Bretagne, réseau régional à très haut débit

9
MERCREDI 11 JANVIER 2012 LES ECHOS INFRASTRUCTURES L e Conseil régional de Bretagne s’est fixé comme objectif de garantir « le très haut débit Internet à tous les foyers, les entre- prises et les collectivités ». Cette ambition, exprimée par le prési- dent PS, Jean-Yves Le Drian, va passer par des investissements très lourds. Installée en 2009, la Confé- rence numérique bretonne, qui associe l’Etat, la région, les quatre départements et les 21 pays de Bretagne, vient d’établir le projet « Bretagne très haut débit » qui fait suite au schéma de cohérence régionale d’aménagement numé- rique adopté l’an passé par les élus. Il fixe les grandes étapes de réalisa- tion des infrastructures nécessai- res en fibre optique. Compléter l’offre privée D’ici à 2030 et moyennant une enveloppe estimée à 1,8 milliard d’euros de travaux, 1 million de foyers, les entreprises et la totalité des services publics de Bretagne devraient disposer de possibilités de connexion à 100 mégabits par seconde. Les collectivités et l’Etat, aidés par les fonds Feder, ont d’ores et déjà budgété une première enve- loppe de 400 millions d’euros à répartir entre 12 villes moyennes – 85.000 foyers concernés –, qui bénéficieront donc, d’ici à trois ou quatre ans, du très haut débit Inter- net. Les collectivités territoriales vont apporter 278 millions d’euros, l’Etat 62 millions et le Feder 80 mil- lions. Les zones choisies sont des communes comme Guingamp, Carhaix, Châteaulin ou Landerneau non couvertes par les opérateurs privés (voir carte). En effet, Orange et les autres acteurs du très haut débit s’intéressent uniquement aux principales zones urbaines à forte densité de population. « La région, ses partenaires locaux et l’Etat vont donc se charger d’intervenir sur 58 % du territoire », explique-t-on au Conseil régional de Bretagne. Pour faciliter la mise en œuvre de ce projet, il est prévu, en 2012, la création d’un syndicat mixte asso- ciant les communes et commu- nautés de communes, la région et les départements. Il sera chargé de coordonner les travaux, sachant que les premiers appels d’offres devraient être publiés d’ici à la fin de l’année 2012. Ce syndicat mixte louera ensuite de la bande pas- sante aux opérateurs de télécoms intéressés, qui proposeront des contrats d’abonnement aux parti- culiers et aux entreprises. Le syndi- cat mixte percevra une redevance qui devrait couvrir une partie de l’investissement public. A ce jour, seule la région Auver- gne s’est engagée dans une démar- che aussi complète de création d’une infrastructure à très haut débit Internet. La Bretagne en attend un développement des activités, notamment du télétra- vail. Elle considère également que ce vaste programme est une réponse à son éloignement géo- graphique des principales zones de consommation et de circula- tion de l’Europe. STANISLAS DU GUERNY CORRESPONDANT À RENNES La Bretagne lance son réseau régional pour le très haut débit Les collectivités bretonnes, l’Etat et l’Europe prévoient d’investir 1,8 milliard d’euros dans un programme visant à équiper d’ici à 2030 l’ensemble du territoire en fibre optique permettant des connexions Internet à très haut débit. Bretagne, Auvergne, Vaucluse, Manche, Calvados, Commu- nauté urbaine de Lille… Les collectivités continuent de déployer leurs projets. Depuis qu’a été lancé un programme national en juin 2010 et que les cartes du déploiement de la fibre optique par les opérateurs privés ont été validées en avril dernier, les projets de réseaux d’initiative publique (près de 150 en ce début d’année) montent en puissance. L’Etat leur a réservé 900 millions d’euros de subventions (dans le cadre des investissements d’avenir) contre 1 milliard de prêts aux opérateurs privés. Toutefois une proposition de loi, toujours en attente au Sénat, traduit la volonté de nombreux élus de faire davantage, sans être bridés par les ambitions des opérateurs privés. LES RÉSEAUX PUBLICS SE MULTIPLIENT Dans le cadre de l’élaboration en cours du futur réseau d’initiative publique très haut débit dont les principes ont été adoptés par 11 grandes collectivités auver- gnates au début de l’été, le Con- seil régional d’Auvergne vient de signer un accord de partenariat inédit avec ERDF (Electricité Réseau Distribution de France). « Nous mettons à la disposition de la région des données carto- graphiques et techniques sur nos ouvrages auvergnats, soit plus de 54.000 kilomètres de réseau moyenne et basse tension dont 37.000 kilomètres de lignes aériennes », décrit Daniel Tho- mas, directeur interrégional d’ERDF. L’objectif est de faire supporter tout ou partie du futur réseau de fibre optique par les infrastructures du gestionnaire des réseaux électriques. « Abaisser les coûts » L’accès à ces données confiden- tielles d’ERDF est réservé aux quatre candidats retenus par la région dans le cadre de la con- sultation lancée en juillet der- nier en vue d’un partenariat public privé de long terme pour la création et la gestion du réseau d’initiative publique qui complétera les déploiements privés en zones urbaines ou denses. « En novembre, nous avons engagé avec chacun d’eux un dialogue compétitif qui va s’échelonner sur toute l’année 2012. Ayant connaissance du réseau d’ERDF, chaque candi- dat pourra choisir de l’utiliser ou pas », indique René Souchon, président PS du conseil régio- nal, qui voit là « un moyen d’abaisser les coûts » de cette infrastructure destinée à amé- liorer la connexion en très haut débit des entreprises et à pro- poser à tous les foyers auver- gnats le « “triple play” multi- poste le plus rapidement possible d’ici à 2025 », tout en laissant à chacun le choix du fournisseur d’accès. Le partenariat région-ERDF permettra au concepteur de ce réseau de simplifier et d’accélé- rer son déploiement, y compris dans les zones les moins den- ses, voire difficiles d’accès. A terme, ERDF proposerait une mutualisation de la mainte- nance des fibres optiques avec celle de ses réseaux. « Ce parte- nariat est nouveau pour ERDF. Il est regardé avec attention par nos instances nationales », indi- que Daniel Thomas. SYLVIE JOLIVET CORRESPONDANTE À CLERMONT-FERRAND La convention signée par la région et ERDF vise à accélé- rer le déploiement du très haut débit au moindre coût dans l’ensemble de l’Auvergne. En Auvergne, ERDF prêt à transporter la fibre optique 54.000 L’étendue, en kilomètres, du réseau moyenne et basse tension d’Auvergne.

description

article des Echos

Transcript of Bretagne, réseau régional à très haut débit

Page 1: Bretagne, réseau régional à très haut débit

5

MERCREDI 11 JANVIER 2012 LES ECHOS

L

es, l’Etat et l’Europe prévoient d’investir 1,8 milliard d’eurosdans un programme visant à équiper d’ici à 2030 l’ensemble du territoireen fibre optique permettant des connexions Internet à très haut débit.

EN BREF

Les Pays de la Loire partie civile

La Mairie de Paris a annoncé hier vouloir reprendre les discussions

e Conseil régional de Bretagnes’est fixé comme objectif degarantir « le très haut débit

Internet à tous les foyers, les entre-prises et les collectivités ». Cetteambition, exprimée par le prési-dent PS, Jean-Yves Le Drian, vapasser par des investissements trèslourds. Installée en 2009, la Confé-rence numérique bretonne, quiassocie l’Etat, la région, les quatredépartements et les 21 pays deBretagne, vient d’établir le projet« Bretagne très haut débit » qui faitsuite au schéma de cohérencerégionale d’aménagement numé-rique adopté l’an passé par les élus.Il fixe les grandes étapes de réalisa-tion des infrastructures nécessai-res en fibre optique.

Compléter l’offre privéeD’ici à 2030 et moyennant uneenveloppe estimée à 1,8 milliardd’euros de travaux, 1 million defoyers, les entreprises et la totalitédes services publics de Bretagnedevraientdisposerdepossibilitésdeconnexion à 100 mégabits parseconde. Les collectivités et l’Etat,aidés par les fonds Feder, ont d’oreset déjà budgété une première enve-loppe de 400 millions d’euros àrépartir entre 12 villes moyennes– 85.000 foyers concernés –, quibénéficieront donc, d’ici à trois ouquatre ans, du très haut débit Inter-net. Les collectivités territoriales

vont apporter 278 millions d’euros,l’Etat 62 millions et le Feder 80 mil-lions. Les zones choisies sont descommunes comme Guingamp,Carhaix,ChâteaulinouLanderneaunon couvertes par les opérateursprivés (voir carte). En effet, Orangeet les autres acteurs du très hautdébit s’intéressent uniquement auxprincipales zones urbaines à fortedensité de population. « La région,ses partenaires locaux et l’Etat vontdonc se charger d’intervenir sur 58 %du territoire », explique-t-on auConseil régional de Bretagne.

Pour faciliter la mise en œuvrede ce projet, il est prévu, en 2012, lacréation d’un syndicat mixte asso-ciant les communes et commu-nautés de communes, la région et

les départements. Il sera chargé decoordonner les travaux, sachantque les premiers appels d’offresdevraient être publiés d’ici à la finde l’année 2012. Ce syndicat mixte

louera ensuite de la bande pas-sante aux opérateurs de télécomsintéressés, qui proposeront descontrats d’abonnement aux parti-culiers et aux entreprises. Le syndi-cat mixte percevra une redevancequi devrait couvrir une partie del’investissement public.

A ce jour, seule la région Auver-gne s’est engagée dans une démar-che aussi complète de créationd’une infrastructure à très hautdébit Internet. La Bretagne enattend un développement desactivités, notamment du télétra-vail. Elle considère également quece vaste programme est uneréponse à son éloignement géo-graphique des principales zonesde consommation et de circula-tion de l’Europe.STANISLAS DU GUERNYCORRESPONDANT À RENNES

La Bretagne lance son réseaurégional pour le très haut débit

Bretagne, Auvergne, Vaucluse,Manche, Calvados, Commu-

d’année) montent en puissance.L’Etat leur a réservé 900 millions

LES RÉSEAUX PUBLICS SE MULTIPLIENT

BG_272x190.qxp:Mise en page 1 29/11/11 18:55 Page 2

nauté urbaine de Lille…Les collectivités continuent dedéployer leurs projets. Depuisqu’a été lancé un programmenational en juin 2010 et que lescartes du déploiement de la fibreoptique par les opérateurs privésont été validées en avril dernier,les projets de réseaux d’initiativepublique (près de 150 en ce début

d’euros de subventions (dansle cadre des investissementsd’avenir) contre 1 milliardde prêts aux opérateurs privés.Toutefois une proposition de loi,toujours en attente au Sénat,traduit la volonté de nombreuxélus de faire davantage, sans êtrebridés par les ambitionsdes opérateurs privés.

En Auvergne, ERDF prêt à

transporter la fibre optique

Dans le cadre de l’élaboration encours du futur réseau d’initiativepublique très haut débit dont lesprincipes ont été adoptés par11 grandes collectivités auver-gnates au début de l’été, le Con-seil régional d’Auvergne vient designer un accord de partenariatinédit avec ERDF (ElectricitéRéseau Distribution de France).« Nous mettons à la dispositionde la région des données carto-graphiques et techniques sur nosouvrages auvergnats, soit plus de54.000 kilomètres de réseaumoyenne et basse tension dont37.000 kilomètres de lignesaériennes », décrit Daniel Tho-mas, directeur interrégionald’ERDF. L’objectif est de fairesupporter tout ou partie du futurréseau de fibre optique par lesinfrastructures du gestionnairedes réseaux électriques.

« Abaisser les coûts »L’accès à ces données confiden-tielles d’ERDF est réservé auxquatre candidats retenus par larégion dans le cadre de la con-sultation lancée en juillet der-nier en vue d’un partenariatpublic privé de long terme pourla création et la gestion duréseau d’initiative publique quicomplétera les déploiementsprivés en zones urbaines oudenses. « En novembre, nousavons engagé avec chacun d’eux

un dialogue compétitif qui vas’échelonner sur toute l’année2012. Ayant connaissance duréseau d’ERDF, chaque candi-dat pourra choisir de l’utiliser oupas », indique René Souchon,président PS du conseil régio-nal, qui voit là « un moyend’abaisser les coûts » de cetteinfrastructure destinée à amé-liorer la connexion en très haut

débit des entreprises et à pro-poser à tous les foyers auver-gnats le « “triple play” multi-p o s t e l e p l u s r a p i d e m e n tpossible d’ici à 2025 », tout enlaissant à chacun le choix dufournisseur d’accès.

Le partenariat région-ERDFpermettra au concepteur de ceréseau de simplifier et d’accélé-rer son déploiement, y comprisdans les zones les moins den-ses, voire difficiles d’accès. Aterme, ERDF proposerait unemutualisation de la mainte-nance des fibres optiques aveccelle de ses réseaux. « Ce parte-nariat est nouveau pour ERDF.Il est regardé avec attention parnos instances nationales », indi-que Daniel Thomas.SYLVIE JOLIVETCORRESPONDANTEÀ CLERMONT-FERRAND

La convention signée par larégion et ERDF vise à accélé-rer le déploiement du très hautdébit au moindre coût dansl’ensemble de l’Auvergne.

54.000L’étendue, en kilomètres, du réseau moyenne et basse tension d’Auvergne.

dans une affaire de pollution au PCBLa région des Pays de la Loire va se porter partie civile aux côtésdes riverains dans l’affaire de pollution aux PCB détectée autour del’usine Aprochim (groupe Chimirec) de Grez-en-Bouère,en Mayenne. Cette unité est spécialisée dans le traitementde déchets contaminés. « Si le préjudice porté à l’image de marque,à la réputation et au patrimoine naturel de la région est avéré, il doitpouvoir donner lieu à des sanctions », indique Jacques Auxiette,président du conseil régional. Le parquet de Laval a ouvert endécembre une information judiciaire pour « mise en danger de lavie d’autrui et pollution », après plusieurs plaintes déposées par desriverains inquiets pour leur santé et par des associations. L’usineAprochim a été placée sous surveillance en janvier 2011 aprèsdétection de taux anormalement élevés de PCB dans la productionde plusieurs fermes voisines.

Antennes : Paris reprend les discussionsavec les opérateurs de téléphone mobile

avec les opérateurs de téléphonie mobile sur le dossier sensibledes antennes-relais, gelé depuis octobre. La renégociation dela charte sur les implantations d’antennes avait achoppé sur laquestion du seuil d’émission (2 v/m) : Paris voulait baisser le niveau,les opérateurs l’augmenter « autour de 10 à 15 v/m », selon la Mairie.En guise de rétorsion, la ville avait alors gelé toute nouvelleimplantation d’antennes sur les bâtiments publics, une décisionlourde de conséquences au moment de l’arrivée d’un quatrièmeopérateur. A-t-elle été étendue ? La nouvelle copie des opérateursévoquant des seuils de 2 v/m a été jugée hier plus acceptable. « Cen’est pas encore satisfaisant, mais c’est une base de départ », estime lecabinet de l’adjoint au maire Mao Peninou. Pour autant, la Ville nelèvera son veto sur les bâtiments publics qu’une fois la charte signée.

INFRASTRUCTURES Les collectivités bretonn

Page 2: Bretagne, réseau régional à très haut débit

En juillet dernier, vousvous étiez étonné de vousretrouver seul en lice pourla reprise d’HB Henriot.Regrettez-vous ?Nous avons traversé une tempê-te en novembre, de nombreusestracasseries procédurales mesont tombées dessus mais lefondamental est superbe. Je neregrette rien, cela m’oblige àêtre sur pont.

Vous êtes ingénieur naval,votre carrière s’est faitedans le transfert de techno-logies. Quel intérêt pour lafaïencerie ?J’ai racheté Henriot contre l’avisde tout le monde. Les conseilsme disaient que le peint main àQuimper était fini. Que pour un

investisseur, ce n’était pas làqu’il fallait aller. Après la vente,en 2010, de ma société Sirhenaà DCNS, je ne cherche pas à fai-re du fric mais à créer, à me fai-re plaisir.

Vous avez repris HB Hen-riot en difficulté pour250.000 ¤ avec 26 person-nes. Comment se porteaujourd’hui la société ?Nous n’avons aucun poste excé-dentaire. Nous avons maintenuune production très satisfaisan-te avec 26 personnes. J’ai sup-primé beaucoup de frais géné-raux. En 2011, le chiffre d’affai-res va être de deux millionsd’euros.

Et la FAB (neuf personnes),

reprise en août ?On fait les comptes actuelle-ment, ils ne sont pas enthou-siasmants. Je m’attends à undéficit, on ne peut pas redresserla barre en quatre mois. Il fau-dra prendre des décisions enfonction de l’état des lieux.

Pourquoi avoir racheté cet-

te entreprise ?Henriot et la FAB se tapaientsur la g… J’ai acheté la FABinconsciemment. Avec seslocaux cela m’a coûté beau-coup plus cher qu’Henriot. Si jene l’avais pas fait que ce serait-il passé ? La ville et l’agencede développement de Quimper-Cornouaille m’ont beaucoup

aidé. Si je n’avais pas acheté,elles n’auraient pas pu. Il yaurait eu des attaques pour dis-criminations économiques.L’achat était un mal nécessairemais stratégique.

Où en êtes-vous du rappro-chement entre les deuxentreprises ?Henriot est la maison-mère, laFAB devient une filiale. Henriotest spécialisée dans le peintmain et la fabrication du biscuithaut de gamme. La FAB faisaitaussi du peint main, elle le feradésormais sous la marque Hen-riot comme pour le décor Flora.Sous un autre nom, la FAB vaêtre spécialisée dans les pro-duits dérivés, touristiques, lechromo.

Où en êtes-vous du regrou-pement des activités à Loc-maria ?Depuis le 1er septembre, nousavons libéré près de 50% denos locaux de Locmaria reprispar la ville. Pour l’instant, nousconservons la vitrine de la rueHaute, cela ne va pas durer.Nous nous réorganisons dans lebâtiment qui comprend la bouti-que au rez-de-chaussée. La pro-duction est au premier niveausur 2.500 m².La FAB va être rapatriée entreavril et cet été. Ses deux foursaussi. J’ai fait réparer le fournº3 d’Henriot, on va garder tou-te la capacité de production.L’entrée du public pour les visi-tes se fera par la boutique.

Vous avez rebaptiséHB-Henriot en HenriotQuimper. Quelle est votrestratégie ?J’ai gardé Henriot car le nomest très connu, comme Quim-per. Cela doit aussi permettred’ajouter le nom d’un créateur.Il faut qu’Henriot Quimper soitassocié à un grand designer.Henriot Quimper doit devenirune marque de luxe authenti-que.Je cherche aussi à entrer dansles chaînes de grands magasinset il y a un fort potentiel àl’export.

Et la diversification dansles bijoux ?Nous lançons la deuxième col-lection en fin de semaine àParis. Avec un fort renouvelle-ment et quatre nouveautésmajeures : du peint main, unbijou haut de gamme sur com-mande entre 250 et 300 ¤, unpackaging qui va permettre à lacliente de changer les couleursdes perles sur un ou deux modè-les, de nouvelles formes de per-les.

Propos recueillispar Jacky Hamard

Les locaux de la FAB transformésen centre de réalité virtuelle ?Avec le transfert des activités de la Faïencerie d’art breton àLocmaria se pose la question de l’avenir des locaux de l’entreprisesur la zone de Kerdroniou. Une vente avait été envisagée dans unpremier temps par le repreneur. « Le bâtiment est moderne, il estplacé près de la voie express. Finalement je vais garder les locaux.Je voudrais les mettre en location pour des activités high-tech, monancienne vie. Pourquoi pas un centre de réalité virtuelle, un lieud’échanges de technologies pour les entreprises... ».

Jean-Claude Lessard est le Mon-sieur Cornouaille de la région Bre-tagne. L’élu a piloté localementle contrat Région-Pays doté en2006 de 28 millions d’euros.Cette politique territoriale s’estajoutée à la politique traditionnel-le de la Région : 220 M¤ pour laCornouaille sur les lycées, letransport et autres domaines decompétence.« À l’époque nous sortions ducontrat État-Région, raconte Jean-Claude Lessard. Faute de conti-nuité, la Région a décidé de pour-

suivre seule la contractualisationavec les pays, soit 28 M¤ àrépartir selon plusieurs envelop-pes. J’avais une copie blanchesur la table. Il a fallu apprendre àtravailler avec les partenaires cor-nouaillais : élus, chambres consu-laires, associations ». Soixante-six projets structurants serontretenus pour 19 M¤. Des exem-ples ? « Nous avons décidéd’aider la rénovation de quatrepiscines dans des communes quiavaient pris du retard dans cedomaine : Rosporden, Concar-

neau, Quimperlé, Pont-l’Abbé ».« Il y a eu une révision du pro-gramme en 2009. Cela nous apermis d’inclure par exemple lefutur parc d’exposition de Quim-per ».D’autres enveloppes plus modes-tes ont servi à la rénovationd’écoles rurales (dix). Trois mil-lions d’euros ont été dédiés audéveloppement numérique.« Beaucoup de projets n’auraientpas vu le jour sans ces aides, quiont été des leviers », ajoute Nico-las Morvan, élu régional et prési-

dent de la communauté de Quim-perlé.« Nous avons surtout développédes méthodes de travail entre laRégion et le pays », insiste Jean-Claude Lessard.

Un nouveau contraten 2013« Ce travail est un exemple dedécentralisation, ajoute NicolasMorvan. Les dimensions breton-nes et cornouaillaises ont gagné.Mais ce qui a émergé de cesannées, c’est le consensus sur lanécessité d’équiper la ville deQuimper, d’assurer son rayonne-ment. Ce n’était pas évident audépart de réunir des gens deQuimperlé et du Pays bigoudensur cette volonté. Elle est allée depair avec la défense de la multi-polarité, car ici, nous avons deshabitants partout ».Le plan Région-Pays arriveradonc à son terme fin 2012. Tousles dossiers retenus devront avoirété finalisés pour l’été prochainsous peine de voir leur finance-ment régional supprimé. Unautre contrat sera mis en placeen 2013. Les discussions vontcommencer, mais l’esprit cor-nouaillais créé devrait faciliter letravail.

Ronan Larvor

« Je n’ai aucun regret, celam’oblige à être sur le pont »,annonce Jean-Pierre Le Goff,repreneur d’HB-Henriot devenuHenriot Quimper et de laFaïencerie d’art breton (FAB).

Les quatre conseillers régionaux socialistes de Cornouaille : Gaël Le Meur,Jean-Claude Lessard, Gérard Mével et Nicolas Morvan.

Cornouaille. Six années qui ont renforcé une identité

Le lundi 11 juillet2010, Jean-PierreLe Goff poussait laporte d’HB Henriotà Locmaria.Quatre jours plustôt, le tribunal decommerce luiavait confié lesclés de lafaïencerie la plusemblématique deQuimper. Le pointsix mois aprèsjour pour jour.

Henriot Quimper. « Pas là pour faire du fric »

Quimper-Cornouaille

BREST243, route de Gouesnou

ZI Kergaradec

02 98 44 74 61

QUIMPER14, allée du Docteur-Piquenard

ZI Hippodrome

02 98 65 18 45

MX2

2714

0

Poêles CheminéesScandinavesPoêles à granulés

2, quai Charles-de-Gaulle - CHÂTEAULIN - 02.98.86.53.62

OUVERT LE LUNDI APRÈS-MIDI

Retouches offertes

JUSQU’À

-50%*-40%*

-30%*

-20%*

• Monte Carlo

• Ugo Ferrini• Griffe Noire

• Seidensticker• Mens

• Saint Hilaire

• Meyer

• Pierre Cardin• Lagerfeld

• Benny• Digel

• Masterhand

Eden Park

* Se

lon

étiq

ueta

ge e

n m

agas

inMX2

2904

4

Les 28 millionsd’euros dévolus à laCornouaille dans lecontrat Région-Pays2006-2012 sontquasiment tousaffectés. Mais cequi émergera dessix ans de travail,c’est le consensussur le nécessairerayonnement deQuimper.

15. Mercredi 11 janvier 2012 Le Télégramme

Télégramme 11/01/2012

Page 3: Bretagne, réseau régional à très haut débit

> Infos-service

PEN-AR-CRÉAC'H

SANQUER

LAMBÉZELLEC

Le Théâtre de l’Instant reprend,cette semaine, sa création 2011,« Luna rossa ». En marge de lasociété, se découvre sous la lunerousse, un « cireur de chaussuresphilosophe » (incarné par Ber-nard Lotti), qui ramène les grandsmythes et les croyances à sonexpérience de la pauvreté et de lagrandeur d’âme.On croise aussi une artiste jouantpour elle-même un petit cirqued’enfance (Elizabeth Paugam); unimmigré dansant le cabaret del’absurdité du monde (YassineHarrada); une jeune apparitiondéboussolée appelant à l’humani-té (Marie Joubin).

L’amour est plus fortque l’argentLe public, à travers le voile de laréalité, redécouvre dans cette piè-ce subtile les questionnementsenfouis de l’enfance, les rencon-

tres humaines, la naïveté si vraiede l’imagination et le goût de la

vérité. « L’amour est plus fort quel’argent », peut-on déchiffrer

dans un coin du décor. Une maxi-me d’actualité pour notre mondeen crise.

Une comptinepour grands enfantsJeu de mots, de mimes, d’objets,danse, musique, burlesque… Cetout a pour le spectateur un char-me rare, entre rire et émotion.C’est une comptine pour grandsenfants, un petit bijou dans sonécrin d’arts : « Ainsi font, font,font, les petites marionnettes, ain-si font, font, font, trois petitstours et puis s’en vont ».Qu’il est bon de voyager en imagi-nation sous la « Luna rossa ». Lasalle est petite au Théâtre de l’Ins-tant mais le voyage est grand !

>PratiqueTous les soirs, à 20 h,jeudi, à 19 h et dimancheà 17 h. Tél. 02.98.47.14.90.

Le comité de pilotage de l’établis-sement scolaire Estran-Fénelon,depuis deux ans, s’est impliquédans une démarche visant à valori-ser ses filières professionnelles ettechnologiques, afin d’obtenir lalabellisation « Qualycée », mar-que déposée par la région Breta-gne. Le label vient d’être obtenupour une durée de trois ans. Ils’ajoute au label des métiers, déli-vré par le rectorat en 2006 (lequeldoit être renouvelé en 2012).

Développement durable« Démarche d’amélioration, lesprogrès attendus portent sur lesconditions de vie et de travail desélèves et personnels, la prise encompte du développement dura-ble dans toutes les actions entre-prises, le respect de l’hygiène etla sécurité, la communication »,précise la directrice.La mise en œuvre de cette démar-che s’appuie sur le référentiel« Qualycée », édité par la région.Celui-ci fournit méthodologie etoutils pour bien réussir le projet.« Plusieurs travaux ont été réali-sés récemment : installation d’unesignalétique interne et externe,changement des fenêtres du site

(sauf château), dévoiement deseaux usées, rénovation du parcinformatique, refonte du systèmede chauffage, etc. ». Concernantles projets, figurent : la création

d’un local pour les conteneurspoubelles, un projet immobilierpermettant de regrouper la viescolaire (infirmerie, bureau duCPE, salle de permanence) et d’of-

frir de nouveaux locaux aux filiè-res : santé, social et hôtellerie-res-tauration, ainsi que des aménage-ments nécessaires pour l’accèsaux personnes handicapées.

Le public, à travers le voile de la réalité, redécouvre dans cette pièce subtileles questionnements enfouis de l’enfance, les rencontres humaines, la naïve-té si vraie de l’imagination et le goût de la vérité. (Photo Julien Creff)

Symapathique cérémonie, lundisoir, au lycée Jules-Lesven où,devant de nombreux professeurset personnels de l’établissement,un agent et deux professeurs ontreçu les Palmes académiques.

Services rendusCes distinctions viennent récom-penser les services qu’ils ont ren-dus à l’enseignement.« L’ordre des Palmes académi-ques date de la période napoléo-nienne; sa création remonte audécret impérial du 17 mars1808 », a rappelé Jean-LouisBuannic, proviseur, qui officiait àla soirée en présence de Mme Rol-land et de M. Hardy, ses adjoints.Entré dans l’établissement en

1976, Georges Charrière a termi-né sa carrière professionnelle enqualité d’agent-chef. « Il a tou-jours fait preuve d’une disponibili-té permanente », a dit de lui leproviseur, en lui remettant lesinsignes de chevalier des Palmesacadémiques.Jacqueline Bellec est professeurde vente, et elle est à quelquesmois de la retraite. « Ce serapour le 1er mai 2012 », a-t-elleprécisé. Elle a été faite officierdes Palmes académiques.Quant à Nicolle de Quélen, elleest professeur de commerce inter-national, et elle enseigne à Les-ven depuis déjà 25 ans. Elle a aus-si reçu les insignes d’officier desPalmes académiques.

Le staff technique de l’établissement, entourant le directeur général de l’Estran, Philippe Malvezin, lors de la remisedu label.

Théâtre de l’Instant. « Luna rossa », un écrin d’enfance

Estran - Fénelon. Obtention du label « Qualycée »

KERINOU

SAINT-MARC

Georges Charrière, Jacqueline Bellec et Nicolle de Quélen (de gauche à droi-te) ont reçu les Palmes académiques des mains de Jean-Louis Buannic, provi-seur.

Patronage. Les pongistes 3se maintiennent en D1

ATELIER 38 - Coiffure mixte38, rue Jean-Macé - BREST - Tél. 02.98.43.10.11Ouvert du mardi au samedi en continu

Le Télégramme à votre disposition

MX205049

Brest et quartiers

Après quelques rencontres de pétanque, disputées dans le jardin de Saint-Jean, et des parties de belote et de Scrabble, Simone Guéguen, présidentede la section loisirs de l’association LSR (Loisirs solidarité des retraités) deBrest Métropole Océane et son trésorier, Claude Lanchec, ont réuni leursadhérents, lundi, à l’espace associatif de Pen-ar-Créac’h pour déguster la tra-ditionnelle galette des rois. Pour ces premières retrouvailles de l’année,c’était également l’occasion pour les membres du bureau de présenter leursvœux aux personnes présentes.

MÉDIATHÈQUE. Aujourd’hui,à 10 h 30, « Croqu’histoires : lescouleurs », une heure d’histoirepour les enfants âgés de

4 à 7 ans.Renseignements auprès de lamédiathèque de Lambézellec,tél. 02.98.00.89.40.

FERME JESTIN À KÉRINOU. Ilreste des places pour l’activitéd’art floral qui débute samedi, de10 h à 12 h.Cet atelier est dédié à la réalisa-tion de compositions floralespour les novices comme pour lesinitiés. Un moment de conviviali-té pour développer sa créativité.Contact : Claire Schapman,tél. 02.98.44.32.10 ou06.98.33.40.00.

STAGE PHOTO ARGENTIQUEÀ LA MJC-MPT DE L’HARTE-

LOIRE. Du mercredi 11 janvier aumercredi 29 février, la MJC-MPTde L’Harteloire, 39 avenue Cle-menceau, propose une initiationà la photo argentique (développe-ment, tirage noir et blanc, etc.).Le stage se déroulera en huitséances, les mercredis et samedismatin, pour atteindre un total de22 heures.Renseignements et inscriptionsauprès du secrétariat de la MJC-MPT de L’Harteloire.Tarif : 120 ¤, tél. 02.98.46.07.46,[email protected]

CORRESPONDANCE DU TÉLÉ-GRAMME. Le nouveau corres-pondant du Télégramme dansles quartiers de Lambézellec et

Kérinou, Jacques Casari, se tientà la disposition de la populationet des associations. Communi-qués et annonces peuvent lui

être transmis par courriel ou, surle site Internet du Télégramme,dans la rubrique agenda des loi-sirs.

Il est aussi possible de le joindre,pour toute information ou invita-tion, au 06.99.27.44.20 ou, parcourriel, [email protected]

Palmes académiques. Trois médaillés au lycée Lesven

Loisirs solidarité.Les retraités fêtent les rois

L’équipe 3 de tennis de table du patronage laïque évolue en Départementa-le 1. Elle s’est maintenue à ce niveau lors de la première phase du champion-nat et va donc prochainement entamer la deuxième phase avec l’espoir debien y figurer. Les jeunes sont progressivement incorporés avec des plusanciens, afin d’acquérir une plus grande expérience. La formation est compo-sée d’Arnaud Laurent, Yves Rossi, Laurent Tonnard, Sébastien Le Lay, Jéré-my Ogor, Martin Uguen et Steven Letiec.

23. Mercredi 11 janvier 2012 Le Télégramme

Télégramme Brest 11/01/2012

Page 4: Bretagne, réseau régional à très haut débit

Mercredi 11 janvier 2012Ouest-FrancePays de Châteaulin

Informatique : Adrien Lopez-Vaz se déplace à domicileAdrien Lopez-Vaz propose un nou-veau service informatique. À 19 ans,son bac pro systèmes électroniquesnumériques en poche et trois stagesen entreprises derrière lui, se lanceen tant qu’autoentrepreneur.

Passionné d’informatique depuisses années collèges il a acquis uncertain nombre de compétences luipermettant de proposer, aux particu-liers, un service de dépannage, d’ins-tallation ou de formation à domicile.

Contact : 02 98 73 48 53 ou07 70 62 16 21, [email protected].

Livret du citoyen remis à de jeunes Pleybennois

Samedi matin, peu avant la cérémonie des vœux, Annie le Vaillant, maire,remettait le livret du citoyen à six jeunes, venant d’atteindre leur majorité, etnouvellement inscrits sur les listes électorales. Ce livret récapitule les principauxdroits et devoirs civiques.

Réunion du conseil municipal jeudi 12 janvierJeudi 12 janvier, à 20 h 30, le conseilmunicipal se réunira en session or-dinaire. L’ordre du jour sera le sui-vant : approbation de la modifica-tion du Plan local d’urbanisme (Plu) ;proposition de prescrire la révisionsimplifiée du Plu ; cession à l’Officepublic départemental habitat 29 duterrain nécessaire à l’implantationdu foyer de vie pour adultes handi-capés de l’Association Kan ar mor ;demande de subvention au titre de la

Dotation d’équipement des territoiresruraux (DETR) pour 2012, pour le fi-nancement des travaux d’extensionde l’école élémentaire publique ;demande de subvention auprès duFonds d’intervention pour les ser-vices, l’artisanat et le commerce(Fisac) pour le financement des diffé-rentes actions prévues en vue de ren-forcer l’attrait du commerce ; propo-sition de modification des statuts dusyndicat mixte de l’Aulne.

Pleyben

Le label Qualycée au lycée des métiers de PleybenDéjà détenteur du label lycée desmétiers, décerné par l’Éducation na-tionale, le lycée des métiers du bâ-timent a reçu, lundi après-midi le la-bel Qualycée, décerné par la Région.Le label a été créé en 2001 par laRégion, afin de valoriser les filièresprofessionnelles et technologiquesdes lycées bretons. Son but premierest l’amélioration des conditions detravail des élèves, mais il s’inscrit é-galement « dans une démarche deformation et d’éducation », préciseMarie-Pierre Rouger, vice-présidentedu Conseil régional en charge deslycées. Le rôle de ce label est éga-lement de responsabiliser et de faireparticiper les élèves à la bonne imagede leur établissement. À cela s’ajouteleur implication dans la démarche dedéveloppement durable.

Le lycée des métiers de Pleybenest le 10e lycée à obtenir ce label surles 51 lycées bretons engagés dansce processus. C’est en mars 2010que le lycée pleybennois a débutésa démarche « qui s’inscrit dans ladurée », précise Véronique Martin-Dubois, proviseur. « Nous nous ins-crivons dans une logique de servicepublic, service au territoire avec un

travail en réseau, afin de rendre lemeilleur service possible, que cesoit aux parents, aux entreprises ».Le lycée a été accompagné par laRégion Bretagne dès le début, afinde préparer cette labellisation. Untravail de près de deux années, en re-lation avec de nombreux partenaires,qui aboutit à une reconnaissance dutravail accompli. Le label Qualycée aété attribué pour une durée de troisans, il fera l’objet d’un audit annuel.

Véronique Martin-Dubois, proviseur,reçoit pour le lycée le label Qualycéedes mains de Marie-Pierre Rouger,vice-présidente du Conseil régional encharge des lycées.

Saint-Ségal‡Cérémonie des vœuxSalle polyvalente, centre bourg. Le maire et son équipe municipale présenterontleurs vœux ce dimanche 15 janvier, à partir de 11 h, à la salle polyvalente.

Lopérec‡CarnetNaissance : Océane Lemoigne.

Saint-Rivoal‡Vœux du MaireVendredi 13 janvier, 18 h 30, salle po-lyvalente.

Rosnoën

Soirée théâtre à la salle polyvalente samedi 14Soirée théâtre, à la salle polyvalentesamedi 14 : « De vers en verre », co-médie d’Yvon Taburet, jouée par latroupe Amithéa de l’amicale laïquede Pont-de-Buis. Au Café des amis,café-alimentation de campagne, ony rencontre des habitudes et deshabitués : Germaine, la patronne in-contestable et surtout pas contestéepar Robert, son mari. On y retrouveaussi l’incontournable Père Eugène,véritable philosophe de comp-toir ; Josette, la commère ; Lucien,

l’agriculteur dynamique ; et aus-si la Hulotte, voyante-guérisseuse.Tranches de vie d’un café-épicerieoù beaucoup de spectateurs en re-connaîtront plus d’un…Soirée organisée par la bibliothèquemunicipale, au profit de l’école duRoz.

Samedi 14, De Vers en verre, à20 h 30, à la salle polyvalente Entrée5 €, gratuit pour les adolescents etenfants.

Pont-de-Buis-lès-Quimerch

Résultats de la tombola de Noël du club de pétanque

Le club de pétanque a livré le ver-dict de sa tombola de Noël vendredisoir, au Drénit. Un ample succès avecplus de 1 100 billets vendus ! C’est lejeune Diamantino Torillec qui a pro-cédé au tirage.

Résultats : une perceuseBricomarché et deux gâteaux bretonsà Appéré Pont-de-Buis pout Jean-Michel Quignon (Dinéault) ; un bond’achat 45 € à Un temps pour moi,une coupe Triskell Coiffure et une piz-za L’Emportée pour Fabien Férézou(Camaret) ; un bon d’achat 45 € Untemps pour moi et une coupe femmechez Annick à Plogonnec pourFabrice Caro (Châteaulin) ; un bond’achat 45 € Un temps pour moiet un bon de 7 € Cyclamen pourDominique Kerzulec (Rosnoen) ; unbon d’achat de 45 € chez Albert LeCann et pizza L’Emportée pour YvesLe Marrec (Pleyben) ; une coupehomme Annick Plogonnec et un mo-delage du dos Marie-Christine pourMarie-Christine Rolland (Pont-de-

Buis) ; deux repas à l’auberge duPoisson blanc de Pont-Coblantet une Coupe Ô Secret de GaïaChateauneuf-du-Faou pour HervéCouchouron (Gouézec) ; une centri-fugeuse et unr pizza Le Rapid-Saint-Ségal pour Marin Beaufils (Ménil) ;un Pass port Penn Ar Bed, une en-trée musée du Niou et une entréemusée des Phares et balises pourChristian Le Goff (Trégarvan) ; troisentrées enfants Puy-du-Fou et pizzaOdelys : Maïwenn Abaléa (L’Hôpital-Camfrout) ; un repas Tost an DudLopérec et un mahonia, pépinièredes Trois rivières Rosnoën pourPatrick Saliou (Cast).

Le bureau du club de pétanque a effectué le tirage de sa tombola de find’année, avec le petit Diamantino aux commandes.

‡Galette des roisVendredi 13 janvier, 18 h 30, EspaceFrançois-Mitterrand. Le bureau de l’a-micale laïque invite ses adhérents etsympathisants à fêter la nouvelle an-née autour d’un pot de l’amitié le ven-dredi 13 janvier à 18 h 30 à la salle F.Mitterrand.

Brasparts

Vœux : les travaux de l’église vont se poursuivre

Lors des vœux de la municipalité, lemaire Jean-Pierre Broustal a rappeléles faits marquants pour l’année é-coulée.

Au niveau démographique, lacommune a enregistré 11 nais-sances (contre 16 en 2010), 16 dé-cès et un mariage. Après des travauxdans l’ancienne propriété Le Breton,la commune a accueilli deux entre-prises : Keraval (taxi, ambulance, mar-brerie) et le menuisier M. Auffret. Destravaux de voirie ont permis l’accèsdirect à l’école et la cantine pour plusde sécurité. Sur ce dernier point, lamunicipalité a installé des baliroadspour faire ralentir la circulation. Un ra-dar pédagogique mobile a égalementété installé rue Saint-Michel. Les tra-vaux de l’église, entamés en 2011,

vont se poursuivre avec toujours unappel aux dons grâce à la fondationdu patrimoine. « Le montant des tra-vaux s’élève à 76 017,60 € HT, desinfiltrations ont été constatées, cequi nécessitera l’intervention d’uncouvreur et, de surcroît, des tra-vaux supplémentaires », indique lemaire. Les élus ont choisi la filière detraitement plantée de roseaux, solu-tion la plus économique, la plus per-formante sur le plan bactériologiquepour un montant estimé à hauteur de1 500 000 €.

Les travaux devraient démarrer fin2013. Une réunion publique, pourinformer la population, aura lieu aupréalable. La population sera recen-sée du 19 janvier au 18 février.

Le maire, Jean-Pierre Broustal et les élus.

Plomodiern

Henri Doaré, toujours derrière sa caméraHenri Doaré pourrait être appelé lereporter télévision de la commune.Si ses talents de bricoleur sont légen-daires, la photo ou plutôt le film estune passion. Son plaisir consiste à fil-mer tous les événements importantssur la commune. Depuis des années,sa caméra sur l’épaule ou sur trépied,il se fond dans le public pour immor-taliser tous ces moments du quoti-dien qui font la richesse de la vie as-sociative et communale. Aujourd’hui,sa collection est une véritable mé-moire vivante.

Dimanche, il a bien sûr filmé lesvœux de la municipalité. Dans lasalle, un grand écran de TV repas-sait les événements de 2010 qu’il a-vait mis en boîte avant de réaliser unesynthèse. C’était une excellente idéepour une rétrospective car les imagesparlent encore mieux que les mots.

Le festival du Menez-Hom, ou encorel’inauguration du retable de Sainte-Marie du Menez-Hom était à l’hon-neur. L’idée pourrait être davantageexploitée avec des montages pourles anciens de la maison de retraiteou l’accueil de l’office du tourisme.

Henri Doaré filme toujoursdiscrètement les événements de lacommune.

‡Art floralProchain cours le 19 janvier, à 20 h, salle de la gare. Prévoir : une assiette platecarrée, 12 à 15 baguettes de polygonum épaisses de 70cm de long, de la lianetype vigne vierge, saule ou noisetier tortueux, bois de kiwi, du fil 2 mm de lacouleur de votre bouteille, 1 bouteille de vin ou champagne ou des cannettes,des petits pots de confitures, des fruits divers type fruits de la passion, litchis, ba-nanes, clémentines etc. Inscriptions au 02 98 81 59 90.

Le Faou

Vœux et bilan de l’Entente sportive du Cranou

Mickaël Kernéis a présenté en tantque président ses vœux à l’ESC(Entente sportive du Cranou) lorsd’une assemblée générale extraor-dinaire qui a officialisé l’entrée de lacommune de Rosnoën dans les sta-tuts du club. Des vœux en forme debilan : tous les licenciés dans le clubjouent et le président souhaite, biensûr, le maintien à toutes les équipes.

2011 a vu l’école de foot confortéedans son label et la création d’uneéquipe féminine. Y aura-t-il plus de

matchs au Faou qu’à Hanvec en2012. Les infrastructures du Faou ontété bien rénovées, il faudra passerplus de temps sur celles d’Hanvecoù le terrain du bas manque de ves-tiaires.

Des projets pour cette année : leloto du 13 mai ; le tournoi U15 enjuin ; l’idée d’organiser le tournoi se-nior en août pour préparer le cham-pionnat.

Les vœux de Mickaël Kernéis à l’ESC.

‡Anciens combattantsRencontre du samedi 14 : à 15 h 15,cotisations ; à 15 h 45, assembléegénérale ; à 16 h, goûter (galette).Inscription pour le goûter auprès duprésident avant ce mercredi 11, à midi(02 98 81 97 02).

‡CinémaHoraires. «J. Edgar» à 14 h et 20 h 30.«L’ours Montagne» à 14 h 15. «17 filles»à 20 h 45. Mercredi 11 janvier, L’Image,Plougastel-Daoulas.

Brennilis

Centrale à gaz : l’opposition demande des réunionsLors du dernier conseil municipal,les élus de l’opposition ont souhaitéapporter un sujet complémentaireà l’ordre du jour : la centrale à gaz.Des élus de Botmeur et La Feuilléesouhaitent un débat entre EDF et lesopposants du projet, une réuniondestinée uniquement aux élus. En ef-fet, ces élus estiment qu’il n’y a paseu de débat au préalable. « Un dé-bat contradictoire apporte beau-coup d’éclairage », indique AlexisManac’h. Marcel Gérardin, adjointprésidant le conseil en l’absence dumaire, indique que pour l’instant lesite n’est pas encore décidé. Les élusde l’opposition souhaitent égalementune réunion publique, « le citoyen debase a le droit de savoir ». Le conseila accepté, à l’unanimité, une réunionavec les élus communautaires et les

différents protagonistes, par contre laréunion publique est acceptée avec9 voix pour et deux contre. Il sera de-mandé à une personne neutre d’ani-mer les débats.

Le bourg de Brennilis a été rebaptiséGaz ville en décembre dernier, suite àl’éventuel accueil d’une centrale à gazsur la commune. Plœven

‡Conseil municipalRéunion mercredi 18 janvier, à 20 h : modification des statuts du syndicat mixtede l’Aulne, vente de terrains et fixation de tarifs, plan de financement des travauxde la garderie, lancement de l’appel d’offres pour l’étude hydrogéologique, mo-tion de soutien à la confédération Falsab.

Recensement de la population en janvierLa population sera recensée entrele 19 janvier et le 18 février par deuxagents recenseurs, Marie-ChristineTromeur et Katell Coail. La communea été partagée en deux districts. Cerecensement est important, il per-met de mesurer la population vivanten France pour mieux s’adapter àses besoins. Un courrier sera dépo-sé dans chaque boîte aux lettres parles agents recenseurs entre le 6 et le12 janvier.

Dès le 19 janvier, l’agent recenseur,muni de sa carte officielle tricoloreavec photographie et signature dumaire, viendra déposer à chaquedomicile des questionnaires de re-censement. Il les récupérera lorsqueceux-ci seront remplis. Les réponsessont absolument confidentielles etseront exploitées dans un but statis-tique. Elles ne peuvent donner lieu

à aucun contrôle administratif ou fis-cal. Il est demandé aux administrésde réserver un accueil favorable auxagents recenseurs et de penser à at-tacher ou ramasser les chiens.

Katell Coail et Marie-ChristineTromeur, les deux agents recenseurs.

Ouest-France 11/01/2012

Page 5: Bretagne, réseau régional à très haut débit

Une belle saison de récolte desfruits s’annonce pour l’associationdes Plantous et Greffous. Les mem-bres étaient mobilisés pour la tailledes fruitiers, samedi. Une opéra-tion suivie par plusieurs jardiniersamateurs.

Quelques poiriersà La ProvidenceLe matin, ils se sont réunis sur lejardin de la Providence, où survi-vent quelques poiriers, témoinsd’une présence plus importantedans le passé.Parmi les visiteurs un ancienemployé de l’hôpital racontaitque l’endroit était autrefois recou-vert d’arbres fruitiers. Le jardinattenant servait à cultiver des légu-mes que l’on utilisait pour la nourri-ture de l’hôpital. Une présence quia disparu il y a plus d’une trentai-ne d’années lors de travaux, il res-te à peine cinq ou six arbustes.

L’un d’entre eux présentant des tra-ces de maladies, il a fallu utiliser latronçonneuse pour lui faire unetaille sévère. La marraine de l’ar-bre, Maryse Pencole, a réussi à sau-ver le tronc d’origine, en espérantune reprise au printemps.

Des fruits pour tousL’après-midi, les membres de l’as-sociation se sont retrouvés sur lavoie verte pour l’entretien d’unetrentaine de fruitiers plantés lelong du chemin. « Les plantationssont récentes, mais l’été dernier,elles ont déjà fait de beaux fruits.Ils ont fait des heureux dans lequartier, car ils ont rapidement dis-paru. »Pas de regrets pour les Plantous.« Notre devise c’est : des fruitspour tous sous la responsabilité dechacun. On suit la logique de plan-tations faites pour que tout le mon-de en profite », rappelait Arsène

Guillo, l’un des créateurs de l’asso-ciation.

Des événements à suivreLes amateurs de jardinages ontd’autres rendez-vous avec les Plan-tous et Greffous : samedi prochain,formation taille, à la salle duconseil, du Gouray ; le 16 janvier,entretien, à la mairie de Plessala,à 16 h 30 ; le 4 février, formationtaille, à la ferme de Bizoin à Mer-léac ; le 7 mars, démonstrationde taille, à La Motte, à 14 h ;le 12 mars, démonstration detaille à Saint Lubin, en Plémet ;le 22 mars, taille et greffe, à Grâ-ce-Uzel, à 14 h ; le 31 mars, for-mation greffe, au Pavillon Météor,à Uzel ; le 14 avril, Troc ta plante,à La Motte.

>ContactTarifs et renseignements :tél. 02.96.28.36.46.

Après le soutien du conseiller régio-nal Europe Écologie - Les Verts Bre-tagne, René Louai, pour le maintiendu baccalauréat professionnel trans-port au lycée Fulgence-Bienvenüe(lire Le Télégramme de mardi), lesénateur Ronan Kerdraon montreégalement son appui.Dans un courrier adressé le 6 jan-vier au ministre de l’Éducationnationale, Luc Chatel, le sénateurindique que « cette formationrépond aux attentes des élèves sou-

haitant se tourner vers le domainedu transport sans devenir conduc-teur ». Cette filière « est aussi trèsadaptée aux besoins des entrepri-ses, tout particulièrement celles duCentre-Bretagne, secteur danslequel l’activité de transport est trèsprésente ».La fin de cette formation « seraitdonc très préjudiciable pour l’écono-mie bretonne, ainsi que pour l’offrede formation du bassin Loudéac-Pontivy ».

LA MOTTE

Quelques visiteurs étaient présents samedi matin pour la démonstrationde taille.

Dimanche, la municipalitéconviait la population à la céré-monie des vœux. Plus de 200 per-sonnes ont écouté le maire, Jean-Pierre Guilleret.«Les dotations régressent, néan-moins nous avons des projets.22 permis de construire ont étédéposés et nous n’avons plusqu’un seul terrain à vendre.Des travaux, pour 20.000 ¤, ontété effectués, en régie, aux sta-des. Aussi, la Roche-aux-Cerfs aretrouvé une seconde jeunessegrâce à la Cidéral.»La salle de sports est subvention-née à hauteur de 342.943 ¤, soit35% du coût. La maison Macéest en cours de rénovation par

les Chantiers d’insertion et bien-tôt hors d’eau.

Le hameau de La Rode, àLa Croix-Montfort, accueillant

28 lots de 600 m² en moyenne,sera viabilisé «éco-quartier» etlivré cet été. Les réservations(25 ¤ HT le m²) sont prises à lamairie.Les trois logements de La Brous-se-au-Moine sont d’ores et déjàattribués et seront bientôt livrés.L’étude de l’aménagement desrues de La Crois-Jartel, Montfortet des Bruyères sera faite cetteannée et les travaux en 2013.Rue de La Poste, les murets pay-sagers se feront en régie, pour5.000 ¤. La bibliothèque seraréaménagée et dotée de sanitai-res, pour 15.000 ¤, comme lesateliers municipaux pour10.000 ¤, en régie.

La cérémonie des vœux s’est dérou-lée vendredi soir, autour d’unegalette des Rois. La secrétairede mairie, Valérie Lamandé, a rap-pelé les événements qui ont mar-qué l’année 2011 notamment lestravaux dans le centre-bourg et laréfection de la toiture de la salledes fêtes.

Les projetsAlain Guillaume, maire, a ensuitedétaillé les projets qui devraientaboutir en 2012 : la carte commu-

ne, le recensement des zones humi-des, l’extension de l’école d’Hilvern,la salle des sports «que nous espé-rons mettre à la disposition des usa-gers à la rentrée de septembre. »Du côté logement, le nouveau lotis-sement route de Mûr-de-Bretagneet le projet de logements, dans lecentre-bourg, destinés aux person-nes âgées répondent à une réelledemande.À noter que l’état civil a enregistrétrois mariages, onze naissances etquatorze décès.

Dimanche, Antoine Flageul etWilliam Even ont participé au cham-pionnat de Bretagne du 5 kmindoor à la piscine militaire deCoëtquidan (56).Tous les deux ont réalisé un podiumdans leur catégorie d’âge : Antoines’est classé deuxième chez les

juniors, en 1 h 02’12’’, et Williama terminé deuxième chez les cadets.Ce dernier a d’ailleurs amélioré lerecord du club toutes catégories dela distance (59’44’’) et s’est qualifiéassez aisément pour les champion-nats de France du 5 km indoor, quiauront lieu le 1er mai, à Dunkerque.

Vendredi soir, à l’issue de la céré-monie des vœux, Joseph Collet,maire, a remis la médaille d’hon-neur régionale, départementaleet communale argent à GérardLe Tilly pour plus de 18 ans au ser-vice de la commune. Ce dernier aété élu en 1989, il y a 22 ans, etil est le seul conseiller actuel àavoir fait plus de trois mandats.

Suppression du bac transport.Le sénateur écrit au ministre

HÉMONSTOIR

TRÉVÉSAINT-CARADEC

La population a écouté la présentation des projets avec attention.

Maryse Pencole, marraine d’un arbre malade de l’espace de La Providence,a souhaité laisser en place le tronc dans l’espoir d’une reprise.

UNIVERSITÉ DU TEMPS LIBRE :PREMIÈRE SÉANCE DE PRÉVENTION ROUTIÈRE DEMAINIl reste quelques places pour les séances de Prévention routière des jeu-dis 12, 19 et 26 janvier. Elles se déroulent à partir de 14 h, à la salleMalivel. Les thèmes abordés sont : la sécurité des seniors, l’actualisa-tion du code de la route et la connaissance et l’utilisation du constat àl’amiable. Renseignements : tél. 02.96.28.07.63 ou 02.96.66.06.15.

FNACA : UNE RÉUNION POUR LES VOYAGES DEMAINLe comité Fnaca de Loudéac organise deux voyages cette année : unséjour dans les Alpes provençales, du 23 au 29 mai, et une sortie dansla baie de la forêt sud du Finistère, le 28 mars. La réunion pour enregis-trer les inscriptions définitives avec les arrhes a lieu demain, à 18 h,à la salle de la Providence n˚ 4.

FC SAINT-BUGAN: « SUPER-LOTO » DU VENDREDI 13Le FC Saint-Bugan organise un « super-loto », vendredi, à 20 h 30, aufoyer municipal (ouverture des portes dès 18 h). Plusieurs bonsd’achat (de 30 ¤ à 700 ¤) et de nombreux autres prix sont à gagner.

Les membresdes Plantouset Greffousont réalisé, samedi,une tailled’entretiendes arbres fruitiersqu’ils gèrentdans la ville. Lesfruits attendus pourl’été seront à ladisposition de tous.

Vœux. Des projets malgré la baisse de dotations

Vœux. 2012: aboutissementde nombreux chantiers

Natation. Une qualificationau championnat de France

Distinction. Gérard Le Tillyélu depuis 22 ans

> A savoir

Samedi soir, à l’issue de la cérémonie des vœux, Émile Gloux, maire, a remisà Laura Prioux la médaille de la commune, en présence du conseiller généralGérard Huet. Elle a obtenu cette distinction grâce à son superbe parcours degymnaste : en février 2011, elle a été lauréate du championnat départemental ;en avril, lauréate du championnat de Bretagne, et en juin, elle a participé à lademi-finale nationale où elle a été classée 17e sur 40. Laura pratique son sportfavori au sein de la section gymnastique de le l’Amicale laïque de Loudéac.

Loudéac

Antoine Flageul et William Even ont participé au 5 km indoor à Coëtquidan.

Gymnaste. La médaillede la commune à Laura Prioux

Plantous et Greffous.Les fruits sont attendus

16. Mercredi 11 janvier 2012 Le Télégramme

Télégramme Loudeac 11/01/2012

Page 6: Bretagne, réseau régional à très haut débit

L’ex-vedette du football Éric Canto-na et la Fondation Abbé-Pierre ontfait un coup d’éclat, hier, en se lan-çant dans la course aux 500 signatu-res pour la présidentielle, non paspour se présenter mais pour placerla question du mal-logement sousles projecteurs de la campagne.Dans un courrier du 4 janvier dévoi-lé par Libération, Éric Cantona,45 ans, parrain de la Fondation

Abbé-Pierre, explique être « uncitoyen engagé » et que son objectifest « de recueillir 500 signatures aumoins (...) Elles me permettront deporter un message simple maisclair ; un message de vérité mais derespect ».L’ex-footballeur « va bien chercher500 signatures, non pour la prési-dentielle, mais pour que le loge-ment soit une priorité. Pour que lesmaires signent l’appel à la mobilisa-tion de la fondation, pour que lelogement soit le thème majeur de lacampagne », a dit Patrick Doutreli-gne, délégué général de la Fonda-tion Abbé-Pierre.

« Il faut un aiguilloncomme Cantona »« Il faut un aiguillon comme Canto-na pour redonner au logement laplace qu’il mérite dans cette campa-gne », a ajouté Patrick Doutreligne.La Fondation présentera le1er février, à Paris, son rapportannuel et à cette occasion « les can-didats (à la présidentielle) serontinvités », explique dans LibérationÉric Cantona, qui attend « de vérita-bles engagements politiques ».

Déciles (niveau de vie)

1 (10 % lesplus pauvres)

2

3

4

5

6

7

8

9

10 (10 % lesplus riches)

11.000

17.700

20.700

23.400

26.700

30.800

35.000

40.000

48.100

80.800

490

414

558

767

956

1.123

1.196

1.406

2.297

3.778

Gain moyen(€/an)

Revenu disponiblemoyen (€/an)

Sour

ce :

Dire

ctio

n gé

néra

le du

Trés

or

> À qui profite le quotient familial

L'ex-footballeur « va bien chercher500 signatures, non pour la prési-dentielle, mais pour que le loge-ment soit une priorité ».

Qu’est-ce que le quotientfamilial ? Le quotient familialpermet de réduire l’impôt sur lerevenu en fonction de la situa-tion familiale de chaque contri-buable. Instauré en 1945 pourfavoriser tout foyer fiscal ayantdes enfants à charge, il est sou-vent évoqué à travers le « nom-bre de parts fiscales».

Comment varie le quotientfamilial ? Le quotient, qui neprofite qu’aux ménages imposa-bles, c’est-à-dire environ la moi-tié des Français, offre un avanta-ge fiscal croissant en fonction dunombre d’enfants et du niveaude revenu. Plus le nombre departs est élevé, plus l’impôt sur lerevenu payé par le contribuableest réduit. Par exemple, un céliba-taire qui n’a aucun enfant à char-ge ne bénéficie que d’une part.

Un couple marié ou pacsé, sansenfants, représente deux partss’il déclare en commun ses reve-nus. À ce nombre de parts vients’ajouter une demi-part fiscale sile contribuable ou le couple a unenfant à charge, une part pourdeux enfants. À compter du troi-sième, chaque enfant apporteune part supplémentaire.

Que propose François Hollan-de ? « Ma proposition est demoduler le quotient pour qu’ilpuisse être plus juste pour l’en-semble des familles », a déclaréle député de Corrèze en fin dejournée, hier. Mais pas questionpour Hollande de « supprimer »ce qui est à ses yeux « un avanta-ge fiscal pour les Français ». Et lecandidat PS de préciser que« ceux qui ne paient pas d’impôtrecevront un crédit d’impôt ».

D’où vient le cafouillage ?Manuel Valls, chargé de commu-nication de François Hollande,avait assuré un peu plus tôt dansla journée d’hier, que le candidatsocialiste avait l’intention de rem-placer le quotient par un créditd’impôt, dans un souci de justicefiscale. Déclaration qui a déclen-ché une cascade de critiques etqui a contraint François Hollandeà rectifier le tir.

Pourquoi la suppression duquotient est-elle critiquée ?Le président Nicolas Sarkozy aaffirmé qu’« abroger le quotientfamilial aurait des conséquencesabsolument dramatiques » pourla politique familiale de la Fran-ce. Selon lui, « le succès de notrepolitique familiale nous est enviédans le monde ». Pour FrançoisBayrou, candidat du Modem,

« supprimer le quotient familial,c’est cibler les classes moyenneset les familles nombreuses ».

Quel impact aurait sa sup-pression ? Une étude du Tré-sor, citée par Les Échos lundi, faitune simulation d’un remplace-ment du quotient par un créditd’impôt de l’ordre de 607 eurospar enfant. « Cette réforme profi-terait très largement aux ména-ges dont les revenus sont com-pris entre zéro et trois Smic »,souligne la note, estimant qu’elle« serait défavorable au-delà, laperte étant particulièrementimportante pour les ménagesavec trois enfants et dont lesrevenus sont élevés ». « La moi-tié la plus riche de la populationreverserait 3,5 milliards d’eurosà la moitié la plus pauvre », a cal-culé le Trésor.

Le gouvernement souhaitequ’une « réforme législative » per-mette aux entreprises de concluredes accords revenant sur le tempsde travail, a déclaré, hier,François Fillon aux députés UMP.

Adapter « l’entrepriseà son environnement »« Les accords de compétitivité,c’est permettre une négociationdans une entreprise pour revenirsur le temps de travail afind’adapter la situation de l’entre-prise à son environnement écono-mique », a expliqué le chef dugouvernement. « Pour cela, ilfaut une réforme législative », a

dit le Premier ministre, qui présen-tait les propositions de Nico-las Sarkozy et du gouvernementavant le sommet social du 18 jan-vier. Devant le Parlement, aprèsce sommet, « il y aura donc unprojet de loi de finances rectificati-ve et un texte sur le droit du tra-vail dans le même temps », a pré-cisé le chef du gouvernement.« Ces gens-là sont au pouvoirdepuis 2007, et bien avant 2007ils avaient tapé sur le temps detravail, et ils n’ont rien fait !Tout cela relève de la gesticula-tion à la veille de l’élection », aajouté le président des dépu-tés PS, Jean-Marc Ayrault.

Les députés ont voté, hier, lesmodalités d’application du derniervolet de la réforme constitutionnel-le de 2008 : le référendum « d’ini-tiative partagée » entre parlemen-taires et citoyens, jugé difficile àmettre en œuvre par l’oppositionet certains députés UMP.Le texte adopté, hier, intègrenotamment l’amendement présen-

té par les députés Marc Le Fur(Côtes-d’Armor, UMP) et Françoisde Rugy (Loire-Atlantique, LesVerts), juste avant la trêve deNoël, lors de la phase de discus-sion de la loi.

En passant outre l’avisdes Pays-de-la-LoireCet amendement, qui concerne les

référendums locaux, est destiné àfaciliter le rattachement éventuelde la Loire-Atlantique à la Breta-gne en passant outre l’avis desPays-de-la-Loire. Le 21 décembre,en séance, le gouvernement s’étaitprononcé contre, tout comme lerapporteur et la commission deslois. Mais le vote positif avait étéobtenu grâce une alliance de cir-

constance entre parlementairesbretons et alsaciens de tous bords.«C’est un grand pas vers le ratta-chement de la Loire-Atlantique àla Bretagne. Un pas historique versune Bretagne historique », avaitcommenté le député Marc Le Fur,à l’issue du vote du 21 décembre.Le texte soumis, hier, à l’Assem-blée nationale - en réalité une loiorganique et une loi ordinaire, aété adopté à une grande majorité(284 pour, 30 contre et 287 pour,27 contre). Le PS avait décidé des’abstenir et le PCF de votercontre.

L’étape du SénatMais il reste encore plusieurs éta-pes avant l’adoption définitive dece dispositif législatif. Le projetsera transmis au Sénat. S’il n’estpas voté conforme, il devra faireun second aller-retour entre lesdeux chambres en moins d’unmois et demi, avant la suspensiondes travaux parlementaires finfévrier début mars.Après l’adoption de l’amendementfacilitant une éventuelle réunifica-tion de la Bretagne, le député PSdu Finistère Jean-Jacques Urvoasavait déclaré qu’il espérait « possi-ble de construire au Sénat unemajorité pour cette noble causecomme cela a été possible à l’As-semblée».

Présidentielle. Les raisonsdu coup d’éclat d’Éric Cantona

Photod’archives

LeTélégram

me

Photod’archives

Clau

dePrigen

t

Le 21 décembre, lors de la discussion, le gouvernement s’était prononcécontre, tout comme le rapporteur et la commission des lois.

Temps de travail. Le gouvernementveut une « réforme législative »

Après la polémique sur le « sale mec », issue depropos tenus en « off » à des journalistes parFrançois Hollande, et les vœux pour le moinspugnaces de François Fillon à la presse, les socia-listes commencent à évoquer l’idée d’une « salecampagne » que conduirait la droite, à l’image

de la réélection de George Bush conduite par son stratège KarlRove. Bien qu’elle se défende de toute paranoïa, l’équipe de Hol-lande protège ses communications internes en soupçonnant desécoutes.Même s’il n’a pas assumé ses propos qu’il mettait dans la bou-che du chef de l’État par peur de rééditer le faux pas de Lio-nel Jospin face à Jacques Chirac, il est clair que l’ancien Premiersecrétaire du PS a livré le fond de sa pensée. L’exaspération àl’égard du harcèlement permanent dont il est l’objet, la chargede la preuve que fait peser la droite sur sa candidature, alorsque les socialistes ne sont plus au pouvoir depuis une décennie,expliquent aisément cette pique qui se suffisait à elle-même.Sans doute Nicolas Sarkozy a-t-il imprimé à la droite ainsi« décomplexée » un style nettement plus agressif que son prédé-cesseur en refusant la culpabilisation sous forme de magistèremoral que la gauche exerçait depuis des décennies. Rarement enpremière ligne, contrairement à 2007, le Président, qui joue surl’ambivalence d’une candidature non encore déclarée, est relayétant par les ténors de la majorité que par les chevau-légers de lacellule riposte mise en place par Brice Hortefeux. Sans parler dufeu d’artifice des propositions des derniers jours, de la TVA socia-le à la taxe financière en passant par la réforme des lycées, cen-sées illustrer en creux l’immobilisme de son adversaire.Pour l’heure, alors que nombreux sont ceux qui bouillonnentdans l’entourage du candidat socialiste et préconisent de rendrecoup pour coup, François Hollande préfère temporiser. À ceuxqui déplorent une certaine inorganisation face à la mécaniqueparfaitement huilée de la droite, il y voit surtout l’agitation deceux qui sentent la défaite se rapprocher. Impavide et confiantdans son étoile, il applique la même tactique qui lui a si bienréussi durant les primaires.

France

Quotient familial. Tollé à droitecafouillage à gauche

Vivement attaquépar NicolasSarkozy, FrançoisHollande a tenté,hier, de clore lapolémique sur lequotient familial,en assurant qu'ilne supprimeraitpas cet avantagefiscal pour lesfamilles, une idéequi avait provoquéun tollé à droite.

Réunification de la Bretagne. L’amendement approuvé

Point de vue Par Hubert Coudurier

Les socialistes diviséssur la riposte

En approuvant, hier,le référendum« d'initiativepartagée », lesdéputés ont adoptél’amendementfacilitant lerattachementéventuel de laLoire-Atlantiqueà la Bretagneadministrative.Le texte doitdésormais êtresoumis au Sénat.

4. Mercredi 11 janvier 2012 Le Télégramme

Télégramme 11/01/2012

Page 7: Bretagne, réseau régional à très haut débit

Nantes en Bretagne : vers un référendumLa possibilité de consulter la Loire-Atlantique sur son retouren Bretagne est désormais inscrite dans la loi.

Les habitants de Loire-Atlantique pour-ront-ils se prononcer sur leur retourdans la région Bretagne ? À ce stade, laréponse est oui. En votant (1), hier, la loisur le référendum d’initiative partagée,les députés ont aussi validé l’amende-ment qui autorise l’organisation d’unréférendum en Loire-Atlantique et dansles autres départements de la Bretagnehistorique. Sans passer par le consen-tement du reste de la région Pays dela Loire. L’amendement avait été dépo-sé en décembre par François de Rugy(Europe Écologie les Verts-Nantes) etMarc Le Fur (UMP-Lamballe).

Au cours du débat, le centriste Mi-chel Hunault (Châteaubriant) a saluél’amendement. Reste à confirmer auSénat, où la question n’est pas encoreinscrite à l’ordre du jour, puis devantle Conseil constitutionnel. « Le Sénatest une chambre qui aura à cœur de

préserver une avancée permettantaux citoyens de prendre en main leuravenir dans les régions », pense Fran-çois de Rugy.

Selon l’écologiste, d’autres départe-ments des Pays de la Loire pourrontaussi demander une consultation s’ilssouhaitent une nouvelle organisationrégionale. « Si François Hollande l’em-porte on reparlera de décentralisa-tion, et la question du redécoupagene pourra plus être éludée. »

Les partisans de la réunification de laBretagne proposent un redécoupageoù les départements des Pays de laLoire se répartiraient entre Bretagne,Poitou-Charentes pour la Vendée etune grande région Val de Loire, d’An-gers à Orléans.

Marc LE DUC.(1) 287 pour, 170 abstentions et 27

contre.

Ouest-France 44- 11/01/2012

Page 8: Bretagne, réseau régional à très haut débit

Lisiers : une réglementation assouplieLe gouvernement veut modifier les conditions d’épandage.Eau et Rivières de Bretagne dénonce une « régression ».

« À peine croyable, fulmine Jean-François Piquot, porte parole del’association Eaux et rivières de Bre-tagne, le ministre de l’Agriculturea choisi la période des fêtes pour« consulter le public » sur un projetde modification de la réglementa-tion relative aux zones d’excédentstructurel de lisier ! Sans doutesouhaitait-il éviter de donner tropde publicité à deux projets de dé-cret et d’arrêté qui constituent letroisième volet d’une régressionparfaitement organisée de la légis-lation applicable aux élevages in-tensifs ».

Il y avait eu d’abord un décret du10 octobre 2011, (remplacement duplafond d’épandage de la surfaceépandable par la surface totale del’exploitation), qui aurait permis uneaugmentation des épandages de li-sier d’environ 30 %.

Ensuite, c’est un arrêté ministériel

du 19 décembre. Il a modifié lesnormes de production d’azote pourles vaches laitières. Commentaired’Eaux et rivières : « Cela a créé undispositif favorisant les élevagesintensifs nourris au maïs et pénali-sant les élevages herbagers ».

Les projets de décret et d’arrê-té actuellement soumis à consulta-tion abrogent la disposition mise enœuvre depuis 1998 interdisant l’aug-mentation de cheptel pour les éle-vages les plus importants situés enzones d’excédent structurel. « Cesnouvelles dispositions ajoutentà l’opacité des flux d’azote réel-lement épandus sur les sols agri-coles, s’inquiète Eau et rivières deBretagne. Nitrates et marées vertesont de beaux jours devant eux ! »

Ces projets sont soumis à uneconsultation publique jusqu’au14 janvier sur le site du ministère del’Écologie.

Ouest-France 11/01/2011

Page 9: Bretagne, réseau régional à très haut débit

Mercredi 11 janvier 2012Ouest-France Bretagne

Les revenus des Bretons ont souffert de la criseLa crise de 2009 a d’abord frappé les plus pauvres, surtout les plus jeunes. Même s’il est moins violentqu’ailleurs, le constat s’est aussi vérifié en Bretagne.

La Bretagne relativement préser-vée. Même si elle reste la région lamoins inégalitaire de France (avec lesPays de la Loire et l’Alsace), ce sontles populations les plus modestesqui ont été les plus touchées par lacrise, constatait, hier, l’Institut nationalde la statistique et des études écono-miques (Insee) en s’appuyant sur lesrevenus de 2009. À commencer parles jeunes. Et surtout dans les grandspôles urbains et les petites communesisolées. Quand les couronnes et lesagglomérations moyennes ont, elles,mieux résisté.

Tous les revenus touchés, d’abordles plus bas. Au niveau national, lerepli constaté atteint - 1,8 %, alorsqu’il n’est que de - 1 % en Bretagne.« Cela paraît peu. Mais cela peutêtre énorme pour les plus pauvres »,tempère Olivier Léon, chef du serviceétudes à l’Insee Bretagne. La preuveavec un autre constat : un Breton surdix vivait avec moins de 924 € parmois en 2009 (prestations sociales in-cluses), contre 929 € en 2008.

On peut se consoler en remar-quant que la Bretagne reste, commeles autres Régions du Grand Ouest,la plus homogène en terme de re-venus (le salaire médian annuel yest de 18 080 €, contre 18 355 € enFrance) et donc la moins inégalitaire.Les inégalités y progressent quandmême. Comme le taux de pauvre-té : 11,2 % des Bretons vivent sousce seuil, ils n’étaient que 10,8 % uneannée auparavant…

Ce n’est pas fini. L’Insee, analysantla baisse des revenus entre 2008-

2009, constate que si la part des sa-laires dans le revenu des ménagesa baissé de 0,3 %, la part des allo-cations chômage l’a compensé de+ 0,3 %. Le nombre de ménagesdéclarant des revenus d’activitéssalariées, en 2009, a, pour la pre-mière fois, diminué de 1,4 % en Bre-tagne, alors qu’il s’était encore ac-cru de 2,7 % auparavant. De mêmele nombre de ménages déclarantdes indemnités chômage a bon-di de 7,7 %. Le choc de la crise es-suyé en Bretagne (- 1 500 emploissupprimés en 2008, puis - 15 900en 2009) ne se fait pas sentir im-médiatement, « les indemnités des

Assedic viennent lisser le recul ».Temporairement. À long terme, iln’en sera pas de même…

D’abord les jeunes. Plus touchés par-mi les pauvres, les jeunes ménages :leur revenu chute de 7,2 % en 2009,après avoir (un peu) augmenté de 1 %en 2008. Très logiquement, le taux depauvreté des plus jeunes (moins de18 ans) a fortement grimpé, passantde 12,5 % à 13,4 %. La pauvreté s’ac-croît aussi pour les 18-29 ans. Et cesont les plus âgés dont les revenus ré-sistent le mieux : les retraites (+ 2 %)n’ont, selon l’Insee, pas été directe-ment affectées par la crise.

Des écarts géographiques. Par dé-partements (voir carte), l’impact decette crise n’est pas uniforme. Elle faitbaisser les revenus de 4 % à Rennes,Guingamp, Pontivy et Redon. À Fou-gères et Dinan (- 2,5 %), comme àBrest, Saint-Brieuc et Vannes (- 1,6 %),le recul est plus modéré. Sur les zonescôtières, les retraites ont pu en amor-tir les effets. À l’inverse, dans l’intérieurdes terres, plus agricole, les revenusdes indépendants (artisans, commer-çants) ont beaucoup souffert (- 0,8 %),ajoute l’Insee.

Christophe VIOLETTE.

Lire aussi en dernière page

Ou

est-

Fra

nce

Brest

Quimper

Lorient

de 0 à + 0,5 %

de 0 à - 2 %

de 0 à - 2 %

de - 2 à - 4 %

de - 2 à - 4 %

de - 2 à - 4 %

de - 4 à - 6 %

de - 4 à - 6 %

de - 4 à - 6 %

de - 4 à - 6 %

de 0 à - 2 %

de 0 à - 2 %

de 0 à - 2 %

de 0 à - 2 %

de 0 à - 2 %

de 0 à - 2 %0Vannes

Auray

de - 44 àà - 6de - - 6 %de - à - 6 %

2de - 2- 2

de - 4444 ààà - 6 %4

0 à - 2 %0annes

oroo- 222

ddedVa

rrientri22 à - 4 %2 %

ded 0 à - 2 %dddddddAurayA

Lannion

5e 0 à + 0,5dedddddddddddddde

%

Saint-Malo

%- 4 %Fougères

%de 0 à - 2 %dddVitré

de 4

à - 4 %à - 4à - 4

de - 4

de - 2 à -g

4 à - 6 %4 à

Rennes

de 0 ààà - 2 %- 4

de 0La ioLannionLannion

à - 6 %

%%%à - 2 %

Saint-BrieucGuingamp

Dinan

Pontivy

Redon

rest

eded

%e 0 à - 2 %

0 à - 2 %0 - 222 %0 à - 2 %

de

%%%ddLLL

GuGu

Morlaix

%

FougèresFougèreFougère

SS

ieucSSainS ntt Bri

Ill-et-Vilaine

Finistère

8 322 €Côtes-d'Armor

7 761 €

Morbihan8 010 €

8 259 €

Bretagne

8 118 €déclarés en 2009

de 8 000 € à 8 500 €

de 7 500 € à 8 000 €

de 7 000 € à 7 500 €

de 6 500 € à 7 000 €

de 6 000 € à 6 500 €* 10 % de la population aux plus bas revenus (1er décile)Source : Insee-DGFIP

Revenus déclarés

Les revenus fiscaux annuels en 2009 des plus pauvres*et leur évolution entre 2008 et 2009