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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURS VOL. 4 No. 9 NOVEMBRE 2006 Les séjours de réflexion DE JYL ASHTON CUNNINGHAM L ’expression « séjours de réflexion » est assez récente dans le secteur des réunions. Elle a probablement été introduite comme alternative à la consolidation d’équipe version grands patrons pour bâtir ensemble un pont au-dessus d’un canyon imaginaire. Ces séjours n’ont a rien de nouveau en soi. Leur pratique est vieille de plusieurs siècles – on allait dans un lieu tranquille, sou- vent un monastère ou un couvent, pour réfléchir sur sa vie et résoudre des problèmes personnels ou simplement s’éclaircir les idées ou se ressourcer. En échange, on faisait don à l’Ordre d’une somme non spécifiée. Aujourd’hui, il y a toutes sortes de séjours de ce type, adaptés à tous les scénarios imaginables, comme du golf aux frais de la princesse, des fins de semaine dans une station thermale et des escapades en milieu ou en fin de semaine conçus pour les niveaux cadres supérieurs et plus. D’habitude, l’objectif est de plancher sur les moyens d’améliorer le résultat net, négocier, fidéliser les clients et le personnel tout incluant les séjours d’entreprise et autres inci- tatifs. Plutôt vicieux comme cercle bie que vicieux ne convienne pas puisque la bonne entente est de rigueur. Les hôtels et centres de villégiature du monde entier ont vite adapté leurs campagnes de marketing à la mentalité « Détente, Relaxation, Ressourcement » devenue le mantra du 21e siècle. Un peu ironique quand on pense que toutes les personnes qui font un séjour de réflexion apportent inévitablement tous leurs appareils de communication et ont rarement l’occasion de s’isoler vraiment. Le coût est un autre facteur sûr de déclencher des crises car- diaques dans le service de l’approvisionnement. Le coût moyen par jour pour une personne peut atteindre 750 $ pour un centre canadien luxueux si l’on prend en compte golf, cures thermales, repas gastronomiques et chambres à un tarif supérieur. Les sommes dépensées pour emmener une équipe de cadres supérieurs en weekend auraient probablement permis d’offrir à l’ensemble du personnel une soirée fabuleuse ou une corbeille de friandises de luxe, peut-être même de régler d’un seul acte de générosité les problèmes de bureau. Cela ne veut pas dire que ces escapades n’en valent pas le coût. Certaines des idées les plus ingénieuses ont sans aucun doute surgi loin du bureau dans un climat détendu. La clé, c’est de trouver un hôtel ou un centre qui peut mettre en valeur le séjour sans casser la tirelire de l’entreprise. C’est un art que maîtrise le White Oaks Conference Resort and Spa à Niagara. Un précurseur dans les forfaits réunions tout compris (les évasions d’une journée sont particulièrement appréciées), White Oaks a aussi offert bien avant qu’ils ne deviennent populaires partout des services comme la consolidation d’équipe sur place, des pauses d’exercice physique et de détente pendant les séances de travail et des produits de spa maison offert dans les chambres. Franchir les portes du White Oaks suffit à détendre le personnel le plus tracassé. Cela peut paraître évident, mais l’attitude du personnel d’ac- cueil peut faire toute la différence dans l’ambiance de de ce type de séjour. Brusque et impatient, il peut annuler en une seconde l’effet d’un décor agréable, d’une musique douce et des chutes d’eau. Une bonne idée : venir incognito même quelques heures avant la visite officielle des lieux pour observer le comportement du per- sonnel – le test le plus efficace est de faire un tour dans les couloirs et près des cuisines. Ces évasions offrent aussi l’occasion de formuler une opinion ou même une plainte (de manière positive bien sûr) à l’égard de collègues sans peur de représailles. Mieux vaut faire appel à un professionnel pour animer ces séances et Doug Bolger, de L(earn) 2 y excelle. La société de Doug produit des séances interactives conçues pour obtenir des résultats de la part de chacune des per- sonnes participantes. S’évader pour réfléchir améliore votre performance au travail. SUITE À LA PAGE 6

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* Les séjours de réflexion * Acceptez ce qui ne peut être changé et changez ce qui peut l'être * Tout est dans le regard ! * La vérité sur la veille concurrencielle * Créer des évènements qui pétillent * Comportement lors du party de bureau

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UN CONDENSÉ MENSUEL POUR INFORMER ET ÉCLAIRER LES PLANIFICATEURSVOL. 4 No. 9NOVEMBRE 2006

Les séjours de réflexionDE JYL ASHTON CUNNINGHAM

L’expression « séjours de réflexion » est assez récente dans lesecteur des réunions. Elle a probablement été introduitecomme alternative à la consolidation d’équipe version

grands patrons pour bâtir ensemble un pont au-dessus d’uncanyon imaginaire.

Ces séjours n’ont a rien de nouveau en soi. Leur pratique estvieille de plusieurs siècles – on allait dans un lieu tranquille, sou-vent un monastère ou un couvent, pour réfléchir sur sa vie etrésoudre des problèmes personnels ou simplement s’éclaircir lesidées ou se ressourcer. En échange, on faisait don à l’Ordre d’unesomme non spécifiée.

Aujourd’hui, il y a toutes sortes de séjours de ce type, adaptésà tous les scénarios imaginables, comme du golf aux frais de laprincesse, des fins de semaine dans une station thermale et desescapades en milieu ou en fin de semaine conçus pour les niveauxcadres supérieurs et plus. D’habitude, l’objectif est de plancher surles moyens d’améliorer le résultat net, négocier, fidéliser les clientset le personnel tout incluant les séjours d’entreprise et autres inci-tatifs. Plutôt vicieux comme cercle bie que vicieux ne conviennepas puisque la bonne entente est de rigueur.

Les hôtels et centres de villégiature du monde entier ont viteadapté leurs campagnes de marketing à la mentalité « Détente,Relaxation, Ressourcement » devenue le mantra du 21e siècle. Unpeu ironique quand on pense que toutes les personnes qui font unséjour de réflexion apportent inévitablement tous leurs appareilsde communication et ont rarement l’occasion de s’isoler vraiment.

Le coût est un autre facteur sûr de déclencher des crises car-diaques dans le service de l’approvisionnement.

Le coût moyen par jour pour une personne peut atteindre 750 $pour un centre canadien luxueux si l’on prend en compte golf, curesthermales, repas gastronomiques et chambres à un tarif supérieur.

Les sommes dépensées pour emmener une équipe de cadressupérieurs en weekend auraient probablement permis d’offrir àl’ensemble du personnel une soirée fabuleuse ou une corbeille defriandises de luxe, peut-être même de régler d’un seul acte degénérosité les problèmes de bureau.

Cela ne veut pas dire que ces escapades n’en valent pas le coût.Certaines des idées les plus ingénieuses ont sans aucun doutesurgi loin du bureau dans un climat détendu.

La clé, c’est de trouver un hôtel ou un centre qui peut mettre envaleur le séjour sans casser la tirelire de l’entreprise.

C’est un art que maîtrise le White Oaks Conference Resort andSpa à Niagara. Un précurseur dans les forfaits réunions tout compris(les évasions d’une journée sont particulièrement appréciées), WhiteOaks a aussi offert bien avant qu’ils ne deviennent populaires partoutdes services comme la consolidation d’équipe sur place, des pausesd’exercice physique et de détente pendant les séances de travail et desproduits de spa maison offert dans les chambres. Franchir les portesdu White Oaks suffit à détendre le personnel le plus tracassé.

Cela peut paraître évident, mais l’attitude du personnel d’ac-cueil peut faire toute la différence dans l’ambiance de de ce type deséjour. Brusque et impatient, il peut annuler en une seconde l’effetd’un décor agréable, d’une musique douce et des chutes d’eau.Une bonne idée : venir incognito même quelques heures avant lavisite officielle des lieux pour observer le comportement du per-sonnel – le test le plus efficace est de faire un tour dans les couloirset près des cuisines.

Ces évasions offrent aussi l’occasion de formuler une opinionou même une plainte (de manière positive bien sûr) à l’égard decollègues sans peur de représailles. Mieux vaut faire appel à unprofessionnel pour animer ces séances et Doug Bolger, de L(earn)2 y excelle. La société de Doug produit des séances interactivesconçues pour obtenir des résultats de la part de chacune des per-sonnes participantes.

S’évader pour réfléchir améliore votre performance au travail.

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MacMillan à la présidence de MPIMPI (Meeting Professionals International) a annoncé récem-

ment que Bruce MacMillan, C.A., prendra la barre de l’organisationà titre de PDG en décembre. MacMillan, recruté après six mois derecherches, est actuellement PDG de Tourism Toronto, l’associationtorontoise de congrès et de voyages. MacMillan dirigera les 75employés de MPI au service de 21 100 membres. « MPI a joué ungrand rôle dans ma vie », a-t-il dit lors d’une conférence de pressele mois dernier. « Je veux que chaque membre de MPI puisse voirdans son association un élément clé de son succès ». MacMillan faitactuellement partie du conseil de direction international de MPI eta déjà présidé son comité des technologies de l’information.

Les surréservations de vols explosentPlus de compagnies aériennes compensent la hausse du prix du

carburant en resserrant les horaires de vol et en surréservant lesautres vols. Selon les statistiques du gouvernement américain, lenombre de personnes forcées de laisser leur place a augmenté deplus de 40% pour atteindre 16 323 au deuxième trimestre de 2006,par rapport à la même période en 2005. Le nombre de voyageursqui a renoncé librement à son siège – avec un dédommagementbien sûr– a augmenté de 10% pendant la même période.

La pratique est courante depuis que les compagnies aériennesadoptent de nouvelles stratégies pour survivre à la hausse vertig-ineuse des prix du carburant. Chez les grands transporteurs, leministère des Transports des États-Unis (DOT) rapporte queNorthwest Airlines, US Airways et Alaska Airlines sont les trois

grands délinquants avec le plus grand nombre de passagers quiont dû renoncer à leur siège, bon gré mal gré. JetBlue en a eu lemoins, suivi d’AirTran et d’American.

Le DOT exige que les compagnies aériennes dédommagent de400 $US au maximum les passagers qui perdent leur place, unmontant inchangé depuis 1978. Vu le prix des billets aujourd’hui –les derniers vendus sont d’habitude les plus chers, souvent autourde 1 000 $ à 1 200 $ – même en dédommageant les passagers, lessociétés peuvent encore faire un profit en surréservant puis en reti-rant de la liste un passager qui a payé son billet moins cher.

Si vous volez aux États-Unis à bord d’un transporteur améri-cain et qu’il y a surréservation, vous avez cependant certainsdroits. Le DOT exige des compagnies aériennes qu’elles deman-dent s’il y a des volontaires prêts à renoncer à leur siège avant derefuser l’embarquement à qui que ce soit, qu’elles vous informentde vos droits par écrit si vous êtes refoulé malgré vous et qu’ellesremboursent le prix de votre billet si vous décidez de ne pas voy-ager. Le maximum de 400 $US s’applique à tout retard de plus de60 minutes.

La France réexamine l’interdiction defumer

En septembre dernier, Le Planificateur traitait de l’interdictionimminente de fumer dans les lieux publics qui devait entrer envigueur en France le 1er janvier 2007. L’interdiction est repousséeà février mais épargnera les bars, les restaurants et les clubs denuit. Ces établissements se voient accorder un répit jusqu’en janvi-er 2008. Les clients qui voudront continuer de fumer après cettedate devront le faire dans des fumoirs isolés où le personnel deservice ne pourra pas entrer.

Pour votre info

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Publié par :2105, rue de la Montagne, bureau 100 • Montréal (Québec) • H3G 1Z8

Téléphone : (514) 849-6841 poste 333 • Fax : (514) 284-2282www.leplanificateur.ca

Vos commentaires sont appréciés :[email protected]

Rédacteur : Leo Gervais, [email protected]édactrice adjointe : Camille Lay, [email protected]

Traductrice : Louise VillemaireAdministration : Patrick Galvin, Julie Boisvert, Tania Joanis, Patricia Lemus

Collaborateurs : Anne Biarritz, Nathalie Caron, Jim Clemmer,Jyl-Ashton Cunningham, Peter De Jager, Stacey Hanke

Allison Martens, Matt Riopel, Ginette Salvas

Le Planificateur est diffusé mensuellement à 14 500 professionnels de l’industrie du tourisme et des affaires.

Le Planificateur utilise du papier recyclé post consommation 30%Poste-publication No. 40934013

L’attitude fait la différenceAt•ti•tude – Il en existe plusieurs définitions mais je voudrais m’arrêter

sur celles-ci : (a) disposition, état d’esprit à l’égard d’un fait ou d’un état ;(b) sentiment ou émotion à l’égard d’un fait ou d’un état.

Après avoir défini l’attitude, penchons-nous sur l’embauche de person-nes qui ont l’attitude qu’il faut pour travailler dans le secteur des services.

On peut former les gens à certaines tâches, mais il est difficile de changer leurs attitudes fondamentales. La clé ? Trouver les bonnes person-nes et travailler à partir de là. À titre de planificateurs, nous devrions fairepart à leurs employeurs des personnes qui ont de bonnes attitudes et men-tionner celles qui en ont de mauvaises : ce sont peut-être de bons employés,attitrés au mauvais poste.

Lynne Truss, auteur du succès de librairie Eats Shoots and Leaves, en a publié un autre, il y a environ un an, intitulé Talk To the Hand. Elle y traite de ce qu’elle appelle « l’impolitesse du monde d’aujourd’hui ». À propos de l’attitude, elle se demande ce qui engendre le mé•pris(manque de respect ou de révérence pour quelque chose). Réponse : lafamiliarité.

Vous vous souvenez sûrement de notre enquête de cet été à ce propos. Vousen trouverez les résultats dans Le Planificateur de ce mois-ci à la page 30.

Alors, rappelez-vous, pour offrir un bon service, il faut avoir le bon étatd’esprit et surveiller ses manières comme disait magrand-mère.

Comme toujours, vos commentaires sur ce sujet ettous les autres sont les bienvenus.

Dans cenuméro

Accepter le changement 10Vous ne connaissez peut-être pas la Prière de la sérénité mais vous avez de bonnes chances d’avoir déjà entendu son message. Jim Clemmer explique la sagesse qui se cache derrière le célèbre poème.

Tout est dans le regard ! 18Quand nous parlons aux autres, nous croisons souvent leur regard. Mais combien de nous établissent vraiment le contact ? Stacey Hanke analyse l’importance de ce dernier.

La veille à la concurrence 20Certains croient que la veille à la concurrence (VC) est affaire d’espionnage. C’est beaucoup plus que cela. Barry Siskind, chroniqueur de longue date, décortique la VC.

Ici et là 22Le Centre Bell se met au sans-fil selon les nouvelles rapportées par notre collaboratrice Nathalie Caron.

Enquête du Planificateur 24Notre enquête du mois de novembre révèle les préfèrences des planificateurs quant aux manières de servir.

Le rhume n’est 29pas inévitableTout le monde l’attrape. Mais il existe plusieurs façons d’éviter le rhume et se laver les mains en est la première.

Fêtes de bureau et comportement 30Vous êtes-vous déjà demandé si votre comportement aux fêtes de bureau était acceptable ? Une experte en bonnes manières vous conseille sur les choses à faire et à ne pas faire lors de ces rencontres amicales au bureau.

Mot du rédacteur

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« Remontez le Titanic » reste un de ses exercices les plus popu-laires mais L(earn) 2 a personnalisé des programmes pour la plu-part des grandes organisations nord-américaines tout en aidant deplus petites entreprises à développer pleinement leur potentiel et,en conséquence, à grandir et à s’améliorer. Sur le Web :www.ilearn2.com ou au 416-410-6434.

Savoir pourquoi on veut s’isoler ainsi influence sans aucundoute le choix du type de lieu. Pas génial par exemple d’emmenerle comité du budget à Las Vegas pour le remue-méninges annuelsur la réduction des coûts, peu importe les conditions négociéespar le planificateur. L’emplacement est aussi un facteur à considér-er, tout comme les dates, le moment de l’année, etc.

On a demandé à quelques directeurs d’entreprise ce que com-prendrait un séjour de réflexion idéal et – on pouvait s’y attendre– le golf arrive en tête. Apparemment, les escapades en hiver nesont pas aussi populaires puisque c’est souvent la période la plusoccupée d’une entreprise. Étonnamment, les stations thermalesétaient moins populaires que prévu et beaucoup ont opté pour unexercice d’apprentissage comme des cours de cuisine ou d’intro-duction à l’opéra pour oublier le stress du bureau. La cuisine estun excellent moyen de se détendre, surtout si on peut manger lanourriture préparée et qu’un bon vin l’aide à passer !

Améliorer ses compétences dans différents domaines, mêmebrièvement, stimule toujours l’esprit. J’ai récemment organisé undéjeuner-conférence prolongé pour un groupe de cadressupérieurs – toutes des femmes, par hasard. Nous avons rencontré

un mécanicien local qui leur a montré les bases de l’entretien d’unevoiture, une coche au-dessus du remplissage du réservoir de lave-glace. Il a ensuite donné un aperçu de la meilleure façon des’adresser à un concessionnaire avant de se lancer dans uneimprovisation sur les bruits que font les gens pour décrire ce quicloche dans leur voiture. Puis, tout le monde est allé au bistrot, ycompris le mécanicien. Pas vraiment une retraite de luxe mais cescadres sont ressorties de l’expérience mieux informées et elles ontdit qu’elles se sentiraient désormais moins intimidées dans ungarage. Une nouvelle confiance en soi comme celle-là peut lessuivre au bureau et cela s’est fait en une demi-journée à un coûtminime. Autonomisation, éducation, changement de décor,humour et camaraderie, tout y était. Surtout, tout le monde s’estbien amusé et c’est ce qui compte.

Quand le séjour de réflexion cesse-t-il d’être un outil efficacepour devenir un autre gadget ? Quand il coûte cher, donne l’im-pression qu’on n’aurait pas pu s’en passer pour finalement se ren-dre compte qu’avec ses deux mains et un peu plus de temps onaurait pu faire tout aussi bien. La clé, c’est de respecter le budgetet de poser des limites raisonnables. N’organisez pas d’événe-ments qui vont générer plus de stress que de plaisir et assurez-vous que toute l’information utile est réunie bien à l’avance pourque l’expérience soit relaxante et profite à tous les participants.

En fait, vous pouvez faire ce que voulez d’une escapade d’en-treprise. Ouvrez les grandes lignes de communication – cela n’in-clut pas les cellulaires, les appareils portatifs et les ordinateursportables, qui devraient tous être interdits pendant le sejour – fer-mez les portes et réglez les problèmes du monde.

Améliorer ses compétences dans différents domaines, même brièvement, stimule toujours l’esprit

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Le secteur touristique décrie larécupération du rabais sur laTPS/TVH

L’annonce par le gouvernement canadien de son intentiond’éliminer au 1er avril 2007 le rabais de 6% de la TPS/TVH sur lesséjours à l’hôtel et les achats des visiteurs étrangers a suscité unelevée de boucliers dans le secteur du tourisme.

Selon le gouvernement, seuls 3% des visiteurs réclament lerabais et le programme coûte environ 78,8 M$ par année. Mais lesdéfenseurs du tourisme disent que son retrait encouragera les vis-iteurs – surtout les voyages de groupes et les conférences venus del’étranger – à aller voir ailleurs.

« L’effet de cette décision sur le secteur touristique canadienserait pire que l’effet combiné du 11 septembre et du SRAS », dis-ait récemment Randy Williams, PDG de l’Association de l'indus-trie touristique du Canada (AITC) au National Post.

Dans un discours devant le comité permanent des finances duParlement le 19 septembre, Williams faisait remarquer que le secteur dutourisme au Canada constitue 2% du PIB, produit plus 15 G$ derevenus imposables chaque année et emploie 1,6 million de Canadiens.

L’AITC, qui représente plus de 200 000 entreprises liées autourisme au Canada, dit que les 78,8 M$ que le Canada va épargn-er en éliminant le rabais ne sont rien par rapport aux pertes derevenus du tourisme qui en résulteront. Tony Pollard, Président del’Association des hôtels du Canada, a dit au Post que le gouverne-ment a couru le risque de faire perdre au Canada 218 M$ en taxessur les chambres d’hôtel seulement.

« Ils veulent épargner 78,8 M$ mais ils en perdent 218 millions.Ça ne tient pas debout. »

Le secteur se débat déjà avec une baisse des séjours d’unejournée des visiteurs américains, qui ont baissé de 28% en 2005 parrapport à 2000, selon l’AITC. Cela s’explique entre autres par undollar canadien plus robuste, une hausse des prix des carburantset l’incertitude pour ce qui est des documents exigés à la frontière.

Ironiquement, l’élimination arrive au moment où d’autres paysaugmentent leurs rabais pour attirer plus de voyageurs. Pollarddit que le Parlement a déjà reçu plus de 1 500 lettres de protesta-tion de la part d’hôteliers et qu’il continuera d’essayer de convain-cre le gouvernement conservateur de reconsidérer sa position.

Manger dans la « Big Apple » coûteplus cher

Le prix moyen d’un repas au restaurant à New York a connu saplus forte hausse depuis les attentats du 11 septembre. Selon ZagatSurveys LLC, l’addition moyenne par personne a atteint 39,43 $UScette année, une hausse de 1,83 $US ou 4,5 % par rapport à 2005.La ville qui ne dort jamais est celle où l’addition moyenne est laplus chère – boissons, taxes et pourboires inclus – aux États-Unis,où la moyenne de 24 grands marchés s’établit à 32,53 $. C’est bienmoins cher que Londres et Paris, où un repas coûte en moyenneenviron 70 $US. Selon l’enquête de Zagat, les restaurants chers, lesloyers élevés et le prix de l’essence ont fait monter les prix. Maiselle révèle que le premier souci des New Yorkais n’est pas le prixmais le service, jugé moins bon que ces dernières années.

Nouvelle règle, nouveau contenant de 85,25 mL (3 oz)

L’interdiction totale visant toutes les lotions et liquides dans lesbagages de cabine est peut-être levée mais vous devrez probable-ment vous plier aux nouvelles règles si vous ne voulez pas êtreaccablé par le personnel de la sécurité : cela veut dire utiliser seule-ment des contenants et des bouteilles d’au plus 85,25 mL (3 oz)comme l’exige la U.S. Transportation Security Administration.

La solution pratique et économique ? Acheter des petitesbouteilles réutilisables que vous remplirez de vos produitshabituels (au lieu de vous débrouiller avec les produits « de voy-age » que vous trouvez en pharmacie). Des sites Web comme con-tainerstore.com, offrent des bouteilles étanches de 56,82 mL (2 oz)pour aussi peu que 99 cents US chacune. Entre-temps, sks-bottle.com vend de jolies bouteilles en plastique ambre, vertes etbleues. Il faut souvent acheter en gros (faites équipe avec un(e) oudeux ami(e)s), mais 48 superbes bouteilles bleues avec un capu-chon argent, c’est une aubaine à 22,56 $US les 48. Le site vend aussides trousses de voyage contenant plusieurs bouteilles.

Nouvelles de l’industrie

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Acceptez ce qui ne peut êtrechangé et changez ce qui peut l’êtreDE JIM CLEMMER

« Votre vie est la somme de vos choix, con-scients et inconscients. Maîtrisez le processusdes choix et vous pourrez maîtriser tous lesaspects de votre vie. Vous pouvez trouver la lib-erté qui vient avec la responsabilité de soi-même. »

– Robert Bennett, sénateur américain

Accepter la responsabilité de nos choixcommence par comprendre ce qu’ils sont.

Cette idée est magnifiquement illustréepar la sagesse de la Prière pour la sérénité :

Seigneur, Donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne peux changer,Le courage de changer ce que je peux,Et la sagesse d’en connaître la différence.

Chaque ligne représente un pas enavant dans notre leadership. Voyez la

première : « donnez-moi la sérénité d’ac-cepter ce que je ne peux changer ».

Les choses auxquelles nous ne pouvonsrien en tant que leaders mais qui peuventavoir des effets importants sur nos organi-sations sot nombreuses : tendanceséconomiques et politiques, changementstechnologiques, glissements dans lespréférences des consommateurs et les ten-dances du marché, catastrophes engen-drées par l’homme (guerre, terrorisme), casde force majeure comme les ouragans et lestornades, etc. Le poète Longfellow offre unconseil en or sur la façon d’aborder cesincontrôlables : « la meilleure chose à fairequand il pleut, c’est de laisser pleuvoir ».Conseil très judicieux !

Les choses surviennent. La vie n’est pasjuste. Tout le monde ne subit pas les mêmesconséquences face au même problème. Lameilleure façon d’aborder les choses qui nepeuvent être changées, c’est de les accepter.La pire, c’est de succomber au virus

Victimitis, de dramatiser et de s’apitoyersur soi à qui mieux mieux. Quand le prob-lème persiste, un leader ne se contente pasde gémir (le plus souvent à propos d’« eux-autres »), il ou elle attrape une pelle. On nepeut probablement pas choisir ce qui nousarrive mais on choisit de réagir – ou pas.

La deuxième partie demande « lecourage de changer ce que je peux ». C’estla partie « respire un bon coup et avale ». Ilest difficile de choisir de changer leschoses. C’est tellement plus facile deblâmer les autres pour ses problèmes etd’utiliser cette excuse pour ne rien faire.Mais les leaders n’abandonnent pas leurpouvoir de choisir.

Dans son livre à succès The Road LessTraveled, Scott Peck écrit : « Quand nouscherchons à éviter la responsabilité de nosactes, nous le faisons en essayant de larejeter sur une autre personne, organisa-tion ou entité. Ce faisant, nous abandon-nons notre pouvoir à cette entité, qu’elle

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s’appelle destin, ou société, gouvernement, entreprise ou patron.C’est pour cela qu’Erich Fromm a si bien intitulé son essai sur lenazisme et l’autoritarisme La peur de la liberté ». En tentantd’éviter la souffrance de la responsabilité, des millions et même

des milliards tentent chaque jour de fuir la liberté. Il faut du courage pour accepter l’entière responsabilité de nos

choix – surtout de notre attitude et de notre perspective. C’est lepremier geste de leadership, peut-être le plus difficile.

La dernière ligne de la prière – « et la sagesse d’en voir la dif-férence » – est peut-être la plus dure. Dans nos ateliers avec leséquipes de gestion, nous voyons souvent des discussions trèsvives au sujet des choses sur lesquelles le groupe peut agir. Nousessayons de les classer en trois catégories : aucun contrôle, contrôledirect et influence. C’est rarement blanc ou noir. Ainsi, nous sous-estimons souvent l’influence que nous pourrions avoir dans nosorganisations – ou dans le monde. Comme le disait RobertKennedy : « Chaque fois qu’un homme défend un idéal, agit pouraméliorer le sort des autres ou s’élève contre l’injustice, il fait

naître une petite vague d’espoir et la rencontre de ces petitesvagues venues d’un million de centres d’énergie et d’audace dif-férents forme un courant capable d’abattre les murs les plusimposants de la peur et de l’oppression. »

Nous faisons partie soit du problème, soit de la solution. Laneutralité n’existe pas. Le leader fort choisit de faire partie de lasolution et d’aller de l’avant – si petites que soit ses vagues dechangement.

Extrait du quatrième livre populaire de Jim, Growing the Distance:Timeless Principles for Personal, Career, and Family Success. Pourdécouvrir le format et le contenu uniques du livre, l’introduction et lepremier chapitre de même que les réactions qui expliquent pourquoi ilest maintenant tiré à presque 100 000 exemplaires, visitez www.grow-ingthedistance.com. Le nouveau livre de Jim qui va de pair avecGrowing the Distance, est The Leader’s Digest: Timeless Principles forTeam and Organization Success. Jim Clemmer est conférencier princi-pal, animateur d’ateliers et de retraites et bâtisseur d’équipes de gestionsur le leadership, la focalisation sur le client, la culture, les équipes etla croissance personnelle. Son site Web : www.clemmer.net.

Un leader accepte laresponsabilité de ses choix

Nous faisons partie soit du problème, soit de la

solution.

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Comment jouer au Sudoku ?D’origine japonaise, ce jeu de logique consiste en un carré de 9 cases par 9, divisé en grilles de 3 cases

par 3. Chaque case doit contenir un chiffre de 1 à 9 de façon à n’utiliser chaque chiffre qu’une fois par ligne,colonne et grille.

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Niveau facile Niveau moyenRéponse à la page 25. Réponse à la page 25.

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L’HÔTEL GODIN REJOINT LE GROUPEPREFERRED HOTEL L’hôtel Godin de Montréal estdevenu récemment le premier hôtel appartenant à des intérêtsquébécois à devenir membre du groupe Preferred Hotel. Il rejointun club sélect avec le Metropolitan de Vancouver, le SOHOMetropolitan de Toronto et l’Arc d’Ottawa, les seuls autres hôtelscanadiens à faire partie du réseau prestigieux de 120 hôteliersindépendants dans le monde. Le réseau considère le Godin, ses136 chambres et ses 12 suites comme un hôtel-boutique. Pour lesplanificateurs, il offre des salles de conférence capables d’accueil-lir jusqu’à 150 personnes, toutes équipées de technologies depointe, juste à côté du chic boulevard Saint-Laurent. Pour franchirle cordon de velours rouge proverbial de ce club, les hôtels doiventoffrir une conception exceptionnelle de même qu’un service clien-tèle et des chambres de qualité remarquable. Sur le Web :www.hotelgodin.com

LE ST PAUL PLUS BRANCHÉ QUE JAMAIS Hôtel-boutique parmi les plus somptueux de Montréal et con-

sidéré comme l’un des 10 hôtels les plus branchés de la planète parwww.ehotelier.com, l’hôtel St Paul s’est classé quatrième derrièrel’hôtel Gansevoort de New York, le Surreal Sanctuary de Londreset THEhotel Mandalay Bay de Las Vegas.

Ce n’est que le dernier trophée dans la vitrine déjà bien rempliedu St Paul, qui a recueilli des acclamations pour plusieurs raisonsallant du chic de sa conception moderne au Cube, son restaurant

français primé. L’hôtel est situé dans le magnifique quartier duVieux Port de Montréal et son extérieur très tournant du sièclecache un intérieur éthéré : oreillers en ponyskin, formesgéométriques découpées et éclairage ambiant généreux.

Le décor s’inspire de la nature et intègre des éléments du feu,de la glace, de la terre et de l’air à effet incroyable, comme desmurs tissés et tactiles. Le foyer en albâtre dans le hall fait oublierle froid mordant du Bonhomme Hiver et se joue d’une sculpture «glace » éclairée par le feu qui attire des regards admiratifs toutprès. Entre-temps, une bande de musique trip hop planante baignel’atmosphère.

Tout aussi splendide que le reste de l’hôtel, le premier étage estréservé aux salles de réunion et conférence. Quatre salles de 18,5m2 à 98,5 m2 peuvent accueillir des groupes plus ou moins impor-tants et sont équipées de services AV intégrés, y compris Internethaute vitesse et sans fil. Le St Paul est équipé pour accueillir lesbanquets et dispose d’un atrium pour cocktails et d’un bar, leCube2. Sur le Web : www.hotelstpaul.com

TRUMP SE TOURNE VERS LE MEXIQUE DonaldTrump est omniprésent. Sa prochaine cible ? La Baja Peninsula duMexique. L’organisation Trump a l’intention d’entreprendre laconstruction avant la fin de l’année du nouveau Trump OceanResort Baja Mexico, une copropriété de 526 chambres à 48 km ausud de San Diego (Calif.). Les espaces de réunion et de conférencene sont pas encore déterminés mais la propriété disposera de tousles atouts classiques de ces centres, y compris un spa, des courts de

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Nouvelles hôtelières du Village Global

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tennis, une piscine panoramique de même qu’un bar et un salondans le hall. Ouverture prévue fin 2008.

LE MANDARIN ORIENTAL DE RETOUR Le Mandarin Oriental, l’hôtel phare éponyme de Hong Kong arouvert ses portes le 28 septembre après des rénovations et unerestauration gigantesques de 140 M $US. L’hôtel, au centre du dis-trict commercial de Hong Kong dit avoir revu ses services et sondécor luxueux connus du monde entier tout en conservant lagrandeur qui est sa marque de commerce depuis 1963. L’hôtels’enorgueillit de pouvoir accueillir jusqu’à 600 personnes dans sessalles de réunion, d’une salle de conseil de 14 places et de quatresalles de réception.

STARWOOD LANCE SES HÔTELS ELEMENT Dans une annonce impatiemment attendue, la société Starwood

Hotels and Resorts Worldwide annonçait récemment le nouveaunom des hôtels Westin long séjour, connus jusque là sous le nom deProjet ESW. Le premier de la nouvelle génération des hôtelsElement ouvrira à Lexington (Mass.) en 2008.

Cent cinquante autres projets sont en cours dans des marchésdiversifiés mais stables et avérés, comme les aéroports, les parcscommerciaux et les centres d’entreprise en Asie, en Afrique, enEurope, au Moyen-Orient et aux États-Unis. Tous seront sansfumée et offriront le meilleur des deux mondes : une conceptionpaisible inspirée de la nature et un mobilier modulaire pourfaciliter la multiplicité des tâches.

FAIRMONT HOTELS COURTISE LES PLANIFI-CATEURS

Reconnaissant que les réunions font partie intégrale de sesaffaires, la chaîne hôtelière Fairmont a récemment lancé un nouveausite Web consacré exclusivement aux planificateurs : www.fair-montmeetings.com. Le site offre un outil de recherche qui vousaidera à choisir et à réserver d’un claquement de doigts virtuel. Ilcomprend un plan d’étages interactif, un bureau d’informationtouristique, des fiches renseignements sur l’hôtel et plus de

renseignements sur des destinations que vous ne pouvez en inscrireà votre agenda. Pour attirer et aider les clients internationaux, l’hô-tel a ajouté à Fairmont.com plusieurs microsites multilingues enjaponais, en espagnol, en allemand et en français. Il envisage d’yajouter l’arabe et un chinois simplifié plus tard cette année.

FAIRMONT RETAPE SES JOYAUX CANADIENSLe ménage du printemps a pris de nouvelles allures au

Fairmont Château Montebello du Québec, où les installations pourréunions ont été refaites à neuf début 2006. Les 2,1 M$ de rénova-tion incluent un spa qui offre les tout derniers traitements.

Le Jasper Park Lodge s’est aussi refait une beauté au prix de 5,3M$, avec une restauration complète de toutes les chambres, l’a-grandissement de la salle d’exercice et un restaurant style bistro.Toujours en Alberta, un des joyaux de la couronne de Fairmont –le Château Lake Louise – met la dernière main à 12 M$ de travaux qui ont refait depuis cinq ans les 550 chambres du plancherau plafond. Entre-temps, le centre de culture physique du ChâteauLaurier à Ottawa s’est enrichi de tapis roulants Precor, de vélos etd’appareils elliptiques tous équipés de leur propre écran télé plat.

BEANTOWN : LE RITZ-CARLTON À VENDREUn représentant du Ritz-Carlton de Boston a confirmé récem-

ment l’existence de pourparlers pour la vente de l’hôtel historiquede 273 chambres à Indian Hotels Co., du groupe Tata. Le Ritz, situéà l’ouest du jardin public de Boston, s’ajouterait au portefeuille deTaj Hotels Resorts and Palaces. Le vice-président d’Indian Hotels,R.K. Krishna Kumar, a laissé entendre que la transaction se feraitpar l’intermédiaire de la filiale new-yorkaise de la compagnie pourla somme de 170 M$US.

GOLDEN TULIP DÉVOILE UNE NOUVELLEMARQUE

Le groupe Golden Tulip Hospitality a élaboré une nouvellemarque de luxe, appelée Royal Tulip. La première propriétéprévue, le cinq étoiles Royal Tulip Amsterdam Symphony, devraitouvrir au cœur du quartier commercial de cette ville en 2009.Conçu pour attirer les gens et les groupes d’affaires, l’hôtelcomptera 210 chambres et quatre salles de réunion pouvantaccueillir jusqu’à 355 délégués.

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Nouvelles hôtelières

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Vous pouvez devenir CMMMCet hiver, les intéressés pourront s’inscrire au programme de

certificat CMMM (Certified Medical Meeting Manager), un nou-veau programme du PMPN, un réseau de planificateurs de con-férences médicales indépendants.

Le CMMM, un programme pilote, est accordé sur réussite d’unexamen en ligne chronométré sur des sujets et des problèmesgénéraux relatifs à l’industrie des réunions et des questions pro-pres aux conférences médicales de tous genres. Le certificat com-plète celui de CMP et de CMM, ce qui permet aux titulaires de cescertificats de sauter la partie générale de l’examen.

Ceux qui manqueront l’épreuve de cet hiver devraient pouvoirse reprendre en mars ou en avril. James Montague, propriétaire etprésident du PMPN, cherche un organisme d’agrément indépen-dant pour renforcer la légitimité du programme.

Demande accrue de centres de congrèsSelon l’enquête annuelle de PricewaterhouseCoopers sur les

centres de congrès nord-américains, la demande pour ces centresreprend après un déclin qui a touché toute l’industrie de 2000 à2002.

Les événements dans les centres de congrès ont connu unehausse de plus de deux pour cent de 2005 à 2006, après une haussede 16 % l’année précédente. Les centres plus petits (moins de 100000 pi2 9 290 m2 d’espace d’exposition) ont fait mieux que lesautres avec 17 % de hausse, alors que la demande pour les centresintermédiaires (100 000 pi2 9 290 m2 à 500 000 pi2 46 451 m2) agagné six pour cent et les plus grands (plus de 500 000 pi2 46 451m2) sont restés stables par rapport au 19 %de l’année précédente.

Selon l’enquête, la hausse de fréquentation des congrès et dessalons professionnels a surpassé la demande d’espace et les centresrapportent une hausse combinée de 3,2 % par rapport à l’année précé-dente.

L’amélioration du rendement des centres de congrès au coursdes trois dernières années reflète une perspective positive dans lesecteur quant aux événements et à la fréquentation, dit RobertCanton, directeur dans le domaine du tourisme réceptif et desloisirs chez PricewaterhouseCoopers.

« Notre recherche continue de révéler que, malgré la hausse descoûts de l’énergie et des inquiétudes persistantes à l’égard desdéplacements, le secteur a connu un bon rétablissement de lademande d’espace et de la fréquentation depuis le 11 septembre,tendance qui devrait se maintenir » ajoute-t-il.

Une étude indique que, parmi les centres qui ont répondu auxdeux enquêtes – 2000 et 2006 – plus de 60 % créent actuellementdes niveaux plus élevés de demande d’espace d’exposition qu’ilsne le faisaient en 1999-2000, de dire Canton.

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Nouvelles de l’industrie

Les planificateurs nous voient. N’ont-ils pas besoin de vous voir ? Appelez-nous au (514) 849-6841 ext. 331

« J’ai lu Le Planificateur du début à la fin... »« Je prends toujours le temps de lire Le Planificateur...»

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Le Groupe Antonopoulos d’hôtels-boutiques et de restaurantsest fier d’annoncer que le Place d’Armes Hôtel & Suites a reçu

le prestigieux International Star Diamond Award, le tout premierattribué à un hôtel canadien, qui souligne son hospitalité, sa gas-tronomie et son service exceptionnels.

Les lauréats sont choisis chaque année par l’American Academyof Hospitality Sciences, établie à New York et dirigée par un conseild’administration international dont fait partie Donald J. Trump.

« Nous sommes heureux de recevoir ce prix et privilégiés de lepartager avec d’autres destinations de choix du monde entier», adéclaré Dimitri Antonopoulos, Vice-Président du marketing pourle Groupe Antonopoulos. « Le Place d’Armes est un hôtel extra-ordinaire, un mélange de charme historique issu du vieux mondeet d’aménagements modernes et luxueux. Ce mélange est tout àfait unique au Vieux-Montréal. Nous sommes très fiers d’être lepremier hôtel au Canada à recevoir cet honneur. »

L’International Star Diamond Award a été présenté dernière-ment au Place d’Armes Hôtel & Suites lors d’un gala prestigieuxtenu dans le Vieux-Montréal. Parmi les convives figuraient TaraConner, Miss USAMD 2006, et des membres du Cirque Éloize,cirque québécois, ainsi que plusieurs invités spéciaux dontl’Honorable Liza Frulla, l’athlète Bruni Surin, les designers Jean-Claude Poitras et Yves Montpetit (designer du Place d’Armes) etl’actrice Jacynthe René.

« Au cours des années, l’International Star Diamond Award estdevenu le plus prestigieux emblème de réussite et de qualité. LePlace d’Armes Hôtel & Suites est une propriété exquise, qui méritebien cette distinction », a déclaré Joseph D. Cinque, Président del’American Academy of Hospitality Sciences.

Élégant témoignage du riche héritage de Montréal, le Placed’Armes Hôtel & Suites, qui a été agrandi récemment, représenteun investissement total de 29 M$ dans le tourisme régional. Cethôtel-boutique primé et sophistiqué compte 83 chambres et 52suites, beaucoup d’espace réservé aux réunions et aux conférenceset des salles de banquet. En outre, l’hôtel abrite le populaire bargastronomique Suite 701 et le Rainspa, spa urbain de jour de 2 000pieds carrés comprenant le premier hammam (bain de vapeurd’inspiration turque) de Montréal.

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Nouvelles hôtelières

De gauche à droite : Dimitri Antonopoulos, Vice Président marketingpour le Groupe Antonopoulos ; Tara Conner, Miss USAMD 2006 ; JosephCinque, Président de l’American Academy of Hospitality Sciences ; CostaAntonopoulos et Tony Antonopoulos, fondateurs du Groupe Antonopoulos,exhibent le prix International Star Diamond Award - le tout premier attribuéà un hôtel canadien – afin de souligner son hospitalité, sa gastronomie etson service exceptionnels. Photo courtoisie of Bianca Robitaille.

Le Place d’Armes Hôtel & Suites reçoitl’International Star Diamond Awardpour son hospitalité exceptionnelle

$2.8 MILLIARDSMontant d’argent depensé par les Canadiens

à l’étranger au premier trimestre 2006SOURCE : STATISTIQUES CANADA

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Tout est dans le regard !Croiser le regard ouregarder dans lesyeux ?

Avez-vous déjà parlé avec quelqu’un qui détourne les yeux ?Vous vous demandez s’il regarde votre chemise tachée ou vos

cheveux décoiffés. Vous pensez à ce qu’il regarde au lieu de cequ’il est en train de dire.

Quelle était la dernière fois où vous avez fait attention à votreregard durant une conversation, une réunion ou un discours ?Croisez-Vous les regards ou regardez-vous dans les yeux ? Lesrelations naissent de la confiance et la confiance passe à travers lesyeux. Feriez-vous confiance à quelqu’un incapable de vousregarder dans les yeux ? Non, nous nous désintéressons de cettepersonne et nous doutons de sa crédibilité et de ses connaissances.Nous nous demandons ce qu’elle regarde ou nous nous éloignonsparce que nous avons l’impression que son message importe peu.

Gagner et garder la confianceQuand vos yeux se détournent, quand vous regardez le

plancher ou le plafond le temps de rassembler vos idées, vous

compromettez la confiance de l’autre en vous et dans votre mes-sage. Vous n’imaginez pas combien de personnes avec qui je tra-vaille croient regarder les autres dans les yeux alors qu’elles ne lesregardent pas assez longtemps pour établir une relation. Croiser leregard, c’est balayer l’auditoire, regarder au-dessus des têtes ou nepas finir une phrase ou une pensée dans une conversation. Croisern’est pas regarder. Pour gagner et garder la confiance de l’autre,entraînez-vous à le regarder dans les yeux le temps d’une phraseou d’une pensée. Prenez le temps de faire une pause quand vosyeux passent d’une personne à une autre.

Quand vous avez un blanc, que regardez-vous le plus souvent ?Le plafond, le plancher, n’importe quoi sauf ceux qui vousécoutent ! Quand vous perdez le contact avec votre interlocuteur,marmonnez-vous les onomatopées « euh » ou « ben »? Cela équi-vaut à dire « je ne sais quoi dire ». C’est ainsi que vous commencezà perdre sa confiance et votre crédibilité.

Cesser de croiser le regard et commencer à regarder dans lesyeux exige effort et concentration. Sinon, vous augmentez le risquede ne pas créer ou de mal entretenir une relation. Si on ne vous faitpas confiance comme partenaire, leader ou animateur, jamais onne se laissera influencer par votre message.

Vous ne pouvez plus vous permettre de manquer la moindreoccasion de gagner la confiance de l’autre. Entraînez-vous auxtechniques suivantes pour acquérir une nouvelle et puissantehabileté : attirer l’interlocuteur et établir la relation.

• Vous aurez besoin de la réaction de l’autre pour développercette habileté. Entraînez-vous à regarder dans les yeux un parent,

DE STACEY HANKE

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un ami ou un collègue le temps de for-muler une phrase ou une idée. Profitez deréunions, de repas ou de conversations engroupe.

• Entraînez-vous : parlez seulementquand vous regardez dans les yeux del’autre et arrêtez-vous lorsque vousregardez ailleurs. Dans une réunion, faitesune pause quand vous consultez vos noteset ne formulez une idée qu’en regardantvotre audience dans les yeux. Résistez à latentation de parler aux épaules de l’autreou au-dessus de sa tête, à vos diaposPowerPoint ou à votre portable.

Ayez conscience de regarder dans les yeux quand :• Vous rendez visite à des parents ou

des amis• Vous êtes en réunion• Vous discutez avec une autre

personne

Demandez à l’autre de vous avertirlorsque vos yeux sont fuyants ou que vousregardez ailleurs. Entraînez-vous à faireune pause quand vous consultez le menuau restaurant pendant que l’on prend votrecommande.

Au téléphone, regardez un objet quel-conque et utilisez-le pour formuler votrephrase ou votre idée. Mieux vous arriverezà ralentir le mouvement de vos yeux et àvous concentrer le temps d’une phrase oud’une idée, mieux vous ancrerez votrenouvelle habitude.

Prenez votre temps et faites une pauselorsque vos yeux passent d’une personne àune autre.

S’adresser à un groupeQuand vous parlez à 30 personnes ou

plus, l’organisation de la salle ou l’éclairagepeut vous empêcher de voir les yeux detout le monde. Comment rejoindre chaquepersonne ? Choisissez une zone, concen-trez-vous dessus et les auditeurs de cettezone auront l’impression que vous établis-sez une relation avec eux. Pensez à un con-cert où vous n’étiez pas dans la premièrerangée. Avez-vous eu l’impression que lesmusiciens jouaient ou chantaient directe-ment pour vous ?

Conversation à deuxQuand vous parlez avec quelqu’un,

vous aurez tendance à le regarder pluslongtemps que dans un échange en groupe.Un regard fixe peut être gênant alors, «reposez » votre regard et celui de l’autre enregardant ailleurs de temps à autre.Consultez vos notes, vos supports visuels,vos aides à la vente, etc. Pensez à faire unepause quand vous détourner le regard.

Regarder l’autre dans les yeux permetd’entretenir une conversation profession-nelle et réfléchie, peu importe les distrac-tions autour. Quand votre regard est con-centré, vos pensées le sont aussi.

• • •

Stacey Hanke est consultante en chef,auteure, coach et conférencière avec 1stImpression Consulting, Inc. Contactez-la partéléphone au (773) 209-5970 ou par courriel à :[email protected].

NOVEMBRE 2006 19

Votre crédibilité se transmet à travers votre regard

Le tourisme au Canadafait recette

Après plus d’un an de déclin, lesdépenses des touristes au Canada remon-tent lentement. Statistiques Canada rappor-tait récemment que les sommes dépenséespar des visiteurs étrangers au deuxièmetrimestre de cette année ont augmenté de1,6%, après avoir baissé de 8,9% au cours

des cinq trimestres précédents. Si lesdépenses des visiteurs étrangers aug-mentent, celles des Canadiens ont atteintleur niveau le plus bas depuis deux ansalors que les Canadiens vont de plus enplus à l’étranger. Le nombre de Canadiensqui voyage à l’étranger a augmenté pour lequatrième trimestre consécutif. Les dépens-es intérieures ont monté de 0,6% au deux-ième trimestre de 2006, la hausse la plusfaible depuis 2002.

Celui qui ne saitpas se taire saitrarement bien

parler

Pierre Charron

Nouvelles de l’industrie

Page 20: Novembre 2006

Répondez oui ou non aux énoncés de cepetit questionnaire :

1. La veille à la concurrence, c’est uneaffaire d’espionnage.

2. La veille à la concurrence, c’est seule-ment pour les grandes entreprises.

3. On a besoin d’une stratégie de veille à la concurrence quandson entreprise est en crise.

4. On trouve toute l’information nécessaire à la veille à la con-currence en navigant sur le Web.

5. Recueillir de l’information pour la veille à la concurrence,c’est comme faire des études de marché.

Vous avez dit oui à l’un des énoncés ci-dessus? Continuez…

Le premier mythe sur la veille à la concurrence (VC), c’est quece n’est rien d’autre qu’espionner les concurrents. On voit souventdes exposants s’approcher d’un autre pour obtenir des brochures,photographier les stands des compétiteurs ou de nouveaux pro-duits ou obtenir des bribes d’information de la part du personneldes stands. Cela n’est pas une stratégie de veille à la concurrence.La veille à la concurrence, c’est « un processus de cueillette de l’in-formation organisé, structuré et qui améliore la prise de décisionstratégique ».

Une stratégie de VC bien définie donnera un bon coup depouce sur les orientations futures. C’est vrai pour les grandesentreprises comme pour celles qui démarrent. Cela devraitdevenir une activité courante du service de marketing dans lesbonnes années comme dans les moments difficiles. On peut glan-er beaucoup de renseignements sur la concurrence sur le Net maisune stratégie de VC va plus loin. La stratégie de VC a des objectifsplus larges que la stratégie de marketing. L’objectif de la stratégiede VC, c’est de découvrir de l’information qui guidera les déci-sions qui affectent l’avenir de l’entreprise.

Un programme de veille à la concurrence dans un salon profes-sionnel permet d’obtenir une information beaucoup plus largequ’un simple coup d’œil sur le stand des compétiteurs.

Voici les étapes à considérer dans l’élaboration de votrestratégie de VC : 1. Déterminez exactement quel genre d’information il vous faut.

Vos objectifs de VC découlent de votre perception des menacescommerciales. Demandez-vous : « Quel est le plus grand dangerqui menace le bien-être de mon entreprise ? » La réponse vousaidera à définir le point central de votre stratégie de VC.

2. Formulez des questions spécifiques. Ces questions devraient aborder clairement les objectifs fixés à

l’étape 1. Des questions qui commencent par « quoi », « où », «comment » et « pourquoi » sont de bonnes candidates pour lacueillette d’informations.

NOVEMBRE 200620

La vérité sur la veille concurrencielleDE BARRY SISKIND

Page 21: Novembre 2006

NOVEMBRE 2006 21

Nouvelles de l’industrie

3. Créez votre équipe de VC. Souvent, des personnes venues de différents niveaux de l’en-

treprise assistent à un salon. Toutes peuvent faire partie d’uneéquipe efficace puisque toutes ont des domaines de compétencedifférents, peuvent avoir des contacts différents et attirer des per-sonnalités différentes.

4. La recherche pré-événement. Avant la mission de VC, il faut recueillir de l’information pré-

événement pour vous assurer que vos objectifs sont réalistes etfournir à votre équipe de clients-mystères des renseignementsprécieux sur la façon de réaliser les objectifs. Commencez par lesite Web du salon : vous y trouverez des renseignements sur lesexposants, les visiteurs, les activités des associations, les contactsdans les médias et les programmes spéciaux.

5. Formez votre équipe. Votre équipe doit savoir exactement ce que vous attendez

d’elle. Un programme de formation axé sur les habiletés relativesà la VC et les règles du magasinage-mystère s’impose avant lesalon.

6. Rassembler l’information. Au retour du salon, chaque client-mystère soumet un rapport à

une personne centrale qui commencera l’analyse de l’information.

7. Les rapports Une fois collectée, l’information doit être remise aux décideurs

clés le plus tôt possible, idéalement moins d’un mois après lesalon. Pensez à communiquer les résultats à l’équipe de VC ettémoignez-lui votre appréciation pour un travail bien fait.

La prochaine fois que vous exposez dans un salon profession-nel ou un événement d’entreprise, pensez à la possibilité d’inclureun programme de magasinage-mystère pour améliorer votrestratégie de VC. Si vous le faites bien, vous serez stupéfait de voirles avantages qu’en tire votre organisation.

• • •Barry Siskind est le Président de International Training andManagement Company. Site Web : www.siskindtraining.com

Votre équipe doit toujours être au courant de vos attentes

Aeroplan change et mécontente lesvoyageurs

Êtes-vous de ceux qui ont amassé quelques milliers de pointsde voyage (air miles) Aeroplan dans l’espoir d’en avoir assez unjour pour un voyage en première classe à Fiji à bord d’Air Canada?Oubliez ça.

Le fonds de revenus d’Aeroplan a récemment annoncé que lesmembres perdront automatiquement les milles accumulés aprèssept ans s’ils ne les ont pas utilisés. À partir du 1er janvier 2007, lespoints de voyage seront datés et cesseront d’être valables sept ansplus tard, dans le mois correspondant.

Aeroplan compte plus de cinq millions de membres « actifs ».Sont considérés inactifs les membres qui ne gagnent ou n’utilisentpas de points pendant trois ans. Selon un autre changementannoncé récemment, les membres d’Aeroplan qui n’ont ni gagnéni utilisé de points au cours d’un an perdront tous leurs points,commençant dans la période de 12 mois qui se terminera le 1erjuillet 2007. Les comptes inactifs pendant un an seront fermés etles points accumulés, perdus.

Plusieurs membres se sont plaints. L’un d’eux, JonathanCarroll, propriétaire d’une société de vacances en ligne se ditpénalisé pour sa fidélité.

« Aeroplan laisse tomber les consommateur en cours de route »dit-il.

Aeroplan fait remarquer que pour des frais de 30 $, plus 1 centdu mille remis, les consommateurs peuvent faire réémettre leurspoints. De plus, le programme offrira plus de souplesse aux con-sommateurs désireux de réserver des voyages.

Aeroplan annonce aussi une hausse de 12 pour cent dans sesdistributions aux détenteurs d’unités grâce aux primes « Vol clas-sique ». En effet, les membres d’Aeroplan ont désormais un « accèssans restrictions » aux sièges d’Air Canada, à condition de sortirplus de points de voyage de leurs comptes – typiquement, aumoins 33 pour cent de points de plus pour voyager.

Le programme de fidélisation rival d’Air Miles n’a pas derègles d’expiration qui exigent des membres qu’ils soient actifs nide délai maximum au-delà duquel les points sont perdus, selonune porte-parole d’Air Miles.

Sur le Web : www.aeroplan.com.Sur le Web : www.airmiles.com.

Les 10 premières villes nord-américaines de Travel & Leisurerévèlent les goûts des lecteurs

La 11e enquête annuelle du magazine Travel & Leisure auprèsde ses lecteurs portait entre autres sur les 10 premières villes auxÉ.-U. et au Canada. En voici la liste et leur score obtenu sur 100 :

6. Vancouver 81,457. Québec 80,988. Victoria (C.-B.) 79,929. Montréal 79,4610. Seattle 79,05

1. New York 84,752. San Francisco 84,293. Chicago 82,524. Charleston, C.S. 82,485. Santa Fe 82,06

BRIBES D’INFO...Saviez-vous qu’il y a eu une croissance de 10,7 %

des voyages d’affaires des Canadiens au premier trimestre 2006 ?

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Le Centre Bell se met au sans-fil

Le système actuel de communicationsdu Centre Bell sera remplacé par un toutnouveau réseau sans fil sécurisé qui devraitêtre opérationnel début 2007. Les journal-istes pourront bénéficier de cette nouvelletechnologie pour expédier leurs articles etphotos. La vérification des billets seraaccélérée puisque les lecteurs sans fil serontintégrés au nouveau réseau. Les employésayant à se déplacer dans l’amphithéâtreseront équipés de téléphones portablesfonctionnant sur protocole Internet.Éventuellement, les caisses enregistreusesseront modifiées pour accepter les règle-ments par carte de crédit et carte de débit.http://www.centrebell.ca

Le secourisme en milieude travail subventionnépar la CSST

Saviez-vous que selon le Règlement surles normes minimales de premiers secourset de premiers soins, tout employeur sedoit d’assurer la présence d’un nombreminimal de secouristes qualifiés pendantles heures de travail ? En tant que planifica-teurs d’événements, nous sommes con-stamment en contact avec le public et lesprobabilités qu’un jour l’on rencontre uncas d’étouffement ou une personne fasseun arrêt cardiaque sont élevées. En 16heures, il est possible d’apprendre les rudi-ments des premiers soins sans avoir àdébourser un sou, puisque la CSST subven-tionne un maximum de 5% du nombre

total de travailleurs d’un établissement. Lecertificat de secouriste est délivré pour unepériode de 3 ans. Que diriez-vous desauver la vie de quelqu’un un jour ?

Pour plus d’informations, commu-niquez avec votre bureau régional de laCSST ou consultez le site Web suivant:http://www.csst.qc.ca/portail/fr/preven-tion/informations_supplementaires/Secourisme/secourtrav.htm

Poumons encrassésAvec l’avènement des restaurants, bars

et hôtels sans fumée, il devient de plus enplus difficile pour un fumeur de s’adonnerà leur passion toxicomanogène. Voiciquelques statistiques qui convaincrontpeut-être les fumeurs de se payer unemeilleure santé. Un fumeur sur quatre seretrouve après 25 ans de tabagisme continu

avec une maladie pulmonaire modérée ousévère selon une étude danoise parue dansle dernier mensuel spécialisé Thorax. Cetteétude réalisée sur une période de 25 ansauprès de 8 045 femmes et hommes âgés de30 à 60 ans fumeurs et non-fumeurs a per-mis de constater les dégâts du tabagisme.Soit 96% des hommes non-fumeurs et 91%des femmes non-fumeuses avaient despoumons en bon état comparativement à59% parmi les fumeurs invétérés et 69 %pour les fumeuses.

Mettez votre ordinateurportable à l’abri desvoleurs

Les vols d’ordinateurs portables sont àla hausse à Montréal selon le bureau

Le Centre Bell offrira une technologie sans fil à ses employés et journalistes en 2007.

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Page 23: Novembre 2006

d’assurance du Canada (BAC). En 2005, 3928 vols ont été recensés contre 2 927 en2003. Un nombre important d’ordinateurssont volés dans les véhicules automobiles.Certaines personnes avancent la théoriequ’ils sont détectés à distance grâce àInternet sans fil. Toutefois, il est plus prob-able que les voleurs utilisent leurs yeux ettravaillent en réseau. Quoi de plus évidentqu’une personne qui se stationne et déposeun sac semblant contenir un portable dansle coffre de son véhicule. C’est pourquoi lapolice de la Ville de Montréal et certainsrestaurateurs des Galeries des Sources àDorval ont mis sur pied un projet pilote.Des casiers ont été aménagés pour y dépos-er les ordinateurs en toute sécurité pendantqu’ils dégustent leur repas.

Du vin canadien dansnos celliers

De production artisanale, la viticultureest en voie de devenir une véritable indus-trie. L’Ontario est le premier producteursuivi de la Colombie-Britannique et duQuébec. Ce qui a amené cette hausse de laproduction est la place que les Canadiensont réservée aux vins locaux dans leurs cel-liers et sur leurs tables. Au Canada, on pré-conise la promotion de nos vins, par exem-ple la LCBO, l’équivalent de la SAQ enOntario, a fait une place de choix sur cestablettes au vin de la vallée du Niagara com-parativement à la SAQ qui place les vinsquébécois dans la catégorie Reste du Monde.Donc pour l’ensemble du pays, les ventes devins canadiens ont totalisé 560 millions dedollars en 2005 et 93% de cette somme a étédépensée au Canada, principalement enOntario et en Colombie-Britannique.

La SAQ accroît sonbénéfice

Ce n’est pas demain la veille que nousverrons le prix des bouteilles de vin perdrequelques dollars. La SAQ a encore aug-menté son bénéfice net consolidé au deux-ième trimestre de 8,6%. Selon elle, « lesrésultats du deuxième trimestre continuentde bien refléter les mesure mises en placepar la direction pour améliorer la perform-ance de la société, tant au niveau desventes que de la productivité desressources ». Cette croissance est entière-ment attribuée au réseau des succursales etdes centres spécialisés.

Aéroplan impose uneéchéance sur les milles

Le 1er janvier 2007 amènera plusieurschangements au programme Aéroplan. Labonne nouvelle : il sera maintenant possi-ble d’avoir accès à l’intégralité des siègesd’Air Canada et d’Air Canada Jazz moyen-nant un supplément de points. Cette nou-velle catégorie de points portera le nom deClassique Plus. La mauvaise nouvelle : uneéchéance de 7 ans sera imposée sur vospoints. Donc tous les points collectés à par-tir du 1er janvier 2007 devront avoir étéutilisés au plus tard le 31 décembre 2013.Les points que vous détenez en ce momentseront tous datés au 31 décembre 2006 etsubiront aussi le compte à rebours. De plus,à partir du 1er juillet, pour garder votrecompte actif, vous devrez faire au moinsune transaction par année, soit en utilisantvotre carte lors d’un plein d’essence chezEsso ou en l’appliquant lors du règlement

d’une facture de Bell ou tout simplementen faisant un voyage sur les ailes d’AirCanada. Quant aux investisseurs, ils col-lecteront une prime de 12% sur leurs rede-vances mensuelles. La raison cachée der-rière cette nouvelle échéance est d’éviterqu’Aéroplan se retrouve un jour avec desmillions de points réclamés subitement.Les partenaires sont donc moins inquietsau sujet de tous ces points dormants, quireprésentaient un passif gargantuesque etpouvaient influer grandement sur la prof-itabilité à long terme. www.aeroplan.ca

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ICI ET LÀ

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Ce mois-ci, l’enquête du Planificateur révèle le genre deservice que les planificateurs préfèrent, classique ou plus

contemporain. Le tableau suivant illustre les préférences desplanificateurs pour un service classique. En espérant que lesgens dans l’industrie des services nous lisent…

La question : Pour ce qui est du service, préférez-vous :1. un service plus traditionnel, plus formel, par ex., « Avec plaisir, madame » ?2. ou un service plus contemporain, plus détendu : « Bien sûr, pas de problème » ?

Au cœur de Montréal, l’Hôtel Europa vousoffre des salles de réunion pour 10 à 300 personnes et une gamme complète deservices connexes pour tous vos événements.

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NOVEMBRE 2006 25

C'est parceque tout doitfinir que tout

est beau.Charles-F. Ramuz

Le centre de congrès Javits de NY s’agranditLe premier coup de pelle a été donné le 16 octobre pour l’agrandissement du centre

de congrès Jacob K. Javits à New York. Le projet de 1,7 G$US, qui devrait se terminer en2010, augmentera l’espace du centre de 45%. Les plans prévoient près de 31 600 m2 (340000 pi2) d’espace d’exposition supplémentaires, 16 722 m2 (180 000 pi2) de salles de réu-nion et 37 160 m2 (400 000 pi2) d’espace pré-événement. Ajoutez cela aux installationsactuelles et vous obtenez un total de presque 120 200 m2 (1,1 million pi2) d’espace d’ex-position, 19 500 m2 (210 000 pi2) de salles de réunion ou d’espace d’exposition et 87 328m2 (940 000 pi2) d’espace pré-événement. L’agrandissement devrait faire du centre, situédu côté ouest de Manhattan, un des plus grands lieux de conférence aux É.-U.

Déjouez l’œil des curieux Déjà eu l’impression que votre voisin lisait par dessus votre épaule pendant que vous

utilisiez votre portable au cours d’un vol? Vous avez probablement raison.Selon une enquête récente commanditée par 3M auprès de 600 voyageurs d’affaires,

45 pour cent d’entre eux admettent avoir jeté un coup d’œil sur l’écran d’autres person-nes en public. Pourquoi l’enquête de 3M? Parce la société vend maintenant un filtre pourrégler le problème.

Sur le Web : www.3mprivacyfilter.com.

Wi-Fi à l’hôtel : clients en colèreSi vous dirigez un hôtel et facturez l’accès à Internet à vos clients payants, sachez que

la frustration monte chez vos clients. Selon un sondage de silicon.com poll, plus de la moitié des répondants croit que les

hôtels devraient cesser de facturer l’accès à Internet à leurs clients payants.Pour la plupart, c’est une arnaque et 98 pour cent – chiffre renversant! – des répon-

dants jugent le prix trop élevé. Seuls deux pour cent des répondants disent que ceux qui veulent accéder à Internet

devraient payer le prix exorbitant. D’autres sont pessimistes et suggèrent que les hôtelsvont tout simplement ajouter ces frais à d’autres frais et dépenses.

Plus révélateur : les 20 % de répondants selon qui les clients vont aller ailleurs,puisque l’accès à Internet pourrait coûter moins cher ailleurs pour les clients des hôtels.

Si les hôtels veulent continuer de faire de l’argent avec l’accès au Web, ils le feront avecles 24 %de répondants selon qui les hôtels pourraient facturer ce service encore plus cher.

Certains répondants disent simplement que les grands hôtels n’ont aucune excuseparce qu’ils disposent déjà de l’infrastructure TI et que, s’ils veulent se positionnercomme hôtels pour gens d’affaires, le fait de ne pas offrir un service d’accès gratuit àlarge bande est inacceptable dans le monde branché d’aujourd’hui où une multituded’options s’offrent aux gens d’affaires branchés.

Solutions du Sudoku page 12

Nouvelles de l’industrie

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Créer des évènements qui pétillent« Viens vite, je bois les étoiles! »

Dom Perignon

DE ANNE BIARRITZ

Si nous devons la naissance du Champagne à Dom Pérignonvers la fin du XVIIème siècle près d’Epernay en France, le destinde ce vin pétillant a vite croisé celui de la royauté. Du couron-nement du premier Roi de France en Champagne, aux centainesde pintes offertes à Louis XIV, les vins de cette région ont toujoursmarqué les événements les plus prestigieux.

Symbole de finesse et d’excellence, il est apprécié de tous etbien que son appellation ne lui soit attribuée que s’il provient duterritoire strictement défini par les Champenois et régi par desrègles communes de production depuis le début du XXème siècle,il demeure prisé à travers le monde entier. La protection extrêmede cet héritage lui vaut son Appellation d’Origine ContrôléeChampagne qui en indique l’authenticité, la qualité et la passiondes vignerons et des Maisons de Champagne à le développer et àen partager les valeurs.

Aujourd’hui, le Champagne est facilement accessible grâce à sadiversité et à l’étendue de sa distribution à travers le Monde.Cependant, si sa noble réputation est connue de tous, le choixd’une bouteille et son service peuvent quant à eux être moins fam-iliers pour certains. Voici quelques caractéristiques qui aideront lesplanificateurs à rendre leurs événements plus pétillants :

Les familles de ChampagneIl existe principalement 4 familles de Champagne. Faciles à

retenir, les notes principales que chacune des familles évoque enfont la spécificité :

- Les Champagnes de corps, synonymes de puissance et d’in-tensité, vous feront ressentir des arômes corsés et des goûts pluscharnus. Vous en remarquerez la couleur jaune doré, plus intense.

- Les Champagnes de cœur sont des vins pétillants plus chaudset généreux dont la couleur balance entre le jaune or et le rosé. Plusmoelleux, ils dégagent des notes sucrées, entre miel et agrumesconfits.

- Les Champagnes d'esprit se démarquent par leur délicatesse,des bulles plus légères et vives. On leur trouve une couleur jaunevert et des notes de fruits frais, d’agrumes ou d’amande.

- Les Champagnes d'âme sont quant eux plus matures et com-plexes. Millésimes rares et cuvées spéciales, leur robe est ambrée etleurs bulles sont d’une extrême finesse. Leur maturité reflète ungoût précieusement épicé et délicat.

Servir le Champagne Le Champagne s’apprécie frais et non glacé. Plongé 20 minutes

dans un bac à eau glacée ou bien encore dans des vasques pouvantcontenir plusieurs bouteilles, il est servi entre 8 et 10 degrés afinque ses arômes se dégagent plus facilement. Les plus matures oules millésimés se servent à environ 10 degrés.

Les flûtes à Champagne sont essentielles tout d’abord pour leraffinement qu’elles offrent à la vue et à la tenue du verre maisaussi et surtout parce qu’elles permettent une meilleure efferves-cence et donnent toute leur puissance aux arômes. La forme tulipeest préférable à celle de la coupe qui laisse les bulles et les parfumss’évaporer trop rapidement.

Les accordsVous avez un banquet, un party

de fin d’année ou un grand cock-tail à organiser ? LeChampagne est une véritablesource d’inspiration qui per-met de créer une ambiancede bon vivant et de fairesensation auprès desinvités. Non seulementrafraichissant et faisantbonne figure à l’accueil d’unévénement, il s’accorde avecdes mets au goût et à la tex-ture divers, laissant ainsi unéventail de possibilités pourvos accompagnements.

À l’approche des fêtes, lesécrevisses, langoustes, péton-cles, homard et huîtres semarient indéniablement avecle vin pétillant grâce à leurchair fine et tendre et à leurnote iodée. Aux fameuxplateaux de fruits de mer, s’a-joutent d’autres possibilités devolaille et gibier en passant par lesamuse-bouches aux goûts et auxformes les plus inédits, sans oublier lesdesserts et petits-fours.

Conseil de dégustation Alliez subtilement votre vin à des

mets plus ou moins épicés, en sauce ouau naturel, léger ou plus lourds au palaisselon la famille de votre Champagne.

Pour éveiller vos sens et tout savoirsur le Champagne visitez le sitewww.champagne.fr, disponible enanglais et français.

SOURCES : WWW.MAISONS-CHAMPAGNE.COM

Statistiques :

Chaque seconde,10 bouchons de

Champagne sautentà travers le monde.

Il faut l'équiva-lent de tous les

fruits d'un cep devigne pour élaborer

une bouteille deChampagne !

Le Canada aimporté l’équivalent

de 1,2 million debouteilles de

Champagne en2005, loin derrière

les 36,4 millionsimportées par le

Royaume-Uni.

Plus de 500 000touristes visitent

chaque année plusde 200 000 km deCaves et Crayèresabritant plus d’un

milliard debouteilles

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Devenez votre propre agent de voyagewww.expertflyer.comVous êtes-vous déjà demandé comment profiter des vols lesplus flexibles, des meilleurs prix et des surclassements ?Aujourd’hui, vous pouvez le faire vous-même grâce àInternet. Ce nouveau service vous permet de court-circuitervotre agent de voyage et de jeter un coup d’œil dans lesréserves de la plupart des grandes sociétés aériennes.L’avantage ? Vous pouvez mettre le grappin sur les tarifsmoins chers, non annoncés et plus flexibles qui n’apparaissentpas dans le site Web de la société aérienne. Le site s’adresseaux professionnels de l’industrie – à partir de 4,99 $US/mois– mais une version consommateurs devrait bientôt sortir.

À bas le décalage horairewww.antijetlagdiet.com/step1.aspxLe décalage horaire se produit parce que le corps ne peut pasreprendre automatiquement son rythme normal. La vitesse àlaquelle le corps s’adapte au décalage du jour et de la nuit etaux nouvelles heures de repas et de sommeil varie avec selonles individus. Ce site offre un régime qui semble aider lecorps à combattre la fameuse gueule de bois des voyageurs.

Farecast : votre nouvelle boule de cristalwww.farecast.comRécemment classé parmi les meilleurs outils de planifica-tion de voyage par BusinessWeek.com, Farecast déniche letarif le moins cher sur un itinéraire pour les voyages dedeux à huit jours des trois prochains mois. Il peut aussivous indiquer les économies réalisées si vos dates sont flex-ibles. Pour le moment, il ne fait état que des vols au départde Boston et de Seattle, mais il espère couvrir toutel’Amérique d’ici 2007.

• • •

Vous connaissez un site Web que vous aimeriez partager ? Envoyez-nous un courriel à [email protected] d’autres sites Web géniaux, voyez notre site web :www.leplanificateur.ca.

Sites Web d’intérêtAGENDAÉvénements à venir

DU 28 AU 30 NOVEMBRE European Incentive & Business Travel Meetings Exhibition,Fira Gran Via, Montjuic 2, Barcelone, Espagne. Contact :(011) 44-20-8910-7870, www.eibtm.com.

DU 28 AU 30 NOVEMBRE International Association of Exhibition Management,Expo! Expo!, San Diego Convention Centre. Contact : (972)458-8002, www.iaem.org.

DU 30 NOVEMBRE AU 3 DECEMBRE Society of Incentive & Travel Executives, Conférence internationale, Hôtel Rey Juan Carlos, Barcelone, Espagne.Contact : (312) 321-5148, www.site-intl.org.

DU 4 AU 7 DECEMBRE International Luxury Travel Market, ILTM 2006, Palais desFestivals et des Congrès, Cannes, France. Contact : (011) 44-208-910-7917, www.iltm.net.

DU 5 AU 7 JANVIERAssociation for Convention Operations Management,Conférence annuelle, Westin Harbour Castle, Toronto, Ont.Contact : (609) 799-3712, www.acomonlineorg.

DU 20 AU 23 JANVIERMeeting Professionals International, ProfessionalEducation Conference (PEC), Nouvelle Orléans, La.Contact : (972) 702-3000, www.mpiweb.org.

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Les pas à suivre pourprévenir un rhume

Une étude récente à l’université de la Virginie révèle qu’en quit-tant l’hôtel certains clients y laissent des biens auxquels ils ne tien-nent pas vraiment : les rhinovirus responsables du rhume.

Selon l’étude, faite avec le soutien des fabricants de Lysol, levirus contamine jusqu’à un tiers des objets touchés par lesenrhumés dans les chambres, des interrupteurs au rideau dedouche en passant par la machine à café, les poignées deporte et les stylos.

Les chercheurs ont demandé à 15 personnesenrhumées de passer la nuit dans des chambresd’hôtel individuelles. Immédiatement aprèsleur départ, ils ont testé 10 objets qu’ellesdisaient avoir touché.

« Nous savons que les virus peuventsurvivre longtemps sur des surfaces –plus de quatre jours », disait récem-ment une ORL de l’Université àl’Associated Press Birgit Winther. «Leur nombre nous a surpris. »

Ce qu’ils ont trouvé ? Des virussur sept des quatorze poignées deporte, cinq des quinze téléphones etsix des quinze interrupteurs. Lesrésultats positifs sur les télécom-mandes et les robinets étaient ren-versants.

Selon l’AP, certains hôteliers,comme Hilton, disent avoir des poli-tiques très strictes sur le nettoyagedes chambres entre deux clients. «Nous essuyons tout, de la télécom-mande au téléphone », dit MichellePike, Directrice d’entreprise de l’entre-tien ménager pour Hilton, à l’agence depresse. Il y a peut-être des normes pour lenettoyage, mais pas pour la désinfection.

Même si plus de rhumes s’attrapent à lamaison qu’à l’hôtel, il y a plusieurs moyensd’éviter l’infection. Le premier ? Hé oui ! Se laverles mains. Élémentaire dites-vous, mais la plupartd’entre nous ne le faisons pas assez souvent ou assez pro-fondément pour que ce soit efficace. (Lisez les tuyaux dans l’en-cadré de cette page).

Les « germophobes » vont opter pour les savons antibactériensmais un savon ordinaire est tout aussi efficace et il n’accroît pas larésistance des microbes, qui les rend plus difficiles à combattredans l’avenir. Il faut se laver les mains, surtout après avoir utilisédes toilettes publiques de même qu’avant et après les repas et toutcontact avec un enfant ou une personne malade.

Pour réduire le risque d’infection, ne vous touchez pas le nez,les yeux ou la bouche avec les mains. Si vous n’avez pas accès à unlavabo, les assainissants pour les mains vendus en pharmacie sont

une solution acceptable. Pour être efficaces, ils doivent contenir del’alcool et être utilisés correctement : prenez-en au moins unedemi-cuillère à thé ou assez pour mouiller vos mains uniformé-ment. Puis frottez-vous les mains jusqu’à ce qu’elles soient entière-ment sèches.

Vous n’aimez pas vraiment les combinés des téléphonespublics ? Apportez des lingettes désinfectantes qui s’u-

tilisent aussi sur les mains.Après l’hygiène, la meilleure préventioncontre le rhume (ou la grippe, d’ailleurs)

c’est de bien dormir et de bien manger(comprendre : beaucoup de légumes).

Ces deux activités aident votre sys-tème immunitaire à résister à tout ce

qui lui tombe dessus.Enfin, bien que son efficacité

réelle soit très controversée dansla documentation médicale,l’échinacée – une herbacée quistimule l’immunité – ne peut pasnuire à vos chances de rester ensanté. On ne peut pas en con-sommer tous les jours maisbeaucoup font des cures d’uneou deux semaines à la fois pen-dant la saison des rhumes ouaprès un contact avec une per-sonne infectée.

Suivez ces règles simplespartout où vous allez et vous

aurez des chances de passer plusde temps à profiter de vos événe-

ments et des Fêtes que de temps àêtre malade au lit.

Le lavage idéal • Mouillez vos mains à l’eau chaude

courante avec du savon liquide ou une savonnettepropre. Moussez bien.

• Frottez vigoureusement les mains l’une contre l’autre pendant au moins 15 secondes.

• Frottez partout, y compris le dos des mains, les poignets, entre les doigts et sous les ongles.

• Rincez bien.• Essuyez vos mains avec une serviette propre ou jetable.• Utilisez une serviette jetable ou propre pour fermer le

robinet.

SOURCE : LA CLINIQUE MAYO

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Comportement lors du party de bureauDE GINETTE SALVAS

La saison des Fêtes est à nos portes avec sa série de réceptionsincluant le fameux party de bureau et les invitations aurestaurant. Il importe donc de se rappeler que le party de

bureau est considéré comme un événement social mais il demeureavant tout un événement professionnel. Agissez comme si vousparticipiez à une émission de «Télé réalité» et que les camérasétaient constamment braquées sur vous. Même si vous ne voulezpas être vu, soyez assuré que quelqu'un vous remarquera et vouspourrez devenir le souffre-douleur d'une situation imprudentependant toute la prochaine année... et plus. À vous de décider !

Le party de bureau est peut être le seul moment de l'année oùvous rencontrerez la haute direction de l'entreprise. Considérez cetévénement comme l'occasion unique de vous présenter auxdirigeants que vous n'avez pas l'occasion de croiser régulièrementet de faire bonne impression.

Voici les erreurs les plus courantes commises lors des partys debureau ou invitations au restaurant :

• Flirter avec un collègue ou un patron• Boire excessivement• Se goinfrer au buffet• Exprimer des points de vue et opinions que vous garderiez

pour vous en d'autres temps• Porter votre décolleté plongeant et autres vêtements

suggestifs• Donner des cadeaux inappropriés• Commander ce qu'il y a de plus cher au menu parce que c'est

le patron qui paie.• Suggérer des vins lorsque vous êtes invité (c'est la personne

qui invite qui paie l'addition et qui choisit les vins).

Certaines personnes évitent d'assister à de tels événements soitpar gêne ou désintéressement. Ceci est une entorse aux règles d'é-tiquette de ne pas assister au party de bureau. L'entreprise quiorganise un party de bureau pour les employés s'attend à ce quetous y assistent et se comportent d'une façon professionnelle. Votreabsence peut dénoter un manque d'intérêt envers votre emploi etvotre employeur et cela peut vous coûter une promotion. Profitezplutôt de ces événements pour montrer aux patrons que voussavez vous conduire et qu'ils peuvent vous faire confiance dans lesévénements à caractère social et professionnel.

À éviter :1. Ne buvez pas trop2. Ne portez pas de vêtements suggestifs (décolleté, minijupe,vêtements trop moulants)3. Ne flirtez pas4. Ne vous propulsez pas à la table du buffet pour le dévaliser5. Ne parlez pas des autres6. N'invitez pas vos amis ou votre conjoint sans en avoir obtenu lapermission7. Ne vous plaignez pas de vos collègues, patrons et politiques del'entreprise

8. N'ayez pas de conversations trop intimes9. Ne vous ventez pas de vos exploits professionnels ou person-nels10. S'il y a échange de cadeaux, ne donnez pas un cadeau à con-notation sexuelle11. Écoutez et laissez parler les autres.

Conseils :1. Présentez-vous aux nouveaux employés et facilitez les présen-tations2. Ne passez pas toute la soirée avec votre clan. Circulez.3. Mangez un peu avant l'événement. Vous supporterez mieuxl’alcool et mangerez moins durant l'événement.4. Si la réception comprend des employés d'autres succursales,portez une cocarde du côté droit, avec votre nom et l'adresse de lasuccursale pour faciliter les présentations. 5. Sachez tenir votre verre, serviette et canapés pour offrir unemain propre en tout temps.6. Surveillez votre langage et les sujets de conversations.7. Si vous voyez que les sujets de conversations ne vous convien-nent pas, faites-les dévier ou changez de groupe.8. Comportez vous comme si vous étiez sous observation parceque vous l'êtes.9. Si votre conjoint vous accompagne et qu'il flirte avec un ou unecollègue, il est temps de partir.10. Si vous dansez, gardez vos distances.11. Ne soyez pas le dernier à quitter les lieux.12. Remerciez les patrons et les organisateurs du party.Démarquez-vous des autres !13. Si vous êtes invité au restaurant, demandez à votre patron cequ'il suggère et si vous êtes le patron, donnez des suggestions àvos invités. Mettez les gens à l'aise !

Comment éviter de trop boire ?Ralentissez les effets de l’alcool en buvant une boisson suivie

d'un verre d'eau en alternance. Optez pour la bière ou le vin plutôtque les savants mélanges qui assomment.

Les cadeaux• Les employés ne donnent pas de cadeaux individuels aux

patrons. Si vous tenez à en donner un, optez pour un cadeau degroupe.

• Si vous avez une assistante, adjointe ou secrétaire, offrez-luiun cadeau. Il s'agit d'une belle marque d'appréciation.

• Un bonus n'est pas considéré comme un cadeau.• Évitez les cadeaux trop personnels ou trop dispendieux.• Si vous ne donnez pas de cadeaux à tous les employés, mais

à vos proches collaborateurs, offrez-les en privé. Et oui, on doitouvrir le cadeau devant la personne qui l'offre. Bon party !

Madame Ginette Salvas est fondatrice de l’École internationale d’é-tiquette et de protocole. Depuis les vingt dernières années, elle a œuvrédans le domaine de l’image professionnelle, l’étiquette et le protocole.Elle est également auteure, conférencière et animatrice.

Pour la contacter : [email protected], (514) 278-9775,www.ginettesalvas.com.

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