Sommaire

Sonatrach, hier et aujourd’hui 4

Le Sahara Blend : Principales caractéristiques 8

Le marché asiatique 13

Condensat 14 Les produits raffinés 15

Les nouveaux modes de commercialisation 19

L’ activité Risk Management 20

L’ investissement en Aval 22 Le renforcement des infrastructures de transport 24 et de stockage

4

Sonatrach, hier et aujourd’hui

Le 31 décembre....La création de SonatrachSes missions :

Le transport et la commercialisation des hydrocarbures.

1963 Elle construit et met en service son premier oléoduc,

Hassi Messaoud - Arzew, long de 800 kmUn ouvrage d’une grande portée stratégique !

1966

Sonatrach entame ses premières actions de commercialisation

Son objectif, faire face à la demande nationale en produits pétroliers.

Une mission de service public!

1967

Elle accède à l’amont pétrolierEt devient une compagnie pétrolière à part entière

Elle réalise ses premières exportations de pétrole brut.

1971

Démarrage de la raffinerie de Skikda: Expansion significative du volume d’exportation des produits raffinés.

1980 Création de Sonatrach Petroleum Corporation (SPC), « filiale de commercialisation du groupe Sonatrach

basée à Londres » Présence affirmée du groupe sur

la scène pétrolière mondiale.

1989

Location de capacités de stockage en Corée: A permis à Sonatrach de conquérir de nouveaux marchés prometteurs dans la région asiatique ( la Chine et l’Inde )

D’aquérir une position stratégique De tirer profit des opportunités d’arbitrage dans

la commercialisation de ses produits.

2006

5

Sonatrach, principal producteur et fournisseur de Sahara Blend

Sonatrach, créée au lendemain de l’indépendance nationale, est devenue aujourd’hui un groupe pétrolier et gazier de dimension internationale.

Le parcours prestigieux de Sonatrach commence par la construction et la mise en service en 1966 d’un ouvrage stratégique majeur : l’oléoduc, Hassi Messaoud-Arzew.

L’activité commercialisation constitue avec le transport les deux principales missions confiées à Sonatrach lors de sa création.

Les premières actions de Sonatrach dans le domaine de la commercialisation ont débuté en 1967 avec la distribution de produits pétroliers sur le marché national, avant de s’étendre à l’exportation suite au recouvrement du contrôle du domaine minier qui ont fait de Sonatrach, dans le début des années 70, une compagnie pétrolière à part entière.

Avec le démarrage de la raffinerie de Skikda en 1980, qui s’inscrivait dans une politique de valorisation du pétrole brut, l’expansion du volume des exportations des produits raffinés est devenue significative.

Sonatrach

Un groupe pétrolier et gazier de dimension internationale

Le leader en Afrique et dans le bassin méditerranéen

Une implantation sur les marchés européen, américain et une présence sur le marché asiatique

Le Sahara Blend, un brut de qualité pour les raffineurs Une qualité de condensat très appréciée des pétrochimistes

Un garant de l’approvisionnement du marché national Des développements prometteurs

6

7

2,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

1,6

1,8

2

2,2

1996

1998

2000

2002

2004

2006

2008

2010

Evolution de la production de pétrole brut

Les exportations de Sahara Blend en 2006 ont été destinées essentiellement aux marchés américain et européen.

Structure des exportations des hydrocarbures liquides

1971 2006

Pétrole brutLGN Produits raffinés

1% 2%

97%

Ameriques: 65%Europe: 29%Asie: 5,5%

65%20%

15%

Une présence effective sur le marché mondial stimulée par l’accroissement rapide de sa capacité de production de pétrole brut.

En l’espace de 10 années, la production de Sonatrach est passée de 0.69 MBJ en 1996 à 1.4 MBJ en 2006.

Le Sahara Blend : Principales caractéristiques

Répartition des produits issus du fractionnement du

Sahara Blend

GPL: 4%Naphta: 34%Kérosène: 12%Gas-oil: 25%Résidus: 25%

Autres spécifications

Ethane 0,05

Propane 1,07

Iso butane 0,57

N-butane 2,55

Naphta léger 15 - 80 10,88

Naphta lourd 90 - 150 16,47 80 - 175 22,21 100 - 150 11,78

Kérosène 150 - 230 17,45 175 - 230 11,74 150 - 250 21,58 Gas-oil 175 - 400 40,76 230 - 400 29,03 230 - 375 25,34

Résidu > 375 25,10

Distillation TBP (true boiling point) °C % pds

8

Un mélange de bruts issus des champs du Sud Algérien

Un brut léger : API entre 43.5 et 47.5

Un brut à très basse teneur en soufre : moins de 0.1%

Le Sahara Blend

9

Le raffinage : Un outil de valorisation et de flexibilité

Le démarrage de l’industrie du raffinage remonte à l’année 1964, avec la mise en service de la raffinerie d’Alger, puis de celle d’Arzew en 1973.

Dés le début des années 80, la raffinerie de Skikda, dotée de capacités de traitement plus importantes et plus diversifiées, entre en production.

En dix ans, de 1971 à 1981, la part de pétrole brut exporté passe de 97% à 58% au profit des produits pétroliers. Aujourd’hui, prés de 50% des produits raffinés sont valorisés à l’exportation, après couverture de la demande nationale.

Près de 22 millions de tonnes de brut et 450 000 tonnes de BRI (Brut Réduit Importé) par an sont traités par l’outil de raffinage.

10

Mise en service en 1964 avec une capacité de traitement de pétrole brut de 2.7MT/an.

Elle est orientée vers la production des carburants et des GPL et dessert la région centre du pays.

La raffinerie d’Alger

Mise en service en 1972 avec une capacité de traitement de pétrole brut de 2.5 MT/an.

Cette raffinerie est plus complexe puisqu’elle est dotée d’unités de production de lubrifiants et de bitumes.

Elle approvisionne les régions ouest et sud-ouest en carburants et en GPL.

La raffinerie d’Arzew

11

Mise en service en 1980, la raffinerie de Skikda comprend deux unités de traitement de pétrole brut d’une capacité de 7.5MT/an chacune.

Cette raffinerie exporte près de 80% de sa production.

La raffinerie de Skikda

Cette raffinerie est constituée de deux unités :

Une première unité (RHM1) mise en service en 1960 et assurant une production de 120.000 tonnes/an de carburants et de butane.

Une deuxième raffinerie (RHM2) d’une capacité de traitement de pétrole brut de 1.1 million de tonnes/an, mise en service en 1979. Elle approvisionne une grande partie du Sud algérien en gasoil, en kérosène et en essences.

La raffinerie de Hassi-Messaoud

12

A travers les affrètements à temps de navires de type VLCC et la réouverture de ses bureaux à Singapour ainsi que la location de capacités de stockage permettant le redéploiement d’une partie des exportations de Sahara Blend vers l’Asie, Sonatrach a déjà entamé sa phase d’adaptation aux évolutions géographique et qualitative de l’environnement pétrolier international.

Dans les années à venir, les actions à mener pour garantir une valorisation optimale des volumes de Sahara Blend commercialisés sur le marché international s’articulent autour :

Les perspectives à court terme du marché du Sahara Blend

De la prospection de nouvelles niches sur les deux marchés américain et asiatique.

De la maximisation de l’utilisation de la flotte de navires pour renforcer les ventes sur base livrée et atteindre ainsi une clientèle intéressée par ce type de livraisons.

Des prises de participation dans l’aval pétrolier international, notamment dans les raffineries qui traitent le Sahara Blend.

De l’acquisition ou location de capacités de stockage à l’international.

Du recours aux instruments de couverture et de gestion du risque pour réduire l’exposition liée à la volatilité des prix.

13

Le marché asiatique

Un nouveau marché pour le Sahara Blend

Le marché as ia t i que , don t l a consommation de pétrole brut s’élève à plus de 24 millions de barils par jour, présente aujourd’hui une demande de plus en plus importante.

La Chine, qui est le deuxième consommateur mondial d’énergie, enregistre depuis plus d’une dizaine d’années, une très forte croissance économique, entraînant une évolution très prononcée de la demande en général, et particulièrement, celle du pétrole brut.

Avec l’Inde, ces deux pays contribuent aujourd’hui, avec plus de 10 millions de barils par jour, à 12% de la consommation mondiale de pétrole brut.

Après l’augmentation des capacités d’acheminement du pétrole brut du sud au nord (OZ2) et la mise en service des infrastructures de chargement de navires de gros tonnage (SPM), en mai 2005, Sonatrach a décidé de louer des capacités de stockage de pétrole en Corée du Sud.

L’objectif étant d’assurer une meilleure compétitivité du Sahara Blend à travers une disponibilité, en lots répondant à la demande sur ce marché.

Ces capacités de stockage ont été augmentées en juillet 2006.

L’ Asie, présente un marché potentiel pour la commercialisation de pétrole brut Algérien.Dans ce cadre, Sonatrach a mis en place les moyens adéquats, à même de lui assurer une pénétration effective de son Pétrole Brut dans cette région.

La production de Condensat se situe autour de

14 millions de tonnes par an et Sonatrach occupe

toujours une place prépondérante au niveau

international.

Le Condensat est exporté essentiellement vers

les continents américain et européen.

Le condensat

Exporté d’Arzew Exporté de Bejaia

Densité Kg/l 0.710 0.715

°API 69 67

PONA % Pds

N- paraffines 42.7 32.5

I - paraffines 36.3 44.0 Oléfines

Naphtènes 13.6 15.2

Aromatiques 7.4 8.4 Distillation Deg C

Point initial 38 32 50% 108 112

point final 262 280

Spécifications du Condensat

14

Le condensat algérien est principalement

utilisé dans le secteur de la pétrochimie.

Les exportations de Condensat par région (2006)

15

Spécifications

L’expansion du volume des exportations de produits raffinés est devenue

significative avec le démarrage de la raffinerie de Skikda, qui s’inscrivait

dans une politique de valorisation du pétrole brut. En dix ans, de 1971 à

1981, la part de pétrole brut exporté est passé de 97% à 58% au profit des

produits pétroliers. La commercialisation des produits raffinés permet de

récupérer une part de la marge qui est réalisée sur les segments proches

du consommateur final.

Le naphta issu de la raffinerie de Skikda, considéré comme un produit de

référence (benchmark) dans le bassin méditerranéen, est prisé par les

pétrochimistes en raison de sa haute teneur en paraffines.

En outre, le fuel oil BTS qui présente une faible teneur en soufre, est utilisé

comme charge pour le cracking et comme combustible pour les utilités.

Les produits raffinés

16

1. Naphta

Les exportations de Naphta par région (2005)

Densité à 15 C, (Kg/l) 0.690 – .740 Couleur Saybolt +30

Distillation

Point initial 35 C min

Point final 175 C max

Doctor Test Négatif

Tension de vapeur Reid à 100°F, 0.75 maxKg / cm2

Paraffines,(% vol) 60 min

Oléfines Traces

Naphtènes+aromatiques (% Vol) 40 max

Corrosion cuivre 1A

Teneur en soufre (ppm) 50 max

Teneur en plomb (ppb) 50 max

Spécifications du naphta

Naphta très paraffinique ( 72 % vol. en moyenne ), constituant une bonne charge pétrochimique.

80% des exportations sont assurées par la raffinerie de Skikda.

17

3. Fuels

Spécifications du Fuel-oil

Densité à 15°C 0.900 – 0.930

Point Flash (°C) 69 min

BSW (%V) 0.5 max

Point d’écoulement (°C) 30°C max

Soufre (% pds) 0.3 max

Viscosité à 100°C 32 min

Sodium 10 max

2. Distillats

Les exportations de distillats ne comportent pratiquement plus que du jet compte tenu de la réduction des exportations de gasoil pour faire face à l’augmentation de la consommation nationale.

Exportations de Fuel par région (2006)

Le marché du cracking dans la région US Gulf Coast absorbe la plus grande part des exportations de fuel oil BTS.

Le fuel oil issu du Sahara Blend est un fuel à très basse teneur en soufre : 0.3 %.

En raison de ses qualités ( teneur en soufre, teneurs en métaux lourds, viscosité…), le fuel oil BTS constitue une charge de cracking. Il est également prisé comme produit de mélange, pour corriger certaines spécifications d’autres Fuels.

Le Fuel HTS ( Haute Teneur en Soufre ) ne représente que 2% des exportations. Celui-ci provient des Fuels Importés et utilisés dans les unités de fabrication de bitumes à Arzew et à Skikda.

18

4. Aromatiques

Exportations des aromatiques par région (2006)

En 2006, les exportations d’Aromatiques ont atteint 86 000 tonnes, constituées essentiellement de mélanges Xylènes.

Sonatrach a lancé un programme de réhabilitation des unités d’Aromatiques afin de se repositionner sur le marché mondial. Ce programme qui sera achevé en 2010, permettra une production de :

180 000 TM/An de benzène 220 000 TM/An de paraxylène

19

Les nouveaux modes de commercialisation

Le développement de nouveaux types de vente :

(C&F, CIF, DES,…) à travers le renforcement de la flotte de transport maritime par des acquisitions en partenariat et des affrètements à temps de tous types de navires.

La mise en place d’une procédure de vente par appels d’offres pour les ventes Spot d’hydrocarbures liquides.

La création d’une cellule de gestion du risque pour permettre à Sonatrach de s’adapter aux nouveaux modes de commercialisation à l’instar des autres groupes pétroliers internationaux.

L’objectif principal est de réduire l’exposition liée à la volatilité des prix à travers l’utilisation effective d’instruments de couverture et de gestion des risques.

20

Activité Risk management

Dans un monde concurrentiel et en perpétuelle évolution, les sociétés pétrolières doivent faire face à ces mutations pour préserver leur pérennité, leurs parts de marchés et veiller à une meilleure valorisation de leurs produits.

Sonatrach est constamment exposée au risque prix en raison de la forte volatilité des marchés, induisant ainsi une incertitude quant à ses revenus futurs.

Dans le soucis d’une valorisation optimale de ses exportations, l’Activité Commercialisation s’est dotée d’une Direction Risk Management.

Elle a pour mission principale la gestion dynamique et tactique des risques inhérents à la volatilité des prix de pétrole brut par le recours à des instruments financiers de couverture: Swaps, Futures, Options, etc.

Deux types de risque à gérer:

Risque temporel: en raison de la grande différence entre la période de chargement et du déchargement

des navires associée aux ventes sur base CIF.

Risque géographique: lié à la volatilité des prix de référence sur les marchés lointains par rapport au Brent.

21

Depuis le démarrage de la phase opérationnelle de la Direction Risk Management en mai 2005, plusieurs cargaisons de Sahara Blend à destination du marché asiatique via le stockage en Asie ont fait l’objet de couverture du risque prix par le recours à des instruments financiers adéquats.

La Direction Risk Management est structurée:

Département Front Office: chargé des prises de positions sur les différents marchés.

Département Middle Office: chargé de l’analyse des marchés, évaluation des arbitrages, calcul du Breakeven et de la P&L (Pert & Loss).

Département Risk Control: est chargé du contrôle

des risques marché, crédit et juridique.

Département Back Office: chargé de la gestion et la confirmation des transactions.

22

Deux options stratégiques pour la commercialisation du Sahara Blend et de ses produits dérivés : Le raffinage et la pétrochimie

1. Par la réalisation en partenariat d’un ensemble de projets pétrochimiques

Projet de construction d’une unité de cracking de 4.5 millions de tonnes de Fuel oil par an à Skikda.

Projet Linear Alkyl benzènes (LAB) pour la fabrication des détergents à Skikda avec une capacité de traitement de 120 000 tonnes par an des N-Paraffines dont 60 000 tonnes seront utilisées dans l’unité de production LAB. Projet Oléfines et dérivés par vapocraquage Naphta ou Condensat à Skikda pour la production de 130 000 tonnes par an d’éthylène, 400 000 tonnes par an de polyéthylène, 400 000 tonnes par an de polypropylène et 300 000 tonnes par an d’éthylène Glycol.

L’investissement en Aval

23

2. Et par le renforcement de l’industrie de raffinage et la réhabilitation des raffineries existantes

En plus de ces nouveaux projets, le Groupe Sonatrach a engagé un vaste programme de réhabilitation et de modernisation des raffineries existantes afin d’adapter leurs produits aux normes internationales.

La construction d’un topping de condensat à Skikda

D’une capacité de traitement de 5 millions de tonnes/an, cette raffinerie est prévue d’entrer en service en juillet 2008. Elle permettra d’obtenir des produits largement conformes aux nouvelles spécifications européennes exigibles à partir de 2010.

La nouvelle raffinerie du centre

Cette raffinerie de type complexe devrait traiter à partir de 2011 un volume annuel de 15 millions de tonnes de pétrole brut.

La raffinerie d’Adrar

D’une capacité de 600 000 T/an, cette raffinerie complexe dont le démarrage est prévu pour le mois d’avril 2007, a été construite en partenariat avec la société chinoise CNPC. Son rôle est de développer les gisements isolés et d’assurer un meilleur approvisionnement de la région en produits pétroliers.

24

Renforcement des infrastructures de transport et de stockage

Dans le but de rechercher une meilleure valorisation de ses produits, Sonatrach aujourd’hui est en train d’adapter ses infrastructures de chargement aux besoins de la commercialisation à travers :

La réhabilitation des installations de chargement au

niveau des ports d’exportation.

La réception en 2005 et 2006 de cinq bouées (SPM), 2 à Arzew, 1 à Bejaia et 2 à Skikda, pour le chargement des navires de pétrole brut ou de condensat de gros tonnage ( de 80 000 à 320 000 TM ).

Le développement des infrastructures de transport grâce notamment à la mise en service de l’oléoduc OZ2 permettant l’évacuation de volumes supplémentaires importants de pétrole brut vers le terminal d’Arzew.

25

Le développement des infrastructures de stockage, à travers un projet ambitieux de construction de bacs de stockage de pétrole brut aussi bien au Sud qu’au niveau des terminaux d’ Arzew, de Skikda et de Bejaia; et dont la mise en service est prévue entre 2007 et 2010.

La location de capacités de stockage en Corée du sud afin d’augmenter la compétitivité du Sahara blend sur le marché asiatique.

Le renforcement de sa flotte de transport maritime par des acquisitions en partenariat et des affrètements à temps de tous types de navires.