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Compte-rendu
BARBECUE SOLAIREMULTIMODE
Atelier scientifiquedu collège Vallée Violette
2015-2016
Les membres*:
ANTOINE JérémyBEUN Marcus
COUTARD DorianCREPIN MathieuFORGET Andréa
FRANQUES JasonGERALDO Hugo
LEBLANC ClémentMERCIER Yannis
RAVARD LéoROUAULT Gabriel
WINANDY RomualdWINANDY Tatian
Les professeurs encadrant :
COUDER RenaudJACQUES Jean-François
* en gras souligné, les membres qui présenteront l'exposé le jour de la finale académique.
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INTRODUCTION :
Dans notre société actuelle, les ressources d'énergies comme le pétrole sont en train de
disparaître. Quand toutes ces énergies auront disparu, il faudra se débrouiller pour trouver
des nouvelles solutions. Actuellement les énergies renouvelables (l'éolien, l'hydraulique, le
solaire, ...) sont en pleine expansion. De plus en plus de personnes font poser des
panneaux solaires sur leur maisons ou entreprises pour s'alimenter. Il y a même un avion
solaire (Solar Impulse) qui est parti faire le tour du monde.
Dans le cadre de "2015 : année Internationale de la lumière
et des techniques utilisant la lumière", nous, élèves de
l’atelier de culture scientifique et technique du collège Vallée
Violette, avons donc décidé de construire et exploiter un
barbecue solaire multimode.
Nous avons contacté M. MERCIER, vice-président de la
Société Astronomique de Touraine (SAT) pour nous aider dans
l'obtention d'une parabole et faire quelques observations du
Soleil (qui n'ont pas encore eu lieu du fait du temps maussade).
Pour la réalisation de ce projet, nous allons utiliser
entre autre une parabole, du papier en matière
réfléchissante, un panneau solaire photovoltaïque
avec batterie et régulateur de courant, une résistance
métallique, un thermomètre numérique, une loupe et
surtout DU SOLEIL et des jeunes chercheurs !
La parabole sera orientée vers le Soleil pour réfléchir
les rayons vers un point précis. On utilisera une
batterie qui sera chargée auparavant avec un
panneau solaire pour augmenter la capacité de
chauffe à l'aide de la résistance.
Nos objectifs : Essayer d'abord de faire fondre des matières (chocolat, bougie, étain),
bouillir de l'eau, éventuellement faire du pop corn, un marshmallow chaud (entre grillé et
fondu)… et le tout sans polluer.
Il faudra enfin construire un appareil compact permettant de contenir tous les éléments.
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DEVELOPPEMENT :
Problématique
Peut-on faire chauffer, faire fondre ou cuire des matières alimentaires (chamallow grillé,
faire du caramel, …) rien qu’à la force de l’énergie solaire et ce en toute saison, et donc
sans polluer ?
On sait déjà faire fondre du chocolat facilement en laissant un carré en plein Soleil l’été.
Le faire en hiver est déjà plus difficile, de même placer de l’eau sucrée en plein Soleil l’été
ne permet pas d’obtenir du caramel.
Notre objectif est donc de concevoir un tel dispositif n’exploitant que l’énergie du Soleil.
Une fois conçu, ses conditions d'utilisation et ses capacités seront étudiées.
Nous allons d’abord exposer nos recherches concernant la partie MODE THERMIQUE
OPTIQUE de notre dispositif. Nous n’avons reçu le matériel pour la partie MODE
THERMIQUE ELECTRIQUE que récemment et n’avons donc pu travailler sur ce mode
que tardivement.
MODE SOLAIRE THERMIQUE OPTIQUE
Notre liste de matériel initiale
➢ des loupes
➢ des miroirs plats, un petit miroir parabolique
➢ un rétroprojecteur pour simuler le Soleil
➢ un thermomètre infra-rouge
➢ un générateur de fumée pour visualiser les faisceaux lumineux
➢ du papier noir
➢ des lunettes de Soleil
➢ une antenne parabolique
➢ du papier aluminium, du film miroir autocollant, de la mosaïque de miroirs
➢ des outils divers dans une boîte à outils
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Pour l'antenne parabolique, nous avons d'abord contacté M. MERCIER, vice-président de
la Société Astronomique de Touraine (SAT) pour nous aider dans l'obtention d'une telle
antenne et faire quelques observations du Soleil. Mais la SAT n'a pas pu nous aider.
Finalement, nous en avons trouvé une inutilisée sur le toit du collège. Merci à Mme
DELACOUT, Principale du collège d'avoir accepté son démontage, et à M. JEHANNIN,
l'agent technique, d'avoir apporté son aide technique pour son décrochage.
Tests initiaux avec loupe, miroir plat, miroir parabolique
Nous avons fait quelques tests en extérieur, tant que le Soleil était accessible : nos
premières tentatives se basaient sur des miroirs et loupes. C'est pourquoi nos premiers
schémas d'idées de montages ressemblaient un peu à ceci :
Nous avons utilisé un thermomètre numérique pour
voir quelle augmentation de température on pouvait
espérer. Les températures atteintes avec les miroirs
n'étaient pas vraiment à la hauteur de nos attentes,
même s'il est vrai que les tests ont été faits avec un
ciel un peu couvert.
C'était un peu mieux avec les loupes, qui concentrent
les rayons lumineux.
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De toute façon, si on avait choisi d'utiliser une loupe, le soucis aurait été de fabriquer ou
acheter une loupe assez grande pour chauffer davantage. Cela nous a semblé trop
compliqué (faire fondre du sable n'est pas simple !).
Par la suite, le Soleil s'est fait plus que discret les jours où nous nous rencontrions si bien
que nous avons dû le remplacer par une autre source de lumière, un rétropjecteur, en
attendant des jours meilleurs.
Enfin, d'autres tests ont donc été réalisés avec un miroir grossissant, type petit miroir de
maquillage. On a réussi à faire
brûler du papier, même avec
un miroir parabolique de petite
taille. Le thermomètre infra-
rouge affichait des
températures de plusieurs
dizaines de degrés celsius, et
on a visualisé le faisceau de
lumière issu du miroir
parabolique à l'aide d'une
machine à fumée.
Le miroir parabolique nous a
semblé un moyen plus simple pour concentrer de l'énergie solaire. Il fallait alors passer de
cet objet de petite taille à un dispositif plus grand pour atteindre des températures plus
élevées, d'où l'idée par la suite d'utiliser une antenne parabolique.
Choix du type de papier réfléchissant
Nous aurions pu choisir le papier aluminium car c'est ce qu'il y avait de moins cher à
disposition. Mais le pouvoir réfléchissant de l'aluminium est moins puissant que celui du
papier miroir. En l'aplatissant au mieux, on n'arrive pas à voir une image nette de nous-
même dedans. De plus le papier alu se froisse donc il reflète les rayons du Soleil dans
toutes les directions au lieu d'une direction précise.
Nous aurions pu choisir des tesselles de miroirs, sous forme de petits carrés autocollants
en verre de 1cm². C'est ce qu'il y aurait eu de mieux pour réfléchir la lumière. Mais vu la
surface de parabole à couvrir, nous avons abandonné l'idée quand nous avons calculé le
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montant de la dépense. Avec au mieux 3,5 € pour 200 cm², cela aurait épuisé notre
budget. En plus, cela aurait pris beaucoup de temps à poser et aurait alourdi de manière
importante la parabole.
On nous a donc conseillé (M. THIBAULT) d’utiliser du papier miroir disponible en magasin
de bricolage, d'un meilleur pouvoir réfléchissant que le papier aluminium, plus épais et
surtout autocollant, donc plus facile et rapide à appliquer.
Travail mathématique sur le tapissage de la parabole
Si on pouvait l'aplatir, notre antenne parabolique ne serait pas un disque mais à peu près
une ellipse, avec un grand côté d’environ 101 cm et un petit côté d’environ 92 cm.
Si on assimile la parabole aplatie à un disque de rayon r = 50 cm, on obtient la surface du
disque avec la formule S = π x r² = π x 50² = 7850 cm².
Le papier miroir que nous avons acheté est conditionné en rouleau qui, une fois déroulé,
forme un rectangle de 150 cm × 45 cm soit une surface d'environ 6750 cm². Donc, la
parabole ne sera pas entièrement recouverte avec le rouleau de papier miroir dont nous
disposons.
Un groupe a réfléchi sur les figures géométriques les mieux
adaptées que l'on découpera et que l'on collera sur la parabole.
Des triangles semblent les mieux adaptées car il faut une forme
qui évite les plis lors du collage sur la surface incurvée de la
parabole.
Puis, on a réfléchi
à combien de
triangles on devait
prévoir. Le papier miroir fait 150 cm de long
sur 45 cm de large. On a d'abord testé avec
8 triangles isocèles, en assimilant la parabole
à un octogone. Mais les triangles auraient été
peut-être plus difficiles à poser, vu leur
surface plus grande. On a eu peur en plus
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que ça ne crée des plis. On a donc décidé de partir sur 12 triangles isocèles de 30°
d’angle au sommet (car 360° ÷ 12 = 30°) et de hauteur 45 cm (la largeur du papier miroir).
Par construction, on a trouvé une base de 24 cm pour chaque triangle.
Le papier miroir faisant 150 cm de long, cela devait permettre de découper 11 triangles
entiers, 2 demi-triangles et il devait rester une bandelette de 6 cm de large.
Couverture de la parabole avec la matière réfléchissante
Nous avons dû rechercher le centre de la parabole. C’est
le point à partir duquel nous commencerons à placer les
triangles miroirs.
Les professeurs nous ont aidé, car travailler sur des
figures en 3 dimensions est plus compliqué que sur 2
dimensions. Pour trouver le centre de la parabole, nous
avons utilisé un laser de bricolage, en l'alignant sur les
rivets présents sur la parabole (qui semblaient sur un axe
de symétrie). Puis nous avons tracé un trait à la craie le
long du laser et avec une règle souple, nous avons
localisé le centre de la parabole.
Les professeurs nous ont montré une simulation de tapissage sur
une parabole modèle réduit, qui était un morceau de l’antenne
avant qu’on démonte les parties qui étaient inutiles. Nous avons
constaté
que si l’on
mettait les triangles côte à côte,
une zone vide se voyait entre
chaque triangle. Nous en avons
conclus que pour qu'il n'y ait pas
d'espace, nous devions superposer
les triangles de papier miroir. Nous
les avons superposés sur environ 1
cm pour éviter ce problème.
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Résultat de la réalisation : une erreur de découpage dans le patron de départ a conduit
au découpage de 12 triangles de 23 cm de base au lieu de 24 cm. Il restait alors 2 demi-
triangles et une bandelette de 2 cm de large et 45 cm de long au lieu de .
Nous aurions dû nous mettre à plusieurs sur la phase de réalisation et de vérification du
patron, ce qui nous aurait permis de corriger le tir. Toutefois, cela n’a pas trop gêné dans
le tapissage de la parabole.
Une fois le film protecteur enlevé, la parabole était bien réfléchissante.
Quelques petits défauts subsistent :
- Les zones où le papier miroir se chevauche sont inesthétiques et risquent probablement
de dévier les rayons lumineux dans des directions non désirées.
- De même, il y a les rivets qui dépassent et le relief de la marque de la parabole peuvent
faire défaut au niveau du point de chauffe et de l'esthétique.
- la totalité de la surface de l’antenne n'est pas couverte : ça n'est pas très beau et peut
limiter l'efficacité.
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Test de la parabole recouverte
Le Soleil n’étant pas au rendez-vous, nous avons testé la parabole à l’aide d’une source
primaire de lumière artificielle : celle d’un rétroprojecteur.
Protection des yeux : L’œil étant un organe précieux et fragile, il est vital de se protéger
pendant des expérience où il y a de grande quantité de lumière.
Les personnes dans l’axe source de lumière-parabole ont donc mis des lunettes de Soleil
pour se protéger les yeux. Personne ne devait placer son visage entre la source et la
parabole. En effet, recevoir la lumière convergente issue de la parabole pourrait
occasionner des lésions oculaires importantes au niveau de la rétine.
A l’aide d’une machine à fumée, nous avons tenté de voir si notre parabole fonctionnait
bien, c’est-à-dire, si elle permettait de faire converger un faisceau lumineux en un point
précis, le foyer.
Le résultat a été assez concluant : on visualise bien le faisceau convergent, en un point de
dimension pas trop grande qui sera le foyer de chauffage de notre barbecue.
On a remarqué que la position de ce point dépend de l’inclinaison de la parabole par
rapport à la direction du faisceau de lumière de la source.
Nous devrons en tenir compte pour localiser précisément la zone de chauffage de notre
dispositif et allons donc devoir trouver un support de la parabole permettant une
inclinaison (verticale) et une orientation (horizontale) facile.
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Nous n'avons toutefois pas réussi à faire brûler
un morceau de papier noir avec le
rétroprojecteur. Nous avons hâte de pouvoir
tester un jour de plein Soleil.
Nous avons eu de la chance. La veille de la date limite de remise du compte-rendu, le
Soleil était au rendez-vous ! Nous avons pu recharger en partie la batterie évoquée dans
la partie qui suit.
Les tests de la parabole avec le Soleil ont été impressionnants. Nous avons dû
rapidement adopter les règles de sécurité déjà évoquées notamment pour nous protéger
les yeux et la peau, car la puissance du dispositif avec le Soleil était sans précédent.
Nous avons mesuré furtivement une température de près de 650°C en mettant le foyer sur
une surface métallique. Du carton prenait feu instantanément, tout comme du bois. Enfin,
nous avons essayé de faire fondre un chamallow. Nous l'avons en fait carbonisé, en le
faisant chauffer un peu trop.
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MODE SOLAIRE THERMIQUE ELECTRIQUE
Notre liste de matériel initiale
un panneau photovoltaïque
une batterie lithium-ion
un régulateur de courant ou contrôleur de charge (Imax = 10 A maximum en sortie).
une vieille résistance de grille-pain ou du fil métallique en alliage nickel-chrome.
du fil métallique conducteur pour compléter le circuit
Nous avons cherché un kit solaire
comportant un panneau solaire
assez puissant : 20Wc, un
contrôleur de charge : 12V, une
batterie : 28 Ah, sur des sites qui
accepte le paiement par mandat
administratif.
Nous avons finalment pris le kit
chez la société WATTUNEED et
avons dépensé la totalité de la
subvention dans cet achat.
Schéma de circuit
Voici le circuit électrique que nous avions prévu :
La diode permet au panneau solaire de fournir du
courant à la batterie pour la charger et empêche le
passage du courant dans la branche du panneau
solaire, qui lui, n'a pas besoin d'être chargé.
Nous n'avons pas représenté le contrôleur de charge
car nous ne savons pas exactement ce qu'il contient.
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Choix de la résistance du circuit chauffant
Nous avons vu en 5eme que mettre des brins de paille de fer sur les bornes d’une pile
provoquait un court-circuit, faisant chauffer puis brûler la paille de fer. Puis, en
épaississant le brin de fil de fer, on constatait que la paille ne brûlait plus mais se mettait
seulement à chauffer.
On doit donc trouver la bonne taille et le bon diamètre pour le fil métallique qui va servir de
résistance.
Les seules contraintes sont : Imax = 10 A pour le régulateur de charge où sont branchés la
batterie et le panneau photovoltaïque.
La batterie était déjà un peu chargée à son arrivée.
Nous avons pu faire quelques tests sans avoir à la recharger.
On a d'abord testé avec un fil de 4 m en nickel-chrome que M. JACQUES avait en réserve
au laboratoire.
En mettant un ampèremètre en série dans un circuit comprenant la batterie et le fil de
longueur L = 4 m, on a obtenu I ≈ 2A. Le fil ne chauffait pas beaucoup.
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En diminuant la taille du fil, on devrait progressivement trouver la bonne longueur pour
atteindre une intensité I proche de 10 A mais sans la dépasser.
On suppose qu'avec un fil de 2 m on aura I ≈ 4A et qu'avec un fil de 1 m, I ≈ 8 A.
On a vérifié avec un fil d'une longueur proche de 1 m et on a trouvé I ≈ 7 A ce qui confirme
à peu près notre hypothèse.
On suppose donc que l'intensité I et la longueur L du fil
sont inversement proportionnelles :
I = A x 1/L et on trouve A ≈ 8 avec les quelques valeurs
mesurées.
Donc pour atteindre une intensité I proche de 10 A sans
la dépasser, il nous faudrait un fil de longueur
supérieure ou égale à 8/10 soit 80 cm maximum.
Test : avec 80 cm, on atteint I ≈ 9,5 A ce qui est bien. Le fil chauffe fort. On a mesuré une
température de fil supérieure à 110°C (la photo n'a pas été prise au bon moment) !. Cela
devrait suffire pour notre système de chauffage
annexe.
Nous avons fait aussi des tests avec uen vieille
résistance de grille pain que nous gardons en secours
au cas où notre première résistance lâche.
En dessous de 80 cm pour le fil, l'intensité I est trop
forte dans le circuit et le contrôleur de charge bloque
le courant à la sortie. Le fil ne chauffe pas.
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Branchement du kit solaire
Nous avons procéder ainsi :
Le bouton orange joue le rôle d'un interrupteur.
Il nous permet d'actionner ou non le passage du courant dans les fils connectés à la
résistance chauffante.
Test du circuit de chauffe électrique
Comme écrit précédemment, la veille de la date limite de remise du compte-rendu, le
Soleil était au rendez-vous ! Nous avons pu recharger en partie la batterie et avons fait un
test de chauffage d'un morceau de papier. Nous n'avions pplus de nourriture sous la main.
Le papier s'est mis à noircir sous l'effet de la chaleur, en quelques secondes.
Elaboration de la zone de chauffage
Cette partie n'est pas encore achevée à l'heure où nous terminons ce compte-rendu. Nous
espérons qu'elle le sera techniquement pour fin mars.
La zone sera chauffée de manière mixte, par le mode SOLAIRE THERMIQUE OPTIQUE
et par le mode SOLAIRE THERMIQUE ELECTRIQUE.
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Il faudra que l'on place précisément cette zone là où convergent les rayons lumineux.
Nous pourrons ainsi adapter notre dispositif et placer le grillage de chauffe au bon endroit.
Sur cette grille, nous pourrons placer les matières à chauffer et aussi placer un récipient
résistant à la chaleur, qui recevra à la fois le faisceau convergent de lumière, et la
résistance électrique de chauffe.
Si on prend un récipient de chauffe, genre une petite boîte de conserve, nous devrons la
peindre en noir pour qu'elle absorbe bien la chaleur.
L'un d'entre nous a même évoqué l'idée d'utiliser carrément la grille support comme
résistance chauffante... Nous étudierons cette idée.
Agencement final des différentes parties
On essaiera de fixer le panneau photovoltaïque à l’antenne parabolique.
Il y a un vieux trépied de photographie au laboratoire. Nous allons nous en servir pour
soutenir la parabole et bricoler un support pour maintenir la batterie et le régulateur de
charge. Enfin, nous essaierons d'améliorer l’esthétique en peignant éventuellement.
CONCLUSION :
À ce jour, nous avons réussi à :
✔ Fabriquer une parabole solaire
✔ Fabriquer une résistance chauffante alimentée électriquement
✔ À faire chauffer quelques matières avec l'un et l'autre des modes de chauffage
✔ À faire quelques relevés de températures
✔ À faire brûler du carton, du bois, un chamallow avec le mode optique.
Il nous reste à faire ceci :
✗ Concevoir et positionner la zone de chauffage.
✗ Supprimer les zones de superposition du papier miroir pour augmenter l’efficacité.
✗ Augmenter la couverture de la surface de la parabole.
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✗ Optimiser le support du dispositif et son aspect « démontable ».
✗ Trouver un système de visée du Soleil pour la bonne localisation du foyer.
✗ Prévoir la durée de chauffe possible avec la batterie (SOLAIRE ELECTRIQUE).
✗ Trouver les horaires d'efficacité en chauffe optique (SOLAIRE OPTIQUE).
✗ Multiplier les essais en plein air pour avoir une banque de données de mesures.
✗ Trouver l'angle optimal du panneau solaire par rapport à la direction des rayons
solaires pour une rechrage optimale de la batterie.
✗ Améliorer l'esthétique du dispositif.
Enfin, contrairement à ce que l'on a écrit dans notre introduction, notre dispositif est quand
même polluant, indirectement, comme beaucoup de choses. Fabriquer un panneau solaire
nécessite du silicium, qui doit être extrait du sable, ce qui demande une dépense
énergétique. Fabriquer la batterie nécessite du lithium, qu'il faut extraire. Qui dit extraction,
dit la plupart du temps pollution.
Nous espérons que vous apprécierez notre compte-rendu.
Cordialement,
L'équipe de l'atelier science du collège Vallée Violette
Merci à M. THIBAULT pour ses conseils fournis lors d'une visite à notre collège le vendredi
5 février.
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