avez pas encoretéléchargé cette version (limitée à la con-ception de pièces), il est encoretemps ! cliquez ici.

Si vous êtes utilisateur d’Autodesk Inventoret que vous souhaitez donner votre avis surses futures fonctionnalités, rendez vous surhttp://labs.autodesk.com.

Autodesk Inventor en quelques zooms...

Questions à Richard COMTEDirecteur des ventes Industrie Manufacturièrepour la France et l'Afrique du Nord Interview

5/5Ce numéro a été réalisé avec le logiciel Adobe Acrobat 3D, en collaboration avec le ou les acteurs mentionnés.

Tous les produits et marques cités dans ce document appartiennent à leurs propriétaires respectifs. Copyright 2008Rédacteur Denis LOURME - ma-CAO.fr – SARL au capital de 10 000 euros - RCS Toulouse 462 266 109 – NAF 723 Z

3, rue du Chêne vert – 31820 PIBRAC – téléphone, télécopie : 05 61 07 59 20 - Email : contact@cao.fr

(3D)2 est une publication gratuite deCAO.fr (www.cao.fr), portail fran-cophone dédié à la CFAO, à l’IAO, au PLM, au prototypagerapide et à la réalité virtuelle. Pour être prévenu de la sor-tie des prochains numéros de (3D)2, abonnez-vous à lanewsletter gratuite de CAO.fr qui vous informe deux foispar mois de l’actualité des domaines du portail.

Pour en savoir plus sur le logiciel Adobe Acrobat 3D qui a permis la réali-sation de cette revue, téléchargez le numéro 1 et le numéro 9 qui lui sontconsacrés.

Si vous souhaitez faire connaîtrece numéro de (3D)2 à un tiersPlutôt que de lui envoyer ce fichier,merci de le rediriger vers la pagede téléchargement :www.cao.fr/3dcarre/numero22

Découvrez ici les anciens numéros de (3D)2

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CADreport Edition francophoneCAO.fr publie parailleurs tous les moiset sur abonnementl’édition francophone du CADreport :indispensable à votre veille technologique,le CADreport vous livre les analyses etdossiers des meilleurs consultants inter-nationaux CAO/PLM. Plus de 350 pagespar an, au format électronique, sans com-plaisance et sans publicité.www.cao.fr/cadreport

(3D)2 : Vous avez rejoint Autodesk après de nombreuses années passées dans le monde de la CAOmécanique. Quelles sont vos impressions après ces quelques mois ?Richard COMTE : Deux points m’ont frappé dès mon arrivée : le pragmatisme et le dynamisme. A force de parlerPLM, quitte à considérer la CAO et chacune des autres composantes comme des outils mineurs, on a rapidement

tendance à s’éloigner des préoccupations quotidiennes des dessinateurs, des projeteurs, des ingénieurs et donc des enjeux de la grandemajorité des sociétés industrielles. Les utilisateurs de nos solutions représentent une immense communauté qu’Autodesk suit depuisdes décennies. Elle connaît donc leurs attentes et y répond avec pragmatisme. Un pragmatisme qui se traduit aussi par une offre largemais simple : il n’est nul besoin de commander une dizaine d’options pour acquérir l’ensemble de nos technologies dans un domaineparticulier. Pour le second point, le dynamisme, je ne pense pas seulement à nos équipes, mais justement en premier lieu à nos clients :forums, club utilisateurs AUGI, blogs, participation aux journées que nous organisons, etc. Lors de l’«Inventor Day» je n’ai jamais vuautant d’utilisateurs CAO d’un même logiciel réunis lors d’une journée en France !(3D)2 : Les utilisateurs 3D n’ont-ils pas une exigence plus grande que les utilisateurs 2D ? Comment les écouter et les satisfaire ?RC : Le 2D conserve une part de justification dans le monde industriel et représente en outre un patrimoine important. Le passage à la 3Ddemande un accompagnement mais doit surtout garantir la reprise des données 2D. Nous avons a un gros avantage par rapport à noscompétiteurs, le format natif DWG, qui permet de communiquer sur l’ensemble de nos solutions 3D (mécanique, architecture et construc-tion, infrastructure et géo spatial …). Pour en revenir à votre question, l’écoute reste le point clé de notre réussite depuis plus de 25 ans.Nous mettons sur le site Autodesk Labs (NDLR : voir page 4) les futures fonctionnalités en test à disposition de nos clients. Leurs retoursnous permettent d’adapter nos solutions par rapport à leurs besoins. Pour satisfaire ces attentes nos équipes de développement propo-sent ainsi des évolutions constantes de l’offre. Enfin, pour mieux répondre aux demandes spécifiques de certains métiers, Autodeskréalise des acquisitions tactiques et stratégiques. Si nous regardons les plus récentes, on constate qu’elles se font dans une recherchepermanente de satisfaction des besoins des utilisateurs : Moldflow pour l’analyse, la simulation et l’optimisation d’injections, Ilogic pour lacapture des intentions de conception et l’automatisation de tâches courantes et ALGOR pour l’analyse et la simulation par éléments finis.(3D)2 : On ne parle pas de PLM (Product Lifecycle Management / Gestion du cycle de vie du produit) chez Autodesk. Pourquoi ce choix ?RC : Chez Autodesk, nous parlons en effet de « Digital Prototyping ». Une solution logicielle doit répondre rapidement aux exigences desindustriels et la situation économique actuelle nous impose de fournir des solutions simples à mettre en oeuvre, couvrant les besoins lesplus généraux comme ceux qui sont spécifiques à certains métiers. Notre offre de gestion de données, à l’image de nos solutions demodélisation 2D ou 3D, a donc été adaptée aux besoins de nos clients et les dispense des coûts prohibitifs de services qui sont inévitablesavec des solutions complexes. Je les invite d’ailleurs à nous contacter (Ligne infos clients : 01 46 46 38 38 ou infofrance@autodesk.com).Nous leur démontrerons que le Digital Prototyping est une solution simple pérenne, fiable, efficace, et surtout rentable.(3D)2 : Le réseau de revendeurs à valeur ajoutée Autodesk a-t-il réussi le mouvement vers le Digital Prototyping?RC : Ici aussi les exigences de nos clients sont plus grandes en termes de maîtrise de la suite logicielle d’Autodesk et surtout deconnaissance des processus industriels. Notre mission est de continuer à augmenter les compétences de notre réseau, de le rendreencore plus efficace et plus compétitif autour de notre solution de Digital Prototyping sans négliger sa force et son expérience autour denos produits 2D. J’attache une grande importance à la proximité géographique mais surtout à une présence active sur le terrain. A nousde garantir à notre réseau l’appui et les outils nécessaires pour qu’il puisse proposer de services de qualité pour le support, l’accompagne-ment et, point capital pour une intégration réussie, la formation.