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AUDIT ENDOSCOPIE 2015 ENDOSCOPES SOUPLES NON AUTOCLAVABLES AVEC CANAUX

RESULTATS SUD-OUEST

CClin Sud-Ouest Groupe hospitalier Pellegrin

33076 BORDEAUX

Tél : 05 56 79 60 58

Fax : 05 56 79 60 12

E-mail : [email protected] http://cclin-sudouest.com/

mailto:[email protected]

Audit Endoscopie 2015 – CClin Sud-Ouest 2

Groupe de travail Martine AUPEE (CClin Ouest), Florence BEKAERT (CClin Paris-Nord, CH Sainte Anne), Stéphane BOIS (HIA Toulon), Hélène BOULESTREAU (CHU Bordeaux), Florence CHOBERT (Institut Arnaud Tzanck), Jean-Marc DUGAST (Clinique Saint Charles), Leslie DEPRES (CHSF), Graziella GUERRE (Arlin Bourgogne), Nathalie JOUZEAU (CClin Est), Véronique KEO-DARRE (Association GIFE), Elisabeth LAPRUGNE-GARCIA (CClin Sud-Est), Chantal LEGER (Arlin Poitou-Charentes), Maëlle PAGENAULT (CHU Rennes), Delphine SEYTRE (CHU Avicenne), Hervé SOULE (CH Centre Bretagne), Carole VAILLANT (CHU Angers), Delphine VERJAT-TRANNOY (CClin Paris-Nord)

Coordination : Loïc SIMON (CClin Est)

Conception de l'outil informatique Olivia ALI-BRANDMEYER (CClin Est), Muriel PEFAU (CClin Sud-Ouest)

Exploiation des données et rédaction du rapport interrégional Muriel PEFAU, Chantal LEGER, Dr Pierre PARNEIX

Mise en forme du rapport interrégional Carole ROY

Ce document est téléchargeable sur le site internet du CClin Sud-Ouest :

http://www.cclin-sudouest.com/

http://www.cclin-sudouest.com/


SOMMAIRE

Acronymes 4

Rappels méthodologiques 5

1. Contexte 5

2. Objectifs de l'audit 5

3. Type d'audit 5

4. Champs d'application 6

Résultats 7

1. Participation 7

2. Données établissement : Evaluation de l'organisation 7 2.1. Activité endoscopique des établissements 7 2.2. Gestion du risque infectieux 8 2.3. Politique d'achat des équipements et consommables pour le traitement des endoscopes 9 2.4. Maintenance et prêt 10 2.5. Contrôles microbiologiques 11

3. Données Site de traitement : Evaluation des conditions de prise en charge des endoscopes 11 3.1. Provenance des endoscopes pris en charge sur le site de traitement 12 3.2. Equipements pour le traitement des endoscopes 12 3.3. Procédures et protocoles 13 3.4. Matériel et produits 14 3.5. Locaux 15

4. Données concernant les professionnels 15 4.1. Activités du professionnel 16 4.2. Formation du professionnel au traitement des endoscopes 17 4.3. Accessibilité aux documents 18 4.4. Participation et formation à la surveillance microbiologique 19

5. Evaluation du traitement des endoscopes 19 5.1. Informations générales 20 5.2. Traitement des endoscopes 20

Commentaires 26

Résultats régionaux 28

Références bibliographiques 46

Annexes 47 Annexe 1. Grilles de recueil 48 Annexe 2. Liste des établissements participants 61


ACRONYMES Arlin Antenne régionale de lutte contre les infections nososcomiales CClin Centre de coordination de la lutte contre les infections nososcomiales CH Centre hospitalier CHU Centre hospitalier universiatire CLCC Centre de lutte contre le cancer CSHPF Conseil supérieur d'hygiène publique en France CTIN(ILS) Comité technique des infections nosocomiales/des infections liées aux soins DHN Désinfection de haut niveau DNI Désinfection de niveau intermédiaire EI Evènement indésirable EOH Equipe opérationnelle d'hygiène ES Etablissement de santé ESET Enceinte de stockage des endoscopes thermosensibles ESPIC Etablissement de santé privé d'intérêt collectif GREPHH Groupe d'évaluation des pratiques en hygiene hospitalière HIA Hôpital d'instruction des armées IDE Infirmier diplômé d'état LDE Laveur-désinfecteur d'endoscopes MCJ Maladie de Creutzfeldt-Jakob MCO Etablissement privé ayant une activité de médecine, chirugie ou obstétrique NA Non approprié à la situation évaluée ORL Oto-rhino-laryngologie RMM Revue de morbidité et mortalité SF2H Société française d'hygiène hospitalière SFED Société française d'endoscopie digestive SSR Etablissement de soins de suite et de réadaptation


RAPPELS METHODOLOGIQUES

1. Contexte L'amélioration de la prévention des infections associées aux actes invasifs constitue un axe important des programmes nationaux de prévention des infections associées aux soins [1]. La complexité des dispositifs comme des procédures de nettoyage et de désinfection ainsi que leur répétition augmentent le risque d'erreur humaine et exposent au risque de transmission de micro-organismes avec un endoscope contaminé [2]. Des infections peuvent survenir lors du passage des micro-organismes à travers la muqueuse gastro-intestinale au décours d'un acte endoscopique. Elles sont dues à une effraction volontaire (biopsie) ou involontaire (érosion, ulcération). Deux types d'infections sont observées :

- Les infections d'origine endogène liées au fait que l'endoscope est introduit le plus souvent dans des cavités septiques comme le tube digestif. La présence d'une riche flore microbienne au niveau des endoscopes après utilisation est dans ce cas prévisible et inévitable [3] ;

- Les infections exogènes après acte endoscopique proviennent de la transmission de micro-organismes de l'environnement matériel et humain (il s'agit d'une contamination croisée). La présence de ces micro-organismes au niveau des endoscopes est anormale, elle peut être liée à un problème de conception de l'endoscope rendant difficile son entretien, à une rupture de la chaîne de traitement (défaut de pratiques, dysfonctionnement d'un procédé de nettoyage ou de désinfection de l'endoscope), ou à une contamination du laveur-désinfecteur d'endoscopes (LDE) ou des fluides de traitement (produit, eau de rinçage) [4-5].

Les sociétés savantes (SF2H, SFED...) ont largement prouvé l'évitabilité de ce risque exogène. La mise en place et la stricte application d'une politique de prévention reposant sur le respect des précautions standard, de l'hygiène et des bonnes pratiques de nettoyage et de désinfection des endoscopes le réduit considérablement [6-7-8-9]. Sur la base de ces éléments, le traitement des endoscopes est une activité devant faire l'objet d'une démarche qualité, afin d'écarter le risque d'infection au décours d'un acte endoscopique.

2. Objectifs de l'audit

L'objectif principal est d'évaluer le niveau de maîtrise du risque infectieux d'origine exogène en endoscopie par rapport à l'état de l'art et mesurer les écarts aux référentiels dans les établissements de santé (ES) ayant une activité d'endoscopie.

Les objectifs secondaires sont de :

- Mesurer le niveau d'implication de l'établissement (en particulier la direction de l'établissement), - Sensibiliser les personnels aux recommandations existantes, - Harmoniser les pratiques au sein d'un ES en tenant compte des spécificités de chaque spécialité

(parfois plusieurs sites d'endoscopie), - Aider les ES à s'organiser de façon optimale et favoriser la mise en place d'un système de qualité

autour de l'endoscopie, - Fournir des arguments pour une éventuelle centralisation du traitement.

3. Type d'audit Il s'agit d'un audit mixte : analyse documentaire (procédures), évaluation des ressources (matériel, consommables), déclaration par auto-questionnaire et observation des pratiques. Cet audit a été réalisé au niveau :

- de l'établissement - du site de traitement - des professionnels - de l'endoscope


4. Champs d'application

Sont inclus :

- les endoscopes souples non autoclavables avec canaux internes, - tout ES, quel que soit son statut (public, privé, ESPIC) ayant une activité d'endoscopie et utilisant

ce type de matériel, - toute personne prenant en charge le traitement des endoscopes, que ce soit de manière régulière

ou occasionnelle.

Sont exclus :

- les endoscopes souples sans canaux et endoscopes rigides stérilisables (autoclave, gaz plasma...), - les ES n'ayant pas d'activité endoscopique, - les ES ayant exclusivement des endoscopes souples sans canaux ou rigides stérilisables, - les ES externalisant le traitement des endoscopes.

Cet audit a été conduit dans les établissements entre le 1

er janvier 2015 et le 31 décembre 2015.


RESULTATS

1. Participation Au total, 101 établissements de santé de l'inter-région Sud-Ouest ont participé à l'audit et renvoyé leurs données au CClin Sud-Ouest dans les délais impartis (annexe 2). La répartition des 101 établissements de santé participants est présentée dans les tableaux 1 et 2.

Tableau 1 : Répartition des établissements de santé participants selon la catégorie (N=101)

Type Nombre d'établissements

sollicités

Nombre d'établissements

participants % de participation

CHU 6 5 83,3 CH / HIA 67 38 56,7 MCO 87 54 62,1 CLCC 2 2 100,0 SSR 2 2 100,0

Total 164 101 61,6

Tableau 2 : Répartition des établissements de santé participants selon la région (N=101)

Région Nombre d'établissements

sollicités

Nombre d'établissements

participants % de participation

Aquitaine 65 40 61,5 Guadeloupe 6 3 50,0 Guyane 4 1 25,0 Limousin 14 13 92,9 Martinique 4 2 50,0 Midi-Pyrénées 44 20 45,5 Poitou-Charentes 27 22 81,5

Total 164 101 61,6

2. Données établissement : Evaluation de l'organisation Pour rappel, une fiche était remplie par établissement afin d'évaluer l'organisation de l'endoscopie selon 4 critères :

- Critère 1 : Gestion du risque infectieux, - Critère 2 : Politique d'achat des équipements et consommables pour le traitement des endoscopes, - Critère 3 : Maintenance et prêt, - Critère 4 : Contrôles microbiologiques.

Les réponses NA (non appropriées à la situation évaluée) sont exclues du numérateur et du dénominateur.

2.1. Activité endoscopique des établissements Trois établissements n'ont pas été en mesure de chiffrer le nombre d'actes d'endoscopie réalisés l'année précédent l'audit.

Tableau 3 : Distribution du nombre d'actes d'endoscopie réalisés l'année précédent l'audit selon le type d'établissement (N=98)

Type Nombre d'ES Nombre d'actes d'endoscopie

Minimum Médiane Maximum

CHU 5 3 286 10 007 28 052 CH / HIA 37 333 1 659 7 985 MCO 52 69 2 811 17 307 CLCC 2 959 1 400 1 841 SSR 2 27 455 882

Total 98 27 2 381 28 052


Tableau 4 : Distribution des actes d'endoscopies réalisés l'année précédent l'audit selon le type d'endoscopie (N=98)

Type

d'endoscopie

Nombre d'ES

concernés

Nombre d'actes d'endoscopie

Minimum Médiane Maximum

Digestive 92 2 2 114 12 806 Bronchique 67 2 97 3 661 Urologique 59 2 372 4 451 Gynécologique 18 24 259 1 879 ORL* 13 10 60 7 646 *seuls les actes utilisant des nasofibroscopes avec canal sont comptabilisés

Plus des deux tiers des établissements (69,3%) disposent d'un seul site de traitement, 13,9% en ont deux.

2.2. Gestion du risque infectieux

Tableau 5 : Nombre et pourcentage d'établissements ayant répondu aux items du critère 1 selon le type d'établissement

CHU CH / HIA MCO CLCC SSR Total

N % N % N % N % N % N %

1. Démarche qualité en endoscopie réalisée dans l'établissement : Audit des pratiques ou organisationnel

3 60,0 27 71,1 46 85,2 1 50,0 1 50,0 78 77,2

Visite de risque 4 80,0 15 39,5 21 38,9 1 50,0 0 0,0 41 40,6 Analyse de scénario 0 0,0 2 5,3 0 0,0 0 0,0 0 0,0 2 2,0 Cartographie des risques 3 60,0 23 60,5 44 81,5 2 100,0 1 50,0 73 72,3 Rretour d'expérience d'EI 2 40,0 12 31,6 19 35,2 0 0,0 1 50,0 34 33,7 RMM 1 20,0 6 15,8 10 18,5 0 0,0 0 0,0 17 16,8 Analyse approfondie des causes

2 40,0 12 31,6 19 35,2 0 0,0 0 0,0 33 32,7

2. Signalement interne des évènements indésirables (EI) : Il est organisé dans l'établissement

5 100,0 38 100,0 54 100,0 2 100,0 2 100,0 101 100,0

Il est utilisé en endoscopie 5 100,0 36 94,7 51 94,4 2 100,0 2 100,0 96 95,0

3. Evaluation du risque de Maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) : Un document d'évaluation du risque MCJ existe

5 100,0 37 97,4 53 98,1 2 100,0 2 100,0 99 98,0

Il a fait l'objet d'une validation institutionnelle

5 100,0 35 94,6 53 100,0 2 100,0 1 50,0 96 97,0

Il fait référence au texte en vigueur

4 80,0 29 78,4 52 98,1 2 100,0 1 50,0 88 88,9

4. Une procédure décrit : L'inactivation du prion 4 80,0 33 86,8 48 88,9 2 100,0 1 50,0 88 87,1 La séquestration d'un endoscope

5 100,0 32 84,2 45 83,3 2 100,0 0 0,0 84 83,2

Fait référence au texte en vigueur

5 100,0 30 85,7 48 98,0 2 100,0 1 100,0 86 93,5

5. Traitement des endoscopes la nuit, le week-end, les jours fériés : Il est assuré dans le respect des bonnes pratiques de traitement

3 60,0 26 89,7 44 93,6 2 100,0 2 100,0 77 90,6

En termes de démarche qualité, la plupart des établissements utilise l'audit de pratiques ou organisationnel (77,2%) et la cartographie des risques (72,3%). Le signalement des évènements indésirables est organisé dans tous les établissements et dans 95,0% d'entre eux, il est utilisé en endoscopie. Il existe un document d'évaluation du risque MCJ dans quasiment tous les établissements (98,0%). Dans 15,8% des établissements (16 / 101), il n'y a pas d'acte d'endoscopie la nuit, les week-end et les jours fériés.


Graphique 1 : Pourcentage de conformité pour chaque question du critère 1

91

75

87

95

95

16

11

5

9

9

5

2

0 20 40 60 80 100

Prise en charge du traitement des endoscopes la nuit, le

week-end, les jours fériés dans le respect des bonnes

pratiques (N=85)

Procédure MCJ complète (N=101)

Evaluation du risque MCJ organisé (N=101)

Signalement interne des EI organisé et utilisé en

endoscopie (N=101)

Démarche qualité en rapport avec l'endoscopie déjà

réalisée (N=101)

Pourcentage d'établissements

Conformité Conformité partielle Non-conformité

2.3. Politique d'achat des équipements et consommables pour le traitement des endoscopes



N % N % N % N % N % N %

6. L'EOH est associée aux achats d'équipements :

Jamais 1 20,0 6 15,8 6 11,3 0 0,0 0 0,0 13 13,0 Parfois 2 40,0 10 26,3 17 32,1 2 100,0 1 50,0 32 32,0 Souvent 1 20,0 10 26,3 10 18,9 0 0,0 0 0,0 21 21,0 Toujours 1 20,0 12 31,6 20 37,7 0 0,0 1 50,0 34 34,0

7. L'EOH est associée aux achats de consommables :

Jamais 1 20,0 4 11,1 12 22,2 0 0,0 0 0,0 17 17,3 Parfois 2 40,0 11 30,6 11 20,4 1 100,0 0 0,0 25 25,5 Souvent 2 40,0 11 30,6 14 25,9 0 0,0 1 50,0 28 28,6 Toujours 0 0,0 10 27,8 17 31,5 0 0,0 1 50,0 28 28,6

Dans 34,0% des établissements (34 / 100 établissements concernés), l'EOH est toujours associée aux achats d'équipements et dans seulement 28,6% des établissements (28 / 98 établissements concernés), l'EOH est toujours associée aux achats de consommables.


29

34

54

53

17

13

0 20 40 60 80 100

Sollicitation de l'EOH

pour les achats de

consommables (N=98)

Sollicitation de l'EOH

pour les achats

d'équipements (N=100)




2.4. Maintenance et prêt Cet audit montre que :

- 71,3% des établissements sont équipés de LDE (72 / 101), - 68,3% des établissements sont équipés de module(s) semi-automatisé(s) (69 / 101), - 30,7% des établissements sont équipés d'ESET (31 / 101).

De plus, 70,3% des établissements (71 / 101) ne prêtent pas d'endoscope à un autre établissement et 24,8% des établissements (25 / 101) n'empruntent pas d'endoscopes.



N % N % N % N % N % N % 8. Inventaire actualisé du parc des endoscopes : Il existe 5 100,0 38 100,0 54 100,0 2 100,0 2 100,0 101 100,0 Date de mise en service de chaque endoscope tracée

5 100,0 38 100,0 51 94,4 2 100,0 2 100,0 98 97,0

9. Maintenance préventive prévue pour les : LDE 5 100,0 26 96,3 37 97,4 2 100,0 - - 70 97,2 Modules semi-automatisés 4 80,0 20 76,9 26 74,3 1 50,0 1 100,0 52 75,4 ESET 4 100,0 7 100,0 19 95,0 - - - - 30 96,8

10. Traçabilité des interventions de maintenance pour les : Endoscopes 5 100,0 38 100,0 52 96,3 2 100,0 2 100,0 99 98,0 LDE 5 100,0 25 92,6 37 97,4 2 100,0 - - 69 95,8 Modules semi-automatisés 5 100,0 21 80,8 25 71,4 1 50,0 1 100,0 53 76,8 ESET 4 100,0 7 100,0 19 95,0 - - - - 30 96,8

11. Fiche de liaison en cas de prêt d'endoscope à un autre établissement : Elle existe - - 4 50,0 19 90,5 - - 1 100,0 24 80,0 Elle trace le dernier traitement effectué avant prêt

- - 4 50,0 19 90,5 - - 1 100,0 24 80,0

12. Endoscope emprunté, une attestation du dernier traitement est fournie par : Le fabricant ou distributeur 2 100,0 22 75,9 30 73,2 1 100,0 1 100,0 56 75,7 L'établissement public ou privé

- - 7 77,8 16 80,0 - - 1 100,0 24 80,0


74

80

82

82

97

11

16

10

3

16

20

2

8

0 20 40 60 80 100

Fourniture d'une attestation du dernier traitement à

réception d'un endoscope emprunté (N=76)

Existence d'une fiche de liaison en cas de prêt d'endoscope

avec le dernier traitement tracé (N=30)

Existence d'une traçabilité des interventions de

maintenance (N=101)

Existence d'une maintenance préventive pour l'ensemble

des LDE et modules semi-automatisés (N=98)

Existence d'un inventaire actualisé du parc des endoscopes

avec traçabilité de la date de mise en service (N=101)




2.5. Contrôles microbiologiques



N % N % N % N % N % N %

13. Procédure de surveillance microbiologique pour : Les endoscopes 5 100,0 38 100,0 54 100,0 2 100,0 2 100,0 101 100,0 L'eau de rinçage terminal 5 100,0 29 96,7 46 95,8 2 100,0 2 100,0 84 96,6 Les eaux des LDE 5 100,0 26 96,3 38 100,0 2 100,0 - - 71 98,6 Les ESET 4 100,0 4 57,1 17 85,0 - - - - 25 80,6

14. Procédure de surveillance microbiologique des endoscopes stipulant : Les fréquences de pré-lèvements

4 80,0 38 100,0 54 100,0 2 100,0 2 100,0 100 99,0

Les seuils microbio-logiques

4 80,0 37 97,4 52 96,3 2 100,0 0 0,0 95 94,1

Les conduites à tenir en cas de dépassement de seuils

4 80,0 37 97,4 51 94,4 2 100,0 0 0,0 94 93,1


93

92

6

8

1

0 20 40 60 80 100

Fréquence des prélèvements,

seuils microbiologiques et

CAT prévus pour les

endoscopes (N=101)

Existence d'une procédure

pour la surveillance

microbiologique (N=101)



3. Données Site de traitement : Evaluation des conditions de prise en charge des

endoscopes Pour rappel, une fiche était remplie par site de traitement évalué selon 4 critères :

- Critère 1 : Equipements pour le traitement des endoscopes, - Critère 2 : Procédures et protocoles, - Critère 3 : Matériel et produits, - Critère 4 : Locaux.

Les réponses NA (non appropriées à la situation évaluée) sont exclues du numérateur et du dénominateur. Parmi les 170 sites de traitements que comptent les 101 établissements particpant à l'audit, 158 ont été évalués (92,9%).

Tableau 9 : Nombre et pourcentage de sites de traitement évalués selon le type d'établissement

Type Nombre d'établissements

participants

Nombre total de

sites

Nombre de sites

évalués

% de sites

évalués

CHU 5 29 19 65,5 CH / HIA 38 70 68 97,1 MCO 54 67 67 100,0 CLCC 2 2 2 100,0 SSR 2 2 2 100,0

Total 101 170 158 92,9


3.1. Provenance des endoscopes pris en charge sur le site de traitement

Tableau 10 : Nombre de type d'endoscopes pris en charge par site selon le type d'établissements Différents types

d'endoscopes à désinfecter CHU CH / HIA MCO CLCC SSR Total

1 type d'endoscope 16 26 20 - 2 64 2 types d'endoscope 3 22 23 - - 48 3 types d'endoscope - 13 17 1 - 31 4 types d'endoscope - 5 3 - - 8 5 types d'endoscope - 2 4 1 - 7

Total 19 68 67 2 2 158

On constate que 40,5% des sites de traitement (64 / 158) reçoivent un seul type d'endoscope.

Tableau 11 : Nombre de type de services concernés par la prise en charge par site selon le type d'établissements

Provenance des endoscopes

à désinfecter CHU CH / HIA MCO CLCC SSR Total

1 type de service 10 45 42 - 1 98 2 types de services 5 9 19 - 1 34 3 types de services 3 11 6 2 - 22 4 types de services 1 1 - - - 2 5 types de services - 2 - - - 2

Total 19 68 67 2 2 158

Dans la majorité des sites (98 / 158 soit 62,0%), le service chargé du traitement des endoscopes reçoit des endoscopes provenant d'un seul service. Les services les plus présents sont les services d'endoscopie (91 / 158 soit 57,6%) et les blocs opératoires (86 / 158 soit 54,4%).

3.2. Equipements pour le traitement des endoscopes

Tableau 12 : Nombre et pourcentage de sites équipés pour le traitement des endoscopes selon le type d'établissements

Type Nombre de

sites évalués

LDE Module semi-

automatisé

Paillasse avec bacs pour

traitement manuel sans

pompes

N % N % N %

CHU 19 10 52,6 15 78,9 4 21,1 CH / HIA 68 36 52,9 37 54,4 30 44,1 MCO 67 40 59,7 40 59,7 38 56,7 CLCC 2 2 100,0 2 100,0 1 50,0 SSR 2 0 0,0 1 50,0 1 50,0

Total 158 88 55,7 95 60,1 74 46,8

L'équipement le plus fréquent sur les sites de traitement est le module semi-automatisé : 60,1% des sites en sont équipés. Parmi les 158 sites évalués, 14 ne sont équipés que de paillasses sans pompe (pas de LDE, ni modules semi-automatisés), soit 8,9%. Ces sites traitent principalement des endoscopes bronchiques et urologiques (8 sites / 14), seulement 2 sites traitent des endoscopes digestifs, gynécologiques et ORL.


3.3. Procédures et protocoles

Tableau 13 : Nombre et pourcentage sites de traitement ayant répondu aux items du critère 2 selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

2. Une procédure de

traitement manuel des

endoscopes existe :

19 100,0 66 97,1 62 92,5 2 100,0 2 100,0 151 95,6

Elle a fait l'objet d'une validation institutionnelle

16 84,2 66 100,0 62 100,0 2 100,0 2 100,0 148 98,0

Elle prévoit les différents niveaux de désinfection

18 94,7 49 100,0 58 96,7 2 100,0 2 100,0 129 97,7

Elle prévoit l'inactivation du prion

8 42,1 54 81,8 52 83,9 2 100,0 2 100,0 118 78,1

Elle est accessible 19 100,0 65 98,5 61 98,4 2 100,0 2 100,0 149 98,7

3. Une procédure de

traitement des

endoscopes en LDE

existe :

10 100,0 31 86,1 38 95,0 2 100,0 - - 81 92,0

Elle a fait l'objet d'une validation institutionnelle

7 70,0 31 100,0 37 97,4 2 100,0 - - 77 95,1

Elle est accessible 10 100,0 31 100,0 36 94,7 2 100,0 - - 79 97,5 Elle inclut la prise en charge des endoscopes avant/après la mise en LDE

10 100,0 31 100,0 36 94,7 2 100,0 - - 79 97,5

Parmi les 151 sites disposant d'une procédure de traiement manuel des endoscopes, 78,1% ont un protocole d'inactivation du prion. Au sein des CHU, ce chiffre chute à 42,1% : seuls 8 sites / 19 ont mis en place une procédure de traitement manuel des endoscopes qui prévoit l'inactivation du prion.


84

73

8

23

8

4

0 20 40 60 80 100

Une procédure complète de

traitement en LDE existe

(N=88)

Une procédure complète de

traitement manuel existe

(N=158)

Pourcentage de sites de traitement



3.4. Matériel et produits



N % N % N % N % N % N %

4. Dilution des produits conforme aux recommandations pour la préparation des bains de : Détergent-désinfectant ou détergent

19 100,0 68 100,0 66 98,5 2 100,0 2 100,0 157 99,4

Désinfectant pour procédure manuelle ou semi-automatique

17 100,0 62 98,4 59 96,7 2 100,0 2 100,0 142 97,9

5. L'acide peracétique est

le seul désinfectant utilisé 19 100,0 67 98,5 66 98,5 2 100,0 2 100,0 156 98,7

6. Bandelettes de contrôle

du bain désinfectant

disponibles

17 100,0 59 96,7 56 90,3 2 100,0 2 100,0 136 94,4

7. Ecouvillons : Mise à disposition d'écouvillons à usage unique ou stérilisés entre deux utilisations

19 100,0 68 100,0 67 100,0 2 100,0 2 100,0 158 100,0

Existence d'un document de correspondance taille écouvillon/dimension canaux

8 42,1 41 60,3 39 58,2 2 100,0 2 100,0 92 58,2

Tous les sites de traitements disposent d'écouvillons à usage unique ou stérilisés entre deux utilisations, mais seulement 58,2% d'entre eux (92 / 158) ont un document de correspondance entre la taille de l'écouvillon et la dimension des canaux.


58

94

99

98

42

1

6

1

1

0 20 40 60 80 100

Mise à disposition et concordance des écouvillons

(N=158)

Des bandelettes sont disponibles pour vérifier la

concentration du bain de solution désinfectante (N=144)

L'acide peracétique est le seul désinfectant utilisé (N=158)

La dilution des produits est conforme aux

recommandations des fabricants (N=158)




3.5. Locaux



N % N % N % N % N % N %

8. Respect de la marche en avant : Espace dédié aux endoscopes sales identifiable

16 84,2 42 61,8 52 77,6 2 100,0 2 100,0 114 72,2

Configuration des locaux permettant le traitement des endoscopes par ordre d'arrivée, sauf nécessité

17 89,5 53 77,9 60 89,6 2 100,0 2 100,0 134 84,8

Espace dédié aux endoscopes désinfectés identifiable

17 89,5 50 73,5 58 86,6 2 100,0 2 100,0 129 81,6

9. Stockage des endoscopes désinfectés : A plat dans un tiroir ou une armoire (hors ESET)

13 68,4 47 69,1 40 59,7 2 100,0 1 50,0 103 65,2

Suspendus dans une armoire (hors ESET)

5 26,3 22 32,4 30 44,8 1 50,0 1 50,0 59 37,3

Dans une ESET 6 31,6 9 13,2 19 28,4 0 0,0 0 0,0 34 21,5

Les deux tiers des sites de traitement stockent les endoscopes désinfectés à plat ou suspendus dans une armoire; 21,5% déclarent utiliser une ESET.


98

68 23

2

9

0 20 40 60 80 100

Stockage adapté des

endoscopes désinfectés

(N=158)

Respect du principe de la

marche en avant (N=158)



4. Données concernant les professionnels : Evaluation de l'activité et de la formation pour

la prise en charge du matériel d'endoscopie Pour rappel, une fiche était remplie par professionnel et par site de traitement. Ainsi, un professionnel qui travaille sur plusieurs sites a rempli une fiche par site. Cet auto-questionnaire évaluait 4 critères :

- Critère 1 : Activités du professionnel, - Critère 2 : Formation du professionnel au traitement des endoscopes, - Critère 3 : Accessibilité aux documents, - Critère 4 : Participation et formation à la surveillance microbiologique.

Les non réponses et les réponses NA (non appropriées à la situation évaluée) sont exclues du numérateur et du dénominateur.


Au total, 1 039 fiches Personnel ont été renseignées (tableau 16).

Tableau 16 : Répartition des fiches Personnel selon le type d'établissement

Type Nombre de fiches

renseignées

% de fiches

renseignées

CHU 104 10,0 CH / HIA 524 50,4 MCO 378 36,4 CLCC 13 1,3 SSR 20 1,9

Total 1 039 100,0

4.1. Activités du professionnel

Tableau 17 : Nombre et pourcentage de professionnels répondants selon le type d'activité et le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

1. Poste de travail occupé pour le traitement des endoscopes :

Professionnels évalués avec une activité régulière

76 73,8 266 50,9 208 55,0 3 23,1 4 20,0 557 53,7

Professionnels évalués avec une activité occasionnelle

27 26,2 257 49,1 170 45,0 10 76,9 16 80,0 480 46,3

Total 103 100,0 523 100,0 378 100,0 13 100,0 20 100,0 1 037 100,0

Les professionnels chargés du traitement des endoscopes le font de manière régulière, en majorité, dans les CHU.

Tableau 18 : Nombre et pourcentage de professionnels répondants selon leur fonction et le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

2. Fonction : IDE/IDE spécialisé 52 50,0 273 52,1 190 50,3 11 84,6 16 80,0 542 52,2 Aide-soigant / Auxiliaire de puériculture 49 47,1 244 46,6 135 35,7 2 15,4 1 5,0 431 41,5 Médecin/Sage-femme 3 2,9 3 0,6 2 0,5 0 0,0 0 0,0 8 0,8 Autres 0 0,0 4 0,8 51 13,5 0 0,0 3 15,0 58 5,6

Total 104 100,0 524 100,0 378 100,0 13 100,0 20 100,0 1 039 100,0

La moitié des professionnels chargés du traitement des endoscopes sont des IDE.

Tableau 19 : Nombre et pourcentage de professionnels répondants selon leur fonction et leur type d'activité

Fonction N Activité régulière Activité occasionnelle

N % N %

IDE/IDE spécialisé 542 260 48,0 282 52,0 Aide-soigant / Auxiliaire de puériculture

430 257 59,8 173 40,2

Médecin/Sage-femme 7 1 14,3 6 85,7 Autres 58 39 67,2 19 32,8

Total 1 037 557 53,7 480 46,3


Tableau 20 : Nombre et pourcentage de professionnels répondants selon l'existence d'une fiche de poste et le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

3. Professionnels avec

une fiche de poste 87 85,3 450 87,5 279 75,8 13 100,0 16 80,0 845 83,1

Elle inclut : Le traitement des endoscopes

85 97,7 375 84,8 233 85,0 13 100,0 15 93,8 721 86,7

Les prélèvements micro-biologiques des endoscopes

55 63,2 146 33,9 83 31,1 2 15,4 2 13,3 288 35,4

Les prélèvements d'eau des LDE

32 53,3 67 28,2 44 27,3 2 15,4 - - 145 30,7

Les prélèvements des ESET

2 6,1 13 39,4 9 13,8 - - - - 24 18,3

Parmi les 1 017 professionnels chargés du traitement des endoscopes ayant répondu à la question, 845 déclarent avoir une fiche de poste (83,1%). Seules 18,3% des fiches de poste incluent les prélèvements des ESET.

Tableau 21 : Nombre et pourcentage de professionnels répondants selon leur ancienneté dans l'activité et le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

4. Ancienneté du personnel (régulier ou occasionnel) dans l’activité de traitement des

endoscopes (service actuel ou précédent)

≤ 1 an 19 18,4 89 17,3 87 23,3 1 7,7 3 18,8 199 19,5

2-5 ans 34 33,0 171 33,3 112 29,9 9 69,2 3 18,8 329 32,3

6-10 ans 36 35,0 152 29,6 89 23,8 3 23,1 4 25,0 284 27,8

11 ans et plus 14 13,6 102 19,8 86 23,0 0 0,0 6 37,5 208 20,4

Total 103 100,0 514 100,0 374 100,0 13 100,0 16 100,0 1 020 100,0

4.2. Formation du professionnel au traitement des endoscopes

Tableau 22 : Nombre et pourcentage de professionnels selon leur formation et le type d'établissement CHU CH / HIA MCO CLCC SSR Total

N % N % N % N % N % N %

5. Personnels formés

avant prise en charge

seuls du traitement

des endoscopes

97 93,3 469 89,8 357 94,9 13 100,0 20 100,0 956 92,4

Si oui, formés par :

Tutorat interne 89 92,7 449 96,6 340 96,0 13 100,0 20 100,0 911 96,1

L'EOH 19 21,3 77 19,2 68 20,9 5 38,5 8 61,5 177 21,0

Un organisme extérieur 21 23,6 85 21,4 96 29,2 0 0,0 1 9,1 203 24,2

Les fabricants 16 17,8 93 23,4 96 29,3 2 15,4 3 27,3 210 25,0

Le service biomédical 10 11,2 14 3,6 29 9,1 0 0,0 0 0,0 53 6,5

Parmi les 1 035 professionnels chargés du traitement des endoscopes ayant répondu à la question, 956 déclarent avoir été formés avant d'avoir pris en charge seuls, le traitement des endoscopes (92,4%). Cette formation est principalement assurée par tutorat interne, 24,2% des professionnels déclarent avoir bénéficié d'une formation réalisée par un organiseme extérieur.

Tableau 22 : Nombre et pourcentage de professionnels formés lors de la mise en service de nouveaux matériels ou produits selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

6. Professionnels (réguliers ou occasionnels) formés lors de la mise en service de

nouveaux matériels ou produits

Systématiquement 59 59,6 236 46,7 198 52,9 5 38,5 15 75,0 513 50,7 Souvent 14 14,1 77 15,2 62 16,6 3 23,1 2 10,0 158 15,6 Parfois 15 15,2 79 15,6 81 21,7 3 23,1 3 15,0 181 17,9 Jamais 11 11,1 113 22,4 33 8,8 2 15,4 0 0,0 159 15,7

Total 99 100,0 505 100,0 374 100,0 13 100,0 20 100,0 1 011 100,0


Environ la moitié des professionnels chargés du traitement des endoscopes bénéficie d'une formation systématique lors de la mise en service de nouveaux matériels ou produits.

Tableau 24 : Nombre et pourcentage de professionnels bénéficiant d'une formation continue en endoscopie selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

7. Fréquence des formations continues (pour le personnel de plus d’un an d’ancienneté sur le site) Au moins une fois/an 21 25,0 54 12,6 43 15,5 2 16,7 4 30,8 124 15,2 Moins d'une fois/an 31 36,9 192 44,8 152 54,7 9 75,0 8 61,5 392 48,0 Jamais 32 38,1 183 42,7 83 29,9 1 8,3 1 7,7 300 36,8

Total 84 100,0 429 100,0 278 100,0 12 100,0 13 100,0 816 100,0

Parmi les 816 professionnels ayant plus d'un an d'ancienneté sur le site et ayant répondu à la question, un peu plus d'un tiers (36,8%) déclare ne jamais bénéficier d'une formation continue en endoscopie.

4.3. Accessibilité aux documents

Tableau 25 : Nombre et pourcentage de professionnels ayant accès aux protocoles et manuels selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

8. Professionnels sachant où trouver : Les protocoles de l'établissement pour le traitement des endoscopes

97 93,3 501 95,8 355 93,9 13 100,0 20 100,0 986 95,0

Les fiches d'utilisation des produits

96 92,3 447 86,3 312 83,6 13 100,0 16 80,0 884 86,0

Les manuels des fabricants concernant : L'entretien de chaque endoscope

80 76,9 322 62,9 239 63,9 8 61,5 9 45,0 658 64,3

L'utilisation du LDE 61 92,4 205 73,5 179 77,5 7 53,8 - - 452 76,7 L'utilisation du module semi-automatisé

38 60,3 137 59,6 106 49,1 1 7,7 3 100,0 285 54,3

L'utilisation de l'ESET 23 71,9 40 74,1 64 63,4 - - - - 127 67,9

Graphique 8 : Pourcentage de professionnels ayant accès aux protocoles et manuels

67,9%

54,3%

76,7%

64,3%

86,0%

95,0%

0,0% 20,0% 40,0% 60,0% 80,0% 100,0%

Manuel d'utilisation de l'ESET (N=127)

Manuel d'utilisation du module semi-automatisé

(N=285)

lManuel d'utilisation du LDE (N=452)

Manuel d'entretien de chaque endoscope (N=658)

Fiches d'utilisation des produits (N=884)

Protocoles de l'établissement pour le traitement des

endoscopes (N=986)

Pourcentage de professionnels


4.4. Participation et formation à la surveillance microbiologique

Tableau 26 : Nombre et pourcentage de professionnels participant et formés à la surveillance microbiologique des endoscopes selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

9. Surveillance microbiologique des endoscopes : Professionnels Participant aux prélèvements

63 60,6 221 42,4 152 40,6 4 30,8 3 15,0 443 42,9

Formés aux prélèvements 40 38,5 132 25,3 105 28,1 2 15,4 2 10,0 281 27,2 Informés des résultats des prélèvements

94 90,4 396 76,2 305 81,3 7 53,8 10 52,6 812 78,8

Informés des conduites à tenir

88 85,4 347 68,0 284 76,3 5 38,5 7 36,8 731 71,9

Moins de la moitié (42,9%) des personnels évalués et répondants participent aux prélèvements microbiologiques des endoscopes et seuls 27,2% y ont été formés. Sur les 443 professionnels participant aux prélèvements, 256 ont été formés, soit 57,8%.

Tableau 27 : Nombre et pourcentage de professionnels participant et formés à la surveillance microbiologique de l'eau des LDE selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

10. Surveillance microbiologique de l'eau des LDE : Professionnels Participant aux prélèvements

34 65,4 75 32,8 50 27,5 3 23,1 - - 162 34,0

Formés aux prélèvements 24 46,2 59 25,8 51 28,2 2 15,4 - - 136 28,6 Informés des résultats des prélèvements

49 94,2 192 85,0 156 85,7 7 53,8 - - 404 85,4


48 92,3 158 69,6 142 79,3 5 38,5 - - 353 74,9

Environ un tiers (34,0%) des personnels évalués, concernés et répondants participent aux prélèvements microbiologiques de l'eau des LDE et seuls 28,6% y ont été formés. Sur les 162 professionnels participant aux prélèvements, 115 ont été formés, soit 71,0%.

Tableau 28 : Nombre et pourcentage de professionnels participant et formés à la surveillance microbiologique des ESET selon le type d'établissement


N % N % N % N % N % N %

11. Surveillance microbiologique des ESET : Professionnels Participant aux prélèvements

3 17,6 16 30,8 9 13,4 - - - - 28 20,6

Formés aux prélèvements 2 11,1 7 13,7 7 10,4 - - - - 16 11,8 Informés des résultats des prélèvements

18 100,0 16 30,8 60 89,6 - - - - 94 68,6


16 94,1 35 67,3 55 82,1 - - - - 106 77,9

A peine 20,6% des personnels évalués, concernés et répondants participent aux prélèvements microbiologiques des ESET et seuls 21,8% y ont été formés. Sur les 28 professionnels participant aux prélèvements, 13 ont été formés, soit 46,4%.

5. Evaluation du traitement des endoscopes Pour rappel, un questionnaire de type observationnel était rempli par un professionnel de l'EOH ou par toute autre personne ayant un niveau de connaissance reconnu en endoscopie au sein de l'établissement afin d'évaluer visuellement les différentes étapes de nettoyage et désinfection des endoscopes, du pré-traitement jusqu'à la traçabilité. Les non réponses, les réponses "Non concerné" et "Non observé" sont exclues du numérateur et du dénominateur.


5.1. Informations générales

Tableau 29 : Nombre et pourcentage d'observations selon le type d'endoscope et le type d'établissement

Type d'endoscope CHU CH / HIA MCO CLCC SSR Total

N % N % N % N % N % N %

DNI

Gastroscope/ Nasogastroscope

43 32,1 258 32,0 310 29,6 11 26,8 0 0,0 622 30,5

Coloscope 26 19,4 306 37,9 442 42,3 13 31,7 0 0,0 787 38,6 Duodénoscope 4 3,0 8 1,0 7 0,7 0 0,0 0 0,0 19 0,9 Echo-endoscope 5 3,7 9 1,1 27 2,6 6 14,6 0 0,0 47 2,3 Bronchoscope 32 23,9 119 14,7 63 6,0 4 9,8 11 100,0 229 11,2 Nasofibroscope 0 0,0 4 0,5 3 0,3 3 7,3 0 0,0 10 0,5 Autre 0 0,0 0 0,0 4 0,4 0 0,0 0 0,0 4 0,2

DHN

Cholangioscope/ Cholédoscope

0 0,0 0 0,0 8 0,8 0 0,0 0 0,0 8 0,4

Cystoscope 17 12,7 82 10,2 145 13,9 4 9,8 0 0,0 248 12,2 Urétéroscope 7 5,2 18 2,2 32 3,1 0 0,0 0 0,0 57 2,8 Hystéroscope 0 0,0 3 0,4 5 0,5 0 0,0 0 0,0 8 0,4

Total 134 100,0 807 100,0 1 046 100,0 41 100,0 11 100,0 2 039 100,0 DNI : Désinfection de niveau intermédiaire; DHN : Désinfection de haut niveau

Au total, 2 039 endoscopes ont été observés; les endoscopes nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire représentent 84,3% des observations totales (1 718 / 2 039).

Tableau 30 : Nombre et pourcentage d'observations avec le statut MCJ du patient tracé selon le type d'endoscope

Type d'endoscope N Statut MCJ du patient tracé

n %

DNI

Gastroscope / Nasogastroscope

622 485 78,0

Coloscope 787 613 77,9 Duodénoscope 19 12 63,2 Echo-endoscope 47 44 93,6 Bronchoscope 229 163 71,2 Nasofibroscope 10 4 40,0 Autre 4 1 25,0

DHN

Cholangioscope / Cholédoscope

8 4 50,0

Cystoscope 248 68 27,4 Urétéroscope 57 17 29,8 Hystéroscope 8 1 12,5

Total 2 039 1 412 69,2

Le statut MCJ du patient est tracé pour 76,9% des endoscopes nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire et pour seulement 28,0% des endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau.

5.2. Traitement des endoscopes

Pré-traitement Le pré-traitement a pu être renseigné dans 79,2% des observations (1 614 / 2 039).

Tableau 31 : Nombre et pourcentage d'observations du pré-traitement par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

PT1- Prise en charge de l'endoscope dès la fin de l'examen (N = 1 614)

1 412 99,9 158 78,6 1 570 97,3

PT2- Essuyage externe de l’endoscope (N = 1 614) 1 254 88,7 131 65,2 1 385 85,8

PT3- Aspiration-insufflation (N = 1 613) 1 388 98,2 93 46,5 1 481 91,8

Les étapes du pré-traitement sont moins bien respectées pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau que pour ceux nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire. Cependant, l'étape d'aspiration-insufflation n'est pas réalisable pour tous ces dispositifs (la réponse "Non concerné" n'était pas disponible).


Transport de l'endoscope

Tableau 32 : Nombre et pourcentage d'observations du tranport de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

TP1- Transport de l'endoscope dans un contenant fermé (N = 1 977)

1 201 71,1 218 75,7 1 419 71,8

TP2- Ce contenant est identifié "Endoscope sale" (N = 1 899)

954 59,1 113 39,6 1 067 56,2

Un peu plus de la moitié des observations montre que les endoscopes sont transportés dans un contenant identifié "Endoscope sale".

Test d'étanchéité

Tableau 33 : Nombre et pourcentage d'observations du test d'étanchéité de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

E1- Test d'étanchéité effectué (N = 2 032) 1 541 89,7 288 91,4 1 829 90,0 E2- Endoscopie mis sous pression avant immersion

(N = 1 829 ) 1 487 96,5 266 92,4 1 753 95,8

E3- Endoscope immergé dans l’eau pour la détection de fuites (N = 1 828)

1 443 93,6 259 90,2 1 702 93,1

E4- Béquillage de l’endoscope réalisé pendant le test en immersion (N = 1 826)

1 357 88,2 199 69,3 1 556 85,2

A noter que le test d'étanchéité est effectué sur tous les cholangioscopes / cholédoscopes, les hystéroscopes et les nasofibroscopes. Le béquillage est moins souvent réalisé pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau.

Brossages, écouvillonnages

Tableau 34 : Nombre et pourcentage d'observations du brossage et de l'écouvillonnage de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

BE1- Immersion d’un seul endoscope (N = 2 038) 1 714 99,8 314 97,8 2 028 99,5

BE2- Bain adapté au type de traitement (N = 2 038) 1 655 96,4 319 99,4 1 974 96,9 BE3- Brossage et écouvillonnage des valves et pistons

démontés (N = 1 868) 1 618 96,4 159 83,7 1 777 95,1

BE4- Brossage et écouvillonnage des anfractuosités (N = 2 038)

1 660 96,7 288 89,7 1 948 95,6

BE5- Brossage de la poignée et de l’embout distal (N = 2 037)

1 531 89,2 248 77,3 1 779 87,3

BE6- Ecouvillonnage en immersion des canaux écouvil-lonnables (N = 2 038)

1 684 98,1 305 95,0 1 989 97,6

Les différentes étapes du brossage et de l'écouvillonnage sont plutôt bien respectées avec néanmoins un bémol pour le brossage de la poignée et de l'embout distal, moins souvent réalisé, en particulier pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau.

Type de traitement appliqué

Tableau 35 : Nombre et pourcentage d'observations du type de traitement de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

Type de traitement DNI DHN Total

N % N % N %

Manuel 83 4,8 170 53,0 253 12,4 Semi-automatisé 451 26,3 151 47,0 602 29,5 LDE 1 184 68,9 0 0,0 1 184 58,1

Total 1 718 100,0 321 100,0 2 039 100,0


On constate très peu de traitement manuel pour les endoscopes nécessitant une désifection de niveau intermédiaire, le LDE étant privilégié. Pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau, le traitement manuel est majoritaire. Pour rappel, ces endoscopes (cholangio/cholédoscopes, cystoscopes, urétéroscopes, hystéroscopes) ne peuvent être désinfectés en laveurs-désinfecteurs (Bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux - Guide pour l'utilisation des laveurs-désinfecteurs d'endoscopes - Novembre 2003).

Premier nettoyage

Tableau 36 : Nombre et pourcentage d'observations du premier nettoyage de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

PN1- Irrigation des canaux principaux (N = 853) 523 98,1 319 99,7 842 98,7

PN2- Irrigation des canaux auxiliaires (N = 303) 288 97,6 8 100,0 296 97,7

PN3- Temps de contact de 10 mn ou plus (N = 853) 532 99,8 319 99,7 851 99,8

Les différentes étapes du premier nettoyage sont bien respectées quelque soit le niveau de désinfection.

Premier rinçage

Tableau 37 : Nombre et pourcentage d'observations du premier rinçage de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

PR1- Rinçage externe par immersion totale (N = 854) 509 95,3 305 95,3 814 95,3

PR2- Irrigation des canaux principaux (N = 854) 526 98,5 310 96,9 836 97,9

PR3- Irrigation des canaux auxiliaires (N = 299) 285 97,9 8 100,0 293 98,0

Les différentes étapes du premier rinçage sont bien respectées quelque soit le niveau de désinfection.

Deuxième nettoyage

Tableau 38 : Nombre et pourcentage d'observations du deuxième nettoyage de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

DN1- Immersion totale dans un nouveau bain (N = 853) 524 98,3 317 99,1 841 98,6

DN2- Irrigation des canaux principaux (N = 853) 524 98,3 319 99,7 843 98,8

DN3- Irrigation des canaux auxiliaires (N = 298) 284 97,6 7 100,0 291 97,7

DN4- Temps de contact de 5 mn ou plus (N = 853) 531 99,6 318 99,4 849 99,5

Les différentes étapes du deuxième nettoyage sont bien respectées quelque soit le niveau de désinfection.

Deuxième rinçage ou rinçage intermédiaire

Tableau 39 : Nombre et pourcentage d'observations du deuxième rinçage de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

DR1- Rinçage externe par immersion totale (N = 853) 513 96,2 305 95,3 818 95,9

DR2- Irrigation des canaux principaux (N = 853) 526 98,7 310 96,9 836 98,0

DR3- Irrigation des canaux auxiliaires (N = 300) 287 98,3 8 100,0 295 98,3

DR4- Purge des canaux principaux (N = 850) 517 97,2 280 88,1 797 93,8

DR5- Purge des canaux auxiliaires (N = 301) 282 95,9 7 100,0 289 96,0

Les différentes étapes du deuxième rinçage (ou rinçage intermédiaire) sont bien respectées quelque soit le niveau de désinfection, avec cependant, un bémol pour la purge des canaux principaux des endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau.


Désinfection

Tableau 40 : Nombre et pourcentage d'observations de désinfection de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

D1- Immersion totale dans le bain désinfectant (N = 855) 527 98,7 320 99,7 847 99,1

D2- Irrigation des canaux principaux (N = 855) 529 99,1 320 99,7 849 99,3

D3- Irrigation des canaux auxiliaires (N = 299) 287 98,6 7 87,5 294 98,3 D4- Temps de contact correspondant au niveau attendu de

désinfection (N = 854) 532 99,8 320 99,7 852 99,8

D5- Purge des canaux principaux (N = 850) 486 91,5 255 79,9 741 87,2

D6- Purge des canaux auxiliaires (N = 298) 258 89,0 5 62,5 263 88,3

La purge des canaux est moins bien respectée pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau que pour ceux nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire.

Rinçage terminal

Tableau 41 : Nombre et pourcentage d'observations du rinçage terminal de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

RT1- Bac adapté au niveau de désinfection (N = 852) 521 98,1 315 98,1 836 98,1 RT2- Eau de qualité adaptée au niveau de désinfection

(N = 848) 531 100,0 285 89,9 816 96,2

RT3- Rinçage externe par immersion totale (N = 852) 519 97,7 301 93,8 820 96,2

RT4- Irrigation des canaux principaux (N = 852) 527 99,2 316 98,4 843 98,9

RT5- Irrigation des canaux auxiliaires (N = 297) 287 99,3 8 100,0 295 99,3

RT6- Purge des canaux principaux (N = 849) 513 96,8 245 76,8 758 89,3

RT7- Purge des canaux auxiliaires (N = 298) 278 95,5 7 100,0 285 95,6

Pour la désinfection de haut niveau, 89,9% des endoscopes sont rincés avec une eau de qualité adaptée au niveau de désinfection. La purge des canaux principaux est moins bien respectée pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau que pour ceux nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire.

Traitement LDE L'analyse est faite sur les endoscopes concernés par le traitement en LDE : les endoscopes nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire uniquement..

Tableau 42 : Nombre et pourcentage d'observations de traitement en LDE Total

N %

LD1- Vérification connectiques en début de cycle (N = 1 184) 1 181 99,7

LD2- Vérification connectiques en fin de cycle (N = 1 184) 1 175 99,2

LD3- Choix adapté du cycle (N = 1 184) 1 184 100,0

La différentes étapes du traitement en LDE sont bien respectées.


Fin de traitement

Tableau 43 : Nombre et pourcentage d'observations de fin de traitement par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

F1- Manipulation de l’endoscope désinfecté sans risque de contamination (N = 2 034)

1 621 94,5 294 92,2 1 915 94,1

F2- Dépose de l’endoscope sur un support adapté (N = 2 035)

1 539 89,7 296 92,8 1 835 90,2

F3- Endoscope identifié "désinfecté" (N = 2 035) 1 354 79,0 236 73,8 1 590 78,1

F4- Entretien des bacs ou éviers en fin de traitement de l’endoscope (N = 2 030)

1 551 90,7 267 83,4 1 818 89,6

En fin de traitement, l'endoscope n'est pas toujours identifié "désinfecté" quelque soit le niveau de désinfection attendu.

Séchage Sur les 2 039 endoscopes observés, 1 375 étaient destinés à être stockés (67,4%).

Tableau 44 : Nombre et pourcentage d'observations de séchage de l'endoscope par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

S2- Soufflage/séchage des canaux et cavités à l’air médical (N = 1 374)

1 151 98,0 186 93,5 1 337 97,3

S3- Essuyage externe adapté (N = 1 257) 984 93,0 163 81,9 1 147 91,2

Sur les 67,4% endoscopes destinés à être stockés, l'essuyage externe de l'endoscope n'est pas toujours bien adapté, en particulier pour les endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau.

Traçabilité

Tableau 45 : Nombre et pourcentage d'observations de traçabilité du traitement des endoscopes par niveau de désinfection attendu

DNI DHN Total

N % N % N %

TR1- Pré-traitement de l’endoscope tracé (N = 2 034) 1 192 69,5 179 55,9 1 371 67,4

TR2- Traitement de l’endoscope tracé (N = 2 039) 1 688 98,3 318 99,1 2 006 98,4 TR3- Ticket du LDE/Module semi-automatisé vérifié

(N = 1 589) 1 423 94,8 72 81,8 1 495 94,1

Pour un tiers des observations, le pré-traitement de l'endoscope n'est pas tracé.


Graphique 9 : Pourcentage de conformité à chaque étape d'observation du traitement

63

90

66

99

85

86

90

97

95

98

82

72

51

83

69

36

10

34

1

15

14

9

3

4

2

18

18

26

15

0

0

0

0

0

0

1

0

10

23

3

31

0 20 40 60 80 100

Traçabilité

Séchage si stockage

Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé

Pourcentage d'observations


Sur les 2 039 observations de traitement des endoscopes, 1 481 étaient renseignées pour tous les critères du pré-traitement jusqu'à la traçabilité, soit 73% des observations. Pour ces 1 481 observations, les conformités de chaque étape de traitement sont représentées dans le graphique suivant. Graphique 10 : Pourcentage de conformité à chaque étape d'observation du traitement pour les 1 481 observations dont tous les critères ont été renseignés

61

90

66

99

89

88

90

97

94

98

84

74

48

82

73

38

9

33

1

11

12

9

3

5

2

16

14

27

16

0

1

0

1

1

0

12

25

3

27

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé


Conformité Conformité partielle Non conformité


COMMENTAIRES / DISCUSSION Cet audit a mobilisé 61,6% des établissements sollicités pour l’inter-région, soit 101 sur 164. En 2014 environ 358 338 examens ont été réalisés dans les établissements participants. Trois établissements seulement n’ont pas été en mesure de fournir les données de leur activité. L’endoscopie digestive arrive sans surprise en tête de l’activité représentée, elle est suivie de l’endoscopie urologique puis bronchique avec respectivement 266 402, 41 863 et 22 212 actes. Globalement les résultats montrent une nette amélioration des résultats depuis les premiers audits réalisés dans notre inter région. Concernant l’organisation et les équipements, 68% des salles sont en conformité totale avec le principe de la marche en avant. Sur les 158 sites répondants, 14 (8,9%) seulement ne disposent ni de modules informatisés ni de LDE et seulement deux d’entre eux y traitent des endoscopes digestifs qui sont les plus complexes. Le désinfectant utilisé est conforme pour 99% des résultats. Les équipements et dispositifs font l’objet d’une maintenance préventive pour plus de 80% des réponses. La majorité des établissements qui ont une activité la nuit et le week- end déclarent mettre en œuvre, sur ce créneau, une désinfection des endoscopes conforme aux recommandations actuelles. Les contrôles microbiologiques sont organisés et réalisés dans la majorité des sites. Un point est perfectible pour la partie ESET qui est le seul à ne pas faire l’objet d’un protocole pour pratiquement 20% des établissements en disposant. Quelques efforts restent à faire au niveau de la consultation de l’EOH pour le choix des équipements et consommables : 34% des établissements le font systématiquement pour les achats d’équipements et 29% pour les consommables. Dans 58% seulement des sites il existe un document de correspondance entre la taille de l'écouvillon et la dimension des canaux. Ce dernier point est un des points critiques potentiels de la maîtrise du risque qui méritent d’être souligné et corrigé. Au sujet des professionnels chargés du traitement des endoscopes, une fiche de poste décrit leurs missions et activité dans 83% des réponses et 54% déclarent exercer une activité régulière. La majorité d’entre eux sont infirmiers spécialisés ou non et aides-soignants. La moitié a bénéficié d'une formation systématique lors de la mise en service de nouveaux matériels ou produits, 92,4% des professionnels déclarent avoir été formés avant d'avoir pris en charge seuls, le traitement des endoscopes. Mais pour seulement 24,2% d'entre eux, la formation a été dispensée par un organisme extérieur. En matière de traçabilité un effort est à faire y compris lors du prêt ou d’emprunt d’endoscope avec respectivement 20% et 16% de non-conformité totale. L’évaluation MCJ est formalisée pour plus de 97% des participants. Pour 17% des établissements, elle ne va pas jusqu’à prévoir la séquestration de l’endoscope. Parmi les 151 sites disposant d'une procédure de traitement manuel des endoscopes, 118 (soit 78%) prévoient l'inactivation du prion. Au sein des CHU, ce chiffre chute à 42% car 8 sites seulement sur les 19 ont prévu cette inactivation. On note aussi que, tous sites confondus, les observations montrent que le statut MCJ du patient est tracé pour 76,9% des endoscopes nécessitant une désinfection de niveau intermédiaire et pour seulement 28,0% des endoscopes nécessitant une désinfection de haut niveau. On voit donc qu’il persiste des non conformités importantes par rapport aux recommandations en vigueur. Toutefois, avec l’absence de nouveau cas de MCJ en France depuis près de deux ans et un total de deux cas depuis 7 ans, on peut se demander si l’approche française d’évaluation systématique du risque potentiel reste coût/bénéfique en endoscopie. Les non-conformités concernent également le transport des endoscopes qui n’est pas fait dans un contenant fermé dans environ 29% des observations ou qui ne permet pas d’identifier que l’endoscope a été utilisé dans environ 45% des situations. On constate également 10% de non-conformité totale par manque de réalisation du test d’étanchéité alors que celui-ci permet de vérifier l’intégrité de l’endoscope après utilisation. Il parait important de sensibiliser les équipes à cette étape clé de la désinfection.


Cet audit confirme que les pratiques sont sécurisées par l’utilisation de LDE pour lequel on retrouve une conformité totale à 99%. Concernant les procédures manuelles, on constate de meilleurs résultats lors des opérations de niveau intermédiaire. Ainsi, 12% des endoscopes de haut niveau ne sont pas purgés avant la désinfection, 20% suite à la désinfection et 23% au moment du rinçage terminal. Il est probable que les opérations d’irrigation et de rinçage sont mieux respectées lorsque les équipes disposent de modules avec irrigateurs tous conduits. Au total, 2 039 fiches d’observation des pratiques ont été renseignées. Sur ces 2 039 fiches 1 481 étaient renseignées pour tous les critères du pré-traitement jusqu'à la traçabilité, soit 73% des observations. Les objectifs de l’audit étaient d’analyser les écarts, harmoniser les pratiques et sensibiliser les professionnels. Les résultats locaux permettront à chaque établissement de compléter son niveau de sécurisation pour cette activité. La démarche est déjà bien initiée, en effet parmi les établissements participants, 95% ont déjà mis en œuvre une démarche qualité concernant la spécialité : 77% ont déjà réalisé des observations concernant la désinfection des endoscopes, 72% ont une cartographie des risques en endoscopie et environ 40% ont déjà organisé une visite de risque. Cet audit confirme la qualité élevée de la gestion du risque infectieux en endoscopie dans les établissements du sud-ouest de la France avec quelques points méritant une amélioration comme le choix des écouvillons et les conditions de transport. La publication à court terme d’un document unique national relatif à la désinfection des endoscopes permettra à chaque établissement de franchir une nouvelle étape vers la sécurisation de cette activité avec l’actualisation de la formalisation des pratiques de désinfection.

Le CCLIN Sud-Ouest remercie l’ensemble des participants à cet audit.


RESULTATS REGIONAUX Les résultats de la Guyane ne sont pas présentés car un seul établissement particpant.

Les réponses NA sont exclues des calculs.

Etablissements participants Nombre : 40 Pourcentage : 61,5%

Critère 1 - Gestion du risque infectieux N % N % N %Démarche qualité en rapport avec l’endoscopie déjà réalisée 38 95,0 - - 2 5,0

Signalement interne des EI organisé et utilisé en endoscopie 40 100,0 0 0,0 0 0,0

Evaluation du risque MCJ organisée 34 85,0 6 15,0 0 0,0

Procédure MCJ complète 32 80,0 4 10,0 4 10,0

31 96,9 - - 1 3,1

Critère 2 - Politique d'achat des équipements et consommables pour le traitement des endoscopes

Sollicitation de l’EOH pour les achats d’équipements 15 38,5 19 48,7 5 12,8

Sollicitation de l’EOH pour les achats de consommables 11 28,9 19 50,0 8 21,1

Critère 3 - Maintenance et prêt

38 95,0 2 5,0 0 0,0

33 86,8 4 10,5 1 2,6

Existence d’une traçabilité des interventions de maintenance 35 87,5 5 12,5 0 0,0

Existence d’une fiche de liaison en cas de prêt d’endoscope 8 80,0 0 0,0 2 20,0

21 77,8 3 11,1 3 11,1

Critère 4 - Contrôles microbiologiques

Existence d’une procédure pour la surveillance microbiologique 37 92,5 3 7,5 0 0,0

36 90,0 4 10,0 0 0,0


Sites de traitement évalués Nombre : 52

Critère 1 - Equipement pour le traitement des endoscopes (N)

Critère 2 - Procédures et protocoles N % N % N %Une procédure complète de traitement manuel existe 39 75,0 10 19,2 3 5,8

Une procédure complète de traitement en LDE existe 35 94,6 2 5,4 0 0,0

Critère 3 - Matériels et produits

51 98,1 0 0,0 1 1,9

L’acide peracétique est le seul désinfectant utilisé 50 96,2 - - 2 3,8

42 93,3 - - 3 6,7

Les écouvillons sont adaptés 26 50,0 26 50,0 0 0,0

Critère 4 - Les locaux

Respect du principe de la marche en avant 36 69,2 14 26,9 2 3,8

Stockage adapté des endoscopes désinfectés 51 98,1 - - 1 1,9

La dilution des produits est conforme aux recommandations du fabricant

Des bandelettes sont disponibles pour vérifier la concentration du bain de

solution désinfectante

ConformitéConformité

partielle

83 37 44

Non-conformité

Prise en charge du traitement des endoscopes, la nuit, le WE, les jours

fériés dans le respect des bonnes pratiques

Existence d’un inventaire actualisé du parc des endoscopes avec

traçabilité de la date de mise en service

Existence d‘une maintenance pour l’ensemble des LDE, modules semi-

automatisés, ESET lorsqu’ils existent

Fourniture d’une attestation du dernier traitement à réception d’un

endoscope emprunté

Fréquences des prélèvements, seuils microbiologiques et CAT prévus pour

les endoscopes

Paillasses sans

pompe

Modules semi-

automatisésLDE

AUDIT ENDOSCOPIE 2015Aquitaine

Organisation de l'endoscopie au niveau de l'établissement


partielleNon-conformité

Organisation de l'endoscopie au niveau du site de traitement


Les non réponses et les réponses NA sont exclues des calculs.

Fiches Personnel renseignées Nombre : 395

Critère 1 - Activités du professionnel N %


a. Professionnels évalués avec une activité régulière 181 45,8

b. Professionnels évalués avec une activité occasionnelle 214 54,2

2. Fonction :

a. IDE/IDE spécialisé 218 55,2

b. AS/AP 162 41,0

c. Médecin/Sage-femme 2 0,5

d. Autres 13 3,3

3. Professionnels avec une fiche de poste 336 87,3

Elle inclut :

a. le traitement des endoscopes 289 88,4

b. les prélèvements microbiologiques des endoscopes 89 27,6

c. les prélèvements d'eau des LDE 49 21,5

d. les prélèvements des ESET 2 4,3

4. Ancienneté du personnel (régulier ou occasionnel) dans l’activité de traitement des endoscopes

a. ≤ 1 an 73 18,9

b. 2-5 ans 135 35,0

c. 6-10 ans 99 25,6

d. 11 ans et plus 79 20,5

Critère 2 - Formation du professionnel au traitement des endoscopes

5. Personnels formés avant prise en charge seul du traitement des endoscopes 375 95,7


a. tutorat interne 357 96,2

b. l'EOH 53 16,4

c. un organisme extérieur 65 20,6

d. les fabricants 70 22,0

e. le service biomédical 13 4,2

6. Professionnels (réguliers ou occasionnels) formés lors de la mise en service de nouveaux matériels ou produits

a. systématiquement 194 50,8

b. souvent 60 15,7

c. parfois 81 21,2

d. jamais 47 12,3

7. Fréquence des formations continues (pour le personnel de plus d’un an d’ancienneté sur le site)

a. au moins 1 fois/an 33 10,6

b. moins d'1 fois/an 178 57,2

c. jamais 100 32,2

Critère 3 - Accessibilité aux documents

8. Professionnels sachant où trouver :

a. les protocoles de l'établissement pour le traitement des endoscopes 374 94,9

b. les fiches d'utilisation des produits 334 85,9

les manuels des fabricants concernant :

c. l'entretien de chaque endoscope 242 62,2

d. l'utilisation du LDE 198 73,6

e. l'utilisation du module semi-automatisé 75 50,0

f. l'utilisation de l'ESET 37 56,9

Personnel chargé du traitement des endoscopes


Critère 4 - Participation et formation à la surveillance microbiologique N %

9. Surveillance microbiologique des endoscopes - Professionnels

a. participant aux prélèvements 141 35,8

b. formés aux prélèvements 96 24,4

c. informés des résultats des prélèvements 291 74,2

d. informés des conduites à tenir 260 67,9

10. Surveillance microbiologique de l'eau des LDE - Professionnels





11. Surveillance microbiologique des ESET - Professionnels





Les non réponses, les réponses "Non concerné" et "Non observé" sont exclues des calculs.

Observations du traitement des endoscopes Nombre : 851

Pourcentage de conformité à chaque étape d'observation du traitement

Transport

Observations du traitement des endoscopes

65

97

59

98

80

81

81

95

92

99

82

65

45

85

73

34

2

41

2

20

19

18

5

6

1

18

17

24

15

0

1

1

1

0

18

31

27

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé










3 100,0 - - 0 0,0





3 100,0 0 0,0 0 0,0

2 66,7 1 33,3 0 0,0



1 100,0 0 0,0 0 0,0



3 100,0 0 0,0 0 0,0







6 100,0 0 0,0 0 0,0


6 100,0 - - 0 0,0





AUDIT ENDOSCOPIE 2015Guadeloupe












endoscope emprunté


les endoscopes

Paillasses sans

pompe

Modules semi-

automatisésLDE

2 6 1

Non-conformité





partielle








2. Fonction :


b. AS/AP 7 38,9


d. Autres 0 0,0


Elle inclut :




d. les prélèvements des ESET - -


a. ≤ 1 an 5 27,8

b. 2-5 ans 4 22,2

c. 6-10 ans 5 27,8






b. l'EOH 8 44,4






b. souvent 7 38,9

c. parfois 0 0,0

d. jamais 1 5,6




c. jamais 0 0,0









f. l'utilisation de l'ESET - -















a. participant aux prélèvements - -

b. formés aux prélèvements - -

c. informés des résultats des prélèvements - -

d. informés des conduites à tenir - -




Transport


76

63

44

100

100

97

97

97

97

100

88

93

41

91

35

24

38

56

3

3

3

3

12

7

12

6

47

3

65

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé










10 90,9 - - 1 9,1





12 92,3 1 7,7 0 0,0

13 100,0 0 0,0 0 0,0



11 84,6 0 0,0 2 15,4



11 84,6 1 7,7 1 7,7







24 100,0 0 0,0 0 0,0


23 100,0 - - 0 0,0





AUDIT ENDOSCOPIE 2015Limousin












endoscope emprunté


les endoscopes

Paillasses sans

pompe

Modules semi-

automatisésLDE

17 21 11

Non-conformité





partielle








2. Fonction :


b. AS/AP 70 40,7


d. Autres 6 3,5


Elle inclut :






a. ≤ 1 an 26 15,6

b. 2-5 ans 63 37,7

c. 6-10 ans 50 29,9






b. l'EOH 27 19,9






b. souvent 25 14,9

c. parfois 23 13,7

d. jamais 26 15,5




c. jamais 43 30,3































Transport


57

98

85

100

76

76

92

100

99

97

87

81

62

94

82

43

2

15

24

24

8

3

13

13

32

6

1

6

6

18

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé










1 50,0 - - 1 50,0





2 100,0 0 0,0 0 0,0

1 50,0 0 0,0 1 50,0



0 0,0 1 100,0 0 0,0



2 100,0 0 0,0 0 0,0







6 100,0 0 0,0 0 0,0


4 100,0 - - 0 0,0









partielle

5 6 2

Non-conformité








endoscope emprunté


les endoscopes

Paillasses sans

pompe

Modules semi-

automatisésLDE

AUDIT ENDOSCOPIE 2015Martinique












2. Fonction :


b. AS/AP 12 48,0


d. Autres 0 0,0


Elle inclut :






a. ≤ 1 an 6 25,0

b. 2-5 ans 9 37,5

c. 6-10 ans 5 20,8






b. l'EOH 4 20,0






b. souvent 2 8,3

c. parfois 13 54,2

d. jamais 5 20,8




c. jamais 5 27,8































Transport


66

75

46

100

91

77

95

100

100

77

71

51

34

100

74

34

25

40

9

23

5

23

29

31

57

14

17

9

26

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé










16 84,2 - - 3 15,8





20 100,0 0 0,0 0 0,0

12 60,0 4 20,0 4 20,0



11 78,6 0 0,0 3 21,4



20 100,0 0 0,0 0 0,0







27 100,0 0 0,0 0 0,0


23 92,0 - - 2 8,0





AUDIT ENDOSCOPIE 2015Midi-Pyrénées












endoscope emprunté


les endoscopes

Paillasses sans

pompe

Modules semi-

automatisésLDE

34 31 32

Non-conformité





partielle








2. Fonction :


b. AS/AP 82 47,7


d. Autres 15 8,7


Elle inclut :






a. ≤ 1 an 39 22,8

b. 2-5 ans 38 22,2

c. 6-10 ans 46 26,9






b. l'EOH 31 24,6






b. souvent 28 16,3

c. parfois 21 12,2

d. jamais 44 25,6




c. jamais 66 50,8































Transport


56

85

75

100

84

93

95

100

95

100

81

79

60

77

63

44

15

25

16

7

5

0

5

19

16

17

13

0

5

23

10

38

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé










15 88,2 - - 2 11,8





22 100,0 0 0,0 0 0,0

18 85,7 1 4,8 2 9,5



12 60,0 4 20,0 4 20,0



21 95,5 1 4,5 0 0,0







40 95,2 2 4,8 0 0,0


37 92,5 - - 3 7,5









partielle

35 40 16

Non-conformité








endoscope emprunté


les endoscopes

Paillasses sans

pompe

Modules semi-

automatisésLDE

AUDIT ENDOSCOPIE 2015Poitou-Charentes












2. Fonction :


b. AS/AP 94 37,9


d. Autres 24 9,7


Elle inclut :






a. ≤ 1 an 44 18,0

b. 2-5 ans 80 32,7

c. 6-10 ans 76 31,0






b. l'EOH 54 25,8






b. souvent 34 14,3

c. parfois 41 17,2

d. jamais 36 15,1




c. jamais 86 43,2































Transport


70

76

63

100

92

89

92

95

93

98

79

79

50

79

67

30

24

37

0

8

11

7

4

4

2

21

21

36

21

0

0

0

0

4

0

13

0

33

0 20 40 60 80 100

Traçabilité


Fin de traitement

Traitement LDE

Rinçage terminal

Désinfection

Deuxième rinçage

Deuxième nettoyage

Premier rinçage

Premier nettoyage



Transport

Pré-traitement

Statut MCJ tracé




REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES - Circulaire DHOS/E2/DGS/RI n° 2009-272 du 26 août 2009 relative à la mise en oeuvre du programme

national de prévention des infections nosocomiales 2009/2013.

- Nosothème "Risque infectieux liés à l'endoscope", HygièneS - 2011 - Volume XIX - n° 5, 317-20.

- Chapuis C. Prévention du risque infectieux en endoscopie digestive. Hépato-Gastro Juillet-Août 2006, 13, 4 : 267-74.

- Cêtre J.C., Reveil J.C. Epidémies liées à l'utilisation d'endoscopes bronchiques. HygièneS 2002, X, 3 : 253-54.

- Marchetti B., Pineau L. Infections à agents transmissibles conventionnels liés à l'endoscopie digestive. HygièneS 2002, 10 : 379-87.

- Eléments d'assurance qualité en hygiène relatifs au contrôle microbiologique des endoscopes et à la traçabilité en endoscopie. Comité technique des infections nosocomiales et des iInfections liées aux soins (CTINILS), mars 2007.

- Informations/Recommandantions du 17 juillet 2006 concernant le nettoyage et la désinfection des endoscopes. AFSSAPS.

- Audit du traitement des endoscopes non autoclavables 2007. CClin Sud-Ouest, juin 2008.

- Goudard A., Lormeau G. Observation des pratiques de désinfection des endoscopes souples thermosensibles. CHI de Fréjus-Saint Raphaël. Audit du CClin Sud-Est, 2007.

L'audit s'appuie sur des recommandations nationales issues des référentiels suivants :

- Recommandations relatives aux personnels d'endoscopie. SFED 2014, 5 pages.

- Enceintes de stockage d'endoscopes thermosensibles (ESET). HCSP 2013, 14 pages.

- Recommandations de la Société française d'endoscopie digestive pour l'organisation et le fonctionnement d'un plateau technique en endoscopie digestive. SFED 2013, 9 pages.

- Instruction DGS/RI3 n° 2011-449 du 1er

décembre 2011 relative à l'actualisation des recommandations visant à réduire les risques de transmission d'agents transmissibles non conventionnels lors des actes invasifs.

- Recommandations de bonnes pratiques d'utilisation des enceintes de stockage d'endoscopes thermosensibles (ESET). SF2H et SFED 2011, 7 pages.

- Eléments d'assurance qualité en hygiène relatifs au contrôle microbiologique des endoscopes et à la traçabilité en endoscopie. CTINILS 2007, 55 pages.

- La désinfection du matériel en endoscopie digestive. SFED 2007, 6 pages.

- Protocole de contrôle microbiologique des endoscopes. CClin Ouest 2005, 6 pages.

- Guide pour l'entretien manuel des dispositifs médicaux en endoscopie digestive. CTIN 2004, 38 pages.

- Acide peracétique. Activités et usages en établissements de santé. CClin Sud-Est 2004, 72 pages.

- Circulaire DHOS/E2/DGS/SD5C n° 2003-591 du 17 décembre 2003 relative aux modalités de traitement manuel pour la désinfection des endoscopes non autoclavables.

- Bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux. Guide pour l'utilisation des laveurs-désinfecteurs d'endoscope. Ministère de la Santé 2003, 37 pages.

- Guide de bonnes pratiques de désinfection des dispositifs médicaux, CSHPF, CTIN 1998, 117 pages.

► Documents disponibles sur le site de Nosobase : http://nosobase.chu-lyon.fr


ANNEXES

Annexe 1 : Grilles de recueil

Annexe 2 : Liste des établissements participants

ANNEXES


Grilles de recueil ANNEXE 1

FICHE ETABLISSEMENT


FICHE SITE DE TRAITEMENT


FICHE PERSONNEL


FICHE OBSERVATION DU TRAITEMENT


Liste des établissements participants ANNEXE 2

AQUITAINE

ARES Centre Médico-Chirurgical Wallerstein BAYONNE Capio Clinique Belharra BERGERAC Clinique Pasteur BERGERAC Centre Hospitalier Samuel Pozzi BIARRITZ Polyclinique d'Aguiléra BIZANOS Clinique Médicale et Cardiologique d'Aressy BLAYE Centre Hospitalier de Blaye BORDEAUX Nouvelle Clinique Bel Air BORDEAUX Polyclinique Bordeaux Nord BORDEAUX Clinique Saint Augustin BORDEAUX Institut Bergonié BORDEAUX Polyclinique Bordeaux Caudéran BORDEAUX Clinique Tivoli-Ducos BRUGES Aquitaine Santé - Polyclinique Jean Villar CAMBO-LES-BAINS Centre Médical Toki-Eder DAX Clinique Jean Le Bon DAX Centre Hospitalier de Dax ISPOURE Clinique Luro LANGON Centre Hospitalier Sud Gironde LANGON Clinique Sainte Anne LA TESTE DE BUCH Clinique d'Arcachon LE BOUSCAT Hôpital Suburbain du Bouscat LESPARRE-MEDOC Clinique Mutualiste du Médoc LIBOURNE Clinique Chirurgicale du Libournais LORMONT Polyclinique Bordeaux Rive Droite MONT-DE-MARSAN Centre Hospitalier de Mont de Marsan OLORON-SAINTE-MARIE Centre Hospitalier d'Oloron ORTHEZ Centre Hospitalier d'Orthez ORTHEZ Clinique d'Orthez PAU Polyclinique de Navarre PAU Centre Hospitalier de Pau PERIGUEUX Centre Hospitalier de Périgueux PERIGUEUX Polyclinique Francheville PERIGUEUX Clinique du Parc PESSAC Clinique Mutualiste de Pessac PESSAC Hôpital Privé Saint-Martin SAINT-PIERRE-DU-MONT Clinique des Landes SARLAT-LA-CANEDA Centre Hospitalier Jean Leclaire TALENCE Maison de Santé Protestante Bagatelle VILLENAVE-D'ORNON HIA Robert Picqué

GUADELOUPE

BASSE-TERRE Centre Hospitalier de Basse-Terre POINTE-A-PITRE CHU de Pointe-à-Pitre SAINT-MARTIN Centre Hospitalier Louis Constant Fleming

GUYANE

KOUROU Centre Médico Chirurgical de Kourou

LIMOUSIN

BRIVE-LA-GAILLARDE Centre Médico Chirurgical Les Cèdres BRIVE-LA-GAILLARDE Centre Hospitalier de Brive BRIVE-LA-GAILLARDE Clinique Saint Germain GUERET Clinique de La Marche GUERET Centre Hospitalier de Guéret LIMOGES Clinique Francois Chenieux LIMOGES CHU de Limoges LIMOGES Clinique Emailleurs - Colombier SAINTE-FEYRE Centre Médical National MGEN SAINT-JUNIEN Centre Hospitalier de Saint Junien SAINT-YRIEIX-LA-PERCHE Centre Hospitalier Jacques Boutard TULLE Centre Hospitalier de Tulle USSEL Centre Hospitalier d'Ussel


MARTINIQUE

FORT-DE-FRANCE CHU de Martinique SCHOELCHER Clinique Sainte Marie

MIDI-PYRENEES

ALBI Clinique Toulouse Lautrec AUCH Centre Hospitalier d'Auch CAHORS Centre Hospitalier Jean Rougier CORNEBARRIEU Clinique des Cèdres FIGEAC Centre Hospitalier de Figeac LOURDES Centre Hospitalier de Lourdes MILLAU Centre Hospitalier de Millau MOISSAC Centre Hospitalier Intercommunal Castelsarrasin - Moissac MONTAUBAN Clinique du Pont de Chaume MURET Clinique d'Occitanie SAINT-AFFRIQUE Centre Hospitalier Emile Borel SAINT-GIRONS Centre Hospitalier Ariège - Couserans TOULOUSE Institut universitaire du Cancer Toulouse - Oncopole TOULOUSE Polyclinique du Parc TOULOUSE Hôpital Joseph Ducuing TOULOUSE Clinique Ambroise Paré TOULOUSE Clinique Saint Jean Languedoc TOULOUSE Clinique Sarrus Teinturiers TOULOUSE CHU de Toulouse VILLEFRANCHE-DE-LAURAGAIS Clinique Monié

POITOU-CHARENTES

ANGOULEME Clinique Saint Joseph BARBEZIEUX-SAINT-HILAIRE Hôpitaux du Sud Charente CHATELLERAULT Clinique de Chatellerault CHATELLERAULT Groupe Hospitalier Nord-Vienne COGNAC Clinique de Cognac COGNAC Centre Hospitalier Intercommunal du Pays de Cognac JONZAC Centre Hospitalier de Jonzac LA ROCHELLE Centre Hospitalier de La Rochelle Ré-Aunis LA ROCHELLE Capio - Clinique du Mail MONTMORILLON Centre Hospitalier de Montmorillon NIORT Polyclinique Inkermann NIORT Centre Hospitalier de Niort PARTHENAY Centre Hospitalier Nord Deux Sèvres POITIERS CHU de Poitiers PUILBOREAU Capio - Clinique de l'Atlantique ROYAN Clinique Pasteur ROYAN Centre Hospitalier de Royan RUFFEC Centre Hospitalier de Ruffec SAINTES Clinique Richelieu SAINTES Centre Hospitalier de Saintonge SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE Polyclinique Saint Georges SOYAUX Centre Clinical

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