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BONNES PRATIQUES SUR LA TRANSFORMATION DE RIZ ET LA GESTION D’INFRASTRUCTURES DE COMMERCIALISATIONSENEGAL

Mme Seynabou Diouf MBOUPMr Oumar LY

PLAN DE PRESENTATION I. Contexte et Potentiel de l’Agriculture Sénégalaise1.1. Généralités sur l’agriculture1.2. généralités sur le RizII. Structuration de la filière riz et typologie des acteurs2.1. Structuration de la filière 2.2. Typologie des acteursIII. Transformation et Commercialisation du riz local3.1. Transformation du riz3.2. Commercialisation du rizIV. Perspectives

Liste des Abréviations

ASPRODEB: Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la BaseCGER: Centre de Gestion Agricole RuraleCNCAS: Caisse Nationale de Crédit AgricoleGIE: Groupement d’intérêt économiqueGMP: Groupe MotopompesGPF : Groupement de Promotions FémininGPF : Groupement de Promotions FémininOP: Organisations PaysannesOPFR: Organisation Paysanne Faitière de la filière RizPIV: Périmètre Irrigué VillageoisPTFs: Partenaires Techniques et FinanciersSPCRS: Société de promotion et de commercialisation du Riz au SénégalUNACOIS: Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal

Agriculture, pilier fondamental de la politiquede développement du Sénégal Définition de nouvelles orientations majeures dans le cadre du PSE et déclinaison dans le PRACAS

CONTEXTE ET POTENTIEL DE L’AGRICULTURE AU SÉNÉGAL

1.1. GÉNÉRALITÉS SUR L’AGRICULTURE

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Contexte Déficit de la balance commerciale de 744

millions $ US sur les produits agricoles (importation d’un million T de riz pour couvrir les besoins de consommation)

I. CONTEXTE ET POTENTIEL DE L’AGRICULTURE AU SENEGAL

P t ti l d

1.1. GÉNÉRALITÉS SUR L’AGRICULTURE (SUITE)41% de taux d’utilisation des terres agricoles (3,8 millions ha de terres disponibles dont 2,5 millions ha de terre emblavées) 35 milliards de m3 d’eau disponibles Réalisation d’importants investissements pour une plus grande maîtrise de l’eau et pour l ’amélioration de la productivité :– Aménagements hydro-agricoles dans la Vallée du Fleuve Sénégal d l B i d l’A bé / Mi l d d

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Potentiel de l’Agriculture

et dans le Bassin de l’Anambé / Mise en place de programmes de maîtrise des eaux souterraines avec la réalisation de fermes agricoles– Investissements privés dans les équipements et infrastructures productifs en hausseConditions agro-écologiques très favorables au développement de trois saisons culturalesConnexions avec le reste du monde avec des liaisons aériennes, maritimes et terrestres

1.1. GÉNÉRALITÉS SUR L’AGRICULTURE (FIN)Développement de 3 corridors céréaliers

Résorption de la moitié du déficit de la balance commerciale sur les cultures céréalières (mil, riz & maïs) dans une optique d’autosuffisance alimentaire sur le long-termeAmbition

Création de 3 corridors (« zones grenier ») visant le développement et l’intensification de bassins agricoles irrigués de production de riz/mil/maïsSoutien appuyé à l’émergence d’agrégateurs pour le développement de la production et la commercialisationSupport à l’émergence de grands acteurs structurés (i.e. : investisseurs pour des « méga fermes »)

Description

À horizons 10 ans : le doublement des productions de riz, mil et maïs et la substitution de 30 – 50 % de blé par les céréales locales

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pp g g ( p g )Développement de l’aval et des débouchés autour de la transformation (p. ex. : farine de mil)Financement

Retombées économiques

Mds FCFA

063020650

PPPPublicTotal Capex

Privé650 20 630

PIB1

200 70Emplois1(k)

5Export.(Mds FCFA)(Mds FCFA)

InformelsFormels5

Mis en œuvre dans le cadre du PRACAS


1.2. GÉNÉRALITÉS SUR LA FILIÈRE RIZLa filière rizicole connait un regain d’intérêt sans précédent ces dernières années: Soutien important des autorités et des PTFsObjectif 2017: satisfaire la demande nationale en riz par la production locale : 1 080 000 tonnes de riz blanc soit 1 600 000 tonnes de paddy Construction de nouveaux aménagements

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Filière rizMesures

prises par l’Etat

Réhabilitation d’aménagements existants mais dégradésRenouvellement du dispositif d’exhaure : GMPg )Subvention des intrants (semences et engrais) Relance de l’accès au crédit: annulation d’arriérés


1.2. GÉNÉRALITÉS SUR LA FILIÈRE RIZ (SUITE)Malgré la place de plus en plus importanteoccupée dans le dispositif de développement ,la filière rizicole reste confrontée à denouveaux défis parmi lesquels la lancinantequestion de la transformation et de lacommercialisation du riz local

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Filière rizcommercialisation du riz local.A cela vient s’ajouter le faible niveaud’équipement des exploitations familiales etla modernisation des périmètres irriguésvillageois.


1.2. GÉNÉRALITÉS SUR LA FILIÈRE RIZ (FIN)

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II. STRUCTURATION DE LA FILIERE RIZ AU SENEGAL ET TYPOLOGIE DES ACTEURS

2.1. STRUCTURATION DE LA FILIERE RIZ AU SENEGAL

Recherche agricole (ISRA, ITA, ARC, …)Financement: CNCAS et

Fourniture de services

agricoles : Etat et OP Production: producteursStructure d’appui et d’accompagnement : SODAGRI SAED ANCAR etc,,

Transport

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CNCAS et autres IMFFourniture de matériel

agricole : EtatFournitures d’intrants agricoles (semences engrais, etc.) : Etat, OP

Collecte : producteurs, riziers, commerçantsTransformation:décortiqueuses, rizeries industrielles et semi industrielles

Commercialisation : OP riziers, commerçants privésTransport

Transport

II. STRUCTURATION DE LA FILIERE RIZ AU SENEGAL ET TYPOLOGIE DES ACTEURS

2.2. TYPOLOGIE DES ACTEURS Les producteurs de riz se différencient selon leur appartenance ou non à un groupement. De façon schématique, on distingue quatre (4) niveaux de structuration: Les organisations paysannes à la base: GIE, GPF , PIVLes organisations de niveauInterprofession

Fédérations

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Les organisations de niveau intermédiaire: Unions d’associations villageoises, unions hydrauliques;Les organisations fédératives;L’Interprofession rizUnions de producteurs

GIE de producteurs

III. TRANSFORMATION ET COMMERCIALISATION DU RIZ LOCAL

Sit ti d l

3.1. TRANSFORMATION DU RIZTrois système de transformation:1. Traditionnel (Décortiqueuses villageoises): 550 env. pourtransformation de plus de 50% du riz paddy. Problème dequalité de ce riz liés à la vétusté du matériel de transformation;2. Semi professionnel (Mini rizeries): envi. 20 avec un riz dequalité égale à celui des rizeries professionnelles mais avec des

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Situation de la transformation

qualité égale à celui des rizeries professionnelles mais avec descapacités plus faibles;2. Professionnel (Rizeries professionnelles): env. 30 dans la VFSdont 15 fonctionnelles avec une capacité moy. de 1T/heure,1/3 de la production annuelle de paddy;Ces Unités sont fonctionnelles à 80%, panne provisoire11% et épaves 9%


Sit ti d l

3.1. TRANSFORMATION DU RIZ (SUITE)

Unités de décorticage détenues par des personnesphysique à 90% et par des organisations à 10% dont 52%de GIE individuels, 25% de GIE collectifs, 17% de GPF et 6%autres (coopératives, associations, etc.);70% des unités directement gérées par leurs propriétaires;90% de unités gérées par des hommes et 10% seulement par

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Situation de la transformation

90% de unités gérées par des hommes et 10% seulement pardes femmes;38% des gérants alphabétisés en arabe, 20% de niveauprimaire, 12% secondaire, 2% niveau supérieur et 28% noninstruits;66% des acteurs de la transformation sont dans la productionaussi, 22% dans le commerce et 12% dans les autres activités.


Système

3.1. TRANSFORMATION DU RIZ (SUITE)Trois sources d’approvisionnement en paddy:Exploitations du propriétaire de l’unité;Achat au près d’autres producteurs;Paiement en nature de divers crédits accordés par lesunités de transformationEnsuite:Acheminement du riz vers les unités par sacs de 80Kg ou

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Systèmed’approvisionnementen riz paddy

Acheminement du riz vers les unités par sacs de 80Kg ou50Kg;Taux de transformation est en moyenne de 65%;Prix moyen des prestations: de 10,5FCFA/kg pour lesunités traditionnelles et 16FCFA/Kg pour les rizeriesmodernesLa distribution du paddy est faite par destransporteurs privés mais en amont les voies dedessertes sont financées par le GVt et ses partenaires


3.1. TRANSFORMATION DU RIZ (SUITE)

Sur le maillon transformation, les difficultés sontsurtout liées à:– La faiblesse des infrastructure de stockage auniveau producteurs qui réduit leur influencesur les mécanisme de formation du prix et leurproductivité;é é d é d f

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Difficultés et perspectives

– La vétusté des unités de transformation;– La faiblesse de la qualité du riz transformé;– La faible capacité technique et ou financièrepour capter le max de volume de paddy: 50%de couverture de rizeries fonctionnelles

Ainsi, avec la production ciblée en 2017, etdans une situation pareille à la présente, la partdes rizeries ne sera que d’env. 20%


3.2. COMMERCIALISATION DU RIZAvant le Désengagement de l’Etat la transformation et de lacommercialisation se faisait en régie.L’Etat installait des rizeries et via des point de collecte achetait lamatière première et procédait à une régulation à travers uneCaisse de Péréquation et de Stabilisation des PrixA côté de l’Etat il existait des privés qui faisaient de latransformation domestique avec un riz de très faible qualité et quin’était pas aimé par les consommateur urbain

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commercialisation

p pAvec son retrait de la commercialisation du riz, l’État du Sénégal arétrocédé ses infrastructures aux privés et a proposé un schémavisant une interconnexion des différents maillons de la filière. Cesystème devait fonctionner grâce à un crédit de commercialisationaccordé par les banquesLes rizeries qui disposaient d’équipements capables de satisfaireles exigences de qualité des marchés urbains semblaient alorsprometteuses. Toutefois, la gestion peu orthodoxe (difficultés deremboursement des crédits) de certains riziers allait vite éroder laconfiance des producteurs et des institutions de crédit à leurégard.


3.2. COMMERCIALISATION DU RIZLe schéma proposé après le retrait de l’Etat de lacommercialisation du riz au Sénégal est fondé sur despartenariats locaux entre producteurs, riziers etcommerçants grossistes pour la production, l’usinageet la commercialisation du riz.Ce système devrait fonctionner grâce à des crédits dei li ti dé l i tit ti d

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commercialisationcommercialisation accordés par les institutions definancement.Le dispositif devrait permettre de « restaurer la

confiance » entre les acteurs clés de la filière à savoirproducteurs, transformateurs et commerçants.


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3.2. COMMERCIALISATION DU RIZ (SUITE)Il est mis en place un mécanisme de groupage de l’offre de paddy.Pour se faire, chaque coopérative passe un contrat de livraison du paddy avecchacun de ses membres sur la base d’un cahier de charges spécifiant laqualité du paddy à livrer, le prix à payer et les modalités de livraison.

La SPCRS achète le paddy auprès des coopératives et procède à latransformation du produit auprès des riziers agrées

Le riz transformé est conditionné et labélisé par la SPCRS

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commercialisation

Le riz transformé est conditionné et labélisé par la SPCRS

Le riz labélisé est remis aux commerçants/exportateurs membres de lasociétés pour la commercialisation

La commercialisation du riz local est facilitée par des mesures prises parl’Etat au rang desquelles:la systématisation de l’approvisionnement des structures de l’Etat en riz à partirde la production locale;l’arrêt des importations de riz entier ;l’indexation des autorisations d’importation de riz à l’achat d’un quota de rizlocal, sur la base de contrats avec les riziers agréés par la SAED ou la SODAGRIsuivant leur zone d’intervention;


3.2. COMMERCIALISATION DU RIZ (SUITE)

Le financement de toutes les opérations (achat de paddy,transformation, achat de riz blanc) est assurée par la CNCAS avecl’appui de l’Etat et de ses Partenaires à travers la mise en place defonds tels que :fonds de garantie pour les riziers de l’ordre de 3 Milliards pouralléger leurs conditions d'éligibilité au financement CNCAS;fonds de commercialisation à hauteur de 5 Milliards pour faciliterl’accès au financement aux acteurs de la chaine de valeur riz

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commercialisation Le stockage des produits est fait dans des Magasins appartenantaux coopératives ou aux Riziers. Beaucoup de ces magasins sontacquis dans le cadre de la coopération, A titre d’illustration laCoopération espagnole a permis la réalisation de 8 magasins de 600tonnes qui ont été rétrocédées aux coopérativesLes sociétés de conseil SAED et/ou SODAGRI sont chargées de lastructuration des producteurs, de la contractualisation, del’agrément des riziers, de la facilitation de l’accès au crédit et ducontrôle de qualité


3.2. COMMERCIALISATION DU RIZ (FIN)

Importants stocks de remboursement descrédits; Pertes de produits liées au Déficit desinfrastructures de transformation et destockage;Problèmes de la i li i

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g Faible niveau d’organisation et de gestionde la commercialisation malgré lesnombreuses tentatives; Contrainte liées au financement

commercialisation

IV. PERSPECTIVES

Mise en place d’un mode de financement adapté Promouvoir la contractualisation avec spécificationclaire de la qualité de rizDeux modèles de financement peuvent être proposés:

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Commercialisation sans crédit dédié: mobiliser uncrédit de campagne capable de financer la CV et mettreen place des contrats tripartites et un système detransfert des crédit en mettant à la disposition destransformateurs les stocks de remboursementContractualisation et mise en place d’un fonds decommercialisation

Pistes amélioration

IV. PERSPECTIVES

Axes Contraintes Impacts Points d’améliorationFinancement de l’activité Faible capacité financière limitant les achats de paddy à transformer Faible niveau d’approvisionnement en paddyCapacités des Unités partiellement exploitée Mettre en place de crédit pour la financement des BFR

Equipement complémentaires Faible capacité financière pour l’achat des équipements entrainant leur indisponibilité Faible qualité du riz Augmentation de la charge de travail Mettre en place d’un système d’acquisition d’équipements complémentairesGestion Faible capacité de gestion Absence de visibilité sur la conduite des activitésFaible maitrise de la rentabilité de l’activité

Former les gérants des unitésMettre en place un système d’accompagnement des gestionnairesDéficit de moyens financiers pour le Pannes et arrêts fréquents Mettre en place un système de

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Décortiqueuses Déficit de moyens financiers pour le renouvellement des unités vétustes limitant la capacité de traitement; absence de SAVPannes et arrêts fréquentsPièces de rechange pas disponibles, utilisation de pièces non adaptées, etc Mettre en place un système de financement des unités, promouvoir l’implantation de fournisseurs de services après vente et d’unités

Stockage Manque de ressources financières pour la construction d’infrastructures de stockage; insuffisance des aires de séchageFaible capacité de stockage Mauvaise qualité du rizEntrave au développement de l’activité Mettre en place des infrastructures de stockage et de séchage adéquates et sécurisées

Energie Cout élevé et faible capacité de fourniture de la SENELEC Unités fonctionnent au ralenti Mieux répartir les unités sur l’espace géographique et revoir les puissance souscrites (installations électriques)Approvisionnement en paddy Insuffisance de l’offre de paddy Unités fonctionnant à mi temps Favoriser la contractualisation et promouvoir la mise en relation entre acteurs,

MERCI DE VOTRE

AIMABLE ATTENTION

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