Autonomisation de l'emploi - Ressources de travail décent pour les jeunes

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Pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile WWW.MUNCADECENTA.MD Ce projet est financé par l’Union européenne Mis en œuvre par

Transcript of Autonomisation de l'emploi - Ressources de travail décent pour les jeunes

Pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile

www.muncadecenta.md

Ce projet est financé par l’Union européenne

Mis en œuvre par

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Table des matières Présentation

Résumé du projet

Résultats du projet

Recherches

Continuité du projet

• ROST

• Équipe mobile

• Défenseurs de la jeunesse

Annexe 1:

Test pour entrepreneurs potentiels

Annexe 2:

Comportement lors d’un entretien d’embauche

Déclaration universelle des Droits de l’homme

Ressources recommandées

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ContexteTrouver de l’emploi pour un jeune moldave est un vrai défi ! Le manque d’expérience et de compétences requises par le marché de travail, d’une part, et l’attitude réticente des employeurs, de l’autre, limitent les opportuni-tés des jeunes pour trouver un travail décent. Un emploi, en soi-même, ne garantit pas le respect de leurs droits socioéconomiques ni un salaire décent. Les droits socioéconomiques sont méconnus aussi bien par les jeunes que par les employeurs. Face à de telles circons-tances, nombreux sont forcés à laisser tomber et à émigrer.

Le contexte nécessite d’actions consolidées. C’est pourquoi nous avons décidé de joindre nos forces afin de changer la situation des jeunes de la République de Moldavie.

Qui sommes-nous ?Nous sommes la Fondation CNV Internation-aal (nous faisons partie de la CNV, le syndicat néerlandais), l’Association « Faclia » pour les enfants et les jeunes, et la Confédération nationale des syndicats de Moldavie (CNSM). Trois organisations publiques qui s’intéressent à la jeunesse en Moldavie et désireux d’un changement.

Pour la première fois dans la République de Moldavie, nous proposons une initiative unique de coopération institutionnelle. Ayant le sup-port financier de l’Union européenne, à travers l’Instrument européen pour la démocratie et les Droits de l’homme, nous avons conjointe-ment mis en pratique le projet appelé « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile ».

Quel a été notre but ?Contribuer à l’autonomisation de la jeunesse et de la société civile en Moldavie visant l’amé-lioration de la situation sociale et économique des jeunes en Moldavie.Nous avons visé, tout spécifiquement 1. la société civile et les acteurs socioéconomiques pour promouvoir les droits socioéconomiques des jeunes ; 2. un accès plus facile à un travail décent de la part des jeunes ; 3. une jeunesse motivée et capable de se représenter ainsi que de participer activement dans la société moldave.

Travail décentLe concept de « travail décent »a été introduit par l’Organisation internationale du travail. Ce concept es fondé sur la notion de travail comme source de dignité individuelle. Le travail garantit aux personnes la satisfaction des besoins de leurs familles liés à la sécurité et la santé ; le travail leur permet d’envoyer leurs enfants à l’école ; le travail garantit également un revenu lorsqu’ils sont malades ou retraités. Un travail qui leur offre un traitement juste et qui respecte leurs droits.

L’Agenda de l’OIT pour le travail décent, qui est au cœur du concept de travail décent, est axé sur les quatre aspects suivants :• Promotion des droits de base des travailleurs ;• Création d’opportunités d’emploi appropriées pour hommes et femmes ;• Amélioration de la protection sociale et ;• Renforcement du dialogue social.

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Fondation CNV Internationaal La Fondation CNV Internationaal fait partie de la CNV, le deuxième plus grand syndicat des Pays Bas.

La mission de CNV Internationaal est de contribuer au principe de Travail décent dans les pays en développement, mettant en pratique les principes de la CNV de solidarité internationale, responsabilité individuelle, dialogue social et pluralisme.

La CNV accompli ceci à travers le renforce-ment de la position des employés de l’éco-nomie formelle et informelle, conjointement avec des partenaires sociaux et à travers la promotion de la durabilité dans les chaines de production.

L’Association « Faclia »« Faclia », Association pour les enfants et la jeunesse, est une association régionale pour la jeunesse.Sa mission et de contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des jeunes grâce aux actions suivantes :• Aider les jeunes dans le développement de leurs compétences afin qu’ils deviennent des adultes responsables ;• Offrir aux jeunes la possibilité de participer activement et de s’investir dans leur propre développement et celui de leur communauté ;• Donner aux jeunes accès à l’information sur leurs droits et sur des opportunités dont ils peuvent tirer profit.

Visant à faciliter le développement individuel et social des jeunes et à les aider à atteindre leur plein potentiel, en particulier les connais-sances et compétences nécessaires pour l’in-tégration sociale et économique, Faclia mène plusieurs activités liées à la participation des jeunes et la citoyenneté active, le bénévolat, orientation professionnelle, entraînement vo-cationnel, support de l’emploi et promotion des droits socioéconomiques des jeunes.

Angela Ciocirlan, Association « Faclia » pour les enfants et les jeunes

« Ce projet est un bon exemple de dialogue efficace entre les acteurs liés à l’autonomisation de la jeunesse moldave : les jeunes, les acteurs socioéconomiques, des organisations de la société civile et les autorités publiques. Il est essentiel que le dialogue entamé au sein de ce projet ne cesse de s’élargir. Nous pensons que les défis auxquels la jeunesse fait face dans le domaine de l’em-

Karen Bouwsma, CNV Internationaal

Dans les cinq prochaines années, 213 millions de personnes vont entrer dans le marché de travail internatio-nal, dont 200 millions dans les pays en développement. Le taux de chô-mage des jeunes et de plus de 12%, presque trois fois celui des adultes. La Moldavie, malheureusement, n’échappe pas à ces chiffres. Ce projet démontre qu’il est possible de réduire la rhétorique et d’unir nos forces avec les jeunes et les acteurs socioéconomiques pour atteindre des changements durables qui amé-liorent la vie des jeunes.

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ploi, spécifiés dans l’Agenda sociale et économique pour la jeunesse, seront résolus point par point avec la participation du réseau ROST, à travers des activités de promotion et campagnes de lobbying. Le lobby et les activités de promotion sont essentiels pour assurer la durabilité du projet et pour des changements spécifiques dans le processus d’auto-nomisation des jeunes et, en consé-quence, pour l’amélioration de leur situation socioéconomique.

CNSMLa Confédération nationale de syndicats de Moldavie est un syndicat intersectoriel qui comprend des fédérations syndicales sec-torielles nationales, fondée sur les principes de bénévolat. Elle est totalement indé-pendante des autorités publiques, partis et autres associations politiques, employeurs et organisations publiques qui n’exercent aucune influence sur la Confédération.

La Confédération nationale de syndicats de Moldavie réuni près de 500 mille membres de 27 différentes branches nationales d’organisa-tions syndicales. Les principes fondamentaux promus et protégés par la Confédération sont : démocratie, liberté, solidarité, transparence et l’égalité de droits et d’opportunités.

Oleg Budza, Président de CNSM

« Je suis convaincu que le projet de « Travail décent pour la jeunesse » a atteint son objectif d’améliorer la situation des jeunes et d’assurer le respect des droits du travail et intérêts de la génération des jeunes.

Les jeunes sont l’avenir du pays et, cependant, ils représentent aussi la catégorie la plus déprotégée du marché de travail. Voilà pourquoi la Confédération nationale de syndi-cats de la Moldavie participera dans toutes les actions ayant comme but leur soutien et participe activement dans la promotion de la participation des jeunes dans le marché de travail, le respect de leurs droits et oppor-tunités économiques et l’encoura-gement de leur participation active dans la vie du pays.

Octavian Bodisteanu, Ministre pour la jeunesse et les sports de la République de Moldavie :

« La citoyenneté active et la par-ticipation des jeunes dans tous les espaces de la vie : économique, poli-tique, culturel, est l’un des éléments clés d’une société démocratique. Le Ministère de la jeunesse et des spots offre toujours son soutien aux initia-tives visant à augmenter le taux de participation des jeunes et la diversi-fication d’opportunités économiques pour eux ».

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Résumé du projetL’Article 23 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme énonce que « toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, a des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Toute personne (…) a droit à un salaire égal pour un travail égal. Chaque travailleur a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille (…). »

Les jeunes ont souffert, de manière dispro-portionnée, les effets de la crise mondiale. Le chômage des jeunes a augmenté significati-vement et la création de postes de travail est faible. Afin de redresser cette situation, il est important d’autonomiser la jeunesse moldave et ainsi assurer leur capacité d’améliorer leurs propres droits socioéconomiques. Il est aussi essentiel de renforcer la société civile en Mol-davie afin que celle-ci puisse aider les jeunes à se représenter et à trouver un travail décent.L’objectif général en soit, « contribuer à l’autonomisation des jeunes de la Moldavie et de la société moldave de façon à améliorer la situation socioéconomique pour les jeunes en Moldavie », met en exergue le fait qu’aussi bien les jeunes, eux- mêmes, que la société civile peuvent avoir un impact sur l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie.

Le respect de droits socioéconomiques se traduira par une meilleure situation socioé-conomique. Pour défendre ces droits, il faut donner du pouvoir non seulement à la société civile, mais aussi aux jeunes pour qu’ils soient capables de lutter pour leurs propres droits.

Cette vision est matérialisée dans les objectifs spécifiques :1. La société civile et les acteurs socioécono-miques encouragent les droits socioécono-miques des jeunes ;2. Les jeunes peuvent plus facilement accéder à un travail décent ;3. Les jeunes sont motivés et capables de se représenter eux-mêmes, ainsi que de participer activement dans la société moldave.

Les objectifs spécifiques du projet se centrent en avancer vers l’amélioration de la situation des droits socioéconomiques pour les jeunes en Moldavie à travers le renforcement des capacités des jeunes et de la société civile en Moldavie.

Le projet compte plusieurs acteurs clés. Les partenaires locaux sont très motivés et investis dans ce projet. Ils comprennent que cette action est essentielle pour faire avancer la situation des jeunes en Moldavie. Plusieurs discussions des groupes de réflexion ont eu lieu lors de la préparation de cette action avec la participation des jeunes. Les discussions ont mis en évidence que les jeunes ont une approche pessimiste par rapport à leur vie et à leur futur socioéconomique en Moldavie.

Si ces jeunes gens n’ont pas accès à un travail décent et leurs droits socioéconomiques ne sont pas réalisés, ils décideront, à l’instar de leurs parents, de quitter le pays. Mais, au même temps, ces jeunes veulent apprendre leurs droits et, surtout, comment les mettre en pratique. En ce qui concerne les acteurs socioéconomiques et les organisations de la société civile, ils ont hâte de coopérer ; puisque ceci leur permet d’élargir la portée de leurs activités en faveur des jeunes et/ou leur donne des outils pratiques pour toucher les jeunes.

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Les activités du projet se sont cen-trées sur 4 régions :Falesti, Ungheni, Calarasi et Causeni.Les bénéficiaires du projet :• Les jeunes, y compris les handi-capés, entre 16 et 30 ans des ré-gions d’Ungheni, Calarasi, Falesti et Causeni ;• Les acteurs socioéconomiques et organisations de la société civile des régions d’Ungheni, Calarasi, Falesti et Causeni.

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RÉSuLtatS 1er Objectif du projet « La société civile et acteurs socioéconomiques encouragent les droits socioéconomiques pour les jeunes » est garanti avec les résultats suivants :

La situation des jeunes dans les régions ciblées, ainsi que leur attitude face au travail et oppor-tunités de travail ont amélioré comme consé-quence de la mise en marche du projet « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie grâce à l’autonomisation des jeunes et de la société civile ». L’objectif No 1 « La société civile et les acteurs socioéconomiques encouragent les droits socioéconomiques des jeunes » a rapporté les résultats suivants :

• 11 personnes avec expérience et autorité dans les domaines de l’emploi ou des jeunes (des parte-naires représentants du projet et des acteurs décideurs tel que minis-tères, organisations internationales, organisations pour la jeunesse) ont contribué à la promotion des droits socioéconomiques des jeunes, en tant que membres du Comité di-recteur du projet. Les membres du Comité directeur ont placé les droits socioéconomiques comme une priorité dans les politiques de déve-loppement des organisations qu’ils représentent. Le Comité a, égale-ment, renforcé la collaboration parmi plusieurs institutions pertinentes pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en la République de Moldavie.

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Comité DirecteurLe Comité directeur a été créé dans le but de garantir le succès de la mise en pratique du projet ; ceci à travers la suivie et la coordi-nation du projet au niveau stratégique et national. Le comité garanti la collaboration intersectorielle, nécessaire à la réussite des objectifs ainsi qu’à la durabilité du même.Intégrants du Comité directeur :Fondation CNV Internationaal, Pays Bas ;• Association pour les enfants et les jeunes « Faclia »• Confédération nationale des syndicats de la Moldavie ;• Confédération nationale des patrons de la Moldavie ;• Ministère du travail, de la protection sociale et de la famille ;• Ministère de la jeunesse et des sports ;• Ministère d’éducation ;• Inspection du travail ;• Organisation international du travail ;• Conseil national des jeunes de Moldavie ;• Un représentant des jeunes.

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Dès que je travaille, je me sens heureuse, utile, respectée, je connais ma valeur et je sais comment protéger mes droits.

Galina RaduJeune femme de 30 ans, bénéficiaire de l’assistance sociale a Causeni

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L’Emploi a changé sa vie Galina est la mère d’une fille de 7 ans. En mars 2013, elle traversait une situation difficile et a demandé de l’aide à notre équipe. Mise à part les nombreuses difficultés personnelles (conflit maritale, une communication inefficace avec sa belle-famille), elle n’avait pas d’emploi.

Même si elle était occupée avec les tâches ménagères, les membres de la famille n’appré-ciaient pas ces efforts ; et elle restait financiè-rement dépendante de son mari.

Apres avoir reçu de l’orientation, Galina a rega-gné la confiance en elle-même. Elle a appris des compétences nouvelles : comment et où chercher du travail et comment négocier lors d’un entretien de travail. Actuellement, cette bénéficiaire du projet est légalement employée, en tant que vendeuse, dans l’un des super-marchés les plus connus de la ville ; les succès de son travail lui ont mérité le respect de son employeur.

• Les jeunes ont reçu de l’orienta-tion sur les questions liées à l’emploi au niveau régional. Un total de 24 jeunes ont reçu de l’assistance et de l’aide pour améliorer leur situation socioéconomique par les 4 comités consultatifs régionaux du projet. Ces derniers sont intégrés par des représentants des acteurs socioé-conomiques locaux et de représen-tants d’organisations régionales de la société civile.

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Programme « Lobby et promotion dans le domaine du travail décent et droits socioéconomiques des jeunes »Le programme d’entraînement est axé sur la familiarisation des représentants des acteurs socioéconomiques (syndicats, organisations d’employeurs, spécialistes dans le domaine de la jeunesse, l’emploi et autorités publiques) ainsi que les organisations de la société civile avec le concept de travail décent et les cam-pagnes de promotion et actions de lobby.

• Les droits socioéconomiques des jeunes sont maintenant reconnus et encouragés par 60 représentants des acteurs socioéconomiques et par des organisations de la société civile dans les 4 régions, entraînés au sein du programme « Travail décent et droits socioéconomiques des jeunes »

• L’équipe mobile intégrée par 24 volontiers jeunes ont donné de l’information a plus de 8 000 jeunes, représentants des acteurs socioé-conomiques et organisations de la société civile des régions d’Ungheni, Calarasi, Falesti, Causeni et Trans-nistrian concernant les droits socioé-conomiques des jeunes.• Les activités de lobby et de pro-motion visant à garantir les droits socioéconomiques au niveau régional sont menées par les représentants des acteurs socioéconomiques et des organisations de la société civile des 4 régions. Ils ont été entraînés au sein du programme « Lobby et promotion dans le domaine du travail décent et droits socioéconomiques des jeunes ».

Programme « Travail décent et droits socioéconomiques des jeunes »L’axe du programme d’entraînement en Tra-vail décent et droits socioéconomiques des jeunes est de familiariser les représentants des acteurs socioéconomiques (syndicats, organisations d’employeurs, spécialistes dans le domaine de la jeunesse, l’emploi et autorités publiques) ainsi que les organisations de la société civile avec le concept de travail décent, l’Agenda de travail décent et les droits socioé-conomiques des jeunes visant leur promotion dans l’avenir.

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Programme « Citoyenneté active – un leader naissant »Le programme se centre sur le développement des capacités des jeunes : leadership, commu-nication efficace, travail en équipe et prise de décisions. Le programme prétend encourager les jeunes à identifier leurs propres qualités individuelles, reconnaître les qualités et valeurs de leurs collègues. Identifier des objectifs et types de communication, résolution de conflits, identifier l’importance des relations interpersonnelles ainsi que les qualités qui contribuent à les consolider, développer les capacités de négociation, évaluer les risques et promouvoir les décisions responsables en communauté et créer des plans de développe-ment personnel.

• La République de Moldavie met en pratique de nouvelles expériences de lobby et de promotion ainsi que de bonnes pratiques grâce à l’étude mené par la CNV aux Pays Bas, dans lequel 10 jeunes des 4 régions ont participé.• Les jeunes moldaves connaissent et exigent leurs droits suite à la campagne d’information menée par les médias locaux, régionaux et nationaux.

2e Objectif du projet« Les jeunes ont plus facilement accès à un travail décent » est assuré par les résultats suivants :

• Les causes de divergences entre l’éducation et les conditions du marché de travail ont été étudiées et analysées au sein de la recherche « Divergences entre l’éducation et les conditions du marché de travail 2013 », qui propose des recommandations aux acteurs concernés.• Un total de 40 personnes ont développé et mis en pratique leurs capacités de leadership lors des courses d’été « Citoyenneté active – un leader naissant ». Ce programme a été développé avec l’apport financier du Ministère de la jeunesse et des sports de la République de Moldavie »

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Ils sont restés à travailler dans le pays Lors de la réunion du Conseil consultatif Causeni, Nina a présenté son cas : son droit de démarrer une entreprise avait été violé, en particulier par rapport au terrain qui lui avait été offert pour y construire les locaux pour son salon de beauté. Étant concernée par la résolu-tion de son cas, Nina a négligé son développe-ment personnel et professionnel.

Elle a compris que pour développer une entre-prise avec succès. Il faut plus d’information et de connaissances. Quand elle a pris connais-sance du programme « Développement des capacités personnelles et professionnelles », Nina a décidé d’y participer. Apres l’entraîne-ment, elle est devenu plus assurée et solide. Impressionnée par les exemples de succès pré-sentés pendant l’entraînement, elle a décidé d’agir. Elle a appris à évaluer le marché local, comment faire le suivi des clients jour après jour, et quelles méthodes de promotion mettre en pratique. Elle a constaté que la location de son salon de beauté était très bonne et elle a commencé à réfléchir sur la qualité de ses ser-vices et a noter les actions de la concurrence.

Aujourd’hui, Nina dirige avec succès son salon de beauté et le nombre de clients a doublé de-puis 2012. Elle a l’intention d’élargir sa gamme de services, créant ainsi de postes de travail pour des jeunes professionnels.

• 240 jeunes diplômés ont amélio-ré leurs opportunités de trouver un poste de travail décent après avoir participé dans le programme « Dé-veloppement des capacités person-nelles et professionnelles pour les jeunes »

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Ce programme m’a motivée à rester, à ne pas émigrer vers un autre pays où j’aurais dû travailler illégalement. Je veux rester en Moldavie et bâtir mon avenir ici.

nina capatina23 ans, a tiré profit du programme « Développement des capacités personnelles et professionnelles »

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Elle a choisi la profession correcte Aliona était dans la 12e année et hésitait vers ou orienter ses études. D’un côté, elle consi-dérait la possibilité de suivre une profession qu’elle aime, liée au développement des personnes et, de l’autre, choisir une profession demandée par le marché de travail pour avoir une meilleur opportunité d’emploi. Lorsqu’elle a lu l’annonce du programme « Orientation professionnelle » elle a su qu’elle devait y participer.

Le programme lui a permis d’organiser ses pen-sées, d’apprendre à évaluer ses capacités et de comprendre les facteurs qui affectent sa future profession. Des tests et exemples donnés, spécialement celui de « échelle de développe-ment de profession », l’ont aidée à prendre une décision sur sa carrière.

Aujourd’hui, Aliona étudie en première année dans la faculté de psychologie et elle est très satisfaite de son choix, car elle aime connaître les personnes, les aider à découvrir leur propre personnalité. Ce projet a été décisif, non seu-lement pour sa carrière, mais aussi pour sa vie personnelle.

Aliona a de grands projets pour après sa gra-duation ; elle veut aider d’autres jeunes comme elle à découvrir leurs opportunités profession-nelles.

• Afin d’aider les jeunes diplô-més ou futures diplômés à trouver des études ou domaine de travail convenable pour eux, 16 professeurs d’éducation civique et psychologues scolaires ont été entraînés en orien-tation professionnelle et sont deve-nus, à leur tour, entraineurs dans ce domaine.• 400 jeunes personnes, hésitant des perspectives de leurs carrières, ont obtenu des réponses à leurs doutes pendant la participation dans le programme « Orientation profes-sionnelle des jeunes ».

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Je veux vraiment aider les jeunes qui n’ont pas encore choisi leur spécialisation, car la quasi-totalité des lycéens fait face à ce problème.

aliona Buslova19 ans, bénéficiare du programme «Orientation professionnelle»

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Des opportunités d’emploi égalitaires pour les jeunes Alexandru est un jeune optimiste qui sait comment se faire entendre. Il travaille comme chauffeur : transporte du pain dès Chisinau et le distribue dans différents points de vente. Il est fier d’être devenu père récemment, mais peu de personnes connaissent les pénuries de ce jeune homme pour subsister et soutenir sa famille. Il y a six mois, Alexandru cherchait dé-sespérément du travail ; il était prêt à faire tout type de travail physique, même s’il se déplace avec plus de difficulté que les autres en raison de son handicape de premier dégrée.

Il voulait s’informer davantage sur les op-tions d’emploi et il était ravi d’être invité aux activités pour les jeunes. Alexandru a participé dans un cours d’entraînement sur les droits socioéconomiques et le dialogue sociale, avec sa femme qui avait récemment accouché d’une fille et était, á ce moment-là, en congé maternité. Pour l’avenir, elle rêve d’emmener sa fille dans une crèche et de se lancer dans une entreprise familiale. Elle a obtenu son diplôme de masseuse après un entraînement organisé par l’association « Faclia ». Elle est convaincue que tout s’est passé pour son mieux et qu’il est important de penser positivement.

Le jeune couple parle de sa vie avec sagesse et maturité, et ils encouragent leurs pairs à être actifs, à fonder une famille, à jouir des enfants et, au même temps, à trouver des travails décents et à atteindre leur potentiel profes-sionnel.

3e Objectif du projet Que le jeunes connaissent mieux leurs droits socioéconomiques et soient plus motivés à participer, ayant un rôle social important. Ce troisième objectif a été atteint – « Les jeunes sont motivés et capables de se représenter eux-mêmes et de participer activement dans la société moldave » avec les réussites suivantes :

• La recherche « Situation actuelle dans le domaine des droits socioé-conomiques des jeunes 2013 » a dévoilé tous les enjeux de la situa-tion des jeunes de la République de Moldavie, montrant ainsi les direc-tions des actions pour l’amélioration de cette situation.• Pour défendre, de manière effi-cace, les droits des jeunes employés et pour réagir rapidement dans les cas où ces droits seraient violés, 160 membres et leaders des syndicats et des jeunes intéressés ont reçu de l’entraînement avec le programme « Les droits socioéconomiques des jeunes et le dialogue social ». Ce programme a été développé avec la contribution et l’expertise de la Confédération nationale des syndi-cats de Moldavie.

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J’ai compris que si nous connaissons nos droits et les exigeons, nous avons alors l’opportunité d’être respectés ; si bien beaucoup d’employeurs en Moldavie ne veulent même pas écouter un jeune handicapé, j’ai réussi à me faire entendre car j’ai levé ma voix !

alexandru ermurachi(24 ans)

et nadejda draganceaParticipants du programme « Les droits socioéconomiques des jeunes et le dialogue social »

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Maintenant, encore plus de jeunes aux deux côtés de la rivière Nistru savent qu’ils ont des droits socioéconomiques. Ils savent que le contrat de travail et le paquet social son très importants. De plus, ils sont au courant qu’il existe un réseau de jeunes à travers lequel ils peuvent échanger les bonnes pratiques et des idées avec leurs pairs de diverses régions.

Iulia todica18 ans, Transnistrie, participant du cours d’été « Citoyen actif – Leader naissant », membre de l’équipe mobile, a contribué à la création du réseau des jeunes « Transfrontière »

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Les rives de la Nistru unies par des jeunes Apres avoir participé dans le programme, Iulia s’est engagée dans les activités de l’équipe mobile et elle a contribué à identifier les jeunes qui, dans sa région, s’intéressaient au projet. Elle a participé dans des campagnes de sensibilisation pour les jeunes en organisant diverses activités pour la promotion des droits socioéconomiques, par le biais du réseau « Transfrontière » pour les jeunes : campagnes d’information, réunions à Causeni et Bender et aussi la distribution de brochures dans la rive gauche de la rivière Nistru. Avec ses collègues, elle a créé une plateforme de communication afin que le message touche un grand nombre de ses pairs. Iulia continue ses actions dans l’équipe mobile pour encourager les droits socioéconomiques de jeunes.

• Des jeunes personnes provenant des 4 régions et dont les droits socioéconomiques ont été violés peuvent chercher du conseil auprès d’une instance dédiée à ce but. Un total de 8 jeunes avocats a participé dans le programme « Droits socioé-conomiques en pratique », et ils sont devenus des Défenseurs de la jeu-nesse dans les régions du projet.• Les jeunes gens aux deux côtés de la Nistru coopèrent pour échanger des expériences et les meilleures pratiques à travers le Réseau pour le Jeunes POD –Partenariat orienté vers le Développement, créé au sein du projet.

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Travail décent pour les artistes Alexandru est un « passionné » de son travail : il a une grande imagination et il exprime avec son crayon des états d’amé que, en occasions, même mille mots n’arrivent pas à exprimer. Il est un caricaturiste, il dessine dès qu’il était un enfant. Or, après avoir obtenu son diplôme de la Faculté de Beaux-arts, il n’a pas réussi à trouver un travail rémunéré. Il est alors parti à l’étranger avec sa femme, Olga. Forcés par les circonstances, ils ont travaillé illégalement, très dur, dans un domaine autre que celui des arts. Ils avaient le mal du pays, alors ils sont retournés chez eux et ils ont décidé d’utiliser le talent d’Alexandru.

Ils ont commencé par des exhibitions, organi-sées au niveau régional et ils prenaient aussi de petites commandes, tel que des caricatures pour des fêtes. Actuellement, Alexandru et Olga créent des pièces d’art exceptionnelles conçues pour transmettre un message au grand public.

Olga et Alexandru sont du même avis ; ils analysent le contenu des caricatures ensemble. Tous deux ont participé au lancement du projet « Travail décent pour la jeunesse », sa théma-tique leur a intéressé après avoir, eux-mêmes, vécu des expériences de travail (pas décentes). Puis, ils ont proposé de créer une série de caricatures pour créer conscience parmi les employeurs et les employés de leurs rôles dans les relations de travail. Des caricatures ont été spécifiquement créées pour afficher le respect et la négligence des droits socioéconomiques dans la pratique. Ces œuvres seront exposées aussi dans les autres régions du pays, dans le but de promouvoir le concept de « Travail décent pour la jeunesse ».

En Moldavie il est possible d’avancer profes-sionnellement et il est possible de trouver un travail bien rémunéré, car de bons spécialistes sont toujours en demande et appréciés dans tous les domaines.

Nous devons toujours viser et rechercher de nouveaux enjeux, saisir toutes nos opportu-nités pour un avenir prometteur. Pour ceux qui n’ont pas encore trouvé un bon travail, n’oubliez pas qu’il est possible de devenir votre propre boss et, ici, devenir un entrepreneur est une solution fantastique. Le tout est dans vos mains.

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alexandru(30 ans) & Olga Placintajeunes entrepreneurs

Il est trop facile de courir et d’éviter la réalité ailleurs, dans un pays étranger ; travailler illégalement sans aucune perspective, mais on oublie trop rapidement notre pays de naissance, où nous avons étudié et qui a toujours espéré un avenir fructueux. S’évader de la réalité n’est pas une solution convenable.

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La Valeur ajoutée offerte par les jeunes aux entreprisesL’écart entre les expectatives des employeurs et le niveau d’entraîne-ment des jeunes réduit les chances des jeunes d’être employés et, par conséquent, le taux de chômage chez les jeunes continue à être le plus haut par rapport aux autres tranches d’âge.

De nombreux obstacles touchent la disponibilité de jeunes employeurs de considérer des candidats jeunes. D’un côté, la principale préoccupa-tion des employeurs et le potentiel de productivité des jeunes diplômés et leur manque d’expérience.

De l’autre côté, certains aspects du future employé sont essentiels pour les candidats ainsi que les conditions établies par l’entreprise et celles considérées illégales découragent les jeunes.

Au même temps, les apports des jeunes employés sont évidents pour les employeurs : des compétences professionnelles en plus des valeurs, attitudes et comportements des jeunes. Afin de pouvoir tirer profit du potentiel des jeunes et de créer une entreprise avec un environnement fonctionnel et de développement durable, il faut réorganiser et adap-ter l’entreprise a la perspective des jeunes.

RecHeRcHe et RecOmmandatIOnS

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Des raisons pour embaucher des jeunes(Des valeurs, attitudes et comportements bénéfiques):• Ils ont de compétences élevées dans la maî-trise d’ordinateurs ;• Ils utilisent les nouvelles technologies, parti-culièrement celles liées à l’informatique ;• Ils parlent des langues étrangères ;• Ils affichent une meilleure capacité d’ap-prentissage ;• Ils sont plus flexibles face aux demandes de l’employeur ;• Ils s’adaptent facilement aux changements ;• Ils sont créatifs, non conformistes et ils défient l’inertie ;• Ils expriment des idées novatrices pour le développement d’opportunités ;• Ils ont l’énergie nécessaire pour mettre en pratique une approche novatrice.

Des employeurs attirants pour les jeunes sont ceux qui :• Offrent des perspectives de croissance pro-fessionnelle ;• Offrent de la stabilité à ses employés ;• Ont une bonne réputation comme entreprise ;• Offrent un salaire compétitif ;• Sont responsables face à ses employés ;• Ont une perspective d’avenir pour l’entre-prise ;• Apprécient le professionnalisme entre les collègues et les supérieurs ;• Créent un environnement positif au sein de l’équipe.

Recommandations :Pour les jeunes :• Participer dans des activités qui permettent de développer les capacités individuelles ;• Faire du bénévolat pour acquérir de l’expé-rience ;• Connaître vos droits socioéconomiques ;• Tirer avantage des services d’orientation professionnelle offerts par les diverses organi-sations.

Pour les patrons :• Maintenir un dialogue avec les institutions éducatives pour contribuer à réduire l’écart du marché de travail ;• Entamer des programmes de volontariat et de stages d’entraînement ;• Adapter les pratiques de gestion au cadre légal, aux valeurs et expectations des jeunes ainsi qu’à des pratiques efficaces et innovantes dans son domaine.

Pour les institutions éducatives :• Maintenir un dialogue avec les entreprises et les organisations patronales pour contribuer à diminuer l’écart du marché de travail ;• Développer des projets extrascolaires tels que l’entraînement pour le développement des capacités vocationnelles et personnelles.

Pour les syndicats :• Lobby pour encourager le travail décent pour les jeunes ;• Participer dans des activités visant le déve-loppement de compétences des jeunes.

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Les jeunes apportent de l’énergie, la volonté de créer et l’enthousiasme dont toute entreprise a besoin pour son expansion. Un employé jeune s’adapte facilement, communique de manière efficace et offre des initiatives de valeur que nous sommes ravis de prendre en considération. Les clients sont attirés par une équipe jeune et énergique qui représente un grand avantage face à la concurrence.

Vasile Grosu35 ans, patron, propriétaire d’un magasin, Ungheni.

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Des employés jeunes – un avantage compétitif Vasile Grosu et l’un des employeurs qui reçoit des candidats sans expérience, mais qui offrent beaucoup d’enthousiasme. Tous ses employés sont jeunes et, l’un d’entre eux, a des besoins spécifiques. Les employés sont très satisfaits du fait que leur employeur est amical et que leur équipe est gaie, jeune et consolidée.

Les employés jeunes indiquent qu’au début, ils ont eu une période d’essai pour l’entraîne-ment. Cette période leur a offert la possibilité de s’adapter et de comprendre les exigences de leur travail pour le rendre plus facile dans l’avenir.

Tous les employés sont légalement embauchés, avec des contrats de travail, des salaires payés de manière totale et officielle et les contrats sont discutés et négociés par l’employeur. Vasile Grosu pourrait devenir un modèle d’exemple pour d’autres employeurs en ce qui concerne la motivation et l’embauche des jeunes.

• L’étude « Valeur ajoutée des jeunes en faveur des entreprises » a été menée au sein du projet « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioé-conomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile ».

La version complète de cette étude et disponible sur le site internet du projet : www.muncadecenta.md

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Divergences entre les exigences de l’éducation et du marché de travailLes diplômés d’institutions d’éduca-tion supérieur, moyenne, spécialisée et secondaire font face à des diffi-cultés au moment de l’embauche puisque leurs spécialités ne sont pas requises au marché de travail ou alors, car le niveau de professionna-lisme et les compétences des jeunes ne s’adapte pas o poste de travail.

L’écart entre les exigences du mar-ché de travail et l’offre de candidats jeunes est le résultat de programmes éducatifs démodés, sans un véri-table dialogue entre les institutions éducatives et les entreprises, du manque d’opportunités d’entraîne-ment professionnel et d’orientation professionnelle.• Les programmes d’études sont très théoriques ;• Les programmes ne s’adaptent pas aux technologies modernes ;• Les mécanismes d’interaction entre les entreprises et les institu-tions éducatives sont sous-dévelop-pés ;• Le manque de continuité dans les opportunités d’entraînement profes-sionnel ;• Manque de services d’orientation professionnelle ;

Tout ceci touche non seulement la compétitivité des entreprises et les possibilités d’emploi des jeunes, mais

RecHeRcHe et RecOmmandatIOnS

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Critères de sélection d’employés :• Expérience de travail dans le domaine – 81%• Capacités professionnelles – 71,4%• Responsabilité dans la réalisation du travail – 61,9%• Compétences professionnelles pour l’identi-fication et résolution de problèmes – 61,9%• Education – 57,1%• Recommandations de professionnels – 42,9%• Études additionnelles certifiées – 38,1%• Recommandations de connaissances, fa-mille, etc. 23,8%

Causes des divergences entre l’éducation et les exigences du marché de travail :• Programmes d’études très théoriques ;• Des Programmes qui ne s’adaptent pas aux technologies modernes :• Les mécanismes d’interaction entre les entreprises et les institutions éducatives sont sous-développés ;• Le manque de continuité dans les opportuni-tés d’entraînement professionnel ;• Manque de services d’orientation profession-nelle ;

Changements indispensables pour réduire l’écart du marché de travail :1. Révision du contenu de l’entraînement voca-tionnel des institutions d’entraînement ;2. Équipe d’enseignants mieux qualifiée ;3. Mise à jour du matériel et des technologies dans les institutions d’entraînement vocation-nel ;4. Intensification des opportunités de stage pour élèves et étudiants ;5. Création des conditions légales pour faciliter la collaboration interinstitutionnelle.

Options de coopération entre les patrons et les institutions éducatives :1. Spécialistes entraînés par les institutions d’entraînement vocationnel selon les prévisions d’avenir des employeurs ;2. Suivi des écoles par les entreprises dans des domaines spécifiques ;3. Mise à jour des cours pour les enseignants au sein des entreprises privées.

aussi la situation des jeunes diplô-més d’institutions d’éducation voca-tionnelle, moyenne et supérieure.

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L’expérience du bénévolat compte bien Ludmilla a obtenu son diplôme du Collège pédagogique « Alexandru cel Bun » de Calarasi et cherchait du travail. Elle a partout reçu la même réponse « vous êtes jeune et vous n’avait pas d’expérience ». Elle a donné son CV à beaucoup d’organisations mais elle n’a pas été convoquée pour les entretiens.

Pendant ses études, Ludmilla a fait du béné-volat pour une institution qui encourage un mode de vie sain. Il se trouve que, au moment précis, il y avait un poste de travail disponible dans cette organisation.

En été 2013, Ludmilla avait participé dans les cours d’été organisés par le projet et elle a dit qu’elle avait compris comment une équipe efficace fonctionne et, après sa participation dans le programme « Développement des capacités personnelles et professionnelles », Ludmilla a appris comment tirer avantage de cette offre, en présentant ses avantages de la manière la plus favorable. Elle a donc réussi à obtenir le poste de travail, elle est employée et développe sa carrière au sein de son domaine de spécialisation.

Actuellement, Ludmilla est membre du Comité consultatif de Calarasi, en tant que représen-tant de la jeunesse et elle participe de manière constante dans la promotion des droits so-cioéconomiques des jeunes à travers le réseau ROST.

L’étude « Divergences entre l’édu-cation et les exigences du marché de travail » menée au sein du projet « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Mol-davie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile »

La version complète de cette étude est disponible sur le site internet du projet : www.muncadecenta.md

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J’ai utilisé mon expérience en tant que volontaire pour obtenir ce travail. Je suis très satisfaite de mon travail : c’est ma nouvelle maison et me collègues sont devenus mes amis.

Ludmila Iacubovschii20 ans, participant du programme « Développement des capacités personnelles et professionnelles »

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Situation actuelle des droits socioéconomiques des jeunes en 2013Une fois terminés leurs études dans les institutions éducatives, la plupart des jeunes n’arrivent pas à trouver du travail. Dans les zones urbaines les jeunes ont plus d’opportunités d’emploi par rapport aux zones ru-rales. Ceux qui sont embauchés, font face à des obstacles et beaucoup de diplômés sont forcés á quitter le pays.

Malgré les efforts significatifs faits récemment pour adapter la légis-lation moldave à la norme interna-tionale, de nombreuses catégories sont encore déprotégées, particu-lièrement les jeunes. Leurs droits au salaire, horaire de travail, sécurité et santé sont violés. Le Programme national pour travail décent 2012-2015 vise à changer la situation à travers une meilleure gouvernance du marché de travail, la promotion du travail décent et un meilleur sys-tème de protection sociale.

Les jeunes du pays, particulièrement dans les régions du projet (Unghe-ni, Calarasi, Falesti et Causeni), ne ressentent pas encore les effets de ces mesures. Ils font état de nom-breuses violations des droits so-cioéconomiques dans leurs relations avec les patrons. Simultanément, les jeunes sont à l’ origine de quelques difficultés car ils ne comprennent

RecHeRcHe et RecOmmandatIOnS

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Apres la graduation, les jeunes :• Trouvent immédiatement du travail – 22%• Quittent le pays pour travailler á l’étranger – 17,7%• Ne trouvent pas du travail – 57%

Difficultés d’emploi pour les jeunes :• Offre d’emploi sans contrat de travail ;• Demande de travail additionnel sans rému-nération ;• Discrimination fondée sur les principes politiques ;• Manque de systèmes pour rémunération égalitaire• Expérience professionnelle requise ;• Manque de matériel de travail.

Recommandations :Pour les institutions éducatives :• Développer davantage des compétences (communications, négociation, résolution de problèmes, etc.) • Entraînement vocationnel pratique ;• Activités d’information sur les avantages d’un emploi légal ;• Courses d’entreprenariat optionnels.

Pour les syndicats :• Renforcement de la collaboration avec les institutions éducatives et des jeunes ;• Activités pour la compréhension des droits selon la loi.

Pour les associations patronales :• Réduction de la fluctuation grâce au respect des droits socioéconomiques des jeunes ;• Diffusion d’information sur les droits socioé-conomiques parmi les employés ;• Joindre des activités avec les décideurs afin de modifier le cadre légal.

Pour les jeunes :• Participer dans les activités pour développer davantage des capacités ;• Acquérir de l’expérience à travers le volon-tariat.

pas que leur niveau de qualification ne correspond pas aux exigences de la position, la situation du marché de travail ou les opportunités d’emploi.

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Depuis que nous sommes nos propres patrons, j’ai compris que mieux vaut être le chef d’un un village que pion dans une grande ville.

Oxana (25 ans)

et Serghei BreahnaDes jeunes orientés par un travailleur en assistance

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Ils ont créé leurs propres emplois Malgré le fait que près de 70% des toutes les familles jeunes ont, au moins, un de leurs membres travaillant ailleurs, Oxana et Serghei Breahna sont tous deux encore dans un village, en Moldavie, avec leurs deux enfants.

Apres avoir reçu leurs diplômes, les deux jeunes sont fièrement retournés dans leur village. Or, leurs études ne se sont pas traduites en emploi. Oxana était programmeuse et Serghei, spécialiste en télécommunications.Leur seul choix a été de travailler dans le ma-gasin de leurs parents en tant qu’assistant et chauffeur livreur.

Ça a été le projet « Travail décent pour la jeunesse » qui les a motivés à travailler avec conviction, malgré les circonstances. Apres la célébration du jour pour le travail décent, organisé par le projet, ils ont été assistés et encouragés à rendre encore plus profitable l’en-treprise que leurs parents avaient entamé.Actuellement, le magasin est devenu leur deu-xième maison, ou Oxana et Serghei travaillent la journée entière. Chaque produit en vente et soigneusement analysé par le jeune couple, en fonction de la demande du marché, étant donné qu’ils connaissent bien les lois de l’offre et la demande.

Grace au progrès obtenu et à la croissance de bénéfices, le couple a récemment renouvelé sa maison et ils ont même été choisis comme par-rains dans un mariage. Ils croient fermement qu’en travaillant dur, avec un but bien défini, il est possible de créer son propre travail, il faut tout simplement avoir confiance en soi-même et être responsable.

L’étude « Situation actuelle dans le domaine des droits socioéco-nomiques des jeunes 2013 » a été menée au sein du projet « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioé-conomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile ».

La version complète de cette étude et disponible sur le site internet du projet : www.muncadecenta.md

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Un projet avec une portée telle que celle de « Travail décent pour la jeu-nesse » ne peut pas se terminer sans des « produits » spécifiques pour assurer sa continuité. Apres l’abou-tissement de toutes les activités du projet, les structures établies au sein du projet continueront à fonctionner en faveur de la promotion assurer les droits socioéconomiques des jeunes.

Le premier, et le plus durable, de ces résultats est ROST – Réseau d’organisations pour la promotion et le respect des droits socioécono-miques des jeunes en la République de la Moldavie. Ce réseau national va encourager l’inclusion socioécono-mique des jeunes gens et facilitera le dialogue social par le biais de la création du Plan d’action pour la jeunesse 2014-2016.

cOntInuItÉ du PROJet

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Réseau ROSTROST (le réseau d’organisations pour la promo-tion des droits socioéconomiques des jeunes en la République de la Moldavie) est une structure de coopération, sans personnalité juridique, établie le 22 janvier 2014, dans le but de déve-lopper des politiques en faveur de la jeunesse dans le domaine de la promotion et le respect des droits socioéconomiques des jeunes, au niveau régional et national.Le réseau compte 27 organisations de la socié-té civile, des institutions publiques et privées engagées en faveur des jeunes qui se sont toutes mises d’accord pour coopérer et joindre leurs actions et résultats, information partagée et soutien, développer des partenariats et faci-liter l’échange des meilleures pratiques.Les objectifs stratégiques du réseau ROST sont :1. Renforcer le cadre institutionnel du réseau ROST ;2. Permettre aux jeunes de connaître et exiger leurs droits socioéconomiques ;3. Adapter le cadre normatif du marché de travail aux besoins des jeunes.

• L’étude des difficultés auxquelles les jeunes font face au moment de joindre le marché de travail, a conduit à ROST à créer l’Agenda socioéconomique de la jeunesse : un ensemble de mesures et de recom-mandations visant à garantir le bie-nêtre socioéconomique des jeunes en la République de la Moldavie.

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L’Agenda socioéconomique pour la jeunesse propose les domaines d’intervention suivants :

1. Domaine d’intervention Droits socioéconomiques des jeunesActions recommandées :• L’inclusion d’un module sur les droits socioé-conomiques et leurs mécanismes de mise en pratique dans le cours d’éducation civique ;• Motivation des jeunes à devenir membres des syndicats pour promouvoir et protéger les droits et intérêts socioéconomiques au lieu de travail ;• Création d’assistance spécialisée et services d’orientation pour les jeunes dans le domaine des droits socioéconomiques ;• Développement de programmes d’entraî-nement de lobby et défense des jeunes et des acteurs socioéconomiques ;• Création et développement des réseaux et organisations cadres pour la promotion des droits socioéconomiques des jeunes.

2. Domaine d’intervention Compétences individuelles des jeunesActions recommandées :• Création des mécanismes pour assurer la qualité de l’éducation non-formelle ;• Développement et mise en pratique des pro-grammes éducatifs axés sur le développement des compétences des enfants et des jeunes ;• Développement et offre de l’éducation non-formelle orientée vers le développement individuel et les compétences clés ;• Création et mise en marche de projets pour la participation des jeunes dans les activités de

Agenda socioéconomique pour la jeunesse L’Agenda socioéconomique pour la jeunesse vise les acteurs publics, décideurs, mais aussi les jeunes qui doivent choisir une profession ou avancer dans leur travail. Ce document d’intervention a été rédigé suivant l’initiative et la contribution des jeunes, participants so-cioéconomiques (syndicats, patrons, autorités locales, institutions publiques spécialisées), des représentants des organisations de la société civile des 4 districts de la Moldavie (Ungheni, Falesti, Calarasi et Causeni) et la région de Transnistrian ; tous participants dans les activités du projet « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation de la jeunesse et la société civile de la Moldavie. »

Avec la promotion de l’Agenda socioécono-mique pour la jeunesse, ROST vise la valorisa-tion des processus liés à la mobilisation des ac-teurs socioéconomiques (ministères, syndicats, autorités publiques, employeurs, institution spécialisées en éducation et emploi) et leur participation active pour assurer les droits so-cioéconomiques et la résolution des problèmes auxquels la jeunesse fait face actuellement.

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bénévolat et dans la vie politique, économique et sociale ;• Promotion des programmes de mobilité pour les jeunes ;• Promotion de l’éducation de l’esprit d’entre-preneur ;• Création de mécanismes pour la mise en pratique de la Loi sur le volontariat.

3. Domaine d’intervention Capacités professionnelles des jeunesActions recommandées :• Expansion des zones qui offrent les services d’orientation professionnelle, assistance et emploi pour les jeunes diplômés ;• Optimisation des projections du marché de travail au moyen et long terme ;• Création d’un cadre national pour garantir la qualité de l’entraînement vocationnel ;• Modification du curriculum pour augmenter le nombre d’activités pratiques dans l’entraîne-ment professionnel des jeunes (au moins 25% du total d’activités éducatives) ;• Développement d’un mécanisme de partici-pation des entreprises dans la mise au jour des curricula par rapport aux exigences du marché de travail actuel ;• Développement d’un cadre réglementaire et promotion de types d’éducation attirants ;• Développement des normes du travail adaptées aux besoins (exigences) du marché de travail, avec la participation du secteur privé ;• Actualisation de la base de matériel et tech-nique des institutions éducatives ;• Développement de programmes d’entraî-nement professionnel et personnel au lieu de travail (mentors, tuteur, coaching et formation continue).

4. Domaine d’intervention Dialogue civique et socialActions recommandées :• Amélioration des activités d’inspection de travail – sécurité et sureté au travail ;• Incitations fiscales pour les jeunes entrepre-neurs ;• Création d’un cadre légal, institutionnel et financier pour développer l’économie sociale ;• Incitations fiscales pour les entreprises qui emploient des jeunes spécialistes ;• Amélioration de la conscience des patrons sur les opportunités égalitaires pour les jeunes et le respect des principes de travail décent pour les jeunes ;• Sensibilisation des employeurs à propos des capacités, connaissances et compétences acquises à travers l’éducation non-formelle et informelle ;• Reconnaissance, de la part des employeurs, des stages réalisés par les jeunes pendant leurs études comme expérience de travail dans leur domaine ;• Optimisation des activités de surveillance du travail des enfants, de la part du Plan d’action national, pour l’élimination et prévention des pires formes de travail des enfants ;• Renforcement du dialogue social et civil pour faciliter la communication et coordination des activités conjointes des acteurs socioé-conomiques (syndicats, patrons, et autorités publiques) et de la société civile en vue de contribuer à l’intégration socioprofessionnelle des jeunes.

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Les femmes, en particulier les jeunes, peuvent avoir un impact sur la mentalité de la communauté. Et Ainsi, promouvoir les valeurs d’égalité d’opportunités et les droits de femmes qui donnent des résultats et, dans l’avenir, apportent les reformes sociales qui tellement nous manquent.

eugenia Rotari 30 ans, membre du réseau ROST

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Les femmes entrainent le changement Eugenia travail pour le Conseil du District Un-gheni et elle et membre de l’ONG « Le femmes pour l’avenir » qui encourage les droits des femmes. Pendant le projet, Eugenia a participé dans l’entraînement pour les acteurs socioé-conomiques des 4 régions. Le, elle a appris à planifier et organiser des activités de lobby et de militance.

Dans le plan d’activités de l’organisation elle a inclut des activités d’information pour les femmes liées aux droits socioéconomiques. Elle organise des réunions pour des femmes des zones rurales, où elles apprennent l’importance de connaître et défendre leurs droits dans les relations de travail.

Elle a participé en la création de la straté-gie ROST et le plan d’action 2014-2016 qui comprend les acteurs socioéconomiques des régions : institutions publiques, représentants de la société civile et des entreprises qui ont besoin d’augmenter leur capacité et d’adopter une approche multisectorielle.

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D’étudiant à volontaire Mariana a appris sur le volontariat grâce à un collègue de la faculté de médecine qui lui a dit que ses activités de volontariat avec l’asso-ciation « Faclia » étaient très intéressantes et utiles. La jeunes femme a visité l’association et a timidement demandé si elle pouvait devenir volontaire. Même si elle n’était pas très claire sur son rôle en tant que volontaire, elle était sure qu’elle devait développer de la confiance en elle-même, se débarrasser de la timidité et développer des capacités de leader.

Étant donné que, dans sa lettre de motivation, elle a exprimé son désir de développer des capacités et de participer dans des activités entre pairs, Mariana a participé dans le cours d’entraînement pour les futurs membres de l’équipe mobile. Là, elle a appris à planifier et organiser une activité d’information et com-ment en évaluer les résultats.

Consciente de la signification de travail décent, elle a participé avec beaucoup d’intérêt dans l’organisation de 12 activités de sensibilisation pour les jeunes et les employeurs. En outre, elle a réussi à rendre populaire le sujet dans l’institution où elle travaille et Valeriu Jardan, le directeur du Collège, a mentionné que la présentation de Mariana sur les droits so-cioéconomiques serait recommandée pour les classes de maîtrise et les professeurs d’éduca-tion civique en tant que matériel éducatif et il a donné son soutien pour la création d’un stand d’information á l’intérieur de l’école.

Mariana a informé plus de 350 pairs et, actuellement, elle étudie dans la Faculté de médecine.

Équipe mobileL’équipe mobile est intégrée par 24 jeunes dy-namiques, entraînés au sein du projet « Travail décent pour la jeunesse – pour l’amélioration de la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie à travers l’autonomisation des jeunes et de la société civile en Moldavie » qui travaillent ensemble pour améliorer la situation socioéconomique des jeunes en Moldavie. Pour ceci, ils fournissent d’amples informations sur leurs droits et le travail décent. Les membres de l’équipe mobile encouragent et soutiennent les activités de bénévolat et l’activisme civique pour assurer le développement personnel, amé-liorer la confiance en soi-même et développer les compétences de leadership des jeunes.

Le principe d’activité de l’équipe mobile est l’éducation par les pairs, à travers l’organisation de diverses activités non-formelles pour les pairs. Toutes les activités sont bien préparées, structurées et planifiées, avec des objectifs d’apprentissage qui développent les capacités et changent l’attitude des jeunes.

Les activités de l’équipe mobile ont lieu dans des lycées, salles de sports, ONG locales, centres de jeunesse et cours d’été des 4 régions du projet – Ungheni, Calarasi, Falesti et Causeni.

Une équipe mobile a été créée dans le but de promouvoir les droits so-cioéconomiques de jeunes dans les 4 régions du projet. Ces jeunes volon-taires entraînés mènent des acti-vités informatives pour les jeunes. L’équipe mobile, aussi, continuera sa mission pour les années à venir.

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Je vais continuer comme volontaire dans plusieurs organisations pour les jeunes, car j’ai accumulé de l’expérience dans les activités du projet qui devrait être partagée avec autant de jeunes que possible.

mariana nica19 ans, membre de l’équipe mobile, volontaire de l’association « Faclia »

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Il a fait preuve de ses compétences En 2009, Vasile a participé dans le Club pour retrouver en emploi, dans le but d’apprendre comment se comporter avec les employeurs puisqu’il cherchait un emploi depuis déjà un moment. Pendant un mois, il a reçu l’assistan-ce de « Faclia » pour la recherche de l’emploi désiré. Avec les activistes de l’association, Vasile a cherché des opportunités de travail dans les pages de journaux locaux, stands d’in-formation de la ville, bureaux d’emploi, mais ils ne cherchaient pas des avocats.

Quand la mairie d’Ungheni a publié dans son site internet le poste d’un avocat, Vasile était prêt pour ce défi. Il s’est très bien présenté lors de l’entretien et son nouveau CV était rédigé en format Europass. Le salaire n’était pas très élevé, mais il était très content d’avoir été ac-cepté malgré ses troubles de langage et le fait que certains employeurs n’avaient même pas la patience de l’entendre.

Actuellement, Vasile est un avocat de la mairie d’Ungheni et il est respecté par le Maire et ses collègues.

Il représente la Mairie dans la cour, rédige les contrats d’acquisition et autres documents suivant la loi. Son salaire a été augmenté et maintenant Vasile peut se permettre de se déplacer tous les jours dès son village, jusqu’à son travail dans la ville.

Vasile est le fondateur d’une ONG dans son village et il veut développer des services d’in-formation et d’assistance pour les jeunes. C’est pour cette raison qu’il a décidé de participer dans le programme « Droits socioéconomiques en pratique », pour devenir un défenseur des jeunes et offrir de l’assistance dans le domaine des droits socioéconomiques pour les jeunes.

Les jeunes des régions d’Ungheni, Falesti, Calarasi et Causeni sont désormais plus protégés grâce aux Défenseurs de la jeunesse. Des avocats, âgés de 24 à 30 ans, entraî-nés au sein du projet « Des Droits socioéconomiques en pratique », sont prêts à agir en cas de violations des droits socioéconomiques pen-dant les phases d’embauche ou dans le travail. Les services spécialisés et l’approche amicale ont gagné la confiance des jeunes dans les ré-gions et, à l’ avenir, les Défenseurs de la jeunesse vont élargir la portée de questions à résoudre et travaille-ront de près avec des experts de la CNSM pour les cas de consultation.

Programme « Droits socioéconomiques en pratique »Le Programme « Droits socioéconomiques en pratique » représente l’occasion pour un apprentissage inventif pour les jeunes moti-vés des régions d’Ungheni, Calarasi, Falesti et Causeni.

Le but du programme et de développer les capacités de 8 jeunes des régions dans le do-maine des droits socioéconomiques et de créer un service communautaire de « Défenseurs de la jeunesse ».

Les « Défenseurs de la jeunesse » participent actuellement dans l’identification et résolu-tion de cas de violations des droits dans les relations de travail et d’assistance légale pour les jeunes des 4 régions.

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Les jeunes handicapés ne sont pas considérés comme des employés potentiels. Pour avoir une opportunité, ils doivent développer leurs capacités techniques et pratiques. C’est pour cette raison que j’encourage l’idée de développer un cadre légal pour l’entraînement professionnel à travers des stages .

Vasile Gaviuc29 ans, participant du programme « Droits socioéconomiques en pratique », Défenseur de la jeunesse dans les affaires liées au travail.

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Pour des entrepreneurs potentielsÀ la recherche d’un travail, vous pou-vez prendre en considération l’option de vous lancer dans une entreprise. Le test suivant peut vous aider à décider si l’entrepreneuriat est une option pour vous.Le test contient 50 affirmations sur les qualités communes des entrepreneurs. Lisez chaque affirmation pour déterminer si vous vous y re-trouvez ou pas. Si l’affirmation est valable pour vous, entourez le numéro correspondant dans la colonne « Vrai ». Si l’affirmation et fausse pour vous, entourez le numéro dans la colonne « Faux ».

test

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AFFIRMATION VRAI FAUx

J’exagère souvent 1 2Je persiste face aux défis 2 1Je suis résolu s’il le faut 2 1J’ai besoin de gens autour de moi quand je travaille 1 2Je ne me considère pas une personne qui peut être dirigée 1 2Je suis organisé 2 1J’ai une connaissance profonde de ventes et marketing 2 1Je peux réaliser plusieurs tâches simultanément 2 1Je n’écris pas facilement 1 2Je me frustre facilement 1 2Je suis créatif 2 1Je prends des risques 2 1Il m’arrive souvent de ne faire confiance à me propres instincts 1 2J’aime travailler de manière indépendante 2 1Je ne suis pas optimiste 1 2Je ne veux pas être pressionné par le temps 2 1Je ne suis pas très compétitif 1 2Je travail du moment que le travail m’est satisfaisant 2 1Je n’aime pas les emplois de temps strict 1 2Je suis proactif 2 1J’aime les changements 2 1J’ai des difficultés pour prendre des décisions 1 2Je suis orienté vers les résultats 2 1J’ai confiance en mes compétences 2 1J’ai des problèmes pour avoir de nouvelles idées 2 1

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Je n’aime pas travailler avec les détails 1 2Je suis un visionnaire 1 2Je ne suis pas à l’aise sans la certitude d’un salaire 2 1Je fais attention aux détails 1 2J’ai beaucoup d’idées d’entreprises pour me lancer 2 1J’ai des problèmes pour assister à des réunions 2 1Je me laisse distraire facilement 1 2Les longues journées de travail ne me dérangent pas 1 2Je sais ce qu’un plan de business implique 2 1Jai du charisme 2 1Je n’ai pas peur de faire des sacrifices 2 1J’aime établir des objectifs définis pour moi 2 1Je crains être endetté 2 1Je préfère qu’on me dise quoi faire 1 2Je suis impatient 1 2Je pense constamment comment améliorer les choses 1 2J’aime résoudre des problèmes complexes 2 1Je n’aime pas les mathématiques 2 1J’ai tendance à inculper les autres quand quelque chose ne va pas bien 1 2J’ai compris la différence entre un échec et un contretemps 1 2

2 1On m’a souvent dit que je suis têtu 2 1Je suis prêt à investir toutes mes épargnes 2 1Je n’aime pas diriger d’autres personnes 2 1TOTAL

49

Tenant compte des risques pertinents, il est important de connaître vos vertus et vos fai-blesses avant de prendre une décision.Si le résultat de votre test est bas ou moyen (au-dessous de 84), vous devriez peut-être reconsidérer vos options.

Les personnes avec des résultats bas (50-66) devraient, en particulier, parler avec les membres de la famille, amis et professionnels dans ce champ avant de quitter son emploi. Certes, les obstacles insurmontables sont peu nombreux (vous pouvez apprendre qu’est-ce qu’un plan de business, améliorer les com-pétences pour mieux gérer votre temps et la gestion des relations), il est possible d’argu-menter qu’il existe des personnes qui ne sont pas faites pour devenir des entrepreneurs. Si, par exemple, vous percevez les risques comme des obstacles et vous préférez qu’on vous dise quoi faire et que vous n’avez pas la moindre idée de quelque chose pour créer, vendre ou améliorer, alors se lancer dans une entreprise n’est pas la solution.

Mais si, au contraire, vous avez obtenu un résultat élevé (84-100), ou vous savez ce qu’il faut pour démarrer votre propre entreprise, il est essentiel d’explorer vos options et de com-mencer à réaliser vos plans.

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cOmment VOuS PRÉSenteR LORS d,un entRetIen de tRaVaIL

Optimisez vos possibilités de décrocher le travail que vous désirez, suivant les recomman-dations suivantes :

Présentez-vous au réceptionniste. Dites-lui votre nom, heure du rendez-vous, nom du recruteur ; parlez de manière claire et polie.

Souriez et soyez prêt à serrer la main. Saluez le recruteur avec une poignée de main ferme, que ce soit un homme ou une femme (personne n’apprécie une poignée de main faible). Regardez toujours dans les yeux de la personne à laquelle vous serrez la main. Souriez avec confiance. N’ayez pas peur de faire des gestes pendant la réponse à une question, cela montre de l’enthousiasme.

Entrez dans le bureau et attendez à prendre la place qu’on vous propose. Un contact visuel soutenu montre de la confiance et de l’intérêt. Attendez que le recruteur aie fini de poser la question pour commencer à donner votre réponse. L’idéal est de réfléchir pendant quelques secondes avant de répondre. Regardez le visage de la personne concernée, ne regardez pas par terre ou de côté.

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Soyez confiant. Ne faites pas des bruits avec vos mains ou pieds, ne fumez pas, pas des gomme à mâcher.

Parlez clairement. Evitez de bégayer, ceci montre manque de confiance. Parlez dans un ton sûr qui dénote de la confiance.

Écoutez avant de parler. Soyez sûr d’avoir compris la question. Si non, demandez au recruteur de clarifier. N’ayez pas peur de prendre un peu de temps avant de répondre. Les recruteurs sont impressionnés par les personnes qui pensent avant de parler.

Ancient employeurs. Ne dites jamais du mal de votre employeur actuel ou ancien. Peu importe combien travail vous déplaisait, trouvez une manière de faire emphase sur le côté positif de l’expérience.

Soyez honnête. Ne mentez pas quand on vous demande à propos de quelque chose que vous n’avez pas fait, car la question suivante sera : « Je veux en savoir plus ! »

Maîtrisez votre CV. Soyez prêt à parler de tous les faits écrits dans votre CV. Beaucoup de personnes inventent des expériences dans leurs CV. Évitez cette ruse, car la seul point de repère du recruteur sur vous, c’est le CV que vous présentez.

Ne montrez pas vos faiblesses. La plupart du temps, à la fin de l’entretien, les deux parties commencent à se sentir à l’aise. Ne laissez pas cette sensation de confort vous laisser dire des choses que le recruteur ne doit pas connaître. Limitez-vous au champ professionnel.

Soyez persuasif. Dites-lui que vous êtes certain d’avoir les qualités nécessaires pour ce poste et que vous aimeriez beaucoup l’obtenir. Très peu de candidats font ceci à la fin de l’entretien.

Reprendre le contact. Demandez au recruteur quand et comment attendre la réponse.

Remercier. Avant de quitter, remerciez verbalement le recruteur de son temps.

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ÉLÉmentS VOcauX hauteur, ton, taux, volume,

intonation, rythme

33%

nOn-VeRBauX gestes, posture,

expressions faciales…

55%

53

nOn-VeRBauX gestes, posture,

expressions faciales…

55%

mots contenu

7%

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dÉcLaRatIOn unIVeRSeLLe deS dROItS de L,HOmme

Droits politiques (Art. 3-21)1. Droit à la vie, à la liberté et à la sureté de sa personne.2. L’esclavage et la traite d’esclaves sont inter-dits sous toutes leurs formes.3. Nul ne sera soumis à la torture, ni à de peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.4. Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.5. Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi.6. Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamen-taux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.7. Droit à être présumé innocent.8. Nul ne sera l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d’atteintes à son hon-neur et à sa réputation.9. Toute personne a le droit de circuler libre-ment et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un État. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.10. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l’asile en d’autres pays.11. Tout individu a droit à une nationalité.12. Le droit de se marier et de fonder une famille.13. Toute personne a droit à la propriété.14. Toute personne a droit à la liberté de pen-sée, de conscience et de religion.15. Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.16. Toute personne a droit à la liberté de réu-

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nion et d’association pacifiques.17. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.18. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d’égalité, aux fonctions publiques de son pays.

Droits économiques (Art. 23-24)1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équi-tables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.3. Toute personne a le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.4. Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Droits sociaux (Art. 22-25)1. Toute personne a droit à la sécurité sociale.2. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l’ali-mentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires .3. droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d’invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.4. La maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Droits Culturels (Art. 26-27)1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement élémentaire est obligatoire.2. L’éducation doit viser au plein épanouis-sement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants.4. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.5. Chacun a droit à la protection des inté-rêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur.

Ressources recommandées :Inspection du travail : www.inspectiamuncii.mdMinistère du travail, de la protection sociale et de la famille : www.mpsfc.gov.mdMinistère de la jeunesse et des sports de la République de la Moldavie : www.mts.gov.mdPortail d’information Civic.md : www.civic.mdPortail web web pour la jeunesse : www.youth.mdL’Agence nationale pour l’emploi : www.anofm.mdOrganisation mondiale du travail : www.oit.orgConfédération nationale des syndicats de la Moldavie : www.sindicate.md

www.muncadecenta.md

Cette publication a été produite avec le concours de l’Union européenne. Le contenu de cette publication relève de la responsabilité exclusive de CNV Internationaal, Faclia et la CNSM et ne peut, en aucun cas, être considérée comme une expression des perspectives de l’Union européenne.

La Fondation CNV International, l’Association publique « Faclia » pour les enfants et les jeunes et la Confédération nationale de syndicats de la Moldavie (CNSM) sont les trois organisations qui se préoccupent par les jeunes en Moldavie et qui désirent provoquer un changement.