Avril 2015 n° 7 POPOLYPTIC’

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Le journal du lycée Paul-Louis Courier fondé en 2006 Avril 2015 n° 7 Gratuit POPOLYPTIC’ «Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Car si votre pensée est bonne, on en profite ; mauvaise, on la corrige et l’on profite encore.» Paul-Louis Courier Éditorial La vie du lycée Renvoyé Spécial 2 Rabelais aainé 3 MacBeth au Soleil 4 MacBeth, impreions 5-6 Le Théâtre du Soleil 7 Docteur House 8 Doier:Aarences Masques 9 Recee :Etre populaire 9 Miroir, mon beau miroir 10 J’aimerais être … 10 Dictioaire de styles 11-12 Facebꝏk or not Facebꝏk ? 13 Recee : Etre célèbre 13 Les experts Ciné 14 Livre 15 The end 16 O n dit que les apparences sont trompeuses. On le dit. Je me maquille, tu te cherches un look, il se fait un film. On a l’air de quoi ? Justement, les journalistes du Popolyptic’ ont voulu savoir ce qui se cache derrière les apparences, sous le visage qu’on se fabrique le matin avant de sortir de chez soi, dans le profil qu’on se bichonne on line, s’il est jamais possible de paraître autre que ce qu’on est. Miroir, mon beau miroir … Dossier spécial. Macbeth, le héros shakespearien, en représentation à Paris cet hiver au Théâtre du Soleil, s’est invité dans le débat et il occupe la place. Il a tué – plusieurs fois – mais il aimerait bien garder intacte sa réputation glorieuse. Il s’y connaît en spectres et autres apparitions d’outre-tombe mais il a ses techniques pour sourire comme si de rien n’était devant micros et caméras. Une centaine d’élèves du lycée racontent l’expert. À voir et à lire … Beaucoup d’autres articles encore dans cette livraison de printemps. Vous lirez et reconnaîtrez peut-être quelques-unes de vos expériences lycéennes de ces dernières semaines. Avis aux noctambules enfin. Le prochain numéro de ce journal sera consacré à la nuit noire, étoilée, agitée, lunatique, exploratrice, contemplative ou songeuse. Du cœur de vos ténèbres ou sous votre belle étoile, envoyez- nous vos articles à l’adresse suivante : journal. [email protected]. Et bonne lecture ! Aarences...

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Le journal du lycée Paul-Louis Courierfondé en 2006

Avril 2015n° 7

Gratuit

POPOLYPTIC’«Parler est bien, écrire est mieux; imprimer est excellente chose. Car si votre pensée est bonne, on

en profite ; mauvaise, on la corrige et l’on profite encore.» Paul-Louis Courier

Éditorial

La vie du lycéeRenvoyé Spécial 2Rabelais assassiné 3 MacBeth au Soleil 4 MacBeth, impressions 5-6Le Théâtre du Soleil 7 Docteur House 8

Dossier:ApparencesMasques 9Recette :Etre populaire 9 Miroir, mon beau miroir 10J’aimerais être … 10Dictionnaire de styles 11-12 Facebook or not Facebook ? 13Recette : Etre célèbre 13

Les expertsCiné 14 Livre 15

The end 16

On dit que les apparences sont trompeuses. On le dit. Je me maquille,

tu te cherches un look, il se fait un film. On a l’air de quoi ? Justement, les journalistes du Popolyptic’ ont voulu savoir ce qui se cache derrière les apparences, sous le visage qu’on se fabrique le matin avant de sortir de chez soi, dans le profil qu’on se bichonne on line, s’il est jamais possible de paraître autre que ce qu’on est. Miroir, mon beau miroir … Dossier spécial.

Macbeth, le héros shakespearien, en représentation à Paris cet hiver au Théâtre du Soleil, s’est invité dans le débat et il occupe la place. Il a tué – plusieurs fois – mais il aimerait bien garder intacte sa réputation glorieuse. Il s’y connaît en spectres et autres apparitions d’outre-tombe mais il a ses techniques pour sourire comme si de rien n’était devant micros et caméras. Une centaine d’élèves du lycée racontent l’expert. À voir et à lire …

Beaucoup d’autres articles encore dans cette livraison de printemps. Vous lirez et reconnaîtrez peut-être quelques-unes de vos expériences lycéennes de ces dernières semaines.

Avis aux noctambules enfin. Le prochain numéro de ce journal sera consacré à la nuit noire, étoilée, agitée, lunatique, exploratrice, contemplative ou songeuse. Du cœur de vos ténèbres ou sous votre belle étoile, envoyez-nous vos articles à l’adresse suivante : [email protected]. Et bonne lecture !

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©L’oeil de l’exilé

Renvoyé spécialRencontre de la classe de 506 avec le journaliste centrafricain Marciano Romaric Kenzo Chembo

Le 10 février, les élèves de la classe de 506 du lycée Paul Louis Courier ont eu le privilège

de rencontrer un journaliste centrafricain, réfugié politique en France car il ne pouvait plus exercer son métier librement et sûrement dans son pays d’origine.

Nous avons donc réalisé auparavant des panneaux, que vous pouvez, ou avez pu admirer au CDI, expliquant la situation géographique, économique et politique de la Centrafrique et présentant les différentes organisations de presse dans ce pays en guerre.

La rencontre s’est déroulée de cette manière : premièrement le journaliste radio engagé Marciano Romaric Kenzo Chembo nous explique son métier, nous raconte sa vie en Centrafrique, nous fait part de ses craintes et des menaces de la part du gouvernement centrafricain. Nous apprenons ainsi qu’il est licencié en Droit public et qu’il travaille depuis 2006 pour la radio Ndekeluka. À partir de 2009, il est chargé d’une émission quotidienne d’opinion « À vous la parole » dont le principe consiste à descendre dans la rue en posant des

questions aux gens. Les élèves ont donc pu entendre un extrait de

reportage radiophonique enregistré à l’occasion d’une manifestation d’étudiants à Bangui. Il animait également des émissions de sensibilisation à la paix, la démocratie et la lutte contre la culture de l’impunité.

Puis le journaliste nous a fait part de ses projets pour l’avenir : aujourd’hui il continue sa collaboration avec des organismes de presse centrafricains et est hébergé à la Maison des Journalistes. Son désir est de poursuivre sa carrière journalistique en France … et pourquoi pas rentrer un jour dans son pays natal pour exercer son métier. Il évoque aussi la possibilité d’entreprendre une carrière politique en Centrafrique pour essayer d’améliorer la situation de ce pays.

Pour finir, nous avons retenu de cette rencontre une belle leçon de vie, qui nous a ouvert les yeux sur l’importance de la liberté d’expression dans le monde entier.

Nisrine, Betty et Solène … 506

Pour en savoir plus sur la Maison des Journalistes qui défend la liberté d’expression et la liberté de la presse en accueillant des journalistes contraints de fuir leur pays pour avoir voulu pratiquer une information libre : http://www.maisondesjournalistes.org/

Des photos de la rencontre au lycée : http://www.maisondesjournalistes.org/?p=4465

Un cœur venu d’ailleurs

D’un matin de février, venu d’ailleurs,Un reporter engagé, nous offre une fleur,Venu de si loin, pour parler de la guerre,

Ce réfugié, nous touche au cœur.Il nous cite son pays, interdit de liberté,

Devenue si lointaine, la défend à sa peine.En cet honneur, il nous fait réagir,

Nous ouvre les yeux et nous fait écrire.

Aurore et Claire 506

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Rabelais assassiné«Rabelais n’a pas été brûlé pour ses

blasphèmes, mais il l’a sans doute échappé belle. Plagiaire par anticipation de Charlie Hebdo, il avait déjà épinglé ses cibles (la Sorbonne intégriste, la Rome corrompue, et les calvinistes qui l’avaient accusé d’être libertin) à l’aide d’une satire plus ou moins féroce ou subtile, parfois à coups de blagues scatologiques (les étrons fumants), obscènes, et aussi peu féministes qu’un dessin de Wolinski. Accusateur des dévots brutaux qui envoient au bûcher ou à la corde tous ceux qu’ils déclarent « hérétiques », et défenseur de ceux qui ont « fait la figue » au pape ou à ses papimanes, il a déjà dessiné plus d’un doigt ou un bras d’honneur bien Charlie aux tueurs se réclamant d’une religion qu’ils ignorent.»

Voilà comment Marie-Luce Demonet, professeur de Littérature au Centre d’Études Supérieures de la Renaissance à Tours, annonçait son intervention le mercredi 14 janvier dernier. C’était pour elle l’occasion de relever les similitudes entre les idées de François Rabelais et la démarche d’un journal comme Charlie Hebdo.

En effet, Rabelais est un auteur du XVIe siècle, qui s’opposa toute sa vie au fanatisme et à l’intolérance. En son siècle, l’Église catholique dirige les consciences, et toute forme de blasphème peut mener à une condamnation à mort. Pourtant

Rabelais va ouvertement exposer son hostilité à la Rome papale et dénoncer l’extrémisme religieux dans ses romans (Gargantua, Pantagruel, le Tiers et le Quart Livres) au moyen d’une satire qui attire la réprobation des religieux :

« Bruslez, tenaillez, cizaillez, noyez, pendez, empallez, espaultrez, demembrez, exenterez, decouppez, fricassez, grislez, transonnez, crucifiez, bouillez, escarbouillez, escartelez, debezillez, dehinguandez, carbonnadez ces meschans Hereticques Decretalifuges, Decretalicides, pires que homicides, pires que parricides, Decretalictones du Diable. Vous aultres gens de bien si voulez estre dictz & reputez vrays Christians, je vous supplie a joinctes mains ne croire aultre chose, aultre chose ne penser, ne dire, ne entreprendre, ne faire, fors seulement ce que contiennent nos sacres Decretales », fait-il dire ici à Homenaz, l’homme menaçant, guide sur l’île des Papimanes (les fous du Pape).

Les « hérétiques » ont bien des visages, mais les fanatiques semblent toujours prêts aux violences les plus savantes…

Hommage aux victimes des attentats.

Héloïse Beuzit-Jubin

Luther inspiré par Satan, Eduard Schoen, vers 1535

Un pape monté sur un âne et tenant un étron, Lucas Cranach, 1545

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MacBeth au Soleil

C’est lors d’une sortie scolaire, le samedi 6 décembre 2014 que toutes les classes de L et

une classe de 1ère TMD du Lycée Paul Louis Courier ont pu vivre l’expérience d’aller voir Macbeth au Théâtre du soleil ! Un classique de Shakespeare ou le cadeau d’anniversaire offert par Ariane Mnouchkine pour les cinquante ans du Théâtre du Soleil. Rentrer par la grande porte d’un théâtre aux airs toujours un peu asiatique : voici l’odyssée fantastique que propose Ariane Mnouchkine avec un Macbeth inspiré. C’est aussi une mise en scène beaucoup plus collective que les précédentes, dame Ariane fait confiance à sa troupe… La suite s’écrit avec cette pièce.

Shakespeare ? On connaît déjà !

Tout le monde connaît les grands classiques de William Shakespeare (1564-1616), Roméo et Juliette pour les plus romantiques, Hamlet pour les plus dubitatifs « to be or not to be ». Oui, telle est la question ! Et bien sûr Macbeth pour qui veut goûter à la saveur du pouvoir. On pourrait continuer longuement cette liste. Devenues des classiques, ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Né en Angleterre, il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires, ainsi que sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine. L’anglais est d’ailleurs souvent surnommé la langue de Shakespeare tant cet auteur a marqué son pays. Shakespeare c’est sûrement « The » dramaturge, poète et écrivain de la culture anglaise. Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’inspirer et d’interroger les artistes d’aujourd’hui.

Mais que raconte la pièce ?

Au retour d’un combat victorieux, Macbeth et son ami Banquo rencontrent trois sorcières qui leur prédisent l’avenir. Macbeth deviendra roi d’Écosse et Banquo sera le premier d’une lignée de rois. Lady Macbeth galvanisée par ses prédictions dont elle souhaite ardemment la réalisation, pousse son mari à assassiner le roi Duncan pour s’emparer du trône.

Ce sera une suite de crime qui suivra tout au long de la pièce. La frénésie meurtrière de Lady Macbeth et de son époux avide de pouvoir les entraîne dans une course sanglante qui s’achèvera tragiquement dans les tourments de leur culpabilité grandissante et la terreur inspirée par les terribles révélations des sorcières de la lande

Un Macbeth explosif !

Asseyez vous, ouvrez grand les yeux, êtes-vous prêts à en prendre « plein la vue » ? Que le spectacle commence ! Bien loin des représentations plus minimalistes de Macbeth, Mnouchkine nous offre tous les plaisirs d’une soirée à grand spectacle. Il y a quelque chose de terriblement cinématographique dans cette mise en scène. Il est important de souligner que le spectacle est total. C’est un moment de théâtre dès que l’on arrive sur place. Il commence dès la réception dans la grande salle qui pour l’occasion a été repeinte aux couleurs de Shakespeare. Il rejoint cette tradition si conviviale du Théâtre du Soleil qui mélange habilement spectacle et rencontre. Depuis cinquante ans, les attentions délicates sont toutes tournées vers le visiteur, l’hôte. On retient les mets préparés par la troupe pour les spectateurs qui souhaitent manger ou la distribution des couvertures pour ne pas avoir froid. C’est avec enchantement qu’on a regardé les comédiens se préparer sous les gradins.

Dès le début c’est comme une explosion de comédiens qui s’empareraient de la scène. Un bunker, des soldats, de la brume, les trois sorcières plus folles et drôles que jamais... On sait à quoi s’attendre. D’une précision implacable, la mise en scène et la scénographie de ce Macbeth sont tout simplement époustouflantes : la palette de paysages et des décors est incroyable. Régis par une minutie incroyable, les changements de décor

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s’effectuent avec une infaillible précision. Il ne faut pas oublier la musique qui accompagne la pièce ; nous plongeant d’une extrême richesse, donnant le ton ou soulignant le rythme de l’action. C’est un élément à part entière du jeu. La jeune musicienne qui remplace Jean Jacques Lemêtre est d’ailleurs merveilleuse. On dirait bien que la relève se met en place.

Côté interprétation, les comédiens ne font qu’un avec leurs rôles. La qualité de jeu de Macbeth et Lady Macbeth est impressionnante. Avouons tout de même que Serge Nicolai propose une interprétation de Macbeth qui nous a tenus en haleine durant les quatre heures de spectacle. Il module les registres et donne corps à sa folie. En conclusion, le Macbeth du Théâtre du Soleil est d’une beauté pure et d’une richesse visuelle très grande.

Je comprends mieux maintenant pourquoi aller au Théâtre du Soleil et une Aventure... Nous avions regardé un DVD nous présentant cette troupe ; dans celui-ci, le mot « aventure » était le sous-titre.

À la découverte du lieu, j’avais les yeux émerveillés. Là, passée la porte, on est pris dans des filets magiques, une ambiance particulière : c’est tellement convivial ! Les peintures sont magnifiques. Tout est tellement bien préparé pour qu’on s’y sente comme chez soi ! Un théâtre fait pour soi, pour tous en somme. Durant la pièce j’étais bouche bée... J’en avais pleins les yeux. Toute la scénographie est si millimétrée ! Ces changements de décors sont tellement impressionnants qu’on aurait cru que ça sortait de tous les côtés ! Puis cette musique métissée d’influences asiatiques nous transporte et nous soulève... En un mot : «Ô ! ».

Les exclamations sont toujours un peu vides l’émotion passée mais je suis restée muette d’admiration. Par moments, j’avais l’impression d’être dans un film grandeur nature ! C’est à faire au moins une fois dans sa vie, sans hésitation. Courez à Vincennes, allez à la Cartoucherie.

BRAVO à Ariane Mnouchkine et toute sa troupe ! MERCI.

Cécile Delouche

Images MacBeth : p. 4, ©Michèle Laurent; p. 6, affiche, ©Théâtre du Soleil ; p. 7, ©Y. Gauthier

MacBeth, impressionsLes 642 évoquent Macbeth, une tragédie de

William Shakespeare comme elle fut jouée au Théâtre du Soleil le 13 février 2015.

Je me souviens des masques énormes des sorcières au début de la pièce. Je pensais que Macbeth leur parlait comme s’il avait une hallucination. Je ne m’attendais pas à ce qu’elles lui répondent. JessicaJ’ai été impressionné par la modernité de la pièce. En arrivant, tout le monde s’attendait à une pièce historique, de style médiéval mais ce ne fut pas le cas. On a vu une pièce des temps modernes.

AlexandreCe qui m’a intéressée, c’est la réaction de Macbeth

quand les sorcières lui ont dit qu’il deviendrait roi. Il est resté aussitôt pensif et perturbé par la prophétie.

ChahinezJe me souviens de la scène où Macbeth tue le

roi et des poignards qu’il n’a pas le courage de rapporter près du corps tellement il est terrifié.

VaninaJe garde en mémoire la scène du meurtre de

Banquo, innocent et sans défense, et de sa violence. L’enfant y assiste en secret jusqu’à ce que le corps inerte soit plongé dans l’eau profonde et envoyé aux oubliettes.

AngèleJ’ai été impressionnée par les marionnettes des

sorcières avec les visages qui bougeaient. Et aussi par les changement de décor rapides et la précision des détails de mise en scène.

JihaneJ’ai beaucoup aimé la participation de tous les

personnages aux changements de décor. DaniellaJe garde en mémoire la scène des poignards. Je m’attendais à un hologramme.

RyadJe me souviens de la première apparition de

Lady Macbeth dans la grande et belle roseraie du château, étonnante. La femme a une lettre à la main et le visage surpris. Je me suis dit que c’était une mauvaise nouvelle.

SandraJe me souviens de la scène du portier, drôle et qui

a détendu l’atmosphère après le meurtre du roi. J’ai aussi beaucoup aimé la scène des poignards avec la musique qui nous mettait dans l’ambiance.

Gabriel

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Le portier soûl à son réveil se dandine maladroitement pour enfiler ses habits tout en chantant le rythme des coups frappés à la porte. Cette pièce m’a impressionnée par la qualité de jeu des acteurs, les décors variés et recherchés et l’incroyable mise en scène imaginée par Ariane Mnouchkine.

EvaMoi, je n’ai vu que le film de Roman Polanski et

garde en mémoire le moment du meurtre du roi qui m’a beaucoup choquée car je ne pensais pas qu’il allait le mettre en scène de cette façon. On voit Macbeth poignarder le roi à plusieurs reprises et le roi mugir de douleur dans un bain de sang.

MathildeJe me souviens de la métamorphose des sorcières

en trois énormes têtes que je croyais immobiles au départ et qui se sont brutalement tournées dans ma direction pour se mettre à parler avec Macbeth et Banquo. Cela m’a surpris car les têtes étaient angoissantes et le fait qu’elles se tournent brusquement m’a fortement étonné.

Adrien Je me souviens de la scène du meurtre horrible,

effrayant et oppressant. J’ai eu particulièrement peur.

RémiJ’ai apprécié que les acteurs entre les scènes

disparaissent dans ou sous le public, ce qui nous plongeait vraiment dans la pièce.

GuillaumeJ’ai été impressionné par le retour de Banquo

pendant le dîner des Macbeth. Macbeth effraie tous les invités par sa folie et sa femme l’excuse pour rassurer tout le monde.

QuentinJe me souviens de la scène où le portier bouffon

se réveille en sursaut. C’est très drôle. Thibaut

Cette pièce était très passionnante car A. Mnouchkine a su mélanger l’ancien et le moderne avec l’ordinateur et la télévision.

JustineLa mise en scène de la fête était impressionnante

avec les tables qui tournaient et Banquo qui réapparaît dans la fumée. C’était mouvementé.

PaulineEt le moment où le spectre de Banquo sort du

sol pendant le banquet officiel. Très bien joué et mis en scène.

Matthieu

La folie de Macbeth se découvre aux yeux de tous les convives. C’est la culpabilité qui le ronge ; il est le seul à voir le cadavre invisible assis sur une chaise et le bal qui devait être une sorte de

consécration se transforme en enfer pour Macbeth lui-même et ses amis.

MaximeJe me souviens de la folie de Macbeth et de son

hallucination de voir Banquo. Cette scène m’a impressionné car on a directement compris la présence du spectre.

OlivierJe me souviens de la panique et de l’horreur

quand MacDuff découvre le corps sans vie de son enfant dans une chambre pleine de sang. La mise en scène était simple et pourtant, on arrivait bien à imaginer l’atrocité de la scène sanglante et la tristesse immense de tous les personnages apprenant la nouvelle.

ClémenceJ’ai été intrigué par la scène avec les chevaux. Je

me suis demandé au départ s’ils étaient vivants ou non mais c’était vraiment réaliste.

PierreJe garde en mémoire le meurtre de sang froid

de Macbeth dans son bunker à la fin de la pièce. Il élimine un homme comme un pion, à la mitraillette. C’est long mais la mise en scène est plus qu’excellente et les décors simples mais très efficaces.

TristanJ’ai été impressionnée par la mise en scène

et la façon dont tout, décor et personnages, s’harmonisait bien.

Victoire

Je me souviens de la fin quand Macbeth a dit « celui qui me tuera sera un fils du diable. ». J’ai compris que Macbeth voulait dire qu’il serait tué par un fils du diable mais pas par un être humain.

Abdallah

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Le Théâtre du SoleilL’an dernier étaient célébrés les 50 ans du

Théâtre du Soleil qui, pour l’occasion, s’est attaqué à un grand classique, MacBeth de Shakespeare. Dorénavant d’une notoriété internationale bien méritée, les débuts du théâtre du soleil furent cependant plus que modestes.

CréationEn 1964, des étudiants d’horizons aussi divers que

variés s’unissent autour d’un même projet : l’envie de créer ce qu’ils appellent « une communauté théâtrale », un théâtre nouveau ou chaque membre de la troupe a des droits mais aussi des devoirs, ainsi qu’une part de travail à accomplir. Parmi eux se trouvent Ariane Mnouchkine, étudiante en psychologie, Martine Franck, étudiante à l’école du Louvre ou encore Philippe Léotard, étudiant en lettres et enseignant, ainsi que bien d’autres encore. Au total, ils sont dix à vouloir faire aboutir ce projet. Cette ambition s’est bien évidemment heurtée à quelques difficultés d’ordre financier : « Si vous n’avez pas d’argent, alors, ne faites pas de théâtre » leur dira le syndicat des acteurs, non sans, au passage, leur suggérer ironiquement de s’appeler « société coopérative ouvrière de production ». Bien loin de se décourager, les étudiants décident de faire de cette ironie une force en adoptant le sobriquet. Pour pallier le manque d’argent, chacun met la main à la pâte (comme pour tout ce que le théâtre entreprendra) en versant la modique somme de 900 francs, pour démarrer : le Théâtre du Soleil est né.

La Cartoucherie, un lieu emblématique et indissociable

Toute nouvelle troupe de théâtre a besoin d’un lieu pour s’établir, et ce lieu, en général, c’est un théâtre. Or, la troupe du Soleil n’en veut pas. Pendant l’été 1970, toujours dans la perspective d’un théâtre novateur, la troupe entre en contact avec Christian Dupavillon qui évoque alors une ancienne cartoucherie, aux portes de Paris, plus précisément dans le bois de Vincennes. Tout d’abord utilisé comme simple lieu temporaire de répétition pour la pièce alors en préparation (1789 La Révolution doit s’arrêter à la perfection du

bonheur), la troupe envisage à la fin de l’année d’en faire un lieu de représentation mais également de vie définitif. Cependant, l’ampleur des travaux est énorme : murs et sols sont crasseux, les vitres cassées, les toitures percées, l’eau courante et l’électricité inexistantes. Encore une fois, la troupe ne se laisse nullement décourager et tous se muent alors en ouvriers de chantier afin de réhabiliter le lieu, avec succès: la cartoucherie est donc la preuve qu’un théâtre alternatif peut exister, basé sur la solidarité et l’entraide. En effet, la majeure particularité de la troupe réside dans le fait que tous ne se retrouvent pas uniquement le soir pour jouer, mais assurent en réalité tout le fonctionnement du théâtre en y travaillant toute la journée, y compris la célèbre metteuse en scène Ariane Mnouchkine.

Ariane Mnouchkine, une figure tout aussi emblématique

Pour peu que l’on arrive en avance à une représentation du Théâtre du Soleil, on entendra les coups énergiques frappés contre la porte

annonçant au spectateur avide de pénétrer les lieux que le spectacle commence sous peu. Or, l’auteur de ces coups n’est autre qu’Ariane Mnouchkine, la metteuse en scène elle-même, qui parvient toujours à trouver un moment de calme avant la tempête pour aller à la rencontre de son public. C’est en partie grâce à elle que le Théâtre du Soleil est aussi important dans

le paysage théâtral français, mais également international, grâce à des mises en scène de pièces classiques ou de créations originales toujours plus novatrices. En effet, même lorsqu’elle adapte de grands classiques, Ariane Mnouchkine ne se borne pas à une mise en scène classique mais au contraire, y ajoute des éléments glanés au gré de ses nombreux voyages, faisant de son théâtre un appel au voyage teinté de poésie.

En bref, n’hésitez pas à aller au Théâtre du Soleil. On ne peut que s’enthousiasmer devant le travail produit sur la musique, les matières, les décors et évidemment les acteurs. Plus qu’une simple mise en scène, il s’agit d’une expérience à l’ambiance si particulière, qui se déroule aussi bien pendant mais également avant et après le spectacle, dans le bâtiment bourdonnant d’activité où se mêlent avec nous, simples spectateurs, techniciens, acteurs, et même Ariane Mnouchkine. En tout cas, en ce début d’année 2015, le théâtre semble bien parti pour un nouveau cinquantenaire !

Marine Vidal

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(Futur)Docteur House

Pour vous aider dans vos projets d’orientation, Simon a interviewé pour vous un étudiant en

médecine.

Popolyptic’: Matthieu Golgi, vous êtes étudiant en médecine de deuxième année et vous êtes un ancien lycéen de Paul-Louis Courrier. Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

Matthieu Golgi : J’ai étudié au Collège (l’annexe !) puis au Lycée ; j’ai décidé de faire une première S et j’ai choisi l’option SVT en Terminale.

P. : Vous nous avez présenté ce qu’est la méde-cine le mardi 27 Janvier dans la salle polyvalente du lycée PLC. Pouvez-vous dire rapidement aux élèves qui n’étaient pas prévenus de la réunion ce qu’il faut savoir avant de faire médecine ?

MG : Lors de mon intervention, j’ai expliqué en gros le fonctionnement des études de médecine, j’ai présenté la particularité de la première année en insistant sur la quantité de travail à fournir. J’ai donné des statistiques de succès.

P. : Quelle filière conseilleriez-vous aux lycéens ayant comme objectif de suivre la première année de médecine ?

MG : S, c’est obligatoirement S, pas autre chose, c’est S et encore S. Sans ce baccalauréat, en général, on ne peut pas réussir. Ou alors, ce serait un exploit. Ce serait possible pour une personne qui aurait des facultés énormes, capable de se mettre rapidement à niveau en SVT. Au niveau des options, l’option Maths ne me semble pas la meilleure. En revanche, les spécialités Physique ou SVT vont permettre de comprendre certaines choses plus rapidement.

P. : Cette première année est souvent considérée comme la plus difficile, le confirmez-vous ?

MG : Non, ce n’est pas la plus dure, les plus dures ce sont les quatrième, cinquième et sixième années, car elles vont préparer le concours de classement national de médecine. En Paces (Première année

communes aux études de santé), ce qui est dur, c’est le changement avec la Terminale où l’on est très en-cadré et régulièrement noté. En Paces, on est livré à soi-même, on nous demande une quantité de tra-vail énorme, et on sait que la concurrence est rude.

P. : Et si on échoue, peut-on se rattraper ?MG : Si l›on est assez bien classé, on peut redou-

bler. Sinon, il faudra penser à une réorientation. Il y a plein de possibilités. La Paces nous apprend beau-coup de choses et une aptitude au travail, donc ce n’est jamais vraiment une ou deux années perdues. Les redoublants réussissent bien sûr mieux que les primo-arrivants, et c’est pour cela que c›est difficile pour les lycéens quand ils arrivent en Paces juste après le bac.

P. : Et ensuite, comment se passent la deuxième année et les suivantes ?

MG : La deuxième et la troisième année, c’est moins dur, même si les cours sont évidemment plus compliqués, plus complexes. Il y a toujours des exa-mens, mais il n›y a plus la pression du concours. Donc on n’a plus besoin d›être « le meilleur ». Cela explique d’ailleurs l’ambiance très conviviale de ces deux années.

P. : Il existe différentes méthodes pour être ac-compagné durant la première année, pouvez-vous nous les présenter et expliquer leurs différences ?

MG : Je ne vais pas prendre parti là-dessus, en-core que… La différence, c›est qu’il y a des prépas qui sont privées et qui accompagnent les étudiants pour un prix assez élevé, et il y a le Tutorat qui est soutenu par la faculté et qui fait participer des bénévoles – comme moi-même – et qui essaie de faire le même travail que les prépas. Je crois qu’on peut dire qu’on y arrive, et à un prix beaucoup plus modeste.

P. : Justement, quels sont ces différents prix ?MG : La prépa privée, c’est trois mille euros alors

que le tutorat, c’est 50 euros par an.

P. : Quelles sont les capacités que les élèves doivent avoir pour rentrer en médecine ?

MG : Être exigeant, motivé, ne pas avoir peur de bosser et avoir une bonne méthode de travail. L’organisation personnelle est très décisive dans la réussite au concours, où environ 500 étudiants sur 1500 vont décrocher leur place, en médecine, en dentaire, en kiné, en maïeutique (sages-femmes), ou bien en pharmacie.

P. : Merci d’avoir répondu à nos questions, bonne continuation et surtout du courage pour les années à venir !

Simon

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- Apparences…–

Masques…

Être ou paraître, telle est la question ... D’autant plus sur les réseaux sociaux.

À votre avis, combien de personnes paraissent être sur la toile ce qu’elles sont réellement ? On peut s’afficher pour le plaisir de se montrer, simple-ment pour faire partager aux gens qu’on apprécie ou encore pour se rassurer sur l’existence de notre vie sociale.

Ce qui est très intéressant, c’est la capacité des réseaux sociaux à forger une « réputation ». Très rapidement, les autres se font une idée de ce que l’on peut être. Il y aura sans doutes dans ma liste « d’amis » quelqu’un totalement absent de la toile, une personne dépressive si on en croit les citations ou les photos qu’il ou elle poste, cet autre qui trouve des phrases étranges et prend un malin plaisir à les publier, quelqu’un qui ne peut s’empêcher d’expo-ser tous les livres et les films qu’il ou elle a vus ou lus et ce dernier qui a l’air d›avoir tellement d’amis qu’il pourrait trouver chez qui dormir pendant une année entière.

Toutes « sortes » de personnes entreront dans mon répertoire mais moi, dans quelle catégorie me placeront-elles ?

J’ai hésité longuement à mettre une photo de moi, certaines personnes feront peut être des remarques désagréables. Mais finalement, j’ai opté pour une photo de moi simple, prise avec une amie, qui me rappelle de bons souvenirs. Alors qu’importe ce que peuvent penser les gens qui ne m’aiment pas de mes tresses blondes, de mes yeux marron banals et de mon sourire appareillé, ceux qui m’apprécient sont là pour me le dire et je suis bien entourée.

Mai li Renard

Recette (part one)

« Popular, I know about popularIt’s not about who you are » Mika

Comment être populaire sur Facebook ?Voici quelques pistes pour être popu-

laire sur Facebook (par contre, dans la vraie vie, on ne vous promet rien).

Pour commencer, acceptez tout le monde pour avoir le plus d’amis possible.

Faites une jolie photo de profil (si t’es une fille, en cadrant de haut, et si t’es un mec, torse-nu), t’auras plus de « j’aime ».

Mettez une longue description philosophique sur la vie, vous paraîtrez plus intelligent.

Mettez une photo de couverture de vous avec vos amis, selfie en soirée pour montrer que vous sortez et que vous avez une vie sociale.

Postez des commentaires sur tous les murs de vos amis pour qu’ils fassent la même sur le votre et ainsi paraître populaire.

Publiez de temps en temps des commentaires tristes ou joyeux pour montrer que votre vie est chargée émotionnellement et avoir plein de ré-ponses de vos amies (seulement pour les filles).

Participez aux vidéos à la mode : Ice Bucket Challenge etc.… (Mais sans faire de dons, per-sonne ne le saura).

Adhérez aux grandes causes, un « j’aime » sur la page de l’Unicef, ça prend deux secondes. Surtout : vos mentions « J’aime » doivent déjà être populaires.

Mettez vous en couple, ça attire toujours la foule.

Enfin, bref, si tu aimes notre article, like notre page Facebook !

René Magritte, Le fils de l’homme, 1964, coll. privée

POPOLYPTIC’10

Miroir, mon beau

miroir…« Je suis Cécile Neuville, directrice de l’agence

Total relooking qui existe depuis 8 ans à Tours. » Les associées sont au nombre de 4, l’agence est polyvalente et les affaires marchent bien !

La clientèle est nombreuse et il y a très peu de concurrents. Par exemple, l’agence est seule à Tours, si l’on omet les instituts à domicile. Ici tout est fait pour vous embellir !

Les services variés sont à la carte pour s’adapter aux attentes des clients, de 75 € à 570 € pour un relooking complet de deux jours, en passant par des séances de maquillage et conseils vestimen-taires. D’après Cécile, « les défauts ne c o m p t e n t que pour 25 % de l’image, simple-m e n t , l e s femmes ont ten-d a n c e à les mettre en é v i d e n c e » : personne n’est parfait mais nos points faibles ressortent plus ou moins en fonction de nos vêtements par exemple et cer-taines personnes ne savent pas gommer ces dé-fauts.

Le rôle de la conseillère en image est d’ensei-gner comment inverser la tendance auprès de ses clientes par ailleurs très diverses : de tous âge, de tous styles et de tous milieux sociaux. Peu d’hommes choisissent de venir ici et ceux qui l’osent ont entre 45 et 50 ans. La pression vis-à-vis de l’image exercée par la société semble moins les atteindre...

Au sein de l’agence, le but n’est pas de transfor-mer les personnes en Barbie, comme pourraient le faire croire les émissions télé qui ont popularisé le concept. Cécile parle de mettre « en adéquation le style, le corps et l’esprit ; pour se sentir mieux, pour retrouver confiance en soi. ». Finalement, le plus important semble se trouver là : il faut se sentir bien, et l’apparence peut aider. C’est de la psychologie...

Malgré notre scepticisme (et quelques préjugés il faut l’avouer !) au début de l’entretien, le concept

semble désormais avoir un intérêt pour ceux qui l’adoptent et non des moindres ! Les commen-taires du livre d’or que nous avons parcouru sont élogieux et les photos avant-après parlent d’elles même : les clients repartent plus à l’aise, avec le sourire, peut-être pour une courte durée pour cer-tains, mais l’objectif semble atteint. Conseillère en image, c’est un métier au service de la revalorisa-tion de la personne, on apprend aux autres à se respecter. Pour ceux que ça intéresse, des écoles de relooking existent depuis 2002...

Nous remercions Cécile Neuville, directrice de l’agence « Total relooking » 127 rue Colbert à Tours, d’avoir accepté patiemment de répondre à nos questions.

Ana Baquet et Vinciane Desbois

Bellini, Jeune femme au miroir

J’aimerais être quelqu’un que je ne suis pas. J’ai le désir, non l’ambition mais bien le

rêve d’être la personne que j’imagine. Par consé-quent, je me fonds dans un cocon d’images et de sons : mon apparence est musicale, mon image est un dessin.

Je suis la jeune fille aux cheveux blancs. Je suis le géant qui traverse à grands pas la rue des cascades. Je suis cet homme qui te ramène vers le bleu. Je suis le photographe mort. Je suis comme tous les hommes une tête de chou et comme toutes les femmes Marilou. Je suis un artiste qui joue dehors. Je suis un animal. Je suis une adolescente dont vous tombez amoureux.

Je n’sais rien de qui je suis. Un idiot pour cer-tains, un ami proche pour d’autres, le bébé éter-nel de mes parents, et pour moi, parce que je le veux, parce que je le sens plus que tout, je suis un enfant de dix ans.Physiquement et psychologiquement.Être un enfant, c’est échapper à la décision, c’est être naïf, c’est être beau, c’est être serein et simple, sans contrainte.

Alors oui, j’ai choisi d’avoir dix ans pour être libre de n’avoir qu’à le dire pour être excusé de mes maladresses. Pour n’avoir qu’à prévenir pour ne pas paraître idiot.Je suis un enfant de 16 ans par choix.Et vous, qui avez-vous décidé d’être ?

Play list : Camille, Lhasa, �ann Tiersen, Domi- : Camille, Lhasa, �ann Tiersen, Domi-Lhasa, �ann Tiersen, Domi-nique A., Alt J., Gainsbourg, Oxmo Pucino, Ma-demoiselle K ; M Ø

Arthuro

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Dictionnaire de styles

Bonjour, Bonjour cher lecteurs passionnés, nous vous avons concocté un petit guide des

différents styles vestimentaires que vous, cher ly-céens, avez ! Après de nombreuses recherches, fila-tures, espionnages (non, nous ne nous emballons pas) et de soirées à décortiquer tout ce que nous avons vu, voici le fruit de notre travail acharné aha-hahahah (rire maléfique et … ridicule --’)

Commençons avec le style Wesh-Wesh, recon-naissable entre mille : toujours, mais vraiment tou-jours, l’éternel jogging (même si parfois, en été, on remarque des shorts... de sport), légèrement des-cendu pour laisser dépasser le caleçon. Ce style se complète par des basket basses et une veste de sur-vêtement ou une veste en jean.La coupe de cheveux est elle aussi typique, même si beaucoup de jeunes de tous les styles l’arborent, à savoir les côtés du crane plus ou moins rasés, avec plus ou moins d’épaisseur sur le sommet de la tête.

Le style Classic est, mine de rien, un des plus commun. La personne ne porte pas de grande marque apparente, ni de vêtements trop flashy, ni une coiffure trop extravagante, tout est dans la sim-plicité. Mais ça ne veut pas dire que l’apparence soit négligée, bien au contraire, être classic n’exprime pas un manque de personnalité (dans la majorité des cas), c’est juste que ces personnes n’ont pas besoin de dépenser 60€ dans un tee-shirt pour en avoir un sympa voire mieux que celui de la grande marque #_/* !

On ne va pas lancer le débat sur les différences entre Emo et Gothique mais seulement en parler brièvement du point de vue vestimentaire, car les deux styles se ressemblent tout de même en de nom-breux points : des vêtements noirs essentiellement mais plus colorés chez les Emo, avec du rouge, du

violet, du blanc, un style très soigné, une coiffure stylisée, avec chaque mèche fixée à sa place à l’aide de gel, de laque, le vernis impeccable, des chaînes au pantalon, des bijoux, colliers, bracelet, piercing (autres éléments incontournable avec le tatouage) bien organisés...

Grunge : ce style a un peu disparu mais se re-trouve chez certains jeunes ayant découvert le très célèbre groupe NIRVANA, le chanteur Kurt Cobain est à l’origine du style Grunge (entre autres).

La plupart des grunges sont des je-m’en-fou-tistes, s’habillent principalement avec des fringues trouvées chez Emaüs ou dans les brocantes... c’est stylé et pas cher. Ils portent souvent des Doc (Doc Martens, pour les incultes) ou des Converse. Let’s Rock!

Le style Otaku se répand se plus en plus, tout droit venu du Japon. Les otakus sont considérés comme des adeptes la culture nipponne, des jeux vidéo et surtout des mangas ! Pour les reconnaître, pas besoin de chercher très loin, entre des T-shirt à imprimé One Piece, des sacs Totoro, des bonnets Pikachu, des imprimés Panda, des portes-clés Naru-to... Vous êtes sur que cette personne est très bran-chée (pays du soleil levant ?) Japon !

Ensuite, le style Chicos (ce n’est pas péjoratif) est assez rare chez les jeunes de nos jours, (sauf pour les bourges!). On peut être chic sans être snob, une chemise sous un polo et le tour est joué ! Avec un pantalon en toile accompagné de chaussures cirées. La cravate peut aussi être de mise, il s’agit même du comble de la chictitude (oui, c’est un mot inventé!), même si une cravate cloutée n’est peut être pas la plus conseillée !

Punk : Anar’ dans l’âme, style bien particulier, les punks sont facilement repérables et on les retrouve la plupart du temps dans les festivals de musique.

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On les reconnait surtout à leur crête (pour certains) ou à des coupes de cheveux pas très communes, à leurs Doc, Rangers ou autres grosses shoes (en général). Ils

portent souvent des bracelets de force, des chaînes, des piercings ou écarteurs... La plupart des Punks sont Anar’ mais pas tous ! (Ils sont parfois accompa-gnés de chiens → Punks à chien)

Le style Baba n’est pas juste le style « crado », comme certains l’appellent, avec les dreads, les vieilles shoes trouées, les baggies et sarouels (« ré-servoire à caca », « panier » ou « sac à merde », comme ils disent)... même si ça peut paraître « crade » au premier abord. Cependant, dans la plupart des cas, les T-shirts larges sont propres et pas rongés par les mites, les sarouels colorés en bon état, sans grosse taches (de café...), les coiffures sont à la fois décon-tractés (dreads, tresses) mais accompagnées souvent de bandeaux/bandanas, de perles...Tout ça pour dire qu’être Baba, c’est avoir la cool-attitude sans être misérable.

Parlons du style «Nabila et ses clones» malheu-reusement très répandu, et très facile à remarquer. D’abord, il ne s’agit pas d’une personne, mais de tout un groupe de filles s’habillant de la même façon : un jean slim hyper moulant noir ou bleu, un tee-shirt qui descend sur les fesses et une mini veste en jean ou en imitation cuir/plastique noire trop courte dans le dos (d’où le t-shirt un peu long à l’arrière). En ce qui concerne les chaussures, il y a le groupe des bottines à talons et surtout celui des Converses/Nike... Il faut des marques ! Comme la star ***** et comme les copines ! Ajoutons à cela un surplus de fond de teint, de blush avec de gros trait de crayons bien épais et tellement de fard à pau-pière qu’on se demande comment elles font pour cligner des yeux ! Et bien sur, les petites retouches de mascara, de gloss faites à chaque récré dans les toilettes.

Et le comble c’est que certaines ont exactement la même panoplie, soit le même petit sac à main qui sert pour les cours (bizarrement, elles n’ont jamais leurs manuels..) ou les mêmes chaussures à mout-mout.

Mais le plus important à retenir et surtout ne l’ou-bliez pas, c’est que vous êtes vous-même !

Ne vous affolez pas si vous n’êtes pas « parqué » dans une catégorie, au contraire, ça montre que vous avez votre propre style (ou aucun, ☺ même si c’est rare) et rien ne vous empêche de mélanger les genres !

J’affirme haut et fort être indéfinissable (je ne cherche pas à me vanter) en mélangeant les côtés Dark (Punk, Emo, Goth...), Otaku (badges, t-shirt, coiffure et couleurs...) et en débarquant au lycée le lendemain en sarouel ! Pourquoi ne pas innover et oser le short en jean sur un collant vers fluo, des doc rouges et de grandes chaussettes violettes ?

Maï et Al

Dessins illustrant l’article : Alix

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- Les experts –

Facebook or not facebook

Vous y passez une grande partie de votre temps, voire vos journées. Mais que repré-

sentent les réseaux sociaux pour ceux qui n’ont ni Facebook, ni Twitter ni même Instagram ?Pour ceux qui n’utilisent pas les réseaux sociaux, la réputation de ces moyens de communication est très négative.

Pour m’en convaincre, j’ai interrogé quelques personnes qui n’utilisent pas Facebook. Elles sont toutes d’accord pour dire que les réseaux sociaux se transforment vite en drogue pour leurs utilisateurs, que cela peut dévoiler leur vie privée et qu’il n’y a aucun intérêt à s’inscrire sur ce genre de réseaux. Car de nos jours nous avons le téléphone pour communiquer.

Cependant, quelques points positifs ressortent de cette enquête comme le fait de communiquer facilement malgré l›existence des téléphones portables, et de rester informé.

Mais dans l’ensemble, les réseaux sociaux où vous passez une partie de vos journées n’ont pas d’intérêt pour les personnes de « l’extérieur » et ne renvoient pas du tout ni une bonne image, ni une bonne réputation.

Ils sont même parfois jugés dangereux : au-jourd’hui beaucoup de recruteurs ou de chefs d’entreprise vont sur Facebook pour analyser le profil des candidats. Et beaucoup de personnes ne se font pas embaucher ou se font renvoyer pour avoir posté des photos qui leur donnent ou qui donnent ou pourraient donner à l’entreprise une mauvaise réputation.

Bien plus grave, d’autres personnes encore se font harceler moralement ou physiquement, les

Comment devenir célèbre ?Recette (part two)

– prononcer une phrase idiote devant une ca-méra (Nabilla)– composer et/ou chanter la bonne musique au bon moment (Pharell Williams, Psy )– écrire un livre à succès et le voir adapter au ci-néma (Hunger Games de Suzanne Collins, Harry Potter de J.K. Rowling ou Nos Étoiles Contraires de John Green)– écrire un livre qui fasse scandale (Le Suicide Français de Eric Zemmour, Merci Pour Ce Moment de Valérie Trierweiler)– jouer dans un (gros) film (Johnny Depp, Jean Dujardin, Pénélope Cruz, Tom Cruz)– réaliser un (gros) film (Steven Spielberg, James Cameron, George Lucas, Tim Burton)– peindre (Picasso)– avoir été le chef d’un régime totalitaire (Sta-line, Hitler) – être le président d’une grande puissance (Obama, Poutine)– être un footballeur (Messi, Ronaldo)– être le recordman du 100 mètres (Usain Bolt)– être un scientifique (Einstein, Marie Curie)– défendre des idées (Mandela, Gandhi)– se faire assassiner par des terroristes en tant que journaliste (Charlie Hebdo)…

Pierre

photos que vous avez postées peuvent être utilisées avec malveillance.

Bien sûr il y a des dangers partout…Mais mainte-nant avant de poster une nouvelle photo, réfléchis-sez bien aux conséquences !

Elodie

- Les experts –

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Ciné

Imitation Game

Savez-vous pourquoi Apple, fabricant d’ordi-nateurs et autres produits multimédias, est

représenté par une pomme ?L’origine de ce logo est tirée de l’histoire tra-gique, mais réelle d’un certain Alan Turing

Alan Turing était un mathématicien qui, durant la seconde guerre mondiale, fut employé, avec d’autres mathématiciens, par les services secrets britanniques. Leur but : décrypter Enigma, la ma-chine qui code les messages des Allemands.Pour ce faire, Alan Turing va imaginer une ma-chine, capable d’imiter, intellectuellement par-lant, les hommes. Une machine capable d’essayer des milliers de combinaisons de décryptage en quelques minutes. Cette machine s’avère être l’an-cêtre de nos ordinateurs...

Alan Turing était aussi homosexuel ; or à son époque, ce type d’attirance est interdit par la loi. Malheureusement pour lui, son homosexualité est révélée, et il est contraint à la castration chimique : on lui injecte des hormones féminines afin de ré-duire, d’étouffer, son désir sexuel. Ce traitement va réduire considérablement ses capacités mentales, le poussant au suicide.

Voilà ce que raconte le film Imitation Game. Mais ce qu’il omet de préciser, c’est la façon dont il s’est suicidé. C’est de là que vient le logo d’Apple : Alan Turing, inventeur de l’ordinateur, a croqué dans une pomme empoisonnée au cyanure...

En y réfléchissant, je ne saurais dire exactement ce qui m’a tant plus dans ce film. Et pourtant j’ai adoré le voir.

Il est intéressant du point de vue historique, bouleversant du point de vue humain ; s’ajoutent à cela des plans bien cadrés, une musique pleine d’émotion, un jeu d’acteur admirable... et un ac-émotion, un jeu d’acteur admirable... et un ac-’acteur admirable... et un ac-teur principal (Benedict Cumberbatch) superbe ! Le personnage d’Alan Turing, bien que détestable, devient vite attachant, et reste toujours intéres-sant.

Bref, un film superbement bouleversant à aller voir, vraiment !

Ambre Seigneur

Lisboa OrchestraLe court métrage français de Guillaume Dela-

pierre était le dernier et, à mon avis, le plus réussi des cinq courts métrages que nous avons vus le 4 février dernier aux Studio avec Lycéens au cinéma.

Premier plan : une église et un dôme surplombent l’océan. Je ne connais pas cette ville et j’y entre avec le tramway qui file au son de la manette que pousse le conducteur. Et petit à petit, l’orchestre de la ville se met en place : bruits des dominos sur une table de bistrot, chanteur portugais dans une salle bondée (j’aime la douceur de cette voix simple qui ne crie pas), son de l’orgue avec gros plan sur l’organiste devant sa partition, ballon des enfants qui claque contre les murs, aveugle du métro qui tape sur ses instruments de fortune, ou-

vrier maçon qui construit son tas de briques, sirène du bateau ou des pom-piers, rotative de l’imprimerie et rappeur de rue apportent chacun leur c o n t r i b u t i o n mélodique et rythmique.

La ville de Lis-bonne prend vie sous nos yeux et nous dévoile sa

culture, son histoire et son quotidien simple et vi-vant. J’ai trouvé ce court métrage vraiment génial, cette façon de mixer sons et bruits pour fabriquer la musique d’une ville, cet assemblage de tout et de rien fait un mélange festif et joyeux, dans le tempo, avec un bon retour sonore.

Caleb Onanga

POPOLYPTIC’15

- Les experts –

FablehavenJ’en suis au 4e tome de la série Fablehaven. N’ayez

pas peur. Je vous explique. Suivez le guide ! Imaginez-vous gardien de réserve animalière :

vous veillez sur la santé et le confort de gentils la-pins, de paisibles vaches ou d’oiseaux merveilleux. Sauf que si vous buvez le lait de la vache magique, vous verrez la vie ou plutôt la réserve autrement, tout un monde de fées, d’ogres et de nymphes plu-tôt bienfaisantes.

Ajoutez à cela deux enfants magiques et un com-bat sans merci contre une société secrète, L’étoile du Soir, qui veulent libérer les plus maléfique des démons.

Bref, ce que j’aime là dedans, c’est la créativité de chaque page, les rebon-dissements de l’aventure, la féerie de l’histoire et la lutte permanente du bien et du mal souvent au cœur même des personnages. Introuvable au CDI mais

dans toutes les librairies ! Kevin

Fablehaven, Brandon Mull, 4 tomes parus, Nathan

WhiplashCoup de fouet, c’est à peu près ce que signifie

Whiplash, et ce film en est un grand! Son intensité est impressionnante, le sang, la

sueur qui se mélangent sur la batterie, l’instrument de la douleur mais aussi de la passion, la représen-tation même de la force physique et mentale, le tra-

vail fourni pour arriver à garder le tempo... Un pro-fesseur sadique, un élève peureux, des musiciens qui plus que tout vivent pour leur art…

Tant de choses qui nous transportent avec le héros ! Whiplash est un film sur un passionné de batterie, sur la détermination à avoir pour progresser quand quelqu’un dit que c’est impossible.

Mai Li Renard

LivresUglies

Comme tous les Uglies de sa ville, Tally attend impatiemment le jour de ses 16 ans. Ce jour-

là, finie la mocheté ! Après l’Opération, sa vie sera une succession de fêtes. Elle habitera dans les plus beaux quartiers de la ville. Mais surtout, elle retrou-vera Peris, son meilleur ami « pour la vie ».

Tout cela serait arrivé si elle n’avait pas rencon-tré Shay...

Comme Tally, Shay est une Ugly. Mais contraire-ment à elle, Shay n’est pas impatiente d’être belle. Elle se trouve même très bien telle qu’elle est. Pour Tally, de telles pensées sont aberrantes. Pourtant, malgré leurs opinions divergentes, une solide ami-tié naît peu à peu entre les deux jeunes filles.

Quelques jours avant leur 16 ans – elles ont la même date de naissance – Shay dévoile à Tally un projet insensé : elle veut fuir la ville et l’Opération pour rechercher « la Fumée », un camp où sont regroupées des dizaines de personnes n›ayant pas voulu subir l’Opération.

Son premier sentiment de répulsion passé, et

après avoir longtemps tergiversé, Tally se décide finalement à suivre Shay à la Fu-à la Fu- la Fu-mée, et s’adapte très vite à la vie en pleine nature. Mais de ter-ribles révélations vont briser son petit monde... Et si l’Opé-ration n’était qu’un prétexte, si la beauté cachait une toute autre Opération, dont les résultats étaient bien moins futiles ?

Uglies est le premier tome de la tétralogie de Scott Westerfeld, et le premier aperçu de l’étonnant monde de Tally, construit sur l’apparence, et de sa vie rocambolesque. Avis aux amateurs de science-fiction, de complots et de trahison...

Ambre

Uglies, suivi de Pretties, Special et Extras, Scott Westerfeld, Pocket Jeunesse

- The end –

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Le Popolyptic’

L’équipe de rédaction:

Mathilde AUBRIOT Ana BAQUETÉlodie BARIBEAUClara BASSEREAUAlix BEAUJARDCécile BRIZARDÉlisa CONSTABLEKévin DEBELLEMaiwenn DEFLANDREVinciane DESBOISPaul GERVAISEAntoine MOULINSimon NOWIKMai-Li RENARDArthur ROUSSEAU-AZARAAmbre SEIGNEUR

et nos collaborateurs occasionnels !

Direction de la rédaction :Agnès DevillardIsabelle KnorCaroline Gaume

Maquette : C. Gaume

Imprimerie spéciale

Ill. dossier: Le repos, Vilhelm Hammershoi, musée d’Orsay

Quatre saisons et une silhouette

Saison ocrePourquoi les pleurs ploient-ils si soudainement?

Des bâtons de sel illusoiresSi vains si faux si beaux

Et le monde est un miroirEt le monde est mort

Saison azurLes mêmes tempêtes de gouttièreDans les recoins damassés de nuit

Et l’amour embrasse le mondeIl n’y a plus de tombeau

Saison beigeAvec des accents sur les jambes

Il casse ses deux grands accidentsDésaxés. Par-dessus gris, moustache rousse

La suite est évidenteSaison blanche

Ce n’est pas l’hiverCe n’est pas un rêve

Ce n’est pas un mystèreC’est moi. Avec le pain

Puis ce grand homme sombre comme un négatif.

Antoine

Vox’SingVous les avez entendus le 24 mars en salle polyvalente, mais qui sont-

ils ?

Le Groupe Vox’Sing est formé de six élèves ou anciens élèves de Paul-Louis Courier :

Antonin Alloncle (Basse)Clément Dalmasso (Baryton)Antoine Dizier (Ténor)Juliette Félix (Alto) Diane Burlot (Mezzo-Soprano)Elise Martineau (Soprano)

Ce groupe d’ami s’est formé à l’occasion du Téléthon 2014. Ils se sont déjà produits à l’espace Malraux, à la Grange des Dîmes à Fondettes, aux Halles de Tours, au Domaine de Beauvois à Saint-Étienne-de-Chigny et à la Ville-Aux-Dames dans le cadre du soutien contre la DMLA.

Vox’Sing reprend des chansons des Beatles, des Beach Boys, de William Sheller, mais aussi des Gospels. Ils vous emmènent dans un univers Pop Jazz Vocal et toujours avec le sourire !

Vous avez aussi entendu Blossom’s Whisper : portrait à venir !