Azur entreprise 101

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Mars / Avril 2014 : l'innovation, moteur économique

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CAP ENTREPRISES CAP ENTREPRISES est avant tout une véritable «boussole» économique : dès l’entrée dans l’application, une carte du territoire personnalisée mettra en avant les contenus géolocalisés autour de l’utilisateur : événements à venir, entreprises de la semaine et le site de la CCI Nice Côte d’Azur le plus proche.L’application vous donne également un accès direct à tous les e-services de la CCI Nice Côte d’Azur.

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N° 101 MARS / AVRIL 2014

ENTREPRISES & COMMERCESL E M A G A Z I N E É C O N O M I Q U E D E L A C Ô T E D ’ A Z U R # 9 5

EditeurChambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publicationBernard KLEYNHOFF, Président

Directeur du comité de rédactionJean-Pierre SAVARINO, Vice-président

Directeur de la rédactionSylvain ROUGET, Directeur Communication

Rédacteur en chefChristian PROUD-DIAZ, Responsable é[email protected]

Conception-Rédaction-RéalisationService Editions - Direction de la Communication - Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur Tél. : 04 93 13 73 93 - Fax : 04 93 13 73 24 E.mail : [email protected]

Impression : Trulli

Tiré à 55 000 exemplaires Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755La reproduction, même partielle, de tout matériel publiédans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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L’Innovation est un terme souvent utilisé et employé à tout va. Pourtant, il n'existe pasde définition consensuelle de l'Innovation. Elle diffère suivant qu'elle provient dumonde des économistes, du monde des affaires ou du monde de l'entreprise.

L'innovation possède par ailleurs plusieurs sens. Pour certains, il s'agit d'une démarche,pour d'autres, il s’agit d'un processus. Enfin pour d'autres encore, c’est un résultat.Au-delà des définitions, dans les Alpes Maritimes, nous agissons !

Parce qu’il n’y a pas d’entreprise sans créativité, la CCI Nice Côte d’Azur facilite toutes lesvolontés d’entreprendre et cela dans les différentes phases de leurs projets. Notre avenirse construit par notre capacité à innover, à créer des opportunités de croissance et doncfavoriser les conditions de l’emploi.

Notre partenariat avec la Société d’Accélération du Transfert de Technologies (SATT) estun bel exemple car il apporte, de manière très concrète, des solutions aux entreprises.La promotion des dispositifs économiques et la mise en relation avec les organismestels que la SATT renforce nos actions d’accompagnement et de soutien à la création etau développement des jeunes entreprises innovantes.

Cette dynamique constitue la force d’un réseau azuréen qui travaille ensemble.

Ce numéro est placé sous le signe de l’innovation qui est définitivement la marque defabrique des entreprises azuréennes. Cette capacité à innover constitue un indice de lasanté de notre économie et de notre niveau de résistance face à la concurrence.

Sans oublier, le Pacte Eco 2014, en partenariat avec l’UPE06, qui nous a permis de faireadhérer à cette démarche 109 signataires, dont 57 ont été élus Maires et surtout,d’insuffler des choix économiques dans les programmes des candidats. Maintenant,nous devons passer du pacte aux actes ! Bonne lecture !

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Actu écoInitiative n p.4/5

Pacte Eco 2014 : du pacte aux actesAssociations n p.5

Les entreprises du Bois de GrasseGrands dossiers n p.6/7

Comment produire du logement moins cher?Interview n p.10

Pourquoi Amadeus a repris le site de T.I

Le dossierL’innovation, moteur économique n p.13/15

Focus sur le transfert technologique dans le 06

Dossiers & thématiquesTourisme n p.16

Workshop croisière à Nice

Evénement n p.18BA 06 Event : ce qu’en disent les entreprises

Réseau n p.19Votre buzz encore plus fort avec Ecobiz

La boîte à outils de l’entreprise

Développement n p.20/21PME Performance +

Europe n p.2310 millions de financements pour les entreprises

Portraits d’entrepreneursn p.24

Tama n p.25La Maison de la Tour n p.26

Sommaire

Bernard KLEYNHOFF

Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

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Actu & rendez-vous

PACTE ÉCO 2014 : PASSER DU PACTE

n BILAN. sur les 109 candidats signataires du pacte éco, 57 ont été élus. autant de maires qui por les engagements en faveur de l’économie du 06. un bilan des actions et des partenariats mis en

Dans le cadre des élections municipales, l’UPE06 et la CCI Nice Côte d’Azur ont interrogé lescandidats sur leurs programmes concernant5 enjeux principaux qui touchent à la vie desentreprises, des commerces et des actifsazuréens.Pour que la Côte d’Azur puisse continuer àdévelopper harmonieusement et durable-ment son économie, chaque commune doits’inscrire dans un projet de développementconcerté, à l’écoute des entreprises et deleurs attentes. Dans cette perspective, unsondage a été effectué auprès des entre-prises azuréennes en novembre 2013, identi-fiant ainsi les priorités qu’elles soulignent enmatière de développement économique.« Mettre au cœur des débats l’économie et lesattentes des entreprises : c’est ce que nous avonsréussi à faire lors de ces municipales 2014,rappelle Bernard Kleynhoff, président de laCCI. Les maires ont entre les mains certainsleviers économiques importants. En lien avecles intercommunalités, ils ont le pouvoir de dé-finir les conditions d’environnement favorablesà l’activité des entreprises, des commerces et àl’emploi dans les Alpes-Maritimes. Avec notreinitiative, les attentes des entreprises ont été ex-primées, identifiées et prises en compte dans lepacte qui a été signé».Les signataires ont ainsi répondu aux 27questions des engagements du Pacte Econo-mique 06, un pacte dans lequel la CCI NiceCôte d’Azur et l’UPE se sont elles aussi en-gagées à se tenir aux côtés des nouveauxélus pour soutenir et accompagner leurs ac-tions en faveur du développement écono-mique : Sur 109 candidats signataires dupacte, 57 ont été élus maire.

Ils vont devoir maintenant passer du pacte auxactes. « Nous allons suivre de près l’évolutionde leurs engagements, avec un bilan à mi-mandat. Mais dès à présent, nous allons lessoutenir pour réussir cet objectif», souligneYvon Grosso, le président de l’UPE06.Le Pacte Eco 2014 a reçu un accueil particu-lièrement favorable des candidats : ils ont éténombreux à reprendre, dans leur propre pro-gramme, certaines des propositions suggé-rées. Signe que ces propositions ont debonnes chances de se transformer en actionsconcrètes au cours des mandatures qui dé-marrent. C’est tout l’enjeu de la démarche,bien sûr.

Parmi les engagements, un premier volettraite de l’environnement favorable à l’entre-prise. Dans ce cadre, une grande majoritédes candidats s’est prononcée en faveur d’undialogue plus étroit entre la collectivité et lesentreprises, proposant par exemple la miseen place d’instance de concertation avec letissu économique ou la désignation d’un in-terlocuteur dédié aux entreprises. On re-trouve également une volonté unanime derenforcer l’attractivité des centres-villes et depoursuivre et développer des actions en fa-veur du commerce de proximité. Autre ac-tion plébiscitée : la mise en place d’unedémarche qualité territoriale (déplacements,livraisons, sécurité, déchets, énergie).Concernant les espaces dédiés à l’activitééconomique, la CCI et l’UPE 06 militent de-puis longtemps pour une utilisation pluséquilibrée du foncier économique pour favo-riser équitablement le développement de l’in-dustrie et celui du commerce. On peut seféliciter de constater que 88 % des réponsessont favorables à la réservation de foncierpour les activités de production. Comptetenu de l’ampleur et du nombre important deprojets commerciaux la prise de consciencequi s’est opérée devra être concrétisée parune sélectivité accrue de ces projets aumoins à l’échelle intercommunale voire dé-

partementale. Point positif qui mérite d’êtrerelevé et qui fera l’objet d’un suivi attentif :plus de 80 % des candidats s’engagent à amé-liorer la desserte des zones d’activités, ainsique le traitement et la gestion des déchetsdes entreprises sur ces zones. Un pas enavant pour le développement durable des es-paces d’activités.

Le troisième enjeu porte sur les transports etles déplacements. D’une manière générale,en première lecture, l’ensemble des proposi-tions du pacte ont fait l’objet d’un plébiscitedes candidats, en particulier sur la densifica-tion urbaine autour des axes majeurs detransport en commun (80 %) et la mise enplace d’une instance de concertation avec lesentreprises au niveau des AOTU, les Autori-tés Organisatrices de Transport Urbain, re-tenue par 83 % des candidats. Autreproposition intéressante : la création de par-king relais au niveau des gares et axes struc-turant. Néanmoins, certains résultats méritent uneanalyse plus fine. Ainsi, pour le soutien à laLigne Nouvelle ferroviaire, près de 20 % descandidats ne se prononcent pas alors que leprojet est absolument vital pour le dévelop-pement du territoire. Un travail de sensibili-sation et d’information reste à mener.

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Signataires du Pacte Eco, ils ont été élus maire d’une commune du 06.

Autre défi majeur à relever : la production delogements. 77 % des candidats s’engagent àcontribuer à l’objectif départemental de 5000logements par an, en proportion de ce quereprésente la population de leur commune.Cela démontre a priori leur volonté de com-bler le déficit du territoire en matière de lo-gement et de mieux satisfaire la demandedes actifs. Les résultats sont plus nuancés surles conditions de mise en œuvre et les outilsutilisés pour atteindre cet objectif. Enfin, la proposition visant à limiter les par-kings dans les programmes neufs à proxi-mité des axes structurants de transport encommun n’a pas connu le succès attendu.C’est pourtant une mesure qui permettrait defaire baisser le prix de vente des logements.

Enfin, le dernier engagement porte sur lerenforcement de la transversalité et de l’in-tercommunalité. 9 candidats sur 10 s’expri-ment en faveur de la mise en place d’unprojet commun Côte d’Azur lié au développe-ment durable, en particulier sur l’analyse dudéveloppement des projets commerciaux quidoit être réalisée à l’échelle intercommunale.Compte tenu de l’ampleur des projets com-merciaux, il y a là une prise de conscienceque toute politique en la matière doit être en-visagée à une échelle plus large que la simplecommune. Reste le problème aigu du rééqui-librage du budget des Autorités Organisa-trices de Transport Urbain pour alléger leVersement Transport : moins de la moitié descandidats s’exprime en sa faveur, là où les en-treprises attendent de la part des collectivitésmoins de prélèvements et plus de services !

Après ce premier bilan sur les engagements,reste un long chemin à parcourir pour abou-tir à des projets concrets. Il est bien questiond’engager un suivi avec les candidats élus,avec une volonté affichée de l’implication desservices de la CCI en soutien auprès descommunes. Objectif commun: faire que lesprojets qui correspondent aux attentes et auxbesoins des entreprises azuréennes aboutis-sent dans les meilleures conditions. n

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AUX ACTES

teront haut dans leur commune œuvre sera établi à mi-mandat.

Créée le 15 janvier dernier, l’associationdes Entreprises des Bois de Grassecompte déjà une vingtaine de membressur 60 entreprises présentes sur la zone.Pour renforcer la dynamique et l’anima-tion économique du pays grassois etsoutenir le développement économiquedu territoire, la CCI Nice Côte d’Azur aaccompagné la création et le développe-ment de l’association. Son premier pré-sident, Laurent Elineau (dirigeant del’entreprise Oredui, installée sur la zoneindustrielle), en explique les objectifs.

Quel est le but de votre association ?Son objectif premier est de favoriser leséchanges et les connaissances entre lesentreprises et les salariés de l’ensembledu parc d’activité. Nous travaillons tousles uns aux côtés des autres sans vrai-ment nous connaître. Le second point est de réaliser des ac-tions d’intérêt commun, visant à dyna-miser et valoriser le parc d’activité, et àen améliorer le cadre de vie. Enfin, nouscherchons à représenter les membres

n ASSOCIATIONS. du neuf en pays grassois.

BOIS DE GRASSE : LES ENTREPRISESSE REGROUPENT EN ASSOCIATION

de l’association auprès des interlocu-teurs publics, que ce soient les collecti-vités ou les fournisseurs d’énergie, detéléphonie...

Quels sont vos principaux projets ?Nous travaillons avec la Ville de Grasseet la Communauté d’Agglomération desPays de Grasse pour améliorer la signa-létique dans le parc d’activité. Les pro-blèmes de stationnement et l’entretienrégulier de la zone font également par-tie de nos préoccupations. Nous allons réfléchir ensemble sur ledéveloppement durable, le covoiturageentre salariés, le partage des offresd’emploi entre entreprises… Les idéesne manquent pas !

Comment s’est passée votre collaboration avec la CCI ?Extrêmement bien. Arnaud Mas, ani-mateur, nous a aiguillés sur lesdémarches à suivre pour lancer notreassociation, connaître les élémentsréglementaires, créer des statuts, etc. n

Depuis novembre 2013, Arnaud Mas, animateur de pôles d’activitéséconomiques au sein de la CCI Nice Côte d’Azur, crée et anime des réseauxd’entreprises dans le département. L’accompagnement et le suivi passent parune aide à la structuration des associations (définition des objectifs,organisation des réunions … ) et une relation renforcée avec les collectivitéslocales concernées. « Il y a un enjeu stratégique à développer les entreprises etleur territoire, explique-t-il. Ce sont des lieux d’échanges, de partage,d’apprentissage qui permettent aux chefs d’entreprise de rompre leur isolement etde mutualiser les ressources ». Un nouveau service de la CCI - en lien avecl’opération de proximité CCI Mobil’ - qui est déjà sollicité par d’autres zonesd’activités du département, par exemple à Villeneuve-Loubet, Saint-Martin-Vésubie et Sospel. En savoir + 0 800 422 222

L’ANIMATION DES ZONES D’ACTIVITÉS,NOUVELLE MISSION DE LA CCI

Laurent Elineau, (au centre), entouré de l’équipe dirigeante de l’association.

Réda

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IMMOBILIER : COMMENT PRODUIRE DU LOGEM DANS LES ALPES-MARITIMES ?

n GRANDS DOSSIERS. l’observatoire immobilier d’habitat 06, qui tenait dernièrement sa conférence

un dossier stratégique du développement économique azuréen.

"Comment produire du logement qui corres-ponde aux capacités financières des ménagesdans les Alpes�Maritimes?" La question n'estpas nouvelle. Mais elle se pose avec de plusen plus d'insistance. Fin février, elle était doncde nouveau au cœur de la réunion annuellede l'Observatoire Immobilier d'Habitat de laCôte d'Azur (OIH) qui a rassemblé plus dedeux cents professionnels à Nice. Cette ques-tion a pu être aussi replacée dans un contexteplus large, à travers les interventions de troispersonnalités nationales : François Payelle,président national de la FPI (Fédération desPromoteurs Immobiliers), Jean-FrançoisBuet, président national de la FNAIM et Jean-Paul Betbèze, membre du Cercle des Econo-mistes.

La situation? Jean-Marie Ebel, Président del’Observatoire Immobilier d’Habitat, a rap-pelé le déficit structurel chronique de l’offreque connaît le département comme toute laFrance. Dans les Alpes-Maritimes, si les chif-fres de ventes du neuf sont en progression en2013 (+ 20% par rapport à 2012 avec 3.191ventes), ce bon résultat, à l'inverse de la ten-dance nationale, est en trompe-l'œil : il est dûà la forte proportion de ventes en bloc (desventes à opérateurs sociaux), mais surtout ils'établit par rapport à 2012. Une année noire,avec un "plus bas" enregistré depuis 30 ans! Pire. Les indicateurs avancés sont préoccu-pants avec un recul de 15% pour les permisde construire et de 13% pour les mises enchantier. Or, comme l'a souligné Jean-PaulBetbèze, "les permis de construire d'au-jourd'hui, sont les constructions de demain".Le "déficit structurel" va donc s'aggraver.

Les solutions ? La CCI et ses partenaires, dontles collectivités et l’Etat, y travaillent depuis2003. Ensemble, ils ont mis en place une dé-marche en faveur du logement des actifs avecles Assises du Logement en 2007, 2008 et2009, avec les "12 propositions en faveur dulogement", ainsi que les ateliers de réflexiondont celui sur "l’ascenseur résidentiel dansles Alpes‐Maritimes". Plus récemment ontété lancés deux e-services : le "guide du loge-ment pour actifs" et une plate‐forme de miseen relation directe des entreprises avec desprofessionnels immobiliers pour les besoinsen logement temporaire de leurs salariés. Enpréparation aujourd'hui, un "guide du loge-

ment à l'usage des élus". Pour le président del'OIH, les solutions sont à trouver au plan na-tional avec des dispositifs réellement effi-caces et pérennes. Pourquoi pas un Pacte deResponsabilité dans le domaine du Loge-ment, suggère-t-il, l’Etat ne pouvant plus com-penser par ses budgets la défection dusecteur privé. Sur le plan local, Jean-MarieEbel appelle à une volonté politique affirméedans le domaine du foncier, de l’aménage-ment de la ville et des règlementations com-patibles avec l’objectif. C'est l'un des enjeuxdu Pacte Eco 2014 auquel 109 candidats ontrépondu (dont 57 ont été élus maires (voirpage précédente de ce numéro).

L'Observatoire Immobilier d'Habitat : un outilessentiel. Animé par la CCI, l’ObservatoireImmobilier d’Habitat, c’est plus de 30 ans

d’expertise, un outil incontournable au ser-vice des professionnels de l’immobilier. Au-jourd’hui, l’ensemble de la chaîne dulogement est représenté en son sein. L'OIHest passé de la simple observation à l'élabo-ration de propositions et à la mise en œuvred'actions. Voix du département au niveau na-tional (il est la référence pour les chiffres duneuf repris par le ministère du Logement), ilfait le lien entre les autorités nationales et lo-cales et assure le dialogue avec les maires du06 et les entreprises du département. C'estun outil majeur dans ce combat pour le loge-ment des actifs. n

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Actu & rendez-vous

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ENT MOINS CHER

annuelle, a fait le point sur le logement des actifs.

Vigibio (Villeneuve-Loubet)distinguée pour sa démarcheRSE

Le laboratoire azuréen de biologiemédicale dirigé par Vincent Raimondia reçu le prix de la meilleuredémarche Responsabilité Sociétale etEnvironnementale le 3 mars dernier àl’Assemblée Nationale, lors duconcours national organisé par leConseil Supérieur de l’Ordre desExperts-Comptables. Ce prix s’ajouteaux prix «Coup de cœur » déjà reçuslors des Trophées R.S.E PACA etAlpes-Maritimes.

3 juillet : première édition du workshop Posturama

Le 3 juillet 2014, le marché de laformation professionnelle ouvrira sesportes de 12h à 20h au CEEI, au sein deNice Eco-Vallée. 200 acteurs etdécideurs de la formation profes-sionnelle, du coaching du e-learningen PACA (responsables formation,directeurs généraux, formateurs,OPCA, organismes de formation, chefsd’entreprises, coachs, fournisseurs e-learning, etc. ) seront réunis pour lapremière fois sous forme de workshoppour échanger, s’informer, prendrecontact, présenter, acheter ou vendredes solutions de formation innovantes.Des tables-rondes et débats serontorganisés autour de sujets fortsd’actualité : la loi n° 2014-288 du 5mars 2014 relative à la formationprofessionnelle, à l’emploi et à ladémocratie sociale, les MOOC(Massive Open Online Courses) ouencore les enjeux et limites de l’e-learning. Entrée gratuite mais sur invitationexclusivement. Pour soutenir cesrencontres en tant que partenaireou pour exposer, contacter :[email protected]

bref...en

Les pistes de François Payelle (FPI) pour faire baisser le prix du logement"Les promoteurs, ces dernières années, ont dû faire face à laflambée du prix des terrains et à des coûts de construction tropélevés", analyse François Payelle, président national de la FPI."Nous avons aussi recherché les causes du blocage du foncierconstructible et du renchérissement des coûts de construction(+ 50% en dix ans!), dû pour une bonne part à l'inflation de

normes. Pour faire baisser ces coûts, nous avons remis 80 propositions augouvernement en décembre. Elles permettraient de réaliser 10 à 15 % d’économiessans diminuer la qualité des bâtiments. Quelques exemples? Réduire le nombre deplaces de parkings dans un contexte de développement des transports en commun.Il s’agit de s’aligner sur la règle appliquée au monde HLM (une place de parkingpar logement contre 1 et demi à 2 places actuellement) ce qui ferait baisser le prixde 200 à 300 €/m2. "

Jean-François Buet (FNAIM) face à la loi Alur Le 20 février, jour de la réunion, la loi Alur venait d'être adoptéedéfinitivement par le Parlement. Jean-François Buet, présidentnational de la FNAIM, ne cachait pas ses réserves. "La loi vaêtre contraignante pour les professionnels avec des missionscomplémentaires lourdes, un environnement plus complexepour la gestion locative. Au-delà, une kyrielle de mesurescontraignantes ne va pas inciter les propriétaires à louer,comme l'encadrement des loyers, les honoraires à la charge du

bailleur, le renforcement des diagnostics, les nouveaux droits donnés aux locataires(qui pourront contester le loyer par exemple)." Depuis, Jean-François Buet s'est un peu radouci. Dans une conférence de pressedonnée à Nice début avril, il a fait état de la prise en compte dans les derniersarbitrages de certaines remarques de la FNAIM (sur la formation par exemple).Les propositions concrètes de la fédération continuent aussi d'être étudiées. Ainsi,pour les zones tendues (les Alpes-Maritimes en sont une), un bail solidaire, visantà accorder des contreparties au propriétaire qui s'engage à louer avec des loyersmaîtrisés.

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ENTREPRISES

Réda

ction

C’est une première en France. Le Centre Hos-pitalier Universitaire de Nice a fait évaluer parl’observatoire Sirius de la CCI Nice Côted’Azur son impact dans l’économie locale. Etles chiffres issus de l’enquête publiée en 2013surprennent : ils révèlent le CHU comme unmoteur de la croissance azuréenne, avec desretombées totales de 1,456 milliard d’euros :presque trois fois plus importantes que sonbudget (570 millions d’euros).

Fort de 8355 salariés répartis sur cinq sites(L’Archet, Cimiez, Saint-Roch, Pasteur etTende), le CHU est l’un des plus gros em-ployeurs azuréens. Grâce aux rémunérationsdu personnel, 340 millions d’euros sont injec-tés dans les Alpes-Maritimes chaque année.Les achats et investissements profitent à 600entreprises du département, dont un quartdans le secteur de la construction. Au total, les

dépenses d’achats et d’investissements duCHU représentent 80 millions d’euros, dont60% auprès d’entreprises implantées à Nice.

Les colloques et salons équivalent à eux seulsà plus de 6 millions d’euros par an, au profit desentreprises locales. Les patients, dont 12% ré-sident en dehors des Alpes-Maritimes, dépen-sent sur une année près de 4 millions d’eurosentre les frais d’hôtel, de restauration et de par-king. Quant à l’impact économique des étu-diants provenant d’un autre département, il estestimé à 600.000€ par an. Le centre hospitaliercontribue donc largement au développementdu territoire, plus qu’on aurait pu l’imaginer.n

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Actu & rendez-vous

LE CHU DE NICE, UN ACTEUR À PART ENTIÈRE DE L’ÉCONOMIE LOCALE

n ETUDE. l’observatorie économique sirius cci révèle le chu comme un moteur de croissance.

EN équIpANt soN mAgAsIN d’AmpoulEs lEd, EllE A RéAlIsé ENvIRoN 30% d’éCoNomIE suR sA fACtuRE d’élECtRICIté. CElA luI pERmEttRA d’INvEstIRdANs uNE NouvEllE ENsEIgNE pouR sA fAçAdE.Au moment de renouveler vos équipements ou de faire des travauxdans votre entreprise, investissez dans des biens durables etéconomes : vous réduirez votre impact sur l’environnementet votre facture d’énergie.

Objectif : offrir le meilleur de la Côte d’Azur aumeilleur prix, tout en composant un séjour surmesure ! Le Conseil général des Alpes-Mari-times et le CRT Côte d’Azur, bras armé dutourisme pour le département et leurs parte-naires, lancent la COTEDAZUR-Card® en ceprintemps 2014, au bénéfice de l’ensemble dela destination Côte d’Azur !L’idée est de proposer aux touristes d’accéderaux sites et activités, qu’ils apprécient en prio-rité, et de les inciter à diversifier leur pro-gramme avec des propositions complé-mentaires, incluses dans cette fameuse carte.Les vacanciers, outre la gestion de leurs dé-

penses, se doivent de réussir leurs vacanceset beaucoup aspirent à des « vacances ditesd’expérience », des « vacances actives ». Lacarte propose, sur une formule de 3 ou de 6jours consécutifs, de pratiquer de multiplesactivités en s’appuyant sur une organisationsimple et un concentré de bons plans.

Ce véritable passeport électronique, simpled’utilisation, est prépayé. Il donne ainsi accèsà son détenteur à plus de 110 activités à pra-tiquer sur l’ensemble du territoire des Alpes-Maritimes et une partie du Var, du bord demer jusqu’aux stations d’été en montagne. A

partir de 39 € (pour une formule adulte de 3jours consécutifs), la carte ouvre ainsi prèsde 1000 € de prestations et de découvertessur une formule « tout inclus ». L’offre de plusde 115 activités est vouée à faire découvrirtous les atouts du territoire azuréen : art etculture, parcs de loisirs, jardins, visites gui-dées, activités de pleine nature, activités nau-tiques… Il y en a pour tous les goûts et tousles âges, répartis sur 53 communes de laCôte d’Azur et de l’Est Var, en clair, du littoralà l’arrière-pays jusqu’aux stations de mon-tagne. Plus un accueil privilégié aux déten-teurs de la carte : outre les économiesréalisées, des cadeaux sont remis dans cer-tains offices du tourisme et points d’accueil. De multiples combinaisons sont donc possi-bles, ce nouvel outil visant un public trèslarge. Selon que l’on soit amateur de musées,de grand air, de visites de grands sites ou quel’on souhaite optimiser son séjour. Un bonplan pour les familles et un très bon plan pourles familles nombreuses. En effet, à partir du3e enfant, la gratuité s’applique aux bambinsde la famille. n

En savoir + www.cotedazur-card.com

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photol’actu en

n TOURISME. depuis le 12 avril, les professionnels du tourisme de la côte d’azur proposent un

nouvel outil « anti-crise » pour répondre aux problématiques de consommation touristique.

NOUVEAU : LA CÔTE D’AZUR CARD

Plus de 150 professionnels du tourismeet de l’événementiel ont participé à la3e édition du Tourisme BusinessMeeting, organisée le 20 mars àl’Allianz Riviera par la CCI Nice Côted'Azur en partenariat avec Book YourEvent. Nouer des contacts etdécouvrir des entreprises innovantes,créer du réseau et faire du businessensemble dans une ambianceconviviale : voilà les raisons pourlesquelles les professionnels dutourisme d’affaires sont venusnombreux.

Plus surwww.tourismebusinessmeeting.fr

TOURISME BUSINESSMEETING : NOUVELLERÉUSSITE

LE BUS DE L’APPRENTISSAGEREFAIT UN TOURDu 4 au 6 mars, le Bus de l’Apprentissage tour 2014 a sillonné les routes desAlpes-Maritimes, à la rencontre des jeunes, des artisans et des entreprises venus à bord lors des 17 étapes. Un véritable service mobile, destiné à démontrer que l’apprentissage est à la fois une voie vers la réussite professionnelle pour les jeunes et un levier de compétitivité pour les entreprises.

Réda

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Actu & rendez-vous

Adieu Texas, bonjour Amadeus : un géant eu-ropéen remplace un géant américain. Annoncéfin décembre, alors que les négociationsavaient commencé, le rachat du site azuréende Texas Instruments par Amadeus s'est fi-nalisé le 28 mars dernier. C'est une chancepour Villeneuve-Loubet qui n'aura pas à sup-porter les désagréments d'une friche indus-trielle et retrouve un superbe porte-drapeautechnologique. Un signe positif aussi pour laCôte d'Azur, qui voit ainsi le leader mondialdes systèmes informatiques pour l'industriedu voyage renforcer et rationaliser son im-plantation régionale. Président d'Amadeuss.a.s., Claude Giafferri explique pourquoi songroupe a opté pour le rachat de ce site excep-tionnel de 23.000 m2 sur 20 hectares, qui futl’un des sites historiques de l’essor de la Côted’Azur comme terre d’accueil du high techmondial avec l’arrivée de Texas Instrumentsen 1961, suivi par IBM à la Gaude, en 1962.

Des locaux très éclatés à Sophia Antipolis. Ins-tallé à Sophia Antipolis depuis 1988, soit unan après la création de la société Amadeus, lecentre azuréen, principalement dédié à la Re-

cherche et Développement du groupe, aconnu un formidable développement. En unpeu plus de 25 ans, il est devenu le premieremployeur privé de la technopole et du dé-partement avec près de 5.000 personnes(voir encadré ci-contre). Une croissance ful-gurante qui n'a pas manqué de poser des pro-blèmes de "logement"... "Nos locaux à SophiaAntipolis sont très "éclatés : les équipes sont ré-parties sur 14 sites et pas moins de... 25 bâti-ments ! souligne Claude Giafferri. Noussommes déjà propriétaires, sur la route du PinMontard, de notre vaisseau-amiral. Mais pour70 % des bureaux que nous occupons, noussommes locataires. Nous avons dû le plus sou-vent louer au coup par coup. A chaque fois quenous signions un nouveau projet, il fallait re-cruter les équipes et trouver un toit pour lesabriter. D'où la situation actuelle avec des lo-caux éparpillés et des tailles souvent insuffi-santes pour établir une collaboration efficaceentre les équipes de chacun de ces bâtiments.Nous n'étions pas dans une situation pérenne,d'où la difficulté à gérer certains désagrémentsopérationnels que créait cet éparpillement. Il ya dix-huit mois, nous avons lancé un appel d’of-

fres. A Sophia, le parc immobilier n'est pasvraiment conçu pour une entreprise de notretaille. Le seul candidat était le CICA. Maisnous ne pouvions y rassembler que 900 colla-borateurs, ce qui ne réglait qu'une partie denotre problème. Entretemps, TI s'est présenté.Le groupe américain étant propriétaire de seslocaux. la transaction a pu se conclure trèsvite."

Un développement qui se fera désormais surdeux "hubs". "Nous avons donc envisagé denous développer désormais sur deux « hubs »situés sur le territoire de la Communauté d’Ag-glomération Sophia Antipolis (CASA) et dis-tants d'à peine une quinzaine de kilomètres,précise Claude Giafferri. Le premier demeu-rera le site historique de la technopole, avecl’ensemble des bâtiments de part et d’autre dela route du Pin Montard : soit un espace où lescollaborateurs peuvent marcher d’un bâtimentà l’autre. Nous passerons alors à Sophia Anti-polis de 74.000 m2 occupés actuellement à48.500 m2 à l'issue des retraits qui se ferontprogressivement. Le second hub sera donccelui de Villeneuve-Loubet. Les premières

n INTERVIEW. amadeus s'installe à villeneuve-loubet : claude giafferri, président, explique pourquoi

de texas instruments, implantation historique du HIGH TECH MADE IN côte d’azur.

POURQUOI AMADEUS A REPRIS LE SITE AZURÉEN

« Notre développementazuréen se fera désormaissur deux ‘hubs’, ce quinous a amenés à repensernotre organisation et notrefaçon de travailler. »Claude Giafferri, Président d’Amadeus sas.

Azur Entreprises I N° 101 I 11

son groupe a racheté le site

DE TEXAS INSTRUMENTS

Créé en 1987 par Air France, Iberia, Lufthansa et SAS, Amadeusest aujourd’hui le leader mondial des solutions de traitement desréservations pour l'industrie du voyage (11 802 salariés à traversle monde). Ses principaux sites sont à Madrid (siège social), So-phia Antipolis (développement et marketing produits) et Erdingen Allemagne (centre de traitement des données).Les presta-taires de voyage (compagnies traditionnelles et à bas prix, hôte-liers, croisiéristes, compagnies ferroviaires, de ferry, de locationde voitures et tour-opérateurs) et agences de voyages (en ligneet hors ligne) bénéficient de sa puissance de traitement destransactions et de ses solutions technologiques. À ce jour, plusde 80% des réservations effectuées par les agences de voyagesprovenaient de compagnies aériennes ayant un accord de conte-nus avec le groupe et plus de 70 compagnies low-cost sont ac-cessibles aux agences de voyages par l’intermédiaire d’Amadeus. Le groupe est implanté sur la Côte d’Azur à Sophia Antipolis de-puis 1988 et constitue le premier employeur de la technopole(près de 3.300 salariés et 1.800 sous-traitants). n

UN LEADER MONDIAL À SOPHIA ANTIPOLIS DEPUIS 26 ANS

équipes s'installeront vers la fin 2014 avecun effectif de 1.400 personnes d'ici 2016."La construction d'un nouveau bâtiment estenvisagée pour 400 personnes de plus. Ce quiferait, à terme, plus de 3.000 personnes àSophia et 1.800 à Villeneuve Loubet. Aussi,notre travail aujourd'hui, en liaison avec lespouvoirs publics, est de faciliter l'implanta-tion des collaborateurs qui iront à Ville-neuve-Loubet (navettes pour les transports,crèches et écoles pour les enfants, etc.)."

La répartition des équipes et l'organisationdu travail repensées. "L'acquisition du sitede TI a amené d'autre part à repenser notreorganisation à la fois dans la répartition deséquipes et dans la façon de travailler. Pour

la répartition, nous avons raisonné en termesde business. A Villeneuve-Loubet sera installéetoute la division Airline qui traite des solu-tions informatiques proposées aux compagniesaériennes, indique Claude Giafferri. Serontregroupés sur le site les informaticiens et lescommerciaux de cette activité". A Sophia,qui reste le siège d’Amadeus s.a.s, suivant lemême principe, resteront la distribution etce que Amadeus appelle les "new business" :hôtels, rails, aéroports, data intelligence, etc."Quant à la façon de travailler, nous allonsfaire évoluer les habitudes en laissant une partau télétravail et à la flexibilité dans les ho-raires, en aménageant des ‘bureaux volants’(des espaces pour connecter un PC lors d'unrendez-vous) et de nombreuses petites sallesde réunions équipées avec du matériel de vi-sioconférence pour permettre aux équipes decollaborer facilement. L’environnement de tra-vail mis en place prendra en compte l’évolu-tion vers des méthodes collaboratives qui sontla norme de l’informatique, désormais. Nousallons enfin pouvoir investir pour le longterme." n

« A Villeneuve-Loubet sera installée toute la division Airline qui traite des solutions informatiques proposées aux compagnies aériennes. »

Lafage Transaction distinguéLe groupe azuréen (5 agences avec 34salariés, 3.5 M.€ de C.A) dirigé parBenjamin Mondou signe une belleexpansion. Celle-ci a été remarquée,lors du colloque national du réseauimmobilier Century 21 (900 agences)que Lagage Transactions a rejointdepuis 1996. L’agence du Cap deNice (4 collaborateurs) est devenueen 2014 la première agence deFrance du réseau, avec un C.A de1.945 M€ d’euros HT, une troisièmeconsécration après celles obtenues en2009 et en 2013. LafageTransactions, présent sur les marchésde la résidence secondaire de luxe etde la résidence principale accèdeainsi au 8e rang national des groupesmembres du réseau Century 21.

Noesis (Sophia Antipolis),nouvel espace de coworkingWeddict, l’agence de Web marketing (8collaborateurs) créée en 2011 parSorin Marica, s’est lancée dansl’aventure du coworking en créantNoiesis, nouvel espace de 160 m2

dédié au coworking sut la technopole.Objectif : permettre à des salariésindépendants, des freelances, desdes créatifs, de bénéficier d’unespace de travail partagé et convivial.

Un nouveau dirigeant pour Ask (Sophia Antipolis)Acteur majeur des solutions sans-contact sécurisées, leader mondial surle secteur du transport public etfournisseur de nombreux pays dans le

domaine de l’identité, Askrenforce son équipedirigeante avec lanomination de JulienZuccarelli en tant queDirecteur général. N° 1dans le transport et n° 2dans l’identité, ASK est

présent dans plus de 50 pays,partenaire notamment des Transportsde Londres (Oyster), de Paris (RATP,SNCF), d’Atlanta, de Dubaï etfournisseur des passeports de plus de10 pays, dont 3 membres du G8.

Prix spécial pour GreenPriz (La Colle/Loup) la start-up innovante dans le domainede l’efficacité énergétique dirigée parEric Sgarroni a remporté le prixspécial du Design et Marketing lorsdu concours Energie Intelligented’EDF, ouvert aux PME de moins de250 salariés.

bref...en

12 I Azur Entreprises I N° 101

Actu & rendez-vous

Ce n’est pas son rôle le plus connu. Pourtant,au quotidien, la CCI assure une mission dereprésentation des intérêts collectifs des en-treprises en participant - aux côtés de l'Etatet des administrations, des collectivitéslocales et des partenaires économiques - auxdiverses commissions et structures de déci-sion qui régissent la vie économique.

C’est dans le cadre de cette mission que la CCINice Côte d’Azur siège dans plusieurs com-missions départementales des impôts : com-mission des bénéfices et chiffres d’affaires (+commerce détail et commerce gros), com-mission de conciliation, commission d’appré-ciation des valeurs vénales, commission desvaleurs locatives des locaux professionnels,ou encore la commission des impôts directslocaux. Ses délégataires obtiennent de nom-breux résultats et défendent les intérêts dumonde économique.

Piliers de cette mission, des chefs d’entre-prises expérimentés : Jean Crousillac et JeanCasals font partie de l’équipe des déléga-taires, qui comprend également RogerCapelletti, Dario Perez, Jacques Bouffies,Jacques Kotler, Eric Daufès et Jean-PierreHenry, Alexie Parsekian-Navarro, Claude

COMMISSIONS DÉPARTEMENTALES DES IMPÔTS : LE RÔLE JOUÉ PAR LA CCI

n FINANCES. présente dans de nombreuses commissions, la cci représente le contribuable,

dont les entreprises.

Batel et Jean-Michel Matas. Ensemble, ilsont siégé dans plus de 50 commissions en2013. «Ces commissions peuvent instruire desdossiers concernant les entreprises du secteurmarchand, de l’industrie, des services etautres, ainsi que pour des particuliers, quicontestent ou ne comprennent pas des redres-sements pratiqués par l’administration fiscale.Le rôle est de défendre le chef d’entreprise oud’expliquer pourquoi il aura choisi telle outelle solution, de donner des éléments tech-niques pour mieux apprécier une situation.L’expérience des membres de la CCI qui siègentdans ces commissions, leur donne toute la lé-gitimité pour le faire. Il s’agit d’une missionimportante», souligne Bernard Kleynhoff, lePrésident de la CCI. «A titre d’exemple, la Commission Départe-mentale des Impôts Directs et des Taxes sur leChiffre d’Affaires traite pas moins de 260 dos-siers par an, au cours de plus de 50 séances,précise Jean Casals. Bien que consultatif, sonrôle est efficace : quand nous avons fait unbilan de l’activité, nous avons constaté que98% des avis rédigés par le juge sur la base denos commentaires étaient acceptés par lesservices fiscaux... Qui aujourd’hui «creusent»de plus en plus dans la gestion de l’entreprise,sans se limiter au seul aspect fiscal. Nous,

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shot

représentants CCI avons un rôle positif parcequ’on le fait en tant que professionnels et vrai-ment en toute clarté : on ne cherche pas àdéfendre des gens qui font de la fraude fiscaledélibérée, ni dilatoire. Mais dans de nombreuxdossiers nous savons montrer qu’il n’y a pasd’acte anormal de gestion. Ce qui nous permetd’obtenir des aménagements».

Représenter le contribuable. «Au sein de laCommission Départementale de Conciliation,nous examinons environ 60 à 70 affaires paran, explique Jean Crousillac, autre «vieuxroutier» de l’entreprise, qui a siégé à la CCIde 1977 à 1995. Présidée par un juge au Tri-bunal de Grande Instance, elle comporte troisreprésentants de l’Administration, et, du côtédu contribuable, il y a un notaire, le représen-tant des experts immobiliers, celui de laChambre d’Agriculture, et donc, le représen-tant de la Chambre de Commerce et d’Indus-trie. Par notre connaissance du terrain, nousessayons là aussi d’atténuer les rigueurs del’administration autant que faire se peut, dansdes dossiers de biens immobiliers. Avec desdégrèvements à la clé dans de nombreux cas,après débat sur la superficie, la situation, l’ex-position, le quartier résidentiel, l’environne-ment, etc. avec les représentants du Fisc». n

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: suite page 14

Dans le réseau des CCI françaises, 2014 estL’année de l'innovation. Avec un triple mes-sage : l'innovation est protéiforme et ne peutse réduire à la seule dimension technolo-gique ; tout le monde est concerné quels quesoient la taille de son entreprise et son sec-teur d’activité ; il est possible d'accompagnerun très grand nombre d'entreprises sur lechemin de l'innovation, dans tous les sec-teurs. Sur le terrain, la CCI Nice Côte d'Azurest implantée dans les principaux foyers d'in-novation du département, notamment à So-phia Antipolis et dans l’Eco Vallée. Objectif,détecter les potentiels d’innovation dans lesentreprises pour favoriser l’émergence denouveaux projets. Mais aussi accompagnerl’éclosion de nouvelles entreprises inno-vantes et les aider à se développer . Un déve-loppement qui passe plus souvent qu’onl’imagine par le transfert de technologies,pour permettre aux idées des chercheurs dedevenir des réalités d’entreprise. Un levierui répond en particulier aux besoins en inno-vation des PMI.

Le transfert de technologie : de l’idée à l’inno-vation. Depuis deux ans, la SATT Sud Est(Société d’Accélération du Transfert de Tech-nologies), en partenariat avec la CCI NiceCôte d’Azur, transforme les résultats de la re-cherche publique en applications pour l’in-dustrie. Parmi les exemples de réussite,figurent deux transferts de technologies quiont eu lieu sur l’antenne Côte d’Azur à So-phia-Antipolis : le vaccin anti-VIH et l’analyseà haut-débit de l’ADN.En clair, le transfert de technologies consisteà traduire les découvertes de la rechercheuniversitaire ou privée en innovation indus-trielle, en les commercialisant sous la formede nouveaux produits ou services. Interfacesentre le monde de la recherche et celui desentreprises, les SATT ont pour mission d’ac-célérer le transfert de technologies. Il enexiste quatorze en France, parmi lesquellesla SATT Sud Est dont le siège se situe à Mar-seille et qui possède une antenne à Sophia-Antipolis. La SATT est un accélérateur : elleleur fournit des technologies innovantes is-

sues de la recherche publique à moindrecoût, avec des risques financiers et tech-niques limités.

19 transferts technologiques déjà réalisés dansle 06. « La SATT Sud Est assure la matura-tion juridique, économique et technologique derésultats de recherches, explique Sarah Dahl,responsable de l’antenne Côte d’Azur. Endeux ans, nous avons déjà réalisé 19 transfertstechnologiques. Nous avons aussi contribué àla création de jeunes entreprises innovantes :depuis début 2013, trois start-up ont démarréleur activité et cinq autres devraient être crééesdans les tout prochains mois ». Le transfert se déroule en plusieurs phases :la détection d’un résultat de recherches, ladéclaration d’invention par le chercheur,l’évaluation du potentiel économique, la pro-tection par la propriété intellectuelle (dépôtde brevets, etc.), la maturation, la recherchedes licenciés potentiels et la commercialisa-tion de la licence ou la création d’une start-up.

n INNOVATION. comment, sur la côte

d’azur, les idées des chercheurs

deviennent des réalités d’entreprises

avec le transfert de technologies.

Dossier

L’INNOVATION,MOTEUR ÉCONOMIQUE

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14 I Azur Entreprises I N° 101

Dossier L’innovation, moteur économique

Il y a les idées reçues et la réalité. En 2013,malgré les difficultés économiques, environ unchef d’entreprise sur deux a investi dans unedémarche d’innovation.

L’Observatoire Economique Sirius vient defaire paraître une veille conjoncturelle surl’innovation des entreprises du département,basée sur une enquête auprès d’un panel deplus de 300 entreprises.

En effet, en temps de crise, l’innovation estun outil clé pour améliorer les performanceset la compétitivité. Cette innovation peutrevêtir des formes très différentes : créationd’un nouveau produit, mais aussi innovationen termes de procédé de fabrication,d’organisation ou encore de marketing. Elleconcerne toutes les structures, quelle que soitleur taille.

Les moyens financiers consacrés varientfortement selon la taille des unités et l’activitéexercée. Si près de la moitié des entreprisesdans les secteurs de l’industrie, du commerceet des services ont consacré des moyensfinanciers à l’innovation, en revanche, moinsd’une entreprise sur trois du secteur de laconstruction a investi dans cette démarche.Bonne nouvelle, on peut également noter queles petites entreprises, tissu majoritaire sur ledépartement, ont témoigné d’une fortedynamique d’investissements.

Une innovation multiforme

De même, cette innovation a été multiforme :les 4 catégories d’innovation ont été mises enœuvre par les chefs d’entreprises des Alpes-Maritimes. L’innovation concerne le plussouvent une offre de produits nouveaux,l’amélioration de l’efficacité commerciale(création de site internet…) oul’investissement dans l’outil productif(modernisation technologique…).

La concrétisation de ces démarchesd’innovation n’a pas été facile pour plus d’untiers des entreprises. En cause, des difficultésfinancières dues à un manque de trésorerie ouune réticence des banques à apporter desfinancements. Malgré ces difficultés, et souscondition d’une situation conjoncturellefavorable, les entreprises prévoient decontinuer d’innover en 2014. Plus de 6 chefsd’entreprises sur 10 entameront oupoursuivront une démarche d’innovation,particulièrement dans le domaine des serviceset de l’industrie.

CONJONCTURE. LESENTREPRISES DES ALPES-MARITIMES CONTINUENTD’INNOVER.

De la découverte d’un vaccin anti-VIH à l’analyse de l’ADN génomiqueLe premier contrat de licence d’exploitationde brevet a été conclu en mai 2012 avec la so-ciété Biosantech SA, installée à Sophia-Anti-polis. Ce transfert d’une technologie brevetéepar Aix-Marseille Université et le CNRS ré-sulte des travaux de recherche du Dr Er-wann Loret sur le développement d’un vaccinthérapeutique contre le SIDA. « Ce vaccin secompose d’une peptide qui aiderait les patientsséropositifs à restaurer leur immunité cellu-laire et à éliminer les cellules infectées par leVIH», explique Corinne Tréger, présidente-directrice générale de Biosantech. Les essaiscliniques sur les patients porteurs du virusont débuté il y a un an et, à ce jour, aucuneffet indésirable n’a été observé. «Sur cinqprojets dans le monde, notre vaccin est le seulà être autorisé à passer en phase II (quatrephases sont nécessaires pour la commercialisa-tion). Nous saurons à la fin de l’année s’il estvalidé en tant que vaccin ».De même, la SATT Sud Est a permis le trans-fert d’une technologie brevetée par l’Univer-sité de Nice Sophia Antipolis et le CNRSrésultant des travaux de recherche du Dr Na-dine Martinet. Cette chercheuse a mis aupoint des tests haut-débit destinés à apprécierla qualité de l’ADN et de l’ARN. Objectif : dé-velopper et commercialiser des tests de diag-nostic in vitro d’analyse de la qualité de l’ADNgénomique. Un contrat de licence exclusived’exploitation de brevet a été conclu avec laPME biopharmaceutique française Eurobio,spécialisée dans le développement de tests etkits de diagnostic in vitro, déjà utilisés dansdeux biobanques, à Nancy et Dijon.

La CCI Nice Côte d’Azur partenaire« Nous cherchons à transférer des technologiesde préférence vers les PME des Alpes-Mari-times, précise Sarah Dahl. Et c’est là que laCCI Nice Côte d’Azur intervient, grâce à unpartenariat mis en place il y un peu plus d’unan. Elle organise des ateliers, forums, confé-rences techniques et rendez-vous B to B avec lesentreprises pour faire émerger les projets d’in-novation et découvrir les PME susceptiblesd’être intéressées par une licence ». Le rythmede cession des licences s’accélère au fil desmois. La SATT Sud Est vise désormais l’ob-jectif d’une licence par mois en moyenne. Leschercheurs sont également plus nombreux àprésenter leur projet : la SATT a recueilli 100déclarations d’invention en 2013, contre 78 en2012. Pour 2014, elle en attend 120.

L’innovation est en forme dans le 06Des preuves que l’innovation est en formesur la Côte d’Azur ? Elles ne manquent pas,comme le démontre la veille conjoncturelleréalisée par l’observatoire Sirius-CCI (voirencadré ci-contre). Exemple récent avec unePME de Mouans-Sartoux : Adlynx (4 salariés,170 K* de C.A) créée en 2006 par HenriRenggli. Bureau d’études en électronique etacoustique haute puissance et haute fré-quence, Adlynx intervient dans les domainesde l’automobile, de l’aéronautique, des télé-communications, de l’armement et des ma-chines spéciales, pour lesquels elle réalisedescahiers des charges sur mesure. Adlynx estégalement porteur du projet innovantH2Omega, spécialisé dans le traitement et ledessalement de l’eau de mer, qui fait partiedes 58 premiers lauréats du concours mon-

Corinne Tréger, présidente-directricegénérale de Biosantech et les diri-geant de l’entreprise : Olivier Dan-quigny, Laurent Venuat et MichelCorrea.

Azur Entreprises I N° 101 I 15

dial Innovation 2030 lancé en 2013 par BPI-France. Ce concours a pour objectif de déni-cher les futures pépites de l’économiefrançaise dans 7 secteurs de croissance.«Notre structure légère et souple nous permetd’intervenir sur des délais courts, et deux bre-vets mondiaux démontrent notre expertise dansle traitement des eaux et la focalisation acous-tique appliquée à la nébulisation, souligneHenri Renggli. Notre objectif en 2014 est deréaliser un démonstrateur à échelle réelle denotre procédé H2Omega, pour lequel BPI-France va nous financer à hauteur de 200 K€.C’est une innovation de rupture par rapportau mode de dessalement des eaux de mer leplus utilisé à ce jour, à la technique éprouvéemais onéreuse et surtout polluante. Notre solu-tion répond à la fois aux problématiques decoût d’exploitation, en le divisant de moitié, etde respect de l’environnement. Concrètement,l’eau salée, intégrée dans une unité de nébuli-sation acoustique, se transforme en brouillardqui, après évaporation et filtrage électrosta-tique, vient se condenser sur une plaque. Onobtient d’un côté de l’eau douce, de l’autre dusel sec récupérable et valorisable». Adlynx misetous ses fonds propres dans le projet et visepour 2014 une forte croissance, car beaucoupd'autres projets menés par la PME en relationavec les universités sont actuellement enphase de pré-industrialisation... n

En savoir +www.cote-azur.cci.fret sur la communauté innovation de www.cote-azur-ecobiz.frSATT Sud-Est (Campus Sophi@Tech)www.sattse.com

A l’invitation des clubs azuréens de l’Associationpour le Progrès du Management (APM), unexpert international a rappelé qu’innoveraujourd’hui, c’est aussi savoir faire plus avecmoins... Et dans ce domaine, les exemples nemanquent pas pour peu qu’on regarde au-delàdes préjugés et des frontières. Selon NaviRadjou, expert en leadership et innovation derenommée internationale qui était l’invitéprestigieux des clubs APM de Nice et Monacoil y a quelques semaines, l’Occident peutconstruire un nouveau moteur d’innovationqui lui permette d’innover plus vite, mieux etmoins cher.

Français d’origine indienne, diplômé del’École Centrale Paris et basé à Palo Alto enCalifornie, Navi Radjou estime que pour cefaire, les entreprises occidentales doiventchercher de nouvelles sources d’inspiration.Les marchés émergents peuvent constituerune excellente source pour commencer. Del’Afrique au Brésil en passant par l’Inde et laChine, des milliers d’entrepreneurs pratiquentune approche d’innovation frugale dessolutions simples mais efficaces : comme unréfrigérateur en Inde conçu entièrement enargile qui ne consomme pas d’électricité, unpanneau publicitaire au Pérou qui convertitl’humidité en eau potable, ou une couveusepour bébés prématurés vendue en Chine et enAfrique qui ne coûte que 1 pourcent desincubateurs traditionnels vendus en Occident.

REGARD EXTÉRIEUR.L’INNOVATION N’EST PASQUE TECHNOLOGIQUE.

La convention internationale des villesintelligentes et durables se veut à la fois un lieude rencontres et le «think tank» de latransition «smart city» des quartiers, desvilles, des villages, des métropoles, ou deszones d’activités. Un grand rendez-vousinternational, dont la CCI est partenaire depuisles débuts.

25 & 26 juin 2014 à Nice Acropolis.www.innovative-city.com

RENDEZ-VOUS.3e ÉDITION D’INNOVATIVECITY À NICE.

Henri Renggli, dirigeant d’Adlynx et son équipe : la PME deMouans-Sartoux est à la pointe de l’innovation en matièrede traitement et dessalement de l’eau de mer.

Une entreprise qui innove possède un taux decroissance bien supérieur à celui d’uneentreprise qui n’innove pas. Or, il existe plus de70 laboratoires et 5000 chercheurs dans unrayon de 50 km autour de votre entreprisecapable de vous aider à innover... Ainsi queplusieurs dispositifs de soutien financier quipeuvent rendre l’accès à cette recherchepublique peu onéreuse. L’UPE06, l’UIMM, F2i, la DRRT, la CCI NiceCôte d’Azur, BPI France, la FondationUniversitaire, PERSAN et trois collectivitésterritoriales (Métropole Nice Côte d’Azur et lescommunautés d’agglomération de SophiaAntipolis et des Pays de Grasse) se sontregroupés pour lancer le projet pilote derapprochement laboratoires-entreprises, portépar l’association Recherche et Avenir basée àCannes, afin de faire bénéficier les entreprisesdes Alpes-Maritimes des compétences etressources des laboratoires. Le dispositifpermet de tester les solutions de partenariatspossibles (doctorant, stagiaire, contrat derecherche, transfert de technologie,...) afin derépondre à un - ou plusieurs - enjeuxd’innovation pour votre entreprise qu’ils soienttechnologiques, processus ou marketing. Les premiers échanges entre entreprises etchercheurs ont porté leurs fruits. L’entreprisePronutri à Carros et le Laboratoire de Physio-Médecine Moléculaire de Nice se sont ainsiassociés dans le but de réduire les effetssecondaires des traitements contre le cancer.

En savoir plus : [email protected]

INTERFACE.UN PROJET POURFACILITER L’INNOVATION.

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16 I Azur Entreprises I N° 101

Dossiers & thématiques

WORKSHOP CROISIÈRE : DOPER L'OFFRE TOURISTIQUEPROPOSÉE AUX ESCALES

C’est depuis les années 2000 une des compo-santes fortes du tourisme azuréen. Avec613.000 passagers (dont plus de 56.000 en«tête de ligne, c’est-à-dire les croisières pre-nant leur départ depuis la Côte d’azur) etprès de 420 escales en 2013, la croisière re-présente ainsi quelque 40 millions d'euros dedépenses sur le département. Non négligea-ble. La Côte d'Azur s'est aussi organiséepour répondre à ce marché avec entre autresla création dès 2007 du FRCC (French Ri-viera Cruise Club) qui fédère tous les ac-teurs de la destination « Côte d’Azur », maisaussi une présence dans les plus grands sa-lons mondiaux comme le Cruise Shipping deMiami, plus des opérations "Tourisme etShopping" à destination des croisiéristes.

Le Workshop Croisière annuel (il a eu lieu le16 avril au siège de la CCI, à Nice), repré-sente lui aussi un temps fort. Dans la fouléede Miami, il permet de rassembler tous lesprofessionnels azuréens liés de près ou deloin à l'activité croisière (autocaristes,guides, agents de tourisme, loueurs de voi-tures…commerçants, restaurateurs…) pourleur présenter les dernières tendances etévolution du marché, cerner les bénéficesque les acteurs locaux peuvent en tirer ets'interroger sur les moyens à mettre enœuvre pour capter encore mieux la clientèledes croisiéristes.

En ce qui concerne l'évolution, la tendance estpositive. La Méditerranée, 2e destination

croisière après les Caraïbes, connaît un fortdéveloppement en Europe et notamment enFrance. Les chiffres restent à la hausse : 21,7millions de croisiéristes en prévision en 2014contre, 21,3 en 2013; une nouvelle clientèleémergente en Asie; 25 nouveaux navires decroisière attendus d’ici 2017; la Méditerra-née est donc plus que jamais attractive, avec15,3 millions de croisiéristes en 2013, chiffreen progression de 10 % sur 2012. Pour laCôte d'Azur, dont les infrastructures depostes à quai sont limitées, la réponse à lademande est passée par l’ouverture de plu-sieurs portes d’entrée maritime (Cannes,Nice et Villefranche mais aussi Antibes etGolfe Juan), et par des produits innovants dedécouverte du territoire.

Cette année, la nouveauté tient dans des "Es-cales thématiques". Autour des deux thèmescentraux, Activités plein air (vélo, ski, voile,canyoning, viaferrata, etc.) et "Fleurs et jar-dins" (jardins cannois, parfums grassois, mi-mosas, etc.), 38 "menus" d’escales à thèmessont proposés au départ des 5 ports. Un pro-duit innovant qui a plu à Miami et qui viendras'ajouter aux nouvelles offres touristiquescroisière qui sortiront du workshop. n

En savoir +www.frenchrivieracruiseclub.com

Liste, date et horaires escales de croisière disponibles en ligne sur www.riviera-ports.com

[email protected] 0 800 422 222

n TOURISME. la côte d’azur accueille plus de 600 000 passagers, générant 40 m€ de dépenses.

Lier le tourisme de croisière avec lescommerçants et artisans de proximité,c'est l'objectif de trois nouvellesopérations "Tourisme et Shopping" quela CCI Nice Côte d'Azur organise enjuin prochain avec le FRCC (FrenchRiviera Cruise Club) :

À Antibes Juan-les-Pins, le 3 juin avecaccueil des croisiéristes par deshôtesses qui leur remettront des flyersproposant deux parcours ("culture etpatrimoine" et "shopping") incluant desétapes "restaurants-bars",

À Nice, le samedi 7 juin avec unedouble cible : les passagers de 2ferries pour la Corse et les croisiéristesde 2 paquebots. Au programmeanimations, orchestre provençal,confiserie du port, distribution degadgets et de flyers,

À Cannes, le 17 juin avec desanimations musicales et dégustationssur le quai Laubeuf, le quai St Pierre,et la rue Meynadier, ainsi qu'une miseen valeur des commerçantsparticipants sous le label "Welcome toCruise Passenger".

TROIS OPÉRATIONS"TOURISME ETSHOPPING" AUTOURDE LA CROISIÈRE

Les participants au workshop 2014 ont été accueillis àla CCI dans un décor dédié au thème de la croisière.

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0810 19 20 21SIMPLIFIEZ-VOUS L’INTERNATIONAL

PROVENCE ALPES CÔTE D ’AZUR

Pour sa 4e édition, le 19 mars dernier à la CCI,BA06 event a pris une nouvelle ampleur avec46 jeunes pousses à la rencontre de 45 inves-tisseurs, 23 donneurs d'ordre et d'une ving-taine d'entreprises accompagnantes. Le grandbrassage. Une édition 2014 qui a ouvert aussisur le business de l'innovation, révélant unécosystème très riche qui pourra peser en fa-veur de la candidature French Tech Côted'Azur. «BA06 event devient le rendez-vous in-contournable des entreprises innovantes», souli-gnait ainsi Bernard Kleynhoff en accueillanttout naturellement la manifestation à la CCI, la"maison" des chefs d'entreprise. «Nous savonstous que la croissance économique passe par labonne santé des entreprises, il est impératif deles aider dans les premières étapes de leur vie,indique Yvon Grosso, Président de l’UPE06. Acet égard, BA06 event est un véritable tremplinpour leur réussite». Quant à Georges Dao, l'initiateur de la mani-festation au sein de l'UPE06, il explique avoircherché l'efficacité avec 350 rencontres prépa-rées à l'avance (il y en a eu plus de 600 dans lajournée) et une utilisation renforcée des"pitchs", ces présentations du projet d'entre-prise en 2 minutes, qui obligent être net, préciset convaincant. Le résultat ? Les participantsvous en parlent.

Alain Prette (Beepeers) : "de bons contactsclients et investisseurs"C'est la seconde participation à BA06 pourBeepeers, créateur de communautés mobiles.Pour Alain Prette, l'un des fondateurs, «Nosproduits sont prêts, nos premières applicationssont sorties (Cap entreprises CCI Nice Côted'Azur, Le Petit Journal, Grimaldi Forum, So-phia Ways avec le Symisa, etc.). Nous sommesdonc entrés dans une phase de "Business Deve-lopment" : passer à une échelle supérieure, allerà l'international, monter une force de vente.Aussi nous cherchons à lever 2 millions d'euros.Cette année, nous avons eu beaucoup decontacts clients et investisseurs. Ils ont été d'au-tant plus efficacement que les rencontres étaientprogrammées.»

Olivier Kleindienst (Kolpi Subsea) : "l'accentsur les donneurs d'ordre"Pour Olivier Kleindienst, fondateur de KolpiSubsea (systèmes de commandes à distance),ce fut l'occasion d'afficher un repositionne-ment sur les consoles de pilotage de la robo-tique de service. «C'est notre 3e année deprésence. Nous nous étions développés sur la "ro-botique sous-marine" pour la défense. Mais l'andernier, nous nous sommes diversifiés sur la ro-

BA06 EVENT 2014 : CE QU'EN DISENT LES E

n ÉVÉNEMENT. accélerateur de business, ba event s’impose comme la rencontre annuelle des act

de l'innovation et un excellent levier d’opportunités d’affaires.

botique terrestre pour le démantèlement nu-cléaire. A BA06 2014, nous avons mis aussil'accent sur les donneurs d'ordre, avec notam-ment GSF qui s'est engagé dans le domaine dunettoyage de centrales nucléaires».

Adina Gigoriu (Active Asset Allocation) : "l'exercice du pitch"Société d'ingénierie financière de la pépinièrede NCA, Active Asset Allocation a obtenu unebelle reconnaissance : le trophée 2014 dansune des catégories les plus fournies, celle desTIC. Adina Gigoriu, une des fondatrices, étaitvenue rechercher des financements et despartenaires. «La société, créée fin 2010, compte10 personnes et recherche 1 million d'euros pourson développement. Nous avons déjà des revenusrécurrents et des partenariats avec des fonds depension et des caisses de retraite (AG2R LaMondiale, OFI Asset Management,…). Maisnous n'avons pas encore d'équipes commer-ciales. BA 06 nous a permis d'avoir de la visibi-lité, de rencontrer des investisseurs, de nouspositionner auprès de donneurs d'ordre locaux.Nous avons aussi beaucoup apprécié le systèmede "pitch elevator". Un excellent exercice!».

Emmanuel Curinier (F-Reg) : "nous faireconnaître auprès des collectivités"Pour F-Reg, qui vient d'être créée au sein del'incubateur PACA Est sur des solutions inno-

18 I Azur Entreprises I N° 101

La boîte à outils de l’entreprise

vantes de lutte contre les inondations, c'était lapremière participation. «Nous cherchons à nousfaire connaître auprès des collectivités et égale-ment à préparer une levée de fonds : 150.000euros, pour assurer un salaire sur un an, tra-vailler à la certification CSTB et étendre à l'in-ternational notre propriété industrielle,explique Emmanuel Curinier, cofondateuravec Thierry Courbon. Lors de cette journée,nous avons fait des rencontres intéressantes,comme avec l'APAVE pour le test du clapet, unélément essentiel de notre solution. Nous avonségalement rencontré des cabinets spécialisésdans le développement international».

Eric Sgarroni (Greenpriz) : "l'exemple de ceque peut faire naître BA06"«L'an dernier j'avais participé pour faire plaisir,avoue Eric Sgarroni, qui, avec Greenpriz, alancé toute une gamme de produits innovantspour le pilotage électrique des bâtiments ter-tiaires. Finalement, j'avais pu rencontrer Bali-trand et signer un contrat. Cette année, aussi, jesuis venu de bon cœur au titre de la reconnais-sance, mais également d'une levée de fonds d'1million d'euros. Aujourd'hui nos produits sontlà. Nous avons signé grâce à BA06 un partena-riat avec Izypeo associant notre matériel avectoute la partie logicielle de notre partenaire. Ence sens, nous offrons un exemple de ce que peutfaire naître cette manifestation. Ajoutons, que

« Pour nous, c'est un moyen de détecter des start-ups locales. »Christophe Bourgue,Directeur du site deSchneider Electric.

Alain Prette (Beepers).

Adina Gigoriu (Active Asset Allocation).

Azur Entreprises I N° 101 I 19

NTREPRISES

eurs de la chaine

pour toute l'équipe, ce fut aussi une journée derécréation : nos cinq collaborateurs étaient surle pont».

Christophe Bourgue (Schneider Electric) : "un moyen de détecter des start-ups locales"Schneider Electric, à Carros est un fidèle.Christophe Bourgue, le directeur du site, leconfirme. "Nous sommes partenaires de BA 06depuis plusieurs années. Pour nous, c'est unmoyen de détecter des start-ups locales. Un exem-ple : l'an dernier, nous avons rencontré Advan-solar, une start-up niçoise qui conçoit desstations de recharge solaire pour les véhiculesélectriques. Elle est depuis devenue un de nosfournisseurs. Cette année, nous avons été inté-ressés par Ovezia. Nous envisageons de faire uneformation sur le site de Carros avec eux. Nousavons pu avoir également des contacts avecGreenpriz, Izypeo, Qualisteo. Ce sont des sociétésavec lesquelles des liens commerciaux peuvents'établir. Mais en tant que grands comptes, nouspouvons également leur ouvrir des portes. Il esten tout cas important pour nous de bien connaî-tre le tissu local pour éviter d'aller chercher loin,des ressources qui se trouvent près de cheznous».n

En savoir +www.ba06.com

www.cote-azur.cci.fr

Olivier Kleindienst (Kolpi Subsea).

Eric Sgarroni(Greepriz).

Faites votre buzz avec Ecobiz! Faites-leencore plus fort maintenant. C'est eneffet une nouvelle étape majeure quis'ouvre aujourd'hui pour Côte d'AzurEcoBiz avec la mise en ligne d'une nou-velle plateforme web 2.0, résolumenttournée business. Majeure parce quecet outil, bien dans la vague actuelle dela génération du web, apporte le pleinde nouveaux services : optimisation desmises en relations, valorisation des pu-blications des adhérents tels que leuractu, agenda, offre business, connexionaux réseaux sociaux, etc. Majeure également parce qu'elle ouvresur l'élargissement à l'ensemble de laPACA, s'engageant ainsi résolumentdans la dynamique régionale. Lancé en2007, Côte d'Azur Ecobiz avait déjà inté-gré Var Ecobiz en 2010, tandis que l'ar-rivée de Vaucluse Ecobiz est attendueen fin d’année et que d'autres départe-ments suivront. Mais déjà, la plateformetourne à l'adresse www.paca-ecobiz.fr,regroupant ainsi les 7 CCI de la région.L'ancienne plateforme avait permis demonter très haut ce service de la "e-CCI". Les derniers chiffres en témoi-gnent : 11.742 adhérents quireprésentent 9.073 entreprises répartiesparmi les 42 communautés et réseaux(et une 43e dans les tuyaux avec la com-munauté eDRH EcoVallée pour la miseen réseau des entreprises de la Plainedu Var).

En faisant peau neuve, Côte d’Azur Ecobizoffre une nouvelle version plus simple,plus intuitive, plus rapide. Elle devraitaussi amplifier le mouvement engagé,multiplier les prises de contacts et les re-lations entre les adhérents, leséchanges d'informations, d'expertises,

n RÉSEAU. du neuf sur le réseau des réseaux...

VOTRE BUZZ ENCORE PLUS FORTAVEC ECOBIZ

d'opportunités d'affaires. Les utilisa-teurs, en tout cas, sont ravis du change-ment. Andréa Leddé, fondatrice de Mail &com à Nice, inscrite l'an dernier à Eco-biz quand elle a créé sa société, fait par-tie de deux communautés, marketing-communication et e-commerce. «J'aitrouvé le nouveau site plus simple d'utili-sation, plus ergonomique. C'est impor-tant quand on cherche un outil qui vouspermette d'entrer dans un réseau local etde casser la solitude des gérants d'entre-prise».Conseil en e-reputation, basée au Can-net, Marion Landes utilise Ecobiz enpostant des news. Elle ne cache pas sasatisfaction. «La nouvelle plateforme res-semble aux réseaux sociaux auxquelsnous sommes habitués. Elle est plus ra-pide, plus facile à utiliser. Elle a ce quimanquait à l'ancienne : rapidité et sim-plicité». Secrétaire générale de l'associa-tion DCF 06, Anne-Marie Randriama-nandraitsiory anime le réseau DCF surEcobiz. En 2013, elle a fusionné avecDCF83. «Pour nous, Ecobiz a permis lerapprochement avec Toulon et a accru lanotoriété de l'association. Les membresDCF de Nice comme de Toulon peuventvoir les mêmes infos et élargir ainsi leurcercle. Quant à l'efficacité nous avons pula tester : avant d'être sur Ecobiz, une denos grandes manifestations réunissait 80personnes; avec l'écho du réseau, nousmontons maintenant à 250!». Une effi-cacité que la nouvelle plateforme va en-core renforcer. n

En savoir +www.paca-ecobiz.fr

Réda

ction po

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PME PERFORMANCE + : TOUS ACTEURS DE LA RÉ

n DÉVELOPPEMENT. dédié aux pme-pmi à fort potentiel, pme performance + est conÇu pour les

étape de leur parcours. azur entreprises donne la parole aux entrepreneurs qui se sont en

Dans un contexte économique toujours tendu,internationalisé et de plus en plus mouvant, lesentreprises ne peuvent pas continuer à fonc-tionner avec les mécanismes traditionnels.Elles doivent revoir leurs modèles en matièrede management, d’organisation, de dévelop-pement, de commercialisation… Pour cela,plusieurs étapes de réflexion, de remise àplat, de benchmark sont nécessaires. Maisfaute de temps, de moyens humains et finan-ciers, peu osent s’y aventurer. C’est pour leurpermettre de négocier cette mutation aumieux que la CCI met à leur disposition PMEPerformance + : un parcours unique et inno-vant sur 18 mois pour tout voir, tout revoir etréussir le pari de l’avenir. Plus de 55 entre-prises sont déjà engagées dans le processus.

Marcus Lubken, Idylle Production (Mouans-Sartoux)Comment réagit un sportif de haut niveaudans l’épreuve? Il la surmonte. Régatier che-vronné et homme de la mer, Marcus Lubkenest aujourd’hui à la tête d’Idylle Production,une entreprise créée par son épouse, au-jourd’hui décédée. Betty Castaldi a créé laPME en 1990. « D’abord studio de création demessages publicitaires, Idylle Production afranchi un palier à la fin des années quatre-vingt-dix en devenant créateur d’ambiances etde solutions audiovisuelles. Nous apportons auclient une solution clé-en-main pour animerson point de vente : mise en place et entretiendu matériel, programmation musicale, mes-sage publicitaire, vidéo… Moyennant un sys-tème d’abonnement, nous gérons l’ambiancesonore et visuelle d’un point de vente, de A àZ. Une formule qui a déjà séduit la plupart desmagasins Leroy Merlin de France, une ving-taine de Centres E. Leclerc du Sud-est, unegrande majorité des casinos de l’hexagone…Mais aussi des hôtels, casinos et magasins debricolage au Maroc, en Belgique, en Suisse,aux Pays-Bas.... ». Mais en bon marin, lorsque Marcus a décidéde se consacrer à l’entreprise, il s’est fixé uncap : multiplier par 2 le chiffre d’affaires del’entreprise dans les deux années à venir. «Pour relever ce défi, je savais pouvoir comptersur les 8 salariés de la société mais pourquoipas aussi bénéficier d’un appui extérieur ?J’avais déjà pu apprécier l’efficacité et leconseil de la CCI au cours de notre implanta-tion au Maroc. Lorsque j’ai pris connaissancedu dispositif, je n’ai pas hésité. Le timing étaitparfait. J’étais justement en train de revoircomplètement notre organisation, surtout auniveau du développement, avec le recrutement

d’un commercial. Un chef d’entreprise ne peutpas à lui seul assurer le développement d’unePME. Partagé entre son portefeuille clients etson entreprise, il a du mal à prospecter. C’estd’ailleurs le point faible relevé par notreconseiller CCI : notre manque de visibilité endehors de notre réseau de clients habituels,avec lesquels nous travaillons depuis très long-temps. Pour doubler un CA, mieux vaut êtrevu. Accompagné par le conseiller CCI, nousavons donc entièrement repensé notre stratégiede communication : site Internet, message, ap-proche marketing, utilisation des réseaux so-ciaux...» Et ça marche! «En trois mois,l’entreprise est sur un CA prévisionnelconforme à ses objectifs ! «Et nous allonsbientôt déménager dans des locaux plus vastes.PME Performance + offre un autre avantage:les échanges avec les participants du dispositif,rassemblés autour d’un club, et qui nous per-mettent de confronter nos analyses et point devue mais aussi de nouer des relations d’af-faires».

Frédéric Lavandet,Etablissements Maïstre (Drap)On reconnaît les grands crus comme lesbelles entreprises à leur longévité. Que direalors des établissements Maïstre qui affi-chent plus d’un siècle au compteur ? Ce dis-tributeur et grossiste en boissons a été fondéen 1912 par la famille Maïstre. Depuis deuxans, Frédric Lavandet en est le nouveau pro-priétaire. « Comment j’en suis venu à rejoindrele dispositif ? Au cours de l’opération CCI

Markus Lubken,Idylle Productions.

Le Club PME Performance + réunit lesdirigeants d’entreprise engagées dans ledispositif, pour prolonger l’expérience dePME Performance +. Il est conçu commeun véritable laboratoire d’idées, un « thinktank » économique chargé de déployer sesbonnes pratiques innovantes et di-rectement opérationnelles. Pour favoriserles rencontres entre dirigeants, valoriser lesacquis dans tous les domainesd’organisation et de fonctionnement(innovation, recrutement, développementcommercial, International…) et renforcerles échanges et les rapprochements d’af-faires, des rencontres se dérouleront deux àtrois fois par an autour d’une conférenceanimée par un expert.

UN CLUBpour prolonger l’expérience

La boîte à outils de l’entreprise

« L’étude de marché qui aaccompagné ce diagnosticnous a également été trèsprofitable. Grâce à elle, nousavons pu mieux nous rendrecompte de notre position et decelles de nos concurrents. »Frédéric Lavandet,Etablissements Maïstre.

Frédéric Lavandet,établissements Maïstre.

Azur Entreprises I N° 101 I 21

ÉUSSITE ENTREPRENEURIALE

accompagner vers une nouvelle

gagés dans la démarche.

Mobil Vallée des Paillons en novembre, j’ai étésensibilisé à l’offre des services de la CCI. L’ap-préciation très positive de Cynthia Guittard,dirigeante des Meubles Molinello, sur PMEPerformance +, a fini de me convaincre. Lediagnostic a parfaitement répondu à mes at-tentes. En tant que nouveau repreneur, jecherche bien évidemment à développer monentreprise. Avec moins de 3 % du marché azu-réen, nous avons une marge de progression». Pour y parvenir, l’entreprise a de solidesatouts : réactivité, qualité de service auclient… «Mais nous avons également despoints à améliorer que le conseiller CCI a bienfait apparaître : stockage trop important, for-mation des commerciaux à perfectionner danscertains domaines… Un autre point révélé parcette étude m’intéresse tout particulièrement :le développement durable. Quelle que soit sataille, une entreprise doit aujourd’hui tenircompte dans son organisation, son fonctionne-ment et sa croissance de cet aspect. L’étude demarché qui a accompagné ce diagnostic nousa également été très profitable. Grâce à elle,nous avons pu mieux nous rendre compte denotre position et de celles de nos concurrents.Pour un chef d’entreprise cette expertise exté-rieure est un véritable plus. C’est sur cette baseque nous allons maintenant avancer. J’aiprévu des sessions de formations pour monéquipe, sur le vin ainsi que des formationstechniques. En parallèle, nous allons musclernotre communication. En direction des pros-pects bien évidemment, mais aussi de nosclients pour leur présenter l’ensemble de nos

services et de nos savoir-faire. Enfin, je com-mence à étudier les actions à mettre en placepour placer ma PME sur les rails du dévelop-pement durable. »

Jean-Baptiste Reynes, Enodo (Nice)Enodo conçoit des maquettes virtuelles in-teractives en 3D. Créée en 2007, la PMEcompte aujourd’hui 13 salariés. « Comme laplupart des dirigeants de petites structures, jedois souvent me démultiplier : gestion, dévelop-pement de la clientèle, management deséquipes… Autant d’activités chronophages quilaissent peu de temps à la réflexion. Or, penserle long terme est aussi important que de gérerl’entreprise au jour le jour. C’est ce qui m’apoussé à rejoindre PME Performance +. Lesdirigeants de PME et TPE ont besoin de ce re-gard extérieur, de ce recul sur leur activité.Beaucoup connaissent les points forts et lespoints faibles de leur entreprise mais faute detemps et d’appui nécessaire, peu ont la possi-bilité de corriger et d’améliorer les choses.Grâce à ce dispositif nous avons pu aborder des

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ction

sujets aussi variés que les conditions généralesde ventes, la stratégie de communication, lemarketing et les outils de vente. L’accompagne-ment est donc très positif. Les conseillers sontde vrais professionnels, à l’écoute des besoinsde la société et sachant répondre à nos de-mandes. Ils font l’effort de se mettre dans la lo-gique de l’entreprise sans volonté de tout revoirmais en sachant s’adapter aux circonstances etaux moments.Et les résultats sont là. « D’ores et déjà, nousavons retravaillé sur l’image de marque de lasociété, la manière dont elle était perçue lorsde nos présentations et ce que nous devionschanger pour améliorer cette perception et lacompréhension de nos prestations. Plusieursréunions ainsi qu’une étude de benchmarkmenée par la CCI sur notre domaine d’acti-vité, nous ont permis d’affiner nos présenta-tions et d’améliorer notre communication.C’est exactement ce que j’attends d’un accom-pagnement : du concret ! Ce travail en profon-deur nous permet d’aller au fond des choses,d’envisager des solutions fortes et efficaces. Ins-crit dans la durée PME Performance + portedéjà ses fruits sur notre développement. Au-jourd’hui nos présentations commerciales por-tent la marque de ce travail. Ces premiersmois sont donc très intéressants pour nous. Etj’attends de continuer sur le même rythme !»n

Plus d’informations sur PME Performance + www.cote-azur.cci.fr ou au 0 800 422 222

« Comme la plupart des diri-geants de petites structures, jedois souvent me démultiplier :gestion, développement de laclientèle, management deséquipes… Autant d’activitéschronophages qui laissent peude temps à la réflexion. »Jean-Baptiste Reynes, Enodo.

« Un chef d’entreprise ne peutpas à lui seul assurer le déve-loppement d’une PME. Partagéentre son portefeuille clients etson entreprise, il a du mal àprospecter. »Markus Lubken, Idylle Productions.

Jean-Baptiste Reynes,Enodo.

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La boîte à outils de l’entreprise

n FINANCEMENT. focus sur les programmes européens et leur

A une certaine époque, il a pu être reprochéaux Alpes-Maritimes de ne pas faire suffi-samment appel aux financements européens.A l'inverse de nos voisins italiens qui eux, sa-vaient accéder efficacement aux pro-grammes de Bruxelles. Ce n'est plus vraiaujourd'hui. La CCI Nice Côte d'Azur endonne un exemple. Constatant que la recherche de finance-ments publics était un vrai métier, la Cham-bre de Commerce et d'Industrie a montéune cellule financements publics et Europe,chargée de prospecter et de rechercher desfinancements au-delà du cercle habituel etnotamment du côté de Bruxelles. Une re-cherche qu'elle fait aussi au niveau régionalavec la CCI PACA, ce qui lui permet de pro-poser, à travers une dimension plus grande,des projets plus impactant pour le territoireet les entreprises.

Concernant l'Europe, quelques caractéris-tiques propres aux financements qu'elle ac-corde sont à garder en tête. Ils ressortent detrois types de projets gérés à des niveaux dif-

férents. Le premier type : les financementseuropéens pilotés par la région. Ils serventuniquement au territoire et à ses entreprises.Pour les projets à caractère économique, ils'agit principalement du FEDER (Fonds eu-ropéen de développement économique et ré-gional). Il a pour but d'améliorer l’attractivitédes territoires mais vise également à accom-pagner les mutations économiques en stimu-lant les dépenses de recherche et dévelop-pement dans les PME.

Le second volet : les projets interrégions (In-terreg), pilotés par une des régions partici-pantes. Ils se placent dans une logique decoopération transfrontalière. Troisième type :les projets de coopération sur des théma-tiques spécifiques avec Horizon 2020, le pro-gramme européen pour la recherche etl'innovation. Ils sont gérés directement parl'Europe ou ses agences exécutives. Le prin-cipe est d'accéder au sommet de l'art sur unprojet donné (aérospatiale, biotechs, etc…),en réunissant les meilleurs de l'UE dans ledomaine.

FINANCEMENTS EUROPÉENS : 10 MIL AU BÉNÉFICE DES ENTREPRISES

Le Réseau Entreprise Europe (EEN), qui regroupe 600 organisations partenaires dans 54 pays (40 enEurope, 14 pays tiers tels que Etats-Unis, Chine, Russie, Mexique…), est à ce jour le seul réseau intégréd’appui aux entreprises et notamment aux PME, financé par la Commission européenne.

Lancée en 2008, cette initiative de la Commission européenne se présente sous la forme d’unguichet unique, auprès duquel les entrepreneurs peuvent solliciter des conseils et obtenirfacilement un large éventail de services d’aide aux entreprises. Le réseau intervient au profit desentreprises dans 4 domaines : l’information et le conseil sur la réglementation européenne : pourvendre, il faut s’assurer que son produit/service soit conforme à la réglementation européenne ; larecherche de partenaires technologiques ou commerciaux : grâce à des bases de données dédiéeset actualisées chaque jour et à ses 4 000 acteurs de terrain, le réseau aide les entreprises àidentifier des partenaires technologiques ou commerciaux ainsi que grâce à l’organisation derencontres d’affaires ; l’innovation et la recherche : comment accéder à des financementseuropéens dans le cadre Horizon 2020 et notamment dans le cadre de l’instrument PME ; laremontée d’informations à la Commission européenne.

En 6 ans les équipes EEN, intégrées notamment au sein des CCI, ont permis de doter le réseauconsulaire d’une compétence reconnue en matière de réglementation communautaire, derecherche de partenaires et de financements européens. Pour le sud de la France, les régionsLanguedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse se sont regroupées au sein d’un seulconsortium afin d’accompagner au mieux les entreprises avec un travail de proximité : RéseauEntreprise Europe France Méditerranée, composé de 5 partenaires dont la Chambre de Commerceet d’Industrie PACA. Le réseau, c’est 500 entreprises accompagnées par an, 800 mises enrelations avec des prospects et 25 contrats de partenariats signés par an.

Contact/ Nadège Bouget – [email protected] – Tel 04 93 13 75 14 www.entreprise-europe-france-mediterranee.eu

FOCUS. LE RÉSEAU ENTREPRISE EUROPE

Le Réseau Entreprendre Côte d’AzurRéseau Entreprendre Côte d’Azur estune association de chefs d’entreprisequi aident des entrepreneurs à créer oureprendre une PME avec des méthodesd’entreprise. Elle a pour vocation definancer mais surtout de valider etd’accompagner des projets decréation ou de reprise de PME. Unepriorité donnée à l’homme etl’engagement personnel desdirigeants, avec une politique del’échange basée sur la gratuité, laréciprocité, la confiance et laconvivialité, qui sont les valeurs del’association.

Pour les créateurs ou repreneursd’entreprises, Réseau EntreprendreCôte d’Azur est un outilcomplémentaire dans le réseau d’aideà la création ou à la reprise mais avecla particularité de mettre en place unedynamique particulière très efficacepour la pérennité des entreprisesaccompagnées. Pour accompagnerces créateurs et repreneurs, RéseauEntreprendre Côte d’Azur dispose, eneffet, d’un outil opérationnel desoutien financier - un prêt d’honneurattribué aux personnes investies dansle projet jusqu’à 50000 € voire90000 € sur certains - et d’un réseaude chefs d’entreprise, répondant auxbesoins d’accompagnement etfacilitant les mises en relation.

Mais l’apport aux créateurs etrepreneurs de Réseau EntreprendreCôte d’Azur ne peut se résumer auprêt personnel. L’écoute, la validationet l’accompagnement du projet sonttout aussi importantes que l’aspectfinancier. Ainsi, chaque lauréatentrepreneur est suivi et soutenurégulièrement par un membre del’association pendant trois ans. Aiderà définir la stratégie, à anticiper lesdifficultés, à acquérir la cultured’entreprise et les réflexes dudirigeant, susciter le partaged’expérience avec ses pairs et lacréation de valeurs via les rencontres,donner le goût de l’ouverture et del’engagement extérieur. À ce jour, lescréateurs soutenus par le réseauprésentent un taux de continuité del’activité à trois ans de 88 %.

En savoir +www.reseau-entreprendre.org

sur...focus

Azur Entreprises I N° 101 I 23

impact dans l’économie du 06.

LIONS D'EUROS

Dans l'année de l'innovation des CCI, il a toute sa place le programme Club Actions Brevet (CAB).Par son objectif d'abord : il s'agit de renforcer l'innovation technologique en constituant unréseau d'échanges sur la Propriété Industrielle entre PME et experts ainsi que d’aider lesentreprises innovantes, PME, TPE ou start-ups à définir leur politique brevet. Par sonambition ensuite : après une expérimentation et une montée en puissance dans les Alpes-Maritimes, le CAB fait école, il élargit aujourd’hui son rayon d'action à la région ProvenceAlpes Côte d'Azur.

L'idée de monter ce club remonte à 2007, suite à une prise de conscience de la faiblesse dunombre d’innovations industrielles et de la fuite des savoir-faire industriels à l’étranger. Ceconstat s’était traduit par les Etats Généraux de l’Industrie et la rédaction d’un Livre Blancpour lequel la Côte d'Azur s'est trouvée en pointe.Aussi, depuis 2007, en partenariat avec l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle),la CCI Nice Côte d’Azur a mis en place dans les Alpes- Maritimes un pilote "Club ActionsBrevet".

Ce pilote a mis en évidence une priorité pour les PME et TPE positionnées sur des marchésde niche : si elles voulaient maintenir leur avance technologique, il leur était nécessaire dese protéger de la concurrence en engageant la meilleure politique de Propriété Industriellepossible. Incontournable.

Ce pilote a touché 200 entreprises, professionnels de la Propriété Industrielle et PME dudépartement. Cent ont adhéré au Club Actions Brevet et 10 projets innovants ont étéaccompagnés sur la voie de la brevetabilité. Le CAB a gagné sa légitimité.

Le programme ainsi développé se joue en trois phases. Un : prospection directe desentreprises et par filière ; deux : sensibilisation des entreprises à la Propriété Industrielle àtravers des réunions thématiques et des réunions de club (le dernier en date, le 17 avril,portait sur les leviers de développement que représente la mine d’informations qui se trouveen accès libre sur les bases brevets) ; trois : accompagnement à la brevetabilité de projetsidentifiés comme innovants. C'est ce savoir-faire en matière de contenu et de déploiement duprogramme CAB, que la CCI Nice Côte d'Azur transmet maintenant à la CCI MarseilleProvence, en réalisant conjointement avec elle les premières opérations, réunions etmanifestations collectives. Ce déploiement est soutenu par l’Europe au travers des fondsFeder. Avec un objectif précis : étendre le Club Actions Brevet à toute la Région PACA.

En savoir + www.cote-azur.cci.fr, 0 800 422 222et sur la communauté Ecobiz du Club Actions Brevet : www.paca-ecobiz.fr

LE PROGRAMME CLUB ACTIONS BREVET

La cellule Europe de la CCI joue sur cesdifférents types de projets pour mobi-liser le maximum de financement eu-ropéens au profit des Alpes-Maritimeset de son développement économique.Des financements dont bénéficient lesentreprises, mais de manière indirecteà travers différents programmes de for-mation, de management environne-mental (1,2,3 Environnement), d'ac-compagnement à la performance (typePlato PACA), de "bench marking"(Ermis), etc…

Quelques exemples. Pour l'étude de fai-sabilité du projet de Campus Régionalde l'Apprentissage que la CCI a lancédans la technopole urbaine de NiceMeridia (un projet de 85 M€), la cellulefinancements publics a ciblé dans unpremier temps les fonds structurels eu-ropéens. L'Europe a ainsi réglé la moi-tié de la phase de pré-programmationpour développer le projet et monter lesdossiers de financement (50 M€ ont puêtre ainsi déjà assurés). Dans un autredomaine, celui du tourisme durable enMéditerranée, Shmile2 a permis enmars dernier à 10 hôtels, du 2 à 5étoiles, de recevoir l'Ecolabel Euro-péen. Un label qui pour Pierre Bord, di-recteur général du Negresco, estimportant. "Certains clients nous inter-rogeaient à ce sujet tandis que des so-ciétés qui font des séminaires, avant deréserver, voulaient savoir si nousavions une démarche."

Au total, en accompagnement de la stra-tégie 2015 de la CCI, sont gérés unequarantaine de projets européens d'unmontant allant de 300.000 à 1 M€, pourune enveloppe globale de 10 M€ sur lapériode 2010-2014. Dans le cadre d'ap-pels futurs, la cellule va pouvoir capita-liser sur les bonnes pratiques issuesdes trois grands projets dans lesquelselle a été chef de file : Ermis, Résaport,Shmile2. Cela, afin de les voir repro-duites dans un environnement écono-mique plus large et de générer denouveaux débouchés. n

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le programme qui va vous permettre d’observer, anticiper, rebondir... Et faire face.

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24 I Azur Entreprises I N° 101

Après la région parisienne, Strasbourg et Tou-louse, Fastroad a ouvert sur la technopole unenouvelle entité en décembre dernier. Fondéeen région parisienne en 2010, Fastroad déve-loppe une offre de services de transport deproximité de personnes, de livraison de plis,courriers et colis. Il s’agit de la première en-treprise adaptée dans le secteur du transporten France : elle emploie 80 % de travailleurshandicapés. Elle compte 35 chauffeurs, pour29 véhicules dotés de la double licence voya-geurs et marchandises. Elle a été lauréatedes Trophées Espoirs de l'Economie en2013.

Rencontre avec son dirigeant, Frédéric d’Am-bra, qui explique pour quoi l’entreprise à faitle choix de la Côte d’azur pour poursuivreson développement.«Nous sommes les premiers du genre enFrance et même en Europe ! D'habitude, lepersonnel handicapé est plutôt affecté auconditionnement et à l'aménagement d'espacesverts. Nous avons souhaité montrer qu'il étaitpossible de créer une société adaptée de trans-port de fret et de voyageurs. En fait, deux destrois associés fondateurs sont concernés par lehandicap, directement ou dans leur famille :nous étions donc sensibilisés à cette probléma-tique», souligne le dirigeant. L’entreprise estdonc très impliquée dans le domaine de laResponsabilité Sociétale des Entreprises(RSE).»Nos clients sont des PME, grandsgroupes ou collectivités qui ont des besoins detransport ou souhaitent externaliser la gestiondes transports. Parmi les grands comptes figu-rent des sociétés telles que Saint-Gobain, BNP

FASTROAD S’IMPLANTE À SOPHIA ANTIPOLIS

n IMPLANTATION. interview de frédéric d’ambra, dirigeant de l’entreprise.

Paribas, Air France, Société Générale, Total,TF1, vente-privée.com, La Banque Postale,Essilor, Sonia Rykiel, Pernod, SNCF, etc. Nousleur proposons la mise en place de navettes in-tersites, des transports à la demande pourleurs collaborateurs, des chauffeurs de direc-tion, le transport de collaborateurs à mobilitéréduite, la mise en place de navettes courriers,transports de marchandise, etc. Le recours ànos services est particulièrement intéressantpour les organisations de plus de 20 salariés,car la loi du 10 juillet 1987 leur impose l’em-bauche de personnes handicapées pour 6 % deleur effectif, faute de quoi elle doit verser uneredevance à l’AGEFIPH (Association pour laGestion du Fonds pour l’Insertion des Per-sonnes Handicapées). En faisant travailler

RuBRIquE EN CollABoRAtIoN AvEC

Portraits d’entrepreneurs

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une Entreprise Adaptée comme la nôtre, l’en-treprise peut être exonérée jusqu’à 50 % decette contribution.

Pourquoi le choix de la Côte d’Azur ? Pour Fré-déric d’Ambra, la réponse est simple : « C’estune vraie opportunité stratégique d’être pré-sent dans les Alpes-Maritimes. Depuis Sophia-Antipolis, nous pouvons offrir nos services auxsociétés et collectivités du département et de larégion PACA. Sophia Antipolis est la premièretechnopole d’Europe. Le lancement de l’Eco-vallée près de Nice, la zone d’activités deGrasse, le tourisme d’affaire, les aéroports deNice et de Cannes Mandelieu, les dif férentscentres de congrès, viennent renforcer ce vastepotentiel». n

Azur Entreprises I N° 101 I 25

F l a s h e z c e c o d e a v e c v o t r e s m a r t p h o n ep o u r t é l é c h a r g e rl ’a p p l i c a t i o n C C I

Quel est le profil de votre entreprise?Sophia Antipasti est un restaurant que j’airepris en mai 2012, situé au cœur de SophiaAntipolis, à deux pas de la place Méjane,quartier Garbejaire. C’est un bistrot italien,avec une carte qui ne propose que des platsà base de produits frais, et d’une capacité de53 couverts intérieurs, 36 couverts exté-rieurs. Ouvert uniquement le midi, du lundiau vendredi, nous adressons la clientèled’actifs qui travaille sur la technopole. L’en-treprise emploie 3 personnes et a réalisé unchiffre d’affaires de 95.000 euros en 2013.

Quelle est sa valeur ajoutée?Nous proposons un environnement agréa-ble entièrement rénové et remis au goût dujour avec une terrasse ombragée. Nous tra-vaillons à l’ardoise, c’est-à-dire que les platschangent très régulièrement au gré des sai-sons et des arrivages.

Quelle est votre vision de votre secteur d’activité, des tendances de votre marché ?Augmenter le nombre de couverts journa-liers : aujourd’hui à 25, j’aimerais passer àune moyenne de 40 couverts jour. Cela sup-pose de travailler la visibilité du restaurantdans un périmètre où les établissementssont nombreux. On en compte 22 autour dela place Méjane.

Quelle est votre priorité du moment?Me dégager du temps pour travailler la com-

munication du restaurant. J’envisage d’orga-niser une opération flyers et de me rappro-cher des entreprises pour présenter notreoffre.

Chaque lundi, la CCI met à l’honneur une entreprise azuréenne dans sa rubrique«L’entreprise de la semaine», sur son application smartphones (iPhone, Androïd et Blackberry Torch) disponible gratuitement entéléchargement.

TONY FAELLI, DIRIGEANT DE SOPHIA ANTIPASTI

n SUR L’APP CCI... CHAQUE LUNDI, découvrez une entreprise

azuréenne et son dirigeant.

En 1964, Antoine Renaudi fonde Tama. En2014, son fils Philippe, actuel dirigeant, cé-lèbre les 50 ans de cette entreprise familiale.Cinq décennies, qui ont vu évoluer cette en-treprise, au départ du simple transportd’agrégat - avec un seul véhicule aux débuts-pour le BTP en acteur fort du secteur destravaux publics azuréens. « Cela représente70 % de notre activité, les 30 % restant sont re-présentés par des contrats avec des grandes en-treprises françaises comme la SNCF, ERDF,Vinci, Bouygues ou encore Veolia. » Pour enarriver, là il faut remonter aux années 80,une période charnière : en 1984, Philippe,diplômé de l’ESTP Paris (École spéciale destravaux publics, du bâtiment et de l'indus-trie) intègre Tama. Puis en 1986, la décentra-lisation opère un transfert de compétencesaux Conseil généraux. « Le secteur des tra-vaux publics s’est alors réellement ouvert auxPME locales et nous avons décidé de saisircette opportunité.» . Un nouvel élan est donnéà l’entreprise, qui obtient ses premiers mar-chés publics sur les routes départementales.C’est alors en 1996 qu’Antoine Renaudi cèdela direction générale de l’entreprise à son filsPhilippe, tout en conservant la présidence

TAMA : LE BEAU PARCOURS D’UNE PME FAMILIALE

n BTP. basée à cagnes-sur-mer, cette entreprise est devenue en 50 ans un leader sur

le marché des travaux publics. retour sur une saga exemplaire.

du conseil d’administration. L’entreprise em-ploie alors une cinquantaine de salariés etpossède un parc à matériel d’une trentainede poids lourds et 20 engins de terrasse-ments. Et entame une nouvelle activité, lesTravaux maritimes et fluviaux. Depuis Tama n’a cessé de se développer,comme avec le rachat en 1997 de Mariotti,une société mentonnaise spécialisée dans les

ouvrages d’art, une activité complémentairede celle de TAMA, qui devient EMGC. «Nous ne faisions que du terrassement et destravaux maritimes mais pas de génie civilcomme construire des ponts ou des murs desoutènement. L’acquisition de ce savoir-fairenous a permis, encore une fois d’accéder, àd’autres marchés publics, avec dès 2004 le re-déploiement de l’activité « réseau adductiond’eau potable et eaux usées » par l’ajout d’unpôle canalisations dans l’entreprise». En 2003,une holding est fondée (regroupant Tama etEMGC, elle pèse 22 M€ de C.A).

Aujourd’hui, Tama intervient sur les plusgrands chantiers, compte 150 collaborateurset réalise à elle seule un chiffre d’affaires de14 millions d’euros. Satisfait ? « Oui, répondPhilippe Renaudi mais il ne faut pas s’endor-mir sur ses lauriers : nous avons donc décidéd’investir 3 millions pour la construction d’unnouveau siège social et la création d’une pla-teforme de recyclage qui permet de concasserles matériaux de chantier et de les réutiliser. Jene sais pas si c’est raisonnable en temps deconjoncture économique difficile, mais si per-sonne n’investit alors tout s’arrête, non ? ». n

Philippe Renaudi, dirigeant de l’entreprise.

Réda

ction

« Nous avons multiplié notreobjectif par deux... Nousavions tablé sur une moyennede 5 couverts jour et nous ensommes aujourd’hui à 10 ! ».Stéphanie Odoul ne cachepas sa satisfaction. Pourtantl’affaire n’était pas gagnéed’avance, car en lieu etplace de l’aubergecommunale La Maison de laTour, il n’y avait... rien !Pourtant cela n’a pasdécouragé ces deuxprofessionnels expérimentés- Stéphanie Odoul étaitpremière de réception dansun hôtel azuréen etStéphane Weber, chefhabitué des tables étoilées -de se lancer dans l’aventure.Tout commence le jour où laCCI Nice Côte d’Azur passeune petite annonce :« Village de l’arrière-paysniçois cherche couple de gérant pourcréer une auberge communale. ». « Nous avons répondu immédia-tement ! Cela correspondait à notreenvie de nous installer à notre compte.De plus, quand j’ai découvert le village,je m’y suis immédiatement senti bien.Et le site avait tout pour réussir. Il n’yavait qu’à mettre un peu de cœur etd‘âme avec un concept semi-gastronomique, peu courant à cettealtitude... » La CCI a sélectionnéStéphane Weber et Stéphanie Odoulparmi plus de soixante candidats, etaprès avoir présenté leur projet devantle conseil municipal de la mairie de laTour sur Tinée, leur candidature a étéacceptée. Restait ensuite à assurer lepassage du statut de salarié à celui dechef d’entreprise, qui ne s’improvisepas plus qu’un grand plat. « Nousavons suivi le stage 5 jours pour

Entreprendre de la CCI. Cetteformation nous a permis d’apprendretout ce qui est indispensable à laréussite du lancement d’uneentreprise, mais aussi d’aborder lesquestions de la gestion, de lacomptabilité.. Ceci en nous mettantface à la réalité du marché, à la rigueuret au travail que va exiger la réussite denotre projet. » C’est ce qu’ils ont fait :le pari est réussi, la notoriété de cettenouvelle table inventive a vite atteint...Le littoral, d’où une bonne partie de laclientèle des gourmands a prisl’habitude de rendre visite à la Maisonde la Tour, qui propose aussi deschambres décorées avec originalité etmême un service de traiteur. n

La Maison de la Tourwww.restaurant-lamaisondelatour.com

Tél. 04.93.03.44.21

La bourse de cession-reprise de laCCI Nice Côte d’Azur présente

chaque mois une sélection d’offres.

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ou en savoir plus sur nos servicesd’accompagnement,

contactez-nous !

n COMMERCE

Vente de revêtements sols et murs, Réf. CCO/1163

traitement de pierres et équipement sanitaire

Ville Effectif : 2

CA : 400 000 € / Prix : 150 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de vente et pose (en

sous-traitance) carrelage intérieur, extérieur, pierres naturelles,

équipement de salle de bains. Société familiale créée en 1999,

bonne renommée auprès d’une clientèle de particuliers (60%) et de

professionnels.

Librairie Réf. CCO/0935

Ville Effectif : 1

CA : 440 000 € / Prix : 320 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce, spécialisé en

librairie, papeterie, détail et demi-gros, librairie scolaire, point relais

colis, créé en mai 1984. Commerce situé en centre-ville, entouré de

commerces et services. Magasin de 130m².

Boucherie, Charcuterie, Volaille, Traiteur Réf. CCO/1164

Centre-Ville Effectif : 2 + 1 temps partiel

CA : 365 000 € / Prix : 300 000 €

Départ à la retraite, cède fonds de commerce de boucherie,

charcuterie, volaille, traiteur créé en 1980. Au cœur d'une ville

touristique du littoral, le commerce est situé sur une rue

commerçante avec un parking à proximité. Le plus de l’entreprise :

la stabilité du CA.

Commerce autos, poids-lourds, pièces détachées Réf. CED/1152

Nice Ouest ZA Effectif : 6

Prix : 600 000 €

Proche retraite : cède fonds de commerces toutes activités

concernant secteur automobile, poids-lourds, pièces détachées.

Activités complémentaires possibles. Terrain 4 100 m², hangar 450

m², bureau 300 m². Loyer annuel HC : 65 000 €. Bail à renouveleren 2017.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1125

Centre-Ville Effectif : 0

CA : 110 000 € / Prix : 55 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter. Faible

loyer, bail renouvelé en 2013 (233 €/mois). Clientèle fidèle defemme appréciant les vêtements classiques, de qualité et de

marque française et européenne.

Torréfaction de cafés & thés Réf. CCO/1126

Centre-Ville Effectif : 0

CA : 60 000 € / Prix : 65 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce de torréfaction de cafés et

de thés, vente d’épices et de fruits secs, situé sur une zone

commerciale avec marché de fruits et légumes tous les matins.

Clientèle fidélisée et faible loyer.

Fournitures de bureau et de produits Réf. CCO/1142

pour matériel informatique Effectif : 1

Ville

CA : 245 000 € / Prix : 90 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce situé en ville. Bonne

LA MAISON DE LA TOURIl y a un an, Stéphanie Odoul et Stéphane Weber ont créé la« Maison de la Tour » auberge communale de la Tour-sur-Tinée. Retour sur une réussite.

Coup de pouce aux créateurs d’entreprise

Vous avez un projet de

création, reprise ou

transmission ?

Pour vous lancer, pour participer à un stage «5 jours pour entreprendre»ou à un atelier «Création / Reprised’entreprise» (dates sur www.ccinice-cote-azur.fr, rubrique agenda), prenezcontact avec les experts du pôlecréation, transmission & reprised’entreprises de la CCI Nice Côte d’Azur 20, bd Carabacel 06000 NICETél. : 0 800 422 222Fax : 04 93 13 74 [email protected]

26 I Azur Entreprises I N° 101

Réda

ction

notoriété acquise depuis 10 ans auprès d’une clientèle fidèle. Bail

neuf. Stationnements privés devant le magasin. CA stable.

Pâtisserie, Confiserie, Chocolaterie, Glacier Réf. CCO/1145

Ville Effectif : 3

CA : 172 000 € / Prix : 180 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de pâtisserie,

confiserie, chocolaterie, glacier racheté en 2009. CA en progression

constante depuis la reprise.

Epicerie fine spécialisée produits de luxe Réf. CCO/1147

Ville Effectif : 3

CA : 545 000 € / Prix : 585 000 €

Cause retraite : cède fonds de commerce d’épicerie fine, spécialisée

produits de luxe et dépositaire d’une marque renommée, crée en

2001. Bonne notoriété acquise depuis plus de 10 ans auprès d’une

clientèle locale, internationale, aisée et fidélisée. Très bonne

rentabilité.

Prêt-à-porter masculin féminin Réf. CCO/1121

Ville du moyen-pays Effectif : 1

CA : 330 000 € / Prix : 110 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

masculin féminin, salariée vendeuse/couturière expérimentée, 50 %

du CA réalisé avec des vêtements de travail de sociétés de transports

et collectivités.

Papeterie, fournitures de bureau et scolaires Réf. CCO/1110

Centre-Ville Effectif : 1

CA : 415 000 € / Prix : 250 000 €

Changement d’activité : cède fonds de commerce de papeterie,

fournitures de bureau et scolaires, sous enseigne nationale à forte

notoriété. Etablissement implanté depuis près de 60 ans, clientèle

fidélisée composée de professionnels à 50 %.

Prêt-à-porter féminin Réf. CCO/1036

Centre ville Effectif : 1 (+ 1 mi-temps)

CA : 200 000 € / Prix : 200 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de prêt-à-porter

féminin, situé sur une rue commerçante. Clientèle femme de style

tendance et élégant, fidèle depuis plus de 30 ans.

Fruits et légumes Réf. CCO/1029

Ville Effectif : 3

CA : 420 000 € / Prix : 120 000 €

Raisons personnelles : cède fonds de commerce fruits et légumes,

épicerie fine, créé en 1992 et situé en centre ville, dans un quartier

commerçant et touristique. Surface de vente de 60 m², réserve de

70 m².

Boulangerie artisanale Réf. CCO/1187

Quartier résidentiel Effectif : 4

CA : 475 000 € / Prix : 180 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce de Boulangerie

artisanale, Pâtisserie, Epicerie, traiteur, reprise en 1992. Activité de

livraison (Ecoles, Cliniques, restaurants,…) et de dépôt de pain dans

des épiceries. Les plus de l’entreprise : situé dans un quartier

résidentiel, avec un parking (8/9 places) devant le magasin, faible

loyer.

n SERVICES

Dépannage, entretien et remplacement Réf. CSE/1104

d’appareils à gaz et climatisation

Ville Effectif : 9

CA : 1 000 000 € / Prix : 1 000 000 €

Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une société

spécialisée dans le dépannage, l’entretien et le remplacement

d’appareils à gaz et la climatisation. Les plus de l’entreprise : CA en

progression, récurrence du CA grâce aux contrats d’entretien (de

l’ordre de 70%). Le repreneur pourra s’appuyer sur du personnel

qualifié dont un directeur d’agence.

Travaux forestiers et entretiens d’espaces verts Réf. CSE/1165

Périphérie de ville Effectif : 6

CA : 500 000 € / Prix : 350 000 €

Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’une société

spécialisée dans les travaux forestiers (élagage, débroussaillement,

abattage) et l’entretien d’espaces verts (propriétés et domaines). Les

plus : récurrence du CA, obtention des appels d’offres pour

d’importants donneurs d’ordre publics et privés, entreprise certifiée

Qualiterritoire.

Formation linguistique Réf. CSE/1120

Technopole Effectif : 3 (+ les formateurs)

CA : 460 000 € / Prix : 300 000 €

Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialisée en

formation linguistique. Bonne renommée depuis plus de 15 ans

auprès d’une clientèle de professionnels. Profil du repreneur :

repreneur professionnel désirant élargir sa clientèle.

Entretien d’espaces verts Réf. CSE/1146

Ville Effectif : 8 + 3 apprentis

CA : 400 000 € / Prix : 180 000 €

Raisons personnelle : cède fonds de commerce d’une société

d’entretiens d’espaces verts créée depuis 30 ans. Clientèle de

professionnels (90 %) avec récurrence de l’ordre de 75 % du CA.

Activité transférable, potentiel de développement : forte demande de

la clientèle.

Dépannage, service après-vente TV et HiFi Réf. CSE/1072

Centre ville Effectif : 3

CA : 355 000 € / Prix : 50 000 €

Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société de

dépannage, SAV, station technique TV et hifi, créée en 1999.

Clientèle de professionnels (70 %). Réparateur agréé auprès de

grandes marques et enseignes. Equipe expérimentée.

n HÔTELLERIE / RESTAURATION

Restaurant traditionnel, traiteur Réf. CRE/1206Périphérie ville Effectif : 3 + 1 apprentiCA : 520 000 € / Prix : 450 000 € Départ à la retraite, cède fonds de commerce d’un restauranttraditionnel, banquets, traiteur, livraison de plateau-repas, acquis en1992, situé en périphérie de ville, à proximité d’une zoneindustrielle. Superficie : 200 m². Capacité : 100 couverts + terrasse: 30 couverts. Clientèle fidélisée : repas d’affaires et repas familiauxpour les fêtes.

Hôtel de charme avec petit déjeuner Réf. CHO/1090Ville Effectif : 0CA : 130 000 € / Prix : 349 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’un hôtel de charmeavec petit déjeuner, dans maison bourgeoise fin XIXe siècle, classé2 étoiles. 10 chambres, jardin, parkings.

Crêperie bretonne Réf. CRE/1137Centre ville Effectif : 0CA : 120 000 € / Prix : 120 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de crêperie bretonne,créé en 1995. Clientèle fidélisée qui apprécie la qualité des galetteset des crêpes traditionnelles. Local situé en centre ville d’unesuperficie de 85 m².

Restaurant gastronomique et Hôtel de charme Réf. CHO/1102Village Effectif : 2CA : 320 000 € / Prix : 460 000 € Changement de région : cède parts sociales d’un restaurantgastronomique et d’un hôtel de charme, situé dans un village àproximité de grandes villes côtières.

Tél. : 0 800 422 222 Fax : 04 93 13 21 02 [email protected]

Restaurant de spécialités italiennes Réf. CRE/1027Banlieue de ville Effectif : 0CA : 95 000 € / Prix : 115 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de restauration despécialités italiennes, service traiteur créé en 2005 et situé enpériphérie de ville, à proximité d’une zone industrielle.

Restaurant de cuisine niçoise Réf. CRE/1189Quartier résidentiel Effectif : 2CA : 195 000 € / Prix : 180 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d'un bar, restaurant,avec licence IV, créée en 1990 et situé dans un quartier résidentiel.Les plus de l'entreprise : restaurant référencé dans de nombreuxguides dont le Gault et Millau, un loyer faible avec appartement de3 pièces de 40 m2 environ compris dans le bail.

n INDUSTRIE / BÂTIMENT

Chauffage, ventilation, climatisation Réf. CBA/1177Ville Effectif : 62CA : 11 000 000 € / Prix : suivant proposition Départ à la retraite : cède parts (majoritaires) de quatre sociétésspécialisées dans le génie climatique. Entreprises et équipesstructurées avec récurrence de contrats d’entretien pour certaines.Ateliers avec bureaux et baux commerciaux en cours. Profil durepreneur : ingénieur avec compétences managériales ou dirigeantd’entreprise désirant se développer ou investisseur (groupe local ounational).

Fabrication serrurerie métallerie Réf. CIN/1118Zone industrielle Effectif : 7CA : 673 000 € / Prix : 350 000 € Départ à la retraite : cède parts sociales d’une société spécialiséedans la serrurerie et métallerie, coupe pliage de métaux ferreux etnon ferreux. Clientèle de professionnels exclusivement.

Marbrerie de décoration pour le bâtiment Réf. CIN/1112Zone d’activité Effectif : 0CA : 215 000 € / Prix : 116 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une sociétéspécialisée dans la marbrerie de décoration pour le bâtiment (sallede bains, cuisines). Stabilité du CA grâce à de nombreuxprescripteurs.

Fermeture du bâtiment Réf. CIN/1170Zone industrielle Effectif : 26CA : 5 000 000 € / Prix : 2 100 000 € Changement d’activité : cède parts sociales de deux sociétésspécialisées dans la fermeture du bâtiment, structure métallique etcharpente, serrurerie, ferronnerie d’art, aluminium cintré, reprises en2005 et 2009. Clientèle de professionnels à 60 %. Equipe detechniciens qualifiés. CA en progression. Positionnement sur unmarché de niche sur une des branches d’activité.

Terrassement, voirie et réseaux divers Réf. CBA/0807Proche ZI Effectif : 4CA : 560 000 € / Prix : 400 000 € (+ 200 000 € matériel) Départ à la retraite : cède fonds de commerce d’une société deterrassement spécialisée dans les techniques de VRD. Clientèlecomposée à 80 % de particuliers et 20 % de professionnels(promoteurs, constructeurs, entreprises d’espaces verts). CA régulier.Potentiel de développement dans le secteur géographique.

Ferronnerie, métallerie, menuiserie alu PVC, Réf. CIN/1180automatisation Effectif : 4VilleCA : 320 000 € / Prix : 150 000 € Départ à la retraite : cède fonds de commerce de fabrication deferronnerie sur mesure, métallerie, menuiserie alu PVC,automatisation de portails, portes de garage, et volets roulants.Bonne notoriété acquise depuis 40 ans auprès d’une clientèle departiculiers haut de gamme et d’architectes. Le repreneur pourras’appuyer sur une équipe technique.

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