LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE MANAGER AVEC LES MÉDIAS...

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Bureau de dépôt: Anvers X - P 2A9067 SÉCURITÉ DANS LE NUAGE – BYOD – SMART CITIES – DÉVELOPPEMENT LOGICIEL – NÉGOCIER LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE MENSUEL, SAUF JUILLET ONZIÈME ANNÉE NUMÉRO 121 NOVEMBRE 2011 4 EUR www.smartbiz.be OÙ EN EST VOTRE MANAGER AVEC LES MÉDIAS SOCIAUX? BUSINESS INTELLIGENCE CHOISIR LES BONS KPI L’ERP est mort (Qu’est-ce que cela signifie pour vous?) Vers une nouvelle ère en logiciel de gestion

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SÉCURITÉ DANS LE NUAGE – BYOD – SMART CITIES – DÉVELOPPEMENT LOGICIEL – NÉGOCIER

LA TECHNOLOGIE À L’ŒUVRE

MENSUEL, SAUF JUILLET ONZIÈME ANNÉE

NUMÉRO 121 NOVEMBRE 2011 4 EUR

www.smartbiz.be

OÙ EN EST VOTRE MANAGER AVEC

LES MÉDIAS SOCIAUX?

BUSINESS INTELLIGENCE

CHOISIR LES BONS KPI

L’ERP est mort(Qu’est-ce que cela signifi e pour vous?)

Vers une nouvelle ère en logiciel de gestion

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Bienvenue dans notre cloud.

© Belgacom 2011. Tous droits réservés. Belgacom S.A. de droit public, Bd du Roi Albert II, 27, B-1030 Bruxelles.

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EDITO

TitelWILLIAM VISTERINHoofdredacteur

3SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

RÉDACTEUR EN CHEF RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO MISE EN PAGES

TECHNICAL DIRECTOR SALES MANAGER SENIOR ACCOUNT MANAGER SALES ASSISTANT MARKETING MANAGER

MARKETING ASSISTANT ABONNEMENTS WWW.SMARTBIZ.BE ÉDITEUR RESPONSABLE CONTACT AVEC LA RÉDACTION

Minoc Business Press NV Parklaan 22/10 2300 Turnhout Tél: 014/46.23.00 Fax: 014/46.23.66

ÉDITO

Mens sana in corpore sano. C’est souvent ce

qui me vient à l’esprit quand j’entends les

acteurs ERP d’antan actifs aujourd'hui.

Il est en eff et impossible de prendre les

bonnes décisions opérationnelles sans

une bonne compréhension et vous ne

parviendrez jamais à bien comprendre

sans d'abord centraliser toutes les

informations qui peuvent être distillées des

données opérationnelles. ERP et BI sont

donc comme les deux doigts de la main et

ce n’est pas un hasard si ces deux thèmes

sont abordés dans ce numéro.

Or, maintenant qu’ils se sont trouvés et

peuvent se renforcer mutuellement,

ils s'évanouissent lentement. La BI

est devenue une commodité, chaque

employé reçoit un tableau de bord

de gestion s’il en fait la demande.

Le cadre supérieur ne se contente

plus uniquement de la BI depuis

longtemps. Il veut l’analytique, la gestion

des performances et d’autres informations

stratégiques pour élever son entreprise

au-dessus de la moyenne.

Le cinéma vous en fournira bientôt un bel

exemple. “Le Stratège” raconte l’histoire

de l’entraîneur d’un club de baseball qui

utilise l’analytique pour attirer les bons

joueurs. Le fi lm est basé sur une histoire

vraie, et représente donc en partie le

fantasme de tout cadre supérieur. Car qui

n’échangerait pas sa place avec Billy Beane,

qui a non seulement su faire la diff érence,

mais qui est en outre interprété par Brad

Pitt? L’analytique est l’avenir, cela ne

fait aucun doute: avec un peu de chance,

Jérémie Renier ou Emilie Dequenne vous

incarneront à l’écran.

Et l’ERP? L’ERP est mort. Trois lettres

qui rappellent trop les projets longs,

interminables et souvent abandonnés.

Qui font davantage penser à de lourds

mammouths qu’à des

prédateurs souples et agiles.

C’est l'une des raisons pour

lesquelles vous ne trouvez

plus ces trois lettres ni

sur les sites ni sur les autres canaux de

communication offi ciels des coryphées

de l'ERP. Dans ce numéro, nous vous

expliquons plus en détail pourquoi nous ne

donnons plus cher de cet acronyme.

La BI et l’ERP ont donc probablement fait

leur temps. Mais qui cela va-t-il empêcher

de dormir? Au début de ce siècle, les FSA

(fournisseurs de services applicatifs) ont

aussi été déclarés morts et enterrés, pour

ressusciter quelques années plus tard

en tant que SaaS (Software as a Service).

Ou prenez la reconnaissance vocale, une

technologie qui donne encore de fortes

aigreurs d'estomac à de nombreux Belges,

mais qui se fraye lentement un chemin

dans les voitures les mieux équipées et qui

fait même son apparition sur le dernier

iPhone. Je de trouve Siri plus joli que

Pamela, le petit nom que L&H avait trouvé

pour son assistante numérique. Mais soit

dit en passant, pour qu’une technologie

soit adoptée, il vaut parfois mieux que l’on

n’en parle plus pendant un petit temps:

vous fi nissez par l’utiliser vous-même sans

le savoir.

P.-S.: Outre l’ERP et la BI, ce numéro aborde notamment

le développement logiciel, les villes intelligentes et les

eff ets bénéfi ques de Twitter. Nous vous révélons en outre

quelques trucs du FBI pour négocier.

Brad Pitt et Pamela

STEF GYSSELSrédacteur en chef adjoint

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SOMMAIRE

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

Aca IT-Solutions...................................................................................45

Belgacom Corporate ......................................................................2C

bNamed ......................................................................................................13

Combell Group ...................................................................................3C

element61 .................................................................................................21

Ex arte ...........................................................................................................35

Exact Software ......................................................................................41

Huawei Technologies......................................................................... 7

I.T. Works....................................................................................................17

IFBD ................................................................................................................49

Info Support ............................................................................................11

Kaspersky Lab Benelux ..................................................................31

LCL Belgium ......................................................... spot couverture

Microstrategy ............................................................................................5

Mobistar ....................................................................................................4C

Numius ........................................................................................................23

Sage Bob Software .............................................................................33

Samsung .....................................................................................................15

Vlerick Leuven Gent Management School .........insert

Index des annonceurs

8 36

RADAR8 Blackberry en panne, routes plus

sûres

8 Les agences de publicité aiment Facebook

9 Infografique: cybercriminalité

9 Les “simples entreprises” enre-gistrent massivement le .xxx

10 Pour tous vos appareils, une seule adresse: le help desk

Le help desk des départements IT est

submergé par les collaborateurs qui ont

des problèmes avec leur smartphone ou

leur iPad personnels.

12 Trouvez-vous un nouveau job sur Twitter

Twitter peut vous aider à réorienter

votre carrière ou à décrocher des

contrats professionnels.

14 Un nuage sûr par encore pour demain

Les entreprises pensent que

l'infonuagique peut améliorer la

sécurité, mais elle est aussi la principale

source d’inquiétude à l’heure actuelle.

BUSINESS16 Tolérez les échecs Commettre des erreurs, les reconnaître

et en tirer les leçons: cette approche

fonctionne beaucoup mieux qu'une

politique rigoureuse et énergique en ces

temps de changement continu.

18 Six techniques de négociation à retenir du FBI

Mettre un criminel sur le gril présente

plus de similitudes avec la négociation

d'un contrat d’aff aires que vous ne le

pensez.

TECHNOLOGIE40 Transformez votre ville en Einstein Les villes seront de plus en plus

peuplées dans les prochaines décennies.

Pour survivre, elles doivent devenir

beaucoup plus intelligentes.

44 Tendances en développement

ET AUSSI3 6 19 48 Chronique: Mic Adam 48 Chronique: Pieter Hoekstra

50 La liste: Dix signaux montrant que votre entreprise ne comprend pas les médias sociaux.

DOSSIER ERP20 L’ERP est mort Le terme ERP a fait son temps.

Nous passons en revue les

tendances principales sur ce

marché, qui ont contribué à la

disparition de cet acronyme.

24 ERP en pratique Trois témoignages

diff érents, mais qui ont une

caractéristique commune:

ils contribuent à améliorer

visiblement la gestion

d’entreprise même s’il n’est pas

possible d’en mesurer le ROI.

26 Synoptique des progiciels ERP

DOSSIER BI32 Vos décisions: plus vite,

plus haut, plus fort Le monde des aff aires semble

être en pleine accélération

et vos systèmes de décision

doivent s'y adapter.

36 Les cinq visages de la business intelligence

Un aperçu des diff érents

éléments de la BI et la

présentation du dernier

rejeton de la famille.

38 Combien d’indicateurs de performance vous faut-il?

Les indicateurs de

performance sont d’excellents

outils de gestion, mais quel est

le nombre à ne pas dépasser?

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

“Quel que soit votre choix, n'allez pas vers des noms comme @sexylexie ou @babybarb si vous espérez trouver du travail via Twitter”, Fiona Stoop, coach en entreprise, en page 12.

"A Abu Dhabi, ils ont eu le luxe de faire sortir une ville du sol, Masdar City, qui est dès le début neutre en CO²", François Enaud, CEO de Steria, en page 41.

"Même les preneurs d'otages qui ne savent plus à quel saint se vouer désirent que vous les écoutiez", Gary Noesner ancien négociateur au FBI, en page 18.

Le CMO et le CIO pourraient dès lors bien devenir les rising stars dans les entreprises", Eelco Boonstra de chez Microstrategy, en page 34.

COUP DE CRAYON & QUOTES

"Ce serait peut-être bien d'avoir un peu moins de fans sur Facebook et Twitter et un peu plus sur Visa et Mastercard."

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

IT

Au cours du premier trimestre de son

exercice fiscal, Microsoft a vu son chiffre

d’affaires augmenter de 7,3% pour atteindre

17,4 milliards de dollars, ce qui dépasse légè-

rement les attentes des analystes. Le béné-

fice a augmenté de 6,1% pour atteindre 5,74

milliards de dollars, ou 68 cents par action.

Ce sont surtout les ventes aux entreprises

qui ont contribué à faire de ce trimestre

une réussite.

Dans la dernière biographie de Steve Jobs,

on peut lire que le CEO d’Apple a pendant

des années tenté de combattre sa mala-

die par des plantes, jusqu’à ce qu’il soit

trop tard. Autre anecdote intéressante:

Jobs aurait perçu l’Android de Google

comme un vol pur et simple qu’il voulait

absolument voir puni, même au prix d'une

“guerre thermonucléaire”.

Le géant des logiciels d'entreprise Oracle a

repris Endeca, un éditeur logiciel américain

spécialisé dans l’analyse des données. Avec

ce rachat, Oracle désire mieux se position-

ner sur le marché du big data.

La chute libre continue pour les ventes de

netbooks. En 2011, environ 32 millions de

ces petits notebooks seront vendus, selon

les prévisions du bureau ABI Research. C’est

17,5% en moins que les 38 millions de 2010.

ABI Research prévoit une nouvelle baisse

du marché des netbooks d’en moyenne

6% jusqu’à 2016.

Le CTO de HP, Shane Robinson, quitte

l’entreprise. Il était responsable de la poli-

tique R&D et à l’origine de nombreuses

reprises effectuées par HP ces dernières

années, telles que EDS, 3Com et récem-

ment encore Autonomy. Les projets de sup-

pression de la division PC et les problèmes

du TouchPad ont probablement contribué

à son départ. Il n’est actuellement pas prévu

de rechercher un nouveau CTO.

Les inondations à Bangkok peuvent avoir de

graves conséquences sur la production de

disques durs pour le reste de cette année.

La plus grosse usine de production du

leader du marché Western Digital pour-

rait notamment encore être indisponible

pendant six à huit mois. Toshiba en souffre

aussi: elle voit notamment la moitié de sa

production menacée.

Près de neuf agences de publicité

américaines sur dix ont l’intention

d’utiliser Facebook dans leurs

campagnes. Dans le même temps,

l’accent continue à se déplacer

des médias traditionnels vers les

médias numériques.

Telles sont, en bref, les conclusions

d'une enquête de Strata auprès de

900 agences de publicité aux Etats-

Unis. Strata fournit des systèmes

de publicité et sonde chaque année

les intentions du secteur de la

publicités. Il en ressort que 89% ont

l’intention d’utiliser Facebook dans

une campagne, soit 10% en plus

qu’au semestre précédent.

Un répondant sur cinq déclare que

son agence dépensera plus dans

les médias sociaux d’ici deux ou

trois ans (sur les sites Web, dans

les applications, etc.) que dans

les canaux traditionnels tels que

les journaux et la télévision. 36%

déclarent quant à eux que ce ne

sera jamais le cas dans leur agence.

Un des résultats les plus frappants

de cette enquête est qu'en termes

de popularité, la plate-forme

numérique est particulièrement

proche de la télévision. 34% des

répondants citent le numérique

comme canal de premier choix

pour la publicité. Avec 35%, la

télévision ne fait seulement que 1%

de mieux.

Média sociauxFacebook reste l’acteur dominant

en matière de choix d’utilisation

d’un réseau social. YouTube prend

la deuxième place avec 39%, suivi

par Twitter (37%) et LinkedIn

(22%). Google Plus n’est cité que

par 14% des agences de publicité

interrogées, soit près de 50%

en moins qu'il y a un trimestre,

période à laquelle le battage autour

du Plus était beaucoup plus grand.

Les agences de pub aiment Facebook PIETERJAN VAN LEEMPUTTEN

BlackBerry en panne, routes plus sûres WILLIAM VISTERIN

D’après les policiers, le BlackBerry a une influence

néfaste sur notre comportement au volant. Ils en ont fait

l’expérience lorsque les utilisateurs du BlackBerry n’ont

plus pu utiliser les services Internet pendant quatre jours

suite à une panne chez le fabricant RIM.

Dans une métropole comme Dubaï, où un accident se

produit toutes les trois minutes, le nombre d’accidents

de voiture a diminué de 20% pendant la panne du

BlackBerry, indiquent les chiffres de la police locale. A

Abu Dhabi, on a observé une baisse des accidents mortels

de 40%. “Nous n’avons pas connu d’accidents majeurs

pendant ces jours-là et la panne y est certainement

pour quelque chose”, déclare Dahi Tamin, à la tête de la

police de Dubaï, dans le journal local The National. “Les

conducteurs commencent peu à peu à réaliser à quel point

il est dangereux d’utiliser des téléphones de ce type en

conduisant. Les routes sont devenues beaucoup plus sûres

dès que le BlackBerry a cessé de fonctionner.”

A Dubaï, ce sont surtout les jeunes qui utilisent le service

de messagerie. La panne était par ailleurs due à une erreur

dans un centre de données à Slough, en Grande-Bretagne.

C’est là qu’est géré tout le trafic des utilisateurs BlackBerry

pour toute l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique.

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9SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

KORT

EN LIGNE

Une fuite sur YouTube indique que Google

planche sur une nouvelle interface de son

service de messagerie Gmail. L’un des

principaux changements sera que Gmail

s’adaptera automatiquement à la taille de

la fenêtre que choisit l’utilisateur.

Le site d’achats groupés Groupon veut pro-

poser les actions pour l’entrée en Bourse à

un prix se situant entre 16 et 18 dollars. On

arrive ainsi à une valorisation de maximum

11,4 milliards de dollars. Nettement moins

que les prévisions qui parlaient de 20 mil-

liards de dollars.

Yahoo! est assaillie de tous les côtés. D’une

part, les fondateurs Jerry Yang et David

Filo envisagent de racheter l’entreprise.

D’autre part, des géants comme Microsoft

et Google convoitent le site portail et de

recherche jadis populaire.

Le courriel a quarante ans. La première let-

tre électronique a été envoyée en octobre

1971. Actuellement, près de 400 milliards

de mails sont échangés quotidiennement.

TÉLÉCOMS

Au troisième trimestre de 2011, Samsung a

été le smartphone qui s’est le mieux vendu

avec près de 20 millions d’unités, selon les

chiff res du Wall Street Journal. Nokia con-

serve la première position sur l'ensemble du

marché des GSM.

Depuis octobre, la chaîne de supermarchés

Aldi vend un smartphone économique de la

marque chinoise ZTE, mais avec le logo du

fournisseur attitré Medion. Ce smartphone,

baptisé Life, tourne sous Android 2.3 et coûte

199 euros.

Telenet doit indiquer plus clairement dans

sa communication qu'il ralentit le trafi c P2P.

Ainsi en a décidé le Jury d’éthique publicitaire.

Telenet le fait intentionnellement, dans le but

d'optimiser son trafi c de données.

L’utilisation du GSM n’augmente pas le risque

de tumeurs au cerveau indique une étude

danoise publiée dans le British Medical Jour-

nal. L’étude compare les résultats de 350 000

utilisateurs intensifs du GSM à ceux d’un peu

plus de trois millions d’utilisateurs moyens.

Les "simples" entreprises enregistrent massivement le .xxxWILLIAM VISTERIN

Le nouveau domaine “.xxx” pour l’industrie réservée aux

adultes ne bénéfi cie pas d’un grand enthousiasme de la

part de cette industrie dans notre pays. “Peu de demandes

semblent parvenir de sociétés du secteur pornographique”,

explique Bart Mortelmans de chez bNamed.net, l’une des

rares sociétés à pouvoir enregistrer directement un .xxx en

Belgique. Ce sont principalement des entreprises d'autres

secteurs qui ont voulu protéger leur nom de marque avant

la période dite ‘sunrise’, qui se terminait le 28 octobre. “Plus

de 90% des demandes d’extension .xxx visent à bloquer un

nom de marque. Lorsqu’apparaissent des enregistrements

issus de cette communauté, ils proviennent souvent des

Pays-Bas.”

Même son de cloche au niveau international. Easyspace,

l’un des principaux fournisseurs de noms de domaine

du Royaume Uni, a également fait savoir que 8 des 10

demandes d'enregistrements n'ont

rien à voir avec l'adult industry. “C’est

un fait remarquable en soi étant donné

que l’industrie a en principe priorité

sur les détenteurs d’une marque”,

déclare Mortelmans, qui parle de

plusieurs centaines d’enregistrements

.xxx dans notre pays. Ce privilège

implique que certaines entreprises

ont tendance à se faire passer pour

des fournisseurs de l'industrie, alors

qu’elles n'ont pratiquement rien à voir

avec cela. “C’est exactement comme

si Philips voulait être membre de

l’adult industry parce qu’il propose ses

ampoules aux réalisateurs de fi lms

érotiques.”

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

HELP DESK

Pour tous vos appareils, une seule adresse:

le help desk

dans nos contrées, il était encore possible d’endiguer la

percée des appareils domestiques au bureau. Mais depuis

l'avènement des tablettes PC comme l’iPad, la digue est

rompue. Beaucoup de managers voulaient aussi utiliser

l’appareil dans le cadre de leur travail. “On pourrait en fait

dire que l’utilisateur fi nal adopte aujourd’hui les nouvelles

technologies plus rapidement que son propre département

IT”, déclare Marc Lambotte, general manager Benelux &

Nordics chez Unisys.

L’analyste Gartner prévoit que d’ici deux ans, environ

90% des organisations soutiendront déjà les appareils

grand public. Pour l’instant, de nombreuses entreprises

continuent pourtant à se dérober. “J’ai toutefois le

pressentiment qu’elles devront tôt ou tard virer de

bord, parce que l’utilisateur gagne toujours”, poursuit

Lambotte. “Comparez cela au PC qui dépendait d'un réseau

d’ordinateurs il y a quelques décennies. Au début, cela

dépassait aussi les bornes, mais c’est désormais tout à fait

banal. Aujourd’hui, l’histoire semble se répéter.”

Best eff ortSi certaines entreprises regimbent encore et interdisent

les appareils grand public, d’autres assurent autant

que possible le support des appareils externes. “Dans

notre organisation, nous normalisons les appareils et les

technologies sur un nombre limité de fabricants pour

lesquels nous garantissons un support complet. Mais nous

savons que cela ne suffi t plus”, dit Harold Ryckaert, CIO

chez SD Worx. “D’autres technologies sont acceptées, dans

le cadre d’un engagement best eff ort. Nous essayons donc de

résoudre le mieux possible les problèmes éventuels.”

Le help desk des départements IT est de plus en plus submergé par les collaborateurs qui ont des problèmes avec leur smartphone ou leur iPad personnels. WILLIAM VISTERIN

La tendance qui voit les employés venir travailler avec

leurs appareils personnels a des répercussions sur votre

département IT. En eff et, vos collaborateurs help desk

doivent non seulement relever le grand défi qui consiste

à sécuriser tous ces nouveaux appareils, mais aussi

résoudre les problèmes éventuels. En cas de problèmes

avec leur appareil mobile personnel – qu’ils utilisent à

des fi ns professionnelles – 50% des employés contactent

directement le département IT de leur propre entreprise.

Ils préfèrent procéder ainsi plutôt que d’essayer de résoudre

le problème eux-mêmes ou de chercher assistance auprès

du fournisseur de leur appareil. Telles sont les conclusions

d’une récente étude que le bureau IDC a eff ectuée dans le

monde entier pour le compte d’Unisys.

BYODLa tendance aux appareils grand public répond au nom

de BYOD (Bring Your Own Device), un terme qui donne

déjà plus d’un demi-million de résultats sur Google.

Une tendance qui a du reste le vent en poupe. Il y a deux

ou trois ans, lorsque les premiers iPhone sont apparus

47% Source: IDC, Unisys

des employés contactent leur

propre département IT en cas

de problèmes avec leur appareil

mobile personnel.

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productivité démontrable, les spécifi cations exactes

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RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

LIVRE

Trouvez-vous un nouveau job sur Twitter

trop impatient: créer soigneusement un réseau qui vous

procurera du travail peut facilement prendre plusieurs

mois. Vous voilà prévenu.

Twitter est non seulement un excellent moyen de vous tenir informé, mais il peut aussi vous aider à réorienter votre carrière ou à décrocher des contrats professionnels. Twitter werkt!, de la Hollandaise Fiona Stoop, tente de convaincre aussi ceux qui ne sont pas sur Twitter. STEF GYSSELS

Les cinq étapes pour trouver du travail

Avoir un profil. Même si vous voulez au départ uniquement lire

les tweets des autres, vous devez tout de même veiller à ce que votre

profil (bio, photo, etc.) reflète ce dont vous voulez parler. C’est à ce

stade qu’une indication claire de vos données de contact peut à

coup sûr faire la différence.

Cibler les tweets. Une bonne sélection (et une mise à jour régu-

lière) des hyperliens, des retweets, de vos propres opinions et d'infos,

vous permet de fidéliser un public qui s’intéresse spécifiquement à

votre branche et à vos activités. Des tweets personnels sont parfois

utiles: ils vous donnent un profil plus humain, tant que vous ne tombez

pas dans le bavardage futile.

Chercher. Il s’agit ici de chercher des personnes ou des organisations

que vous trouvez intéressantes et que vous voulez suivre, dans l'espoir

qu'elles vous suivront aussi. Vous pouvez puisez votre inspiration dans

le réseau de collègues ou de concurrents ou dans les célèbres recom-

mandations hebdomadaires #FF (Follow Friday).

Interagir. C’est seulement ici que Twitter commence vraiment à

apporter une plus-value et à devenir amusant, selon Fiona Stoop.

En aidant les autres, mais aussi en leur demandant de l’aide (#oser-

demander), vous apportez vous-même une valeur ajoutée à votre

réseau. Une valeur que vos contacts perçoivent eux aussi et qui peut

tôt ou tard déboucher sur des opportunités concrètes.

Participer à fond. A ce stade, vous allez nouer un vrai lien avec

vos suiveurs et les gens que vous suivez. Cela se traduit souvent par

une collaboration, en ligne et hors ligne, avec votre réseau. Et pas uni-

quement pour trouver un nouvel emploi ou des contrats, d’ailleurs:

en 2010, il y a même eu un ‘twedding’ géant, un mariage qui s'est

concrétisé uniquement via des contacts sur Twitter. Et oui, même la

demande en mariage s’est faite par l’intermédiaire de Twitter.

Cela semble un peu étrange: écrire un livre papier sur

un média numérique par excellence tel que Twitter. Ce

n’est cependant pas complètement illogique car l’auteur

s’adresse en eff et explicitement aux personnes qui ne

sont pas encore familiarisées aux médias sociaux, et

notamment à Twitter. Il y a donc plus de chances que ce

groupe cible lise un livre “à l’ancienne”.

On a tôt fait de comprendre que ce livre s’adresse

spécifi quement aux profanes: il déborde de conseils

pratiques et consacre même tout un chapitre à la création

d’un compte Twitter et à la découverte de la page d’accueil.

Cette approche est particulièrement utile pour ce groupe

cible mais elle comporte bien sûr un risque: si Twitter

décide de rénover l’interface de fond en comble, ce livre

perdra immédiatement une bonne partie de sa valeur.

Il ne deviendra cependant pas complètement inutile car il

comporte quelques conseils intéressants pour les ‘tweeps’

débutants, comme l'auteur aime à appeler les utilisateurs

de Twitter. Elle souligne par exemple l’importance de bien

choisir son nom d’utilisateur: nom et prénom tombent bien

sûr sous le sens, mais vous pouvez aussi opter pour un nom

d'utilisateur qui refl ète exactement votre activité. “Mon

nom d’utilisateur est ‘werkcoach ’”, donne comme exemple

F. Stoop, “lorsqu’un grand mensuel a eff ectué une recherche

sur ce terme parce qu'il voulait écrire un article au sujet de

la recherche d’emploi, je suis arrivée en tête de la liste.” Quel

que soit votre choix, n’allez pas vers des noms comme

@sexylexie ou @babybarb si vous espérez trouver du travail

via Twitter, prévient encore l’auteur.

Cela reste en eff et le point de départ du livre: comment

Twitter peut-il vous aider à trouver un nouvel emploi ou de

nouveaux contrats si vous êtes indépendant. Fiona Stoop

décrit les cinq étapes pour trouver du travail via Twitter et

démontre, par de nombreux exemples, que ce réseau social

peut eff ectivement faire progresser votre carrière. Et si vous

ne décrochez ni un emploi, ni des contrats via Twitter? Il

reste alors deux possibilités, d’après Fiona Stoop: soit vous

n’avez pas assez travaillé, ni assez réfl échi à la manière de

vous positionner sur ce média, soit vous êtes simplement

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14

RADAR

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

CLOUD SECURITY

Un nuage sûr pas encore pour demain

IT entièrement prêt à passer au nuage. Pour eff ectuer

cette migration, on fait donc massivement appel à de

l’aide extérieure, auprès d'intégrateurs systèmes ou des

VAR (value added resellers), par exemple. Cela n’améliore

évidemment pas la confi ance en ses propres moyens ni en la

sécurité des environnements infonuagiques.

La bonne nouvelle, c’est que 73% des entreprises sont

en train d’essayer ou utilisent déjà l'une ou l’autre forme

d’infonuagique. L’expérience de l’infonuagique est donc

maintenant en pleine phase de construction. Les plus

mauvaises nouvelles concernent à nouveau les attentes

déçues: beaucoup d’avantages attendus n’ont fi nalement

pas été obtenus ou alors dans une moindre mesure. Ainsi,

89% des répondants s’attendaient à ce que l’IT puisse

répondre plus rapidement à de nouveaux besoins et

situations, alors que cela n’a en réalité été le cas que pour

44% d’entre eux. 45% des répondants ont donc déjà vécu

une déception dans ce domaine. Et la sécurité ne vient pas

redorer le blason: elle a déçu 41% des répondants.

Perte de donnéesCette dernière constatation de l’enquête de Symantec

correspond aux résultats d’une enquête qui a été eff ectuée

par Kroll Ontrack, un spécialiste en sécurité et récupération

des données. Elle montre que 65% des organisations ont

déjà été confrontées à une perte de données dans des

environnements virtuels (voir schéma), aussi bien internes

à l’entreprise que dans le nuage. Cela ne favorise en tout cas

pas la confi ance des répondants dans leurs fournisseurs

infonuagiques: 55% disent manquer de confi ance envers

leur cloud provider. Cela peut toutefois être lié à la

constatation que seuls 39% des répondants ont obtenu

une réponse concrète à la question de savoir comment le

fournisseur abordait un cas de perte de données. Quoi qu’il

en soit, il reste encore beaucoup de pain sur la planche.

Les entreprises sont convaincues que l’infonuagique peut, à termes, améliorer la sécurité. Dans le même temps, une majorité admet ne pas encore être prête à franchir le pas, en particulier pour des raisons de sécurité. Un sentiment qui est souvent confi rmé dans la pratique. STEF GYSSELS

Sentiments mitigés, telle est la meilleure description

que l’on peut donner du résultat de la ‘cloud survey ’ de

Symantec. Cette enquête a été menée dans un peu plus de

5 000 entreprises de toute taille, dans 38 pays diff érents.

Et certains résultats parlent d’eux-mêmes. Pas moins de

87% des répondants ont ainsi déclaré qu’ils attendaient

une sécurité meilleure ou au moins aussi forte lorsqu'ils

passaient au nuage. Mais la majorité d’entre eux ont admis

que la sécurité était aussi un facteur de souci: les logiciels

malveillants comme le piratage et la perte de données sont

des dangers dont les entreprises ont bien conscience, et

auxquels elles ne trouvent pour l’instant pas de réponse

effi cace dans le nuage. C’est principalement une infection

par maliciel chez le fournisseur infonuagique que craignent

les entreprises: elles sont 58% à y voir un danger potentiel.

Les craintes concernant les problèmes de sécurité dans le

nuage sont souvent inspirées par l'expérience relativement

limitée que possède en ce moment la majorité des

entreprises avec l'infrastructure infonuagique. Moins de

20% des répondants ont estimé leur propre département

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16SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BUSINESS

variantes, éliminez les échecs, répétez les réussites – et

continuez à répéter ce schéma jusqu’à la fi n des temps.

Variez et sélectionnez, encore et toujours.” Après tout,

c'est ainsi que fonctionne la vie sur terre depuis quelques

milliards d'années: diff érentes variations apparaissent et

celle qui correspond le mieux à la réalité survit.

Le seul problème est que les grandes entreprises ne

laissent que peu de place à l'échec. Prenez Apple,

qui s’est un jour retrouvée au bord de l’abîme

avant de devenir l’entreprise la mieux cotée sur

le marché. Ou HP, qui a fi nalement elle aussi été

pénalisée parce qu’elle tente maintenant un changement

de cap. Cela est en partie dû à la taille et à la visibilité des

entreprises. Plus une organisation est grande et connue,

moins elle peut se permettre un échec ou un changement

de stratégie prévu. Il suffi t de penser aux politiciens: les

campagnes les plus réussies de ces dernières années et

décennies s’articulent en général sur l’impression de

ténacité et de confi ance, pas sur la fl exibilité ni l'éventualité

de commettre des erreurs et d'en tirer les leçons.

Dans le même temps, la possibilité d’apprendre de

ses erreurs est très faible parce que les organisations

ne tolèrent souvent pas la critique. Comme exemples

extrêmes, Harford fait notamment référence à la Russie

du siècle dernier, qui a envoyé beaucoup de “dissidents”

à la mort parce qu'ils avaient souligné les erreurs des

dirigeants, et plus récemment encore la politique de l'armée

américaine en Irak. Dans ce dernier cas, il a d'abord fallu

remplacer le ministre de la Défense et le chef d'état-major

pour qu'une culture du feedback puisse exister et rendre

possible une nouvelle approche de la guerre en Irak. Détail

frappant: le nouveau chef d'état-major, David Petraeus, est

généralement décrit comme un costaud qui est persuadé

par nature d'avoir raison. Heureusement, Petraeus a eu

au début de sa carrière un supérieur, Jack Galvin, qui lui a

appris qu’admettre d'avoir tort ne devait pas être considéré

Quelle est la clé du succès à long terme? Une politique énergique, appliquée du sommet jusqu’à la base? Une collecte d’informations centralisée qui conduit aux bonnes décisions? Une vision à long terme qui ne se laisse pas infl uencer par les tendances et les engouements passagers? Pas de l’avis de Tim Harford. STEF GYSSELS

Tolérez les échecs

16

Tim Harford, économiste de

formation et notamment auteur de

Adapt, plaide dans ce dernier ouvrage

pour une gestion d’entreprise qui ne

repose ni sur des vérités immuables,

ni sur une organisation rigide,

mais principalement sur la force de

l’improvisation et du ‘trial and error’.

“Des entreprises du Top 10 de 1912,

seules trois fi guraient encore dans le

Top 100 en 1995. Toutes les autres ont

disparu ou ne sont plus que l’ombre

d’elles-mêmes”, constate Harford.

La conclusion la plus simple de

cette observation semble être que le

changement est la seule constante.

Mais comment faire alors pour que

votre entreprise survive, si vous savez

que même la majorité des sociétés

les plus performantes périssent

tôt ou tard? En laissant place à

l’improvisation et à l’expérimentation,

répond Harford: “Partez de ce que

vous avez et essayez diff érentes

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17SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

IMPROVISATION

17SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

comme un échec, bien au contraire.

Laisser de la place à l'expérimentation alors que

beaucoup d'environnements ne tolèrent aucune erreur

reste cependant plus facile à dire qu’à faire. Prenez la

catastrophe écologique provoquée par Deepwater dans le

Golfe du Mexique, qui est la conséquence d'une succession

d'erreurs. Cela a surtout mis en lumière les nombreuses

interconnexions, de sorte qu'une seule erreur peut-être à

la base de catastrophes d'une telle ampleur. À cet égard,

cette catastrophe est comparable à la crise fi nancière d’il

y a quelques années, note T. Harford: ce sont des exemples

de systèmes complexes mais aussi étroitement liés. Quand

une erreur se produit, un processus se met en route et

il est diffi cile de l'arrêter. Ce lien entre les processus et

les organisations, qui implique par exemple que l’échec

d’une seule banque puisse mettre en danger tout le

système fi nancier d'un pays, voire du monde, doit être

révisé d'urgence, estime Harford: “Les experts en sécurité

industrielle considèrent la dissociation des diff érents

processus et la simplifi cation comme de précieux objectifs

autonomes. Les grands organes de surveillance fi nanciers

devraient en faire de même.

Mais qu’est-ce que cela signifi e pour votre entreprise? Qu’il

s’agit d’une tâche diffi cile, conclut T. Harford: vous devez

d’une part créer un environnement où l’on peut commettre

des erreurs de manière à choisir la meilleure orientation

pour l’avenir. D’autre part, vous devez veiller à ce que ces

erreurs ne soient pas désastreuses au point d’avoir des

conséquences négatives pour toute votre organisation.

La dissociation peut ici aussi faire des miracles, pense

Harford: “Il s’agit de trouver le bon équilibre au niveau de

l'expérimentation: suffi sante que pour faire la diff érence,

mais pas téméraire au point de vous retrouver ruiné en cas

d’échec.” Harford voit par exemple ce bon équilibre dans

de petites implantations décentralisées, où les équipes

locales sont suffi samment indépendantes que pour pouvoir

tenter de nouvelles choses et réagir aux circonstances

locales. Mais aussi chez Google, où chaque technicien peut

consacrer 20% de son temps sur des projets personnels

dans lesquels il croit. “Cela a débouché sur près de la moitié

de tous les produits à succès de Google, aux côtés d’un

stupéfi ant portefeuille d’échecs.” Car les échecs font partie

de l’expérimentation, tout autant que le succès. “En fait, le

vrai critère de la réussite c’est le nombre d’expériences que

vous pouvez réaliser en 24 h.”

Quelle que soit la forme de votre organisation, veillez à créer

un environnement dans lequel vos employés sont prêts à

prendre des risques, conclut T. Harford, car “la capacité à

vous adapter exige une confi ance intérieure vous faisant

comprendre que le prix de l’échec est supportable.”

3 règles d’or pour survivre

Diversifiez et sélectionnez. Essayez sans relâche, apprenez de vos erreurs

et choisissez finalement la stratégie qui, dans les circonstances données, semble

fonctionner le mieux.

Faites en sorte que le feedback soit possible. Instaurez un climat per-

mettant la critique et conduisant à une meilleure compréhension. Ne répriman-

dez pas les “mouchards” sous prétexte qu’ils nuiraient à un esprit d’équipe fort.

Limitez les échecs. Prévoyez un environnement où une seule erreur n’envoie

pas toute l’organisation au tapis. Dissociez suffisamment, décentralisez et laissez

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18SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BUSINESS

trop dans le sens d'un interrogatoire et

poussent le suspect à se justifi er.

2 Utilisez le miroir La technique du miroir implique

que les négociateurs répètent

uniquement les derniers mots ou

l'idée principale du suspect. Elle

permet aux négociateurs d'être

considérés comme des interlocuteurs

à part entière et non-agressifs, sans

qu'ils soient obligés de prendre la

direction de la conversation. La

technique libère les négociateurs de

la pression de devoir constamment

orienter la conversation, car dans des

situations de stress il peut arriver

que les négociateurs ne sachent pas

très bien au départ comment aborder

les choses. Le langage corporel ou de

brèves réponses qui témoignent de

l'intérêt et de l'empathie peuvent ici

les aider. “Dans les situations de crise

Que vous négociiez la libération d'otages, mettiez un criminel sur le gril ou discutiez un contrat d'aff aires important: ces négociations présentent plus de similitudes que vous ne le pensez. Nous passons en revue six conseils de celui qui est bien placé pour le savoir: le FBI. WILLIAM VISTERIN

Six techniques de négociation à retenir du FBI

Gary Noesner est un ancien négociateur chevronné du

Critical Incident Response Group au sein du FBI. Il a

récemment écrit le livre Stalling for Time. Avec un message

clair: quiconque est amené à négocier d'une manière ou

d'une autre "et nous fi nissons tous par le faire" peut se

référer à ses conseils pratiques. Criminels et hommes

d'aff aires présentent en eff et des similitudes frappantes, du

moins dans leurs négociations.

1 Posez des questions ouvertes

Tout commence par l'écoute de votre interlocuteur. “Même

les preneurs d'otages qui ne savent plus à quel saint se

vouer désirent que vous les écoutiez.” Et l'écoute commence

par poser les bonnes questions. Lorsque vous négociez en

posant des questions ouvertes, vous autorisez la partie

adverse (un suspect mais aussi un partenaire commercial)

à révéler des informations. Quand le suspect parle, les

négociateurs comprennent mieux ses motivations. Des

négociations effi caces ont pour but principal de savoir ce

que le suspect pense et ressent. Les négociateurs doivent

éviter de demander "pourquoi", parce que cette question va

NÉGOCIER

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19SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

avec des criminels, cette approche contribue au moins

à occuper votre adversaire en conversant avec lui d'une

manière plus ou moins neutre. C’est toujours mieux que de

le voir s'en prendre à autrui.”

3 PersonnalisezEn utilisant le " je" dans ses messages, le négociateur sort de

son rôle. L’utilisation du "je" personnalise les négociations

et place le négociateur dans une autre position que celui

d'un policier. De cette manière, les négociateurs peuvent

exprimer de façon neutre ce qu'ils ressentent quand le

suspect s’exprime ou agit. Vous pouvez aussi répondre à

des attaques de cette manière. “Si l'adversaire déclare une

phrase du style 'J'en ai marre de rester assis à bavarder en

vain pendant des heures’, le négociateur peut répondre

'J'essaye seulement de vous aider'”, estime Noesner.

“Les gens raisonnables savent trouver des solutions

raisonnables.”

4 Gardez parfois le silenceParaphraser semble aussi être une bonne astuce lors de

négociations, car vous répétez avec vos propres mots les

propos de la partie adverse. C'est une façon de montrer que

vous écoutez attentivement. Cela instaure la confi ance et

stimule votre interlocuteur à en dire encore davantage.

Y compris (et surtout) pendant les moments creux. En

insérant volontairement des pauses, les négociateurs

peuvent utiliser la puissance du silence à leur avantage.

Les gens n'aiment pas les silences dans une conversation et

tentent donc de les combler. Lorsque le négociateur force

un tel silence, il y a des chances que le suspect ou la partie

adverse recommence à parler et fournisse des informations

supplémentaires. Ce truc est souvent utilisé dans les

interviews.

5 Ayez prise sur les émotions

Les négociateurs doivent jouer sur les émotions de

l'accusé. Votre interlocuteur est une personne en chair et

en os et ressent bien sûr aussi des émotions. L'évaluation

émotionnelle (ou "étiquetage") permet aux négociateurs

d'évaluer assez rapidement le suspect sur la base des

sentiments qu'il exprime ou des actes qu'il fait. Lorsque

"l'étiquetage émotionnel" a été bien géré, il devient l'une

de vos armes les plus puissantes lors des négociations.

Les négociateurs peuvent de cette manière identifi er les

sentiments et les motivations du suspect et y réagir. “Lors

de négociations avec un preneur d'otages, par exemple, le

lent processus commence toujours par prendre le contrôle

des émotions et par tenter de désamorcer la situation. ”

6 Gardez le contrôle de la situation

Que vous négociiez avec un partenaire en aff aires roublard

ou avec un gangster, ayez toujours conscience des

conséquences possibles des décisions. Supposons qu'en tant

que policier, vous laissiez monter un braqueur de banque

avec un otage dans une voiture: vous avez alors perdu le

contrôle de la situation, souligne G. Noesner. “Le coupable

s'enfuit sur des chapeaux de roue et écrase peut-être

ensuite un innocent trois rues plus loin. Une situation que

vous auriez pu empêcher.”

NÉGOCIER

BEN CAUDRON est sociologue et pionnier de l’Internet. Il conseille les entreprises en matière de stratégie et d’innovation.

BEN CAUDRONLes Flamands connus des médias sociauxCertains d’entre nous sont voués à devenir populaires sur

les médias sociaux, mais ils sont alors parfois confrontés

aux aspects moins agréables de la notoriété.

C’est le destin qu’a connu un spécialiste des médias

début octobre. Juste au moment où il devait assurer la

promotion d’un livre, il s'est produit un petit incident

qui a tourné à la campagne de dénigrement dont tous les

médias ont fait leurs choux gras.

Que s’est-il passé? En route pour un énième séminaire,

notre homme était un être humain comme vous et

moi, jusqu’à ce qu’il fasse part de son indignation à

propos d'une camionnette de société qui accumulait les

infractions. Indigné par une telle mauvaise volonté, il a

non seulement twitté ses frustrations, mais aussi ajouté

une photo de la camionnette en question. Avec le numéro

de plaque (plus ou moins) lisible.

Ce tweet a été immédiatement “renforcé” par les

twitteurs incarnés des Excellences fédérales et le nombre

de suiveurs est subitement passé de 4 500 à 25 000. Il

était donc évident que l’entreprise à qui appartenait la

camionnette et le pirate de la route se sente obligée de

réagir.

Et cette réaction n’a pas échappé aux “vieux” médias.

On a balayé toute intention d’une réfl exion minutieuse

(dont la conclusion aurait été qu’il ne s’agissait que d'une

“tempête dans un verre d’eau”) et certains articles ont

tenu des propos très durs au sujet de cet homme. Comme

s’il s’agissait d’un Flamand connu, il a été propulsé avec

nom et prénom dans un rôle auquel il n’avait jamais

aspiré (“garde civique”, ou que sais-je?). Se défendre est

d’abord apparu comme impossible.

Vous pouvez bien sûr avoir vos réserves quant à

l’incident: ce n’est pas prudent (et c’est interdit) de

chipoter avec des smartphones quand on est au volant,

tout comme il est déconseillé d'exprimer immédiatement

ses frustrations. Mais c’est humain. Et c'est ce que cet

homme est d’abord et avant tout. Un homme comme

vous et moi, qui est apprécié et donc “suivi” par de plus

en plus de gens. Cela donne-t-il le droit aux autres de le

considérer comme un personnage public?

Les médias sociaux continuent à donner matière à

réfl exion. Non?

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DOSSIER

20SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

ERP

2012 signifie-t-elle la fin du monde? Probablement pas, mais peut-être bien la fin définitive de l’ERP (enterprise resource

planning). Tout au moins de l’acronyme ERP. Nous avons examiné les tendances les plus marquantes du marché ERP et nous vous montrons comment celles-ci contribuent à la fin de ce marché tel que nous le connaissons. STEF GYSSELS

L’ERP EST MORT

020_022_SBS121_Dossier ERP Trends FR.indd 20 27/10/11 13:57

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21SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

TENDANCES

L’ERP devient plus mobileL’employé moyen devient de plus en plus mobile et il est

donc logique que le logiciel ERP moyen suive aussi cette

tendance. Or, il apparaît dans de nombreux cas qu’il ne

s’agit guère plus que d’une version écrémée ou dégarnie

du progiciel de base, ne tenant qu’à peine ou pas du tout

compte des exigences de l'utilisateur. Ou que le travail de

transposition permettant d’utiliser tous les écrans tactiles

d’un iPad soit bien effectué, mais que l'on oublie de prévoir

d'office un clavier pour les écrans où cela est plus logique

(lire aussi le témoignage de Vinikus & Lazarus en page 24)

En outre, rendre le logiciel disponible pour les appareils

mobiles est une chose, mais maintenir une connexion

continue de ce logiciel installé localement avec les

applications et les données centrales en est une autre.

“Vous avez alors besoin d'un serveur pour le logiciel mobile

et cela modifie le coût de manière significative”, constate

Guido Kestens, CEO de Just Software. Pour des progiciels

de quelques milliers d’euros, cela peut vite faire doubler

le coût total. À moins que votre logiciel et vos données

ne se trouvent dans le nuage, évidemment, mais nous y

reviendrons plus loin.

La “mobilisation” du logiciel de même que la popularité

et la généralisation croissantes des apps ont néanmoins

d’autres conséquences pour l’ERP. L’utilisateur occasionnel

d’un logiciel ERP peut se procurer ces fonctionnalités sous

la forme d’une app. Et il ne s’agit pas uniquement d’un

employé de l’organisation en question: les partenaires, les

fournisseurs et les clients peuvent de cette manière eux

aussi accéder directement aux logiciels et aux données ERP.

Cela a notamment amené SAP, depuis toujours le logiciels

pour les happy few, à faire des déclarations hardies: “En

ce moment, un milliard de personnes utilisent déjà notre

logiciel, elles devraient être 5 milliards d'ici 2015”, affirme

Stéphane Colin, CRM solution architect chez SAP. Mais

vous pouvez être sûr que, même si ces chiffres s’avèrent

exacts, tout au plus quelques pour cent d’entre eux savent

qu’ils utilisent un logiciel SAP.

L’ERP devient business-centric“Auparavant, un projet ERP avait une orientation technique,

maintenant c’est le business qui prime”, estime S. Colin,

“Nous et/ou nos partenaires allons examiner quels sont

les problèmes et les besoins d’une entreprise. Nous faisons

alors essentiellement du value engineering: considérer tout

le projet à partir d’une série d’objectifs, disons des KPI,

que l’entreprise veut atteindre. C’est

la base de la solution qui est fournie

au client et éventuellement aussi le

critère servant à déterminer la réussite

de l’ERP.”

C’est en partie pour cette raison que

le terme ERP laisse de plus en plus

souvent la place à l’une des briques

d’un progiciel ERP complet: warehouse

management, module financier, CRM,

planning software, etc. Un client peut

évidemment toujours choisir une

suite complète, mais il commence

habituellement par quelques modules

pour satisfaire un besoin concret,

et peut y ajouter ultérieurement

d’autres modules, avec la promesse

d’une intégration facile avec ce qui

tourne déjà en guise d’incitation

supplémentaire.

Cela signifie singulièrement aussi

que le logiciel ERP est de plus en plus

utilisé tel quel, sans être adapté au

contexte de l’entreprise. Cela peut

sembler contraire à l’approche citée

plus haut, mais ce n’est finalement

pas le cas. Un logiciel ERP est en

effet souvent basé sur des pratiques

d’excellence, à savoir des processus

que d’autres homologues sectoriels

utilisent avec succès. Chaque

entreprise est bien sûr unique,

mais la majorité des processus sont

néanmoins communs aux entreprises

d’un même secteur, de sorte que cela

vaut généralement la peine d’envisager

ces processus au lieu de ceux propres

à l’entreprise. C’était par exemple le

cas chez Neuhaus (lire aussi en page

25): la modernisation du logiciel est

allée de pair avec la modernisation des

processus. Autrement dit, un meilleur

alignement des processus d’affaires

sur le logiciel. Une approche qui a non

seulement débouché sur une meilleure

gestion de l’entreprise, mais qui a

aussi valu une distinction à SAP lors

de la récente journée utilisateur.

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DOSSIER

22SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

ERP

Dans le troisième témoignage (en page 25), H. Essers fournit

une autre preuve qu’un logiciel générique peut être une

bonne base pour diff érents clients. H. Essers, jadis surtout

connu comme Hessenatie Logistics, avait principalement

des clients dans le secteur portuaire, pour lesquels il avait

développé un progiciel ERP spécifi que. Ce logiciel est

désormais également utilisé par la Police fédérale. L’idée

générale est la suivante: veillez à ce que le logiciel soit le plus

générique possible et faites la diff érence dans la façon dont

vous utilisez ce logiciel, et donc dans la phase préparatoire.

L’ERP passe au nuageCe que l’on qualifi ait encore d’impossible il y a quelques

années commence maintenant à prendre de plus en plus

tournure: les fonctionnalités ERP proposées sous la forme

d’un service.

SAP continue aussi à croire en l’avenir de l’ERP dans le

nuage, même si sa propre interprétation – Business By

Design – demeure déjà depuis quelques années dans la

phase pilote. “Mais elle sera certainement disponible

d’ici début 2013”, promet S. Colin. En attendant, quelques

modules SAP sont déjà disponibles comme un service,

tels que Carbon Impact on Demand (une app qui calcule

votre empreinte carbone) ou Travel Expenses on Demand.

Mais proposer toutes les fonctionnalités ERP sous forme

de services reste un défi majeur pour une entreprise

comme SAP: “Nous voulons pouvoir présenter une off re

complète au client, tant dans le nuage que sur site sous la

forme d’applications mobiles, mais nous voulons pouvoir

continuer à lui garantir que toutes ces options sont aussi

parfaitement intégrées entre elles, car cela restera toujours

notre label de qualité.” Mais aussi leur plus grand défi .

La fi n de l’ERPSi vous reliez les mouvements du marché ERP cités plus

haut, vous ne serez guère surpris de constater que le terme

ERP a fait son temps. Les grands éditeurs préfèrent ne

plus être associés au terme "ERP" parce qu’il évoque des

souvenirs de projets longs, chronophages et principalement

axés sur la technologie. Alors qu’ils veulent précisément

véhiculer l’image inverse: modulaire, donc mise en œuvre

plus rapide et – surtout – incités par le business. “L’ERP

n’est désormais plus une question de fonctionnalités et

de caractéristiques”, déclare Harald Wentein, product

marketing manager Dynamics ERP chez Microsoft,

“des marges plus élevées, un meilleur fl ux de trésorerie,

une hausse des gains, une meilleure production et une

compréhension plus approfondie de la réalité de l’entreprise,

voilà ce qui pousse les clients vers l’ERP.”

Il n’est donc pas étonnant de chercher en vain le mot ERP

sur les sites des principaux éditeurs sur ce marché. “Chez

Microsoft, nous utilisons cependant le mot ERP plus

souvent que par le passé”, nuance Wentein, “mais nous

parlons encore plus fréquemment de “solutions d’entreprise

intégrées”.”

Dans le même temps, les éditeurs qui évoluaient

traditionnellement dans le secteur des logiciels comptables

se positionnent de plus en plus comme éditeurs de logiciels

ERP. Ils utilisent souvent la mention “ERP” comme une

sorte de label de qualité, pour prouver qu’ils ont plus

à proposer qu’un simple module

fi nancier et que tout s’intègre

facilement. Mais qu’ils brandissent

la bannière de l’ERP ou pas, cela

revient au même pour le client.

L’administrateur délégué de Vinikus

& Lazarus parle toujours de son

“logiciel de comptabilité”, même

s’il lui sert désormais à faire bien

d’autres choses en plus: prendre des

commandes, vérifi er l’état des stocks,

etc. Si les fonctionnalités liées à l’ERP

sont en outre de plus en plus souvent

proposées sous la forme d’apps et

dans le nuage, et donc en général sans

le label ERP, il y a de fortes chances

que le terme ERP s’évanouisse

complètement dès l’an prochain.

L’ERP est mort, vive le logiciel intégré!

In memoriam

L’acronyme ERP existe maintenant déjà depuis de longues

années. Selon Wikipédia, il a été lancé en 1990 par l’analyste

Gartner, par extension de l’acronyme MRP, qui signifiait material

requirements planning ou manufacturing resource planning,

selon la source.

Le terme a été lancé pour indiquer que le logiciel faisait désor-

mais plus que simplement planifier le processus de production:

tous les aspects de la gestion d’entreprise y étaient repris et

intégrés les uns aux autres, de manière à supprimer dans l’idéal

tout îlot d’informations ou conflit entre les processus. Cela s’est

avéré beaucoup plus difficile à mettre en œuvre en pratique,

les processus d’installation s’avérant particulièrement pénibles

et longs.

La popularité du logiciel ERP a reçu un coup de pouce lors

de la campagne de dénigrement du Y2K et de l’introduction

de l’euro: comme de nombreuses entreprises étaient de toute

façon occupées à mettre à niveau leur logiciel financier existant,

elles ont souvent opté pour un progiciel ERP plus complet.

L’ERP a pendant longtemps surtout été associé aux fonction-

nalités d’arrière-guichet. Avec l’arrivée du CRM (customer

relationship management) et du SCM (supply chain manage-

ment), le besoin d’intégrer les logiciels orientés clients et four-

nisseurs s’est également fait sentir. Les suites logicielles encore

plus vastes qui en ont découlé ont souvent été appelées ERP II.

C’était en fait le début de la fin, étant donné qu'il existait alors

déjà différentes sortes d’ERP. La mauvaise réputation que l’ERP

a acquise suite aux mises en œuvre souvent longues et parfois

infructueuses a participé à la dévaluation du terme. Mais une

chose est sûre: il se peut que le terme soit creux et disparaisse

peu à peu, les valeurs que l’on poursuivait avec l’ERP – amélio-

ration des processus, meilleure intégration et surtout meilleure

compréhension des données d’entreprise – restent d’une

actualité brûlante.

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Tele Ticket Service : bien plus qu’un siègeUne infrastructure virtuelle privée à des fins décisionnelles permet aux

organisateurs d’évènements de fixer leurs prix avec flexibilité

« L’infrastructure virtuelle (cloud) privée de Numius à des fins décisionnelles englobant notre plateforme de vente de tickets permet aux organisateurs d’évènements d’influer de manière flexible et proactive sur les prix, à l’instar de ce que pratiquent couramment les compagnies aériennes », explique Stefan Esselens, fondateur et associé gérant de Tele Ticket Service. Il trouve que les organisateurs d’évènements ont urgemment besoin des outils adéquats pour mieux répondre aux attentes et comportements du consommateur et souhaite les aider dans leur tâche.

« Nous disposons de données depuis 1986, une véritable mine de renseignements », précise-t-il. « Grâce à la solu-tion d’infrastructure virtuelle (cloud) de Numius à des fins décisionnelles, nous avons mis au point une plateforme flexible et prometteuse qui analyse ces données et donne un aperçu permettant à nos clients, tant organisateurs qu’artistes, de stimuler leur chiffre d’affaires et d’accroître leurs gains. En outre, cette plateforme peut interagir avec les médias sociaux tels que Twitter, ce qui rend toute

enquête superflue. Qu’y a-t-il de plus puissant que de pouvoir suivre et analyser en direct l’humeur et les émo-tions de votre public ? »

Tele Ticket Service offre cette possibilité par le biais de l’interface virtuelle privée de Numius. Stefan Esselens poursuit : « La proposition de Numius était parfaite, car il s’agit d’un outil simple et plus économique qu’une implé-mentation individuelle de Cognos et offre une flexibilité maximale. Il serait déraisonnable de ne pas disposer d’un modèle de licence flexible pour chaque client qui place un évènement via nos services. »

Stefan Esselens est convaincu que son entreprise va mettre davantage l’accent sur les solutions intelligentes de vente de billets. « Les résultats que nous tirons de l’analyse de nos données sont impressionnants. Leur combinaison aux données de nos clients produit des modèles captivants, qui aident nos clients à répondre de manière rentable aux attentes et comportements du consommateur. »

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DE MANIÈRE FLEXIBLE ET

PROACTIVE SUR LES PRIX,

À L’INSTAR DE CE QUE

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LES COMPAGNIES

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Stefan Esselens,

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POINT UNE PLATEFORME

FLEXIBLE QUI DONNE UN

APERÇU PERMETTANT À

NOS CLIENTS DE STIMULER

LEUR CHIFFRE D'AFFAIRES ET

D'ACCROÎTRE LEURS GAINS. »

Stefan Esselens,

fondateur et associé gérant

de Tele Ticket Service

ADVERTORIAL

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DOSSIER

24SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BI

Même si l’acronyme ERP vit peut-être ses derniers jours, le besoin d'informations et de processus intégrés va plutôt augmenter que diminuer. Les trois témoignages ci-dessous prouvent que cela se fera de différentes manières. Trois projets différents, mais qui ont une caractéristique commune: ils contribuent à améliorer visiblement la gestion d’entreprise même s’il n’est pas possible d’en mesurer le ROI. STEF GYSSELS

L’ERP EN PRATIQUE

Vinikus & Lazarus: de l’iPad au nuageL’entreprise

Vinikus & Lazarus a été fondée par deux jeunes

entrepreneurs actifs dans la distribution de vins, tant pour

le grand public que pour le secteur horeca. Le restaurant

Hof van Cleve figure notamment parmi leur clientèle. Ils

se spécialisent dans la distribution de vins de qualité à des

prix abordables.

Le projet

Comme l’entreprise est issue de la fusion de deux sociétés

unipersonnelles, il fallait trouver une solution pour garder

continuellement une bonne vision du stock disponible.

“C’était le cas auparavant, lorsque nous travaillions chacun

séparément. Aujourd’hui, ce n’est plus évident et nous

sommes donc partis à la recherche d’un logiciel qui pouvait

nous aider”, explique Jeroen Schoevaerts, cofondateur de

l’entreprise. Le choix s’est porté sur Venice de C-Logic, un

progiciel pour la gestion financière et la gestion de stocks,

qu’ils utilisent sous la forme d’un service, dans le nuage

donc, via une interface client Citrix.

Les avantages

“Nous n’allons pas beaucoup augmenter notre chiffre

d’affaires avec ce nouveau logiciel”, pressent J. Schoevaerts,

“mais nous pouvons travailler plus rapidement et plus

correctement, et vous donnez une impression nettement

plus professionnelle lorsque vous pouvez toujours informer

correctement le client quant au stock disponible. Il est aussi

parfois commode de pouvoir toujours vérifier les factures

ouvertes lorsque vous êtes en déplacement.”

À améliorer

“L’application n’est pas encore à 100% en syntonie avec

l’iPad”, a constaté J. Schoevaerts: “Il y a des écrans pour

lesquels un clavier est quasiment indispensable, mais vous

devez cependant d’abord visualiser le clavier manuellement

pour cet écran avant de pouvoir vous mettre au travail.”

À noter

Le comble de la branchitude est d’être au Hof van Cleve

et d’envoyer des commandes dans le nuage avec l’iPad. J.

Schoevaerts ouvre pourtant son iPad avec prudence. “Nous

ne voulons pas non plus donner l’impression au client que

nous voulons le forcer à commander”, dit-il pour expliquer

son attitude réservée, “mais si je dois vérifier sur place qu’un

vin est de stock, j’ouvrirai l’iPad.”

Jeroen Schovaert montre son stock à Kwinten De Paepe du restaurant

Trente, Meilleur jeune chef de Flandre pour 2011.

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25SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

TÉMOIGNAGES

Neuhaus: migration en un seul (long) week-endL’entreprise

Neuhaus est un fournisseur belge célèbre dans le monde

entier pour ses pralines de luxe et ses autres produits

en chocolat. Environ 300 personnes travaillent au siège

principal à Vlezenbeek et l’entreprise compte en outre

diff érents points de vente: 80 en Belgique et plusieurs à

l’étranger comme en Allemagne, à Londres, à New York et

à Shanghai.

Le projet Après dix ans de loyaux services, le moment

était venu, en 2008, de remplacer le système ERP existant

de Baan, le progiciel étant devenu de plus en plus diffi cile

à gérer et à maintenir, notamment en raison de la

personnalisation poussée et du nombre d’applications

“satellites” apparues au fi l des ans. “Toutefois, lors du

processus de sélection, nous n’avons pas choisi l’approche

classique du cahier des charges avec une liste de souhaits”,

explique Peter Coppens, ICT manager chez Neuhaus:

“Nous avons eff ectué des visites de référence pour savoir ce

que les progiciels standard pourraient nous off rir et quels

partenaires avaient de l’expérience dans notre secteur. C’est

ainsi que nous sommes tombés sur la solution Fast Food de

Delaware, le partenaire de SAP”.

Les avantages

Le nouveau logiciel procure à Neuhaus des avantages à

diff érents niveaux. Via la pratique d’excellence des codes

SSCC intégrée dans Fast Food, l’entreprise peut ainsi

suivre facilement la traçabilité, de l’origine de chaque

ingrédient jusqu’au client. Nous bénéfi cions également d’un

enlèvement optimal dans l’entrepôt en fonction de la date

de péremption et du client fi nal, explique P. Coppens: “Si

un envoi est destiné aux Etats-Unis, la date de péremption

du produit doit tenir compte du délai de transport.”

L’actualisation des prix de vente est aussi plus facile à

gérer dans SAP et nous avons optimisé la planifi cation et

le contrôle de la production. Mais pour P. Coppens, il est

peut-être tout aussi important que le logiciel tourne dans

un environnement stable et facile à maintenir: “Pour une

équipe TIC composée de deux personnes comme la nôtre,

cela fait un monde de diff érence. Cela permet aussi de

libérer du temps pour de nouveaux projets d’entreprise,

comme le logiciel de rapportage de Business Objects l’an

dernier, qui permet de nettement mieux comprendre la

situation actuelle. Pour le moment, nous travaillons sur

le développement ultérieur des activités de commerce

électronique."

À noter

La migration de Baan à SAP a demandé environ 14 mois

de préparation et a été faite en un long week-end. “Pour

des organisations de notre taille, un big bang est encore

faisable,” explique Coppens, “et l’alternative – continuer

à faire tourner deux systèmes ERP diff érents dans le

cadre d’un scénario de transition – était beaucoup moins

souhaitable.”

Police fédérale: des agents plus vite en bleuL’organisation

La Police fédérale forme, avec la police locale, l’ensemble

du Corps de police. Elle off re une foule de services à tout le

Corps de police, dont des services matériels, opérationnels

et administratifs. L’eff ectif de la Police fédérale est d’environ

13 000 personnes.

Le projet

Pour la commande et le retour des uniformes de police

et des éléments d’uniforme, il fallait un système intégré

capable de gérer la complexité de la procédure de

commande et de livraison, et de rationaliser 40 processus

diff érents. Elle a fait appel à Hessenatie Logistics, qui a

développé une version adaptée de Microsoft Dynamics AX

en collaboration avec Avanade, son partenaire au niveau

des services. La mise en œuvre a duré environ 14 mois, y

compris la réalisation de modules d’e-learning et de modes

d’emploi pour les utilisateurs fi naux.

Les avantages

Ce nouveau logiciel permet non seulement l’intégration des

40 processus logistiques dans le système ERP, mais aussi du

système de caisses, dans lequel les employés des magasins

peuvent directement introduire les commandes via écran

tactile et avoir accès aux informations concernant le stock.

Ces informations sont en même temps disponibles pour

tous les responsables logistiques de la police qui, de cette

manière, ont à tout moment une vision complète de la

chaîne logistique.

À noter

Hessenatie Logistics, un fournisseur de services logistiques

qui a donc aussi étendu ses services au développement et au

support de logiciels, met également cette plate-forme ERP

à disposition d’autres clients (qu’ils appellent ‘principals’).

Le projet de la Police fédérale semble très spécifi que, mais

elle a pourtant choisi Hessenatie Logistics “parce que

nous avons prouvé que nous pouvions gérer sans peine

des processus complexes similaires”, ajoute Katleen

Olbrechts, directrice de projet chez Hessenatie Logistics.

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DOSSIER

26SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

SYNOPTIQUE

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Adix Group Sarah m h i h h h h m h h i m i i m m h h h m m i

Admisol Admisol Stock m h m h h m h h h h i h i i m i h h h h m i

Aktiv Aktiv PRO Business Software m h i h i i h h h h h h m i h h h h h h h m

Answare A!! i h m m i m m i m h i i i i i h h m i h m m

Appligen AAA Software h h h h m h h h h h h h i i h h h h h h h i

Axi AXI fin h h h h h h h h h h h h i i m h h h i h h h

Axi Retail business suite h h h h h h h h h h h h i i m h h h i h h h

Bemet Plan-de-CAMpagne i i i i i i i i i m h h h i m h m i i m m i

Brain Silicon Master h h h h h h h h h h m h m i m h h h h h h h

C&C DiAS FIN ERP h h h h h h h h h h m h i i m m h i h h h h

CCE Lisa m h m m i h h h i h h h i i m h h i h h m i

Cecil Command Oxaion h i m h h h m m h h h h h m h h h h h h h m

Centric CS Solutions h h h h h h h m h h h h m i h h h h h h h h

Ciges Business Solutions h h i h h h h h i m i i i i i m h h h h m m

Cincom Industry and Business Solutions h h h h h h h i h h h h i i m h h h h m h i

Consona Compiere m h h h h h h h h h h h h m h h h h h h h m

Dagico VARY i i i i i i h i i h i h i i m i m i i m m m

Dimasys Dimasys ERP h h h h h m h m h h i h i i m m h m m h h m

EASI EASI Business solution h h h h h h m m h h h h i i m h h h i h m i

ECQ Build.NET i i i i i i i i m i i i i i i i m i i i i i

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Epicor Iscala h h h h h h h h h h h h h i h h h h h h h h

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Infor ERP LN h h h h h h h h h h h h h i h h h h h h h m

Inside Intex m h m h i h m h i h h h h h h h h h h h h i

Intersoft Belgium MyWorkOffice 2010 h h h m i h h m h m i i i i m i h h i h h m

Invemaco Efficy i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i i

Isah Isah Expert h h h h h h h m h h h h m i h h h h h h h m

Isis Equisis Executive h h h h m h h i h m i i i i m i h h m h h m

JDP Soft JDP Soft i i i i i i i i i m m h i i m i m h i m i i

Jeeves Jeeves Enterprise h h h m i h h h h m h h m i m m h h m h h h

Just Software Dave h h m h m h h i h i i i i i m i h i m h h i

Kluwer Software Vero h h m m h m m i m h i h i i m m h h i h m i

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KPD KPD.BouwOffice h h h h h h h i h h h i i i h h h i i h h i

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ERP

27SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

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CHAPEAUDOSSIER

28SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

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Lawson Lawson M3 en Lawson S3 h h h h h h h h h h h h m i m h h h h h h m

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Oracle PeopleSoft Enterprise h h h h h h h i h h h h m h h h m h i h h h

Orbid Jobboss i i i i i i i i i h m h i i m i m i i i m m

Orda-S PowerPartner m h m h i h m i i i m h i i m h h m i h h m

Ordiges PIAi 7 h h h h h h m i h h h h i i m h i i i i i i

Organi ORDAS II m h h h i h h h h h h h h i m h h h h h h h

QAD Enterprise Applications i i h h h h h i m m h m i i m h h h h h h h

RealDolmen Real Applied Wholesale h h h h h h m i i h h h i i m h h h h h h h

RealDolmen Rimses m h h h h h m i h h h h m i m h h h h h h i

RealDolmen Ritm m h h h h h m i h m m h i i m h m h i m h i

Ridder Datasystems

Ridder R8 h h h h h h h h h h h h h i m h h h h h h h

Ross Enterprise Ross ERP Suite h h h h m h h h h h h h i i m h h h h h m i

Sage Bob Software

Bob 50 h h m h i h h m i h m i i i m h h i i h i i

Sage Bob Software

Sage 100 h h h h i h m h h m h h i i m i h h i h h h

SAP BusinessOne m h h h h m m i h h i i i i m m h h m h m m

SAP SAP ERP 06 h h h h h h h h h h h h h h h h h h h h h h

SDP Robinson Suite h h h m i m h h m m m h i i m i h m m h m m

Sphinx IT Firmware h h h m h h h h h h h h i i h h h h m h m h

Stonewood Systems

Foodmaster m m i i m m h i i h m h i i i i h i m m m i

The Concept Group

NAV LS Retail h h h h i h m h h m h h i i m h m i m h m m

The Missing Link DBFactw h h h h i i h h h h h h i i m m h h h h h h

Think Wize SQL Ledger h h i m i i m i m m m m i i m m h i i h m i

Toppower topACCOUNT Enterprise h h h h h h h i h h i m i i m m h h i h m m

Unit 4 Venice m h h h h i h m m h i i i i i m h m i m m i

Unit4 Agresso Agresso Business World h h h h h h m h h h h h m h h h h h i m h m

Van Meijel Metacom h h h h h h m i h h m h h i h h m i i m m i

VDS Piton Piton ERP h h m h m h h i m h i h i i m h h i h h m h

Wings Software Wings m h h m i h h i h m i i i i i i h i i h m i

Xpower Automotive Software i i i i i i i i i h m h i i h h h h i h h h

Ypsos YPSOS BUSINESS ERP m h h h h h m m h h i h i i m m h m m h h m

Zensoft Belgium SUMMUM h h h h i h h i h h m h i m m h h h i h m i

FIN SCM SALES

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ERP

29SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

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MANUFACTURING DISCRETE MGMT

PROCESSMANAGEMENT

MATERIAL MANAGEMENT

PLANNING HR BI

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DOSSIER

30SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

SYNOPTIQUE

Partenaires En Belgique, plusieurs éditeurs travaillent avec un réseau de partenaires, qui se spécialisent souvent dans un secteur précis et propo-

sent parfois leurs propres modules ou fonctionnalités supplémentaires. Pour de plus amples informations, adressez-vous à votre propre

fournisseur ou partenaire.

PARTNERS ORACLE

Accenture

CapGemini

Deloitte

EDS/HP

KPMG

PWC

Infosys

TCS

BnV

Inter Access

RMC

HRMC

IBM

RealDolmen

Business & Decision

Centric

OPM

iRelate

Gestio

I4BI

Cronos

Partake

Dileoz

Minerva

PARTNERS SAP BUSINESS ONE

Desk Solutions www.desksolutions.be

Sym 3 www.sym3.be

Produmex www.produmex.com

Icorda www.icorda.be

Consult-info.com www.consult-info.com

Aztalan www.aztalan.be

Ordina www.ordina.be

PARTNER NAME WEBSITE M I C R O S O F T

DYNAMICS NAV

M I C R O S O F T

DYNAMICS AX

Absys-Cyborg www.absyscyborg.com X

Adifo www.adifo.com X

Admiral Dynamics www.admiraldynamics.com X

AdUltima www.adultima.be X

Astena www.astena.be X

Avanade www.avanade.com/be X

BII www.b-ii.be X

B-side www.bside.be X

Christiaens Computer

Service

www.christiaens.net X

Creachain www.creachain.com X

Delaware Consulting www.delaware.be X

Edan www.edan.be X X

ESC www.esc.be X

Ferranti www.ferranti.be X

GMI Group www.gmigroup.be X

Ifacto www.ifacto.be X

IT Solutions www.itsolutions.be X

Itineris www.itineris.be X

Norriq Belgium http://www.norriq.be/ X

NSI www.nsi-sa.be X X

Offimac www.offimac.be X

Orda-S www.orda-s.com X X

Orgavision www.orgavision.lu X

Prodware www.prodware.be X X

Qurius www.qurius.com X X

Realdolmen www.realdolmen.com X

Navaris www.navaris.be X

SD Worx www.sd.be X

SDE www.sde.be X

Sphinx IT www.sphinx-it.be X

Syneton www.syneton.be X

System Advisers Group www.systemsadvisers.com X

The Concept Group www.theconceptgroup.be X

Toppower www.toppower.be X

Trinsy www.trinsy.be X

Van Roey Automation www.vanroey.be X

Young & Partners www.youngpartners.com X

PARTNERS SAP ALL-IN-ONE

Delaware www.delaware.be

CTAC www.ctac.be

iTelligence www.itelligence.be

Oasis www.oasisconsultants .

com

Ordina www.ordina.be

SOA PEOPLE www.soapeople.com

Alliance Consul-

ting

www.allianceconsulting.be

BSB www.bsb.com

Eozen www.eozen.com

NRB www.nrb.be

Expertum www.expertum.net

E-Kenz www.e-kenz.lu

Velixis www.velixis.com

DataMotive www.datamotive.be

Real Dolmen www.realdolmen.com

Thinking Solutions www.thinkingsolutions.be

CFO Belux www.cfobelux.com

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DOSSIER

32SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BI

Le monde des affaires semble être en pleine accélération et vos systèmes de décision doivent s’y adapter. A l’instar des Jeux olympiques, les applications de business intelligence (BI) doivent aussi aller plus vite, plus haut, plus fort. WILLIAM VISTERIN

VOS DÉCISIONS: PLUS VITE, PLUS HAUT, PLUS FORT

Les systèmes de BI filtrent et analysent les données

d’entreprise afin d’en retirer de précieuses informations,

dans le but de rendre les entreprises plus fortes et plus

intelligentes. Les applications de BI existent depuis

longtemps, mais les organisations vont leur en demander

beaucoup plus. Et ce dans différents domaines.

1. Plus fortCertains parlent de ‘business intelligence’ comme terme

générique, tandis que d’autres préfèrent s’en tenir à

‘analytics’. Il est clair que les possibilités et les armes pour

prendre des décisions deviennent plus riches, plus fortes et

plus nombreuses. On passe de plus en plus du rapportage

après les faits aux prévisions ou à l'analyse en temps

réel. Ou encore à des applications de planification et de

budgétisation qui, selon Kris Bernauw de chez Eozen,

qui accompagne les grandes entreprises dans leurs projets

de BI, tombent de plus en plus sous l’égide de la BI. “La

business intelligence a toujours été interprétée au sens

large. Au fond, il s’agit d'applications qui nous aident à

trancher”, déclare Bernauw. “Mais la technologie actuelle

nous offre la possibilité de développer toujours plus.”

Jeroen Van Godtsenhoven, head of business development

chez Sas Institute, constate lui aussi une plus forte

utilisation des applications d'analyse dans les entreprises et

parle d’une poursuite de la démocratisation. “D’ici quatre à

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33SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

TENDANCES

cinq ans, nous verrons encore plus de travailleurs du savoir

utiliser la business intelligence classique comme outil de

rapportage. Mais je vois par ailleurs aussi une utilisation

plus intensive des possibilités et des applications.” Au lieu

de se plonger dans les données et d’examiner ce qui s’est

précisément passé, les applications peuvent anticiper

sur ce qui nous attend, en se basant partiellement sur les

anciennes données recueillies précédemment. “Ce qui offre

la possibilité d’aller encore plus loin et de réagir face à ces

prévisions”, dit Van Godtsenhoven. Il cite ici l'exemple de

la brochure publicitaire accompagnée de bons de la chaîne

de magasins Colruyt. “Jusqu’il y a peu, il s’agissait d’une

brochure universelle avec les mêmes bons pour tout le

monde. Depuis peu, elle est personnalisée sur la base des

prévisions de ce que le client pourrait précisément acheter.

Ce qui vous permet de mieux gérer en tant que détaillant.”

2. Plus viteLa BI et l’analytique deviennent non seulement plus fortes,

mais aussi plus rapides. Donald Farmer, product advocate

chez QlikTech, signale la tendance de la business discovery,

encore appelée data discovery, un des domaines de la BI

dont la croissance est la plus rapide selon le bureau Gartner.

“Un projet de BI traditionnel est développé, construit,

déployé et géré par le département IT pour ensuite être

proposé aux utilisateurs côté business”, dit-il. Mais la

tendance actuelle veut que l’initiative vienne de plus

en plus des départements business. Ce qui en influence

aussi la vitesse. “Un projet de BI typique prend encore 16

à 17 semaines avant que vous n’en remarquiez le premier

résultat en tant que décideur. Mais via l’approche de la

business discovery, que nous adoptons nous-mêmes, cela

peut déjà être le cas en une semaine. Les projets démarrent

dès le début à une plus petite échelle, mais peuvent

rapidement prendre de l’extension.”

Une autre tendance qui confirme la prise de

décision rapide est ce que l’on appelle la

BI mobile. “La percée des solutions de BI

pour appareils mobiles est une tendance

très lourde”, estime D. Farmer. “Elle aide

les directeurs à prendre des décisions lorsqu’ils sont en

déplacement.” K. Bernauw (Eozen) voit aussi la percée

de ce que l’on nomme la technologie in memory comme

un élément important. “Il s’agit en soi d'une question

technique, mais qui a un impact sur les affaires”, souligne-

t-il. Comme il est nécessaire de disposer de rapports

constamment mis à jour, la BI a rapidement été confrontée

à des problèmes de performance; la complexité des bases

de données multidimensionnelles et la croissance de

l’historique des données n’ont pas du tout aidé.

Les technologies d’analyse in memory offrent (le début d’)

une réponse à cette problématique. Le concept consiste

à stocker directement les données dans la mémoire

interne, sur la base de techniques de compression. “Tout

comme vous ouvrez directement votre iPad, il importe

que vous puissiez aussi avoir un accès rapide et efficace à

vos données lorsque vous êtes en route”, dit Bernauw. “Le

principe d’un iPad qui démarre à partir de la mémoire flash

vaut aussi pour une grande base de données.” Une fois la

base de données “insérée” dans la mémoire, l’utilisateur

peut en explorer toutes les dimensions et ce avec des temps

de réponse très rapides. Bernauw souligne toutefois le choix

devant lequel se trouvent les entreprises et les utilisateurs.

“Pour un directeur des ventes, une telle applications de BI

mobile est utile. Je connais des entreprises où les directeurs

n’utilisent plus aucun PC. Mais d’autres utilisateurs de BI

ne jurent toujours que par leur PC de bureau traditionnel

avec les applications de BI connexes. Il y a en fait plusieurs

façons de visualiser vos données.”

3. Plus haut (et plus vaste)

La devise olympique dit non seulement plus vite, plus fort

mais aussi plus haut. “Nous constatons que l’analytique

occupe une position plus élevée dans la hiérarchie

décisionnelle des entreprises. Nos personnes de contact

se situent par exemple souvent aux niveaux C dans

tous les départements”, dit J. Van Godtsenhoven (Sas

Institute). “On perçoit un impact intégré de l’analytique

sur divers domaines, tels que les finances, le marketing

ou la gestion des risques. La somme d’une telle analyse

intégrée est parfois nettement supérieure aux éléments pris

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DOSSIER

34SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BI

Une entreprise sur trois utilise la business intelligence

L’utilisation des logiciels de business intelligence est assez répandue dans le monde des entreprises belge.

Une sur trois en fait usage. Même s’il s’agit surtout des grandes entreprises. A noter que dans beaucoup

d'entreprises, la BI fait partie du progiciel ERP (ou comptable) et est considérée comme intégrée.

Utilisation des logiciels de business intelligence selon la taille de l’entreprise

>500 salariés: 60%

50-500 salariés: 36%

<50 salariés: 19%

séparément.” Il ne veut certainement pas sous-estimer le

volet opérationnel malgré cette tendance. “Parce que vous

avez toujours besoin des profi ls qui, dans l'ombre, sont

responsables de l’analyse et de la qualité des données. Cela

fait aussi partie de l’analytique.

Plus haut, mais surtout plus large, soulignent d’autres. “La

BI était autrefois uniquement réservée aux “utilisateurs

stratégiques”. Maintenant, nous voyons également arriver

des utilisateurs d’autres niveaux”, a déclaré le consultant

en BI Rik Van der Lans lors d’une récente conférence

utilisateurs du fournisseur de BI Information Builders.

“De nombreux systèmes sont conçus pour les cadres

supérieurs, alors que d’autres niveaux doivent aussi pouvoir

y accéder. Et comme ils vont poser d’autres questions et que

le temps disponible pour prendre des décisions diminue

systématiquement, les architectures classiques ne sont

souvent plus adaptées”, estime le consultant.

Une étude de Smart Business Strategies (voir encadré)

indique qu'environ 1 PME belge sur 5 utilise la BI. Les

applications de BI et d’analyse des processus ont pendant

des années semblé être hors de portée des PME. Les

systèmes complexes et coûteux, exigeant encore du

matériel, des logiciels, des licences et des compétences

spéciales, dépassaient trop souvent leur budget et leur

personnel IT (si elles en avaient). Maintenant que les

éditeurs proposent des versions light de leurs produits et

que les applications sont proposées en ligne depuis l’arrivée

du Software as a Service (SaaS), la BI est accessible aux

entreprises qui n’auraient peut-être pas pu se le permettre

auparavant.

Dans le droit fi l de cette tendance, l'éditeur MicroStrategy

a récemment proposé un nouveau service gratuit grâce

auquel tant l'utilisateur privé que professionnel peut

charger, analyser, visualiser et partager avec d’autres ses

données personnelles Excel dans le nuage via Internet,

et en déplacement via l’iPad. “Les gens sont encerclés de

données, tant dans leur vie professionnelle que privée”,

constate Eelco Boonstra, Benelux manager chez

MicroStrategy. “De telles applications correspondent à

leurs attentes actuelles”, pense-t-il. “Les professionnels

qui voulaient comprendre leurs données d’entreprise et

eff ectuer leurs analyses de façon claire devaient jusqu'à

présent soit suivre une formation, soit se faire aider par leur

département IT pour pouvoir travailler avec le logiciel de

BI. Les gens veulent pouvoir le faire eux-mêmes.”

Comme dans plusieurs domaines, l’infonuagique joue donc

ici aussi un rôle, bien que la progression du SaaS ou de la BI

dans le nuage n’en soit encore qu’à ses balbutiements. “La BI

dans le nuage ne fonctionne en fait uniquement que si vos

données s’y trouvent aussi”, note D. Farmer (QlikView). “C’est

encore loin d'être le cas dans de nombreuses entreprises.”

4. Et…biggerUne tendance importante dans le

monde des entreprises et l’IT, et que

nous ne pouvions pas ignorer dans

ce tour d’horizon, est celle du big

data, un nom générique désignant

une énorme quantité de données

non structurées qui doivent être

sauvegardées, gérées et analysées.

Prenons un exemple: une entreprise

moyenne comptant au moins mille

employés possède aujourd'hui en

moyenne 200 téraoctets de données

numériques stockées, soit le double

de ce que Wal-Mart, le géant de la

vente au détail, conservait il y une

dizaine d’années. “Les entreprises

qui défrichent intelligemment cette

masse de données obtiennent une

grande quantité d’informations. Car

plus grande est la quantité de données

disponible, meilleure sera votre

analyse”, déclare J. Van Godtsenhoven

(Sas Institute). E. Boonstra

(MicroStrategy) appuie ces propos.

“Les données ont un grand impact

sur la direction que les entreprises

prennent comme point de départ. Le

CMO ou responsable marketing et le

CIO pourraient dès lors bien devenir

les rising stars dans les entreprises,

parce qu’ils sont étroitement

impliqués dans l’analyse des données

vu leur fonction.”

Le big data est du reste une tendance

qui n’en est encore qu’à ses débuts. Le

McKinsey Global Institute a même

publié voici quelques mois un rapport

Big Data, dans lequel il prévoit que

d’ici 2018, la demande en personnel

disposant d’un talent pour l’analyse

en profondeur dépassera l’off re

d’environ 50%. Les entreprises créent

plus de postes que ce qu’il y a comme

personnel qualifi é disponible. Cela

s’explique par l’évolution des logiciels

de BI et la manière dont les entreprises

utilisent les données. Si l’on y ajoute

la forte croissance des données, vous

savez que votre entreprise aura elle

aussi de nombreuses opportunités et

défi s à relever. “Et cela ne concerne

en outre pas uniquement les données

internes, mais aussi l’énorme

augmentation des données externes,

notamment via les médias sociaux.

Elles peuvent servir d’extension à vos

propres données”, note E. Boonstra.

“J’encourage néanmoins toujours les

entreprises à donner la priorité à leurs

propres données.”

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DOSSIER

36SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BI

Le domaine de la business intelligence (BI) continue de croître. Depuis le jour où le premier utilisateur a effectué une query dans le tableau des factures sortantes, on a parcouru un long chemin. Nous passons en revue les éléments, nous vous indiquons dans quelle mesure ils sont déjà entrés dans les mœurs et vous présentons le dernier rejeton de la famille. CHRISTIANE VANDEPITTE

LES CINQ VISAGES DE LA BUSINESS INTELLIGENCE

Business IntelligenceLa business intelligence est le terme générique mais aussi

la première forme qui met l’accent sur le rapportage. Votre

personnel introduit quotidiennement des données pour le

travail opérationnel: comptabilité, facturation, gestion des

stocks... Vous pouvez ensuite analyser ces données, et par

exemple déterminer le chiffre d’affaires par période, par

région, par groupe de clients et par canal de vente.

Ces données sont alors transformées en rapports et en

statistiques et présentées sous la forme de graphiques

colorés et de camemberts.

Connu des entreprises et organismes publics belges:

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37SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

TYPES

Corporate Performance ManagementDe nombreuses entreprises et organismes publics utilisent

des key performance indicators (voir article suivant) pour

déterminer le bon fonctionnement de l’organisation et où

on en est par rapport aux objectifs. Pour ce type de BI, on

utilise le terme corporate performance management, qui est

plus proche de la stratégie d’une organisation.

Connu des entreprises et organismes publics belges:

Process IntelligenceA l'heure actuelle, on enregistre pratiquement chaque étape

de chaque processus d’entreprise. L’application (ERP) note

la réception de la commande du client, la livraison au client,

l’envoi de la facture au client et la réception du paiement du

client, et y ajoute immédiatement un horodatage (date et

heure de l’entrée).

L’analyse de ces données, où il est question de process

intelligence, vous renseigne sur l'exécution d'un processus.

Vous voyez par exemple le délai moyen pour la période

précédente, mais aussi les écarts par rapport à la moyenne.

Vous comparez les périodes entre elles, ainsi que les

diff érentes implantations de votre entreprise.

Connu des entreprises et organismes publics belges:

Business Activity MonitoringLes machines de production modernes envoient des données

sur le travail qu’elles eff ectuent. Vous pouvez les suivre en

temps réel devant un écran d’ordinateur. Cela s’appelle le

business activity monitoring ou BAM. Exemple: vous pouvez

vérifi er si la consommation d’électricité correspond aux

attentes – parce que le fournisseur vous facture un prix plus

élevé lorsque vous dépassez un certain seuil. Autre exemple:

un centre d’appels enregistre les appels entrants, de manière

à pouvoir réagir quand un pic se présente.

Connu des entreprises et organismes publics belges:

Complex Event ProcessingAvec le business activity monitoring, vous tenez à l’œil un

aspect précis, tandis qu’avec le complex event processing

(CEP), vous surveillez une foule d’événements en une foule

d'endroits. Si vous avez un service level agreement (SLA)

avec le client, ce type de suivi peut être très utile. On parle

du reste de complex event processing si l’analyse combine

les informations de plusieurs ‘event streams’. Ce traitement

immédiat est aujourd’hui possible pour de grandes

quantités de données parce que l'on ne travaille plus tout

le temps sur le disque (la lecture et l’écriture prennent du

temps), mais dans la mémoire de la machine.

Connu des entreprises et organismes publics belges:

Supposons que votre entreprise envoie un grand nombre de camions sur

la route, avec une cargaison réfrigérée. Il est important que la cargaison

arrive à l’heure prévue, étant donné que les marchandises sont attendues.

Si vous voulez savoir à tout moment où se trouve tel camion et si la

cargaison est encore assez froide, vous pouvez équiper le véhicule d’un

appareil qui envoie les données du GPS (localisation) et du thermomètre

via le réseau de téléphonie mobile.

Le même procédé s’applique bien sûr aussi aux bateaux qui transportent

des containers. Les données sont alors envoyées par satellites. Si vous

combinez ces informations aux données météorologiques (tempête en

mer) ou concernant les embouteillages, la personne dans la pièce de

contrôle peur contacter le chauffeur ou le capitaine pour convenir d’un

nouvel itinéraire et ensuite informer le destinataire des marchandises

concernant le retard prévu.

Dans l’unité des soins intensifs d’un hôpital, un patient est relié à un moni-

teur. Si vous le désirez, il envoie des données concernant la température, la

pression artérielle, l’oxygène du patient si certaines limites prédéterminées

sont dépassées.

Une entreprise qui a un magasin en ligne peut surveiller les commandes

entrantes.

Une organisation qui distribue du gaz, de l'eau ou de l'électricité via un

réseau et dispose de compteurs en de nombreux endroits peut suivre

l’évolution de la demande.

CHRISTIANE VANDEPITTE ([email protected]) est consultante indépendante.

Le complex event processing en pratique

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DOSSIER

38SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

BI

Les indicateurs de performance ou KPI sont d’excellents outils de gestion. Ce sont des paramètres servant à analyser les performances de votre entreprise. Mais combien vous en faut-il et quels sont ceux qui peuvent suffire? DRIES VAN NIEUWENHUYSE

COMBIEN D’INDICATEURS DE PERFORMANCE VOUS FAUT-IL?

ce nombre biblique est que l’on cherche parfois à tout prix à

l’atteindre. Tout comme il est parfois ennuyeux de "devoir"

s’arrêter parce que l’on a atteint le maximum. Un nombre

restreint d’indicateurs présente l’inconvénient de banaliser

la situation, tout paraît alors si simple. Et à vrai dire souvent

trop simple. Les personnes qui sont suivies et récompensées

via des indicateurs ont la fâcheuse habitude de prendre les

choses au pied de la lettre plutôt que d'agir dans l'esprit de

la loi. Ce qui les amène à réagir trop vite, de manière trop

symptomatique ou même trop impulsive.

Des indicateurs plus nombreux sont plus difficiles à

interpréter, parfois contradictoires, moins évidents et

il faut en général plus de temps avant d'en arriver à une

sorte d'équilibre dynamique. Nous pouvons opter pour la

simplicité afin d'augmenter les chances de réussite ou nous

pouvons choisir plus d'indicateurs de manière équilibrée

afin qu’ils fournissent une image plus réaliste du cours des

affaires et qu’ils soient de ce fait plus durables.

Qui les définit?Les business controllers et les analystes sont de plus en plus

impliqués dans les projets de gestion de la performance

et par conséquent aussi dans la définition des indicateurs

de performance. Parfois à la demande de l’IT, parfois à

l’initiative du business. Le rôle du contrôleur est en effet en

train d'évoluer de scorekeeper réactif ou homme d’entretien

à conseiller proactif. Certains contrôleurs font des efforts

effrénés pour s’approprier certaines tâches de la gestion de

la performance.

On a souvent tendance à ratisser très large lorsqu'il s'agit

de sélectionner les champs qui se retrouveront dans le

datawarehouse (entrepôt de données), ce qui mène à

Des indicateurs bien choisis avec des

objectifs judicieux sont clairs, justes

et aident l’organisation à aller de

l’avant. Ils mesurent le rendement de

votre entreprise, les coûts réalisés et le

nombre d’employés.

Combien de KPI?De combien d'indicateurs de

performance avez-vous en fait

réellement besoin? Rien ne sert

d’en avoir trop, car les employés ne

savent alors pas par où commencer.

Sept semble être un chiffre magique.

Certains parlent de 28 indicateurs

maximum, ou sept par domaine.

Et de préférence dans le respect

des quatre axes traditionnels de

Kaplan et Norton: finances, client,

processus internes et développement

& croissance.

Le cerveau humain ne peut

apparemment retenir que sept choses

maximum. D’où l’idée de ne montrer

que sept bullets maximum pendant

une présentation. L’inconvénient de

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39SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

INDICATEURS DE PERFORMANCE

l’exagération. L’approche "Mettez-y tout" est souvent un

signe révélateur que l’on ne sait pas vraiment où l’on va.

Pour malgré tout suggérer une approche concernant le

"choix", nous préférons toujours faire appel au bon sens. Il

peut pourtant être sensé d’utiliser ensemble des critères

ayant entre eux une forte corrélation (comme ventes coca et

ventes popcorn pour un complexe de cinéma) ou même des

synonymes (nombre de tickets vendus et nombre de sièges

occupés) parce que diff érents départements parlent peut-

être une autre langue ou utilisent un autre vocabulaire.

Pour pouvoir générer des signaux effi caces pour

l'entreprise, les rapports doivent comporter

les variables et les dimensions les plus

parlantes et par conséquent parler la langue

de l'utilisateur, ce qui nécessite un éventail

suffi sant d’instruments de mesure. Il s’agit en fi n de compte

de conserver les critères nécessaires et suffi sants. Chaque

axe en comporte souvent plus que sept, avec plus ou moins

de variables analogues, qui refl ètent la complexité des

activités. Le bon sens nous permet déjà d’aller loin, mais

nous pouvons encore mieux faire si nous utilisons une

technique analytique sophistiquée.

RéduireAvant de créer un entrepôt de données, mieux vaut

commencer par une radioscopie analytique des données

disponibles. En statistique, il existe en eff et plusieurs

méthodes pour réduire les données. En pratique, nous

pouvons réduire un tableau de bord de 26 critères à

seulement 5, tout en conservant 76% de toutes les variantes.

Les 21 indicateurs les moins révélateurs ne représentent

donc que 24% du patrimoine de données. L’analyse

factorielle ou l’analyse des éléments principaux est ici une

technique statistique de premier plan.

Le premier élément principal d’une ciabatta, par exemple,

serait sa longueur, le deuxième sa largeur, le troisième sa

hauteur. Si nous devions maintenant choisir un sachet sur

la base d'un seul axe de dimension au lieu de trois, nous

choisirions de toute façon la longueur du pain. Si l'on met

la ciabatta dans un sachet dont la longueur est suffi sante,

il devrait aussi convenir question largeur et hauteur. La

longueur est la caractéristique principale qui frappe le plus

et qui est la plus importante. Cela nous permet d’obtenir à

peu près la même image à partir de moins d’informations.

Cette technique de réduction permettra donc d’identifi er

les caractéristiques principales et de les mettre en évidence.

On peut ignorer les autres données, sans perdre trop

d'informations.

Une telle analyse de tous les critères possibles sur une

période historique suffi samment longue nous permet

d'identifi er les combinaisons de critères où les variations

sont les plus fortes. Les critères qui ne varient pratiquement

pas ajoutent peu de valeur. Ceux dont la variation est la plus

forte ont, selon toute probabilité, un pouvoir prédictif plus

SMART

Un KPI répond en général au principe SMART

SpécifiqueMesurableAcceptableRéalisableTemporel

"LES 21 INDICATEURS LES MOINS RÉVÉLATEURS NE REPRÉSENTENT QUE 24% DU PATRIMOINE DE DONNÉES"

élevé. Cela nous permet de faire un

choix pondéré entre les informations

que nous interprétons et le nombre de

critères que nous souhaitons utiliser

pour ce faire.

L’avantage fondamental de cette

méthode est de faire apparaître les

corrélations entre les indicateurs

d’origine. Plus les corrélations sont

nombreuses, plus elles peuvent

éventuellement faire apparaître une

relation causale. Nous voyons par

exemple que la vente de tickets de

cinéma pour les séances scolaires

correspond étroitement à la part

de marché. Les fl uctuations de la

part de marché vont de pair avec

les fl uctuations des représentations

scolaires. Il y a donc de fortes chances

qu’une publicité accrue pour les

séances scolaires fasse grimper la

part de marché. Si nous connaissons

le pipeline des ventes scolaires pour

les prochains mois, nous pouvons

alors nous-mêmes “prévoir” la part de

marché.

Choisir, c’est renoncer…Au fi nal, le meilleur choix

d’indicateurs consiste en un mélange

de connaissances scientifi ques et

de connaissance du métier. Il faut

surtout conserver les principaux

critères qui varient suffi samment

que pour avoir un caractère prédictif

et y adjoindre des synonymes sensés

qui sont de toute façon mesurés

dans l’entreprise. Cette double

approche évite les frustrations

et abaisse le seuil d’acceptation

dans l’organisation. Une approche

combinée, mêlant expérience et

connaissance du métier avec une

base scientifi que est par conséquent

toujours conseillée.

DRIES VAN NIEUWENHUYSE est responsable de l’option Corporate Performance Management à l’EHSAL Management School. Il est l‘auteur de Performance Management et Best Practices in Performance Management.

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40SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

TECHNOLOGIE

SMART CITY

Transformez votre ville en EinsteinD’ici 2050, septante pour cent de la population mondiale vivra en ville prévoit notamment l’agence de presse française AFP. Actuellement, on en est à environ la moitié. La migration vers les villes durera donc encore quelques décennies. Pour survivre, les villes vont devoir devenir plus intelligentes. Beaucoup plus intelligentes. STEF GYSSELS

L’autorégulation des villes n’est

pas encore pour demain. Certains

bourgmestres pourraient vous en

faire douter, mais la plupart de

l’intelligence nécessaire au maintien

du bon fonctionnement d’une ville doit

être fournie par l’homme. Plusieurs

technologies, capables d’automatiser

davantage le fonctionnement

d’une ville et d’offrir une meilleure

compréhension de ce qui marche, sont

pourtant déjà disponibles ou le seront

bientôt. Une numérisation complète

du gouvernement et des entreprises

peut déjà faire des merveilles

au niveau de l’environnement,

notamment en réduisant de 500

millions de tonnes les émissions

de CO² d’ici 2020. Notre Banque

Carrefour de la Sécurité Sociale en

est un excellent exemple, car elle

réaliserait, dit-on, une économie

annuelle de 1,7 milliard d’euros. Mais

il y a plus.

Réseaux d’énergie plus intelligentsLes réseaux d’énergie intelligents ou

smart grids, du futur reposent sur

trois principes: il faut mieux anticiper

la consommation d’énergie, aplanir

les pics de consommation et mieux

intégrer les énergies renouvelables.

La première étape en ce sens passe

par les compteurs intelligents ou smart meters (dont nous

avons déjà longuement parlé dans un numéro précédent),

mais une utilisation réfléchie de capteurs au sein du

réseau lui-même permettra d’encore mieux comprendre

les flux d’énergie et comment vous pouvez, en tant

que consommateur, contribuer à une consommation

plus efficace. L’exemple le plus connu est l’utilisation

de l’énergie solaire produite, non seulement pour vos

propres besoins, mais aussi pour la réinjecter dans le

réseau d’électricité. Vous comprenez que cela demande

non seulement un système de détection intelligent,

mais aussi un modèle de facturation tenant compte des

différents flux. Mais rien qu’une vision plus détaillée de

leur consommation inciterait déjà la majorité des citoyens

à consommer l’énergie de manière plus consciente.

Bâtiments plus intelligentsSelon le National Science and Technology Council aux

États-Unis, un tiers de l’énergie consommée dans le

monde, et pas moins de 72 % de l’électricité, seraient

consommés par les bâtiments. D’ici 2025, les bâtiments

consommeraient déjà plus de la moitié de l’énergie

mondiale. Intégrer aux bâtiments l’intelligence capable

de réduire cette consommation d’énergie n’est donc pas

du luxe. Outre les capteurs intelligents, un bâtiment peut

encore comporter une foule d’autres technologies pouvant

réduire considérablement la consommation d’énergie:

des capteurs et des moniteurs reliés à la climatisation,

à l’éclairage et à la sécurité afin que ces systèmes ne

fonctionnent que lorsque c’est nécessaire. Mais une

meilleure utilisation des ressources naturelles, comme

la lumière et la pluie, par exemple, et même la possibilité

de connaître leur disponibilité en fonction des prévisions

météo, peuvent contribuer à améliorer l’environnement et à

réduire la facture énergétique.

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Transport plus intelligentUne optimisation des transports urbains demande

évidemment une meilleure intégration des transports privés

et publics (espaces de stationnement plus grands). Mais

cela implique aussi que le voyageur sache parfaitement quel

moyen il doit prendre, et à quelle heure, pour arriver à temps

à destination. Lorsque le voyageur renseigne à l’avance

sa destination avec son smartphone et reçoit un SMS lui

indiquant le meilleur itinéraire, le système central est bien sûr

lui aussi informé du nombre de voyageurs qui emprunteront

tel véhicule précis à tel moment. Lorsque le nombre de

voyageurs maximum est atteint, le système peut ainsi

proposer des itinéraires alternatifs.

Soins plus intelligentsDans les grandes villes, les visites régulières chez le médecin

et les hospitalisations se feront également plus rares. D’une

part parce que le nombre d’hôpitaux et de personnel médical

n’augmentera pas aussi rapidement que celui des habitants

d’une ville et parce que le transport vers les centres médicaux

ou pour se rendre chez le patient risque d’être beaucoup

moins aisé qu’aujourd’hui. Mais d’autre part, une surveillance

continue des patients ne devra plus nécessairement se faire

dans un hôpital ou lors de visites régulières du médecin à

domicile. Beaucoup de maladies connues peuvent déjà être

surveillées à distance aujourd’hui. Et à l’avenir, des capteurs

corporels pourront aussi donner l'alerte lorsqu'une nouvelle

maladie risque d'apparaître.

Intervention plus intelligentePlus la ville est grande, plus il est probable que des situations

d’urgence se présentent. Incendies, cambriolages et autres

délits, accidents de la circulation, tous exigent une intervention

rapide et effi cace. L’un des principaux moyens pour y parvenir

est un réseau d’informations à l’échelle de la ville qui, en cas

d’incident, permet de voir directement s’il s’agit d’un incident

isolé ou s’il touche toute la ville. On peut en outre analyser les

informations à la recherche de modèles récurrents, de manière

à pouvoir prévoir, voire éviter certains incidents. La partition

reste encore à écrire pour de nombreuses villes, mais à Memphis

en Amérique, on est par exemple convaincu que la découverte

de modèles de délits a débouché sur une diminution de 30% du

nombre de délits graves.

ConclusionOn n’a rien pour rien. Autrement dit, pour faire de nos

villes actuelles des villes encore plus intelligentes et moins

énergivores, l’investissement à réaliser sera particulièrement

élevé. Selon François Enaud, CEO de Steria, on y consacrera

pas moins de 108 milliards de dollars entre 2010 et 2020. De

récents projets prouvent d’après lui que l’investissement en vaut

la peine: “A Abu Dhabi, ils ont eu le luxe de faire sortir une ville

du sol, Masdar City, qui est dès le début neutre en CO².” Enaud

prédit que l’on construira encore beaucoup d’autres “villes

instantanées” comme Masdar City dans les prochaines années.

49% DES RÉPONDANTS SONT POUR UNE TAXE SUR LES BOUCHONS SI CELA PERMET

DE MIEUX GARANTIR LA DURÉE DE DÉPLACEMENT POUR UN TRAJET PRÉCIS.

Source: IBM Commuter Pain Indes

41SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

Vos projets decroissance.

Software for your business

Votre entreprise a le vent en poupe. Le nombre de départements, de fonctions, de fournisseurs et de clients augmente. La gestion de l’entreprise devient plus complexe. Comment restez-vous maître de cette évolution? Comment faites-vous pour garder la maîtrise et une vue d’ensemble? Comment faites-vous pour que vos collaborateurs continuent à collaborer de façon efficace?

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Il y a de nombreuses bonnes raisons pour une entreprise de se lancer dans ‘Le Nouveau Travail’. La nouvelle génération de jeunes employés, par exemple, a d’autres exigences en matière d’environnement de travail. Elle veut pouvoir travailler partout: à la maison, en déplacement, dans

l’entreprise ou chez un client ou partenaire. Dans le même temps, il n’y a toujours pas de solution efficace aux encombrements routiers et de nombreux employés cherchent un bon équilibre travail/vie privée. Il existe en outre suffisamment de moyens techniques pour travailler à distance ou pour pratiquer le télétravail. Les connexions sans fil sont omniprésentes et plus personne ne doit se lancer dans la mise en place d’un Réseau Privé Virtuel. Il existe des solutions telepresence pour tous les budgets et les réunions peuvent donc être facilement organisées sans déplacements. Les outils de collaboration facilitent le travail au sein de l’organisation et entre les entreprises. Mais ces nouvelles technologies représentent également un défi: comment les entreprises peuvent-elles intégré de manière sécurisée ces divers appareils mobiles au sein de leur réseau?

Le 24 novembre 2011, Minoc Business Press organise un séminaire Business Meets IT Durant lequel nous ferons le point de la situation en matière de Nouveau Travail et sur les nouvelles possibilités de travailler de manière mobile. Nous passerons non seulement en revue les diverses possibilités techniques, mais nous examinerons également les aspects juridiques qu’impliquent les nouvelles manières de travailler. Nous accorderons également une attention particulière à la génération Y dans la division IT et nous indiquerons aussi comment les entreprises peuvent aborder de manière optimale la communication sur le Nouveau Travail. Nous parcourrons avec les participants les chiffres de la dernière étude en matière de Nouveau Travail et de Mobilité. Enfin, une série de cases d’entreprises permettront de repérer ce qu’il faut faire et ne pas faire lors de l’implémentation du Nouveau Travail.

Ce séminaire est destiné à tout manager (CEO, CFO, CIO, CTO, manager IT et manager R&D) qui souhaite stimuler ou rendre techniquement possible le Nouveau Travail.

Un organisation de ITProfessional.be et Smart Business Strategies

* Les fournisseurs, consultants, consultants engagement et sélection ou collaborateurs de bureaux publicitaires/de relation publique en matière de Nouveau Travail/Mobilité et/ou de domaines similaires peuvent participer à ce séminaire pour le prix de e 695,- (hors TVA) par personne. Ce prix inclut la documentation, les rafraîchissements et le lunch.

LE NOUVEAU TRAVAIL ET LA MOBILITÉDe nouveaux outils pour une nouvelle génération

24 NOVEMBRE 2011

DATE:24 novembre 2011de 9h30 à 13h00

LOCALISATION:Brabantse GolfMelsbroek

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08.45 Accueil

09.30 Introduction par le président du jour William Visterin, rédacteur en chef de Smart Business Strategies

10.00 Bring your own device (Kalman Tiboldi, CIO TVH)

10.30 Pause

11.00 Case: Sanitair (Bart Declercq, CIO Sax)

11.30 Case: Ethnicraft (Stefan Dusart, COO)

12.00 Case: tbd

12.30 Walking lunch

Remerciements à:

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44SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

TECHNOLOGIE

DÉVELOPPEMENT LOGICIEL

Tendances en développement

Le marché du développement logiciel est particulièrement varié et toujours en mouvement. Smart Business a identifié les principales mutations et ce qu’elles peuvent signifier pour votre organisation. STEF GYSSELS

Une course à deux chevauxNon, les applications écrites dans les

langages 4GL et même Cobol sont loin

de disparaître. Ces anciens langages

nécessiteront encore une maintenance

pendant longtemps et de nombreux

programmeurs et administrateurs

systèmes bénéficieront encore

d'une jolie retraite l'âge venu. Mais

quand il est question de nouveaux

développements, on choisira en

général soit l’environnement de

développement libre Java, soit

l’environnement .Net de Microsoft.

Les débats souvent houleux entre les

deux camps ont longtemps suscité

de nombreuses controverses. Mais

maintenant que la fièvre est retombée,

les deux parties peuvent constater

que l’autre partie n’est pas prête de

disparaître et que le reste des langages

de programmation est quasiment

devenu sans intérêt.

Et vous? Contrairement aux

véritables courses hippiques, il semble

ici déconseillé de choisir un outsider.

Si vous devez vraiment développer

un nouveau logiciel qui devra tourner

pendant de nombreuses années,

mieux vaut opter pour un langage

connu de l'actuelle génération d'étudiants en informatique,

afin de ne pas vous retrouver en rade pendant la prochaine

décennie. A l’heure actuelle, de nombreux partenaires

en développement logiciel effectuent déjà un choix

stratégique entre l'un des deux environnements, parce que

le support des deux environnements impose une charge

de travail trop lourde. Guy Van Hooveld, responsable du

développement et de la gestion de projet chez Smals, l’avait

déjà expliqué dans ce magazine: “Les entreprises veulent un

niveau de prévisibilité et de fiabilité le plus élevé possible,

pour les TIC aussi. En optant pour une seule plate-forme,

c’est beaucoup plus facile à garantir. Et il y a bien sûr aussi

l’aspect du coût total: nous développons non seulement les

applications, mais nous effectuons habituellement aussi la

gestion et la maintenance ultérieures. Encore une raison

pour laquelle il vaut mieux choisir un seul environnement

standard que deux plates-formes à maintenir.”

D’autres sociétés, comme Cegeka et Axxes, développent

dans les deux environnements. Mais même pour ces

deux environnements, les talents disponibles sont parfois

insuffisants, reconnaît Benjamin Goessaert, directeur

commercial chez Axxes, ICT staffing specialist: “Il est

difficile de trouver des développeurs Java de talent sur le

marché belge. Chaque informaticien diplômé a bien reçu

quelques heures de cours durant sa formation, mais la

connaissance des outils et des frameworks reste limitée,

alors que vous en avez toujours besoin pour pouvoir

développer correctement en Java. Deux choix s’offrent

alors à vous: soit vous les trouvez à l’étranger – surtout en

Europe de l’Est – soit vous les formez vous-même. Nous

avons opté pour cette seconde solution et avons organisé

un cours intensif cet été. Nous disposons désormais de huit

nouveaux spécialistes Java.”

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SMART BUSINESS STRATEGIES: AUSSI AU FORMAT NUMERIQUE

Smart Business Strategies est le seul magazine belge qui relie

avec succès technologie et management. Pas un magazine IT pur,

mais un magazine de management avec une colonne vertébrale

technologique qui explique de manière claire et lisible comment

la bonne implémentation de la technologie peut mener à une

plus grande effi cacité. Smart Business Strategies est également

disponible numériquement au format PDF: rendez-vous à l’adresse

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47SMART BUSINESS STRATEGIES

NOVEMBRE 2011

KORT

Un parcours à deux vitessesAuparavant, il n’existait qu’une

seule méthode de développement: la

méthode dite “en cascade” (waterfall).

Toutes les spécifications étaient

d’abord définies, puis développées et

mises en œuvre. Elles étaient ensuite

testées et fournies, le tout selon les

spécifications décrites au départ. Au

cours de ces dix dernières années, on

a cependant plus souvent opté pour le

développement “agile”: de nombreux

cycles courts, au cours desquels tout

ce qui est développé est directement

testé et évalué par le client. Il peut

ainsi réagir beaucoup plus rapidement

en cas de problème. Cela implique

toutefois une disponibilité nettement

plus grande du client: il doit être

présent lors de la livraison de chaque

mini-projet.

Et vous? Si vous abordez un projet de

développement avec sérieux et que vos

TIC et votre business sont étroitement

liés, c’est plutôt la méthode agile qui

vous convient: vous restez impliqué

dans chaque étape menant au

produit final, et vous voyez souvent

toutes les possibilités du nouveau

logiciel dans le courant de la phase de

développement, précisément parce

que vous y êtes aussi étroitement

impliqué. Le résultat final sera donc

en général meilleur lorsque l’on

travaille avec des cycles courts.

Chaque fois qu’il s’agit d’un produit

non-stratégique, préalablement bien

défini que vous sous-traitez à un

partenaire en qui vous avez 100%

confiance, la méthode en cascade

peut être un bon choix: vos précieux

collaborateurs ne perdent pas de

temps et le résultat final est déjà

connu à l’avance.

Par ailleurs, la méthode agile présente

encore un avantage: elle attire plus

l’attention sur l’importance des tests

étant donné que la phase de test

est un élément essentiel de chaque

cycle. Les tests ont progressivement

gagné leur place dans le cœur et

l’esprit des personnes impliquées

dans le développement logiciel. Ils ne

sont plus considérés comme un élément secondaire mais

bien nécessaire. Cela se reflète aussi dans la structure des

prestataires de services TIC: Axxes a pour ce faire créé

une division séparée avec des testeurs dédiés. CTG a déjà

organisé des Testing Days géants, qui ont été tellement

populaires qu’ils sont entre-temps devenus des Experience

Days.

Une maison avec une porte ouverteUne entreprise travaille de plus en plus en laissant les

portes ouvertes. Les employés se voient de plus en plus

souvent offrir l’opportunité de travailler à la maison ou en

déplacement, et donc aussi d’utiliser les applications de

l’entreprise sur d’autres appareils que le PC fixe. Les clients

ne se limitent plus à votre site Web pour vous contacter:

les médias sociaux deviennent peu à peu un canal de

communication standard parmi d’autres. Et les entreprises

elles-mêmes font de plus en plus souvent appel à une

infrastructure et des fournisseurs externes pour héberger

leurs applications et leurs données.

Et vous? Vous devrez en tenir compte lors du

développement interne (ou externe) de vos applications.

“Le développeur de demain devra tenir compte de trois

crédos”, explique David Nuescheler de chez Adob: “Cloud

first, mobile first et social first.” Cloud first signifie que vous

devez surtout tenir compte des “schémas utilisateurs”, ou

en langage humain: que votre logiciel connaîtra des pics

et des baisses d’utilisation importants. Mais cela exige par

exemple aussi un nouvel équilibre entre la disponibilité

et la sécurité, constate Kurt Wayenberg, application

development expert chez HP Belgique: “Le navigateur reste

pour le moment le maillon faible. Regardez la facilité avec

laquelle on a pu pirater la note budgétaire des Pays-Bas, par

une simple falsification de l’URL. Les applications ne sont

pas encore assez mûres pour cette plate-forme.”

La tendance ‘mobile first ’ peut être scindée en deux

autres crédos. Primo: partez du principe que vous devrez

développer pour différents types de matériel. Secundo:

partez du principe que votre application devra tôt ou

tard fonctionner avec une interface tactile. “La prochaine

génération commence déjà à s’habituer à d’autres écrans”,

déclare Nuescheler: “Quand mon fils touche l’écran de mon

PC et que celui-ci ne réagit pas, il pense que le PC est cassé.”

Enfin, avec la tendance ‘social first ’, les applications futures

devront nettement plus tenir compte du contexte social

et biologique de l’utilisateur final. “Cela commence par la

différenciation entre l’homme et la femme, mais implique

que vous devez aussi tenir compte du support à partir

duquel l’utilisateur final prend contact. Tout doit être axé

sur l’expérience utilisateur, même lors du développement

d’une application”, termine Nuescheler.

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48SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

VIEWS

MIC ADAM est Social Media Policy Creator et directeur de Vanguard Leader-ship. Il a écrit cet article en son propre nom.

PIETER HOEKSTRA est country manager de Quint Wellington Redwood, bureau de conseil en organisation stratégique, et possède aussi une expé-rience dans le domaine de la thérapie de couple et du life coaching.

Social media quoi?De plus en plus d’entreprises

recrutent du personnel pour

gérer correctement leurs

médias sociaux. Il n’est

donc pas étonnant de voir

apparaître toute une série de nouveaux titres de fonction.

Quelle est leur signifi cation?

Commençons par le haut de l’échelle avec le social

media (strategy) manager. Cette personne se chargera

essentiellement de défi nir une stratégie, d’établir une

politique des médias sociaux et de poser les balises des

médias sociaux. Son rôle consistera aussi à aider chaque

département de l’entreprise à intégrer les médias sociaux

dans sa stratégie d’entreprise globale. La préparation

d’un plan de formations et une stratégie de suivi seront

aussi à l’agenda. Le social media manager devrait de

préférence être un membre de l’équipe de direction,

chapeautant tous les départements.

Si nous descendons d’un échelon, nous découvrons le

conversation manager. Cette personne sera impliquée

dans la partie pratique. Ses tâches consisteront à créer

toutes sortes de profi ls, publier des messages, répondre

aux messages des clients, réagir aux messages collectés

grâce à la surveillance des médias sociaux, trouver les

bonnes personnes pour réagir au sein de l’organisation.

Le conversation manager peut, en principe, être

n’importe quel employé au sein d’un département.

Nous descendons encore d’un échelon et nous arrivons

au community manager. Cette personne s’occupera

essentiellement de renforcer l’image de marque, en

donnant un visage aux produits et aux groupes. Ses

tâches consisteront à attirer les gens sur des forums, des

pages de la marque, etc. et à établir un dialogue. L’objectif

est de renforcer la confi ance vis-à-vis de la marque. Le

community manager se trouvera en général dans un

département marketing ou produits.

Il existe évidemment encore toute une série de titres qui

sont en rapport avec les médias sociaux, mais le volet

média social ne représente qu’un élément de leur travail.

Nous parlons ici en particulier des éditeurs de blogs et de

contenu numérique et des analystes qui interpréteront

les données provenant des médias sociaux à des fi ns

diverses.

Enfi n, il y a bien sûr tous les employés au sein de votre

entreprise qui se ruent sur les médias sociaux comme

outil pour mieux accomplir leur travail. Prévoyez une

bonne politique!

Vous aurez beau tourner et retourner le problème

dans tous les sens, les médias sociaux sont là et ne

disparaîtront pas. Chaque entreprise devra décider où

intégrer les médias sociaux et quelles tâches prendre en

compte. Ne rien faire n'est pas une option!

Dingue!Un jeudi soir d’une semaine

ordinaire, ma voisine de 78

ans s’est tout à coup trouvée

devant ma porte. Elle avait

été roulée, escroquée et

dupée, et dans les grandes

largeurs.

Début juin, la vieille dame avait été appelée

par un télévendeur de Telecom Solutions, qui donnait

l’impression d’être de chez Proximus. Rendez-vous fut

donc pris pour une visite à son domicile afi n d’examiner

sa facture. Elle avait 4 numéros – le sien, celui de son

mari et de ses deux petits-enfants – et le vendeur a donc

fl airé l'argent car cela faisait 4 contrats d'un coup! Mais il

se garda bien de le dire. La dame d’un certain âge pensait

toujours avoir à faire à Proximus et elle signa donc un

formulaire avec la promesse que tous les GSM seraient

désormais repris sur une facture, que les appels entre les

4 GSM seraient gratuits et qu’ils pourraient aussi envoyer

10 000 SMS. Quelques jours plus tard, elle reçut une lettre

de chez Euphony (soit Mobistar). Elle n’y comprenait rien

puisqu’elle avait pourtant bien Proximus! Elle téléphona

au vendeur qui l’avait roulée, mais celui-ci ne rappela

jamais. En juillet, une facture de Mobistar est arrivée,

qu'elle n’a pas payée parce qu’elle était tout de même

bien cliente chez... Proximus! Elle a pris contact avec

la société Telecom Solutions, qui lui a promis de tout

arranger si elle lui faisait parvenir la facture. Pendant

ses vacances en août, son GSM, celui de son mari et de

ses petits-enfants ont été bloqués pour facture impayée.

Dans une boutique de téléphonie à la côte, où elle passait

ses vacances, on s’est aperçu que son appareil comportait

une carte SIM de... Mobistar. Elle tomba des nues et se

souvint alors que ce vendeur avait eff ectivement changé

quelque chose dans son appareil.

De retour chez elle, elle téléphona à Proximus pour

rectifi er la situation. Proximus se montra tout ouïe

et désireux de l’aider, car il voyait soudain revenir 4

contrats. La dame âgée pensa que tout était maintenant

rentré dans l’ordre, mais non: le puissant Mobistar lui

adressa encore une facture de 555 euros pour la rupture

des contrats. Nous sommes maintenant à la mi-octobre

et le colosse Mobistar a également fait appel à un huissier

de justice. J’ai contacté les deux parties en tant que

médiateur et nous en sommes sortis: la vieille dame a

fi nalement dû payer 120 euros.

Je ne vous ai pas dit à combien d'instances, de magasins

et d'adresses cette dame a téléphoné, écrit et s'est rendue,

jusqu’à la police locale. Quand on voit le temps que

cette “blague” télécoms a coûté, cela paraît incroyable.

Et elle continue encore aujourd’hui. Travailler de

manière pertinente peut certainement être lucratif. Mais

travailler uniquement pour engranger des bénéfi ces sans

être pertinent, c’est emprunter la même route que celle

des banques à l’heure actuelle. Le secteur des télécoms

va-t-il connaître la même crise ou en tirer la leçon?

PIETER HOEKSTRAMIC ADAM

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50

LA LISTE

SMART BUSINESS STRATEGIESNOVEMBRE 2011

MÉDIAS SOCIAUX

Compréhension des médias sociaux: dix signaux de détresse

Les médias sociaux tels que Facebook, Twitter et LinkedIn sont encore souvent sous-estimés. Les entreprises ne les trouvent pas pertinents ou alors uniquement réservés au département marketing. Voici dix signaux correspondant à des feux de détresse pour votre entreprise. WILLIAM VISTERIN

C’est le bureau Gartner qui a publié un

Top 10 des idées fausses concernant

les médias sociaux, en espérant

secrètement que votre entreprise

ne se reconnaîtra pas dans trop

de ces citations ou signaux. Smart

Business Strategies les a adapté pour

obtenir dix signaux indiquant que

les hauts dirigeants n’ont pas encore

complètement ou pas du tout compris

l’impact des médias sociaux. Vous

devriez vous inquiétez si:

1. Trop jeune. Ils racontent des anecdotes au bureau

ou lors de présentations sur la manière

dont leurs propres enfants utilisent

Facebook et Netlog. Puis s’empressent

d’ajouter en secouant la tête: “Ce ne

sont encore que des enfants….”

2. Trop vieux. Ils disent: “Nos consommateurs

ont plus de quarante ans et ne

sont absolument pas présents sur

Facebook.”

3. Trop contrôlé.

Ils insistent pour que chaque

communication publiée sur Facebook

ou Twitter soit d’abord approuvée par

le département communication. Y

compris les réactions et les remarques

des clients.

4. Trop impersonnel.

Ils engagent un nègre pour écrire leur

propre blog d’entreprise.

5. Trop strict. Ils interdisent l’accès à Facebook,

Twitter, YouTube et LinkedIn pour

le personnel parce que les gens

perdraient leur temps ou “médiraient

au sujet de leur propre entreprise”.

6. Trop cérébral. Ils prévoient quelques journées libres en été pour un projet

média social, dont le résultat est un document de 45 pages.

7. Trop indifférent. Ils disent: “Pourquoi devrais-je obtenir des données des

médias sociaux. Tous les gens intelligents travaillent déjà

pour nous.”

8. Trop peu ambitieux. Ils utilisent les médias sociaux, mais sans objectif précis.

Ils veulent essayer “quelque chose” pour voir ce que “cela”

donne.

9. Trop superficiel. Ils pensent qu’ouvrir une page fan sur Facebook équivaut à

avoir une stratégie de médias sociaux.

10. Trop facile. Ils disent: “Citez-moi une seule entreprise qui a directement

vu son chiffre d'affaires augmenter grâce aux médias

sociaux.”

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