Azur Entreprises & Commerces - 97 - Un tourisme azuréen offensif

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UN TOURISME AZURÉEN OFFENSIF ENTREPRISES & COMMERCES LE MAGAZINE ÉCONOMIQUE DE LA CÔTE D’AZUR # 95 DOSSIER I P. 10 une publication de la LA CÔTE D’AZUR AVEC 11 MILLIONS DE TOURISTES PAR AN (ALPES-MARITIMES ET MONACO) ET UNE CONSOMMATION TOURISTIQUE DE 5 MILLIARDS D’EUROS, EST ( EN Y ASSOCIANT LE VAR) LA PREMIÈRE DESTINATION TOURISTIQUE FRANÇAISE APRÈS PARIS.

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Azur Entreprises & Commerces - 97 - Un tourisme azuréen offensif

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UN TOURISME AZURÉEN OFFENSIF

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

DOSSIER I P. 10

une publication de la

LA CÔTE D’AZUR AVEC 11 MILLIONS DE TOURISTES PAR AN (ALPES-MARITIMES ET MONACO) ET UNE CONSOMMATION TOURISTIQUE DE 5 MILLIARDS D’EUROS, EST ( EN Y ASSOCIANT LE VAR) LA PREMIÈRE DESTINATION TOURISTIQUE FRANÇAISE APRÈS PARIS.

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LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE EST FIÈRE D’ÊTRE AUX CÔTÉS DES 68 000 ENTREPRENEURS

AZURÉENS QUI SE BATTENT CHAQUE JOUR POUR LEUR COMPÉTITIVITÉ ET L’ATTRACTIVITÉ DE LA CÔTE D’AZUR.

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N° 97 JUIN-JUILLET 2013

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

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Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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UN TOURISME AZURÉEN OFFENSIF

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

DOSSIER I P. 10

une publication de la

LA CÔTE D’AZUR AVEC 11 MILLIONS DE TOURISTES PAR AN (ALPES-MARITIMES ET MONACO) ET UNE CONSOMMATION TOURISTIQUE DE 5 MILLIARDS D’EUROS, EST ( EN Y ASSOCIANT LE VAR) LA PREMIÈRE DESTINATION TOURISTIQUE FRANÇAISE APRÈS PARIS.

Quelque que soit leur provenance ou leur mode de transport, c’est encore 11 millionsde touristes qui viendront découvrir les Alpes-Maritimes cette année, confortantainsi la destination « Côte d’Azur » comme référence mondiale et première filièreéconomique de notre département.

Les hôtels de la Côte d’Azur sont une vitrine de ce savoir-faire. Certains Palaces biensconnus sont centenaires. Ces fleurons tirent le secteur vers le haut car ce qui fait la forcede notre offre, c’est également le tissu important de petites et moyennes entreprisesqui assurent des prestations de grande qualité.

Mais nous savons que rien n’est acquis, même le soleil.

Quelle que soit la concurrence, notre objectif commun est d’être capable d’améliorernotre offre et de gagner des parts de marché, pour répondre à des clients, toujours plusexigeants.

La CCI Nice Côte d’Azur, dans son rôle de dynamisation de l’économie, s’est donc donnéepour objectif fort de contribuer à stimuler une offre innovante avec des moyensd’actions différents. C’est le cas par exemple, avec Tourisme & Shopping pour lescroisiéristes.

Nous portons les intérêts des professionnels auprès des institutionnels du tourismelocaux, régionaux, nationaux et internationaux en favorisant la fédération des acteursdu tourisme et la mise en réseau des professionnels, indispensable pour gagner dansla compétition internationale.

Surtout, dans le contexte économique que nous connaissons, nous sommes à leurscôtés pour se préparer aux évolutions des métiers du tourisme, à l’innovationtouristique et au tourisme durable.

C’est notre implication au service d’une filière dynamique, c’est le dossier de ce numéro.

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Actu écoPromotion n p.4

La nouvelle stratégie de Team Côte d’Azur

Interview n p.7Yvon Grosso, Président de l’UPE 06

Interview n p.8Daniel Philippe, Président de l’UIMM 06

Commerce n p.10Appel à candidatures pour les Mercures d’Or

Le dossierLa destination Côte d’Azur

à l’offensive n p.11/13Le tourisme demeure un pilier

économique essentiel

Dossiers & thématiquesUrbanisme n p.14

Aider les entreprises à s’installer ou s’agrandirInnovation n p.16

Innovative city 2013 : une superbe vitrinee-commerce n p.18

10 points essentiels à respecter

Portraits d’entrepreneursAssociate Allied Chemicals Europe n p.20

Wijet n p.21L’eSCentiel n p.26

La boîte à outils de l’entreprise

Développement n p.22PME Performance +

Compétitivité n p.24Le crédit d’impôt pour la compétitivité

et l’emploi, comment ça marche?

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

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Actu & rendez-vous

PROMOTION ÉCONOMIQUE : LA STRATÉGIE DE

n PROMOTION DU TERRITOIRE. FOCUS SUR LES MISSIONS ET OBJECTIFS DE TEAM CÔTE D’AZUR, AINSI QUE LA STRA D’ENTREPRISES DANS LE DÉPARTEMENT.

Bonjour Team Côte d'Azur 2.0.L'agence de pro-motion économique des Alpes-Maritimes en-tame sa seconde étape. La première avait étélancée par sa création. En 2005, avec l'entréede la CCI, Team Côte d'Azur avait pris la suc-cession de CAD (Cote d'Azur Développe-ment). La seconde étape a été ouverte en find'année dernière avec l'arrivée aux côtés duConseil général et de la CCI d'un troisièmepartenaire, la Métropole Nice Côte d'Azur,tandis qu'un nouveau directeur était nomméen la personne de Jacques Lesieur. Ce fut l'oc-casion de revisiter les missions de l'agence enfonction des évolutions rapides du monde éco-nomique, de revoir l'organisation des équipeset de lancer une nouvelle stratégie.

"Un outil transversal adopté par tous"Pour Jean-Pierre Mascarelli, vice-président duConseil général et président de Team Côted'Azur, ce qui est le plus important dans cettenouvelle phase de l'agence, c'est la collabora-tion entre les différentes forces économiques

du département. Entre la techno-pole urbaine, que construit la Mé-tropole Nice Côte d'Azur, et latechnopole plus traditionnelle deSophia Antipolis qui, elle aussi, en-tame une phase 2.0: "Tout le mondeest d'accord sur l'intervention deTeam Côte d'Azur, un outil trans-versal désormais adopté par tous."Pour Jean-Pierre Savarino, vice-président de la CCI Nice Côted'Azur, "il s'agit d'un outil essentielqui nous permet de participer àl'implantation de nouvelles entre-prises sur le territoire en tenantcompte des spécificités de nos sites,comme ceux de Sophia Antipolis, deGrasse ou de Nice. Avec nos parte-naires, le Conseil général et mainte-nant la Métropole Nice Côte d'Azur,nous travaillons ensemble, maindans la main, au développement dutissu économique départemental.

Team Côte d'Azur, quia pour mission d'atti-rer les entreprises et deles accompagner sur lechemin de l'implanta-tion, travaille en liai-son avec la CCI qui secharge de l'anima-tion."

La nouvelle stratégiede Team Côte d'AzurAvec la mise en placede la nouvelle gouver-nance, et la nomina-tion de JacquesLesieur qui a rem-placé Philippe Stéfa-nini, à la direction deTeam Côte d'Azur,l'agence s'est aussi ré-organisée. Structuréeinitialement en Busi-

Jacques Lesieur en estconscient : le ralentisse-ment économiqueinternational, qui impactele rythme desinvestissements directsfrançais et étrangers,oblige à être prudent etréaliste. "Mais grâce à unefocalisation plus pousséeet une meilleuretransformation, nousdevrions dépasser les 30nouvelles décisionsd’investissements pour2013 et nous comptonscontinuer sur cette lancéeavec chaque fois plus de500 emplois liés à cesimplantations sur les deuxprochaines années. Quantà l'équipe actuelle de 12personnes, elle devrait serenforcer progressivementet passer à 15 pourcouvrir tous les champssur lesquels nous sommesattendus."

En savoir +

investincotedazur.com

LES PERSPECTIVES2013

Jacques Lesieur, nouveau directeur de Team Côte d’Azur... Et l’équipe de l’agence de prom

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TEAM CÔTE D'AZUR 2.0 !

TÉGIE DÉPLOYÉE POUR FAVORISER DE NOUVELLES IMPLANTATIONS

ness Units, elle s'est redéployée en filière, tan-dis que les missions ont été revisitées. "Troisaxes, résume Jacques Lesieur. Le premier: fa-voriser l'implantation et le développement d'en-treprises sur les Alpes-Maritimes. Le second,plus nouveau: faire le lien avec les aménageurssur des projets immobiliers complexes. Le troi-sième: être un point d'entrée du travail collectifsur le développement économique du départe-ment".La mission d'attirer de nouvelles entreprises,s'est d'autre part élargie au suivi. "Nous restonsen contact avec les grands comptes locaux(Amadeus, Mane, Virbac, Galderma, SAP,etc.) ainsi qu'avec les entreprises à fort potentielcomme NVIDIA. Ces sociétés ont des probléma-tiques de croissance. En accord avec la CCI,nous sommes chargés de les suivre pour confor-ter leur implantation."Le "local", est donc maintenant bien ancrédans la feuille de route, tout comme le natio-nal, un sujet sur lequel l'agence travaille avecses nouveaux partenaires de "Invest in French

Metropolises", le cercle d’influence et de col-laboration récemment créé avec Bordeaux,Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Toulouse."Sur le volet international, nous avons décidéde cibler 4 grandes filières et 5 zones géogra-phiques, poursuit Jacques Lesieur. Les techno-logies de l’information, les sciences du vivant(TIC santé, procédés aromatiques et chi-miques…), et les éco-technologies en ce quiconcerne les filières. Un dernier secteur de pros-pection cible les fonctions tertiaires de grandscomptes industriels et commerciaux. Au plangéographique, nous ciblons en priorité les inves-tisseurs originaires d’Amérique du Nord, d’Eu-rope du Nord, d’Asie du Sud-Est, des BRICS etd’Israël". Parallèlement à ce travail de focalisation,l’agence entend améliorer son taux de trans-formation, c’est-à-dire sa capacité à faire bas-culer nos prospects qualifiés en investisseurs.Et pour cela, la Côte d'Azur a des atouts ma-jeurs à faire valoir. n

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Bon bilan pour le 1er

Talents Handicap 06Le premier salon virtuel Talents Handicap06, qui s’est déroulé en ligne les 13 et 14juin, a reçu la visite virtuelle de 978candidats permettant la réalisation de216 entretiens en lignes. Avec 35exposants, dont 20 exposants recruteurslocaux, c’est 530 postes qui ont pu ainsiêtre proposés.

Un nouveau Directeur général pour la Banque Populaire (Nice)

Le 3 juin dernier, Christophe Bosson (exDGA de la Banque Populaire Occitane àToulouse) a succédé à Jean-FrançoisComas, atteint par la limite d'âge et quioccupait le poste de Directeur généraldepuis 1998. En 15 ans, la banqueprésidée par Bernard Fleury (en photo ci-dessus avec messieurs Comas et Bosson)est passée de 65 à 97 agences et autotal, à 115 points de rencontre avec ses215.000 clients dont 82.000 sociétairesqui en sont les propriétaires.

Orolia (Sophia Antipolis) : 14,5M€pour équiper 8 satellites GalileoLe groupe azuréen, spécialiste mondialdes applications GPS critiques, aremporté deux contrats d’un montanttotal de 14,5 M€, au travers de sa filialeSpectraTime. Ils concernent la fournitured’horloges atomiques primaires etsecondaires de 8 nouveaux satellitesGalileo. « Chaque satellite transporte àson bord deux horloges atomiques aurubidium et un maser à hydrogène passif,l’horloge atomique la plus stable aumonde, précise son P-dg Jean-YvesCourtois. Grâce à ce nouveau contrat,réalisé en partenariat avec Astrium etSelex Galileo, nous serons dans quelquesannées la première société au mondepour le nombre d’horloges atomiquesactives dans l’espace, dont 72 pour leseul système Galileo. » Orolia, qui aréalisé 66,2 M€ de chiffre d’affaires en2012, ambitionne de franchir le cap des100 M€ à l’horizon 2015.

bref...en

otion azuréenne

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Actu & rendez-vous

n PARTENARIAT. UN APPEL AU MÉCÉNAT EST LANCÉ AUX ENTREPRISES ET AU PUBLIC.

Menée par la Fondation du Patrimoine, unebelle opération de mécénat se prépare au portde Villefranche Darse, dont la concession estgérée par la CCI Nice Côte d’Azur depuis1968. Un port qui concentre d’importants ves-tiges de son passé militaire, commercial etnaval, débuté dès 1557 avec l’édification de lacitadelle et le creusement du port de la darse.Les anciennes forges du port de Villefrancheont elles été édifiées au XVIIIe siècle et fontpartie d’un ensemble patrimonial du portdont nombreux témoignages subsistent : lemôle, le bassin de radoub, le lazaret, l’hôpital,l’ancienne corderie... Une grande partie deces édifices sont inscrits ou classés au titredes monuments historiques. Le projet de ré-

habilitation conduit dans le cadre d’une dé-marche de développement durable et dehaute qualité environnementale s’inscrit dansla sauvegarde de ce patrimoine collectif etl’accueil de professionnels, pour poursuivrela dynamique de développement économiqueinsufflé dans le pôle de réparation navale surce port depuis 2000 par la CCI. Il s’agit en effet de rénover les bâtiments desforges (1 900 m²) dans leur structure origi-nelle, afin d’impulser un nouveau souffle àl’activité navale liée aux métiers de réparationmécanique et de charpente navale. Outre, lecôté patrimonial du site, le port possède dessavoir-faire remarquables et exceptionnelsque la CCI entend sauvegarder. En cohé-

rence avec l’exploitation du port, la réhabilita-tion des forges viendra enrichir l’offre ac-tuelle et permettra d’accueillir d’autresartisans et entreprises, ainsi qu’un centre deformation aux métiers de la filière. La cam-pagne de souscription est en cours. Au-delàdes avantages fiscaux (60 à 66% de réductionde l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les so-ciétés), la donation dans le cadre d’un mécé-nat est l’occasion de s’impliquer dans unprojet d’intérêt général et de sauver un patri-moine remarquable. n

En savoir +Fondation du PatrimoineTEL/ 0 800 422 222

VILLEFRANCHE : LA RENAISSANCE DESANCIENNES FORGESDU PORT

Simulation de la rénovation des bâtiments des anciennes forges.

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YVON GROSSO : MES PRIORITÉS POUR LE SECOND MANDAT

n INTERVIEW. RENOUVELÉ À LA PRÉSIDENCE DE L’UNION PATRONALE DU DÉPARTEMENT, YVON GROSSO FAIT UN RAPIDE BILAN SUR LE MANDAT ACHEVÉ ET FIXE LES GRANDS OBJECTIFS POUR LE SECOND, QUI DÉMARRE.

Réélu à la tête de l’UPE 06, Yvon Grosso repartpour un tour. Porté à la présidence en avril2010, Yvon Grosso va rompre avec la tradi-tion. Pour la première fois dans l’histoire del’UPE, qui fêtera ses 40 ans le 12 novembre,un président sortant se voit réélu pour unsecond mandat. L’homme connu pour sespositions des intérêts du syndicalisme patro-nal, est toujours autant passionné. Pourquoicoller une étiquette, alors que la vérité colleà la peau ? Précurseur ? Yvon Grosso entendl’être. L’assemblée générale qui s’est tenuele 26 juin dernier dans les salons de l’aéro-port Nice Côte d’Azur, en présence Jean-LouBlachier médiateur national des marchés pu-blics et près de 200 personnes, dont de nom-breux acteurs du monde économique, vientde prendre acte de sa réélection.

Comment qualifiez-vous le bilan de la précé-dente mandature ? « L’UPE06 est une struc-ture indépendante, ouverte à la transparence.Elle fonctionne comme une entreprise. J’aitenté de poursuivre avec passion la politiquemilitante de l’UPE 06, de tracer un nouveauchemin pour une organisation patronale etd’asseoir son positionnement départemental etnational. L’objectif était et demeure de fédérer

la grande famille des entrepreneurs. Maisaussi de promouvoir l’attractivité du terri-toire, axe essentiel pour tout développement.Ce sont ces bases d’action qui conditionnent lamobilisation et le langage d’unité de notreunion patronale».

Et pour cette nouvelle mandature, quelles sontvos priorités ? « Elles se résument en cinq axes.Cinq défis indissociables. Tout d’abord, nousdevons relever le défi de la représentativité :plus on est nombreux, plus on est fort. Puis ledéfi de l’influence : en clair, il s’agit de passerd’un lobbying de connaissance basé sur la qua-lité relationnelle, à un lobbying de compétence,avec une culture d’efficacité et de résultat.Troisième défi, celui des services, pour optimi-ser le retour sur investissement de nos adhé-rents. Le quatrième volet est celui de lacommunication, afin de mieux relayer lesprises de position, mieux informer sur nos ac-tions et donner une meilleure visibilité à notreorganisation. Cinquième défi : le cœur d’ac-tion du syndicalisme patronal, qui est de dé-fendre et représenter les entreprises.Notamment en soutenant l’action CGPME-MEDEF menée au premier plan auprès despouvoirs publics». n

Actu & rendez-vous

Parmi les actions-phare, on retiendra toutd’abord l’augmentation conséquente dunombre d’adhérents de l’UPE06, ainsi que laréussite de la 10e édition des entreprenarialesen 2011 qui a accueilli 84 exposants et plusde 2000 visiteurs autour du thème "Demainl'Entreprise". C’est aussi le lancement duFCPR Fonds Entrepreneurial 06, premierfonds d'amorçage des Alpes-Maritimes, qui acomblé un vide et dégagé des perspectives àdes chefs d'entreprise résolument engagés surles pistes de l'innovation. Un outil complétépar B.A.06 event, un accélérateur de businessdestiné à faire se rencontrer les donneursd'ordre et les jeunes pousses à la têted'entreprises innovantes. Enfin, la création dePerformance Globale 06 - initiative unique enFrance - destinée à faire grandir les PME aucontact de parrains prestigieux et qu’illustrentbien les vertus d’un partenariat public privédu « small business act » en favorisant uneéconomie solidaire et durable.

En savoir +04 92 27 27 65 - [email protected]

www.upe06.com

LE BILAN DE LAMANDATURE 2010-2013

« « L'UPE06 doit observer son environne-ment et agir en conséquence afin de nepas se retrouver en marge de la société.J'ai voulu faire évoluer notre institution,la faire rentrer dans son temps afinqu'elle ne soit pas tentée par un repli sursoi, qu'elle ne devienne pas un clubcoupé du monde alors que son rôle estd'être présente et influente aux niveauxéconomique, social et sociétal. »

Yvon Grosso, UPE06.

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Actu & rendez-vous

DANIEL PHILIPPE : "JE SUIS TRÈS OPTIMISTEPOUR L'AVENIR DE L'INDUSTRIE AZURÉENNE"

n INTERVIEW. LE PRÉSIDENT DE UNION DES INDUSTRIES ET MÉTIERS DE LA MÉTALLURGIE 06 EST RÉSOLUMENTCONFIANT QUANT AUX PERSPECTIVES DU TISSU INDUSTRIEL LOCAL. IL EXPLIQUE POURQUOI.

C'est une des fédérations professionnelles quicompte dans le département.Avec quelque 120entreprises adhérentes (plus de 10.000 sala-riés), dont plusieurs poids lourds (IBM,Thales Alenia Space, Schneider Electronic,Thales Underwater System…), l'UIMM 06(Union des Industries et Métiers de la Métal-lurgie) représente l'industrie azuréenne. Elleest la voix des industriels du territoire et secharge plus particulièrement de leur apporterune aide à la fois dans le juridique, dans la re-présentation, la négociation des conventionset dans le financement de la formation à tra-vers l'Adefi. Son président, Daniel Philippe,qui est également le directeur du site deSchneider Electronic à Carros, l’un des fi-gures de proue de l’industrie azuréenne,connaît d'autant mieux le tissu économiquerégional qu'il a été l'un des artisans du LivreBlanc de l'Industrie Azuréenne présentédébut 2010. Dans cette période économique-ment délicate, alors qu'il entame sa troisièmeannée à la tête de l'UIMM 06, il a répondu auxquestions d'Azur Entreprises.

Les projets de votre union ?«Nous allons renforcer les services aux adhé-rents dans les domaines du juridique et de laformation, notamment à travers la GPEC (Ges-tion prévisionnelle des emplois et compétences).Deux axes de travail seront privilégiés : le déve-loppement économique et l'innovation d'unepart; l'aide à l'insertion des personnes d'autrepart. Nous travaillons d'ailleurs pour ces ques-tions main dans la main avec l'APPIM, l'Asso-ciation des Partenaires pour la PromotionIndustrielle Méditerranée dont la vocation est,elle, orientée vers le développement business.Un de nos objectifs également est de développerl'interactivité entre le pôle universitaire et lesTPE-PME en créant des liens entre eux par l'in-termédiaire de l'UIMM. La créativité vient despetites unités. Des professeurs d'université, trèsau fait des ruptures technologiques, en échan-geant avec les dirigeants des petites entreprisespeuvent leur permettre d'anticiper les technolo-gies et de créer de nouveaux business. Nous al-lons également renforcer notre soutien àl'opération "Cent chances, cent emplois". Menéepar une association nationale pilotée par AlainMénardi, elle a signé une convention avecl'UIMM, et propose de mettre en relation directedes jeunes motivés venant des quartiers difficilesavec les chefs d'entreprises qui, de leur côté, peu-vent leur apporter du réseau».

Lors de la dernière réunion de conjoncture, laCCI Nice Côte d'Azur a fait état d'une conjonc-ture économique difficile pour le département.Qu'en est-il pour l'industrie?«Les industriels du territoire souffrent aussi.L'exemple de Texas Instruments est le plus visi-ble. Ce qui par ricochet touche l'emploi induit,celui des petites structures qui travaillent avecles donneurs d'ordre. Personne n'est épargné.Difficile en revanche de donner l'impact exactsur les chiffres d'affaires. L'ordre de grandeurserait une baisse de 10% en moyenne. Le problème rencontré est le même que partouten France. Les patrons azuréens se plaignentdes évolutions de réglementation trop nom-breuses, d'un poids de la fiscalité trop lourd,d'une trop grande complexité dans la gestion dudroit du travail et des relations sociales. Pourl'instant, ils ne savent pas bien ce dont quoi de-main sera fait et cela pèse sur leurs investisse-ments et sur l'emploi».

Les perspectives pour demain ?«Je suis très optimiste en revanche pour la suite.La région a beaucoup d'atouts. Elle est mondia-lement connue, appréciée. Le tissu politique etassociatif est dynamique. Si je prends la zoneindustrielle de Carros-le Broc, elle se trouvedans l'OIN, une Opération d'Intérêt National

qui créé les conditions de développement de de-main. Reste évidemment à concrétiser et à faireen sorte que des entreprises nouvelles viennents'implanter.Autres atouts : dans le département, il est pos-sible de s'appuyer sur des entreprises leader deleur marché comme Thales Alenia Space,Schneider Electric, ou les grands de l'industriedes parfums à Grasse, tandis que nous avonsmis en place un réseau donneur d'ordres/sous-traitants sain. Avec le Livre Blanc de l'indus-trie, nous avons aussi développé le concept dechasse en meute et d'innovation en communqui fait ses preuves. Que ce soit Bernard Kleynhoff à la CCI, DanielSfecci à l'APPIM, Yvon Grosso à l'UPE 06 etmoi-même à l'UIMM 06, nous travaillons en-semble avec le même objectif de développement.C'est ensemble que nous engageons des opéra-tions comme Cap Indus, autour des relationsdonneurs d'ordre-sous-traitants ou PerformanceGlobale 06, autour d'un accroissement des per-formances des TPE-PME par la RSE (Respon-sabilité sociétale des entreprises) ou encoreInnovative City Convention, sur l'innovationau service de la ville et de ses habitants».n

En savoir +www.ui06.com

Daniel Philippe (Schneider Electronic, Carros),Président de l’UIMM06.

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Au palmarès des derniers Mercures d’Or, lecommerce azuréen a brillé*. Une belle mois-son, avec 3 commerçants distingués dans lacatégorie « Innovation commerciale et qua-lité » du challenge (Thierry Auer, Chris-tophe Canet et René Blancard), plus unpanonceau d’or décerné à l’Office du com-merce & de l’Artisanat de Nice (OCAN).Créé par le réseau des CCI et réalisé en par-tenariat avec le Ministère de l’artisanat, ducommerce et du tourisme, les Banques Po-pulaires et la GSC Garantie Sociale des chefset dirigeants d’entreprises, le Challenge duCommerce et des Services a pour but de dis-tinguer les meilleurs commerçants et unionscommerciales de France. 10 commerçantsazuréens avaient été candidats en 2012 lors

du 38e challenge. Le Mercure d’Or récom-pense les performances individuelles des en-treprises commerciales et de services dansquatre catégories : «Création ou Reprised’Entreprise» (pour des entreprises + de 2ans et – de 5 ans), «Adhésion à un réseau ducommerce indépendant organisé», «Innova-tion commerciale - Qualité» (magasin,concept, services, produits, environnement,mises aux normes), «Apprentissage - Forma-tion - Développement du personnel», «Déve-loppement économique et commercial»(expansion) et «E-commerce» (en complé-ment d'une vente en magasin).Le Panonceau d’Or est lui décerné pour ré-compenser les performances collectives desUnions Commerciales ayant au minimum 3

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De Nice à Cannes, le marathon desAlpes-Maritimes organisé par Azur SportOrganisation est devenu un événementincontournable du calendrier sportiffrançais et international. La 6e éditionse déroulera le dimanche 10 novembre2013 et proposera à nouveau 42,195km de parcours, avec un départ sur laPromenade des Anglais à Nice et unearrivée sur la Croisette à Cannes.Cette année, afin de proposer desdistances adaptées à tous les niveaux, 3formats de course seront proposés. Ceci,afin que chacun trouve son rythme etpuisse participer à cette grande fête dela course à pied : un marathon, un 2 x21.1 km et un marathon relais paréquipe de 6, auquel 386 équipesavaient participé l’an dernier.Ce dernier est tout particulièrementdestiné aux entreprises, pour leurpermettre d’utiliser l’événement afin decréer une animation valorisante au seinde leur entreprise, alliant sportivité etesprit d’équipe. Mais aussi d’organiserune opération de relations publique, enconviant clients et partenaires à couriravec l’équipe de l’entreprise.

En savoir + www.marathon06.com

MARATHON RELAISDES ALPES-MARITIMES :LES ENTREPRISES JOUENT EN ÉQUIPE !

photol’actu en

n COMMERCE. LE GRAND CHALLENGE NATIONAL RÉCOMPENSE LES MEILLEURS COMMERÇANTS DE L’HEXAGONE.

MERCURES D’OR : APPEL À CANDIDATURES !

ans d’existence. Si vous souhaitez être can-didat pour le challenge 2013, contactez laCCI Nice Côte d’Azur, qui regroupe les pos-tulants au concours pour les accompagnerdans leur démarche. n

* voir en page 6 de notre N°95, disponible en ligne sur www.cote-azur.cci.fr

En savoir +0 800 422 222www.cote-azur.cci.fr

LE PORT DE CANNES EN FÊTESuivant l’exemple de la grande réussite du «festin» du port de Nice, le port de Cannes était lui aussi en fête le 29 juin.

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Dossier

ALORS QUE LA SAISON ESTIVALE BAT SON PLEIN, FOCUS SUR UNE INDUSTRIE QUI REPRÉSENTE 75.000 EMPLOIS DIRECTS DANS LES ALPES-MARITIMES ET DEMEURE,DANS UNE CONJONCTURE DIFFICILE, UN PILIER ÉCONOMIQUE.

UN TOURISMEAZURÉEN OFFENSIFAvec environ 65 millions de nuitées réaliséespar 11 millions de touristes, dont 50% d’étran-gers en moyenne selon les années, la Côted’Azur demeure une destination de premierplan. Forte de près de 5 milliards d’euros deconsommation touristique directe, générantun chiffre d’affaires de l’ordre de 10 milliardshors taxes, le secteur du tourisme pèse entre15 et 18% du PIB et représente 75.000 em-plois directs. A l’heure où la sinistrose me-nace des pans entiers de l’économieazuréenne, le tourisme demeure bel et bienune valeur refuge. Même en 2013. « La sai-son devrait être meilleure que 2012, qui étaitdéjà une bonne année », estime MichelTschann, président du syndicat des hôteliersde Nice Côte d’Azur. « Mai a enregistré untaux de remplissage supérieur à 70 %, ce quiest inédit depuis 2002, et ce malgré une météocapricieuse, indique-t-on au CRT. Juin, sep-tembre et octobre suivent cette même tendance.Reste les inconnus juillet et août où le stock deréservation s’avère plus faible en raison des dé-

cisions d’ultra dernière-minute. » Mais peud’inquiétudes de la part des professionnels :juillet s’annonce très fort sur Nice, quandaoût devrait faire le plein à Cannes. Excellent baromètre de l’attractivité touris-tique, l’aéroport Nice Côte d’Azur, avec 106destinations régulières, table sur une crois-sance du nombre de passagers de 3 % et es-père atteindre les 11,4 millions de visiteurs.« Seuls deux aéroports en Europe affichent desprogressions de cet ordre : Londres Luton etnous », avance son directeur général, Domi-nique Thillaud.

Tourisme offensifSi la destination réussit à maintenir la dragéehaute, ce n’est pas dû au hasard. Certes elledispose d’atouts considérables : climat favo-rable, sécurité renforcée, parc hôtelier varié,paysages diversifiés... Mais cela ne suffitplus face à une concurrence mondiale exa-cerbée. Aussi la Côte d’Azur est-elle passéed’un tourisme de cueillette, où il suffisait de

se pencher pour récolter, à un tourisme of-fensif où le maître mot est diversification, desa clientèle, de son offre, de son image pourlisser l’activité à l’année et maximiser les re-tombées économiques. Sur près de 5 mil-liards d’euros que dépensent chaque annéeles touristes sur notre territoire, près desdeux tiers proviennent de la clientèle étran-gère et plus du quart de la clientèle affaires. On comprend mieux la volonté de la destina-tion de poursuivre ses investissements dansles huit palais des congrès azuréens et deconquérir de nouvelles clientèles, comme laChine. Source d’efforts constants depuis unedécennie, le géant asiatique devrait repré-senter 100.000 séjours en 2013, contre 46.000en 2010. « La clientèle étrangère est une prio-rité, confirme Alain Gumiel, Président duCRT. Notre socle de fréquentation compte unecinquantaine de nationalités. Cette diversitépermet à l’activité de rester stable malgré lessoubresauts économiques ou politiques qui im-pactent certaines régions du monde. »

Michel Chevillon Michel Tschann Alain Gumiel Barbara Kimmig René Colomban

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Offrir une expérienceLes professionnels eux aussi s’affairent. « Onse bat tous les jours pour préserver nos marges,gagner en visibilité, maintenir l’emploi, inves-tir dans nos produits, fidéliser la clientèle,améliorer la qualité de service… et ce malgrédes charges et contraintes de plus en pluslourdes », liste Michel Chevillon, présidentdu syndicat des hôteliers de Cannes et de sesEnvirons. Et ainsi faire face aux bouleverse-ments qui ont changé le visage de l’industrietouristique. « Les habitudes de consommationchangent à une vitesse si phénoménale qu’ilfaut faire attention à garder la tête froide, etdéfinir quelles sont les vraies priorités », com-mente Barbara Kimmig, directrice de la VillaRivoli. Catherine Galbois, gérante du Wel-come Hôtel (Villefranche), témoigne : « Avecla crise, la saisonnalité s’est accentuée. Pourredresser les ventes, il a fallu nous adapter. Laprofession est devenue addictive aux nouveauxoutils de réservation en ligne. Sans cela, ellereste invisible aux yeux des internautes, et donc

« On ne fait l’économie d’aucun marché », explique d’emblée Denis Zanon, directeur de l’Office deTourisme de Nice, qui consacre chaque année 1,1 M€ à la promotion touristique de la capitaleazuréenne auprès d’une trentaine de pays cibles. « Les actions marketings sont ciblées parpays et par clientèle. L’offre est découpée par thème : culture, patrimoine, cinéma, cuisine,sport, musique… Tout est prétexte à vendre Nice comme une destination urbaine etcontemporaine, proposant une expérience de séjours variés, qualifiés et sécurisés quirépondent aux appétences de la clientèle. » Bien évidemment, l’OT niçois s’appuie les atoutshistoriques de la ville, ses infrastructures et les nombreux événements qui s’y déroulent toutau long de l’année et qui constituent un vecteur d’attractivité indéniable. « A l’occasion del’Iron Man, le taux de remplissage des hôtels niçois était proche des 95%. Pour le Tour deFrance, on a atteint les 100%, contre 80% à la même période l’année dernière. On voit làl’impact très fort de ce type d’événements sur l’activité », détaille de son côté Eric Doré,directeur du CRT Côte d’Azur, en charge de la promotion touristique du territoire. « Si la Côte d’Azur reste une destination privilégiée, c’est parce qu’elle a fait depuis longtempsdéjà des efforts de diversification, en termes de clientèle, de produits et d’approchesmarketing », reprend Eric Doré. Tous les 3 ans, le CRT identifie des axes stratégiques surlesquels il communique au travers différents canaux dont Internet et les réseaux sociaux.Après la Côte d’Azur des Peintres, deux nouvelles thématiques feront l’objet à partir de 2013d’actions de promotion lissées sur l’année. Le Cinéma d’une part, en automne-hiver, pourvaloriser les paysages, hôtels et restaurants ayant servi comme sites de tournage au travers deparcours thématiques. La Nature active, de l’autre, où l’accent est mis cette fois-ci sur letourisme estival et sportif. « Cette démarche concerne le vélo de montagne et les nouvellesformes de randonnées. Il s’agit à la fois de rajeunir l’image de la destination, valoriser l’offretouristique du moyen et haut-pays, séduire une clientèle sportive de long courrier (Canadiens,Américains, Australiens) passionnée par ce type de séjours et récupérer celle des payseuropéens férus de nature dont la fréquentation a baissé ces dernières années. » Despartenariats ont été noués avec des agences de voyages spécialisées comme Vélorizons pourcréer de nouvelles offres de séjours, ainsi qu’avec ASO, organisateur du Tour de France, pourdevenir le partenaire de la destination vacances officielles de l’Etape du Tour réservée auxcyclo-amateurs pour 2013, 2014 et 2015. Le CRT consacrera 15% de son budget annuelpromotion à cette thématique.

STRATÉGIE.COMMENT VEND-ON LA DESTINATION CÔTE D’AZURSUR UN MARCHÉ ULTRA-COMPÉTITIF ?

Le tourisme azuréen résiste mieux à la conjoncture difficile que bien des destinations. Certes, lafréquentation en nuitées n’a plus atteint les records historiques des années 1998 à 2006, etles années 2009-10 ont été plus difficiles, mais la croissance en nombre de visiteurs a reprisdès 2011 et se poursuit depuis. Les évènements liés au «printemps arabe» ont ainsi permisà la Côte d’Azur de reconquérir une certaine clientèle de loisirs avide de soleil. En parallèle,la montée en puissance des marchés émergents, au premier rang duquel la Russie (passée du11e au 6e rang des marchés étrangers avec pour la première fois plus de 300 000 séjours en2012), a largement profité à la Côte d’Azur. Par ailleurs, un socle important de fréquentationest assuré par les 120 000 propriétaires de résidences secondaires non résidents dudépartement, parmi lesquels plus de 47 000 étrangers, qui restent fidèles à la destination etassurent un flux continu de visiteurs parents ou amis. Du fait de ces facteurs favorables, lebilan sur l’année 2012 ne présente plus, en nuitées et en comparaison avec les meilleuresannées, qu’un «manque à accueillir» d’environ 7%, pour l’essentiel explicable par leraccourcissement des séjours, tandis que le total des séjours reste stable au niveau record de11 millions. En 2013, sur les cinq premiers mois, la fréquentation des hôtels et résidencesest stable et les séjours avion sont en hausse de 5.5%. En termes de retombées économiques, le bilan est plus nuancé. En effet, la conjoncture jouesur les budgets des touristes des classes moyennes, dont une grande partie recherche àprésent destinations et offres économiques. La dépense moyenne des visiteurs étrangersvenant par avion -tombée de 133€/jour en 2005 à seulement 60€ en 2008- approche denouveau les 100€ en 2011-12. La diversification des clientèles, avec l’arrivée de nombreuxtouristes provenant des pays émergents et disposant de budgets confortables, compense lafaiblesse actuelle des clientèle italiennes et britanniques, toujours les deux principauxmarchés étrangers de la destination Côte d’Azur.

CHIFFRES.LA CÔTE D’AZUR RÉSISTE BIEN !

Dominique Thillaud Denis Zanon

la Côte d’Azur, avec 11 millions de touristes par an et un chiffre d’affaires de près de 5 milliards d’euros, demeure une destination touristique de premier plan.

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« La saison devrait être meilleure que 2012, qui étaitdéjà une bonne année ».Michel Tschann, Président du syndicat des hôteliers de Niceet membre de la CCI.

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à la population touristique. Nous avons gagnéen visibilité, notamment auprès d’une clientèlelong courrier, mais perdu des parts de réser-vation directe malgré une politique tarifairepréférentielle. » Il s’agit aussi de se démar-quer, proposer une expérience, personnali-ser l’offre pour créer une différence. « Avecinternet, le touriste est un client averti. Il n’estplus dépendant du branding. Si les standardsde qualité sont respectés, l’ambiance et l’au-thenticité d’un établissement comptent doréna-vant plus qu’une marque », reprend BarbaraKimmig. « Il faut proposer plus qu’une cham-bre, indique de son côté Laurence Shukor, di-rectrice commerciale du Hi Hotel (Nice) quigrâce à un concept design très poussé, « offreune expérience contemporaine unique le tempsd’un séjour. C’est un risque. Ce positionnementtrès différenciant ne peut pas plaire à tout lemonde. Mais pour sortir du lot, il faut fairepreuve d’audace ».

La CCI accompagne vers un tourisme d’excellence« L’industrie touristique avance sur un tapisroulant. Les touristes évoluent en permanence

dans leur façon de consommer. Les profession-nels doivent évoluer en même temps qu’eux.Notre travail consiste à les accompagner et àanticiper les bouleversements afin d’accroîtreleur performance », explique-t-on à la CCINice Côte d’Azur. Pour ce faire, la CCI dis-pose de programmes d’accompagnementconçus autour des trois axes du développe-ment durable : la performance commerciale,le développement des pratiques environne-mentales et la gestion des salariés.

Pousser la visibilité numériqueLe volet performance consacre une largepart à la visibilité numérique, au travers duprogramme Competi’TIC Pro du tourisme.« Il est fondamental de travailler sur les pra-tiques du marketing web et mobile. Internet estdevenu le nerf de la guerre. Aucune décisiond’achat ne se prend aujourd’hui sans uneconsultation sur le net. Même constat pour lesréservations. L’intermédiation ne concerneplus que 20 % des touristes », détaille la CCI.Destiné aux hébergeurs, ce programmelancé mi-mai consiste en un autodiagnosticen ligne gratuit permettant aux profession-

Avec près de 50.000 croisiéristes attendus entre juin et août 2013, la baie de Cannes enregistredepuis quelques années une montée en flèche du tourisme de croisière. C’est donc avec uneattention toute particulière qu’ont été accueillis le 25 juin dernier les 3.000 croisiéristes desnavires « Serenade of the seas », « Riviera » et « Silver Wind » qui faisaient escale à Cannes.A cette occasion, une « Escale sensation » a été organisée par le French Riviera Cruise Club(FRCC), l’Office de tourisme du Palais des festivals et des congrès, les commerçants et le portde Cannes dans le cadre des opérations Tourisme & Shopping lancées par la CCI. « L’objectifde ces opérations, indique-t-on à la CCI, est de créer un maillage entre les croisiéristes et lescommerçants au travers d’un dispositif spécifique qui permet d’accroître leur visibilité et dedévelopper leur activité. » Ainsi, flyers et offres spéciales des commerçants partenaires,identifiés par le fanion « Welcome to Cruise Passengers », ont été distribués aux croisiéristesdès leur débarquement. Diverses animations ont également égayé cette journée. Parmi elles,une démonstration de French Cancan, une fresque de peinture géante, des portraits réaliséspar l’artiste azuréenne Sylvie T., ou encore un atelier senteur animé par Fragonard. « Lescommerçants sont aussi acteurs de l’attractivité de la destination», souligne Myriam Cluet,directrice commerciale France du parfumeur grassois dont « les croisiéristes représentent 6%de la clientèle. » « L’enjeu, précise-t-on au FRCC, est bel et bien de faire descendre lecroisiériste du bateau et de maximiser les retombées économiques immédiates et à venir. Carun croisiériste convaincu aujourd’hui reviendra demain sous une autre forme de tourisme.Alors, on déballe le tapis rouge pour qu’il se sente reconnu et attendu par tous. » Et ça marche! « Ces opérations ont un fort impact auprès des compagnies de croisières qui mesurent leursuccès au travers de questionnaires de satisfaction. La Côte d’Azur figure généralement dansle top 3 des escales préférées des croisiéristes en Méditerranée. Lorsqu’une opération de cegenre est organisée, l’escale azuréenne passe directement leader».

INITIATIVE.TOURISME & SHOPPING : L’ESCALE DE CANNESFAIT SENSATION

nels de se situer dans l’échelle des pratiquesweb et marketing. Il sera suivi, à partir d’oc-tobre, de quatre jours de formations collec-tives pour approfondir ses usages TIC.Au-delà de l’aspect numérique, la CCI pro-pose également deux dispositifs axés sur laqualité du service : « Qualité Tourisme »(voir encadré) et « Destination Entreprise »dédié au tourisme industriel. Le volet envi-ronnement fait, quant à lui, l’objet de deuxprogrammes d’accompagnement : Shmile 2,géré par son pôle Environnement, et Itiné-raire Eco 3, par le pôle Tourisme de la CCI.Ces dispositifs préparent les hébergeurs àl’éco-labellisation environnementale via leslabels Green Globe, Ecolabel Européen etClé Verte. « On est ici face à un enjeu d’anti-cipation de la demande de la clientèle de loi-sirs. Il existe encore un écart entre lasensibilité environnementale du touriste et sapratique, sauf pour les populations d’Europedu Nord plus sensibles à ces questions. Parcontre, pour la clientèle affaires, la demandeest bel et bien présente. La labellisation faitpartie de nombreux cahiers des chargesdans le choix d’un établissement pour un

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LABEL QUALITÉ TOURISME : LES PLAGES PRIVÉES AUSSI

Les plages privées font partie du patrimoinetouristique azuréen. Certains l’ont bien com-pris et entendent se distinguer : « La qualitéest incontournable pour nous permettre de sor-tir du lot », assure René Colomban, présidentde la Fédération nationale des plages-restau-rants et dirigeant du Blue Beach à Nice label-

lisé Qualité Tourisme depuis 2010. La marque,créée en 2005 par Atout France, distingue lesprestataires touristiques (hébergement, restau-ration, palais des congrès, agences de voyages,lieux de visite…) satisfaisant à des engagementqualité exigeants. Elle contribue ainsi au sou-tien et au développement des emplois du sec-

teur et à une bonne image de la destinationFrance. A la demande des professionnels desplages-restaurants azuréens, qui ne bénéfi-ciaient pas de classement qualitatif pour sedistinguer, la CCI Nice Côte d’Azur et celle duVar ont créé en 2008 un référentiel spécifiqueau secteur où quelque 450 critères ont été dé-finis, portant sur l’information et la communi-cation, l’accueil personnalisé, la compétencedu personnel, le confort et la propreté deslieux, la valorisation des ressources locales…Comme pour les autres métiers, l’obtention dulabel se fait auprès d’un audit externe par uncabinet indépendant via la visite d’un clientmystère. « Je conseille à tous de s’engagerdans cette démarche. Avec les années, plus le«nez dans le guidon» durant la saison, cer-taines défaillances nous échappent. C’est unexcellent moyen d’identifier les bons et mau-vais points, d’améliorer la qualité de serviceset de manager les équipes», détaille René Co-lomban. A ce jour, on compte 20 établissements deplages labellisés dans les Alpes-Maritimes dont4 l’ont été en 2013 : Cigalon, Papaya Beach,Neptune plage et Beau Rivage.

Focus

Selon le bilan annuel dressé par MKG Hospitality, Cannes est une destination principalementd’affaires. « Le taux d’occupation est plus important en semaine, sept mois de l’année (…)enjuin et pendant l’automne et l’hiver (…). En revanche, le remplissage est plus important leweek-end d’avril à mai et de juillet à septembre. » L’étude démontre également que la clientèledes hôtels Cannois est représentée à 50,2% par des français suivis des anglais (10,7%), puisdes américains (8,9%), des russes (6,8%) et des italiens (6,4%) devançant les allemands(5,3%). Le bilan précise cependant « Les personnes venant assister à des congrès, desmanifestations et des salons au Palais des Festivals constituent la seconde source de clientèleà Cannes, comptant pour 20,3% du mix-clientèles. Leur poids est plus important dans leshôtels de catégories 2* et 4* avec respectivement 25,8% et 22,3% pour chaque catégorie. »Dans un contexte de forte concurrence européenne Cannes décide de concentrer ses effortssur ces marchés prioritaires, ainsi l’équipe commerciale multiplie ses actions en France, enAngleterre, en Italie, en Autriche, au Benelux, en Suisse et en Allemagne avec également uneprésence accrue sur le 1er semestre sur les principaux salons du secteur, en Europe commeen Asie, en Amérique du Sud ou encore à Dubaï. Les Etats-Unis, la Chine, la Russie et le Brésilsont également des pays pour lesquels des actions constantes sont assurées notamment parles bureaux de représentation du Palais des Festivals et des Congrès de Cannes dans ces pays(Sao Paulo, Moscou, New York).

TOURISME D’AFFAIRES.UN MARCHÉ QUI EST TOUJOURS UNE PRIORITÉPOUR CANNES

congrès ou une convention d’entreprise »,souligne la CCI. Une trentaine d’établisse-ment azuréens seront éco-labellisés d’ici à lafin de l’année. Enfin le volet RH est porté par« La Charte de Confiance », programme ré-gional lancé en mars dernier et destiné à fa-ciliter et à améliorer le recrutement et lesconditions de travail des salariés de l’hôtelle-rie-restauration. Par ailleurs, la CCI mène ac-tuellement une réflexion sur une démarchetournée vers les commerçants et dédiée àl’accueil touristique et multiculturel, commeil en existe à Marseille et à Paris. Elle devraitêtre opérationnelle en 2014 et expérimentéeà Nice.

Observer pour innoverLa CCI tient également un rôle d’animationde la filière touristique. Sensibilisation auxusages numériques avec les « Rencontres duTourisme », décloisonnement des acteurs dutourisme d’affaires avec les « Tourisme Bu-siness Meeting », favorisant le contact entrecommerçants et croisiéristes ou congres-sistes à travers les opérations « Tourisme &Shopping » (voir encadré), et animation del’écosystème via les outils en ligne comme lacommunauté Ecobiz Tourisme. Là encore, ils’agit de pousser les entreprises à échangeret à innover pour faire la différence dans uncontexte ultra-concurrentiel et mondialisé.Enfin, si le bras armé de la promotion du ter-ritoire reste le CRT, la CCI contribue elleaussi à l’attractivité de la destination. Inté-grée aux conseils d’administration ou comi-tés de direction du CRT, des Offices deTourisme et de l’aéroport, elle joue là un rôled’influence et de porte-voix des profession-

nels, notamment en matière d’observationéconomique. Dans ce cadre, la CCI pilote enpartenariat avec le CRT et son observatoiredu tourisme, un groupe de travail dont l’ob-jectif est d’harmoniser et d’améliorer lesétudes portant sur les flux touristiques, lesrevenus des hôteliers, les investissementstouristiques et les prévisions de fréquenta-tion. « Jusqu’à présent les observations touris-tiques se mesuraient a posteriori, avecplusieurs semaines ou mois de retard. Avec ledéveloppement d’internet, il est capital de

connaître les données de consommation tou-ristique quasi-immédiatement pour offrir auxprofessionnels une meilleure visibilité des ten-dances en France comme à l’étranger, et lapossibilité d’adapter leur politique marketinget tarifaire en fonction des flux prévisionnels.»souligne Michel Chevillon. n

En savoir +sur les programmes CCI d’appui aux entreprises

du tourisme : [email protected] 800 422 222

Parmi les établissementslabellisés Qualité Tourismeen 2013, Neptune Plage(Nice).

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PÔLE URBANISME DE LA CCI : POUR AIDER LES À S'INSTALLER OU SE DÉVELOPPER

n URBANISME. TROUVER DES SOLUTIONS POUR PERMETTRE AUX ENTREPRISES DE SE DÉVELOPPER FACE AUX ARCA C’EST LE RÔLE DU NOUVEAU SERVICE PROPOSÉ PAR LA CCI.

Pas facile pour une entreprise de construire unenouvelle usine ou simplement s'agrandir! Unvrai parcours du combattant. Entre les règlesd'urbanisme qui changent, les PLU (Plan locald'urbanisme) qui évoluent, les législations quis'étoffent, les recours des tiers, il est difficilede s'y retrouver. Le problème se pose particu-lièrement sur la Côte d'Azur, où, en raison dela valeur du foncier, es activités économiqueset en particulier l’industrie ont du mal à trou-ver leur place.

Faire entendre la voix du monde économique C'est pour faire valoir les intérêts des entre-prises et veiller à la prise en compte des condi-tions de leur développement que la CCI NiceCôte d'Azur a mis en place on Pôle Urbanismeet Foncier d’Activités. Il permet d'apporter lavoix du monde économique dans l'élaborationdes documents réglementaires, les SCOT(Schéma de cohérence territoriale) commeles PLU et d'aider les entreprises.En tant que personne publique, la CCI est as-sociée à l’élaboration, la révision ou la modifi-cation de ces documents de planification. LePôle Urbanisme et Foncier d’Activité de la

CCI procède ainsi à une analyse fine des do-cuments d’urbanisme, couplée à un travail deterrain et formule des avis consultatifs aux dif-férents stades de la procédure.Il s’attache tout particulièrement à vérifier queles projets de développement ou d’extensiondes entreprises soient compatibles avec lesdispositions des PLU. Il s’assure égalementque les nouveaux zonages et règlements pré-vus ne génèrent pas de contraintes supplé-mentaires (en termes d'accessibilité, destationnement, d’ICPE – installation classéepour la protection de l’environnement parexemple). Le pôle propose aussi des orienta-tions de développement économique et lesaménagements liés ainsi que leur améliora-tion. Il prendra position par exemple pour lavalorisation du foncier d’activités (création ouextension des sites d’activités existants), pourla qualification- densification des zones et lerenforcement de leur vocation en fonction desattentes des entreprises. Cette vision d'ensem-ble lui permet d'aider efficacement les entre-prises. Elles peuvent consulter les PLU etsolliciter son équipe pour toute question quantà leur possibilité de développement, aux

contraintes qui leur sont imposées ou aux dé-marches à engager pour construire ou s'éten-dre. Un accompagnement spécifique peutaussi leur être apporté.

Des solutions pour pérenniser l’activité économiqueFederica Serena, de l'hôtel Hermitage à Eze,s'était retrouvée en zone naturelle avec le nou-veau PLU. "Nous avons 16 chambres en 3étoiles. Trop peu pour être viable. Mais notreprojet de surélever pour ajouter 10 chambres de-venait impossible à réaliser. La CCI nous aaidés à tous les stades pour obtenir une adapta-tion du PLU. La zone naturelle reste inconstruc-tible sauf pour l’hôtellerie. Le seul hôtel demoyenne gamme de la commune a été sauvé.""Grâce à la CCI, nos demandes ont été plus au-dibles", souligne de son côté Michel Cuoco,l'architecte de la SAR, entreprise d'équarris-sage (20 emplois) à Castagniers. "Nous avonsentrepris des travaux de mise en conformité eu-ropéenne d'une exploitation qui date de plus de40 ans. Refus de régularisation, le terrain ayantété mis en zone verte." L'affaire est en cours.Tout comme celle, emblématique de Ma-

Féderica Serena, dirigeante de l’hôtel Hermitage (Eze), a été accompagnée par la CCI pour obtenir une modification de PLU.

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Dossiers & thématiques

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ENTREPRISES

NES DES RÈGLEMENTS D’URBANISME :

L’offre Commercity06 présentée au SIEC à Paris

La CCI Nice Côte d’Azur a présenté sanouvelle offre de services Commercity06au SIEC 2013, le Salon international del'équipement commercial qui se tenait àParis du 18 au 20 juin. Destinée auxentreprises et aux collectivités, elle sedécline en quatre volets : une aide à ladécision en matière d'aména-gementcommercial avec l'Observatoire duCommerce ; la réinsertion de nouveauxcommerces dans le cadre d'opérations derénovation à travers une démarche"Renouveau Commercial"; un diagnostic decommercialité; plus approfondie, uneétude d’implantation (zone de chalandise,concurrents directs, chiffre d’affairespotentiel...).Alors que la Côte d'Azur est confrontée àune déferlante, pas toujours maîtrisée, deprojets d'implantation commerciale (prèsde 470 000 m² sont envisagés à l’horizon2020), Commercity06 apporte des outilsconcrets permettant le déploiement d'unaménagement commercial de qualité.

longo. Elle a commencé en…2005, quand leNiçois, spécialiste du café, a voulu construireune usine modèle à La Gaude. Sous la pres-sion des riverains, le maire a refusé le permisde construire que le tribunal administratif a fi-nalement accordé en 2008. "La CCI nous a no-tamment aidés à deux niveaux", expliqueHenri-Philippe Lepage, directeur de produc-tion. "Au niveau des personnes publiques asso-ciées et pour une mise en phase avec laréglementation de l'époque". Malongo n'en est pas pour autant au bout deses soucis. S'il a gagné le recours en Conseild'Etat de la mairie de la Gaude, il attend tou-jours qu'un second recours, celui que les rive-rains ont fait devant le Conseil d'Etat, ne soittranché. "En attendant, nous avons été obligésde mettre des lignes de production en Bel-gique et en Italie", poursuit Henri-Philippe Le-page. "Mais nous sommes Niçois et gardonsla volonté de travailler en France". n

En savoir +0 800 422 222

www.cote-azur.cci.fr

ECO-ENTREPRISES : SIRIUS-CCI FAIT UN FOCUS

n ÉTUDE. L’OBSERVATOIRE ÉCONOMIQUE DE LA CCI FAIT LE POINT SUR LES ENTREPRISES ENGAGÉES DANS LESECTEUR EN PLEIN ESSOR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE.

Avec 556 éco-entreprises recensées en2012 dans les Alpes-Maritimes, 1,2 mil-liard d'euros de chiffre d'affaires réaliségrâce aux éco-activités et plus de 6.000emplois qui y sont liés, le départementest déjà engagé dans la nouvelle écono-mie du développement durable. C'estce qui ressort de l'étude dédiée auxéco-entreprises qu’a publié en juin l'Ob-servatoire économique Sirius de la CCINice Côte d'Azur. Une première étudeen ce sens avait déjà été réalisée en2009. Mais, au-delà de l'actualisation, la"photo" 2013 se révèle beaucoup plusprécise et fouillée.Les éco-entreprises, rappelons-le, "pro-duisent des biens et des services capa-bles de mesurer, de prévenir, de limiterou de corriger les impacts environne-mentaux tels que la pollution de l’eau,de l’air, du sol, ainsi que les problèmesliés aux déchets, au bruit et aux écosys-tèmes. Elles englobent les technolo-gies, produits et services qui réduisentles risques pour l’environnement, mini-misent la pollution et économisent lesressources» (Définition OCDE). Unvaste domaine. Il s'agit de revisiter lafaçon dont nous produisons et consom-mons l'énergie, traitons l'eau, l'air, lessols, gérons les déchets, etc.

Ce que nous apprend l'étude Sirius-CCI?D'abord qu'en 4 ans sur le départe-ment, la progression s'est faite surtoutdans le secteur de l'énergie. Il est leplus représenté avec 58% des entre-prises (322) concernées par ce do-maine. Pour plus de détail, un zoommontre que les entreprises spécialiséesdans l'électricité sont de plus en plusnombreuses, contrairement à cellesspécialisées dans la chaleur (notam-ment suite aux baisses des aides pu-bliques). Une large majoritéd'entreprises travaille sur l'efficacitéénergétique et le solaire. Autre do-maine le plus représenté après l'éner-gie : l'eau et les déchets, tandis qu'untiers des entreprises est impliqué dansplus d'un domaine d'activité. Second enseignement : si une majoritéd'éco-entreprises travaille dans les ser-vices, ce sont les emplois industriels qui

sont les plus nombreux. En effet, les en-treprises industrielles, qui ne représen-tent qu’un quart des éco-entreprises,emploient deux tiers des effectifs. Pourles services, en tête des activités arri-vent l'ingénierie, ainsi que l'installationde systèmes EnR (panneaux solaires,pompes à chaleur, etc.) et de systèmesde climatisation/chauffage éco-effi-cient.

L'étude permet également de chiffrer lenombre d'emplois : près de 13.000 per-sonnes dont 6.090 directement liéesaux éco-activités. Ces salariés travail-lent pour les trois quarts dans des en-treprises de plus de 50 personnes,tandis que plus du tiers des entreprisesn'a qu'un seul emploi. Quant au mar-ché, il reste essentiellement local. C'estle cas pour les entreprises spécialiséesdans la chaleur, les entreprises les plusinternationales étant celles qui travail-lent dans le domaine du risque. Enfinles éco-entreprises sont globalementjeunes : plus de la moitié ont moins de10 ans et il s'en crée annuellement unecinquantaine.Pour bien fixer les idées, l'étude donnedes exemples d'entreprises azuréennessur chacun des différents domainesd'éco-activité : SITA, Ecotank, ValcoAzur sur les déchets; Veolia eau, Acri,Société niçoise d'assainissement surl'eau; APAVE, Altes, Protec Lea sur lesrisques naturels et technologiques; VULog, Zeta, Anemoos, Grid Pocket surl'énergie, etc. Autre enseignement,c’est la commune de Nice qui rassem-ble le plus d’éco-entreprises (25%),contre 20% dans l’Eco Vallée et 10% à So-phia Antipolis.A noter que la CCI diffuse égalementun annuaire en ligne des éco-entre-prises des Alpes Maritimes, conçu pourpermettre aux entreprises, aux collecti-vités et aux particuliers de trouver sim-plement et gratuitement les compé-tences recherchées dans le domaine del’environnement. n

En savoir +www.cote-azur.cci.fr/economie06

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INNOVATIVE CITY CONVENTION À NICE : SUPERBE VITRINEPOUR LA FILIÈRE AZURÉENNE DES ÉCO-TECHNOLOGIES

n INNOVATION. RETOUR SUR LES ENSEIGNEMENTS DE LA CONVENTION DÉDIÉE À LA VILLE INTELLIGENTE , QUI S’EST TENUE LES 18 ET 19 JUIN À NICE.

Dossiers & thématiques

Réda

ction

Le rendez-vous s’est imposé. Innovative CityConvention, dont la seconde édition s'est dé-roulée début juin à Nice Acropolis, a pris sonenvol avec 65 stands et 2.500 participantsdont 20% d'internationaux (50 stands et 1.500participants l'an dernier). Elle a permis aussià la CCI Nice Côte d'Azur, partenaire de cesalon des villes intelligentes et durables, d'at-teindre ses objectifs : mettre en valeur la fi-lière azuréenne avec ses start-ups, TPE,PME et groupes engagés dans le mouve-ment des "smart cities", faire un point sur lesévolutions du secteur et surtout, assurer desmises en relation et rendez-vous business.

Un pavillon Côte d’AzurC'était le rôle du pavillon Côte d’Azur que laCCI Nice Côte d'Azur avait aménagé. Il re-groupait les entreprises azuréennes qui s'il-lustrent dans les secteurs de l’énergie, dessmart grids, de la mobilité, de l’environne-ment.... Etaient ainsi rassemblés des grands

groupes comme Spie Sud-Est, des PMEcomme Augier, Bluewatt, Ihol, Ingedia-nox,Resistex, Ruvalor, Valsolar, Wit et des start-ups comme Clean Energy Planet, Enoleo,Goelectrix, Greenleaf, Gridpocket, Lux Mo-nitor/Sophia Conseil. L'occasion, pour cessociétés, de contacts d'affaires bien ciblés. Exemple avec Filip Gluszak, fondateur deGridpocket, startup basée à Sophia Antipolisqui fut lauréate du concours Cleantech OpenFrance en 2012 et qui propose des solutionslogicielles innovantes permettant aux utilisa-teurs finaux aux services publics d'obtenir lepilotage et l'affichage de la consommationd'énergie. "La première édition à laquellej'avais participé m'a permis d'obtenir troisprojets de smart grid. Il était impensable de nepas revenir", explique-t-il. Ce qu'il a fait enprésentant cette fois sa nouvelle solutiond'efficacité comportementale issue d'un par-tenariat avec Mines ParisTech et la ville deCannes.

... Et du networkingCe pavillon a permis également à la CCI NiceCôte d'Azur d’organiser des rendez-vousd'affaires et de networking. Un focus toutparticulier a été réalisé autour du secteur del'énergie avec l'Energy Business Meeting.Destiné aux professionnels des énergies re-nouvelables, de l'éclairage, de l'énergie dubâtiment, des infrastructures urbaines, dessmart grids et aux collectivités locales, il aété suivi par une cinquantaine de profession-nels azuréens et internationaux de l'énergie.Selon un scénario bien maîtrisé, chaque par-ticipant, en une heure et quatre sessions denetworking, a pu présenter ses activités àune vingtaine de professionnels de l'énergie.Un grand brassage. De même, les Rencon-tres d'Affaires, sur une formule de rendez-vous individuels de 20 minutes, ont donnél'occasion de près de deux cents contacts bi-latéraux ciblés.Appréciée également, la conférence sur l'im-mobilier de demain et des innovations pourl'habitat que la CCI avait organisé avec lesprofessionnels azuréens autour du socio-logue François Bellanger. Ce dernier a su ap-porter une vision décapante, bâtie autour desévolutions que connaissent aujourd'hui lesfamilles (recomposition, télétravail, nou-veaux usages, etc.). Il a ouvert du mêmecoup des perspectives nouvelles sur la façondont doit être pensé l'habitat avec des piècesde plus multifonctions. Au total, entre stands, conférences, tablesrondes, une ouverture sur la révolution encours des "smart cities", les villes intelli-gentes, mais également une superbe vitrinepour présenter les éco-entreprises azu-réennes et un grand événement pour dyna-miser toute la filière Côte d'Azur deséco-technologies! n

En savoir + www.cote-azur.cci.frwww.innovative-city.fr

"La première édition à laquelle j'avais participé m'apermis d'obtenir trois projets de smart grid. Il était impensablede ne pas revenir".

Filip Gluszak, fondateur de Gridpocketà Sophia Antipolis (photo ci-contre)

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La 7ème édition des Jeux de la Francophonie se déroulera à Nice du 7 au 15 septembre 2013.

dédié à la jeunesse

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Une offre de services à découvrir

CARSAT SUD-EST : DES AIDES POUR LESENTREPRISESOrganisme de Sécurité sociale, la Carsat Sud-Est intervienten matière d'assurance retraite, de risques professionnelsde pénibilité au travail et d'accompagnement social. Souvent méconnue, la CARSAT représente les Caissed’assurance retraite et de la santé au travail, autrefoisnommée CRAM (Caisses régionales d’assurancemaladie). Ainsi, la CARSAT Sud-Est est là pouraccompagner les salariés mais aussi les entreprises faceaux risques professionnels au quotidien. En les aidant àmieux identifier ces fameux risques au sein de leuractivité, mais aussi en leur ouvrant l’accès à des aidesfinancières pour mettre en place des solutionsconcrètes. Pour les très petites entreprises (TPE) ou une petite etmoyenne entreprise (PME) souhaitant améliorer lesconditions de travail de ses salariés et réduire lesrisques d’accidents du travail et de maladiesprofessionnelles, la CARSAT propose ainsi l’aidefinancière simplifiée (AFS). Une aide qui peut atteindre25 000 euros et qui permet de financer l’acquisition dematériels ou la réalisation de diverses prestations :formations, diagnostics-plans d’actions, etc. Lesconditions d’accès? L’effectif de votre entreprise doitêtre compris entre 1 et 49 salariés, elle doit cotiser auRégime Général de la Sécurité Sociale et vous devezêtre à jour de vos cotisations sociales comme de vosobligations en matière d’hygiène et de sécurité. Il suffitd’adresser votre demande écrite en joignant les devisdes investissements prévus à la CARSAT Sud-Est.

Une bonne sécurité au travail qui est aussi un élément decompétitivité. Plusieurs PME azuréennes l’ont biencompris et demandé l’aide de la CARSAT. Parmi elles,le garage Millo à Contes. Germaine Millo a en effetentrepris de faire évoluer ses installations, en intégrantles technologies récentes pour mieux servir ses clientset aussi répondre pleinement aux normes de sécuritépropres à sa profession. Un projet exigeant d’importantsfinancements. La CARSAT a ouvert au garage Millo laconvention d’aides financières « Activités garage », quiapporte une aide proportionnelle au montant destravaux. Ainsi les propriétaires ont pu être mis aucourant des obligations et des droits qui leur sont dus.Un soutien financier, mais aussi technique : « Tout aulong du projet, les techniciens de la CARSAT ont ététrès présents à nos côtés au sein de l’entreprise etcontinuent de l’être même une fois le projet terminé»souligne Germaine Millo. A noter que la CARSATpropose aussi un accès au Fonds National de Soutienrelatif à la Pénibilité (FNSP) et des contrats deprévention pour lutter contre les accidents du travail etles maladies professionnelles, débouchant sur desplans d’actions et d’investissement.

Plus surwww.carsat-sudest.fr

Focus

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Impossible aujourd'hui quand on est commerçanttraditionnel d'ignorer l'e-commerce. La vente enligne est devenue incontournable. Bon nom-bre de commerçants azuréens ont déjà sautéle pas. D'autres s'y préparent. La pratique n'endemande pas moins de nouveaux savoir-faire.Elle implique notamment des règles de droitspécifiques. Pour vous aider à partir d'un bonpied dans ce nouveau monde, Ariane Delvoie-Servillat, expert de la communauté e-com-merce d'Ecobiz, vous donne 10 pointsessentiels à respecter.

1- Rédiger un cahier des charges pertinent. Il ya trop de contentieux avec des commerçantsqui, par exemple sous dimensionnent leursprojets et ne définissent pas assez leurs be-soins. L'idéal est de consulter en amont unAMO (Assistant à Maîtrise d'œuvre) qui peutêtre un informaticien ou un spécialiste du Web.Il traduira en langage technique les besoins ducommerçant, définira le niveau d'héberge-ment, ce qui est requis pour le référencement,les différentes étapes à mener et rédigera uncahier des charges qui sera annexé au contratavec le prestataire Web. Les grandes agencesde communication disposent de ce service de

préconisation. Un avis extérieur (avocat, ju-riste spécialisé en nouvelles technologies)n’est pas inutile.

2- Signer un contrat avec le prestataire. Undevis ne suffit pas. Il est conseillé d'établir uncontrat qui pose les jalons, précise les engage-ments de chacun, évite le flou artistique. Pré-voir un contrat court (1 an) renouvelable sousréserves de l’accord des parties.

3- Protéger les signes "distinctifs". Quand on acréé un e-commerce, il faut vérifier si le nomqu'on lui donne est disponible. S'il n'a pas faitpar exemple l'objet d'un dépôt de marque.Idem pour le logo. Certains sont prêts à pren-dre des logos hyper-connus sur le web, ce quiest totalement déconseillé du fait de poursuitescertaines.

4- Avoir un contenu propre. Les photos utilisées,les textes et les autres éléments du site doiventappartenir au commerçant ou être libres dedroit. C'est l'objet du travail de préparation.

5- Rédiger des Conditions Générales de Venteclaires. Il ne faut pas se contenter d'un "copier-

coller de CGV prises sur un site de vente enligne. Les conditions de vente doivent être enconformité avec les produits que l'e-commer-çant vend, ainsi qu'avec sa propre boutique etsa logistique.

6- Penser à la localisation si l'on veut toucherdes marchés hors de France. Il faut tenir comptedes spécificités locales dans les Conditions Gé-nérales de Vente. Les droits de la consomma-tion par exemple ne sont pas les mêmes dansles différents pays de l'Union Européenne (dé-lais de rétractation différents, taxes diverses,etc.).

7- Mettre en place une politique des données àcaractère personnel. L'e-client doit avoir accèsà ses données pour pouvoir les rectifier ou lessupprimer. Vous devez également faire une dé-claration de traitement auprès de la CNIL.

8- Devoir de transparence vis-à-vis du consom-mateur tout au long du processus de commande. Le client doit pouvoir être informé des condi-tions tarifaires de livraison, du déroulé de lacommande avec notamment une confirmationde la commande dès qu'elle est passée et réglée.

VENDRE SUR INTERNET : LES 10 POINTS ESSENTIELS À RESPECTER

n E-COMMERCE. DÉVELOPPER SES VENTES EN LIGNE NE S’IMPROVISE PAS... REVUE DE DÉTAIL AVEC UNE EXPER MEMBRE DE LA COMMUNAUTÉ E-COMMERCE D’ECOBIZ CÔTE D’AZUR.

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La boîte à outils de l’entreprise

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Azur Entreprises I N° 97 I 19

TE DE LA QUESTION,

9- Prévoir l'archivage des différents échangesavec les clients. Il s'agit de mettre en place unarchivage de ce qui est envoyé dans l'éventua-lité d'une réclamation. Ne pas oublier d'asso-cier les Conditions Générales de Venteauxquelles sont liés ces courriels.

10- Mettre en ligne les "Mentions légales".Ellesdoivent comporter toutes les coordonnées dela société de l'e-commerçant, celles de son hé-bergeur et le nom du tribunal compétent encas de litige. n

En savoir +CCI Nice Côte d’Azur Tél. 0 800 422 222

www.cote-azur.cci.fr

La CCI vous ouvre les portes due-commerce"Prendre le meilleur du Web en se servant de l'e-commerce pour vendre plus en magasin ": c'estle thème de la première soirée e-commercedédiée aux commerçants azuréens que la CCINice Côte d'Azur organisait fin mai à Nice.Dans l'ouragan Internet, e-commerce etmagasin physique apparaissent de plus enplus complé-mentaires pour développer unenouvelle relation avec les clients, générer dutrafic et booster l’activité commerciale desmagasins en "dur". Un message compris sil'on en juge par le succès de la soirée (150participants).Expert en e-commerce, Catherine Barba (CBGroup) a expliqué le rôle des nouvellestechnologies sur l’évolution du comportementet des habitudes d’achat du consommateurqui définissent aujourd’hui de de nouveauxenjeux pur le commerce. Connectés par lemobile, les consom-mateurs recherchent enligne une information sur les produits. MMaisils gardent néanmoins l’envie de vivre uneexpérience d’achat en magasin où ilstrouveront un accueil et des conseilspersonnalisés à la clé. D'où lacomplémentarité entre les deux formules."Entre e-commerce et commerce en dur, il n'ya ni couture, ni rupture", résumait CatherineBarba. Suite à cette première, la CCI continue sapolitique d’information et d’accompagnementdes commerçants de proximité en les invitantà participer aux apéri’tic mensuels, auxateliers découverte, à la la 2e soirée ecommerce, ainsi qu’à la communauté e-commerce sur Econiz, pour s’informer etpartager des bonnes pratiques. Plus la journéede formation pratique sur les réseaux sociaux(financée par les OPCA) pour mieux en êtreacteur.

POURQUOI LE RÉSEAU EST UNE FORCE

n RÉSEAU. ECOBIZ, UN OUTIL INCONTOURNABLE POUR JOUER LE RÉSEAU À PLEINE PUISSANCE.

Et si, contre la conjoncture, la meilleuredéfense était le réseau? Tourisme Busi-ness meeting, Yachting Business mee-ting, soirées « nouveaux adhérents»,Entreprenariat au féminin dans le 06,Energie business meeting, forum net-working de la Côte d’Azur… Depuis ledébut de l’année, les animateurs descommunautés d’Ecobiz, un service dé-veloppé par la CCI Nice côte d’Azur, en-chaînent les rencontres dans tous lessecteurs d’activité clés du 06. Le butn’est pas seulement de rapprocher lesdirigeants azuréens mais surtout d’ini-tier des relations d’affaires entre eux. Etça marche. Lors du dernier forum net-working par exemple, près de 450 per-sonnes ont participé, générant 221offres d’affaires. Les prises de rendez-vous ont atteint un niveau record avecplus de 203 rencontres ‘BtoB’.

Avec plus de 11 000 adhérents, la plate-forme collaborative est devenue incon-tournable pour échanger, partager et sedévelopper. Les professionnels azu-réens ne s’y trompent pas de plus enplus nombreux à la rejoindre. Dernièrerecrue : la Chambre Professionnelle duConseil Provence. Depuis 1986, celle-ciœuvre pour professionnaliser l’image etpromouvoir le métier de consultant in-dépendant. « Pour nous, explique Jo-siane Benz, responsable de ladélégation 06, cela sonnait comme uneévidence. Nous allons bénéficier du for-midable réseau Ecobiz comme d’unecaisse de résonance pour nous faireconnaître et reconnaître. A terme, noussouhaitons rassembler sous notre ban-nière les quelques 200 consultants indé-pendants de la Côte d’Azur qui nedisposaient plus depuis longtemps d’unestructure représentative. Notre adhésionva nous permettre de proposer immédia-tement un espace où échanger, partagerles bonnes pratiques mais aussi se ren-contrer et mieux nous connaître. Carc’est aussi le côté très concret d’Ecobiz quimultiplie les rencontres physiques, quinous a séduit. Pas question pour autantde rester dans notre coin. Nous voulonsêtre une communauté active et ne pas hé-siter à intervenir dans les grands rendez-vous Ecobiz. Enfin, la plateforme nousouvre, via ses milliers de membres et sesautres communautés un immense porte-feuille de contacts qui sont autant d’op-portunités d’affaires ».

Et le «carnet de bal» est loin d’être clos.Les réseaux professionnels AvEC (As-sociation interprofessionnelle Avocatset Experts-comptables) et Ambre Inter-national (Association pour le développe-ment économique, social et culturel duterritoire) vont officialiser leur rappro-chement avec la plateformelors du 6e

Forum Ecobiz, les 17 et 18 17 octobreprochain.

Un 6e Forum qui mettra l’accent sur dessujets concrets impactant au quotidienla vie des entreprises : aides finan-cières, accompagnement commercial,valorisation de son entreprise, etc.Concrets et pertinents ; des ateliers etconférences mettront en lumière les ou-tils et les aides qui sont à la dispositiondu dirigeant. Autre point fort, apprendre à cette oc-casion à présenter son activité enquelques secondes. Quatre rendez-vous majeurs tourneront autour de cetexercice délicat. D’abord, un atelier « Jefais mon buzz sur Ecobiz » pour mieuxse faire connaître grâce à la plateformeet à ses programmes de rencontre. En-suite, une conférence animée par Véro-nique Leroy, vice-présidente deToastMasters Côte d’Azur, sur le PitchElevator, ou comment construire uneprésentation percutante qui attire l’at-tention en moins de 60 secondes. Aprèsla théorie, place à la pratique avec lechallenge Pitch Elevator durant lequelune dizaine de chefs d’entreprise serontinvités à se présenter devant près de300 personnes ! Le Speed BusinessMeeting permet lui aussi de peaufinerles argumentaires, avec pas moins de27 rencontres en une heure pourchaque participant. n

En savoir +www.forum-ecobiz.frA noter sur votre agenda : 6e Forum Ecobiz,17-18 octobre à Nice

Josiane Benz, CPC 06.

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Nouvelle entreprise ayant choisi la Côte d’Azurpour son développement depuis 2012, Asso-ciate Allied Chemicals Europe est spécialiséedans la distribution de matières premièresou ingrédients pour l'industrie des parfumset des arômes. «Nous importons des produitsnaturels (huiles essentielles, etc.) et des pro-duits chimiques aromatiques du monde entier(Chine, Inde, Indonésie, Egypte, Haïti, etc.),indique Manan Gandhi, directeur de l’entre-prise. Nous avons une large gamme de pro-duits que nous développons continuellementpour les proposer aux fabricants de parfums etd'arômes, non seulement à Grasse mais aussidans toute l'Europe. Notre priorité est d'assu-rer à nos clients une fourniture régulière d'in-grédients de haute qualité au juste prix, et deleur fournir le meilleur service en termes delivraisons rapides, de conseils réglementaires,de perspectives de marché ou de services doua-niers... Corinne Maillan, PDG de la société estégalement basée ici à Grasse de même que Co-rinne Fageot, responsable commerciale pour

ASSOCIATE ALLIED CHEMICALS EUROPE SE DÉVELOPPE DEPUIS GRASSE

n IMPLANTATION. INTERVIEW DE MANAN GANDHI, DIRECTEUR DE L’ENTREPRISE.

le marché local. Toutes deux travaillent dansl'industrie des parfums et des arômes depuisplus de 20 ans».

RUBRIQUE EN COLLABORATION AVEC

Portraits d’entrepreneurs

Pourquoi le choix de la Côte d’Azur? «Grasseest le cœur traditionnel de l'industrie de laparfumerie, avec plusieurs leaders mondiauxmais aussi de nombreuses PME.C'est un mar-ché formidable sur lequel nous pouvons déve-lopper notre activité. En outre, sa situationidéale entre l'Italie, l'Espagne et l'Allemagnenous permet d'accéder à ces marchés de ma-nière efficace. Et puis, c’est aussi parce queTeam Côte d'Azur nous a apporté une aideformidable dès le début de notre projet. Sonéquipe nous a notamment aidés à obtenir uneplace dans la pépinière InnovaGrasse. Quandon crée une société dans un nouveau pays, ilfaut faire face à de nombreuses questions ré-glementaires : Team nous a mis en contactavec des avocats pour la constitution de la so-ciété et les contrats de travail, avec des comp-tables et plusieurs autres professionnelsnécessaires à l'implantation et à l'organisationde notre entreprise».

Quelles sont vos perspectives de développement ?«Nous espérons développer rapidement nos ac-tivités et notre chiffre d'affaires, tout en élar-gissant notre gamme de produits, et égalementnotre base clientèle. Nous voulons mettre enplace, à court terme, notre propre laboratoirede haute technologie pour le contrôle qualité,et un service client. Nous espérons consolidernos équipes avec des spécialistes dans les do-maines de la réglementation et l'administra-tion. A plus long terme, nous souhaitonsinvestir un bureau et entrepôt en propre, afind'être plus proches de nos produits, et assurerun service encore plus efficace à nos clients».n

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" Grasse est le cœur traditionnelde l'industrie de la parfumerie,avec plusieurs leaders mondiauxmais aussi de nombreusesPME.C'est un marché formidablesur lequel nous pouvons déve-lopper notre activité ".

Manan Gandhi, dirigeant d’AssociateAllied Chemicals Europe (Grasse).

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F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rl ’a p p l i c a t i o n C C I

Quel est le profil de votre entreprise?Créée en 2009, c’est une SSII spécialiséedans le service et l’installation de matérielset solutions informatiques, téléphoniqueset de GED (gestion électronique de docu-ments). Nous nous adressons essentielle-ment aux TPE, PME et grands comptesrégionaux, même si nous avons déjà faitquelques incursions à Paris et à Lyon.Notre portefeuille-clients compte quelques400 références dont une centaine de clientsactifs comme le CNRS ou encore le CSTB.Axion Network Informatique emploie 4personnes et a réalisé en 2012 un chiffred’affaires de 380 K€.

Quelle est sa valeur ajoutée?La complémentarité de nos solutions quipermettent à nos clients de créer des éco-nomies d’échelle. Ainsi que nos partena-riats de distribution, conclus avec lesgrands noms du secteur comme Microsoftpour l’informatique ou l’éditeur de télépho-nie 3CX. Ce logiciel, déployé sur quelques-uns des très grands comptes mondiauxcomme la division Lotus de Renault, per-met de réaliser jusqu’à 60% d’économie surles coûts de communication.

Quels sont vos objectifs pour 2013?Maintenir l’activité, travailler sur la noto-riété et la diffusion de nos produits et pro-poser de nouvelles offres comme lessolutions cloud.

Si vous recrutez, quels profils recherchez-vous?Il est envisagé le recrutement d’un com-mercial, mais pas avant la fin de l’année.

Quelle est votre priorité du moment?La mise en place d’une approche marke-ting, au travers d’actions de phoning quiauront lieu en juillet et septembre. L’objec-tif est de se faire connaître et de capter unenouvelle clientèle.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuite-ment en téléchargement.

5 QUESTIONS À LIONEL BOÏDO ET PASCAL PLANQUE, DIRIGEANTS D’AXION NETWORK INFORMATIQUE

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, DÉCOUVREZ UNE ENTREPRISE AZURÉENNE ET SON DIRIGEANT.

WIJET : ATTERRISSAGE REUSSI SUR LA CÔTE D’AZUR

n AÉRIEN. APRES PARIS, BORDEAUX ET LYON, LA COMPAGNIE DE TAXI-JET OUVRE, POUR LA SAISONESTIVALE, SA 4e BASE AÉRIENNE A CANNES. INTERVIEW AVEC CORENTIN DENOEUD, PDG DE L’ENTREPRISE.

Première compagnie française de taxi-jet. (4M€ de C.A, 4800 passagers par an et 20 sa-lariés) Wijet vise à la fois à une clientèle bu-siness qui représente 80% de son chiffred’affaires et se développe aussi sur une clien-tèle loisirs. «Nous sommes la seule compagnieen Europe à proposer un prix fixe de 2200€l’heure de vol, et les seuls, en France, à avoirune flotte de quatre avions identiques, indiqueCorentin Denoeud, son dirigeant. 80% des de-mandes de jets privés en Europe sont des volsde moins de deux heures et avec deux passagers: nous sommes armés pour y répondre. Par ail-leurs, nous sommes la seule compagnie aumonde à proposer une réservation en ligne ».Les raisons de l’implantation à Cannes ?« Comme la demande augmentait en périodeestivale, nous avons décidé de baser un avionà Cannes, du 15 mai au 15 septembre. Parailleurs, l’aéroport de Cannes est parfaitementadapté puisqu’il est dédié à l’aviation d’af-faires ». Wijet base son offre sur ce prix fixed’heure de vol [soit 550€ par personne pourun avion plein], quels que soient le jour,l’heure et la destination, et plus de mille aé-

roports desservis en Europe et en Afrique duNord : «Nous pouvons atterrir sur de petits aé-roports qui ne sont pas desservis par les avionsde ligne, ou aller sur des destinations pour les-quelles il n’y a pas de ligne régulière, commeCannes-Lyon par exemple. On offre aux clientsune grande flexibilité, comme la possibilité demodifier l’heure du vol jusqu’à 24h avant ledécollage, et une vraie qualité de services àbord (champagne, douceurs signées Hermé,etc.) ». Une offre qui vise résidents et ceux

qui séjournent sur la Côted’Azur, mais qui souhaitent sedéplacer pour raisons profes-sionnelles ou personnelles ; «ouencore à ceux qui souhaitentaller facilement d’un lieu de va-cances à un autre».

Les ambitions de la compagniesont claires : « Doubler le nom-bre de vols, par rapport à l’annéeprécédente, au départ et à l’arri-vée de Cannes, indique CorentinDenoeud. Nous souhaitons re-

nouveler l’opération, l’année prochaine, à par-tir du mois de Mai et pourquoi pas un peu plustôt. L’idée serait à terme de proposer un aviontoute l’année, depuis cette base, toujours aumême tarif d’heure de vol. Sachant qu’en de-hors de la période estivale, nous proposons undépart depuis Cannes, mais avec des frais demise en place ; ce qui reste relativement abor-dable par rapport aux autres offres du marché.Nous pronons l’idée de prendre un jet...Comme on prend un taxi». n

Corentin Denoeud et Alexandre Azoulay, dirigeants.

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PME PERFORMANCE + : ACCÉLÉRATEUR DE TAL ENTS

n DÉVELOPPEMENT. UN PROGRAMME DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, POUR LES ACCOMPAGNER VE RS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. CHAQUE MOIS, AZUR ENTREPRISE DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

Le dispositif PME Performance + qui proposeun accompagnement personnalisé et innovantsur 18 mois aux dirigeants d’entreprises àfort potentiel. Des PME qui récoltent actuel-lement les fruits des recommandations dis-pensées depuis plus d’un an par les référentsde PME Performance +. D’autres, commeWeb Alliance, qui ont rejoint plus tardive-ment le dispositif ressentent déjà son effica-cité.

Laurent Billy, directeur de SODIPECCréée en 1973, SODIPEC est un acteur ma-jeur dans la distribution de produits d’hy-giène et d’entretien sur la région PACA etMonaco. En 1997, la PME azuréenne a été ra-chetée par le Groupe Fournier. «Depuis unedizaine d’années, la filiale ne se développaitplus, indique Laurent Billy. Nous étions dansl’ornière. A qui la faute ? Avec le temps des au-tomatismes se créent. Après avoir créé son por-tefeuille client, on peut avoir tendance à s’ensatisfaire et cultiver son pré-carré...». C’était le cas de SODIPEC devenue leadersur le 06 et Monaco, mais qui avait tendanceà négliger les autres départements de sazone d’intervention : Var, Hautes-Alpes etAlpes de Haute Provence. «Il fallait sortir decette situation, car une entreprise qui n’évoluepas est condamnée à plus ou moins long terme.Je n’ai donc pas hésité à rejoindre PME Per-formance +. J’avais besoin de prendre du recul,d’avoir une vision extérieure. Le compte-rendudu référent de la CCI Nice Côte d’Azur a bienfait ressortir les choses que je pressentais.Nommé en 2008, j’avais une idée très précisede la stratégie de développement à mener mais,soucieux de ne pas brusquer les choses ni demettre l’outil en danger, je ne l’ai pas suffisam-ment et clairement exprimée à l’ensemble dupersonnel. Du coup beaucoup avaient du malà identifier ou à expliquer le pourquoi de mesdécisions. C’est ce qu’a fait ressortir l’étuded’image menée par mon référent CCI auprèsdu personnel et des clients. J’ai donc formaliséentièrement ma stratégie et je l’ai exposée àtout le personnel. Nous étions le 25 janvier.Cette date coïncidait d’ailleurs avec le lance-ment d’un nouveau site Internet marchand. Jedois dire que cette présentation a redonné unecolonne vertébrale à la PME, de la visibilité etun élan».Dans une conjoncture difficile, l’entreprise aréalisé depuis le début de l’année 5% de plusdu CA par rapport à l’an passé, signe de sondynamisme retrouvé. «PME Performance +m’a aidé à sortir de l’ornière ! Prochainement,je vais organiser un grand jeu concours pour

fêter les 40 ans de SODIPEC. Là encore, lesconseils de mon référent CCI pour réussir cetévénement ont été très précieux».

Eric Merlin, dirigeant d’IGSI (Information-Gestion-Système d’Information) IGSI est une société de services (S.S.I.I.) spé-cialisée dans l'infrastructure informatique,l'informatique de gestion ainsi que la créa-tion de solutions métiers et une très fortespécialisation autour de l’environnementSAGE CRM. Elle fêtera ses 10 ans l’annéeprochaine. «Depuis le début nous avons misésur le service, le savoir-faire et la personnali-sation des solutions, insiste Eric Merlin, diri-geant. Autant par conviction que parce que lesentreprises à taille humaine qui durent doi-vent développer des prestations adaptées àleurs clients et être en permanence à leur côté.Ce sont les ingrédients indispensables de laréussite. Avec 30 % de croissance annuelle de-puis deux ans en temps de crise, je pense quenous avons fait le bon choix. Pour autant,comme la plupart des PME nous avons besoind’une vision extérieure pour évaluer nos pro-cess, mettre l’accent sur nos défauts autant quesur nos qualités. Il faut savoir se poser et se re-mettre en question pour progresser. Entrerdans ce dispositif était aussi une bonne façonde rencontrer des PME locales, d’échanger etpourquoi pas de nouer des relations profession-nelles. La plupart des sociétés sont véritable-ment sinistrées au niveau de leur systèmeinformatique. Soit elles ne l’utilisent qu’impar-faitement faute de formation ou d’un manque

d’accompagnement, soit elles n’ont pas unesolution adaptée à leurs besoins».Pourquoi dès lors ne pas utiliser PME Per-formance + pour accroître la notoriété del’entreprise ? «C’est d’ailleurs la principale la-cune qu’a fait ressortir l’analyse du dispositif :notre manque de communication. Commebeaucoup nous fonctionnons par bouche-à-oreille. Composée essentiellement d’ingénieurs,nous n’avons pas une culture marketing trèsprononcée. Cette mise à plat nous a permis derefondre entièrement notre site Internet et dele rendre plus accessible et compréhensible àtous d’un simple clic. De même, nous avonsrevu nos supports d’édition pour les rendremoins techniques et plus percutants. Pour ac-compagner cette évolution deux stagiaires -dont un profil BAC +5 en marketing et com-merce - nous ont rejoint. Deux postes qui ontvocation à se pérenniser. L’apport des référentsCCI Nice Côte d’Azur nous a également permisde mieux cibler certains salons pour dévelop-per des relations d’affaires. Des avancéesréelles et bien concrètes qui nous permettentune meilleure visibilité et notoriété sur le mar-ché azuréen (06, 83 et Monaco) qui représenteplus de 85% de nos clients».

Daniel Caissotti, dirigeant de Web Alliance Spécialisée dans le e-commerce et l’acquisi-tion de trafic, l’entreprise a démarré en 2004.En matière de référencement et de e-com-merce les choses évoluent très vite. «Ce quiétait vrai la veille ne l’est plus forcément le len-demain ! Nos prestations sont repensées

Eric Merlindirigeant de IGSI.

La boîte à outils de l’entreprise

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Azur Entreprises I N° 97 I 23

PME PERFORMANCE + : ACCÉLÉRATEUR DE TAL ENTS

n DÉVELOPPEMENT. UN PROGRAMME DÉDIÉ AUX PME-PMI À FORT POTENTIEL, POUR LES ACCOMPAGNER VE RS UNE NOUVELLE ÉTAPE DE LEUR PARCOURS. CHAQUE MOIS, AZUR ENTREPRISE DONNE LA PAROLE AUX ENTREPRENEURS QUI SE SONT ENGAGÉS DANS LA DÉMARCHE.

chaque année en fonction des évolutions desmoteurs de recherche et nous obligent à revoirnos processus. C’est important de se remettreen question et d’évoluer rapidement afin deconserver une longueur d’avance et continuerà proposer des solutions performantes à nosclients. Mais, après bientôt 10 ans d’existence,nous avons également souhaité repenser plusen profondeur notre développement et notre po-sitionnement. Voilà pourquoi nous n’avons pashésité à rejoindre PME Performance +. Il esttoujours intéressant d’être accompagné et debénéficier d’un regard extérieur».Le bilan a été effectué récemment etconfirme les nouvelles orientations de WebAlliance : «D’abord renforcer notre spécialisa-tion, gage de professionnalisation et d’exper-tise, en abandonnant notre département« création de site », pour se focaliser sur leconseil, la formation et les services en matièresde référencement et de e-commerce. Développeraussi notre portefeuille clients sur le 06 qui re-présente pour le moment moins de 30% denotre chiffre d’affaires. Aussi, mieux commer-cialiser nos formations dans la mesure où noussommes un organisme agréé. Enfin, repenserde manière plus « innovante » et moins tech-nique notre communication. Autant de pointsd’amélioration et d’évolution que j’ai d’ores etdéjà inscrits au planning de l’entreprise». n

dossier de candidature à télécharger, plus d’informations

sur PME Performance + www.cote-azur.cci.fr ou au 0 800 422 222

Le Club PME Performance + réunit lesdirigeants d’entreprise engagées dansle dispositif, pour prolongerl’expérience de PME Performance +.Il est conçu comme un véritablelaboratoire d’idées, un « think tank »économique chargé de déployer sesbonnes pratiques innovantes et di-rectement opérationnelles. Pourfavoriser les rencontres entredirigeants, valoriser les acquis danstous les domaines d’organisation et defonctionnement (innovation, recrute-ment, développement commercial,International…) et renforcer leséchanges et les rapprochements d’af-faires, des rencontres se dérouleronttrois fois par an autour d’uneconférence menée par un expert.

UN CLUBPME Performance + pourprolonger l’expérience

Réda

ction

« C’est important de se remet-tre en question et d’évoluerrapidement afin de conserverune longueur d’avance et conti-nuer à proposer des solutionsperformantes à nos clients. »Daniel Caissotti, Web alliance.

Réda

ction

Laurent Billydirigeant de Sodipec.

EDF et la CCI signent uneconvention pour ledéveloppement économique Parce que l’énergie est au cœur dudéveloppement économique, la CCINice Côte d’Azur et EDF s’associentpar un partenariat signé le 18 juindernier. Principe : répondre auxobjectifs nationaux et départe-mentaux de maîtrise de laconsommation d’énergie. Outrel’engagement au programme « Ener-gie Efficace » visant la sécurisationélectrique du département, lacoopération entre EDF et la CCI NiceCôte d’Azur englobera notamment lathématique du développementdurable en proposant des opérationsde sensibilisation et d'accompa-gnement des entreprises en matièred'économies d'énergie et d’énergiesrenouvelables.

Un raid inter-hôtels le 29 septembreLa 3e edition du Raid Inter-Hotels de laCote d’Azur aura lieu le dimanche 29Septembre sur l’ile Sainte Margueriteface à Cannes. Plus de 80 equipessont inscrites (de 4 personnesmixtes chacune, salarie(e)s deshotels) vont defendre les couleurs deleur hotel sur plusieurs epreuveseco-responsables, faisant autantappel aux talents sportifs qu’a leursqualites de reflexion.

Sécurité : Lafarge distinguéAvec 1 000 jours sans accident,l’usine Lafarge de Contes vient derecevoir le 1er prix du TrophéeSécurité 2013 du Syndicat Francais del’Industrie Cimentiere. Dirigée parJean-Michel Nadau, l’usine vise le«zéro accident» , en concordanceavec la stratégie du groupe françaisest d’être parmi les leadersindustriels mondiaux en matiere desante et de securite.

Premier Creaction Day pour la filière "image et audiovisuel"Développer la filière des industries del’image et de l’audiovisuel enrenforçant l’accueil des tournages eten structurant un écosystème local.c'est tout l'enjeu de la premièrejournée "Creaction Day", organiséepar la CCI Nice Côte d'Azur et laCommission du film Alpes MaritimesCôte d’Azur, qui s’est déroulée le 9juillet dernier à Sophia Antipolis.

bref...en

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24 I Azur Entreprises I N° 97

La boîte à outils de l’entreprise

n COMPÉTITIVITÉ. POUR QUI, POUR QUOI ET COMMENT? FOCUS SUR LE FAMEUX CRÉDIT D’IMPÔT MIS EN PL ACE PAR L’ÉTAT,SUITE AU RAPPORT GALLOIS, AVEC OBJECTIF D’AIDER LES ENTREPRISES À AMÉLIORER LEUR COMPÉTITIVITÉ.

Le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l'Em-ploi (CICE) est entré en vigueur depuis le 1erjanvier. Destiné aux entreprises employantdes salariés, ce crédit d'impôt équivaut à unebaisse des cotisations sociales sous la formed'une réduction d'impôt à acquitter en 2014au titre de l'exercice 2013. La mesure pharedu pacte national pour la croissance, inspirépar le rapport Gallois visant à créer "un chocde compétitivité", vise à alléger les chargessupportées par les entreprises en vue decréer de la croissance économique et favori-ser ainsi la consommation. Cette mesure nesera pas financée par l'emprunt, mais par unehausse des nouveaux taux de la T.V.A. qui se-ront appliqués en 2014.

Objectif : aider les entreprises à améliorer leurcompétitivité.Ce crédit d’impôt, facultatif, doit servir à dé-gager des ressources pour investir, faire dela recherche, innover, former, recruter, pros-pecter de nouveaux marchés, s'occuper demener à bien la transition écologique et éner-gétique, ou reconstituer le fonds de roule-ment... En fait, le CICE sert à tout sauf àaugmenter les dividendes des sociétés, ni larémunération des dirigeants ! Mises à partles micro-entreprises et les auto-entrepre-neurs, le CICE concerne en théorie toutesles entreprises privées. Pour chaque entre-prise, l'enveloppe est calculée en prenanttous les salaires inférieurs à 2,5 fois le Smic.

Concrètement, la somme d'argent dégagée

vient diminuer le montant de l’impôt 2013 etsera soustraite aux bénéfices de 2014. C'estce moins perçu par le fisc qui doit être réin-vesti dans l'entreprise. A l'inverse, le CICEest aussi un véritable bol d'air pour les entre-prises déficitaires qui ont elles aussi la pos-sibilité de récupérer de l'argent, sous formede don. Les dépenses effectuées grâce à cecrédit d'impôt seront surveillées et contrô-lées par les services fiscaux de l'Ursaff.

En pratique, l'utilisation du CICE doit être re-tracée dans la comptabilité selon les préconi-sations de l'ANC, l'Autorité des NormesComptables. Mais aujourd'hui, la principaledifficulté est... comptable. Notammentlorsque l'entreprise emploie des salariés àtemps partiel ou des saisonniers. En effet, lecalcul de l'assiette de ce crédit d'impôt estconstitué par "les rémunérations brutes sou-mises aux cotisations sociales versées par lesentreprises dans la limite de 2,5 fois le Smic"selon la Direction de l'information légale etadministrative dépendant du Premier minis-tre. Mais ce calcul n'est pas aussi évidentpour les services de comptabilités et repré-sente obligatoirement un coût supplémen-taire pour les entreprises ne disposant pas deservices comptables en interne. Dans les dé-tails les sources d'erreurs sont multiples sil'entreprise n'emploie pas que des salariés àtemps pleins et que ses effectifs ne sont pasfigés tout au long de l'année, et qu'il n'y aaucun contrat spécial. Mais les premières dif-ficultés apparaissent dès le mode de calcul

du smic, qui est particulier. Dans le détail, ladurée du travail légal est prise en comptemais augmentée du nombre d'heures supplé-mentaires et sans les majorations correspon-dantes. Selon Brigitte de Foucher, avocatefiscaliste et professeur de fiscalité à SkemaBusiness School, "la définition de l'assiette ducrédit d'impôt est complexe. Les paramètres né-cessaires au calcul de la somme à déduire sontmultiples, à tel point que les experts fiscalistesdu cabinet Lowendal se sont aperçus quemême le simulateur de calcul mis en ligne parBercy donnait des résultats erronés ! Pour l'ins-tant, on ne sait pas comment ces fonds serontcontrôlés et quelles sanctions seront appliquéesen cas de leur mauvaise utilisation". Afin delaisser cette mesure s'installer dans les es-prits, les entreprises disposent d'un reportpour leur déclaration Ursaff jusqu'au mois dejuillet, date réelle de la mise en application duCICE.

Les préfinancements ouverts auprès d'OséoD'ores et déjà, c'est l'organisme public Oséoqui est chargé d'avancer les fonds en atten-dant que l'état débourse le crédit d’impôts. Sice préfinancement est payant, il peut être ob-tenu dix jours après le dépôt du dossier. Mi-avril, l'antenne d'Oséo Cote d'Azur examinaitdéjà une trentaine de dossiers de candidats.Pour Olivier Vincent, le délégué régionalOséo Côte d'Azur, cette mesure est excel-lente pour les entreprises exsangues en tré-sorerie par exemple. "Il suffit que lesentreprises nous fassent parvenir leur bilan et

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CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA COMPÉTITIVITÉ ET L 'EMPLOI :COMMENT ÇA MARCHE ?

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Azur Entreprises I N° 97 I 25

n COMPÉTITIVITÉ. POUR QUI, POUR QUOI ET COMMENT? FOCUS SUR LE FAMEUX CRÉDIT D’IMPÔT MIS EN PL ACE PAR L’ÉTAT,SUITE AU RAPPORT GALLOIS, AVEC OBJECTIF D’AIDER LES ENTREPRISES À AMÉLIORER LEUR COMPÉTITIVITÉ.

En résumé • Quand ? Entrée en vigueur : 1er jan-vier 2013. Premières déclarations enjuillet 2013

• Qui ? Toutes les entreprises, y compris les entreprises individuelles,quelle que soit leur activité, em-ployant des salariés et soumises à un régime réel d'imposition.

• Exclues ? Micro-entreprises et auto-entrepreneurs.

• Régime fiscal ? Impôt sur le revenuou impôt sur les sociétés

• Calcul ? Rémunérations brutes soumises aux cotisations sociales dansla limite de 2,5 fois le SMIC.

• Combien ? Le crédit d'impôt devraitatteindre les 20 milliards d'euros paran et représente 4% des rémunéra-tions brutes soumises aux cotisationssociales versées par les entreprisesdans la limite de 2,5 fois le Smic pour 2013 et 6% à partir de 2014.

l'attestation de l'expert-comptable concernantle montant du CICE et 10 jours après maxi-mum le somme est virée sur leur compte".Pour en bénéficier, c’est très simple : dépo-sez votre demande d’avance en ligne sur lesite internet oseo-cice.fr.

Enfin, quand viendra l'heure du bilan, l'affec-tation des sommes générées par le CICEsera examinée au niveau régional par unecommission de suivi tripartite pour mesurerles effets concrets de la mesure. Ces com-missions rassembleront dès l'année pro-chaine les représentants des salariés, desentreprises, et de l’État pour faire le bilan del'utilisation de ce crédit d'impôt. n

Plus surwww.cote-azur.cci.fr Tel. 0 800 422 222

COMMENT L’AFQP APPUIE LA RÉUSSITE DES ENTREPRISES AZURÉENNES

n QUALITÉ. FOCUS SUR LES SERVICES DE L’ASSOCIATIONFRANCE QUALITÉ PERFORMANCE 06.

Branche locale de l’association natio-nale, l’AFQP 06 (Association FranceQualité Performance) présidée parGeorges-Eric Martinaux est animée parune équipe de bénévoles experts de laqualité. L’association compte à ce jourune vingtaine de membres, entreprisesde toutes tailles et de tous secteurs d’ac-tivité, mais aussi des administrations etdes associations.

Promouvoir, fédérer, accompagner, inno-ver : 4 axes autour desquels s’articulentles actions de l’AFPQ06, qui décernechaque année des prix récompensantles bonnes pratiques, évaluées selon lemodèle européen EFQM. « L’intérêtpour l’entreprise est d’avoir un regard ex-térieur qui permette d’identifier ses forceset ses domaines d’amélioration » ex-plique Guy Chadebec, secrétaire del’AFPQ 06 et référent Prix.L’AFQP06 a également mis en place le« Cercle des certifiés ». Depuis Avril2012, ce groupe d’une dizaine de res-ponsables qualité ou gérants d’entre-prises se réunit chaque mois pouréchanger sur l’ISO9001. « Pour échan-ger les bonnes pratiques en termes d’ou-

tils, de démarches, mais aussi parler desdifficultés et s’entraider » précise SylvieAndrieux, Vice-présidente et animatricedu Cercle des certifiés ISO9001.L’association organise par ailleurs despetits-déjeuners. En visites d’entre-prises ou dans les locaux de l’AFQP, lesparticipants bénéficient ainsi d’un té-moignage de bonnes pratiques : « L’ob-jectif est d’aborder une thématique,comme ISO14001 ou ISO26000, et defaire intervenir une entreprise, un orga-nisme, qui nous apporte un éclairage »souligne Juliette Guesdon, co-anima-trice des petits déjeuners.Dès la rentrée, l’AFQP06 va en outreproposer des visites d’entreprises dé-diées à la Responsabilité Sociétale desEntreprises et au Lean Management(une approche systémique pour allervers l'excellence opérationnelle), desateliers « Achats Responsables » etISO14001. n

En savoir +www.afqp06.org [email protected] Ramos-Dejouy :0671527704

CRÉDIT D’IMPÔT POUR LA COMPÉTITIVITÉ ET L 'EMPLOI :COMMENT ÇA MARCHE ?

Responsable Qualité d’Electronie,une PME de Mouans-Sartoux crééeen 1992 et spécialisée dans la sous-traitance électronique (24 salariés,dont 5 ingénieurs dédiés à la R&D),Patrick Lafourcade fait part de sonexpérience concluante avec l’AFQP06 : « Depuis quelques années, nousavions le souci de la certificationISO, que de plus en plus de clientsl’exigeaient. Nous avons eu connais-sance du « Cercle des certifiés »,n’étant pas encore certifiés nous-mêmes, je me suis quand même ins-crit. Le but étant d’enrichir notreconnaissance avant de nous lancerdans la démarche, voir comment lesuns, les autres, vivaient telle ou tellepartie de la norme dans leur propreentreprise. A raison d’un ou deux ate-liers de deux heures par mois, c’estce groupe qui m’a permis de menerle projet ISO9001 au sein d’Electro-nie en à peine un an. Le résultat aété l’obtention de la certification par

l’AFNOR, en mars dernier. Elleconcerne tous les postes de l’entre-prise : bureau d’études, atelier defabrication des cartes, services admi-nistratifs. Nous avons monté notresystème qualité sur un support «toutinformatique» : un choix inspiré parce que j’entendais durant les ateliers,sur ce qu’il ne fallait pas faire.J’ajoute que ce résultat rapide doitaussi à l’implication des collabora-teurs d’Electronie, très participatifssur la qualité. J’ai également parti-cipé aux petits-déjeuners de l’AFQP :cela permet d’ouvrir de façon convi-viale mais efficace sur le monde trèsvaste de la qualité... En outre, la RSEsera mise en œuvre chez nous en2014 et cette année dès la rentréede septembre, nous nous lançonsdans l’ISO14001. Toujours avecl’AFQP. »

Retour d’expérience

Electronie (Mouans-Sartoux)

Patrick Lafourcade, Electronie(Mouans-Sartoux)

Page 26: Azur Entreprises & Commerces - 97 - Un tourisme azuréen offensif

L’ex-chef du Vista Palace s’est lancé àson compte. Diplômé en 1980 d’unCAP de cuisine classique et d’un BEPde cuisine au lycée techniqued’hôtellerie et de tourisme de Nice,Charles Séméria s’est perfectionnéchez les plus grands : la Chèvre d’or àEze Village, la Réserve et le Métropolede Beaulieu sur mer, le Grand Hôtel duCap Ferrat, le Negresco à Nice et lecélébrissime Moulin de Mougins deRoger Vergé. Il décroche ses premiersgalons de chef au Massoury àVillefranche sur mer, puis au Métropoleà Montpellier, avant quelques années«export» à Zurich et Barcelone. Deretour en pays berlugan (ou la familleest présente... depuis 1370!), il passesix ans au Royal Riviera, puis sept ansà la tête des cuisines du Vista PalaceHôtel à Roquebrune Cap Martin. Après cette longue et belle carrièredans le luxe et l’apparat des grandesmaisons, «j’ai eu envie d’un nouveaudépart et de concrétiser le rêve de toutprofessionnel : se mettre à soncompte. Mais aussi revenir aux basesfondamentales du métier, de me leverle matin pour aller moi-même aumarché de Beaulieu et de choisir lesproduits pour composer mon ardoise etles deux ou trois plats du jour. Pourune belle cuisine, mais à prix sympa :dès 17 euros la formule de midi»indique le chef, désormais à la tête desa propre entreprise. L’eSCentiel, avecSC comme Séméria ! «Je me suisrapproché de la CCI qui m’a proposédes services, dont le stage 5 jours pourentreprendre, qui aborde toutes lesétapes de la création d’entreprise et lestatut de dirigeant. Les informations etles échanges au cours de la formationm’ont permis d’avancer pour finalisermon projet. Je bénéficie aujourd’huide l’expertise d’un conseiller, qui me

suit pendant trois ans dans le cadred’un accompagnement NACRE, ce quim’a également permis d’obtenir unprêt d’honneur».Avec sa formule bistrot, aux saveurssimples, depuis son ouverturel’établissement ne désemplit pas !« Les gens de Beaulieu et des environsme connaissent : cela fait trente ansque je tourne dans les palaces, doncils ont suivi mon parcours etaujourd’hui ils ont confiance quand ilsviennent chez moi. Car il savent que jene vais pas leur envoyer n’importequoi. Je suis en cuisine mais aussisalle : je vois tous mes clients, je lessalue à l’arrivée et au départ. Jem’inquiète de voir si tout va bien encours de repas. Bref, je suis aux petitsoins pour eux» souligne ce chef... etchef d’entreprise heureux. n

Restaurant l’eSCentiel26, Boulevard Maréchal Leclerc

06310 BEAULIEU SUR MERTEL / 04.93.01.17.33

[email protected]

La bourse de cession-reprise de laCCI Nice Côte d’Azur présente

chaque mois une sélection d’offres.

Pour répondre à une offre, pour passer une annonce

ou en savoir plus sur nos servicesd’accompagnement,

contactez-nous !

n COMMERCELoto-PMU Réf. CCO/1124

Ville Effectif : 0

CA : 175 000 € / Prix : 85 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de loto PMU. Situé

en centre commercial, CA en progression constante depuis la

reprise.

Prêt-à-porter masculin féminin Réf. CCO/1121

Ville du moyen-pays Effectif : 1

CA : 330 000 € / Prix : 180 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

masculin féminin, salariée vendeuse/couturière expérimentée, 50 %

du CA réalisé avec des vêtements de travail de sociétés de transports

et collectivités.

Papeterie, fournitures de bureau et scolaires Réf. CCO/1110

Centre-Ville Effectif : 1

CA : 415 000 € / Prix : 250 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce de papeterie,

fournitures de bureau et scolaires, sous enseigne nationale à forte

notoriété. Etablissement implanté depuis près de 60 ans, clientèle

fidélisée composée de professionnels à 50%.

Articles de bricolage, peintures, articles ménagers Réf. CCO/1082

Ville Effectif : 0

CA : 155 000 € / Prix : 90 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce (+ murs

commerciaux 200 000 €) d’articles de bricolage, peintures etarticles ménagers. CA stable, quartier en pleine dynamisation et

rénovation. clientèle de proximité et de quartier fidèle.

Presse, librairie, papeterie, jeux, loto Réf. CCO/1056

Ville du moyen-pays Effectif : 0

CA : 103 000 € / Prix : 80 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de presse, librairie,

papeterie, jeux à gratter, loto, cadeaux, jouets, carterie, téléphone,

acquis en 2006. La boutique est située au cœur d’un village

pittoresque et touristique. Local loué avec un appartement de 2

pièces à l’étage.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1036

Centre ville Effectif : 1 (+ 1 mi-temps)

CA : 215 000 € / Prix : 250 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

féminin, situé sur une rue commerçante. Clientèle femme de style

tendance et élégant, fidèle depuis plus de 30 ans.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029

Ville Effectif : 3

CA : 420 000 € / Prix : 120 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits et légumes,

épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville, dans un quartier

commerçant et touristique. Surface de vente de 60 m², réserve de

70 m².

CHARLES SÉMÉRIA, CHEF-PROPRIÉTAIREDE L’ESCENTIEL (BEAULIEU SUR MER)Après 30 ans en cuisine des plus grands hôtels et palacesde la Côte d’Azur et d’Europe, le chef Charles Séméria aouvert son propre établissement. Un retour aux sources.

Charles Séméria, créateur de l’entreprise.

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26 I Azur Entreprises I N° 97

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Page 27: Azur Entreprises & Commerces - 97 - Un tourisme azuréen offensif

Epicerie Bio Réf. CCO/0959

Ville (marché local) Effectif : 2 + mi-temps

CA : 720 000 € / Prix : 230 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce d’épicerie Bio,

sous franchise, créé en 2005. L’établissement est situé dans un

quartier commerçant, parking public gratuit à proximité. La clientèle

est locale et constituée exclusivement de particuliers.

Librairie Réf. CCO/0935

Ville Effectif : 1

CA : 445 000 € / Prix : 320 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce, spécialisé en

librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire, point relais

colis, créé en mai 1984. Le commerce est situé dans le centre ville,

entouré de tous commerces et services, sans concurrent.

Distribution matériels de Réf. CCO/0905

ventilation-climatisation (gros) Effectif : 8

Zone d’activité (marché régional et national)

CA : 2 400 000 € / Prix : 800 000 € (85% parts sociales)

Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société, créée en

1996, spécialisée dans la distribution de matériel de climatisation,

de chauffage, de ventilation, études et réalisations de ventilation et

climatisation industrielles. 3 agences implantées dans le Sud

de la France.

n SERVICES

Evénementiel Réf. CSE/1107

Centre-Ville Effectif : 2

CA : 330 000 € / Prix : 220 000 € (+ 70 CDD/mois)Cause changement de région : cède fonds de commerce d’une

société spécialisée dans le tourisme d’affaires et notamment dans la

mise à disposition de personnel travaillant pour les principaux

évènements de la Cote d’Azur. Bonne notoriété acquise depuis 20

ans.

Dépannage, service après-vente TV et HiFi Réf. CSE/1072

Centre ville Effectif : 3

CA : 400 000 € / Prix : 50 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société de

dépannage, SAV, station technique TV et hifi, créée en 1999.

Clientèle de professionnels (70%). Réparateur agréé auprès de

grandes marques et enseignes. Equipe expérimentée.

Fabrication et pose de volets roulants, Réf. CSE/1095

stores et fenêtres

Ville Effectif : 4

CA : 600 000 € / Prix : 250 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de fabrication et

pose de volets roulants, stores et fenêtres. Bonne notoriété liée à

l’existence de l’établissement depuis 50 ans. Equipe expérimentée

dont 1 technico-commercial.

Vente, réparation, mécanique, entretien Réf. CSE/1075

de bateaux de plaisance Effectif : 3

Port de plaisance

CA : 700 000 € / Prix : 480 000 € Raisons personnelles : cède parts sociales d’une société spécialisée

dans la mécanique, la réparation, l’entretien de bateaux de plaisance

(de 8 à 20 m), créée en 1999. CA en progression avec l’adjonction

de l’activité de vente de pièces détachées, depuis juin 2009.

Entretien et création de jardins Réf. CSE/1066

Ville Effectif : 4

CA : 270 000 € / Prix : 340 000 €

Changement d’activité : cède parts sociales d’une société spécialisée

dans l’entretien et la création de jardins. Clientèles de professionnels

à 70 %, activité transférable, bonne notoriété, augmentation

constante du CA.

Sécurité, gardiennage Réf. CSE/0960

Ville Effectif : 6

CA : 225 000 € / Prix : 120 000 €

Raisons personnelles : cession d’une société de surveillance et

gardiennage de villas et commerces, sur l’est du département et

composée de professionnels à 90 %.

Transport routier de marchandises Réf. CSE/1013

Banlieue de ville Effectif : 11 (dont 5 temps partiel)

CA : 1 450 000 € / Prix : 550 000 €

Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société de transport

routier de marchandises, auprès d’une clientèle de professionnels

depuis plus de trente ans.

Etude/réalisation systèmes de sécurité Réf. CSE/0999

Zone industrielle Effectif : 5

CA : 700 000 € / Prix : 630 000 € Départ à la retraite : cession d’une PME créée en 1980, spécialisée

dans les études et la réalisation de systèmes de sécurité dont une,

est depuis 2010 leader en France pour la protection du patrimoine.

Clientèle de professionnels. Importante progression du CA en 2011.

n HÔTELLERIERESTAURATION

Restaurant gastronomique et Hôtel de charme Réf. CHO/1102

Village Effectif : 2

CA : 320 000 € / Prix : 46 000 €

Changement de région : cède parts sociales d’un restaurant

gastronomique et d’un hôtel de charme, situé dans un village à

proximité de grandes villes côtières.

Restauration traditionnelle, hôtel meublé de tourisme Réf. CHO/1101

Centre ville Effectif : 11

CA : 1 350 000 € / Prix : 1 800 000 € (VALEUR DES 2 FONDS)

Raisons de santé : cède parts sociales d’un bar, glacier, restaurant

traditionnel, vente à emporter et d’un hôtel meublé. Etablissements

idéalement situés au cœur du centre-ville, clientèle locale (employés

de bureaux représentant 40% de la clientèle du midi) et touristique.

Hôtel de charme avec petit-déjeuner Réf. CHO/1190

VillE Effectif : 0

CA : 120 000 € / Prix : 349 000 €

Cause départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un hôtel de

charme avec petit déjeuner, dans maison bourgeoise fin XIXe siècle,

classé 2 étoiles. 10 chambres, jardin, parkings.

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/0947

Périphérie de ville Effectif : 3 (+ 1 apprenti)

CA : 570 000 € / Prix : 450 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un restaurant

traditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas. Bonne

renommée, clientèle fidélisée pour repas d’affaires, repas familiaux

pour les fêtes. Salle de 200 m² (100 couverts), terrasse (30

couverts)

Hôtel Restaurant Réf. CHO/0944

Village Effectif : 2 (+1 en saison)

CA : 108 000 € / Prix : 250 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce d’un hôtel

restaurant bar (licence IV), situé dans un village ancien du Haut

Pays, aux portes du Mercantour. Dans un cadre serein et verdoyant,

l’hôtel coquet et plein de charme est classé 2 étoiles : 12 chambres.

Restaurant 80 couverts. Superficie totale de 800 m².

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected]

Restaurant de spécialités italiennes Réf. CRE/1027

Banlieue de ville Effectif : 0

CA : 107 000 € / Prix : 115 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de restauration de

spécialités italiennes, service traiteur créé en 2005 et situé en

périphérie de ville, à proximité d’une zone industrielle.

n INDUSTRIEFabrication serrurerie métallerie Réf. CIN/1118

Zone industrielle Effectif : 7

CA : 673 000 € / Prix : 350 000 €

Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialisée

dans la serrurerie et métallerie, coupe pliage de métaux ferreux et

non ferreux. Clientèle de professionnels exclusivement.

Miroiterie, vitrerie Réf. CIN/1091

Zone industrielle Effectif : 4

CA : 718 000 € / Prix : 350 000 €

Changement d’activité : cède parts sociales d’une société de

miroiterie, vitrerie, créée en1978 et reprise en 2006. Activité

secondaire de menuiserie aluminium PVC, stores en

développement. CA en progression. Clientèle de professionnels à

70 %.

Fermeture du bâtiment Réf. CIN/1093

Zone industrielle Effectif : 19

CA : 3 700 000 € / Prix : 1 800 000 €

Changement d’activité : cède parts sociales d’une société

spécialisée dans la fermeture du bâtiment, structure métallique et

charpente. Clientèle de professionnels à 60 %. Bonne notoriété,

notamment auprès des collectivités territoriales. Equipe de

techniciens qualifiés. CA en progression.

Fabrication de produits de boulangerie Réf. CIN/1070

Zone industrielle Effectif : 4

CA : 220 000 € / Prix : 160 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de fabrication de

produits de boulangerie, créé en 2010. Clientèle nationale de

professionnels sur secteur d’activité en plein développement.

n BÂTIMENTRéalisation de charpentes, Réf. CBA/1076

couvertures de toits, zinguerie

Zone d’activité Effectif : 7

CA : 900 000 € / Prix : 400 000 €

Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialisée

dans la construction, la rénovation, la charpente, la couverture, la

zinguerie de toits. Chiffre d’affaires en progression.

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Page 28: Azur Entreprises & Commerces - 97 - Un tourisme azuréen offensif

(1) (2) (3) Exemples pour les crédits-baux sur 60 mois d’un (1) Peugeot Partner Pack CD Clim Plus 120 L1 1,6L HDi 75 FAP neuf, hors option, au prix spécial de 11 000 € HT *, au lieu de 17 550 € HT (tarif conseillé 13B du 04/03/2013), avec un premier loyer mensuel de 3 300 € HT et 59 loyers mensuels de 159 € HT, (2) Peugeot Expert Pack CD Clim Plus 227 L1H1 1,6L HDi 90 FAP neuf, hors option, au prix spécial de 15 400 € HT * au lieu de 23 400 € HT (tarif conseillé 13B du 04/03/2013), avec un premier loyer mensuel de 4 600 € HT et 59 loyers mensuels de 209 € HT, (3) Peugeot Boxer Pack CD Clim PLus 330 120 L1 2,2L HDi 110 FAP neuf, hors option, au prix spécial de 16 700 € HT* au lieu de 25 650 € HT (tarif conseillé 13B du 04/03/2013), avec un premier loyer mensuel de 5 000 € HT et 59 loyers mensuels de 229 € HT. (1) (2) (3) Options d’achat finales respectives en cas d’acquisition : 2 500 € HT, 3 700 € HT et 4 000 € HT. Premiers loyers mensuels payables à la livraison. Loyers incluant la prestation facultative Peugeot Contrat Privilèges Maintenance 60 mois/100 000 km (**). (**) Conditions générales du Peugeot Contrat Privilèges Maintenance, disponibles dans les points de vente Peugeot. * Déduction faite des primes vertes Peugeot de 1 400 € pour Peugeot Partner et de 1 000 € pour Peugeot Expert et Boxer, pour la reprise d’un véhicule de plus de 10 ans destiné ou non à la casse. Offres non cumulables, réservées aux professionnels, valables jusqu’au 31/07/2013, pour tout crédit-bail d’un Peugeot Partner Pack CD Clim Plus 120 L1 1,6L HDi 75 FAP, Peugeot Expert Pack CD Clim Plus 227 L1H1 1,6L HDi 90 FAP et Peugeot Boxer Pack CD Clim PLus 330 120 L1 2,2L HDi 110 FAP neufs dans le réseau Peugeot participant, et sous réserve d’acceptation du dossier par PEUGEOT FINANCE/CRÉDIPAR, SA au capital de 107 300 016 €, RCS Nanterre n° 317 425 981, 12, avenue André-Malraux, 92300 Levallois-Perret, mandataire d’assurance n° ORIAS 07 004 921 (www.orias.fr). *** Sauf sur Boxer : Autoradio CD avec commandes au volant et limiteur de vitesse.

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