Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment...

52
Smartphones et tablettes persos gagnent le bureau LA TECHNOLOGIE A L’ ŒUVRE Mensuel, sauf juillet Douzième année Numéro 127 Mai 4 EUR www.smartbiz.be Bureau de dépôt: Anvers X - P 2A9067 ET AUSSI: p. 32 Les logiciels comptables comme MANAGEMENT Faire des BÉNÉFICES avec l’open source? p. 12 Gérer seul une ENTREPRISE p. 16 Ce que nous enseigne LE PARRAIN p. 50 Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment éviter les maliciels? Quand les PRIMES (ne) sont-elles (pas) une bonne idée? p. 18 B RING Y OUR O WN D EVICE

Transcript of Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment...

Page 1: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

Smartphones et tablettes persos gagnent

le bureau

LA TECHNOLOGIE A L’ŒUVRE

Mensuel, sauf juillet Douzième année Numéro 127 Mai 4 EUR www.smartbiz.beB

ure

au d

e d

épô

t: A

nve

rs X

- P

2A

90

67

ET AUSSI:

p. 32

Les logiciels comptables comme MANAGEMENT

Faire des BÉNÉFICES avec l’open source?

p. 12

Gérer seul une ENTREPRISE

p. 16

Ce que nous enseigne LE PARRAIN

p. 50

Autoriser ou non?Quid des coûts supplémentaires?

Comment éviter les maliciels?

Quand les PRIMES (ne) sont-elles (pas) une bonne idée? p. 18

BRING YOUR OWN DEVICE

001_001_SBS127_Cover_FR.indd 1 26/04/12 12:06

Page 2: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

Put our knowledge

and experience to work for you

Belgium I Francewww.pstestware.com [email protected] +32 16 35 93 80

Can you afford not to invest in software testing?

Training

Consultancy

Managed Staffing

ps_testware is not only an accredited provider of all ISTQB-courses, but also offers certification, on-demand and tailor made trainings on structured software testing and related fields, like for example agile, requirements and security testing.

ps_testware provides expert advice on software testing, from assessing your current test organization and efficiency to developing a specific security, performance or automation testing strategy or on the job coaching.

ps_testware staff consists exclusively of experienced software testers who hold at least one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility and professionalism are at the heart of their daily work on your project.

Untitled-1 1 23/04/12 16:12

Page 3: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

EDITO

Titel

3SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

RÉDACTEUR EN CHEF RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT TRADUCTION ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO MISE EN PAGES

WWW.SMARTBIZ.BE SALES MANAGER SENIOR ACCOUNT MANAGER SALES ASSISTANT MARKETING MANAGER

MARKETING ASSISTANT ABONNEMENTS ÉDITEUR RESPONSABLE CONTACT AVEC LA RÉDACTION

Minoc Business Press NV Parklaan 22/10 2300 Turnhout Tél: 014/46.23.00 Fax: 014/46.23.66

Une nouvelle maladie tient le monde sous

sa coupe: la nomophobie. Le terme vient de

‘no mobile phobia’. Il s’agit d’une sorte de

peur panique de se retrouver sans GSM ou

sans smartphone, de l’oublier, d’oublier de le

charger ou pire: de le perdre. Pour certaines

personnes, les appareils mobiles sont assez

addictifs, mais on le savait déjà. Le premier

centre de désintoxication pour les drogués

du BlackBerry a ouvert à Boston il y a

plusieurs années. Il s’adresse donc aux gens

qui deviennent agités lorsque le témoin

de leur appareil commence à clignoter

indiquant qu’ils ont reçu un nouveau

message. L’idée de ne pas être joignables

ou que les autres n’arrivent pas à les joindre

les rend anxieux. Je connais des gens qui

emportent toujours leur téléphone avec

eux, même s’ils vont au restaurant ou à un

entretien d’embauche.

Même si les appareils mobiles sont

addictifs, ils n’en sont pas moins tolérés.

C’est le deuxième lien que j’établis avec

les drogues douces. Lors d’une récente

conférence, un analyste de chez Forrester

m’a raconté l’histoire du CEO d’une grande

entreprise qui avait oublié son iPad dans

le taxi. C’était particulièrement ennuyeux

parce qu’il contenait pas mal d’informations

d’entreprise (lisez confi dentielles). Il s’est

avéré que le département IT ne savait pas

que le brave homme utilisait son iPad pour

le travail.

En général, c’est précisément la direction

qui a encore un soupçon d'infl uence pour

exiger du département IT qu'il soutienne

son appareil personnel. Si les cadres

supérieurs élèvent la voix, l’IT doit suivre.

Mais c’est surtout la piétaille qui, en

plein dans la tendance du BYOD ou Bring

Your Own Device, amène ses appareils

personnels au bureau. Il semble que plus

d’un travailleur sur sept utilise un appareil

privé à des fi ns professionnelles. Mais

les entreprises sont nettement moins

nombreuses à en autoriser offi ciellement

le soutien. Elles appliquent une sorte de

politique de tolérance. Smartphones et

tablettes sont les drogues douces du bureau.

P.-S.: Bienvenue dans Smart Business 127. Nous

y parlons notamment des logiciels comptables

qui deviennent un cockpit de gestion, des primes,

du marketing mobile, du modèle d’aff aires de la

source libre et de la manière dont vous pouvez

gérer seul une entreprise milliardaire. Tirez-en

avantage!

Drogues douces au bureau

WILLIAM VISTERINRédacteur en chef

003_003_SBS127_Edito_FR.indd 3 26/04/12 12:03

Page 4: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

4

SOMMAIRE

SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

Aca IT-Solutions..................................................................................3C

Admisol ..........................................................................................................5

Check Point ............................................................................................4C

Combell Group ....................................................................................43

Dell ..........................................................................................................insert

Exact Software ......................................................................................27

I.T. Works....................................................................................................13

Inaras..............................................................................................................15

LCL Belgium ......................................................... spot couverture

PS Testware .............................................................................................2C

Sage Bob Software .............................................................................19

Sogeti Belgium ......................................................................................49

WinBooks ..................................................................................................31

Wings ............................................................................................................23

Index des annonceurs

16 38

8 La décennie du client

8 Windows 8 pour tablette: la route est encore longue

9 Qui possède l’Internet? Amazon, Google ou… l’industrie du sexe?

9 4 leçons à retenir de Facebook et d’Instagram

10 Quatre raisons de changer de nom Les changements de nom sont très à la mode. Mais les

raisons qui incitent une organisation à changer de nom

sont très disparates.

11 Pourquoi l’homme domine toujours l’ordinateur Calculer, jouer aux échecs et depuis peu répondre à un quiz.

Autant de domaines où l’homme doit mettre les pouces. Les

ordinateurs seront-il bientôt plus intelligents que nous?

12 Un milliard d’arguments pour la source libre Le distributeur Linux Red Hat réalise aujourd’hui un mil-

liard de dollars de chiff re d’aff aires. S’agit-il d’un pionnier

ou de l’exception qui confi rme la règle d’une tendance?

BUSINESS14 Le smartphone comme outil de marketing

mobile Les smartphones off rent aux mercaticiens une foule de

possibilités pour approcher et appâter les consommateurs.

Qu’est-ce qui est possible et qu’est-ce qui est permis?

16 L’entreprise milliardaire virtuelle Pouvez-vous faire tourner une entreprise qui réalise envi-

ron 40 milliards de chiff re d’aff aires sans un seul employé?

En posant les bons choix, vous pouvez déjà aller très loin

dans cette direction.

18 Combien voulez-vous en prime? Les salaires variables ne sont pas nécessairement mauvais,

à condition de bien les utiliser: combien, à qui et pourquoi.

TECHNOLOGIE42 L’équipe de test n’est pas une île La division test a considérablement évolué ces dernières

années. Et c’est tant mieux parce qu’il ne faut pas sous-

estimer l’importance de tests approfondis.

46 Votre smartphone peut-il faire crasher un avion? Il est interdit d’utiliser des appareils électroniques au

décollage, à l’atterrissage et parfois aussi pendant le vol.

Les diff érents signaux et fréquences pourraient en eff et

provoquer des interférences indésirables avec les instru-

ments de bord de l’avion. Est-ce vrai?

ET AUSSI3 6 20 Chronique: Ben Caudron

48 48 Chronique: Pieter 38 Event Report: Regardez dans la tête de votre

4950 La liste: Ce que nous enseigne Le Parrain

DOSSIER BYOD22 Quid des bricoleurs? Avez-vous une réponse à

apporter aux membres du per-

sonnel qui amènent et utilisent

leurs propres appareils? Toute

la lumière sur le phénomène

BYOD (bring your own device).

26 Vos appareils mobiles sont-ils vraiment sûrs?

Popularité croissante des

smartphones et des tablettes

oblige, de plus en plus de gens

se promènent avec Internet

dans leur poche. Devez-vous

davantage craindre les mali-

ciels pour autant?

28 Comment maîtriser votre facture télécoms?

Pour votre organisation, la ten-

dance BYOD ne simplifi e pas

la facture télécoms. Le telecom

expense management (TEM)

vole à votre secours.

DOSSIER COMPTABILITÉ32 Nouvelles dimensions des

logiciels comptables Les logiciels comptables sont

parfois appelés le cœur battant

de l’entreprise. Alors, qu’est-

ce qui fait battre votre cœur

encore plus vite?

34 La parole aux utilisateurs Pixular, Ethias, Bopro et MSC,

quatre entreprises diff érentes

avec une caractéristique com-

mune: un nouveau logiciel

leur apporte une plus-value

évidente.

4622

004_004_SBS127_Inhoud_FR.indd 4 26/04/12 16:46

Page 5: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

AdmisolAdmisoladministrative solutions

2000 - 201212 ans d’expérience comptable en ligne

Déjà 12 ans d’expertise comptable en ligne

Essais gratuit: www.admisol.be

Adaptable suivant vos besoins

Admisol Immo

Admisol professions libérales

Admisol Accountancy

Admisol Retail

Admisol Stock

Admisol Electro

Admisol Office

Admisol Travel

Admisol sa Victor Braeckmanlaan 367 B 9040 Gent Tél 092/185.185 e-mail [email protected]

Avez-vous déjà été à la recherche d’un programme de comptabilité qui:

belge

comptabilité sans effort

d’avantages !

Ouvrez gratuitement votre cession test sur www.admisol.be

soit par e-mail à [email protected]

admisol_A4_FR.indd 1 26/04/12 13:12

Page 6: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

6

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

CARTOON & QUOTES

"Après deux heures de concertation, on se dirige vers un consensus sur le hashtag pour la réunion."

“Le reporting se fait souvent sous la forme de modules d'extension reposant sur Excel, car cela reste jusqu'à nouvel ordre le principal éditeur de BI au monde", Peter Derycke, business development manager chez Christians Computer Services, en page 44.

“Ce n'est plus tant le nombre d'erreurs trouvées qui importe, mais bien la qualité du logiciel après les tests", Jorge Van der Straten, pre-sales consultant testing chez CTG, en page 42.

“Les ordinateurs sont forts avec tout ce qui est dénombrable et exact, mais tout ce qui compte n'est pas dénombrable", Bennie Mols, en page 11.

“Les appareils exotiques ne sont pas autorisés", Jean-Luc Delvaux, international security solutions manager chez Belgacom, en page 24.

006_006_SBS127_Radar_cartoon_FR.indd 6 26/04/12 11:59

Page 7: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

SMART BUSINESS STRATEGIES: AUSSI AU FORMAT NUMERIQUE

Smart Business Strategies est le seul magazine belge qui relie

avec succès technologie et management. Pas un magazine IT pur,

mais un magazine de management avec une colonne vertébrale

technologique qui explique de manière claire et lisible comment

la bonne implémentation de la technologie peut mener à une

plus grande effi cacité. Smart Business Strategies est également

disponible numériquement au format PDF: rendez-vous à l’adresse

www.smartbiz.be, enregistrez-vous et téléchargez gratuitement la

version numérique dans un format PDF pratique.

www.smartbiz.be

Clickx | Shoot | FWD I PC Magazine | Smart Business Strategies | ZDNet.be I ITProfessional.be

LISEZSmart Business

StrategiesNUMÉRIQUE

ADV_SBS_digital_2011_210_297_FR.indd 1 26/04/12 11:24

Page 8: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

8

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESMEI 2012

ITEn 2011, le marché

mondial des semi-

conducteurs a réalisé

un chiffre d’affaires de

307 milliards a calculé

l’analyste Gartner.

C’est près de 2% de

plus qu’en 2010. Intel

détient ici 16% de parts

de marché, près du

double de son poursui-

vant Samsung, qui en

détient 9%.

Le marché du PC a

également connu une

légère hausse au pre-

mier trimestre de 2012,

cette fois selon IDC. Le

nombre de PC vendus

a augmenté de 2,3% et

atteint 87 millions de

pièces. HP reste en tête

avec un peu plus de 15

millions de PC vendus.

Lenovo décroche la

deuxième place devant

Dell, avec près de 12

millions de PC.

Sony, le géant de l’élec-

tronique japonais, va

probablement licencier

10 000 personnes dans

le monde entier. Pour

Sony Europe Belgium,

55 des 350 travailleurs

devraient quitter

l’entreprise.

IBM a lancé une nou-

velle génération de sys-

tèmes intégrés, appelée

PureSystems. C’est

la première véritable

tentative de système

convergent d’IBM. Et il

regorge d’intelligence

artificielle afin de pou-

voir raisonner comme

un manager système.

Le marché des

systèmes de sécu-

rité Unified Threat

Management (UTM)

a franchi l’an dernier

le cap du milliard de

dollars et progressé de

près de 20%. Fortinet,

SonicWall, Juniper et

Check Point en sont les

principaux acteurs.

La décennie du clientSTEF GYSSELS

Windows 8 pour tablette: la route est encore longue ROWALD PRUYN & WILLIAM VISTERIN

Les technologies disponibles ont fortement changé notre

société. Mais l’inverse est vrai aussi: les technologies sont

tout autant déterminées par les tendances sociétales. L’ana-

lyste Gartner a répertorié quelques tendances qui, selon lui,

auront le plus d’influence sur les technologies dans les dix

prochaines années. Nous en avons choisi six:

1. Le temps, c’est de l’argentC’est à prendre vraiment au pied de la lettre: bien que tout

aille plus vite grâce aux technologies, la plupart des gens ont

l’impression de perdre toujours plus de temps. Les clients

sont prêts à débourser toujours plus pour des services les

aidant à récupérer une partie de ce temps perdu.

2. Où sont les femmes?Dans les années à venir, les femmes auront encore plus

leur mot à dire au sujet des budgets, qu’ils soient consacrés

aux technologies ou à d’autres choses, tant dans les

ménages que dans les entreprises. Les entre-

prises technologiques doivent s’y préparer,

notamment en recrutant davantage de

talents marketing et créatifs féminins.

3. Les réseaux sociaux changent les règlesLe marché des consommateurs s’arti-

culera de plus en plus dans et autour des

réseaux sociaux. C’est là que le client va

chercher les informations et c’est donc là

que chaque entreprise pourra aussi se pro-

filer et interagir. Certaines organisations

seront obligées de revoir complètement

leurs modèles d’affaires.

Windows 8, le nom officiel du nouveau système d'exploi-

tation de Microsoft, ne sera décliné qu'en quatre versions,

dont celle pour les tablettes PC vivement commentée.

Les ordinateurs dotés d'un processeur x86 peuvent choisir

entre Windows 8 et Windows 8 Pro, sachant que selon

Microsoft, la version Pro convient à des applications d'en-

treprise comme “le chiffrement, la virtualisation et la ges-

tion de PC.” La troisième version, Windows 8 Enterprise, est

spécifiquement conçue pour les grandes entreprises qui ont

conclu un contrat Software Assurance avec Microsoft.

Le quatrième membre de la famille, le plus révolu-

tionnaire et dont on parle le plus, est Windows 8 RT.

Cette version est spécialement conçue pour les PC

et les tablettes avec des processeurs ARM. Elle sera

uniquement préinstallée et comportera une version spéciale

de Microsoft Office pour les écrans tactiles. Avec Windows

8, Microsoft veut devenir un acteur significatif sur le marché

des tablettes qui est aujourd'hui toujours dominé par les

iPad et les appareils Android. Selon le

bureau Gartner, la part de Windows

sur ce marché passerait à 4% en 2012

et à près de 12% en 2016. La route est

donc encore longue dans ce domaine.Il n’y a pas encore de date de lance-

ment pour Windows 8. On s'attend

à ce que les premiers appareils à en

être équipés fassent leur apparition

fin 2012. Microsoft obtient du reste

un meilleur résultat que prévu mal-

gré la concurrence d'entreprises

comme Google et Apple. Les résultats

trimestriels de l'éditeur récemment

publiés sont par exemple supérieurs

à ce qu'avaient prévu les analystes. La

tendance positive vaut pour toutes

les divisions, à l'exception de la divi-

sion "Entertainment & Devices", qui

est notamment celle de la Xbox.

4. La fidélité de la clientèle se mériteLes gens ne font plus confiance aux pouvoirs tradi-

tionnels – banques, gouvernement, entreprises cor-

rompues – et sont à la recherche de nouvelles orga-

nisations et de nouvelles marques en qui ils peuvent

avoir confiance. Les entreprises qui démontrent

qu’elles sont dignes de confiance peuvent à présent

construire une relation qui peut durer particulière-

ment longtemps.

5. Une seule marque, beaucoup de canaux Pour vous les canaux – détail, en ligne, contact person-

nel – sont peut-être tous différents, mais pour le client,

vous n’êtes qu’une seule marque, une seule entreprise.

Le défi qui se pose à vous est de savoir quel canal le

client choisit pour quelle interaction, et de modi-

fier votre organisation en conséquence.

6. Mort à la complexitéLe client déteste la complexité. Il

veut de plus en plus de fonctionna-

lités, mais leur utilisation doit être

de plus en plus simple. Le grand

défi pour les entreprises technolo-

giques dans les années à venir est de

répondre à cette demande: avec des

interfaces plus simples mais aussi

des modèles de prix plus simples et

un service clientèle plus fiable en cas

de problèmes.

008_009_SBS127_Radar Shortcuts_FR.indd 8 26/04/12 11:58

Page 9: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

9SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

EN BREF

Le chiff re d’aff aires consolidé d’EMC, leader de

marché dans les solutions de stockage, a atteint

5,1 milliards de dollars, soit une augmentation de

11% sur une base annuelle.

TÉLÉCOMSMobistar présente de nouveaux plans tarifaires.

L’opérateur utilise maintenant des noms d’ani-

maux, comme écureuil, kangourou, dauphin ou

panthère pour désigner les formules. La nou-

veauté la plus frappante est que l’on peut chaque

mois passer gratuitement d’une formule à l’autre.

Nokia continue à trinquer. Au premier trimestre

de 2012, le fabricant de GSM a indiqué avoir

enregistré une perte de 1,3 milliard d’euros sur

un chiff re d’aff aires de 7,35 milliards d’euros. Le

directeur des ventes internationales a été immé-

diatement limogé.

Dans les prochains mois, le marché des smart-

phones va être inondé d’appareils comportant du

matériel Intel. Le premier provient de l’entreprise

indienne Lava International. Suivront ensuite

notamment Lenovo et Motorola.

KPN cherche un repreneur pour Base. Il n’était

pas encore connu au moment de la mise sous

presse de ce numéro. Telenet et Voo sont les

noms les plus fréquemment cités, mais plusieurs

investisseurs, dont le milliardaire français Xavier

Niel, seraient candidats.

Les actionnaires de Belgacom ont approuvé

un dividende de 2,18 euros par action. En tant

qu’actionnaire majoritaire, l’Etat belge percevra

394 millions de dividendes.

Selon un document interne, Apple enquêterait

activement sur des problèmes Wi-Fi rencontrés

par la troisième génération d’iPad.

EN LIGNELe projet de loi SOPA a un successeur: le Cyber

Intelligence Sharing and Protecting Act (CISPA). Il

insiste moins sur la fermeture de sites Web mais

comporte encore beaucoup de munitions pour

une ingérence gouvernementale. Les géants du

Web lui ont cette fois pourtant déjà promis leur

soutien.

Après l’URL d’origine de Th e Pirate Bay, l’alterna-

tive belge depiraatbaai.be est à présent elle aussi

bloquée par le tribunal. C’est également le cas de

l’alternative moins populaire baiedespirates.be.

Microsoft élargit son Windows Store. L’éditeur

soutient désormais aussi un app store belge et

hollandais pour Windows 8.

Le changement à la tête de Google a permis à

Eric Schmidt de faire son beurre. L’ancien PDG

du groupe Internet a gagné pas moins de 101

millions de dollars en 2011.

Qui possède l'Internet? Amazon, Google ou… l’industrie du sexe?WILLIAM VISTERIN

Si l’Internet est un média mondial et décentralisé, le

trafi c y est en réalité en grande partie généré par une

poignée d'entreprises et de secteurs. Une récente étude

du spécialiste en analyse de données DeepField Networks

indique qu’environ 1% du trafi c Internet mondial passe par

l’infrastructure d’Amazon. L'entreprise possède quelques

clients, comme Dropbox, Netfl ix et Instagram, qui s’en

chargent. 1%, c’est beaucoup, mais c’est nettement moins

que d’autres "grands" comme Facebook et Google. Arbor

Networks, un spécialiste en sécurité en ligne, a par exemple

calculé que Google est responsable de 6 à 7% du trafi c

Internet global.

Malgré ces chiff res impressionnants, il y a

un secteur qui dépasse tous les autres:

l’industrie du sexe. L'enquête du site Web

ExtremeTech, spécialisé en IT, conclut

que les sites pour adultes représentent environ 30% du

trafi c Internet mondial. “Un site porno comme YouPorn

est à lui seul déjà à l'origine de 2% de toutes les données

sur Internet, et il s'agit essentiellement d'images vidéo”,

déclare Sebastian Anthony de chez

ExtremeTech. YouPorn atteint chaque

jour 100 millions de pages vues et

diff use près de 1 pétaoctet (= 1 000

téraoctets). “Les sites porno sont

non seulement populaires auprès de

l'internaute, mais ils peuvent aussi le

captiver plus longtemps”, dit-il. “Alors

qu'un internaute passe en moyenne 3

à 6 minutes sur un site d'actualité, il

peut vite rester 15 à 20 minutes sur un

site porno.”

4 leçons à retenir de Facebook et d’Instagram STEF GYSSELS

L’acquisition d’Instagram par Facebook a été controversée

à bien des égards et l’observateur attentif peut en apprendre

énormément. Nous avons déjà noté les leçons suivantes:

1 Pensez visuellement

Une image en dit plus que des milliers de mots, nous le

savons déjà depuis des siècles. Mais Mark Zuckerberg en a

aussi tiré la conclusion logique: si Facebook veut continuer

à croître et à prospérer, il doit aussi rester très fort au niveau

visuel. La reprise du réseau social de partage de photos le

plus populaire (hormis Facebook lui-même évidemment)

coule donc de source et un milliard de dollars n’est rien par

rapport au potentiel publicitaire que Facebook pourrait

rater à terme.

2 Un antitrust n’est pas l’autre

Facebook semble avoir réussi sans eff ort ce que

Microsoft n’aurait jamais pu rêver de faire: le rachat de

son seul rival majeur sur un marché spécifi que, à vrai

dire surtout pour préserver la part de marché. Facebook

à beau arguer que les deux services sont gratuits, cela

restreint bien sûr le choix, ce qui peut donc au fi nal s’avérer

potentiellement négatif pour le client.

3 Size doesn’t matter

Dans ce numéro (page 16), nous nous demandons si une

personne peut à elle seule gérer une entreprise milliardaire.

Les gens de chez Instagram étaient

en tout cas à deux doigts d'y

parvenir. Avec seulement treize

employés, ils ont réussi à construire

une organisation qui a fi nalement

été cédée pour un peu plus d’un

milliard de dollars. Rares sont ceux

qui s’approcheront autant du rêve

américain.

4 Facebook = Zuckerberg =

Facebook

La décision de racheter Instagram

et les négociations connexes étaient

déjà pliées avant que le conseil

d’administration en soit informé.

"Informé" est eff ectivement le mot

juste car il n’était plus vraiment

question de demander conseil. Cela

montre une fois de plus combien

l’entreprise, qui s’est pourtant échinée

à construire une structure complète,

reste encore un ‘one man show’. Si vous

avez une bonne proposition d’aff aires

pour Facebook, vous avez donc tout

intérêt à chercher le numéro direct de

Mark Zuckerberg en personne.

Provenance du trafi c Internet mondial

Amazon: 1%

Google: 7%

Industrie du sexe: 30%

008_009_SBS127_Radar Shortcuts_FR.indd 9 26/04/12 11:58

Page 10: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

10SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

RADAR

Les changements de nom sont chers. Celui de l’entreprise

télécoms américaine Cingular en AT&T avait coûté environ

2 milliards de dollars. Pour Belfius, il s’agirait d’environ 35

millions d’euros. Ils prêtent parfois le flanc à la moquerie.

Belfius a ainsi rapidement été interprété en ‘Belgium

finances us' sur Twitter. Ils sont pourtant inévitables.

Chaque entreprise – jeune ou vieille – y passe. Google

s’appelait au départ BackRub. Et même la centenaire IBM

s’est appelée Computing Tabulating Recording Corporation

jusqu’en 1924. Les raisons qui amènent une entreprise à

changer de noms sont cependant très variées.

1. Repartir à zéroC’est le type de changement le plus visible. Le discrédit

est tombé sur une entreprise qui se choisit un nouveau

nom pour redorer son blason. Ainsi, le groupe d’assurance

Ageas voulait mettre un terme à la débâcle Fortis grâce

au changement de nom. Dexia Bank et Belfius rentrent

aussi dans cette catégorie. C’est cependant souvent une

réorganisation totale qui est à l’origine du changement de

nom et la volonté de tirer un trait sur le passé n’est qu’un

motif parmi d’autres. Cette catégorie comprend aussi

les entreprises qui veulent se donner une apparence plus

moderne ou plus contemporaine. Pensez par exemple au

rebranding de Belgian Post Group en BePost sous le slogan

"prête pour demain".

2. Par besoinCertaines entreprises changent de nom parce qu’elles ne

peuvent tout simplement plus utiliser leur nom actuel.

Orange est par exemple devenue Base parce qu’elle n’était

plus autorisée à utiliser son nom d’origine. Un autre

exemple connu est celui d’Arthur Andersen et Andersen

Consulting, ultérieurement repabtisées Accenture, qui ont

mené une bataille juridique concernant l’utilisation du nom

Andersen. C’est Accenture qui a perdu.

La perte du nom Andersen fut à l’époque un coup

dur. Mais Accenture poussa plus tard un soupir de

Quatre raisons de changer de nom

Nouveaux directeurs, nouvelles lois, nouvelles activités ou catastrophe… Depuis toujours, les entreprises changent de nom et ce pour diverses raisons. Il semble que nous assistions cependant actuellement à une épidémie de changements de nom. Kyocera Mita est par exemple récemment devenue Kyocera Document Solutions. Android Market s’appelle désormais Play Store et Dexia s’est muée en Belfius. WILLIAM VISTERIN

soulagement lorsque le nom Andersen

périclita suite à la faillite Enron.

L’entreprise avait reconnu que l’un

de ses partenaires avait détruit des

documents relatifs aux contrôles

comptables effectués chez Enron.

Bien que l’on ait fait appel à une firme

spécialisée pour trouver un nouveau

nom, c’est finalement Accenture,

proposé par un employé norvégien qui

a été retenu.

3. Nouveaux directeurs, nouveaux noms

Le changement de nom des

entreprises est souvent dû à leur

implication dans l’une ou l’autre

forme de consolidation. Lors d’un

rachat, c’est souvent la proie qui

perd son identité. C’est dans cette

catégorie que les exemples sont les

plus parlants: AB Inbev, AOL Time

Warner ou PricewaterhouseCoopers.

Il s’agit parfois d’une simplification:

Fujitsu Siemens Computers est

par exemple ainsi devenue Fujitsu

Technology Solutions.

4. Le nom et sa signification

Certaines entreprises changent de

nom parce qu’il ne correspond plus du

tout à leurs activités. Dell Computer

est par exemple devenue Dell parce

que l’entreprise fait désormais bien

plus que vendre uniquement des

ordinateurs. L’exemple le plus évident

est Yahoo!, qui s’appelait au début

Jerry's Guide to the World Wide Web.

Mais dans la plupart des cas, plusieurs

raisons entrent en ligne de compte.

Le passage de Kyocera Mita à Kyocera

Document Solutions met l’accent sur

le flux complet d’informations au sein

d’une organisation plutôt que sur la

seule impression des informations.

010_010_SBS127_Radar Namen_FR.indd 10 26/04/12 11:57

Page 11: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

11SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

LIVRE

Calculer, jouer aux échecs et depuis peu répondre à un quiz. Autant de domaines où l'homme doit mettre les pouces. Les ordinateurs seront-il bientôt plus intelligents que nous? WILLIAM VISTERIN

Pourquoi l’homme domine toujours l’ordinateur

“Je souhaite la bienvenue à notre nouvel ordinateur

suprême”, déclarait Ken Jennings, un des meilleurs joueurs

de quiz au monde lorsqu'il a été battu par Watson, le

superordinateur d'IBM, lors du jeu télévisé Jeopardy! voici

environ un an. La victoire de Watson est plus étonnante

que celle de Deep Blue, l'ordinateur nettement plus célèbre

spécialisé dans le jeu d'échecs, lors de son fameux match

contre le champion du monde Gary Kasparov. Aux échecs,

les règles sont fixes et les positions des pions limitées, ce qui

n’est pas le cas des faits de culture générale. Qui plus est, un

quiz comme Jeopardy! requiert un certain sens de la langue.

Si les ordinateurs battent les humains aux échecs et aux

quiz, ne pourrions-nous pas les transformer en machine

pensante. C'est à peu près le point de départ de Turings

Tango, le livre du journaliste scientifique Bennie Mols. Dans

les années '50, le scientifique britannique Alan Turing avait

imaginé un test. Si, après cinq minutes de conversation

– avec l’homme ou la machine – vous ne pouviez pas

distinguer qui était l'homme et qui était la machine, on

pouvait officiellement affirmer que la machine pouvait

"penser". Le test de Turing devint rapidement culte auprès

des scientifiques, des philosophes et du grand public.

Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, aucun ordinateur n'a

encore réussi le test et il semble en outre que cela n'arrivera

pas de sitôt. Un demi-siècle après Turing, les machines qui

pensent comme l’homme demeurent une utopie, car elles

échouent sur des exigences clés. Watson et Deep Blue ont

vaincu l’homme sur la base de la puissance de calcul brute

non pas sur des connaissances acquises. Dépourvu de sens,

qui permettent de percevoir le monde, un ordinateur ne

peut pas acquérir cette connaissance seul. Elle doit y être

explicitement programmée. Les ordinateurs ne sont pas

non plus créatifs et peinent à reconnaître et à interpréter

des schémas comme le visage de votre voisin ou le son d'une

sirène de police. “Les ordinateurs sont forts avec tout ce qui

est dénombrable et exact, mais tout ce qui compte n'est pas

dénombrable”, résume Bennie Mols dans son livre.

TangoL'intelligence artificielle n'a pas changé l'homme, mais

a enrichi et élargi l'intelligence humaine. Voilà pour le

"tango” dans l’ouvrage de Mols. Nous utilisons des moteurs

de recherche, des filtres antispam, des planificateurs de

route, la reconnaissance faciale et les robots en complément

de nos capacités humaines. Certains de ces systèmes

pourraient être améliorés, d'autres sont plutôt au point. Les

avions peuvent par exemple atterrir en

pilotage automatique, même si cela se

déroule toujours sous l'œil vif du "vrai"

pilote. Là où le test de Turing cherchait à

savoir quand la machine remplacerait

l'homme, il s'agit à l'avenir de savoir

quelle est la meilleure combinaison

possible entre l'homme et la machine.

Lors du tournoi d'échecs récemment

organisé par Kasparov, auquel

pouvaient participer aussi bien des

équipes humaines que des équipes

de machines, ce n'est ni l'équipe d'un

grand maître des échecs ni celle d'un

superordinateur qui a gagné. Non,

c'est une équipe d'amateurs qui a raflé

le prix parce qu'elle a pu compter sur

une bonne collaboration mutuelle et

sur le feedback de trois ordinateurs

spécialisés dans le jeu d'échecs.

L'homme et la machine sont voués

à travailler ensemble pendant des

années encore.

Turings Tango, Waarom

de mens de computer de

baas blijft, Bennie Mols,

2012, Nieuw Amsterdam,

222 pages, ISBN:

9789046812372.

011_011_SBS127_Radar Boek_FR.indd 11 26/04/12 11:55

Page 12: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

12SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

RADAR

Le chiff re d’aff aires - 1,13 milliard de dollars pour être pré-

cis – dépassait de 25% celui de l’année précédente, ce qui

est déjà un mérite en soi vu le climat économique toujours

houleux. Ce jalon a bien sûr suscité la joie au sein de la com-

munauté open source. “Ces résultats prouvent que l’argu-

ment selon lequel ‘personne ne peut gagner de l’argent avec

l’open source’ peut défi nitivement être rangé au placard”,

écrit à ce sujet Jim Zemlin de la Linux Foundation sur son

blog Linux.com.

Un milliard d’arguments pour la source libre?

Le mois dernier, Red Hat paradait avec un chiff re d’aff aires de plus d’un milliard de dollars. Ce distributeur Linux était ainsi la première entreprise à parvenir à franchir ce cap avec une off re entièrement conçue sur la base de la source libre. Red Hat est-il le pionnier ou l’exception qui confi rme la règle d’une tendance? STEF GYSSELS

Zemlin pointe par ailleurs d’autres

indicateurs prouvant que la source

libre s’est défi nitivement fait une place

dans le monde TIC d’aujourd’hui et de

demain: plus de 10 milliards de dollars

investis dans Linux, des milliards

d’utilisateurs de systèmes fonctionnant

sous Linux, à savoir TV, distributeurs

automatiques de billets, GSM, etc. Et

d’ajouter: “Il faut savoir que Facebook,

qui est en peu de temps devenu une

entreprise valant probablement cent

milliards de dollars, a utilisé Linux lors

de sa création.”

C’est un exemple de l’eff et Midas: le

succès appelle le succès. Si Facebook

bâtit un empire sur la base de Linux,

d’autres acteurs seront davantage

enclins à faire de même. Facebook

apporte en outre d’innombrables lignes

de code qui contribuent à rendre le

système d’exploitation plus sûr pour les

entreprises, ce qui est bénéfi que pour

tous ces imitateurs potentiels, et vice

versa.

Novell prouve cependant que Linux –

et par extension la source libre – n’est

pas intrinsèquement une garantie de

réussite. Novell dominait autrefois le

marché des logiciels avec son propre

Source libre: pas que les logiciels

Outre les secteurs logiciels tels que les serveurs Web, les intergiciels, les environne-

ments de développement, les navigateurs et les programmes de messagerie élec-

tronique/instantanée, la source libre a également séduit d’autres secteurs en dehors

des TIC. Quelques initiatives remarquables:

Boissons: la bière Vores Øl, mise au point par un groupe d’étudiants danois, et

l’OpenCola ;

Produits pharmaceutiques: des initiatives pour les pays en voie de dévelop-

pement telles que la Tropical Diseases Initiative et l’Institute for one World Health

se tournent plus spontanément vers la source libre que les acteurs établis ;

Sciences: Science Commons était une tentative visant à permettre aux chercheurs

et aux scientifiques de partager leurs connaissances sans les coûts juridiques qui

vont généralement de pair. Le milieu universitaire et le monde de l’enseignement en

général font également preuve de plus d’empressement à partager des idées et du

matériel didactique, ce que l’on peut aussi appeler de la source libre ;

Autres secteurs, tels que la robotique, les pouvoirs publics et même le secteur

automobile, avec OScar, la voiture conçue selon les principes de la source libre

comme exemple le plus connu.

012_013_SBS127_Radar Open Source_FR.indd 12 26/04/12 11:52

Page 13: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

13SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

OPEN SOURCE

système d’exploitation et ses logiciels mais aussi avec WordPer-

fect, jadis redoutable adversaire de Microsoft Word. L’entreprise

a fait de la source libre un fer de lance, mais cela n’a à ce jour

pas non plus suffi à redorer son blason. Novell a à peine réalisé

un dixième du chiffre d’affaires annuel de Red Hat, avant d’être

reprise par Attachmate en 2011.

Quelle est la différence entre les deux? D’après Rajiv Sodhi,

country manager Benelux chez Red Hat, elle porte surtout sur

l’angle d’approche: “Nous nous focalisons entièrement sur la

source libre et nous n’avons pas de logiciel propriétaire à défendre,

comme c’est le cas de certains concurrents. La source libre n’est

pas un truc que vous pouvez faire en plus sur le côté, c’est un

modèle à part entière et viable.” Cette focalisation se reflète aussi

dans le modèle d’affaires qu’adopte Red Hat: le distributeur par-

tage effectivement son code source avec tout le monde, mais si les

entreprises veulent une version du système d’exploitation fiable,

prête à l’emploi et soutien inclus, elles doivent la payer. Ce paie-

ment s’effectue selon une formule d’abonnement: les clients paient

un montant annuel ou triennal pour l’utilisation du logiciel.

Si les systèmes d’exploitation libres peuvent conduire à la réus-

site financière, ils ne la garantissent pas pour autant. Voyons

comment se présente le reste du marché open source? Il semble

nettement plus morcelé. Quelques-uns des plus célèbres produits

libres, comme le navigateur Firefox et le client de messagerie

Thunderbird, appartiennent à l’organisation Mozilla, qui est

justement une asbl. Tout comme l’organisation derrière le ser-

veur Web Apache, du reste. D’autres ex-coryphées de la source

libre tels que le serveur d’applications JBoss et OpenSolaris de

Sun, ont été rachetés respectivement par Red Hat et Oracle. Ce

dernier possède également Java, le langage et l’environnement

de programmation que Sun Microsystems orientait de plus en

plus vers la source libre jusqu’à sa reprise par Oracle. Le géant

du logiciel Oracle fait également un usage intensif de Red Hat,

d’Apache et d’autres produits libres et génère aussi beaucoup de

code, mais n’est manifestement pas emblématique de la façon

dont une entreprise peut se hisser parmi les grandes par le biais

de la source libre.

Il existe par ailleurs plusieurs domaines dans lesquels la source

libre semble avoir ses chances. La gestion de contenu, par

exemple, où d’abord Alfresco et à présent aussi notre fierté natio-

nale Acquia – de l’entrepreneur Dries Buytaert et à qui l’on doit

le produit de gestion de contenu Web Drupal - sont bien placées.

Nous ne pouvons toutefois que les qualifier de prometteuses, car

aucune des deux ne paraît pouvoir survivre indépendamment de

ses investisseurs, même si Acquia a vu son chiffre d’affaires aug-

menter de 150% l’an dernier.

N’oublions pas non plus les nombreuses petites entreprises qui

poussent comme des champignons et uniquement sur la base

de services pour les produits libres. Il faudra cependant encore

plusieurs années avant qu’elles se fassent remarquer au niveau

international.

Une hirondelle ne fait donc pas le printemps, même s’il s’agit

d’une hirondelle d’un milliard. Red Hat a néanmoins prouvé qu’il

est possible de créer de solides modèles d’affaires basés sur une

approche ‘open source only ’ et nul doute qu’elle fera des émules. Il

faudra pourtant patienter encore un peu avant de voir une second

Red Hat. Autrement dit, la source libre est un juteux business que

de nombreuses entreprises milliardaires ont déjà adopté mais

qui n’a encore actuellement rapporté des milliards qu’à très peu

de distributeurs complètement open source. Pour la plupart des

observateurs, ce n’est cependant qu’une question de temps.

@itworksWWW.ITWORKS.BE

Don’t miss our Seminars and Workshops

ARCHIMATE 2.0 CERTIFICATION COURSE9-10 May 2012

Presented by Rob Kroese (BiZZdesign)

AGILE, SCRUM EN KANBANIN DE PRAKTIJK

16 May 2012 Presented by Sander Hoogendoorn

NIEUWE TECHNOLOGIE EN ARCHITECTUREN VOOR BUSINESS INTELLIGENCE23-24 May 2012 in DiegemPresented by BI-expert Rick van der Lans

FROM AGILE REQUIREMENTS AND SMART USE CASES TO UML

6-7 June 2012Presented by Sander Hoogendoorn

SOCIAL BUSINESS ALIGNMENT31 May 2012

Presented by Jo Caudron and Steven Warmoes

TOGAF 9.1 FOUNDATION TRAINING13-14 June 2012

Presented by Patrick Derde and Remco Blom (BiZZdesign)

BUSINESS ANALYSE TECHNIEKEN20-21 June 2012

Presented by Christian Gijsels and Mark Willems

MASTERING THEREQUIREMENTS PROCESSPART 116-18 October 2012Presented by James Robertson

012_013_SBS127_Radar Open Source_FR.indd 13 26/04/12 11:52

Page 14: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

14SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BUSINESS

smartphone est beaucoup plus humain qu’un ordinateur.

“Les smartphones ont un cerveau, des “yeux” pour voir et

savent où vous êtes. Ils off rent aussi plus de possibilités aux

consommateurs et aux annonceurs”, dit-il.

Vous pouvez par exemple aussi faire une recherche sur la

base d’images dans Google. “Vous photographiez un bâti-

ment avec votre smartphone et Google cherche toutes les

informations à son sujet”, précise Blanchez. Et la fonction

GPS d’un tel téléphone le rend encore plus intéressant parce

qu’elle autorise les location-based services (LBS).

SocialLa combinaison avec les médias sociaux rend le smartphone

encore plus intéressant pour les mercaticiens. ‘SoLoMo’ est

un nouveau phénomène qui est déjà repris comme thème

dans des congrès. L’abréviation signifi e 'Social, Local and

Mobile' et relie le Web (à la fois social et non social) à la loca-

lisation de l’utilisateur mobile. Le concept a été inventé par

John Doerr, partenaire chez le capital-risqueur Kleiner Per-

kings, lors d’un événement Th ink Mobile de Google.

Cela fait déjà longtemps que l’on présente les LBS comme

possibilité parce que le téléphone mobile sait où vous êtes.

Il s’agit du modèle LoMo, local et mobile. L’idée est que les

entreprises puissent vous envoyer des messages si vous êtes

dans les environs. Un restaurant peut vous faire une off re

lorsque vous passez devant. C’est évidemment tout diff érent

du panneau avec le menu et l’off re du jour qui bloque le

trottoir.

L’élément social rend ce genre de marketing push via

smartphone et LBS moins intrusif. Et il renforce aussi net-

tement la pertinence des eff orts de marketing, pense Brice

le Blévennec de l’agence de communication numérique

Emakina. SoLoMo repose sur des applications program

interfaces (API), de sorte que diff érents programmes infor-

matiques peuvent communiquer entre eux. On profi te ainsi

de ce que des amis ont raconté sur le Net via Facebook,

Le smartphone comme outil de marketing mobile

Le cas du supermarché virtuel Home-

Plus (Tesco) en Corée du Sud est en

passe de devenir un classique. Le

géant des supermarchés britannique

était l’an dernier numéro deux sur le

marché sud-coréen, et voulait devenir

numéro un. Sans toutefois ouvrir de

nouveaux points de vente. D’où la solu-

tion des affi ches dans le métro: elles

montraient des rayons et le voyageur

n’avait qu’à se promener le long des

étagères et à scanner ce qu’il désirait.

Home-Plus livrait les emplettes à leur

domicile ou dans un point d’enlève-

ment.

Cet exemple est cité dans de nom-

breux congrès pour illustrer les pos-

sibilités de marketing mobile via le

GSM (lisez smartphone). Avec le mar-

keting mobile, les entreprises peuvent

pour ainsi dire arriver jusque dans la

poche de pantalon ou le sac à main

du consommateur. Les mercaticiens

peuvent utiliser les fonctionnalités

off ertes par les smartphones et des

entreprises comme Google. Le smart-

phone est l’axe sur lequel s’articulent

les nouveaux développements. Pour

Julien Blanchez, responsable marke-

ting chez Google dans notre pays, le

Les smartphones off rent aux mercaticiens une foule de possibilités pour approcher et appâter les consommateurs, grâce à l’Internet mobile. Qu’est-ce qui est possible et qu’est-ce qui est permis? AD VAN POPPEL

014_015_SBS127_Business Mobile Marketing_FR.indd 14 26/04/12 11:42

Page 15: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

15SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

MOBILE MARKETING

Le mobile progresse

Le grand changement qui se produira dans les médias dans les prochaines années

concernera une “mobilisation” et une numérisation accrue. On s’attend à ce que

50% des médias soient numériques dans cinq ans, et même 80% en 2020.

La croissance des PC avec Internet en ligne fixe diminue tandis que l’Internet

mobile progresse. En 2008, la pénétration de l’Internet fixe et mobile était identique.

En 2009, l’Internet mobile a doublé. La consommation de médias se déroule de

plus en plus via les appareils mobiles.

La vente de PC fixe stagne, celle ces PC portable et des tablettes augmente. En 2013,

on vendra même plus de tablettes que de PC traditionnels.

Le smartphone gagne sans cesse du terrain. Au cours de ces trois derniers mois, on

a vendu 149 millions de smartphones dans le monde, soit une croissance de 47%

par rapport à la même période en 2010 (source Gartner). On dénombrait 472 mil-

lions de smartphones fin 2011, soit 58% de plus qu’en 2010.

Hyves ou Netlog. Supposez qu’un ami a déjà mangé dans le

restaurant qui a placé un panneau publicitaire sur la rue

et qu’il a déjà donné son avis à ce sujet sur Facebook. Vous

faites une recherche sur image et l’API relie le résultat de la

recherche au message de cet ami. Idem pour des livres, du

vin, des vêtements. “De cette manière, le système peut vous

renseigner sur ce que vos amis ont acheté dans tel magasin.

Ces amis forment votre tribu et ce qu’ils font est pertinent

pour vous. Lorsque vous faites du shopping, vous avez votre

smartphone avec vous. Vous ne devez plus être assis devant

votre PC et surfer sur votre navigateur. Cela combine les

réseaux sociaux, les recommandations d’amis et la techno-

logie mobile”, explique B. Le Blévennec.

Des rumeurs disent que certains magasins débranchent le

Wi-Fi dans leurs bâtiments. Avec votre smartphone, vous

pouvez non seulement consulter vos amis au sujet de l’appa-

reil devant lequel vous vous trouvez, mais vous pouvez aussi

acheter cet appareil ailleurs en ligne, où il est moins cher, sur le

conseil de ces amis. Il suffi t d’un réseau 3G pour que vous soyez

à nouveau sur le Net, même s’il vous en coûtera plus cher.

Est-ce permis?Si tout est techniquement possible, tout est-il permis pour

autant? Tout ce qui concerne le marketing est soumis aux

règles opt-in. Le marketing push location-based "pur et dur"

tombe sous le coup de ces règles, déclare Dominique Pis-

soort, collaborateur juridique de WDM Belgium et de la

Belgian Direct Marketing Association. “Si votre entreprise

souhaite approcher une personne via son smartphone, elle

doit d’abord avoir son consentement. C’est aussi simple que

cela. C’est comme envoyer un SMS vers un GSM. Le principe

opt-in est ici aussi d’application”, dit D. Pissoort. “L’opt-in

signifi e que vous devez avoir une vraie autorisation.” Com-

ment une entreprise doit-elle procéder? “Il n’y a pas de règles

spécifi ques, mais l’entreprise doit pouvoir prouver qu’il s’agit

d’un opt-in, que cette personne a donné son accord.”

Si vous appelez la personne sur son GSM/smartphone, ce

consentement opt-in n’est alors pas d’application. “Cela

revient à appeler quelqu’un via une ligne fi xe. Pour beau-

coup de gens, recevoir des appels sur leur GSM est un sujet

sensible. En termes de sensibilité, un numéro de GSM est à

comparer à un numéro privé.”

Pour les applications SoLoMo, il semble du reste que l’ini-

tiative provienne de l’utilisateur et que l’opt-in ne soit donc

pas d’application. L’utilisateur a en eff et lancé lui-même une

recherche et a volontairement “recherché” ses amis sur le Net.

15SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

014_015_SBS127_Business Mobile Marketing_FR.indd 15 26/04/12 11:42

Page 16: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

16SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BUSINESS

fait ainsi référence à une série de

tendances que vous pouvez adopter

en tant qu’entrepreneur pour réagir

rapidement sans devoir pour ce faire

recruter des milliers de collaborateurs.

Cela l’amène à poser une question

dérangeante: “Une entreprise

qui réalise 40 milliards de chiff re

d’aff aires peut-elle être unipersonelle?

Cela semble absurde mais réfl échissez

à tout ce que vous pouvez déjà

externaliser aujourd’hui.”

Recherche & développement “Nous évoluons vers une époque où le

monde peut être votre centre R&D”,

déclare F. De Meyer, “il suffi t de penser

L’entreprise milliardaire virtuelle

“Cela peut aller vite dans le monde des aff aires”, constatait

récemment Frederic De Meyer, fondateur de l’Institute

for Future Insights, lors du dernier événement Beltug

VIP: “Mattel a vécu la plus grande crise de son histoire

parce qu’elle n’avait pas compris que les petites fi lles ne

voulaient plus être une princesse, mais une star de la pop

comme Shakira ou Beyoncé. Coca-Cola a connu de sérieux

problèmes en Inde parce que l’entreprise a fait preuve

de laxisme avec la gestion de l’eau. Et Hummer a vu son

chiff re d’aff aires dégringoler d’au moins 85% entre 2006

et 2009. Et que dire de Ford qui a presque raté le coche au

début du 20e siècle parce qu’elle refusait de s’écarter de ses

produits standard?”

Tous ces exemples montrent comment une tendance

à long terme – comme la progression du respect de

l’environnement – peut avoir un impact à court terme

sur l’avenir d’une entreprise. Heureusement, il ne s’agit

pas toujours d’un impact forcément négatif. De Meyer

Pouvez-vous faire tourner une entreprise qui réalise environ 40 milliards de chiff re d’aff aires sans un seul employé? Probablement pas d’un point de vue pratique, mais en posant les bons choix, vous pouvez déjà aller très loin dans cette direction, selon Frederic De Meyer. STEF GYSSELS

016_017_SBS127_Business Virtueel Bedrijf_FR.indd 16 26/04/12 11:38

Page 17: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

17SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

aux plateformes libres pour l’innovation comme Innocentive

ou IdeaConnection. Et les petites entreprises ne sont

certainement pas les seules à utiliser le monde extérieur pour

leur innovation: la plupart des entreprises Fortune 500 y ont

recours dans une plus ou moins grande mesure.”

La source libre, la publication du code logiciel et d’autres

sources pour l’innovation, se généralise elle aussi de plus

en plus (lire aussi en page 12). Et – last but not least – le

nombre d’initiatives faisant appel à l’utilisateur fi nal et

au reste du monde pour aider à renouveler la gamme de

produits augmente à vue d’œil. L’histoire de Lego, qui a

commercialisé plusieurs nouveaux jouets imaginés par le

monde extérieur, est désormais bien connue. “Mais la Fiat

Mio a aussi vu le jour grâce aux avis de plus de dix mille

clients ”, ajoute encore De Meyer.

Fabriquer des produitsIl n’est plus non plus nécessaire de posséder une grande

usine pour fabriquer des produits, constate De Meyer.

Une autre alternative est encore venue s’ajouter à

l’externalisation de la production vers les pays à bas

salaires désormais entrée dans les mœurs: l’impression

3D. “L’impact de l’impression 3D sur le processus de

production, le transport, la logistique et les pièces de

rechange peut être énorme. “A l’avenir, nous ne vendrons

plus de produits, mais seulement des codes et des logiciels

pour les transformer en instructions d’impression”, dit

encore De Meyer.

MarketingLe crowdsourcing peut déjà remplacer beaucoup d’activités

de marketing. Mais d’après De Meyer, un changement

encore plus fondamental se déroule. “Les plateformes de

social buying telles que Groupon et Outspot peuvent confi er

le marketing de nombreux produits et services directement

aux mains de centaines de milliers de clients potentiels.

Mais la caractéristique la plus remarquable de ce modèle

est qu’il ne nécessite aucun investissement en marketing.

Le seul “investissement” nécessaire, c’est la remise que l’on

est prêt à accorder.”

SalesLe monde peut aussi être votre équipe de vente, estime

De Meyer, et il cite l’exemple d’Amazon Associates: “Cela

vous permet de placer une partie de la boutique Amazon

sur votre propre blog. Si vous le faites, vous obtenez une

commission de maximum 10% sur chaque aff aire réalisée

avec un internaute qui est arrivé sur ce site via votre blog.

Amazon détient ainsi une force de vente potentielle de 150

millions de personnes.”

Technologie“Des tendances telles que le cloud computing, le DIY (self-

service computing) et la consumérisation de l’IT pourraient

bien faire perdre au département IT le contrôle et la

responsabilité de l’IT”, pense F. De Meyer, “à terme, cela

MODÈLE D'AFFAIRES

peut même conduire à une situation

où quelqu’un du business met

simplement une idée dans le nuage

et la voit se concrétiser peu de temps

après par le biais d'un programme

développé en externe.”

Donc?Une entreprise milliardaire peut-elle

être gérée par une seule personne?

“Sur papier, oui”, conclut F. De

Meyer, “mais cela n’ira pas aussi

loin en réalité. Aucune entreprise

ne parviendra à exploiter toutes les

tendances, mais ces tendances se

produiront dans une certaine mesure,

de sorte que mieux vaut en tenir

compte. Bon nombre de ces tendances

rendent les entreprises “plus

souples” pour innover et pour réagir

rapidement face aux opportunités.

Elles représentent de plus en plus des

avantages concurrentiels cruciaux. Il

ne fait par conséquent aucun doute

que les entreprises vont devenir plus

virtuelles, malgré les inconvénients

que cela présente (voir encadré).”

Les fonctions actuelles continueront

probablement à exister au sein des

entreprises, mais seront interprétées

diff éremment, conclut F. De Meyer.

“Le chef du département R&D sera

un community expert, le directeur

du département fabrication sera

plutôt un code design manager et le

directeur de ventes devra faire place

à un online affi liate (littéralement:

personne ou fi liale associée) developer.

Le CIO deviendra un complexity

manager, qui devra tirer du “sens” de

l’augmentation des interactions plus

complexes avec le monde extérieur. Il

devra en outre devenir un catalyseur

de nouveaux modèles d’aff aires, parce

que ceux-ci interviendront de plus en

plus dans la lutte concurrentielle.

Avantages et inconvénients de l’entreprise virtuelle

Avantages InconvénientsMeilleure rentabilité Complexité

Plus maniable Moins de contrôle

Innovation constante Moins de fidélisation

Plus grande fidélisation de des employés (indépendants)

la clientèle

016_017_SBS127_Business Virtueel Bedrijf_FR.indd 17 26/04/12 11:38

Page 18: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

18SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BUSINESS

les comportements à risque et la réfl exion à court terme,

comme lorsque le salaire de base ne représente qu’une

fraction du salaire global, par exemple. Elles renforcent

aussi la tendance qu’ont de nombreux employés à servir

leurs propres intérêts et peuvent même engendrer une

dépendance. “Donnez un euro à vos enfants parce qu’ils ont

mis la table et ils ne voudront plus jamais le faire pour rien”,

compare P. de Wit. “Et après l’avoir fait quelques fois, cela ne

les amusera plus et ils ne voudront même plus le faire pour

ces quelques euros. En ce sens, on peut parfois comparer

l’eff et des primes à la toxicomanie.”

Il n’empêche que les primes représentent une forme de

rémunération courante pour de nombreuses entreprises.

De 30 à 50% des travailleurs d’une organisation sont, d’une

manière ou d’une autre, rétribués par une prime. Ce sont

plutôt les grandes entreprises qui appliqueront cette forme

de rétribution. Des secteurs tels que les TIC, l’industrie et la

prestation de services aux entreprises sont les plus enclins

à adopter un système de primes. Selon P. de Wit, les primes

peuvent certainement être utiles, mais les entreprises

doivent s’en servir de manière réfl échie. Une entreprise a

intérêt à adopter ici une approche en trois étapes:

Pourquoi?Les salaires variables sont précaires. Seule une réfl exion

très précise peut mener à une politique des salaires effi cace.

Et dans ce cas, l’entreprise passe toujours avant l’individu.

“La première question que chaque organisation devrait

se poser est: pourquoi voulons-nous une rémunération

variable?”, pense P. de Wit. “Les entreprises doivent

uniquement introduire un système de primes s’il soutient

leur stratégie et leur vision.” Un système de primes est,

selon elle, par exemple plus indiqué pour une entreprise qui

vise une stratégie reposant sur de faibles coûts et un chiff re

d’aff aires élevé. Mais la stratégie de diff érenciation adoptée

Combien voulez-vous en prime?

Les médias se font régulièrement

l’écho d’un haut dirigeant ayant

obtenu une prime élevée alors que

l’entreprise qu’il dirigeait a sombré.

Si l’on s’intéresse tant aux primes,

c’est en partie à cause de la crise

mondiale du crédit. “Elles sont même

considérées comme un catalyseur de

cette crise”, constate Patricia de Wit,

spécialiste en matière de recherches

sur la rémunération et auteur du livre

Bonussen, de werking van de variabele

beloning.

Courant et dangereuxSi les systèmes de primes peuvent

eff ectivement récompenser les

eff orts et les prestations d’une

personne, ils peuvent aussi avoir des

eff ets négatifs. Un comportement

indésirable ou manquant d’éthique

professionnelle, par exemple,

comme le département clientèle qui

n’eff ectuait plus d’enquêtes qu’auprès

de clients supposés contents, de

manière à atteindre son objectif. Les

primes encouragent parfois aussi

Combien voulez-vous en prime?

4%: pourcentage moyen pour un poste de direction

30%: pourcentage maximum pour les fonctions

commerciales supérieures

Les primes élevées accordées aux managers apparaissent régulièrement dans les médias et mènent à de houleux débats. Or, les salaires variables ne sont pas nécessairement mauvais, à condition de bien les utiliser. “Une prime de 4% est courante pour des fonctions managériales. Une prime de 30% est le maximum et une de 100% s’avère vite excessive et contre-productive.” Mais outre le pourcentage, la question est aussi de savoir qui reçoit une prime dans votre entreprise et pourquoi. WILLIAM VISTERIN

018_020_SBS127_Business Bonus_FR.indd 18 26/04/12 11:35

Page 19: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

19SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

SALAIRE VARIABLE

par des marques comme Porsche, Nike et Apple consiste à

se distinguer grâce au caractère unique ou supérieur d’un

produit ou d’un service. “Dans ce type d’entreprises, des

systèmes de primes sont beaucoup moins logiques.”

L’attribution de récompenses poursuit des buts très

différents. Elles peuvent notamment servir à stimuler

les performances, partager les bénéfices, favoriser

l’implication, attirer de bons collaborateurs, compenser des

désagréments. “Bien que les organisations qui accordent

des primes poursuivent des buts très différents, les

systèmes de primes peuvent uniquement servir à stimuler

le chiffre d’affaires. Et il s’agit d’une mesure privilégiant

la quantité, avec une vision à court terme et sur une

base individuelle”, résume-t-elle. “Offrir une prime pour

fidéliser le personnel est une mesure inefficace, inutilement

complexe et rapidement perçue comme injuste.”

Comment et qui?A qui s’adresse un système de primes dans l’organisation

et quel objectif poursuit-il? “Tout le monde n’entre pas en

70% de clics en moins Navigation simple Adaptée à vos besoins

Comptabilité analytique Gestion des immobilisés Lien avec votre banque

Découvrez Sage BOB 50 !

Désormais votre comptabilité ne sera plus jamais la même !

Sage développe des logiciels en comptabilité, gestion commerciale, ERP et CRM

riches en innovations pragmatiques. Nos logiciels accompagnent l’entreprise

au cœur de son métier et tout au long de son évolution.

Plus de 6 millions de clients dans le monde ont déjà choisi les solutions Sage et 1.000 nouveaux clients

nous rejoignent chaque jour ! Et vous, comment pouvons-nous vous aider ?

www.sage.be | [email protected] | Tel. +32 (0)4 343.77.46

La solution qui allie simplicité et performance

Infos & démos gratuites chaque 2ème jeudi du mois inscription via www.sage.be/bob50-sbs1

Avec en plus, un module intégré pour votre gestion commerciale : production, stocks, points de vente, caisse

dans le même espace de travail

ligne de compte, bien que beaucoup

d’organisations aient tendance à le

croire”, déclare P. de Wit. “Mais vous

pouvez aussi parvenir à l’égalité

grâce à des formes de rémunération

alternatives, comme un pourcentage

supplémentaire sur un salaire fixe

ou de nombreuses possibilités de

formation.”

Selon P. de Wit, une organisation

peut être scindée en trois parties: le

volet exécutif, le volet changement –

qui est responsable de l’innovation

– et le volet stratégique qui est

responsable de la continuité de

l’ensemble et qui détermine quels

marchés sont desservis. Les effets

secondaires potentiels diffèrent

souvent pour chacun de ces trois

groupes. Pour le volet stratégique, il

s’agit d’un comportement à risque

018_020_SBS127_Business Bonus_FR.indd 19 26/04/12 11:35

Page 20: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

20SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BUSINESS

BEN CAUDRON est sociologue et pionnier de l'Internet. Il conseille les entreprises en matière de stratégie et d'innovation.

La vie à travers des lunettes roses?Les ordinateurs ne se contentent pas de devenir sans

cesse plus rapides, ils rétrécissent pour se glisser à nos

côtés et ressemblent aussi de moins en moins à une

machine. Sans ordinateur, pas de téléphone intelligent,

pas de voix amicale qui vous guide dans le trafi c. Et parce

que nous, consommateurs mortels, craquons tous pour

chaque nouvel “emballage” dans lequel un tel ordinateur

est présenté et concrétise sans hésiter les nouvelles

possibilités indispensables, les géants de la technologie

se livre une bataille sans merci afi n d’être le premier à

proposer une nouvelle gâterie.

A peine avons-nous digéré le succès fou de l’introduction

de la tablette PC qu'arrive déjà le prochain must-have.

Il s’agit bien sûr d’un appareil doté d’une puissance de

calcul, qui se retrouve cette fois-ci dans des lunettes. Si

l’on en croit les rumeurs, Apple, Google et d’autres ont

déjà bien progressé et ce n’est qu’une question de temps

avant que nous puissions en chausser une paire sur notre

nez. On ne sait pas clairement ce qu’Apple a en tête et on

ne le saura probablement que lors d’une grand-messe,

avec le slogan ‘available in 24 countries next week’ en guise

d'apothéose. Parce que l’enjeu va au-delà de la simple

commercialisation d’un nouvel appareil et parce que

Google a une autre culture d’entreprise, nous savons

depuis peu comment Google voit précisément les lunettes.

La semaine dernière, Google a en eff et sorti une vidéo

présentant la Project Glass. Vous n’y verrez pas les

lunettes. Pourquoi le devriez-vous car après tout, vous

voyez à peine celles que vous portez. Les lunettes ne

servent pas à être vues, elles servent à mieux voir.

Ou pour voir plus de choses dans le cas des Google

Glasses – Apple optera-t-elle pour iGlass? – car ce que

font avant tout les lunettes, c’est doter la réalité de

couches d’informations supplémentaires. Cette réalité

augmentée n’est en soi pas une nouveauté. J’ai sur ma

tablette quelques applis qui me permettent de scruter le

ciel et de localiser chaque planète. Sauf que j’ai un peu

l’air bête avec cet appareil devant mon visage.

Ces lunettes ne fonctionnent bien sûr que si elles sont en

permanence connectées à un réseau, car les informations

doivent bien venir de quelque part. Il faut en outre que

quelqu’un les crée. Autrement dit, ce nouveau succès

potentiel cache une nouvelle activité économique non

négligeable.

Et comme je ne veux pas directement aborder le respect

de la vie privée dans cette première chronique consacrée

aux lunettes intelligentes, la conclusion actuelle est

évidente: Google et consorts voient l’avenir à travers des

lunettes roses avec ordinateur intégré.

BEN CAUDRON

et de la diminution de la vision à long terme. Pour le volet

changement, c’est la créativité qui en pâtira. Quant au volet

exécutif, c’est plutôt la collaboration mutuelle qui sera

menacée. Chacun de ces trois groupes court en outre le

risque de voir une diminution de la satisfaction au travail.

Les gens pourraient donc être moins désireux de se rendre

au travail à cause des primes.

Il importe également de défi nir les buts poursuivis. Certains

sont orientés résultats ("plus de bénéfi ces"), d’autres sont

plutôt orientés sur la tâche ("plus de contacts clients"). “Les

employés doivent avoir leur mot à dire dans la défi nition

de leurs objectifs”, estime P. de Wit. “Il convient toutefois

de limiter le nombre d’objectifs par employé, sinon on

risque vite de s’éparpiller.” Il est en outre fondamental que

l’employé puisse agir sur les objectifs. Il doit être en mesure

de prendre les décisions qui sont nécessaires pour atteindre

le résultat.

Quoi?La dernière question est d’ordre pratique: qu’allons-

nous faire exactement? Dans lequel de ces trois volets

organisationnels devons-nous choisir des indicateurs

de performances quantifi ables, permettant de mesurer

objectivement l’output? Parmi les exemples, citons le

nombre de clients visités par semaine, le délai moyen entre

l’indication d’une erreur et sa résolution ou le nombre

d’erreurs par 100 lignes de logiciel. Chaque objectif requiert

en général plusieurs indicateurs. Si un département des

ventes veut par exemple maximiser ses contacts clients,

cela concerne notamment le nombre d’entretiens face à

face par semaine, mais aussi le nombre de conversations

téléphoniques (inbound et outbound) par jour.

La dernière étape consiste à établir des normes par

indicateur, de manière à savoir ce que représente une

prestation normale. “Il est donc nécessaire de mesurer

régulièrement l’indicateur et d’analyser ces mesures. On

défi nit alors le niveau de performances minimal et ce qu’un

score de 10% supérieur apporte comme valeur ajoutée à une

organisation.” Enfi n, il faut associer des récompenses aux

résultats potentiels. Ni trop élevées, ni trop faibles car une

prime de quelques pour cent ne stimulera pas le personnel

ou passera inaperçue. “Une prime jugée intéressante s’élève

déjà à 7%”, dit P. de Wit, pour qui les primes très élevées ne

sont pas souhaitables, parce qu’elles plongent les gens dans

l’incertitude. “Sur le marché, les primes vont de 4% pour les

fonctions managériales à 30% pour les fonctions les plus

diffi ciles ou très commerciales. Les primes de 100% sont

excessives et nuisent à la vision à long terme.”

“LES SYSTÈMES DE PRIMES PEUVENT UNIQUEMENT SERVIR À STIMULER

LE CHIFFRE D’AFFAIRES, PAS À FIDÉLISER LE PERSONNEL.”

018_020_SBS127_Business Bonus_FR.indd 20 26/04/12 11:35

Page 21: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

Afg

ifte

kant

oor

20

99

Ant

wer

pen

X -

Erk

enni

ngsn

umm

er P

90

80

37

BP

54

14

20

63

10

31

6

01

21

8

Cursus Lightroom 4 goedkoper én beter foto’s ontwikkelen

Nikon D4De eerste indrukken van een topcamera

Fujifi lm X-Pro 1Topkwaliteit in retro-jasje

huwelijks fotograaf jaargang 4 I nummer 18 I verschijnt tweemaandelijks I april - mei 2012 I 4,99 euro

Aan de slag als

een 85mm prachtlens van CARL ZEISS

WIN

SH18_cover_v1.indd 2

26/03/12 11:59

BESPAAR GELD EN ENERGIE

P42 MAKKELIJK MET PIXTON

IEDEREEN STRIPTEKENAAR

P12 GETEST

MET DE IPAD 3OP SCHOOT

P95 DE WERELD VAN

CLARA CLEYMANS

24 APRIL 2012 - NR. 253 VOOR EN

Clickx verschijnt 18 keer per jaar - € 4,99

5 414206 070005

0 1 2 5 3

10BEKIJK OOKDE VIDEO’S

WORKSHOPS

P38 FRAAIE WENSKAARTEN MAKEN MET POOBIES

P46 WEBARTIKELS OFFLINE LEZEN MET READ IT LATER

P51 EEN BETER BEELDSCHERM MET F.LUX

P54 DOE MEER MET DE FACEBOOK TIMELINE

P56 PLAN JE REIS MET TRIPADVISOR

Afgiftekantoor: Antwerpen X - P 30997

WWW.CLICKX.BE

10 TIPS OM ZUINIGER TE

COMPUTEREN

P88+

P16

P18

P90

GETEST

COOLE CAMERA’SIEDEREEN IN BEELD MET BREEDHOEK

METEEN ONLINE VIA WIFI

FILMPJES LOCALISEREN MET GPS

P26

P52

P48

P40

WORKSHOP

ONBEKENDE APPARATEN

HERKENNEN

VERDIEN

€ 50 OF M

EER

BOUW JE EIGEN APPEN VERDIEN ER

GELD MEE P66

FOTOBOEKENBIJ WIE BESTEL JE BEST

JE COMMUNIEKIEKJES?

TOPMUZIEKSOUNDMATCH MAAKT

SPOTIFY-PLAYLISTS OP MAAT

VAN DIASHOW TOT VIDEO-DVDTOON JE FOTO’S EN

FILMPJES OP TV

GETEST

ELECTRABELSMART ENERGY BOX

HOUDT JE VERBRUIK IN DE GATEN

MAAR LEVERT HET OOK IETS OP?

6/04/12 11

Afgi

fteka

ntoo

r 200

9 An

twer

pen

X - E

rken

ning

snum

mer

P50

9441

FWD 40 - Tweemaandelijks Magazine - Februari / April 2012 - € 5,99 - www.fwdmagazine.be

GETEST

CANTON

YOUR WORLD

Multiroom voor

iPhone en iPod

GETEST

MARANTZ

COMBI

Ultieme

prestaties

voor stereo

en surround

54

14

20

60

00

04

0

01

24

0

BP

DOSSIER

SPOTIFY VS 6 ANDERE

MUZIEKDIENSTEN

Is het einde van de cd nabij?

WORKSHOP

BLU-RAYS RIPPEN

Makkelijker dan je denkt

GETEST

PHILIPS 21:9 CINEMA

Nieuw: met Full-LED en 3D

14 MICROKETENS

KLEIN & VEELZIJDIG

Maar welke set klinkt het best?

MASSATESTKoop je beeldkwaliteit voor 349 euro?TV’S7BUDGETVERGELIJKENDE TEST

dd 1

07/02/12 14:07

COMPUTERS & TECHNOLOGIEAPRIL 2012 - 8,99 EURO

PC Magazine België verschijnt maandelijks, behalve in juli I jaargang 15 nr. 156 I 8,99 EURO

5 4 2 5 0 0 0 1 4 0 0 5 4

0 1 2 5 6

BP

ZIFF DAVIS MEDIATM

AUTHORISED PUBLISHER

TOT 8 UUROP ÉÉN BATTERIJNIEUWE ULTRABOOKS

SKYPENIN FULL HDVIDEOCHAT MET LOGITECHS C920

MAAK JE SMARTPHONEONKRAAKBAAR9 BEVEILIGINGSTIPS

DE GROTE CPU-GIDS

REVIEWS Iomega StorCenter px6-300d, Cooler Master Cosmos II, Norton 360 6.0, Lenovo Th inkPad Tablet, Trend Micro SafeSync, Logitech C920, BenQ Joybee GP2, TuneUp Utilities 2012, HP Folio 13, Sitecom X6, Chrome for Android bèta, Intel SSD 520, Samsung Series 5 Ultra, Sony Xperia S

Afgiftekantoor: Antwerpen X - P408466

VERGEET NOOIT MEERWACHTWOORDEN

DE 8 BESTE TOOLS VOOR WACHTWOORDBEHEER

LAPTOP DESKTOP TABLET SMARTPHONE

WELKE PROCESSOR HEB JIJ NODIG?ALLES OVER INTEL, AMD EN ARM-CHIPS

WINDOWS 8:RADICAAL ANDERSMAAR OOK BETER?

INCLUSIEF DVD

VERMIJD TRAGE LAPTOPS

MOBIELE CPU'S VERGELEKEN19

LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE

Mensuel, sauf juillet Douzième année

Numéro 126 Avril 4 EUR

www.smartbiz.be

Bu

reau

de

dép

ôt:

An

vers

X -

P 2

A9

06

7

AVANTAGES EXTRALÉGAUX

COMBIEN COÛTE UN EMPLOYÉ?

SUPPLÉMENTFLEET MANAGEMENT

Bu

reau

de

dép

ôt:

An

vers

X -

P 2

A9

06

7

Fleet managementL’heure d’une nouvelle politique?

SUPPLÉMENT À SMART BUSINESS STRATEGIES

001_001_SG08_Cover_FR.indd 1

10 MYTHES SUR LE CLOUD COMPUTING: SERT-IL UNIQUEMENT À RÉDUIRE LES COÛTS?

L’ é d i t e u r d e l ’ è r e n u m é r i q u e

Clickx | FWD | Shoot I PC Magazine | Smart Business Strategies I Clickx.be I ITProfessional.be | ZDNet.be | BusinessMeetsIT

Portfolio_april2012_FR_A4.indd 1 26/04/12 13:24

Page 22: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

22SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BYOD

QUID DES BRICOLEURS?

Le BYOD est une conséquence directe

de la consumérisation, la tendance qui

voit l’électronique et les applications

grand public s’immiscer dans les

entreprises. Avec une conséquence

importante: l’utilisateur fi nal connaît

les possibilités et affi che nettement

sa préférence quant aux appareils

qu’il souhaite utiliser au bureau.

Il s’agit d’une évolution à laquelle

pratiquement chaque organisation est

aujourd’hui confrontée.

Les chiff res: New kids on the blockBienvenue dans l’ère post-PC. Dans

notre pays, on a vendu 1,2 million de

smartphones en 2011, soit plus que le

nombre de PC portables, indiquent les

chiff res de GFK Retail & Technology.

La vente de tablettes a atteint les

350 000 unités selon GfK, soit une

hausse de 400% par rapport à l’année

précédente. Aujourd’hui, un employé

a tôt fait de disposer de trois appareils

(mobiles) tels que PC portable,

smartphone et tablette au travail.

Les appareils et les travailleurs gagnent non seulement

en mobilité, mais aussi en diversité. Il suffi t de penser à

Samsung ou à Google, la force motrice derrière Android, le

système d’exploitation de premier plan. En outre, le marché

évolue très vite. “Un département IT qui travaille sur un

projet de trois ans n’est plus vraiment de cette époque”,

pense Jo Caudron, consultant en nouveaux médias.

“Dans le domaine des appareils mobiles, chaque année

correspond en fait à un nouveau jalon. Les entreprises et

leurs départements IT doivent en être conscients.”

Le BOYD est une réalité quotidienneDe plus en plus d’appareils privés font leur apparition au

bureau. En Belgique aussi, le BYOD n’est désormais plus une

tendance mais une réalité quotidienne: 71% des travailleurs

belges utilisent un appareil privé à des fi ns professionnelles.

Un sur cinq en utilise même déjà deux. C’est l’une des

conclusions de l’enquête que Cisco a eff ectuée le mois

Un fantôme hante votre bureau. Il s’appelle ‘Bring Your Own Device’, BYOD en abrégé, et voit les membres du personnel apporter et utiliser leurs propres appareils au bureau. Votre entreprise sait-elle comment réagir ou continue-t-elle à se battre contre les fantômes? Nous examinons concrètement le phénomène et discutons avec une série d’entreprises – grandes et petites – de la manière dont elles abordent le BYOD. “Le volet technique est encore le plus facile.” WILLIAM VISTERIN

Objets trouvés à l’aéroport de Zaventem

483 PC portables718 GSM & smartphones49 tablettes PC

Trouvés à Brussels Airport en 2011.

022_025_SBS127_Dossier BYOD Trends_FR.indd 22 26/04/12 11:33

Page 23: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

23SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

TENDANCES

dernier auprès d’un peu plus de 1 000 utilisateurs fi naux et

responsables TIC en Belgique, au Danemark, aux Pays-Bas,

en Norvège et en Suède.

Ce sont en grande partie les collaborateurs indépendants

qui sont à l’origine de l’idée du BYOD. Ils travaillent pour

une certaine entreprise pendant une période limitée,

durant laquelle ils sont souvent en contact avec des

logiciels critiques et des données sensibles, puis ils passent

au contrat suivant, souvent dans une autre entreprise et

peut-être même un concurrent potentiel. “En principe,

j’apporte mon appareil personnel lorsque je vais travailler

chez un client”, déclare Raf Francken, project manager

chez Projective, une société de conseils dans le secteur

fi nancier. “Là, j’ai accès au réseau sans fi l réservé aux hôtes

pour mon smartphone et mon PC portable. Il me suffi t alors

d’un navigateur pour pouvoir notamment vérifi er mon

courriel. Mon client n’y voit aucun inconvénient, mais m’a

toutefois prié d’utiliser un mot de passe plus fort sur mon

smartphone”, dit-il.

La politique est plutôt contre le BYODLes raisons pour lesquelles les travailleurs veulent utiliser

leurs propres terminaux au travail tombent sous le sens.

Ils veulent travailler de manière mobile, préfèrent la

facilité d’utilisation et la possibilité de combiner utilisation

professionnelle et utilisation privée. Si le besoin est bien

présent chez les travailleurs, la réponse l’est nettement

moins dans les entreprises. Une récente étude du spécialiste

en sécurité Trend Micro indique en eff et qu’en Belgique,

plus d’une entreprise sur deux (57%) interdit l’utilisation

d’appareils privés sur le lieu de travail. Notre pays est donc

nettement moins tolérant à ce sujet que les Pays-Bas, l’Italie

et la France. Les principales raisons sont un manque de

connaissances en matière de sécurité et de confi dentialité

23SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

w w w.wings .be

‘Nous vous aidons à quitter le nid’

conver s ion

Découvrez Wings sur www.wings.be

Plus d’informations: [email protected]

ou appelez gratuitement le 0800 84 029

L O G I C I E L D E G E S T I O N W I N G S

Mécontent de votre suite comptable actuelle ?

Nous vous migrons sans problème vers Wings.

Wings soutient une facturation 100% électronique, mais

offre également une solution effi cace pour la phase de

transition. Il vous suffi t simplement de scanner les factures

papier entrantes. Optez sans attendre pour Wings et nous

assurons une conversion complète de vos données.

71% DES TRAVAILLEURS BELGES

UTILISENT UN APPAREIL PRIVÉ À DES FINS PROFESSIONNELLES.

57%DES ENTREPRISES BELGES

INTERDISENT L’UTILISATION D’APPAREILS PRIVÉS.

Source: Trend Micro, Cisco

Que font les systèmes de Mobile Device Management?

Ils gèrent et sécurisent les appareils. Gartner résume en détail une série de

fonctions que doit comporter une solution de mobile device management:

- Bloquer l’appareil

- Remote wipe: effacer à distance

- Forcer un mot de passe

- Authentification basée sur des certificats

- Détecter la version du système d’exploitation

- Filtrer l’accès au serveur de messagerie électronique

- Chiffrer les données

- Débrancher les éléments matériels et logiciels

- …

022_025_SBS127_Dossier BYOD Trends_FR.indd 23 26/04/12 11:33

Page 24: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

24SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BYOD

et le danger de mélanger les données

privées et professionnelles.

Les chiff res ont été confi rmés lors

de notre recherche d’entreprises

belges ayant une stratégie BYOD. Il

existe eff ectivement des entreprises

qui sont plus tolérantes et qui

autorisent un nombre limité de types

d’appareils, mais il ne s’agit pas de

BYOD à 100%. Une société comme

SD Worx prend une série d’appareils

en charge sur le plan technique,

mais ceux qui ne rentrent pas dans

cette catégorie sont soutenus selon

le principe ‘ best eff ort’. D’autres

entreprises mettent un certain

montant à disposition du travailleur qui doit alors choisir

lui-même dans une liste d’appareils. Chez Projective, qui

emploie une cinquantaine de personnes actives dans les

institutions fi nancières, on avait jusqu’il y a peu adopté

l’approche BYOD, mais on a récemment doté chaque

employé d’un iPhone et d’un iPad.

Ce sont souvent les entreprises IT qui sont le plus

avancées dans le BYOD. Un phénomène que l’on peut

comparer au “Nouveau Monde du Travail”, pour lequel

les entreprises IT sont également en avance, souvent

parce qu’elles fournissent la technologie ad hoc. Une

entreprise de télécommunications comme Belgacom a

ainsi sa propre approche du BYOD. “Les appareils privés

sont autorisés”, raconte Jean-Luc Delvaux, international

security solutions manager chez Belgacom. Mais nous

avons toutefois dû tenir compte de plusieurs conséquences

(importantes). “Quiconque se sert de ces appareils pour

son travail doit signer une charte d’utilisation”, explique

Delvaux. Les courriels doivent en outre être cryptés et les

appareils “exotiques” ne sont pas autorisés. En eff et, l’IT ne

prend pas en charge tous les appareils.

Approche technique: deux optionsLa percée du BOYD a éveillé l’intérêt pour une nouvelle

sorte d’applications de gestion: les systèmes de mobile

device management, qui servent notamment à gérer et à

sécuriser les appareils mobiles comme les smartphones

et les tablettes. “C’est une approche comparable à la

gestion des PC à distance”, explique Bert Vanhalst,

researcher chez Smals, un fournisseur de services IT pour

les pouvoirs publics qui se prépare à adopter l’approche

BYOD. L’organisation emploie 1 600 personnes, dont une

quarantaine – principalement des managers – dispose

d’un smartphone de société, soit un BlackBerry, soit un

smartphone Android de Samsung. Les autres ont souvent

leurs propres smartphones privés, mais ne peuvent pas

les connecter au réseau de l’entreprise pour accéder au

courriel, par exemple. “Beaucoup d’entreprises se trouvent

dans notre situation”, présume Vanhalst. “Il n’est pas

évident de gérer et de soutenir d’emblée tous ces appareils.

Le volet technique est encore le plus facile”, dit-il.

Sur le plan technique, le BYOD se divise en principe en deux

grands courants. Il y a d’une part les systèmes de mobile

device management cités plus haut, qui installent un client

sur les appareils afi n d’établir une connexion avec un

serveur central. “Cela permet notamment de faire respecter

des chartes précises sur l’appareil comme un mot de passe

sûr ou le verrouillage de l’écran lorsqu’il n’est pas utilisé

pendant un certain temps. En veillant par exemple à ce

que les données ne soient pas (trop rapidement) accessibles

en cas de perte des appareils.” Ce n’est du reste pas un

Charte d’utilisation: les points importants du BYOD

Il est évident qu’il faut établir et appliquer une charte d’entreprise pour le

BYOD. Ivo Postelmans, product manager chez Nextel et spécialiste en BYOD,

énumère quelques points importants:

Principes:- Le BYOD est-il d’application pour certains groupes d’utilisateurs ou pour

tout le monde?

- S’inscrit-il dans la stratégie d’entreprise ou est-ce une concession faite à la

jeune génération?

- Qu’est-ce que votre entreprise veut autoriser via les appareils mobiles (par ex.

uniquement le courriel, l’agenda…)?

- La charte d’utilisation des appareils s’applique-t-elle uniquement au bureau

ou partout?

Coûts:- La carte SIM de l’appareil est-elle fournie par l’entreprise ou par l’employé?

- Les employés passent-ils des appels au frais de l’entreprise?

- Y a-t-il un contrôle des coûts sur le trafic mobile voix et données?

- Comment s’effectue le paiement des coûts professionnels et privés? Forfait

mensuel, split bill…?

Help desk:- Comment organisez-vous le help desk IT pour les questions relatives au

BYOD?

- Pour quel type d’appareils et de systèmes opérationnels le soutien IT est-il

prévu?

- Quid du téléchargement et de l’installation d’applis?

Sécurité:- Faut-il rendre les informations confidentielles et les informations concernant

les clients uniquement accessibles via VPN?

- L’accès au smartphone est-il sécurisé via un (bon) mot de passe?

- Existe-t-il une fonctionnalité de suppression à distance?

- L’accès au courriel de l’entreprise, au calendrier est-il sécurisé?

022_025_SBS127_Dossier BYOD Trends_FR.indd 24 26/04/12 11:33

Page 25: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

25SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

TENDANCES

luxe quand on sait que l’on retrouve

chaque année plus de mille appareils

mobiles comme des PC portables

et des smartphones à l’aéroport de

Zaventem.

Le marché de la gestion des appareils

mobiles est en plein développement.

“Même si tout dépend beaucoup des

appareils qu’ils soutiennent. Tous les

appareils ou systèmes n’autorisent

par exemple pas le chiff rement des

données”, remarque Vanhalst. Le

marché de la gestion des appareils

mobiles est un marché en pleine

croissance avec des acteurs de divers

horizons. Il y a les applications

spécifi ques comme celles de Mobile

Iron et de Good Technology. Des

fabricants comme RIM, avec son

BlackBerry, mettent aussi l’accent sur

ce marché. BlackBerry Fusion permet

ainsi le soutien d’autres types que

BlackBerry. Par ailleurs, les éditeurs

de systèmes de gestion “classiques”,

comme Microsoft et Kaseya, s’activent

aussi, tout comme les spécialistes en

sécurité tels que McAfee, Kaspersky et

Symantec.

On note souvent des diff érences entre

les solutions. Wouter Mariën de chez

Symantec insiste aussi sur l’approche

concernant les applications. “Outre

la gestion des appareils mobiles, le

mobile application management, qui

consiste à gérer quelles applications

les travailleurs utilisent, est aussi

nécessaire.” Symantec propose par

exemple une application de gestion qui, outre le chiff rement

des données, permet aux utilisateurs d’avoir accès à des

applications qui se trouvent dans le nuage et donc plus sur

les appareils, et ce à partir de n’importe quel dispositif.

Le raisonnement selon lequel les données se trouvent à

l’extérieur – et donc plus dans l’appareil de l’utilisateur

fi nal – est du reste primordial dans la virtualisation, le

second grand courant caractérisant l’approche BYOD. Ici,

les données et les applications sont isolées du matériel lui-

même. “C’est en soi beaucoup plus clair pour l’organisation,

même si vous devez toutefois examiner certaines choses si

vous l’envisagez ”, remarque B. Vanhalst. “La virtualisation

a parfois un impact négatif sur les performances des

appareils. Et il n’est par ailleurs pas évident de virtualiser

ensemble des appareils provenant de diff érents fabricants.”

Policy: la tâche du managementLe volet le plus diffi cile concerne les RH et la direction. Qui

peut par exemple prétendre au BYOD? Pour quels appareils

et quelles applications? Allez-vous par exemple uniquement

soutenir le courriel ou aussi des applications d’entreprise

spécifi ques? Vous devez en outre bien savoir à l’avance

quel soutien vous allez proposer à partir du help desk. La

responsabilité incombe en eff et à la direction. C’est à elle

d’établir des directives de sécurité et des procédures.

Si une entreprise se lance dans l’approche BYOD, elle

doit avoir conscience de plusieurs choses. “Les employés

redoutent qu’un employeur puisse en principe savoir où

ils se trouvent et quels messages privés ils envoient. Le

sentiment d’être contrôlé est encore bien présent”, explique

B. Vanhalst. Vous devez avant tout bien savoir quel but vous

poursuivez avec votre projet BYOD. “Vous devez vous lancer

dans un projet BYOD pour satisfaire l’employé et augmenter

sa productivité, pas pour réduire les coûts. Les employeurs

qui pensent que cela leur permettra uniquement de réduire

les coûts pourraient bien rentrer bredouilles.”

D’abord le BlackBerry, puis l’iPhone et ensuite le Windows Phone.

C’est l’ordre à suivre si vous devez choisir une plateforme mobile pour

votre organisation. Pour autant que la sécurité et la gestion priment.

Ce sont les conclusions d’une enquête effectuée par Alimeter Group,

Enterprise Mobility Foundation, Bloor Research et Trend Micro. Si

l’on examine les chiffres plus en détail, on s’aperçoit que BlackBerry

7.0 obtient le résultat le plus élevé, suivi par Apple iOS5, Windows

Phone 7.5 et Android 2.3 de Google (bien qu’il s’agisse d’une version

antérieure). Chacune de ces plateformes a été jugées sur la base d’une

combinaison de critères, dont la sécurité intégrée, la sécurité des

applications, l’authentification, le pare-feu et la virtualisation.

Un point fort de BlackBerry est sa capacité à annuler le nombre

d’activités à risque des utilisateurs – telles que la suppression des mots

de passe – dès sa connexion au BlackBerry Enterprise Server (BES).

Avec BlackBerry, le département IT gère complètement l’appareil. Ce

n’est pas le cas d’Apple, où le département IT peut seulement confi-

gurer des items si l’utilisateur l’y a autorisé. Par ailleurs, l’architecture

iOS d’Apple garantit la sécurité aux utilisateurs parce toutes les

applications sont intégrées dans leur propre environnement protégé.

Windows Phone de Microsoft a également obtenu d’assez bons

résultats dans cette enquête. “Microsoft a tiré les leçons du passé et

a créé un système d’exploitation pour smartphone suffisamment

robuste et sécurisé.”

BlackBerry et Apple pour le monde des entreprises

022_025_SBS127_Dossier BYOD Trends_FR.indd 25 26/04/12 11:33

Page 26: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

26SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BYOD

Vos appareils mobiles sont-ils vraiment sûrs?

Popularité croissante des smartphones et des tablettes oblige, de plus en plus de gens se promènent avec Internet dans leur poche. Devez-vous davantage craindre les maliciels pour autant? MERIJN GELENS, ABRAM WAGENAAR ET WILLIAM VISTERIN

Nous connectons de plus en plus d’appareils à notre réseau

d’entreprise et par extension à Internet. Cela rend notre

travail beaucoup plus facile, mais aussi moins sûr. Chaque

appareil relié au monde extérieur court en eff et le risque

d’être la proie de maliciels. L’ampleur du risque dépend en

partie du type d’appareil mobile, à savoir les tablettes PC

et en particulier les smartphones. Deux types dominent en

ce moment le marché: l’iPhone d’Apple et les appareils sous

Android. Un troisième système vient lentement rejoindre les

deux meneurs: Windows Phone 7. Citons encore Research

in Motion avec le BlackBerry, qui est bien représenté dans le

monde des entreprises.

Android dans le viseurLes smartphones Android représentent la majeure partie

de l’off re actuelle, ce qui pose un sérieux problème. Les

cybervoleurs ciblent en eff et d’offi ce le numéro un sur le

marché. L’ancien petit maliciel mobile de rien du tout fait

donc un prodigieux bon en avant. Si les développeurs de

maliciels ont jeté leur dévolu sur Android, cela s’explique

également par le fait que quiconque veut développer une

application pour l’iPhone ou l’iPad doit d’abord montrer

patte blanche chez Apple avant que son logiciel ne soit

admis dans l’App Store. Idem pour Windows Phone 7.

Android est du reste un système libre, ce qui signifi e

que personne ne peut bloquer le développement d’une

quelconque application, comme Flash sur le téléphone, et

que les développeurs de maliciels peuvent plus facilement

écouler leur camelote.

Se pose aussi un problème fondamental intrinsèque à

la conception d’Android. Lors de l’installation d’une

application, le téléphone vous demande si vous voulez

autoriser cette appli à eff ectuer une série d’actions sur

l’appareil. Pour un utilisateur, il est

diffi cile d’évaluer correctement ce que

cela implique. Or, si vous autorisez

l’installation d’une application,

vous approuvez également toutes

les applications de ce distributeur

et vous laissez ainsi la porte grande

ouverte. L’iPhone n’est par ailleurs

pas invulnérable aux maliciels, mais

il est cependant plus diffi cile d’en

développer pour ce téléphone. Reste

encore à voir comment les criminels

aborderont Windows Phone.

PickpocketsQuels risques courez-vous

précisément lorsque des escrocs ont

pris votre téléphone pour cible? On

peut distinguer grosso modo deux

types de menaces. Il y a d’une part les

applications qui pratiquent le vol à la

tire numérique, le plus souvent par le

biais d’un service SMS très cher qui

envoie ensuite automatiquement des

messages à votre téléphone infecté. Il

y a d’autre part les espiogiciels grâce

auxquels les criminels dérobent des

données. Votre smartphone contient

habituellement des courriels et des

photos et peut-être vous arrive-t-il

aussi de l’utiliser pour accéder au

service de banque en ligne. Ces

informations sont également visibles

pour le criminel qui a infecté votre

téléphone.

Google ne reste pas non plus les bras

croisés. L’entreprise a annoncé qu’elle

allait rechercher activement les

logiciels indésirables dans l’Android

Market, récemment rebaptisé

Google Play. Les développeurs feront

notamment l’objet d’une surveillance.

Cette mesure aura un certain eff et,

mais elle ne pourra pas arrêter

complètement l’affl ux. Il vous suffi t

de surfer sans le savoir sur une autre

boutique d’applis. Une astuce très

utilisée pour infecter les téléphones

3 325%Juniper Networks a calculé que les attaques de maliciels sur les appareils Android ont augmenté

de 3 325% l’an dernier. Selon Juniper, les maliciels pour plateformes mobiles sont arrivés à matu-

rité et s’en prennent surtout aux appareils sous Android. Les espiogiciels et les chevaux de Troie

via SMS sont un élément important de ces attaques, tout comme les ‘fake installers’, de fausses

versions d’applications populaires.

027_027_SBS127_Dossier BYOD Security_FR.indd 26 26/04/12 11:32

Page 27: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

27SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

MALICIELS

provient en eff et du monde informatique. Les criminels publient une

réclame sympa pour un splendide logiciel (généralement gratuit). Vous

cliquez sur la bannière et tout vous donne l’impression d’être dans

l’Android Market sécurisé alors que vous installez en réalité l’appli

provenant de la boutique d’un tiers. Les balises QR sont une astuce plus

récente: elles vous mènent à un site Web infecté lorsque vous les scannez

avec votre téléphone. Google a du reste montré l’an dernier avoir sous la

main une option pour faire face aux infections graves. Le maliciel Android

DroidDream avait alors très rapidement contaminé 250 000 téléphones.

Une fois le maliciel retiré des rayons, Google l’a automatiquement

supprimé à distance de tous les téléphones infectés.

TablettesSi un téléphone est aussi peu sûr, qu’en est-il des tablettes? Une tablette

est, selon votre angle d'approche, soit un grand smartphone, soit un

petit ordinateur portable. Dans les deux cas, vous pouvez l’utiliser

comme un ordinateur. Ici aussi, un environnement de développement

libre s’avère plus risqué. L’iPad domine pour l’instant le marché des

tablettes, mais cela changera probablement au cours des prochains

mois parce que d’autres appareils vont percer. Comme beaucoup

d’applis conçues pour un téléphone tournent aussi sur une tablette,

le développement de maliciels évoluera vraisemblablement au même

rythme que pour les smartphones. Etant donné qu’une tablette est

plus intéressante pour surfer sur Internet et eff ectuer des opérations

bancaires en ligne, il est très probable que les criminels se concentreront

davantage sur les maliciels et espiogiciels pour ces appareils, afi n

de dérober les données de votre carte de crédit et d’autres infos

personnelles.

Que faire?Vous pouvez éviter la plupart des problèmes en n’installant pas tout et

n’importe quoi. Quand vous installez une nouvelle application sur votre

téléphone ou votre tablette, vérifi ez d’abord qui l’a conçue et assurez-

vous de bien saisir la fi nalité de l’appli. Même si vous ne comprenez

pas tout, une sonnette d’alarme devrait retentir lorsqu’un jeu nécessite

l’accès à la fonctionnalité SMS du téléphone. Si vous envoyez beaucoup

de données sensibles avec votre téléphone ou si vous voulez être sûr,

choisissez une marque suscitant moins l’intérêt des criminels. Vous

pouvez aussi (voir encadré) installer un logiciel de sécurité sur le

téléphone. Par ailleurs, la protection numéro un est et reste le bon sens.

Méfi ez-vous toujours de ce qui semble trop beau pour être vrai.

Outils de sécurité mobile contre le vol et les maliciels

Si le risque de tomber sur un virus reste encore très faible, le nombre de menaces

n’en augmente pas moins pour autant. La plupart des solutions de sécurité propo-

sent de nombreux extras, visant essentiellement à vous prémunir du vol, et sont

donc indubitablement utiles. PC Magazine a récemment testé 9 de ces applica-

tions, dont les prix allaient de 30 euros aux applications de Symantec, Lookout et

ESET qui sont gratuites.

Les fonctionnalités de ces applications sont larges et vous prémunissent à la fois

des maliciels et du vol, ainsi que du blocage, du traçage ou de la suppression de

données et les protègent. ESET contrôle par exemple toutes les applis, tous les

dossiers et fichiers téléchargés, y compris sur la carte mémoire. Il offre un filtrage

complet des appels et des SMS, tant entrants que sortants et des fonctions antivol:

en cas de changement de la carte SIM, une alerte SMS est envoyée à un appareil

préalablement spécifié. A partir de ce numéro, vous pouvez envoyer un SMS pour

effacer les données présentes dans votre téléphone ou recevoir un SMS avec les

coordonnées géographiques de votre appareil.

27SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

Vos projets de croissance.

Software for your business

Votre entreprise a le vent en poupe. Le nombre de départements, de fonctions, de fournisseurs et de clients augmente. La gestion de l’entreprise devient plus complexe. Comment restez-vous maître de cette évolution? Comment faites-vous pour garder la maîtrise et une vue d’ensemble? Comment faites-vous pour que vos collaborateurs continuent à collaborer de façon efficace?

Bienvenue chez Exact. Nos logiciels renforcent la structure de votre organisation, relient les départements opérationnels entre eux, stimulent la collaboration, et améliorent les prestations. Vous intégrez ainsi l’administration, la logistique, la gestion du personnel et des clients tout en limitant les frais généraux.

Vous pouvez adapter continuellement les logiciels d’Exact à vos besoins. Vous pouvez donc vous développer librement. Exact, ce qu’il vous faut.

Vous aussi, vous voulez vous développer avec Exact?www.exact.be

027_027_SBS127_Dossier BYOD Security_FR.indd 27 26/04/12 11:33

Page 28: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

28SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BYOD

COMMENT APPRIVOISER VOTRE FACTURE TÉLÉCOMS?

Le Telecom Expense Management, TEM pour les intimes, est une application logicielle relativement nouvelle mais déjà très populaire pour la gestion de budgets télécoms. De quoi s’agit-il exactement et – question primordiale – est-ce susceptible de vous intéresser?

STEF GYSSELS

028_031_SBS127_Dossier BYOD TEM_FR.indd 28 26/04/12 11:32

Page 29: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

29SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

TELECOM EXPENSE MANAGEMENT

Pourquoi?Le TEM (telecom expense management) devient peu à peu

un concept familier du monde des entreprises. Qui aurait

pensé que la facture téléphonique naguère si simple serait

devenue à ce point complexe que nous aurions besoin

d’outils pour la comprendre? Les factures télécoms sont

si détaillées et si compliquées qu’une organisation est

diffi cilement en mesure de les contrôler correctement.

Cette complexité ne concerne bien sûr pas uniquement

la facture. Les technologies télécoms deviennent elles

aussi plus sophistiquées vu la prolifération de nouveaux

appareils, services et connexions. De nos jours, les

organisations possèdent une série d’abonnements pour la

téléphonie mobile, les services Internet, les connexions fi xes

et autres services VoIP.

Les fournisseurs font tout leur possible pour proposer

des contrats et des tarifs taillés sur mesure. Tout dépend

en eff et du volume et dans le cadre de gros contrats, c’est

surtout le prix qui est mis sous pression. La complexité

du processus de facturation s’explique principalement

par la croissance des services de télécommunication et le

nombre incalculable de contrats personnalisés. La gestion

des services et le contrôle des factures sont des tâches

pratiquement impossibles pour beaucoup d’organisations.

Le TEM pourrait leur apporter la solution.

Quoi? Au départ, ce n’était rien de plus qu’un outil des

fournisseurs pour lire des factures reçues par voie

électronique. Mais la plupart des organisations reçoivent

des factures de plusieurs fournisseurs. La nécessité

d’un aperçu complet des coûts des télécoms a conduit à

l’élaboration de systèmes capables de lire et d’analyser

les factures de tous les fournisseurs télécoms. Le TEM

ne se limite toutefois pas à la lecture des factures et à la

compréhension des coûts; ce ne sont là que quelques-

unes des tâches de gestion qu’un tel outil peut eff ectuer.

Diff érents fournisseurs ont fait du TEM un écosystème

complet pour la gestion des télécoms, qui comporte les huit

éléments suivants:

Gestion des factures et rapportsPouvoir confi er la lecture des factures de tous les

fournisseurs est en soi déjà une grande victoire. Maintenant

que toutes les données sont réunies dans une seule base

de données, il vous est possible de créer toutes sortes de

rapports. Au sujet des abonnements ou des connexions

que vous payez mais que vous n’utilisez plus, par exemple.

Un tel rapport vous montre en un clin d’œil quels services

vous pouvez résilier. Dans de nombreux cas, c’est l’un des

premiers gains tangibles à l’installation d’un système

TEM. Les estimations concernant les économies réalisées

divergent, mais dans la majorité des cas, vous pouvez

compter sur une réduction d’environ 20% du budget

télécoms global sur une base annuelle. De ce fait, l’achat

et l’installation du système TEM sont souvent en grande

partie, si pas entièrement, rentabilisés.

Un autre type de rapport très répandu est un récapitulatif

de la consommation par service. Si un abonnement mobile

génère un coût extrêmement élevé, cela peut vous inciter

à avoir une discussion sur ce qui est autorisé et ce qui ne

l’est pas. L’abonnement peut aussi être mieux adapté à vos

besoins. L’utilisateur qui prend conscience des coûts réagit

généralement en réduisant sa consommation.

Gestion des actifs et contrôle des facturesBeaucoup d’organisations n’ont pas

une vision claire des services qu’elles

achètent. Le nombre de connexions

augmente souvent au fi l des ans,

mais en général plus personne ne

sait si elles sont encore utilisées ou

non. On oublie souvent de mettre

fi n aux services non utilisés et les

contrats peuvent parfois encore être

prolongés automatiquement pendant

des années. Les changements de

personnels fréquents entraînent de

nombreuses mutations.

Pour la pluparts des services IT, les

départements d’automatisation

utilisent une base de données de

gestion des confi gurations, dans

laquelle fi gurent tous les produits

achetés. Curieusement, c’est rarement

le cas pour les services télécoms.

Les systèmes de TEM modernes

off rent de vastes possibilités

permettant d’enregistrer tous les

biens et de les comparer aux contrats

conclus avec les fournisseurs. Ces

rapports comparatifs peuvent aussi

faire apparaître des services résiliés

que l’on continue à payer. Une

organisation peut ainsi directement

contrôler les factures du fournisseur.

Gestion de contrats et refacturationLa mémorisation des accords

contractuels dans le système de

TEM permet de contrôler si le

fournisseur facture bien les tarifs

convenus. L’expérience montre que

les fournisseurs ne sont pas toujours

en mesure d’établir des factures

correctes en raison de l’énorme variété

d’accords et de contrats personnalisés.

Un environnement TEM basique

peut comparer les factures reçues et

Fonctions du TEM

Gestion des contacts

RapportsProcessus

de paiement

Refacturation

Gestion

des factures

Contrôle

des facturesGestions

des actifsPrévisions

TEMTelecom Expense Management

028_031_SBS127_Dossier BYOD TEM_FR.indd 29 26/04/12 11:32

Page 30: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

30SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

BYOD

les accords contractuels et mettre rapidement à jour les

inexactitudes dans la facturation. Dans de nombreux cas,

cela permet aussi de gagner de l’argent.

Un bon système de gestion des actifs comporte aussi

des informations sur les personnes ou les départements

qui utilisent chaque service. Cela s’avère utile lorsque

l’organisation veut refacturer ces coûts aux utilisateurs.

Si un fournisseur est aussi capable de coupler l’outil TEM

à un système fi nancier, tout le processus de facturation,

contrôle et refacturation peut être entièrement automatisé.

Calculez un peu le temps que cela peut faire gagner à une

organisation sur un an!

Processus de commande et prévisionsLes systèmes TEM les plus sophistiqués proposent aussi

des modules permettant d’eff ectuer des modifi cations

et des commandes directement chez le fournisseur.

De ce fait, le système de gestion des actifs est toujours

actualisé. Résiliations, ajouts et nouveaux services sont

directement repris dans les récapitulatifs et les factures

sont vérifi ées sur la base de ces changements. Ce processus

se déroule encore mieux quand il existe un lien direct

avec les systèmes des fournisseurs Les commandes et les

résiliations sont automatiquement traitées dans les deux

systèmes. L’environnement TEM est maintenant apte à

gérer tout le processus de la commande à la facturation

presque automatiquement. Cela réduit sensiblement le

risque d’erreurs et augmente visiblement l’intégrité du

système de gestion des actifs.

Comment choisir?Pour la plupart des organisations, la mise en œuvre d’un

système TEM se déroulera selon un itinéraire précis (voir

schéma 2). Le point de départ est ici la gestion électronique

des factures, mais on peut pousser le développement jusqu’à

la gestion de tout le cycle achat-paiement des services

télécoms. Les systèmes de gestion du cycle de vie sont eux

aussi en plein essor pour le moment.

Mais comment savoir quel fournisseur

est à même de répondre aux besoins

de votre organisation? De nombreuses

entreprises prétendent fournir

des progiciels TEM, mais s’agit-il

en fait d’un simple petit outil ou

d’un écosystème complet? Selon

la défi nition que vous utilisez, on

estime qu’il existe une centaine de

fournisseurs TEM actifs dans le monde

entier. Seuls quelques-uns sont affi liés à

une association professionnelle. Ainsi,

la Telecom Expense Management

Industry Association (TEMIA) compte

actuellement 35 membres.

Matrice TEMUn questionnaire de notre confrère

Telecom Magazine adressé à tous

les fournisseurs TEM actifs dans le

Benelux nous a permis d’épingler

plusieurs critères de sélection, qui

peuvent vous aider lors de votre

choix fi nal.

Plateforme: Le produit est-il indé-

pendant d’une plateforme? Est-il

proposé selon le modèle SaaS (software

as a service)? Nécessite-t-il un client

local? Le logiciel peut-il lire les factu-

res de tous les fournisseurs?

Rapports: Est-il possible de

personnaliser les rapports selon le

style propre au département et/ou à

l’entreprise? Le logiciel permet-il aussi

d’établir des rapports concernant

l’accessibilité d’un service particulier?

Intégration: Si l’environnement

TEM devait fi nir par gérer tout le

processus d’achat dans l’organisation,

une liaison avec les systèmes

des fournisseurs télécoms est

indispensable. Est-ce possible avec

votre logiciel? Est-il possible de passer

directement commande chez le

fournisseur depuis le logiciel TEM?

Et d’autres questions concernant

l’intégration peuvent encore se

poser: le logiciel peut-il traiter des

informations en provenance d’un

PABX ou d’un autre système de

téléphonie, par exemple? Votre logiciel

MDM (mobile device management)

peut-il être transposé ou intégré à

votre système TEM?

Adaptabilité: De nos jours,

les organisations changent

régulièrement de fournisseur. Votre

système TEM peut-il transférer

les données qu’il contient à un

autre système? Cela semble une

évidence, mais environ un tiers des

fournisseurs qui ont répondu au

Le carré magique de Gartner

IBM Global Technology Services

abili

ty t

o e

xecu

te AccentureInvoice Insight

ProfitLine

Telesoft

Avalon Global SolutionsAnatole

Avotus

HCL Technologies

completeness of vision

CSC

Rivermine

Vodafone Global Enterprise

Symphony Services

Tangoe

MDSLAT&T

EzwimTNX

challengers

niche players visionaries

leaders

028_031_SBS127_Dossier BYOD TEM_FR.indd 30 26/04/12 11:32

Page 31: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

TELECOM EXPENSE MANAGEMENT

questionnaire – soit les meilleurs élèves de la classe – ne

paraissait pas en mesure de le faire. Nul doute que ce

pourcentage soit nettement plus élevé en réalité.

Normes ouvertes et source libre: Le fournisseur utilise-

t-il des normes ouvertes? Fait-il appel à la source libre?

Cela peut parfois être une pierre d’achoppement pour les

organisations gouvernementales.

Langues: Le logiciel supporte-t-il les différentes langues

nationales ainsi que d’autres langues? Ce dernier point est

important pour les entreprises qui ont des fournisseurs

télécoms internationaux: les factures sont en effet établies

dans la langue du pays d’origine. Pour une entreprise

possédant une filiale russe, cela peut par exemple être un

critère supplémentaire à prendre en considération.

Qui?Pour un aperçu des principaux acteurs sur ce marché, nous

nous référons au carré magique de Gartner ci-contre.

Un premier coup d’œil sur les carrés nous apprend que le

TEM est surtout une affaire américaine, de sorte que les

nombreux acteurs régionaux restent dans l’ombre. Anatole

et Ezwim sont deux acteurs européens qui ont réussi à se

faire un nom dans le segment des acteurs de niche. MDSL,

implanté à New York, Kent, Tokyo et Macau, est considéré

comme un visionnaire. Accenture, officiellement implanté à

Dublin en Irlande, se retrouve dans le carré des challengers.

Parmi les fournisseurs télécoms, seul Vodafone a réussi à se

faire une place dans le carré des leaders.

Selon Gartner, il est en outre faux de penser que seules

les grandes entreprises pourraient profiter des services

des fournisseurs TEM. La taille de l’entreprise n’a aucune

influence dans ce contexte, ajoute l’analyste.

Quels sont les avantages?Dans la pratique, on s’intéresse essentiellement aux

économies potentielles que l’on peut réaliser avec un

progiciel TEM. “C’est tout à fait justifié”, estime Joe

Basili, président de TEMIA, une organisation qui

regroupe des dizaines de fournisseurs TEM, “car chaque

jour sans politique de gestion des coûts des télécoms est

un jour de perdu. Vous ne pouvez en effet pas réclamer

rétrospectivement les économies manquées.”

Quand on parle des économies, on fait en réalité encore

parfois une distinction entre l’argent liquide et l’argent

flou, ce qui exaspère Basili. “Il s’agit d’une distinction

artificielle qui ignore le fait que

l’on peut aussi récupérer beaucoup

d’argent de manière indirecte.”

Il fait ici allusion aux économies

indirectes qui découlent d’un respect

plus strict de la politique d’achat,

d’une meilleure rationalisation

des processus et d’une meilleure

collaboration entre collègues mais

aussi des effets bénéfiques d’une

meilleure observation des dispositions

légales, de la libération de fonds de

roulement, de meilleurs processus

décisionnels et d’une utilisation

plus efficace du personnel parce

que l’on peut maintenant s’atteler

à des activités offrant une valeur

ajoutée. Pour établir un business case

solide, il importe de cartographier

chaque type d’économie séparément

et de prévoir une politique ad

hoc. Les factures téléphoniques

comportent pratiquement toujours

des erreurs. Eplucher ces factures

et demander l’envoi de notes de

crédit peut permettre de réaliser

en moyenne de 2 à maximum 15%

d’économies directes sur le budget

télécoms global. L’approvisionnement

stratégique est aussi une bonne

option. Les économies vont ici de 5 à

25%. Il permet souvent d’obtenir de

meilleures conditions contractuelles

et des tarifs plus intéressants.

Mais l’optimisation de la chaîne

d’approvisionnement, la résiliation

des contrats pour lesquels il n’y a plus

d’utilisateurs et le fait d’éviter des

pénalités pour retard de paiement

vous permettent aussi de grappiller

chaque fois quelques pour cent.

Si l’on additionne le tout, cela fait

bien sûr une coquette somme. Les

économies réalisées au niveau des

coûts d’exploitation proviennent

surtout d’une meilleure affectation du

personnel et de l’automatisation des

processus administratifs.

Get a life. Get WinBooks.

Received the award”Best Accounting Software“

028_031_SBS127_Dossier BYOD TEM_FR.indd 31 26/04/12 11:32

Page 32: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

32SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

COMPTABILITÉ

NOUVELLES DIMENSIONS DES LOGICIELS COMPTABLES

Si nous nous appuyons sur les témoignages de clients que

vous lirez plus loin dans ce numéro, deux tendances sont

indéniables: les entreprises veulent mieux comprendre

les informations qui se trouvent dans leurs logiciels

comptables. Et elles veulent relier ces logiciels à un

maximum d’autres systèmes – tant en leurs murs qu’à

l’extérieur – afin de rendre plus efficaces les processus dont

le progiciel comptable est la plaque tournante.

ConnexionsLe choix d’un logiciel comptable repose de plus en plus

souvent sur les possibilités d’intégration avec d’autres

systèmes, tant pour l’intégration avec le reste des logiciels

d’entreprise internes que pour une connectivité poussée

avec d’autres entreprises et avec les instances légales.

Il suffit de penser à l’échange électronique de données

au format XML avec l’application

Intervat et au format XBRL pour

le dépôt des comptes annuels à la

Banque Nationale.

Les applications internes et les

systèmes des sociétés mères ou

sœurs doivent aussi pouvoir être

parfaitement intégrés. La société

d’armateurs MSC a même été jusqu’à

d’abord installer le logiciel comptable

afin de savoir parfaitement où devait se

dérouler l’intégration avec le système

de gestion global, un système qui est

aussi utilisé par l’armateur principal

à Genève et avec lequel beaucoup de

données financières sont échangées.

Rares sont les logiciels aussi répandus et familiers que les logiciels comptables. On les appelle parfois le cœur battant de l’entreprise. Alors, qu’est-ce qui fait battre votre cœur encore plus vite? Quelles nou-velles fonctions pour votre progiciel comptable peuvent encore vous enthousiasmer? Essentiellement l’élargissement et l’approfondissement, dirait-on. STEF GYSSELS

032_033_SBS127_Dossier Boekhouden Trends_FR.indd 32 26/04/12 11:31

Page 33: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

33SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

TENDANCES

Les données financières internes doivent donc trouver leur

chemin vers les systèmes externes, mais l’on se bouscule

aussi dans le sens inverse: les factures arrivent dans le

système comptable via des systèmes externes comme

Isabel ou Certipost, mais aussi via le système de gestion de

contenu qui est relié au scanner ou tout simplement par

PDF sous la forme d’une pièce jointe à un courriel.

La facturation électronique peut avoir un impact énorme

sur le fonctionnement d’un département financier. Selon

l’analyste Gartner, le traitement électronique des factures

peut être dix fois plus rapide que le traitement manuel

d’antan. Un calcul que ne manqueront pas de faire les

entreprises qui traitent des dizaines ou des centaines de

milliers de factures.

D’autres systèmes doivent encore être intégrés au système

comptable, comme les catalogues des fournisseurs dont

les codes produits peuvent être directement lus dans le

système à chaque nouvelle commande.

Enfin, la connectivité joue bien sûr un grand rôle dans le cas

des logiciels comptables ‘as a service’ ou ‘ in the cloud’: vous

devez ici pouvoir accéder au logiciel à partir de n’importe

quelle plateforme. Une bénédiction pour des entreprises

telles que Pixular (page 34) qui ont choisi de travailler

sur Mac: elles peuvent partager leur logiciel avec leur

comptable quelle que soit la plateforme qu’il a choisie. C’est

généralement aussi le cas des bureaux comptables et de

leurs clients, qui ne doivent plus procéder à un échange de

fichiers pour calculer les derniers résultats trimestriels et

créer des rapports.

CompréhensionUn thème brûlant domine le monde ERP depuis un certain

temps déjà: les systèmes transactionnels ne sont pas

complets sans une bonne compréhension des données

et processus qui sont gérés avec ces systèmes. Le niveau

transactionnel se limite à “bien faire les choses” ; si on

y ajoute la business intelligence, on en arrive à “faire les

bonnes choses”.

Mais que ce passe-t-il si votre système financier est le cœur

de votre entreprise parce que vous n’avez pas besoin d’un

système ERP? Une bonne compréhension est plus que

bienvenue dans ce cas aussi. C’est d’ailleurs le fil rouge des

témoignages des utilisateurs. Pour MSC, la promesse que

le logiciel pourrait créer des rapports selon leur manière

de tenir la comptabilité sans qu’il soit nécessaire de le

personnaliser a été un argument décisif. “Dans chaque

dossier de logiciel comptable, le reporting est pointé comme

une exigence”, dit Peter Derycke, business development

manager chez Christian Computer Service, “en général sous

la forme de modules d’extension reposant sur Excel, car

cela reste jusqu’à nouvel ordre le principal éditeur de BI au

monde.”

Le besoin de mieux comprendre les données comptables

s’inscrit aussi dans une autre tendance: le désir d’une plus

grande autonomie dans le chef des

entreprises, afin de moins dépendre des

bureaux comptables pour n’importe

quelle décision. Avec l’intelligence

nécessaire intégrée dans le logiciel

comptable, le chef d’entreprise peut

personnellement avoir une vue

d’ensemble de la situation. De ce fait,

il ne devra plus faire appel au bureau

comptable que pour des questions

plus complexes. Une tendance dont

se réjouissent aussi la plupart des

bureaux comptables, car ils préfèrent

montrer leur valeur ajoutée au niveau

stratégique qu’au niveau opérationnel.

Les rapports sont étroitement liés

à la compréhension. Les progiciels

comptables capables de générer

automatiquement et si possible aussi

d’envoyer, de manière standard, les

rapports requis par la loi (déclaration

TVA, déclaration Intrastat, etc.),

comme chez Ethias (voir page 35), ont

bien sûr une longueur d’avance.

Pour faire apparaître correctement

ces informations dans un rapport,

il faut parfois encore passer par des

tâches manuelles. Chez Bopro, par

exemple, certaines métadonnées

doivent être ajoutées aux factures de

chauffage et d’électricité, afin que

l’on utilise la bonne clé de répartition

pour les différents locataires. Un

effort supplémentaire dont on est

récompensé lors du traitement

automatique de ces factures.

Les deuxCertains éditeurs combinent les

deux dimensions. B2Boost, par

exemple, a développé une plateforme

pour l’entreprise britannique BT

Global Services depuis laquelle les

clients peuvent au choix télécharger

leurs factures ou les recevoir par

courriel sous la forme d’un PDF

signé électroniquement. La business

intelligence de Business Object, filiale

de SAP, a récemment été intégrée à

cette plateforme, de sorte que BT et ses

clients peuvent analyser directement

les données qui y sont disponibles. Une

tendance qui continuera sans aucun

doute à se développer à l'avenir.

032_033_SBS127_Dossier Boekhouden Trends_FR.indd 33 26/04/12 11:31

Page 34: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

34SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

COMPTABILITÉ

Qui?

Pixular est un bureau de communication en ligne de

Roulers. Plus précisément, l’entreprise développe des sites

et des applications Web pour les PME et les institutions.

Pixular envoie également des lettres d’information

électroniques et guide ses clients dans le déploiement

stratégique de médias sociaux comme Twitter, Facebook et

LinkedIn.

Pixular a été fondé en 2000 par ses deux administrateurs

délégués, Stefaan Lammertyn et Patrick Maes.

Pourquoi?

“Au départ, la comptabilité était pour nous surtout une

obligation. Le programme de base avec lequel nous avons

commencé s’est avéré ne plus répondre à nos attentes

après un certain temps. Il était compliqué, pas convivial et

prenait beaucoup trop de notre précieux temps”, déclare

Stefaan Lammertyn.

Quoi?

Le choix s’est porté sur Exact Online, une solution SaaS qui

a été mise en service l’an dernier.

Résultat?

“Pour moi, la comptabilité s’apparente désormais beaucoup

plus à “pouvoir” qu’à “devoir” grâce à la facilité d’utilisation

d’Exact Online”, dit Lammertyn. Il est particulièrement

séduit par le modèle SaaS: “Comme notre comptabilité

se déroule à présent dans le ‘cloud’, je peux la consulter

n’importe où et n’importe quand. C’est très pratique car je

ne dois plus venir au bureau pour récupérer ou introduire

des données. C’est en outre très sûr et vous travaillez avec

la même facilité que si vous utilisiez votre propre PC. Vous

ne devez par ailleurs pas vous préoccuper des sauvegardes

et des mises à jour car tout se déroule automatiquement”,

conclut-il. “Exact Online fonctionne très bien sur le Mac, ce

qui n’est pas toujours le cas avec d’autres programmes”.

Management cockpit

Pour S. Lammertyn, le principal avantage d’Exact Online

réside dans le fait qu’il peut utiliser son logiciel comptable

comme un outil de gestion. “Avec Exact Online, je sais en

un coup d’œil quelle est la situation financière de Pixular.

J’utilise pour ce faire volontiers la page cockpit qui me

fournit directement un état de la situation”, poursuit

Lammertyn.

Exact Online est un progiciel modulaire qui peut être

composé selon les besoins spécifiques de chaque client.

Pixular utilise ainsi le module bancaire en plus du module

de base. “La liaison avec la banque permet la lecture directe

des relevés de compte bancaire dans

Exact Online. Nous utilisons en outre

aussi la formule d’abonnements pour

nos factures récurrentes. Les factures

périodiques (mensuelles/annuelles)

sont ainsi établies automatiquement.

Cela s’avère particulièrement utile

pour nous parce que nous avons

énormément de factures récurrentes

de par la nature de nos activités”, dit

S. Lammertyn, “et le lien avec Graydon

me fournit directement toutes les

données pertinentes sur les clients.

Depuis l’entrée en service d’Exact

Online, le rôle du comptable est limité.

Lammertyn utilise Exact Online tous

les jours et le comptable surveille son

travail à distance. Il veut faire le plus

possible lui-même parce que cela lui

permet de surveiller en permanence

la situation. Et s’il a une question

spécifique, le comptable se connecte

et peut le conseiller à distance. Le

comptable se charge également du

dépôt de bilan annuel et de la clôture

de l’exercice.

“Depuis que nous utilisons Exact

Online, notre administration est

beaucoup plus performante et plus

rapide. Je sais de plus en un clin d’œil

où en est Pixular aujourd’hui en tant

qu’entreprise et cela nous permet de

prendre des décisions stratégiques

orientées vers l’avenir”, conclut S.

Lammertyn.

CASE 1 Pixular

Vitesse et cockpitSi le bureau de communication Pixular a opté pour un nouveau progiciel comptable, c’est surtout parce que la version précédente était désespérément lente et désuète. La solution SaaS d’Exact lui a apporté la vitesse, la flexibilité et un cockpit fiable. STEF GYSSELS

STEFAAN LAMMERTYN,co-administrateur de Pixular:

"Pour moi, la comptabilité s'apparente désor-

mais plus à "pouvoir" qu'à "devoir"."

034_037_SBS127_Dossier Boekhouden Cases_FR.indd 34 26/04/12 11:30

Page 35: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

35SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

CASES

Qui?

Ethias, fondée à Liège en 1919, est un acteur majeur dans

le monde de l’assurance belge et s’occupe de plus d’un

million de clients via un réseau de 1 800 employés. Ethias

vise les particuliers, les communautés et les entreprises.

Elle s’intéresse désormais aussi aux PME et au secteur non

lucratif. Le nom Ethias SA regroupe plusieurs petites entités

juridiques, dont des holdings financiers et des groupes

immobiliers.

Quoi?

Ethias SA a chargé son partenaire en informatique NRB

d’une mission spécifique: présenter un nouveau programme

de comptabilité pour la gestion de plusieurs petites entités

juridiques. Rudy Malou, business relationship manager

chez Ethias SA: “Nous avons demandé à NRB de nous

présenter le meilleur produit sur le marché, un produit qui

se démarquait aussi par ses possibilités de reporting. Le

choix s’est finalement porté sur Sage BOB 50.”

Ethias et NRB se sont tournés vers Brainstorming pour

l’achat d’une licence Sage BOB 50 et pour l’assistance

nécessaire à la mise en œuvre et la formation.

Résultat?

Aujourd’hui, le logiciel de comptabilité est utilisé

quotidiennement par cinq personnes pour la gestion des

factures, les paiements à l’aide de l’application bancaire

Isabel intégrée, pour la récupération automatique des

extraits de compte et pour la comptabilité.

Au sein d’un groupe comme Ethias, le suivi financier est

une priorité absolue. Les utilisateurs

apprécient en particulier les capacités

de reporting du logiciel. Outre les

rapports standard (déclaration TVA,

déclaration Intrastat et soumission du

bilan), les utilisateurs peuvent aussi

bénéficier des options d’exportation

flexibles de Sage BOB 50: “Le module

BOB-ole nous offre l’opportunité de

créer des rapports personnalisés dans

Excel sur la base de données qui ont

été directement distillées du logiciel

de comptabilité”, donne comme

exemple David Nicosia, responsable

de la consolidation et de la gestion des

filiales chez Ethias.

“Aujourd’hui, il n’y a plus de

documents papier: avec Sage BOB

50, le déroulement des processus est

beaucoup plus rationalisé qu’avant.

Le module “gestion des contrats” nous

permet par exemple d’automatiser

efficacement l’émission de factures

périodiques”, souligne R. Malou.

Le logiciel est hébergé par NRB sur

un serveur virtuel, à la satisfaction

d’Ethias, qui n’a pas dû procéder à

l’achat d’un ou plusieurs serveur(s)

physique(s). Cette structure, dûment

sécurisée par NRB, garantit en

outre mieux la continuité en cas

de catastrophe et la mise à jour

nécessaire.

Et maintenant?

Ethias est actuellement en train

d’évaluer un élargissement

fonctionnel: il s’agit d’utiliser

Sage BOB 50 en parallèle avec les

applications existantes, qui ont été

développées par NRB, dans le but

d’offrir aux membres du personnel la

possibilité d’effectuer des activités en

ligne, de gérer les paiements via un

terminal Banksys et enfin d’établir

automatiquement des factures à partir

du logiciel comptable.

CASE 2 Ethias

Une famille nombreuse gérée avec un seul progicielLa compagnie d’assurance Ethias doit aussi gérer diverses petites entités juridiques. C’est la raison pour laquelle l’organisation était à la recherche d’un logiciel qui pourrait gérer tout facilement et en toute transparence. La solution qu’elle a trouvée offre aussi des perspectives pour la facturation automatique et l’intégration avec Banksys. STEF GYSSELS

RUDY MALOU,business relationship manager chez Ethias:

"Aujourd'hui, il n'y a plus de documents papier."

034_037_SBS127_Dossier Boekhouden Cases_FR.indd 35 26/04/12 11:30

Page 36: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

DOSSIER

36SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

COMPTABILITÉ

Qui?

Bopro est un prestataire de services dans tous les domaines

liés à l’immobilier. A la demande de sociétés de leasing,

de banques, des pouvoirs publics, de maisons de repos et

d’autres clients, l’entreprise prend en charge le cycle de vie

complet des bâtiments. Cela va de la réalisation d’audits et

d’études en régie à la supervision de projets de construction

et à l’entretien et la gestion de bâtiments existants.

Pourquoi?

Lorsque Bopro a racheté une société possédant un autre

logiciel comptable, le besoin d’une comptabilité intégrée

au sein d’un progiciel unique qui resterait viable à long

terme s’est fait sentir. C’était aussi l’occasion de procéder

à une extension fonctionnelle, à savoir la possibilité

d’effectuer directement la répartition des coûts entre les

locataires d’un immeuble directement dans la comptabilité.

Auparavant, ces informations étaient conservées dans des

fichiers Excel et Access, en dehors de la comptabilité. Bopro

voulait une solution qui engloberait ces informations dans

la comptabilité.

Quoi?

Bopro a choisi Microsoft Dynamics NAV et en a confié la

mise en œuvre à iFacto. En deux mois, ce partenaire avait

achevé l’installation de Microsoft Dynamics NAV. Un

second projet a suivi la mise en œuvre de Dynamics NAV: la

numérisation et l’automatisation du traitement des factures

d’achat. Pour ce faire, Bopro a opté pour l’installation

de PPM.net par Ex Arte. Cette solution est entièrement

intégrée à Dynamics NAV, ce qui a sensiblement réduit la

durée de la mise en œuvre.

Résultat?

Avant l’arrivé de PPM.net, les employés du département

comptabilité devaient saisir les données d’une facture

d’achat dans quatre à cinq systèmes différents. Cela prenait

beaucoup de temps et le fait de retaper les données entraînait

inévitablement des erreurs.

Ce travail s’avérait en outre peu efficace: il était très

difficile, voire impossible de suivre le statut d’une facture

ou de savoir pourquoi une facture était refusée. Le

traitement et le suivi des factures entrantes se déroulent à

présent suivant un flux clairement défini. La numérisation

s’effectue à l’aide d’une application qui apprend d’elle-

même. Le système reconnaît les informations dont il a

besoin: le nom du client, le numéro de TVA, le montant de

la facture, etc. A ce jour, le système

reconnaît environ 85% des factures

automatiquement.

Sur la base des données mentionnées

sur la facture, le système reconnaît

de quel type de facture ou de

projet il s’agit. Il lance alors le bon

workflow, de manière à impliquer les

bonnes personnes dans le processus

d’approbation.

Durant ce processus, le logiciel

permet aussi aux employés d’ajouter

des informations analytiques aux

factures. C'est très important parce

qu’en tant qu’entreprise immobilière,

Bopro a énormément de travail avec

les formules d’attribution, à savoir

que certaines factures (chauffage,

électricité) doivent être réparties entre

plusieurs locataires. Les factures sont

donc directement encodées avec les

bonnes informations analytiques.

Ainsi, les comptables peuvent à tout

moment voir le statut d’une facture.

Ils savent s’il y a des remarques et si

la facture a déjà été approuvée. C'est

alors seulement qu'ils la consignent

dans Microsoft Dynamics NAV.

Et maintenant?

Bopro entend poursuivre la

numérisation de son administration.

L’entreprise veut en effet optimiser

les processus liés aux factures

refusées, aux lettres de réclamation

et aux notes de crédit. Aujourd’hui,

les collaborateurs perdent encore

beaucoup de temps à faire le lien entre

ces documents et la bonne facture.

A l’avenir, facture et note de crédit

seront liées et encodées ensemble

dans le progiciel comptable.

CASE 3 Bopro

Tourné vers l’avenir et la réalité d’entrepriseBopro est passée à Microsoft Dynamics NAV pour sa comptabilité. Cette plateforme lui a offert la possibilité d’optimiser et d’automatiser le flux de factures entrantes et sortantes. Et de garder une perspective d’avenir pour les prochaines années. STEF GYSSELS

034_037_SBS127_Dossier Boekhouden Cases_FR.indd 36 26/04/12 11:30

Page 37: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

37SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

CASES

Qui?

MSC (Mediterranean Shipping Company) est une société

d’armateurs suisse établie à Anvers depuis 1976. Il s’agit

de la deuxième plus importante société d’armateurs au

monde. En Belgique, l’entreprise compte environ 330

employés.

Pourquoi?

Il y a quatre ans, MSC Belgium a décidé de mettre

définitivement fin à la personnalisation à outrance et s’est

lancée à la recherche d’une solution globale. MSC a décidé

de remplacer le système opérationnel par MSCLink, un

progiciel pour SQL Server de l’éditeur Interlink.

MSC Belgium a cependant choisi de mettre en œuvre un

nouvel environnement financier avant de migrer vers

MSCLink. MSC a imposé des conditions strictes pour ce

nouveau progiciel. La solution devait en premier lieu être

facile à relier à MSCLink. Le progiciel devait permettre de

tenir une comptabilité analytique poussée, afin de soutenir

aussi le volet technico-opérationnel de la comptabilité.

Le système devait en outre offrir plus de transparence,

notamment au niveau de la TVA, et faciliter le reporting.

“Nous voulions instaurer une nouvelle manière de tenir la

comptabilité”, déclare le CFO Patrick van Dessel. “Nous

avons dès lors cherché un progiciel qui nous apporterait un

meilleur soutien au niveau de la nouvelle législation sur la

TVA. Mais il y avait avant tout une condition sine qua non, à

savoir aucun travail sur mesure supplémentaire.”

Quoi?

Lors de la sélection, MSC n'a examiné que deux solutions,

dont Agresso Business World d’UNIT4, un progiciel qui

répondait à toutes ses exigences. La mise en œuvre a

commencé en juillet 2010 et le 1er janvier 2011, MSC mettait

le logiciel en service.

“Nous avons assez vite décidé de déployer d’abord Agresso

Business World, puis MSCLink”, explique P. van Dessel.

“Agresso Business World a été le plus petit projet des deux.

Nous supposions que la mise en œuvre nous permettrait

de tirer de nombreux enseignements qui nous viendraient

ensuite bien à point pour le projet MSCLink plus vaste." Le

nouveau logiciel a permis à MSC d’automatiser complètement

le processus d’autofacturation – la facturation entre l’agence

et l’armateur. “Dans le nouveau système, nous conservons

désormais un lien avec la facture originale”, précise

Marianne Van Looveren, budgeting & reporting manager

chez MSC Belgium. Le système sélectionne les lignes de

comptabilité qui sont pertinentes pour l’autofacturation. Ce

processus renseigne les numéros de

référence nécessaires au système, de

sorte que MSC peut ensuite toujours

voir de quelle manière telle facture de

vente ou d’achat est conclue. “Nous

sommes ainsi parvenus à supprimer

une grande quantité de travail manuel.

Cette nouvelle approche offre en outre

un contrôle complet et nous sommes

parfaitement en règle avec la TVA d’un

point de vue technique”, poursuit M.

Van Looveren.

Et maintenant?

MSC Belgium a aussi mis en service

le module de vente d’UNIT4 et ainsi

automatisé le flux de facturation

en provenance du système

opérationnel, et ce pour un volume

de 300 000 factures de vente par an.

“Pour l’instant, elles sont toujours

imprimées, mais lors d’une prochaine

étape, elles seront envoyées par

voie numérique à partir d’Agresso

Business World. Le logiciel s’intègre

ainsi parfaitement à notre stratégie

visant à utiliser autant que possible

des processus sans papier”, déclare P.

van Dessel.

MSC veut encore explorer plus de

possibilités du progiciel et pense

notamment à l’automatisation du

contrôle des achats. “Nous pourrons

encore en retirer un avantage

significatif. Le système comparerait

alors automatiquement la facture au

bon de commande puis transmettrait

l’ordre de paiement”, précise-t-il.

CASE 4 MSC

La comptabilité au cœur de l’automatisationPour son implantation belge, l'armateur MSC a décidé de mettre en oeuvre un système de comptabilité avant de déployer un grand système de gestion. Le logiciel devait s'intégrer rapidement au système de gestion de l'entreprise, il devait générer rapidement différents types de rapports et ne devait pas nécessiter de personnalisation. STEF GYSSELS

034_037_SBS127_Dossier Boekhouden Cases_FR.indd 37 26/04/12 11:30

Page 38: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

38SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

EVENTREPORT

A première vue, business intelligence (BI) et business

process management (BPM) ne sont pas étroitement liés.

La BI consiste à analyser les données dans le but de prendre

de meilleures décisions d’affaires. Le BPM se focalise sur les

processus métier et sur la façon de mieux rationaliser votre

organisation. Or, les deux se rejoignent, par exemple dans

des domaines tels que la process intelligence et le business

activity monitoring, qui concernent respectivement l’analyse

et le suivi des processus métier.

NainsSelon le professeur Hans Mulder de l’Antwerp

Management School qui a prononcé le discours d’ouverture

du séminaire, on peut souvent comparer l’approche actuelle

des processus métier à la construction d’une maison

avec des briques, des poutres et des tuyaux. “Mais cette

approche est chère, complexe et ne privilégie pas l’apport

de modifications ultérieures. Ce qui est précisément le cas

dans les organisations”, dit H. Mulder. Vous devez donc,

selon lui, trouver une manière de réduire la complexité et de

garder une vue d’ensemble.

La priorité est notamment ici d’établir une distinction

entre ce qui est primordial et ce qui est secondaire. “Cela

revient aussi à ne pas penser de manière séquentielle, mais

à déceler des schémas bien précis”, souligne Mulder. La

transparence complète de l’essence de votre organisation

est l’élément clé. Tout comme la reconnaissance des gens en

tant que “perles” de votre organisation,

l’identification claire des données et

l’appropriation des processus. “Le fait

de dévoiler la structure sous-jacente

des processus métier vous permet de

réduire la complexité de plus de 95%,

tout en accédant à une bien meilleure

compréhension des processus.”

L’Antwerp Management School a pour

ce faire conçu un modèle avec trois

sortes de “nains”: le rouge pour agir,

le vert pour réfléchir et le bleu pour

documenter.

Google EarthDans sa présentation, Jacques

Vandepitte, senior project manager

chez Ricoh Belgique, a insisté sur la

valeur et l’augmentation de la valeur.

“Vous pouvez l’obtenir en permettant

au personnel, tant du département

IT que d’autres départements comme

la production, de collaborer sur un

projet à propos duquel un consensus

existe. Mais il est tout aussi important

de maintenir ces efforts”, déclare

Vandepitte, dont l’entreprise, Ricoh,

Données et processus métier, ou encore business intelligence et business process management. Ces deux thèmes figuraient à l’ordre du jour du séminaire très couru “Business Meets IT”, organisé par Minoc Business Press, l’éditeur de ce magazine. Les différentes présentations ont fait ressortir trois mots-clés: simplicité, vue d’ensemble et valeur. WILLIAM VISTERIN

Regardez dans la tête de votre organisation

038_041_SBS127_Event Datacenters_FR.indd 38 26/04/12 11:34

Page 39: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

39SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

BI & BPM

Le séminaire Business Meets IT très fréquenté a non seulement offert contenu et interactivité, mais aussi des possibilités de réseautage.

038_041_SBS127_Event Datacenters_FR.indd 39 26/04/12 11:35

Page 40: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

40SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

EVENTREPORT

Le marché des applications de business intelligence (BI) est en pleine expansion:

40% au cours de ces six dernières années. La BI reste une priorité, mais l’on note

dans le même temps une certaine saturation au niveau des fournisseurs de BI.

Seule une poignée d’acteurs domine le marché.

C’est ce qui ressort des chiffres compilés par Computer Profile à la demande de

ce magazine. Computer Profile s’est pour ce faire adressée à 3 600 entreprises

belges de 50 salariés ou plus. SAP et dans une moindre mesure IBM détiennent la

majeure partie du marché.

Les chiffres indiquent que la grande bataille est pour l’instant terminée sur le

marché de la BI, en partie à cause de plusieurs acquisitions (comme Business

Objects par SAP et SPSS & Cognos par IBM). Le récent ‘Magic Quadrant’ de

Gartner, dans lequel les entreprises leaders, visionnaires, challengers et de niche

apparaissent chacune dans leur carré, montre par exemple aussi que le marché

est arrivé à maturité en termes d’acteurs de premier plan. Dans sa dernière

édition, le carré se compose toutefois presque exclusivement d’entreprises

leaders et de niche.

Des acteurs comme MicroStrategy et Microsoft n’apparaissent pas dans le

graphique ci-dessus. Ce dernier joue cependant un rôle via Microsoft Excel, qui

est encore l’application de BI principale dans la majorité des entreprises belges.

Les chiffres de Smart Business Strategies révèlent que 38% des entreprises belges

utilisent Microsoft Excel pour analyser leurs données, tandis que 32% font appel

à un (autre) progiciel de BI. Microsoft est également un acteur de premier plan

en ce qui concerne la base de données utilisée (DBMS ou système de gestion de

base de données).

Government

All BI solutions at sites with 50 or more employees / Belgium

Note: construction and education have a limited number of BI installments

44%

26%

8%

6%

10%

65%

16%

3%

3%

68%

16%

42%

12%

10%

11%

4%

10%

64%

11%

10%

4%

41%

29%

4%

6%

8%

55%

13%

10%

10%

10%

42%

22%

3%

8%

3%

52%

18%

6%

6%

5%

49%

19%

6%

6%

4%

4%

Healthcare Education Services IT, Telecom& Utilities

Wholesale& Retail

Construction Transport Manufacturing Total

CUSTOM BUILD

QLIKTECH

SAS

ORACLE

IBM

SAP

Multinational

& Fortune500

Sites with BI and 50 or more employees / Belgium

63,7

%

40,7

%

15,0

%

6,6%

National

Enterprises

74,4

%

41,8

%

17,6

%

6,5%

Medium sized

business

74,7

%

28,4

%

17,9

%

13,1

%

Public Domain

60,1

%

49,8

%

15,0

%

10,3

%

Total

69,0

%

40,2

%

16,6

%

8,8%

MYSQL IBM DB2 ORACLE DBMS MICROSOFT SQL SERVER

Source: Computer Profi le / Mars 2012

Le marché de la BI en Belgique: croissance ET saturation

compte plus de 600 collaborateurs dans notre pays. “Ce

que la valeur représente pour nos clients, elle le représente

aussi pour nos actionnaires. Il s’agit de la productivité,

d’une meilleure structure de coûts et de maximiser

l’utilisation des moyens existants.” Vandepitte souligne

lui aussi l’importance de la simplicité. “Cela implique la

suppression des activités qui ne génèrent pas de valeur

et de la communication hermétique. Appropriation et

responsabilités sont primordiales.”

Il s’agit aussi de garder une vue d’ensemble. “Vous pouvez

comparer les processus métier à Google Earth. Vous

voyez la Terre et vous pouvez toujours zoomer plus en

détail jusqu’à votre jardin”, explique Vandepitte. Il en

va exactement de même dans votre entreprise. Vous

visualisez la big picture grâce à un ‘overall process chart ’,

mais vous pouvez détailler davantage en allant vers le

business process model. Il est parfois nécessaire de pousser

l’examen encore plus loin, jusqu’aux ‘process fl ows’. A titre de

comparaison, Ricoh compte 16 processus principaux pour

les clients et le support et quelque cinq cents activités sous-

jacentes.

Remplacer Excel par ExcelOutre le BPM, nous nous sommes aussi intéressés à la BI

par le biais du témoignage de Borealis, fabricant d’articles

en plastique. Dans cette entreprise, il était question de

corporate performance management (CPM). “Il s’agit de

l’ensemble des processus, méthodes, normes et systèmes

permettant de mesurer et de gérer les performances d’une

organisation”, clarifi e Christiaen Volckaert, project

manager chez Borealis. “L’objectif était d’exceller grâce à

notre soutien”, poursuit-il. “Le développement et la mise

en œuvre des processus, des systèmes et des structures

devait transformer ce département en un centre de soutien

fl orissant au sein de Borealis.”

L’un des problèmes rencontrés par

Borealis était l’absence d’un outil

d’aide à la décision, de planifi cation

et de prévision accessible à tous.

“Beaucoup de connaissances étaient

stockées dans la tête des employés,

via des applications individuelles

telles que des fi chiers Excel”, explique

Volckaert. Avec la nouvelle approche,

l’entreprise évalue et met en œuvre

des applications selon les besoins

des départements business. “Tout

s’articule cependant sur la data

governance, une bonne gestion des

données et de leur taille. La saisie des

données s’eff ectue par exemple par

les personnes concernées afi n que les

analystes puissent se concentrer sur

l’analyse, le défi et le business support

et non sur la collecte et la copie des

données.”

En fonction de l’application de

planifi cation, on a remplacé Excel

par… Excel. “A la diff érence près que le

moteur sous-jacent est complètement

diff érent et permet davantage

d’obtenir une vue d’ensemble.”

Bref, l’approche de Borealis montre

qu’il est parfois bon de regarder de

temps en temps dans la tête de votre

organisation. Ce qu’insinuait déjà

un dessin de Dilbert – avec le même

slogan – apparu lors de l’une des

présentations.

038_041_SBS127_Event Datacenters_FR.indd 40 26/04/12 11:35

Page 41: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

41SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

Trouvez les plus dans votre société! Ackinas vous montre le

chemin le plus effi cace, en mettant à votre disposition son

savoir-faire, ses conseils et ses progiciels. Mesurez et analysez

les données y aff érent et optimalisez les procès qui coûtent du

temps et des ressources, d’une manière vite et effi cace, sans

surcharge de votre département informatique! Ackinas vous

assiste à concrétiser votre investissement dans le futur de votre

société!

EoZen est l’unité de conseil pour les applications métiers SAP,

reconnu pour son expérience des processus opérationnels, du

CRM et de la BI.  Ensemble avec les unités Conseil Stratégique

et WebAgency dédiés à l’expérience utilisateur du Groupe SQLI

permet de fournir une réponse unique aux défi s de nos clients.

IBM est le numéro 1 mondial des technologies de l’information

et excelle depuis près de 100 ans pour ce quoi est d’aider les

entreprises à innover. IBM est un fournisseur mondial de

technologies de l’information avancées. IBM off re à ses clients

un éventail inégalé de technologies, met à leur service une

expertise et une expérience des plus riches et les aide à combiner

tous ces atouts afi n d’atteindre des résultats tangibles.

Nos sponsors pour ce séminaire ‘Business Process Management & Business Intelligence’

Ackinas

[email protected]

Prins Boudewijnlaan 30

2550 Kontich

http://www.ackinas.com

EoZen

[email protected]

Lambroekstraat 5C

1831 Diegem

http://www.eozen.com

IBM Belgium

[email protected]

Avenue Bourgetlaan 42

1130 Bruxelles

http://www.ibm.com/be

Progress Software est un éditeur de logiciels conçus pour

optimiser la réactivité opérationnelle des entreprises face aux

conditions de marché en constante évolution et aux actions

imprévues des clients, afi n de leur permettre de profi ter de toutes

les opportunités, d’optimiser leur effi cacité et de réduire leur

exposition aux risques.

Progress Software

[email protected]

Stocletlaan 202B

2570 Duff el

http://www.progress.com

038_041_SBS127_Event Datacenters_FR.indd 41 26/04/12 11:35

Page 42: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

42SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

TECHNOLOGIE

L’équipe de test n’est pas une île

“L’époque où l’on nous demandait

‘pourquoi ne pouvez-vous pas le faire

correctement du premier coup?’ semble

à présent défi nitivement révolue”,

déclare Jorge Van der Straten, pre-

sales consultant testing chez CTG,

avec le sourire. On peut toujours faire

mieux, mais l’utilité et l’importance

des tests ne sont plus que très rarement

remises en question. Rien n’indique

toutefois que tout le monde a bien retenu ce chiff re récurrent

de 1 sur 100: résoudre une erreur découverte lors de la phase

de test ne coûte qu’un centième de ce que cela coûterait si

elle apparaissait durant la phase de production. Diffi cile

d’imaginer meilleur argument en faveur d’une bonne

campagne de tests.

Les chiff res peuvent peut-être sembler exagérés et sont

régulièrement remis en question, mais cela tient à la

complexité du coût, précise Olivier Vandekerkhove,

testing & quality management manager chez Capgemini

Belgium: “Il y a bien sûr les coûts visibles, mesurables

– pensez par exemple aux heures consacrées à trouver

l’erreur et à réparer les dégâts. Mais quand on comptabilise

également les coûts logistiques, le rappel des produits,

l’organisation d’un help desk, etc., le calcul des coûts est

déjà moins évident. La tâche la plus ardue est de quantifi er

les coûts “invisibles”. Que coûte une image de marque

ternie? Quel est le prix d’une opportunité manquée?”

Vandekerkhove note également que si les nombreuses

erreurs sont eff ectivement résolues, elles ne sont pas

documentées. Si tel était le cas, le ratio coût des tests/coût

des erreurs serait encore plus à l’avantage des tests.

Or, aucun des deux experts ci-dessus ne plaident pour

un maximum de tests les plus complets possible. Cela

montre aussi clairement comment les tests se sont

rapprochés du business: on sous-pèse toujours le coût de

tests supplémentaires et le coût d’une erreur éventuelle

qui passerait inaperçue lors de la phase de test. “Les tests

Le coût de la mauvaise qualité

1 sur 100Le rapport entre le coût de la réparation d’une erreur découverte

lors de la phase de test et le coût d’une erreur lorsqu’elle n’apparaît

qu’en phase de production.

30% la part moyenne des tests dans le coût total d’un projet de

développement.

40% le pourcentage d’indisponibilité provoquée par des logiciels de

mauvaises qualité.

100 000 dollarle coût moyen d’une heure d’indisponibilité d’une application.

Source: Capers Jones

De mal nécessaire à département orienté business: la division test a considérablement évolué ces dernières années. Et c’est tant mieux parce qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance de tests approfondis. STEF GYSSELS

042_043_SBS127_Technologie Testen_FR.indd 42 26/04/12 11:22

Page 43: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

43SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

coûtent chers et il faut donc toujours faire une analyse

coûts/bénéfices”, explique Vandekerkhove, qui se dit donc

favorable à ce qu’il appelle le ‘risk-based testing’: “Quand

et comment on effectue le test dépend directement

des risques liés au produit: la probabilité qu’une erreur

détectée fasse échouer le produit dans son ensemble. Le

risk-based testing est une stratégie qui vise à rentabiliser

au mieux votre argent. L’objectif n’est pas tant de tester la

majeure partie du produit, mais bien de trouver les erreurs

importantes, et ce à un coût le plus bas possible.” J. Van

der Straten utilise l’expression ‘cost of quality ’: “L’accent

porte sur le dépistage complet des zones à risques des

applications, plus sur une approche “bulldozer” de toutes

les erreurs possibles. On a compris que l’on aborde mieux

les zones moins critiques ultérieurement.” Cela se reflète

aussi dans les critères que l’on établit pour une campagne

de tests réussie: “Ce n’est plus tant le nombre d’erreurs

trouvées qui importe, mais bien la qualité du logiciel après

les tests. Autrement dit, le fait que l’équipe de tests ait

retrouvé cinquante erreurs ne signifie rien en soi. Il faut se

demander si toutes les erreurs sont à présent éliminées ou

s’il en reste encore des centaines.”

Mouton à cinq pattesCette imbrication plus poussée du département de

test et des départements business de l’organisation a

aussi un impact sur les autres aspects des tests. Sur la

méthode de test, par exemple: on opte de plus en plus

pour l’‘agile testing ’ ou du moins pour des cycles courts

de développement et de test de petits modules, au lieu de

la méthode “en cascade”, qui consiste à tout développer

avant de passer à des tests approfondis. “De grandes

organisations pratiquent encore de la sorte”, déclare J.

Van der Straten, “mais il y en a aussi qui ont déjà tout

compris. Les business acceptance tests ont cependant

encore souvent lieu en fin de projet, en particulier dans

le secteur des soins de santé.” Ce dernier point inspire

encore de l’inquiétude, estime aussi O. Vandekerkhove:

“Le problème est que cette phase est la dernière du

processus de développement. S’il s’avère à ce moment

que le produit ne répond pas aux attentes, il est très

www.combell.com/cloud

0800 26 235 - [email protected]

Passez sans plus attendre au Cloud. Celui-ci est plus sûr, plus fiable et

vraiment toujours disponible. Ainsi, vous investissez à nouveau dans

votre cœur de métier – et non pas dans des serveurs en interne, qui

font bien trop de bruit et qui dégagent bien trop de chaleur.

QUE FAIT VOTRE ENTREPRISE ENCORE AUJOURD’HUI AVEC UN SERVEUR EN INTERNE ?

probable que l’on doive retourner à

la planche à dessin. Pour travailler

de façon rentable, il importe donc

que le produit soit testé en fonction

des attentes de l’utilisateur final/du

client au cours des différentes étapes

du développement.” Dans l’idéal,

le client (interne) est donc lui aussi

impliqué chaque fois que l’on évalue

la qualité, mais il est en réalité encore

souvent difficile de le convaincre

d’être présents.

C’est en partie pour cette raison

que le testeur doit sans cesse mieux

comprendre quelles sont les attentes

du client et donc avoir une bonne

compréhension du business. “En fait,

un testeur doit aujourd’hui être un

mouton à cinq pattes”, dit J. Van der

Straten, “il doit être techniquement

compétent dans la technologie

utilisée tout en étant fortement

orienté business, et doit en outre aussi

posséder une bonne dose de savoirs

comportementaux afin d’amener tout

le monde à tendre vers le même but.”

Mais comme on rencontre toujours

peu de moutons à cinq pattes sur

le terrain, on est déjà content de

pouvoir réunir toutes les compétences

au sein d’une grande équipe de

développement ou de test. “Les profils

qui ont un bagage technique jouent ici

plus la carte de la vérification (“est-ce

bien développé?”) et ceux qui ont un

bagage business jouent plutôt la carte

de la validation (“développons-nous

ce qu’il faut?”). En d’autres termes,

pour que les tests soient efficaces, on

a besoin de profils complémentaires”,

conclut O. Vandekerkhove.

TESTS

042_043_SBS127_Technologie Testen_FR.indd 43 26/04/12 11:22

Page 44: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

LE NOUVEAU TRAVAILÀ la maison, en déplacement et au bureau

21 JUIN 2012

DATE:21 juin 2012de 9h30 à 13h00

LOCALISATION:ALM AnversBerchem

PRIX:Gratuit*

INSCRIPTIONS www.businessmeetsit.be

INSCRIVEZ-VOUS DÈS AUJOURD’HUI! Aujourd’hui, nous travaillons partout: à la maison, en déplacement et au bureau, et même là, nous n’occupons plus un poste fixe. Dans ce séminaire sur le ‘Nouveau Travail’, nous vous expliquons ce concept au moyen de chiffres, de tendances et de cas pratiques et nous examinons de quelle

manière votre entreprise peut implémenter ce ‘Nouveau Travail’.Ce séminaire est également un guide pour les entreprises qui veulent travailler de manière plus mobile. Nous abordons ce thème dans son sens le plus large. Nous vous présentons le trajet RH idéal pour votre entreprise, l’importance de la communication et nous vous fournissons des conseils au niveau de l’approche managériale. Nous nous

penchons également sur les implications juridiques de ce Nouveau Travail. Enfin, nous examinons en profondeur la technologie qui sous-tend le Nouveau Travail: du cloud computing à la VoIP en passant par la technologie mobile, la vidéoconférence, les tablettes et les smartphones.

Comme toujours, ce séminaire Business Meets IT s’ouvre sur une enquête exclusive menée en collaboration avec Smart Business Strategies sur le Nouveau Travail dans les entreprises belges. Dans quelle mesure est-il utilisé? Sous quelle forme? Que peut-on en attendre? Nous enrichissons ce programme passionnant avec un orateur keynote et trois cas concrets d’organisations belges.

* Les fournisseurs, consultants, consultants engagement et sélection ou collaborateurs de bureaux publicitaires/de relation publique en matière du Nouveau Travail et/ou de domaines similaires peuvent participer à ce séminaire pour le prix de e 695,- (hors TVA) par personne. Ce prix inclut la documentation, les rafraîchissements et le lunch.

Remerciments à:

Un organisation de ITProfessional.be et Smart Business Strategies

1 MATINÉE 1 ÉTUDE DE MARCHÉ 1 KEYNOTE +3 CUSTOMER CASES

Easynet Global Services est un fournisseur international de réseaux administrés, d’hébergement, et de services de visioconférence, disposant d’une expertise locale et d’un service sur mesure. Huit millions d’utilisateurs finaux sur le réseau, une clientèle dans plus de 50 pays et une couverture dans plus de 190 pays, placent Easynet parmi les acteurs principaux sur le marché.

MicroStrategy propose un logiciel intégré de reporting, d’analyse et de surveillance qui aide des organisations à prendre des décisions en meilleure connaissance de cause. La plateforme de business intelligence de MicroStrategy fournit des informations directement utilisables via le web ou sur iPhone, iPad et BlackBerry. Les entreprises choisissent MicroStrategy pour la facilité d’emploi de ses produits, leurs fonctions d’analyses fouillées et leur évolutivité supérieure tant au niveau des données que des utilisateurs.

BMI19_spread_FR.indd 2 26/04/12 12:53

Page 45: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

SÉMINAIRE GRATUIT*NOMBRE DE PLACES LIMITÉ

NOS AUTRES SÉMINAIRES 2012**

AGENDA

KEYNOTE: WIM STUYCK (AUTEUR, ORATEUR, PERSONAL COACH)DIRIGER À DISTANCE: QUE FAIRE LORSQU’IL Y A UN PROBLÈME?L’internationalisation toujours accrue des entreprises et les soucis de circula-tion font progresser la demande de travail à distance. Des équipes virtuelles sont donc parfois une solution pratique, voire indispensable. Mais comment donner des instructions à des gens que vous ne voyez pas (régulièrement)?Wim Stuyck se plonge dans les trois dimensions de l’équipe virtuelle, les défi s et les compétences du Distance Manager, l’importance de l’engage-ment par rapport au contrôle et la manière de reconnaître et de dévelop-per les caractéristiques d’une équipe virtuelle effi cace. Il montre pourquoi la manière traditionnelle de donner des instructions ne fonctionne pas avec une équipe virtuelle et les compétences que vous devez développer à ce niveau. Son intervention reprendra également les choses à faire et ne pas faire et des conseils pratiques qui peuvent être utilisés immédiatement.

+ UNE ÉTUDE DE MARCHÉComme toujours, ce séminaire Business Meets IT s’ouvre sur une enquête exclusive menée en collaboration avec Smart Business Strategies sur le Nouveau Travail dans les entreprises belges. Dans quelle mesure est-il utilisé? Sous quelle forme? Que peut-on en attendre?

+ 3 CAS PRATIQUES

Telenet for Business propose, en dehors des services télécoms, également des solutions axées sur l’hébergement, le « cloud computing » et la sécurisation des données à un large éventail de petites, moyennes et grandes entreprises et institutions publiques en Belgique et au Luxembourg. www.telenet.be/business

Steelcase aide les personnes et les entreprises du monde entier à travailler plus effi cacement en fournissant des connaissances, des produits et des services qui permettent de créer un environnement de travail porteur d’inspiration. L’entreprise atteint cet objectif en intégrant architecture, meubles et technologie. Depuis 1974, Steelcase est le leader mondial du mobilier de bureau. www.steelcase.be

BMI19_spread_FR.indd 3 26/04/12 12:53

Page 46: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

46SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

TECHNOLOGIE

AVIONS

Votre smartphone peut-il faire crasher un avion?

Toute personne qui prend régulièrement l’avion connaît

le rituel. On vous demande de ne pas utiliser d’appareils

électroniques au décollage, à l’atterrissage et parfois

aussi pendant le vol. Les différents signaux et fréquences

pourraient en effet provoquer des interférences indésirables

avec les instruments de bord de l’avion.

Quelle est la gravité de ces interférences? Une étude menée

par l’International Air Transport Association auprès

de 125 compagnies aériennes montre que 75 incidents

attribuables selon elles aux appareils mobiles se sont

produits entre 2003 et 2009. Cela allait des perturbations

du pilote automatique et du train d’atterrissage aux

problèmes de moteurs et du système de navigation.

L’horloge du cockpit a tourné à l’envers et le GPS a

donné de mauvaises instructions de navigation dans un

seul cas. Il s’est ensuite avéré que les coupables étaient

deux ordinateurs portables à proximité du cockpit. Les

altimètres peuvent aussi être influencés par la téléphonie

mobile. Les passagers qui refusent d’éteindre leurs

appareils mobiles mettent donc tous les autres en danger.

Preuves?L’équipage est parfois lui aussi en faute. Un avion s’est ainsi

écrasé en Nouvelle-Zélande en 2003, parce qu’un téléphone

mobile avait provoqué des perturbations dans le système

de navigation. Huit personnes sont décédées. Le pilote, qui

avait téléphoné chez lui peu de temps avant le décollage, a

finalement été déclaré responsable. Il avait laissé son GSM

allumé pendant le vol, de sorte que le système de navigation

a reçu de mauvaises coordonnées lors de l’atterrissage.

Il n’existe pas encore de preuves irréfutables que les

appareils mobiles puissent perturber le trafic aérien.

Différents tests ont démontré qu’il n’existe absolument

aucune interaction entre les instruments de bord et les

appareils mobiles en de nombreux moments, alors que l’on

constate bien des interférences à un

autre moment. La manière dont ces

problèmes surviennent reste pour

l’instant un mystère.

LufthansaPourquoi Emirates Airlines et Cathay

Pacific veulent-elles malgré tout

intégrer la téléphonie et Internet dans

leurs avions? Elles estiment que l’on ne

peut toujours pas téléphoner ni surfer

lors du décollage et de l’atterrissage,

mais que le danger devient minime

dès que l’avion est en l’air. N’oublions

pas les considérations commerciales.

En Amérique, de nombreuses lignes

régulières proposent déjà le Wi-Fi

pendant le vol. Les deux compagnies

pensent que l’Internet haut débit

sera un sérieux atout. Lufthansa a

elle aussi des projets en ce sens. Dès

2004, elle a par ailleurs lancé le Wi-Fi

à bord en partenariat avec une filiale

de Boeing. Mais ce ne fut pas vraiment

une réussite commerciale.

Cela confirme en tout cas que

les avions sont de plus en plus

puissamment équipés quant aux

technologies proposées aux passagers.

Dans certains avions, notamment

ceux de Singapore Airlines, la

plateforme de divertissement pour

les passagers (avec vidéo, jeux

électroniques et autres gadgets)

possède désormais plus de puissance

de calcul que le cockpit.

75 INCIDENTS EN 5 À 6 ANS.

Emirates Airlines et Cathay Pacific ont toutes deux l’intention d’autoriser cette année la téléphonie mobile et Internet dans leurs appareils. Est-il subitement devenu sûr de téléphoner en avion? WILLIAM VISTERIN & PC MAGAZINE

046_046_SBS127_Technologie Vliegtuigen_FR.indd 46 26/04/12 11:20

Page 47: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

47SMART BUSINESS STRATEGIES

MAI 2012

APPRENDRE À PROGRAMMER

Quel est l’intérêt d’un cours accéléré en programmation?

Au début de cette année, le maire de New York a

indiqué sur Twitter qu’il avait l’intention d’apprendre à

programmer en un an. Avec ce tweet, Bloomberg tentait

de promouvoir le secteur IT. En période de crise, le secteur

informatique est en effet un milieu de travail attrayant. On

peut cependant se demander s’il est fait pour tout le monde.

La programmation n’est certes pas de la microchirurgie,

mais elle demande néanmoins un certain temps et une

certaine dose de patience.

Bloomberg utiliserait Codecademy, un service en ligne qui

vous apprend à programmer par l’intermédiaire d’un cours

par e-mail hebdomadaire. Tout le cours se déroule en outre

dans un environnement de programmation. La première

leçon, basée sur JavaScript, explique à l’utilisateur, à l’aide

d’exemples simples, comment saisir et convertir un code

en programme informatique opérationnel. Seulement, la

saisie de codes de programmation est le volet le plus facile

de la programmation. Dans la formation de programmeur,

créer le code ne représente qu’une première étape. Il est non

seulement important de comprendre le code et de pouvoir

le créer, mais il faut aussi bien appréhender le programme.

Et il s’agit d’un processus que l’on ne peut pas enseigner,

mais qui doit se développer grâce à l’expérience.

Persévérance Un bon programmeur doit avant tout savoir bien analyser.

Il doit déceler ce qui se trouve déjà dans le code et ce qui

fait encore défaut, et par-dessus le marché ajouter les

informations manquantes le plus vite possible. Ce n’est pas

une mince affaire. Si le codage proprement dit est assez

simple, arriver à comprendre la structure du programme

est ce qui rend la programmation si difficile. Dans de

nombreux cas, vous devez en outre être familiarisé à du

matériel spécifique. Les programmeurs de talent peuvent

avant tout s’adapter à une situation précise pour résoudre

les problèmes, ce qui demande une

technique complètement différente

du simple codage. Effectuer l’analyse

représente du reste la tâche la plus

ardue: vos collègues vendent un

nouveau produit, pour lequel vous

devez adapter la boutique en ligne

et les systèmes informatiques. Mais

un certain nombre de problèmes

pratiques apparaissent, qui viennent

compliquer ce processus. Comment

réussir votre mission malgré tout?

Le codage réel du programme, ce que

vous avez donc appris à faire avec

Codecademy, passe dans ce cas-ci au

second plan.

Vous pouvez effectivement apprendre

un peu de code en un an, mais cela

ne signifie pas que vous pourrez vous

lancer dans le secteur IT à la fin de

cette période. La persévérance est la

qualité principale d’un programmeur.

Il est peu probable qu’un manuel ou

un cours fasse de vous un spécialiste

chevronné en informatique. Des

sites comme Codecademy et des

actions comme celle de Bloomberg

ne sont cependant pas inutiles. Ils

peuvent faire comprendre ce qu’est la

programmation au grand public et la

raison de son importance. Ou comme

l’a écrit un journaliste américain: “Il

est temps que les gens se mettent à

manipuler le code informatique de la

même manière que l’alphabet.”

Il est de notoriété publique les métiers d'informaticien, et plus particulièrement de programmeur, sont en pénurie. Mais peut-on facilement enseigner en un an les rudiments de la programmation à un biologiste, un historien, un emballeur ou un bourgmestre? WILLIAM VISTERIN & PC MAGAZINE

047_047_SBS127_Technologie Coderen_FR.indd 47 26/04/12 11:19

Page 48: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

48

VIEWS

SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

Virtuel- “Pirson!”- “Oui, monsieur le

directeur?”

- “Avez-vous lu ça dans Smart Business? Une petite

entreprise de 13 personnes a été rachetée un milliard de

dollars par Facebook!”

- “Oui, monsieur le directeur.”

- “Et j’ai entendu dire qu’IBM veut licencier 75% de son

personnel et le remplacer par des équipes virtuelles. De

quoi augmenter le bénéfi ce par action.”

- “Oui, monsieur le directeur. ”

- “Je ne comprends pas bien, Pirson. Cela fait déjà

des années que votre collègue de l'IT s’occupe de

virtualisation et regardez le résultat: dix fois plus de

puissance de calcul avec dix fois moins de machines.

Pourquoi ne pouvez-vous pas en faire autant avec les RH?

Flexibilité, extensibilité, élasticité: voilà le secret, Pirson!

Regardez, encore dans Smart Business: gérez seul une

entreprise milliardaire! Prenez-en de la graine!”

- “Vous avez raison, monsieur le directeur, j’ai mon plan.”

- "Je suis toute ouïe, Pirson!”

- "Pour commencer, nous externalisons le R&D: on

trouve partout des fous prêts à travailler sur de tels

projets pour une bouchée de pain. Nous pouvons aussi

facilement externaliser les tests de qualité. Inutile de

garder quelqu’un pour le faire en interne. Nous confi ons

le marketing à Groupon et d’autres sites de réduction. Et

pour les ventes, nous comptons sur Internet et les vrais

détaillants. Il vaut mieux que nous prenions en charge

le service clientèle et le soutien technique car nous

risquons sinon de compromettre la qualité et d’avoir de

nombreuses plaintes supplémentaires et ce n’est pas le

but, n’est-ce pas monsieur le directeur?”

- “En eff et, Pirson, une entreprise ‘ lean and mean’ doit

avancer et ne pas s’attarder sur les erreurs passées!”

- “Et nous trouverons bien un excellent partenaire pour la

logistique et le transport. Avec le budget économisé sur

le personnel, nous pourrons même apposer nos logos sur

leurs camions. Avec une jolie fi lle, ça marche toujours.”

- “Bloquez déjà un jour pour le shooting photo dans mon

agenda, Pirson!”

- “Et d’ici là, il restera si peu de personnel que vous

n’aurez plus besoin de moins non plus, monsieur le

directeur. Je calculerai une belle prime de départ pour

mes derniers collègues et moi, et vous serez alors

complètement seul avec ce beau chiff re d’aff aires et ce

bénéfi ce encore plus beau. Ah oui, monsieur le directeur,

encore une chose…”

- “Oui, Pirson?”

- “Si vous voulez fêter vos gains record le soir même et

qu’il ne reste plus personne dans l’entreprise, dois-je

embaucher quelqu’un pour déboucher le champagne avec

vous?”

- “Laissez, Pirson…”

- “Bien, monsieur le directeur!” PIETER HOEKSTRA est country manager de Quint Wellington Redwood, un bureau de conseil en organisation stratégique, et a en outre une expé-rience en thérapie de couple et life coaching.

12 ans et accroc à TwitterUne maman divorcée est récemment

venue passer un week-end chez nous avec

ces deux enfants. “Je suis accroc à Twitter et mon père

à World of Warcraft”, nous dit en entrant Tiany, 12 ans

et copine de ma fi lle. La famille arrivait des Pays-Bas

et le roaming sur le GSM de Tiany était heureusement

désactivé, afi n de limiter les frais à l’étranger. Elle ne

tenait dès lors pas en place car elle n’avait pas d’accès et

nous a aussitôt demandé le mot de passe de notre réseau

Wi-Fi...

Deux jours plus tard, ma femme, mes quatre enfants et

moi disons au revoir à la petite famille. La discussion

porte ensuite rapidement sur le fait que la copine n’avait

pas vraiment joué. Elle était constamment sur Twitter.

Mon fi ls de six ans a voulu en savoir plus à ce sujet.

“Est-ce que c’est vraiment bon de twitter?”, demanda-

t-il, car il avait entendu ses sœurs aînées dire que Tiany

était accro. Je lui ai dit qu’il s’agissait d’un jeu consistant

à écrire un petit message que tout le monde peut lire sur

Internet, pour toujours. Et que l’on pouvait aussi mettre

le nom d’un ami dans le message afi n qu’il sache que

l’on s’adresse à lui. “Mais tout le monde peut toujours

le lire?”, demanda mon fi ls. Je lui ai répondu que c’était

eff ectivement le cas de la plupart des messages.

Et j’ai donc lu comment notre jeune invitée avait passé

son week-end en regardant ses 200 derniers tweets. Tout

ce que nous avons fait était matière à son jeu Twitter

et elle a partagé cela avec un petit groupe d’amies. Je

comprends maintenant pourquoi Tiany a vaguement

participé à beaucoup de jeux. La partie de cartes réelle

a vite avorté parce qu'elle avait déjà fait une photo et

posté un tweet et que, dans son monde, le jeu n'avait plus

d'attrait. Le tour en vélo n’a lui aussi duré que 4 minutes

car la photo était déjà prise et le tweet envoyé.

J’ai d’abord pensé, très inquiet: Tiany ne peut plus jouer

réellement. Elle est constamment dans le monde virtuel,

ce qui n’est heureusement pas le cas de mes enfants.

Puis je me suis dit: au fond, qu’est-ce que le monde réel?

Ne dois-je pas illico ouvrir un compte Twitter à mes

enfants? Et où en serons-nous dans 10 ou 20 ans? Notre

famille aura-t-elle alors généré un millions de tweets? Et

combien d’entre eux auront encore été tapés à la main?

Je m’imagine en train d’expliquer à mon petit-fi ls que

dans le temps, on écrivait ces messages en appuyant sur

des lettres dans un ordre précis. Et qu’en cas d’erreur,

on appuyait sur la touche retour. Et je vois son visage

étonné, en chair et en os ou à l’écran. Non, sous la forme

d’une image directement projetée dans mon cerveau,

pour économiser l'énergie. Comment appelait-on encore

cela naguère? Ah oui, rêver!

PIETER HOEKSTRA

STEF GYSSELS,Rédacteur en chef adjoint

048_048_SBS127_Views_FR.indd 48 26/04/12 13:18

Page 49: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

65SMART BUSINESS STRATEGIES

APRIL 2012

Le bonheur et la science

9. Tendez vers une personnalité

saine

10. Développez une personnalité

extravertie et sociale

11. Soyez vous-même

12. Chassez le négatif

13. Privilégiez les relations solides

14. Appréciez le bonheur

Le raisonnement est le suivant: si vous

voulez être heureux, vous devez penser

et agir comme une personne heureuse.

Vous pouvez donc en grande partie

construire votre bonheur, même si vous

avez une fâcheuse tendance à avoir la

poisse.

Un livre idéal à laisser sur la table de

chevet.

Rien n’est aussi abstrait que le “bonheur”. Or, rares sont les sujets à propos desquels on a autant écrit. Non seulement les poètes, les romantiques ou les adolescents, mais aussi des milliers de scientifiques dans le monde qui ont consacré toute leur vie à ce sujet. STEF GYSSELS

L’auteur et rédacteur Leo Bormans a contacté cent de ces

scientifiques et leur a demandé si leurs recherches pouvaient

fournir une réponse à la question: "qu’est-ce que le bonheur

et quelle en est la recette?". Le résultat est une brique de près

de 300 pages décrivant le bonheur sous toutes ses coutures.

Il est pratiquement impossible de résumer tous les résultats,

mais les 14 directives données par le professeur canadien

Gary T. Reker sont déjà un pas dans la bonne direction:

1. Soyez plus actif et occupez-vous

2. Consacrez plus de temps aux autres

3. Soyez productif dans un emploi valorisant

4. Organisez-vous et fixez-vous des objectifs

5. Ne vous inquiétez pas: 90% de vos préoccupations ne se

réaliseront de toute façon jamais

6. Nourrissez des attentes et des ambitions modestes

7. Pensez de manière positive et optimiste

8. Vivez dans le présent

TIME OUT

RECORDED FUTURE

BELUX2012CONFERENCE

20JUNE2012

Social Media, The Mobile Web, The Cloud and The Internet of Things generate an

exponential data flow. This huge amount of information also referenced as Big Data

raises many questions for companies: how to manage it, which information is relevant,

how to use it to predict the future?

If you want concrete insights on this hot topic, the 6th Sogeti Belux Conference on June 20th

around Recorded Future is the place to be! During the Plenary session, Sogeti visionaries Michiel Boreel and Menno van Doorn will go into discussion with well-known experts from universities

and industry David Weinberger, Luciano Floridi, and Paul Zikopoulos.

www.sogeti.be/beluxconference2012

More information and registration to this free event :

049_049_SBS127_Time Out_FR.indd 65 27/04/12 09:00

Page 50: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

50SMART BUSINESS STRATEGIESMAI 2012

LA LISTE MAFIA

Ce que nous enseigne Le Parrain

C’est l’entrepreneur IT CEO de l’entreprise Axcient

spécialisée en technologie de stockage, qui a fait le lien

entre faire des affaires et la mafia dans le magazine

professionnel Fast Company. Mais ce lien est loin d’être

nouveau. Preuve en est le récent ouvrage à succès Les règles

d’or de la mafia – Le secret de votre réussite professionnelle

d’un certain Louis Ferrante, ex-membre de la famille

Gambino des Etats-Unis, devenu écrivain après des années

de prison. Il n’y est pourtant pas question de meurtres

sanglants, mais bien des conseils à retenir de la mafia pour

votre propre entreprise

1. Construisez un réseau solide “Un jour, ce jour ne viendra peut-être pas, je vous

demanderai de faire quelque chose pour moi”, déclare

Vito Corleone dans Le Parrain. Une belle illustration de la

manière dont l’homme tisse un réseau loyal avec les gens

à qui il a un jour filé un coup de main. Dans le monde des

affaires, une bonne collaboration entre les entreprises et

leurs dirigeants est aussi primordiale.

2. Responsabilisez les gensLe Parrain nous rappelle l’importance de se montrer

strict et dur si nécessaire. De rappeler aux gens ou aux

collaborateurs leurs devoirs et leurs responsabilités, ne

serait-ce que par instinct de conservation. “Dans le monde

des affaires, l’incitant n’est pas aussi radical”, reconnaît J.

Moore. “Mais la détermination est ici aussi l’une des clés de

la réussite.”

3. Masquez vos émotionsLe monde des affaires est une compétition et il y est donc

question de victoire ou de défaite. Ou au sens figuré: de

manger ou d’être mangé. Keep your friends close, but your

enemies closer. Cela signifie donc que vous devez avoir une

longueur d’avance. “Vous devez respecter la concurrence,

mais dans le même temps saisir toutes les occasions de

l’éliminer pour finalement l’emporter”, pense Moore.

Indépendamment de votre égo

et de vos sentiments personnels.

“Les décisions qui reposent sur des

émotions sont souvent de mauvaises

décisions”, dit-il.

4. TranchezLe film met beaucoup de gens mal

à l’aise parce que Le Parrain tue des

membres de sa propre famille. Une

forme de détermination quelque peu

extrême et lugubre: Don Corleone

sait précisément ce qu’il veut et force

le respect en prenant des décisions

rapides et tranchées. “Sachez qui fait

les bons choix dans votre équipe et

comptez que ces personnes prendront

aussi des actions décisives. Les

hésitations au bureau conduisent en

effet trop souvent à des occasions

manquées.”

5. Passez du temps avec votre famille

“Un homme qui ne se consacre pas à

sa famille ne sera jamais un homme”,

est une autre réplique du film. Un

conseil qui va résolument à l’encontre

des 100 heures de travail par semaine

auxquelles se tiennent de nombreux

cadres supérieurs. Mais un chef

d’entreprise ne peut réussir à faire

preuve de créativité pour résoudre

les problèmes que s’il (ou elle) est

connecté(e) aux autres en dehors de

son travail. Et en premier lieu à sa

propre famille.

Qu’ont en commun une entreprise et son CEO et les personnages principaux de la famille mafieuse du succès hollywoodien Le Parrain. Plus que vous ne pensez. Nous vous proposons cinq leçons qu’un manager peut en retirer. An offer you can’t refuse. WILLIAM VISTERIN

050_050_SBS127_DeLijst_FR.indd 50 26/04/12 11:17

Page 51: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

Untitled-5 1 26/04/12 15:09

Page 52: Autoriser ou non? Quid des coûts supplémentaires? Comment ...download.minoc.com/2012/19/SmartBusinessStrategies127_FR.pdfleast one ISTQB-certificate. A pro-active attitude, flexibility

THE AVERAGE DATA BREACH COSTS5,5 MILLION EURO

www.checkpoint.comContact us at +32 2 461 01 70Or scan for more information

distributed by

CAN YOU AFFORD THAT ?

Canyouaffordthat_SmartBusiness.indd 1 28/02/12 14:53