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Sémiologie et rhétorique générales : Résumé Chapitre 1 : Objets et objectifs La linguistique : C’est la discipline réfléchissant sur les langues ; tout ce qui constitue la langue : les erreurs de langue, les changements (svt dus à la loi du moindre effort). La linguistique permet de comparer les différentes langues entre elles. Linguistique générale (s’occupe de plusieurs langues à la fois) Linguistique particulière (s’occupe d’une langue précise ou d’un petit nombre de langues) Linguistique appliquée (travaille sur un programme de traduction automatique qui applique les principes de linguistique) La sémiotique : C’est la discipline qui étudie l’ensemble des langages (parole, gestes, grognements, agencement de l’espace, etc.). Elle étudie la langue des signes, dans le sens de qqch qui signifie qqch. Le signe est la chose commune à toutes les manières e communiquer. La sémiotique est une manière de réfléchir sur la communication en prenant de la distance (formalisme). La rhétorique : C’est l’utilisation du langage en société, souvent dans le but de persuader. Les gestes, les images et les couleurs peuvent aussi persuader (ex: la pub). Le concept de signe : 1° Le signe comme substitut Le signe renvoie toujours à quelque chose d’autre, mais le signe n’est pas l’objet (on ne boit pas le mot vin). Les signes

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Sémiologie et rhétorique générales : Résumé

Chapitre 1 : Objets et objectifs

La linguistique : C’est la discipline réfléchissant sur les langues ; tout ce qui constitue la langue : les erreurs de langue, les changements (svt dus à la loi du moindre effort). La linguistique permet de comparer les différentes langues entre elles.

Linguistique générale (s’occupe de plusieurs langues à la fois) Linguistique particulière (s’occupe d’une langue précise ou d’un petit

nombre de langues) Linguistique appliquée (travaille sur un programme de traduction

automatique qui applique les principes de linguistique)

La sémiotique : C’est la discipline qui étudie l’ensemble des langages (parole, gestes, grognements, agencement de l’espace, etc.). Elle étudie la langue des signes, dans le sens de qqch qui signifie qqch. Le signe est la chose commune à toutes les manières e communiquer. La sémiotique est une manière de réfléchir sur la communication en prenant de la distance (formalisme).

La rhétorique : C’est l’utilisation du langage en société, souvent dans le but de persuader. Les gestes, les images et les couleurs peuvent aussi persuader (ex: la pub).

Le concept de signe :

1° Le signe comme substitut

Le signe renvoie toujours à quelque chose d’autre, mais le signe n’est pas l’objet (on ne boit pas le mot vin). Les signes sont explicatifs, ils permettent la compréhension et la communication. On peut même se servir des signes pour parler de choses dont nous n’avons pas l’expérience (ex: des millions d’euros ou une carte du monde ). Nous pouvons manipuler des « réalités irréelles » grâce aux signes.

2° Le signe comme trace d’un code

Le signe est qqch qui est mis la place de qqch d’autre pour qqn qui en a appris la signification (soit par culture, soit par auto-apprentissage); il y a donc un code derrière le signe. Chaque fois que l’on mobilise un signe, on se réfère à des conventions (explicites ou implicites); par convention /mal de ventre/ signifie douleur et pas opération bancaire. Le signe renvoie à une réalité, à une expérience passée. Un signe peut avoir plusieurs

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significations selon les personnes et les codes ne fonctionnent que pour les personnes ayant un code commun. Un objet peut avoir une signification autre que celle de départ ; /café/ + /porte dans le fond à droite/ signifie tout de suite qu’il y a des toilettes dans le fond du café.

3° Le signe comme instrument de structuration de l’univers

L’homme a défini toutes les choses de la nature en signes (ex: le spectre des couleurs). Ce que nous croyons aller de soit n’est en fait qu’une conceptualisation culturelle de l’univers. Le signe témoigne d’une certaine structuration de l’univers, valide pour des personnes données et dans des circonstances données. Le signe structure à la fois l’univers matériel et l’univers conceptuel.

Chapitre 2 : La communication

Le langage a bcp de fonctions :

transmettre une information établir un contact transmettre des informations factuelles (visage, etc) agir sur l’autre (ex: la propagande) construire les rapports sociaux la métalinguistique ( métasémiotique)

Schéma d’un message : REFERANT

CODE

EMETTEUR MESSAGE RECEPTEUR

CANAL

Emetteur-récepteur : personne, animal, machine, collectivité, etc. Plutôt une instance abstraite qu’une réalité physique.

Référent : c’est ce à propos de quoi on communique. Ce n’est pas tjs qqch de vrai ou de palpable. Dans tous les cas, il faut que des signes soient mis à la place de l’objet pour en communiquer.

Canal : c’est le support physique de l’information véhiculée. Caractérisée par le support, l’émetteur et le récepteur.

Code : ° série de règles qui permettent d’attribuer une signification au message

° interface entre le stimulus, dépourvu de sens, et le référent

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° idéalement, émetteur et récepteur devraient disposer du même code, mais cet idéal n’est pas souvent atteint , et heureusement car sinon la communication serait nulle. Le code est instrument de négociation.

° plusieurs codes peuvent s’entrelacer (le cinéma mêle la parole, le son, l’image, etc)

° les codes ne sont pas rigides, ils peuvent être imprécis ou faibles.

Message : Il est le produit des 5 autres facteurs

Les 6 fonctions de la communication  

La fonction émotive ou expressive (accent sur l’émetteur) La fonction conative ou impérative (accent sur le récepteur) La fonction référentielle (accent sur le référent) La fonction phatique ou de contact (accent sur la canal) Ex : « Allô ? » La fonction métasémiotique (accent sur le code) La fonction poétique (accent sur le message)

Le modèle télégraphique (ou « ping-pong ») est assez simpliste et néglige l’aspect humain de la communication, mais il est pratique d’une point de vue didactique.

Dans l’orchestre, tout le monde joue sa propre partition en fonction de celle des autres, mais pas tout à fait juste car ils sont sensés jouer la même partition, mais il y a parfois des frictions, des malentendus, etc.

L’information   :

L’information est ce qui est neuf et inattendu. L’unité de mesure de l’information est le bit. Plus un système est désordonné, plus il est riche en information. S’il est totalement ordonné, il ne véhicule aucune information.

L’information peut disparaître à cause de dysfonctionnements : le bruit (ex : parasites à la radio, journal déchiré, etc)

Pour lutter contre le bruit, il y a la redondance. (ex : « passage permis pour les piétons » ; /couleur verte/, situation /à la base/, /piéton en marche/, /signal sonore/, 4X) La redondance peut être : - intracodique (ex : /cent francs/ écrit plusieurs fois sur un même billet) - intercodique (ex : GPS : voix + flèches)

Chapitre 3 : La signification

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Eléments généraux, MODELES

Eléments uniques, réels

SIGNIFIANT SIGNIFIE

STIMULUS REFERENT

N.B. : PLAN DE L’EXPRESSION PLAN DU CONTENU

/forme circulaire/ et /triangle/ « injonctions » et « avertissement »

Dans tout signe, il y a tous les éléments et il n’y a pas de signe sans les 4 éléments.

1) Stimulus : c’est la face concrète du signe, elle atteint mes sens.

Au stimulus physique correspond un MODELE théorique.

2) Signifiant : (Sa) c’est la représentation idéalisée d’une chose ou d’un ensemble de choses. Le modèle est abstrait, il est une abstraction tirée de la réalité.

Ex : la langue : stimulus : son Signifiant : phonème

Stimulus = REEL ParticulierModèle (signifiant) = VIRTUEL, ABSTRACTION Général

3) Signifié : (Sé) c’est l’image mentale suscitée par le signifiant, et correspondant au référent. Ex : /sensation olfactives/ renvoie à l’idée de « pizza »

Il existe un rapport entre signifiant et signifié ; entre plan de l’expression et plan du contenu. Le signifié a été stabilisé dans la conscience IDÉE D’OBJET PERMANENT

PLAN DU CONTENU

(auquel renvoie le signe)

PLAN DE L’ EXPRESSION

(j’entre en contact)

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4) Référent : c’est ce dont il est question dans un processus de communication ou de signification donné. Le référent est l’ACTUALISATION du signifié.

EXEMPLE : Panneau attention sortie d’écoleStimulus : panneau tangibleSignifiant : modèle du triangle rouge + écolierSignifié : idée de sortie d’écoleRéférent : situations particulières momentanées (pas pareil à minuit)

Rapports entre les éléments : Stimulus signifiant : stabilisation

(cabossé ok mais triangle rouge quand même) Signifiant stimulus : actualisation

(pas ok car triangle bleu) Signifié référent : actualisation

(est-ce un arbre ? oui) Référent signifié : stabilisation

Le signe implique un apprentissage. Un objet ne constitue un signe que si un ou des individus d’une société lui ont assigné cette fonction.

D’où vient le sens ?

Le sens vient des sens, de la sensorialité, de l’expérience. (Il provient d’une interaction entre les stimuli et les modèles)

Nous opérons par CATÉGORISATION pour assurer l’efficacité de nos actions dans le monde. Ex : rond + juteux + rouge = tomate

rond + juteux + vert = tomate

Il y a une certaine forme de PLASTICITE dans la catégorie

C’est grâce à la mémoire que nous pouvons créer des liens entre plusieurs qualités des objets et les placer dans des catégories. Les objets sont rangés dans des classes selon des qualités translocales qu’on leur attribue.Les qualités peuvent varier ; tout classement a donc un caractère provisoire.

Une ENCYCLOPÉDIE est un ensemble de catégories, de représentations de l’univers. C’est encyclopédies sont plurielles ; elles varient pour des raisons cognitives et sociales. Un botaniste verra des ascomycètes alors que moi je n’y verrais qu’un simple champignon. Nous avons deux encyclopédies différentes, deux systèmes de représentation différents. La communication entre les êtres à travers les différentes encyclopédies peut provoquer d’importantes divergences.

Il y a deux modèles de description du sens : dictionnaire et encyclopédie . la frontière entre les deux est assez floue). La sémantique linguistique se conforme au modèles dictionnairique tandis que la sémiotique (et surtout non linguistique) opte pour le modèle encyclopédique.

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Autre opposition : proposition analytique et proposition synthétique. La proposition analytique procède d’une analyse des termes qui la compose (ex : Ma mère est un femme). La proposition synthétique est vrai ou fausse en fonction de conditions extérieures à elle-même (ex : Le livre est sur la table). La frontière est ici également floue ; on peut même penser que les propositions analytiques sont d’anciennes propositions synthétiques ayant été acceptées et stabilisées dans une culture.

4) La description sémiotique

La grammaire est tout le système descriptif d’une langue, tous ses composants.

(ici, grammaire linguistique)

La syntaxe = les relations entre les mots Le lexique = le stock de mots, avec leur forme et leur sens La morphologie = qui s’occupe de la constitution formelle des éléments de la langue La phonologie = le stock de sons d’une langue

La sémantique = la discipline qui s’occupe du sens La pragmatique = le stock des règles régissant les relations entre l‘énoncé et les

partenaires de la communication (règles sociales d’usage des énoncés dans la grammaire)

Ex : « Tu sais me passer le sel ? » - « Oui, je le puis ! » (analyse différente de l’analyse lexicale simple)

Grammaire sémiotiqueA) Point de vue externe vs point de vue interne

On peut adopter des points de vue différents par rapport aux langues. Il y a le point de vue extérieur (ex : étude de l’utilisateur du morse, et non du morse lui-même ou l’étude des différents types de morse). Le point de vue interne est l’étude du code en lui-même et l’étude du sens que l’on attribue aux signes.

B) Type vs occurrence

Le type est le modèle et les occurrences sont les variables. Signifiant Signifié

TYPE OCCURRENCE

Modèle Particulier

Point de vue Point de vue interne externe

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C) Synchronie vs diachronie

La synchronie est l’étude d’un phénomène à un moment donné ; alors que la diachronie est l’étude d’un phénomène à travers le temps, avec un regard historique.

Ex : étude du code de la route en 2006 (synchronie) ou étude de l’histoire du code de la route (diachronie)

Le concept d’opposition Selon le principe d’opposition, un élément n’a de valeur que dans et par la relation avec les autres. Une unité n’a de valeur prescriptible que si elle s’oppose à une autre unité.

Ex : les pions blancs et noirs aux Echecs

Une opposition est toujours une rencontre. Par exemple, « haut » n’a de signification qu’en fonction de son opposé « bas » ; tous deux s’opposent mais en même temps se rejoignent.

La valeur d’un élément sémiotique se définit toujours grâce à la relation d’opposition entre cette unité et les autres, et elle dépend de sa place dans la structure (la place du fou sur l’échiquier par rapport à la reine par exemple)

Système et code Le système est une opposition d’unités (min 2) sur un même plan (de l’expression ou

du contenu). 2 unités minimum

Le code est une association de deux systèmes (un de l’expression et un du contenu 4 unités minimum

Ex : cane blanche est un code qui réunit canne blanche/canne non blanche (signifiants) et aveugle/voyant (signifiés)

Système et code dépendent l’un de l’autre. Les deux systèmes opposés « rouge » et « vert » signifiant « passage interdit » et « passage autorisé » n’obtiennent leur signification que parce qu’ils sont à l’intérieur d’un code, le code de la route. C’est le code qui donne à chacun des deux systèmes le statut de système de signifiés ou de signifiants, ils ne sont pas prédéterminés à la base à être signifiant ou signifié.

Plan de l’expression=signifiantPlan du contenu=signifié

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Paradigme et syntagme Un syntagme est un certain modèle de relations entre unités. La relation

syntagmatique est l’ensemble des liens que des unités entretiennent entre elles dans un énoncé particulier. Ex : « Je bois de l’eau » ( « je bois du béton »)

COMBINAISON

Un paradigme est une classe d’éléments homogènes d’un certain point de vue (« de l’eau », « du cognac » et « de la tequila »). Le fait que plusieurs unités appartiennent à un même paradigme est défini par le fait que ces éléments peuvent apparaître au même endroit d’un syntagme donné ; deux unités peuvent être substituées l’une à l’autre, et l’énoncé obtenu reste grammatical.

SELECTION

Ex : ( x + y ) = syntagme ( x + x ) = syntagme ( x et y font partie du même paradigme) (x + % ) = y et % ne font pas partie du même paradigme et il n’ y a donc pas de syntagme

On met les choses ensemble (fonction syntagmatique), mais ces choses existent pour elles-mêmes (fonction paradigmatique).

L’articulationL’articulation est la combinaison de deux choses (unités) mobiles. Les phrases s’articulent au sein de l’énoncé, les mots au sein de la phrase, etc.

« Un tout est plus que la somme de ses parties, car il est fait desdites parties mais aussi des relations spécifiques qui s’établissent entre parties, relations qui donnent un statut à chacune des parties. »

Unités significatives

On peut découper « synchronie » en 2 unités significatives ou morphèmes (plus petites unités linguistiques dotées de sens) « syn » et « chronie ».

Unités distinctives

« Synchronie » peut être découpé en phonèmes ; le phonème « s » est une unité qui ne correspond pas à un sens ; c’est une unité distinctive.

Ex : 0032 4 379 46 28 00 signifie « international » ; 32 signifie « Belgique » ; 4 signifie « Visé » et les autres chiffres sont des unités distinctives. Il s’agit ici d’une double articulation

1ère articulation: unités significatives

2ème articulation: unités distinctives

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Les phonèmes, couleurs, chiffres relèvent du plan de l’expression ; la notion d’articulation vaut également pour le plan du contenu.

Ex : les six unités du système suivant pourront être décrites avec 3 + 2 unités seulement

« Ovin » « porcin » « bovin »

« mâle » « mouton » « porc » « taureau »

« femelle » « brebis » « truie » « vache »

L’articulation est une économie et une précision ; il y a environs 30 phonèmes pour créer une infinité de mots.

Il y a des codes à SIMPLE ARTICULATION (que des unités significatives). Ex : le panneau attention chemin de fer : /triangle rouge/ signifiant « danger » et /locomotive noire de telle taille/ signifiant « le danger est la proximité d’un chemin de fer où passent des trains » ; ces deux unités ne peuvent pas être décomposées en unités distinctives, ce sont des unités significatives seulement).

On se trouve le plus souvent face à des codes à DOUBLE ARTICULATION, comme le cas du numéro de téléphone. Il n’y a pas de codes à seconde articulation seulement (à unités distinctives uniquement) ; un code est toujours constitué d’un système de l’expression et d’un système du contenu, il y a donc toujours signification.

Le carré sémiotique

Chaud (a) Froid (b)

Non froid (non b) Non chaud (non a)

A- b = relation de contrariété Non a- non b = relation de subcontrariété A- non a et b – non b = relations de contradiction A – non b et b – non a = relations d’implication

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La médiationLes médiations permettent de dépasser les oppositions.

Médiations symboliques

Il faut mettre en évidence une manifestation particulière d’une opposition (pour la vie et la mort, ce sera l’agriculture et la guerre) ; et ensuite trouver une activité médiatrice (ici la chasse). Cette médiation aura toujours pour fonction de surmonter une opposition de base. ( action )

Médiations discursives

L’opposition est posée dans un énoncé et est progressivement résolue dans cet énoncé (ex : argumentation ou intrigue).

Médiations rhétoriques

La médiation peut être fournie directement, par un usage très particulier des signes ; ce sont des figures ou des tropes (ex : « cette obscure clarté »). ( signes, mots)

Le sommet d’un énoncé est toujours la narration (récit, recette, annonce, pub, etc.)Un récit est toujours une TRANSFORMATION (œuf + vinaigre = mayo), c’est le principe même de la narration.

OPPOSANTS DESTINATEUR

SUJET OBJET

ADJUVANTS DESTINATAIRE

5) Les familles de signes

Il y a 2 types de signes et 2 critères (4 familles) : MOTIVES : INDICE ICÔNE

(corresp.) (non corresp.)

ARBITRAIRES : SYMBOLE SIGNE AU SENS STRICT (corresp.) (non corresp.)

Correspondant = Toute unité découpée sur le plan du contenu correspond à une unité sur le plan de l’expression ; les signes sont indécomposables.

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Ex : /fumée/ « feu » ; /tablard/ « étudiant » ; /noir/ « deuil » Non-correspondant = Les signes sont décomposables et ne trouvent pas leur corrélat

sur l’autre plan.Ex : « femelle » (contenu) ne se retrouve pas dans /guenon/ (expression) ou à l’inverse les phonèmes (expression) n’ont pas de correspondant dans le contenu

Arbitraire = La forme du signifiant est indépendante du référent ; le rapport du signe à son objet a été établi par pure convention ; c’est la culture qui l’a imposé. (Ex : le prénom de qqn, il est établi mais rien dans l’apparence de la personne ‘influence son prénom, idem pour les noms des objets). Le plan de l’expression n’est en rien dicté par le plan du contenu.

Motivé = La forme que prend le signifiant est déterminée par celle du référent. (Ex : des traces de pas ; le signifiant est la forme des traces, le référent est mon passage dans la boue avec des bottes taille 37, idem pour les cartes qui reproduisent les vallons et les cours d’eau). Le plan de l’expression est dicté par le plan du contenu.

La typologie des signes INDICE = (motivé + correspondant) Ex : la trace de main sur la joue indiquant la baffe.

ICÔNE = (motivé + non correspondant) Ex : mon reflet sur le miroir ou le plan d’architecte.

SYMBOLE = (arbitraire + correspondant) Ex : la tête de mort signifie poison, arbitraire mais ça correspond mieux qu’une violette ou encore /noir/ qui renvoie à « deuil ».

SIGNE AU SENS STRICT = (arbitraire + non correspondant) Ex : T+A+B+L+E fait référence au meuble par convention et il n’y a pas de lien entre le mot et l’objet.

Le statut du signe est théorique (modèle). L’assignation d’un statut dans une catégorie dépend de l’usage que l’on fait de la chose. L’icône ressemble, l’indice indique (causalité).

Les signes spéciaux INDEX = il met en évidence un objet de l’espace et lui donne un statut (ex :

écriteau /boucherie/ ou un vitrine de magasin mettant en valeur un pull (signe ostentif) ou le cadre du dessin de BD).

EMBRAYEURS = ils servent de relais entre un signe linguistique à signifié stable (/pomme/, /boire/) et la réalité. (Ex : /je/, /ici/, etc.) Le référent de l’embrayeur varie avec l’énonciateur, le temps et le lieu de l’énonciation.

SIGNES OSTENTIFS = c’est un objet mis en évidence, on pour lui-même car il ne serait plus un signe, mais comme représentant d’autre chose (ex : échantillon, pull à l’étalage, etc.)

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SIGNES CONTIGUS = ils renvoient à un objet par la mise en évidence d’une de ses parties (ou fonction). (Ex : imiter un pistolet avec les doigts mime)

6) Pluralité des canaux, pluralité des codes

Les différents canaux sensoriels ont des capacités différentes. Toucher et odorat sont des modes de communication assez restreints ; la vue permet une communication beaucoup plus large. La vision est le canal le plus souvent utilisé mais la langue (ouïe) est plus sophistiquée, elle permet de communiquer même lorsque la vision est coupée. Sémiotique visuelle = simultanéité ; sémiotique auditive = linéarité. L’ordre des mots est donc très important.

Le transcodageC’est la transformation que subit un même code en passant d’un canal à l’autre. Le transcodage permet d’optimiser le canal (Ex : pour un aveugle, on passera un texte écrit en braille). Il permet aussi de relever le niveau de redondance (Ex : appels de phares + klaxon).

L’écriture comme cas particulier de transcodage

« les paroles s’en vont, les écrits restent » ; l’écriture a rendu la langue transmissible et permanente. Elles permet de stoker et de transmettre des informations sans tenir compte des contraintes (temps, espace, mémoire, etc.). Mais l’écriture a pris son indépendance et a ses propres codes (italique, gras, souligné, etc.). L’écriture a des fonctions que la langue n’a pas, elle a puisé dans d’autres codes (Ex : /pic$ou/, etc.). Le fondement de l’écriture est la spatialité( le langage n’est plus entendu mais vu).

L’écriture a 2 fonctions :

graphémologique (ou glossique) = ce sont les signes graphiques renvoient à des fonctions du code linguistique ; elle note la langue (+idéogrammes, chiffres, etc.)

grammatologique (ou non glossique) = ce sont les signes graphiques ne renvoyant pas à des fonctions du code linguistique ; toutes les fonctions syntaxiques (le choix des caractères, couleur, etc.).

Les discours pluricodes

énoncé contenant des sous-énoncés relevant chacun d’un code différent (ex : BD = image + texte).

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Deux types d’interaction :

Interactions sémantiques = ce sont souvent des relations de redondance (soit totale, soit partielle). C’est le rassemblement des redondances qui permet la compréhension du message complet (Ex : « le 2 sept, j’enlève le haut ») .

Interactions syntaxiques = elles servent à mettre en liaison (connecteurs). Ex : homme avec un pistolet de pompe et « ou bien achettez une VW » ; le « ou bien » est une relations syntaxique entre l’image et la phrase.

Co-référence = (sorte d’interaction syntaxique) = mécanisme par lequel deux signifiants distincts appartenant à un même discours renvoient à un même référent. Ex : La ville DE Bruxelles

Enonciation = ex1 : la queue du phylactère apparaît comme un signe indexical d’énonciation ex2 : Zaventhem 04-12-06 = lieu et date de l’énonciation

N.B. : c’est grâce à la pragmatique que nous savons que le graboudja sur la BD n’en fait pas partie.

7) La variation sémiotique

Les codes varient, et plus ils sont variés plus ils doivent être sophistiqués. Les relations entre signifiant et signifié peuvent varier, c’est cette variation qui entraîne la synonymie et l’homonymie.

La synonymie = plusieurs signifiants (formes) peuvent avoir le même signifiéEx : 2 ou 3-1 = 2, il y a une petite différence syntaxique mais il n’y a pas de différence sémantique. 1 unité du plan du contenu = 2 unités du plan de l’expression

L’homonymie = plusieurs signifiés pour un même signifiant, une même forme. Ex : /son/ « possession » et « bruit »2 unités du plan du contenu = 1 unité du plan de l’expression

Le style laisse transparaître les dispositions de l’énonciateur.

La CONNOTATION s’oppose à la DÉNOTATION ; la dénotation est le sens « premier » et la connotation le sens « second ».

Ex : /crever/ ; /mourir/ ; /décéder/ ; /batifoler avec les taupes/ renvoient tous à l’idée de « mort » dénotation mais ils ont des connotations différentes, plus vulgaire, neutre, administratif, etc.

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La langue et toutes les sémiotiques évoluent ; dans cette évolution on parle de :

Forces centripètes : moments où l’évolution se stabilise UNIFICATION

Forces centrifuges : moments où l’évolution s’accélère ÉCLATEMENT

Aujourd’hui, il y a un vaste mouvement centripète standardisation (Ex : prises, mêmes magasins partout, passage de Mac à intel, etc.)

N.B. : sémiotique dialectale (= forces centrifuges) éclatement

sémiotique standard (= forces centripètes) unification

Il y a 3 axes de variation : espace, temps et société

1) Espace Besoin de standardisation Ex : latin 100 dialectes français, italien, espagnol, etc. Mvt de standardisation

2) Temps Les forces centripètes engendrent un ralentissement de l’évolution (l’évolution de la langue dépasse les générations).

3) Société Avec les forces centripètes, les classifications (Ex : chapeau et casquette) se sont estompées.

8) Pragmatique, rhétorique et connaissance

Le locutoire, l’illocutoire et le perlocutoireEnoncer quelque chose, c’est transférer des informations mais c’est aussi agir. Tout énoncé a trois niveaux de forces sociales (typologie des actes de langage):

1) LE LOCUTOIRE C’est la composante qui consiste à produire des significations. Ex : « Il est temps de s’arrêter » vise à effectuer une pression pour que l’on se taise.

2) L’ILLOCUTOIRE IL transcende le locutoire. Ex : « T’as pas cent balles ? » l’acte illocutoire est ici directif ; le panneau routier est également directif ; la publicité vise à séduire. Il y a des verbes performatifs ; ils ont la particularité de réaliser ,par le seul fait qu’on les énonce, ce qu’ils désignent au niveau locutoire (Ex : « La séance est ouverte », « j’autorise mon fils à … »). Ils s’opposent aux verbes simplement constatifs.

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3) LE PERLOCUTOIRE C’est l’effet réel que l’énoncé a. Ex : convaincre, faire acheter qqch à qqn, faire ralentir, etc.

N.B. : valeur locutoire = bruit ou geste valeur illocutoire = j’essaye d’exercer une pression valeur perlocutoire = les faits, le réel, les conséquences de l’acte locutoire

Fonctions topologiques ou taxonomiquesBOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO

La rhétorique classique< société juridique

Typologie des discours d’Aristote (tripartition)

1. LE DISCOURS JUDICIAIRE Accusation et défense donc forcément les actes sont passés ; vraisemblance vérité doxique ; discours syllogistique

2. LE DISCOURS DELIBERATIF Argumentation (action) selon l’utilité et liée à une projection vers le futur. La technique discursive utilisée est l’exemple. Ex :cow-boy Marlboro est l’exemple de la virilité, de l’américain modèle,…

3. LE DISCOURS EPIDICTIQUE Eloge, critique selon le beau ; La technique discursive est l’amplification et il se situe au présent.

Les 4 (5) subdivisions de la rhétoriqueCe à quoi il faut faire attention lors de l’élaboration d’un discours :

1. INVENTIO< invernire : trouver. Recherche des arguments et des preuves

2. DISPOSITIOLa manière d’organiser les arguments

3. ELOCUTIOLa manière dont les arguments vont être habillés. Ex : oufti langage pompeux

4. ACTIOL’action, la performance même de l’énoncé devant son destinataire

5. (MEMORIA)Depuis l’imprimerie, on a beaucoup moins besoin de la mémoire

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Il y a la néo-rhétorique de l’argumentation (pour répondre à des interrogations sur des phénomènes sociaux, comme la propagande) et la néo-rhétorique des figures (née pour répondre à des nécessités linguistiques).La néo-rhétorique de l’argumentation est générale et traite l’identique alors que la rhétorique des figures est restreinte et traite le différent.Toutes les deux sont fondées sur une perspective pragmatique et sur la variabilité des codes. Dans les deux rhétoriques, il y a un rôle de COOPÉRATION (le fait que dans une communication, il y a un objectif commun ; ce qui n’est plus toujours le cas).

La figure rhétorique   La théorie de la néo-rhétorique des figures se spécialise sur les moyens linguistiques de l’éloquence (code verbal).

Pour expliquer les figures, on a besoin de :

1) Principe de coopération Il y a un lien entre le sens émis par l’émetteur et le sens perçu par le récepteur.

2) Concept d’isotopie Le texte est construit selon le principe de cohérence (sens global). Ex : * Jacques a mangé au resto isotopie (grammaticalement, S+V+compl. et pour le sens, manger+resto) * Jacques a mangé dans les toilettes allotopie (il y a une rupture dans les attentes).

3) Unités articulées Ce sont des unités de contenu plus petites.

Les 4 étapes pour la construction d’une figure : 1) Identification d’une isotopie 2) Identification d’une rupture d’isotopie (= allotopie) 3) Essayer de rétablir l’isotopie (par un degré conçu provisoire)

Ex : « Paul a dévoré ce livre ». On rétablira l’isotopie en disant « Paul a lu ce livre »4) Réévaluation : degré conçu terminal

Pourquoi ne pas dire « lire le livre » ? « Dévorer » produit du sens, c’est pour l’éloquence. On a choisi un terme en dehors de l’isotopie ; on a crée une FIGURE.

5 réactions possibles face à un allotopie : 1) Non conscienceOn ne perçoit plus la figure (banal) 2) Jugement d’erreurOn perçoit le degré perçu mais on imagine qu’il y a eu une erreur, on ne perçoit pas la figure comme il faut.

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3) Réévaluation proprement rhétoriqueOn repère la figure proprement dite. 4) Conventionalisation (réévaluation scientifique)

5) Jugement de non-interprétabilitéOn sait qu’il y a quelque chose mais on n’arrive pas à rétablir l’isotopie.

Il y a 4 dimensions :

1) Les opérations : a. Adjonction (+)b. Suppression (-)c. Suppression-Adjonction (±) (substitution)d. Permutation (P).

2) La figure est toujours une de ces opérations. Mais l’opération se fait sur les deux plans du codes (expression ou contenu).

3) La localisation de la figure peut se faire sur le mot ou sur la phrase :

Mot (et <) Phrase (et >)

Expression Métaplasmes Métataxes

Contenu Métasémèmes Métalogismes

N.B. : Métasémème = trope

4) Π [pi] et Σ [sigma]

C’est la catégorie qui articule le contenu d’une phrase :

o Π : (x : arbre) = (tronc ⊂ x) . (branches ⊂ x) . (racines ⊂ x) . … On a découpé un tout en ses parties. Il y a une addition.

o Σ : (x = arbre = (x = chêne) ou (x = bouleau) ou (x = acacia) ou … Il n’y a ici que des choix.

Π Σ

Adjonction Synecdoque généralisante (Sg)

Synecdoque particularisante

Suppression Synecdoque particularisante (Sp)

Synecdoque généralisante

Suppression-adjonction

Métonymie Métaphore

N.B. : Il n’y a pas de permutation dans le cas des trope

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Deux types de décomposition sémantique : Décomposition référentielle ou décomposition sur le mode π

Rapport de tout à partie et de partie à tout (AVOIR) Décomposition conceptuelle ou décomposition sur le mode

Σ Rapport de genre à espèce et d’espèce à genre (ÊTRE)

Synecdoque généralisante conceptuelle (Sg Σ) Des sèmes sont supprimés

Synecdoque particularisante conceptuelle (Sp Σ) Des sèmes sont ajoutés

Synecdoque généralisante référentielle (Sg π) Des parties de représentation d’objet sont ajoutées

Synecdoque particularisante référentielle (Sp π) Des parties de représentation d’objet sont supprimés

EXEMPLES :

Métaplasme par suppression Ex : /mac/ pour /maquereau/ Métaplasme par adjonction Ex : /perlouse/ pour /perle/ Métaplasme par suppression/adjonction Ex : /espingoin/ pour /espagnol/ Métaplasme par permutation Ex : les mots du verlan

Sg Σ Ex : « mortels » pour « humain » Sp Σ Ex : « c’est un vrai petit Bocuse » pour « c’est un excellent cuisinier » Sp π Ex : « un troupeau de mille têtes » pour « un troupeau de mille

animaux » Sg π Ex : « Comme dessert, je prendrai la tarte » ou « La France a peur » Suppression-adjonction sur le mode Σ = MÉTAPHORE

Ex : « Le lit refait des sables » Suppression-adjonction sur le mode π = MÉTONYMIE

Ex : « Prenez votre Saussure »

La métonymie est le produit d’un rapport entre 2 choses qui toutes 2 ont un rapport avec une chose tierce. Ex : « Hey Rosbeaf ! » pour « personne anglaise »

La métaphore peut créer un lien entre 2 choses qui n’ont a priori rien en commun ; elle INVENTE, ce que la métonymie ne fait pas. Ex : « Un échalas » pour «une personne de grande taille »

π = AVOIR

Σ = ÊTRE

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Les sens implicites Le présupposé

Ex : « Henri a cessé de boire » présuppose que « Henri buvait » Le sous-entendu

Ex : « Tu es bien maquillée, ce matin » Le sens rhétorique

Se comportent comme le présupposé et comme le sous entendu

3 relations entre unités significatives :

1) SUPERORDINATION

Ex : rond+nez+yeux+bouche = tête

2) SUBORDINATION

Ex : Rond+corps = (rond = tête)

3) COORDINATION

Ex : plusieurs tête en 1er rang, on sait que les courbes derrière sont des têtes aussi