Audit financier du « Compte Clients »
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Année universitaire : 2011/2012
Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises
Mémoire de fin d’étude
Option : Finance-Comptabilité
Audit financier du « Compte Clients »
Réalisé par : CHADILI Adil Hamza
KABBAJ Sarah
Encadré par : M. Omar ASSILI
Année universitaire : 2011/2012
Remerciements :
Au tout début, je tiens à manifester ma gratitude envers M. André DARNAUDE, Directeur Général de VENTEC-MAROC, qui m’a ouvert les portes de son entreprise me permettant ainsi d’effectuer mon stage de fin d’études dans sa respectable firme ;
Nous voudrions saisir l’occasion pour remercier toutes les personnes qui n’ont
jamais cessé de croire en nous, merci pour votre confiance et pour votre soutien…
Aussi, nous tenons à remercier nos deux encadrants entreprise et école,
respectivement Mlle Sanaâ MOULLABLAD et M. ASSILI Omar pour leur présence et leur écoute permanente ainsi que leurs orientations pertinentes de sorte à ce que ce projet soit bien présenté ;
Nous remercions aussi tous les membres du service financier de VENTEC-MAROC qui ont tous contribué d’une part ou d’une autre à mon adaptation et la réussite de ce projet.
Merci à tout le corps professoral de l’école, nous avons eu la chance d’avoir
des professeurs aussi compétents que patients, ce qui nous a permis d’acquérir des outils fondamentaux pour notre carrière professionnelle ;
Enfin nous ne pouvons laisser passer cette occasion sans remercier l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises à travers ses piliers, qui ont su mener cette école au sommet en lui forgeant une telle
notoriété, et en veillant à nous inculquer les règles du professionnalisme qui nous ont été très utiles durant notre passage en entreprise .
« L'intelligence ne mène qu'à l'inaction. C'est la foi qui donne à l'homme l'élan qu'il faut pour agir et l'entêtement qu'il faut pour persévérer. »
Roger Martin du Gard
Les Thibault
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Sommaire Remerciements Introduction ............................................................................................ 3
Chapitre I : Présentation du secteur et de l’entreprise
1 Présentation du Secteur de la climatisation ..................................... 4 1.1 Définition 1.2 La climatisation à l’échelle mondiale .......................................................................... 5 1.3 La climatisation à l’échelle nationale
1.3.1 Description du marché 1.3.2 L’évolution du marché (R & D)
2 Présentation de l’entreprise ............................................................. 7 2.1 Historique 2.2 Fiche signalétique ........................................................................................................ 9 2.3 Structure de l’entreprise ............................................................................................. 10
2.3.1 Le département de la direction générale 2.3.2 Les pôles de l’entreprise Département Ingénierie et commercial : .......................................................................... 11 Département Technique : Département Systèmes industriels : Département Froid industriel : Atelier de fabrication : ...................................................................................................... 12 Les prestations : Les domaines : ............................................................................................................... 13 2.3.3 Présentation du département financier ............................................................... 14
Chapitre II : Initiation à la problématique
3 Présentation de la problématique................................................... 19 3.1 Introduction 3.2 Définition de l’audit financier
3.2.1 Audit financier externe ....................................................................................... 20 3.2.2 Audit financier interne ....................................................................................... 21 3.2.3 Les cycles d’un audit financier
3.3 Les principes fondamentaux d’un audit financier ..................................................... 23 3.4 La législation marocaine ............................................................................................ 31 3.5 L’audit financier chez VENTEC-MAROC ............................................................... 32
3.5.1 Les organismes effectuant l’audit 3.5.2 Les attentes de VENTEC-MAROC de cet audit : .............................................. 33 3.5.3 La procédure à entreprendre ............................................................................... 38
4 Méthodologie : ............................................................................... 42
Chapitre III : résolution de la problématique
5 Analyse et résolution de la problématique .................................... 44
2/84
5.1 Procédures 5.1.1 Procédure des ventes 5.1.2 Procédure de l’ouverture du compte clients ....................................................... 47 5.1.3 Procédure du traitement des réclamations .......................................................... 49 5.1.4 Procédure livraison ............................................................................................. 51
5.2 Résultats (questionnaire) ........................................................................................... 53 5.3 Validation des soldes ................................................................................................. 65 5.4 Ecritures comptables .................................................................................................. 71 5.5 Cut- off ...................................................................................................................... 75
6 Recommandations.......................................................................... 80
7 Conclusion ..................................................................................... 81
8 Glossaire ........................................................................................ 82
9 Bibliographie et Webographie ....................................................... 83
10 Sommaire des tableaux et graphiques ........................................ 84
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Introduction
Ce rapport traite une étude sous le thème de «l’audit financier du compte clients», une étude
qui rentre dans le cadre de la soutenance du mémoire de fin d’études à l’ISCAE.
Le choix de l’entreprise pour nous n’a pas été aléatoire, c’était un choix du secteur avant tout,
et puisque ma problématique est une problématique financière qui touche en quelque sorte au
commercial , nous avons estimé que non seulement ce secteur est en vogue dans le royaume
(vu la diversité des chantiers et l’évolution de l’immobilier que cela soit au niveau du
tourisme ou autre..),mais cela coïncide aussi avec une période estivale qui constitue une haute
saison donc une opportunité pour l’entreprise ce qui impliquera sans doute une hausse des
transactions au niveau de l’entreprise , facteur qui rendra l’étude plus intéressante ,
significative et pertinente.
De plus le stage n’aurait pu avoir un aussi bon aboutissement que chez VENTEC-MAROC,
entreprise qui opère activement dans le secteur où elle est leader.
Nous serions donc amenés durant cette période de stage qui dure deux mois, à résoudre cette
problématique, supervisé par Melle Sanaâ MOULLABLAD et M. Omar ASSILI,
respectivement encadrants entreprise et école.
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Chapitre I : Présentation du secteur et de l’entreprise
1 Présentation du Secteur de la climatisation
1.1 Définition
Qu’est ce que la climatisation ?
La climatisation est la technique qui consiste à modifier, contrôler et réguler les conditions
climatiques (température, humidité, niveau de poussières, etc.) d’un local pour des raisons de
confort (bureaux, maisons individuelles) ou pour des raisons techniques (laboratoires
médicaux, locaux de fabrication de composants électroniques, blocs opératoires, salles
informatiques).
Les principales caractéristiques modifiées, contrôlées ou régulées sont :
• Le degré de pollution de l'air ambiant (local à traiter) : renouvellement, soit par
extraction forcée de l’air hors du local, soit par introduction forcée d'air neuf (air
extérieur) dans le local, soit par renouvellement partiel de l'air ambiant pollué
(adjonction d'un caisson de mélange) ;
• La température de l'air : modification en fonction des saisons (chauffer ou refroidir) ;
• Le degré d'hygrométrie de l’air traité : humidification ou déshumidification ;
• La teneur en poussières de l’air : traitement par filtration de l'air soufflé ou repris ;
• Le maintien permanent des conditions intérieures (la régulation) ;
• Comme le chauffage et l'élévation du degré d'humidité relèvent de techniques
élémentaires, alors que rafraîchir et déshumidifier l'air nécessite des techniques
élaborées, en pratique, on parle de climatisation surtout pour ces deux derniers
objectifs.
La climatisation relève essentiellement de la technique des pompes à chaleur et se trouve de
plus en plus associée dans un même appareil, un "climatiseur réversible" (rafraîchissement
l'été, chauffage l'hiver).
La climatisation moderne a été inventée par Willis H. Carrier en 1911.
5/84
http://fr.wikipedia.org/wiki/Climatisation
1.2 La climatisation à l’échelle mondiale
Totalisant un chiffre d'affaires de 55 milliards de dollars en 2006, le marché des matériels de
climatisation a augmenté de près de 13% en 2007, pour un CA global de 62 milliards de
dollars. Le BSRIA*, cabinet-conseil de tests et de recherche destinés aux entreprises du
bâtiment, vient de publier son étude où il prévoit d'ailleurs une nette avancée du marché
chinois, qui jusque là évoluait au même niveau que le marché des États-Unis.
Le marché du résidentiel et du petit tertiaire, clairement dominé par les minisplits, a marqué
une évolution de 14% environ, avec 39 milliards de dollars en 2007 (soit près de 63% du
marché global des matériels de climatisation).
La société britannique BSRIA* prévoit une croissance d'environ + 10% (en valeur) pour le
marché mondial des minisplits de plus de 5kW pour la période 2006-2011.
*BSRIA : "The Building Services Research and Information Association"
http://www.clim-froid.com/frigoriste_climaticien.htm
1.3 La climatisation à l’échelle nationale
1.3.1 Description du marché Le marché de la climatisation est l’un des secteurs en vogue au Maroc. Ceci est expliqué par
le fait que plusieurs entreprises ont choisi le Maroc pour initier leurs investissements dans le
but de donner un coup de pouce à leur productivité dans le domaine.
L’emplacement géographique du Maroc représente un atout indispensable, puisque sa
proximité du vieux continent lui permet d’importer et même une opportunité d’exporter par la
suite vers les pays de l’union Européenne.
La concurrence dans ce secteur s’avère décidemment accrue.
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1.3.2 L’évolution du marché (R & D) Le marché de la climatisation se porte très bien. De plus en plus de personnes équipent
domiciles et bureaux. Tant mieux pour les distributeurs et installateurs, qui ne chôment pas,
en cette période de grosse chaleur.
“La demande s’accroît d’année en année, mais elle est particulièrement forte cet été”, affirme
Saâd Tazi, chef de service ventes chez Ventec Maroc, qui représente la marque Carrier,
numéro un mondial de la climatisation.
“La demande est tellement importante qu’il nous arrive d’être en rupture de stock”, assure
pour sa part Ali Nafil, directeur commercial chez Unionaire. Cet engouement pour les
climatiseurs résulte non seulement de la chaleur étouffante de cet été, mais également de la
baisse des prix de ces appareils. En effet, il semble qu’en près de quinze ans, le prix a été
divisé par trois. C’est un produit qui s’est démocratisé et qui est maintenant à la portée de
beaucoup de personnes, assurent les responsables interrogés. Tout le monde peut se faire
installer un climatiseur chez lui.
Au cours de la dernière décennie, les prix ont baissé régulièrement en parallèle à la réduction
progressive des droits de douane. Mais depuis cinq ans, le niveau de ces droits s’est stabilisé à
2,5% (pour les appareils en provenance d’Asie et 0% pour ceux en provenance d’Europe).
Pourtant, les prix ont continué à baisser, en raison de l’arrivée massive des produits chinois
sur le marché qui ont tiré les prix vers le bas, explique Saâd Tazi.
La concurrence est d’autant plus rude que “beaucoup se lancent dans ce business sans
professionnalisme et importent d’Asie des conteneurs entiers de climatiseurs”, se plaignent les
opérateurs du secteur. Selon eux, les appareils sont importés sans pièces détachées et, très
souvent, il n’y a ni personnel qualifié ni service après-vente. Pour l’anecdote, le marché est
tellement juteux qu’un boucher de Marrakech aurait même abandonné son échoppe pour se
lancer dans l’importation de climatiseurs! Le consommateur a donc tout intérêt à faire très
attention et à s’adresser à des distributeurs disposant d’un service après-vente et des pièces de
rechange disponibles.
Attention également à l’installation de l’appareil. “C’est un domaine pointu et il est nécessaire
de faire appel à des techniciens formés pour le montage d’appareils sophistiqués. En cas de
mauvaise manipulation, l’appareil peut être détérioré”, avertit Saâd Tazi.
7/84
http://www.kompass.ma/actualite/detail.php?ida=4212&url=&menu=1&niveau=1
2 Présentation de l’entreprise
2.1 Historique
L’alliance VENTEC-MAROC – CARRIER a vu le jour il y’a maintenant plus de quarante
ans, le numéro un mondial avec son savoir faire et son expérience d’une part et le numéro un
national avec sa connaissance du marché d’autre part ont abouti à une collaboration qui a
donné ses fruits.
Depuis toujours CARRIER s’est démarqué en étant le pionnier des technologies de
climatisation.
Fondée aux Etats-Unis, il y’a maintenant plus de 80 ans, carrier est en tête du peloton des
firmes opérant dans le domaine des matériaux de chauffage de ventilation et de climatisation.
De l’autre côté on retrouve VENTEC-MAROC qui laisse derrière elle plus d’un demi-siècle
d’expérience dans la chaudronnerie industrielle et la ventilation dont une quarantaine
d’années de collaboration avec CARRIER et devient donc son distributeur exclusif dans le
royaume.
Afin d’opter pour une stratégie de mondialisation le choix de VENTEC-MAROC s’est posé
sur CARRIER qui est aussi la première entreprise du consortium United Technologies
Company, dont reste OTIS la plus connue au Maroc, avec un apport de plus de 26 Milliards
de dollars en 2000.
Créée en 1949 dans le secteur de la chaudronnerie industrielle et la fabrication des
ventilateurs, VENTEC-MAROC en distribuant en 1960 et en exclusivité, la marque
CARRIER devient spécialiste de la climatisation.
La création de ClimpsHop en 1995 , pour la vente des pièces détachées et accessoires de la
diversification en 2002 avec Frigoland, distributeur des produits liés à la réfrigération
confirment la volonté de VENTEC-MAROC de rester leader dans ces domaines.
Parallèlement, le développement des activités d’installation, de service après-vente et
maintenance ont permis à la société de répondre de façon plus complète aux besoins les plus
variés de sa clientèle
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Implantée également avec ses agences à Agadir, Fès , Marrakech, Tanger , dotée d’une
structure humaine qualifiée et d’un savoir-faire reconnu, Ventec Maroc a ainsi les moyens
nécessaires à son développement et peut envisager ce début de troisième millénaire avec
beaucoup d’ambition.
Aujourd’hui VENTEC-MAROC est en mesure de proposer à ses clients l’ensemble des
prestations dans les activités de distribution, installation et service liées aux domaines de la
climatisation1 réfrigération2 et ventilation3. 1 VENTEC-MAROC prend en charge l’air que nous respirons, dans nos besoins de
climatisation, l’action de VENTEC-MAROC est extrêmement diversifiée dans les domaines
comme le tertiaire (banques et assurances), le secteur public (administration, offices,
hôpitaux), l’industrie (bureaux, usines, laboratoires, process), l’hôtellerie (hôtels, autocars de
tourisme), et le secteur résidentiel (magasins, villas, appartements). 2 Dans le domaine complexe de la réfrigération, VENTEC-MAROC est un partenaire
rigoureux dans l’agroalimentaire, la pêche et ses produits dérivés, la distribution, VENTEC-
MAROC peut assurer la maîtrise complète de la chaîne du froid y compris le transport
frigorifique. 3 VENTEC-MAROC propose les solutions les plus performantes dans les domaines de la
ventilation industrielle, la filtration, le dépoussiérage, le transport pneumatique et également
le traitement des rejets gazeux industriels.
Catalogue de l’entreprise
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2.2 Fiche signalétique
Raison sociale : Ventec-Maroc.SA
Activité : Conditionnement de l'air, réfrigération, ventilation.
Adresse : 20250 Casablanca route de la Continentale, BP 2578
Ain -Sebaa - b.p.2578
Date de création : 17 avril 1949
Effectif : 277 dont 17 cadres.
Dirigeants : M. Abdelaziz Tazi (Président) -
M. André Darnaude (Adm.d.gén).
M. Mohamed Ettalali (Dir.gén).
Chiffre d’affaires : 50 000 000 Dh
Immatriculation RC : RC13553 Casablanca
Patente : 30350510
CCP : Rabat 190-08p
CNSS : 1 112 630
Telephone : 0522 343 190
Fax : 0522 351 808
10/84
Contact : [email protected]
Site web : www.ventec.ma
2.3 Structure de l’entreprise
2.3.1 Le département de la direction générale
Direction générale
Secrétariat et ressources humaines
Section de contrôle de gestion
Section paie
2.3.2 Les pôles de l’entreprise
La firme est organisée suivant trois Pôles:
• Pôle support
• Pôle Installation
• Pôle Service
• Pôle distribution
2.3.2.1 Le pôle support
Un Pôle Support qui englobe :
• Un Département Agences qui supervise les agences : AGADIR, FES et
MARRAKECH et TANGER ;
• Un Département Logistique et Achats
Un service qui dépendait autrefois du département administratif et financier,
récemment affecté au pôle support, et il a pour but de superviser l’approvisionnement
national et international jusqu’à l’acheminement de la marchandise au magasin, et
aussi le calcul des prix de revient des achats importés.
11/84
• Un service Marketing : événementiel, conceptions, participations aux foires et
salons ….etc ;
• Un service qualité : veille sur l’application des normes de qualité ISO 2001 version
2000, et cherche à appliquer les procédures bien comme il se doit ;
• Un Département Ressources Humaines (recrutement, gestion de personnel)
• Centre de formation (crée en 1996 en collaboration avec CARRIER FORMATION
France) ;
• DAF.
2.3.2.2 Le pôle installation
Le Pôle Installation assure la conception, l’étude et la réalisation des installations dans les
domaines de la climatisation, la ventilation et la réfrigération.
Il est organisé sous forme de cinq départements complémentaires :
Département Ingénierie et commercial :
Avec une équipe de cinq ingénieurs soutenus par quatre assistantes, ce département a pour
mission : le traitement des appels d’offres et des consultations directes, la conception des
installations, l’établissement des devis et les négociations commerciales, l’audit et le conseil
technique, la veille au respect des normes de la profession .
Département Technique :
Avec une équipe de deux ingénieurs, quatre chargés d’affaires, trois assistantes, cinq
autocadistes et vingt techniciens très expérimentés et hautement qualifiés, ce département a
pour mission :
l’élaboration des études d’exécution, des notes de calcul et des plans, la réalisation des
installations, le contrôle qualitatif et quantitatif des prestations.
Le Pôle Installation assure la conception, l’étude et la réalisation des installations dans les
domaines de la climatisation, la ventilation et la réfrigération.
Il est organisé sous forme de cinq départements complémentaires :
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Département Systèmes industriels :
Fort de cinq collaborateurs hautement qualifiés, ce département assure les études et la
réalisation des installations de ventilation, filtration, dépoussiérage et de transport
pneumatique.
Département Froid industriel :
Ce département conçoit et réalise tous types d’installations frigorifiques liées au secteur
agroalimentaire (Industries laitières, Fruits et légumes, Boulangerie et Pâtisserie industrielles,
Industrie de la viande), et au secteur de la pêche ainsi que ses produits de la transformation.
Atelier de fabrication :
Il compte sur treize collaborateurs pour assurer la fabrication des gaines circulaires et
rectangulaires en acier galvanisé, noir ou inoxydable, la fabrication de tours de
refroidissement sous licence HAMON, la fabrication de ventilateurs industriels sous licence
FLAKT SOLYVENT VENTEC
2.3.2.3 Le pôle services
Le Pôle Service de VENTEC-MAROC, avec l’appui technique et logistique de Carrier, a pu
développer son activité de service, notamment ses références en Global Service Bâtiment,
maintenance, astreinte 24h/24h - 7j/7j et garantie. Ceci s’accompagne par la mise en oeuvre
d’outils modernes, tels que la GMAO et la télésurveillance permettant de mieux conseiller le
client et de l’accompagner pour atteindre ses objectifs d’efficacité, de flexibilité et Economies
d’énergie. Forte de son expérience, ventec-Maroc assure aujourd’hui le SAV d’un grand
nombre de ses installations.
Les prestations :
Ventec-Maroc dispose d’une offre globale de service de haut niveau de compétences :
• Audits et conseils
• Diagnostics, Assistance Technique
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• Global Service Bâtiment (maintenance multi-technique)
• Rénovations
• Etat des lieux et Remises en état
• Gestion Maintenance Assistée par Ordinateur
• Télésurveillance
• Mise en route
• Economies d’énergie et bilans énergétiques
• Traitement anti corrosion Blygold
• Formations techniques
VENTEC MAROC propose à ses clients en maintenance une offre variée : Contrat
Assistance, Contrat Performance, Contrat Excellence
Les domaines :
• Climatisation
• Réfrigération
• Salles propres
• Ventilation
• Désenfumage
• Dépoussiérage
• Filtration industrielle
Et à travers le G.S.B. :
• Electricité
• Plomberie
• Courant Faible, détection Incendie, Contrôle d’Accès
• Protection Incendie
• Onduleurs (Avec nos partenaires experts)
• Ascenseurs et monte-charges
• Groupes électrogènes
• Postes transformateurs et courant fort
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• Matériels de cuisine et de restauration collective
2.3.2.4 Le pôle distribution
VM Distribution regroupe aujourd’hui les activités de vente de matériels et composants pour
la climatisation et la réfrigération. Grâce à ses nombreux revendeurs, VM Distribution est
présent sur tout le Maroc afin de vous servir dans les meilleures conditions.
Département vente : commercialisation des climatiseurs et ventilateurs ;
Frigoland : concerne exclusivement la vente des produits de réfrigération, des
chambres froides et composantes ;
Transicold : installation services et SAV des autos cars ;
ClimsHop : vente des pièces détachées.
2.3.3 Présentation du département financier
la structure de ce département répond aux besoins de la gestion financière de l’entreprise , et
d’après ce qu’on a vu ci-dessus le département comptable et financier se compose des
sections suivante
Facturation & recouvrement
Comptabilité clients
Comptabilité fournisseurs
Comptabilité analytique
15/84
166 176196
280
0
50
100
150
200
250
300
2004 2005 2006 2007
Evolution du CA de VENTEC-MAROC
Nous recensons d’après le graphique que le chiffre d’affaires de la firme évolue positivement
au fil des années, ceci est expliqué par le fait que VENTEC-MAROC est bel et bien leader
dans son segment et que la firme veille activement à améliorer ses ventes et satisfaire ses
clients d’où la confiance que font ces dernier aux produits VENTEC-MAROC.
( i ): VENTEC-MAROC compte aujourd’hui 277 personnes et réalise un chiffre d’affaire de
280 MDH: (équivalent 24 Millions d'euros)
Source :http://www.ventec.ma
16/84
2.3.3.1 Organigramme
Source : effort personnel
Sanaa MOULLABLAD
Chef service Comptable et
financier
Rafik ESSAOUBI Resp.
Comptabilité clts et trésorerie
Abdekhak BAIZAKH Resp. Comptabilité
fournisseurs
Salah BOUKAMAR Comptable (resp. TVA)
Mourad ZAID Resp. Trésorerie
Zineb HAFID Aide comptable
Chaibia TAYANI Aide comptable
Brahim BOUIH Svce informatique et compta ana.
Samira FADIL Resp.
Recouvrement et facturation
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2.3.3.2 Objectifs du département
Fonctions Objectifs
Chef département Comptable et
financier
Assure la coordination entre les
différents postes du service
Resp. Comptabilité clients et
trésorerie
Chargé des transactions avec les
clients
Aide comptable
Saisie des entrée et des flux (
effets chèques , liquide…)
Resp. Comptabilité fournisseurs
Chargé des transactions avec les
fournisseurs
Paiement des fournisseurs
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Aide comptable
Saisie de la sortie des flux
financiers
Resp. Recouvrement et facturation
Suivi contentieux
Relance clients pour créances
Etablissement des balances
Svce informatique et compta ana
Gestion de la caisse
Comptabilité analytique de
l’entreprise
Resp. Trésorerie et Resp. TVA
Elaboration de la déclaration
TVA mensuelle
Elaboration des prévisions et
définition des ratios
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Source : effort personnel
Chapitre II : Initiation à la problématique
3 Présentation de la problématique
3.1 Définition de l’audit financier
La mission nous mène à former une opinion sur les comptes conformément au référentiel
comptable utilisé : les comptes devant exprimer sincèrement, dans tous leurs aspects
significatifs, la situation financière de l'entité et les résultats de ses opérations.
L'auditeur doit ainsi évaluer :
la conformité des comptes aux règles comptables et lois en vigueur,
la sincérité des informations au regard des opérations réalisées par l'entreprise,
l'image fidèle donnée par les états de synthèse des comptes et opérations de
l'entreprise et de sa situation financière.
La mise en œuvre de la mission repose sur l'appréciation des risques de nature à engendrer des
anomalies significatives pouvant altérer l'appréciation du résultat, de la situation financière ou
de la présentation des états de synthèse.
Ces risques sont associés :
aux décisions prises par les dirigeants et à la traduction chiffrée des événements passés
et futurs,
aux limites intrinsèques du contrôle interne,
à la situation de l'entreprise.
La démarche de l'auditeur emporte la mise en œuvre de diligences jugées nécessaires dans le
cadre d'une obligation de moyens et non de résultat.
A la mission sont attachés des risques :
20/84
de non détection d'une anomalie significative
de défaillance du système de contrôle interne.
La mise en œuvre des différentes techniques évoquées dans le présent guide se caractérise par
la double approche suivante, qui traduit fondamentalement l'obligation de moyens propres à la
mission d'audit :
Prise de connaissance générale de l'entité et de son contrôle interne visant à
identifier les risques propres et à orienter le choix des diligences à mettre en œuvre pour
réaliser la mission,
Collecte d'éléments probants par des techniques de sondages visant à fonder
l'opinion de l'auditeur sur les états financiers examinés.
En outre il existe deux sortes d’audit financier : audits financiers internes ,et
externes .
Le guide pratique de l’audit financier.
3.1.1 Audit financier externe
Dans les entités détenant des participations, dont le poids relatif justifie la prise en compte de
leurs données, l'auditeur principal peut utiliser les travaux des auditeurs desdites
participations.
Cette intervention doit se faire dans le respect des règles déontologiques prévues en la
matière.
La démarche conduite comporte les phases suivantes :
- entretien sur les procédures d'audit mises en œuvre,
- consultation des dossiers de travail,
- examen des rapports de l'auditeur de la filiale,
Il est donc d'usage, dans les groupes comportant un nombre significatif de participations, de
mettre en place des questionnaires ou des guides d’entretien types destinés à homogénéiser la
21/84
quête d'informations et de documents ; cette démarche, lourde à initier, permet de structurer et
systématiser la relation avec les autres auditeurs.
Les travaux ainsi réalisés sont consignés dans le dossier de travail.
Le guide pratique de l’audit financier.
3.1.2 Audit financier interne
Dans les entreprises qui veillent à effectuer de temps en temps un audit interne et disposant
donc d’un service d’audit interne, l'auditeur prend donc connaissance des interventions de ce
dernier et revoit ses travaux, lorsqu'ils sont liés aux procédures comptables, dans le but de
renforcer son appréciation des risques et son évaluation du contrôle interne.
La démarche inverse (communication du dossier de travail de l'auditeur au service d'audit
interne) est exclue au motif du secret professionnel.
Au même titre que les procédures internes sont examinées, l'auditeur évalue le service d'audit
interne : place dans l'organisation, domaine d'intervention, compétence des intervenants,
nature des interventions, manuel d'audit, documentation des travaux.
Il prend connaissance au cours de sa mission des rapports émis par le service interne et peut
s'y référer pour documenter son propre dossier.
3.1.3 Les cycles d’un audit financier
La mission de l'auditeur se traduit par l'élaboration d'un dossier de travail, qui constitue :
• tant une trame pour la conduite de la mission (planification et réalisation de
l'audit) ;
• qu'un outil facilitant la supervision et la revue des travaux d'audit ;
• et un support justifiant des diligences accomplies et regroupant les éléments
probants étayant l'opinion de l'auditeur.
Il peut être matérialisé sur support papier ou informatisé , il regroupe :
22/84
• les outils de la démarche (de type : questionnaire, modèles, schéma) ;
• les notes de travail de l'équipe d'audit (chef de mission et collaborateurs) ;
• les documents collectés au cours de la mission.
Il est maintenant usuel de construire le dossier de travail sur la base d'une structure bicéphale
avec, d'une part, un dossier permanent et, d'autre part, un dossier annuel.
Il est également couramment retenu l'approche par cycles, suivant le découpage indicatif ci-
après (sans caractère normatif) qui permet d'aborder les comptes selon une démarche
cohérente et qui permet en outre d'intégrer logiquement les comptes de résultat :
A - ventes / clients,
B - achats / fournisseurs,
C - production / stocks,
D - personnel,
E - immobilisations incorporelles et corporelles,
F - opérations financières (trésorerie, emprunts),
G - fonds propres et associés,
H - immobilisations financières et opérations groupe,
I - impôts et taxes,
J - autres actifs et passifs,
K - autres charges et produits dont opérations exceptionnelles,
L - engagements hors bilan.
Récapitulons :
Audit du cycle achats / fournisseurs ;
Audit du cycle immobilisations corporelles et incorporelles ;
Audit du cycle ventes / clients ;
Audit du cycle production / stocks et encours ;
Audit du cycle trésorerie ;
23/84
Audit du cycle immobilisations financières ;
Audit des emprunts et dettes financières ;
Audit des fonds propres ;
Audit du cycle paie/ personnel ;
Audit des impôts et taxes
3.2 Les principes fondamentaux d’un audit financier
La mise en œuvre des différentes techniques évoquées dans ce rapport se caractérise par la
double approche suivante, qui traduit fondamentalement l'obligation de moyens propres à la
mission d'audit :
Prise de connaissance générale de l'entité et de son contrôle interne visant à
identifier les risques propres et à orienter le choix des diligences à mettre en œuvre pour
réaliser la mission, elle est étroitement associée à la phase d’acceptation de la mission (et
chaque année, de maintien de la mission).
Elle est ensuite développée pour permettre d’ :
• apprécier les risques inhérents, liés au contrôle et de non détection ;
• organiser la mission : planification, programmation.
Elle comporte :
• La connaissance des activités de l'entité ;
• La compréhension des systèmes comptables et de contrôle interne ;
• La nature des risques et le seuil de signification ;
• La nature, le calendrier et l'étendue des procédures d'audit.
collecte d'éléments probants par des techniques de sondages visant à fonder
l'opinion de l'auditeur sur les états financiers examinés.
24/84
Les éléments probants désignent les informations obtenues par l'auditeur pour aboutir aux
conclusions qui fondent son opinion. On distingue usuellement deux catégories parmi ceux-ci
les tests de procédures : visant à apprécier l'efficacité de la conception et du
fonctionnement des systèmes comptable et de contrôle interne,
-
Les contrôles substantifs : portant sur le détail des opérations et des soldes, et les procédures
analytiques.
Elles ont une force probante différente selon leur nature : Ainsi, une information obtenue par
inspection ou auprès de tiers aura plus de valeur qu'une information émanant de l'entreprise
contrôlée.
Les éléments probants de natures diverses se corroborant apportent à l'auditeur une assurance
plus forte.
Les doutes résiduels sur le caractère probant doivent conduire à rechercher d'autres techniques
de confort (ou à défaut à en tirer les conclusions au regard de la capacité à exprimer
l'opinion).
L'environnement informatisé ne doit pas être un frein aux investigations de l'auditeur, bien au
contraire.
Celui-ci doit toujours se trouver en situation de :
• Réaliser des tests sur le système (en tant que composants du contrôle interne),
• Traiter les données qui collaborent à la production de l'information comptable,
• Automatiser les travaux de contrôle à partir de données plus nombreuses et parfois
plus diffuses.
Dans tous les cas, la démarche englobera les phases suivantes :
• Contrôle de cohérence des informations produites,
25/84
• Traçabilité des données et des traitements,
• Documentation des travaux.
La contribution du système informatique apparaît très nettement par les moyens
d'investigation qu'il offre à l'auditeur ; En effet, les volumes ne sont plus un obstacle, les tris,
requêtes et analyses deviennent aisés.
Cela suppose toutefois, lors la prise de connaissance, l'intégration de démarches visant à
trouver les termes qui remplacent la dématérialisation.
Ainsi par exemple :
L’identification des fichiers actifs à la date de clôture de l'exercice : fichier des ordres
de fabrication ouverts, fichier des ordres de fabrication clôturés et non facturés, fichier
des bons de livraison non facturés,
L’identification des outils de requête et les traitements reproductibles (il importe en
effet que les travaux menés dans le cadre de l'audit ne viennent en aucun cas générer
un risque de pollution des données de l'entité),
L’utilisation des journaux de planification des tâches et des incidents en vue de
localiser un risque de rupture dans un traitement,
L’appréhension des volumes et des risques de saturation.
L'auditeur dispose pour obtenir les éléments probants recherchés :
• Des outils de requête propres au système de l'entité,
• D'outils travaillant à partir de données exportées du système (ce peut être tout
simplement un tableur ou ce peut être un outil dédié - par exemple : IDEA).
Les principes comptables fondamentaux du Code Général de Normalisation Comptable
(CGNC) reposent sur les aspects généraux suivants :
1. Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable les états de synthèse
aptes à donner une image fidèle de leurs patrimoines, de leurs situations financières et de leurs
résultats.
26/84
2. La représentation d'une image fidèle repose nécessairement sur un certain nombre de
conventions de base - constitutives d'un langage commun - appelées principes comptables
fondamentaux.
3. Lorsque les opérations, événements et situations sont traduits en comptabilité dans le
respect des principes comptables fondamentaux et des prescriptions du Code Général de la
Normalisation Comptable (CGNC), les états de synthèse sont présumés donner une image
fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'entreprise.
4. Dans le cas où l'application de ces principes et de ces prescriptions ne suffit pas à obtenir
des états de synthèse d’une image fidèle, l’entreprise doit obligatoirement fournir dans l'état
des informations complémentaires (ETIC), toutes indications permettant d'atteindre l'objectif
de l'image fidèle.
5. Dans le cas exceptionnel où l'application stricte d'un principe ou d'une prescription se
révèle contraire à l'objectif de l'image fidèle, l’entreprise doit obligatoirement y déroger. Cette
dérogation doit être mentionnée dans l'ETIC et dûment motivée, avec indication, de son
influence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l'entreprise.
6. Les principes comptables fondamentaux retenus sont au nombre de sept :
le principe de continuité d'exploitation ;
le principe de permanence des méthodes ;
le principe du coût historique ;
le principe de spécialisation des exercices ;
le principe de prudence ;
le principe de clarté ;
le principe d'importance significative.
a- Le principe de continuité d'exploitation
1. Selon le principe de continuité d'exploitation, l'entreprise doit établir ses états de synthèse
dans la perspective d'une poursuite normale de ses activités. Par conséquent, en l'absence
d'indication contraire, elle est censée établir ses états de synthèse sans l'intention ni
l'obligation de se mettre en liquidation ou de réduire sensiblement l'étendue de ses activités.
27/84
2. Ce principe conditionne l'application des autres principes, méthodes et règles comptables
tels que ceux-ci doivent être respectés par l’entreprise, en particulier ceux relatifs à la
permanence des méthodes et aux règles d'évaluation et de présentation des états de synthèse.
3. Dans le cas où les conditions d'une cessation d'activité totale ou partielle sont réunies,
l'hypothèse de continuité d'exploitation doit être abandonnée au profit de l'hypothèse de
liquidation ou de cession. En conséquence, les principes de permanence de méthodes, du coût
historique et de spécialisation des exercices sont remis en cause. Seules des valeurs de
liquidation ou de cession doivent alors être retenues et la présentation des états de synthèse
doit elle-même être faite en fonction de cette hypothèse.
4. Selon ce même principe, l’entreprise corrige à sa valeur de liquidation ou de cession tout
élément isolé d'actif dont l'utilisation doit être définitivement abandonnée.
b - Le principe de permanence des méthodes
1. En vertu du principe de permanence des méthodes, l’entreprise établit ses états de synthèse
en appliquant les mêmes règles d'évaluation et de présentation d'un exercice à l'autre.
2. L’entreprise ne peut introduire de changement dans ses méthodes et règles d'évaluation et
de présentation que dans des cas exceptionnels. Dans ces circonstances, les modifications
intervenues dans les méthodes et règles habituelles sont précisées et justifiées, dans l'état des
informations complémentaires, avec indication de leur influence sur le patrimoine, la situation
financière et les résultats
.c - Le principe du coût historique
1. En vertu du principe du coût historique, la valeur d'entrée d'un élément inscrit en
comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d'entrée reste
intangible quelle que soit l'évolution ultérieure du pouvoir d'achat de la monnaie ou de la
valeur actuelle de l'élément, sous réserve de l'application du principe de prudence. 2. Par
dérogation à ce principe, l’entreprise peut décider à la réévaluation de l'ensemble de ses
immobilisations corporelles et financières, conformément aux prescriptions du CGNC.
d- Le principe de spécialisation des exercices
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1. En raison du découpage de la vie de l’entreprise en exercices comptables, les charges et les
produits doivent être, en vertu du principe de spécialisation des exercices, rattachés à
l'exercice qui les concerne effectivement et à celui-là seulement.
2. Les produits sont comptabilisés au fur et à mesure qu'ils sont acquis et les charges au fur et
à mesure qu'elles sont engagées, sans tenir compte des dates de leur encaissement ou de leur
paiement.
3. Toute charge ou tout produit rattachable à l'exercice mais connu postérieurement à la date
de clôture et avant celle d'établissement des états de synthèse, doit être comptabilisé parmi les
charges et les produits de l'exercice considéré.
4. Toute charge ou tout produit connu au cours d'un exercice se rattachant à un exercice
antérieur, doit être inscrit parmi les charges ou les produits de l'exercice n.
5. Toute charge ou tout produit comptabilisé au cours de l'exercice et se rattachant aux
exercices ultérieurs, doit être soustrait des éléments constitutifs du résultat de l'exercice en
cours et inscrit dans un compte de régularisation.
e - Le principe de prudence
1. En vertu du principe de prudence, les incertitudes présentes susceptibles d'entraîner un
accroissement des charges ou une diminution des produits de l'exercice doivent être prises en
considération dans le calcul du résultat de cet exercice.
Ce principe évite de transférer sur des exercices ultérieurs ces charges ou ces minorations de
produits, qui doivent grever le résultat de l'exercice présent.
2. En application de ce principe, les produits ne sont pris en compte que s'ils sont certains et
définitivement acquis à l’entreprise; en revanche, les charges sont à prendre en compte dès
lors qu'elles sont probables.
3. Seuls les bénéfices réalisés à la date de clôture d'un exercice peuvent affecter les résultats.
4. La plus-value constatée entre la valeur actuelle d'un élément d'actif et sa valeur d'entrée
n'est pas comptabilisée.La moins-value doit toujours être inscrite en charges, même si elle
apparaît comme temporaire à la date d'établissement des états de synthèse.5. Tous les risques
et les charges nés en cours de l'exercice ou au cours d'un exercice antérieur doivent être
29/84
inscrits dans les charges de l'exercice même s'ils ne sont connus qu'entre la date de la clôture
de l'exercice et la date d'établissement des états de synthèse.
Le principe de clarté
o Selon le principe de clarté : les opérations et informations doivent être inscrites
dans les comptes sous la rubrique adéquate, avec la bonne dénomination et sans compensation
entre elles :
Les éléments d'actif et de passif doivent être évalués séparément,
ainsi que les éléments des états de synthèse doivent être inscrits dans les postes adéquats sans
aucune compensation entre ces postes.
2. En application de ce principe, l’entreprise doit organiser sa comptabilité, enregistrer ses
opérations, préparer et présenter ses états de synthèse conformément aux prescriptions du
présent plan comptable.
3. Les méthodes utilisées doivent être clairement indiquées notamment dans les cas où elles
relèvent d'options autorisées par le présent plan comptable ou dans ceux où elles constituent
des dérogations à caractère exceptionnel.
4. A titre exceptionnel, des opérations de même nature réalisées en un même lieu, le même
jour, peuvent être regroupées en vue de leur enregistrement selon les modalités prévues par le
présent plan comptable
.5. Par dérogation à ce principe, des postes relevant d'une même rubrique d'un état de synthèse
peuvent exceptionnellement être regroupés si leur montant respectif n'est pas significatif au
regard de l'objectif d'image fidèle.
g - Le principe d'importance significative
1. Selon le principe d'importance significative, les états de synthèse doivent révéler tous les
éléments dont l'importance peut affecter les évaluations et les décisions.
Est significative toute information susceptible d'influencer l'opinion que les lecteurs des états
de synthèse peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
2. Ce principe trouve essentiellement son application en matière d'évaluation et en matière de
présentation des états de synthèse.Il ne va pas à l'encontre des règles prescrites par le CGNC
30/84
concernant l'exhaustivité de la comptabilité, la précision des enregistrements et des équilibres
comptables exprimés en unités monétaires courantes.
3. Dans les évaluations nécessitant des estimations, les méthodes par approximation ne sont
admises que si leurs incidences par rapport à des méthodes plus élaborées n'atteignent pas des
montants significatifs au regard de l'objectif de l'image fidèle.
4. Dans la présentation de l'ETIC, le principe d'importance significative a pour conséquence
l'obligation de ne faire apparaître que les informations d'importance significative
http://www.marocainedesexperts.com/index.php?option=com_content&task=view&id=65&It
emid=22
31/84
3.3 La législation marocaine
dans les sociétés anonymes, par la loi n° 17 - 95 (promulguée le 30/08/1996) en son
article 159 :
"Il doit être désigné dans chaque société anonyme un ou plusieurs commissaires
aux comptes chargés d'une mission de contrôle et de suivi des comptes sociaux
dans les conditions et pour les buts déterminés par la présente loi.
Toutefois, les sociétés faisant appel public à l'épargne sont tenues de désigner au
moins deux commissaires aux comptes ; il en est de même des sociétés de banque,
de crédit, d'investissement, d'assurance, de capitalisation et d'épargne."
- dans les sociétés en nom collectif, par la loi n° 5 - 96 (promulguée le 13/02/1997)
en son article 12 :
"Les associés peuvent nommer à la majorité des associés un ou plusieurs
commissaires aux comptes.
Toutefois, sont tenues de désigner un commissaire au moins, les sociétés dont le
chiffre d'affaires à la clôture de l'exercice social dépasse le montant de cinquante
millions de dirhams, hors taxes.
Même si le seuil indiqué à l'alinéa précédent n'est pas atteint, la nomination d'un
ou plusieurs commissaires aux comptes peut être demandée par un associé au
président du tribunal, statuant en référé."
- dans les sociétés en commandite par actions, par la loi n° 5 - 96 (promulguée le
13/02/1997) en son article 34 :
32/84
"L'assemblée générale ordinaire des actionnaires désigne un ou plusieurs
commissaires aux comptes ; les dispositions de l'article 13 sont applicables, sous
réserve des règles propres à la société en commandite par actions."
- dans les sociétés à responsabilité limitée, par la loi n° 5 - 96 (promulguée le
13/02/1997) en son article 80 :
"Les associés peuvent nommer un ou plusieurs commissaires aux comptes dans
les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article 75.
Toutefois, sont tenues de désigner un commissaire aux comptes au moins, les
sociétés à responsabilité limitée dont le chiffre d'affaires, à la clôture d'un
exercice social, dépasse le montant de cinquante millions de dirhams, hors taxes.
Même, si le seuil indiqué à l'alinéa précédent n'est pas atteint, la nomination d'un
commissaire aux comptes peut être demandée au président du tribunal, statuant en référé, par
un ou plusieurs associés représentant au moins le quart du capital."
« le guide pratique de l’audit financier »
3.4 L’audit financier chez VENTEC-MAROC
3.4.1 Les organismes effectuant l’audit
Pour mémoire, l'intervention d'un commissaire aux comptes en qualité de réviseur légal est
prévue :
Obligatoire, du commissaire aux comptes comporte :
- une mission d'audit (conduisant à la certification des comptes)
- des vérifications spécifiques (strictement définies par la Loi).
La mission de certification des comptes repose sur le respect de normes :
- professionnelles d'exercice des missions
- comptables mises en œuvre par l'entité contrôlée.
33/84
3.4.2 Les attentes de VENTEC-MAROC de cet audit :
Après avoir fait le tour du service en demandant aux membres du département où résident
vraiment selon eux les failles susceptibles de faire l’objet de cet audit , et après la
confirmation de mon encadrant ( Chef du Département Comptable ) la réponse à l’unanimité
était « le cycle ventes/ clients » . Ceci est expliqué par des délais d’écoulement qui reflètent
l’anomalie dans ce compte, vu que VENTEC-MAROC trouve plus de difficultés dans les
liaisons entreprise clients , que dans les liaison entreprise fournisseurs , puisque son activité
principale est la distribution.
Le choix de cette problématique est aussi justifié par des chiffres à savoir « le ratio de
recouvrement du compte clients »
Définition:
Le coefficient « Comptes Clients / Ventes » indique la proportion des ventes annuelles qui
sont à percevoir. En multipliant ce coefficient par 365 jours, on obtient le nombre de jours
qui s’écoulent entre le moment où une vente est conclue et le moment où l’encaissement
de cette vente a lieu.
Ce ratio nous indique la période de crédit que doit supporter l’entreprise.
Interprétations générales:
En comparant cette période à la norme du secteur industriel, il sera possible de
savoir si l’entreprise est trop sévère ou trop généreuse en ce qui a trait au crédit qu’elle
consent à ses clients.
Un nombre de jours de perception plus petit que la norme ou qui affiche de nettes
tendances à raccourcir peut être l’indice que l’entreprise applique une politique de crédit trop
restrictive. Ce comportement risque de lui faire perdre des clients ou de la forcer, pour
34/84
conserver ses clients, à accorder des rabais sur ses prix de vente ou encore des escomptes de
caisse importants :
FORMULE
COMPTE CLIENTS X 365jrs. / VENTES
35/84
Normalement et suivant la norme, le délai d’écoulement du client doit être égale à 60 jours
de même, le délai d’écoulement fournisseurs doit être égale à 90 jours, ce qui permettra donc
une disponibilité de fonds pour payer le fournisseur. D’une autre manière la différence entre
le délai d’écoulement client et le délai d’écoulement fournisseur doit égaler ou égaler
approximativement 30jours.
Délais d'écoulement Fournisseur et client du mois d’avril
2012
Achats TTC Journalier Fr et cpt rattaché DE
37 000 000,00 411 111,11 26 000 000,00 63
Ventes TTC journalier Clt et cpt ratt DE
80 000 000,00 888 888,89 70 000 000,00 79
Ici par exemple le délai d’écoulement fournisseur et inférieur à celui du client contrairement à
la norme, au lieu que la différence soit de 30 elle est de -16 (63-79 = -16)
La colonne « journalier » est calculée comme suit : (37 000 000,00 * 12/3 / 360)1
Délais d'écoulement Fournisseur et client du Mois de mai
Achats TTC journalier Fr et cpt rattaché DE
58 000 000,00 483 333,33 36 000 000,00 74
Ventes TTC journalier Clt et cpt ratt DE
107 000 000,00 891 666,67 66 000 000,00 74
1 Ici on a divisé les douze mois sur 3 parce que le mois d’avril est le troisième mois de l’exercice puisque l’exercice chez VENTEC-MAROC commence en février et prend fin en janvier.
36/84
Comme on peut le constater, les délais d’écoulement du mois suivant ont donné lieu à
un résultat totalement différent du précédent, ce qui justifie que le délai d’écoulement clients
connaît une fluctuation inexpliquée ce qui justifie encore plus le choix de la problématique.
Mois Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai
Délai
d'écoulement fournisseur 45 62 66 82 80 80 75
Délai
d'écoulement
client 101 88 120 72 84 96 83
Le graphique ci –dessus regroupant les délais d’écoulement de novembre 2007 à mai 2008
soutient l’idée que ces deux ratios connaissent une fluctuation continue surtout au niveau du
délai d’écoulement client qui demeure la plupart du temps supérieur au délai d’écoulement
fournisseur.
37/84
Source : effort personnel
38/84
3.4.3 La procédure à entreprendre
Ma mission pour cet audit consisterait donc à :
- une prise de connaissance des procédures : entretiens, examen des manuels de procédures
et des documents associés aux procédures, schématisation du système (narration et / ou
diagramme) et tests de procédures visant à apprécier la mise en œuvre des procédures
(validation de la compréhension et de la conformité),
- une évaluation du contrôle interne : identification des points forts et des points faibles
dans l’enjeu du risque d’audit (les points forts sur lesquels on peut s’appuyer font l’objet de
tests de permanence visant à s’assurer que leur caractère est maintenu), détection des
possibilités de fraudes et erreurs,
- exploitation de l’évaluation du contrôle interne : par la réalisation d’une connexion entre
l’évaluation du contrôle interne et le programme de contrôle des comptes qui vient compléter
la mesure du risque.
Les diligences conduites à l'appui de la prise de connaissance sont de deux ordres :
- tests de conformité, visant à s'assurer que la réalité est conforme à la description qui en a
été faite,
- tests de procédures, visant à s'assurer que l'application des procédures apporte bien les
résultats escomptés en terme de sécurité.
La mission d'audit est définie comme étant une mission "d'assurance", c'est-à-dire :
- une maîtrise des aspects comptables, en vue d'évaluer ou d'apprécier des informations,
fournies par une personne responsable, par référence à des critères appropriés, et d'exprimer
une conclusion destinée à un utilisateur identifié,
quant à la fiabilité de celles-ci.
39/84
Je serais amené à intervenir dans le respect des principes éthiques suivants : intégrité,
objectivité, compétence professionnelle, soin et diligence, confidentialité, professionnalisme,
respect des normes techniques et professionnelles.
Les critères de référence sont les normes ou dispositifs utilisés pour évaluer ou mesurer
l'information objet de l'intervention.
Mise en œuvre de la mission
Dans le cadre d'une mission d'assurance élevée telle que l'audit, la mise en œuvre de la
mission comporte les phases suivantes :
Acceptation de la mission dans le respect des règles d'éthique rappelées plus avant
(développées dans le référentiel des normes) et dans un contexte d'identification claire des
caractéristiques de la mission, qui s'accompagne d'un accord sur les termes de la mission ;
Mise en œuvre de procédures internes de qualité visant à s'assurer d'une réalisation de
la mission dans le strict respect des normes applicables en la matière ;
Planification de la mission définissant : objectifs, critères de référence utilisés,
procédures à suivre, appréciation des risques et du seuil de signification, composition des
équipes chargées d'intervenir.
Un auditeur devrait généralement exprimer son opinion par référence aux termes suivants :
- pertinence de l'information présentée de nature à apporter aux utilisateurs des éléments de
décision,
- fiabilité des évaluations et mesures sur des bases identiques,
- objectivité des critères (non affectés par des considérations orientées),
- compréhension des critères (non sujets à interprétation),
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- exhaustivité des critères qui constituent un corps de référence identifié et complet, suivi dans
son intégralité.
Caractère significatif
On dit que des informations sont significatives si leur omission ou leur inexactitude est
susceptible d'influencer les décisions économiques prises par les utilisateurs se fondant sur les
états financiers. Le caractère significatif dépend de l'importance de l'élément ou de l'erreur
évaluée dans les circonstances spécifiques de son omission ou de son inexactitude. Le
caractère significatif d'une information constitue donc un seuil ou une démarcation plutôt
qu'un critère qualitatif que cette information doit posséder pour être utile
Le caractère particulier de la mission (obligation de moyens abordée par une appréciation des
risques et mesurée par la collecte d'éléments probants lors de sondages) emporte de définir
des critères de sélection pour orienter les travaux à mener.
Ces critères s'apprécient par la qualification des risques (voir plus loin) et par la définition de
seuils de signification.
Une information est significative si son omission ou son inexactitude est de
nature à influencer les décisions prises par les utilisateurs des comptes. La
difficulté concrète pour l’auditeur est d’identifier la part quantitative et
qualitative à retenir dans la détermination d’un seuil de signification.
Le caractère significatif se manifeste :
Lors de l’initiation de la mission : détermination des domaines et cycles significatifs ;
Lors de la finalisation de la mission : appréciation du caractère significatif des
conclusions des travaux.
Il est déterminé :
Globalement, un seuil de signification qui aidera à l’orientation de l’opinion,et
spécifiquement, des seuils distincts pour les reclassements (correction sans incidence sur le
résultat global) et les ajustements (quelle qu’en soit l’origine : erreur, inexactitude, omission)
41/84
Le seuil de signification est fixé par référence :
Aux termes marquants des états financiers : résultat courant avant impôt, résultat net
comptable, situation nette, chiffre d’affaires, marge brute,
Et par application à ceux-ci, de taux, variables selon la nature :
reclassement : il est couramment admis un seuil de 10% du poste concerné
ajustement : il est retenu par exemple un seuil de 5 à 10% du résultat courant, 1
à 2% de la marge brute, 0,5 à 2% du total bilan, 1 à 5 % des capitaux propres, 0,5 à
1% du chiffre d’affaires.
En tout état de cause, la détermination du seuil de signification ne peut résulter que du
jugement de l’auditeur, à partir d’une combinaison de critères (dont aucun modèle
mathématique n’existe) ; la connaissance de l’entreprise reste un facteur essentiel
d’appréciation.
Certaines situations peuvent conduire à retenir des critères très personnalisés et dérogeant
totalement avec l'approche ci avant.
Ce peut ainsi être le cas, par exemple, lorsque les capitaux propres sont proches du niveau de
perte de capital entraînant la réalisation de formalités légales visant à informer les tiers.
De même, tout fait survenant au cours de la mission peut conduire à faire évoluer le seuil de
signification initialement fixé.
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4 Méthodologie :
43/84
Prise de conaissance des procédures
Test des procédures
circularisations
Validation des comptes
Ecritures comptables
Cut-off
Analyse et recommandations
44/84
Chapitre III : résolution de la problématique
5 Analyse et résolution de la problématique
5.1 Procédures
5.1.1 Procédure des ventes
Procédure vente
Prise de commande Traitement de la commande
DA
FD
AF
clie
nt
clie
nt
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
co
mm
erc
ial
BON DE COMMANDE ECART ? Informer
clients
oui non
Marchandise en stock
Marchandise hors stock
Dossier commande
Conditions de paiement
Nouveau client
Client habituel
Analyse situation
FAX MAD
LIVRAISON
Règlement ou garantie
Demande acompte
Dossier commande
Commande fournisseur
Réception au magasin
Paiement du complément FAX MADDossier
commandeBL
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Pour cerner la procédure des ventes chez Ventec , il m’a semblé logique de préparer un guide
d’entretien avant de m’adresser au service concerné où j’ai pu mieux saisir le comment de la
chose qui s’explique comme suit :
Cette procédure concerne bien évidemment VM DISTRIBUTION et agences.
Une vente se fait suite à une demande client qui peut se faire par :
Fax ;
Mail ;
Téléphone.
Il est préférable que cela soit par le biais des deux premières vu que par téléphone il n y’a pas
de traçabilité et du coup en cas de problème l’avocat ne pourra pas disposer des informations
nécessaires.
Sachant que VM distribution traite les 4 activités à savoir
Ventilation
Réfrigération
Climatisation
Transport
Après la réception de la commande, cette dernière est affectée au service concerné, et la
réponse à cette commande se fait soit par fax ou par mail pour envoyer un devis, soit
directement par téléphone.
Au cas où la réponse du client demeure en suspend, le commercial traitant sa commande se
charge de la relance pour connaître l’avancement de la transaction.
46/84
Après l’élaboration du bon de commande, il est adressé aux facturières qui le saisissent sur le
système, et attendent l’arrivée du client pour lui remettre et le BL et la Facture.
En dernier lieu le service recouvrement rattaché au département financier s’occupe de faire le
suivi du payement des factures, auprès des clients dont les factures sont échues.
Une commande est annulée dans les cas suivants :
• Le client se désiste suite au retard de livraison des fournisseurs de VENTEC-
MAROC ;
• Le matériel soit non-conforme à la demande ;
• Le client oublie sa passation de commande.
Ici le problème qui se pose c’est que l’annulation peut surgir après la saisie de la commande
dans le système, et dans ce cas une option dans le logiciel permet de transformer le montant
de la facture annulée et qui est déjà incorporé dans le CA, en non value, en retranchant ce
même montant du CA, pour qu’il soit ainsi régularisé.
Qu’est ce qu’un compte client ?
Pour les clients habituels de Ventec, il serait plus judicieux de créer un compte où ils
pourraient éventuellement bénéficier de facilités de payement, obtenant ainsi des échéances
de paiement (30,60 ou 90 jours), et aussi des plafondS pour le cumulé de factures non payées.
47/84
5.1.2 Procédure de l’ouverture du compte clients
Procédure ouverture du compte clients
..
Com
merc
ial
Com
merc
ial
Direction
Généra
leD
irection
Généra
leC
om
merc
ial
Com
merc
ial
CA trimestriel supérieur ou égal
a 50 000 dhs
atteint
Non atteint
ouverture
Analyse situation
accord
Pas d’accord
Définition des conditions de
paiement
Analyse et mise à jour
Maintien du compte
Augmentation du plafond
Diminution du plafond
Insolvabilité et dépassement du
plafond
Blocage ou annulation
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Il y’a ouverture d’un compte client dans le cas où ce dernier atteint un chiffre d’affaires
supérieur ou égal a 50 000 Dhs/ trimestre, autrement son cas peut toujours être étudié par le
commercial qui le prend en charge, et qui peut recommander une ouverture de compte et cela
dépend des perspectives de projets futurs de son client.
Après avoir ouvert ce compte, la DAF étudie cette ouverture et définit et les conditions de
paiement, et le plafond qui regroupe le cumulé des impayées. Les conditions de paiement
varient selon le poids des clients et elles sont de 30, 60, et 90jours.
Après la mise à jour des comptes clients qui se déroule à la fin de chaque exercice (débute en
février et prend fin en janvier de l’année suivante), on peut soit maintenir le plafond, soit le
diminuer si les transactions avec le clients tendent vers zéro soit augmenter ce plafond si les
transactions avec le client abondent. L’insolvabilité de ce dernier peut mener au blocage de la
marchandise commandée au magasin et l’annulation du compte client dans le cas extrême.
49/84
5.1.3 Procédure du traitement des réclamations
Procédure réclamations
Réception de la réclamation Traitement de la réclamation
Dire
ctio
n
Gé
né
ra
leD
ire
ctio
n
Gé
né
ra
leco
mm
ercia
lco
mm
ercia
lC
om
me
rcia
lC
om
me
rcia
l
Réception réclamation
Réclamation téléphonique
Réclamation écrite
archivage
Réception et analyse de l’archivage
Traitement de la réclamation dans un délai
de 30 jours
Anomalie interne
Anomalie fournisseurs
Action corrective
Action préventive
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Les réclamations chez VENTEC peuvent être soit téléphoniques soit par courrier électronique
soit par fax, ce dernier cas est préférable puisqu’il permet une traçabilité meilleure de la
réclamation. Une fois ces réclamations reçues, elles sont archivées dans un tableau Excel où
sont stockées toutes les réclamations de tous les pôles de la firme.
Ce tableau est soumis à la DG qui donne ensuite au commercial qui a traité la commande
auparavant un délai de 30 jours pour répondre à la réclamation du client.
Une anomalie peut conduire à une réclamation et cette anomalie peut être soit :
Causée par le fournisseur, et dans ce cas l’anomalie survient d’un défaut touchant la
marchandise envoyée par le fournisseur (non-conformité à la demande, non-conformité à la
qualité demandée… etc.) et dans ce cas il doit y avoir une action préventive pour répondre à
la réclamation. Cette action préventive pourrait mener à éviter ce genre de désagrément dans
les transactions à venir puisque le fournisseur sera prévenu.
Causée par l’interne, et dans ce cas de figure une action corrective s’avère nécessaire
puisqu’ici le service commercial est amené à se rattraper en offrant des remises, des rabais et
parfois même un produit gratuit.
51/84
5.1.4 Procédure livraison
Procédure de la livraison
Prise de la commande Traitement de la commande livraison
magasin
magasin
factu
ration
factu
ration
magasin
magasin
com
mercia
lcom
mercia
l
Prise de la commande
Hors stock
En stock
Commande fournisseur
Demande d’acompte
Création du bon de
commandeTransformation du BC en BL
Remise au client
Réception de la
marchandise contre cachet
de l’e/se
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Lors de la prise de commande par téléphone, par fax, par mail ou directement sur les lieux, il
suffit d’un seul clic de la part du commercial dans le système (SAP) pour transformer le bon
de commande en bon de livraison et en facture qui sont directement transférés au comptoir
chez les facturiers.
Dans le cas où la marchandise commandée est hors stock, un acompte est demandé donc au
client. Une commande de la dite marchandise est lancée auprès du fournisseur .lors de la
réception de cette dernière au magasin le client est tout de suite avisé et la réception de sa
commande est faite contre cachet de son entreprise.
Cette procédure est connue pour sa facilité et sa fluidité les clients affirme leurs satisfaction
par rapport à cela.
53/84
5.2 Résultats (questionnaire)
Afin de tester la bonne application des procédures citées préalablement auprès des clients, il
était judicieux de procéder à l’élaboration ,l’administration et au dépouillement d’un
questionnaire ( cf.annexe) dont les objectifs étaient les suivants :
Respect de la procédure « ouverture des comptes clients».
Evaluation de l’application de la procédure ;
Détermination des zones critiques ;
Axes d’amélioration.
Respect de la procédure « réclamations ».
Evaluation de l’application de la procédure ;
Détermination des zones critiques ;
Axes d’améliorations.
Retards de paiement
Cause de retard de paiement ;
Cause de dépassement des plafonds accordés ;
Satisfaction procédure facturation
Evaluation de l’application de la procédure facturation ;
Echelle de satisfaction ;
Axes d’amélioration.
Respect procédure livraison
Respect de l’application de la procédure facturation ;
Constatation des retards de livraison ;
Axes d’améliorations.
2
2 Cette procédure n’a nullement l’aspect « Marketing » puisqu’il n’y a eu ni calcul d’échantillon ni
méthodologie marketing et ne fait appel à aucun tri croisé
54/84
Cependant l’administration des questionnaires à été effectuée tantôt par téléphone tantôt en
face-à-face visant ainsi les clients suivant représentés par leur codes pour raison de
confidentialité :
CA5986 CC10278 CC5436
CA7902 CC10314 CC6600
CC0006 CC10317 CC6604
CC0026 CC10449 CC6613
CC0146 CC1069 CC6620
CC0404 CC1174 CC6624
CC0430 CC1181 CC6625
CC0443 CC1212 CC6658
CC0617 CC1985 CC6661
CC0752 CC2014 CC6689
CC0825 CC2078 CC6780
CC0828 CC2183 CC6917
CC0842 CC2541 CC7105
CC0885 CC3318 CC7403
CC0891 CC4601 CC7446
CC0909 CC4660 CC7473
CC10005 CC4719 CC8206
CC10010 CC4838 CC8230
CC10073 CC4993 CC9407
CC10089 CC5401 CF0823
CC10153 CC5406 CF7568
CC10193 CC5434 CM1923
55/84
Cette liste contient 66 clients, j’ai pu en interroger 52, les autre clients ont préféré ne pas se
prononcer, d’autre ne disposait pas immédiatement de personnes susceptibles de donner des
spécifications techniques.
56/84
Evaluation de la procédure « ouverture des comptes clients »
Evaluation obs. frq.
Très bien appliquée 11 21%
Bien appliquée 33 63%
Pas bien appliquée 4 8%
Pas du tout bien appliquée 3 6%
NSP 1 2%
TOTAL 52 100%
Avec un score de 13.94/20 les clients interrogés trouvent que la procédure de l’ouverture du
compte client est plutôt bien appliquée, ce qui donne un taux d’appréciation de 84%.
57/84
Détermination des zones critiques de la procédure « ouverture comptes clients »
Zones critiques cit. frq.
Conditions d’ouverture 9 17%
Ouverture –définition
des conditions de
paiement 4 8%
Définitions des
conditions - mise à jour 1 2%
Mise à jour – action e/se 16 30%
Blocage ou annulation 10 19%
Non réponse 13 25%
TOTAL 53 100%
Selon la clientèle prise en échantillon, les zones critiques de la procédure sont :
La zone « mise à jour – action e/se » avec 30% des citations ont affirmé que dans cette zone
l’entreprise risque de procéder à une action (diminution ou augmentation du plafond) injuste
ou non méritée à l’égard du client. ce qui peut engendrer son mécontentement et le dissuader à
continuer ses transactions avec VENTEC-MAROC. cette catégorie de clients est talonnée par
une autre catégorie avec 19% des citations affirmant que la zone critique réside dans la partie
« blocage ou annulation » déclarant dans le même esprit que cette procédure devrait être
58/84
revue par les responsables de VENTEC. Une autre catégorie représentant 17% des citations
pense que la zone critique est la partie initiale de la procédure.
59/84
Evaluation de la procédure traitement des réclamations
Evaluation obs. frq.
Très bien appliquée 2 4%
Bien appliqué 15 29%
Pas bien appliquée 16 31%
Pas du tout bien appliquée 5 10%
NSP 14 27%
TOTAL 52 100%
Avec un score de 8.94/20 cette procédure est celle qui doit être la plus améliorée selon 41%
des clients interrogés, la cause de ce résultat sera expliqué dans la question suivante
concernant les zones critiques de la procédure.
60/84
Détermination des zones critiques de la procédure « traitement des
réclamations »
Zones de risques cit. frq.
Création de la fiche
téléphonique 8 15%
Archivage réc. Ecrite 9 17%
Archivage - soumission DG 6 11%
Délai traitement de la
réclamation 31 57%
TOTAL 54 100%
Nous recensons 57% des citations affirmant que la zone critique de cette procédure concerne
le « délai de traitement de réclamation », pour rappel il est de 30 jours.
En outre 17% pensent que « l’archivage des réclamations » est la zone la plus critique de la
procédure juste après 15% des citations remettent en question la fiabilité et la pertinence de la
réclamation repêchée dans une fiche à l’issue d’une conversation téléphonique.
61/84
Détermination de la présence ou non des retards de paiment :
RETARD obs. frq.
Oui 49 94%
Non 3 6%
TOTAL 52 100%
Sur l’ensemble des clients ayant répondu à cette question 94% ont déclaré avoir un retard de
paiement contre seulement 6% affirmant le contraire.
62/84
Evaluation de la procédure « facturation »
Evaluation obs. frq.
Très bien appliquée 4 8%
Bien appliqué 24 46%
Pas bien appliquée 9 17%
Pas du tout bien appliquée 4 8%
NSP 11 21%
TOTAL 52 100%
Avec un score de 11.26/20 nous recensons un taux d’appréciation égale a 54%, quelques
propositions de la part des clients ont été soulevées comme axes d’améliorations ce qui fera
l’objet de quelques recommandations.
63/84
Evaluation de la procédure « livraison »
Evaluation obs. frq.
Très bien appliquée 16 31%
Bien appliqué 23 44%
Pas bien appliquée 3 6%
Pas du tout bien
appliquée 1 2%
NSP 9 17%
TOTAL 52 100%
Avec un score de 14.81/20 l’application de cette procédure est saluée par 75% des clients, les
clients non satisfaits le sont plutôt face aux commandes spécifiques
64/84
Détection d’anomalie dans les deadlines de VENTEC-MAROC
Anomalie Obs. Frq.
Oui 12 23%
Non 40 77%
Total 52 100%
Sur la base des clients interrogés seulement 23% déclarent qu’il existe une anomalie au
niveau des deadlines de VENTEC contre 77% affirmant le contraire. Ceci est sûrement dû au
retard face à des commandes concernant des produits spécifiques nécessitant une commande
auprès des fournisseurs, puisque les pièces disponibles sont livrées sur le champ contre cachet
de l’entreprise.
65/84
5.3 Validation des soldes
Cette partie de la résolution consiste à valider les soldes avec les clients, autrement dit, il
m’aurait fallu prendre contact avec les clients ci-dessous en leur envoyant des lettres de
circularisations (qui ne peuvent être annexées pour raison de confidentialité) où je leur
demande éventuellement au nom de l’entreprise de me communiquer le solde de VENTEC-
MAROC en tant que fournisseur dans leur grand livre au 31 mai 2012, cette procédure vise à
justifier les écarts qui peuvent exister.
code cpte/part. SOLDE VENTEC SOLDE E/SE ECART
CA5986 931 623,99 931 623,99 -
CA7902 365 297,85 365 297,85 -
CC0006 568 191,36 553 870,56 14 320,80
CC0026 481 769,76 458 264,23 23 505,53
CC0146 302 784,00 302 784,00 -
CC0404 1 736 410,85 1 736 410,85 -
CC0430 421 324,79 421 324,79 -
CC0443 205 640,00 205 640,00 -
CC0617 3 597 698,82 3 520 698,82 77 000,00
CC0752 258 174,00 75 174,00 183 000,00
CC0825 376 902,00 376 902,00 -
CC0828 210 456,00 210 456,00 -
CC0842 301 803,36 301 803,36 -
CC0885 493 431,20 493 431,20 -
CC0891 480 459,60 480 459,60 -
CC0909 260 485,20 260 485,20 -
CC10005 633 369,60 633 369,60 -
CC10010 301 365,60 301 365,60 -
CC10073 485 707,91 485 707,91 -
CC10089 321 900,00 321 900,00 -
66/84
CC10153 982 894,65 982 894,65 -
CC10193 471 604,61 471 604,61 -
CC10278 541 800,00 541 800,00 -
CC10314 801 994,52 801 994,52 -
CC10317 294 900,00 294 900,00 -
CC10449 342 293,00 342 293,00 -
CC1069 247 643,71 247 643,71 -
CC1174 209 808,00 209 808,00 -
CC1181 246 823,32 246 823,32 -
CC1212 324 000,00 324 000,00 -
CC1985 533 171,55 533 171,55 -
CC2014 1 011 088,80 971 000 40 088,80
CC2078 1 402 491,40 1 402 491,40 -
CC2183 338 640,19 194 660,80 143 979,39
CC2541 1 335 402,47 1 335 402,47 -
CC3318 369 554,87 369 554,87 -
CC4601 1 559 749,29 1 559 749,29 -
CC4660 203 710,80 189 028,36 14 682,44
CC4719 234 627,07 234 627,07 -
CC4838 287 473,80 287 473,80 -
CC4993 1 051 002,58 1 051 002,58 -
CC5401 291 061,39 291 061,39 -
CC5406 396 819,50 396 819,50 -
CC5434 263 736,00 263 736,00 -
CC5436 395 919,76 395 919,76 -
CC6600 4 497 029,08 4 497 029,08 -
CC6604 807 770,88 807 770,88 -
CC6613 852 831,02 852 831,02 -
CC6620 3 060 803,86 3 060 803,86 -
CC6624 1 000 499,25 988 400,00 12 099,25
67/84
CC6625 835 098,92 835 098,92 -
CC6658 751 415,49 751 415,49 -
CC6661 479 947,92 479 947,92 -
CC6689 221 265,60 221 265,60 -
CC6780 309 870,72 165938,76 143 931,96
CC6917 832 805,24 800 721,23 32 084,01
CC7105 1 168 702,50 1 168 702,50 -
CC7403 214 191,96 214 191,96 -
CC7446 324 749,26 210551,76 114 197,50
CC7473 327 235,20 327 235,20 -
CC8206 433 599,60 433 599,60 -
CC8230 480 727,00 480 727,00 -
CC9407 271 378,00 271 378,00 -
CF0823 482 304,00 482 304,00 -
CF7568 255 036,23 255 036,23 -
CM1923 251 044,76 251 044,76 -
un total de 66 clients
La base suivante va constituer donc l’objet de cette analyse :
code cpte/part. SOLDE VENTEC SOLDE E/SE ECART
CC0006 568 191,36 553 870,56 14 320,80
CC0026 481 769,76 458 264,23 23 505,53
CC0617 3 597 698,82 3 520 698,82 77 000,00
CC0752 258 174,00 75 174,00 183 000,00
CC2014 1 011 088,80 971 000 40 088,80
CC2183 338 640,19 194 660,80 143 979,39
CC4660 203 710,80 189 028,36 14 682,44
CC6624 1 000 499,25 988 400,00 12 099,25
CC6780 309 870,72 165938,76 143 931,96
68/84
CC6917 832 805,24 800 721,23 32 084,01
CC7446 324 749,26 210551,76 114 197,50
Après avoir creusé dans la balance âgée au 31/05/2012 les écarts constatés sont dûs à des
factures non parvenues à la date citée préalablement. Un fait qui a fait l’objet de plusieurs
remarques de la part des clients dans les questionnaires, les écarts pour chacun des clients sont
constitués des factures suivantes :
CC0006 : Fa116621 => 15 360,00 dhs CC0026 : Fa10484 => 23 793 ,48 dhs CC0617 Fa 100799 => 77 000,00 dhs CC0752 Fa10226 => 32 634,00 dhs Fa 10844 => 4 080,00 dhs Fa10865 => 2 400,00 dhs Fa10952 => 144 000 dhs
Total = 183 114,00 dhs CC2014 Fa11632 => 11 760,00 dhs Fa 11788 => 28 320,00 dhs
Total = 40 080,00 dhs CC2183 Fa10121 =>5 503 ,20 dhs Fa10122=> 11 760,00 dhs Fa10124 => 12 360,00 dhs Fa10979 => 9 984,00 dhs Fa11099 => 16 070,40 dhs Fa11186 => 3 524,40 dhs Fa11258 => 23 520,00 dhs Fa11466 => 540,00 dhs Fa11508 => 2 634,00 dhs Fa11694 => 29 400,00 dhs Fa11814 => 28 621,20 dhs
Total = 143 979,00 dhs
69/84
CC4660 Fa202138 => 3 045,60 dhs Fa202260 => 11 076,00 dhs
Total = 14 121,60 dhs CC6624 Fa601938 => 7 260,00 dhs Fa202271 => 4 874,40 dhs
Total = 12 134,40 dhs CC6780 Fa11683 => 43 272,00 dhs Fa11849 => 56 520,00 dhs Fa878 => 27 532,80 dhs Fa11880 => 1 360,80 dhs Fa11931 => 15 060,00 dhs
Total = 143 745,60 dhs CC6917 Fa11053 => 2 292,00 dhs Fa11652 => 15 480,00 dhs Fa11885 => 15 240,00 dhs
Total = 33 052,00 dhs CC7446 Fa10589 => 489,60 dhs Fa10608 => 326,40 dhs Fa10710 => 6 080,64 dhs Fa10936 => 2 113,20 dhs Fa11177 => 936,00 dhs Fa11178 => 3 168,00 dhs Fa11181 => 1 509,60 dhs Fa11217 => 408,00 dhs Fa11423 => 510,00 dhs Fa11424 => 3 618,55 dhs Fa11497 => 17 531,52 dhs Fa11561 => 720,00 dhs
70/84
Fa11593 => 900 ,00 dhs Fa11594 => 564,00 dhs Fa115595 => 614,00 dhs Fa11802 => 350,40 dhs Fa11804 => 4 742,40 dhs Fa11827 => 2 695,75 dhs Fa11828 => 5 749,44 dhs Fa11829 => 41 040,00 dhs Fa11833 => 2 040,00 dhs Fa11834 => 18 000 dhs
Total = 114 107,50 dhs
Soit un total de 800 487,58 dhs de factures non parvenues d’où la nécessité de prévoir dans
l’avenir des outils qui pourraient éviter ce genre de faits.
71/84
5.4 Ecritures comptables
FACTURATION
3421 clients
7111 ventes de M/des
4455 état TVA facturée
51 Trésorerie actif
3421 clients
Facturation :
Pour cette écriture qui concerne une simple opération de vente on a bien évidemment au débit
le compte client (3421) représentant le montant TTC de la transaction, et au crédit le compte
72/84
vente de marchandise (7111) en hors taxes ainsi que le compte concernant la TVA qui
s’intitule « état TVA facturée » (4455).
Ce même montant entre dans la trésorerie de l’actif, c'est-à-dire soit la caisse (5161) soit la
banque (5141), par la même occasion on solde le compte client pour équilibrer d’où le
principe de la partie double.
73/84
Clients douteux ou litigieux 3424 Clients douteux ou litigieux TTC 3421 clients TTC
6191 dotation aux prov. De l'actif circulant TTC
3942 prov clients et EAR TTC
Pour ce cas, un débit du compte « clients douteux ou litigieux » (3424) et un crédit du compte
« clients » (3421) s’avèrent nécessaires pour démontrer le passage d’un client de son statut de
client normal au statut douteux, en outre une autre écriture vient valider le fait, il s’agit du
débit du compte relatif aux dotations aux provisions de l’actif (6191) et le crédit du compte
« provision client et effets à recevoir ».
Clients insolvables 6182 pertes sur créances HT 4455 état TVA facturée TVA 3421 clients TTC
Dans le cas où le client est insolvable il y’a débit du compte « pertes sur créances » (6182)
avec le montant hors taxe et également le débit du compte relatif à la TVA facturée et le crédit
du compte clients au montant toutes taxes comprises.
74/84
Créances douteuses devenues insolvables
6182 pertes/créances irrécouvrables HT 4455 Etat TVA facturée TVA
3424 clients douteux ou litigieux TTC
8942 prov. Pour dep cpte client et c.r TTC
7196 reprises/prov pour D de l'A.C TTC
Dans ce cas on débite le compte « pertes sur créances irrécouvrables » au montant HT et le
compte « état TVA facturée » et on crédite le compte « clients douteux ou litigieux » ,d’autre
part on débite le compte « provision pour dépréciation du compte clients et comptes
rattachés »(8942) et on crédite le compte « reprise sur provision pour dépréciation de l’actif
circulant ».
Client totalement insolvable 6585 Créances devenues irrécouvrables HT 4455 Etat TVA facturée TVA 3421 clients TTC
Au débit nous avons le compte « créances devenues irrécouvrables en HT et le compte « état
TVA facturée » et au crédit le compte client pour un montant TTC.
75/84
5.5 Cut- off
PROCÉDURES DE SÉPARATION DES EXERCICES,
Domaine : finances.
Définition : procédures utilisées lors de l'arrêté des comptes et permettant d'affecter de façon
fiable et cohérente à chaque exercice les opérations dont l'exécution est proche de la date de
clôture.
Anglais : cut-off procedures.
Source : arrêté du 11 janvier 1990 (J.O. du 31 janvier 1990).
http://www.presse-francophone.org/apfa/defi/p/procedur.htm
Bon à savoir :
Une fois le bon de sortie effectué, cela constitue immédiatement une charge pour
l’entreprise, charge qui doit être compensée par une facturation ;
L’ensemble des factures constitue le CA, le CA est généralement fictif mais on en
perçoit l’impôt, cela dit certaines entreprises ont tendance à reporter des facturations à
l’exercice suivant dans le but d’eviter de payer une somme importante d’imposition ;
Il est préférable que les travaux d’une année N soit facturée dans l’année N, mais il
existe des cas ou il y’a des encours, c'est-à-dire que dans le cas où un chantier dont
l’exécution de travaux engendre chevauchement d’exercices, la facturation ne se fait que dans
l’année suivante, d’où l’utilité de la procédure des « cut-off » qui vise à vérifier si le report de
la facturation est dû à une action de mauvaise foi de la part de l’entreprise ou pas.
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CODE PROJET
Disponibilité des documents
Cohérence des
chiffres
Date émission
du BC
Date facturation
Report Justifié
1 2 3 4 5 oui non
D2472B1
Bon de commande v
05/02/2012 22/02/2012 Néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D2342B1
Bon de commande x
22/02/2012 22/04/2012 Néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D2240B1
Bon de commande v
26/01/2012 06/02/2012 en cours
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D2450B1
Bon de commande v
20/02/2012 27/02/2012 Néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres x
D2373B1
Bon de commande v
13/01/2012 21/02/2012 en cours
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres x
D19159A9
Bon de commande v
03/02/2012 03/02/2012 Néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D19159A9
Bon de commande v
13/02/2012 26/02/2012 Néant bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
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autres V
D19159A9
Bon de commande v
10/02/2012 10/02/2012 néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
Autres
v
D2058A8
Bon de commande v
20/02/2012 08/03/2012 néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D19154D4
Bon de commande v
12/03/2012 12/03/2012 néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D19159A9
Bon de commande v
02/02/2012 02/02/2012 néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D19159A9
Bon de commande x
27/02/2012 27/02/2012 néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres x
D19159A9
Bon de commande v
12/02/2012 17/02/2012 néant
bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
D19159A9
Bon de commande v
03/03/2012 03/03/2012 néant bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
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autres V
D19159A9
Bon de commande v
03/02/2012 05/02/2012 néant bon de sortie v
bon de livraison v
facture v
autres v
Bon à savoir :
Les « v » signifient que le document existe dans le dossier, tandis que les « x » signifient le
contraire :
Les codes projets se terminant avec B1 concernent des projets du pôle installation,
alors que les codes projets se terminant avec A9, A8 ou D4 sont des dossiers concernant VM
Distr. Et qui concernent généralement des codes projets résidentiels ;
Le barème de la notation revient à la disponibilité des documents ainsi que leur
cohérence dans le dossier ;
La mention « autres » dans la colonne « disponibilité des documents » contenait
généralement des fiches d’évaluations clients, des bons de contrôle et de mise en route ou
encore des croquis concernant l’installation du matériel ;
Les dossiers appartenant à VMD ne contiennent pas de « bon de sortie » puisqu’il est
intégré dans le bon de livraison. Cette procédure a été effectuée sur le même échantillon
qu’on m’a soumis, c'est-à-dire les clients ayant un solde au 31/05/2012 supérieur ou égal à
200 000,00 Dhs, et le résultat se présente comme suit :
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En premier plan nous remarquons que les seuls reports existants dans ce tableau sont
totalement justifiés et font réellement objet d’en cours, quant aux autres projets ils sont
exclusivement et incontestablement des projets qui rentrent dans l’exercice 2012 ;
La disponibilité des documents dans les dossiers projets demeure satisfaisante, puisque
nous recensons que les dossiers sont complets à quelques exceptions près, nous retenons donc
le dossiers D234B1 où il y’a le bon de commande qui manque d’où la notation que ce dossier
a eu, et qui est de 4/5, en outre le dossier D19159A9 ressort le même constat, à savoir le
manque de bon de commande, ce qui peut être fatal pour l’entreprise dans le cas où le client
décide de nier la passation de ladite commande après réception de la marchandise .
Le plus important a été constaté, VENTEC-MAROC ne fait pas de report de chiffre
d’affaires.
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6 Recommandations
Envoi de relevés mensuellement aux clients :
La création d’un système informatique qui classe les clients par catégorie, importance des
commandes, livraison, installations et règlements et qui pourra donc les relancer en fonction
de leurs catégories en envoyant mensuellement et automatiquement des messages informatifs.
Elaboration d’un rapprochement entre livraison, facturation et règlement :
Prévoir des dossiers par clients contenant les détails des transactions une par une pour une
première lecture, pour une deuxième lecture les opérations sont classées par leur état
d’avancement.
Création d’une typologie de clients en fonction des filtres tels que délai moyen de
retard de paiement, montant du retard de paiement, fréquence du retard de
paiement, cause du retard de paiement…
Filtres : taille du client, solvabilité, public ou privée;
Création d’une cellule écoute clients :
Suite à la forte demande des clients interrogés, la création d’une cellule écoute client s’avère
nécessaire. Un client insatisfait peut engendrer avec lui une multitude de clients pas satisfaits,
cela dit, cette cellule s’occupera exclusivement des traitements des réclamations et veillera à
son déroulement dans les meilleures conditions.
Revoir la procédure « traitement de réclamations » :
D’après l’étude effectuée à l’aide du questionnaire, la zone critique selon les clients au niveau
de la procédure « traitement des réclamations » était au niveau de la durée de traitement de
réclamations qui est de 30jours et qui est jugée trop longue selon les clients de VENTEC-
MAROC, il sera donc nécessaire de réduire cette durée entre une semaine et dix jours.
Etablissement d’un suivi mensuel pour la disponibilité des documents :
Vérifier la disponibilité des documents : Bon de commande, bon de livraison, factures…etc
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7 Conclusion
Pour finir, nous aimerions saisir l’occasion pour déclarer que ce stage de fin d’études était
pour nous le stage qui nous a réconcilié avec la Finance. Nous avouons que nous avons pris
du plaisir jour pour jour à résoudre cette problématique, nous avons eu au cours de ce stage, la
soif d’apprendre et de porter satisfaction à nos encadrants ainsi qu’à tous ceux qui n’ont
jamais cessé de croire en nous.
Nous avons réalisé après une longue méditation que la formation que l’on nous offre à
l’ISCAE est une formation qui pèse lourd dans les entreprises, un ISCAEiste généralement est
une personne qui se montre efficace et rigoureuse au sein de l’entreprise où il opère, et nous
espérons que nous l’étions aux yeux de nos encadrants.
Nous ne pouvons conclure ce rapport sans consacrer quelques lignes à une personne qui au fil
des semaines passées dans cette entreprise est devenue pour nous une cible d’admiration, et de
respect et qui représente pour nous l’exemple d’un leader du département financier d’une
aussi grande entreprise, nous citerions encore une fois Melle Sanaâ MOULLABLAD , qui non
seulement nous a permis d’effectuer mon stage dans son service en nous tendant la main alors
que nous traversions une période de doute , mais aussi pour sa confiance en nous affectant une
problématique de telle confidentialité et en nous offrant ainsi toutes les données et les
conditions nécessaires pour ce travail. Nous restons sans paroles face à son dévouement pour
le bon fonctionnement du département financier de VENTEC-MAROC, ainsi pour que ce
projet qui nous tient à cœur soit réussi, nous ne pouvons que lui souhaiter une carrière pleine
de réussite, c’est le moindre que nous puissions dire en signe de gratitude…
Nous espérons que l’effort aussi modeste soit-il, puisse apporter ne serait-ce qu’un petit plus à
cette grande entreprise qui nous a ouvert ses portes, ce fut un plaisir de compter parmi le
personnel pendant deux mois.
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8 Glossaire
• CGNC : Code Général de Normalisation Comptable
• Chaudronnerie : Travail de façonnage de métaux en feuilles
• Circularisations : envoi de lettre aux clients pour valider un état de solde.
• DAF : Département Administratif et Financier
• GMAO : Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
• Tertiaire : secteur des activités économiques comprenant notamment le commerce,3
les transports, les services, etc.
• VMD : Ventec Maroc Distribution
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais
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9 Bibliographie et Webographie
http://fr.wikipedia.org/wiki/Climatisation
http://www.clim-froid.com/frigoriste_climaticien.htm
http://www.kompass.ma/actualite/detail.php?ida=4212&url=&menu=1&niveau=1
:http://www.ventec.ma
http://www.marocainedesexperts.com/index.php?option=com_content&task=view&id
=65&Itemid=22
http://www.presse-francophone.org/apfa/defi/p/procedur.htm
« Le guide pratique de l’audit financier »
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10 Sommaire des tableaux et graphiques
• Graphique « évolution du CA de VENTEC-MAROC » (page 15).
• Tableau des objectifs du département (pages 19 & 20).
• Tableau et graphique des délais d’écoulement fournisseurs et clients (page 34).
• Tableau de la procédure « facturation » (page 40).
• Tableau de la procédure « ouverture du compte clients » (page 43).
• Tableau de la procédure « traitement des réclamations » (page 45).
• Tableau de la procédure « livraison » (page 47).
• Tableau et graphique de l’évaluation de la procédure « ouverture compte clients »
(page 51).
• Tableau et graphique de la détermination des zones critique de la procédure
« ouverture compte clients » (page 52).
• Tableau et graphique de l’évaluation de la procédure « traitements des réclamations »
(page 53).
• Tableau et graphique de la détermination des zones critiques de la procédure
« traitement des réclamations » (page 54).
• Tableau et graphique de la détermination de la présence ou non des retards de
paiements (page 55).
• Tableau et graphique de l’évaluation de la procédure de facturation (page 56).
• Tableau et graphique de l’évaluation de la procédure de livraison (page 57).
• Tableau et graphique de la détermination d’anomalie au niveau des deadlines (page
58).
• Tableau de la validation des soldes (pages 59 60 & 61).
• Tableau du cut-off (pages 69 & 70).