Betty Courquin - Etude des adaptations locales chez une espèce menacée
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Séminaire étudiant :Modélisation en Ecologie Evolutive
session : Écologie évolutive dans l’espace et évolution de la dispersion
2 juin 2010
Par Betty Courquin, 1e année de Thèse en biologie de la conservation Sous la direction de Yves Piquot, Nina Hautekeete, Xavier Vekemans
Etude des adaptations locales chez une espèce menacée : dépression hybride et correspondances entre différences phénologiques et distances géographiques, génétiques et
écologiques
étude expérimentale
Introduction
Principal objectif de la conservation d’une espèce menacée : Préserver et/ou augmenter la diversité génétique au sein des populations pour diminuer les risques liés à la consanguinité
Renforcement Transfert d’individus Non prise en compte de l’adaptation locale
Vortex d’extinction au sein d’une petite population (Lacy & Lindenmayer 1995)
IntroductionL’adaptation locale est le résultat du processus par lequel les populations divergent génétiquement en réponse à la sélection naturelle habitat-spécifique.Elle favorise les traits qui apportent un avantage sous les conditions environnementales locales.Le résultat de ces adaptations serait un patron tel que les génotypes résidant dans un habitat donné présenteraient en moyenne une valeur sélective supérieure dans leur habitat local que les génotypes non natifs de ce site ou une valeur sélective supérieure que dans un autre habitat.
Isolement par la distance ou par des obstacles naturels à la dispersion
Contraintes écologiquesdifférentielles /environnement hétérogène
+ fitness relative des génotypes locaux supérieure par rapport aux non-natifs à un site donné ou que dans un autre site
Adaptations locales/différences génétiques adaptatives
+
Potentiel évolutif/diversité génétique
Sélection
naturelle
Introduction
Conséquences potentielles du renforcement :- Contre sélection des génotypes transférés- Dépression hybride
•Lo
tus
scop
ariu
s (Fa
bace
ae) -
Cal
iforn
ie
dépression hybride intrinsèque =dissociation de gènes coadaptés
dépression hybride extrinsèque = ‘dilution’ des génotypes localement adaptés après hybridation
Introduction
Mix or match :
On peut donc résumer le problème du renforcement à la question suivante : Mélanger ou respecter les adaptations locales ?
Il faut composer avec le risque lié à la consanguinité dans des populations de faibles effectifs et le risque de rupture des adaptations locales.
Détecter les adaptations locales et leur patron
Déterminer si elles conduisent à de la dépression hybride
IntroductionBiscutella neustriaca Micro-endémique de la vallée de la Seine menacée d’extinction Xérophile, héliophile et oligotrophe, Hermaphrodite, allogame et entomogame auto-incompatible
2880 individus présents dans 9 populations
deux grands ensembles : un pool «Nord » et un pool « Sud »
Groupement Nord
Groupement Sud
Pool Nord
Pool Sud
Introduction
9 marqueurs microsat.: Analyses de paternité (CERVUS)
Flux de pollen contemporains très retreints Majoritairement intra-population (75-90 %) Migration entre populations voisines (10-25%) Peu de migration longue distance (< 1%)
Faibles capacités de dispersion du pollen
Leducq 2010, Gosset 2010, Siniarski 2009
Nord
1000 m
Sein
e riv
er
Seine river
9 marqueurs microsat.: 1751 individus (C. Siniarsky, C. Gosset)
NORD
SUD
Introduction
STRUCTURE K = 4
Forte structuration génétique des populations : Peu d’échanges génétiques entre les populations intra pool. Très peu d’échanges génétiques entre les deux pools nord et sud.
Pressions de sélections marquées entre les différentes populations
On peut s’attendre à trouver des adaptations locales
Introduction Objectif Elaborer un plan de renforcement qui prenne en compte les adaptations locales potentielles chez Biscutella neustriaca
1- Etudier les patrons des différences phénotypiques entre populations en serre et populations naturelles
Détecter des différenciations génétiques significatives entre populations
Tester leurs corrélations avec les distances géographiques, génétiques et écologiques
2- Transplantations réciproques Evaluer si les différences génétiques observées précédemment confèrent une meilleure fitness des individus dans des conditions environnementales proches de leur habitat
3- Evaluer la dépression d'outbreeding Déterminer si les adaptations locales conduisent à de la dépression hybride par des croisements entre individus plus ou moins proches génétiquement
1-Distribution de la diversité génétique
1- Etudier les patrons des différences phénotypiques entre populations en serre et populations naturelles
a Identifier les différences phénotypiques des populations
b Distinguer les différences liées à la plasticité phénotypique et les différences d’ordre génétique
c Tester la corrélation entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
Etudes des traits d’histoires de vie en conditions contrôlées et en pop nat:
phénologie de la germination
phénologie de la floraison
taille rosette
1-a) Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux naturels
Phénologie de la floraison
Estimations de dates des premières floraisonsChaque point représente un individu
In situ
1-b)Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux contrôlés
dates de début de floraison chez B. neustriaca
bn1a bn2a bn3 bn4a bn5a0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
50
629
651
531
1285
26
floraisonmontaison
populations
tem
ps (j
)
En serre
Comparaison des temps de floraison et de montaison par population
Phénologie de la floraison
1-b)Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux contrôlés
Taille de la rosette
diamètre de la rosette mesurée en conditions environnementales contrôlées chez B. neustriaca
Bn1a Bn3 Bn4a Bn5a Bn6a0
5
10
15
20
25
30
55
66
55
66
66
populations
dia
mèt
re r
ose
tte
(cm
) B
B
ABAB A
individus de 1e année
Effet de la population sur les tailles de rosette des individus ( (F=6.32 ; p<0.001) ;Les barres dont les lettres diffèrent ont une durée entre montaison et floraison sont significativement différentes (test de tuckey),
1-b)Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux contrôlés
Phénologie de la germination
bn1a bn2a bn3 bn4a bn5cg bn5fh bn5i bn6a0
10
20
30
40
50
60
14190
10123
568
11195
345
11164
690
10150
populations
tem
ps d
e ge
rmin
ation
(j)
a
1-b)Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux contrôlés
Phénologie de la germination
bn1a bn2a bn3 bn4a bn5cg bn5fh bn5i bn6a0
10
20
30
40
50
60
14190
10123
568
11195
345
11164
690
10150
populations
tem
ps d
e ge
rmin
ation
(j)
Histogramme des temps de germinationLes niveaux connectés par une barre +étoile sont significativement différents ; a serre (H=13.13, p=0.069) ; b bailleul en automne (F=3.79 ; p=0.002)
Env conon discriminant
Env codiscriminant
phén
otyp
e
genotype1
genotype2
Environnement
a
Tem
ps d
e ge
rmin
ation
(j)
1-Distribution de la diversité génétique
1- Etudier les patrons des différences phénotypiques entre populations en serre et populations naturelles
a Identifier les différences phénotypiques des populations
b Distinguer les différences liées à la plasticité phénotypique et les différences d’ordre génétique
c Tester la corrélation entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
1e étape dans la démonstration de l’adaptation locale:mise en évidence de différences d’ordre génétique , mais pas directement de l’adaptation locale (on ne montre pas que les différences génétiques confèrent une meilleure fitness des individus). Si on émet l’hypothèse d’une relation entre les traits étudiés et la fitness et tester la correspondance entre la variation des traits étudiés et des facteurs environnementaux (ce qui suggère mais ne prouve pas une divergence adaptative sur le terrain).
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
1- Etudier les patrons des différences phénotypiques entre populations en serre et populations naturelles
a Identifier les différences phénotypiques des populations
b Distinguer les différences liées à la plasticité phénotypique et les différences d’ordre génétique
c Tester la corrélation entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
Calcul des distances
- géographiques,
- génétiques FST /(1- FST) (Rousset, 1997),
- phénotypiques = valeur absolue de la différence du trait moyen
- écologiques*
Test des corrélations entre les distances- Réalisation de matrices - Test de Mantel (N=n! permutations; max 10000)
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
Caractérisation des milieux1- Etudes des facteurs écologiques,
a priori discriminants distance « habitat »
- le recouvrement herbacé
- le recouvrement arbustif
- la pente
- l’orientation
- la température
- l’humidité de l’air
- les caractéristiques du sol
2- Etudes des communautés-phytosociologiques
Coefficients d’abondance distance « communauté »
-échelle de Braun-Blanquet transformée selon(Leps et Smilauer 2003)
-transformation Hellinger (Legendre,2001)
3- Ordination des sites par ACP
Exposition Sud(Les
Andelys)
M.Diore, 2009
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
distance "communauté"
distance "habitat"
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
temps de germination taille de la rosette
distance "habitat" -0,099 (5) 0,736 (5)
distance "habitat"axe1 -0,232 (5) 0,9* (5)
distance "habitat"axe2 0,149 (5) -0,288 (5)
distance "communauté" -0,12 (5) 0,711 (5)
distance "communauté"axe1 0,123 (5) 0,294(5)
distance "communauté"axe2 0,723 (5) 0,262(5)
distance géographique 0,244* (8) 0,399 (6)
distance génétique 0,227 (6) 0,451 (5)
Matrice de corrélation de Pearson
Les niveaux de significativité sont basés sur N=n! permutations, (max 10000) *p<0,05(n)=nombre de populations
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
temps de germination taille de la rosette
distance "habitat" -0,099 (5) 0,736 (5)
distance "habitat"axe1 -0,232 (5) 0,9* (5)
distance "habitat"axe2 0,149 (5) -0,288 (5)
distance "communauté" -0,12 (5) 0,711 (5)
distance "communauté"axe1 0,123 (5) 0,294(5)
distance "communauté"axe2 0,723 (5) 0,262(5)
distance géographique 0,244* (8) 0,399 (6)
distance génétique 0,227 (6) 0,451 (5)
Matrice de corrélation de Pearson
Les niveaux de significativité sont basés sur N=n! permutations, (max 10000) *p<0,05(n)=nombre de populations
CaractèreAdaptatif ?
Paramètre écologiquemanquant?Dérive?
1-Distribution de la diversité génétique
Objectif 1: Evaluer l’existence de différences phénotypiques en populations
naturelles & déterminer s’il s’agit de plasticité ou de différences génétiques
Différences génétiques : taille de rosette et phénologie de la germination- Taille rosette : gradient Nord Sud- Temps de germination: populations plus tardives au Nord ;Bn6a significativement plus tardive que pop Sud et que Bn4a
Plasticité phénotypique : phénologie de la floraison : floraison plus précoce au Sud ; ns en serre à nuancer : échantillonnage 1 seule pop Sud
1-Distribution de la diversité génétique
Taille rosette & distance écologique Habitat axe 1 (pente et orientation): Hypothèse caractère adaptatif
Temps de germination & distances géographiques(+Ø corrélation avec les distances génétiques neutres) Dérive ou caractère adaptatif
Objectif 2: Tester la corrélation entre distances phénotypiques
(génétiquement déterminées) et les distances génétiques neutres, géographiques, écologiques
1-Distribution de la diversité génétique
Limite de l’approche : Pour qu’un trait soit considéré comme adaptif, il faut que :
1) le trait ait une base génétique conditions (semi)-contrôlées
2) la variabilité dans l’expression du trait soit associée à la variabilité dans la survie, le succès reproducteur ou d’autres composants de la fitness transplantations réciproques
l’expérimentation en conditions contrôlées ne permet pas de déterminer si la divergence résulte de la dérive (différences non adaptatives) ou de la sélection naturelle.
2- Transplantations en conditions semi-contrôlées
hab 1pop 1
hab 3pop 3
hab 2pop 2
hab 4pop 4 ‘‘local vs. foreign’’
Kaw
ecki
et E
bert
, 20
04
‘‘home vs. away’
Principe des Transplantations réciproques
Mesures de la fitness 2 critères :
‘‘local vs. foreign’’, (local vs étranger) ‘‘home vs. away’’ (chez soi vs ailleurs)
2- Transplantations en conditions semi-contrôlées
2-Transplantations dans 2 sites d’introduction ; Etude de traits écologiquement importants en sites d’introduction
a Mesurer et comparer la fitness des individus dans les deux sites d’introduction
b Tester la corrélation entre la diminution de la fitness et les distances géographiques, génétiques et écologiques
Deux sites d’introduction : -un site dans le pool Nord, SI1 - un site dans le pool sud SI7
Introduction sous forme de: - semis de graines - transplantations de jeunes plantules
Même suivi phénologique que précédemmentMême test des corrélations
dernière étape dans la démonstration de l’adaptation locale on montre que les différences génétiques observées précédemment confèrent une meilleure fitness des individus dans des conditions environnementales proches de leur habitat
Expérience en cours :
E
Site 1 d’introduction Exposition Nord
(Romilly/Andelle)
Site 7 d’introduction Exposition Sud(Les Andelys)
Semis et transplantations de jeunes adultes
Caractères mesurés:- Taux de germination- Survie- Taille rosette- Taux de floraison
Critères testés : - « Local vs. Foreign »- « Home vs. Away »
2- Transplantations en conditions semi-contrôlées
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
- Objectif : -Le croisement d’individus issus de différentes populations de
biscutelles conduit-il à du « genetic rescue » ou à de l’ « outbreeding depression » ?
- En cas de dépression hybride, de quelle nature est-elle ?
Méthodes - croisements contrôlés entre individus plus ou moins proches génétiquement et suivis en sites d’introduction et en conditions contrôlées
dépression hybride extrinsèque dépression hybride intrinsèquetester la corrélation entre une diminution d’une composante de la valeur sélective et les distances environnementales entre parents
Tester la diminution d’une composante de la valeur sélective en fonction des distances génétiques entre parents
sites d’introduction conditions contrôlées
=mesurer la perturbation de l’adaptation locale
=tester la base génétique de la dépression hybride
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
Etudes des traits d’histoires de vie en conditions contrôlées et en SI:
largeur du fruit à sept jours, nombre de graines par fruits,
taille des individus à 3 semaines
phénologie de la germination
phénologie de la floraison
taux germination, taux mortalité
taille rosette
Calcul des distances
- géographiques,
- génétiques FST /(1- FST) (Rousset, 1997),
- phénotypiques = valeur absolue de la différence du trait moyen
- écologiques (distance moyenne des parents au site)
Test des corrélations entre les distances génétiques et écologiques- Réalisation de matrices - Test de Mantel (N=n! permutations; max 10000)
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
Intra-popu-lation
Intra-pool Inter-pool8.68.8
99.29.49.69.810
10.210.4
12 15 1512 12 12
NordSud
Type de croisement
Taill
e de
s fr
uits
à 7
jour
s (m
m)
AB AB
Hypothèse : la taille des fruits est corrélée à la valeur sélective
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
Intra-popu-lation
Intra-pool Inter-pool8.68.8
99.29.49.69.810
10.210.4
12 15 1512 12 12
NordSud
Type de croisement
Dépression de consanguinité
Dépression hybride
Taill
e de
s fr
uits
à 7
jour
s (m
m)
AB AB
Hypothèse : la taille des fruits est corrélée à la valeur sélective
Hypothèse à tester avec le suivi des germinations
4-Stratégies de renforcement proposées
Trouver un équilibre entre éviter la dépression de consanguinité et empêcher la dépression hybride
Croisements intra pools à favoriser
Isolement par la distance & isolement temporel & dépression d’outbreeding Echanges inter pools à éviter, en particulier les transferts Nord vers Sud
Taux d’incompatibilité intra-population & dépression d’inbreedingAuto-renforcement à éviter
Histogrammes cumulés à 100 % compatibilité ou incompatibilité des croisements au niveau intra-population, intra-pool et inter-pool. χ² = 7.76 P = 0.021
4-Stratégies de renforcement proposées
Trouver un équilibre entre éviter la dépression de consanguinité et empêcher la dépression hybrideAllorenforcement vs autorenforcement
Auto-renforcement lorsque risque de dépression hybride élevée: augmentation de la densité en individus augmentation des probabilités de rencontre entre partenaires augmentation de la reproduction entre individus (réduction de l’effet Allee « Mate finding Allee effect» qui correspond à la diminution du succès reproducteur avec la diminution de la densité)
Allo-renforcement lorsque risque de dépression hybride faibleaugmentation de la densité en individus + introduction de diversité génétique.
5-Conclusions et Perspectives
Résultats préliminaires
Poursuite de l’étude avec :- des données écologiques complémentaires
-un échantillonnage plus complet des populations
-transplantations
- résultats supplémentaires avec le semis et suivis en serre et in situ des descendants des croisements
1-b)Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux contrôlés
bn1a bn2a bn3 bn4a bn5a bn5f,h
bn5i bn60
1
2
3
4
5
6
59 9 25 19 32 83 40 46
populations
stade de floraison8-fruits
7-fl fan. + fruits
6- fl fan. + fruits
5-fl ouv. + fl fan. + fruits
4-boutons + fl ouv + fl fan + 1e fr
3-boutons + fl ouv+ fl fan
2-boutons et 1e fl ouv
1-montaison
bn1a bn2a bn3 bn4a bn5a bn5fh bn5i bn6bn1a ns ns ns * * * *bn2a ns ns ns ns ns nsbn3 ns ns ns * nsbn4a ns ns * *bn5a ns ns nsbn5fh ns nsbn5i nsbn6
Phénologie de la floraison
Stade de floraison moyen pour chaque population ( ; Kruskal Wallis H=85.12; p<0.001 et résultats du test de comparaison 2à 2Les étiquettes de données indiquent l’effectif des individus pour chaque population.
In situ
1-b)Étude des différences phénotypiques entre populations, en milieux contrôlés
Taille de la rosette
diamètre de la rosette mesurée en conditions environnementales contrôlées chez B. neustriaca
Bn1a Bn3 Bn4a Bn5a Bn6a0
5
10
15
20
25
30
55
66
55
66
66
populations
dia
mèt
re r
ose
tte
(cm
) B
B
ABAB A
Bn1a Bn2a Bn3 Bn4a Bn4m Bn5a0
5
10
15
20
25
728
752
742
1686
116
37
populations
B
A AC ACC
AC
AC
individus de 1e année individus de 2e année
Effet de la population sur les tailles de rosette des individus (a) individus de 1année (F=6.32 ; p<0.001) ; b) individus de 2e année (F=2.54 ; p=0.037) Les barres dont les lettres diffèrent ont une durée entre montaison et floraison sont significativement différentes (test de tuckey),
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
Distance géographique
Distance génétique
distance "habitat"
" habitat axe 1"
" habitat axe 2"
distance génétique 0,917* (7)
distance "habitat" 0,267 (6) 0,012 (6)
" habitat axe 1" 0,228 (6) 0,069 (6)
" habitat axe 2" 0 ,333 (6) 0,101 (6)
distance communauté 0,232 (6) 0,134 (6) 0,761* (6) 0,841 (6) 0,098 (6) " communauté axe 1" 0,241 (6) 0,627 (6) 0,732 (6) 0,888 (6) 0,035 (6)
" communauté axe 2" 0,659* (6) 0,537 (6) 0,363 (6) 0,240 (6) 0,1137 (6)
Matrice de corrélation de Pearson
Les niveaux de significativité sont basés sur N=n! permutations, (max 10000) *p<0,05(n)=nombre de populations
1-c) corrélations entre les différences phénotypiques et distances géographiques, génétiques et écologiques
Distance géographique
Distance génétique
distance "habitat"
" habitat axe 1"
" habitat axe 2"
distance génétique 0,917* (7)
distance "habitat" 0,267 (6) 0,012 (6)
" habitat axe 1" 0,228 (6) 0,069 (6)
" habitat axe 2" 0 ,333 (6) 0,101 (6)
distance communauté 0,232 (6) 0,134 (6) 0,761* (6) 0,841 (6) 0,098 (6) " communauté axe 1" 0,241 (6) 0,627 (6) 0,732 (6) 0,888 (6) 0,035 (6)
" communauté axe 2" 0,659* (6) 0,537 (6) 0,363 (6) 0,240 (6) 0,1137 (6)
Matrice de corrélation de Pearson
Les niveaux de significativité sont basés sur N=n! permutations, (max 10000) *p<0,05(n)=nombre de populations
Gradient écologique?
Isolement par la distance?
Les communautés végétales intègre les facteurs à priori discriminants
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
Intra-popu-lation
Intra-pool Inter-pool8.68.8
99.29.49.69.810
10.210.4
12 15 1512 12 12
NordSud
Type de croisement
Dépression de consanguinité
Dépression hybride
Taill
e de
s fr
uits
à 7
jour
s (m
m)
AB AB
Intra-popu-lation
Intra-pool Inter-pool1
1.11.21.31.41.51.61.71.81.9
2
Type de croisement
Dépression de consanguinité
Dépression hybride
Nom
bre
de g
rain
es
ABA
B
Hypothèse 1: la taille des fruits est corrélée à la valeur sélective
Tableau récapitulatif des ANOVAS réalisées pour la largeur du fruit à 7 jours et le nombre moyen de graines.
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.38
8.5
9
9.5
10
10.5
Bn1aBn1a Bn1aBn3cd
Bn1aBn4a
Bn1aBn5a
Bn1aBn6a
Bn3cdBn1a
Bn3cdBn3cd
Bn3cdBn4a
Bn3cdBn5aBn3cdBn6a
Bn4aBn1a
Bn4aBn3cd
Bn4aBn4a Bn4aBn5aBn4aBn6a
Bn5aBn1aBn5aBn3cd
Bn5aBn4a
Bn5aBn5a
Bn5aBn6a
Bn6aBn1a
Bn6aBn3cdBn6aBn4a
Bn6aBn5aBn6aBn6a
Distance génétique
Taill
e de
s fr
uits
à 7
jour
s (m
m)
Hypothèse 1: la taille des fruits est corrélée à la valeur sélective
Hypothèse à tester avec le suivi des germinations
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.38
8.5
9
9.5
10
10.5
Bn1aBn1a Bn1aBn3cdBn1aBn4a
Bn1aBn5a
Bn1aBn6a
Bn3cdBn1a
Bn3cdBn3cd
Bn3cdBn4a
Bn3cdBn5aBn3cdBn6a
Bn4aBn1a
Bn4aBn3cd
Bn4aBn4a Bn4aBn5aBn4aBn6a
Bn5aBn1aBn5aBn3cd
Bn5aBn4a
Bn5aBn5aBn5aBn6a
Bn6aBn1a
Bn6aBn3cdBn6aBn4a
Bn6aBn5aBn6aBn6a
Distance génétique
Taill
e de
s fr
uits
à 7
jour
s (m
m)
6a6a>1a1aFruits plus granddans le pool Sud
6a1a>1a6aLa taille de la graine
est liée principalement à la mère
Hypothèse 2: la taille des fruits est corrélée à la taille de la mèreHypothèse 1: la taille des fruits est corrélée à la valeur sélective
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
mesure du fruit à 7 jours mère S
mesure du fruit à 7 jours mère N
mesure du fruit à 7 jours mère N 0,655*
Distance géographique -0,075 -0,372Distance « Habitat » -0,774** -0,440
Distance « Habitat axe1 » -0,950*** -0,638*Distance « Communautés » -0,748* -0,540
Distance génétique 0,054 -0,391
* p<0,05; ** p<0.01; *** p<0.001
Bn1a
Bn2a
NBn1a
Bn2a
NSens de pollinisation
Bn3Bn3
o+
o+
Test des corrélations de la taille des graines avec les distances écologiques génétiques et géographiques.
Exemples de résultats
3-Mix or match: genetic rescue vs outbreeding depression
Objectif 3: Tester l’existence d’une dépression hybride extrinsèque ou
intrinsèque, i.e. diminution de la fitness des descendants des croisements
Corrélations significatives taille fruits & distances écologiques Dépression hybride extrinsèque
Pas de corrélation significative taille fruits & distances génétiquesDépression hybride intrinsèque non observée
4-Stratégies de renforcement proposées
Exemple d’allorenforcement chez Bn5a
Augmentation de la densité par auto renforcement augmentation du succès reproducteur des individus natifs de la zone renforcée
Néanmoins taux de mis à fruit inférieur à la capacité de l’espèce(figure 2), ce qui suggère un problème de dépression de consanguinité
5-Discussion
Remise en question de la méthode d’estimation de la valeur sélective qui vise à utiliser des traits d’histoire de vie comme la taille du corps, la croissance des racines ou le nombre de feuilles,…
Problème de l’estimation des distances écologiques