BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

15
COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2019 - N°5275 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com ISSN 1112-3842 Page 3. TIZI OUZOU P OISSONS MORTS AUX BARRAGES D IRRIGATION TICHY Un réseau de prostitution démantelé Page 5. AÏN EL HADJAR La RN18 de nouveau bloquée par des protestataires Page 5. BARBACHA R OUTE FERMÉE , ÉCOLES BOUDÉES ET GRÈVE GÉNÉRALE AU CHEF - LIEU MANIFESTATIONS CONTRE LE SYSTÈME M ALGRÉ LES EXAMENS FAF L E NOUVEAU SYSTÈME DE COMPÉTITION ADOPTÉ HIER La Ligue 1 à 18 clubs désormais Page 24. Le chef-lieu de Barbacha, dans la wilaya de Béjaïa, a vécu hier une journée marquée par une large protestation populaire qui a touché plusieurs secteurs, notamment le commerce, l’éducation... La ville a été paralysée par une grève générale. Page 5. MOKRANE DJOUDER D IRECTEUR DES RESSOURCES EN EAU DE T IZI -O UZOU Les explications du DSA «La responsabilité humaine y est, dans les catastrophes» Les étudiants toujours là ! Page 2. Page 4.

Transcript of BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Page 1: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2019 - N°5275 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.comIS

SN

111

2-38

42

Page 3.

TIZI OUZOU POISSONS MORTS AUX BARRAGES D’IRRIGATION

TICHY

Un réseau de prostitutiondémantelé Page 5.

AÏN EL HADJAR

La RN18 de nouveau bloquée par desprotestataires

Page 5.

BARBACHA ROUTE FERMÉE, ÉCOLES BOUDÉES ET GRÈVE GÉNÉRALE AU CHEF-LIEU

MANIFESTATIONS CONTRE LE SYSTÈME MALGRÉ LES EXAMENSFAF LE NOUVEAU SYSTÈMEDE COMPÉTITION ADOPTÉ HIER

La Ligue 1 à 18 clubsdésormais

Page 24.

Le chef-lieu de Barbacha, dans la wilaya de Béjaïa, a vécu hier une journée marquée par une large protestation populaire qui a touché plusieurs secteurs, notamment le commerce, l’éducation... La ville a été paralysée par une grève générale. Page 5.

MOKRANE DJOUDERDIRECTEUR DES RESSOURCESEN EAU DE TIZI-OUZOU

Les explications du DSA

«La responsabilitéhumaine y est, dansles catastrophes»

Les étudiants toujours là !

Page 2.

Page 4.

Page 2: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Joint par nos soins, le chairmankabyle est revenu sur le matchde samedi dernier et nous a

confié ses impressions et ses appré-hensions sur la manche retour quise jouera en Guinée le 29 sep-tembre prochain. Il a égalementabordé le prochain match face auCRB et la convocation de quatrejoueurs de la JSK en équipe natio-nale des locaux. D’emblée, Mellaldira : «Nous sommes contents decette victoire réalisée lors de cematch aller face au HoroyaConakry. On a joué avec la fermeintention de gagner et c’est cequ’on a fait. Je pense que le scorede deux buts à zéro est un bonr ésultat, même si on pouvaitgagner cette rencontre par unscore plus large. On a réalisé l’es-sentiel lors de cette manche-aller eton fera tout pour confirmer lors dela rencontre retour qui se joueraen Guinée». Le président de la JSKsemble prendre très au sér ieux lesdéclar ations des dir igeants deHoroya qui n’ont pas apprécié ladéfaite lors du match aller et quiont promis de tout faire pour ar ra-cher la qualification. Le présidentkabyle a déclaré qu’il allait saisirla FAF pour que celle-ci saisisse laCAF, afin de demander la sécur itélors du match retour : «Les dir i-geants de Horoya n’ont pasaccepté la défaite alors que nousavons gagné le match sur le ter -rain. L’arbitre nous a même pr ivés

d’un penalty valable et nousn’avons r ien dit. Je vais saisir laFAF pour saisir la CAF pourdemander la sécur ité lor s dumatch retour qui se jouer a aConakry», a-t-il assuré. Alors queSUR le site officiel de la ligue dufootball professionnel le matchJSK - CRB, rentrant dans le cadrede la 5ème journée, est programmépour le mardi 24 septembre, le pré-sident de la JSK affirme quant àlui que cette rencontre se jouera le23 septembre : «On m’a informéque le match face au CRB se joue-ra le lundi 23 septembre pour quenous puissions par tir à temps enGuinée pour le match retour de laligue des champions. Et je ne sais

pas quelle date on a mis sur le sitede la ligue», a-t-il assuré. À proposdu match face au CRB, Mellaldira: «On accueillera le CRB surnotre ter rain et on doit faire leplein lorsqu’on joue à domicile. Onfera tout pour gagner cette par tiepour bien préparer le match retourde la ligue des champions».

«Avoir quatre joueurs

en EN A’ est une

bonne chose»

Quatre joueurs de la JSK ont étéconvoqués pour le stage desjoueurs locaux qui a débuté hier, àsavoir le por tier Benbot, le milieu

Addadi et les deux attaquantsHamroun et Bensayah. Inter rogé àce sujet, Mellal s’est contenté dedire : «La convocation de cesjoueurs est une bonne chose. Ilsaffichent une belle forme et leurconvocation est mér itée». Pourclore la discussion, le présidentkabyle a tenu à rendre hommageaux milliers de suppor ters venussoutenir l’équipe face au HoroyaConakry : «Nous les remercionsinfiniment d’être venus en massepour encourager l’équipe. On leurdemande de demeurer toujour saussi mobilisés et pr ésents etinchallah la JSK réalisera de belleschoses». M. L.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 30 Max : 34 Max : 33 Max : 30

Min : 21 Min : 20 Min : 20 Min : 19QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MERCREDI 18 SEPTEMBRE 2019 N°5275

JS KABYLIE Cherif Mellal va saisir la FAF et la CAF

«ON DEMANDE DE LASÉCURITÉ À CONAKRY»

Le président de laJSK, Cherif Mellal,est très content de

la victoire de sonéquipe face au

Horoya Conakry en Ligue des

championsd’Afrique.

Les supporterschargent lesjoueurs La dernière défaite essuyée par

la JSMB en terre Saidie sur lescore d’un but à zéro, la secondede suite, a été la goutte d’eau quia fait déborder le vase pour ungrand nombre des supporters duclub phare de la Soummam quin’ont pas manqué la séance dereprise des entraînements d’avant-hier soir pour s’adresser directe-ment aux joueurs. Ils leur ontreproché «ce début raté du cham-pionnat et de ne penser qu’à l’ar-gent». Ils ont été jusqu’à leur exi-ger les trois points du prochainmatch à domicile contre la JSMSkikda. La séance, qui a étéretardée d’environ une heure, ad’ailleurs failli ne pas avoir lieu,n’était-ce l’intervention salutairede quelques sages, à leur tête lenouveau coordinateur techniquede l’équipe, Séghir Bezouir, quiont calmé les esprits. Cette sortiemusclée des amoureux du club aeu le mérite de secouer les cama-rades de Khezri qui ont promis detout faire pour gagner samedi pro-chain face à la JSMS. Les diri-geants du club présents sur placefurent eux aussi unanimes à direque «le temps est venu pourmettre un terme à cette série de résultats négatifs». M.Bouledjeloud, que nous avonsaccosté, nous dira : «Pour êtrehonnête, je dois dire que le par-cours réalisé jusque-là étaitquelque peu prévisible, vu notam-ment des problèmes administratifsque vit le club. Mais nous avonstous espoir qu’une nouvelle èresera entamée dès ce samedi pouraider notre équipe à amorcer sonenvol dans ce championnat. Lesjoueurs ont été payés dernière-ment et même la prime du matchnul de Boussaâda leur a été verséeà temps. Nous attendons à présentleur réaction face à la JSMS pourremettre l’équipe sur orbite».Soulignons enfin que cette pre-mière séance de la semaine, quifut dirigée par le DTS du club,Said Benmouhoub, a connu cinqabsences pour diverses raisons. Ils’agit de Niati, Hicham Mokhtar,Allali, Guenina et Zenasni.B Ouar i.

JSM Béjaïa

La Ligue 1 passera à 18 clubs Àl’issue de l’Assemblée générale ordinaire

de la Fédération algér ienne de football(FAF) qui s’est tenue hier matin, au CTN deSidi- Moussa, les membres de l’AG ontadopté à l’unanimité la proposition de la FAFd’augmenter le nombre d’équipes enChampionnat de Ligue 1 de 16 à 18 clubs. Acet effet, à par tir de la saison prochaine, leChampionnat de la Ligue 1 sera composé de18 équipes, alors que le Championnat de laLigue 2 ne sera plus professionnel et seracomposé de deux groupes de 16 équipes.Concernant les modalités d'accession et de

rétrogradation, les membres de l’AG ont votépour la rétrogradation de deux clubs de l’éli-te et l’accession de quatre clubs de la Ligue 2pour parvenir à une Ligue 1 de 18 clubs. Cetteadoption rentre dans le cadre d’une réformeglobale de la pyramide du football algér ienavec aussi la suppression du 4e palier, actuel-lement géré par Ligue inter-régions de foot-ball(LIRF). Au pied de la pyr amide, onretrouve le palier de la régionale, subdiviséeen deux sections : la Régionale 1 et laRégionale 2. Chacune comprend des groupesde 16 clubs, alors qu’au niveau de la wilaya, il

est prévu un seul groupe Honneur pendantque le palier Pré-Honneur reste assujetti aunombre des équipes engagées. «La nouvellepyramide du football aura pour objectif desauver le professionnalisme en réduisant lenombre de clubs professionnels" , avait indi-qué le président de la FAF Kheireddine Zetchilors de sa dernière sor tie médiatique. " Lepr incipe est la création d'une seule Ligue pro-fessionnelle à 18 clubs, et une Ligue 2 ama-teur à deux groupes pour la saison 2020-2021.La division inter-régions va également dispa-raitre. Il y aura également l' instauration d'un

championnat d'élite pour les jeunes" , a-t-ilexpliqué. De plus, la FAF compte instaurer lefair-play financier comme il est d'usage dansles différents championnats européens. " LeFair-play financier sera instauré avec un rôledéter minant de la direction nationale decontrôle de gestion (DNCG). Notre objectifest de créer des locomotives du football algé-r ien à qui nous voulons donner le maximumde moyens. Revenant à un modèle qui a faitses preuves ailleurs, pourquoi pas chez nous?" , a également fait savoir le premier respon-sable de l’instance fédérale. A. C.

FAF Le nouveau système de compétition adopté hier

Page 3: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

La Dépêche de Kabylie : Des poissons ont été retrouvésmorts aux abords du barrageTaksebt mais aussi à celui de Ouaguenoun. Des explications ?

Mokrane Djouder : Oui en effet,nous avons constaté un cer taintaux de mor talité de poissons sur -tout aux abords du bar rage dubar r age Taksebt. C’était unesimple observation, mais on s’estdit qu’on devait aller loin dansl’investigation pour comprendrece qui se passe. Il y avait des pois-sons de tout âge, il y avait mêmeune grosse pièce. Quand on aconstaté que le nombre est en aug-mentation, on avait installé unecommission d’inspection et d’ob-servation. La réponse à nos inter -rogations est venue du laboratoireSEAL, qui a effectué les analyses.La conclusion de son rappor t étaitun taux anormalement élevé dechlore dans l’eau. En pr incipe,

c’est une eau brute et il ne pouvaitpas y avoir un taux aussi élevé decette substance dans l’eau. Donc,il y a eu un appor t. Par déductionet ce n’est pas un flagrant délit, ons’est dit puisqu’il y avait une acti-vité de pêche, les pêcheurs ont dûrecour ir à cer taines méthodespour augmenter leur rendement etgagner du temps et le chlore endose élevé est mor tel pour le pois-son. Donc, c’est dû à l’activité despécheurs. On continuera l’obser -vation pour voir si le phénomènes’estompera ou s’il faut installerdes commissions d’inspection etde surveillance. Si les auteurs sontidentifiés, on va prendre desmesures, sinon on va déposerplainte contre X. Ce n’est pas nor -mal, il faut pécher naturellementsans recour ir à ces pr atiques.Malheureusement, à chaquecatastrophe, la responsabilitéhumaine y est pour quelque chose.

À Taksebt, on parle de sachetssuspects retrouvés sur place,aux abords du barrage…

Oui on a découver t des sachets surplace qui pour raient contenir duchlore, c’est un produit chinoisdont on ne connait pas la prove-nance. Donc, même nos investiga-tions vont por ter sur ça.

La quantité versée dans le barrage n’est-elle pas nocive pour le consommateur ?

La quantité de 147 mg/l est loca-lisée sur une poche et elle est insi-gnifiante par rappor t à l’étendudu bar rage. L’eau brute est ana-lysée, l’eau traitée aussi. L’eaureste potable et sans aucun dan-ger. L’eau de Taksebt est lameilleure eau brute en Algér ie.

Le problème des rejets des villages environnants des Oueds est-il pris en charge ?

La plus gr ande agglomér ationautour du Sébaou c’est la ville deTizi-Ouzou et elle est dotée d’une

station d’épuration. Il n’y a pas derejets directement dans l’oued. Ily a aussi Draâ Ben Khedda quidispose d’une station d’épuration.Ailleurs, ce sont des rejets quisubissent de l’autoépuration. Pource qui est du cas de Tala Athmane,on a trouvé un rejet sauvage etc’est grave ce qui se passe là-bas.On s’est déplacé sur place avec lesservices de la wilaya, il y a unezone industr ielle et c’est devenuun dépotoir. Il faut faire une opé-ration coup-de-poing pour ar rêtertout cela. La situation est compli-quée. On a établi une fiche tech-nique pour réaliser une fosse sep-tique dans un premier temps, maisil faut d’autres mesures pour lazone.

Revenons au secteur de l’hydraulique en généraldans la wilaya, peut-on avoir un état des lieux ?

En matière d’infrastructures, jedirai que nous avons près de 7 000km de canalisations, 1 400 réser -voirs, 180 stations de pompage,une station de dessalement àTigzir t, une station de désamina-tion à Boghni, deux stations detraitement monobloc à Imsouhal,une centaine de sources impor-tantes et 1 019 forages. L’ADEdesser t une moyenne de 300 000

m3/jour. Nous avons un chemindirecteur, il y a des insuffisancesidentifiées. Nous avons 130 pro-jets, dont 59 du programme d’ur -gence 2018. Les autres projetssont notamment le renforcementdes stations de stockage, la réhabi-litation des stations de pompage etla réhabilitation des réseaux d’ad-diction. Nous avons 7 000 km decanalisation et on a beau réhabi-lité, mais il en reste encore. On estentre 100 et 200 km par an. On aaussi cer taines anciennes stationsà haute pression comme celles deTakhoukht et de Tasssador t. Cetteder nière était la plus gr anded’Afr ique. On projette de casserces pressions en faisant des sta-tions intermédiaires pour deveniraccessibles à la production locale.

Plusieurs projets relevant de votre secteur peinent à voir le jour. Pourquoi ?

Pour ce qui est des grands projetsque nous avons actuellement dansle secteur, il y a la STEP d’Azazga,dont le taux d’avancement est de85% . On prévoit la réception duprojet au premier tr imestre 2020.

Le projet a débuté en 2012 sur undélai de 36 mois. Nous faisons faceaux blocages des familles expro-pr iées qui ne sont pas encoreindemnisées dans le cadre du pro-

jet de l’autoroute Tizi Ouzou -Azazga. La STEP de Oued Falliaussi c’est un projet impor tant.Les deux sont à 4 milliards dedinars. Le projet est à 45% . On aun autre projet à Bouzeguènepour acheminer l’eau depuisTichy Haf. C’est un projet centra-lisé qui a été confié à l’ANBT, et lasituation a été débloquée. Il y a euune station de pompage qui n’apas démarré suite à trois opposi-tions sur 1 500 mètres à Béjaïa.On a aussi le projet du bar rageSouk N’Tleta qui est centralisé etdélégué toujours à l’ANBT. Il aconnu beaucoup de problèmes liésau relogement. Actuellement, il està 65% de réalisation. La réceptiondu projet était prévue pour la finde l’année en cours, mais ce n’estpas possible, car la déviation de laRN25 et le CW128 a retardé leprojet. Pour des r aisons tech-niques, on doit renforcer les tra-vaux. On a aussi le problème derelogement qui a trop trainé. Sur270 logements, 120 seront livrésincessamment. Selon nos prévi-sions, le projet sera réceptionnévers la mi-2020. Pour le bar rageSidi Khelifa, dont les travaux ontété lancés en avr il 2018, l’ordre deservice n’est toujours pas prêt. Ona consommé un an sur les délais,ils sont actuellement au stade definalisation du dossier d’exécu-tion.

Cet été, la wilaya de TiziOuzou a connu une crise d’eau aiguë. Quelles en sont lesraisons ?

C’est vrai qu’il y a eu des cr isesmais pas aussi impor tantes, com-paré à l’étendu de la wilaya. Lestempératures étaient très élevées,c’est pour cela que la consomma-tion a augmenté. Donc, déjàquand la demande augmente etl’offre ne peut pas augmenter, çacause un problème. Dans cer tainscas, la per turbation du courantélectr ique y était pour quelquechose. Je cite l’exemple de Zekr i,où la pompe n’a pas pu redémar-rer pendant 15 jour s. On estconscients de leur dévouementmais c’est une réalité. L’aléa cli-matique en est pour beaucoup.Dans le sud, on a connu beaucoupde per turbations par rappor t à ceparamètre. Il y a aussi des régionsoù c’est le système qui estdéfaillant comme M’Kira, où il y aune insuffisance mais on a un pro-jet pour ça. Il y a aussi des com-munes où l’ADE est absente etcette situation est pénalisante. Il ya des gens qui remplissent lespuits, puis le plus impor tant pourne pas se voiler la face, l’insuffi-sance des moyens de l’ADE. Tousces paramètres combinés font queces insuffisances se manifestentmais elles sont localisées et onprend tout cela en considération.

Entretien réalisépar Kamela Haddoum.

Mercredi 18 septembre 2019L’ÉVÉNEMENT2

MOKRANE DJOUDER, DRE de Tizi Ouzou

«La responsabilité humaine y est, dans les catastrophes»

À travers cet entretienaccordé à laDépêche de

Kabylie, ledirecteur de la wilaya de

Tizi-Ouzou desressources en eau,

Mokrane Djouders’exprime et

donne desexplications sur l’affaire

des quantités de poissons

retrouvés mortsaux abords du

barrage Taksebt(une découverte

qui s’estrenouvelée

malheureusementavant-hier

encore du côté du barrage de

Ouaguenoun) etévoque d’autres

questions relatives à

son secteur.

“Oui on a découvert des sachets sur

place qui pourraientcontenir du chlore,

c’est un produit chinois dont on ne connait pas la provenance.

Donc, même nos investigations vont

porter sur ça.”

“(...) les pêcheurs ont dû recourir

à certaines méthodespour augmenter leur rendement

et gagner du temps et le chlore en dose

élevé est mortel pour le poisson. Donc, c’est dû à l’activité des

pécheurs.”

Page 4: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Le phénomène de ces mor tsde poissons autour desbar rages de la wilaya ne

cesse de prendre de l’ampleur.Après les centaines de poissonsretrouvés mor ts au bar rage deTaksebt, pr incipale source d’ap-provisionnement en eau potabledans la wilaya, le même fait a étécette fois-ci constaté au bar raged’ir r igation de Djebla, àOuaguenoun, mais aussi à celuid’Irdjen, où de très impor tantesquantités de poissons sont mor tssubitement. Les agr iculteur s,pr is de panique, ont aler té lesservices concernés, exigeant desexplications sur ce phénomène.Contacté par nos soins, le direc-teur des services agr icoles, LaibMekhlouf, a expliqué que les rai-sons sont différentes d’un cas àl’autre : «Au niveau du bar ragede Djebla, le phénomène est

apparu suite à une augmentationdu débit d’eau, engendrée parles dernières pluies. La crue afait que les herbes descendent enprofondeur, et avec le phénomè-ne naturel de photosynthèse, detr ès impor tantes quantitésd’oxygène ont été absorbées, etc’est ce qui a causé la mor t despoissons», a-t-il expliqué. Pource qui est du bar rage d’Irdjen,«les analyses effectuées, en plusde ce que j’ai expliqué sur laphotosynthèse, ont indiqué quel’eau est contaminée par les eauxusées char gées de matièresfécales». L’eau de ce bar rage,contaminée par les eaux uséesqui s’y déversent, ser t à ir r iguerune sur face très impor tante de350 ha de cultures. Ce qui consti-tue un r isque et un danger sur lasanté publique, à tr aver s laconsommation des produitsd’une culture contaminée.Néanmoins, le DSA se veut ras-surant et formel sur la question :«En cette pér iode, il n’y a pas eud’ir r igation avec cette eau,

puisque il y a l’eau de la pluie»,a-t-il indiqué. Les produitsrécoltés seront suivis d’analysesqui seront effectuées, explique leresponsable, pour déter miners’ils présentent un danger pourles consommateur s. «Un suivisera fait et des mesures serontpr ises. Et si les analyses prou-vent que les cultures sont conta-minées, on détruira tout», assu-re-t-il. Le DSA revient sur le casde Tirmitine au mois de juilletdernier, où toutes les cultures ontété détr uites par ar r êté duP/APC, à cause de l’ir r igation àpar tir d’une retenue collinaireimpropre. La mor t des poissonsdans les bar rages est une réellecatastrophe écologique, dont lesraisons, apparemment, diffèrentd’un endroit à un autre, selon lesresponsables, bien que le phé-nomène se soit produit d’unemanière quasi simultanée à tra-vers les différents endroits où leproblème est constaté. Pour rap-pel, le directeur de l’hydrau-lique, pour ce qui est de la catas-

trophe aux abords du bar rageTaksebt, a pointé, lui, la respon-sabilité des pécheurs : «On a ins-tallé une commission d’inspec-tion et d’observation et envoyél’eau pour des analyses. Il a ététrouvé un taux de clore anorma-lement élevé, alors que c’est uneeau brute sans appor t voulu decette substance. Il ne devrait pasy avoir cette quantité dansl’eau», nous a-t-il indiqué. «Pardéduction, nous avons pensé quec’est dû à une activité despécheur s», a-t-il ajouté. Lesinvestigations pour déterminerles raisons de la catastrophe sonttoujours en cours. Elles vont sepor ter, selon le DRE, sur lespetits sachets car rés, por tant desindications en langue chinoise,retrouvés sur place. «On adécouver t des sachets sur place.C’est un produit chinois dont onne connaît pas la provenance.Nos investigations vont tournerautour de cela», a-t-il indiqué.

K. H.

TIZI OUZOU Poissons morts aux barrages d’irrigation

Mercredi 18 septembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

Les explications du DSANouvelle

découvertecatastrophique.Après Taksebt,

la semainedernière, de très

importantesquantités de

poissons ont étéretrouvés morts,

ces derniers jours,cette fois, aux

abords du barraged’irrigation de

Djebla, dans la commune

d’Ouaguenoun.

L’Algérie a son souffle divin du jourPointPar S Aït Hamouda

L’Algérien n’est pas sûr du chemin qu’ilprend, qu’il le conduise quelque part.

Il est tortueux, il est fait d’abîme, il estcossu de montées et de descentesdangereuses, abruptes. Tout cela est sonchemin, qu’il soit le pire ou le moinsmauvais, pour flâner à travers ses dédaleset ses escarpements. Mais nul ne doit selamenter de ce qu’il advint à l’orée dechaque chose et de chaque nouvellemalencontreuse de ce sentier que l’onrencontre au gré des obtus sentiers, qui ne

regardent que l’ancien relent décrépis et delà, on se mire comme Narcisse dans lamarre qui le noya. Nonobstant, les affres etles souffrances qui ont eu raison del’attente. Laisse le bazar se contenter despleins acquis de l’admonestation, reliquatde douleurs et de tortures sombres à l’oréedes «comédies divines». La boursouflurequi enfle sans cesse, sous la peau, et prendde l’ampleur pour nous tromper, nousleurrer, nous dribbler et à la fin nous fairezigzaguer à l’envi. il se retrouve àvagabonder à travers les venelles, les

impasses, les allées pour qu’il se situe dansla dimension de son itinéraire oublieux deses souvenirs et de ses allées. Il y a dansles mémoires des réputations qu’ellessoient de toutes sortes, mais qui sontexacerbées parce que l’âme des chosesn’est pas éternelle et elle tient à l’enfance.Ce qui ne peut seulement advenir aumoment de l’alerte. La mesure à l’aune del’importante servilité et de l’esclave qui setraine, tant bien que mal, dans les détritusaccumulés. Rien ne pourra l’empêcher desaisir la suprême satisfaction du vouloir et

du pouvoir assimilé. Il adviendra de larésistance comme il en sera de laconsistance, à l’orée des retombées de cequi le menace. Il y va de sa vie et encorede son existence pour que l’opération quiira de soi dans la tendance maintenuecomme dans la sempiternelle antienne qu’ilressasse à n’en plus finir jusqu’à sondernier souffle. Ultra que des momentssublimes pour s’en aller voir l’Algérierespirer.S. A. H.

Barrage Taksebt

Retour sur la catastrophe découverte samedi dernierDes centaines de poissons mor ts ont été

découver ts samedi aux abords du bar ra-ge de Taksebt à Tizi-Ouzou par les servicesde la Direction locale des ressources en eaux(DRE), a-t-on appr is de son premier respon-sable. La cause de la mor talité des poissonsest due à " un taux très élevé de chloredétecté dans l'eau du bar rage probablementdéversé par des pêcheurs pour améliorerleur s rendements" , a indiqué Mokr aneDjouder dans une déclaration sur le sujet.

Les analyses effectuées par les services de laDRE ont révélé l'existence " d'un taux élevéde cette substance dans l'eau du bar rage" , asouligné Mokrane Djouder, ajoutant que " lelieu est mis sous observation pour surveillerl'évolution de la situation" . Une plainte sera,par ailleur s, déposée par la DRE pour" déterminer l'or igine de cet acte cr iminel etde cette substance contenue pr incipalementdans cer tains produits, ayant provoqué cettecatastrophe" ,a-t-il dit. Par ailleur s, M.

Djouder a tenu à rassurer qu' il n'y a " aucu-ne crainte sur la santé de la population utili-sant l'eau du bar rage" , précisant que celle-ci(l'eau) " est d'abord traitée au niveau des sta-tions d'épuration du bar rage avant d'êtredistr ibuée" . Le bar rage de Taksebt, d'unecapacité de stockage de 180 millions de m3 etqui a enregistré un taux de remplissagerecord en 2019, alimente, outre la wilaya deTizi-Ouzou, une par tie des wilayas deBoumerdes et d'Alger.

ONU

La couche d'ozoneva mieux mais ilfaut rester vigilant Sur le plan écologique, la bonne

nouvelle vient du ciel puisquele secrétaire général de l'ONU,Antonio Guterres, s'est félicité quela couche d'ozone soit sur la voiede la guérison, mais a souligné qu'ilfallait rester vigilant sur lesmenaces qui pèsent toujours surelle. Dans son message à lacommunauté internationale àl'occasion de la célébration de laJournée internationale de laprotection de la couche d'ozone, M. Guterres a appelé à restervigilants face à la menace quereprésente l'utilisation illégale desgaz qui appauvrissent cette couche.Le Secrétaire général de l'ONU ainsisté sur l'importance de s'inspirerdu Protocole de Montréal signé en1987 sur la couche d'ozone pourprogresser dans la lutte contre lechangement climatique. "En un peuplus de trente ans, le Protocole deMontréal n'a pas seulement permisde réduire le trou dans la couched'ozone : il nous a montré que lagouvernance environnementalepouvait apporter des solutions auxproblèmes mis en lumière par lascience et que les pays pouvaients'unir pour surmonter ensembleleur vulnérabilité", a souligné M.Guterres. La majorité de l'ozonenaturel se trouve en altitude, dansune région de l'atmosphèrenommée la stratosphère, entre 10 et 40 kilomètres au-dessus de lasurface de la Terre et forme ce quel'on appelle la couche d'ozone. Cet ozone stratosphérique absorbefortement certains rayonsultraviolets du soleil, protégeantainsi les organismes de la planètecontre certaines radiations nocivespour la santé et la vie sur la Terre.La dernière évaluation scientifiquede l'appauvrissement de la couched'ozone, réalisée en 2018, démontreque certaines parties de la couched'ozone se sont rétablies à unrythme de 1 à 3% par décenniedepuis 2000. Aux taux prévus,l'ozone de l'hémisphère Nord et des latitudes moyennes guériracomplètement d'ici les années2030. L'hémisphère sud suivra dansles années 2050 et les régionspolaires d'ici 2060. Célébrée le 16 septembre de chaque année, la journée internationale de laprotection de la couche d’ozoneest une occasion de soulignerl’importance de la conjugaison desefforts des différents intervenantspour sa préservation.

Page 5: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

BÉJAÏA 30e mardi de mobilisation

En plus de la communautéuniver sitaire, composéedes étudiants, des ensei-

gnants et des tr availleur s del’université Abder rahmane Mirade Béjaïa, des milliers d’autrescitoyens, entre hommes, femmes,jeunes et moins jeunes, vieux etvieilles, ont marché dans les ruesdu chef-lieu de wilaya pourexpr imer leur rejet des électionsprésidentielles qui sont projetéespour le 12 décembre prochain.Drapés du drapeau national et

du drapeau amazigh, les mar-cheurs ont déployé des centainesde pancar tes et autres bande-roles, sur lesquelles étaient écr itsautant de slogans défavorables àl’or ganisation des élections.«Ulac l’vot ulac», «Le peuple neveux pas de vos élections», «GaidSalah tu peux rêver, ulac l’vot

ulac», lit-on sur quelques-unesdes pancar tes brandies par lesmanifestants. Ceux-ci ont égale-ment réclamé, hier, «la libérationde tous les détenus d’opinion» etont dénoncé «les ar restationsarbitraires et les intimidations»dont sont victimes des militantspolitiques lors des marches anti-

système. En outre, les manifes-tants ayant par ticipé à la marched’hier ont réaffirmé le caractèrepacifique de leur mouvement, enscandant à tue-tête «Sylmia, syli-ma».

B. S.

Des milliers decitoyens de la

wilaya de Béjaïaont pris part, hier,

à la marche desétudiants pour

le 30e mardiconsécutif de

mobilisationantisystème.

Mercredi 18 septembre 2019ACTUALITÉ4

Imposante marchedes universitaires

Des parentsd’élèves protestentLes protestations s’enchaînent dans la

commune d’Aïn-Hdjar, située à unedizaine de kilomètres à l’ouest de lawilaya de Bouira. Après les résidents del’ancien camp de regroupement «AïtAmar Ben Amer» qui ont bloqué durantla journée de dimanche dernier la RN18pour réclamer leur relogement, hier, c’é-tait au tour des parents d’élèves, exclusde la liste des bénéficiaires de la primede scolarité, de protester devant le siègede la mairie. Ces derniers, une vingtai-ne, se sont rassemblés tôt la matinéeafin de protester contre leur exclusion.D’ailleurs, ils ont assuré avoir été sur-pris par cette décision mais aussi par le fait que les autorités communalesn’aient fourni aucune justification régle-mentaire à cela. Les protestataires ontaussi avancé que leur situation familialemais aussi sociale leur donne accès à cette prime, étant donné que la majo-rité d’entre eux sont sans emploi :«Beaucoup de parents d’élèves chô-meurs ont été exclus de la liste desbénéficiaires de la prime de scolarité,cette année, sans la moindre justificationréglementaire. Nous avons essayé derencontrer le maire, la semaine dernière,afin de nous expliquer les raisons decette démarche, en vain. Il refuse tou-jours de nos recevoir, malgré notre instance. Face à cette situation, nousn’avons pas eu d’autre choix que deprotester et de saisir les autorités de lawilaya ainsi que la Direction de l’Actionsociale par écrit, afin qu’elles intervien-nent et réparent cette injustice», a expli-qué, hier, l’un des protestataires. Ce der-nier ajoute que son nom figure sur laliste des bénéficiaires de cette primedepuis 6 années. «Je n’ai pas d’emploistable et je suis père de trois enfants.Cette aide est précieuse pour moi etpour mes enfants, qui vont acheter leursaffaires avec cette prime. J’espère queles autorités communales vont se ressai-sir, car nos cas sont bien connus», a-t-ilajouté. A noter que vers 9h, ces parentsd’élèves se sont déplacés vers le siègede la daïra d’Aïn-Bessem, afin d’expo-ser leur préoccupation à son premierresponsable. Ils avaient aussi prévu dese déplacer vers la wilaya de Bouira,afin de saisir le wali concernant cequ’ils qualifient «d’injustice». «Toutesnos tentatives de contacter le maired’Aïn-Hdjar et d’avoir sa version desfaits sont restées vaines. Ce dernier n’é-tait d’ailleurs pas dans son bureaudurant la matinée d’hier. Oussama Khitouche

Aïn El Hadjar

Benlarbi Samirmis sous mandat de dépôtL’activiste Samir Benlarbi a été

arrêté, avant-hier dans l’après-midi,devant l’École nationale de banque, àBouzareah. Il a été présenté hier martindevant le tribunal de Bir Mourad Raïs,selon l’avocat Abdelghani Badi. Il estpoursuivi, selon la même source, pour«diffusion de tracts susceptibles de por-ter atteinte à l’unité nationale». Il estpoursuivi en vertu des articles 79 et 96du code pénal. Avant lui, pour rappel, le chef d’un parti non agréé, KarimTabbou, a été mis en détention provisoi-re par le juge d’instruction près le tribu-nal de Koléa pour atteinte au moral del’Armée, selon les dispositions de l’ar-ticle 70 du code pénal. Par ailleurs,d’autres interpellations ont été signaléesavant-hier soir et hier parmi la commu-nauté estudiantine et des activistes àAlger. D. M.

Tribunal de Bir MouradRaïs

Les étudiants de l’Université de MouloudMammer i de Tizi Ouzou ont réaffirmé,

hier, leur engagement pour le dépar t du systè-me et contre l’élection présidentielle sanstransition démocratique. Bien que la journéed’hier soit intervenue dans un contexte d’exa-mens, les étudiants de l’université de TiziOuzou étaient nombreux au rendez-vous heb-domadaire qu’ils se donnent depuis 30semaines avec une mobilisation dans le cadredu mouvement populaire enclenché le 22févr ier. Leur détermination et convictiondemeurent intactes «pour le dépar t du systè-me dans sa globalité». Néanmoins, ils n’ontpas manqué de réagir à l’évolution de l’ac-tualité nationale à tr aver s leur s slogans.

L’élection présidentielle prévue, selon l’agen-da du pouvoir, pour le 12 décembre prochain,a suscité la colère et de vives réactions de lapar t des étudiants. D’ailleurs, ces derniersont cr ié for t, tout le long de leur parcours :«Ulaç L’Vote Ulaç», «La lil inkhabat mea Elissabat», «Appliquez l’ar ticle 7». On pouvaitlire aussi sur les pancar tes brandies par lesmarcheur s : «Pas d’élection avec lesmenaces», «Pas d’élection avec les ar resta-tions», «Pas d’élection sous la répression»,«Non à l’élection sans transition démocra-tique», «Les étudiants veulent une patr ie etnon un président, donc nous boycottons levote». De même, les universitaires ont reven-diqué le droit à l’expression libre et dénoncé

la répression : «A bas la répression, liber téd’expression». A l’unisson, les manifestants,par plusieurs centaines, ont scandé : «Libérezl’Algér ie !», «Libérez les détenus !», «LibérezKar im Tabbou !», «Madania machi 3eska-r ia», «Système dégage !», ainsi que beaucoupd’autres slogans hostiles au chef de l’Etat-major. À noter que la marche d’hier adémarré vers 11h30 du por tail de l’universitéMouloud Mammer i, campus Hasnaoua, et apr is fin à la place de la Bougie. Sur place, il ya eu un rassemblement et une minute desilence a été alors observée à la mémoire detoutes les victimes de la démocr atie, auniveau du rond-point.

K. H.

Les étudiants au rendez-vous malgré les examensTizi Ouzou

Avant-hier soir, plusieur sdizaines de citoyens de la

ville de Bouira et de sa prochebanlieue se sont rassemblés sur laplace publique de la ville, pourexiger la libération des détenus

d’opinion et dire non à l’électionprésidentielle programmée pourle 12 décembre prochain. «Pourun État civil, non à la dictature»,ont scandé les manifestants quiont longuement repr is les chants

du hirak. Drapés de l’emblèmenational et amazigh, les jeunesarboraient des pancar tes et desécr iteaux à travers lesquels ilsréitèrent leur refus de l’agendaélectoral : «Non aux élections !»,«Oulach lvot oulach !», «Libérezles détenus d’opinion Bouregaâ,Tabbou, Benlarbi», «Le peupleveut son indépendance», «Ça yest, c’est bon, le peuple seulPrésident !», «FLN, RND, déga-gez !», «Bensalah, Bedoui déga-gez»... La diffusion sur lesréseaux sociaux de ce sit-in arapidement contr ibué à faire des-cendre dans la rue les r iverainsqui ont renforcé les rangs desmanifestants. Ces derniers, aprèsavoir scandé les slogans deman-dant le dépar t du système et ses

symboles, ont improvisé unemarche nocturne au centre-villede Bouir a. En sillonnant lesar tères de la ville, plusieur sdizaines d’autres citoyens se sontjoints aux marcheur s, en exi-geant l’application de l’ar ticle 7de la Constitution ainsi que l’ins-tauration d’une pér iode de tran-sition démocr atique. Tout aulong de l’itinér aire qui les amenés de la place des Mar tyrs dela vieille ville à l’esplanade de lamaison de la culture, les manifes-tants ont cr ié : «La Tebboune, laBenflis, echaâb houa Raîs» (NiTebboune, ni Benflis, c’est lepeuple le Président), avant de sedisperser dans le calme.

Hafidh B.

Marche nocturne contre le systèmeBouira

Page 6: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Le chef-lieu de la commune de Barbacha aété coupé du monde, hier, suite à la ferme-

ture de la RN75, à hauteur de la ville. Cetteaction musclée, menée par des citoyens de larégion lesquels dénoncent l’«état de délabre-ment du réseau routier», a été accompagnéd’une gr ève génér ale des différents com-merçants de cette agglomération. Le mouve-ment contestataire citoyen a même touché lesecteur de l’éducation. En effet, beaucoupd’élèves de tous les paliers ont boycotté lescours, hier. Il faut dire que le «marasme» quevit la population de Barbacha ne date pasd’hier. La municipalité, notamment son chef-lieu, accuse un retard considérable en matièrede développement local, notamment au cha-pitre aménagement urbain. La contestation

d’hier, pour ainsi dire, n’est que la manifesta-tion d’un «trop-plein de frustration due à ladégradation de la qualité de vie du citoyen»,affirme-t-on. Ce qui a exacerbé la colère desvillageois c’est «l’ar rêt des travaux de bituma-ge de la route». Éventé de toutes par ts par lestravaux de pose de réseaux souter rains (gaz,AEP, fibre optique…), l’axe en question a étédécapé, la semaine dernière, en prévision deson bitumage. Seulement, l’entrepr ise réalisa-tr ice n’a pas regagné le chantier depuis, ce quifait croire aux citoyens que les travaux sont àl’ar rêt. «La route est devenue boueuse et estparsemée de flaques d’eau. Voilà, il ne man-quait que ça à la misère que nous subissons auquotidien», s’écr ie un protestataire. «Où sontnos élus ? Où sont les responsables? Nous

sommes livrés à nous-mêmes», tempête uncitoyen qui, comme d’autres, a vite déchantéaprès avoir constaté l’«ar rêt» du projet deréfection du tronçon de la RN75. Du côté de ladaïra, tout comme du côté de la direction de laDTP, l'on dément l’ar rêt du projet en question,en assurant qu’il ne s’agit que d’une «inter -ruption temporaire des travaux, à cause desdernières intempér ies». Le DTP a d'ailleursaffirmé que l’entrepr ise en question reprendrason activité aujourd’hui mercredi. Si les auto-r ités susdites avaient pr is la peine d’en infor -mer les habitants à temps, cette action de rue,qui a lourdement pénalisé les usagers de laroute au demeurant, notamment les fonction-naires et les étudiants, aurait été évitée.

Nadir Touati

Pénurie dans les pharmacies

Une rupture qui concerne,selon lui, à la fois les pro-duits impor tés et ceux pro-

duits localement. Intervenant hiersur les ondes de la chaine III de lar adio nationale, MessaoudBelambr i met le doigt sur le dys-fonctionnement affectant le mar-ché du médicament en Algér ie, en

faisant état de l’absence de straté-gie cohérente dans ce créneau. «Iln’y a pas de stabilité dans la ges-tion de ce marché», a-t-il déploré.«Sur les 600 grossistes de produitsde soins, seuls 150 sont visibles surle marché», relève l’intervenantqui juge que les différentesmesures pr ises à chaque rupture

ne suffisent pas pour réguler unmarché aussi vital. Il recommande,à ce propos, d’aller «ver s uner éfor me profonde» pour éviterd’avoir à revivre, à chaque fois, cesruptures, une réforme dont il esti-me qu’elle devrait toucher le mar-ché du médicament sous tous sesaspects et à tous les niveaux. «Il

faut réellement penser à une réfor -me du système après avoir dia-gnostiqué les vér itables raisons quinous ont mené vers cette situation,afin d’éviter de revivre ces per tur -bations», a-t-il encore indiqué.Plaidant, par ailleurs, en faveur del’attr ibution d’autor isations d’im-por tations du médicament auxseuls producteurs nationaux, l’in-vité de la Chaine 3 a expliquéqu’elle aura des effets incitatifs àl’investissement national, pour peuqu’elle soit accompagnée d’uncontrôle r igoureux de la produc-tion. L’intervenant a, par la suite,affirmé qu’ «on ne peut pas accor -der une autor isation d’impor tationà quelqu’un qui ne fait pas lemoindre effor t pour investir enAlgér ie». M. Belambr i signale queson organisation prône l’institu-tion d’un contrôle et d’un encadre-ment de la production ainsi que desopér ations d’impor tations. PourM. Belambr i, le circuit de distr ibu-tion a également besoin d’un assai-nissement, rappelant que sur les600 grossistes inscr its officielle-ment, «seuls 150 à 180 sont visiblessur le ter rain».

L. O. CH

Le problème de rupture de

médicaments sepose toujours avec

acuité. «Au moins50 médicaments

sont en rupture», a révélé, hier,

le président duSyndicat national

algérien despharmaciens

d'officine,MessaoudBelambri.

La rupture touche aumoins 50 médicaments

Colère contre les élusBARBACHA Route fermée, écoles boudées et grève générale au chef-lieu

Hier encore, et pour la deuxiè-me fois cette semaine, la route

nationale n° 18, a été fermée à lacirculation au niveau de la com-mune d’Aïn-Hdjar, à une dizainede kilomètres à l’ouest de la villede Bouira. Cette fois-ci, ce sont lescitoyens du village Zahar, àquelques encablures du chef-lieude cette commune, qui ont bar r i-cadé ce tronçon routier à hauteurde leur village, à l’aide de pneus,de troncs d’ar bres et d’objetsmétalliques, dès 9 heures dumatin. A travers cette action deprotestation, les villageois ontvoulu dénoncer «un manque fla-grant» de projets de développe-ment dans leur localité, ce qui ainduit la détér ioration de sa qua-lité de vie. D’après les protesta-taires avec lesquels on s’est entre-tenus, le réseau routier de ce villa-ge est dans un état «catastro-phique» et aucun projet d’aména-

gement ur bain n’a été inscr itdepuis… 1985 ! Nos inter locuteursont aussi fait savoir qu’un glisse-ment de ter rain, provoqué aprèsdes travaux de réalisation d’unemosquée, est survenu au centre duvillage et menace actuellementplusieurs maisons. Les protesta-taires dénoncent aussi le «mutis-me» du maire d’Aïn-Hdjar, auquelils reprochent son «inaction» lorsdes inondations qui ont touché lalocalité, la semaine dernière. «Lesautor ités locales sont absentes etnous sommes marginalisés ! Danstout le village, il n’y a que deuxpoteaux d’éclair age public. Leréseau routier, n’en par lons mêmepas tellement il est dans un piteuxétat. L’absence d’aménagement etde réseaux souter rains provoquentr égulièrement des inondations,comme ça a été le cas la semainedernière lors de laquelle les eauxont même inondé cette RN18 que

nous avons nous-mêmes libérée»,assure l’un des villageois. Ce der -nier se désole aussi de l’état«d’abandon» dans lequel se trouvel’unique école pr imaire de la loca-lité, qui n’a ni cour, ni cantine, nieau potable. Cela dit, le plus grandproblème auquel sont confrontésces villageois reste celui du loge-ment. Selon eux, une vér itablecr ise de logement s’est installéedans cette localité face au nombrejugé «dér isoire» des aides à l’habi-tat rural. Les manifestants signa-lent aussi que les logementssociaux sont rarement attr ibués àZahar. Pour ces révoltés, la gouttequi a fait déborder la vase et lespoussés à fermer la RN18, c’est le«passage éclair» de la commissioncommunale du logement, hier, auniveau de leur village. Lesmembres de cette commissionn’auraient visité que les maisonsde sept demandeurs de logement,

ce qui n’a pas été du goût desautres demandeur s, dont lenombre dépasse les 50. En réac-tion, ceux-ci ont donc procédé àcette action de rue juste après ledépar t de cette commission. Hiervers 10h30, le maire d’Aïn-Hdjars’est déplacé sur les lieux de la pro-testation, a-t-on constaté sur place,sans ar r iver à convaincre les pro-testataires de libérer cette route. Al’heure où nous mettons sous pres-se, la RN18 était toujours bloquéeà hauteur de ce village par les pro-testataires qui r éclamaient ledéplacement du chef de la daïrad’Aïn-Bessem sur les lieux. Descentaines d’automobilistes étaientobligés, comme à chaque fois quecet axe est bloqué, de faire undétour de plus de 70 km via lalocalité d’El-Hachimia, pour ar r i-ver au chef-lieu de wilaya ou àAïn-Bessem.

Oussama K.

La RN18 de nouveau bloquée par des protestatairesAïn El Hadjar

Mercredi 18 septembre 2019 ACTUALITÉ 5

Trois prévenusplacés en détentionprovisoire

Incidents du concertde Soolking

Un réseau de prostitutiondémantelé Dans le cadre de la lutte contre les

fléaux sociaux, les éléments de labrigade de la Police judiciaire de laSûreté de daïra de Tichy, relevant de laSûreté de wilaya de Béjaïa ont, durantla semaine en cours, réussi à démante-ler un réseau de prostitution composéde cinq femmes, qui agissaient dansles bars et les boîtes de nuit de larégion. Il est à signaler que les misesen cause, âgées entre 18 et 35, sontvenues de différentes wilayas. Ellesfaisaient tous les jours la tournée desbars et des boîtes de nuit de la régiondans le but de trouver es clients. Cesprostituées les ramenaient alors dansun appartement loué à cet effet dans la ville de Tichy. Le communiqué depresse de la cellule de communicationet des relations publiques de la policeajoute que l'opération de leur arresta-tion a été lancée après que des infor-mations fiables sont parvenues à leursservices faisant état de l'existenced'une femme T. N. louant un apparte-ment dans un quartier populaire de laville de Tichy et qui sous-loue cer-taines de ses chambres à des prosti-tuées. Sur la base de ces renseigne-ments, les éléments de la police ontaussitôt effectué une descente sur leslieux, où ils ont procédé à l'arrestationdes cinq mises en cause et leur trans-fert dans les locaux du commissariatde police de Tichy pour les interroger.A noter que ces dernières ont refusé de justifier la provenance des moyensavec lesquels elles mènent leur train de vie. Dès lors, un dossier pénal a étéconstitué contre elles. Il comprend l'accusation de création d'un lieu dedébauche. Présentées devant le procu-reur de la République, près le tribunalde Béjaïa territorialement compétent,elles ont été déférées en citation direc-te où il a été prononcée la mise sousmandat de dépôt de T. N. et souscontrôle judiciaire des quatre autres.B Mouhoub

Tichy

Le juge d'instruction chargé du dos-sier de l'incident survenu lors du

concert organisé le 22 août dernier austade du 20 août 1955 à Belouizdad(Alger), ayant entrainé la mort de cinqpersonnes, a ordonné le placement endétention provisoire de trois inculpésparmi les personnes chargées de l'orga-nisation de ce concert, indique uncommuniqué du tribunal de SidiM'hamed. "Après finalisation desinvestigations préliminaires engagéesau sujet de cet incident tragique surve-nu lors du concert organisé jeudi22/08/2019 au stade du 20 Août 1955 à Belouizdad ayant fait cinq morts, lesparties à l'instance ont comparu devantnous le 09/09/2019 pour qu'une miseen inculpation ait prononcée à l'en-contre des personnes impliquées danscette affaire" précise la même source."Après avoir auditionné les prévenus,le juge d'instruction chargé du dossiera ordonné le placement en détentionprovisoire de 3 inculpés parmi les per-sonnes chargées de l'organisation deledit concert", précise le communiqué.L'enquête judiciaire se poursuit tou-jours pour définir les responsabilités,conclu la même source.

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

Page 7: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Près de 81% des entrepr ises industr iellesen Algér ie ont constaté un recul de leurs

tr ansactions commerciales au cours desderniers mois, a indiqué mardi à Alger leprésident de l'Organisation Algér ienne deProtection et d'Or ientation duConsommateur et son Environnement(APOCE) M. Mustapha Zebdi. Co-animantune conférence sur la situation économiquedu pays avec le président de l’Associationnationale des commer çants et ar tisans(ANCA), El Hadj Tahar Boulenouar, M.Zebdi a fait savoir qu’un sondage réalisépar son organisme sur 8 500 entrepr isesalgér iennes productr ices, 81% d'entre ellesont constaté une récession de leurs transac-tions commerciales. " Nous assistons à unesituation de stagnation économique cequ’on voit sur le marché national n’incite

pas à l’optimisme" , a-t-il noté. " Il est denotre responsabilité en tant qu’associationde rappeler la réalité de l’économie natio-nale qui est en lien direct avec le pouvoird’achat et la consommation du citoyen" , a-t-il estimé, affirmant que " le pays fait face àune stagnation économique depuis quelquesmois" . L’intervenant a expliqué que plu-sieurs secteurs sont touchés par cette stag-nation dont l’industr ie du médicament,l’agroalimentaire et le tour isme. Selon lui,cer taines industr ies agroalimentaires ontconnu une baisse de 80% sur la commercia-lisation de leurs produits, affirmant quecer taines usines sont à l’ar rêt du fait del’accumulation de leurs stocks. " En consé-quence, on peut s’attendre au licenciementde milliers de travailleurs, cer taines PMEont déjà mis les clés sous les por tes" , relate-

t-il. Les causes de cette stagnation écono-mique, selon M. Zebdi, sont dues à la situa-tion politique actuelle qui a entrainé " descraintes poussant inconsciemment à la nonconsommation et au stockage des pro-duits" . " L’autre hypothèse qui est en lienavec la première est le recul du pouvoird’achat des citoyens" , a-t-il estimé. Pour leresponsable de l’APOCE, le recul de laconsommation se traduit par le ralentisse-ment de l’activité économique ayant uneincidence sur les recettes du Trésor public,sur la bonne santé des entrepr ises du payset notamment sur l’emploi. " Si la situationpersiste, on pourrait se retrouver avec desmilliers de travailleurs au chômage notam-ment dans le secteur pr ivé" , a-t-il affirmé,soulevant " la nécessité d’un retour à la sta-bilité politique" synonyme de confiance des

opér ateur s et des investisseur s écono-miques. Pour sa par t, M. Boulenouar a faitsavoir que plusieurs marchés de gros fontface à un recul de 30 à 40% de leur activitécommerciale. Cependant, cette stagnationn’a pas causé de pénur ie au niveau de cesmarchés " qui possèdent des stocks quasi-ment pour toute l’année s’agissant desdenrées non pér issables" . Selon le présidentde l’ANCA, l’effet psychologique a ungrand impact sur les différents opérateurscommerciaux appelant les autor ités poli-tiques à rassurer les consommateurs et lesentrepr ises. " Durant les derniers mois, prèsde 50 000 registres de commerce ont étésuppr imés par leurs propr iétaires " ,a-t-ilfait savoir, estimant que la stabilité poli-tique est nécessaire à tout développementéconomique.

Agents et promoteurs immobiliers

Ainsi, " la demande d'agré-ment d'agent immobilierdoit être déposée par le

postulant auprès de la directionchargée du logement de la wilayacontre remise d'un accusé deréception" , selon le décret exécutifn 19-242 du 8 septembre 2019modifiant et complétant le décretexécutif n 09-18 du 20 janvier2009 fixant la réglementation rela-tive à l'exercice de la professiond'agent immobilier. Les deman-deurs d'agréments pour les acti-vités d'agences immobilières etd'administrateurs de biens immo-bilier s doivent justifier notam-ment la possession d'un diplômesupér ieur dans le domaine jur i-dique, commercial, comptable,immobilier ou technique, tandispour l'activité de cour tier, ils doi-vent justifier la possession d'undiplôme de technicien supér ieurdans le domaine commercial,comptable, immobilier ou tech-nique. La demande doit êtreaccompagnée également des cer ti-ficats de nationalité et de résiden-ce du demandeur. Pour les per -sonnes mor ales (sociétés), lademande d'agrément doit conte-

nir un exemplaire des statuts de lapersonne morale, un exemplairedu bulletin officiel des annonceslégales por tant constitution de lasociété, l'ampliation de la délibé-ration au cours de laquelle ont étédésignés le président et, éventuel-lement, le directeur général ou legérant, à moins que ceux-ci nesoient titulaires, les cer tificats denationalité et de résidence du oudes détenteurs de la totalité ducapital, la justification que ledirecteur général ou le gérant sta-tutaire satisfait aux conditionsd' aptitude définies (possessiond'un diplôme). Lorsque le direc-teur général ou le gérant statutai-re ne répond pas aux conditions,la personne morale doit présenterla justification qu'elle bénéficie dela collabor ation permanente eteffective d'une personne physiquerépondant à ces conditions, selonle même texte. Le wali est tenu derépondre au postulant dans undélai de deux (2) mois, à compterde la date de r éception de lademande d'agrément, précise cenouveau décret soulignant que " ladécision de refus doit être motivéeet notifiée par le wali au deman-

deur par tout moyen" ." L'agrément d'agent immobilierest personnel, révocable et inces-sible et ne peut faire l'objet d'au-cune forme de location" , ajoute cenouveau texte qui fixe la durée devalidité de l' agr ément d' agentimmobilier de cinq (5) années.L' inscr iption au registre desagents immobiliers donne lieu à laremise par le wali, d'une car teprofessionnelle dénommée " car tede l' agent immobilier " . Pourorganiser l'opération de la déli-vrance des agréments, une com-mission d'agrément de wilaya desagents immobilier s est cr ééeauprès du wali. Elle a pour mis-sion d'étudier et de donner un avissur les demandes d'agrément, d'é-tudier et de donner un avis surtout dossier de retrait d'agrémentqui lui est soumis par le wali,d'examiner toute question liée àl'activité d'agent immobilier, quilui est soumise par le wali. Ledécret souligne, par ailleurs, quel'agent immobilier doit, dans lecadre de l'exercice de sa profes-sion, s'acquitter de ses obligationsenvers ses clients conformémentaux usages de la profession, four -

nir la meilleure qualité de service,respecter les lois et r èglementsrégissant l'activité, inscr ire sur unregistre coté et paraphé par lesservices compétents de la direc-tion chargée du logement de lawilaya, l'ensemble des opérationsqu' il exécute. Ce registre doit êtreconservé pendant une pér iode dedix (10) ans, au moins, et présenté,ainsi que les autres documents, àtout agent de l'Etat habilité à lescontrôler. L'agent immobilier doit" afficher à la vue de ses clients, demanière lisible et visible, le barè-me de ses honoraires et tar ifs" , lit-on dans ce texte.

Un rapport d'activitésdétaillé doit être transmis annuellementà la wilayaIl doit, en sus, transmettre annuel-lement à la direction chargée dulogement de la wilaya, un rappor tdétaillé et chiffré sur ses activités,d'après le texte précisant que lerenouvellement de l'agrément estsubordonné au dépôt régulier deses rappor ts. Le titulaire de l'agré-ment d'agent immobilier est tenud'entrer en activité dans le délaimaximal de six (6) mois, à comp-ter de la date de sa délivrance.Dans le cas où l'agrément n'estpas mis en exploitation dans cesdélais, le wali peut décider sa sus-pension ou son retrait et ce, sauf sison titulaire peut justifier d'un casde force majeure. En cas decondamnation pour fraude fiscale,pour infraction à la réglementa-tion des changes ou lorsque le titu-laire a fait l'objet d'une liquida-tion judiciaire, le titulaire del' agr ément d' agent immobilierdoit cesser toute activité liée à saprofession et en informe immédia-tement le wali qui procédera auretr ait d' agr ément. Quant ausecond décret, il stipule que" l'agrément de promoteur immo-bilier est délivré dans les condi-tions ci-après, par le wali, aprèsavis favorable d'une commissionde wilaya d'agrément des promo-

teur s immobilier s" . Toutefois,l'agrément de promoteur immobi-lier ouvre droit à l'exercice decette activité sur l'ensemble duter r itoire national, note ce décretexécutif, n 19-243 du 8 septembre2019, qui modifie et complète ledécret exécutif n 12-84 du 20févr ier 2012 fixant les modalitésd'octroi de l'agrément pour l'exer -cice de la profession de promoteurimmobilier ainsi que les modalitésde la tenue du tableau national despromoteurs immobiliers. Le dos-sier est composé notamment detout document justifiant les réfé-rences professionnelles, d'unecopie du diplôme supér ieur ainsique du cahier des charges relatifaux engagements et responsabi-lités professionnelles du promo-teur immobilier, dûment rempli etsigné. Pour les personne morales(sociétés), la demande doit êtreaccompagné d'un exemplaire desstatuts de la per sonne morale, un exemplaire du bulletin officieldes annonces légales por tantconstitution de la société, l'am-pliation de la délibér ation aucours de laquelle ont été désignésle président et, éventuellement, ledirecteur général ou le gérant, àmoins que ceux-ci ne soient statu-taires, le cahier des charges relatifaux engagements et responsabi-lités professionnelles du promo-teur immobilier, dûment rempli etsigné, la justification que le directeur général ou le gérant sta-tutaire satisfait aux conditionsd'aptitudes professionnelles défi-nies. Le wali est tenu de répondreaux postulants r épondant auxconditions, dans un délai de trois(3) mois, à compter de la date deréception de la demande. La déci-sion de refus d'agrément doit êtremotivée et notifiée au postulantpar tout moyen. Le titulaire del'agrément doit, lorsque les for -malités d' inscr iption au registredu commerce sont accomplies, detransmettre au wali un dossier, luiper mettant l' inscr iption autableau national des promoteursimmobiliers.

Les prérogativesde délivrance des

agréments pourl'exercice de laprofession de

promoteurimmobilier et

d'agent immobilieront été transférées

des services duministère de

l'Habitat aux walis,en vertu de deuxdécrets exécutifs

publiés au journalofficiel n° 55.

Mercredi 18 septembre 2019ACTUALITÉ6

Les agréments désormaisdélivrés par les walis

81% des opérateurs ont connu une baisse INDUSTRIE Transactions commerciales

du jour

Page 8: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

En effet, après avoir constatéles dégâts et conclu que lesoliveraies auraient pu être

sauvées s’il y avait des accès, il aété décidé de faire bénéficier cettecommune de pr ès de dixkilomètres de pistes à travers sesdifférents villages. Pour lemoment, soulignent de nombreuxinter locuteurs, seules deux pistesont été ouver tes. D'ailleurs, il est àrappeler qu'en août dernier, les

habitants d'Afir avaient fermé lesiège de l’APC pour r éclamerl' ouver ture de la piste dite«Alouache» sur 1 800 mètres,alors que l'entrepr ise chargée decette opération avait pr is la déci-sion que ses engins quitteront levillage Tifaou, où une piste simi-laire avait été ouver te. Dans cesens et selon un adjoint du maire,même si ces pistes sont ouver tes,elles ne sont pas praticables carnon aménagées. Notre inter locu-teur nous cite la piste ouver teentre Ath Attella et Ath Ouacif sur

une distance de 2 400 ml. «Depuisque les engins sont par tis, aucuneautre opération n'a été réalisée.Pour tant, lors de sa dernière visitesur les lieux, l'ex-wali de Tizi-Ouzou, Mohamed Bouder bali,avait promis qu'elle serait amé-nagée. Pis encore, même lesouvrages mal réalisés n'ont pasrésisté plus d'une année. Il fauttout refaire. Et pour cause. Leseaux de pluie qui ont char r ié desdétr itus de tout genre les ont com-plètement bouchés à tel point quelorsqu' il pleut, l'eau coule sur la

piste», explique le même respon-sable. Ce dernier ajoutera quequ’en ce qui concerne la piste pré-vue entre Ath Attela et AgouniAïssa (Les Bouzelha), elle n'estpas encore lancée. «Nous atten-dons toujours que les services desforêts lancent l'opération concer -nant cette piste de 3 000 ml»,poursuit l’adjoint du maire. Entout cas, il a été démontré encoreune fois que par manque d'accèsni les agents de la Protection civileni ceux des services des forêts nepeuvent inter venir dans les

champs, notamment d'olivier s,que les feux ont encore ravagél'été dernier. Par ailleurs, les res-ponsables locaux de cette APCfor tement boisée estiment que laréalisation d'un poste avancé de laProtection civile est indispensabledans leur municipalité. «Qu’onnous affecte, au moins en été, uncontingent de pompiers au chef-lieu communal afin d' interveniravec célér ité, en cas de feu de forêtet de tout dépar t de feu. Il fautsavoir que l'unité de Draâ El-Mizan est à plus de trentekilomètres de cer tains de nos vil-lages. Pour tant, le directeur géné-ral de ce corps constitué avaitpromis de dégeler onze postes dela Protection civile. Seulement,nous avons constaté que notrecommune ne figure pas sur cetteliste. Doit-on encore attendre qu' ily ait d'autres mor ts pour inscr ireun poste similaire ? Per sonnen'oubliera le septuagénaire brûlévif dans son champ, en juillet2017, à Ath Rahmoune», expliqueun autre adjoint du P/APC. C'estdire que l’installation de ce posteavancé et l'ouver ture de pistes,pour tant progr ammées, sonturgents dans cette municipalité ôcombien déshér itée.

Amar Ouramdane

Mercredi 18 septembre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jou

r

Page 09 Page 10Page 08

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05: 01 12:38 16:08 18:47 20:09FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 04:57 12:34 16:04 18:43 20:05Bouira 04:55 12:19 16:10 18:50 20:14

MEZEGUÈNEAÏT R’ZINE M’CHEDALLAH

La salle de soinssans médecin

La bibliothèquecommunaleinopérante

Chutes de tensionrécurrentes à Assif Assemadh

AÏT YAHIA MOUSSA Ouverture de pistes agricolesUn programme

d'urgenced'ouverture de

pistes agricoles aété accordé, en

2017, suite audéplacement à

Aït Yahia Moussa de nombreusescommissions et

responsables, dontl'ex-ministre de

l'Intérieur et desCollectivités

locales et sonhomologue de

l'Agriculture, dans la région

sévèrementtouchée par les

feux de forêt.

Le programme d'urgence piétine

Le recteur de l’université de Béjaïa avaitannoncé que le pôle universitaire d’El

Kseur accueillera probablement les étu-diants des facultés de sciences économiques,actuellement au campus de Tar gaOuzemour, à la fin du mois en cours. Eneffet, l’entrepr ise en charge de réaliser ceprojet, implanté à Berchiche sur une super -ficie totale de 13 ha, s’est engagée à le livrerau plus tard le 25 septembre, a-t-on appr isde la cellule de communication de la wilaya.Il est à signaler que cet engagement a étépr is lors de la visite de travail et d’inspec-tion effectuée, mercredi dernier, par le wali

de Béjaïa, Ahmed Maabed, au niveau de cechantier. «Le taux d’avancement des tra-vaux dépasse les 90 % . Il ne reste quequelques petites retouches», a rassuré lerecteur de l’univer sité Abder r ahmaneMira, Boualem Saïdani, ayant accompagnéle chef de l’exécutif durant cette visite.Quant au wali, il a insisté auprès du res-ponsable de l’entrepr ise réalisatr ice afind’accélérer la cadence des travaux pourréceptionner ce projet et le mettre à la dis-position des étudiants durant cette annéeuniver sitaire. Pour r appel, ce campus,d’une capacité de 6 000 places pédago-

giques, est doté d’un restaurant de 5 000places. Par ailleurs, M. Saïdani a annoncéque le pôle univer sitaire d’El Kseuraccueillera probablement les étudiants desfacultés de sciences économiques, qui setrouvent actuellement au campus de TargaOuzemour. Celui-ci est actuellement souspression, a-t-il souligné.

40 étudiants à l’École supérieure de l’informatiqueLe recteur de l’université Abder rahmaneMira avait également annoncé que le début

officiel des cours à l’École supér ieure del’informatique et des technologies de l’in-formation a été fixé pour cette semaine et cefut le cas dimanche dernier. Dans ce sens,on a appr is que quarante étudiants se sontinscr its, cette année. «Le campusd’Amizour ouvr ira ses por tes cette semaine,après quatre ans de fermeture. Nous allonscommencer avec environ 40 étudiants. Il estprévu dans le programme qu’ils fassentdeux ans en tronc commun, avant d’entreren spécialité à par tir de la 2e et 3e années»,a expliqué le recteur de l’univer sitéAbder rahmane Mira. B. S.

Le campus d’El Kseur livré fin septembreUniversité Abderrahmane Mira

Page 9: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Mercredi 18 septembre 2019BÉJAÏA8

Rentrée de la formation professionnelle

7 000 places disponibles

Dans le cadre de la pré-paration de la rentréeprofessionnelles session

septembre dans les CFPA et lesINSFP, la Direction de la for -mation professionnelle de lawilaya de Béjaïa organise du15 au 17 septembre 2019, encollaboration avec des orga-nismes de cr édit et d'offresd' emploi, tels que l'Agencenationale de soutien à l'emploides jeunes (Ansej), l’Agencenationale de gestion du micro-cr édit (ANGEM), la Caissenationale d’assurance-chôma-ge (CNAC) et l'Agence natio-nale de l'emploi (ANEM), desJournées por tes ouver tes sur lafor mation professionnelle etdes car avanes d' informationsur les différentes offres de for -

mation. Ces caravanes, pourrappel, vont sillonner les vil-lages de la wilaya. Au CFPAYounès Lakhel, situé au boule-vard de l'ALN, où se tiennentces Journées por tes ouver tes,les visiteurs pour ront décou-vr ir à travers la trentaine destands d'exposition qui repré-sentent l'ensemble des CFPA,des INSFP et des écoles pr ivéesde formation professionnelle,toutes les des spécialitésassurées par les établissementsde la formation professionnellede la wilaya. Et pour la présen-te session, apprend-on surplace, la Direction de la forma-tion professionnelle offre 4 000

postes en apprentissage et 2600 à 2 800 postes en résiden-tielle. La même direction pro-pose aussi des formations qua-lifiantes de cour te durée des-tinées à ceux et à celles qui nesont pas scolar isés, comme leschômeur s, les retr aités, lesfemmes au foyer et les por teursde projet dans les spécialités dela maçonner ie, l' électr icitébâtiment, la peinture bâtimentet la plomber ie, entre autres.D’ailleur s, des responsablescontactés sur place indiquentque dans la wilaya de Béjaïa,les formations sont assurées enadéquation avec les offresd'emploi des entrepr ises. C'est

le cas, notamment, dans l'agr i-culture et les métiers du bâti-ment, du tour isme, de la ges-tion des déchets et des nou-velles technologies dans ledomaine de l' informatique. Anoter enfin que les inscr iptionsont débuté le 15 juillet et vontdurer jusqu'au 21 septembre.A cet effet, les bureaux d'ac-cueil sont ouver ts dans tous lesCFPA, même les samedis.Quant aux concours d'entrée,ils se dérouleront le 22 sep-tembre. La rentrée officielledans les CFPA et les INSFPaura lieu, elle, le dimanche 29septembre 2019.

B Mouhoub

Près de7 000 places

d’apprentissagesont proposéespour la rentrée

professionnelle,prévue pour ce

mois-ci, dansl’ensemble des

centres de formation

de la wilaya.

Un équipement public de taille dédié àla frange juvénile est toujours inopé-

rant. Il s'agit de la bibliothèque communa-le, sise à Guendouz, chef-lieu municipald'Aït R'zine, laquelle demeure toujoursinexploitée, et ce depuis son achèvementen 2013 ! Et pour cause, cette infrastruc-ture manque de personnel, comme lesarchivistes, les bibliothécaires, les agentsadministratifs et les agents de sécur ité. Eneffet, aucun recrutement n'a été effectuédepuis son ouver ture, ce qui plonge cettebibliothèque dans l' iner tie, n'ouvr antqu'en de rares occasions, en l’occur rence

pour la célébration des Journées natio-nales et mondiales, en plus de servir delieu de révision pour les élèves des classesd’examen. Située dans le quar tier popu-leux de Chréa, sa fermeture pénalise lapopulation locale et les jeunes en par ticu-lier. A noter que toutes les tentatives defaire fonctionner cet espace culturel et deloisir s se sont soldées par des échecs, carles postes budgétaires, explique-t-on auniveau de l'APC, «n'ont pas été dégagés auniveau de la wilaya, en dépit de la proposi-tion d'un plan de gestion aux servicesconcernés». Et de poursuivre : «C'est une

frustration de plus pour nous les jeunesd'Aït R'zine. La bibliothèque communalede notre localité devrait fonctionner pourle bien de nos concitoyens qui veulent secultiver, lire des livres, avoir des loisir s…Malheureusement, ce n'est pas le cas. Celame rappelle le sor t réservé au Centre cul-turel de notre localité, qui existe depuis2001, lequel n’ouvre qu'en de rares occa-sions», se désole un jeune de Guendouz.Ainsi, des équipements publics réalisés àcoups de milliards de centimes demeurentfermés au grand dam des jeunes.

Syphax Y.

La bibliothèque communale inopérante Aït R'zine

Les dernières averses enre-gistrées dans la région ont

suscité beaucoup de joie parmiles paysans qui appr éhen-daient, depuis des semaines, leprolongement de la sécheressemenaçant les filières agr icoles.En effet, dans la localité de

Boudjellil, c'est la satisfactiontotale parmi les agr iculteurs etautres propr iétaires de ver -gers, lesquels ont balayé d'unrevers de la main l'angoissecumulée depuis sur tout la sai-son estivale passée dur antlaquelle les r écoltes ont été

mises à mal par une canicule etune sécheresse menaçantes.Pour leur par t, les propr ié-taires d'oliveraies au niveau decette localité rurale ont pousséun grand ouf de soulagement,après les cumuls de pluie trèssatisfaisants, lesquels ont revi-vifié des centaines d'oliviers,qui pér iclitaient à cause de lasécheresse et du manque d'eau.«Vous ne pouvez pas imaginerma joie lorsque des trombesd'eau sont tombées ces der -niers jours. Et pour cause. Mesoliviers, qui avaient un aspectinquiétant dû à la caniculeayant sévi le long de l'été passé,sont meilleurs. D’ailleurs, laprochaine campagne d'olivai-son s'annonce d'ores et déjà

excellente, d'autant plus que lamajor ité de mes oliviers ontfructifié. Pourvu que la pluietombe encore davantage pourrelancer l' agr iculture dansnotre région, qui a vraimentsoif», souhaite un paysan deBoudjellil. Ainsi, les pluiesdiluviennes qui se sont abat-tues der nièrement sur larégion ont suscité l'optimismedes paysans qui peuvent main-tenant appréhender sous debons auspices les différentescampagnes agr icoles qu' ilsvont lancer dans quelquessemaines, comme les labours-semailles, l' olivaison, lesmaraîchages, etc.

S. Y.

Les paysans optimistesBoudjellil

El-Kseur

Déficit en couverturesanitaire

La commune d’El-Kseur souffre d’uneimpor tante inadéquation entre son évolu-

tion démographique, laquelle a enregistré unecroissance exponentielle au cours de ces der -nières décennies, et le taux d’investissementdans la construction d’infrastructures. Ceci estpar ticulièrement valable pour le domaine de lasanté, où il est relevé un déficit en maillage eten couver ture. Dans ce sens, la réalisation deces équipements publics est réclamée pour his-ser El-Kseur au rang qui sied à une cité cos-mopolite, qui aspire à devenir un impor tantpôle universitaire. A l’unisson, élus municipauxet acteurs de la société civile sollicitent instam-ment de l’Etat la résorption de ce déficit, aprèsen avoir fait l’amer constat. «Pour prendre encharge les besoins de la population autochtoneet de la masse estudiantine résidente, laconstruction d’un hôpital et d’une autre poly-clinique s’avère indispensable», plaide unmembre de l’exécutif communal. «À chaquefois que l’occasion se présente, nous réitéronsnotre requête. Quant aux responsables, qu’ilssoient de la wilaya ou de l’autor ité centrale, ilsont montré une franche disponibilité à satisfai-re nos revendications, en promettant d’y réflé-chir sér ieusement», ajoute-t-il, tout en déplo-rant que les choses soient restées au stade desdéclarations d’intention. Pour les responsablesde l’exécutif communal, les lacunes relevéessont autant de facteurs de répulsion, qui ren-dent hypothétique la concrétisation des objec-tifs de développement dans la commune.«Nous avons une convergence de points de vueavec le mouvement associatif, dont des anima-teurs ont transmis une multitude de cour r ierssollicitant de l’administration la pise en chargede ce secteur vital et la mise sur pied d’uneplanification intégrée pour appréhender lesdéfis», a conclu l’élu communal.N. M.

Draâ El Gaïd

L’environnementse dégradeLe cadre de vie du citoyen et l’environne-

ment de manière générale se dégradentchaque jour un peu plus dans la commune deDraâ El Gaïd. En effet, les dépotoir s sau-vages et les amas d’ordures pullulent auxquatre coins de cette circonscr iption. En effet,le centre urbain du chef-lieu communal,autant que les localités pér iphér iques, crou-lent sous les monticules d’immondices, dontles émanations fétides empestent l’atmosphè-re. «Nous ne savons pas trop quoi faire de nosdéchets, qui nous empoisonnent la vie. L’APCqui a la charge de leur gestion s’avoue inca-pable de prendre en charge cet aspect sensiblelié à l’hygiène et à la salubr ité publique»,peste un retraité résident à la pér iphér ie duchef-lieu communal. «Le schéma directeur degestion des déchets, censé résoudre cette pro-blématique, n’est jamais mis en œuvre.L’insuffisance de moyens dont dispose lamunicipalité et l’absence d’un site appropr iépour l’entreposage des ordures se posentcomme des contraintes de taille», explique unélu de l’APC. Par ailleurs, dans les villagesexcentrés et les localités recluses, le cadre devie décline le même décor repoussant.«Chaque quar tier, chaque groupe de maisonset par fois chaque chaumière dispose de sonpropre dépotoir. Cer tains citoyens brûlentleurs déchets, tandis que d’autres tentent deles enfouir pour en limiter les nuisances»,témoigne un villageois d’Adjiouen. Souvent,l’incivisme le dispute à la négligence. C’estainsi que des citoyens se débar rassent deleurs immondices, en les abandonnant où bonleur semble. Les caniveaux, les abords desroutes, les cours d’eau et même les étenduesboisées sont amochés par ces rejets hétéro-clites. Si l’environnement est déjà sévèrementimpacté, le r isque sanitaire plane plus quejamais.N. M.

Page 10: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Mercredi 18 septembre 2019 TIZI-OUZOU 9

AÏN EL HAMMAM Marché informel

«Ces vendeurs squattentla rue et les trottoir sau point de mettre

nos magasins sous l’éteignoir»,dénoncent l’un d’eux. Les caissesde fruits et légumes et autres sontsi nombreuses dans les lieuxpublics que pour traverser la ville,les piétons sont obligés de «débor-der» sur l’asphalte, ignorant jus-qu’à l’existence même de la bou-tique de notre inter locuteuretd’autres commerces r égle-mentés. «Tout r écemment, unebagar re qui failli dégénérer a eulieu au milieu de la rue et sansl’intervention des r iverains. Elleaurait pu avoir des conséquencesfâcheuses. Plusieur s per sonnes,dont des propr iétaires de maga-sins, étaient impliquées dans cetter ixe, pour cause de ‘’droit’’ deplace revendiqué par les deux par -ties», dit-on. «Notre patience a deslimites. Nous comprenons quechacun essaie de gagner le pain deses enfants. Rien de plus normal.Cependant, cela ne doit pas sefaire à notre détr iment», s’insurgeRachid, propr iétaire d’une bou-

tique, qui voit «la clientèle, déjàpeu nombreuse ces der nier stemps, aller de l’autre côté de laville». Il faut noter que, depuis lafermeture de cette rue, en atten-dant la démolition des bâtimentsjugés dangereux, de nombreuxproblèmes sont appar us aucentre-ville. Au manque de sta-tionnement et de fluidité de la cir -culation, s’ajoute l’anarchie desvendeurs ambulants qui ne se sou-cient pas d’encombrer le passage,ni de prendre la place des four -gons de transpor t. Chacun installeson étal là où il trouve un petit

espace fréquenté par des clientspotentiels, sans se soucier desentraves qu’il crée. Devant cetétat de fait, la population chercheles raisons du retard mis par lesautor ités pour commencer ladémolition. Par mesure de sécu-r ité, l’APC a procédé à la clôturede la zone dangereuse que la poli-ce veille à garder déser te de pas-sants et de commerçants, depuisune quinzaine de jours. «Une par -tie de la clôturé a été déjà saccagé.Pour le moment, r ien n’indiqueque les travaux de destruction desimmeubles concernés se déroule-

ront incessamment. Les autor itésattendent», dit-on. «Qu’est-cequ’on attend. Pourquoi avoir faitsor tir les locataires et fermé lemarché hebdomadaire, depuismaintenant quinze jour s, pourattendre ?», se demandent ceuxont quitté leurs locaux suite auxinjonctions de la wilaya. En atten-dant, les autor ités font face auxdifficultés de gérer les com-mer çants «sédentaires» et lesambulants du marché qui n’ontpas encore un espace de substitu-tion.

A .O. T.

Les prix des légumes s'envolentDepuis la mi-août, les pr ix des légumes

n'ont pas cessé de flamber jusqu’à deve-nir totalement inabordables, en ce mois deseptembre. Lors d’une virée au marché desfruits et légumes, beaucoup d’étals étaientpresque vides, est-il constaté. «La marchandi-se manque beaucoup. Puis, comme vousvoyez, cer tains produits ne se vendent plus.C'est cher !», lance un marchand spécialisédans la vente de la pomme de ter re. Cette der -nière var iait, ce jour-là, entre 50 dinars et 65dinars. «On ne gagne presque r ien. C'estpresque le pr ix du gros. Peut-être que sonpr ix va baisser d' ici la fin du mois si des quan-tités suffisantes sont déstockées», fait remar-quer le même marchand. Rencontré en plein

centre du marché, un client ne cache pas sondésar roi: «Où va le pays? Comment est-cepossible qu’un kilo de tomate se vende à 180dinars et celui de carottes à 120 dinars? C'estdu jamais vu ! Même avec un gros salaire,vous r isquez de ne pas remplir le panier !»,s’exclame-t-il. Comme déclar é par notreinter locuteur, les ar doises sont salées.Pratiquement tous les légumes sont passés dusimple au double en une semaine. A titred'exemple, les har icots ver ts, affichés à 300dinars le kilo quelques jours auparavant, ontconnu une hausse de 100 dinars. La tomate,cédée jeudi dernier à 80 dinars, est entre 150dinars et 200 dinars. La courgette à 150dinars , la laitue à 150 dinars et la liste est

longue. Le seul légume qui peut paraîtreabordable, c’est le poivron. Celui-ci coûteentre 80 dinars et 100 dinars, et moins surcer tains étals. Cette flambée fait peur auxconsommateur s d' autant plus que noussommes à l'ar r ière-saison de cer tains légumesfrais. «Les pr ix vont encore gr imper parcequ’il n’y aura pas de récolte, par exemple, detomates dans les prochains jours», estime unautre marchand. Concernant les fruits, lestar ifs n’ont pas vraiment bougé. Pour cer -tains produits, comme la banane, la tendanceest même à la baisse. Aujourd'hui, elle estfixée à 220 dinars le kilo alors qu'à la mi-août,elle était à 400 dinars. Ce fruit, constate unclient, avait augmenté à cause des fêtes, étant

pr ivilégié pour le desser t. Pour un autre, uneimpor tante quantité de ce produit agr icole aété impor tée ces derniers temps. Par ailleurs,la pastèque produite localement est entre 100dinars et 200 dinars la pièce, dont le poidsdépasse les six, voire huit, kilos. Le raisin estaffiché entre 100 et 200 dinar s, selon lavar iété. Ainsi, comparés aux légumes, lesfruits peuvent sembler abordables. Laminéspar les dépenses depuis le mois de Ramadhanen passant par les fêtes de l'Aïd, puis les fêtesfamiliales et enfin la rentrée scolaire, nom-breux sont les pères de familles qui ne secontentent que du str ict nécessaire en matièred’alimentation.

Amar Ouramdane

Draâ El-Mizan

Les commerçantsdont les échoppesdonnent sur la rue

Colonel Amirouche de la ville d’Aïn

El Hammamcommencent à se plaindre de

la concurrencedéloyale de leurs

homologuesexerçant dans

l’informel.

Les commerçants se plaignent

Mezeguène

Les 4 000 habitants deMezeguene, situé dans

la commune d' IlloulaOumalou, daïra deBouzeguène, réclament enurgence un médecin pour lasalle de soins de leur village.Et pour cause. Dès qu'unepersonne tombe malade, aulieu de se rendre à cettesalle de soins, elle doit trou-ver un moyen de transpor tpour son évacuation vers un établissement de santé,au chef-lieu D'Azazga oude Bouzeguène. «Si voustombez malade àMezeguene, notamment lanuit, ce sera le début devotre calvaire, car vousallez devoir vous déplacerjusqu’à Azazga, puisque lasalle de soins du village n'apas de médecin», dira DaMohand, rencontré sur leslieux, où il est venu pour sefaire une injection. Et depoursuivre : «C'est un pr i-vilège cer tes d'avoir unesalle de soins dans notre village, mais l'absence d'unmédecin pose un sér ieuxproblème. D’autre par t, jetien à signaler que je suisvenu pour une injection surles 6 que mon médecin trai-tant m'a prescr ites à par tird'aujourd'hui, mais l' infir -mier remplaçant dans cette salle de soins n'est paslà. Il ne sera ici quedimanche prochain, soit lajournée devant coïncideravec la fin de mon traite-ment.»Aziz Alimarina

La salle desoins sansmédecin

Plusieurs opérations de nettoyage initiéesLa localité de Souk El-Tenine et

les villages qui la composentainsi que les diverses ar tères qui latraversant sont soumis à une pollu-tion de plus en plus galopante. Àcer tains endroits, comme au lieu-ditIghil Oumenchar, la proliférationdes décharges sauvages est inquié-tante. Une situation qui désigne unseul coupable : l’incivisme descitoyens qui déversent leurs déchetsde manière anarchique et n’impor teoù, même sur des espaces censésêtre protégés, comme les for êts.

Ceci, bien sûr, à côté de l’impunitéou des difficultés à faire respecter laloi et, par là, endiguer ce phénomè-ne, qui devient de plus en plus alar -mant, malgré les multiples cam-pagnes de sensibilisation menéesaussi bien par le mouvement asso-ciatif que les élus locaux.Heureusement que dans toute cettepollution galopante, cer tains res-ponsables sonnent le tocsin,conscients de la gravité des atteintesà l’environnement. C’est le cas del’Assemblée locale de Souk El-

Tenine qui s’est, derechef, penchéesér ieusement sur ce problème, parl’initiation de volontar iats et autresopér ations de nettoyage pér io-diques, en tentant d’impliquer leplus d’acteurs possible. C’est ainsiqu’à la fin de la semaine passée, uneaction de nettoyage, menée conjoin-tement par l’APC et la direction destravaux publics de la wilaya (DTP),a été organisée au niveau du lieu-dit«Thankoults bouvroune», où denombreux caniveaux et fossés ontété nettoyés et une grande quantité

d’ordures collectée. «Pour faire faceà ce problème, nous avons mêmedemandé à la direction des affairesreligieuses d’exhor ter les imams àsensibiliser à l’environnement, carêtre respectueux de son milieuimmédiat et le préserver est aussiun acte de foi. Ceci en plus desassociations et des comités de vil-lages. De notre côté, en plus de cescampagnes, nous avons acquis unenouvelle benne-tasseuse pour unemeilleure couver ture en matière deramassage de déchets (…)», dira le

P/APC à ce propos. Pour rappel,dans un passé récent, de grandsmouvements écologiques, avec unenaissance sans précédent d’associa-tions activant dans le domaine, ontvu le jour à Souk El-Tenine. Un élanqui finira par s’estomper quelquepeu, induisant le retour graduel à lapollution. Pour s’en convaincre, ilsuffit de faire un tour du côtéd’Ighil Oumenchar, devenu un vér i-table réceptacle d’immondices entous genres.

Rabah A.

Souk El-Tenine

Page 11: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Le projet en question devaitdémar rer en été der nieraprès le marché a été confié

à une entrepr ise, au mois de mai2019. Mais il a finalement buté surun niet catégor ique du contrôleurfinancier. C’est du moins ce qu’aexpliqué le maire de Kadir ia,Abdenour Khiter, au lendemainde la protestation des parentsd’élèves qui s’insurgeaient, à l’oc-casion de la rentr ée scolaire,contre «la détér ioration des condi-tions de scolar isation de leur senfants et contre le retard dans lelancement dudit projet». Selon les

explications données par le maireaux parents d’élèves, ses servicesavaient inspecté l’école et avaientconstaté de visu les dégradations,avant de décider de l’inscr iptiond’une opér ation de r éfection.L’édile communal a ajoutéqu’après le lancement de l’appeld’offres, une entrepr ise réalisatr i-ce a été retenue en mai dernier,pour mener les travaux du projet,

dont le délai de réalisation estestimé à trois mois. Le montantfinancier du projet s’élève à 96millions de centimes. Seulement,et à la dernière minute, le projetne sera pas validé par le contrô-leur financier, sous pr étextequ’une opération similaire a étédéjà inscr ite par la direction del’administration locale (DAL) dela wilaya, dans le cadre d’une

vaste opération dédiée à la réhabi-litation des établissements du pr i-maire de la wilaya. Situation qui abloqué le lancement du projet ins-cr it par l’APC. Actuellement etaprès deux semaines de la rentréescolaire, ce couac administr atifn’est toujours pas levé et le pro-blème reste entier. Quand bienmême une solution serait trouvée,le projet mettr a plusieur s

semaines pour démarrer. Ce quine manquera pas de se répercutersur la qualité de l’enseignementdans cet établissement qui présen-te beaucoup de défaillances. Pourpouvoir régler rapidement le pro-blème et améliorer les conditionsde scolar isation des enfants, lemaire a appelé les parents d’élèvesà conjuguer leurs effor ts et à tra-vailler, ensemble, pour attirer l’at-tention des autor ités de wilaya surl’impératif de lancer le projet leplus rapidement possible, en insis-tant sur son caractère «urgent». Ace propos, le maire de Kadir iasuggère aux autor ités de wilayasoit de retenir le projet de la DALet de le lancer rapidement, soitd’opter pour le projet de la com-mune, dont l’entrepreneur n’at-tend que l’ordre de démarrage destravaux (ODS). En tout cas, et enattendant que les autor ités dewilaya tranchent sur la question,les élèves et personnels de l’éta-blissement craignent le pire danscet établissement en proie à l’usu-re, sur tout que la saison humide adéjà commencé avec des inatten-dues et diluviennes pluies ora-geuses qui r isquent à tout momentd’inonder l’école, dont l’étan-chéité est for tement dégradée

Djamel M.

Mercredi 18 septembre 2019BOUIRA10

KADIRIA Réhabilitation de l’école primaire Mohamed Bourahla

Cafouillage entre la DAL et l’APCLe projet de

réhabilitation del’école primaire

Mohamed Bourahlade la ville de

Kadiria, unétablissement

vieux de plus detrois décennies et

en proie à lavétuste, peine à

être lancé.

M’Chedallah

Chutes de tension récurrentes à Assif AssemadhDes r ésidents d'Assif Assemadh, une

agglomér ation à for te concentr ationdémographique relevant de la commune deM’Chedallah, dénoncent des chutes de ten-sion électr iques récur rentes. Ils affirmentque l’alimentation en cette énergie est telle-ment faible qu’aucun équipement électromé-nager ne fonctionne normalement. Nos inter -locuteurs, rencontrés dimanche dernier, fontsavoir que sur décision de l'ancien, wali AliBouguer ra, en 2013, un transformateur a été

attr ibué à ce hameau afin de renforcer le cou-rant. Le poste maçonné a même été réalisépar l'APC de M'Chedallah et réceptionné aucours de cette année. Mais, selon eux, les ser -vices de la concession de distr ibution de lawilaya de Bouira n'ont pas procédé à l' instal-lation des équipements nécessaires au fonc-tionnement du transformateur. L'ouvrage estdepuis abandonné et livré aux agressions cli-matiques. Notons qu'en plus d'une moyennede 300 foyers, le réseau de distr ibution élec-

tr ique d'Assif Assemadh alimente plusieursunités économiques, telles que des huiler ies,des chambres froides… en plus d’une écolepr imaire et d’une unité de soins. Ces deux ins-titutions étatiques des plus névr algiques,implantées dans un coin isolé et étroitementceinturé par une forêt vierge, nécessitent unrenforcement de sécur ité par un éclairageextér ieur qui ne peut fonctionner sans le ren-forcement de l’alimentation électr ique. Pourle moment, les villageois ne peuvent s’aven-

turer dehors la nuit, par peur de croiser desanimaux sauvages, notamment les hardes desangliers et autres meutes de chiens qui peu-plent les environs. Les r ésidents d'AssifAssemadh font appel, une fois de plus, auxautor ités locales afin de remédier à cettesituation «pénalisante», en installant, enfin,des équipements nécessaire au fonctionne-ment du transformateur.

Oulaid Soualah

BAHALIL CW10

Les abords de la route, un dépotoir sauvage

Un gigantesque dépotoir à cielouver t s’est for mé depuis

quelque temps aux abords du che-min de wilaya n° 10, reliant la com-mune d’Aghbalou à celle deTazmlat, dans la wilaya de Béjaïa,juste à l’entrée de la localité deBahalil. En effet, des amoncelle-ments de déchets ménagers et deschargements ahur issants de gravats«trônent» aux abords de la route,pour former une vér itable déchargesauvage. Les détr itus «accaparent»

même une par tie de la chaussée,r étr écissant considér ablement salargeur et gênant, par conséquent,la circulation automobile. Pis enco-re, tous ces déchets sont éparpilléspar les vents dans les oliveraies bor -dant la route. En plus de son impactnégatif sur l’environnement, la pol-lution que génère ce dépotoircontr ibue dangereusement à ladégradation du cadre de vie desr iverains. Ces derniers ne cachent,d’ailleur s, pas leur inquiétude

quant aux propor tions que prend cepoint noir qui ne cesse de grossir :«Cet endroit est connu pour abr iterun dépotoir sauvage depuis plu-sieur s années, mais ces dernier smois, cette décharge s’est dangereu-sement prolifér ée», s’alar me unr iverain. Et d’ajouter : «Chaquejour, de nouveaux chargements dedétr itus et de gravats sont ache-minés sur les lieux par des éner -gumènes qui se débar r assent detoutes sor tes de déchets, sans mesu-

rer l’impact de leur pollution surl’environnement et les désagr é-ments qu’ils causent aux habitantsdu coin». Selon les mêmes r iverains,c’est l’absence de réaction des auto-r ités locales qui incite les indélicatsà récidiver. Des autor ités que lesr iver ains disent pour tant avoiraler tées sur la situation et sur sesrépercussions sur le milieu immé-diat et le cadre de vie des citoyens.«Mais en vain, déplorent-ils, puis-qu’ aucune action n’a été entrepr ise

jusque-là, ne serait-ce que pour net-toyer le site et évacuer les grandesquantités de déchets et gravats».Devant cette situation qu’ils jugent«inquiétante», les r iverains du siteréitèrent leur appel en direction desresponsables locaux pour prendreles mesures nécessaires afin d’éradi-quer le dépotoir et sévir contre lespollueurs.

D. M.

AGHBALOU Raccordement au gaz naturel

Le quartier des Martyrs attend toujoursLes résidents du quar tier des Mar tyrs, au

chef-lieu communal d'Aghbalou, montentau créneau et interpellent les autor ités localesquant au retard de plus de cinq ans qu’accu-se le projet de raccordement de leurs habita-tions au réseau du gaz naturel. Des membresdu comité du quar tier en question assurentque plusieurs requêtes ont été adressées auxautor ités locales, dont le wali. Une délégationdu quar tier s’est même déplacée jusqu’à ladaïra de M’Chedallah pour s’entretenir avecle chef de cette institution. Les membres de cecomité diront que le réseau de transpor t dugaz naturel a été réalisé depuis deux ans sans

qu' il ne soit procédé aux branchements indi-viduels, après que l'entrepr ise réalisatr ice aplié bagages, laissant le projet à moitié réalisé.Nos inter locuteurs diront aussi qu'une autreentrepr ise, chargée de la réalisation du réseaud'assainissement, a déter r é plusieur s lon-gueurs du réseau de transpor t du gaz naturelde leur quar tier et a abandonné les conduitesà l'air libre, sans exécuter la dernière opéra-tion qui est la remise en état des lieux. Cesconduites, exposées aux agressions clima-tiques, sont en par tie détér iorées. Après leurrencontre avec le chef de daïr a deM’Chedallah, le même comité informera que

ce commis de l'État a pr is attache avec laconcession de distr ibution pour s’enquér ir dela situation, notamment des raisons de l'aban-don du projet, tout en promettant de se dépla-cer sur les lieux dans les jours à venir pourconstater le cas relaté. On nous informe aussique le chef de daïra s'est engagé à suivre enpersonne ce dossier et que le projet seraitmené à terme avant l'ar r ivée de l'hiver. Il estutile de préciser qu’au niveau du chef-lieu dela commune d’Aghbalou, ils sont des cen-taines de foyers à attendre depuis plusieursannées le raccordement de leurs foyers à cetteénergie fossile. Selon nos informations, une

fiche technique et un devis estimatif de tra-vaux d’extension du réseau gaz, s’élevant àprès de quatre milliards de centimes, ont ététransmis aux autor ités de wilaya au début del’année. En dépit des assurances reçues parles responsables de la commune quant à laconcrétisation de ce projet, à l’heure actuelle,aucune opération n’est lancée sur le ter rain.Du coup, des centaines de foyers r isquentencore un hiver sans gaz de ville dans unerégion de montagne connue pour son climatrude et ses hivers glacials.

O. S.

Page 12: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

C’est sous l’égide de laDirection de la culture loca-le et avec la par ticipation

du mouvement associatif que desactivités commémor atives, enhommage au célèbre auteur de«Mara dyoughal», vont débuter à10 h, au TRB. Au menu, une expo-sition retraçant la vie et l'œuvredu chanteur, la projection d'undocumentaire (témoignages), unetable ronde avec des auteurs ainsiqu'un gala auquel prendront par tune pléiade d' ar tistes locaux.Quant aux amis de l'ar tiste, desauteurs et des écr ivains, ils serontégalement au rendez-vous, àl' image de Slimane Hachi, AliSiyad, Arezki Lar bi, Br ahamTazaghar t, Rachid Oulebsir(auteur d'un livre sur DjamelAllam) et Yacine Si Ahmed, entreautres. Ces der nier s ainsi quebeaucoup d'autres amis du défuntviendront des quatre coins dupays. Outre une table rondeanimée par les auteurs et les écr i-vains, amis de l'ar tiste, un galaar tistique va clôturer cet homma-ge. Seront pr ésents la chor ale

«Neghma», le groupe de jeunes«Iftawjen», Cheikh H' ssinoud’Oued Ghir, le groupe «Bank's»(1er pr ix du Festival de la chansonamazighe) et la chorale polypho-nique «Emilira», sous la houlettedu grand maestro Mokhtar Terki.Deux autres chanteurs compléte-ront ce programme ar tistique. Ils' agit d’Abes d’Aït Rezine etRahima Khelfaoui. Par ailleurs,toujour s dans le cadre de lacommémoration du 1er anniver -saire de la mor t de Djamel Allam,

une gerbe de fleurs a été déposée,dimanche dernier, sur sa tombe,en présence du directeur de laCulture, du directeur des Affairesreligieuses et des Wakfs de Béjaïa,des responsables et cadres de laDirection de la culture, des élus del'APC de Béjaïa, du mouvementassociatif («Neghma», «ElBahdja», «Ahbab Saddek ElBéjaoui», «Numidia», «El Qalâa»,«Espoir de Béjaïa» etl'Association des ar tistes de lawilaya de Béjaïa. A noter égale-

ment la présence du président del' association «Taghzout» deBéjaïa, des membres de la familledu défunt, dont son frère Rabah,du pr ésident de l'Amicale desar tistes de Béjaïa Sabr il Slamniedit «Papou», l' ar tiste peintreBouchebah Abdenour ainsi quede nombreux citoyens. Pour rap-pel, Djamel Allam est décédé lesamedi 15 septembre à Par is àl'âge de 71 ans des suites d’unelongue maladie.

Achour Hammouche

Mercredi 18 septembre 2019 CULTURE 11

BÉJAÏA Hommage à Djamel Allam

À l’occasion de lacommémoration

du 1er anniversairede la disparition

du pionnier de lachanson modernealgérienne, Djamel

Allam, un richeprogramme est

prévu pour lajournée de demain, au

Théâtre régionalde Béjaïa.

Mara dyoughal revient cette semaine !

17es rencontres cinématographiques

Elles auront lieu du 21 au 26 septembreLes Rencontres Cinématographiques de Béjaïa

reviennent pour une 17ème édition prévue du 21 au26 septembre. Le rendez-vous incontournable des ciné-philes ouvrira définitivement l’année culturelle enAlgérie avec un programme aussi riche et divers quepour les précédentes moutures. C’est dans un contextebien particulier que se dérouleront les RencontresCinématographiques de Béjaïa cette année. En effet,pour cette 17ème édition, l’organisation a mis l’accentsur la diversité du programme. Le public pourra ainsi

profiter d’ateliers, de tables rondes et de débats ouvertsen marge des projections, mais aussi de performancesmusicales ; les chanteurs Samira Brahmia et FayçalBellatar inaugureront d’ailleurs l’événement à traversun concert. Pour rappel, les Rencontres projetteront 30films à la Cinémathèque de Béjaïa dont 22 seront algé-riens. Certains événements auront aussi lieu à Aokas, etplus précisément au Théâtre de verdure du village AïtAïssa. Un rendez-vous qui promet du cinéma, de l’en-gagement et de la convivialité.

Disparu le 12 septembre 2018

Rachid Taha, un artiste résolument universelIl est né le 18 septembre 1958 et il est

décédé le 12 du même mois en2018. Rachid Taha, né d’un pèrekabyle de Béjaïa et d’une mèreor iginaire de Mascara, a para-doxalement vécu la plus grandepar tie de sa vie en France. Rachidest venu au monde à Saint-Denis-du-Sig, connu aujour -d’hui comme étant la ville deSig dans l’Ouest algér ien, et ilvivra et mourra à la Seine-Saint-Denis, en Fr ance.Apr ès avoir passé sonenfance à Sig, RachidTaha par t en Franceen compagnie de ses parents, qui se sont éta-blis dans l’Alsace. Il avait alors dix ans. L’écolen’était pas son for t. Il sera d’ailleurs jugé tropturbulent, d’où la décision de ses parents de leplacer chez les sœurs, au lycée Jeanne- d’Arcde Bruyère. Et c’est là-bas, selon sa biogra-

phie, qu’il appr it à écr ire et à lire l’arabeclassique. Tant bien que mal, Taha fera

des études de comptabilité, qui luiouvrent les por tes d’une car r ière pro-fessionnelle. Toutefois, imbibé de cul-ture populaire, il écoutait à profusion

le chaâbi et le raï. Des musiquespopulaires algér iennes qu’il a

su mar ier avec le rock nroll et la techno. ARillieux-la-Pape, l’ar tisterencontre deux férus dela musique avec lesquelsil for mer a le groupelégendaire «Car te deséjour». Le groupe sor -

tira son premier album «Rhorhomanie», en1984. En 1989, il est dissous. Taha se lancealors dans une car r ière en solo. Son premieralbum «Barbès» sor t en 1991. Toutefois, l’en-fant de Sig ne sera consacré par le public algé-r ien qu’en 1998 à la sor tie de l’album

«Diwan». La chanson «Ya r ayah» de feuDahmane El Harrachi le propulsera alors aurang des chanteurs les plus connus en Algér ieet en France. Rachid reprendra aussi des chan-sons d’Akli Yahiatene, Hadj Mohamed ElAnka et Nass El Ghiwan. Quant à ses tubesavec Cheb Khaled et Faudel, ils resteront dansles annales de la chanson algér ienne. A cetteépoque, sa car r ière est à son apogée. RachidTaha poursuit sa car r ière ar tistique durantplusieurs années et parallèlement à la musiqueet à la chanson, il s’est avéré être un écr ivainde scénar ios pour films. Infatigable, il sor t plu-sieurs albums jusqu’à 2013. En 2015, il crée,en compagnie de son ami Rodolphe Burger, legroupe «Couscous Clan». Rachid Taha meur tdans la nuit du 11 au 12 septembre 2018 d’unecr ise cardiaque et sera enter ré dans sa villenatale. Il laissera à la postér ité un réper toireuniversel imbibé «d’algér ianité», comme lui,jusqu’aux os.

Akli N.

TIRMITINEMusique, chorale,théâtre�

La maison dejeunes lance des formations

Des ateliers de formation auprofit de la frange juvénile

de la commune de Tirmitine quiconsistent en l’apprentissage dela guitare, du piano, du solfège,du théâtre… seront bientôtlancés à la maison des Jeunes de cette localité non loin du lieu-dit «Sidi Salah», au villageAvarane. C’est ce qu’on a appr isde la par t du président de l’as-sociation «Ithrane Usirem»,Chabouni Toufik. «Ce program-me concernera tous les enfantsde la région, étant donné quenotre association couvre en acti-vités tout le ter r itoire de la com-mune. D’ailleurs vu le relief deTirmitine, formée de trois ver -sants qui ne communiquent paraucune ligne de transpor t direc-te, nous allons assurer le trans-por t aux enfants des villageséloignés du flan de notre villagemais aussi d’Aït Ar if, Izroudhen,Amegdoul et Ivehlel», assurenotre inter locuteur. Ce derniern’a d’ailleurs pas manqué depréciser que les enseignants spé-cialisés qui prendront en chargecette formation sont d’ores etdéjà mobilisés. «Il est questiondans un premier temps de MM. Saïd Amara et HocineOuaguenouni, connus pour leurmaîtr ise et leur expér ience danstout ce qui a trait à la musique,au théâtre, à la culture et auxar ts de manière générale», pré-cisera M. Chabouni. En outre, afait savoir notre inter locuteur,cette association a lancé unechorale et deux troupes dethéâtre et un autre projet d’en-vergure est en préparation. Ils’agit d’un festival intitulé«Avarane des ar ts», lequel est en phase d’étude. Il débuteraprobablement bientôt. Ce festi-val, informe notre source, cou-vr ira tous les ar ts modernes ettraditionnels et concernera tousles villages de la commune. Les meilleures œuvres, parexemple dans la décoration etles fresques murailles, serontalors récompensées. Par ailleurs,«Ithrane Usirem» compte aussilancer la formation d’une troupede fanfare. «Si les moyens lepermettent», précisera son pré-sident. «Nous avons lancé beau-coup de projets et organisébeaucoup d’activités durantnotre cour te existence. Nousavons aussi beaucoup d’idéesqui peuvent animer nos villagessur les plans culturel et ar tis-tique. Malheureusement, lesmoyens ne suivent pas. Il fautsavoir également que tout ce que nous faisons c’est grâce auxcotisations de nos adhérents.D’autre par t, on souhaite rece-voir des aides pour pouvoirjouer pleinement notre rôled’association, au service denotre communauté et réaliser les ambitions de nos adhérentset de nos villageois, notammentles jeunes.»Rabah A.

Page 13: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

La Dépêche de Kabylie :Comment se déroule la préparation en prévision de la nouvelle saison ?

Ahcène Chekikène : On se préparedans de bonnes conditions au stade

du 1er Novembre et celui du lycéePolyvalent. Les jeunes adhèrent àla méthode de travail et s’appli-quent à la lettre. Ils s’améliorent dejour en jour et c’est r assurantavant le coup d’envoi de la saisonspor tive des jeunes.

Le coup d’envoi du championnat est justementreporté d’une semaine. Un commentaire ?

Ce repor t ar range nos affaires, caril va nous permettre de bien prépa-rer le groupe. On accuse un petitretard et, avec une semaine de plusde travail, les joueurs seront enco-

re meilleurs et leur rendement vas’améliorer sur le double plan phy-sique et tactique.

Plusieurs jeunes sont venus de différentes régions de lawilaya pour renforcer l’effectif.Peut-on dire que les U19 aurontleur mot à dire en championnat?

On a sélectionné les meilleur sparmi plus de 150 jeunes venustenter leur chance. Il y a des jeunesde Draâ El-Mizan, de Tadmaït, deDraâ Ben Khedda, de Tigzir t, deMekla, de Fréha, de Béni Douala,de Tizi-Ouzou... Il y a un bon grou-pe en place qu’il suffit de faire tra-

vailler plus pour qu’il soit au topau coup de star ter du champion-nat.

Après près de trois semaines de travail, que pensez-vous de la qualité de l’effectif ?

Je crois qu’il y a des éléments quipeuvent s’illustrer et aller del’avant. Je peux même vous direque notre objectif est d’alimenterles seniors de nos meilleurs élé-ments. Cinq à si joueurs peuventintégrer l’équipe première aucours de la nouvelle saison ou laprochaine.

Les jeunes de l’USBDsont versés dans le groupe C.,Un commentaire ?

Oui, on est versés dans le groupe Cet il y a eu même un remaniementces derniers jours, avec l’intégra-tion d’autres clubs, à l’image del’USM El Harrach. Il y a aussid’autres de la Ligue 2, comme leRC Arbaâ et l’Amel Boussaâda, etd’autres de la DNA. Ce groupe estpositif dans la mesure où nosjeunes vont se mesurer à de bonneséquipes et gagneront, sans doute,en confiance. Notre but c’est deréaliser de meilleurs résultats quel’exercice passé.

Entretien réalisé par Massi Boufatis

AHCÈNE CHEKIKÈNE, entraîneur des U19 de l’US Béni Douala

«Le report du championnatnous arrange»

Le coach desU19 de l’US BéniDouala, Ahcène

Chekikène, estimeque pas moins de

5 à 6 élémentspeuvent facilementintégrer les seniorslors de la nouvelle

saison ou laprochaine.

Il se dit, parailleurs, satisfait

du report duchampionnatqu’il mettra à

profit «pour bien préparer

le groupe».

Pré-honneur Béjaïa

L'US Sidi Ayad à la recherche d’un stade Créée depuis deux ans, soit le 23 août

2017, l’US Sidi Ayad que préside Kar imTalaighil a achevé l’exercice passé dans legroupe Pré-honneur de Béjaïa à la peuenviable 10e place, avec seulement 12 pointsde récoltés. Elle n’a, en effet, dépassé que leclub du Littoral de Béjaïa, en l’occur rencel’ES Tizi-Wer, lequel a récolté 12 pointsmais avec une différence de buts désavanta-geuse, soit -24 contre -22 pour l’USSA.Aussi, depuis 2017, ce club par ticipe auxChampionnats des senior s, des junior s,cadets et minimes, que gère la Ligue defootball de la wilaya de Béjaïa. Ce seraaussi le cas pour la nouvelle saison spor tive

2019-2020. «Depuis la création de ce club en2017, on a par ticipé avec les seniors, lesU19, les U17 et les U15 et ce sera aussi le caspour cette saison spor tive», indiquent sesresponsables. Par ailleurs, il est à signalerque ces derniers ne savent plus à quel saintse vouer, vu l’état lamentable dans lequel setrouve le stade communal, sur tout en pér io-de hivernale, où il est gorgé d’eau. A ceteffet, les responsables du club aler tent l’opi-nion publique mais aussi les responsableslocaux, sans oublier le chef de l’exécutif dela wilaya de Béjaïa. «Ceux qui disent qu’onest tr ès bien à Sidi-Ayad se trompenténormément. Le stade municipal de la com-

mune des moudjahidine est le lieu le plusfréquenté par les jeunes de Sidi-Ayad. Vousosez par ler de conscience. Vous aurez tousles jeunes perdus sur le dos. Vous êtes lesresponsables, on est les victimes. On abesoin de ce stade et nos jeunes aussi»,affirment les dir igeants de l'US Sid-Ayad.Et de poursuivre : «Aujourd’hui, ce club estdans une situation difficile sur les plansfinancier et matér iel. Pour le stade, où sedéroulent les entraînements, nous n’avonsreçu que de fausses promesses de la par t desautor ités locales. Pour tant, il est indispen-sable pour préparer nos différentes catégo-r ies, en pr évision des rencontres de

Championnat. On ne sait même pas oùrecevoir nos adversaires, car le stade pr inci-pal (communal) ne répond pas aux normeset se trouve dans une situation délicate.»C’est dire que les deux clubs de cette com-mune, à savoir l’US Sidi-Ayad et le CA Sidi-Ayad, pâtissent de cette situation, sansoublier ses habitants. A quand le bout dutunnel ? Ce ne sera peut-être pas pourdemain mais une chose est sûre, les citoyensde Sidi-Ayad souffrent de l’absence d’airesde jeu et sur tout d’un ter rain pr incipal, oùs’adonner à leur spor t favor i.

M. R.

Mercredi 18 septembre 2019 SPORT 21

COUPE D'ALGÉRIE 1er tour régional

JS Boukhalfa - Olympique Akbou, au menu Les Banlieusards de Tizi Ouzou

connaissent désor mais leur sadversaires, en Coupe d'Algér ie. Ils'agit de l'Olympique Akbou, qui aaccédé cette saison en Régionaledeux, comme c'est le cas pour la JSBoukhalfa. Cette rencontre est pré-vue pour ce samedi, au stadeTirsatine d'Azazga, à 14h, et cedans le cadre du 1er tour régionalde Dame coupe. Ce rendez-voussera le premier de la saison pourles gar s de Boukhalfa, lesquelsauront en face un adversaire dequalité qui est en train de ter rassertout sur son passage, en matchs depréparation. Mais dans le football,tout est possible et dans un matchtout peut ar r iver. En tout cas, lesBanlieusards croient dur commefer en leurs capacités de passer l'é-

cueil de l'Olympique Akbou. Il està signaler que la JSB poursuit sapr épar ation dans la sér énité ets'entraîne régulièrement au stade

Polyvalent. Sans conteste, lesjoueurs sont animés de beaucoupde volonté pour réaliser une bellesaison, en Régionale deux, et en

Coupe d'Algér ie, où ils comptentcréer la sensation, en commençantpar le choc de samedi face aux garsd'Akbou. M. B.

Après deux années de retrait

L’AS Oued Ghir de retour ?Au village Oued Ghir, appelé

autrefois Réunion, les jeunes,notamment les footballeurs, gar -dent encore en mémoire le for faitgénéral de l’équipe locale de footaprès sa rétrogradation en Pré-honneur, durant la saison spor tive2017/2018. Tr iste sor t pour uneformation qui, naguère, br illait demille feux et honorait admirable-ment la commune. Deux annéesaprès son retrait, à mettre très

vite aux oubliettes, il semblequ’un vent nouveau plein d’es-poir souffle sur l’AssociationSpor tive de Oued Ghir, qui vou-drait r éintégrer la compétitionofficielle au niveau de la Ligue defootball de Béjaïa. Les bonnesvolontés accompagnées de bonnesintentions ne semblent pas man-quer, croit-on savoir, pour que l’é-quipe renaisse de ses cendres. Unehibernation qui n’a, d’ailleur s,

que trop duré, en pr ivant les foot-balleur s locaux de compétitionofficielle. Ainsi, le championnatPré-honneur, qui débutera selontoute vraisemblance au début dumois d’octobre, ver ra-t-il la pré-sence de l’équipe chère à HalhalLamine ? La question taraude lesfans du club. A signaler que pourréintégrer le championnat, l’ASOdevra s’acquitter d’une amendeau niveau de l’instance concernée.

Mais pour le moment, le statu quodemeure. Les prochains jour sser aient déter minants pour sefixer sur le sor t de cette sympa-thique for mation de l’ASOG,dont le come-back en compétitionofficielle est vivement sollicité parses amoureux.

Tahar H.

JUDOChampionnatd’Afrique(juniors)

L’Algériedeuxième

La sélection algér ien-ne (Juniors/

Garçons) de judo adécroché la deuxièmeplace à la Couped'Afr ique 2019, clô-turée dimanche soir àCasablanca (Maroc),avec un total de quatremédailles (3 or et 1argent). C'est la sélec-tion (Garçons/Filles) dupays organisateur, leMaroc, qui a pr is lapremière place (7 or, 5argent et 12 bronze), aumoment où la Tunisie acomplété le podium (2or, 4 argent et 2 bron-ze). L'Algér ie n'aengagé que quatrejudokas dans cettecompétition et ils onttous réussi à accrocherune marche appréciablesur le podium, à savoir: la première pourRedouane MessaoudDris (-66 kg), Kar imOudjane (-73 kg) etHicham AnouarHached (+100 kg), alorsque Mohamed AmineTahra s'était contentéde l'argent, après sadéfaite en finale desmoins de 60 kg. LeMaroc, lui, a enregistréune par ticipationrecord, avec pas moinsde 39 athlètes engagés(21 Garçons et 18Filles), ce qui lui aconféré un cer tainsavantage par rappor taux autres concurrents.

Page 14: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Mercredi 18 septembre 2019SPORT22

LFW TIZI OUZOU Saison 2019-2020

48 clubs engagés

HC AÏN BESSEM Fettache Rachid nouvel entraîneur

«Nous jouerons les premiers rôles si�»Le nouveau pensionnaire de la Régionale

2, le Hamzaouia de Aïn Bessem, a unnouvel entr aîneur en la per sonne deFettache Rachid, qui succède ainsi àMerouane Abdelazizi. Pour r appel,Fettache a dr ivé, pendant trois saisons, leMB Bouira qu’il accompagné en divisionInter-régions en 2016/2017. La saison der -nière, il était à la bar re technique du DRBKadir ia (Honneur Bouira) avec lequel ilréalisera une très bonne saison, puisqu’il aatteint le play-off final. Le nouveau coach

dira avoir accepté sa nouvelle mission auHCAB grâce au challenge spor tif : «Lesdir igeants du club qui m’ont contactém’avaient fait par t des couacs financiersdont patauge le club. Nous avons discutésur tout, notamment sur la stabilité à labar re technique», souligne-t-il.«Concernant l’objectif tracé avec les dir i-geants du club, poursuit Fettache, ce seraselon les moyens de l’équipe». «Une choseest sûre, dira t-il encore, nous avons effec-tué un bon recrutement en faisant appel à

des joueurs d’expér ience qui évoluaient ausein de clubs respectables, comme le du MCBouira, l’ES Bir Ghbalou, l’E Sour El-Ghozlane, l’ABR Djebahia… Si le problè-me financier est résolu, on pourra jouer lespremiers rôles. Pour le moment, on compteprogrammer un stage bloqué d’au moinsune semaine au niveau de l’OPOW RabahBitat de Bouira, pour mieux cerner le grou-pe et mettre en place un programme de pré-paration avant le début de la saison». Pourtenir tête à ses concurrents et éviter une

relégation précoce, le HCAB, qui a retrouvéla Régionale 2 après deux saisons en divi-sion Honneur Bouira, a besoin de stabilitéet de moyens. Le président de CSA/HCAB,Hamza Ali, a récemment déploré «les pro-blèmes financiers qui étouffent le club etqui r isquent de compromettre ses ambitionset perspectives s' il n’y a pas d’interventiondes autor ités locales d’Aïn Bessam et dewilaya».

M’hena A.

OS El-Kseur

La préparation bat son pleinLes Olympiens d’El-Kseur

poursuivent leur préparationau stade Zaïdi Braham sous lahoulette du staff technique com-posé de Yacine Abdiche, YacineAmaouche et Nacim Boudjoun,entr aîneur des gar diens. Lesséances sont axées sur l’aspectphysique, mais avec applicationstechniques à tr aver s des mini-matchs entre joueurs. Ces entraî-nements assidus attestent déjà del’intention du staff technique et

des dir igeants de réussir le nouvelexercice. Jusque-là, l’OSEK a dis-puté quatre matchs amicaux.Trois se sont soldés par des vic-toires, respectivement contre TiziTifra (10 - 0), le Nacér ia Club deBéjaïa (9 - 0) et le CRB Kherrata(1-0), et un nul contre le MBBouira (2 - 2). Ainsi, les séances sepour suivent toujour s dans lesér ieux et dans le calme, selon unprogr amme méthodologique. Ilrestait dans l’agenda du club

qu’un match amical à jouercontre l’Olympique d’Akbou,hier, avant le match officiel faceau NC Béjaïa ( Honneur Béjaïa),prévu samedi au stade de Baccaro( Tichy), pour le compte du pre-mier tour régional de la couped’Algér ie. Selon le président duclub, Yazid Amirouche, rencontrélors de la séance d’entraînementd’avant-hier lundi, le staff tech-nique a donné les mêmes chancesà tous les joueurs pour prouver

leur talent. La liste des joueurs quiauront à défendre les couleurs deBleu et Blanc de l’OSEK pour lanouvelle saison footballistique2019/2020 a été ar r êtée à 26joueurs. Au rang des gardiens,l’on trouve Touati Hakim,Cherfaoui Ferdjelah et AtmaouiKar im. Concernant la défense, il ya Ferki Redouane, MekhloufiSalim, Bouzeraa Fouad, MebarkiMoumène, Lar bi Youcef,Hamadouche Mehr az, Br ikh

Abdeslam et Mouhoubi Sofiane.Pour le milieu de ter rain, ont étéretenus les Aït Mohand Ahmed,Ibaâzizen Fer hat, SouamaHannibal, Benamar a Slimane,Ber abes Khales et Ziane lyes.S’agissant enfin de l’attaque, onretrouve Messaoudi Lounas,Laïdani Sofiane, Selami Hamiddit Mamy, Arguad Oualid, AïtMoussa Hocine, Bensoula Bilal,Allaoua Bilal et Baour Bachir AmiHamou dit Tchikou. Tahar H.

En amical

CA Fréha 3 - ES Azeffoun 1

Poursuivant sa préparationd'intersaison, le pensionnaire de

la Régionale 1, l'ES Azeffoun, adonné la réplique, samedi dernier,au CA Fréha, qui évolue endivision Honneur Tizi Ouzou. Untest qui a été mis à profit par lestaff technique des Ivahriyen pourfaire tourner l’effectif et faire leconstat sur l'état physique desjoueurs. La partie, disputée austade de Fréha, a été d'un niveaumoyen. Le dernier mot est revenuaux Ath Djennad qui se sontimposés sur le score de 3 buts à 1.Une défaite qui va permettre aucoach de l'ES Azeffoun de tirerbeaucoup d'enseignements et defaire le point avec les joueurs surles points faibles et forts, pourapporter des correctifs à l'avenir etaméliorer le jeu collectif dugroupe. Avec la multiplication desmatchs de préparation, l’effectif vaparfaire ses automatismes et sacohésion dans le jeu. Les Marinsd'Azeffoun, qui visent pour lanouvelle saison l’accession endivision supérieure, savent qu’ilsseront confrontés à de grossescylindrées de la Régionale 1 etqu’ils auront à cravacher dur pourréaliser cet objectif. A noter que sil’équipe d’Azeffoun réussit en finde saison sa montée, elle gagneradeux paliers, puisque la divisionInter-régions sera supprimée avecle nouveau système de compétitionqui sera mis en exécution dès lasaison prochaine. Côté supporters,l’on croit toujours en les qualitésde l’équipe, appelée à renouer avecles sacres. Cela dit, le visagemontré face au CA Fréha en amicaln'est pas rassurant en prévision dunouvel exercice. Le staff techniqueaura du pain sur la planche et devrafaire suer ses poulains sur ledouble plan physique et tactique,pour réussir l’entame de lacompétition.Massi Boufatis

Quant au délai supplémen-taire de quinze jour saccor dé aux CSA, il a

expiré le 15 septembre. Ainsi, laLigue a enregistré un total de 48for mations toutes divisionsconfondues. Pour sa par t, laDivision honneur sera composéede quinze clubs (FC Ouadhias, USTala Athmane, NA Redjaouna,CA Fr éha, RC Betrouna, ACYakouren, CRB Mekla, J SCOuacif, KC Taguemount Azouz,AS Aït Bouadou, ASCOuaguenoun, O Tizi Gheniff, OSMoulediouene, JS Tala Tegana etO Tizi Rached. Un groupe forméde onze sociétaires de la Division2, deux nouveaux promus, àsavoir : l’US Tala Athmane et laJS Tala Tegana, et deux ex-pen-sionnaires de la Régionale 2, relé-gués cette saison, en l’occur rencel’O Tizi Rached et l’OSMoulediouene. La Division pré-honneur comptera, pour sa par t,21 clubs (E Draâ El Mizan, ESNath Irathen, O Makouda, USTimizar t, FC Betrouna, USTirmitine, JS Tala Mansour, USBouhinoun, US Sidi Belloua, CSIffllissen, CS Djebla Ouaguenoun,US Aït Aïssa Mimoun, CSIhasnaouene, J S Tadmaït, RC

Imazighen, O Timizar t Loghbar,Aït Yahia Union Spor t, J SDjurdjura, ES Assi Youcef, ACBoudjima et CS Boudjima. En cequi concerne les clubs engagés enjeunes catégor ies, ils sont aunombre de douze (JS Aït Anane,FC Ath Yenni, US DjemaâSahar idj, ES Tigzir t, IRBYakourene, J S El Kelaâ, OCAzazga, O M’kira, Ecole de foot-ball de For t national, RS Illoula,AC Aïn Zaouia et OS Mâatkas).

Neuf clubs jettent l’éponge

Le nombre des clubs engagés pourle nouvel exercice est infér ieur parrappor t à celui de la saison der -nière. En effet, confrontées à desproblèmes, notamment financiersavec des aides insignifiantes, plu-sieur s for mations étaientcontraintes de mettre la clé sous le

paillasson, cette saison. Dans cesens, dans la Division honneur,l’O Taour ir t Mokrane, qui a pour -tant réussi l’accession la saisondernière, a, contre toute attente,gelé ses activités. Un gel qui susci-te bien des inter rogations. Maisselon cer taines indiscrétions, cettedécision est due à des soucisinternes d’ordre organisationnel.En Division pré-honneur, les clubssont d’ailleurs nombreux à jeterl’éponge, et ce pour déférentes rai-sons. Il s’agit de la JS Aït YahiaMoussa, l’OC Makouda, l’USMizrana, l’US Ikhelouiene, l’ESAït Ouaneche, l’O Nath Yirathen,le FC Aït Zaim et l’US DjemaâSahar idj qui s’est contentée descatégor ies jeunes. A signaler éga-lement l’engagement de deux nou-veaux clubs, à savoir l’ACBoudjima, qui fait son come-backaprès plusieurs années d’absence,et le CS Boudjima, nouvellementcrée.

L’IRB Souk El Tenineet l’OC Afir se mettentau frais

En jeunes catégor ies, on noteral’engagement de douze équipesdont trois nouvelles formations. Ils’agit de l’Ecole de football deFor t national, du RS Illoula etl’AC Aïn Zaouia, laquelle revientapr ès une année de mise enveilleuse. Par mi les ancienneséquipes, le seul fait saillant est legel des activités de l’IRB Souk ElTenine et de l’OC Afir, un clubtr ès actif ces der r ières saisonsdans le Championnat des jeunesqui jouent à chaque fois les pre-miers rôles dans toutes les catégo-r ies. La saison dernière, la Coupeen juniors est d’ailleurs revenue àcette formation qui n’est plus àprésenter aussi en matière de fair-play. S Klari

Les engagementsdes clubs au titre

de la saison 2019-2020 ont

été scellés,dimanche dernier,

au niveau de la Ligue

de football de Tizi Ouzou.

Page 15: BARBACHA COLÈRE CONTRE LES ÉLUS ET LES RESPONSABLES

Mercredi 18 septembre 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONIDIR BENYOUNES

RÉDACTION-ADMINISTRATIONMAISON DE LA PRESSE TAHAR-

DJAOUT01, RUE BACHIR ATTAR - ALGER

E-MAIL :[email protected]

Tél. : 021 66.38.05Fax : 021 66.37.88

PUBLICITÉTél : 021 66.38.02

BUREAU DE TIZI OUZOURue Abane Ramdane

cité 60 Lgts Bt ARédaction :

Tél : (026). 12. 26. 77Fax : (026). 12. 26. 48

PUBLICITÉ : Tél- Fax- (026). 12. 26. 70

BUREAU DE BGAYET

Route des Aurès,bt A

Tél. : 034 16.10.45Fax : 034 16.10. 46

BUREAU DE BOUiRAGare routière de

BouiraLot n°1 - 2e étage

Tel. : 026 73. 02. 86Fax : 026 73. 02. 85

IMPRESSIONSIMPRAL

DISTRIBUTIOND.D.K.

PUBLICITÉ ANEPLA DÉPÊCHEDE KABYLIE

LES DOCUMENTS,MANUSCRITS OUAUTRES ET LESLETTRES QUI

PARVIENNENT AUJOURNAL NE PEUVENTFAIRE L’OBJET D’UNE

QUELCONQUERÉCLAMATION

Siège social :Rue Abane Ramdane

cité 60 Lgts Bt A. TIZI-OUZOU

CB BNA ROUIBAN° 641-0300-300-149-11

AMIR SOLTANE, attaquant du MO Béjaïa

«On pourra remonter la pente»

La Dépêche de Kabylie : Éloigné des terrains depuisplus de deux semaines à caused’une déchirure musculaire à la jambe droite, comment vous sentez-vous à présent ?

Amir Soltane : Actuellement je suisdes soins intensifs et hamdoullilahtout se déroule bien et il me fautencore une dizaine de jours desoins pour pouvoir reprendre lesentr aînements. Logiquement etd’après les médecins et le staffmédical, j’aurais le feu ver t d’icideux semaines au maximum poursuivre un programme spécial avecle pr épar ateur physique et

reprendre avec le groupe aumoment oppor tun.

Cette blessure tombe au mauvais moment...

Exactement, car après une bonnepr épar ation tout au long desstages qu’on a effectué et unegrande volonté de réussir la sai-son, se faire blessé lors du premiermatch du championnat fait trèsmal mais on ne peut r ien faire caron doit faire avec tous les aléas dufootball.

Quel commentaire faites-vous sur le parcours du club après quatre journées ?

Sur le plan comptable et avec sixpoints sur les douze possibles, jepeux dire qu’il est moyen. Maisconcernant les per formances surle ter rain et les prestations dugroupe, on mér itait lar gementmieux que cette septième place.On a réalisé de bons matchs endéplacement et on avait perdubêtement car on pouvait facile-ment revenir au moins avec lepoint du nul mais tout cela ne vaspas nous décourager et avec le tra-vail, on pourra remonter la pente.

Comment voyez-vous l’avenir du MOB ?

Avec le travail et l’abnégation detout un chacun, on peut facile-ment remonter dans le classementet réaliser de meilleurs résultats.On a battu avec ar t et manière lesdeux actuels leaders, donc on peutr ivaliser avec n’impor te quelleéquipe de ce groupe. Alors à nousde saisir chaque occasion qui sepr ésente pour faire valoir nosatouts et r éaliser de probantsrésultats.

Pensez-vous que le MOB actuel peut accéder ?

Nos chances pour l’accession sontintactes sur tout avec le souhait dela FAF de modifier le système dejeu, chose qui va augmenter lenombre d’équipes qui vont accé-der à 4 ou 5. À nous de profiter decette aubaine pour être dans ce lotd’équipes en fin de saison.

Un message pour lessupporters qui s’inquiètent de la situation du club ?

Je veux juste leur dire que lasituation du MOB n’est pas aussicr itique comme le pensent cer -tains. Nous disposons d’un trèsbon groupe capable de jouer l’ac-cession à conditions que les res-ponsables réunissent le minimumdes conditions nécessaires pourjouer les premiers rôles. J ’espèrequ’on réalisera un bon résultatcontre le RCR à Relizane pourredémarrer sur des bases solideset les suppor ter s viendront enforce contre le MCEE pour noussoutenir et découvr ir le vér itablevisage du MOB.

Propos recueillispar Z. H.

L’attaquant duMOB Amir Soltane,

rencontré àl’infirmerie, parle

dans cet entretiende sa blessure et

de la situationdans laquelle se

trouve le club.

En amical

Algérie -Colombie enoctobre à Lille

MC Oran

Cherif El Ouezzani crie au complotLe MC Oran, auteur d’un bon dépar t en

championnat de Ligue 1 de football,retombe dans ses travers, au moment où sondirecteur génér al et entr aineur en mêmetemps, Si Tahar Cher if El Ouezzani, cr ie aucomplot. " J ’ai l’impression que cer tains dansle club, plus précisément des actionnaires dansla société spor tive du MCO ne veulent pasnotre réussite. Ils sont tout simplement entr ain de me mettre des obstacles pouréchouer" , a déclaré Cher if El Ouezzani à lapresse à l’issue de la défaite à domicile de sonéquipe face au MC Alger (3-2), dimanche soiren match avancé de la cinquième journée. Ils’agit de la deuxième défaite de rang des" hamraoua" qui se sont inclinés cinq joursauparavant à Aïn M’lila (2-1) et la première

sur leur ter rain cette saison, après avoir réussià engranger sept points de neuf possibles lorsdes trois premières journées du championnat.Cher if El Ouezzani, intronisé par les autor itéslocales dans sa double fonction de DG et coachdes Rouge et Blanc, n’a toujours pas obtenu salicence pour dir iger ses capés du banc detouche. Pour cause, il ne dispose toujours pasde contrat que devait signer les membres duConseil d’administration (CA), il y a de celaplusieur s semaines. " Toutes mes tentativesauprès des membres du CA pour régular isernotre situation administr ative, moi et mesassistants au staff technique, ont été vouées àl’échec. Par leur attitude, ils sont en train toutsimplement de nous mettre les bâtons dans lesroues" , a-t-il déploré. Déjà confronté à des

problèmes financiers énormes, le championd’Afr ique avec la sélection algér ienne en 1990lance un énième cr i de détresse pour venir ausecours de son club. " Le MCO est un grandclub qui draine der r ière lui des centaines demilliers de suppor ters et il représente aussi ladeuxième grande ville d’Algér ie, mais cela nesuffit pas pour tant pour qu’il bénéficie de laconsidération voulue, comme c’est le cas pourd’autres clubs de l’élite qui ont été placés sousl’égide de gr andes entrepr ises publiques" ,s’est-il insurgé, non sans, au passage, pointerdu doigt l’arbitre de la rencontre face au MCA(Farouk Mial), qui s’est illustré par " un arbi-trage vicieux" , ayant avantagé l’adversaire etl’aidé à obtenir les trois points de la victoire,selon ses dires.

C' est quasi-officiel ! L'Algér iedevrait rencontrer la

Colombie en amical le moisprochain. Selon Caracol Radio,les deux nations vont seretrouver le 14 octobre à Lille en France. La Colombie défieral'Algér ie, championne d'Afr iqueen titre, lors d'un match amicalau mois d'octobre. Cetterencontre de préparation auralieu à Lille. Lors de cette trêveinternationale, les Colombiensaffronteront aussi les Chiliens, àAlicante. Les dates exactes de cesdeux rencontres n'ont pas encoreété communiquées. Pour rappel,il y a dix jours, le président de la FAF, Kheiredine Zetchi, avaitdéclaré : « En octobre, lasélection affrontera une nationsud-amér icaine. » Los Cafeteros,actuellement classés 8ème dansle dernier classement FIFA, vontrencontrer le Chili en Espagneavant d'affronter éventuellementles Ver ts quelques jours plus tarden France.

Équipenationale A’

Moussaouiet Koudrien renfort

L’équipe nationale A’ qui adébuté son rassemblement de

préparation de la doubleconfrontation face au Marocavant-hier à Sidi Moussa vient de connaître deux défections. Ils’agit en effet du jeune gardiende but du CABBA, Zakar iaBoukhalfaya et du milieu deter rain du MC Alger, MiloudRebai. Le sélectionneur nationalLudovic Batelli a remplacé cesdeux joueurs par le por tier duPAC, Taoufik Moussaoui et del’expér imenté Hamza Koudr i de l’USM Alger. Les Algér iensaffrontent leurs voisinsmarocains, ce samedi 21septembre 2019, au stadeMustapha-Tchaker de Blida à19h15. La manche retour auralieu le 18 octobre prochain. Enprévision de cette rencontre, lescoéquipiers du gardien GayaMerbah se sont contentés d’unmatch d’application contrel’équipe olympique. De son côté,la sélection marocaine a disputédeux matchs amicaux contrerespectivement le Niger (2 - 0)et le Burkina Faso (1 - 0). Pourrappel, le vainqueur de cettedouble confrontation sequalifiera directement auChampionnat d'Afr ique desnations de football 2020 qui sedéroulera au Cameroun.

BOXE Championnat du monde 2019

Chams Eddine Kramou qualifié en 8es de finale Le boxeur algér ien Chams

Eddine Kramou (69 kg) a battul'Azebaidjanais SotomayorCollazo Lorenzo aux points (3-2)lundi en 16e de finale des mon-diaux-2019 qui se déroulent àEkater inbourg (Russie). Kramouest le seul boxeur algér ien qualifiépour le moment aux huitièmes definale après l'élimination de cinqde ses compatr iotes: AbdelhafidBenchabla (-91 kg) et MohamedHoumri (81 kg), Mohamed Flissi (-52 kg), Younes Nemouchi (75 kg) et

Réda Benbaziz (-63 kg).Abdelhafid Benchebla (91 kg) etMohamed Houmri (81 kg) ont étééliminés dimanche. Il était pressen-ti pour aller loin dans ce rendez-vous mondial, mais, sa virée russea tourné cour t. Benchabli s’est faitéliminé dès son entrée en lice en16es de finale de la catégor ie des 91kg par l’Allemand, RiadAbduljabbar Ammar. Handicapépar des douleur s au dos, lemédaillé d’or des derniers JeuxAfr icains de Rabat (Maroc) est

parvenu tout de même à faire unbon combat, néanmoins, cela napas été suffisant pour convaincretous les juges (4-1). Pour sa par t,Houmri a été écar té par le Cubain,Julio César de la Cruz. Face auquadr uple champion du monde(2011, 2013, 2015 et 2017), leschances de voir l’Algér ien passer lecap du second tour étaient quasi-ment nulles. Toutefois, le natif deBechar est sor ti avec les honneursaprès avoir livré un très bon com-bat. Cependant, la détermination

et la rage de vaincre de Houmri sesont avérées insuffisantes face àl’expér ience du champion olym-pique en titre de la catégor ie desmi-lour ds (5-0). Apr ès RedaBenbaâziz, Mohamed Flissi etYounès Nemouchi, c’est au tour deBenchebla et de Houmri de rangerleur s gants. Ainsi, sur les septboxeur s algér iens engagés danscette compétition, il ne reste plusque Chems-Eddine Kramou (69kg) et Chouaib Bouloudinats (+91kg).