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BRETAGNE BREST FORT-DE-FRANCE KIT ECOLE TBM 2013

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BRETAGNE

BREST FORT-DE-FRANCE

KIT

ECOLE

TBM 2013

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I. La Transat BRETAGNE - MARTINIQUE - La Transat Bretagne - Martinique - L’histoire de la Transat- Ils ont gagné ! - Le Figaro Bénéteau 2 - Brest, ville de départ - Fort-de-France, ville d’arrivée

II. La vie d’un marin solitaire

- Comment se prépare un skipper ? - Comment se nourrit un marin ?- Se repérer en mer - Se positionner en mer- Comment communiquer avec un bateau en pleine mer ? - Faire avancer son bateau - Les noeuds

III. Ecoutons la terre - La planète - Les marées- Les vents - Les nuages - Protégeons notre Terre- Le développement durable, c’est quoi exactement ? - Les énergies renouvelables IV. Amuse - toi- Trouve le bateau - Relie la faune et la flore avec sa région- Les mots croisés des p’tits marins

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- Déchiffre le message

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C’EST QUOI LA TRANSAT BRETAGNE - MARTINIQUE ?

La Transat Bretagne-Martinique est une course en soli-taire à la voile qui se déroule tous les 2 ans. Les naviga-teurs qui y participent doivent traverser l’Océan Atlan-tique d’est en ouest. Ils suivent une route de 3494 milles entre la ville de Brest en Bretagne et la ville de Fort-de-France en Martinique.

Parcours :Départ : BrestLaisser l’ile de Terceira (Açores) à tribord (droite)Faire le tour de la Martinique par le Sud en laissant l’ilet Cabrits à tribord (droite)Arrivée : Fort de France

Distance du parcours : 3 494 milles nautiques

Placer les points de passage sur la carte

Moyen mnémotechnique

pour retenir la différence

entre BÂBORD et TRIBORD

BATTERIE

«BA» comme bâbord

«TERIE»comme tribord

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L’HISTOIRE DE LA TRANSAT

En 1991, Mr François Xavier De-

haye créé une course ouverte à tous

types de bateaux appelée La Baule-

Dakar. Cette course est une épreuve

océanique ouverte aux monocoques

et aux multicoques. Elle s’est cou-

rue à l’origine en équipage (1980

et 1983), puis en double (1987). La

dernière édition de la course en 1991

s’est courue en solitaire.

En 2007 et 2009, le parcours réson-

nera comme une chanson de Laurent

Voulzy ! La course partira de Belle-

Ile-en-Mer pour atteindre Marie-

Galante

En 2011, la Transat au départ de

Bénodet, rejoindra la Martinique.

Objectif : installer cette destination du-

rablement.

Placer tous les départs et toutes les ar-

rivées sur une carte de l’océan Atlan-

tique.

Chercher la définition de :

Epreuve Océanique

Monocoques

Multicoques Monotype

En 2005, la course se transforme. Elle

va devenir la seule course transat-

lantique en solitaire et à armes

égales. Une telle course sur l’Atlan-

tique n’avait jamais été envisagée.

Cette édition sera donc la première du

concept. Elle se déroulera entre Saint-

Nazaire et Cuba

Dix ans après, François-Xavier

Dehaye a voulu recréer l’esprit de la fa-

meuse course. Il lance alors pour lui succé-

der le Trophée BPE, avec une nouveauté

: cette course sera courue sur mono-

type.Au commencement, le Trophée BPE se

courra donc en double sur Figaro Bé-

néteau au départ de St-Nazaire et sera

organisée tous les 2 ans.

Destination : Dakar comme au bon vieux

temps avec une escale à Porto Santo.

Seules les qualités humaines et sportives

feront la différence sur un parcours Nord-

Sud…

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2011Thomas ROUXEL sur le voilier

appelé BRETAGNE-CREDIT-MUTUELPERFORMANCE

En 16J 5h 15min 50sde Bénodet à Fort-de-France

? 2013...QUI SERA LE PROCHAIN ?...

2005Eric DROUGLAZET sur le voilier

appelé CREDIT MARITIME-ZEROTWO

En 25j 07h 10min 49sde Saint-Nazaire à Cuba soit

4200 milles

2007Nicolas TROUSSEL sur le voilier

appelé FINANCOEn 21j 09h 11min 45sde Belle-île-en-mer à

Marie-Galante soit 3436 milles

2009Gildas MORVAN sur le voilier

appelé CERCLE VERTEn 19j 14h 24min 12sde Belle-île-en-mer à

Marie-Galante soit 3436 milles

ILS ONT GAGNÉ !

Retrouve les inscrits à la course en t’aidant du site internet

www.transat-bretagnemartinique.com

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LE BATEAU DE LA COURSE - FIGARO BÉNÉTEAU 2Le Figaro Bénéteau 2 est le nom du bateau sur lequel les marins vont traverser l’Atlantique.C’est un voilier monocoque … ? Sais-tu ce qu’est un voilier monocoque ?

Un voilierUn voilier est le nom donné à un bateau qui se propulse vers l’avant uniquement grâce à la force du vent. Pour cela il pos-sède une coque et un mât qui soutient les voiles. Comme vu précédemment, il existe des MONOcoques et des MULTIcoques.

Les voilesPour aller de l’avant, le bateau utilise la force du vent. En effet, le vent va faire gonfler les voiles et pousser le bateau. Retrouve parmi ces photos le monocoque et multi-coque !

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- Largeur : 3,4 mcomme une petite voiture

- Longueur : 10,10 mcomme l’orque

- Poids : 3050 kgcomme le rhinocéros blanc

La Classe Figaro Bénéteau est une

association créée en 1990. Elle réunit

l’ensemble des marins qui participent

aux courses sur ce support. Il existe un

calendrier des compétitions qui définit

un championnat de France de course au

large en solitaire. Chaque année à la

fin de la saison, les marins gagnent des

points en fonction de leurs classements

sur les compétitions. Le meilleur marin

devient alors champion de France Elite

de Course au Large en Solitaire.

LE BATEAU DE LA COURSE - FIGARO BÉNÉTEAU

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BREST - VILLE DE DÉPART DE LA COURSE

Brest est la seconde métropole de Bretagne et est le siège de la Préfecture maritime qui veille sur 2500 km de côte du Mont-Saint-Michel à la frontière espagnole. C’est un port important, deuxième port militaire en France après Toulon, à l’extrémité ouest de la Bretagne. Brest est la première agglomération de l’ouest breton rayonnant sur un bassin de plus d’un million d’habitants. Deuxième région la Bretagne derrière Rennes et 23e commune la plus peuplée de France, Brest est aussi appelée la cité du Ponant soit la ville la plus peuplée du Finistère. Au Moyen Âge, l’histoire de Brest se confond avec l’histoire de son château. Puis Richelieu en fait un port militaire. Brest se développera autour de son arsenal, jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle. Fortement marquée par des bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale, Brest a vu son centre historique presque entièrement renouvelé pendant la Reconstruction. À la fin du XXe et au début du XXIe siècle, la désindustrialisation de la ville s’accompagne du développement du secteur tertiaire.

UNE RICHE TRADITION MARITIME

CAPITALEEUROPÉENNE DES

SCIENCESET TECHNIQUESDE LA MER

À Brest, les chercheurs sont aussi, dans tous les sens du terme, de réels explorateurs maritimes. Brest est l’un des pôles majeurs des sciences et techniques de la mer en Europe et dans le monde, concentrant plus de 50 % de la recherche française dans ce domaine au travers de ses grandes écoles, de l’UBO (Université de Bretagne Occidentale), ainsi que des orga-nismes et instituts de recherche tels que l’IUEM (Institut Universitaire Euro-péen de la Mer), l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ou encore l’IPEV (Institut Polaire Paul Emile Victor). Le Pôle Mer Bretagne, pôle de compétitivité à vocation mondiale, réalise une veille, sélectionne et accompagne le développement des projets innovants de ses adhérents.

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LA RADE,

STADENAUTIQUE

EXCEPTIONNEL

Véritable mer intérieure s’étendant sur plus de 20 km d’est en est et 11 km du nord au sud, la rade de Brest est un site naturel hors du commun, aux paysages préservés et multiples, à la biodiversité remarquable. L’Aulne et l’Elorn qui s’y jettent pro-longent le plaisir de la découverte, de la prome-nade comme de la navigation. La rade, c’est aussi un théâtre de mer : de ses auteurs on peut assister aux départs et arrivées des grands navigateurs, et suivre les régates dans le sillage des milliers de bateaux qui viennent la parcourir à l’occasion des grands rassemblements maritimes. Ici, on peut pra-tiquer tous types de sports et d’activités nautiques (voile, dériveurs, planche à voile, kayak…), de l’initiation des scolaires aux entraînements sportifs de haut niveau.

BREST, 1ER PORTDE PLAISANCEDE BRETAGNE

DES ENTREPRISESDE HAUTE

TECHNOLOGIEAU SERVICE DE LA

COURSEAU LARGE

Berceau de la haute technologie marine, Brest est le port d’at-tache de nombre d’entreprises-références en matière de course au large. De Groupama à l’Hydroptère, du Vendée Globe à l’America’s Cup en passant par les bateaux de la Route du Rhum, tous les plus grands navigateurs leur font confiance.

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BREST, PORT DE DEPARTET D’ARRIVEE DES

GRANDS RECORDS

Brest est aujourd’hui un pôle de référence de la course au large et de grandes manifestations nautiques. Les plus grands skippers de la voile océanique ont trouvé à Brest un accueil et des infrastructures dignes de leurs plus grands exploits ! La liste est longue des marins qui se sont élancés de Brest. Le Trophée Jules-Verne a boosté l’intérêtdes marins pour les records. Citons Bruno Peyron, Olivier de Ker-sauson, Peter Blake, Ellen MacArthur, Franck Cammas, Pascal Bidé-gorry, Francis Joyon, Thomas Coville, mais encore Jean-Luc Van den Heede et Philippe Monnet, seuls marins français ayant osé tenter le défi le plus extrême : le tour du monde à l’envers contre courants et vents dominants.

A VISITER ! Océanopolis, le parc de la décou-verte maritime, qui raconte l’histoire naturelle des océans vue par les scientifiques !

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La force de la manifestation maritime de Brest est dans la multitude et la diversité des bateaux qui s’y donnent rendez-vous tous les quatre ans.. Pendant près d’une semaine, des milliers de marins, des centaines de ba-teaux de toutes tailles participent aux fêtes maritimes internationales de Brest.Des grands voiliers aux répliques historiques, des unités de travail aux yoles, du canot aux trois-mâts majestueux, du remorqueur au paquebot, du mousse au vieux loup de mer, du capitaine de vaisseau au skipper profes-sionnel, toutes les marines et tous les marins se rencontreront sur les quais de Brest pour un grand moment de partage, de découverte et d’échange.Une véritable exposition universelle vivante de la mer et du monde mari-time !

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FORT-DE-FRANCE : L’ARRIVÉE DE LA COURSE EN MARTINIQUE

La Martinique est l’un des quatre dé-partements d’Outre-Mer, créés par la loi du 19 mars 1946. La loi du 2 mars 1982 érigeant la région en collectivité territoriale de plein exercice a fait de la Mar-tinique une des vingt-six régions françaises.

Le département est découpé en quatre arrondissements (Fort-de-France, Trinité, Le Marin et Saint-Pierre), subdivisés en 45 cantons et 34 communes. La Marti-nique est dotée d’un Conseil ré-gional et d’un Conseil général. Elle est représentée au niveau national par 4 députés, 2 sénateurs et un conseiller économique et social.

L’état est représenté par le préfet établi à Fort-de-France et trois sous-

préfets à Trinité, au Marin et à Saint-Pierre.En tant que département fran-çais, la Martinique fait partie

de l’Union Européenne au sein de laquelle elle

constitue une région ultra-périphérique ; à ce titre elle bé-néficie de « mesures spé-cifiques « qui adaptent le droit communau ta i r e

en tenant compte des caractéristiques et

contraintes particulières de ces régions. GÉOGRAPHIE

Distante de 6.858 km de la métropole, la Martinique est située dans l’archipel des Petites Antilles. D’une superficie de 1.128 km², c’est l’un des plus petits départements français. Le relief de la Martinique est caractérisé par sa diversité : • Il est constitué d’un massif montagneux au nord, dominé par les pitons du Carbet (1207m) et la Montagne Pelée (1397m). Cette dernière est un volcan toujours en activité, qui figure parmi les volcans les plus surveillés au monde. • Dans le reste de l’île, une succession de reliefs moyens, les mornes, peuvent atteindre jusqu’à 505m d’altitude (Montagne du Vauclin). • Une seule plaine se dégage de cet ensemble accidenté, celle du Lamentin, au centre, où se trouve l’aéroport international.12

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CLIMATLe climat, de type tropical, est chaud (26° de température moyenne annuelle) et humide (hygrométrie de 80 % en mars-avril et 87% en octobre-novembre). La chaleur due à l’ensoleillement est tempérée par l’influence océanique des alizés.On distingue deux saisons :

• la première, le Carême, chaud et sec, s’étend de décembre à mai, avec une période de grande sécheresse en février/avril ; l’ensoleil-lement est alors maximal. • la seconde, l’Hivernage, plus humide, dure de juin à novembre et se caractérise par un risque cyclonique important.

Les régions montagneuses du nord connaissent un climat plus frais et plus pluvieux que celui de la côte. En effet, les massifs montagneux élèvent un obstacle devant l’alizé venu de l’océan Atlantique, provoquant des précipitations orographiques abondantes. Il tombe par exemple en moyenne 10 mètres d’eau par an sur la Montagne Pelée.On compte en moyenne 2.800 heures de soleil par an en Martinique.

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HISTOIRE

La première date de l’histoire officielle de la Martinique est l’arri-

vée de Christophe Colomb, en 1502, le jour de la Saint-Martin.

Appelée Madinina, « l’île aux fleurs » ou Jouanacaera, « l’île aux

iguanes », la Martinique devient française en 1635, et est gérée

par la Compagnie des Isles d’Amérique, créée par Richelieu.

Les fondements de la société d’habitation, une première fois sa-

pés par l’abolition de l’esclavage, proclamée le 22 mai 1848

après la révolte des esclaves de la région de Saint-Pierre, vont

ê t r e progressivement remis en cause pendant le

XXème siècle. Celui-ci commence pour

la Martinique avec le traumatisme

de l’éruption de la Montagne

Pelée, le 8 mai 1902, qui

annihile la ville de Saint-

Pierre et 30.000 de ses

habitants. La loi du

19 mars 1946 éta-

blit la Martinique

comme départe-

ment d’Outre-Mer.

HISTOIRE PRÉCOLOMBIENNE DE LA MARTINIQUE.Le 15 juin 1502, quand Christophe Colomb débarque à la Martinique, plus

précisément sur le site de l’actuelle commune du Carbet, l’île est habitée depuis plusieurs siècles. Les plus anciens vestiges archéologiques attestent en effet d’un peuplement humain remontant au deuxième millénaire avant notre ère. Les mouvements de population dans l’espace caribéen ont en effet peuplé et dépeuplé les îles au gré des flux et des reflux.Venus du bassin de l’Orénoque (actuel Venezuéla), les Arawaks se sont ins-tallés en Martinique vers 100 avant J-C, dans le cadre d’un vaste mouve-ment qui a concerné l’ensemble des îles de la Caraïbe, jusqu’aux Grandes Antilles. Vers le Xème siècle, l’arrivée des Caraïbes provoque un bouleverse-ment dans l’ensemble de la Caraïbe, au rythme de leur conquête progressive des îles de l’arc antillais.

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Population

La population martiniquaise 2010 compte 402.000 habitants. Répar-tie sur 1.128 km², cette population est très dense (356 habitants au km², contre 112 au niveau national).

Les principales villes sont la capitale administrative et économique, Fort-de-France (89.794 habitants), Le Lamentin (39.442 habitants), Le Robert (24.068 habitants) et Schoelcher (21.510 habitants).Ces communes forment le principal pôle de peuplement et d’activité de l’île, les communes de Trinité, du Marin et du François constituant les principaux pôles locaux.

A TON TOUR !Place les grandes villes de la Marti-nique ainsi que les principaux pôles de peuplement.Enfin, sauras tu trouver où se trouve l’arrivée des bateaux ?

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LA VIE D’UN MARIN SOLITAIRE

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COMMENT SE PREPARE LE SKIPPER?

Un skipper, c’est un peu comme un athlète de haut niveau.L’effort qu’il fait n’est pas le même qu’un tennisman ou un footballer, mais la préparation est tout aussi im-portante. La compétition du marin dure plusieurs jours et altère autant le physique que le mental.

C’est pourquoi, avant la compétition, un marin se pré-pare de façon spécifique avec un préparateur ou seul s’il se connait bien. La gestion d’un bateau en solitaire nécessite une bonne capacité physique , ne serait ce que pour hisser les voiles, se déplacer sur le bateau, réparer la casse, mais également pour tenir le rythme fatiguant de la mer, du sel, du soleil et du vent. Côté mental, le marin est à rude épreuve.

Sûrement le sport le plus difficile psychologiquement, il requiert une connaissance parfaite de son corps, de son temps de sommeil, et de ses besoins en nourri-ture. Il doit donc s’équilibrer entre la marche du bateau et la bonne gestion du marin.

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COMMENT SE NOURRIT LE SKIPPERAvant de partir, les réserves du marin en nourriture sont très étudiées ! Dans un bateau, ni réfrigérateur, ni congélateur, pas de micro onde ou de bouilloire électrique ! Une simple bonbonne de gaz permet de faire chauffer les aliments. Le moment du repas doit être un moment de détente afin de reprendre des forces. Parfois, si le gros temps l’empêche de cuisiner, il doit pouvoir se nourrir facilement pour ne pas perdre des forces.

Les premiers jours, le marin peut profiter des produits frais, mais plus la course avance, plus il doit user de sachets lyophilisés. Il emmènera avec lui des barres de céréales, du chocolat, et surtout une grande quantité d’eau afin de ne pas se déshydrater.

sachets lyophilisés

produits frais

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SE REPERER EN MER

Les balisesPas facile de se repérer en pleine mer ! Pas de plans de route ni de panneaux ! Pourtant, le marin dispose de précieux outils pour savoir où se trouve l’entrée d’un port, la côte et surtout où se situent les dangers. Car s’il est difficile d’indiquer les chemins en mer, au moins on peut préserver les marins des obstacles sur sa route. C’est le balisage qui désigne l’ensemble des marques ou balises fixes ou flottantes placés en mer ou à terre qui indiquent aux navires les dangers et le tracé des chenaux d’accès aux ports et abris.

Les balises peuvent avoir des formes ou des couleurs différentes. On comprend le sens d’une balise grâce à ces éléments.Balises cardinales : désignent des dangers en mer. Chaque balise a une forme particulière qui signifie un certain message. Elles informent le navigateur qu’il doit passer à l’est, à l’ouest, au nord ou au sud de celle-ci.

Ouest : le danger se trouve à l’Est de la balise, il faut contourner la balise par l’Ouest.

Est : le danger se trouve à l’Ouest de la balise, il faut contourner la balise par l’Est.

Nord : le danger se trouve au Sud de la balise, il faut contourner la balise par le Nord.

Sud : le danger se trouve au Nord de la balise, il faut contourner la balise par le Sud.

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Un phare est un système de signalisation employé depuis des milliers d’années ! Ce système est constitué d’un puissant éclairage placé généralement en haut d’une tour. Ils sont généralement placés près de la côte. Ils permettaient aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des côtes, ainsi que l’entrée des ports.Ils sont de moins en moins utiles grâce aux moyens électroniques de géolocalisation. Le service des phares et balises recense 150 phares sur les côtes françaises dont 25 en pleine mer.

Le plus ancien phare est la Tour d’Ordre à Boulogne-sur-MerLe plus haut est le phare de l’Île Vierge avec une hauteur de 82,5 m

Balises latéralesLes balises latérales désignent un chenal, c’est-à-dire un chemin qui ne comporte pas de danger et qu’il est conseillé de suivre pour atteindre un port.Quand on rentre dans un chenal vers le port, on doit laisser les balises vertes en forme de cônes) à tribord et les balises rouges (cylindriques) à bâbord.

Phare de l’île vierge Phare de la Tour d’ordre (1550)

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SE POSITIONNER EN MERLe sextantUn sextant est un instrument de navigation à réflexion servant à mesurer la distance angulaire entre deux points aussi bien verticalement qu’horizontalement. Il est utilisé pour faire le point hors de vue de terre en relevant la hauteur angulaire d’un astre au-dessus de l’horizon. Un usage courant du sextant est de relever la hauteur angulaire du soleil à midi, ce qui donne la latitude du point de l’observateur. Mais aussi en navigation côtière pour calculer la distance à un amer, ou l’angle horizontal entre deux points remarquables. Le sextant est toujours utilisé dans l’aéronautique, la marine , les raids terrestres, etc., bien que son usage se restreigne en raison du développement des systèmes de positionnement par satellites, il n’en demeure pas moins un moyen fiable dont le navigateur devra savoir faire bon usage.

Le GPSLe principe de fonctionnement du GPS repose sur la mesure de la distance d’un récepteur (le bateau) par rapport à plusieurs satellites. Chaque satellite émet un signal, capté par le récepteur, permettant ainsi de mesurer très pré-cisément la distance séparant l’émetteur (le satellite) du récepteur.Avec la réception des signaux des satellites, au minimum de trois, le récep-teur mobile est capable de calculer sa position géographique par triangula-tion.

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Le système AISLe Système d’Identification Automatique (SIA) ou Automatic Identification System (AIS), en anglais, est un système d’échanges automatisés de mes-sages entre navires, qui permet aux navires de connaître l’identité, le statut, la position et la route des navires se situant dans la zone de navigation.

Le marin, seul peut ainsi savoir s’il se trouve proche d’un autre navire. Ce système permet sou-vent d’éviter les collisions.

Et nous comment sait-on où se trouve le skipper ? Le système Argos est un système mon-dial de localisation et de collecte de données géopositionnées par satellite. Il permet de localiser les balises n’im-porte où à la surface de la Terre avec une précision d’environ 150 mètres.

PC

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COMMENT COMMUNIQUER AVEC UN BATEAU EN PLEINE MER?

Le téléphone Pendant la course, les skippers vont pouvoir communiquer avec la Terre grâce à un téléphone satellite Iridium. En effet il est très important pour les skippers de communiquer avec la terre ferme afin que l’on puisse connaitre leur état de santé, qu’ils puissent signaler s’ils ont un problème, ou encore pour rester en contact avec leur famille.

Le satelliteGrâce au satellite les skippers peuvent rester en communication avec la Terre. Ils peuvent même accéder à Internet où ils peuvent consulter les sites météoro-logiques afin d’établir leur route. De plus tout au long de la course ils pourront envoyer ou recevoir des fax.

Le PC course « press center » en anglais, est en contact régulier avec les skippers. Il entre en communication avec eux plusieurs fois par jour afin de s’assurer que tout se passe bien sur le bateau.

La radioEn plus du satellite les ondes radio classiques sont toujours utilisées pour rece-voir des données météorologiques. C’est de plus un système de secours.

A savoir : Un médecin est joignable 24h/24h en cas de problème. Il peut gui-der les skippers par radio ou vidéo pour des conseils précis en cas de besoin.

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FAIRE AVANCER SON BATEAU

Pouvant exister sur toute planète disposant d’une atmosphère, le vent se forme à partir des mouvements de masses d’air provoqués par l’énergie du soleil et la rotation de la planète.Le vent est la source d’énergie des voiliers mais pas seulement.Il est aussi utilisé depuis longtemps par l’homme pour d’autres usages comme les moulins à vents, les éoliennes mais aussi d’autres sports : le char à voile, le parapente ou encore plus récemment le kitesurf !

Vent

Tribord amures Babord amures

Allures de portant

Face au vent

Face arrière

LargueLargue

Prés Prés

Vent de travers Vent de travers

Les actions

Affaler une voile : descendre complètement une voile

Hisser la voile : faire monter une voile

Prendre un ris : réduire la surface de la grand-voile en la descendant (lorsque le vent est trop fort)

Border une voile : Tirer sur l’écoute (cordage qui règle une voile) pour ramener au maximum la voile dans l’axe du bateau

Choquer l’écoute : lâcher l’écoute

Démâter : perdre son mât

Parer : préparer une manœuvre

Lofer : rapprocher le cap du voilier du lit du vent (mettre la barre sous le vent = pousser sur la barre)

Louvoyer : faire route au près, alternativement sur chaque amure, en effectuant des virements de bord

Planer : se dit d’une coque qui sort en partie de l’eau sous l’effet de la vitesse

Se mettre à la cape : faire face à la tempête sans voile ou avec une voile réduite

Virer : changer de direction, d’amure (côté duquel on reçoit le vent) en passant face au vent, changer d’amure en passant dos au vent s’appelle empanner.

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LES NOEUDS

Les nœuds d’arrêt

Nœud en huit : C’est le nœud d’arrêt par

excellence. Il présente un bon volume, se fait

rapidement et se défait sans difficulté, même

très serré.

Nœud de capucin : C’est un nœud d’arrêt

décoratif. Il est assez volumineux pour ajouter

du lest au bout d’un cordage devant être lancé.

Nœud en huit

Nœud du pêcheur

Nœud de cabestan

Les nœuds d’assemblage :Nœud de pêcheur : Ce nœud se compose de deux demi-nœuds. Il est très sûr pour réunir deux cor-dages minces de même diamètre.Nœud d’écoute : Sert à réunir deux cordages de diamètres différents. Facile à faire, c’est l’un des plus connus pour réunir deux cordes.

Les nœuds d’amarrage :

Tour mort et deux demi-clés : Technique la plus

facile dans l’urgence. On entoure la bitte d’amar-

rage ou l’anneau de quai avec le cordage. La tension

s’exerce sur le tour mort, tandis que les deux demi-clés

bloquent le nœud.

Demi-clés à capeler ou nœud de cabestan : Il

tient par tension, plus on serre, plus il est solide. On

l’utilise pour amarrer un bateau à un pieu, à un anneau

ou bitte d’amarrage.

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COMPRENDRE SA PLANETE

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LA PLANÈTEPrès des ¾ de la surface du globe sont recouverts d’eau. C’est pour cela que nous appelons la Terre, la planète bleue.Les mers et les océans occupent 71 % de la surface du globe, soit 361 millions de km² et 322 millions de km³ d’eau !

Pour se repérer et se situer, on utilise un système de repères horizontaux et verticaux qui se mesurent en degré : les latitudes et les longitudes.

Un parallèle est un cercle imaginaire parallèle à l’Équateur.

Un méridien est un demi-cercle qui joint les deux pôles. Le méridien de Greenwich est le méridien d’origine qui passe par l’Observatoire de Greenwich, près de Londres (Royaume-Uni), c’est le méridien 0

L’Équateur est le cercle imaginaire autour de la Terre situé à égale distance du pôle Nord et du pôle Sud.

La latitude est la distance mesurée en degrés qui sépare un paral-lèle de l’Équateur.

La longitude est la distance mesurée en degrés qui sépare un méridien du méridien de Greenwich.

.

Pour une précision totale, chaque degré (°) est divisé

en 60 minutes (‘), elle-même divisée en 60 secondes

(‘’).

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LES MARÉESA la plage, la mer n’est pas toujours à la même hauteur. Deux fois par jour, elle monte et descend. En effet, c’est la Lune qui a un effet sur la Terre. A chaque fois qu’elle passe, elle déforme la pla-nète comme un ballon de rugby. C’est alors que tout bouge, les océans et les continents. La Lune agit sur la Terre par un effet d’attraction.

Lors de la pleine mer, le niveau de la mer est très élevé. L’eau est poussée vers les côtes. A l’opposé, lors de la basse mer, l’eau est attirée et laisse place sur les côtes place aux grandes étendues de sable.

Le soleil agit sur les marées, mais moins fort, car il est beaucoup plus loin.

L’amplitude peut atteindre 13m dans la Baie du Mont Saint-Michel, c’est-à-dire qu’à un point donné, il peut y avoir une différence de profondeur de 13m entre la marée basse et la marée haute.

Lors de la pleine lune et de la nouvelle lune, c’est-à-dire lorsque la Terre, la lune et le soleil sont dans le même axe, ces derniers agissent de concert et les marées sont de plus grande amplitude. Au contraire, lors du premier et du dernier quartier, lorsque les trois astres sont en quadrature, l’amplitude est plus faible.

Calcutta

Calcutta

Brest

Brest

Lune

Lune

Iles Wallis

Iles Wallis

Acapolco Acapolco

Pôle Nord

Pôle NordTERRE

TERRESchémas des marées,

vue du haut de la Terre

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LES VENTSPouvant exister sur toute planète disposant d’une atmosphère, le vent se forme à partir des mouvements de masses d’air provoqués par l’énergie du soleil et la rotation de la planète.

C’est l’amiral britannique Francis Beaufort (1774-1857) en 1805 qui a ima-giné une échelle comportant des critères assez précis pour quantifier le vent en mer d’après la vitesse moyenne du vent sur dix minutes de durée.

Le vent est la source d’énergie des voiliers mais pas seulement. Il est aussi utilisé depuis longtemps par l’homme pour d’autres usages comme les moulins à vents, les éoliennes mais aussi d’autres sports : le char à voile, le parapente ou encore plus récemment le kitesurf !

Vocabulaire : - Anticyclone : Zone de haute pression atmosphérique. Plus l’on va vers son centre, plus les pressions y sont élevées. Il correspond sou-vent à une zone de beau temps et de vents assez faibles.- Dépression : Zone de basse pression atmosphérique. Les vents y sont très forts et les conditions de navigation en sont d’autant plus difficiles. - Lit du vent : Direction d’où souffle le vent. Le bateau se trouve dans le lit du vent quand il est face à lui.- Pétole : Calme plat, absence totale de vent.- Mollir : Le vent perd de sa force et de sa vitesse. - Houle : Ondulation à la surface de la mer, se caractérise aussi par la distance entre deux crêtes de lames successives.- Rafale : Renforcement brutal et passager du vent, qui peut cou-cher le voilier. La vitesse instantanée dépasse de 10 à 15 nœuds la vitesse moyenne du vent. L’expression «fortes rafales » est utilisée lorsque cette différence est comprise entre 15 et 25 nœuds, et l’ex-pression «violentes rafales» au delà.- Bascule de vent : Changement rapide et permanent de la direction du vent.- Dorsale : Zone où il y a peu de vent, zone allongée de hautes pressions atmosphériques prolongeant un anticyclone.- Un Front : Un front météorologique est une surface de discontinuité étendue, qui sépare deux masses d’air ayant des propriétés phy-siques différentes (ex : température, humidité, pression).

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Les nuages

Un nuage est constitué de minuscules particules d’eau liquide ou solide ou les deux à la fois en suspension dans l’atmosphère.

Sous l’effet chaud du soleil, l’eau contenue dans la Terre s’évapore et créé un air chaud et humide. Cette vapeur d’eau constituée de milliers de gouttelettes refroidit en remontant dans l’atmosphère et prend alors la forme d’un nuage. C’est la chute de la température qui permet aux vapeurs de s’agglomérer et de former le nuage. Lorsque le nuage est alors trop lourd, il retombe sur Terre sous la forme de pluie.

La forme des nuages varie donc selon l’altitude, la saison, la situation météoro-logique et même l’heure de la journée, car le soleil ne chauffe pas de la même façon en début et fin de journée.

Le Cirrus

Le Cirrocumulus

Le Cirrostratus

L’Altocumulus L’Altostratus

Le Nimbostratus

Etage supérieur : Altitude : 6000 m.

Nuages constitués de cristaux de glace.Le Cirrus : Nuages détachés sous forme de délicats filaments blancs, aspect fibreux (boucles de cheveux).Le Cirrocumulus : Banc, nappe ou couche mince de nuages blancs sans ombre propre.Le Cirrostratus : Voile nuageux transparent et blanchâtre, d’aspect fibreux (donne généralement lieu à des phénomènes de halo lumineux centré sur le soleil, semblable à un arc-en-ciel).

Etage moyen : Altitude : 2500 à 5000 m.

Nuages constitués de gouttelettes d’eau.L’Altocumulus : Couche de nuages blancs et gris ayant généralement des ombres propres et composés de lamelles, de galets, de rouleaux.L’Altostratus : Nappe ou couche nuageuse grisâtre ou bleuâtre, d’aspect strié, parfois assez mince pour laisser passer la lumière du soleil. Le Nimbostratus : Couche nuageuse grise, souvent foncée dont l’aspect est rendu flou par des chutes de pluie plus ou moins continues. Il masque complè-tement le soleil sur toute son étendue.

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Etage inférieur : Altitude : du sol à 2000 m.

Nuages constitués de gouttelettes d’eau.Le Stratocumulus : Gris ou blanchâtre formées de dalle, de galets, de rouleaux.Le Stratus : Nappe ou couche nuageuse grisâtre ou bleuâtre d’aspect strié parfois assez mince pour laisser passer la lumière du soleil.

Etage à développement vertical : Altitude : 500 m.

Le Cumulus : Nuages détachés, normalement denses et aux contours bien délimités, se déve-loppent verticalement sous forme de mamelons, de dômes et de tours, dont la partie supérieure a souvent l’aspect d’un chou-fleur.Le Cumulonimbus : Nuage épais et dense en forme de montagne. Associés aux orages, ils sont à l’origine de la foudre

Le Stratocumulus

Le Stratus

Le Cumulus

Le Cumulonimbus

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PROTEGEONS NOTRE TERRE

Préserver la biodiversité des océansLe milieu marin est l’un des plus riches pour sa biodiversité.

Le nombre d’espèces qui vivent dans les océans et dans les mers est impressionnant : près de 30 000 espèces différentes de poissons.

Aujourd’hui cette richesse est menacée pour 2 raisons

- la pêche intensive - le réchauffement climatique et la pollution de l’eau

La pêche intensive permet à l’homme de se nourrir, mais elle ne laisse pas toujours assez de temps aux espèces pour se reproduire. Cette pêche intensive fait chuter le nombre de poissons dans nos mers. Pour les protéger, il existe des limites de poissons à pêcher qu’il ne faut pas dépasser. C’est ce que l’on appel la pêche durable.

Ensuite, le réchauffement climatique et la pollution de l’eau détruisent les milieux dans lesquels vivent les poissons. Les premiers touchés sont les coraux qui deviennent tout blancs.Actuellement, un quart d’entre eux sont en très mauvais état. Les marées noires sont par exemple une des raisons de cette pollution.

Les bons gestes quand je vais à la plage

+ Quand je pars à la plage , je ne laisse rien traî-

ner.

+ A la plage, je ne joue pas derrière les clôtures

qui protègents les dunes.

+ Je respecte tous les milieuxnaturels et surtout les

plus fragiles.

+ Si je vais pêcher, je me renseigne bien sur les

périodes de pêches et je relache les plus petit pois-

sons.

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La Charte Echo Mer

La charte de l’éco-Marin est un outil d’information et d’enga-

gement éco-citoyen des utilisateurs de l’espace maritime :

ports, plaisanciers, coureurs au large, pêcheurs, constructeur

nautique, marine nationale, fun boarder, surfeur, plongeurs,

etc. Cette charte, élaborée en septembre 2003, est à mettre

au crédit de la Revue Loisirs Nautiques et de l’association

Echo-Mer. Elle comprend 13 articles qui dressent le panel

d’actes éco-citoyens que les utilisateurs de mer peuvent

appliquer afin de préserver l’environnement : gestion des

déchets, protection de la flore et de la faune sauvage, limi-

tation des pollutions toxiques.

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LE DÉVELOPPEMENT DURABLE, C’EST QUOI EXACTEMENT ?

L’objectif du développement durable est de répondre « aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

Le développement durable est une nouvelle façon d’envisager notre avenir à tous et de penser notre développement en nous donnant une chance de profiter sagement des richesses de notre Terre : utili-sons les ressources naturelles avec précaution, respectons l’environnement et les hommes, assurons un développement de toutes les régions du monde de manière plus juste.

Les mers et les océans recouvrent 70% de la surface de la Terre, ils sont donc particulièrement sensibles à toutes ces évolutions.

ECONOMIE ENVIRONNEMENT

SOCIAL

viable

équitable vivable

DURABLE

PROTEGE TA PLANETE

- Eteindre la lumière et les appareils électriques

(ne pas les laisser en veille).

- Prendre des douches plutôt que des bains.

- Acheter des produits respectueux de l’environnement.

- Ne pas gaspiller le papier ; par exemple 1 tonne de papier

= 17 arbres et 26 m³ d’eau !

- Trier ses déchets pour assurer un bon recyclage.

- Jeter les piles, médicaments et ampoules dans des poubelles

spéciales- Eviter de se déplacer en voiture quand tu peux prendre le

vélo ou marcher à pied !

- En voiture, bien respecter les limitations de vitesse : c’est

plus sûr et c’est moins polluant.

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LES ENERGIES RENOUVELABLES

Une énergie renouvelable est une énergie renouvelée ou régénérée natu-rellement à l’échelle d’une vie humaine. Le caractère renouvelable d’une énergie dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère, mais aussi de la vitesse à laquelle elle est consommée. Le pétrole ainsi que tous les combustibles fossiles ne sont pas des énergies renouvelables. En effet, elles sont consommées trop rapidement par l’homme pour que la nature ait le temps de les recréer.

Les énergies naturelles qui sont utilisées sont :- Le soleil- Le vent- L’eau - La chaleur de la Terre

L’énergie SolaireUn panneau solaire est un dispositif destiné à récupérer une partie de l’énergie du rayonnement solaire pour la convertir en une forme d’énergie (électrique ou thermique) utilisable par l’homme. On distingue deux types de panneaux solaires : - les panneaux solaires thermiques, appelés capteurs solaires thermiques, qui convertissent la lumière en chaleur, utilisée sous forme d’eau chaude

- les panneaux solaires photovoltaïques, appelés simplement panneaux solaires, qui convertissent la lumière en électricité.

L’énergie éolienne L’énergie éolienne a aussi été vite exploitée à l’aide de moulins à vent équipés de pales en forme de voile. Les meuniers utilisent des moulins pour faire tourner une meule à grains. Aujourd’hui, ce sont les éoliennes qui prennent la place des moulins à vent. Elles transforment l’énergie mécanique en énergie électrique. Elle tire son nom d’Éole, le nom donné au dieu du vent dans la Grèce antique.

L’énergie géothermiqueCette chaleur se présente sous forme

de réservoirs de vapeur, d’eaux chaudes ou encore de roches chaudes. Lorsque la température est modérée, elle

est exploitée pour alimenter les chauffages urbains, comme c’est le cas dans les bassins aquitain et parisien.

Lorsque la température est plus élevée, comme aux Antilles, il est possible de produire de l’électricité.

L’énergie hydraulique L’énergie hydraulique est fournie par le mouve-

ment de l’eau, sous toutes ses formes. C’est-à-dire grâce aux chutes, cours d’eau, marées, vagues. Ce

mouvement peut être utilisé directement, avec un moulin à eau, et peut aussi être converti en énergie

électrique dans une centrale hydroélectrique.

L’énergie marémotrice L’énergie marémotrice est issue des mouvements de

l’eau créée par les marées, causées par l’effet conju-gué des forces de gravitation de lalune et du soleil. Elle est utilisée soit sous forme d’énergie potentielle

- l’élévation du niveau de la mer, soit sous forme d’énergie cinétique - les courants de marée.

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AMUSE - TOI

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A B C D 1

2

3

4

Trouve le bateau de la MartiniqueDéplace-toi sur l’échiquier.

Départ : A1

Déplacement :

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MartiniqueBretagne

D

Relie la faune et la flore avec sa region

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1- Le nom du bateau sur lequel les skippers vont courir la Transat Bretagne-Martinique

2- La région d’arrivée

3- Repère indiquant les objets visibles ou invisibles en mer

4- Nom de l’Amiral qui a imaginé une échelle com-portant des critères pour quantifier le vent en mer.

5- La région de départ

A- La boisson des pirates est

B- Energie renouvelée ou régénérée naturellement à l’échelle d’une vie humaine.

C- Ville de départ de la course en 2011

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LES MOTS CROISÉS DES P’TITS MARINS

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CB

A

5

4

3

1

2

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A .— N —. 0 ————— B —... O ——— 1 .———— C —.—. P .——. 2 ..——— D —.. Q ——.— 3 ...—— E . R .—. 4 ....— F ..—. S ... 5 ..... G ——. T — 6 —.... H .... U ..— 7 ——... I .. V ...— 8 ———.. J .——— W .—— 9 ————. K —.— X —..— . .—.—.— L .—.. Y —.—— M —— Z ——.. ? ..——.

-. --- ..- -.- --- .- - .- -. - ..- . --.. --- --... .. . -. ...- . -. ..- .

EN CRÉOLE

EN FRANÇAIS

DÉCHIFFRES LE MESSAGE

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PEN DUICKRéalisation

Alexandre Batifoulier

BRETAGNE

BREST FORT-DE-FRANCE