BasketNews 518

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L’HEBDO DU BASKETBALL JEUDI 23 SEPTEMBRE 2010 - N° 518 BasketNews n°518 - jeudi 23 septembre 2010 DOM avion : 4,20 - BEL : 3,60 - Port.cont : 4,30 Le BCM Gravelines-Dunkerque, notre outsider de luxe ! Le club a recruté fort et malin. Après une demi-finale en 2010, l’équipe bâtie par Christian Monschau dans la continuité présente vraiment bien sur le papier. En subtilité et avec un art consommé du contre-pied, le coach fait le point avec BasketNews avant le grand saut. www.basketnews.net 3:HIKNMF=WUXUU^:?k@p@b@i@a; M 03252 - 518 - F: 3,00 E PAGE 06 09 B EGARIN 10 O RLéANS 11 A UZOU (B OULAZAC ) 14 L’E UROPE DOMINE LE MONDE 22 S EATTLE S TORM 24 L ES B LEUS Jean-François Mollière AVEC AKPOMEDAH, BOKOLO ET ISSA LES CH’TIS VOIENT GRAND ! PAGE 08 DES NOMS AU HAVRE ! Sangaré et Zianveni débarquent aux docks Océane. La question qui tue ? Peuvent-ils relancer Le Havre ou bien est-ce Le Havre qui va relancer ces vétérans ? Ou alors les deux ? Ou aucun... PAGE 12 RENé LE GOFF EST DéCéDé Le président de la LNB est mort vendredi dernier, laissant la ligue orpheline. En place depuis 2003, il était devenu un personnage incontournable de l’élite française. Sa dis- parition soulève énormément de questions. PAGE 16 MONDIAL FéMININ LES BLEUS DES BLEUES Du jamais vu ! Pour Pierre Vincent et ses filles, championnes d’Europe en titre, c’est carrément mission impossible. Avalanches de blessures sur les joueuses majeures, le championnat du monde promet d’être expérimental.

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L'hebdo du basket

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l’hebdo du basketball

JeudI 23 septembre 2010 - N° 518

basketNews n°518 - jeudi 23 septembre 2010 DOM avion : 4,20 € - BEL : 3,60 € - Port.cont : 4,30 €

Le BCM Gravelines-Dunkerque, notre outsider de luxe ! Le club a recruté fort et malin. Après une demi-finale en 2010, l’équipe bâtie par Christian Monschau dans la continuité présente vraiment bien sur le papier. En subtilité et avec un art consommé du contre-pied, le coach fait le point avec BasketNews avant le grand saut.

www.basketnews.net

3:HIKNMF=WUXUU^:?k@p@b@i@a;M 03252 - 518 - F: 3,00 E

PAGE 06

09 Begarin 10 Orléans 11 auzOu (BOulazac) 14 l’eurOpe dOmine le mOnde 22 seattle stOrm 24 les Bleus

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avec akpomedah, bokolo et Issa

les ch’tIs voIeNt graNd !

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des Noms au havre !Sangaré et Zianveni débarquent aux docks Océane. La question qui tue ? Peuvent-ils relancer Le Havre ou bien est-ce Le Havre qui va relancer ces vétérans ? Ou alors les deux ? Ou aucun...

page 12

reNé le goff est décédéLe président de la LNB est mort vendredi dernier, laissant la ligue orpheline. En place depuis 2003, il était devenu un personnage incontournable de l’élite française. Sa dis-parition soulève énormément de questions.

page 16moNdIal fémININ les bleus des bleuesDu jamais vu ! Pour Pierre Vincent et ses filles, championnes d’Europe en titre, c’est carrément mission impossible. Avalanches de blessures sur les joueuses majeures, le championnat du monde promet d’être expérimental.

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L e basket français a perdu René Le Goff. Toute l’équipe

de BasketNews et de Tomar Presse présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches. La ligue voit disparaître un fidèle serviteur. Une page se tourne et mérite qu’on s’attarde dessus (voir pages 12 et 13 au centre du journal). Pour la LNB, la saison qui va bientôt débuter sera donc un épisode de transition, en attendant un nouveau départ. Depuis les débuts du basket professionnel en France en 1987, l’élite française n’a connu que trois hommes à sa tête. Jean Bayle-Lespitau, jusqu’en 1999, puis Alain Pelletier, jusqu’en 2003. 2011 sera donc une année élective et fin juin-début juillet, l’identité du nouvel homme fort de la ligue sera connue.Il est impératif qu’à cette occasion, un grand brassage d’idées ait lieu, que des hommes soutiennent des propositions fortes et claires pour l’avenir du basket français. La dernière chose dont la ligue a besoin, c’est d’un administrateur de l’immobile, un champion du statu quo. Parce que s’il ne fallait retenir qu’une chose du double mandat de René Le Goff, ce serait sa volonté forte de tirer la ligue vers le haut. Derrière le concept du fameux « livre blanc », sa proposition était simple : s’inspirer des méthodes qui ont fait le succès de la ligue espagnole, la puissante ACB. Le basket de club espagnol était au même niveau que son homologue français il y a une petite vingtaine d’années. Aujourd’hui, il représente le modèle pour les ligues nationales européennes. Aux racines de la réussite, deux critères : une capacité de salle et un budget minimum à tout engagement préalable dans l’élite. La même idée reprise peu ou prou par l’Euroleague. Le rugby français n’a pas fait autre chose en remplissant le Stade de France. J’ai toujours en tête les paroles de José Carlos Gaspar Romero, le directeur marketing du club de Malaga en Espagne, un club en pointe, rencontré en 2007. « La recette miracle ? C’est

simple. Il faut une salle, grande, belle et pleine. Si tu as ça, les télés viendront. Et si les télés viennent, les sponsors arrivent. Il suffit donc de se concentrer pour avoir et remplir la salle. »

Le Goff a imprimé un sacré mouvementRené Le Goff avait donc proposé la même chose en France. 5.000 places minimum et 3 millions de budget minimum pour une Pro A

resserrée à 14 clubs. Une proposition qui avait heurté sur le fond, sur la forme, qui avait soulevé bien des critiques mais qui a imprimé un sacré mouvement. Et puis on n’avance jamais vraiment d’une autre manière. Mais son projet est mort-né. Comme toujours, les attaques les plus violentes et les plus dévastatrices viennent de son propre camp. Le décret Lamour, pris sous un gouvernement UMP – les couleurs politiques du président Le Goff – a complètement invalidé le projet de la LNB. Impossible pour une ligue d’imposer des critères de salles ou de budget, a décrété le politique. Hors-la-loi la Superligue !

Dommage car cette injonction de la LNB donnait un atout aux présidents de clubs pour discuter avec leurs partenaires et les décideurs publics locaux du principal problème du basket français : un besoin d’infrastructures. « Sans nouvelle salle, plus de Pro A, monsieur le maire », un argument qui pesait. Sans levier de contrainte, on voit bien aujourd’hui à quel point les dossiers avancent avec lenteur, à Orléans, Gravelines, ou même à Villeurbanne, alors que les inves-tisseurs sont des entreprises privées.Le défi à venir pour le ou la futur président de la LNB sera de trouver un moyen de relancer le basket pro vers le haut. La partie organi-sationnelle de la LNB va recevoir le renfort

d’un directeur général. C’est un premier pas. Il faut alimenter ce bras ouvrier en projets et en perspectives. La voie de de la contrainte étant désormais impraticable, reste à explorer et à in-venter d’autres chemins pour parvenir au même résultat. Et pas facile de convaincre une assem-blée composée de président de clubs qui voient avant tout – et c’est normal, ils sont là pour ça – leurs intérêts particuliers, et à court terme. Le tout sous le chaperonnage d’une fédération qui n’est pas un élément fondamentalement dynamique puisque son existence n’est pas directement liée à l’essor du basket pro. On se rend compte en effet que sa locomotive – l’équipe de France – et son fonds de commerce – les 450.000 pratiquants licenciés – existent et perdurent désormais sans lien véritable avec le championnat de l’élite.

Faire valoir l’intérêt supérieurLe basket est un sport qui représente quelque chose dans les bastions locaux où il s’enracine, mais s’en contenter, c’est se condamner à disparaître totalement d’une scène nationale et d’un grand public qui s’abreuve à la source d’un sport-spectacle désormais dimensionné à une autre échelle

que celle du basket. Même le hand dispose aujourd’hui à Montpellier d’une salle de 10.000 places et les budgets de ce foot en salle sont d’ailleurs en train de rattraper ceux du basket. Une ligue pro forte est le préalable, la condition indispensable pour établir un sport sur un territoire. Tout le paradoxe du futur projet de la

ligue, c’est de convaincre clubs et fédéra-tion de lui lâcher du lest, du pouvoir et les moyens de faire valoir l’intérêt général et supérieur de la ligue, qui ne se conjugue pas toujours bien avec les aspirations de chacun. Un sacré défi. Absolument vital. n

UN PROJET POUR LA LNB

Par Thomas BERJOAN

BasketNewsDirecteur De la publication : Pierre-Olivier MATIGOT ([email protected])Directeur De la réDaction :Pascal LEGENDRE ([email protected])réDacteur en chef : Fabien FRICONNET ([email protected])réDacteur en chef aDjoint :Thomas BERJOAN ([email protected])RÉDACTION DE PARIS3, rue de l’Atlas, 75019 Paristéléphone : 01-73-73-06-40 – Fax 01-40-03-96-76

JOURNALISTES Thomas BERJOAN, Thomas FÉLIX (06-47), Fabien FRICONNET, Florent de LAMBERTERIE (06-46), Pascal LEGENDRE (02-43-39-16-26), Antoine LESSARD, Pierre-Olivier MATIGOT, Laurent SALLARD.RÉDACTION AUX USA Jérémy BARBIER (Chicago), Pascal GIBERNÉ (New York).CORRESPONDANTS À L’ÉTRANGER David BIALSKI (USA), Giedrius JANONIS (Lituanie), Kaan KURAL (Turquie), Pablo Malo de MOLINA (Espagne), Streten PANTELIC (Serbie), Bogdan PETROVIC (Serbie); Yannis PSARAKIS (Grèce), Sran SELA (Israël), Stefano VALENTI (Italie).

ONT COLLABORÉ À CE NUMEROVincent BONNAY, Yann CASSEVILLE.Secrétaire De réDaction : Cathy PELLERAY (02-43-39-16-21).

RÉALISATiON GRAPHIQUE conception charte graphique : Philippe CAUBIT (tylerstudio) Direction artiStique : Thierry DESCHAMPS ([email protected]). MaquettiSte : Émilie CAILLAUD-HOUËLABONNEMENT :Laurence CUASNET (02-43-39-16-20, [email protected])Tomar Presse – Service abonnementsB.P. 25244 – 72005 LE MANS CEDEX 1PUBLICITÉ RÉGIE Hexagone Presse – 12 rue Notre-Dame des Victoires – 75002 ParisPatrick GOHET (01-42-60-36-35), [email protected]ïc BOQUIEN (01-73-73-06-40), [email protected]

MARKETINGLaura ABDAT ([email protected]

IMPRESSIONROTO PRESSE NUMERIS – 36 Boulevard Schuman – 93190 Livry GarganRÉGLAGEÀ JUSTE TITRES (Benjamin Boutonnet)04-88-15-12-41 ([email protected])COMMISSION PARITAIRE :1110 K 80153 RCS : Paris B 432 886 349ISSN : 1271-4534. Dépôt légal : à parution

La reproduction des textes, dessins et photographies publiés dans ce numéro est la propriété exclusive de BasketNews qui se réserve tous droits de reproduction et de traduction dans le monde entier.

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Le paradoxe du futur projet de la ligue, c’est de convaincre clubs et fédération de lui lâcher du lest, du pouvoir et les moyens de faire

valoir l’intérêt général

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Carnet roseToute l’équipe est très heureuse de la naissance du petit Paul Félix Gauthier, avant-hier, mardi (évidemment !) 21 sep-tembre. Toutes nos félicitations à Thomas et Raphaële. On souhaite au petit Paul d’avoir hérité des chevilles de sa mère… Bienvenue !

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médias

PRisEs dE POsiTiON

LE sONdaGE dE La sEmaiNE

OuiPar Thomas BERJOaN

NONPar Florent de LamBERTERiE

J e ne comprends pas. Quand Jordi Bertomeu a « fermé » une partie de l’Euroleague en offrant aux plus grands clubs un nombre de places garanties,

cela a soulevé un concert de reproches, basés sur la fin de la logique sportive et la soumission au sport business. Et quand l’Euroleague prend le chemin inverse, comme avec ce tour préliminaire uniquement régi par la loi du sport, celle du meilleur sur le terrain, certains trouvent encore à redire ? Pourtant, la formule me paraît bonne. Comment, sans toucher au cœur de la compétition qui a trouvé son rythme de croisière désormais, en se superposant aux calendriers des championnats nationaux, aurait-il été possible d’ouvrir l’élite du basket européen à un plus grand nombre de pays ?Globalement, cette ouverture va contribuer à faire grimper le niveau global de l’Euroleague car les équipes qui vont se sortir de ce guêpier seront forcément plus compétitives que si elles n’avaient pas eu à se battre pour obtenir leur ticket. Un bon point donc. De plus, on peut s’attendre un jour à voir un champion d’un « petit » pays mettre la sauce sur son équipe dans l’espoir de participer à la prestigieuse Euroleague. La porte est désormais entrouverte, le chemin est pavé d’embûches, certes, mais elle n’est plus fermée. Et puis, c’est grâce à ces contacts que les meilleures équipes des championnats mineurs progresseront, tirant ainsi ces compétitions également vers le haut.Alors certes, le tour préliminaire a lieu très tôt dans la saison. Mais tout le monde est logé à la même enseigne, donc difficile de se plaindre. Au pire, les équipes éliminées se retrouvent dans la même situation que s’il n’y avait pas eu de tour préliminaire et cela constitue une préparation des plus solides avant d’attaquer le championnat.

L e tour préliminaire de l’Euroleague, c’est quoi ? 16 équipes pour 2 places. C’est peu. Ou beaucoup, c’est selon.

Peu, parce que ça ne fait que 12,5% de chances de gagner le droit de vous frotter au gotha européen, et de toucher quelques dividendes supplémentaires. 12,5% de chances de gagner, au poker, c’est ce qu’on appelle une main pourrie, du genre de celle qu’on jette sans même regarder son tapis ni celui du voisin. Pas étonnant, dès lors, de voir les partenaires rechigner à mettre la main à la poche pour un investissement supplémentaire en vue de la coupe d’Europe. Quand on est chef d’entreprise, on sait manier les chiffres et, encore une fois, 12,5%, c’est peu.Beaucoup, en revanche, parce que pour en arriver là, les heureux élus devront jouer un total de 6 matches en l’espace de 18 jours, un match tous les trois jours en somme. Le tout avec, au mieux, un mois de prépa dans les jambes quand votre effectif a la « chance » de ne pas compter d’internationaux, c’est-à-dire de joueurs qui viennent tout juste de s’enquiller au bas mot un mois et demi de basket entre préparation, matches amicaux et championnat du monde en Turquie. En clair, 18 jours de marathon intensif avec, soit des joueurs hors de forme, soit des joueurs cramés. Sachant que juste après, vous réattaquez votre championnat national, le plus souvent avec des matches en retard à rattraper. Ajoutez à cela des frais de déplacements et des journées entières dilapidées en transport souvent romanesques car Banvit ou Buducnost, ce n’est pas Londres ni Berlin. Bref, ça fait beaucoup.L’année dernière, Orléans s’était extirpé de l’épreuve avant de s’effondrer par la suite une fois dans la cour des grands. J’avais déjà du mal à voir du positif là-dedans l’année dernière mais avec deux matches de plus et une chance de réussite divisée par deux, c’est juste complètement absurde.

Le tour préliminaire d’Euroleague est-il une bonne chose ?

Sondage réalisé sur www.basketnews.net (778 réponses, décompte arrêté mardi)

d’un oeil sérieusement Pas du tout Passionnément

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Damir KRUPALIJA #

2,05 m. Né le 13/06/79.

Poste 4-5. Bosniaque.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 : Dijon

Tony WASHAM #

1,98 m. Né le 07/01/82.

Poste 3. Américain.

Saison en LNB : 0.

Club 2009-10 :

Elitzur Maccabi Netanya (ISR)

Kevin HOUSTON #

1,79 m. Né le 21/06/85.

Poste 1. Américain.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 : Rouen

Jonte FLOWERS #

1,96 m. Né le 12/04/85.

Poste 2. Américain.

Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 : Vichy

Rick HUGHES #

2,04 m. Né le 22/08/73.

Poste 5. Américain.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Apoel Nicosia (CHY)

photos : Bellenger/IS/FFBB

Le5

Majeur

Alain WEISZ

Né le 29/05/53.

Saison en LNB : 11.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

COACH :

14

HYÈRES-TOULON

Adresse : Palais des Sports de Toulon 420

avenue Amiral Aube – 83000 Toulon

Tel : 04 94 15 15 94

Fax : 04 94 15 15 95

Site Internet :

www.htv-basket.com

E-mail :[email protected]

Salle : Palais des Sports de Toulon (4500 places)

et Espace 3000 à Hyères (2200 places)

Président : Philippe Aubry

General Manager : Francis Beaux

Coach :Alain Weisz

Assistant coach :

Miguel Calero

Hyères Toulon Var Basket

photos : Bellenger/IS/FFBB

SIGNE LE

LIVRE D’OR...

Laurent LEGNAME #9

1,85 m. Né le 13/08/77.

Poste 1-2. Français.

Saison en LNB : 14.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Vincent MASINGUE #13

2,04 m. Né le 31/01/76.

Poste 5. Français.

Saison en LNB : 16.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Shaun FEIN #

1,91 m. Né le 13/07/78.

Poste 2-3. Américain.

Saison en LNB : 9.

Club 2009-10 :

Fos (Pro B)

Nobel BOUNGOU COLO #10

2,02 m. Né le26/04/88.

Poste 2. Franco-congolais.

Saison en LNB : 3.

Club 2009-10 :

Hyères-Toulon

Paccelis MORLENDE #

1,89 m. Né le 19/04/81.

Poste 1-2. Français.

Saison en LNB : 7.

Club 2009-10 :

Kevin Houston (Rouen),

Paccelis Morlende (-),

Shaun Fein (Fos, Pro B),

Jonte Flowers (Vichy),

Tony Washam (Elitzur Maccabi

Netanya, ISR),

Damir Krupalija (Dijon),

Rick Hughes (Apoel Nicosia, CHY)

Hrovje Perincic (Zadar, CRO),

Florent Tortosa (Saint Vallier, Pro B),

Derrick Obasohan (Trabzonspor,

TUR), Pierre Pierce (Aris, GRE),

Mouhamed Sene (Charleroi, BEL),

Curtis Millage (Khimik, UKR),

Thomas Terrell

Entrées :

Départs :

p08a39_ProA-OK.QXP_LFB 16/09/10 13:15 Page1440

CalendrierSAISON 2010-2011

1re JOURNÉE : 9 OCTOBRE 2010

CHALON - VICHY. . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

CHOLET - PAU-LACQ-ORTHEZ . . . . . . . . -

HYÈRES-TOULON - POITIERS. . . . . . . . . -

LE MANS - LE HAVRE . . . . . . . . . . . . . . . -

LIMOGES - ORLÉANS . . . . . . . . . . . . . . . -

NANCY - GRAVELINES-DUNKERQUE . . . -

PARIS LEVALLOIS - ASVEL. . . . . . . . . . . -

STRASBOURG - ROANNE . . . . . . . . . . . . -

Classement V D DIFF. PTS

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Classement V D DIFF. PTS

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2e JOURNÉE : 16 OCTOBRE 2010

ASVEL - STRASBOURG. . . . . . . . . . . . . . -

GRAVELINES-DUNKERQUE - CHOLET . . -

LE HAVRE - CHALON. . . . . . . . . . . . . . . . -

ORLÉANS - NANCY . . . . . . . . . . . . . . . . . -

PAU-LACQ-ORTHEZ - LE MANS . . . . . . . -

POITIERS - PARIS LEVALLOIS . . . . . . . . -

ROANNE - HYÈRES-TOULON . . . . . . . . . -

VICHY - LIMOGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . -

Classement V D DIFF. PTS

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3 _____________________________________

4 _____________________________________

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Classement V D DIFF. PTS

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NANTERRE

Adresse : 14 avenue du Maréchal Joffre

92000 Nanterre

Tel : 01.47.24.31.85

Fax : 01.47.24.64.58

Site Internet :

www.jsfnanterre.com

E-mail :

[email protected]

Salle : Palais des Sports

(1500 places)

Président : Jean Donnadieu

Général Manager : Pascal Donnadieu

Coach :

Pascal Donnadieu

Assistant coach :

Franck Le Goff

Jeunesse Sportive des Fontenelles de Nanterre

Le 5 Majeur

Marc JUDITH #5

1,93 m. Né le 19/01/87.

Poste 2. Français.

Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 :

Nanterre

Loïc AKONO #6

1,76 m. Né le 01/06/87.

Poste 1. Français.

Saison en LNB : 6.

Club 2009-10 :

Nanterre

Antoine GOMIS #7

2,05 m. Né le 02/04/89.

Poste 4. Français.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Nanterre

Johan PASSAVE DUCTEIL #13

2,00 m. Né le 13/07/85.

Poste 5. Français.

Saison en LNB : 7.

Club 2009-10 :

Limoges

Alexis DESEPRINGALLE #12

1,92 m. Né le 31/01/91.

Poste 2. Français.

Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

NanterreWills DANIELS #15

2,03 m. Né le 21/04/86.

Poste 3-4. Américain.

Saison en LNB : 0.

Club 2009-10 :

Bakersfield (NBDL)

Nate CARTER #4

1,99 m. Né le 27/11/83.

Poste 5. Saison en LNB : 2.

Club 2009-10 :

Nanterre

Mykal RILEY #10

1,98 m. Né le 14/07/85.

Poste 3. Saison en LNB : 1.

Club 2009-10 :

Nanterre

Guillaume PONS #8

1,98 m. Né le 13/11/79.

Poste 2-3. Saison en LNB : 10.

Club 2009-10 :

Nanterre

Xavier COROSINE #9

1,83 m. Né le 12/03/85.

Poste 1-2. Saison en LNB : 8.

Club 2009-10 :

Nanterre

Johann Passave Ducteil

(Limoges),

Will Daniels

(Bakersfield, NBDL)

Entrées :Zeb Cope (arrêt),

Malick Badiane (Boulazac),

Jonathan Tornato (Dijon),

Evan Fournier (Poitiers, Pro A)

Départs :

p58A75-ProB_LFB 16/09/10 13:16 Page71

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BOURGES

Adresse :

6 rue du Pré Doulet – 18000 Bourges

Tél : 02.48.70.13.29

Fax : 02.48.70.53.37

Site Internet :

www.bourgesbasket.com

E-mail : [email protected]

Salle :Palais des Sports du Prado (3100 places)

Président :

Pierre Fosset

Coach :Pierre Vincent

Assistant Coach :

Hervé Bouty

Bourges Basket

Anaël LARDY

1,70 m. Née le 24/10/84.

Poste 1. Française.

Saison en LFB : 5.

Club en 2009 : Bourges

Paoline SALAGNAC

1,76 m. Née le 13/03/84.

Poste 2. Française.

Saison en LFB : 7.

Club en 2009 : Bourges

Jennifer DIGBEU

1,90 m. Née le 14/04/87.

Poste 3-4. Française.

Saison en LFB : 5.

Club en 2009 : Bourges

Ilona BURGROVA

1,96 m. Née le 15/03/84.

Poste 5. Tchèque.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 : Bourges

Margaux GAILLOU-LOKO

1,82 m. Née le 12/04/93.

Poste 3. Française.

Saison en LFB : 0.

Club en 2009 : Bourges

SIGNE LE

LIVRE D’OR...

Catherine JOENS

1,80 m. Née le 12/02/82.

Poste 2. Américaine.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 :

Rivas Ecopolis (ESP)

Le 5 Majeur

Endéné MIYEM

1,88 m. Née le 15/05/88.

Poste 4. Française.

Saison en LFB : 4.

Club en 2009 : Bourges

Emmeline NDONGUE

1,90 m. Née le 25/04/83.

Poste 5. Française.

Saison en LFB : 10.

Club en 2009 : Bourges

Maja MILJKOVIC

1,75 m. Née le 11/04/88.

Poste 1. Serbe.

Saison en LFB : 0.

Club en 2009 : Sopron

(HON)

Styliani KALTSIDOU

1,88 m. Née le 12/01/83.

Poste 3. Grecque.

Saison en LFB : 1.

Club en 2009 : Bourges

photos : Bellenger/IS/FFBB

P107_Bourges.QXP_LFB 16/09/10 13:11 Page107

BULLS

Derrick ROSE#1

1,91 m. Né le 04/10/1988.

Poste 1. Américain.

Saisons NBA : 2.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Omer ASIK#3

2,13 m. Né le 04/07/1986.

Poste 5. Turc.

Saisons NBA : 0.

Club 2009-10 :

Fenerbahçe (Turquie).

Carlos BOOZER#5

2,06 m. Né le 20/11/1981.

Poste 4. Américain.

Saisons NBA : 8.

Club 2009-10 :

Utah Jazz.

Keith BOGANS#6

1,96 m. Né le 12/05/1980.

Poste 2-3. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

San Antonio Spurs.

Luol DENG#9

2,06 m. Né le 16/04/1985.

Poste 3. Britannique.

Saisons NBA : 6.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Jannero PARGO#2

1,85 m. Né le 22/10/1979.

Poste 2. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Kyle KORVER#26

2,01 m. Né le 17/03/1981.

Poste 2-3. Américain.

Saisons NBA : 7.

Club 2009-10 :

Utah Jazz.

Ronnie BREWER#11

2,01. Né le 20/03/1985.

Poste 3. Américain.

Saisons NBA : 4.

Club 2009-10 :

Memphis Grizzlies.

Joakim NOAH#13

2,11 m. Né le 25/02/1985.

Poste 5. Français.

Saisons NBA : 3.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

Taj GIBSON#22

2,06 m. Né le 24/06/1985.

Poste 4. Américain.

Saisons NBA : 1.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

C.J. WATSON#32

1,88 m. Né le 17/04/1984.

Poste 1. Américain.

Saisons NBA : 3.

Club 2009-10 :

Golden State Warriors.

Ronald MURRAY#

1,91 m. Né le 29/07/1979.

Poste 1-2. Américain.

Saisons NBA : 8.

Club 2009-10 :

Chicago Bulls.

135

Adresse :United Center, 1901 West Madison Street,

Chicago, Ilinois, 60612, USA

Site Internet :

www.chicagobulls.com

Salle :United Center (21.711 places)

Président : Jerry Reinsdorf

General Manager :

Gar Forman

Coach : Tom Thibodeau

CHICAGO BULLS

photos : D.R.

P132a161NBA Complet.QXP_LFB 16/09/10 13:13 Page135

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● PRO A ● PRO B

● NM1 ● LFB ● NBA

TOUS LES EFFECTIFS

LE PORTRAIT DE TOUS LES JOUEURS (JOUEUSES)

À PARTIR DU LUNDI 27

SEPTEMBRE

allez-vous suivre l’équipe de France féminine au championnat du monde ?

Page 5: BasketNews 518

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Page 6: BasketNews 518

06

INTERVIEW CACHE-CACHE AVEC CHRISTIAN MONSCHAU

« QUI NE RÊVE PAS DE GAGNER ? » « Mon horizon, c’est le prochain match. » Pas facile de faire parler Christian Monschau quand il s’agit de ses objectifs. À l’occasion de la présentation officielle du BCM, l’entraîneur évoque sa nouvelle équipe non sans esquiver les questions qui le dérangent, comme à son habitude. Demi-finalistes l’an passé, les Nordistes semblent encore plus forts cette saison même si l’entraîneur se refuse à le dire. Ou alors à demi-mots.

Propos recueillis par Florent de LAMBERTERIE, à Dunkerque.

O ù en est l’équipe dans sa préparation ?Je pense que vous ne trou-

verez jamais un collègue qui dit qu’il est heureux, qu’il est prêt. On a pu avoir cinq ou six entraînements communs cette semaine (entretien réalisé mercredi 15 septembre, deux jours avant le tournoi de Bourges, ndlr), même pas un la semaine précédente. On a envie de commencer la saison régulière mais plus elle approche, plus on a envie d’avoir des semaines de rab. Donc je fais partie de toute cette meute qui dira : vivement le championnat, mais il nous faut encore du temps !

Conserver six joueurs de l’année dernière, n’est-ce pas un avantage pour remettre les choses en route ?Les équipes tendent à ça mais il faut que les années se soient bien passées pour le faire. Mais ce n’est pas une garantie non plus, on a fait venir neuf nouveaux joueurs il y a deux ans et on a été compétitif de la même manière. Il n’y a pas de recette miracle mais il est naturel qu’un club qui souhaite évoluer et qui a fait une bonne

année cherche à conserver ses joueurs s’il en a les moyens. On va dire que dans ce club-là, on a ces moyens et avant même de parler en tant qu’entraîneur, c’est une satisfaction pour le club.

Quel regard portez-vous sur cette équipe par rapport à la précédente ?Je ne sais pas, on verra à l’usage. On perd quand même un joueur, J.K. Edwards, avec qui on avait un fonctionnement remar-quable. Mais plutôt que de le remplacer poste par poste, on a fait venir des joueurs aux profils très différents, pour qu’on ne puisse pas faire de comparai-son et qu’on puisse espérer être aussi compétitif que l’année dernière.

C’est pour cela que vous avez recruté deux nouveaux intérieurs qui sont des 4-5, ce qui n’était pas le cas l’année dernière ?Le dernier recrutement (Chris Owens, ndlr)

a été très difficile, déjà sur la définition du profil. L’an dernier, Fréjus Zerbo ne jouait pas forcément beaucoup mais il était tout de même le meilleur rebondeur de la ligue à la minute et on espère qu’il aura un rôle analogue voire plus développé. On a un des meilleurs rebondeurs du championnat, Dounia Issa, qui a le profil physique d’un 4 et malgré une taille réduite, une très

grande envergure qui lui permet de défen-dre sur des 4 et des 5 et d’être près du cercle. Donc on s’est dit que si on rajoutait un pur 5, on n’était pas sûr de pouvoir faire jouer tout le monde à l’intérieur, compte tenu de la position très spécifique de Cyril. Il fallait qu’on ait un joueur qui puisse jouer avec Fréjus, avec Dounia ou avec Cyril et on pense qu’Owens a ce profil-là.

Quitte à présenter une équipe assez petite par la taille ?On était encore plus petit l’année dernière, sachant qu’Edwards faisait un petit 2,00 m et que Rob Lewin ne les avait peut-être même pas. Owens est à 2,04 m, on va dire que ça ressemble. Je pense que toutes les équipes raisonnent beaucoup « championnat de France »

qui a quand même une spécificité de qualités athlé-tiques, techniques, de vitesse, où la taille a bien sûr de l’importance quand elle est liée à la qualité, mais il faut

trouver ce joueur-là. Et on a égale-ment un prospect avec Fréjus qui a cette taille, peut-être que ça aurait été redondant.

D’une façon générale, le recrutement du BCM impressionne avec notamment l’arrivée de Dounia Issa dans une équipe qui comptait

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« Il est naturel qu’un club qui souhaite évoluer et qui a fait une 

bonne année cherche à conserver ses joueurs s’il en a les moyens. »

 L’EFFECTIF ‘11Meneurs : Ben Woodside*, Jonathan RousselleExtérieurs : Yannick Bokolo, Rudy Jomby, Juby Johnson*, Jeff Greer* Intérieurs : Cyril Akpomedah, Dounia Issa, Fréjus Zerbo*, Chris Owens*Coach : Christian MonschauEn gras : nouvelle recrue(*) : Joueur non formé localement

ENTRETIEN

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07

déjà quelques-uns des meilleurs Français l’année dernière. Êtes-vous d’accord avec cela ?J’ai parlé d’une perte en évoquant Edwards mais bien sûr que les nouveaux arrivants sont censés compenser, voire améliorer les choses sur les mêmes postes.

Comme les lancers-francs par exemple, où Gravelines était la plus mauvaise équipe l’an dernier (64,7% sur la saison régulière) ?Il y a une autre donnée fondamentale à côté de l’adresse, c’est le nombre. Et là, Gravelines était l’équipe qui en obtenait le plus l’année dernière. Entre l’équipe qui en shoote 15 à 80% et celle qui en shoote 25 à 65%, au final, est-ce si néga-tif que ça ? Toujours est-il que si on peut en mettre encore plus, ce serait bien. Mais changer l’adresse de quelqu’un, c’est ce qu’il y a de plus difficile.

D’où l’intérêt de recruter des joueurs naturellement plus adroits ? Tel un Jeff Greer par exemple ?Absolument. D’ailleurs, dans le cadre du recrutement de Chris Owens, c’est un élément qu’on a pris en compte.

Avec ce mélange de continuité et de recrues de poids, on a l’impression que cette équipe est meilleure que l’année dernière. C’est votre avis ? Je veux bien faire l’analyse en fin de saison si vous voulez (Rires).

Si l’on reformule la chose, quels sont vos objectifs pour cette saison ?Sur les objectifs, j’ai un principe très simple : on est soit dans l’extrême prudence, soit dans l’arrogance. Si on est dans l’extrême prudence ça ne sert à rien de s’exprimer et si on est dans l’arrogance on ferait mieux de la fermer. Moi je reste dans l’humilité et il se trouve que l’humilité se conjugue vachement bien avec le travail et n’est pas antinomique avec l’ambition. Voilà ma position.

Mais forcément, après la saison dernière et des recrues de standing…(Coupe) On repart à zéro. La seule chose qui nous sépare aujourd’hui les uns des autres, ce sont les masses salariales. C’est la seule chose que l’on peut hiérarchiser.

Mais même si vous ne voulez pas en parler aux journalistes, dans votre esprit et au sein de votre groupe, vous ne partez tout de même pas en vous disant « on verra bien ce qui se passe » ?Mon horizon c’est le prochain match, déjà quand je jouais je disais ça. Et j’en suis absolument convaincu. La place qu’on vise, ce n’est pas une cible sur laquelle on va lancer des flèches. La place obtenue c’est la résultante des matches et chaque match a une histoire. Si on se projette au-delà du prochain match, on se perd en conjecture, on perd de l’énergie, on ne fait pas son métier ! C’est cet état d’esprit, la volonté de performance dans chaque exercice, en

vue de la performance pour le prochain match qui permet de progresser. Ce n’est pas de la langue de bois, ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est ma façon de faire.

Vous aimeriez être champion de France avec Gravelines cette saison ?Mais qui peut dire non à cette question ? Qui ne rêve pas de gagner des titres ? Mais dire ces choses-là quand on est acteur du jeu, ça ressemble à ce que je lis ou entends çà et là et ce sont des choses que je n’aime pas lire ni entendre. L’esprit de compétition maximum, exacerbé, celui qui permet de pousser au maximum c’est l’esprit qui consiste à vouloir être bon au prochain entraînement, vouloir gagner le prochain exercice, vouloir gagner le prochain match. Alors bien sûr on a le droit de rêver très haut, mais on confie ses rêves à sa femme où à son docteur, et je ne crois pas que vous soyez médecin (Rires).

Mais si les compteurs sont remis à zéro, ça veut donc dire que Gravelines peut être champion cette année ?Oui, comme toutes les équipes. Mais vous connaissez notre masse salariale ? On est 9e, c’est la seule chose que l’on peut dire pour le moment et vous trou-verez toujours, à quelques exceptions près, une relation mécanique entre les masses salariales et les résultats.

Ce qui veut dire que si vous finissiez 9e ?On ferait une bonne saison. Mais encore une fois, établir un classement souhaité… Si on ne vise pas la pre-mière place, pourquoi viser des places intermédiaires ? Et afficher qu’on vise la première place, c’est de l’arrogance. On est toujours dans le même schéma, aujourd’hui seules les masses salariales départagent les clubs et pour le reste, c’est le sport qui sera vainqueur.

Malgré cette masse salariale somme toute relative, vous conservez et faîtes venir de très bons joueurs de Pro A. Le BCM est un club attractif ?Oui, et pour deux raisons. Le club est devenu attractif parce qu’il y a des résul-tats, mais aussi parce qu’il est structuré. Le club a pu travailler ces deux dernières années, monter en puissance, le tout en période de crise ce qui n’est pas simple. Et même si dans la hiérarchie on n’est pas encore tout en haut, on a resserré les différences. À mon avis, l’attractivité du club ne risque pas d’être contredite par une saison où les résultats seraient moins bons. Je pense que le projet, la publicité positive que les gens passés par ce club ont faite, en font selon moi une destination intéressante.

Le BCM constitue donc un bon club pour booster une carrière et donc, légitimement, viser de gros objectifs ?Sur les saisons à venir, c’est ce qu’on espère pour le club. Je pense, en tout cas les joueurs n’y viennent pas à reculons. n

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UNE ÉQUIPE QUI SÉDUITO ublié des pronostics l’année

dernière (9e en prévision dans Maxi Basket), le

BCM n’avait pas franchement eu la faveur des augures de début de saison. « Gravelines ? Tout le monde s’en fout », déclarait d’ailleurs Cyril Akpomedah à nos confrères de la Voix du Nord en juin dernier, en pleine demi-finale des playoffs. « Avant les playoffs, on nous donnait 4% de chances d’être champions, moins que Poitiers. Dans la presse sportive et spécialisée, c’est toujours comme si on n’avait aucune chance. Elle n’attend rien de nous. » Cette année en revanche, la donne semble s’inverser. Fort de son bon parcours de la saison passée et après un marché estival pour le moins séduisant, le BCM nouvelle version a tapé dans l’œil des prédicteurs, à tel point qu’en août dernier, l’equipe.fr plaçait le club Nordiste en pole position au moment d’établir un premier pronostic.« L’équipe sortait d’une très bonne saison par rapport à ce qu’était Gravelines ces dernières années et ils ont gardé à peu près le même effectif », nous explique Xavier Colombani, l’auteur dudit classement. « Je trouve que l’ajout de Dounia Issa tout en gardant Akpome-dah donne un effet saisissant. C’est rare en Pro A d’arriver à allier quasiment les deux meilleurs joueurs français, ou alors à Villeurbanne, mais pas dans un club comme Gravelines. Et puis je trouve que c’est un effectif qui fait hyper Pro A, pas forcément très haut ou très impressionnant au niveau des moyennes de points en carrière, mais j’ai l’impression qu’aux quatre coins d’un terrain de basket, de la défense à la contre-attaque ou du jeu placé au tir de loin, il y a tout ce qu’il faut. Aujourd’hui, je les mettrais dans le top trois, sans ordonner mon classement. Mais en gros, je serais surpris s’ils ne terminaient pas dans les trois premiers. » L’annonce n’a pas manqué de faire réagir au BCM, à commencer par son entraîneur, Christian Monschau, qui ne manquait pas de souligner que lors de ses années havraises, les mêmes pronostiqueurs le plaçaient volontiers en queue de classement au moment des prévisions. À tort, bien entendu. Alors, lubie de journaliste ou vraie possibilité ? Difficile de trancher. Par nature, l’exercice incite à la prudence – à l’image de l’ASVEL l’an passé – et l’accumulation de noms n’a jamais garanti quoi que ce soit. Il n’empêche que plusieurs éléments laissent à penser que ce BCM-là a tous les atouts pour briller en Pro A.

« Surarmé sur les ailes »Avec six joueurs conservés sur les dix de l’année dernière (Woodside, Bokolo, Akpomedah, Johnson, Zerbo et Rous-selle), le staff joue la carte de la confiance envers un groupe qui a déjà fait ses preuves. Mais il l’a également renforcé. Sur le papier, l’arrivée de Dounia Issa est bien entendu la recrue la plus impressionnante. Meilleure évaluation française l’an dernier (19,5), le rebondeur de Vichy n’était pas passé loin de rafler le titre de MVP tricolore en Pro A. Son profil d’intérieur

« à l’ancienne », gros défenseur et placé près du cercle, ap-paraît comme le parfait complément du shooteur patenté Cyril Akpomedah, son compère au poste 4. Comme son prédecesseur Tony Stanley, Jeff Greer est un vrai shooteur reconnu (38,8% à 3-pts l’année dernière à Nancy), mais contrairement au premier cité, cantonné à un rôle de sniper derrière l’arc ces dernières saisons, le Dominicain peut amener de la percussion vers le cercle ainsi que ses qualités défensives. Quant à Rudy Jomby,

l’un des jeunes Français qui monte en Pro A, il affichait l’an dernier des stats largement supéri-eures (7,9 pts, 5,6 rbds) à Nick Pope (2,1 pts, 1,7 rbd), grâce il est vrai à un

temps de jeu supérieur (27’ contre 11’ pour le néo-Havrais).D’ailleurs le quatuor extérieur Bokolo-Johnson-Greer-Jomby impressionne même Dounia Issa, qui n’hésite pas à déclarer que Gravelines est « surarmé sur les ailes. » De quoi le changer de ses saisons passées à Vichy et Clermont. « C’est l’équipe la plus talentueuse dans laquelle j’ai jamais évolué », juge le nouvel intérieur du BCM. « C’est sûr que je change de standing, c’est évident. C’est une équipe qui vise le top 5, les playoffs c’est vraiment le minimum. Quand tu viens dans une équipe de haut de tableau comme ça, c’est forcément pour gagner des titres. C’est ce que je recherchais en quittant Vichy et je suis content d’avoir pu signer ici. » Finalement, la seule véritable inconnue concerne Haywood « Chris » Owens, le nouveau « combo intérieur » américain arrivé de Panellinios en remplacement de J.K. Edwards. Les débuts semblent encourageants puisque malgré la défaite le week-end dernier en amical contre Nancy lors du tournoi de Bourges, le neveu de Jesse Owens s’est déjà signalé en passant 19 points aux hommes de Jean-Luc Monschau. n

F.d.L.

Jeff Greer, un gros renfort pour le BCM.

ENTRETIEN

« L’équipe la plus talentueuse dans laquelle j’ai jamais évolué. » 

Dounia Issa

Page 8: BasketNews 518

D evinette : quelles étaient les recrues du Havre à l’été 2009 ? La réponse – Odartey Blankson, 

Joseph Jones, Andrew Lovedale, J.J. Miller, Chamberlain Oguchi, Kammron Taylor – n’est sûrement pas immédiate. Ces noms, pour la plupart, sont déjà oubliés, sauf pour les fans normands. D’ordinaire, quand le STB partait à la pêche aux joueurs libres, il ramenait souvent de la poiscaille méconnue, au parcours exotique (Blankson avait évolué en Corée du Sud et au Vénézuéla). Mais cet été, le STB a changé de méthode et a opté pour la pêche aux gros poissons : Yohann Sangaré – qui remplace Dominic Waters, jugé « trop jeune » par coach Sousa – et Maxime Zianveni. Le premier est de retour en France après un passage en Italie, à Milan puis Ferrara, périple de deux saisons décevantes, qui l’ont repoussé loin des portes de l’équipe de France, sur lesquelles il avait commencé de tambouriner du temps de l’ASVEL (sélection à l’Euro 2007). Le second aussi, après s’être perdu à Chypre, avoir déçu à Toulon puis Chalon, est à des lustres de son statut d’antan, avec Nancy, où il comptait parmi les meilleurs français du championnat. On l’appelait alors « Air Max ». Malgré tout, Sangaré n’a que 27 ans, et Zianveni décolle moins, mais dispose d’une force physique et d’une dureté au sol qui avaient fait de lui un taulier défensif à l’Élan. Ces deux-là suscitent toujours des espoirs. Jean-Manuel Sousa espère d’ailleurs avoir recruté des gaillards ayant le couteau entre les dents. « Sangaré, s’il avait le niveau Euroleague, ne serait pas venu chez nous, mais il est plutôt bien, il a envie de prouver qu’il a de bons restes. On espère qu’il sera

revanchard, et ça profitera à lui et au club. Max, c’est un peu la même approche, il veut montrer qu’on peut lui faire confiance, qu’il peut faire une saison complète. Là encore les deux parties ont tout à gagner. »

Dans l’attente d’un ailierLes matches amicaux sont pour l’instant con-cluants. Pour le club déjà, puisque Le Havre fait  état d’un bilan de sept victoires pour une défaite. « On a beaucoup joué des Pro B donc il n’y a pas vraiment d’enseignement à tirer », relativise Sousa.Individuellement, nombreuses sont les bonnes nouvelles. À la marque, Zian-veni assure 14,7 points, juste derrière Wes Wilkinson, 14,9 points, autre recrue du STB, 

« un poste 4 de grande taille, shooteur à trois-points, qui a fait trois ans à Charleroi, ce qui est plutôt une référence, et qui est plutôt offensif. » Cette doublette paraît com-plémentaire, mais pourrait faire de l’ombre à Ousmane Camara, même si Sousa juge que le jeune intérieur « n’est pas prêt à jouer poste 4 comme on l’entend. »L’autre duo qui donne satisfaction est celui des « anciens », le pivot Joseph Jones, efficace l’année passée (9,1 pts et 7,1 rbds en 24 min), et l’arrière Bernard King, arrivé en cours de saison (13,7 pts en 34 min), et qui cartonne en préparation (18,3 pts, 2e marqueur de Pro A).Avec cette raquette bétonnée, et Sangaré à la mène, la seule interrogation concerne les 

ailes, où King semble isolé, malgré l’apport de Nick Pope (17 pts samedi dernier contre Bourg). « On espère trouver un extérieur de plus, qui sera sûrement « ricain » comme on a que 3 non JFL, car Sangaré est JFL », avance l’entraîneur, « mais on regarde seulement, on n’a pas de piste. » Son président, Joël Ras, est plus mesuré. « On a une masse salariale encadrée que l’on ne peut pas dépasser, et on l’a atteint. Là, avec un nouveau budget, on va rediscuter avec la Ligue, et si on obtient une autorisation de dépassement on verra pour recruter un joueur. »Les caisses du STB ont été renflouées par le buy-out – revu à la hausse et sur lequel le club a décidé de ne pas communiquer – perçu avec le départ de Pape Sy pour Atlanta. 

« Les recrues n’ont rien à voir avec le départ de Pape », assure Sousa, qui espère donc que cet argent sera utilisé pour dénicher un ailier.Avec un joueur de plus, l’effectif havrais serait prometteur. Mais 

Sousa reste fidèle aux traditions de la mai-son, ne voulant pas se projeter dans l’avenir. « Les noms c’est une chose, maintenant se battre ensemble sur le terrain c’en est une autre. » n

« On espère que Sangaré et Zianveni seront revanchards »

Jean-Manuel Sousa

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L’eFFectiF ‘11

Meneurs : Yohann Sangaré, Gédéon Pitardextérieurs : Bernard King*, Nick Pope, Benjamin Sousa, Abdoulaye Loumintérieurs : maxime Zianveni, Joseph Jones*, Wes Wilkinson*, Ousmane Camaracoach : Jean-Manuel SousaEn gras : nouvelle recrue(*) : Joueur non formé localement

08 échOS FRANcE Par Yann cASSEVILLE

ZIANVENI Et SANGARÉ AU HAVRE

DUO GAGNANT ?Le Havre a opéré un recrutement alléchant, avec les signatures de Yohann sangaré et Maxime Zianveni. perpétuellement sur le fil du rasoir, le stB pourrait une fois de plus réussir à surprendre.

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3 QUEStIONS à KEVIN HOUStON (HtV)

« JE ME SENS TRÈS BIEN »

JESSIE BEGARINDE SAINT-chAMOND

À DALLASl La saison passée, il évoluait en Nationale 1. Pourtant Jessie Begarin (1,90 m, 22 ans), issu de la génération dorée des Batum et Diot, sera en octobre à Dallas pour gagner sa place en D-Lea-gue. Et rêve même de NBA.Il y avait eu le précédent Pape Sy, désormais il y a le cas Jessie Begarin. Où comment braquer, d’un coup d’un seul, plusieurs projecteurs sur vous, après une traversée du désert. Begarin commence le basket en Guadeloupe, avant d’être formé à l’INSEP et d’être le capitaine

– avec un temps de jeu minime – de l’équipe de France génération 1988 (Diot, Batum, Ajinça) sacrée double championne d’Europe, catégorie cadet en 2004 puis espoir en 2006, sans oublier le Bronze au Mondial U19 en 2007. Mais en club, sa trajectoire file tout droit vers le bas. L’espoir de Pro A ne perce pas à Besançon en 2006-07 (18 min au total), ni à Clermont (1,3 pt), ni même un échelon plus bas, avec Aix-Mau-rienne (2,2 pts). Aussi, la saison dernière, Jessie se retrouve en N1 à Saint-Chamond (8,0 pts).Et puis il y a ce tournoi de un-contre-un en Guadeloupe, avec Roddy Beaubois comme parrain. Begarin l’emporte, et séduit… Rick Carlisle ! Le coach des Mavericks l’invite à Dallas pour un try-out de deux jours avec la franchise de D-League des Texas Le-gends. 150 participants et à la clé, 20 places pour le training camp d’octobre. Banco, Jessie est dans les 20. « J’ai des entraînements spécifiques tous les jours avec un coach jusqu’à mon départ », a-t-il expliqué à Sport-97.com. « Je veux montrer que je peux jouer en D-League, et peut-être avoir une porte d’entrée pour la NBA. »

EN BREFLILLE chANGE D’AILIER USÀ Lille, l’ailier américain Sean Barnette (1,94 m, 24 ans) remplace son compatriote Mike Dale (1,97 m, 26 ans). Vu à Saint-Vallier en 2008-09, Barnette avait terminé 11e scoreur (16,1 pts) du championnat, 5e intercepteur (2,1) et 13e à l’évaluation (16,3).

LIMOGES TESTE MILOSEVIcLe Limoges CSP a mis à l’essai l’ailier serbe Strahinja Milosevic (2,03 m, 25 ans) pour une durée de sept jours. L’essai prenant fin ce jeudi. Milosevic évoluait depuis trois ans au bout du banc du Partizan Belgrade.

TOURNOI PRO STARSJoué le week-end dernier, Le Mans a dominé le Zalgiris (79-66) privé de ses trois internationaux avant de plier contre Cholet (56-64) puis Vitoria (66-96). Cholet a produit une bonne impression contre le champion d’Espagne (58-66) et s’est incliné contre le Zalgiris cette fois au complet (70-85).

ALERTE TéLé Ce vendredi à 22h, soit juste après l’affiche France-Grèce du Mondial féminin, Sport+ retransmet en différé ASVEL-Buducnost, match retour du tour préliminaire d’Euroleague.

contre Vichy, vendredi dernier : 19 points, 10 rebonds, 8 passes et un duel aérien gagné face aux 206 cm de Frank elegar. Le samedi contre Dnipro : 15 points, 6 passes, 5 interceptions et les lancers de la gagne. Le dimanche face au pL : 12 points, 8 passes et un contre mémorable sur andrew albicy. Le tout pour 4 balles perdues en 91 minutes. en trois jours à alfortville, Kevin Houston (1,77m, 25 ans), l’ancien de Rouen, a fait passer le message : le lutin est de retour !

t a blessure est-elle oubliée ?Sincèrement, je n’y pense plus du tout. J’ai travaillé très dur pour revenir, je 

n’ai jamais perdu confi-ance en moi et à force de travail cette blessure est aujourd’hui sortie de mon esprit. Je me sens bien, très bien. Tu sais, c’est juste la présaison, donc je travaille très dur, et le but, c’est d’arriver en pleine forme pour le début de saison, mais là, oui, je suis plutôt en forme !

De quoi devenir All-Star, comme en décembre 2008 avec rouen ?(Il sourit) Je pense que tout est possible ! Mon objectif 

est bien sûr de jouer le mieux possible, mais en tout cas actuellement je joue sans pression, j’entre dans chaque match de façon libérée et on verra 

bien. 

Tu trouves facilement tes coéquipiers sur le terrain, le jeu d’Alain Weisz te convient ?Mes coéquipiers sont des bons gars, on veut tous gagner, on veut tous aller en playoffs. Ensuite, la vision du jeu du coach est bénéfique pour moi. Il me fait relancer vite, jouer up tempo, on court beaucoup, c’est vraiment bien. En fait il me laisse jouer comme je le sens, il me laisse m’exprimer. n

échOS FRANcE 09Par Antoine LESSARD et Yann cASSEVILLE

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e n demi-finale, la pression défensive orléanaise a eu raison de la Chorale de Roanne, privée de Dylan Page. 59-51 

au final pour l’Entente, avec 11 pts pour Adrien Moerman et 10 pour Zach Moss et Troy Bell. « On devrait être plus performant défensivement que par le passé », prédit Philippe Hervé. « Collectivement, on était bien en place ces dernières années, mais sur la défense du porteur de balle, on protégeait alors que là, on a beaucoup plus de capacité à défendre sur le porteur.» En décodé, aucun arrière n’est réellement faible dans ce secteur comme pouvait l’être Laurent Sciarra. Dessous, les pivots, Moss et Jamar Smith, manquent de taille pour contenir leurs vis-à-vis mais sont aidés par le système d’aide qui empêche l’adversaire de développer un jeu poste bas.  Cette trame défensive n’a tenu qu’une mi-temps en finale contre Nancy (50-34) avant d’exploser au 

retour des vestiaires. La sortie d’Aldo Curti, victime d’une entorse à la cheville, a pénalisé l’équipe face à la pression de John Linehan. Sous l’impulsion du virus (17 pts, 9 pds et 3 ints), le SLUC a profité des balles perdues orléanaises (24) pour multiplier les points faciles. « Quand on joue Linehan, il vaut mieux avoir deux meneurs de jeu en même temps sur le parquet », note Hervé. « Et puis on avait peut-être moins d’intensité pour défendre

parce qu’on avait terminé la préparation physique l’avant-veille du tournoi. » 

« On n’a pas un Banks » (Philippe hervé)Au final, Orléans s’est imposé après prolongation (97-95) avec 21 points de son nouvel arrière US, Troy Bell (11/12 sur la ligne) et un double-double d’Adrien Moerman (19 pts et 10 rbds). Autre enseignement 

pour coach Hervé, son équipe « possède moins de richesse offensive que l’an passé. On aura besoin de développer de la vitesse de jeu et de simplifier un peu. On n’a pas un Banks. En revanche, un paquet de joueurs peuvent mettre 15 points, l’équipe est polyvalente et on a la capacité de jouer avec des cinq totalement différents. » Chez ses adversaires, Philippe Hervé a apprécié le visage du SLUC Nancy, « une équipe bien équilibrée et hiérarchisée, avec un vrai scoreur, Mims (27 pts contre Gravelines avec un 7/9 à 3-pts). Avant, il y avait une « Ricardo dépendance » très marquée. C’est un recrutement sans risque, identifié. Gravelines est très stable aussi, à l’exception de Chris Owens, qui n’offre pas les mêmes garanties que J.K. Edwards. En paral-lèle, il y a beaucoup d’interrogations à Roanne, avec Rivers, Gordon, le pivot (Dunn), tous des premières années dans le championnat de France. » Les rookies de la Chorale n’ont pas été très proli-fiques au scoring à Bourges. 16 points seulement en deux matches pour K.C. Rivers, 9 pour le meneur Alex Gordon, et 8 pour le pivot Alex Dunn. Jean-Denys Choulet était grognon auprès de nos confrères du Progrès après la deuxième défaite des siens, face au BCM (82-73) : « J’en ai assez des matches amicaux. Je n’ai pas envie de faire de bilan sur ce week-end. Il faut vite oublier et se concentrer sur le prochain match européen. » Le prochain match, c’était ce mardi, hors de nos bouclages, face à l’ALBA Berlin. Le retour de Dylan Page a-t-il suffi à remettre la tête à l’endroit aux Choraliens ? n

tOURNOI DE BOURGES

ORLéANS PLEIN POT10 échOS FRANcE Par Antoine LESSARD

7 sur 7. L’entente orléanaise a conservé son invincibilité lors des matches de préparation en remportant le relevé tournoi de Bourges : la salle du prado accueillait trois autres équipes du top 6 2009-10, Roanne, Gravelines-Dunkerque et nancy. enseignements.

21 points pour Troy Bell (Orléans) face à Nancy.

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p résident comment se passe la présaison à Boulazac ?

C’est très intéressant sur le plan sportif puisqu’on vient de gagner trois matches sur quatre dont deux contre des équipes de Pro A (Vichy et Poitiers). C’est sûrement la première fois que nous avons un groupe avec des fortes personnalités, qui viennent avec de réelles ambi-tions sur le plan sportif.

Boulazac a toujours eu des ambitions mais sans concrétiser les dernières années. En avez-vous tiré des leçons ?Bien sûr, cela fait cinq ans que nous sommes dans le secteur professionnel et nous apprenons toujours. Nous avons cédé à l’enseignement qui veut que pour avancer en Pro B il faut de bons joueurs de Pro B mais un coach de Pro A. Nous avons usé beaucoup de coaches mais là nous avons trouvé, je pense, celui qu’il nous faut. On a connu beaucoup de galères mais nous pouvons être fiers de notre che-min. On a changé de salle, le Palio, plus complexe 

à faire vivre, on est passé en SASP, et en Pro B on est un peu les seuls à avoir bien avancé en termes de structure.

Votre double casquette, Président du BBD mais aussi maire de Boulazac a favorisé la construction de cette salle ?Je suis maire d’une ville de 6.000 habitants mais je pense en infrastruc-ture pour 200.000 habitants. C’est une 

orientation que voulait le Président Le Goff au moment où nous sommes arrivés en LNB. Le Palio est une 

salle multi-usage avec différentes compétitions ce qui la rend très viable (…) En Dordogne, je souhaite que le BBD soit l’accroche nationale de la région, le rugby n’est qu’en fédérale, le foot en CFA. Et ça marche puisque nous sommes presque à la moyenne de fréquentation de la Pro A.

Boulazac a donc vocation d’être le premier club tous sports confondus de Dordogne ?Je ne dis pas que c’est notre volonté, mais le con-stat c’est que pour voir du rugby de haut niveau il 

faut aller à Agen ou à Brive. La Dordogne n’est pas un gros département, n’a pas un tissu industriel important et on ne peut pas atteindre des budgets de rugby comme Agen et ses 10 millions. Donc le basket offre l’avantage de pouvoir s’offrir un club de haut niveau pour un budget plus dans nos cordes. Nous sommes à presque 2 millions d’euros. Avec 3 à 4 millions d’euros on peut être un club im-portant de basket et avoir des ambitions sportives.

Au niveau sportif, Sylvain Lautié qui est arrivé en cours de saison a repris avec les pleins pouvoirs ?C’est une constante chez moi, les coaches qui sont passés ont toujours eu les pleins pouvoirs, les seuls contraintes sont financières. Bien entendu, ils doivent assumer ensuite et c’est pour cela que 

nous en avons changés souvent. Sylvain a fait son équipe à sa main, mais il arrive aussi à un moment où le club est à maturité en Pro B. Notre salle est là, notre public est là, nos partenaires financiers sont stables avec 320 entreprises. Avec notre niveau de budget nous ne nous interdisons rien maintenant. Le sportif est libéré donc si on va en playoffs on le fera, si la montée en Pro A se présente, on la prendra. Mécaniquement notre budget gonflera de 350.000 euros. Avant on était prudent. On était un peu dans un bungalow les pre-mières années. Là on a construit un truc en dur. n

JAcQUES AUZOU (PRÉSIDENt DE BOUlAZAc)

« LE cLUB EST À MATURITé EN PRO B »

« Si la montée en Pro A se présente, on la prendra »

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Un coach expérimenté, sylvain Lautié, un roster alléchant, Boulazac n’a jamais semblé aussi bien armé pour décrocher une place au playoffs. a minima. son président Jacques auzou fait le point sur l’évolution du club périgourdin.

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Propos recueillis par Thomas FéLIX

Avec le Palio, le Boulazac du président Auzou (en médaillon)

possède un outil digne de la Pro A.

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LA LNB PERD SON PRÉSIDENT

C’ÉTAIT RENÉ LE GOFFDécédé des suites de sa maladie vendredi dernier, René Le Goff se sera accroché jusqu’au bout à son rôle de président de la LNB. Une fin à l’image de son parcours, celui d’un homme tenace au caractère bien trempé, mais aussi d’un vrai passionné de basket.

Par Florent de LAMBERTERIE

L a nouvelle est tombée vendredi dernier dans la matinée, par le biais d’un communiqué. René

Le Goff, âgé de 66 ans n’est plus. Une nouvelle qui a bouleversé le petit monde du basket et qui n’a pas manqué d’entraîner de nombreuses réactions. « Je ressens une immense tristesse », déclarait dès le lendemain le nouveau président de la FIBA, Yvan Mainini, dans les colonnes du quotidien L’Équipe. « C’est un moment très difficile. » Depuis New York, Ronny Turiaf n’a pas manqué de rendre hommage au défunt président via son compte Twitter. La disparition de René Le Goff a créé l’émoi, même si, au sein du milieu du basket, beaucoup redoutait la nouvelle. « C’est toujours difficile de réagir quand quelqu’un que vous connaissez bien, avec qui vous avez longtemps travaillé est décédé », nous confiait le président de l’UCPB, Jean-Pierre Goisbault. « On s’y attendait un peu parce qu’on savait qu’il était malade et les huit derniers jours, on avait eu des nouvelles plutôt alarmantes. »

« Un courage extraordinaire »Atteint d’une grave maladie depuis près de deux ans, cela faisait déjà plus d’un an et demi que René Le Goff n’avait plus fait d’apparition publique, son état de santé ne le permettant plus. Néanmoins, malgré cette indisponibilité physique, il continuait d’être bien présent au sein de la ligue nationale de basket. « Il faut savoir que le président a tout géré jusqu’à 4 ou 5 jours avant son décès », fait remarquer le vice-président de la ligue, Jean-Luc Desfoux. « Il me disait qu’il était un peu fatigué mais que tout allait bien, on parlait encore de l’Assemblée Générale, de ce qui allait se passer. » Loin d’être abattu par le combat qu’il menait, René Le Goff continuait de travailler les dossiers du basket français au jour le jour, comme si de rien n’était. « Il a eu un cour-age extraordinaire, il luttait contre sa maladie et ne s’est jamais plaint », poursuit Goisbault. « À chaque réunion du comité directeur, de l’ouverture de la séance à 9 heures jusqu’à 14 heures le plus souvent, il était là au téléphone comme s’il était présent dans la salle. Il réagissait à tous les dossiers, aux avis des uns et des autres, avec sa hargne et sa fougue habituelle. »Pour l’avoir souvent contacté ces derniers temps, toute la rédaction de BasketNews

a pu constater qu’il était toujours alerte, quel que soit le sujet, des JFL aux places des clubs français en coupe d’Europe. Joint à l’improviste la plupart du temps, le président ne manquait pas de répondre longuement à nos questions, le tout avec une parfaite maîtrise du dossier. « Tous les ordres du jour des comités directeurs, c’est lui qui les mettait en place », témoigne à son tour Jean-Luc Desfoux. « En fait, on essayait d’animer le travail qu’il impulsait. Sur les grandes décisions, c’était lui. » « C’était surtout un énorme travailleur, un bosseur incroyable », ajoute Jean-Pierre Goisbault. « Mais s’il y a une chose à retenir, c’est que c’était un amoureux du basket. »

D’IBM au PBRNé le 21 avril 1944 à Paris, René Le Goff fréquente le Lycée Charlemagne avant de faire ses études d’ingénieur à Centrale Lille. En 1969, ce passionné d’informatique entre chez IBM, où il participe au lancement du premier PC en France en 1983. Au sein de la firme américaine, il effectuera une longue carrière jusqu’à devenir directeur des Opérations France, avant de pren-dre la direction d’Unysis, entreprise d’informatique qu’il quittera en 2003. Parallèlement à cette carrière, le basket a toujours occupé une place de choix. « Joueur d’appoint », selon ses propres termes, il participera à une demi-finale de Coupe de France Juniors avec le Racing Paris. Il en deviendra trésorier général en 1984, au moment même où le club parisien comptait des joueurs du calibre d’Hervé Dubuisson ou Patrick Cham. Quelques années plus tard et l’arrivée du groupe Canal+, le club pren-dra le nom de PSG Racing. Il deviendra champion de France en 1997, avec René Le Goff à sa présidence.

L’échec du Livre BlancMais c’est à partir de 2003 que le grand public du basket va véritablement faire sa connaissance. Élu président de la LNB cette année-là, celui qui avait été le premier président de l’UCPB en 1995, arrive au sommet du basket pro. Très vite, il impose son style.Un mode de management bien à lui, s’accaparant responsabilités et gestion des dossiers. Cette omnipotence présidentielle, ainsi que son tempérament bien trempé, lui ont d’ailleurs plus d’une fois valu de s’attirer des reproches. Mais en dépit

de la méthode, le nouveau président débarque avec une volonté de mod-ernisation. Sous sa houlette, la ligue se structure (de 4 employés en 2003 à 11 aujourd’hui) et la Semaine des As est ressuscitée. Mais c’est bien sûr le fameux Livre Blanc, élaboré à grand frais, qui restera dans les mémoires. Désireux de booster la ligue, René Le Goff souhaite établir un cahier des charges très strict concernant les clubs de Pro A. Passage à 14 clubs, salle de 5.000 places, budget minimum de trois millions d’euros et évolution en SASP, telles sont les futures conditions à respecter pour tous clubs désireux de

rejoindre l’élite. Ce qui ne manquera pas de déclencher l’ire de nombreux présidents de clubs et d’élus locaux. Le coup d’arrêt interviendra finalement en 2006 avec la publication du « décret Lamour », du nom du ministre des Sports d’alors, qui juge illégale l’imposition de tels critères. Le rejet du Livre Blanc constituera le grand échec du mandat de René Le Goff à la tête de la LNB. Dans le même registre, le passage en 2005 au format de la finale sèche à Bercy, censée créer un événement basket fort susceptible d’attirer le réseau hertzien, n’a pas eu l’effet escompté, France Télévisions arrêtant sa diffusion au bout

RENÉ LE GOFF1944 Naissance à Paris le 21 avril

1967 Diplôme de Centrale Lille.

1969 Arrivée chez IBM

1984 Trésorier général du Racing CF (section basket)

1988 Président du Racing Paris Basket

1995

Adjoint au maire à la Mairie du 15e à Paris

Élu président de l’UCPB

1997 Champion de France avec le PSG Racing

2003 Élu président de la LNB

2007 Réélu président de la LNB

2010 Décès à Paris le 17 septembre

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Il continuait de travailler les dossiers au jour le jour,

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LA LNB PERD SON PRÉSIDENT

C’ÉTAIT RENÉ LE GOFF

de deux ans. Un projet ambitieux, qui n’a pas totalement rencontré le succès. Mais qu’importe.« Que tout le monde entende bien ce message, j’irai au terme de mon mandat, ça c’est clair, net et précis », déclarait Le Goff dans ces même colonnes en janvier dernier, peu après que Claude Bergeaud ait publiquement émis des doutes sur l’état de santé du président ainsi que des critiques sur son maintien en poste. Il s’est finalement éteint neuf mois avant la fin de son mandat. Il y a plus d’un an et demi de ça, lorsque son état s’est aggravé, le diagnostic semblait sans appel si l’on en croit les rumeurs, et peu de gens le voyaient tenir aussi longtemps. « S’il avait abandonné la présidence, moralement et physique-ment, ça lui aurait mis un coup terrible », juge Jean-Pierre Goisbault. « Garder son poste l’a aidé à tenir, à se battre contre la maladie, il avait besoin de ça. » n

ET mAINTENANT ?

UN INTÉRIMAIREjUsqU’EN jUIN 2011Par Thomas BERjOAN

A vec le décès du président de la ligue, 10 mois avant la fin de son mandat, les institutions de la ligue entrent dans une période de

flottement. Que va-t-il se passer à partir d’aujourd’hui ? Qui va assurer le pouvoir ? Quand et comment sera élu le prochain président ? Le bon déroulement de la saison en cours est-il menacé ? L’arrivée d’un directeur général à la LNB est-elle perturbée, retardée ou avancée ? Beaucoup de questions…

Une vacance du pouvoir ?Techniquement, la LNB va bien observer une période sans présidence. L’exécutif de la ligue ne sera pas totalement décapité non plus car reste le bureau pour gérer les affaires courantes. À l’origine, le bureau est composé du président de la ligue et de ses trois vice-présidents – qui sont actuellement Jean-Luc Desfoux (en qualité de « personnalité qualifiée » de la LNB), Jacques Lemonnier (ancien président du Havre), Jean-Paul Genon (Vichy) – ainsi que Jean-Marc Jehanno de la fédération. C’est le comité directeur, qui se réunira le 25 octobre, qui désignera en son sein par un vote à bulletin secret un président intérimaire. Pour mémoire, le comité directeur, aujourd’hui orphelin de René Le Goff, regroupe donc 16 personnes : les 4 membres du bureau plus MM. Jean-Pierre Barrau (personnalité qualifiée LNB), Pierre Dao (person-nalité qualifiée FBBB), Philippe Legname et Jacques Deneux (représentants FFBB), Dominique Juillot (Chalon), Christian Fra (Nancy), Patrick Chiron (Cholet), Pierre Grall (ASVEL), Alain Béral (Pau), Jean-Pierre Goisbault (UCPB), Yann Barbitch (syndicat des joueurs) et Francis Charneux (syndicat des coaches). En comité directeur, les décisions sont prises en vote à la majorité. Normalement, en cas d’égalité, la voix du président comptait double. Là, il faudra se départ-ager autrement en cas de souci. Il faut savoir aussi que la fédération a toujours le pouvoir de s’opposer à une décision du comité directeur.« Logiquement, le comité sera chargé de désigner un président intérimaire jusqu’à la fin du mandat de M. Le Goff, donc jusqu’en juin 2011 », nous explique Jean-Luc Desfoux. « Les élections présidentielles ont traditionnellement lieu en juin pour permettre à la nouvelle équipe de mettre en place les budgets et les grandes orientations politiques entre juin et septembre. » C’est l’assemblée générale de la ligue qui élit le président pour un mandat de 4 ans selon un mécanisme un peu compliqué. D’abord, l’AG se réunit en collèges (club de Pro A, de Pro B, représent-ants de la FFBB) pour élire, par collèges, un nouveau comité directeur qui propose alors un président à l’AG qui valide ou non cette proposition par un vote. La prochaine AG de la ligue a lieu le 27 septembre mais le délai est trop court pour organiser l’élection.

Desfoux président intérimaire ?En attendant juin, le nom de Jean-Luc Desfoux semble actuellement être au centre des discussions pour le poste de président intérimaire. « Il n’y a pas de candidat déclaré », nous explique-t-il. « Tout le monde savait que je ne voulais pas prendre la présidence. J’ai simplement

assumé la représentation de la présidence sur certains événements car il fallait bien que quelqu’un le fasse, et parce que j’étais le plus ancien. Pour l’instant, il n’est pas question que je sois élu. Je sais qu’on m’a déjà appelé pour que je me présente. À titre personnel, je ne suis pas candidat. Le problème pour moi aujourd’hui se pose en termes de disponibilité. C’est une tâche qui est passion-nante à condition de bien l’exercer et pour cela, il faut du temps. J’ai une étude de notaire avec 40 personnes donc j’ai des priorités qui ne sont pas nécessairement celles du basket professionnel. On a un mois devant nous pour réfléchir à tout ça. » Pour être élu, il ne faut appartenir à aucun club, ce qui raccourcit la liste des candidats ou implique une démission de son club d’appartenance. Peut-on imaginer un président issu de la FFBB et non du monde professionnel ? À suivre.

Comment va se passer la saison en cours ?Le décès de René Le Goff va-t-il impacter négativement la saison en cours ? Pas nécessairement. Le train était déjà sur les rails, le budget voté et les principaux dossiers bien avancés. Ensuite, se pose la question de la légitimité du

président intérimaire. Certes, il n’aura pas été élu directe-ment par l’AG, mais le comité directeur qui l’aura mis en place a lui été élu par l’AG en 2007. La question sera de toute façon évoquée pendant l’AG du 27 septembre, mais on peut imaginer qu’en cas de crise importante, la légitimité formelle de l’intérimaire sera assez faible. Reste ensuite la personnalité du bonhomme. Quoi qu’il arrive, cette fin de mandat va se limiter à la gestion des affaires courantes. « On peut imaginer que cette année-là sera une année de transition et c’est dommage », regrette Jean-Luc Desfoux. « C’est plus un constat qu’autre chose, c’est comme ça, je ne suis pas certain qu’on puisse faire autre chose. Le problème, c’est qu’on est depuis deux

ans au ralenti et pour le basket, ce n’est pas ce qu’il faut. Interrogez les membres du comité directeur, ils vous diront la même chose. On stagne parce que la ligue de basket a besoin d’un président qui donne l’impulsion et monsieur Le Goff, à cause des problèmes qui étaient les siens ne pouvait plus donner la dynamique comme il l’a fait durant les premières années de ses mandats, malgré la connais-sance totale des dossiers qu’il avait. »

quel projet pour la LNB ?Plus globalement, la disparition du président pose la question de l’avenir de la ligue. 2011 sera une année élective et dès janvier, on peut imaginer que différents candidats et projets vont se dessiner pour la suite à donner au basket pro français. Entre-temps, une des dernières décisions importantes du mandat de René Le Goff va être mise en œuvre. Le recrutement d’un directeur général à la LNB est pratiquement terminé. « C’était une décision importante qui permettra d’avoir une organisation opérationnelle plus dynamique », explique Desfoux. « On a jugé que c’était indispens-able pour progresser et assurer une transition vers des perspectives nouvelles différentes. » Le résultat

du processus de recrutement n’a pas encore été présenté au comité directeur. « Logiquement il avait été prévu qu’il ar-rive le 1er janvier, parce que ça permettait de faire une transition de six mois avec monsieur Le Goff qui avait une connais-sance unique des dossiers », poursuit Desfoux. « Aujourd’hui, on va être obligé de faire autrement, est-ce qu’il va falloir avancer son arrivée ? »

Quoi qu’il arrive, le timing va désormais être étrange à la ligue avec l’arrivée d’un nouvel homme fort opéra-tionnel qui précédera de quelques mois l’élection d’un nouveau président qui impulsera une nouvelle politique. Il serait favorable que les deux hommes partagent une même vision de la ligue, histoire de tirer ensuite dans le même sens pendant 4 ans. n

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La disparition du président pose la question de l’avenir de la ligue.

2011 sera une année élective et dès janvier, on peut imaginer que différents candidats et projets vont se dessiner...

Jean-Luc Desfoux, vice-président de la ligue, assurait la représentation

publique (comme ici lors des finales LNB à Bercy en juin dernier).

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LE GRAND BILAN

L’EUROPE DOMINE80 matches, 288 joueurs, le Mondial a livré en deux semaines un instantané de l’état du basket sur la planète. Entre ce qu’on sait déjà, le champion, le parcours de l’équipe de France, un coup d’œil sur les grandes tendances 2010.

Par Thomas BERJOAN

Hiérarchie mondiale ?Une Europe forteSi les États-Unis d’Amérique ont repris du poil de la bête après le titre olympique en 2008 et celui acquis en début du mois à Istanbul, le continent le mieux représenté reste sans contestation possible l’Europe. Avec neuf huitième-de-finalistes sur 16 possible, cinq quart-de-finalistes sur 8 et surtout trois demi-finalistes sur 4, le « vieux » continent a imposé sa griffe sur ce tournoi, et ce en dépit de la dégringo-lade historique de l’Espagne, fer de lance de l’Europe depuis une demi-décennie. En fait, parmi les équipes européennes, seule l’Allemagne, invitée sur wildcard au tournoi, mais privée finalement de la présence de son homme à tout faire Dirk Nowitzki, n’a pas su rallier les huitièmes. Le niveau de jeu européen est d’une den-sité qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. En effet, la Turquie (6e du dernier Euro) ou la Lituanie (11e du dernier Euro) se retrouvent sur le podium de ce Mondial. Un tel phénomène serait impossible sur les autres continents où les fortes équipes sont sensiblement toujours les mêmes. Ainsi, l’année prochaine à l’Euro en Lituanie, Grèce (11e), France (13e) et Croatie (14e) pourraient sans problème se retrouver devant des nations mieux clas-sées cette année à Istanbul. Un constat qui devrait amener à revoir le nombre de places attribuées à l’Europe sur les 12 qualifiés pour les Jeux ?

Philosophie de basket ?Un tournoi offensifLa défense gagne les titres ? Un vieux cliché du basket qui a pris du plomb dans l’aile au cours de ce tournoi ? Oui. Le Team USA, champion du monde en titre a avant tout été la meilleure attaque au nombre de points marqués (92,8 unités), du basket champagne. Plus globalement, dans les sept meilleures attaques du tournoi, on retrouve les six meilleures

équipes au classement final. Seul le Brésil (6e attaque avec 81,2 et 9e au classement final) fait exception à la règle.Si on a pu assister à des matches plutôt défensifs dans la première phase du tournoi, à partir des quarts, le ticket d’entrée filtrait obligatoirement autour des 90 points (Serbie bat Espagne 92-89, Turquie bat Slovénie 95-68, USA bat Russie 89-79 et Lituanie bat Argentine 104-85). Comment l’expliquer ? Déjà, toutes les équipes de bon niveau ont désormais tendance à pousser le ballon et à jouer un maximum en transition. Les défenses « arrêtées » sont devenues tellement fortes en jeu FIBA où les aides embouteillent la raquette, que désor-mais toutes les occasions de tirs ouverts sont bonnes à prendre, même tôt dans la possession. Aucune équipe n’a donc choisi de ralentir à tout prix le jeu et de faire baisser le nombre de posses-sions par match. Autre considération, sur une compétition où les matches se sont enchaînés à une bonne cadence, l’intensité exigée par une défense de fer a pu avoir tendance à s’émousser, ce qui explique peut-être aussi que sur la durée, les attaques aient pris le dessus.

Niveau de jeu ?Des matches mythiquesAvant le début de la compétition, il y a eu quelques inquiétudes légitimes quant au niveau de jeu qu’allait offrir ce championnat du monde, amputé des stars. Mais comme après chaque compétition, l’observation générale qui se dégage, c’est que le niveau monte ! Dès le premier tour, des matches comme Croatie-Slovénie (victoire 84-91 pour la Slovénie) ou USA-Brésil (victoire 70-68 pour les États-Unis) ont placé la barre très haut. Par la suite, le huitième de finale entre le Brésil – encore une fois – et l’Argentine a marqué les esprits. Si tôt dans la compétition, le festival of-

fensif livré par ces deux formations qui se connaissent par cœur a été éblouissant (victoire de l’Argentine 93-89). Deux équi-pes qui ont shooté au-dessus des 53% et à plus de 50% à trois-points, très peu de balles perdues et des joueurs (Scola d’un côté, Huertas de l’autre) qui se rendent coup pour coup jusqu’à la dernière pos-session. Un régal. Le Grèce-Espagne des 8e a également été un grand cru.Pour la suite du tournoi, on retiendra évidemment le quart de finale entre la Serbie et l’Espagne (victoire 92-89 pour la Serbie), ponctué par le shoot du tournoi, la flèche décochée à plus de 9 mètres par Milos Teodosic à la fin du match. Autre-ment en quart, le festival de la Lituanie (8/8 à 3-pts pour commencer) contre l’Argentine pourtant favorite restera pour cette génération balte comme une ré-férence dans les années à venir. Enfin, le joyau de la couronne fut le Serbie-Turquie (gagnée par la Turquie 83-82), scénario invraisemblable, exploits en pagaille et suspense digne des meilleurs thrillers jusqu’au bout de la crise cardiaque. Le tout dans une atmosphère extraordinaire. Un vrai collector.

Qui a brillé ?Nouvelle générationDans le sillage de Kevin Durant, la jeunesse a pris le pouvoir sur l’échiquier mondial. Sur la densité et la longueur, les équipes qui ont brillé sont celles où la relève est déjà en place. Pour le Team USA et son réservoir hallucinant, coach K va devoir se poser des questions pour construire son équipe de 2012. Certains jeunes loups (Westbrook, Gordon) ont gagné leur place sur l’Olympe. La Serbie, après être repartie à zéro en 2008, achève un premier cycle de trois ans avec une génération très jeune et extrêmement prometteuse. Globalement, cette équipe peut rester telle quelle pendant cinq ou six étés. Impression-

nant. Même chose en Lituanie. Autour de quelques vétérans, les Kalnietis, Seibutis, Maciulis, Pocius, Kleiza, Gecevicius et Andriuskevicius ont tous 25 ans ou moins. En Turquie, la généra-tion des géants de 1986-87, Ilyasova, Akyol, Savas, Erden et Asik est installée et va faire souffrir toutes les raquettes du monde pendant de longues années. Pour d’autres, comme l’Argentine notam-ment, c’est la problématique inverse. Pas de sang frais à l’horizon.

Une formule à revoir ?Sauver la finale !Le Mondial a été bien organisé. Cepen-dant, deux défauts sont venus troubler la bonne marche sportive du tournoi. Tout d’abord, la première phase de poule de 5 matches autorise les calculs pour choisir son adversaire en quart. Un jeu qui fausse l’éthique sportive. La Grèce a perdu sciemment contre la Russie pour éviter l’Espagne en huitième de finale. Peine perdue au final. De son côté, la France s’est mise la tête à l’envers pour ces problèmes mathématiques pas fair play. Alors, pourquoi ne pas effectuer, à la fin de la première phase, un tirage au sort pour le tableau final ? Les résultats de la phase de poule serviraient à établir des têtes de série et différents chapeaux (le chapeau des premiers de poule, le chapeau des deuxièmes…) Ainsi, chaque équipe serait vraiment motivée à obtenir le meilleur classement possible et ce serait également la fin des « choix ». La finale justement. Cette année, les deux équipes qui sont sorties complètement essorées de la demi-finale Turquie-Serbie à minuit n’ont pas existé le lendemain en finale et dans le match pour le bronze. Impossibilité de s’endormir puis de s’entraîner correcte-ment. Il faut absolument déplacer, sur la longueur de la compétition, un jour de repos entre les demies et la finale. n

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Derrière l’intouchable Team USA (ci-dessus Eric Gordon), l’Europe a dominé : (de gauche à droite) Omer Onan (Turquie), Simon Jasaitis (Lituanie), Milan Macvan (Serbie), Ricky Rubio (Espagne) et Vassilis Spanoulis (Grèce).

RANkINg FIBA

TEAM USA, LE POUvOIR ABSOLULa FIBA a publié son nouveau classement mondial des nations à l’issue du championnat du monde. Sans surprise, les États-Unis reprennent la première place du ranking masculin à l’Argentine, qui chute au troisième rang. Malgré sa contre performance en Turquie (6e), l’Espagne gagne une place et se retrouve deuxième. La plus grosse progression est à mettre au crédit de la Turquie, finaliste, qui fait un bond de la 18e à la 6e place. En dépit de son élimination précoce, la France monte une marche et se classe 14e.Depuis cette année, le classement FIBA est divisé en cinq catégories : hommes, femmes, garçons (U19 et U17), filles (idem) et « combiné » (qui prend en compte toutes les catégories). Non contents d’être en tête chez les hommes, les États-Unis sont également premiers dans les quatre autres classements. Un signe parmi d’autres du retour au premier plan du basket américain. La France se classe pour sa part 8e chez les femmes (avant le Mondial), 7e chez les garçons, 5e chez les filles et 9e en combiné.Le ranking prend en compte les résultats internationaux au cours des huit dernières années (deux olympiades), ce qui explique par exemple la flatteuse 7e place de l’Italie, finaliste olympique en 2004, mais aujourd’hui au fond du trou.

Top 15 (hommes)

1 Pays Ev* Pts1 États-Unis +1 892

2 Espagne +1 720

3 Argentine -2 665

4 Grèce = 489

5 Lituanie +1 462

6 Turquie +12 301

7 Italie +1 300

8 Serbie -3 234

9 Australie +2 224

10 Chine -1 219

11 Russie +6 194

12 Allemagne -5 182

13 Angola -1 180

14 France +1 170

15 Porto Rico -5 169(*) : Évolution par rapport au classement 2009

SPécIAL MONDIAL 2010

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spécial mondial 2010 15

1- états-unis (9-0)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsKevin Durant 9 28 74-133 55,6 26-57 91,2 6,1 1,8 1,4 0,7 2,0 22,8Chaucey Billups 9 23 25-64 39,1 14-44 85,7 1,9 3,1 1,2 0,0 1,0 9,8Russell Westbrook 9 19 29-62 46,8 3-7 84,0 2,8 2,6 1,3 0,4 1,8 9,1Eric Gordon 9 18 27-59 45,8 19-42 80,0 1,6 0,6 0,9 0,2 0,7 8,6Derrick Rose 9 23 27-59 45,8 5-18 50,0 2,1 3,2 1,1 0,3 1,6 7,2Lamar Odom 9 22 28-52 53,8 3-4 50,0 7,7 0,4 0,6 0,7 1,0 7,1Rudy Gay 9 13 22-45 48,9 6-19 72,2 2,9 0,8 1,0 0,9 0,4 7,0Andre Iguodala 9 19 20-34 58,8 2-7 47,4 4,6 1,9 1,8 0,0 1,4 5,7Kevin Love 9 9 20-35 57,1 4-9 77,8 4,9 0,8 0,3 0,1 0,8 5,7Stephen Curry 8 11 14-31 45,2 7-19 100,0 1,4 2,1 0,5 0,0 1,0 4,6Danny Granger 7 10 12-30 40,0 3-13 50,0 0,9 1,0 0,1 0,1 0,1 4,1Tyson Chandler 9 9 9-14 64,3 0-0 50,0 2,7 0,4 0,2 0,6 0,2 2,6Total 9 - 307-618 49,7 92-239 73,3 41,7 18,2 10,4 4,0 12,0 92,8

2- tuRQuiE (8-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsErsan Ilyasova 8 29 34-74 45,9 16-33 71,9 7,6 0,5 1,1 0,3 0,5 13,4Hedo Turkoglu 9 26 34-84 40,5 20-48 71,9 4,2 3,4 1,0 0,3 1,2 12,3Omer Onan 8 24 27-59 45,8 12-31 73,3 0,9 1,4 0,8 0,0 0,8 9,6Semih Erden 9 20 30-48 62,5 0-0 61,1 4,6 1,2 0,2 0,8 2,1 9,1Omer Asik 9 19 32-58 55,2 0-0 37,2 6,9 0,7 0,3 1,2 1,0 8,9Kerem Tunceri 8 22 17-42 40,5 11-27 90,0 2,1 4,0 1,5 0,0 1,0 6,8Sinan Guler 8 15 21-37 56,8 7-17 75,0 1,6 2,1 2,1 0,3 1,0 6,5Ender Arslan 9 17 19-39 48,7 13-28 35,7 0,3 1,9 0,4 0,0 1,0 6,2Oguz Savas 8 13 19-30 63,3 3-3 53,3 1,5 0,8 0,0 0,1 1,1 6,1Kerem Gonlum 8 18 12-25 48,0 0-2 64,3 4,4 0,9 0,5 0,4 0,8 4,1Cenk Akyol 6 12 7-16 43,8 4-11 0,0 0,8 0,3 0,8 0,2 0,3 3,0Baris Ermis 5 7 4-7 57,1 1-3 66,7 0,6 1,0 0,4 0,2 0,8 2,2Total 9 - 256-519 49,3 87-203 60,1 36,2 16,6 8,1 3,4 11,7 81,1

3- lituaniE (8-1)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsLinas Kleiza 9 31 66-126 52,4 13-34 76,5 7,1 1,4 1,1 0,1 2,3 19,0Mantas Kalnietis 9 25 28-71 39,4 13-36 86,4 3,0 3,4 0,8 0,2 2,1 9,8Martynas Pocius 9 21 30-55 54,5 13-28 76,5 2,6 1,6 0,2 0,0 1,6 9,6Jonas Maciulis 9 21 27-62 43,5 9-29 69,2 2,9 1,8 1,4 0,3 1,6 9,0Simas Jasaitis 7 23 18-42 42,9 8-17 75,0 5,0 1,0 0,1 0,0 1,0 7,6Tomas Delininkaitis 9 17 19-38 50,0 9-22 77,8 1,8 1,8 0,4 0,1 1,1 7,6Paulius Jankunas 9 20 28-57 49,1 1-9 66,7 5,0 1,3 0,3 0,8 1,0 7,0Martynas Gecevicius 7 13 15-42 35,7 9-25 87,5 1,4 0,9 0,3 0,0 0,4 6,6Tadas Klimavicius 7 13 10-21 47,6 0-0 58,3 2,9 0,6 0,6 0,6 0,9 3,9Robertas Javtokas 8 15 13-29 44,8 0-0 42,9 4,0 0,4 0,1 0,5 0,9 3,6Martynas Andriuskevicius 2 13 3-5 60,0 0-0 50,0 4,5 0,5 0,5 0,5 1,5 3,5Reinaldas Seibutis 8 12 10-19 52,6 4-8 60,0 0,8 0,9 0,4 0,3 0,5 3,4Total 9 - 267-567 47,1 79-208 73,5 37,8 14,4 5,7 2,8 13,1 82,9

4- sERBiE (6-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsNenad Krstic 6 24 25-52 48,1 0-1 70,5 7,5 0,8 0,7 0,0 1,3 13,5Dusko Savanovic 9 18 37-73 50,7 10-27 79,2 3,9 1,2 0,7 0,0 1,6 11,4Novica Velickovic 9 23 42-92 45,7 7-29 61,1 4,7 2,1 1,3 0,6 1,2 11,3Milos Teodosic 7 28 30-68 44,1 15-46 80,0 3,4 5,6 1,6 0,1 2,6 11,3Marko Keselj 9 19 35-55 63,6 21-35 75,0 3,1 0,0 0,8 0,2 0,4 11,1Aleksandar Rasic 9 24 25-48 52,1 18-34 94,7 1,7 3,9 1,1 0,0 1,2 9,6Kosta Perovic 9 15 26-45 57,8 0-0 78,9 3,3 0,2 0,3 0,9 0,8 7,4Milan Macvan 7 13 15-28 53,6 1-4 81,8 1,4 1,1 0,1 0,3 1,0 5,7Nemanja Bjelica 9 15 18-27 66,7 7-13 72,7 2,8 0,7 0,4 0,0 0,8 5,7Milenko Tepic 9 17 13-45 28,9 6-21 85,7 2,8 1,8 0,2 0,0 1,3 4,9Stefan Markovic 9 18 9-20 45,0 2-9 50,0 2,3 2,2 0,2 0,1 1,3 3,2Ivan Paunic 7 12 7-16 43,8 2-6 100,0 1,3 0,3 0,0 0,0 0,4 2,6Total 9 - 282-569 49,6 89-225 74,6 36,8 18,1 6,9 2,1 12,7 88,9

5- aRGEntinE (5-2)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsLuis Scola 9 36 90-159 56,6 1-2 79,7 7,9 1,2 0,9 0,2 3,0 27,1Carlos Delfino 9 36 60-132 45,5 27-70 77,6 4,7 2,8 2,0 0,3 1,8 20,6Fabricio Oberto 5 27 18-35 51,4 0-0 85,7 5,6 1,8 0,8 0,0 0,6 8,4Pablo Prigioni 9 32 20-49 40,8 13-33 73,7 2,7 6,4 2,0 0,1 2,2 7,4Léonardo Gutierrez 9 16 22-49 44,9 19-44 33,3 1,6 0,7 0,1 0,2 0,4 7,1Hernan Jasen 9 22 17-44 38,6 7-22 41,2 3,8 1,1 0,9 0,1 0,8 5,3Pablo Quinteros 9 14 11-28 39,3 7-17 90,9 1,0 0,6 0,3 0,0 0,6 4,3Juan Gutierrez 6 8 7-11 63,6 0-0 83,3 2,5 0,0 0,0 0,2 0,0 3,2Luis Cequeira 9 10 10-15 66,7 0-1 50,0 0,9 1,2 0,4 0,0 0,3 2,6Roman Gonzalez 6 12 6-17 35,3 0-0 0,0 2,8 0,5 0,3 0,3 0,7 2,0Marcos Mata 3 6 0-1 0,0 0-1 75,0 1,7 0,3 0,0 0,0 0,0 1,0Federico Kammerichs 6 6 1-4 25,0 0-1 33,3 1,3 0,0 0,0 0,0 0,2 0,7Total 9 - 262-544 48,2 74-191 73,4 33,9 15,4 7,3 1,3 10,4 83,3

6- EspaGnE (5-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsJuan Carlos Navarro 8 24 40-90 44,4 20-46 87,5 1,3 3,0 0,9 0,0 1,9 16,9Rudy Fernandez 9 26 44-71 62,0 18-39 91,9 6,0 1,7 1,8 0,2 1,4 15,6Marc Gasol 9 24 44-75 58,7 0-0 56,2 6,4 1,2 0,7 2,3 1,7 12,8Jorge Garbajosa 9 22 25-55 45,5 17-36 72,7 2,1 1,0 0,2 0,3 1,2 8,3Fran Vazquez 9 15 30-38 78,9 0-0 50,0 4,8 0,6 0,4 1,6 0,8 7,9Felipe Reyes 9 17 22-52 42,3 2-6 57,1 5,9 0,7 0,9 0,1 1,3 6,4Sergio Llull 9 17 15-45 33,3 7-27 66,7 1,2 1,8 0,7 0,2 1,1 4,6Ricky Rubio 9 25 13-47 27,7 2-17 85,7 3,1 5,1 1,4 0,1 2,1 4,4Alex Mumbru 9 12 12-33 36,4 5-18 100,0 2,0 0,9 0,2 0,0 0,7 4,1Fernando San Emeterio 7 11 11-20 55,0 1-6 66,7 1,9 1,3 0,1 0,0 0,7 3,6Victor Claver 5 4 5-6 83,3 1-1 20,0 0,4 0,2 0,0 0,0 0,4 2,4Raul Lopez 9 10 7-16 43,8 3-11 100,0 0,9 1,6 0,2 0,0 0,8 2,0Total 9 - 268-548 48,9 76-207 71,8 37,2 18,2 7,4 4,9 13,6 85,2

7- RussiE (6-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsTimofey Mozgov 9 21 44-70 62,9 0-1 78,4 4,4 0,0 0,3 1,0 1,6 13,0Sergey Monya 9 31 30-70 42,9 24-48 100,0 5,0 2,7 0,6 1,3 1,7 11,2Sasha Kaun 7 21 27-45 60,0 0-0 59,4 6,3 0,1 0,4 0,6 1,6 10,4Andrey Vorontsevich 9 26 31-64 48,4 11-25 87,5 6,6 1,2 1,2 0,2 1,2 8,9Vitaly Fridzon 9 17 22-61 36,1 10-32 100,0 1,8 1,4 1,0 0,1 1,0 7,4Sergey Bykov 9 24 21-58 36,2 5-21 78,9 3,1 3,1 0,8 0,0 2,7 6,9Anton Ponkrashov 9 26 17-66 25,8 3-29 85,2 1,9 5,1 0,3 0,1 1,9 6,7Alexey Zhukanenko 4 11 9-14 64,3 1-1 83,3 1,5 0,3 0,0 0,8 1,3 6,0Evgeny Voronov 9 16 17-31 54,8 2-5 73,3 2,1 0,6 0,7 0,1 0,6 5,2Dmitry Khvostov 9 15 12-27 44,4 9-20 100,0 1,3 1,6 0,4 0,0 1,1 3,9Evgeny Kolesnikov 6 4 0-7 0,0 0-6 0,0 0,8 0,2 0,2 0,2 0,5 0,0Viktor Khryapa 0 - 0-0 0,0 0-0 0,0 - - - - - -Total 9 - 230-513 44,8 65-188 80,1 35,3 16,0 5,8 3,8 14,8 74,0

8- sloVéniE (5-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsGoran Dragic 9 28 37-86 43,0 10-36 71,4 3,3 4,1 1,1 0,0 2,7 12,7Bostjan Nachbar 9 27 39-80 48,8 15-37 68,2 4,0 0,9 0,6 0,3 1,0 12,0Jaka Lakovic 8 28 30-68 44,1 22-53 72,2 1,4 2,3 1,0 0,0 2,0 11,9Sani Becirovic 9 23 20-49 40,8 7-22 94,3 3,0 3,1 1,6 0,0 2,0 8,9Primoz Brezec 9 20 31-49 63,3 1-2 66,7 4,6 0,1 0,2 0,1 0,7 8,1Uros Slokar 8 21 20-44 45,5 5-13 88,9 4,8 0,6 0,4 0,1 0,9 7,6Miha Zupan 9 17 21-43 48,8 8-19 85,7 3,1 0,8 0,6 0,1 0,4 6,2Gasper Vidmar 9 14 21-39 53,8 0-1 52,6 3,2 0,3 0,6 0,3 1,7 5,8Samo Udrih 7 16 13-30 43,3 6-17 50,0 0,9 1,0 0,6 0,0 1,1 5,0Hasan Rizvic 5 8 4-9 44,4 0-0 80,0 2,4 0,2 0,2 0,6 0,4 2,4Goran Jagodnik 6 10 5-18 27,8 2-8 100,0 1,7 0,5 0,3 0,0 0,5 2,3Jaka Klobucar 5 10 2-9 22,2 1-8 50,0 0,6 0,2 0,6 0,0 0,8 1,2Total 9 - 243-524 46,4 77-216 74,9 34,0 13,2 6,9 1,3 13,3 78,4

9- BRésil (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsLeandro Barbosa 6 29 37-81 45,7 10-30 81,2 3,0 1,5 2,0 0,0 1,8 16,2Tiago Splitter 6 25 29-54 53,7 0-1 70,4 5,2 1,8 1,0 0,7 2,5 12,8Marcelinho Machado 6 17 22-41 53,7 17-30 83,3 1,2 0,7 1,5 0,2 1,5 12,7Marcelo Huertas 6 31 21-42 50,0 8-17 85,0 1,7 5,8 0,7 0,0 2,3 11,2Alex Garcia 6 27 18-36 50,0 4-14 71,4 3,3 1,7 1,8 0,2 0,5 8,3Guilherme Giovannoni 6 20 16-31 51,6 7-17 83,3 2,5 0,7 0,0 0,2 0,3 7,3Raul Neto 1 8 2-4 50,0 0-1 100,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 6,0Marcus Vinicius 6 15 9-25 36,0 4-14 83,3 3,5 0,0 0,5 0,2 0,7 4,5Anderson Varejao 3 27 6-13 46,2 0-0 20,0 7,0 0,3 0,7 0,0 1,0 4,3J.P. Batista 4 12 6-15 40,0 0-0 55,6 3,3 1,0 0,5 0,3 1,0 4,3Murilo Becker 5 9 4-9 44,4 1-3 50,0 2,4 0,8 0,0 0,2 0,2 2,2Wellington Dos Santos 5 8 1-6 16,7 0-2 0,0 0,4 0,8 0,0 0,0 0,2 0,4Total 6 - 171-357 47,9 51-129 74,0 32,0 14,3 8,2 1,7 12,0 81,2

10- austRaliE (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsPatrick Mills 6 27 28-71 39,4 11-35 84,2 1,7 4,2 0,3 0,0 1,8 13,8David Andersen 5 26 18-41 43,9 6-15 83,3 7,4 1,2 0,8 0,4 0,4 10,4Joe Ingles 6 29 23-50 46,0 8-26 72,7 3,0 2,2 1,8 0,0 2,2 10,3Matt Nielsen 6 24 21-45 46,7 2-10 60,0 5,8 1,2 1,0 1,0 1,2 9,3Aleks Maric 6 17 23-41 56,1 0-0 75,0 4,3 0,5 0,3 0,2 2,8 9,2Brad Newley 6 22 16-40 40,0 2-17 38,5 4,5 0,5 0,3 0,5 0,5 6,5David Barlow 5 15 7-13 53,8 2-4 100,0 1,4 0,6 1,0 0,0 0,0 4,4Adam Gibson 6 19 10-27 37,0 6-20 0,0 1,0 0,7 0,3 0,0 1,2 4,3Mark Worthington 6 14 7-19 36,8 4-13 87,5 2,5 1,2 0,3 0,0 1,2 4,2Damian Martin 6 9 2-6 33,3 2-5 83,3 0,8 0,7 0,5 0,2 0,2 1,8Aaron Baynes 4 3 2-3 66,7 1-1 50,0 1,3 0,0 0,3 0,0 0,3 1,5Steven Markovic 2 11 0-4 0,0 0-1 100,0 1,0 1,5 1,0 0,5 3,0 1,0Total 6 - 157-360 43,6 44-147 72,3 35,3 13,0 7,0 2,3 13,0 73,2

11- GRÈcE (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsVassilis Spanoulis 6 29 26-50 52,0 13-31 81,0 1,0 2,3 1,2 0,0 2,5 13,7Sofoklis Schortsanitis 4 20 17-31 54,8 0-0 50,0 4,8 0,3 1,3 0,3 3,3 12,0Yannis Bourousis 6 23 21-57 36,8 9-30 86,7 6,3 0,7 0,8 0,3 1,0 10,7Nikos Zisis 6 28 25-56 44,6 6-21 60,0 3,0 2,2 0,3 0,0 1,3 10,3Dimitris Diamantidis 6 29 20-43 46,5 12-34 66,7 3,5 3,8 1,5 0,5 1,3 10,0Antonis Fotsis 3 24 8-21 38,1 6-14 75,0 6,0 0,7 1,0 0,7 0,3 8,3Kostas Tsartsaris 6 18 14-29 48,3 2-5 50,0 3,8 1,2 0,7 0,7 0,2 6,2Kostas Kaimakoglou 5 9 8-13 61,5 6-8 100,0 2,6 0,2 0,2 0,0 0,2 4,8Nick Calathes 6 13 11-27 40,7 0-10 62,5 2,2 2,5 0,7 0,2 0,7 4,5Georgios Printezis 5 9 8-19 42,1 2-10 100,0 1,6 0,4 0,4 0,0 0,4 3,8Stratos Perperoglou 6 15 8-21 38,1 1-9 50,0 2,0 1,0 0,5 0,0 0,3 3,5Ian Vougioukas 3 9 2-6 33,3 0-0 100,0 2,7 0,0 0,3 1,0 0,7 2,0Total 6 - 168-373 45,0 57-172 65,6 37,0 14,7 7,7 2,7 10,8 79,2

12- nouVEllE-ZélandE (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsKirk Penney 6 31 44-96 45,8 18-49 76,4 2,0 2,0 0,8 0,0 3,0 24,7Thomas Abercrombie 6 26 27-55 49,1 6-17 69,6 6,8 0,3 0,8 0,3 1,2 12,7Mika Vukona 6 25 23-38 60,5 3-5 80,0 6,5 3,2 1,5 0,3 2,5 9,5Phill Jones 6 22 20-54 37,0 10-31 77,8 2,7 1,5 0,5 0,2 1,2 9,5Casey Frank 5 16 13-19 68,4 4-6 100,0 3,6 1,6 0,8 0,0 1,4 7,2Lindsay Tait 6 26 11-31 35,5 3-10 80,0 2,8 2,2 1,2 0,0 1,0 5,5Craig Bradshaw 6 21 7-28 25,0 2-15 70,0 2,7 0,7 1,0 0,2 0,5 3,8Pero Cameron 6 17 8-25 32,0 5-16 50,0 1,0 3,3 0,2 0,0 0,7 3,8Alex Pledger 3 9 4-8 50,0 0-0 20,0 2,0 1,0 0,0 0,0 1,0 3,0Michael Fitchett 6 13 4-16 25,0 4-16 75,0 0,7 0,7 0,5 0,0 0,2 2,5Benny Anthony 3 3 0-3 0,0 0-1 75,0 0,7 0,3 0,0 0,0 0,0 1,0Jeremy Kench 3 4 0-2 0,0 0-0 0,0 0,3 0,3 0,3 0,0 1,0 0,0Total 6 - 161-375 42,9 55-166 73,6 33,8 16,0 7,3 1,0 13,2 80,0

13- FRancE (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsNicolas Batum 6 29 24-56 42,9 9-28 72,0 3,2 2,2 1,3 0,7 2,8 12,5Mickaël Gelabale 6 27 23-40 57,5 10-18 91,7 4,0 2,0 0,5 0,5 1,5 11,2Nando De Colo 6 23 18-37 48,6 9-21 100,0 1,8 2,2 0,8 0,0 1,8 8,8Boris Diaw 6 30 20-51 39,2 7-22 57,1 5,7 3,7 1,3 0,5 2,5 8,5Alain Koffi 6 19 16-28 57,1 0-0 76,0 4,3 0,3 0,3 0,3 1,2 8,5Ali Traore 6 13 14-31 45,2 0-0 36,4 1,5 0,3 0,2 0,0 1,5 5,3Florent Pietrus 4 22 4-14 28,6 0-2 100,0 4,8 1,5 0,5 0,0 1,0 4,5Yannick Bokolo 6 17 8-23 34,8 4-13 58,3 0,5 2,3 0,8 0,3 1,3 4,5Ian Mahinmi 6 13 9-14 64,3 0-0 90,0 3,2 0,3 0,7 0,5 1,0 4,5Andrew Albicy 6 11 5-12 41,7 4-7 71,4 1,0 1,0 0,5 0,2 0,8 3,2Fabien Causeur 3 4 1-3 33,3 1-3 0,0 0,7 0,3 0,0 0,0 0,0 1,0Edwin Jackson 6 4 2-7 28,6 1-5 0,0 0,2 0,2 0,2 0,0 0,0 0,8Total 6 - 144-316 45,6 45-119 73,6 31,7 15,7 7,0 3,0 16,2 71,3

14- cRoatiE (2-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsMarko Popovic 6 20 27-46 58,7 15-32 80,0 3,3 2,0 0,8 0,2 1,7 14,2Bogdan Bogdanovic 6 24 26-47 55,3 14-30 66,7 2,8 1,0 0,7 0,0 0,7 11,7Marko Tomas 6 29 20-52 38,5 9-29 63,6 4,0 1,8 0,8 0,2 1,3 9,3Roko-Leni Ukic 6 28 20-53 37,7 5-20 72,7 2,7 3,5 1,2 0,0 1,7 8,8Ante Tomic 6 20 22-49 44,9 0-0 53,8 6,0 0,7 0,8 0,7 2,7 8,5Luka Zoric 3 18 11-17 64,7 0-0 16,7 5,3 0,3 0,0 0,7 1,3 7,7Luksa Andric 4 17 11-19 57,9 0-4 66,7 2,8 0,3 0,8 0,3 1,3 7,0Marko Banic 6 22 18-40 45,0 0-0 66,7 4,3 0,3 0,2 0,2 0,7 6,7Kresimir Loncar 6 14 14-38 36,8 3-9 100,0 2,2 0,5 0,2 0,0 0,5 5,8Davor Kus 6 14 5-16 31,2 4-11 100,0 0,5 1,3 0,8 0,0 0,3 3,0Zoran Planinic 4 11 3-7 42,9 1-4 50,0 0,8 1,5 0,3 0,0 1,3 2,0Rok Stipcevic 2 7 0-2 0,0 0-2 0,0 0,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Total 6 - 177-386 45,9 51-141 67,4 34,3 12,5 6,2 1,7 12,0 77,8

15- anGola (3-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsOlimpio Cipriano 4 26 23-38 60,5 6-14 77,8 1,5 1,3 2,0 0,8 2,3 14,8Joaquim Gomes 6 28 31-56 55,4 9-17 42,1 6,3 1,5 1,0 0,3 2,2 13,2Miguel Lutonda 6 21 15-35 42,9 7-16 86,4 1,0 1,3 0,5 0,0 1,0 9,3Carlos Morais 6 26 19-55 34,5 8-32 75,0 1,8 1,7 1,2 0,0 2,8 8,7Felizardo Ambrosio 6 25 17-35 48,6 4-14 30,8 5,5 1,2 0,3 0,5 1,0 7,0Hermenegildo Mbunga 4 11 9-11 81,8 0-0 44,4 2,8 0,5 0,3 0,3 0,3 5,5Eduardo Mingas 6 19 14-47 29,8 0-10 66,7 3,3 0,7 0,2 0,0 1,3 5,0Carlos Almeida 6 21 5-29 17,2 5-26 72,7 3,2 1,2 0,7 0,0 0,7 3,8Roberto Fortes 4 18 4-21 19,0 3-11 100,0 1,5 0,5 0,5 0,3 0,3 3,3Vladimir Jeronimo 5 11 4-16 25,0 1-4 80,0 1,6 0,6 0,0 0,0 0,8 2,6Leonel Paulo 6 11 5-14 35,7 1-3 50,0 1,3 0,0 0,7 0,2 1,0 2,0Domingos Bonifacio 6 8 2-14 14,3 0-1 50,0 1,5 1,0 0,3 0,0 0,8 0,8Total 6 - 148-371 39,9 44-148 62,9 31,5 10,5 6,7 1,8 14,3 67,7

16- cHinE (1-5)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsYi Jianlian 5 35 37-74 50,0 1-7 70,3 10,2 1,0 1,2 0,8 2,2 20,2Wang Zhizhi 5 23 26-53 49,1 5-11 66,7 4,0 1,6 0,4 0,6 2,0 13,0Sun Yue 6 31 23-62 37,1 13-30 75,0 2,8 2,5 2,0 0,7 2,5 11,8Wang Shipeng 6 27 18-47 38,3 12-30 70,0 3,8 1,5 0,2 0,0 1,3 11,5Liu Wei 5 36 18-44 40,9 4-12 84,2 2,8 2,0 1,0 0,0 1,4 11,2Zhang Zhaoxu 1 21 2-4 50,0 0-0 0,0 2,0 1,0 1,0 3,0 2,0 4,0Ding Jinhua 6 18 6-23 26,1 2-11 83,3 3,5 1,2 0,0 0,2 0,5 3,2Zhou Peng 6 17 7-19 36,8 2-8 60,0 2,5 0,7 0,7 0,0 2,2 3,2Yu Shulong 6 9 6-15 40,0 5-10 0,0 0,3 0,3 0,7 0,0 0,5 2,8Su Wei 4 10 2-10 20,0 0-0 0,0 2,5 0,0 0,0 0,3 0,8 1,0Guo Ailun 4 6 0-3 0,0 0-0 100,0 0,5 0,8 0,0 0,0 1,0 0,5Jin Lipeng 3 9 0-6 0,0 0-4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Total 6 - 145-360 40,3 44-123 72,7 33,8 10,7 5,8 2,7 13,5 71,2

17- allEmaGnE (2-3)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsJan-Hendrik Jagla 5 26 24-46 52,2 13-20 57,1 6,2 3,0 1,0 0,4 2,0 13,8Heiko Schaffartzik 5 23 15-45 33,3 12-30 83,3 2,4 2,8 0,8 0,0 2,6 9,4Tibor Pleiß 5 20 15-34 44,1 0-0 91,7 6,0 0,2 0,6 1,0 1,6 8,2Tim Ohlbrecht 5 21 13-24 54,2 6-13 61,5 4,4 0,8 0,4 0,8 1,0 8,0Lucca Staiger 4 15 10-22 45,5 6-16 100,0 1,0 0,3 0,3 0,0 1,3 7,3Demond Greene 5 22 14-35 40,0 4-14 80,0 2,0 0,8 0,2 0,0 1,0 7,2Steffen Hamann 5 24 11-22 50,0 0-4 71,4 1,8 3,4 0,8 0,0 2,0 5,4Christoffer McNaughton 5 14 10-17 58,8 0-0 77,8 2,6 0,2 0,6 0,0 1,6 5,4Robin Benzing 5 18 8-25 32,0 4-13 100,0 1,4 0,6 0,2 0,2 0,4 4,6Philipp Schwethelm 5 16 7-15 46,7 6-13 100,0 0,6 1,0 0,6 0,0 0,6 4,4Elias Harris 5 17 7-13 53,8 0-2 100,0 2,0 0,6 0,2 0,4 0,8 3,4Per Günther 3 5 0-4 0,0 0-1 0,0 0,7 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0Total 5 - 134-302 44,4 51-126 76,6 33,2 13,6 5,6 2,8 15,8 75,6

18- poRto-Rico (1-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsJosé Juan Barea 5 29 28-64 43,8 6-23 71,0 3,8 5,4 0,8 0,0 2,8 16,8Angel Daniel Vassallo 5 28 26-64 40,6 11-35 81,2 5,6 2,2 0,6 0,6 1,8 15,2Peter John Ramos 5 21 23-35 65,7 0-0 54,5 6,4 0,8 0,0 0,2 1,6 10,4Nathan Peavy 5 24 19-43 44,2 4-7 66,7 3,0 1,8 0,6 0,6 1,8 9,6Carmelo Lee 5 26 12-33 36,4 6-21 75,0 2,6 0,4 0,4 0,8 0,4 6,6David Huertas 5 11 10-17 58,8 6-9 100,0 2,2 0,6 0,4 0,2 0,2 5,8Ricky Sanchez 4 11 7-15 46,7 5-11 100,0 1,5 0,8 0,3 0,0 0,8 5,3Renaldo Balkman 5 18 9-17 52,9 0-0 55,6 6,6 0,6 0,4 0,4 0,4 4,6Carlos Arroyo 1 28 2-7 28,6 0-2 0,0 2,0 1,0 0,0 0,0 2,0 4,0Daniel Santiago 5 9 3-4 75,0 0-0 66,7 1,6 0,4 0,2 0,4 1,4 1,6Guillermo Diaz 5 8 3-11 27,3 0-3 0,0 1,2 0,6 0,2 0,2 0,6 1,2Filiberto Rivera 4 13 0-9 0,0 0-7 50,0 1,3 2,8 0,3 0,0 0,5 0,5Total 5 - 142-319 44,5 38-118 69,6 40,4 15,8 4,0 3,4 12,8 77,2

19- iRan (1-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsHamed Haddadi 5 33 41-99 41,4 5-21 68,4 8,6 0,8 0,2 2,6 2,8 20,0Arsalan Kazemi 5 32 22-47 46,8 3-8 65,0 7,4 0,4 2,8 0,4 1,6 12,0Mehdi Kamrani 5 30 16-51 31,4 6-26 75,0 1,8 2,2 1,6 0,0 3,8 9,4Javad Davari 5 32 9-24 37,5 2-12 87,5 2,6 2,4 1,2 0,0 3,6 5,4Oshin Sahakian 3 25 6-11 54,5 2-5 0,0 3,3 0,0 0,7 0,0 1,3 4,7Saman Veisi 4 21 6-16 37,5 2-8 100,0 2,0 0,5 0,3 0,3 1,0 4,0Asghar Kardoust 4 11 5-13 38,5 0-0 66,7 3,8 0,3 0,0 0,0 1,0 3,5Saeid Davarpanah 3 5 2-5 40,0 1-2 100,0 0,3 0,7 0,0 0,0 0,7 2,3Aren Davoudi 5 17 2-11 18,2 1-5 50,0 0,8 1,0 1,2 0,0 1,6 1,8Mohammad Hassanzadeh 3 4 1-1 100,0 0-0 100,0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3Moosa Nabipour 4 7 1-4 25,0 0-2 50,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,3 0,8Iman Zandi 4 6 0-4 0,0 0-2 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,8 0,0Total 5 - 111-286 38,8 22-91 70,4 34,6 7,8 7,6 3,2 18,4 60,2

20- liBan (1-4)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsFadi El Khatib 5 32 25-56 44,6 4-13 74,2 4,4 1,0 0,4 0,4 3,4 15,4Jackson Vroman 5 29 28-55 50,9 1-5 42,5 6,4 2,0 1,6 0,2 2,8 14,8Rony Fahed 5 24 18-49 36,7 12-28 91,7 1,4 2,0 0,8 0,0 1,8 11,8Matt Freije 4 28 9-33 27,3 7-20 100,0 3,8 0,3 0,8 0,3 1,5 6,8Jean Abdelnour 5 20 8-24 33,3 1-9 75,0 2,4 0,8 0,6 0,0 1,4 5,8Elie Rustom 5 24 9-20 45,0 2-2 77,8 3,8 2,6 0,6 0,0 2,2 5,4Ali Fakhreddine 3 10 7-13 53,8 1-2 50,0 3,7 0,0 0,3 0,0 0,0 5,3Ali Mahmoud 5 20 6-19 31,6 3-11 33,3 1,2 1,4 2,6 0,0 1,0 3,2Ghaled Reda 3 7 3-6 50,0 1-4 50,0 0,3 0,3 0,3 0,3 1,3 2,7Ali Kanaan 5 17 2-8 25,0 1-4 50,0 2,8 0,4 0,2 0,2 0,6 1,2Elie Stephan 3 2 0-1 0,0 0-1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0Rodrigue Akl 1 1 0-0 0,0 0-0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 0,0Total 5 - 115-284 40,5 33-99 63,9 30,0 10,6 7,8 1,2 16,8 67,8

21- cÔtE d’iVoiRE (1-4)Joueurs MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co Bp PtsGuy Edi 5 27 17-48 35,4 10-27 58,3 2,6 0,8 1,2 0,0 2,0 10,2Mohamed Kone 5 22 17-45 37,8 2-8 62,5 5,8 0,8 1,6 0,0 1,4 10,2Hervé Lamizana 5 25 15-36 41,7 4-11 78,9 4,8 0,8 0,2 3,2 1,4 9,8Souleyman Diabate 5 35 19-46 41,3 6-19 75,0 4,4 4,4 2,4 0,2 3,6 9,4Stéphane Konate 5 24 15-35 42,9 3-12 33,3 3,0 1,0 0,8 0,4 1,8 6,8Charles Abouo 5 17 10-33 30,3 5-18 72,7 2,6 0,4 0,8 0,0 1,2 6,6Brice Assie 5 16 11-32 34,4 1-7 66,7 4,2 0,8 0,2 0,6 1,0 6,2Jonathan Kale 5 16 10-25 40,0 4-7 57,1 3,4 0,4 0,4 0,0 0,6 5,6Sylvain N’Diaye 4 7 2-7 28,6 0-0 100,0 1,3 0,3 0,3 0,0 0,5 1,5Didier Tape 5 7 2-13 15,4 0-5 0,0 1,4 0,4 0,0 0,4 0,4 0,8Pape Philippe Amagou 2 14 0-1 0,0 0-1 0,0 0,5 1,5 1,5 0,0 0,0 0,0Issife Soumahoro 1 8 0-2 0,0 0-1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Total 5 - 118-323 36,5 35-116 67,0 35,8 10,6 8,4 4,8 14,6 66,8

22- canada (0-5)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsJoel Anthony 5 30 23-40 57,5 0-0 40,0 5,6 0,4 1,2 2,2 1,6 10,4Jevohn Shepherd 5 18 13-45 28,9 5-19 69,6 1,6 0,4 0,8 0,0 0,8 9,4Denham Brown 5 24 17-48 35,4 7-15 75,0 2,4 2,0 0,4 0,0 1,2 8,8Andy Rautins 2 19 7-18 38,9 3-12 0,0 2,5 1,5 0,0 0,0 1,5 8,5Jermaine Anderson 5 29 12-43 27,9 6-22 75,0 2,2 3,0 1,6 0,0 1,8 8,4Kelly Olynyk 4 16 10-18 55,6 2-5 84,6 2,8 0,5 0,3 0,0 1,0 8,3Levon Kendall 5 24 14-36 38,9 3-9 57,1 7,6 1,8 0,8 0,4 1,2 7,8Jermaine Bucknor 5 13 7-14 50,0 6-11 50,0 1,6 0,6 0,4 0,0 0,6 4,2Robert Sacre 5 9 5-12 41,7 0-0 100,0 2,0 0,0 0,4 0,2 0,6 2,4Aaron Doornekamp 4 24 3-21 14,3 1-11 100,0 3,0 1,3 1,3 0,0 1,0 2,3Ryan Bell 5 11 3-4 75,0 1-1 75,0 1,0 0,4 0,8 0,2 0,6 2,0Olu Famutimi 2 9 2-5 40,0 0-3 0,0 1,5 0,0 0,0 0,0 1,5 2,0Total 5 - 116-304 38,2 34-108 67,4 32,8 10,6 7,6 3,0 12,2 66,0

23- JoRdaniE (0-5)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsZaid Abbaas 5 30 27-42 64,3 4-10 62,1 8,4 0,8 1,8 0,8 2,4 15,2Rasheim Wright 5 34 27-72 37,5 13-37 72,7 2,8 2,6 0,8 0,2 2,0 15,0Osama Daghles 5 34 21-55 38,2 6-15 80,0 2,6 5,6 0,6 0,0 4,0 12,8Ayman Adais 5 26 18-41 43,9 8-21 40,0 6,8 0,8 0,4 0,0 1,6 9,2Mousa Alawadi 5 18 12-27 44,4 2-9 66,7 1,2 0,8 0,0 0,0 1,4 6,8Enver Soobzokov 5 24 11-27 40,7 8-22 50,0 3,2 0,6 0,4 0,0 1,0 6,2Zaid Al-Khas 5 22 9-29 31,0 5-19 83,3 6,2 0,0 0,8 0,0 0,8 5,6Mohammad Hussein 1 1 1-1 100,0 1-1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3,0Ali Jamal Zaghab 5 5 2-4 50,0 0-0 0,0 0,8 0,2 0,0 0,0 0,4 0,8Fadel Alnajjar 4 4 0-3 0,0 0-3 0,0 0,3 0,8 0,0 0,0 0,5 0,0Mohammad Hadrab 2 3 0-0 0,0 0-0 0,0 1,0 0,5 0,0 0,0 0,5 0,0Wesam Al-Sous 4 3 0-4 0,0 0-3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Total 5 - 128-305 42,0 47-140 68,2 35,2 12,2 4,8 1,0 15,4 72,2

24- tunisiE (0-5)Joueur MJ Min Tirs % 3pts %LF Rb Pd In Co BP PtsMacram Ben Romdhane 4 19 15-26 57,7 1-2 60,7 3,8 0,3 2,0 0,0 1,3 12,0Marouan Kechrid 5 28 18-39 46,2 10-22 100,0 2,8 1,2 0,4 0,0 0,6 9,6Radhouane Slimane 5 26 13-48 27,1 2-19 84,2 6,0 1,6 0,8 0,4 3,2 8,8Salah Mejri 5 26 15-41 36,6 1-4 50,0 6,2 0,2 0,2 2,2 2,4 7,2Mohamed Hadidane 5 14 9-32 28,1 5-14 25,0 2,0 1,4 0,0 0,0 0,6 4,8Amine Rzig 5 21 7-34 20,6 0-10 88,9 3,6 1,0 0,0 0,0 1,6 4,4Naim Dhifallah 5 22 7-25 28,0 2-12 71,4 1,0 0,8 0,6 0,0 1,4 4,2Atef Maoua 5 10 6-17 35,3 4-13 75,0 1,6 0,0 0,4 0,0 1,0 3,8Hamdi Braa 5 7 4-17 23,5 2-5 71,4 1,4 0,0 0,0 0,4 0,4 3,0Nizar Knioua 5 17 4-13 30,8 3-6 0,0 2,0 1,2 1,8 0,0 0,2 2,2Mokthar Ghyaza 4 10 4-11 36,4 0-1 0,0 1,5 0,5 0,8 0,3 0,3 2,0Marouan Laghnej 3 9 1-1 100,0 1-1 50,0 0,3 0,7 0,7 0,0 1,0 1,3Total 5 - 103-304 33,9 31-109 68,5 36,0 8,4 6,8 3,2 15,2 60,0

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Le championnat du monde s’ouvre aujourd’hui

Ne tirez pas sur l’ambulaNce !Victime d’une incroyable série de forfaits sur blessures, l’équipe de France va avoir du mal à honorer en République Tchèque son statut de championne d’Europe. Pourtant jouer un quart de finale demeure encore son objectif.

par pascal leGeNDre, à beauvais

S amedi, à une minute et vingt-deux secondes de la clôture de l’ultime match de préparation

face au Brésil, Émilie Gomis, étincelante jusque-là – meilleure évaluation de toutes les actrices avec 18 –, ne s’est pas relevée. Il fallut la porter à bout de bras jusqu’au banc où le staff médical l’ausculta sous le regard inquiet de ses coéquipières. Pierre Vincent faisait une moue incrédule, se demandant sans doute si une personne mal intentionnée ne mettait pas régulièrement des aiguilles dans une mascotte en peluche de l’équipe de France. Il commanda un temps-mort afin de verrouiller le gain du match (69-59) obtenu dans le dernier quart-temps (+16) face à l’une des meilleures équipes mondiales privées toutefois de deux joueuses – Erika de Souza et Iziane Castro Marques – accaparées par la finale WNBA.« ça lui arrive de se bloquer le genou comme ça. Pour l’instant, ça fait mal. Il faut attendre un peu. Mais ça fait un choc. Je suis toujours très pessimiste. J’imagine toujours le pire… J’espère que

ça va aller » lâchait quelques minutes plus tard la capitaine Céline Dumerc, ajoutant : « Dans ces cas-là, on a tendance à se dire « putain ! on a la poisse », mais à discuter avec d’autres équipes nationales, tu te rends compte que les malheurs en préparation touchent tout le monde. Est-ce que ça va nous rendre plus fortes mentalement, nous faire serrer les coudes, nous faire donner chacune notre meilleur ? On verra bien. De toute manière, on ira avec qui pourra et à l’image de ce soir, on ne lâchera rien. Voilà. »Le lendemain, les examens pratiqués à l’hôpital de Berck révélaient que le mé-nisque externe est touché. Pas de Mondial pour Miss Go, la plus efficace de nos extérieures sur toute la préparation.

une championne d’europe sur deuxDes statistiques ne sont pas tenues à jour, pourtant il apparaît que, rarement, une équipe de France n’a été à ce point décapitée par des blessures diverses et variées. À l’exception de Fati Sakho pas emballée à l’idée de partir une fois

encore à la recherche d’une hypothé-tique titularisation, pas d’excuse plus ou moins bidon à déplorer, juste des diagnostics médicaux sans appel.Ainsi, les Bleues sont privées de leur « big woman in the middle » Isabelle Yacoubou, double MVP de la ligue féminine, dont les coups de boutoir avaient malmené les défenses d’Europe en Lettonie. Les tempêtes estivales ont déraciné un autre chêne, le plus beau d’Europe. Sandrine Gruda a déclaré forfait avant même le tournoi en Picardie. Une usure physique et tout autant mentale. La Martiniquaise se croyait au-dessus des lois de la nature et enchaînait championnat russe, Euro-league, WNBA et équipe nationale, soit près d’une centaine de matches par an. Toujours à fond les ballons. Seulement les vacances, le repos, font aussi partie intégrante de la carrière d’une cham-pionne. Sans Gruda (15,4 pts et 7,6 rbds à l’Euro) et Yacoubou (6,2 pts, 5,0 rbds en même pas 12 minutes) la France n’a plus sous la main d’intérieure capable de jouer près du cercle, de provoquer

des fautes. « Notre jeu était construit autour de pivots dominants que l’on n’a plus » lâche Pierre Vincent. En raison de problèmes familiaux, Emmeline Ndongue, promue intérieure numéro 1, était absente face au Brésil. La situation était tellement incongrue que le coach a aligné dans le cinq de départ Marielle Amant qui venait tout juste d’être appe-lée à la rescousse.À l’interminable liste des forfaits, il faut ajouter la retraite de Cathy Melain dont l’improbable retour avait été déter-minant en juin 2009 dans la conquête de l’or européen. « C’était quelqu’un qui connaissait parfaitement le jeu, notamment pour mettre en valeur le secteur intérieur, donner les ballons » rappelle le coach. « Il existe en France une joueuse d’impact au poste 3, c’est Géraldine Robert. En revanche, son registre d’expression n’est pas du tout adapté au profil de notre équipe. Il faut faire des choix pas faciles, et on n’a pas la garantie de faire les bons. De plus, Cathy pouvait défendre sur n’importe qui grâce à sa connaissance du jeu. »

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LES adVERSaiRES dES BLEuES

Sénégal• Champion d’Afrique avec plusieurs joueuses opérant en France dont la Franco-Sénégalaise Mame-Marie Sy-Diop (Nantes-Rezé), l’une des intérieures dominantes de LFB. -32 et -42 contre la France en préparation.Grèce• Aucune joueuse à plus de 1,88 m, mais toutes les vertus grecques sont là (dureté, endurance, malice). Evan-thia Maltsi (1,80 m, ailière) fut la MVP et la top-scoreuse de l’Euro 2009. La France s’y imposa sur un 3-points de Florence Lepron.États-Unis• Champion olympique et invaincu de-puis le Mondial 2006 (défaite face à la Russie en demi-finale). Des joueuses hors normes et une préparation sur la durée même s’il a fallu attendre la fin de la saison WNBA pour rassembler tout le monde.

LE PRogRammE

1er tourGROUPE B

Jeudi 23 septembre

États-Unis – Grèce 18h00France – Sénégal 20h15

Vendredi 24 septembre

États-Unis – Sénégal 20h15France – Grèce 20h15

Samedi 25 septembre

Sénégal – Grèce 20h15France – États-Unis 20h15

Huitièmes de finaleLundi 27 septembre

Mardi 28 septembre

Mercredi 29 septembre

Quarts de finale Jeudi 30 septembre

Demi-finales Samedi 2 octobre

Finales Dimanche 3 octobre

La FoRmuLE• Pour la phase préliminaire, 16 équipes sont réparties en 4 groupes. Toutes se rencontrent à l’intérieur de ces groupes. Les trois premières sont qualifiées pour les 8e de finale et croisent les trois autres de l’autre groupe de la ville hôte (groupe A avec groupe B, groupe C avec groupe D). Les résultats obtenus lors de la phase préliminaire entre équipes qualifiées sont conservés.Les quatre premières de chaque groupe des 8e de finale sont qualifiées pour les quarts de finale. Les équipes s’affrontent dans des matches couperet (1er contre 4e, 2e contre 3e). Puis demi-finales et finale. Il y a des matches de classement de 1 à 16.

LES gRouPESGROUPE A(Ostrava)

Australie

Biélorussie

Canada

Chine

GROUPE B(Ostrava)

États-Unis

France

Grèce

Sénégal

GROUPE C(Brno)

Brésil

Espagne

Corée du Sud

Mali

GROUPE D(Brno)

Argentine

Japon

Rép. Tchèque

Russie

Suite à l’avalanche de forfaits, les Bleues compteront plus que jamais sur Emmeline Ndongue (à gauche) et Céline Dumerc (à droite).

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L’un des stratagèmes imaginés par Pierre Vincent est de faire glisser parfois Jennifer Digbeu au poste 3. « Elle a beaucoup d’éléments pour elle, il faut juste qu’elle mette de l’ordre dans ce qu’elle fait pour être efficace. Elle fait tout bien mais parfois quand on regarde les chiffres, ce n’est pas à la hauteur de ce que l’on voit. » Et surtout, ne comparons pas une jeune femme de 23 ans à une double championne d’Europe et triple vainqueur de l’EuroLeague.L’équipe de France à pied d’œuvre en République Tchèque présente une moyenne d’âge inférieure à 25 ans avec comme aînée Céline Dumerc, 28 ans. La moitié du roster de l’Euro triomphal a été renouvelée. Seule la triplette de meneuses (Dumerc, Lepron, Lardy) est intacte. Les secteurs intérieurs et extérieurs ont été dévastés. Il n’y a plus de go-to-player. Céline Dumerc et Emmeline Ndongue, statistiquement les plus en pointe, pensent d’abord à faire jouer les autres et à défendre avant de prendre en charge l’alimentation de la marque. « On n’est pas là pour se lamenter sur notre sort », commente courageusement Pierre Vincent. « On est sur un projet à court terme avec le championnat du monde et à moyen terme avec l’Euro 2011 qualificatif pour les J.O. Prenons le bon côté des choses. On va exposer de jeunes joueuses sur la compétition, elles vont en prendre plein la figure. Elles vont être confrontées à une très grosse adversité qu’elles n’ont pas l’habitude de rencontrer en championnat et elles vont pouvoir ainsi s’évaluer. »Ce ne sont pas que des mots, la force des Bleues, c’est leur collectif. Ses vertus défensives, son énergie, son jeu très cadré. Sept des douze internationales

sont passées par Bourges et Pierre Vincent connaît son sujet et ses sujets jusque dans les moindres replis. L’équipe de France forme véritablement un bloc. À Céline Dumerc de l’animer plus que jamais. La préparation a laissé poindre quelques errements offensifs (6,5 pts à 28,5%). « À Ekaterinbourg, elle donne la balle aux Américaines et voilà. Nous, il y a beaucoup d’options tactiques et ça mange de l’énergie, de la concentration. C’est comme un ordinateur qui n’aurait pas assez de mémoire vive. On est en train de mettre ça en place. »

la Grèce, encore, toujoursLe tableau de l’équipe de France est assez simple. On lui offre au premier tour le Sénégal qu’elle va battre ce jeudi – sauf épidémie de gastro à Ostrava – et les États-Unis qui sont hors de portée. Moralité : le match-clé, c’est demain contre la Grèce. « Ils ont un jeu qui est en place depuis un moment avec des joueuses majeures très identifiées. Ils ont complété avec de jeunes joueuses qui apportent un peu de tir » analyse le coach. « Ils ont travaillé spécifiquement

sur des problèmes qu’ils avaient vis-à-vis de nous, sur l’utilisation du pick and roll dans l’axe. J’ai senti des adapta-tions. Ce sera un match compliqué. Elles défendent dur et, tactiquement, c’est juste, elles doublent beaucoup. On sait très bien ce qu’on va faire et on va se préparer pour ça. » Notamment à réduire la capacité de nuisance de Evina Maltsi, 32 points, 38 d’évaluation lors de la victoire des Grecques sur la France à Lugo (70-58). Maltsi dont Pierre Vincent connaît tous les petites manies puisqu’il l’a eue sous sa coupe à Bourges, tout comme Styliani Kalsidou, une autre pièce maîtresse de l’équipe hellène.Dans la deuxième phase, l’Australie sera probablement intouchable. Il s’agira de passer sur le ventre de la Chine (ou du Canada) et de la Biélorussie. Encore une vieille connaissance. « Une des meilleures équipes d’Europe, une génération dorée. Ils intègrent de jeunes joueuses en particularité à la mène. Nous avons été très bons en Espagne contre elles (+21) alors qu’à Villeneuve-d’Ascq, on a eu des tirs ouverts et on n’a rien mis (-6). »La Biélorussie vient tout juste de récupérer Yelena Leuchanka qui – du 12 au 16 septembre – a disputé avec Atlanta et contre Seattle la finale WNBA. D’ailleurs, neuf joueuses – dont l’Australienne Lauren Jackson et la néo-Espagnole Sancho Lyttle – étaient encore accaparées par la ligue amé-ricaine à une semaine de l’ouverture du Mondial. Du grand n’importe quoi. Sandrine Gruda a craqué pour moins que ça !Dans quel état physique et psychique sont aujourd’hui ces «stars», c’est l’une des énigmes de ce Mondial, qui possède un archi-favori, les USA, qui n’auront

comme seule menace que l’Australie. Et encore. Au complet, la France pouvait viser le bronze. La Russie, l’Espagne, la République Tchèque à domicile, le Brésil avec De Souza et Marques, la Biélorussie boostée par Leuchanka ont aujourd’hui une longueur d’avance dans le petit jeu des pronostics. Sur le papier, cette France touchée dans sa chair est de la classe de la Grèce et de la Chine.« Nous avons une équipe très jeune et on ne sait pas comment elle va réagir au plus haut niveau. Pour certaines, c’est leur première compétition internationale donc un sacré challenge » constate Pierre Vincent, qui veut toujours y croire : « On ne sait pas si la compétition va les transcender ou les limiter. Si on est en quarts de finale, ça sera une très belle victoire, et comme les victoires en appellent d’autres, on ne sait jamais. Je ne vous dis pas que l’on va être champion du monde, mais parfois on est surpris de la réaction des gens. »Si ça se termine mal, personne n’aura en tous les cas l’indécence de tirer sur l’ambulance. Elle est remplie à ras bord tel un bus égyptien. n

les 12 bleues

Les Bleues devront faire sans Isabelle Yacoubou et Sandrine Gruda, deux pions essentiels des Braqueuses.

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« Nous avons une équipe très jeune et on ne sait pas comment elle va

réagir au plus haut niveau. » pierre Vincent

Les forfaitsJoueuses

Caroline aubert Rupture des croisés du genou en cours de saison

Virginie Brémont Blessure au pied au stage de l’Alpe-d’Huez

Émilie gomis Blocage méniscal du genou droit au tournoi de Beauvais

Sandrine gruda Tendinite aux genoux et fatigue généralisée au stage de Beauvais

Emmanuelle Hermouet Douleurs aux ligaments du genou en cours de saison

Pauline Krawczyk Rupture des croisés du genou en cours de saison

Fatimatou Sakho Non présentation au stage de l’Alpe-d’Huez

doriane Tahane Rupture des croisés du genou au stage de Deauville

diandra Tchatchouang Entorse à la cheville durant l’Euro U20

allison Vernerey Blessure au genou en stage avec les U20

isabelle Yacoubou Aponévrosite en fin de saisonOnze joueuses qui pouvaient prétendre à une participation au Mondial ont déclaré forfait pour diverses raisons. Sans oublier que Cathy Melain a pris sa retraite sportive à la fin de l’Euro 2009.

céline Dumerc1,69 m, 28 ans, meneuseLa taulière. Numéro 1 des meneuses à l’Euro 2009 et un an d’expérience à Ekate-

rinbourg en sus. Pense d’abord aux autres avant de scorer. Son impact est déterminant.

florence lepron1,82 m, 24 ans, meneuseUne meneuse qui peut être positionnée en deuxième arrière. Pas une scoreuse

mais elle peut être clutch player (panier contre la Grèce à l’Euro 2009, match 2 de la

finale de la LFB).

anaël lardy1,70 m, 22 ans, meneuseDans le groupe des Bleues depuis l’été dernier. Le relais de Pierre Vincent depuis

un an à Bourges. Énergique, conscien-cieuse. Ne dispose pas d’un shoot très fiable

à 3-points.

clémence beikes1,78 m, 26 ans, arrièreUne dimension physique malgré une taille réduite. Bonne en défense et du feeling.

Pas de shoot au-delà de 5 mètres. Revient chez les Bleues après une traversée du

désert. En NF1 la saison passée.

marion laborde1,78 m, 23 ans, arrièreA gagné ses galons d’internationale grâce à sa capacité à scorer à trois-points.

Des qualités athlétiques modestes. Pure Landaise passée par Tarbes. Ne connaît pas

l’EuroLeague.

johanne Gomis1,79 m, 25 ans, arrière

Son homonyme Émilie s’étant blessée lors de l’ultime match de préparation, Johanne a été rappelée à l’improviste alors qu’elle

avait été écartée une semaine auparavant. Novice.

pauline Jannault-lo1,92 m, 23 ans, ailièreConjugue la taille et la capacité à shoo-ter de loin, même si en préparation elle

s’est montrée davantage à son affaire à deux qu’à trois-points. Sélectionne mieux

ses shoots. Un peu soft.

jennifer Digbeu1,90 m, 23 ans, ailièreLa sœur d’Alain est une intérieure d’ori-gine que Pierre Vincent peut positionner

parfois en 3 pour la bonne cause. Athlé-tique, rapide, bon dribble, sens de la passe

et du tir. Sur la bonne pente.

endy miyem1,88 m, 22 ans, intérieureDéjà une valeur sûre. Plus fiable que Digbeu dans le jeu posté, bon shoot à dis-

tance, mais son dribble n’est pas encore assuré et elle n’a pas le sens de la passe et

le démarrage de sa coéquipière.

Élodie Godin1,90 m, 25 ans, intérieureEx-prodige du basket français. Une bat-tante, un véritable aspirateur de rebonds.

A retrouvé ses sensations à Tarente (Italie) après un passage désastreux à Prague. Une

4 qui joue en 5 avec les Bleues.

emmeline Ndongue1,92 m, 27 ans, intérieureLa voici devenue la pièce maîtresse du jeu intérieur. Elle peut défendre sur

n’importe quel profil de joueuse. Score par séquences. Beaucoup de matches d’Euro-

League au compteur.

marielle amant1,90 m, 20 ans, intérieureL’Antillaise doit sa sélection de dernière

minute au forfait de Sandrine Gruda. Sa préparation a été très perturbée par des dé-

cès dans sa famille et une blessure à la lèvre. MVP Espoirs de LFB en 2009.

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Florence lepron (Tarbes) & céline Dumerc (ekaTerinburg)

« Heureusement que l’on ne vit pas à travers la reconnaissance »L’une, Céline, a grandi à Tarbes et s’est épanouie à Bourges où l’autre, Flo, a passé un moment avant plus tard de prendre la mène à Tarbes. Elles se retrouvent désormais l’été avec les Bleues et leur complémentarité et leur complicité sont gages de sérénité.

propos recueillis par pascal leGenDre, à Deauville.

P arlons pour commencer des équipes de France de jeunes, vous en avez

ramassé des médailles ?CD : Ma première médaille, c’est en 97 avec les cadettes, une de bronze avec Pascal Pisan. Et puis, il y a eu une autre de bronze au Mondial espoirs en 2003, mais c’est Flo qui a fait fort.

Tu as gagné 5 médailles avec les différentes équipes de jeunes dont 2 titres, ça ne doit pas être loin d’un record national, ça ?

FL : On a été championnes d’Europe cadettes en 2001. J’ai eu de la chance à chaque fois…CD : Oui, ce n’est pas mérité ! (Sourire complice).FL : Je ne suis jamais partie en équipe nationale sans rentrer avec une médaille.

Tu es originaire des Herbiers...FL : Ce sont des choses qui arrivent.

C’est un coin où on n’échappe pas au basket ?FL : C’est en Vendée, dans les terres,

à dix minutes du Puy du Fou. C’est plus près de Cholet que de la côte, des Sables d’Olonne, etc. Le haut niveau, c’est difficile, mais il y a énormément de petits clubs dans cette région.

Tu dois être un héros de la ville depuis que tu es championne d’Europe ?FL : Non ! Après le titre, ils n’ont pas réussi à me contacter et comme ma mère est allée au championnat d’Europe et qu’elle a répondu au téléphone, c’est elle qui est passée dans la presse là-bas

avec la photo et un gros titre. C’est elle la famous dans la famille !

Avec-vous eu l’impression que ce titre de champion d’Europe a eu les retombées méritées ?CD : Les retombées que l’on pensait, oui, puisque rien. C’était un bel événe-ment sur lequel rebondir, mais une fois de plus le sport féminin n’a pas le même impact. Certes ce n’était pas prévu, mais il y avait des choses à faire qui n’ont pas été faites. À un moment donné, il faut se remettre en question…

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FL : Cela fait longtemps que l’on n’espère plus rien. Heureusement que l’on ne vit pas à travers les médias et la reconnais-sance, sinon on serait malheureuses. On a eu une belle journée le lendemain en rentrant, ça nous a suffit, on ne s’attendait pas à plus.

J’ai vu que tu as joué très jeune à Cholet en Nationale 2. Tu as donc des références de joueurs à cette époque ? Tu allais aux matches ?FL : Oui, c’était à l’époque de Gelabale, Cholet jouait l’Euroleague, on s’entraînait juste avant eux. Mais j’allais déjà voir les matches petite, à l’époque de Valéry Demory. J’y suis allée par hasard, mais je suis tombée folle amoureuse du basket.

Céline, tu es originaire de Tarbes et tu as joué six ans à Bourges. Tu as assisté cette année à la finale Tarbes-Bourges. Ton cœur balançait pour qui ?CD : Pour Bourges. Clairement. Je suis Tarbaise, j’aime les Tarbais, le club, ce sont mes premières années pros, mais j’ai quelque chose avec Bourges de spécial. Quand je vais jouer à Tarbes, je me fais siffler. Ma famille vient à chaque match, ils ont une carte d’abonnement pour voir le TGB, mais ma mère ne vient plus quand je joue car elle ne supporte pas ces sifflets. Je comprends que les spectateurs soient chauvins et comme maintenant je joue pour l’équipe adverse, ils sifflent. Disons que c’est à peu près normal sauf de se faire insulter. Je suis persuadée qu’à Bourges, ils ne me siffleront jamais. J’ai vécu des choses avec Bourges que je n’ai pas eues avec Tarbes et j’ai plus d’affection pour ce club. J’étais aussi pour Flo ! D’ailleurs, Tarbes mérite son titre de champion de France au vu des deux matches.

Florence, tu avais signé trois ans à Bourges, mais tu as abrégé d’un an ton contrat. Tu en avais marre d’être dans l’ombre de Céline ?CD : Elle ne me supportait plus !FL : Pas du tout. Il faut que je parle de ça ? Ça me fait encore de la peine d’en parler. Quand tu es jeune joueuse, Bourges, c’est un rêve, alors quand Pierre Vincent t’appelle et te demande si tu es intéressée, j’étais trop heureuse. C’était le paradis Bourges. Mais j’ai dû le quitter car je n’ai jamais réussi à être performante, j’ai été mauvaise pendant deux ans et à 21, 22 ans, il me fallait des minutes. Vu mes performances et le niveau de Cap’s, c’était logique que je ne sois pas plus sur le terrain. J’ai demandé au coach ce qu’il comptait faire de moi la saison suivante. La même chose m’a-t-il répondu… Il a été honnête. C’était un choix sportif, profes-sionnel, absolument pas humain.

C’est vrai que Bourges possède les meilleures structures, si l’on compare avec Tarbes par exemple ?FL : Bien sûr. La différence est vraiment importante.CD : Il faut demander à Sabrina Reghais-sia, elle fait tous les clubs !FL : Je sais que c’est compliqué d’avoir

des structures, un corps médical, mais je ne comprends pas que dans le cahier des charges, pour ceux qui veulent avoir une équipe en ligue féminine, il n’y ait pas cette obligation. Notre corps, c’est notre outil de travail. Tu joues deux fois par semaine, tu t’entraînes, ce n’est pas possible de prendre un rendez-vous vite fait, de courir à droite, à gauche. Bourges est très en avance ou plutôt les autres sont

très en retard. Mondeville n’est pas trop mal, je crois.CD : Il n’y a pas de secret. Pour que ça dure, un club doit avoir des structures. Et puis, on se le dit entre joueuses. Tu vois le côté sportif, mais aussi le confort médical, les installations.FL : Il y a une chose qui me choque : dans beaucoup de clubs, l’équipe profession-nelle ne peut pas s’entraîner quand elle veut, aux horaires qu’elle veut. Tu dois partager avec les jeunes, les écoles. Je ne dis pas que ça doit être « j’ai envie d’aller shooter, tu dégages ! » mais le sportif de haut niveau a besoin de beaucoup de choses qui soient faites autour de lui pour être performant. On passe pour des princesses. C’est vrai qu’il y a des vraies princesses, mais il faut être conscient qu’être strappée au bon moment, par exemple, ça fait partie de la performance. Il faut un environnement propice à ça. Les gens ne se rendent pas compte que s’en-traîner à 17h, ça peut être mieux que de le faire à 18h30. C’est plein de petits détails et pour ça, Bourges est très fort.

C’est vrai que tu es devenue meneuse à Villeneuve car le club n’a finalement pas recruté celle qu’il désirait ?FL : J’ai commencé à m’entraîner à la mène à l’INSEP avec François Gomez. Je mesure 1,80 m, donc c’est plus facile de te mettre en numéro 2 lorsque tu es jeune et qu’il y a déjà deux ou trois petites. J’ai été recrutée par Tarbes pour être meneuse et puis après, c’est l’éternel débat. Tu fais un bon match, « ah ! oui, elle peut être meneuse. » Le lendemain, tu te dribbles sur le pied, « ah ! non, elle ne peut pas. » À Bourges, je faisais un peu les deux. Sur-tout à la mène la deuxième année. Disons qu’à Villeneuve, la meneuse forte n’est pas arrivée, et c’est la première saison où j’avais mon équipe à la mène. Il n’y avait personne d’autre. Ça m’a rendu service. Je n’ai pas d’avenir en numéro 2.

Tu es une shooting guard sans shoot ?FL : Exactement. C’est pour ça que je me fais chier en 2 maintenant.

Tu es retournée à Tarbes en partie pour le coach François Gomez et le voilà qui part au bout d’un an. Frustrée ?FL : On était deux, trois joueuses qui avaient envie d’aller à Tarbes entre autres pour le coach et puis pour jouer l’EuroLea-gue. C’est un choix du président. Ça arrive.

Céline, tu as pris goût à la vie en Russie. Tu ne regrettes pas d’être partie avant ?CD : Pas du tout. Je ne pense pas que j’aurais pu y partir avant. Ça n’a pas été toujours tout rose, ni trop dur. J’avais des contacts permanents avec les filles. Tu crois toujours que c’est terrible chez toi mais tu te rends compte que chez les autres, il y a des moments difficiles aussi.

Au final, j’ai décidé d’y rester.

Finalement, avec tous ses moyens, Ekaterinbourg ne fait pas mieux que Bourges, toujours éliminé en demi-finale du Final Four ?CD : C’est ça. Non, on

a fini 3e du Final Four alors qu’avec Bourges, on a terminé 4e. Il n’y a que quatre places au Final Four et quand huit équipes en veulent une, c’est déjà bien d’y être. On a joué une vraie finale en demi contre le Spartak même si Valence présentait une très belle équipe. On méritait d’aller tous les trois en finale d’EuroLeague.

Quels changements cette année ?CD : Je n’ai aucune nouvelle des autres clubs, je ne sais pas ce que ça va donner du côté du Spartak. Ils annoncent très tardivement les mouvements et c’est un peu secret. Mais du côté d’Ekate-rinbourg, ça sera exactement la même équipe. A priori.

Florence, tu l’as regardé combien de fois à la vidéo ce panier décisif contre les Grecques à l’Euro ?CD : Plein de fois ! Elle déteste que l’on parle de ça.FL : Il y a prescription.CD : Laisse moi parler ! Quand on regarde Flo shooter, c’est vrai que l’on ne se dit pas que c’est le shoot le plus beau de la planète. Nous, les petites Françaises, on nous dit, « il faut bien mettre le coude, tout ça », on se prend la tête et on manque de confiance. C’est bien joli d’avoir le bon geste, mais si tu rates, tu rates. Flo, quand il faut mettre le shoot qu’il faut, elle le met et c’est ça qui fait gagner les équipes. Lors de la finale du championnat de France, on fait tout un pataquès sur Isabelle Yacoubou, mais qu’est-ce qui se passe si Flo Lepron n’est pas à la mène pour lui donner le ballon et pour prendre des responsabili-tés. Quand Bourges défendait très bien, elle a mis ses shoots. Si elle n’a pas pris un shoot de l’année, c’est que l’équipe en n’avait pas besoin, elle a fait jouer son équipe… Mais même moi parfois, quand on s’entraîne ensemble, je la vois faire ses appuis, et je me dis « à quoi elle ressemble ? » Quand on est jeune, on apprend, c’est normal, mais ce qui compte maintenant, c’est l’efficacité ! FL : Je ne suis pas le bon exemple car j’ai aussi un problème de trajectoire mais c’st vrai que les filles de l’Est n’ont pas un tir d’école, ton coude à l’intérieur,

40°…Le principal, c’est la trajectoire.CD : Et quand elles shootent, elles se disent « il est dedans » alors que Flo c’est « putain, airball ! »

Vous avez un point commun, c’est que vous n’avez pas une très haute idée de vous-même ? Ce n’est pas un handicap finalement quand on fait du sport de haut niveau ?FL : On est dans un milieu, les garçons plus que les filles, où on a tendance à se voir beaucoup plus beau que l’on est. C’est juste faux. Moi, je dis que tu peux être bon le mercredi, être performant, faire gagner ton équipe en EuroLeague et le samedi, la petite cadette, elle te fait déjouer. Il y a énormément de choses que je ne maîtrise pas donc je ne vais pas me dire « je suis forte, je maî-trise ». Le basket est un sport collectif et beaucoup de gens, de plus en plus, oublient ça. On est cinq sur le terrain et elles ne voient qu’elles. C’est leur performance individuelle qui compte. J’ai envie de les secouer et de leur dire, « vas jouer au tennis ! » CD : On est championnes d’Europe. Par-fois tu réfléchis et tu te dis « comment on a fait ? » Tout simplement en étant collectives. Car les Russes sont bien meilleures que nous individuellement.FL : Laisse moi dire quelque chose. Sandrine (Gruda) et toi, vous avez un niveau mondial…CD : Non, si on est arrivé là, c’est qu’on a eu une vraie complémentarité. Chacune a apporté ce qu’elle sait faire. On n’a pas une grande estime de soi, enfin disons qu’on ne se la raconte pas. On sait que l’on est de bonnes joueuses, mais comme le dit Flo, deux fois par se-maine on a un taf à faire et on se remet en question. Ça permet d’avancer.FL : Si je kiffe Cap’s, c’est que je l’ai vue plein de fois faire des trucs monstrueux et la fille quand elle rentre dans le ves-tiaire, jamais je ne l’ai vue se pavaner ! Elle joue trente minutes en EuroLeague, pas le genre à s’économiser, et le jeudi, c’est elle qui s’entraîne le plus. Elle a déjà oublié qu’elle a été bonne la veille.

Vous avez connu ces stages de sélection où au bout du compte on n’est pas pris et on doit faire ses bagages alors que les copines vont faire la compet ?CD : J’ai connu ça ! De 2003 à 2006. Avec Alain Jardel, c’était horrible. C’était à chaque fois une remise en question, non pas de la sélection, mais de qui j’étais comme basketteuse. Il était tellement dur que tu te demandais pourquoi il t’appelait.FL : J’ai déjà été coupée. Chaque été, j’attends la liste des 24, des 18, des 15, des 12.

CD : Elle est nulle, forcément (rires).FL : Tu arrives, tu sais que tu ne seras pas forcément dans le groupe. À partir du moment où tu viens, tu acceptes ça. Pierre dit toujours que c’est difficile de faire une sélection. Ça fait partie de son job et nous d’être coupées, ça fait partie du notre.

Ça transcende ou ça…CD : Inhibe ! FL : Ça dépend avec qui.CD : Oui, avec Alain, j’ai été une fois en concurrence avec une autre joueuse. On a été en entretien toutes les deux, je me suis fait défoncer, en gros j’ai été nulle. Il fait des éloges à l’autre et au final, il dit « on a décidé de prendre Céline. » J’avais envie d’y être, je suis une compétitrice, mais si j’avais eu des couilles je n’aurais pas accepté. Après avoir entendu tous les défauts qu’il avait énoncés, pourquoi il me prenait ? Alain était vraiment très dur. Pierre met davantage de légèreté. Je crois que certains entraîneurs ne se rendent pas compte de l’impact que ça a sur les joueuses.FL : Ça fait longtemps que ça ne t’est pas arrivé, mais le moment le plus difficile, c’est vingt-quatre heures avant la sélection, c’est chaud !

Et comment se fait l’annonce ? Individuellement ?CD : Non. Il nous donne la liste de celles qui continuent. Alain, je crois qu’il don-nait les noms de celles qui n’étaient pas sélectionnées. C’est violent. Pierre ne veut pas citer les noms et finalement ça fait bizarre. Quand tu entends ton nom, c’est vrai que tu es soulagée mais tu sors de la réunion et tu ne sais pas qui n’a pas été pris. Lorsque Émilie (Gomis) n’avait pas été retenue, elle n’avait pas percuté. Il n’y a pas de bonne méthode.FL : C’est une mauvaise nouvelle donc de toute façon tu ne vas pas l’accepter.CD : Il y a des joueuses qui sont cou-pées alors qu’elles sont meilleures que d’autres, mais la complémentarité de l’équipe fait qu’elles ne correspondent

pas. C’est un choix que Pierre doit expliquer et qui parfois n’est pas facile à accepter pour les joueuses.

Arrivez-vous à suivre l’actualité du basket féminin européen, sur Internet ? Avez-vous idée par exemple un mois avant le Mondial de l’effectif de l’équipe de Russie ?

FL : Là, on ne sait rien. On ne peut pas dire qu’on ne se sente pas concernées, mais on sait aussi qu’on va avoir les infos, les vidéos quand il faudra.CD : La préparation est axée sur nous-mêmes. On essaye de développer notre jeu. C’est la philosophie de Pierre d’imposer notre jeu. C’est comme ça que l’on peut déjouer l’adversaire. Les infor-mations sur l’équipe adverse viendront au dernier moment. Si tu nous parles de la Russie alors qu’on va les jouer dans trois semaines, on ne va pas s’en rappe-ler. Disons qu’on a une idée générale sur nos adversaires, pas plus. n

« si je kiffe cap’s, c’est que je l’ai vue plein de fois faire des trucs monstrueux et la fille quand elle rentre dans le 

vestiaire, jamais je ne l’ai vue se pavaner ! » 

Florence lepron

entretien

« quand les filles de l’est shootent, elles se disent «  il est 

dedans ! » alors que Flo  c’est « putain, airball ! » 

céline Dumerc

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A près sa découverte de l’Euroleague la saison dernière, l’Entente est d’ores et déjà

assurée de disputer une coupe d’Europe pour la deuxième année consécutive. Reste à savoir laquelle. Pour rallier la compétitive Eurocup, il lui faudra éliminer l’Azovmash Mariupol, sinon elle sera reversée dans la beaucoup moins attrayante EuroChallenge. Les Orléanais ont le désavantage de recevoir mercredi le match aller, avant d’effectuer un déplacement lointain et difficile chez leurs adversaires une semaine plus tard. Champion d’Ukraine à sept reprises lors des huit dernières années, l’Azovmash

a souffert de la crise économique et ne peut plus, comme en 2008-09, se payer des joueurs de la trempe de Marc Salyers ou Uche Nsonwu-Amadi. Il sort d’ailleurs

d’une saison difficile, même si après avoir usé deux coaches et avoir terminé à la sixième place en saison régulière, il est parvenu à conserver son titre de champion national. L’entraîneur Sergei Zavalin est toujours en place et s’appuie sur un effectif expérimenté avec notamment le fort défenseur Fred House (1,95 m, 32 ans), l’international Rostyslav Kryvych (1,98 m, 32 ans), le scoreur Ramel Curry (1,91 m, 30 ans), mais aussi deux anciens du championnat de France : Demetrius Alexander (2,04 m, 35 ans), vu à Pau en 2006, et Dan McClintock (2,12 m, 33 ans), passé par Nancy et Gravelines-Dunkerque. Un effectif rajeuni par la présence du prospect ukrainien Maksym Pustozvonov (2,00 m, 23 ans), arrivé du BC Kiev.

Paris retrouve RothbartUn an après son retour en Pro A, le Paris Levallois a l’occasion de retrouver l’Europe à travers l’EuroChallenge, mais il lui faudra pour cela se débarrasser de l’ambitieux Maccabi Haifa. Depuis son rachat par le milliardaire Floridien Jeff Rosen en 2008, le club a retrouvé la première division israélienne et se trouve désormais aux portes de l’Europe. Adepte de coup médiatique, il dispose d’un ef-

fectif très américanisé et avait la saison dernière accueilli sans grand succès le ly-céen américain Jeremy Tyler. Il a récidivé cet été en signant Sylven Landesberg (1,98 m, 20 ans), joueur talentueux mais viré de la fac de Virginia après deux an-nées prometteuses, ce qui lui a valu de ne pas être drafté. Il évolue à l’aile à côté de Frank Robinson (1,93 m, 26 ans), briève-ment vu en Euroleague avec Ljubljana en 2008-09. On retrouve à l’arrière l’ancien Rouennais Derrick Low (1,88 m, 24 ans), et dans la raquette… Robert Rothbart (2,18 m, 24 ans), qui avait joué durant deux saisons avec les espoirs du Paris Basket Racing de 2004 à 2006.Après quatre saisons consécutives en Eurocup ou en Euroleague, Nancy va de-voir batailler face au Bosna Sarajevo pour jouer l’EuroChallenge. Le club de la capi-tale bosniaque sort d’une saison difficile, marquée par des problèmes financiers, et n’a pu conserver sa place en Ligue Adriatique, perdant par la même occasion certains de ses meilleurs joueurs. Difficile donc de juger le niveau de cette équipe très jeune, menée par le rookie Jermaine Dixon (1,91 m, 23 ans), et où l’intérieur Ernest Scott (2,01 m, 28 ans) fera office de vétéran. n

Fred House (Mariupol) adversaire d’Orléans en Eurocup.

20 échos EURoPE Par Laurent sALLARD

EN BREFMARoUssI NE JoUERA PAs L’EURoLEAGUEN’ayant pu fournir les documents nécessaires à son engagement, le Maroussi a été exclu du tour préliminaire de l’Euroleague à moins d’une semaine du coup d’envoi de celui-ci (mardi dernier, hors de nos délais de bouclage). Le club athénien, victime de gros problèmes financiers alors qu’il avait disputé le Top 16 la saison dernière, n’a pas été remplacé. Par conséquent, son adversaire, le Budivelnik Kiev, est qualifié pour le deuxième tour, où il retrouvera le vainqueur de la série opposant le Khimki Moscou à Caserte.

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NICOLASBATUM

Comme moi en 2002 et 2003,qualifie ton équipe et retrouve moi

aux finales à St Jean de Monts

Tours préliminaires d’eurocup eT d’eurochallenge

UN AVANT-GoÛT D’EURoPEAfin de disputer l’Eurocup, pour Orléans, et l’EuroChallenge, pour le Paris Levallois et Nancy, les trois clubs français sont contraints de jouer un tour préliminaire qui les opposera à partir de mardi respectivement à l’Azovmash Mariupol, au Maccabi Haifa et au Bosna Sarajevo.

EurocupTour préliminaire

Mercredi 29 septembre

Orléans – Mariupol

Mercredi 6 octobre

Mariupol – Orléans

EuroChallengeTour préliminaire

Mardi 28 septembre

Paris Levallois – Maccabi Haifa

Mercredi 29 septembre

Bosna Sarajevo – Nancy

Mardi 5 octobre

Nancy – Bosna Sarajevo

Mercredi 13 octobre

Maccabi Haifa – Paris Levallois

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22 échos NBA

WNBA

seAttle célèBre ses chAmpioNNesOrphelins des Sonics depuis deux ans, les fans de Seattle se sont consolés avec le deuxième titre de champion du Storm, invaincu tout au long des playoffs WNBA.

U n drapeau à l’effigie de la franchise était hissé au sommet de la Space Needle, la tour futuriste qui surplombe et symbolise

la ville. Vendredi dernier avait été décrété « Seattle Storm Day » par la municipalité, pour le retour à la maison des nouvelles championnes WNBA. Accueillies comme des reines à leur descente d’avion, Lauren Jackson et ses coéquipières ont ensuite été acclamées par plus de 5.000 fans à la Key Arena, l’antre où elles ont terminé invaincues cette saison, championnat et playoffs inclus (21-0).Pour sa première participation à la finale, l’Atlanta Dream a subi le même sort que Phoenix et Los Angeles lors des tours précédents. Invitée surprise à ce niveau, l’équipe de Georgie a été balayée, trois manches à zéro, mais non sans avoir crânement défendu ses chances.

Jackson mVpAprès avoir arraché les deux premières rencontres à domicile (79-77 puis 87-84), Seattle a dû lutter jusqu’au bout lors du Game 3 à la Philips Arena (87-84), résistant de justesse au furieux retour des locales initié par l’ailière Angel McCoughtry (35 pts, record des Finals). Du côté du Storm, les cinq titulaires terminaient la partie à 10 points et plus, avec une mention spéciale pour le trio ve-dette : la meneuse Sue Bird (14 pts, 7 pds), l’ailière Swin Cash (18 pts, 6 rbds, 4 pds) et l’intérieure

australienne Lauren Jackson (15 pts, 9 rbds). « Le principal atout de cette équipe, ce sont ses stars », admettait le coach Brian Agler.Déjà élue MVP de la saison, la reine Jackson a également été désignée meilleure joueuse de la série finale, conclue à 22,3 points et 8,0 rebonds de moyenne. À 29 ans, elle est actuellement la meilleure joueuse de la planète.Déjà sacré en 2004, le Storm a donc ajouté une seconde ligne à son palmarès au terme d’une saison contrôlée de bout en bout. Meilleur bilan de la ligue

à l’issue de la phase régulière (28-6), les filles de Brian Agler ont survolé l’opposition en playoffs, ne concédant pas la moindre défaite (7-0). Une belle revanche pour Bird et Jackson,

déjà présentes en 2004, et qui avaient toujours buté au premier tour de la post-season depuis. « Ces défaites ont été difficiles à encaisser, je les ai prise personnellement », avouait Bird. « Avoir vécu de telles déceptions et un changement de propriétaire entre-temps rend la victoire encore plus douce ».Anciennement liée aux Sonics, la franchise du Storm appartient depuis février 2008 à un groupe d’investisseurs locaux exclusivement composé de femmes. L’équipe compte 6 joueuses interna-tionales – Bird et Cash (USA), Jackson et Bishop (Australie), Vesela (Tchéquie) et Abrosimova (Rus-sie) – qui participeront au championnat du monde féminin qui démarre aujourd’hui. n

eN BreFNoAh A dit NoN à teAm UsADans une interview accordée à notre ami Pascal Giberné pour le Journal du Dimanche, Joakim Noah a avoué avoir été approché par USA Basketball cet été afin d’intégrer la sélection américaine. Une proposition

qu’il a rejetée. « Le Cameroun (pays de naissance de son grand-père) et la Suède (celui de sa mère) m’ont appelé aussi », a-t-il précisé. « Cela m’a fait plaisir d’être contacté par la fédération américaine, qui cherchait des pivots valides. C’était la possibilité d’évoluer avec de grands joueurs. Mais je le répète : je veux jouer avec l’équipe de France, c’est mon rêve (…) Je vais venir l’année prochaine et je vais mouiller le maillot bleu. » On n’attend que ça.

melo drAme (sUite)La saga de l’été se poursuit. Après avoir fait la sourde oreille aux demandes de transfert de Carmelo Anthony, les Nuggets se seraient finalement résignés à tâter le marché, selon plusieurs sources. Un brusque revirement de stratégie semble-t-il, puisque le nouveau GM Masai Ujiri avait assuré que son ambition était de convaincre Melo de rester à Denver. « Je ne suis pas sûr de quand cela se fera, mais je pense qu’ils vont l’échanger d’ici février », a ainsi indiqué un GM au site d’ESPN. To be continued…

des idiots à sAcrAmeNtoPar deux fois en un peu plus d’une semaine, les services de la ville de Sacramento ont été contraints d’effacer des croix gammées dessinées sur une fresque murale représentant le joueur israélien des Kings Omri Casspi. Le proprio de la franchise Joe Maloof a qualifié à juste titre ces incidents « d’actes écoeurants d’intolérance », promettant 1.000 dollars de prime à toute personne aidant à identifier les coupables.

par Frédéric GoNellA

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Décalé 23

Salut alain, ça va ?Ça va, on essaye de se mettre dans le rythme. Des petits soucis typiques d’une reprise, mais sinon, ça va.

après plus de quinze ans de carrière, ce n’est pas trop pénible la préparation physique ?Plus les années avancent, plus c’est difficile. Cependant, j’ai longtemps joué en équipe de France donc j’avais la chance de ne pas faire toutes les préparations. Surtout quand j’étais à Villeurbanne, où les préparations physiques de Greg Beugnot étaient dignes du commando militaire. Les années passent, j’ai bientôt 35 ans et à cet âge, on n’est plus trop fan des footings dans la forêt et des tests physiques.

Tu n’es donc pas nostalgique des célèbres ascensions de l’astroballe ?Mais je n’ai pas connu cela moi. J’ai connu pire avec les stages d’Aix-les-Bains. À mon avis, ceux qui ont joué pour Greg s’en souviennent très bien aussi. (Il rit)

On enchaîne sur la question qui fâche. Entre aymeric Jeanneau,

Steeve Essart, John Mccord et toi, tu sais qu’on va parler de l’âge des cadres à la SIG. Il y a un petit clan des anciens ?Non, pas de clan. Évidemment, par la force des choses, on se rapproche car nous avons quelque chose en commun : le vécu. Mais moi, j’ai toujours été très jeune dans ma tête et ma façon d’être. On va dire que je suis un pont entre les plus jeunes et… (Il réfléchit) On va dire les moins jeunes, ça passe mieux. (Il rigole) Mais c’est vrai qu’il y a quelques dates de naissance qui font peur. Il y a un jeune né en 1993 qui s’entraîne avec nous. Quand on lui demande son âge, on a tendance à faire demi-tour. (Il rigole)

Entre deux entraînements, tu as tout de même pu suivre le Mondial ?Écoute, j’ai été insupportable avec Fred Sarre et Olivier Weissler (ndlr : l’assistant coach de la SIG) parce que je ne terminais même pas mes repas afin de pouvoir regarder les matches. Je n’aime pas rater les débuts donc je

faisais le forcing pour manger assez vite et aller en salle vidéo. C’était un bon Mondial.

comme tout le monde, as-tu été impressionné par Kevin Durant ?C’est un joueur d’un autre monde. Il impose un nouveau style. Ce qu’il fait compte tenu de sa taille, c’est du jamais vu. Je m’amuse à dire qu’il est capable de jouer six positions tellement il est complet. C’est le

joueur du futur. Meilleur marqueur de l’histoire en NBA, c’est un titre qui lui reviendra certainement.

Qu’aurait pu faire alain Digbeu le défenseur pour tenter de stopper ce phénomène ?Next ! (Il rigole)

Ok, on enchaîne. Tu n’es pas sans savoir qu’un autre Mondial commence dès aujourd’hui*.

J’imagine que tu vas le suivre avec attention…Oui, évidemment. J’aurais aimé y être,

mais malheureusement, j’ai des choses à faire. (Il

rigole)

le grand frère est-il fier de sa cadette ?Je suis super fier de ma sœur. Toute ma famille est très contente pour elle. Elle vient de gravir un échelon très important et elle a une super carte à jouer. Il faut qu’elle profite de chaque instant, parce qu’un Mondial, on n’en fait pas tous. Il faut qu’elle donne tout.

Petit quizz express. Sais-tu quelles étaient les statistiques** de Jennifer en lFB la saison dernière ?C’est une grosse question piège ça, je ne sais pas du tout. Elle ne m’en voudra pas si je ne connais pas la réponse. Elle sait qu’elle est la seule raison pour laquelle je suis le basket féminin.

la famille Digbeu a-t-elle déjà eu l’occasion de s’entraîner un peu ensemble pendant l’été ?Malheureusement non. Et il ne vaudrait mieux pas qu’elle s’y aventure parce que je pourrais la dégouter du basket. (Rires) n

* Jennifer Digbeu, sœur cadette d’Alain, entame aujourd’hui avec l’équipe de France le Mondial féminin** 5,7 points et 2,9 rebonds avec Bourges

SaluT ! Ça va ? Propos recueillis par Jérémy BaRBIER

Mes coordonnées :Nom : Prénom :

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24 reportage

S uperbes piscines extérieures, spas, confort 5 étoiles, les Bleus ont été choyés en Turquie, entre le Swissôtel Grand Efes

d’Izmir, immense complexe situé à deux pas du port puis au Polat Renaissance d’Istanbul d’Istanbul. Cependant, ils n’ont pas eu droit à un rappel à l’ordre de la secrétaire des sports, Rama Yade, pour dépense abusive et luxe ostentatoire. Il faut dire que le pays organisateur a pris en charge une bonne partie des frais d’hébergements dans ces établissements choisis par la FIBA. Sur les 200 euros, la FFBB n’avait ainsi à régler que 50 euros par personne et par chambre. Les six équipes du groupe D logeaient au Swissôtel d’Izmir. À Istanbul, seules les équipes turques et américaines ont fait bande à part. Le Team USA avait pris ses quartiers du côté de Galatasaray où il disposait de sa propre salle d’entraînement. Tous les membres de la délégation française n’étaient pas logés à même enseigne. Les joueurs partageaient des chambre doubles – Albicy avec Jackson, Gelabale-Pietrus, Causeur-De Colo, Diaw-Mahinmi, Batum-Bokolo et Koffi-Traoré – tandis que les membres du staff étaient en simple. Patrick Bee-sley, le directeur des Bleus, n’a eu à déplorer qu’un seul problème, à Izmir : le prix « démesuré » de l’eau en bouteille commandée au moment des repas. À Kayseri, plusieurs joueurs parmi lesquels l’Argentin Fabricio Oberto étaient tombés malades, et le staff tricolore avait pris la décision de ne pas courir le risque d’une quelconque épidémie. « Ce n’est pas normal. On en avait pratiquement pour 100 euros par repas, soit 300 euros par jour. Ici, à Istanbul, il y a des bouteilles d’eau minérale sur la table, ça

va faire des économies.» À notre connaissance, un seul joueur français est tombé malade au cours du Mondial. Nando De Colo, le matin de France-Turquie.

« promenez-vous,  promenez-vous…»Les joueurs n’ont pas vraiment souffert de la forte chaleur qui régnait à Izmir, plus ou moins 35 degrés. Et pour cause. Ils ne se sont autorisés qu’une seule sortie, en soirée, après leur victoire face au Liban. « Je sais que les Espagnols se sont promenés hier, j’en ai vu quelques-uns. Promenez-vous, promenez-vous…. », nous glisse Ali Traoré à la veille de jouer l’Espagne. Ali le prophète avait vu juste. Les Espagnols, arrivés la fleur au fusil pour leur entrée dans le tournoi, se sont fait cueillir par des Français plus concentrés et agressifs. Pour les Bleus, hors de question d’aller traîner à la plage, ou de se balader en ville par cette chaleur. « On limite les dé-placements, on reste au frais le plus possible », assure Edwin Jackson. Entre les entraînements, la vidéo, les soins et bien sûr les matches, les journées pas-sent vite. Les plages de temps libre sont d’autant plus rares que les discussions en fin de repas ont tendance à trainer en longueur. Un signe qui ne trompe pas quant à la bonne ambiance qui règne dans le groupe France. Parfois, les repas se termi-nent sur une partie de « Mafia », un jeu de société qu’avait instauré Tony Parker il y a quelques an-nées. « Tout le monde apprécie, il n’y a pas mieux pour souder un groupe », assure Flo Piétrus. Dans les chambrées ou lors des déplacements,

le dernier joujou de Steve Jobs, l’Ipad, fait un carton chez les Bleus. « Il y a eu une sorte de contamination », dit Ali Traoré. « J’ai vu Boris avec, le truc était magnifique. Chacun a commencé à l’acheter. Edwin Jackson est le dernier en date. » Cette tablette électronique permet entre autres de surfer sur Internet, de regarder des vidéos, ou de jouer. Le jeu Angry Birds fait un tabac. Yannick Bokolo nous livre cette anecdote à propos d’Ali Traoré : « Ali le voulait tellement qu’il n’a pas pu attendre celui qu’il devait recevoir gratuitement. Il en a acheté un à la FNAC, et trois jours après, il a reçu le deuxième. Il en a revendu un à Ian ! »

Les « No Life »Les deux rookies, Fabien Causeur et Andrew Albicy, sont décrits comme les « No Life » de l’équipe. Scotchés à leur ordinateur ou leur blackberry en plus d’être de gros consommateurs de jeux vidéos et de séries. « Personne n’a ramené de console de salon cette année », dit le Choletais. « Il y a des consoles portables et des ordinateurs avec des jeux, des films et des séries. J’ai regardé tout Dexter comme la plupart des gars de l’équipe. » « On se tape des délires sur Internet et on attend tous de voir la saison 5 de Dexter pour en parler. On n’est pas tous d’accord sur

le dénouement de la saison 4 », indique Alain Koffi. Le Manceau est désigné par Yannick Bokolo comme « le roi des mangas » avec Ali Traoré. Les rookies n’ont pas à se plaindre du bizutage qui leur a été réservé lors de cette campagne 2010. Des ballons à aller chercher dans les tribunes du palais des sports de Pau, les sacs des deux tauliers, Flo Piétrus et Boris Diaw, à porter et puis, au cours d’un match de préparation cette farce adressée à Andrew Albicy, envoyé tout seul au milieu du terrain lors de la présentation des équi-

pes. Rien de bien méchant. « Ils n’ont pas été aussi bizutés que moi à l’époque », fait remarquer Alain Koffi. « On avait dû monter l’Alpe d’Huez à vélo ! »

piétrus pas bon à prendreÀ l’entraînement, les joueurs se lancent fréquem-ment des petits paris. Cela peut surprendre de prime abord mais s’il y a un joueur à éviter dans ce genre d’exercice, c’est Florent Piétrus. « Il a dépouillé pas mal de monde », dit Fabien Causeur. « Il s’assoit sur une chaise au bord du terrain ou shoote milieu de terrain dos au panier, et à chaque fois qu’il parie de l’argent, il met dedans. » « À chaque fois, je parie bêtement et à chaque fois, il gagne. Tout mon salaire de Villeurbanne va y passer ! », reprend Edwin Jack-son. « Souvent, on parie une graille. Celui qui perd doit servir le repas à l’autre. Quand je gagne, c’est un peu difficile de demander à Florent et ses 110 sélections de le faire. Quand c’est lui qui gagne, il me demande d’enlever les pommes dans les salades de fruits, de couper le gras de son steack… »On a ressenti à travers ces petites anecdotes, en observant les attitudes des joueurs, en prenant le pouls auprès du staff que cette équipe vivait bien. Des liens forts qui ont permis au groupe de ne pas imploser après la défaite catastrophique encaissée face à la

Nouvelle-Zélande. « Comme l’année dernière, c’est un groupe qui se com-porte remarquablement bien », nous avait confirmé Vincent Collet à Izmir. « C’est intéressant d’avoir des jeunes qui amènent de l’enthousiasme mais

aussi d’avoir des cadres et des joueurs intermédiaires qui ont fait quelques campagnes comme Bokolo ou Batum. Le rôle de Boris cette année est exemplaire. C’est lui qui drive l’ensemble du groupe, avec Flo à ses côtés. Boris est vraiment central dans cet état d’esprit. » n

Fabrice Godet-La-Loi a promené sa caméra dans l’intimité des Bleus tout au long du Mondial. Un report-age diffusé le week-end sur Canal+ dans l’émission « Intérieur Sport », à revoir sur www.canalplus.fr.

À défaut d’avoir brillé sportivement lors du championnat du monde, l’équipe de France a bien vécu en Turquie. La bonne ambiance, un groupe sain. Retour sur le Mondial à travers quelques anecdotes vécues de l’intérieur.

par antoine LeSSarD, à Izmir et Istanbul

« C’est un groupe qui se comporte remarquablement bien » 

Vincent Collet

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INSIDE LES BLEUS

traNCHeS De VIe eN tUrQUIe

En haut, (de gauche à droite) : Alain Koffi «streetfighte» sur Ipad.

Petite collation pour Piétrus, Koffi, Gelabale et Mahinmi. Le

Swissôtel, résidence des Bleus à Izmir... et sa piscine extérieure.

En bas : Nicolas Batum interviewé par des journalistes

chinois. Andrew Albicy en pleine lecture. Rencontre des Bleus et

de leurs supporters.