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FESTIVAL DE CHAILLOL 15 e EDITION 17 JUILLET > 12 AOÛT 20 11 MUSIQUE DE CHAMBRE, DU MONDE, IMPROVISÉE, D'AUJOURD'HUI ET D'AILLEURS Entre Alpes et Provence, Champsaur et Valgaudemar Serre-Ponçon, Durance, Buëch Direction Michaël Dian / renseignements : 04 92 50 13 90 / www. festival de chaillol .com installation photo et design PASCAL COLRAT

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La brochure de la 15e édition du festival de Chaillol

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FESTIVAL DE CHAILLOL 15e EDITION

17 JUILLET> 12 AOÛT 2011MUSIQUE DE CHAMBRE, DU MONDE, IMPROVISÉE, D'AUJOURD'HUI ET D'AILLEURS

Entre Alpes et Provence,Champsaur et ValgaudemarSerre-Ponçon, Durance, Buëch

Direction Michaël Dian / renseignements : 04 92 50 13 90 / www.festivaldechaillol.com

installationphotoetdesign

PASC

ALCO

LRAT

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Église de Rabou, 29 avril 2011 © Élise Guilloton

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La musique est un charme : faite de rien, tenant à rien, peut-être même n’est-elle rien, du moins pour celui qui s’attend à trouver quelque chose ou à palper une chose; comme une bulle de savon irisée qui tremble et brille quelques secondes au soleil, elle crève dès qu’on la tou-che ; elle n’existe que dans la très douteuse et fugitive exaltation d’une minute opportune. Inconsistante, pres-que inexistante musique ! Lieu des pensées fondantes et crépusculaires ! Ravissante ambiguïté ! Exquis et déce-vant mirage d’un instant ! Comme tout ce qui est précaire, délicieux, irréversible – une bouffée de passé respiré fu-gitivement dans un parfum, un souvenir de notre jeunes-se révolue, la musique fait de l’homme un être absurde et passionné ; l’homme tient passionnément, infiniment à ce qui ne dure qu’une seconde, ou n’arrive qu’une fois, comme si la seule ferveur de sa dilection pouvait retenir et pérenniser la divine inconsistance ; encore que renou-velable, le charme de la musique lui est précieux comme nous sont précieux l’enfance, l’innocence ou les êtres chers voués à la mort ; le charme est labile et fragile et le pressentiment de sa caducité enveloppe d’une poétique mélancolie l’état de grâce qu’il suscite.

Vladimir Jankélévitch, La Musique et l’Ineffable.

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VERTICALITÉQui voudrait se faire une idée précise de

la société dans laquelle il vit devrait se pen-cher sur ce qu’elle produit en ses valeurs extrêmes: l’oeuvre d’art et le déchet. Figures antagonistes, ils constituent les deux traces les plus tangibles qu’on peut trouver de la vie et des types de comportement dans un groupe humain donné. Une société s’y révèle à elle-même, crûment et sans possibilité de se soustraire à ce que, par ailleurs, elle s’efforce de dissimuler pour continuer de fonctionner: la très grande disparité dans la répartition de la richesse produite.

La question de la démocratisation cultu-relle est au coeur du projet du festival de Chaillol. Elle en constitue l’un des fonde-ments, une clé pour comprendre la singula-rité d’un dispositif imaginé pour un territoire à la démographie et à la géographie particu-lières. Loin d’être ce gadget démagogique qu’on a beaucoup raillé, la démocratisation culturelle est une part essentielle du projet politique français. Avec la décentralisation, qui l’a rendue possible dans les territoires les plus excentrés, c’est le pays tout entier qui, en moins d’un demi-siècle s’est transformé, métamorphosant la «hideuse province» qui désespérait Malraux en un paysage culturel d’une infinie diversité et d’une grande vita-lité.

Une vaste littérature explore cette his-toire, traversée de polémiques nombreuses et violentes. Les positions défendues sont connues, schématiquement réparties en deux conceptions irréductibles : celle, spéci-fiquement française, inspirée de 1789, héri-tage du programme du Conseil National de la Résistance, fait de la puissance publique le grand ordonnateur de la vie culturelle de la nation. L’autre, d’inspiration anglo-saxonne, rétive à toute forme d’immixtion de l’État dans les affaires culturelles, comme dans d’autres, préfère s’en remettre à la loi de l’offre et de la demande, aux opérateurs pri-vés et aux grands mécènes pour structurer le paysage culturel.

Mais à cette opposition classique, bien repérée, est venu s’ajouter un argument particulièrement insidieux aux effets dévas-tateurs. Reprenant pour les renverser les ar-guments que Malraux avaient forgés en son temps pour exiger de la solidarité nationale les moyens de la démocratisation culturelle, ses détracteurs s’opposent aujourd’hui à celle-ci au motif qu’elle n’aurait finalement produit qu’intimidation sociale et humiliation des moins cultivés. À ce qu’ils qualifient de domination culturelle, de colonisation des esprits - on voit bien à quelles culpabilités mal digérées des arguments de ce type ren-voient - ils opposent désormais l’équivalence parfaite des expressions culturelles indivi-duelles. Une fois celle-ci décrétée, tout le monde se trouve en possession de la culture suffisante - la sienne, celle de son groupe social, de son ethnie, de son quartier - pour déchiffrer le monde. La démocratisation, projet d’un horizon partagé, construite pa-tiemment et collectivement, devient à leurs yeux parfaitement obsolète, puisque miracu-leusement accomplie. Et de renvoyer chacun à son héritage culturel, et tant pis si certains héritent d’une niche, d’autres d’un palais.

Alors, élitiste ou populaire, Art ou diver-tissement, culture ou loisirs culturels ? Que se joue-t-il derrière ces oppositions stériles? Et surtout, comment rendre confiance à ceux qui ont renoncé à chercher quoi que ce soit dans l’Art, persuadés de ne rien y entendre, et qui concluent le plus souvent par un «ça n’est pas pour moi» définitif. Que faire de ces affirmations performatives tant de fois entendues, énoncées sur le ton de la rési-gnation, du regret ou du ressentiment et que conforte la possibilité désormais encouragée d’un repli culturel sur les bases les plus étri-quées.

Jean-René Minelli est guide de haute montagne. Je ne le connais pas personnelle-ment, mais j’ai entendu le documentaire so-nore que lui ont consacré le Centre de l’Ora-lité Alpine et le Parc National des Écrins(1). En peu de mots et quelques silences aussi, il y raconte une passion devenue métier. Du

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massif des Écrins, qui est son texte à lui, il est question d’approche, de premières fois, de dévoilement progressif... Il évoque aussi le caractère singulier d’un massif et ce qu’il a transmis aux gens du pays, parle des cor-respondances avec des sommets d’Amé-rique Latine ou d’Inde. En quelques mots, un monde s’ouvre, dans toute sa richesse, à moi, qui ne sais rien ou si peu de la mon-tagne, des pratiques qui s’y déploient, de la culture qui s’est construite autour d’elle... Pendant toute la durée de cet entretien, je suis de cette famille, j’en comprends l’his-toire. À cet instant, je saisis parfaitement ce que représente la montagne pour cet homme et pourquoi il a décidé d’y consacrer sa vie. L’intensité de sa relation avec elle, ce qu’elle lui enseigne sur sa condition d’humain, tout cela m’est familier. Les mots surtout sont parfaitement identiques et cherchent à dire la verticalité nécessaire, la fascination qu’el-le produit aussi bien que le vertige éprouvé devant l’épreuve qu’elle représente, la crain-te d’échouer, aussi bien que la grâce, la joie, vraie, intime et puissante, qui s’éprouve au sommet et qu’on n’achète pas.

Les sommets sont nécessaires, fasci-nants parce qu’ils offrent un point de vue ab-solu sur le monde et exigent un dépassement de soi - l’occasion et le moyen d’une éman-cipation, diraient les philosophes - que n’of-frent pas d’autres lieux moins élevés. On s’y confronte pour se mesurer et se construire de ce qu’ils nous enseignent, des manques et des limites qu’ils pointent. Les sommets sont des maîtres sans égard.

Est-il raisonnable d’en vouloir à la mon-tagne d’être si haute ? Peut-on exiger qu’elle le soit moins pour que tous puissent faire valoir leur droit légitime de gambader sans peine à son sommet ? Que gagnerait-on à ce qu’elle soit moins haute ? Que perdrait-on à ce qu’elle le soit ? La montagne m’in-timide-t-elle intentionnellement ? La joie de traverser un massif est-elle proportionnelle au prix du matériel qu’on a sur le dos ? Fait-on un sommet pour briller en ville ou pour le

face à face auquel cela donne lieu ? Existe-t-il des montagnes pour les uns et des mon-tagnes pour les autres ? Doit-on en vouloir aux guides parce qu’ils savent et nous pas ? Peut-on parler de la montagne ?...

Transposer les reproches adressés aux grandes oeuvres de l’esprit ou à ceux qui en espèrent encore est assez amusant, et éclai-re sur le niveau de confusion et de démago-gie qu’on a atteint sur les questions de l’Art. Car si toutes les expressions artistiques indi-viduelles sont intrinsèquement respectables, si l’on doit favoriser dès le plus jeune âge l’éclosion de la pensée créative en chacun, il faut admettre dans le même temps que tous ceux qui prennent la plume ne livrent pas tous les matins l’équivalent des Sonnets de Shakespeare, que tous les graffeurs ne sont pas Basquiat...

Alors non, la démocratisation culturelle n’est pas morte, elle n’est tout simplement pas achevée, ou alors sa première phase, essentielle, celle de l’aménagement du ter-ritoire, aujourd’hui doté d’équipements per-formants, d’un tissu associatif et militant regardé avec envie. Mais beaucoup reste à faire pour rapprocher ceux qui ne se satis-feront pas des seules productions de l’indus-trie culturelle de masse mais qui n’auraient pas encore trouvé la bonne porte d’entrée. Peut-être sentent-ils, avec Jankélévitch, qu’ «on peut, après tout, vivre sans le je-ne-sais-quoi, comme on peut vivre sans philoso-phie, sans musique, sans joie et sans amour. Mais pas si bien.»

Bon festival à tous.

Michaël Dian.

(1) Vous pouvez écouter l’entretien de Jean-René Minelli sur le site www.pierresquiroulent.fr

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Maria José Ortizvoix

Kay Slekingguitare et arrangements

Sander van Willigenburg guitare

Stijn Blokker guitarron

Dimanche 17 juillet, 21hChaillol, Église du Hameau

de Saint-Michel

Lundi 18 juillet, 21hVeynes, Église

Mercredi 20 juillet, 21h La Rochette, Église

À l’heure où le tango est parfaitement implanté sur les scènes internationa-les, où il a constitué un large répertoire et donné quelques-uns de ses chefs-d’œuvre, à l’heure où il a engendré, aussi, quelques représentations aux archétypes tenaces et réducteurs, le festival de Chaillol en propose deux visages neufs.

Là où l’Alter Quintet d’Alfonso Pacin déploie un art pétri de civilisations traversées, la personna-lité musicale protéiforme de Kay Sleking dévoile les multiples déclinaisons instrumentales et acous-tiques d’un tango plus traditionnel.

Ces deux approches se ressemblent et se com-

plètent. Elles puisent aux sources pour envisager de larges et multiples déploiements. Aussi sup-posent-elles l’aisance à circuler entre les cultures et l’exigence de n’y rien sacrifier. Faites du respect de leurs origines et de leurs dépassements, ces démarches succèdent à une période d’intense pratique du tango, à sa mondialisation et, vrai-semblablement, à sa partielle sédimentation.

Le Festival de Chaillol dessine par là un néces-saire chemin de l’alté-rité. Altérité vis-à-vis de laquelle la pensée musicale européenne, et notamment française, est demeurée longtemps ambivalente.

François Meïmoun.

Le foLkLore, source de création

InItIatIOn au tangODécouvrez le tango argentin à votre rythme dans le cadre d’un stage d’initiation proposé par Cathy et Fred Romero de l’acadé-mie de danse La Milonguita de Gap.Dimanche 17 juillet, Le Fayore, Chaillol 1600 - de 10h à 12h et de 14h à 16h pour les gourmands, avec pique-nique possible sur place - Tarif : 25 € pour les 4h.- de 17h à 18h pour les curieux pressés, découverte - Entrée libreInscriptions : 04 92 50 13 90.À l’issue du concert à Chaillol, dans le cadre de la soirée d’ouverture du festival, place aux danseurs pour une milonga ouverte à tous, avec en première partie, un set spécial proposé par les musiciens.

autour des concerts

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Loin des productions stéréotypées du Tango for Export, Flor de Lino est un bouquet de valses mélancoliques, milongas virtuoses, tangos originaux, composé avec beau-

coup de simplicité et une infinie tendresse par Maria José Ortiz et Kay Sleking.

Née à Buenos Aires, Maria José Ortiz a étudié le folklore argentin et latino-amé-ricain auprès des maîtres du genre, après une solide formation vocale classique.

Lancée sur les scènes internationales par un Premier prix retentissant obtenu au festival Cosquin de Cordoue, en Argentine, elle est l’une des plus authentiques

ambassadrices de la culture argentine en Europe.

Accueilli l’an passé au côté du bandonéoniste Victor Villena, Kay Sleking est un homme orchestre du tango. Sa trajectoire et son activité, transversales et exigeantes,

s’incarnent dans de nombreux ensembles. Son album Flor de Lino, réalisé en 2006 avec Guitarras Tango, son trio de guitares, et la complicité de Maria José démontre

avec une égale maîtrise ses talents de soliste, d’accompagnateur et d’arrangeur.

Ensemble, ils renouent avec les origines du tango qui émerge dans les cafés de Buenos Aires au gré des terres premières et des origines lentement révélées.

fLor de LinoMARIA JOSE ORTIZ & GUITARRAS TANGO

www.myspace.com/guitarrastango

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PROgRaMME

Jean-Sébastien BachPartita pour piano en sib Maj. BWV 825

Frédéric Chopin4e Ballade en fa min. op.52

Maurice RavelGaspard de la Nuit

François MeïmounSonate pour piano(création mondiale)

Lundi 18 juillet, 18h30Gap, Jardins de Providence, (entrée libre)

Mardi 19 juillet, 21hChaillol, Église du Hameau de Saint-Michel

Depuis quelques années, la musicologie s’est inté-ressée à l’histoire de l’in-terprétation : l’étude des dispositifs intrumentaux et des conditions de repré-sentations, l’analyse et la comparaison d’enregistre-ments, constituent quel-ques-uns des principaux champs d’investigation.

Se penchant sur l’inter -prétation musicale à proprement parler, les chercheurs oscultent le rapport au texte et ses variations d’un artiste à l’autre, qu’ils distinguent en deux catégories.

D’un côté, les interprètes de la lettre même, chez qui le moi se plie, sans faille, aux exigences du compositeur ; ces musi-ciens s’envisagent comme lecteurs de la pensée musicale d’autrui, dans une fidélité absolue à la représentation du texte et

de son auteur.

De l’autre, les interprètes iconoclastes amènent sciemment le texte à eux, développant un point de vue affirmé, un parti pris original, une lecture singulière, tel Glenn Gould abordant les dernières sonates de Beethoven.

Hélène Tysman ne renonce à aucune des deux approches, conci-liation qui constitue une des singularités de son art. Rien du texte n’est sacrifié, la vision donnée de l’œuvre s’avère toujours inexplorée, inédite. De plus, les qualités sono-res ne sacrifient jamais l’architecture : l’instant comme la grande forme sont au même moment pensés et restitués.

F.M.

L’interprétation créatrice

REnCOntRE aVE HELEnE tySManMardi 19 juillet : A l’issue du concert à Chaillol, après quelques respirations et un rafraîchissement, Hélène se prêtera à vos questions.

autour des concerts

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À l’aube de sa carrière, la pianiste Hélène Tysman a déjà son nom attaché à l’univers de Frédéric Chopin. Finaliste - entre autres - du prestigieux Concours Cho-

pin à Varsovie, elle vient de graver un deuxième disque consacré aux Quatre ballades du compositeur polonais. Son premier enregistrement, consacré aux Préludes et à la

Deuxième Sonate a été d’emblée remarqué et salué.

Hélène Tysman, présente pour la deuxième saison consécutive à Chaillol, pro-pose un large programme où la Quatrième Ballade de Chopin est placée au

confluent des répertoires passés (Première Partita de Jean-Sébastien Bach), modernes (Gaspard de la Nuit de Maurice Ravel) et actuels (création de la

Sonate de François Meïmoun), dessinant ainsi l’évolution de certains des gestes suscités par le clavier, d’hier à aujourd’hui.

HeLene tYsManRÉCITAL DE PIANO

www.helene-tysman.com

© Alexandre Chevillard

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alfonso Pacin violon, guitare, voix

Romain Lecuyercontrebasse

Jean-Luc Pinoviolon ténor

anne Le Corre alto

Inocente Carreño violon

Jeudi 21 juillet, 21hSaint-Bonnet, Église

Vendredi 22 juillet, 21h Saint-Léger-les-Mélèzes, Église

Samedi 23 juillet, 21hAspres-lès-Corps, Église

À LIVRE OuVERtRencontre littéraire avec alicia Dujovne Ortiz (Argentine)Dans Femme couleur tango, Alicia Dujovne Ortiz retrace le parcours d’une jeune française, toulousaine, égérie du peintre Toulouse-Lautrec, qui découvre le tango dans les bordels de Buenos Aires.Jeudi 21 juillet, 18h, durée 1h, entrée libre. Auberge de l’Ocanière, Les Marrons, Saint-Michel de Chaillol

L’altérité irrigue l’en-semble de la démarche musicale d’Alfonso Pacin et de ses musiciens. Bien au-delà de sa seule appel-lation, l’Alter Quintet part à la découverte de l’Autre, de sa culture, de ses ori-gines. Départ incessant de l’autre vers soi, de soi pour l’autre.

Quitter une terre natale pour des raisons politi-ques ou économiques, se confronter à une culture étrangère, a conduit nombre d’artistes du continent sud-américain à une reformulation et une reconfiguration de leur héritage culturel.

Ainsi, chacun des musi-ciens de l’Alter Quintet est pétri de pratiques musica-les mêlant l’écrit et l’oral, le proche et le lointain.

Alfonso Pacin traverse et transcende ces catégo-ries et loin d’une vorace et égoïste appropriation, abolit l’image du savant se penchant sur des cultures oubliées.

Imprégné des cultures traditionnelles sud-amé-ricaines, formé dans les institutions américaines les plus prestigieuses, il invente et nous livre une langue musicale originale et intimement nécessaire.

Par cet héritage double, fait des quatre coins de la terre et situé en marge de tous les colonialismes culturels et musicaux, Alfonso Pacin donne à entendre l’un des tangos les plus authentiques et novateurs d’aujourd’hui.

F.M.

aLtérité - identité

autour des concerts

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La dériVe du QuintetteALFONSO PACIN & L’ALTER QUINTET

www.myspace.com/alterquintet

En quelques années, le festival de Chaillol est devenu un lieu des musiques du monde que le tango argentin a progressivement marqué de ses empreintes en

même temps qu’il s’est redéfini aux oreilles des mélomanes. Les artistes présents cet été se situent en marge de la reproduction des gestes stéréotypés du tango,

et en dessinent, au contraire, des perspectives nouvelles.

Alfonso Pacin est un des grands représentants actuels de ce renouveau du tango et en propose une lecture neuve et singulière. Sa musique mord dans nombre de

catégories habituelles, à la fois musique traditionnelle sud-américaine, jazz et musique de chambre de tradition savante.

L’Alter Quintet est, par sa forme, un groupe de musique de chambre mais l’écriture d’Alfonso Pacin, qui signe l’essentiel des pièces de l’ensemble, puise dans l’élément

non écrit, totalement imprégnée de la tradition populaire latino-américaine dans laquelle l’improvisation reste très présente.

Au final, l’Alter Quintet invente une musique étonnamment mo-derne, très expressive et pleine de saveurs, contribuant à la vitalité

d’une musique traditionnelle d’aujourd’hui.

© Lucia Grossmann

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COnFéREnCE SuR LE Jazzpar Claude Carrière avec la complicité de Manuel Rocheman.Journaliste à Jazz Hot, producteur à France Musique, président de l’Académie du Jazz, pianiste..., Claude Carrière est l’un des spécialistes français du jazz. Dans cette causerie autour de l’improvisation, il sera question des origines du jazz, de l’évolu-tion du trio piano-contrebasse-batterie des débuts à nos jours, depuis Jess Stacy, en passant par Ahmad Jamal, Oscar Peter-son, Martial Solal, sans oublier l’apport de Bill Evans auquel le concert de Manuel Rocheman rend un hommage inspiré.Dimanche 24 juillet, 18h, durée 1h30, entrée libreChaillol, Église du Hameau de Saint-Michel.

autour des concerts

Dimanche 24 juillet, 21hChaillol, Église du Hameau

de Saint-Michel, en solo

Lundi 25 juillet, 21hTallard, Château (plein air*)

en trio

Mardi 26 juillet, 21h Montmaur, Château

en trio

Manuel Rochemanpiano

Mathias allamanecontrebasse

Matthieu Chazarencbatterie

Les convergences entre les scènes classiques et les estrades du jazz ne sont pas d’aujourd’hui. L’estime réciproque que se portèrent Maurice Ravel et George Gershwin, les enregistrements de J.-S. Bach gravés par Keith Jarrett en constituent quelques traces fameuses et rappellent, s’il en est besoin, que les genres musicaux se regardent, se fréquentent et souvent s’inspirent.

En interrogeant le sens et l’origine de ces che-mins partagés, Manuel Rocheman fait bien plus qu’actualiser quelques influences mutuelles. Son art ne se limite pas à un usage savant et habile de la citation, mais noue un dialogue entre les dif-férentes consciences et connaissances qu’il a du

jazz : le jazz afro-améri-cain, celui de la danse et de la prière, qui dessine sur le papier les sons qu’il émet et transmet les cris et la révolte d’un peuple opprimé ; le jazz européen qui, au contraire, peine à oublier son lien tenace à l’écriture et tente de contraindre l’improvisé par une partition déjà réglée.

Les héritages de Rachma-ninov et Thelonious Monk, de Ravel et Bill Evans ne s’inscrivent jamais, pour Manuel Rocheman, en marge de cette conscience aiguisée mais sont, au contraire, à l’origine d’un des styles les plus nova-teurs et originaux de la scène musicale actuelle, même si la pensée musi-cale occidentale peine par-fois à admettre qu’une oeuvre puisse s’achever au fur et à mesure de son énonciation...

F.M.

Le jazz écrit

* En cas d’intempéries, le concert aura lieu dans le château.

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ManueL rocHeManTRIBUTE TO BILL EVANS

Le pianiste de jazz Manuel Rocheman est accueilli cet été pour un concert en solo et deux concerts en trio, accompagné de Mathias Allamane

à la contrebasse et Matthieu Chazarenc à la batterie.

Musicien à la formation plurielle, unique élève de Martial Solal, il se fait remarquer au début des années 1990 et obtient le Prix du disque décerné par l’Académie du jazz.

Régulièrement invité dans les meilleurs clubs de la capitale, jusqu’à la Salle Gaveau où il triomphe avec son album en hommage à Bill Evans. Manuel Rocheman com-

pose, improvise et fait dialoguer les sources du jazz par sa connaissance approfondie des répertoires et des styles, de Rachmaninoff à Monk, de Ravel à Bill Evans.

Bien loin de l’art consommé de la citation, Rocheman conjugue une conscience hautement aiguisée des mémoires musicales et un sens inouï de l’improvisation.

www.manuelrocheman.com

© Christian Ducasse

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REnCOntRE aVEC LES MaRquISES !À l’issue des deux représentations, après quelques respirations et un rafraîchissement, les «Marquises» se prêteront à vos questions et Muriel Bloch à l’exercice attendu de la dédicace.

À LIVRE OuVERtRencontre litteraire avec nicolas gille et Max alhau (France)Ces écrivains invités proposent une lecture à deux voix de leur poésie au lyrisme discret qui interroge notre rapport au monde et aux paysages.Mercredi 27 juillet, 18h, durée 1h, entrée libreAuberge de l’Ocanière, Les Marrons, Saint-Michel de Chaillol

autour des concerts

Mercredi 27 juillet, 21hChaillol, Église du Hameau

de Saint-Michel

Jeudi 28 juillet, 21hChorges, Salle des Fêtes

Muriel Bloch texte, récit

Morgane Carnetanna Korbinska

Camille MaussionMichaela Stapleton

saxophones

Jean-Charles Richardcréation musicale, direction

Olivier Balazuc mise en scène

Mots et musiques n’aiment guère faire che-mins à parts. Tout semble prétexte à les réunir : du rite religieux à l’élégie du trouvère, du livret d’opéra à la comptine pour en-fants, les textes appellent les sons. La variété de ces domaines d’expressions n’a d’égale que la richesse des modes d’émission vo-cale mis à leur service : la voix peut être chantée ou parlée, le texte déclamé ou lu.

Cependant, la méfiance récurrente suscitée par la musique s’est manifes-tée à plusieurs niveaux : les hommes d’église ont périodiquement craint que la musique, par l’émo-tion qu’elle provoque, ne pervertisse le rapport aux mots et le sentiment reli-gieux. Les poètes français, eux-mêmes, estimaient

que leurs vers portaient en eux une musique premiè-re, inconciliable avec une musique rapportée.

En marge de ce large éventail des rencontres entre littératures et musiques, Muriel Bloch et Jean-Charles Richard inventent un domaine d’expression singulier qui ne sacrifie rien, ni au texte, ni à la musique : le roman musical.

À l’inverse de l’opéra où metteurs en scène et chefs d’orchestre se dis-putent souvent la primauté du verbe sur le son, Muriel Bloch et Jean-Charles Ri-chard tentent la rencontre, sans appropriation, entre les deux arts.

Histoire, conte ou allégo-rie, Le Souffle des marqui-ses dévoile sans doute le premier volet d’une union nouvelle entre les arts.

F.M.

Les Mots et Les sons

Une coproduction Ad Libitum - Le Sax – Les JMF et l’aide à la

diffusion du CG 78

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Le souffLe des MarQuisesUN ROMAN MUSICAL

Le Souffle des Marquises, c’est un conte devenu feuilleton radiophonique, puis trilo-gie romanesque pour les adolescents ; voici que le vent se lève à nouveau dans ses

voiles, et qu’il se réinvente pour la scène, au service d’une trame musicale imaginée par le compositeur et arrangeur Jean-Charles Richard. L’exceptionnelle « raconteu-se» qu’est Muriel Bloch y est accompagnée d’un jeune quatuor féminin de saxopho-nes ; quatre musiciennes qui conjuguent leurs instruments, leurs talents et la mul-

tiplicité de leurs racines, de la Normandie à la Pologne, de l’Angleterre à Perpignan. On ne pouvait rêver plus belle incarnation, en musique, de toutes ces « Marquises », blanchisseuses, ouvrières ou musiciennes de fanfare, qui ont accompagné le souffle

de la liberté - musicale et politique - annonciateur de notre modernité.

À travers la passionnante histoire du saxophone et de son génial créateur Adolphe Sax, ce roman musical nous raconte la découverte du jazz jusqu’à l’épopée améri-caine. Son héroïne, Eléonore, naît à Lille en 1852 et n’a qu’une idée en tête malgré l’opposition de ses parents : devenir musicienne. De fil en aiguille, de note en note,

elle passera de son Nord natal à Montmartre, puis de l’atelier des frères Sax au Nouveau Monde, guidée par l’amour d’un trompettiste noir de la Nouvelle-Orléans…

Entre aventure, saga historique et destin de femme, ce récit nous plonge avec finesse au cœur de l’Histoire de la musique, et avec panache dans celle des révoltes

de la fin du XIXe siècle.

© Aurélie Vitoux

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© Michaël Dian

La LutHERIE SOuS tOutES SES COutuRES Atelier découverte et conférence animés par Marc Rosenstiel, luthier à Rabou (Hautes-Alpes), meilleur ouvrier de France.Dimanche 31 juillet (infos pratiques p. Transmettre et Conférences)

REnCOntRE aVEC J. DIEuDEgaRD Et L. WagSCHaL Samedi 30 juillet : A l’issue du concert à Chaillol, après quel-ques respirations et un rafraîchissement, Julien et Laurent se prêteront à vos questions.

a LIVRE OuVERt (voir page Rencontres littéraires)Rencontre littéraire avec gila Lustiger (Allemagne)

autour des concerts

Samedi 30 juillet, 21hChaillol, Église du Hameau

de Saint-Michel

Dimanche 31 juillet, 21hMontmaur, Château

Mardi 2 août, 21hTallard, Château

Mercredi 3 août, 21hMontgardin, Salle des Fêtes

Julien Dieudegard violon

Laurent Wagschalpiano

Entendre une intégrale ne relève guère, a priori, d’un geste évident ou naturel, notamment pour des compositeurs classiques chez qui la conscience d’un catalogue à constituer n’est pas aussi aiguisée qu’à notre époque.

Une intégrale dessine pourtant une trajectoire qui n’oublie jamais de renseigner sur l’évolution d’un musicien, sur son rapport aux instruments et sur les idées musicales qu’il en extrait. Les Sona-tes pour piano et violon, corpus moins assimilé que celui des Sonates pour piano ou des Symphonies, dévoilent un visage moins connu de Beethoven. Es-sentiellement composées dans la première partie de son existence, entre 1797 et 1812, elles n’en traduisent pas moins cer-taines de ses trajectoires

essentielles : Beethoven s’y défait peu à peu des gestes hérités, des cadres préétablis, reconsidère le rapport au son pour l’envi-sager comme un matériau de la composition à part entière. Si le choix d’une formation instrumentale procède toujours d’une circonstance extérieure - la commande d’un prince - Beethoven parvient à l’assumer comme geste de composition individuel.

Avec Beethoven, la so-nate pour piano et violon s’émancipe du style galant auquel elle est jusque-là généralement circons-crite, émancipation qui ne fut pas sans heurter les premiers auditeurs ou déconcerter les musiciens amateurs. Peu préoccupé des contraintes instru-mentales, Beethoven hisse ce genre en marge des salons et dessine les nouvelles bases du violon moderne.

F.M.

L’intéGraLe coMMe trajectoire

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www.laurentwagschal.comwww.quatuorbela.com

BeetHoVen, une intéGraLeSONATES POUR VIOLON ET PIANO

Le violoniste Julien Dieudegard et le pianiste Laurent Wagschal propose l’intégralité des Sonates pour piano et violon de Beethoven, corpus souvent peu connu du public

mais qui n’en contient pas moins certaines des plus belles pages de son auteur.

Formé au Conservatoire de Paris, Laurent Wagschal entame d’emblée une car-rière originale dont témoigne, tel un album de voyage, une discographie riche et très variée. Défricheur de répertoires, il tisse des liens entre les œuvres, les es-

thétiques, les compositeurs. Les duos qu’il forme ne sont jamais occasionnels et donnent naissance à des réflexions approfondies sur le répertoire lui-même et sur

l’acte de jouer de la musique à plusieurs.

Julien Dieudegard, violoniste né en 1978, partage avec son confrère une naturelle disposition aux aventures musicales originales, aventures dont témoigne son en-

gagement au sein du quatuor Béla, formation d’exception qui, à l’instar du Kronos Quartet, se dédie à la création et au répertoire du XXe siècle.

Ensemble, ils interrogeront la cohésion du corpus des dix Sonates pour piano et violon et dessineront, par là, l’évolution du langage de Beethoven.

Page 18: brochure 2011

À LIVRE OuVERtRencontre littéraire avec Monique zetlaoui (Tunisie)Jeudi 4 août, 18h, durée 1h, entrée libreAuberge de l’Ocanière, Les Marrons, Saint-Michel de Chaillol

RencontRe - dédicace avec Monique ZetlaouiSamedi 6 août, 12h, Librairie Au Coin des mots passants 15 rue Grenette, 05000, Gap. Entrée libre

REnCOntRE aVEC yOuSSEF HBEISCH Et aHMaD aL KHatIBA l’issue du concert à Chaillol le jeudi 4 août, après quelques respirations et un rafraîchissement, Youssef et Ahmad se prête-ront à vos questions.

autour des concerts

Jeudi 4 août, 21hChaillol, Église du Hameau

de Saint-Michel

Vendredi 5 août, 21hMontmaur, Château

Samedi 6 août, 21hGap, Musée départemental

14h30 et 16h30entrée libre

Dimanche 7 août, 21hBénévent, Église

ahmad al Khatiboud, arrangements

youssef Hbeischpercussions

Youssef Hbeisch fait plus que témoigner du bou-leversement provoqué par le développement de la musique instrumen-tale sur la scène musi-cale palestinienne, il y apporte une essentielle contribution. La tradition musicale palestinienne a laissé, jusqu’à récemment, régner la voix au-dessus de tout autre composante musicale et fit se limiter le rôle des instruments à quelques parties d’ac-compagnement. Parado-xalement, les civilisations arabes extraient des percussions d’insondables richesses là où les euro-péens la circonscrivent, jusqu’à Varèse, à quelques usages rudimentaires de repères et d’appuis. En ce lieu où la musique parle pour la civilisation, Youssef Hbeisch développe un art au confluent des rythmes et des timbres et tente de

les réduire à une unique dimension sonore.

Percussion ou voix, écri-ture ou transmission orale, le musicien transcende ces dualités et nous rend témoin d’une des muta-tions majeures de l’art musical palestinien.

L’organisation quotidienne de sa carrière est el-le-même à l’image des dualités transcendées : voyageur, découvreur, pas-seur, jamais il ne se limite aux savoirs immédiats et exige de lui-même une connaissance des cultures musicales voisines.

Dans le climat tendu et conflictuel du Moyen-Orient contemporain, conflit catalyseur de sous-entendus culpabilisés et post-colonisateurs des français et autres euro-péens, Youssef Hbeisch propose un modèle de ré-conciliation par l’exigence de relire son patrimoine au regard de ce qu’il reçoit incessamment de l’autre. F.M.

Les Voies instruMentaLes

Page 19: brochure 2011

saBiL - en routeMUSIQUE D’ORIENT

La rencontre entre Youssef Hbeisch et Ahmad Al Khatib est la réunion de deux musiciens reconnus dans la sphère des musiques traditionnelles orientales.

Ahmad Al Khatib commence à étudier le oud en Jordanie auprès de maîtres de l’ins-trument venus pour l’essentiel de Palestine. Dès les premières heures de sa pratique

musicale, il s’enrichit par sa maîtrise du violoncelle. Par sa connaissance des nom-breuses techniques de l’instrument, il devient rapidement un des grands virtuoses du

oud et l’enseigne au Conservatoire National Palestinien Edward Saïd.

Musicien palestinien, né en 1967, Youssef Hbeisch partage avec Ahmad Al Khatib une connaissance approfondie des musiques arabes et une ouver-

ture sur l’ailleurs, de l’Inde aux contrées africaines jusqu’aux rythmes latins, qui constituent autant d’influences sur son art. Il est membre de nombreux ensem-bles à différents coins de la planète, de l’Oriental Music Ensemble en Palestine au Trio Joubran en France. Après avoir parcouru les festivals du monde entier,

Youssef Hbeisch compose pour le cinéma et le théâtre.

Musiciens de l’écriture et de la scène, de l’improvisé et du studio, ils viennent de graver Sabil, un enregistrement édité par l’Institut du Monde Arabe, qui témoigne de

la diversité de leurs engagements artistiques.

© Alexandre Chevillard

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Le caLendrier

dim 17Lun 18

Mar 19Mer 20Jeu 21Ven 22

Sam 23dim 24Lun 25Mar 26Mer 27Jeu 28Ven 29

Sam 30dim 31

Lun 1Mar 2Mer 3Jeu 4Ven 5

Sam 6

dim 7

Lun 8Mar 9

Mer 10Jeu 11Ven 12

21h

18h30

21h

21h

21h

21h

21h

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21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

9h00

14h30 et 16h30

9h

21h

21h

21h

21h

21h

21h

FLOR DE LINO

HÉLèNE TYSMAN

FLOR DE LINO

HÉLèNE TYSMAN

FLOR DE LINO

LA DÉRIVE DU QUINTETTE

LA DÉRIVE DU QUINTETTE

LA DÉRIVE DU QUINTETTE

MANUEL ROCHEMAN (EN SOLO)

MANUEL ROCHEMAN (EN TRIO)

MANUEL ROCHEMAN (EN TRIO)

LE SOUFFLE DES MARQUISES

LE SOUFFLE DES MARQUISES

RELâCHE

BEETHOVEN INTÉGRALE #1

BEETHOVEN INTÉGRALE #2

RELâCHE

BEETHOVEN INTÉGRALE #3

BEETHOVEN INTÉGRALE #4

SABIL - EN ROUTE

SABIL - EN ROUTE

BALADE MUSICALE

SABIL - EN ROUTE

BALADE MUSICALE

SABIL - EN ROUTE

TRANSHUMANTZIA

TRANSHUMANTZIA

QUATUOR ARDEO

QUATUOR ARDEO

CONCERT DE CLôTURE

Chaillol, Église du HameauGap, Jardins de ProvidenceVeynes, ÉgliseChaillol, Église du HameauLa Rochette, ÉgliseSaint-Bonnet, ÉgliseSaint-Léger, ÉgliseAspres-lès-Corps, ÉgliseChaillol, Église du HameauTallard, ChâteauMontmaur, ChâteauChaillol, Église du HameauChorges, Salle des Fêtes

Chaillol, Église du HameauMontmaur, Château

Tallard, ChâteauMontgardin, Salle des FêtesChaillol, Église du HameauMontmaur, ChâteauMolines-en-ChampsaurGap, Musée Museum Molines-en-ChampsaurBénévent, ÉgliseTallard, ChâteauChaillol, Église du HameauChorges, ÉgliseLaye, ÉgliseChaillol, Église du Hameau

JuILLEt

aOût

Page 21: brochure 2011

Un disque offert pour tout achat de CD ou DVD (hors livres)

sur présentation d’un billet d’entrée au

Festival de Chaillol Offre valable du 1er juillet au 30 septembre 2011

dans le réseau des boutiques et forums harmonia mundi

(disque sélectionné par nos soins)

HaMEau DE SaInt-MICHEL

gaP

MOntMauR

VEynES

BénéVEnt

SaInt-BOnnEt

La ROCHEttE

CHORgES

LayESaInt-LégERLES-MéLèzES

aSPRES-LES-CORPS

VaLLéE DuCHaMPSauR

VaLgauDEMaR

VaLLéE Du BuËCH

PaRC natIOnaL DES éCRInS

VaLLéE DE L’aVanCE

taLLaRD

MOntgaRDIn

Le territoire

points de venteSUR PLaceLes soirs de concert, à partir de 20h15, ouverture des portes 30 minutes avant le début du concert. Les places ne sont pas numérotées.

oFFice de toURiSMe de cHaiLLoL Tous les jours, à partir du 10 juillet, de 17h à 18h30Tel: 04 92 50 48 19

HaRMonia MUndiDès le 1e juin, 43 rue Pérolière, Gap

inteRnetAchetez vos billets en ligne et imprimez-les depuis le site www.festivaldechaillol.com

tarifsPLEIN TARIF 12 € TARIF RÉDUIT 8 €moins de 26 ans, étudiants, chômeurs, intermittents du spectacle, handicapés et accessible à tous pour 8 billets achetés simultanément ou plus. (formule non nominative.)

MOINS DE 12 ANS gRatuIt

covoiturageVoyagez malin, convivial et éco-responsable en partageant votre voiture avec d’autres spectateurs grâce au service proposé par le Conseil Général des Hautes-Alpes.

www.05voyageurs.comMise en relation gratuite au 04 42 214 214.

Page 22: brochure 2011

Samedi 6 août, 9h Dimanche 7 août, 9h

Molines-en-Champsaur(commune de la Motte-en-Champsaur)

Accés libre

alexandre SauvaireConception et

coordination artistique

avec

ahmad al KhatibJérôme aussibal

Hervé CortotMixel Etxekopar

alejandro guzzettiyoussef Hbeisch

Marc Lourdauxnicolas nageotte

Pascal RagoucyFrançois Rossé

Les danseurs de la Cie L’un des Sens

C’est un village en marge des voies de communication. Il faut traverser le village de la Motte et remonter la Séveraissette sur quelques kilomètres pour le trouver. Il est blotti dans un écrin de forêt à 1230 m d’altitude. Un petit paradis ? Pas si sûr !

Les quelques maisons sont construites à la confluence des tor-rents du Peyron et de la Muande. Ces deux-là ne sont pas tran-quilles : l’un dévale en cascadant, l’autre s’étale en une gravière faussement paisible. C’est pourtant ici que des hommes ont construit des moulins à eau, ce que semble attester le nom du lieu (du latin molin). Pourtant ce lieu difficile a été très peuplé à la faveur du moindre replat : au milieu du XIXe siècle on dé-nombrait environ 170 habitants dans ce village. Mais il faut avoir parcouru cette haute vallée pour apercevoir les vieux hameaux, ou ce qu’il en reste : le Roy, le Sellon.

C’est l’histoire répétée inlassablement dans les Alpes du sud : le XIXe siècle est marqué par une occupation humaine maximale : les forêts sont réduites à leur plus simple expression et lorsque la pluie survient avec la violence méditerranéenne, la terre s’en va, engravant les maigres champs. La politique de l’état est éga-lement coercitive et fait pression sur des populations affaiblies. Dès 1874 des inondations se produisent une fois de plus et de nombreux propriétaires renoncent en vendant leurs propriétés : ils iront en ville, à Marseille ou Grenoble et parfois bien plus loin.On cite cette famille Aubert du Sellon dont 9 enfants (sur 14 !) s’en iront aux Etats-Unis. Dès les propriétaires partis, l’administra-tion des Eaux et des Forêts replante des arbres et construit des murets: des travaux colossaux pour calmer ces bassins versants érodés. Ceux qui résistent voient leurs troupeaux exclus des pé-rimètres et quand la nature s’en mêle c’en est trop : en 1916, en pleine guerre, lorsque tous les jeunes hommes sont sur le front c’est une avalanche au Sellon qui ravage le petit hameau, chas-sant les quatre femmes qui l’habitaient encore.

Finalement faute d’habitants en nombre suffisant, la commune sera rattachée à celle de la Motte en 1931. Quelques habitants resteront à Molines comme Emile Escalle, violonaire célèbre dans le Champsaur et sa soeur. Aujourd’hui Molines n’est plus qu’une halte pour des randonneurs, des résidences secondai-res pour les vacances et un poste de l’Office National des Forêts. C’est en effet une belle forêt variée avec de splendides mélézins, des sentiers de randonnée, une faune et une flore remarquables. Du passé il ne reste que des maisons, ou des ruines, deux car-rières, l’une de marbre rose, l’autre de marbre blanc, un vieux Molines perdus dans des fourrés au-dessus de l’actuel village. Si les pierres pouvaient nous dire les batailles des hommes d’ici...

Aujourd’hui encore l’attachement des hommes à ce terroir ne se dément pas : la plupart des Gaudemaroux et Champsaurins aiment venir se ressourcer içi, une manière de faire vivre un site exceptionnel, le plaisir de se rencontrer en accueillant des évè-nements comme le Festival de Chaillol.

MoLines en cHaMpsaur par Hervé cortot, administrateur de l’Espace culturel de Chaillol, conseiller scientifique au Parc National des Écrins.

Page 23: brochure 2011

BaLades MusicaLesEN CHAQUE MÉLOMANE UN PROMENEUR, EN CHAQUE PROMENEUR, UN MÉLOMANE

Randonneurs, cueilleurs, parents et enfants, mélomanes avertis ou non, artistes, bénévoles du festival, équipe d’organisation… À la balade musicale, tous profitent

ensemble d’un temps différent, le long d’un itinéraire savamment agencé, dans le-quel s’inscrivent les sonorités des concerts passés ou à venir, le récit passionné d’un

amoureux des rochers, le geste souple d’un acrobate suspendu aux étoiles de son inspiration…

Cette proposition artistique, qu’imagine et coordonne le violoniste Alexan-dre Sauvaire depuis la première édition, se trouve à l’intersection d’exigen-

ces essentielles du festival de Chaillol : comment trouver l’accord juste entre un projet artistique, le territoire qui le reçoit, ses habitants et leur histoire.

La balade musicale est ce moment privilégié d’échange, de partage qui questionne avec simplicité notre lien à la montagne.

La variété des paysages traversés, la diversité des propositions artistiques, la richesse des apports scientifiques ou historiques proposés en cours de prome-nade, la force des lieux, révèlent progressivement l’intimité d’un territoire que les

hommes ont façonné au fil des générations dans le frémissement de l’herbe et les humeurs de la terre.

Rêveries solitaires ou causeries passionnantes, à chacun sa manière de profiter de ces moments inoubliables qu’accueille la nature.

© Alexandre Chevillard

Page 24: brochure 2011

LES SEntIERS DE L’OREILLEStage d’improvisation avec François Rossé, du 8 au 10 août.Plus de renseignements en page Transmettre

REnCOntRE aVEC FRançOIS ROSSé Et MIxEL EtxEKOPaRA l’issue du concert du mardi 9 août, après quelques respira-tions et un rafraîchissement, François Rossé et Mixel Etxekopar se prêteront à vos questions.

autour des concerts

Lundi 8 août, 21hTallard, Château

Mardi 9 août, 21h

Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel

Mixel Etxekopartxistu, voix, cloches à brebis, oiseaux...

François Rossépiano paléophone

En investissant les nom-breuses richesses sonores de la montagne, François Rossé et Mixel Etxeko-par offrent au Festival de Chaillol un nouveau visage de l’improvisation.

À l’issue d’une ère musicale au graphisme omnipotent, qui de Debus-sy à Boulez, exige, sur le papier, un parfait contrôle de toutes les composan-tes sonores, de nouvelles formes d’improvisations éclosent et investissent des scènes dévolues aux répertoires classiques.

Pour Mixel Etxekopar et François Rossé l’im-provisation relève d’une composition dans l’instant qui convoque la mémoire du patrimoine savant occidental tout autant que les ressources sonores premières de la nature.

Mais l’improvisation ne se limite-t-elle pas, le plus souvent, à une seule res-

titution de gestes extraits de l’écrit ? L’improvisation ne serait-elle pas alors qu’une habileté à se servir du passé pour donner l’il-lusion d’une invention ?

L’art de François Rossé, pour qui l’improvisation est, en soi, une compo-sition, se situe en marge de ces réappropriations patrimoniales impro-ductives. À l’instar des musiciens baroques, Rossé compose comme il improvise : les deux gestes relèvent d’une authenti-que invention. Les bruits de la montagne, consi-dérés comme matériaux musicaux à part entière, nourrissent cette singu-lière trajectoire déployée loin du colonialisme des sons naturels dont surent se faire experts certains de ses aînés.

François Rossé témoigne du dialogue de l’homme et de la nature et désigne le sonore comme lieu inalté-rable de leur communion.

F.M.

iMproViser pour coMposer

Page 25: brochure 2011

transHuMantziaPERFORMANCE MUSICALE

Aujourd’hui encore, l’humain d’en haut, l’humain d’en bas, l’humain de gauche, l’humain de droite… Utopie ? Et si l’humain n’empoignait que l’humain, avec pour

seule arme le son, doux ou virulent. Ici, le merveilleux berger voyageur porte l’héritage de sa terre… Là, un piano, pesant le poids de son urbanité, espère pourtant

aussi prendre un chemin de transhumance…

Mixel Etxekopar possède une connaissance intime des sons de la nature, sons qu’il reproduit depuis son enfance et qu’il considère pour eux-mêmes avant toute forme d’appropriation instrumentale. Au fil des ans et des saisons de montagne, il devient

un connaisseur sans pareil de la flûte, de ses formes, de ses histoires imprégnées et mêlées comme autant d’outils de création sans cesse renouvelés.

François Rossé, compositeur et pianiste, formé dans la classe prisée d’Oli-vier Messiaen, entrevoit l’improvisation comme un geste de retour aux racines premières, archaïques, de l’individu et de son histoire. En qualifiant sa démar-che de «préhistorique», il témoigne de la passion archéologique et instinctive

de Mixel Etxekopar pour les instruments du passé...

Page 26: brochure 2011

REnCOntRE aVEC LE quatuOR aRDEOÀ l’issue du concert à Laye, le jeudi 11 août, après quelques respirations et un rafraîchissement, Olivia, Carole, Joëlle et Caroline se prêteront à vos questions.

autour des concerts

Mercredi 10 août, 21hChorges, Église

Jeudi 11 août, 21h

Laye, Église

Olivia Hughesviolon

Carole Petitdemange violon

Caroline Doninalto

Joëlle Martinez violoncelle

Le quatuor à cordes est le genre instrumental par ex-cellence ; celui qui, jusqu’à aujourd’hui, continue d’intimider et sur lequel chaque compositeur réflé-chit son parcours.

Tel un piano joué sans pédale, à découvert, tel un orchestre entendu de l’in-térieur, le quatuor laisse tout transparaître de la pensée du compositeur. La gratuité s’y trahit sans tarder. L’idée y requiert la plus haute exigence de réalisation.

Depuis Haydn, le père du genre, le quatuor à cordes accueille toutes les grammaires musicales, du brésilien Villa-Lobos au tchèque Janácek, du hon-grois Bartók au français Dusapin.

Tels le sonnet, la pièce en quatre actes ou le por-trait, le quatuor à cordes s’est constitué en modèle d’écriture, en proposant un compromis idéal entre

les moyens instrumentaux mis en oeuvre et le poten-tiel expressif offert.

Des modes de jeu chez Ligeti à la pensée formelle héritée de la littérature chez Boulez, du traitement non idiomatique chez Cage à la forme ouverte chez Boucourechliev, le quatuor, laboratoire de toutes les expérimenta-tions, canalise les innova-tions musicales les plus diverses du XXe siècle.

Si le quatuor à cordes est un héritage de la pé-riode classique dans sa recherche de perfection formelle, les compositeurs d’aujourd’hui continuent d’y avoir recours, confir-mant la permanence des formes musicales aux-quelles a donné naissance le langage tonal.

F.M.

Le Quatuor À cordes

Page 27: brochure 2011

www.quatuorardeo.com

Quatuor ardeoMUSIQUE DE CHAMBRE

Constitué en 2001, le Quatuor Ardeo est devenu en une dizaine d’années l’une des phalanges les plus recherchées dans le domaine de la musique de chambre.

Fidèle à son étymologie - je brûle, en latin - le quatuor embrase les scènes du monde entier, du Concertgebouw d’Amsterdam jusqu’au Casino de Bâle et tisse de nom-

breuses collaborations tant avec des solistes prestigieux qu’avec des compositeurs d’aujourd’hui, de Jonathan Harvey à Kaija Saariaho.

Le quatuor Ardeo se penche sur des répertoires moins pratiqués en enregistrant les quatuors de Koechlin, compositeur français de la première moitié du XXe siècle et

dont la place n’a pas, encore aujourd’hui, été mesurée.

Ainsi, Ardeo conjugue cette intelligence du patrimoine et des choix à y effectuer, avec la création et la nécessité du renouvellement du répertoire. Les concerts proposés

sont à l’image de cette nécessaire dualité, tant par le dessin d’une histoire du quatuor que par l’exécution d’oeuvres de Saariaho et de Kurtag, compositeur hongrois qui

pratique, de son atelier de compositeur, de similaires et si fructueuses conjonctions.

© Sumiyo Ida

Page 28: brochure 2011

SIEStE MuSICaLENous invitons la musique dans la nature pour une sieste musi-cale proposée par le Quatuor Ardeo.Vendredi 12 août, 14h, rendez-vous devant l’Office de Tourisme de Chaillol avec votre chaise longue, natte ou couverture et votre chapeau ! Durée : 1h environ, gratuit.

autour des concerts

Vendredi 12 août, 21hChaillol, Église du Hameau

de Saint Michel

Olivia Hughesviolon

Carole Petitdemange violon

Caroline Doninalto

Joëlle Martinez violoncelle

Ingrid Schoenlaubvioloncelle

Parmi les dernières œu-vres de Franz Schubert, le Quintette pour deux vio-loncelles synthétise deux élans : l’art de la miniature et la maîtrise des larges architectures. Le Quintette ne se soustrait pas à la dramaturgie narrative des grands cycles de mélodies, dramaturgie accentuée par l’ajout d’un second violoncelle. Défait de tout argument littéraire visible, l’œuvre est traversée d’une constante poésie. Sans voix chantée, et par les seuls instruments, Schubert y traduit la nudité de la voix parlée et poursuit, par là, le mythe romantique du wanderer, voyageur qui ne cesse d’identifier les mouve-ments de son âme à ceux de la nature.

Du Voyage d’Hiver (pour voix et piano) à la Wan-derer Fantaisie (pour piano seul), de la mi-niature essentielle à la vaste fresque, Schubert

dévoile les tourments d’un être qui sacrifie la naïve contemplation à une vision tourmentée, et souvent morbide de l’existence.

Au tournant du siècle, Schubert dépasse ainsi l’imposant modèle beetho-vénien qu’il admire tant et dont l’héritage restait encore à transcender.

Peu après, Berlioz, Schu-mann ou Liszt développe-ront les grandes formes narratives aux program-mes épiques, celles-là même qui traversent tout le XIXe siècle et dont les conséquences courent jusqu’à la définition wa-gnérienne de l’opéra.

Sans doute, Schubert en avait posé l’essentiel des fondations.

F.M.

Le Wanderer

Page 29: brochure 2011

franz scHuBertQUINTETTE À CORDES EN UT MAJ. D. 956

Du prélude et fugue à la symphonie, à chaque genre ses chefs-d’oeuvre indépassables...

Schubert marque de son sceau toutes les formations de la musique de chambre, du duo piano-chant jusqu’au quatuor à cordes. Il s’inscrit dans l’univers moins usité

du quintette à cordes par une oeuvre météore, sans descendance, un sommet de la musique de chambre. Schubert compose son Quintette à cordes peu avant sa

disparation, alors que son inspiration donne naissance à quelques-unes des plus grandes partitions de son temps (Les dernières symphonies, la Sonate pour piano en Si bémol majeur), ultime chef-d’oeuvre que Schubert dût se satisfaire de n’entendre

que dans son esprit.

En marge de l’héritage mozartien et loin de louer l’alto pour doublure instru-mentale, Schubert enrichit le registre grave de la formation et double le violon-celle, instrument qui ne pouvait laisser indifférent l’humeur double et complexe

du musicien. Le Wanderer errant s’incarne ainsi au coeur de ce timbre enrichi aux frontières de la voix humaine.

© Michaël Dian

Page 30: brochure 2011

EVEIL MuSICaLAu festival de Chaillol, les enfants ne sont pas en reste ! Le matin, pendant une semaine, un atelier d’éveil musical animé par Grégory Barrois, musicien-intervenant dans les écoles pri-maires du pays sisteronnais et du pays des Deux Buëch, chef de chœur dans le sud du département, propose une initiation ludique et intelligente au monde de la musique et aux instru-ments: chanter mais aussi jouer et sentir l’espace sonore avec son corps, écouter et s’écouter, découvrir le monde de la musi-que pour éveiller la sensibilité des plus jeunes.Du 25 au 29 juillet, 2 ateliers d’une heure proposés. Au choix :- 9h30, du lundi au jeudi, École communale de Chaillol (Chef-Lieu)- 11h du lundi au jeudi, École de Musique de St Bonnet-en-ChampsaurRegroupement des 2 ateliers le vendredi à St Bonnet de 10h à 11h30 avec présentation des travaux aux parents à 11h30.Public concernés: enfants à partir de 4 ans, de 5 à 12 enfants par atelier Tarif : 25€ la semaine

PERCuSSIOnS aFRICaInES (ATELIER D’INITIATION)

Conduit par Kevin Bohn, passionné par les traditions orales latino-américaines et africaines, l’ate-lier d’initiation aux percussions africaines propose une plongée dans les paysages rythmiques de l’ouest de ce grand continent. Au-delà du plaisir de faire sonner un doun-doun africain, c’est un peu de la riche histoire de ces peuples qui est ainsi transmise. Vendredi 29 juillet : 18/20h et Samedi 30 juillet : 10/12h - 14/16h école communale de Chaillol (Chef-Lieu)Public concernés: débutantsTarif : 25€ les 2 jours Restitution auprès des stagiaires de Chaillol au Kaly le samedi à 18h30.

PERCuSSIOnS SaMBa (PERFECTIONNEMENT)

Conduit par Kevin Bohn, leader des batucadas Takalakata et Sambalyzée (enfants et ados), cet atelier propose un perfection-nement à l’instrumentarium afro-brésilien et l’apprentissage de morceaux de samba pour ressentir l’énergie du carnaval vous remonter jusque dans le ventre !Samedi 6 et dimanche 7 août : 10/12h - 14/16hPublic concerné: débutants avec une bonne base rythmique et avancés.À l’école communale de Chaillol Chef-Lieu. Tarif : 35€ les 2 jours. Restitution auprès des stagiaires de Chaillol au Kaly le dimanche à 18h30.

transMettreCette année, les ateliers ont fait peau neuve : initiation, perfectionnement, découverte... Il y en a pour tous ! Le nombre de places étant limité, pensez à vous inscrire au plus vite !

tangO aRgEntInDécouvrez le tango argentin à votre rythme dans le cadre d’un stage d’initiation proposé par Cathy et Fred Romero de l’académie de danse La Milonguita de Gap et profitez de la milonga qui aura lieu à l’issue du concert à Chaillol, dans le cadre de la soirée d’ouverture du festival (en première partie, un set spécial proposé par les musiciens). Dimanche 17 juillet, Le Fayore, Chaillol 16002 possibilités : de 10h à 12h et de 14h à 16h pour les gourmands, avec possibilité de pique-nique sur placeTarif : 25€ pour les 4h ou de 17h à 18h pour les aventureux pressés, entrée libre.

Page 31: brochure 2011

CHant CHORaL (RéPERtOIRE D’aMéRIquE LatInE)

Riche de plusieurs années d’initiation au chant choral, le festi-val de Chaillol 2011 propose aux choristes et chanteurs du dé-partement et d’ailleurs de pousser la découverte du répertoire pour chœur vers d’autres horizons, ceux de l’Amérique latine. Témoins de ce continent et de son histoire, des pièces de Guas-tavino, Villa-Lobos et Cererols (17ème siècle espagnol) seront travaillées à cette occasion. Ce voyage sera orchestré par Jean-Luc Keck, chef de choeur de l’ensemble vocal Acanthe à Auba-gne depuis 2003. Musicien attentif, il a suivi l’enseignement de Roland Hayrabedian, dans la classe de direction de chœur du CRR de Marseille.Du dimanche 31 juillet au mardi 2 août, tous les jours de 10 à 12h et de 16 à 18h. Tarif : 35€ pour les 3 jours. École communale de Chaillol (Chef-Lieu).

Public : personnes ayant déjà une pratique chorale, pas nécessai-rement lecteurs, et personnes ayant une pratique vocale et désirant

LES SEntIERS DE L’OREILLE stage d’improvisation avec François Rossé Partir de soi, de son espace instrumental ou vocal, engager corps et esprit le plus naturellement dans chaque instant de son donné, communiquer avec l’autre et sculpter progressivement l’es-pace acoustique pour, un moment donné, aller à la rencontre de répertoires existants. Voilà com-ment François Rossé vous invite à voyager dans l’improvisation.Ces quelques séances n’apprendront pas à “improviser”, comme on n’apprend pas à jouer du violon en trois séances, mais à essaieront de placer la boussole vers des directions intéressantes à interroger.2 matinées : lundi 8 et mardi 9 août, 10/13h.Public : adultes, pas de niveau instrumental requis, ouvert aux chanteurs. 10 à 15 personnes.À l’école communale de Chaillol Chef-Lieu. Tarif : 25€ les 2 matinéesRestitution : les stagiaires interviendront aux côtés de François et Mixel à l’issue de leur concert du mardi 9 août à l’église du hameau de St Michel de Chaillol.

atELIER DE LutHERIE (DÉCOUVERTE & FABRICATION) Cet atelier est animé par Marc Rosenstiel, luthier à Rabou, meilleur ouvrier de France, spécia-lisé dans les violons, altos et violoncelles. C’est à vous !Dimanche 31 juillet, de 15h à 17h, château de Montmaur.A partir de 10 ans, de 5 à 10 participants. Tarif : 5€

InFORMatIOnS PRatIquESRenseignements et inscriptions :Roberta gIuLIO 04 92 50 13 90 ou par mail: [email protected]

Pour toute question sur les démarches de médiation du festivalElise guILLOtOn 06 44 04 07 55 ou par mail: [email protected]

vivre l’expérience du travail de chœur. Minimum de participants: 4 par pupitre ( soprano, alto, ténor et basse). Les partitions et fichiers midi seront envoyés dès la clôture des inscriptions.

Restitution : Les stagiaires présenteront le fruit de leur travail en première partie du concert de la Chorale du Champsaur Valgaudemar, le fruit de leur travail, le mardi 2 août, à 21h, Eglise du Hameau de Saint Michel.

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L’IMPROVISatIOn Et BILL EVanS DanS LE Jazzanimée par Claude CarrièreJournaliste, producteur à France Musique, pianiste, Claude Carrière réalise de multiples réédi-tions phonographiques et collabore activement à La Maison du Duke et à l’Association Grands Formats. Il a été président de l’Académie du Jazz de 1993 à 2004. Accompagné de son ami Manuel Rocheman, il nous fera découvrir l’improvisation à travers l’écoute d’exemples de thèmes et variations (comme on en trouve dans le répertoire classique), de différentes structures de thèmes : le blues de 12 mesures, la chanson de 32 mesures… Il sera ensuite question de l’évolution du trio piano-contrebasse-batterie des débuts à nos jours, depuis Jess Stacy à Bill Evans, en passant par Ahmad Jamal, Oscar Peterson, Martial Solal.Dimanche 24 juillet, 18h, Chaillol, Église du Hameau de Saint-Michel, durée 1h30, entrée libre.

SatIn ROugE (CINÉCLUB)Un film de Raja Amari - 2002 - 1h40 - France/Tunisie - avec Hiam Abbass, Maher Kamoun, Hend El FahemLilia, la quarantaine, élève seule sa fille adolescente Salma. Femme rangée, elle mène une vie sans éclat jusqu’à ce qu’elle entre dans un cabaret spécialisé dans la danse orientale. Ce film chatoyant et grave traite de la frustration née du devoir, du poids de la tradition et propose une ouverture aux autres par la musique et la danse.Vendredi 5 août, 21h, Cinéma de St Bonnet. Tarif : 5€. Suivi d’un débat avec l’auteur tunisienne M. Zetlaoui.

REnCOntRES aRtIStIquES DE CHaILLOL (ART CONTEMPORAIN & NATURE)Depuis huit ans, les Rencontres Artistique de Chaillol proposent une exposition d’art contemporain dans l’église du hameau de Saint-Michel, de la mi-juin à la mi-juillet. Pour sa 9e édition, l’événement se prolonge tout l’été par des installations artisti-ques sur un sentier de 2 km au départ de l’église. La thémati-que 2011, « Forêt(s)-paysage vertical », vous invite à porter un nouveau regard sur le paysage qui vous entoure.Renseignements auprès de la Communauté de Communes du Champ-saur, au 04 92 50 78 87.Inscriptions aux ateliers sur le sentier au 04 92 50 48 19.

La LutHERIE, HIStOIRE Et FaBRICatIOnanimée par Marc Rosenstiel, luthier à Rabou (Hautes-Alpes), Meilleur Ouvrier de FranceDimanche 31 juillet, 17h30, château de Montmaur, entrée libre.Pour dîner sur place avant le concert de Sabil, le parc du château vous est proposé. Pensez à amener votre panier pique-nique.

conférences

on aiMe, on en parLe...

La CHORaLE Du CHaMPSauR VaLgauDEMaR (CHANT CHORAL)La chorale du Champsaur Valgaudemar réunit les choristes des deux vallées. Placés sous la di-rection de Dominique Togni, ils interprètent un répertoire éclectique, alternant musique profane et sacrée, traditionnelle ou de variétés.Mardi 2 août, 21h, Eglise du hameau de St Michel. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

nO ME quIERaS MataR CORazOn (DANSE CONTEMPORAINE)L’Amour. Encore ?!... Après Nosotros (2007), la compagnie l’Un des Sens (Silvia Siriczman) pré-sente à Chaillol sa dernière création, un duo sur les variations du rythme cardiaque... Lundi 8 août, 21h00, Église du Hameau de Saint-Michel, Spectacle tout public. Tarif unique: 8 €, gratuit pour les enfants, pas de prévente, billetterie sur place 30 min. avant la représentation.

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aLICIa DuJOVnE ORtIz (ARGENTINE) - Jeudi 21 juillet, 18h, Auberge l’Ocanière.Dans Femme couleur tango, Alicia Dujovne Ortiz née à Buenos Aires, romancière et journaliste, retrace le parcours d’une jeune française, toulousaine, égérie du peintre Toulouse-Lautrec, qui découvre le tango dans les bordels de Buenos Aires.Bibliographie : Dora Maar, Anita, Eva Peron et sa dernière parution Le monologue de Tèrèsa, éd. Grasset.

À LIVRE OuVERt Pour la deuxième année, Dina Dian propose, en parallèle aux concerts, un éclairage littéraire sur les liens invisibles qui re-lient les hommes d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui. Cet été encore, elle déplace à Chaillol le café littéraire qu’elle or-ganise toute l’année à Marseille pour nous faire découvrir cinq auteurs de son choix, en lien avec la programmation du festival.Durée : 1h - Entrée libre.Après chaque rencontre, repartez avec un ouvrage dédicacé grâce au par-tenariat avec la librairie gapençaise au Coin des mots passants, parte-naire du festival de Chaillol, nouvellement installée 15 rue Grenette.

Presque toutes les rencontres littéraires se déroulent à l’Auberge de l’Ocanière à Chaillol village (au-dessus de la mairie et de La Poste) à 18h où vous pouvez faire le choix de rester dîner ensuite. Réservation auprès de Monique Belin au 04 92 50 48 35.

rencontres Littéraires

LES AUTEURS INVITÉS

nICOLaS gILLE Et Max aLHau (FRANCE) - Mercredi 27 juillet, 18h, Auberge l’Ocanière.Nicolas Gille et Max Alhau, docteurs es-lettres, proposent une lecture à deux voix de poèmes de leurs recueils, poèmes au lyrisme discret qui interrogent notre rapport au monde et aux paysages.Bibliographies : de Nicolas Gille, Dans la main de l’aube, éd. Laporte et Riverains du silence, BdB éditions, illustrations de Brigitte Dusserre-Bresson, Cristal de l’ombre, Pensées volées, illusta-tions de Motoko Tachikawa, Au fil des signes, illustrations de J.B. Colcher.de Max Alhau, D’asile en exil, Prix G. Perros, Sous le sceau du silence, Prix A. Artaud et A la nuit montante, éd. Voix d’encre.

gILa LuStIgER (ALLEMAGNE) - dimanche 31 juillet, 18h, Auberge l’Ocanière.Dans son ouvrage Un bonheur insoupçonnable, Gila Lustiger, née à Francfort (Allemagne), travaillant et vivant en France depuis 1987, traite des relations entre générations, entre un vieux monsieur et un jeune garçon. Ce roman, qui se lit comme un conte, fourmille d’anecdotes, de maximes, de mots d’enfants, de dessins naïfs… Il nous parle d’une façon grave et légère du bonheur.Bibliographie : Nous sommes et Quel bonheur ! (Poche), Un bonheur insoupçonnable, éd. Stock

MOnIquE zEtLaOuI (TUNISIE) - Jeudi 4 août, 18h, Auberge l’Ocanière.Monique Zetlaoui est née à Tunis. Elle est historienne et journaliste. Dans Exquis promeneurs (éd. Actes Sud), un livre orné d’illustrations en aquarelle, elle fait voyager les fruits et les légumes, personnages vivants se déplaçant d’un pays à l’autre, d’une rive à l’autre et d’un imaginaire à l’autre.Bibliographie : Shalom India, éd. Imago, Ainsi vont les enfants de Zarathoustra, éd. ImagoSéance dédicace le samedi 6 août, 12h, Librairie Au Coin des mots passants, Gap.

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Mouvement, nouveau numérojuillet-septembre, 196 pages9 € en kiosque et dans plus de 150 librairies en France, Suisse et Belgique depuis le 23 juin.

Abonnez-vous (4 numéros par an, de nombreux cadeaux et avantages pour 33€). Retrouvez l'actualité de la création mise à jour chaque semaine sur www.mouvement.net

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toute la culture

à portée de main

César dans la poche !

.frmensuel de culture citoyenne

Agenda César

partenaire du festival de Chaillol

pLus Qu’en siMpLe spectacteur, ViVez L’éVÈneMent de L’intérieur !rejoiGnez L’éQuipe des BénéVoLes du festiVaL de cHaiLLoL.Un festival, c’est aussi une équipe de bénévoles, fédération joyeuse d’enthousiasme et de vo-lonté qui contribue, aux côtés de l’équipe d’organisation, à la réussite de l’événement.

Comme tant d’autres festivals, celui de Chaillol vit de l’engagement généreux de nombreux bénévoles qui y consacrent du temps en accompagnant sa réalisation, avant et pendant l’édi-tion.

L’association des Amis du festival de Chaillol a été créée au printemps 2009 et se compose d’hommes et de femmes de tous horizons qui donnent un peu de leur temps et de leur bonne humeur pour être des relais d’information, diffuser les outils de communication, héberger les artistes et les accompagner à leur lieu de concert, faciliter l’accueil du public, proposer des moments d’échange et de convivialité...

Pour un soir ou pour toujours, quel que soit votre connaissance de l’événement, votre fami-liarité avec le monde de la culture, vous pouvez intégrer l’équipe des bénévoles, découvrir l’envers du décor et partager de chaleureux moments d’humanité.

Pour nous rejoindre ou en savoir plus, adressez-vous à un membre de l’équipe, sur place, ou passez un petit coup de fil au 04 92 50 13 90.

association des aMis du festiVaL

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deVenez Le partenaire d’un éVÈneMent cuLtureL d’enVerGure de Vo-tre territoire.Depuis la loi du 1er août 2003, le festival de Chaillol a engagé une démarche réfléchie avec les entre-prises partenaires du pays gapençais. Sensibles à ces deux valeurs ajoutées de l’art et de la sensibi-lité à l’art, à ce toujours plus d’humain et de parta-ge qu’apporte la musique, dans tous ses styles et par les meilleurs interprètes, nos mécènes s’im-pliquent dans sa réception au cœur d’un territoire de montagne, en apportant un soutien financier ou en nature à la réalisation du festival.

Mécénat cuLtureL

EntREtIEn aVEC annE HuMBERt GROUPE LA POSTE, DÉLÉGUÉE AUX RELATIONS TERRITORIALES

> VOUS êTES UN PARTICULIERTout don effectué par un particulier donne droit à une réduc-

tion d’impôt égale à 66% des sommes versées, retenues dans

la limite annuelle de 20 % du revenu imposable. En contrepar-

tie de votre soutien, vous bénéficiez du tarif réduit sur tous les

concerts du festival. Vous recevez des informations régulières

sur le festival et les concerts de la saison d’hiver.

deVeniR Mécène Qui ? comment ? ce que dit la loi.

> VOUS êTES UNE ENTREPRISETout don effectué par une entreprise donne droit à une réduction

d’impôt égale à 60 % du montant du don effectué en numérai-

re, en compétence ou en nature, et retenu dans la limite de 0,5

p.mille du chiffre d’affaires hors taxe. En contrepartie de votre

soutien, et en fonction de son montant, vous bénéficiez d’invi-

tations et de tarifs préférentiels pour les concerts du festival,

ainsi que d’une promotion de votre entreprise sur les supports

de communication du festival.

Pourquoi avoir choisi de soutenir le festi-val de Chaillol ?

L’Espace Culturel de Chaillol est l’une des rares structures culturelles du départe-ment, sinon la seule, à s’être adaptée à la géographie et la démographie parti-culières des Hautes-Alpes. Elle propose des concerts de très grande qualité dans les villages les plus reculés. Soutenir son développement nous semble essentiel. La Poste, en tant que grande entreprise de proximité et aménageur de territoire considère que l’accès à la culture doit être un nouveau service offert aux populations. Les habitants de ces villages ne se doutent souvent pas que dans leur église, on peut partager autant de richesses, d’émotion, de bonheur tout simplement.

En quoi consiste le soutien de La Poste ?

Depuis 2008, nous apportons un soutien logistique à la diffusion de la communica-tion du festival et des week-ends musicaux en proposant les affiches et programmes dans les 93 points de contact de La Poste des Hautes Alpes. Par ailleurs, l’informa-tion est diffusée auprès de tous les pos-tiers de la région PACA, quel que soit leur métier (Banque, Enseigne, Courrier, Colis) grâce à notre revue interne. Plus récemment, deux élus du Buëch m’ont fait part de leur désir de proposer une offre culturelle de qualité dans leur village. Consciente que l’accès à la cultu-re, tout autant que l’accès aux services, contribue à maintenir les populations sur un territoire, j’ai aussitôt pensé au festival de Chaillol et au travail de Michaël. Tout s’est passé très vite et deux concerts ont pu être programmés dans les vallées de la Méouge et de l’Oule, grâce à un soutien financier de la Délégation Régionale du groupe La Poste.

Pour toute information complémentaire sur le mécénat, contactez Roger Dian, administrateur du festival de chaillol au 06 37 13 37 83.

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Fondée en 1864, la maison Gebelin ouvre son premier magasin à la Rue Saint Ferréol à Marseille. Elle y restera 136 ans jusqu’au déménagement récent dans le maga-sin actuel.

C’est aujourd’hui l’une des plus anciennes entrepri-ses françaises du commerce d’instruments de musique encore en activité. Une activité qui n’a cessé d’évoluer, de s’adapter et de progresser depuis près d’un siècle et demi.

140 ans après l’ouverture de l’atelier d’Auguste Gebe-lin le magasin devenu Gebelin Planète Musique propose 2000 m2 de passion et d’émotion dédiés aux seuls ins-truments de musique et aux musiciens avec une pas-sion, celle des instruments de musique pour servir ceux qui la font : les musiciens.

GebeLin PLanète MUSiQUe27-29 boulevard Rabatau 13008 Marseille 04 91 32 31 31www.gebelinmusique.com

aUJoURd’HUi PLUS QUe JaMaiS, La MaiSon GebeLin aFFiR-

Me Son RôLe de Mécène cULtUReL en RenoUVeLant Son

SoUtien aU FeStiVaL de cHaiLLoL.

Frédéric Gebelin et toute l’équipe de GEBE-LIN PLANèTE MUSIQUE accompagnent le festival de Chaillol et les stages de musique depuis leur création, dans le cadre de la loi sur le mécénat culturel.

En mettant à disposition cinq pianos à queue dont un Steinway de concert et onze pianos droits à l’in-tention des artistes et des stagiaires, Gebelin rend possible une aventure musicale exceptionnelle, faite de passion, d’en-gagement et d’exigence et qui dure déjà depuis presque vingt ans.

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Le festival de Chaillol est subventionné par

Il reçoit le soutien de

Les collectivités locales qui soutiennent l’édition 2011

Le festival est soutenu par les entreprises mècènes

En partenariat avec

la communauté de communes du Valgaudemar, du Haut-Champsaur, le Musée Muséum de Gap, Chaillol, Aspres-lès-Corps, Bénévent, La Rochette, Laye, Molines-en-Champsaur, Montgardin, Montmaur, Saint-Bonnet, Saint-Léger-les-Mélèzes, Veynes.

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Michaël diandirection

Flore escandeadministration

élise Guillotoncommunication - médiation

brigitte escallierproduction

Roberta Giuliobilletterie - communication

François Meïmounrédaction

alexandre Sauvairecoordination artistique des balades

olivier Reisorégie générale

Frédéric GarnierPierrick Fortoul

technique

Pascal colratgraphisme

alexandre chevillardphotographie

bruno Poiréwebmastering

Pascal PerrotUrbain Kliemann

accord pianos

anne GueudréLaurent chailloux

attachés de presse

imprimé par cci - Marseille

LE COnSEIL D’aDMInIStRatIOn

Miguel-angel estrellapianiste, ambassadeur de bonne volonté d’Argentine à l’UNESCO, président d’honneur du festival de Chaillol

Marc Lourdauxprésident de l’association ECC - LeBocage

Roland Hayrabediandirecteur musical de Musicatreize

claudine Mayaudonadministratrice de la Maîtrise des Bouches du Rhône

Hervé cortotconseiller scientifique du Parc National des Écrins

Roger dianprofesseur d’économie, trésorier de l’association Espace Musique Montagne

daniel bohn président de l’association des Amis du festival

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Église de Rabou, 29 avril 2011 © Élise Guilloton

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LEBocaGePRODUCTIONSecc

production, diffusion, action et médiation culturelle en territoire de montagne

www.lebocage.org direction Michaël dian

eSPace cULtUReL de cHaiLLoL

Retrouvez-nous sur internet:

le sitewww.festivaldechaillol.com

le blog www.festivaldechaillol.over-blog.com

Quinze ans, Quinze portraitsRETOUR SUR QUINZE ANNÉES D’ACTION CULTURELLE EN TERRITOIRE DE MONTAGNEUne exposition photographique d’Adrien Perrin.

Spectateurs, administrateurs, artistes, élus, bénévoles... Adrien Perrin a réalisé une série de portraits, commande de l’Espace culturel de Chaillol dans le cadre d’un projet de collec-te mené en partenariat avec le Centre de l’Oralité Alpine autour du caractère du festival de Chaillol, en vue de l’édition d’un livre à paraître à l’automne.

Exposition présentée dans l’Église du Hameau de St Michel, à Chaillol, et accessible les soirs de concert uniquement.