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BlackBlack Novembre
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L E O N Z ENOMBRE DE L’ANNÉEL A C I T É D U M O I SMLHD O S S I E R A R TF E R N A N D O V I C E N T E
ITOBLACKBLACK, UN PROJET QUI VOIT LE JOUR FIN SEPTEMBRE 2011 ET QUI COMPTE BIEN SE CONSTRUIRE AU FUR ET À MESURE EN COMPLÉ-TANT CHAQUE MENSUALITÉ DE NOU-VELLES RUBRIQUES.BLACKBLACK GRATUIT ET VIRTUEL, SANS PUBLICITÉ NI POLLUTION VI-SUELLE.BLACKBLACK UNE HISTOIRE ENTRE AMI ET BONNE CONNAISSANCE QUI PARLE DE TOUT, À TOUT LE MONDE.BLACKBLACK, OU LA CRÉATION D’UN MAGAZINE DANS LE SIMPLE BUT DE SE DIVERTIR, ET D’APPOR-TER SA BRIQUE À L’ÉDIFICE DE LA CULTURE INUTILE.LÀ OÙ LES TENDANCES ACTUELLES SONT À CONNAÎTRE TOUT SUR TOUT, AVANT TOUT LE MONDE, ET S’ÉTON-NER EXAGÉRÉMENT EN PUBLIC LORSQUE L’UN DE NOS AMIS OSE DIRE : ‘‘JE NE CONNAIS PAS’’, ICI BLACKBLACK JOUE LA CARTE DU DIVERTISSEMENT FACILE MAIS NON SANS HUMOUR ET RECHERCHE. TOUT LE MONDE S’EN FOUT DE SA-VOIR QUI EST NÉ, QUI EST MORT EN NOVEMBRE OU ENCORE DE SAVOIR QU’EN 1582 LE LENDEMAIN DU JEU-DI 4 FUT LE VENDREDI 15 OCTOBRE, ET POURTANT C’EST DANS LES PAGES QUI SUIVENT QUE VOUS RE-TROUVEREZ CES QUELQUES BRIBES D’INFORMATIONS QUI, JE L’ESPÈRE, VOUS DIVERTIRONT LE TEMPS D’UN INSTANT !
NUM
ÉRO DEUX
NOVEM
BRE 2011
[email protected] | WWW.JULESVIERA.COM
MEN
SUEL
CRÉATION | GRAPHISME | ADMINISTRATONJULES VIERACRÉDITS PHOTOJULES VIERA - THOMAS UEBERSCHLAG
QUICK GEEK - NEWS HI TECHTHIERRY S.LE POINT SUR L’ACTUALITÉA. LATELLA
QUESTION COUTUREJULIE LACOUR
ED.
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C ’ E S T A R R I V ÉEN NOVEMBRE
P H O T O G R A P H I EBERLIN
L E P O I N T D E V U SUR L’ACTUALITÉ
L E O N Z ENOMBRE DE L’ANNÉE
L A C I T É D U M O I SMLH
P H O T O G R A P H I E M O D ETOUR DE FRANCE 2011
O N Z E Q U E S T I O N S COUTURE MODE
F E R N A N D O V I C E N T E
L A G U E U L E D U M O I STHOMAS ‘‘TOUR DE FRANCE’’ U.
M I C R O B LO G G I N GACTU WEB
Q U I C KG E E KLA CHRONIQUE TV
A C T UMUSIQUE LITTÉ’’
T H E P L A C E T O B EL’AGENDA
N E X TLE MOIS PROCHAIN
44P S Y C H O R I G I D OMÉDICAMENTS PSYCHOTROPES
C’EST ARRIVÉ EN NOVEMBRE
Monet expose ses pre-mières Nymphéas à Paris le 23 novembre 1900. Les pre-miers tableaux de la série des «Nymphéas» sont exposés à la galerie Durand-Ruel à Paris lors de la première exposition Monet du siècle. Jusqu’en 1926, le peintre s’attache à prendre comme seul motif le bassin aux nymphéas de son jardin de Giverny. A la fin de la première
guerre mondiale, Monnet grand ami de Georges Clémenceau, fera cadeau à l’état de 19 «Nym-phéas». Les tableaux seront exposés dans deux salles de l’Orangerie aux Tuileries.
Premier essai de la bombe H américaine le 1er novembre 1952, suivi des russes le 22 novembre 1955. Moscou proposera 6 ans plus tard, le 27 novembre 1961, une interdic-tion immédiate des essais nu-cléaires sans contrôles interna-tionaux, après avoir fait l’essai d’une bombe à explosion ther-monucléaire d’une puissance de 50 à 57 Mégatonnes. Les
Soviétiques auraient limité sa puissance, prévue initialement à 100 Mt, afin selon le mot de Khrouchtchev, « de ne pas bri-ser tous les miroirs de Moscou ».La Tsar Bomba reste à ce jour la plus importante explosion ja-mais effectuée dans le monde.
New york élit son pre-mier maire afro-amé-ricain, quand Berlin fait tomber le mur ! Le 7 novembre 1989 David Dinkins, leaders démocrate de Harlem, est élue maire de New York. 106ème maire de la ville et premier afro-américain à occuper cette fonction, il est également le dernier maire démocrate de New York en date. Il promet de régler les problèmes de racisme au cœur de ce qu’il appelait une “superbe
mosaïque” de commu-nautés. Deux jours plus tard, dans la nuit du 9 au 10 novembre, le mur de la honte tombe après 28 années d’existences. Tou-tefois, c’est aussi la date anniversaire du putsch de la Brasserie mené par A. Hitler le 9 novembre 1923, ainsi que celle de la nuit de Cristal, le pogrom antisé-mite commis par les nazis le 9 novembre 1938. Ci-contre, Konrad Schu-man, dans un cliché my-thique de Peter Leibing.
1989
1952
1900
Quatre naissances et un enterrement !De grands noms de l’histoire ont vu le jour en ce on-zième mois de l’année, mais certains ont disparu aussi. En début de mois, le 2, Marie-Antoinette d’Autriche naît en 1755, quelques siècles plus tard, en 1979, le même jour, Jacques Mesrine se faisait abattre sans sommations porte de Clignancourt. Le six novembre a donné naissance à Françoise Dolto en 1908, et le, tristement célèbre, Marc Dutroux en 1956, un jour on ne peut plus controversé. Le jour sui-vant, mais en 1967, la mère de David Guetta, et après neuf mois d’attente fut sa première fan ! Moins festif mais tout aussi bruyant, si l’on peut dire, Mikhaël Ka-lachnikov arrive le 10 novembre 1919, son oeuvre épo-nyme, fera, malheureusement le tour de la planète. Il naît, il meurt dans le même mois, mais pas la même année, Ol’ Dirty Bastard, membre du groupe Wu-Tang Clan naît en 1968, le 15, et meurt le 13 novembre 2004. Tout comme la mère de Carlos, notre chanteur de variété française préféré, c’est en 1908 que le clergé accueille Soeur Emmanuelle, un 16 novembre ! 90 ans plus tard environs, en 1993, et le même jour, disparaît une figure majeure du monde du cirque, le clown Za-vatta, Achille de son prénom. Du même milieu, Arlette Gruss est né le 17 novembre, mais en 1930.
Que serait devenu la mode si le 19 novembre 1942 Calvin Klein n’était pas né ? On se serait rabattu sur la musique puisque dans la même année, mais huit jours après, Jimmy Hendrix lâchait son premier cri ! L’homme qui libéra la France des mains nazis, se sera échappé du ventre de sa mère le 22 novembre 1890, Charles de Gaulle ! et nous quitte quelques années plus tard, un 9 novembre 1970. Les plus grands de ce monde peuvent le remercier : le pasteur John Harvard, venu au monde début 17ème siècle, un 26 novembre, qui en 1638, légua sa biblio-thèque et la moitié de ses biens à la jeune institution. 26 novembre, c’est également le jour où Edna Parker rejoignait ses proches dans l’au delà, en 2008, après 114 années d’existences ! Elle est radieuse, et adore venir se balader à Stras-bourg, elle est née le 27 novembre 1965, tout comme Bruce Lee 25 années plus tôt, et elle s’appelle Rachida Dati !La musique et l’art pour ce 28 ! Avec l’immense Berry Gordy Junior, fondateur du label Motown, et Tomi Un-gerer le dessinateur alsacien à la renommée mondiale.Cette fin mois s’achève avec deux dirigeants d’État, Jacques Chirac, né le 29 novembre 1929 et Winston Churchill le lendemain, mais en 1874 !
SMOKING JOE S’EST ÉTEINT.Ce lundi 7 novembre 2011, Joe Frazier, le plus grand boxer de tous les temps selon certains, celui qui a mit Cassius Clay au tapis, l’homme reclu au dessus de son gymnase de Philadel-phia, a perdu son dernier combat, contre le cancer. A seize ans il découvre la boxe par hasard, simplement pour perdre du poids. Avec une seule défaite en amateur contre Bus-ter Mathis, il espère se qualifier pour les Jeux olympiques de 1964 mais Mathis gagne à nou-veau contre lui et devient le représentant des États-Unis dans la catégorie des poids lourds. Suite à une blessure, c’est Frazier finalement qui le remplace et se rend à Tokyo. Ayant éli-miné tous ses adversaires, y compris le So-viétique Vadim Yemelyanov en demi-finale, contre lequel il se blesse à la main droite, il bat ensuite en finale — avec sa seule main gauche — l’Allemand Hans Huber, et devient le seul boxeur américain de ces Jeux olympiques à remporter une médaille d’or. Frazier débute sa carrière professionnelle l’année suivante à Phi-ladelphia, sa ville. De 1965 à 1966, il remporte 11 combats (tous par KO), aucune défaite ni aucun nul, des victoires expéditives : seul un de ses adversaires dépasse le 5e round. Le 21 septembre 1966, Smoking Joe se retrouve confronté pour la première fois à Oscar Bona-vena réputé pour être le roi des encaisseurs. Il sera le premier à atteindre la limite contre Frazier. Jusqu’à fin 1967, il affronte encore 7 adversaires, notamment George Johnson qui est le deuxième à survivre aux points contre Joe et surtout George Chuvalo, boxeur confir-mé et endurant, difficile à mettre KO (Chuvalo avait perdu aux points contre le champion du monde Mohamed Ali). Frazier détruit Chuvalo en 4 rounds. Un parcours exemplaire.Champion du monde officiel à la fin des années 60, Frazier sait qu’il sera crédible seulement par une victoire sur Ali. Joe est favorable à son retour. Mohamed Ali s’est vu retirer son titre
pour avoir refusé d’être incorporé dans l’armée américaine, alors en guerre au Vietnam, le 20 juin 1967, il est condamné à une amende de 10 000 dollars et à 5 ans d’emprisonnement, il perd sa licence de boxe et son titre, c’est à ce moment que Smoking Joe le soutient tant sur le plan moral que financier. Malheureusement à son retour, quatre ans plus tard, Ali l’ignore et se moque de lui en l’insultant de nègre soumis et de ‘‘gorille’’. C’est le début de leur fameuse rivalité et d’une longue série de diatribes hu-miliantes d’Ali qui ne cesseront qu’en 1975. Pendant qu’Ali fait son grand retour tonitruant contre deux victimes de Frazier, Quarry et Bo-navena, Joe défend son titre une première fois contre le réputé Bob Foster. Frazier le met KO en deux rounds. Avec un score de 26 victoires dont 23 KO, cet assommeur est prêt pour af-fronter son rival invaincu : Mohamed Ali. Dé-butant le 8 mars 1971 dans le célèbre Madison Square Garden de New York, cet affrontement verra la première défaite d’Ali, sûr de son bon droit, et qui pense sa reconquête du titre légi-time, Ali remporte les premiers rounds mais se retrouve désemparé et sans solution face à Frazier, un spécialiste du corps à corps qui lui impose son style avec ses lourds crochets. Ali mettra un genou à terre au 11e round et au 15e et dernier round, alors que personne ne s’y attend, Frazier lui décoche son coup préféré, un crochet du gauche qui restera dans l’his-toire de la boxe. Touché au visage, Ali tombe à terre et se relève à 4 pour perdre aux points. Joe Frazier garde son titre, et confirme sa su-prémacie. À la fin du match, Frazier vainqueur est exténué et tient des propos incohérents aux journalistes qui l’interrogent. Il devra d’ail-leurs être hospitalisé. À partir de ce moment, Frazier déclinera, ne pratiquant plus que deux combats par an. A Manille, aux Philippines, le 1er octobre 1975 il se retrouveront pour un der-nier affrontement des plus dangeureux à la fin duquel Ali fera un malaise, et avouera plus tard : « c’est le plus grand boxeur de tous les temps... après moi ».
BERLINRÉUNIFIÉE
BLACKBLACKPHOTOGRAPHIE
NOVEMBRE 1989, LE MUR DE LA HONTE TOMBE ENFIN. PHOTOGRAPHIES D’UN ‘‘TRENTE ANS PLUS TARD’’
BERLINRÉUNIFIÉE
JULESVIERA
NOVEMBRE 1989, LE MUR DE LA HONTE TOMBE ENFIN. PHOTOGRAPHIES D’UN ‘‘TRENTE ANS PLUS TARD’’
C R I S E D E L A Z O N E E U R O Alors que l’Union Européenne fait face à une crise sans
précédent des dettes publiques, elle est résolument «dé-
terminée à garantir la stabilité financière de la zone euro»,
affirmé le président du Conseil Européen, H. Van Rompuy.
Les députés se sont réunis en session plénière le 27 oc-
tobre afin de donner leur avis sur l’accord des chefs d’État
et de gouvernement européens sur le sauvetage de la
zone euro. Le Président du Parlement, J. Buzek, a ouvert
le débat en annonçant que « nous sommes en train d’assis-
ter à un moment historique pour l’Union européenne».
Lors du sommet du G20 de Cannes des 3 et 4 novembre,
toute l’attention a été portée sur la situation de la Grèce et
la crise de la zone euro. Le Président B. Obama a affirmé
que «la partie la plus importante de notre tâche pendant
ces deux jours de sommet consiste à résoudre la crise fi-
nancière en Europe»
Conclusions des sommets: augmentation du Fonds euro-
péen de stabilité financière (FESF), re-capitalisation ban-
caire et effacement d’une partie de la dette grecque.
Reste à savoir si les marchés réagiront de manière
constructive à l’augmentation de pouvoir du FESF, et si
la réduction de la dette de la Grèce arrangera la situation
sociale dans ce pays.
Concernant le renforcement du FESF, mesure cruciale
pour contenir la crise et sauver la zone euro, les ministres
des Finances continuent à travailler sur des hypothèses.
Divisés sur plusieurs points, ils ont rédigé un document ne
faisant que préciser les options (posées par les dirigeants
des Dix-Sept le 27 octobre dernier) pour le renforcer: soit
un mécanisme d’assurance partielle des nouvelles obliga-
LE POINT DE VUE SUR L’ACTUALITÉA. LATELLA
CRISE : VA-T-ON S’EN SORTIR ? AU LENDEMAIN DU SOMMET EUROPÉEN DES 26 ET 27 OCTOBRE QUI SE VOULAIT DÉCISIF POUR L’AVENIR DE L’EURO, SUIVI DU G20 DES 3 ET 4 NOVEMBRE QUI ALLAIT SAUVER LE MONDE DE LA RÉCESSION,
LES MARCHÉS ONT LA GUEULE DE BOIS.
tions émises en zone euro, soit un dispositif consistant à
attirer des contributions extra-européennes dans un nou-
veau fonds adossé au FESF et au Fonds monétaire inter-
national (FMI).
La Chine a été sollicitée pour amener une partie de ses
immenses réserves en soutien de l’euro. Selon J. Liqun, di-
rigeant du fonds souverain China Investment Corporation,
«les troubles qui se sont produits dans les pays européens ré-
sultent uniquement de problèmes accumulés par une société
en fin de course, vivant d’acquis sociaux. Les lois sociales
sont obsolètes. Elles conduisent à la paresse, à l’indolence,
plutôt qu’à travailler dur. Nous sommes optimistes vis-à-vis
de l’euro. Mais il y a toute une série de réformes qui doivent
être entreprises sans délai. Avoir 17 membres et 17 gouver-
nements n’est pas une excuse pour ne rien entreprendre.»
La Grèce, quant à elle, n’a pas encore de gouvernement
d’unité nationale, condition pourtant sine qua non de
l’aide posée par ses partenaires. En effet, le déblocage du
chèque de huit milliards d’euros pour lui éviter la faillite à
la fin de l’année ne sera effectif qu’après réception d’un
engagement des principaux partis politiques du pays à
mettre en oeuvre les décisions prises fin octobre sur un
second plan de sauvetage.
Quant à l’Italie,le taux de refinancement de Rome a atteint
un nouveau record, mettant en danger sa capacité à gérer
sa dette. C’est pourquoi l’Europe a envoyé ses experts à
Rome pour surveiller la mise en application des réformes
d’assainissement des finances publiques.
Si l’Italie et la Grèce concentrent toutes les inquiétudes,
l’écart entre l’obligation française (OAT) et son équivalent
allemand (Bund), vient d’atteindre un niveau record du fait
d’un mouvement de méfiance des investisseurs vis-à-vis
de la zone euro. Aujourd’hui, les investisseurs craignent
beaucoup plus de prêter à la France qu’à l’Allemagne et
exigent une rémunération plus importante pour compen-
ser ce risque.
Cette crise touchant les fondations de la stabilité euro-
péenne il paraît impératif de rétablir la confiance des
marchés. A contrario, l’Europe risquerait la récession
économique, alors qu’elle se débat déjà dans la crise de
la dette qui menace d’emporter l’Italie et de déstabiliser
l’ensemble de la zone euro.
Vous avez dit crise ? OU Crise: peur de la dette? OU And
the winner is...
Alors que les gouvernements raclent les fonds de tiroirs,
le coût total du G20 à Cannes frise la provocation. Avec un
budget de 23 millions d’euros, la location du palais des fes-
tivals à 4,5 millions, des aménagements intérieurs évalués
à 8 millions d’euros et des hôtels de luxe complets, ce som-
met n’est-il pas un gouffre financier pour l’État?
En pleine « crise économique », le Président N. Sarkozy
décroche la Palme de la nuit d’hôtel la plus chère du G20,
en dépensant plus de 37 000 euros pour une nuit dans une
suite de l’hôtel Majestic à Cannes.
L’euro sera-t-il sauvé ? La récession sera-t-elle évitée ? Nos
éco nomies seront-elles sauvegardées ? Rien, dans cette
succession de sommets aux conclusions ambiguës, ne per-
met à coup sûr de répondre à ces questions.
A. LATELLA
Premier nombre à dépasser la mesure de nos dix doigts, le ONZE se retrouve un peu partout. Emblêmatique ou totalement banal selon les cultures, résumé du nombre aux doubles barres, en s’égarant aux quatres coins du monde, sans oublier sa place dans l’his-toire, et les dates phares !
JULES VIERA
O N Z E
DEPUIS DES TEMPS IMMÉMORIAUX, LES PEUPLES ONT FÊTÉ LE SOLSTICE D’HIVER POUR CHASSER LES MAUVAIS ESPRITS. LE 11 NOVEMBRE CORRES-POND À LA SAINT MARTIN. Ce jour-là, dans la tradition, on allumait les premiers feux de l’hiver.Le Carnaval rhénan commence très officiellement le 11/11 à 11 h 11. Une commission de 11 personnes établit les 11 commandements qu’il faudra respecter pen-dant toute la durée du carnaval. C’est un honneur d’en faire partie. On est alors un onzier.Le Carnaval dure jusqu’au Mercredi des Cendres. La der-nière semaine, la Semaine des Fous (les Narren), est celle des folles festivités. D’abord, le jeudi précédent la semaine du Mardi Gras, c’est le Jour des Femmes. Elles arpentent les rues et coupent les cravates des hommes. Le dimanche, le Prince Carnaval prend possession des clefs de la ville. Son règne doit durer trois jours. Le lundi, c’est le Rosenmontag («Lundi des Roses»), grand rendez-vous du défilé carnavalesque. À la fin des cortèges, tout le monde se retrouve sur la place de la ville pour faire cuire le cochon engraissé depuis le 11 / 11.Des valeurs de subversion, de dérision (des Dix comman-dements, de la majestueuse solennité du 12… etc.) jouent nécessairement un rôle dans son utilisation embléma-tique.
LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE A PRIS FIN À 11 HEURES LE 11E JOUR DU 11E MOIS DE 1918. L’armistice, signé le 11 no-vembre 1918, à 5 h 15, marque la fin des combats de la Pre-mière Guerre mondiale, la victoire des Alliés et la capitu-lation de l’Allemagne. Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d’invalides ou de mutilés. Les généraux allemands et alliés se réunissent dans le wagon-restaurant aménagé du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne. Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus, soit plus que lors d’une opé-ration majeure comme le Jour J en 1944. Certains soldats ont perdu la vie lors d’actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l’armistice avait déjà été signé. Par exemple le général Wright de la 89e division améri-caine prit la décision d’attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes.À 10 h 45 du matin, soit 15 minutes avant l’heure du cessez le feu, Augustin Trébuchon a été le dernier soldat français tué, estafette de la 9e compagnie du 415e régiment de la 163e division d’infanterie, il est tué d’une balle dans la tête alors qu’il porte le message à son capitaine.
APOLLO 11 EST LA PREMIÈRE MIS-SION SPATIALE À AVOIR CONDUIT UN HOMME SUR LA LUNE. C’est la troisième mis-sion habitée à avoir approché la Lune, après Apollo 8 et Apollo 10, et la cinquième habitée du programme spatial américain Apollo. La mission, dont le vaisseau a été lancé le 16 juillet 1969, emporte un équipage composé du com-mandant Neil Armstrong, du pilote du module de com-mande Michael Collins et du pilote du module lunaire Ed-win « Buzz » Aldrin. Le 20 juillet 1969, Armstrong et Aldrin deviennent les premiers hommes à marcher sur la Lune. Par cet exploit, l’agence spatiale américaine, la NASA, remplit l’objectif fixé par le président John F. Kennedy dans son discours du 25 mai 1961, qui était de se poser sur la Lune avant la fin des années 1960 : « Je crois que cette nation devrait se fixer comme objectif de réussir, avant la fin de cette décennie, à poser un homme sur la Lune et à le ramener sain et sauf sur Terre ». L’équipage d’Apollo 11 après un séjour de 21h 30 sur la Lune et une sortie extravé-hiculaire unique de 2 heures 30 au cours de laquelle 21,7 kg de roche lunaire sont collectés et des instruments scien-tifiques sont installés, amerrit sans incident dans l’Océan Pacifique après un vol qui aura duré en tout 195 heures.Une caméra fixe est installée sur le hublot droit du LEM et permet de voir la plateforme de départ, l’échelle, le pied
du LEM et une partie du sol lunaire. C’est cette caméra qui retransmet les premières images de la Lune. Elle est activée par Neil Armstrong pendant sa descente des neuf marches du LEM. Retransmis en direct sur l’ensemble de la planète, on estime que 500 millions de téléspectateurs et d’auditeurs ont suivi l’atterrissage et la marche du premier homme sur la Lune. Trente-six chaînes de télévision sont présentes au centre de Houston, dont celle de la télévision publique roumaine, seul pays du bloc de l’Est présent. La salle de presse de Houston a accueilli 3 497 journalistes accrédités dont des délégations étrangères composés de 111 journalistes japonais, 80 italiens, 64 britanniques, 57 français, 44 allemands, 38 argentins et mexicains, 32 canadiens, 21 australiens, 20 espagnols et 19 brésiliens. Les images et sons en provenance de l’Eagle depuis la mer de la Tranquillité sont récupérés par le Goldstone Deep Space Communications Complex. En août 2006, la Nasa a annoncé avoir égaré les cassettes (enregistrements vidéo et télémétriques) de la mission Apollo 11, et avoir nommé une équipe chargée de les retrouver. La Nasa a indiqué en juillet 2009 ne pas avoir retrouvé les cassettes originales de l’enregistrement. À défaut, elle a récupéré auprès de diverses sources - TV notamment - des retransmissions de la mission Apollo 11, qui ont été restaurées.
JULES VIERA
UN PAPIER SUR MULHOUSE, certains me diraient qu’il est préférable de ne rien écrire. Cette ville qui, aux dires des autochtones, fait fuir. Cette ville que tout le monde, dans sa région, montrent du doigt - La mal aimée de l’Est. Quand les sudistes la place géographi-quement en Allemagne, d’autres osent la nommer Bagdad. Portrait sans artefact d’une ville dite grise aux intérêts limités, qui préservent tout de même quelques personnalités colorés et cache des surprises intéressantes.
M L HLA CITÉ DU MOIS
SITUÉE AU NIVEAU DU 47E PARALLÈLE NORD, SOIT À LA MÊME LATITUDE QUE SEATTLE, DANS L’ÉTAT DE WASHINGTON OU ENCORE DE LA CAPITALE DE LA MON-GOLIE, OULAN BATOR, Mulhouse dépasse légè-
rement les 110 000 habitants. Parmis ceux-là, 35% sont
propriétaires. Toujours dans les statistiques, Mulhouse se
classe dans les plus jeunes villes de France, avec 25,9%
de la population de moins de 20 ans contre 18,3 % à Paris
par exemple. Melting Pot et brassage ethnique avec 136
nationalités présentes dans la petite ville de l’Est, pour un
bilan très cosmopolite avec 21,6 % d’immigrés. Ce qui a
valu à l’anciennement nommée ‘‘Stadtrepublik Mülhau-
sen’’, l’image d’une ville mal fréquentée, où règne l’insé-
curité.
C’est tout de même dans les entrailles de Mulhouse que
sont nés nombreuses réussites industrielles, comme
par exemple ALSTOM, ALCATEL, ou encore la BNP, et
BOEING.
Malheureusement, la cité souffre d’une réputation peu
attirante. Nombreux sont les Mulhousiens à critiquer leur
commune, et rares sont les vaillants qui, fiers, valorisent
les qualités de cette dernière, qui n’est pourtant pas en
manque de rendez-vous culturelles, et de places où faire
la fête !
à gauche
LA PORTE JEUNE
ET SON CENTRE
COMMERCIALE
photo Jipéto
à droite
UNIVERSITÉ DE
LA FONDERIE
Il y a quelques années encore, Alain Chabat offrait un
séjour Mulhousien dans son ‘‘Burger Quizz’’ lorsque vous
perdiez au jeu. Synonyme d’une époque où il ne faisait
pas bon vivre dans la sous-préfecture du Haut-Rhin.
Depuis, l’arrivée du Tram a redessiné le paysage urbain,
avec la rénovation de la Porte Jeune, la ‘‘PJ’’, la fonderie
revue en Campus Universitaire, et la Gare, en cours de
travaux pour accueillir le TGV.
Mulhouse bouge ! Semblerait-il.
Pour ceux qui ont connu cette époque, la Porte Jeune fai-
Il y a quelques années encore, Alain Chabat offrait un
séjour Mulhousien dans son ‘‘Burger Quizz’’ lorsque vous
perdiez au jeu. Synonyme d’une époque où il ne faisait
pas bon vivre dans la sous-préfecture du Haut-Rhin.
Depuis, l’arrivée du Tram a redessiné le paysage urbain,
avec la rénovation de la Porte Jeune, la ‘‘PJ’’, la fonderie
revue en Campus Universitaire, et la Gare, en cours de
travaux pour accueillir le TGV.
Mulhouse bouge ! Semblerait-il.
Pour ceux qui ont connu cette époque, la Porte Jeune fai-
sait office de gare routière - souvenirs d’enfance de bus
grinçants au parquet moisi - et il existait même un pas-
sage souterrain, rappelant ceux du métro parisien, avec
son lot de coursives, et même un ou deux shop de fruits
‘’frais’’ et de sapes bon marché, et autres sacs de contre-
façons. Mulhouse la belle, Mulhouse la clandestine !
Cette place a été longtemps le théâtre d’affrontements
violents dans ce que les autochtones avaient loisirs d’ap-
pelé ‘’la guerre des gangs BZ/La Zup’’.
C’était ça il y a quelques années, des fourgonnettes et
bus de CRS stationnés à la PJ en quasi permanence, des
rassemblements de plusieurs dizaines de jeunes loups
déchaînés et anarchistes.
Aujourd’hui les pavés, et les rails de tram ont remplacé
ce spectacle ô combien divertissant mais dangereux.
Finis les ‘’minots’’ assis sur le trottoir à regarder les dents
virevoletées dans les airs et l’ensemble prendre la fuite
lorsque nos fidèles petits bonshommes bleus arrivaient
pour rétablir l’ordre.
Aseptisée, cette place propose à présent un beau et
parfait petit centre commerciale où les Mulhousiens y
viennent dépenser leurs économies qui, aux dernières
nouvelles, ne sont pas énormes, puisque les rumeurs sont
nombreuses à circuler : les magasins du centre commer-
cial ferment les uns après les autres.
Autre renouveau : la Fonderie. Totalement remis à neuf
pour un budget de 38 millions d’euros, le grand bâtiment
industriel surnommé la «Cathédrale» accueille depuis
septembre 2007 le nouveau campus de La Fonderie, ex-
tension de l’Université de Haute-Alsace qui comprend la
Faculté de Sciences économiques, Sociales et Juridiques
de Mulhouse, premier établissement d’enseignement su-
périeur du Haut-Rhin en nombre d’étudiants, mais aussi le
Centre Universitaire de Formation des Enseignants et des
Formateurs. Le tout a été inauguré par notre président,
Nicolas Sarkozy, le 6 septembre 2007.
à gauche
AU PIED DE L A
TOUR DE L’EU-
ROPE AVANT LES
TRAVAUX
à droite
ART CULTURE ET
ÉLÉGANCE AU
MUSÉE DE L’IM-
PRESSION SUR
ÉTOFFES
La première rencontre entre Willy Maywald et Christian
Dior eut lieu dans les ateliers de Robert Piguet en 1936.
Après guerre, dès la première collection Dior en 1947,
Maywald immortalise les plus belles créations « New
Look » du couturier et devient rapidement l’un des pho-
tographes attitrés de la Maison. Cette collaboration sans
faille durera tout au long de la carrière de Christian Dior et
se poursuivra avec l’arrivée du nouveau directeur artistique
de la Maison, Yves Saint Laurent. Dans le cadre de l’action
auprès du public menée par les Musées Mulhouse Sud Al-
sace, le Musée de l’Impression sur Etoffes de Mulhouse a
accueillie du 14 avril au 16 octobre 2011 l’exposition « Art,
Culture et Élégance », conçue par Das Industriemuseum de
Chemnitz en Allemagne. Les deux villes qui partagent un
héritage d’industrie textile commun et qui sont jumelées
depuis 1990, s’associent donc autour de cette exposition
et de la personnalité de Willy Maywald, symbole formi-
dable de la relation franco-allemande avant l’heure.
à gauche
AU PIED DE L A
TOUR DE L’EU-
ROPE AVANT LES
TRAVAUX
à droite
ART CULTURE ET
ÉLÉGANCE AU
MUSÉE DE L’IM-
PRESSION SUR
ÉTOFFES
JULIELACOURCréative depuis toujours, elle s’adonnait à la peinture, à des photos montages ou encore à la sculptures ‘‘avec du bric à brac’’ comme elle dit.Elle a besoin de créer ! N’ayant pas le niveau pour passer en art appliqué à la sortie de 3ème elle s’oriente vers un BEP Couture et elle y trouve son moyen d’expression, qui l’amène à continuer au Bac STI option couture industrielle pour finir dans une école de stylisme (ESMOD).A la sortie de l’école elle travaille un an au Coq Sportif, là, elle apprend comment fonctionne une marque, mais n’accroche finalement pas avec le poste, trop de directives du service mar-keting et passer sa journée devant un ordina-teur ne l’enchantait pas. C’est à la fin du CDD que naît 100 X ni L’oie qui la fait vibrer depuis quatre ans à présent ! Avec les hauts et les bas. Beaucoup d’investissement personnel, mais une liberté vitale pour elle.Elle se spécialise dans le mélange de style en un même vêtement, et adore apporter une touche rétro/kitsch à une pièce qui a une coupe plu-tôt sport wear... ou l’inverse. Elle puise ses in-fluences dans les arts décoratifs, arts nouveaux, mais également des époques variés en forme et couleur comme les années vingt, soixante, et soixante-dix. Mais également dans la rue où elle y tue parfois le temps à observer les passants, qui selon les villes et les quartiers offrent un pa-nel de style et de code vestimentaire riches et variés. En règle général elle a du mal à se tenir à un style, elle préfère partir dans tous les sens et ‘’remixer’’ une influence à sa sauce !Quand on lui parle de projet elle évoque ses rêve d’exil au Brésil et de continuer son acti-vité la bas... Mais dans un avenir plus proche elle envisage de faire évoluer 100 X ni L’oie, de trouver une clientèle pour des pièces plus tra-vailler et plus créatives. Son excès de créativité lui impose bientôt un changement de local, qui l’amènera peut être à revenir à ses origines
(Strasbourg). Sur le plan déco elle pense de temps en temps à créer des vêtements tableaux qui s’accrocheraient au mur. Sa prochaine expo-sition se fera au «Marché de Léon» Wesserling du 9 au 11 décembre 2011, qui, selon elle, est ‘‘une des expos les plus sympa de l’année, orga-nisée par des créateurs ce qui fais son charme.’’ DEUX QUESTIONS À JULIE !Comment décris tu Mulhouse et son micro-cosme ?Ce que j’aime (avec le temps) à Mulhouse c’est les gens, j’ai l’impression que dans cette ville tout le monde a un petit pet au casque et se permet d’être lui même. Il y a beaucoup moins d’unifor-mité ici, que dans d’autres villes. Quand on com-mence à connaître ceux qui font bouger la ville, il y a tout un réseau underground, des concert dans des appartements ou des lieux improbables... Je trouve qu’il y a beaucoup plus de liberté d’action qu’à Strasbourg quand on veut monter un projet étant donné qu’il y a tout à faire.
Quelles sont tes lieux de sorties dans le coin ?Bah alors «au jour d’aujourd’hui» (grammatica-lement incorrect) c’est un peut le néant... ‘‘Les Copains d’Abords’’ à changer de proprio et depuis c’est plus pareil et le Rouge et Noir a fermé du coup je ne sais plus trop où sortir. Amis ‘‘bistro-tiers’’ il y a un créneau à prendre : cherche lieu sympa, convivial, culturel et pas bling bling où sortir à Mulhouse!
«SA PROCHAINE EX-POSITION SE FERA AU «MARCHÉ DE LÉON» WESSERLING DU 9 AU 11 DÉCEMBRE 2011, QUI, SELON ELLE, EST UNE DES EXPOS LES PLUS
SYMPA DE L’ANNÉE»
JULIE LACOUR DEVANT SA BOUTIQUE AU 23 PASSAGE DES
AUGUSTINS À MULHOUSEWWW.100X-NI-LOI.COMCONTACT : 06 30 80 33 59
BADIHBOYPhotographe et restaurateur, il est installé sur Mulhouse
depuis de longues années, rue des trois rois, Les Vestiges
de Baalbek, «une aventure 100% familiale» dit t-il, qui
continue avec l’ouverture, en 2009, du délicieux et mini-
maliste BK de Colmar, rue d’Alspach. Libanais d’origine,
il arrive en France à l’âge de 10ans, et suit une formation
commerciale, qu’il abandonnera après son BTS pour se
lancer dans la restauration en 2003.
Pleins de ressources il est aussi un artiste confirmé, dans
le monde de la photographie. Mélange de félinité et de
douceur, il crée un univers où la femme est sa muse. Son
regard attise les désirs des hommes, et révèle la grâce de
la féminité. Influencé par David Bellemère entres autres,
notamment pour le choix et les avantages de l’éclai-
rage naturel, il reste malgré tout attaché à ses premiers
amours, la photographie de reportages, et de guerres plus
précisément. Après avoir vécu une décennie de conflits au
Liban, il ne pouvait oublier.
Ses projets futurs se concentrent sur ses restaurants, car
en photographie il avance à l’instinct, se laissant voguer
par ses inspirations, que l’on sait riches de talents.
Quand on lui demande ce qu’il pense de Mulhouse il se
contente de répondre, sourire aux lèvres : ‘‘Es-tu au cou-
rant, à Mulhouse la nuit, tous les chats sont gris !’’ (rires)
LES VESTIGES DE BAALBECK :
Venez découvrir l’atmosphère intime d’un lieu d’excep-
tion. A deux pas du centre historique de Mulhouse, ce
temple des plaisirs culinaires libanais vous émerveillera.
Les saveurs subtiles de ses mets savoureux vous seront
servis par une équipe souriante et attentionnée, digne
représentante de l’accueil libanais. Notre large choix de
grands vins du Liban saura satisfaire l’amateur le plus
éclairé comme le béotien, qui se laisseront charmer par
leurs parfums si particuliers. Et si vous souhaitez pour-
suivre le repas de manière orientale, dégustez un de nos
nombreux thés confortablement installé dans notre es-
pace traditionnel. «Vestiges de Baalbek, certainement un
des meilleurs restaurants libanais de Mulhouse !»
Vestiges de Baalbek, 6 rue des trois Rois,
68100 Mulhouse - 03.89.45.15.11
Fermé samedi midi et dimanche.
RESTAURANT LE BK :
La plaine fertile de la Bekaa, situé dans la partie orientale
du Liban, a donné son nom au restaurant Le BK. A l’origine
de ce projet ? Le restaurant «Vestiges de Baalbek», ancré
dans la pure tradition libanaise, qui depuis 8 ans séduit
les papilles mulhousiennes. Grâce au talent de l’archi-
tecte d’intérieur Jorge DIAS, le BK illustre aujourd’hui un
nouveau concept de cuisine du monde, associant moder-
nité et tradition. Fermez les yeux et imaginez une cuisine
pleine de soleil et de générosité et d’une exceptionnelle
richesse... Sentez la touche de coriandre ou de cumin,
ajoutez à cela des vins fins et de délicates et savoureuses
douceurs. Ouvrez les yeux... vous êtes au BK.
Restaurant BK, 20b rue d’Alspach,
68000 Colmar - 03.89.41.09.01
Fermé le samedi midi et dimanche.
PHOTOGRAPHIE :
http://www.badih.book.fr/
«ES TU AU COURANT ? À MULHOUSE LA NUIT, TOUS LES CHATS SONT
GRIS !»
PASCALATELIER
Situé au fond du passage des augustins, ce bar que l’on
nomme par ici l’ancien 13, ré-ouvert en début d’année par
Pascal, figure emblématique de cette adresse imman-
quable à Mulhouse !
Sa carrière de barman commence en 2001 par hasard, à la
même adresse, sous l’enseigne du bar LE 13, avec son ami
de toujours, Julien actuel propriétaire du restaurant le 17.
Six mois après l’ouverture du bar, l’ambiance est au ren-
dez-vous, enchaînant les soirées folles et les excès. Rien
d’étonnant à l’époque quand on arrivait au bar de voir Pas-
cal et Julien servir leur client nus, volumes au maximum.
Pas frileux les clients, c’est eux qui débarquèrent nus un
soir au 13, sous les yeux ébahis des deux barman !
Après plus de quatre ans de service, Pascal décide de re-
nouer avec sa voir professionnelle d’origine, technicien au-
tomobile et moto, en rejoignant Philippe Donischal chez
Moto Expert, qui venait d’ouvrir à ce moment là.
Les années passent, et en 2010 le bar est à vendre. Les sou-
venirs remontent, et Pascal reprend alors le bar, et ouvre,
en Janvier 2011, L’Atelier. Une aventure pour laquelle il
remercie sa famille.
Au début il souhaite surtout retrouver ses anciens clients,
et amis, avec l’espoir de revivre les soirées de folie vécues
quelques années plus tôt. Pari réussi puisque l’ouverture
est un succès et rares sont les soirs où le bar n’est pas plein.
Les années à venir s’annoncent donc festives au 13 passage
des Augustins ! Fermeture aux horaires d’un bar classique,
il n’est pas rare que l’équipe finisse ses nuits au Spart, une
autre adresse mythique de Mulhouse, mais aussi au Jet 7
Club ou à la Salle des Coffres, qui a récemment changé de
propriétaire.
Quand il ne tient pas la barre à L’atelier, on peut le trouver
chez Julien, au restaurant le 17, fidèle à son ami.
Des anecdotes il en a des milliers mais sa préférée reste
tout même son «trip» italien ! Un soir arrosé, en sortant
du bar la nuit se continu à la Salle des Coffres. Jusqu’ici
tout va bien, si ce n’est que l’envi de tâter la neige se fait
ressentir et que, accompagné de ses amis, ils récupèrent
leurs planches et se dirigent en Suisse pour une journée de
snow mémorable. Mémorable ? Elle l’est devenu lorsque
quelques centaines de kilomètres plus loin, ils com-
prennent avoir manqué la sortie des pistes de glisse, et se
retrouvent.... en Italie !
Pascal, un bon vivant, qui vous accueillera toujours avec le
sourire et la bonne ambiance au 13 passage des Augustins
à Mulhouse, au bar L’Atelier.
L’ATELIER, UNE AVEN-TURE POUR LAQUELLE IL
REMERCIE SA FAMILLE.
HASSNA OUALITous les barmans et restaurateurs la connaissent, elle
«barroude» depuis de longues années dans nos rues à la
recherche de quelques clichés nocturnes, fidèle à son ap-
pareil photo en toutes circonstances, impossible de ne pas
l’avoir déjà croisé, aussi discrète soit elle, lors d’une sortie
à Mulhouse.
Elle commence la photo au lycée avec une amie proche,
Manue Dorr, en 1999, puis la rencontre avec Jean-Benoit
Kauffmann qui lui met littéralement un appareil photo nu-
mérique dans les mains, un Olympus E10, une vraie valise
! dit-elle. «J’étais chargée de faire des photos d’ambiance
de BDS au Noumatrouff.» En 2003 après la rencontre de
Caroline Hayeur, elle ne quitte plus son appareil, qui le suis
quotidiennement.
Influencée par ce qu’elle voit au jour le jour, dans la rues, ici
et là, elle se sent touchée par de nombreuses choses : les
gens, les voyages et les belles rencontres, tout ça la nourrit
et l’enrichit. Elle garde au fond d’elle ce vieux rêve d’une
exposition photo collective avec ses amis photographes
et graphistes, sur «notre bonne ville à nous» Mulhouse, ses
gens, ses ambiances avec un accrochage original dans di-
vers lieux à Mulhouse. Mais elle s’exile aussi parfois, quand
elle sort au Waldsee à Friburg en Allemagne, particuliè-
rement lors des mythiques soirées Root Down de Rainer
Trüby, «un des meilleurs deejay de la planète !» dit-elle.
Également présente sur Bâle elle adore les soirée huîtres
au Cargo Bar, une adresse à noter, donc.
En dix ans, le nombre de médicaments psychotropes ven-du en France a été multiplié par deux Les anti-dépresseurs, anxiolytiques, analgésique, hypnotiques, tranquillisants et somnifères prescrits trop facilement et sur une longue durée. Un médicament de confort dans l’immédiat, mais fortement nuisible dans le temps. 16 000 à 31 000 cas d’Alzheimer attribuables chaque an-née aux BZD, dont de nombreux enfants et ados. Cette surconsommation augmente chaque année et est de loin supérieure à l’ensemble des pays d’Europe.En terme de santé publique, c’est un signal d’alerte très fort. La question d’une surconsommation médicamen-teuse est aujourd’hui clairement posée. La maladie d’Alzheimer est devenue une cause nationale, un réel drame pour les familles, et un coût pour notre collectivité.Mais pourquoi donc les médecins prescrivent-ils ces pro-duits à tour de bras à des personnes qui n’en ont pas réel-lement besoin, lesquels ne les réclament que pour pouvoir se droguer dans la légalité, préférant plutôt, que se diriger vers un thérapeute, avaler un pansement avec l’avantage du remboursement ?Malgré cette surconsommation, la majorité des malades dépressifs n’est pas soignée. Autre facteur important, chaque année 130 000 hospitalisations sont dues à une prise de médicaments avec une part importante de psy-chotropes. L’assuétude aux médicaments constitue un problème de santé publique pour lequel de nombreux acteurs sont
concernés (médecin, pharmacie, le milieu hospitalier, le patient, etc.). Le médecin traitant joue un rôle primordial dans la détection, le diagnostic et la prise en charge. Or le manque de temps du praticien ne lui permet pas d’en-tendre le souffrant, et de l’orienter vers un psychothéra-peute en vue de solutionner définitivement la probléma-tique.L’addiction est la perte de liberté de contrôle d’une situa-tion, alors qu’elle crée des dommages psychiques, sociaux et physiques. La personne en devient esclave.Les français sont champions du monde de la sinistrose. Cette tendance à voir le verre à moitié vide s’explique en partie par la culture de l’ Etat providence, qui rend difficile à admettre la déliquescence d’un mode de vie avantageux. Dettes, crise, chômage en croissance, la fin des acquis so-ciaux. Une difficulté à accepter la frustration, le refus de voir la réalité des changements.L’alimentation joue également un rôle sur notre mode de penser, de positiver. Nous sommes les acteurs de notre propre vie, personne ne le peut à notre place. Une difficulté à surmonter, inutile d’avaler la pilule du bonheur, elle ne résoudra pas le pro-blème, bien au contraire. Un travail sur soi avec ou sans l’aide d’un thérapeute, vous rendra indépendant et plus optimiste.
LA FRANCE EST CHAMPIONNE DU MONDE DE CONSOMMATION DE
MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES.B. KETELLA
BRIGITTE OLIVIERA
THÉRAPEUTE - PSYCHOTHÉRAPIE
68300 SAINT LOUIS
MODEBLACKBLACKPHOTOGRAPHIE
PHOTOGRAPHE MODE DU MOIS MAIS ÉGALEMENT GUEULE DU MOIS, hommage à son tour de France de la photo-graphie. Les clichés d’une session 2011 hors norme, le résultat d’un pari fou mais réussi, dévoilé ici avec une poignée de portraits aussi féminins que raffinés. L’auteur est allé aux quatre coins de notre douce France, pour le plaisir de nos yeux, de l’échange artistique et humain dans le but de réaliser des partenariats riches en créativités et en couleurs. Le tout
MODE
MODEse matérialise en pixels, et avec une grâce féline, dans les formes déli-cates des modèles de Thomas. Quand la passion rencontre le talent, on dit ‘‘encore’’ et on attend impatiemment Avril 2012 pour le second tour.
CRÉDITS
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1 & 2.Photographe : artom.bizModèles : Kéaloha Ferrand & Anaïs Feral
Coiffure : Cyril LaforetMaquillage : Julie LecointreStylisme : Charles Revilliod
Domaine du Château de Garrevaques
3 & 4. Photographe : artom.bizModèles : Chris Cls & Lilly Néa
Coiffure : Cyril LaforetMaquillage : Julie Lecointre
Stylisme : Roxane Brousse & Kahina Ami-SaadaHôtel Pullman & Le Nouveau Thé (Toulouse)
5. Photographe : artom.bizModèle : Julie Delamarre
Stylisme : Mariana MartinezMaquillage : Chloé Make Up Artist
Coiffure : Cyril Laforet & Romain CouderchonL’autre Petit Bois (Bordeaux)
6 & 7. Photographe : artom.bizModèle : Estelle Sabatier
Coiffure : Cyril LaforetMaquillage : Julie Lecointre
Stylisme : Roxane Brousse & Kahina Ami-SaadaDomaine du Château de Garrevaques
Hôtel Pullman Toulouse 6
O N Z E Q U E S T I O N S COUTURE MODE
Salut Sylvie, tu vas bien, alors comme ça tu n’as pas bu l'arc en ciel ?Une phrase qui m'a échappée lorsque je me suis cassée la cheville à un anniversaire... Et finalement elle me corres-pond parfaitement. C'est un peu pour me défendre de toutes ces couleurs que j'arbore si bien dans mes créations, mes dessins, mais aussi dans ma façon de m'habiller ou de déco-rer mon appart'. Cela ne veut pas dire que je ne fais que des choses jolies, mignonnes et que je vis au pays des merveilles. Les méduses on n'aime pas trop s'y frotter en général...
Quel est ton parcours ?Une formation à l'école des Beaux Arts de Mulhouse bien sur ! j'y ai stagné pendant 5ans... je cousais , décousais et dessi-nais des histoires saugrenues. Ensuite j'ai fais une formation d'art-thérapie pour aider les autres car moi-même j'allais mal puis j'ai commencé à faire des plantes en tissu dans ma chambre, et maintenant je vais mieux.
Alors dis nous qu'est que tu fabriques avec tes petites main?(Bon je sais que tu dessines aussi et qu'il y a tout ton boulot de plasticienne mais on est dans une rubrique mode alors on en parle juste un peu....)Ces plantes en tissus sont devenues des méduses, des pieuvres, des îles flottantes,...sortes de "mobiles décora-tifs" étranges . Les gens ne comprennent pas trop...! Sauf les enfants. Et comme les gens aiment bien comprendre pour acheter, je fais aussi des accessoires de mode : boucles d'oreilles,sacs, bandeaux, colliers, et des lampes aussi.
Et ça viens d'où ce trip de faire des méduses/plantes ?C'était une idée de cadeau pour une amie qui est incapable de garder une plante verte chez elle. On lui avait fabriqué des fleurs, des lianes en tissus pour décorer son tronc de ficus desséché.
Il y a un côté un peut organique dans ton boulot, non ?Je sais très bien ce que tu veux insinuer par là Julie...! Cer-tains hommes voient des sexes de femmes dans mes mé-duses...voilà c'est dit.
D’où vient cette inspiration ?Dieu
Que préfères-tu dans ton travail? Dessiner je crois bien. Inventer des histoires, des person-nages, et leur donner vie soit en les dessinant soit en les cousant. J'aime que ces objets insolites puissent évoquer des histoires et solliciter l'imagination des gens.
Préfères tu découdre avec des ciseaux, un découd vite ? nulle cette question ! (rires) j'arrache avec mes dents !
Personellement je suis une grande fan de tes créas mais quelle est là réaction des gens en général ?"ça sert à quoi?" : " ça sert à rien."Cela veut dire que je suis plus artiste plasticienne que créa-trice de mode je pense. Mes méduses ont peut être davan-tage leur place dans une galerie que sur des marchés de créateurs... Quand j'ai exposé à la galerie Le Passage à Strasbourg les gens étaient plus réceptifs et laissaient leur imagination s'exprimer. Ce sont ces moments là que j'aime, quand les gens commencent à me raconter des histoires de fous ! Certains y voient des canaris greffés à des extra-ter-restres, d'autres des clitoris... Mais ce sont les enfants qui comprennent le mieux ces créatures.
As tu un site, un mail ? http://[email protected]
Et tu penses finir riche et célèbre avec tout ça ? Bien sur que oui pourquoi ?
J U L I E L A C O U R
SYLVIE KROMER SOUVENT, JE PARS DANS DES VOYAGES IMMOBILES. LOIN. ARMÉE DE MES CISEAUX, J’AVANCE À TÂTONS DANS UN LABYRINTHE DE TISSUS ET DE COULEURS. LES CRÉATURES QUE J’Y RENCONTRE SONT DES PETITES FILLES TRISTES, DES OISEAUX MUTANTS , ET TOUTE UNE VÉGÉTATION ÉTONNANTE.
F E R N A N D O V I C E N T EVA N I T É E T A N AT O M I E . L’ U N I V E R S D ’ U N A R T I S T E L AT I N O.
F E R N A N D O V I C E N T E
MADRID,dans les années 1980, un artiste nait. Fernando Vicente. Son univers rapelle quelque peu les bou-quin de Biologie des bancs d’écoles. L’artiste pro-pose deux séries de peintures anatomique, l’une qui montre des coupes médicales de l’anatomie de ses sujets (VANITAS) et dans une autre où il les imagines en androïdes (Anatomías). Vanitas vanitatum omnia vanitas est la phrase qui, dans la Bible, souligne la fugacité de la vie terrestre. Une «vanité de vanités», tout est vanité et par conséquent, un instant, un pas-sage, une proximité éphémère, écrit Fernando sur
Facebook. Il a depuis fait du chemin, illustrateur et peintre, on a put retrouver dernièrement ses oeuvre sur l’affiche du FESTIVAL MÉTÉO - Mulhouse Jazz Music Festival du 11 au 17 Aout dernier.
FERNANDOVICENTE : La peinture est toujours présente dans l’étude, commencer par une idée et la développer, parfois au prix de plusieurs années.. Mes expositions sont thématiques et reflètent toutes mes obsessions. Les œuvres communiquent entres elles. Quand je peins j’aime utilisé des imprimés, ce qui est une façon d’unir ma passion pour des sujets comme l’anato-mie, la mécanique et la peinture, en rassemblant ces affiches, cartes, atlas géographique et anatomique
avec mon travail. A force d’écumer les brocantes de Madrid (appelé «Rastro»), les magasins d’antiqui-tés. Ma première exposition représentait des pein-tures sur des affiches publicitaires, que l’on peut trouver sur les abribus, les réverbères, des affiches de concerts, etc. Beaucoup de ces affiches, certains sont même déchirées dans la rue, passent un certain temps à être étudier, avant même d’être utilisées comme support à peindre. Une fois que j’ai accu-mulé suffisamment d’affiches de mécanique, ce qui peut parfois demander des années, comme ma série «ANATOMIAS», je tourne les affiches dans tous les sens pour trouver la forme de la figure humaine, la
création une sorte de cyborg. Je suis depuis long-temps fasciné par la culture cyberpunk et le corps humain.La série «Vanitas» est ma dernière exposition. Je travaille toujours le corps humain sans sub-terfuge à l’extérieur et à l’intérieur, sa fragi-lité, qui représente le miroir dans lequel nous comprenons combien nous sommes fragiles. Artères et muscles. L’intérieur du corps humain est une beauté fascinante, je suis capturé par cela, et après des années de sélection de livres médicaux et anatomiques, cette série essayent de refléter sa beauté fragile. Replaçant la nudi-
té, cherchant l’âme humaine. Si quelqu’un vous donne son cœur, il se livre à vous dans sa tota-lité. Il vous montre qui il est vraiment, sans jouer. Longtemps l’anatomie n’a été utilisé que dans le corps médical, il est temps de le présenter sous forme de contemplation, sans tabou. « Vanitas » est un thème se reproduisant dans l’histoire de peindre (vanitas Vanitatis, omnia vanitas) dont l’intention est de transmettre la futilité des mondanités actuels.Plaisir comparé à la certitude de mort, d’habitude représentée par un crâne orné de richesse, qui représente le temps et l’inutilité d’accumuler des richesses, étant donné que nous mourons tous.
Avec « Vanitas » j’essaie de représenter cette nou-velle vanité de mode et de fascination.Tous mes personnages ressemblent donc aux cou-vertures journaux de mode, parodiées en foire de Vanité.
http:// www.fernandovicente.es/
http://fernandovicentevanitas.blogspot.com/
Bonjour Thomas,
homme du mois pour ce numéro, tu couvres
plusieurs pages du magazine avec la rubrique
mode notamment, continuons donc sur l’in-
terview de la ‘‘gueule du mois’’ !
Surtout présent sur la toile avec tes photo-
graphies, nous souhaiterions en savoir da-
vantage sur toi,
qui est Thomas, et d’où vient-il ?
Je suis né à Saint-Louis en Alsace il y a 37 ans
et j’ai toujours vécu à proximité de la Suisse
et de l’Allemagne. Un endroit du globe où l’art
est omniprésent notamment en architecture,
sculpture et peinture. Depuis l’enfance, je
m’intéresse à l’art sous toutes ses formes.
Après avoir pas mal gribouillé et cassé moult
jouets pour savoir comment ils étaient
construits, je me suis mis à bricoler et créer
des tas de choses comme des objets artis-
tiques en utilisant plusieurs matériaux, tout
en continuant à peindre et dessiner. Plus tard,
c’est la construction de circuits électroniques
qui m’occupa et c’est presque logiquement
que je me suis dirigé vers des études d’élec-
trotechnique, puis d’informatique et enfin,
de création de sites internet. Rien à voir avec
la photo me diras-tu, mais l’apprentissage de
Photoshop et l’esprit créatif vient de là !
Artiste dans l’âme, tu pratiques cette passion
depuis quand, et pour quelles raisons ?
En 2008 je me suis mis plus sérieusement à
la peinture sur toiles et j’ai pris beaucoup
de plaisir à le faire. Même si j’exposais mon
travail, quelque chose me manquait. Ce «
quelque chose », je m’en suis rendu compte
un peu plus tard, c’était le contact social,
cette envie de m’extirper de cette petite soli-
tude dans laquelle peut plonger le travail de
peintre. Après une séance photo en tant que
modèle, j’ai très vite pris goût à la photogra-
phie ; je me suis lancé dans la foulée, c’était
il y a de deux ans. J’ai organisé mon premier
shooting avec trois modèles, un maquilleur et
un coiffeur alors même que je n’avais pas en-
core reçu le reflex que j’avais commandé ! :)
Des influences particulières ?
Je connais beaucoup de photographes qui
font un travail magnifique mais je m’attache
à ne pas me laisser influencer par leur travail
afin de laisser libre ma propre créativité…
Tu as suivi tes rêves d’enfant concernant ta
voie professionnelle ?
Mon rêve d’enfant était de faire une école
d’art et de travailler dans une imprimerie...
Je suis ingénieur dans le design informatique,
donc pas tout à fait ! Mais l’art, je crois que
je l’ai dans mes tripes… J’ai donc en parallèle
une activité professionnelle d’auto-entrepre-
neur spécialisée dans le design que je suis en
train de modifier pour une activité limitée à la
photographie.
En 2011 il crée le tour de France de la photographie, emmenant avec lui
une centaine de personnes aussi créatives que talentueuses. On peut
dire de lui qu’il fait ‘‘bouger les choses’’ quand il parle d’organiser une
séance photo, il n’a pas peur de proposer et de voir grand, toujours plus
grand. Ambitieux, il sait ce qu’il fait, il sait où il va et il s’accompagne
de réussite dans ses projets. Pour ce second numéro de BLACKBLACK,
Thomas nous fait l’honneur d’être la gueule du mois !
Tu as créé cette année le Tour de France de la photogra-
phie, parle nous un peu de ce projet, et de son aboutisse-
ment.
On dit que les pommes ne tombent pas très loin de
l’arbre… L’esprit d’organisation et le respect, je le tiens de
mon père ; rester humble le plus possible et l’envie de par-
tager, de ma mère. Rajoute une soif de créativité photo et
d’aventure un peu folle, et ça donne le Tour de France de
la Photographie : quatre mille km pour rejoindre une cen-
taine de participants, dans douze villes ! L’aboutissement
principal, c’est d’avoir pu vivre une expérience humaine
très riche. Mais c’est aussi un gain de visibilité à travers
l’exposition et la publication des photographies prises
pendant cette aventure.
Une anecdote sympa à propos de cette aventure ?
Une ? Difficile à choisir ! Tout était absolument sympa,
les lieux, les collaborations, les délires… J’avais reçu deux
semaines de provisions pour quatre personnes, le cam-
ping-car était parfait pour ce Tour ; on s’en servait pour
se déplacer, emmener le matériel et les participants et à
défaut d’endroit pour se préparer, il a même servi à la pré-
paration des modèles.
A ce propos, je crois que le très prestigieux hôtel Fermont
de Monte-Carlo aura vu pour la première fois un camping-
car dans sa cour… On ne m’avait donné que très peu de
temps pour décharger et débarrasser le plancher et c’était
assez « tendu »… J’en rigole maintenant !
L’an prochain tu réédites cet événement, dans les mêmes
conditions ?
Malgré le succès du premier Tour que j’ai organisé en
à peine trois semaines, je me suis dit qu’il fallait que je
m’y prenne beaucoup plus tôt pour éviter une pression
inutile avant de partir. Ce large délai de préparation va
également me permettre de contacter les personnes et
sponsors susceptibles d’être intéressés. Le projet se veut
encore plus ambitieux et je ne suis plus vraiment tout seul.
Jules Viera me seconde dans l’organisation et on fera le
tour ensemble. Clémentine Berlioz m’aide dans la partie
administrative et juridique. Mes 3 loulous ont vu et appris
beaucoup pendant lors du premier Tour et ils ont hâte de
revivre cette expérience pour la deuxième fois.
Ton plus grand souvenir photo ?
Mise à part la « photo bigoudis » qui a marqué mes débuts,
je dirais sans hésiter la photo qui a fait l’affiche du Salon
photo Rendez-vous Image de Strasbourg. Cette photo
a été prise dans le magnifique Château de Garrevaques,
avec une équipe et une ambiance hors du commun, dans
un lieu hors norme : la différence est visible.
L’avenir semble prometteur pour toi, mais quels sont tes
projets ?
Carpe Diem.
Ton plus grand rêve ?
Je suis en plein dans mon rêve et j’ai bien l’intention d’y
rester.
Si tu devais aujourd’hui arrêter la photographie, dans
quelle voie penses-tu te reconvertir ?
Masterchef ? (rires)
Le monde de la photographie est parfois fermé, qu’est ce
qui te dérange le plus dans ce milieu ?
Je pense que les tests et collaborations sont importants
pour se faire connaître et pouvoir montrer un travail digne
de ce nom. Mais la gratuité systématique des prestations
a son corollaire, elle banalise le travail des photographes
et à terme, risque de pénaliser ceux qui en vivent ou aime-
raient en vivre.
Ce que tu souhaiterais y changer ?
Rien… je m’éclate moi !
Pour finir cites nous un de tes plus grands souvenirs artis-
tiques.
C’était il y a très longtemps… mais je dirais la réalisation
d’un décor de Théâtre. Je devais peindre des bâtiments
de Paris et de Saint-Louis sur un décor de huit mètres par
trois. Pour ce faire, j’avais réalisé le dessin du décor sur 3
feuilles A4 que j’ai photographié puis développé en 3 dia-
pos. Il ne restait plus qu’à les projeter à dix mètres de la
scène pour s’assurer que les proportions étaient bien res-
pectées.
M I C R O B LO G G I N G
UN BLOG CONÇU POUR LES UTILISATEURS IPHONE DE LA CÉLÈBRE APPLICATION HIPS-TAMATIC, petit bijoux de la société Synthetic Infatuation LLC, en hommage aux défunts frères Dorbowski, les créateurs du méconnu mais génial Hipstamatic 100. Un appareil photo argentique à mois de 10 dollars, vendu à plus de 150 exemplaires en 1984, triste année où Winston et Bruce, les créa-teurs, ont disparu suite à un accident de la route. De-puis le petit appareil photo est devenu un succès de
l’AppStore, quand, en 2010, Apple en sort la version iPhone. Depuis même Nikkos s’en est servi pour son livre (risible) NIKKOS NOW... Passons.Le blog publie alors les meilleurs clichés des utilisa-teurs, dans une présentation élégante minimaliste et agréable.iPhotographe venant des quatres coins du globe y diffusent leurs prises, et ça vaut le détour.
www.hipstamatics.com
ACTU WEB
IL A RÉCEMMENT LANCÉ SA SIXIÈME EXPOSI-TION SOLO, CHRIS PIASCIK EST AUSSI DESI-GNER. Après six ans d’expérience professionnelle dans plusieurs sociétés reconnue en Nouvelle-An-gleterre, au Nord des USA, il travaille actuellement comme designer freelance et illustrateur. Dès son plus jeune âge il est fasciné par l’ésthétisme des pochettes de disques vyniles qu’il trouve dans la collection de ses parents. Il fallut peu de temps avant qu’il ne commenc à reproduire le style des albums
pour mieux imager ce qu’il entendait. Il obtient ses diplômes en design de communication visuelle et histoire de l’art de l’Université de Hart-ford, où il tient quelques cours, au black, comme ins-tructeur de design.
à retrouver sur www.chrispiascik.com
DECOIST EST UN MAGAZINE WEB PUBLIANT LES ACTUALITÉS DU MONDE DE L’ARCHITEC-TURE, des meubles et de la décoration d’intérieur. On peut y trouver toutes sortes d’idées intéres-santes, lorsque l’on veut rafraîchir salle de bain, chambre à coucher, cuisine ou même l’agencement de bureaux commerciaux. De nombreux meubles et des idées d’éclairage, y sont présentés, mais aussi des demeures de rêve, des paradis, qui ne connaissent pas la crise tant le luxe y est dominant.
Des destinations paradisiaques également, où y pas-ser des jours idylliques, pour ces vacances estivales ou de fin d’année.
Bref, une recette riche d’une douzaine de rubrique plus attrayantes les unes que les autres, à retrouver sur www.decoist.com
Q U I C K G E E K
BONHEUR ET PSYCHODRAME !
DANS LE PRÉCÉDENT NUMÉRO, J’ÉVO-QUAIS LE NOIR. NOIR C’EST NOIR. AU-JOURD’HUI, METTONS L’ACCENT SUR LE ROSE, OU L’ORANGE, OU LE VERT TIENS. LES COULEURS DE LA JOIE, DU BONHEUR ET DE L’ESPOIR. SI SI, JE VOUS PROMETS JE SUIS EN TRAIN DE VOUS PARLER DE TÉLÉVISION…
THIERRY S.
LE BONHEUR, C’EST SIMPLE COMME UNE ÉMISSION DE TÉLÉVISION.
Quelqu’un vous attend quelque part sur la planète.
C’est ainsi que Frédéric Lopez a lancé son invitation
au voyage à l’artiste qu’il a conduit en terre incon-
nue. Vous avez peut-être été troublés par Adriana
Karembeu en Ethiopie, ou par Virginie Efira chez
les Tsaatans ou plus récemment pleuré avec Frédé-
ric Michalak (si, si, il pleure aussi même si il fait du
rugby) chez les lolo noirs.
Si comme moi, vous vous êtes émus devant Rendez-
vous en terre inconnue, vous aimerez forcément
«leurs secrets du bonheur», la nouvelle émission de
Frédéric Lopez mardi 15 novembre sur France 2.
Grâce à nous, téléspectateurs, ce magazine original,
émouvant, surprenant et réjouissant fortifiera notre
moral et nous aidera très concrètement à devenir
plus heureux. Dans «Leurs secrets du bonheur»
nous allons apprendre à façonner, à construire et à
entretenir notre bonheur. telle est la promesse de
l’émission.
Si le concept peut surprendre, Frédéric Lopez nous
explique comment il a eu cette idée…
«Grâce à «Rendez-vous en terre inconnue», j’ai
côtoyé des personnes qui vivent à l’écart de notre
monde, de notre société de consommation, qui
possèdent beaucoup moins de choses. (…) Ils as-
pirent à plus de santé, d’éducation. Malgré leur vie
précaire, ils transmettent des messages assez forts.
On se rend compte qu’il y a un lien assez fort entre
eux, qu’il y a beaucoup plus de rire, beaucoup plus
de joie de vivre. (…) Les héros de Rendez vous en
terre inconnue m’ont beaucoup fait réfléchir à cette
question du bonheur. Avec ce nouveau programme,
nous allons nous intéresser au bonheur ici, contrai-
rement qu’à En terre Inconnue où nous nous inté-
ressons au bonheur là bas.
Il n’est pas simple animateur de cette émission,
mais bien le producteur. Il est donc sensé s’engager
dans la promesse qu’il nous fait, nous apprendre à
rendre la vie plus belle…
«Je recherche un homme au physique de Brad Pitt et à l’intelligence d’Aristote ou Platon»Voici la déclaration d’Agnès, une des candidates
de la nouvelle saison de «L’Amour est aveugle» sur
TF1, un concept importé de Russie. Le principe est
simple : des inconnus font connaissance dans le noir
complet pendant trois jours. Ils n’ont donc plus que
leur quatre sens pour se découvrir.
Agnès, c’est la bimbo de l’émission. Directrice d’un
service social, elle en a marre d’être prise pour une
fille frivole… Elle rencontre donc dans le noir Grégo-
ry. Les questions dérivent très vite sous la ceinture
sous l’impulsion d’Agnès…. Lorsqu’il découvre plus
tard son physique, Gregory déclare : «je n’avais pas
cette image de toi. Je pense que tu es trop sophis-
tiquée pour moi. Je ne pourrais pas te présenter à
ma mère…». Blessée par les remarques de Grégory,
Agnès décide d’arrêter l’aventure…
Ouh là ! Quel psychodrame ! On se croirait dans les
Mystères de l’Amour, la nouvelle saison d’Hélène et
ses garçons, boudée par le public sur TMC, soit 250
000 téléspectateurs !
Grand bien nous fasse !
Et vous, bouderez vous aussi un peu la télé ?
MUSIQUEACTU
Suite à son décès tragique en Juillet, certains des plus proches producteurs et musiciens ayant travaillé avec Amy Winehouse, parmi eux Mark Ronson et Salaam Remi, ont passé du temps à écouter les nombreux enregistrements qu’Amy avait fait avant, pendant, et après la sortie de “Frank” et de “Back To Black”. Il a été dit par tous ceux ayant travaillé avec Amy qu’elle ne chantait ou ne jouait jamais une chanson deux fois de la même ma-nière. Salaam et Mark se sont vite rendu compte qu’ils avaient une collection de chan-sons qui méritaient d’être entendues, une collection de chansons qui étaient un fidèle témoignage d’Amy en tant qu’artiste mais aussi et surtout, Amy leur amie. «Lioness : Hidden Treasures» : le troisième album d’Amy Winehouse, sans aucun doute une des artistes les plus talentueuses, originales, et appréciées à émerger du monde musical populaire depuis des décennies, sortira le 5 décembre.
LIONESS - HIDDEN TREASURESAMY WINEHOUSE
Il en va des idées comme des collaborations : les plus efficaces sont parfois aussi les plus simples. En 2008, afin d’illustrer le documentaire Jacques Prévert, paroles d’un in-soumis, Frédéric Nevchehirlian adapte en musique un poème issu de Paroles, le recueil le plus connu de l’écrivain. La petite fille de l’auteur, Eugénie Bachelot-Prévert, séduite par ce qu’elle a entendu, propose au musicien de consacrer un tour de chant complet à l’auteur de Fatras, et mettre en musique des textes jamais orchestrés jusqu’alors. Moins immédiat que Monde nouveau monde ancien, Le soleil brille pour tout le monde ? est tout de même une belle réussite de Nevchehirlian qui permet de faire (re)décou-vrir Prévert. S’il continue dans cette voie, nul doute que Nevchehirlian saura compter dans l’avenir musical français.
LE SOLEIL BRILLE POUR TOUT LE MONDEPRÉVERT, NEVCHEHIRLIAN
Un des plus récent groupe à émerger de la blogosphère, le trio californien Foster The People s’est démarqué l’an dernier grâce a son succès Pumped Up Kicks, pièce qui rappelle Young Folks de Peter Bjorn & John. S’en est suivi la signature d’un contrat de disque avec Columbia Records et des prestations remarquées à SXSW et Coachella. On a donc affaire ici à un groupe « buzz ».Plusieurs autres groupes viennent à l’esprit en écoutant Torches: MGMT, The Klaxons, Hot Chip, Passion Pit et Friendly Fires. Le groupe ajoute toutefois de vrais instruments à son pop-dance aux saveurs électro. Le résultat de cette combinaison est un disque léger, uptempo, enjoué et très pop. La voix du chanteur Mark Foster est joliment nuancée et lorsqu’il utilise sa voix de tête - elle s’apparente un peu à celle d’Adam Levine de Maroon 5- on penserait qu’il s’agit d’une fille.
TORCHESFOSTER THE PEOPLE
C’est doux, c’est fraix, c’est Lulu Gainsbourg. Il n’a certe pas le vécu de son père. Sur des titres avec lesquels Serge s’était construit une identité, Lulu pose timidement sa voix, tel un enfant qui aurait peur de froisser son père. Mais l’émotion de l’album ne se trouve-t-elle pas justement là ? Dans cette symbolique tentative pour communiquer avec son père ? Car Lulu le dit lui-même : «Ce disque n’est pas vraiment moi en tant qu’artiste.» Ses chansons à lui, ce sera pour plus tard. [...] Il y a encore deux ans et demi, je ne savais pas si j’allais faire un jour de la musique dans le monde professionnel. (…) En fait, ce n’est pas que je ne savais pas, c’est que je ne voulais pas. (…) Il y avait le nom qui me gênait, Gainsbourg, j’avais peur qu’on dise Ah, il fait de la musique comme son père, peur des comparaisons. Finalement, j’ai réalisé que même si mon père était grand dans ce qu’il faisait, ce n’est pas pour ça que je n’ai pas le droit de faire la même chose. »
FROM GAINSBOURG TO LULULULU GAINSBOURG
L’histoire de Ken Regan ressemble à celle du personnage principal du film Almost Fa-mous. Né dans le Bronx dans une famille d’Irlandais, Ken reçoit sa première caméra à l’âge de 13 ans. Il se faufile alors dans les salles de spectacles avec sa caméra cachée dans son manteau. Il photographie Jimi Hendrix et Janice Joplin au mythique Fillmore East, la salle du producteur Bill Graham dans East Village. «C’est Bill Graham (mort dans un accident d’hélicoptère en 1991) qui m’a ouvert toutes les portes et m’a présenté à toutes les grandes stars», raconte Ken, assis dans son bu-reau rempli de vieilles caméras, de cartes de presse et de photos en noir et blanc de Clint Eastwood, Martin Scorcese et des Beatles sur le tarmac de l’aéroport JFK en 1964 lors de leur premier voyage aux États-Unis.En 40 ans de carrière, le photographe newyorkais Ken Regan a accumulé 3,5 millions d’images. Il nous amène avec son nouveau livre dans les coulisses du rock&roll.
ALL ACCESS - THE ROCK’N’ROLL PHOTOGRAPHYKEN REGAN - INSIGHT EDITIONS
Chaque jour, la télévision, les journaux, le Web déversent des flots ininterrompus de données, de chiffres, de prévisions. Datavision propose une nouvelle science visuelle de l’information, innovante et non dénuée d’humour, qui permet de comprendre, hié-rarchiser et mémoriser des données complexes en un clin d’oeil. Comment ? Grâce à la puissance de notre oeil. La vue est de loin le plus rapide et le plus puissant de nos sens. Et l’oeil est délicieusement sensible aux variations de couleurs, de formes et de motifs. Il aime ce qui est beau. S’il est séduit, tout, ou presque, devient lumineux. C’est ainsi que ce livre fait la magistrale démonstration que l’on peut enfin comprendre et mémoriser sans peine les sept chakras, l’évolution du mariage en Occident, le pourcen-tage d’étudiants vierges par disciplines universitaires, la conception fonctionnaliste de la conscience, la généalogie du rock et mille autres informations cruciales et triviales.
DATAVISIONDAVID MCCANDLESS- ÉDITIONS LAFFONT
Printemps 1976. Eleanor Coppola, son mari Françis Ford Coppola et leurs enfants quittent la Californie pour les Philippines, lieu de tournage d’Apocalypse Now. C’est le début d’une aventure à la fois personnelle, conjugale et cinématographique qui durera trois ans et dont les protagonistes sont encore loin d’imaginer l’intensité et la folie. Eleanor Coppola nous ouvre ici son journal intime de ces années terribles. Un témoi-gnage unique sur l’élaboration d’un film pas comme les autres et sur les conséquences, humaines émotionnelles et physiques, d’un tel tournage. Un document exceptionnel.Eleanor Coppola est née en 1937. Elle a rencontré son mari sur le tournage de son pre-mier film, Dementia 13, en 1962. Ils ont eu trois enfants. Elle a co-réalisé un documen-taire sur le tournage d’Apocalypse Now, Au cœur des Ténèbres.
DANS LES COULISSES D’APOCALYPSE NOWELEANOR COPPOLA - ÉDITIONS SONATINE
B O O KACTU
Pourquoi et comment, parmi une série de prises de vue, l’une d’elle est-elle choisie en guise de témoignage d’un instant ?Cet ouvrage ambitieux présente pour la première fois les meilleures planches-contacts des photographes de la prestigieuse agence Magnum. Une collection exceptionnelle de plus de 120 planches contacts qui couvrent 70 années d’histoire : le débarquement en Normandie vu par Capa, Che Guevara photographié par René Burri, les émeutes de 1968 fixées sur la pellicule par Bruno Barbey, les scènes de rue de New York immortalisées par Bruce Gilden… Chacune d’elles, commentée soit par les photographes eux-mêmes, soit par des proches, retrace le processus du choix photographique et aide à comprendre toute la réalité que recouvre un seul cliché. Un ouvrage rare qui témoigne de l’intelligence, du talent et de l’humanité des plus grands photographes de l’agence.
MAGNUM, PLANCHES-CONTACTSCHRISTINE LUBBENÉDITIONS DE LA MARTINIÈRE
ORCHESTRE NATIO-NAL DE JAZZ ‘‘BROAD-WAY IN SATIN BILLIE HOLIDAY REVISITED’’ le samedi 19 novembre.
Daniel Yvinec poursuit sa quête d’une relecture des grands standards américains.
Théatre la Coupole, Saint Louis.
THE PLACE TO BE / L’AGENDA
11E BIENNALE D’ART CONTEMPORAIN DE
LYON 04.27.46.65.60 www.labiennaledelyon.com
Exposition internationale réfé-rence dans le monde de l’art,
la Biennale de Lyon accueillera une soixantaine d’artistes du
monde entier sur 4 lieux diffé-rents.
FULL MOON AU SOCIALE CLUB À PARIS le 11 novembre. 142, rue mont-martre.Tarif : 14,60€ en prévente
Métro : Sentier (180 m) Bonne Nouvelle (410 m)Une seule vocation pour le Social Club : décloisonner les styles, les genres et donc les publics.
SELAH SUE A LA LAI-TERIE STRASBOURG le
samedi 19 novembre. Prévente 25€ + frais de loc.
«Je voulais à la fois un disque intime, sombre, mélodique,
mais aussi des beats légers et entraînants parfois.»
WARRIOR KIDS (STREET PUNK LE-GEND/MASSILLIA)le vendredi 11 novembre.
Mudd Club - Strasbourg
Warrior Kids, trio punk rock formé en 1982 à Marseille reste
un des groupe phare de la scène 80 et l’un des plus beau
vestige de ces années Oi.
FANFARE DE SERBIE SALIJEVIC + LE TRAIN DE 7H45 + PINAR YIL-DIZ + DUBAMIX le samedi 26 novembre.Molodoï - Strasbourg
Cette soirée boucle le festival RESISTANCE. Tous les béné-fices générés seront destinés à CASAS, Collectif pour l’Accueil des Solliciteurs d’Asile à Stras-bourg.
3ÈME
ÉDITION MARCHÉ DE LËON
Les deux dernières an-nées, vous avez aimé déambuler au sein des ateliers d’artistes et découvrir les créations originales de créateurs de tous horizons. Vous avez été émerveillé par les mélodies de l’orgue de barbarie...Vous vous êtes régalés d’une pâtis-serie maison et d’un vin chaud au sein du Bar de lëoN. Vous avez apprécié les moments privilégiés partagés avec les anima-teurs du marché...Cette année, l’associa-tion LA VISITE remet ça pour un marché de Noël artistique encore plus exceptionnel, consacré à l’exposition et la vente de créations originales, issues des univers du tex-tile, des arts graphiqueset plastiques, du bijou, de la sculpture et de la céramique.Des idées de cadeaux uniques au sein d’un lieu convivial et atypique.Une petite restauration est à votre disposition !
9,10,11 Décembre 2010«La visite» Ateliers des artistesBâtiment 4B rue des fa-briquesParc de Wesserling68470 FELLERING
Horaires d’ouverture :Vendredi de 15h à 21hSamedi de 10h à 21hDimanche de 10h à 18h
N E X TLE MOIS PROCHAIN
H A P P Y N O E LLE BEST OF DES CADEAUXB I L A N 2011R E T O U R S U R I M A G ED O S S I E R A R TK I L I A N E N GD O S S I E R A R TK I L I A N E N G