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L’année 2006 s’est soldée pour un bilan positif pour l’APIX. Investissements privés record, chantiers de l’autoroute à péage ouverts, Stratégie de Croissance Accélérée validée, etc. Nous pouvons être fiers des performances de notre équipe que je tiens ici à remercier pour tous les efforts qu’elle a su déployer. L’Agence sans la cohésion de son personnel ne serait pas arrivée à de telles performances. C’est pourquoi, notre Newsletter lui rendra régulièrement hommage en présentant celles et ceux qui font l’APIX. Le premier trimestre 2007 donne déjà la tendance des efforts toujours plus grands que nous aurons à faire. En février la loi portant sur le changement de statut de l’APIX a été votée. Ainsi d’Agence l’APIX deviendra bientôt Société Anonyme. Sur le front des réformes visant à améliorer la compétitivité de nos industries, beaucoup reste encore à faire pour se hisser à la hauteur des grandes destinations d’investissements. Le benchmarking réalisé par le MIGA le montre. Des contraintes pèsent toujours pour mobiliser davantage les investissements nationaux et attirer massivement les IDE malgré les progrès réalisés ces dernières années pour améliorer l’environnement des affaires. Face à ces contraintes, l’ambition et la persévérance sont souvent déterminantes pour les PME nationales qui ont la volonté d’aller au bout de leur projet d’investissement. Etablie dans un créneau où la compétitivité est rude, « La laiterie du Berger », Success Story de cette édition, en est l’illustration. L’accès au crédit est aussi une des grandes difficultés rencontrées par le secteur privé national. En pleine explosion du secteur bancaire, cela méritait bien un petit éclairage que Monsieur Abdoul Mbaye, Président de l’APBEF, a bien voulu nous apporter. Oui, 2007 a démarré fort et ce n’est pas fini. Le lancement des travaux de l’AIBD le 4 avril 2007 nous promet encore de beaux défis à relever et sur lesquels nous reviendrons dans notre prochaine édition. Bonne lecture à toutes et à tous Aminata NIANE Directeur Général de l’APIX 52-54, rue Mohamed V, Immeuble Alwar, BP 430, Dakar, Sénégal - Tel +221 849.05.55 - Fax +221 823.94.89 - Email [email protected] Web www.apix.sn ou www.investinsenegal.com AU RAYON FRAIS LE « BIG BANQUE » D’UN LOT À L’AUTRE LA COMPÉTITIVITÉ EN QUESTION LA PASSION DES CHIFFRES 1 er TRIMESTRE 2007 REPUBLIQUE DU SENEGAL - PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE AGENCE NATIONALE CHARGEE DE LA PROMOTION DE L’INVESTISSEMENT ET DES GRANDS TRAVAUX Editorial

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L’année 2006 s’est soldée pour un bilan positif pourl’APIX. Investissements privés record, chantiers del’autoroute à péage ouverts, Stratégie de CroissanceAccélérée validée, etc. Nous pouvons être fiers desperformances de notre équipe que je tiens ici àremercier pour tous les efforts qu’elle a su déployer.L’Agence sans la cohésion de son personnel ne seraitpas arrivée à de telles performances. C’est pourquoi,notre Newsletter lui rendra régulièrement hommageen présentant celles et ceux qui font l’APIX.

Le premier trimestre 2007 donne déjà la tendance desefforts toujours plus grands que nous aurons à faire.En février la loi portant sur le changement de statutde l’APIX a été votée. Ainsi d’Agence l’APIX deviendrabientôt Société Anonyme.

Sur le front des réformes visant à améliorer la compétitivité de nos industries, beaucoup resteencore à faire pour se hisser à la hauteur des grandesdestinations d’investissements. Le benchmarkingréalisé par le MIGA le montre. Des contraintes pèsenttoujours pour mobiliser davantage les investissementsnationaux et attirer massivement les IDE malgré lesprogrès réalisés ces dernières années pour améliorerl’environnement des affaires. Face à ces contraintes,l’ambition et la persévérance sont souventdéterminantes pour les PME nationales qui ont lavolonté d’aller au bout de leur projet d’investissement. Etablie dans un créneau où la compétitivité est rude, « La laiterie du Berger », Success Story de cetteédition, en est l’illustration. L’accès au crédit est aussiune des grandes difficultés rencontrées par le secteurprivé national. En pleine explosion du secteurbancaire, cela méritait bien un petit éclairage queMonsieur Abdoul Mbaye, Président de l’APBEF, a bienvoulu nous apporter.

Oui, 2007 a démarré fort et ce n’est pas fini. Lelancement des travaux de l’AIBD le 4 avril 2007 nouspromet encore de beaux défis à relever et sur lesquelsnous reviendrons dans notre prochaine édition.

Bonne lecture à toutes et à tous

Aminata NIANEDirecteur Général de l’APIX

52-54, rue Mohamed V, Immeuble Alwar, BP 430, Dakar, Sénégal - Tel +221 849.05.55 - Fax +221 823.94.89 - Email [email protected] Web www.apix.sn ou www.investinsenegal.com

AU RAYON FRAIS

LE « BIG BANQUE »

D’UN LOT À L’AUTRE

LA COMPÉTITIVITÉ EN QUESTION

LA PASSION DES CHIFFRES

1erTRIMESTRE 2007

REPUBLIQUE DU SENEGAL - PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE

AGENCE NATIONALE CHARGEE DE LA PROMOTION DE L’ INVESTISSEMENT ET DES GRANDS TRAVAUX

Editorial

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Al’APIX, la famille c’est sacré ! Après avoir lancéune série d’initiatives visant à renforcer la culture

d’entreprise, l’Agence à travers la Direction de laCommunication, maître d’œuvre, a convié lesmembres de son personnel à un dîner à l’occasion des vœux de nouvelle année. Leurs conjoints(es)respectifs(ives) y ont pris part. Ce dîner a étél’occasion pour Mme Fam,Directrice Administrative etFinancière, de faire le bilande l’année écoulée, deprésenter au nom dupersonnel les vœux à laDirection, et à la DirectriceGénérale, Mme Niane, d’y répondre. En prélude à cesinterventions, Soulèye WADE, DirecteurCommunication de l’APIX a contextualisé l’événementet souhaité la bienvenue aux invités. Après cesdiscours de rigueur, place a été faite à la restaurationet à l’humour avec une prestation de la troupe « Khakhatay Show ». Bonne humeur et ambiance à laclé. Photos de l’album.

Dîner enfamille

On aurait pu s’attendre au pire en raison de la criseénergétique qu’à connu le Sénégal en 2006. Pourtant

celle-ci n’a pas altéré la détermination des investisseursqui avaient choisi au moins deux auparavant, le tempsmoyen pour monter leurs projets, à aller jusqu’au boutde leurs décisions. Avec 970 milliards de F CFAd’investissements agréés (incluant 446 milliards de laSENELEC) dont 72% d’extensions contre 28% decréations, 2006 aura été l’année de tous les recordsdepuis la création de l’APIX. Elle confirme la tendanceobservée sur le période 2000-2005qui avait vu doubler le volume desinvestissements comparativementà la période 1995-1999. C’est autotal 368 projets, d’enverguremoyenne plus importantecomparée aux années précédentes et représentant plusde 10 000 emplois à créer, qui ont été agréés cette annéeau Code des Investissements et au Statut d’EntrepriseFranche d’Exportation (en progression à près de 10%).Les secteurs qui ont attiré le plus les investisseurs (79% àcapitaux sénégalais contre 54% en 2003) sont ceux desmines et géologie (énergie, produits pétroliers, mines etcarrières etc.), de l’agrobusiness, des infrastructures ausens large, du tourisme et du textile. Une bonne augurepour la Stratégie de Croissance Accélérée lorsque l’on sesouvient que trois des cinq secteurs prioritaires retenuspour sa mise en œuvre figurent parmi les plusperformants cette année. Notons pour terminer avec cebilan sommaire que, même si pour le Sénégal l’Europereste un partenaire privilégié en termes d’investissementsétrangers, l’Asie, timide en 2005 mais boostée en 2006par les investissements chinois, est arrivé en deuxièmeposition au top 5 des origines du capital devant les Etats-Unis et les autres pays.

2006, uneannée record

2006 en chiffres

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rentabilité), revenus des éleveurs triplés, améliorationde leurs compétences et de leur savoir faire, systèmeperformant et innovant de transformation du laitimplanté au cœur d’une ceinture laitière de 50 km à la ronde, etc.

Les promoteurs de la « Laiterie du Berger » ontl’ambition d’aller beaucoup plus loin dans lepositionnement de leurs produits sur le marchésénégalais. On l’aura compris, l’enjeu ne se situe pasau niveau de leurs compétences techniques,technologiques et commerciales. Il se situeessentiellement au niveau du cadre réglementairequasiment inexistant pour les produits laitiers etlargement défavorable à la compétitivité de la filièrelait local. A titre d’exemple, il convient de rappelerque le prix de la poudre de lait importée est faiblegrâce aux subventions des pays producteurs et qu’enplus il n’existe aucune normalisation etréglementation sur le marquage des produits laitiersqui permettrait de les différencier. Il est à espérer quele succès de « La Laiterie du Berger » incitera lesdécideurs à prendre des mesures d’accompagnementet de facilitation favorisant l’émergence d’unevéritable filière lait local au Sénégal.

«La Laiterie du Berger », c’est d’abord l’histoire detrois jeunes entrepreneurs sénégalais que les défis

et contraintes que pose le marché sénégalais desproduits laitiers n’ont pas réussi à arrêter. Aucontraire, ils les ont poussé à aller jusqu’au bout de leur projet en réunissant leurs compétences enmédecine vétérinaire, en ingénierie agro-alimentaireet en marketing. Trois compétences distinctes uniespour valoriser la production locale de lait et la faireentrer dans les circuits commerciaux largementdominés au Sénégal par les produits à base depoudre. Il fallait oser, ils l’ont fait.

Représentant un investissement de700 millions de F CFA (fondspropres, capital-risque et créditbancaire), « La Laiterie du Berger»a vu le jour en avril 2006 etemploie une cinquantaine depersonnes tout au long de la chaîne de valeur. Sesactivités vont de la collecte quotidienne du lait frais(en partenariat avec des éleveurs peuls) à lacommercialisation urbaine en passant par latransformation industrielle dans la laiterie implantéeà Richard Toll (région de Saint-Louis). Avec sa gammede produits pasteurisés (lait frais demi écrémé, yaourtsaux parfums variés, lait caillé, crème fraîche, maisaussi quelque jus de fruits locaux), l’entreprise cibleplusieurs niches de marché. Celui haut de gamme desubstitution aux importations avec le lait UHT et lemarché relativement étroit mais en progression desconsommateurs appréciant et différenciant lesproduits véritablement à base de lait frais.

En dehors de la prouesse commerciale qui consistait àmettre sur le marché des produits laitiers 100% « Made in Senegal » de qualité et à des prixcompétitifs, « La laiterie du Berger » c’est aussi uneparfaite maîtrise en amont des activités techniques ettechnologiques qui constituaient un des défis le plusimportant à relever. Grâce à une parfaite connaissancedes systèmes d’élevage et à une sensibilisation / implication directe auprès des éleveurs, l’entreprise aen effet réussi à sécuriser la production de la matièrepremière en leurs apportant conseils vétérinaires etaliments de bétail à crédit et en leurs fournissant lalogistique nécessaire à la collecte du lait et à sontransport, etc. Après quelques mois d’activités, lespremiers résultats sont là : mille litres de lait fraiscollectés par jour (soit la moitié du seuil de

Caractérisé par une demande en croissanceconstante, le marché des produits laitiers auSénégal repose essentiellement sur lesimportations de lait en poudre. Récemment dejeunes promoteurs sénégalais ont fait le pari d’ypositionner le lait frais local et ses dérivés. « Lalaiterie du Berger » est née. Intégrant collecte,transformation industrielle et distribution, cettenouvelle marque de produits à base de lait fraisa fait récemment son entrée dans ce marchéfortement concurrentiel et aux réseaux dedistribution bien établis.

Au rayonfrais

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propres sont suffisants suivant le ratio fondspropres/risques. Les banques sont en effet tenues derespecter un rapport minimal entre leurs fondspropres et les concours qu’elles accordent.

On reproche au système bancaire de ne s’intéresserqu’aux crédits à court ou à très court terme, audétriment de l’investissement. Quelle appréciationavez-vous de ce point de vue ?Le système bancaire ne peut accorder que les créditsqui lui sont demandés par la clientèle. Or comme on lesait, le PIB au Sénégal repose en grande partie sur lesservices. Je considère pour ma part que c’estl’opérateur sénégalais qui devrait s’intéresser àl’investissement plutôt qu’au commerce. Dans le contexte de forte concurrence que nousconnaissons, je ne vois pas une banque refuser definancer un projet d’investissement de qualité sur leseul principe de sa durée.

Quelles mesures à votre avis seraient de nature àfaciliter l’accès au crédit bancaire pour les PME et pour les investisseurs ?Je pense d’abord à des services d’encadrement etd’accompagnement car le banquier n’est pas toujoursarmé pour bien connaître et suivre l’activité de sonclient que seule une présence régulière à ses côtés -c'est-à-dire dans l’entreprise - permettrait. Concernantl’accès au crédit, il y a également des obstacles quiviennent de la faiblesse des garanties proposées parles PME. Ceux-ci pourraient être levés par la mise enplace de fonds de garantie qui pourraient du resteêtre constitués par des groupements de banques.Enfin et cela concerne plutôt les PME, les fondspropres souvent insuffisants devraient pouvoir êtremobilisés auprès de structures de capital risque plutôtqu’à travers la recherche de crédit bancaire. Une loivenant d’être votée va faciliter, notamment en leuraccordant des avantages fiscaux, la constitution de ce type de structures.

Quelles sont les raisons de l’explosion du secteurbancaire constatée au Sénégal ces dernières

années ?Pour en comprendre les raisons, il faut d’abord faireun petit retour en arrière d’une vingtaine d’années.Après une période de crise à la fin des années 80, lesecteur bancaire a connu unassainissement où seules lesbanques les plus performantesont pu se maintenir en place. Le secteur est alors apparuprofitable et a attiré denouveaux investisseursencouragés en outre par les mesuresd’accompagnement des autorités monétaires. Celles-ciconsidéraient en effet que le développement dunombre d’établissements de crédit et, enconséquence, la concurrence au sein du secteur étaitun moyen de baisser le coût du crédit et des servicesbancaires. Un des aspects positifs de cette explosiondu secteur bancaire c’est que le comportement desbanques s’est modifié en jouant sur la proximité et en s’ouvrant à de nouveaux clients même ceux issusde l’informel. Toutefois, à mon avis, la stratégied’expansion du secteur risque de se payer.L’élargissement du réseau (succursales, guichetsautomatiques) pèsent en effet de plus en plus sur larentabilité des établissements et la croissance de leurnombre éloigne les nouveaux venus de l’année oû ilspourront enregistrer un début de rentabilité. Nousavons peut-être atteint un maximum pour le nombremais la recherche d'un développement de labancarisation des populations se poursuivra.

Dans quels secteurs les établissements de créditréinvestissent-ils les fruits de leur croissance ?Il faut d’abord savoir que l’investissement par lesbanques est particulièrement contrôlé et réglementépar les autorités monétaires. Cette précision étantfaite, il faut retenir que l’essentiel des bénéfices endehors de la rémunération des actionnaires estconservé comme fonds propres pour soutenir lacroissance de l’établissement de crédit concerné. Lalogique de croissance n’est possible que si les fonds

Nouvelles enseignes, succursales d’agences,guichets automatiques, le secteur bancaire aconnu une explosion au cours des dernièresannées. Mais quelles en sont les raisons,comment les établissements financiers gèrent-ilsleur croissance et quelles sont les retombées entermes d’accès au crédit que la clientèle peut enattendre ? Eclairages de Monsieur AbdoulMbaye, Président de l’APBEF, sur l’évolution de l’univers bancaire au Sénégal.

Le « Big Banque »

Mr Abdoul MBAYEPrésident de l’Association des Professionnels de la Banqueet des Etablissements Financiers(APBEF)

Diversité des enseignes bancaires au Sénégal

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Après le pilotage par l’APIX des études de faisabilitétechniques, économiques et financières du projet

d’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), lesprocessus de financement,de construction et degestion dudit aéroportont été confiés à AIBD SA.Le Directeur Général del’Agence assure parailleurs la Présidence duConseil d’Administration d’AIBD SA. Et ce n’est pasune coïncidence si le 4 avril 2007, jour de la FêteNationale du Sénégal, a été aussi le jour d’unévènement important, celui du lancement par le Chefde l’Etat des travaux de l’Aéroport International BlaiseDiagne (AIBD). Il était l’occasion d’afficher clairementles ambitions de la nation pour les années à venir.AIBD SA, le constructeur et l’assistant à la maîtrised’ouvrage sont aujourd’hui à pied d’œuvre pour ledémarrage effectif des travaux. Nous reviendrons endétail dans notre édition du second trimestre surl’évènement et les premières informations liées àl’installation du chantier.

Après un long processus de sélection et deprocédures de passation de marché, c’est le 24

novembre 2006 que la société portugaise MONIZ DAMAIA- SERRA § FORTUNATO- Empreiteiros (MSF) a signé le marché pour la réalisation des différentstravaux d’aménagement prévus dans le lot 2 Patted’Oie – Viaduc de Pikine (chaussée, réhabilitation RN1,échangeurs, etc.). Parallèlement à la libération encours des emprises, la société a installé son chantier et a commencé à procéder à la déviation du réseaud’adduction d’eau de la zone du tracé.

MSF est une société de droitportugais fondée le 20 octobre1969. Elle a eu à participer toutau long de ses 37 annéesd’activités à la réalisationd’importants projets d’ingénierieà haute valeur technique qui acontribué au développement et à la modernisation du Portugal.

L’expérience capitalisée par l’entreprise lui permetd’intervenir sur tous les segments du secteur duBâtiment et des Travaux Publics (BTP) : barrages,tunnels, réseaux d’irrigation, conduites et canaux,ouvrages maritimes, routes, autoroutes, ponts,viaducs, chemins de fer, infrastructures, constructionindustrielle, construction et restauration d’édifices et promotion immobilière.

MSF est aujourd’hui une société en pleine croissance.Son évolution économique et financière le prouve. Les ventes sont passées de 140 077 millions d’euros en2003 à 177 602 millions en 2004 puis à 190 304millions en 2005. En 2005, le nombre d’employés étaitde 718 dont 12% de cadres supérieurs, 48% de cadresmoyens et intermédiaires et 40% d’ouvriers spécialiséshautement qualifiés.

Actuellement l’entreprise MSF réalise des projetsd’envergures dans plusieurs pays d’Afrique. C’est lecas au Ghana, en Angola, aux Îles du Cap-Vert. Ellevient en outre de se voir confiée la réalisation d’unautre projet au Sénégal, à savoir un des deux lots de la route reliant Kaolack à Tambacounda.

Le temps n’attend pas ! Il faut dans les meilleursdélais rendre aux usagers la possibilité d’entreret de sortir aisément de Dakar et sa périphérie.Quelques mois à peine avant l’achèvementprévu du premier lot Malick Sy – Patte d’Oie del’autoroute à péage, le lot 2 reliant Patte d’Oieau Viaduc de Pikine vient de se lancer dans cettecourse contre la montre. C’est la sociétéportugaise MSF qui a gagné le marché. Les présentations s’imposent.

D’un lot à l’autre

Destination le Futur

Suivi de progression.Travaux de l’autoroute à péage (lots 1 et 2), nouveaux repères clés

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L’étude du MIGA (Multilateral Investment GuaranteeAgency) montre qu’au Sénégal il existe des facteurs

favorables à l’environnement des affaires et àl’investissement dans les secteurs comme le textile,l’agro-industrie, le tourisme, les télé services, etc.Contrairement à la situation de beaucoup d’autres payssub-sahariens, les investisseurs nationaux et étrangerspeuvent s’installer et conduire leurs affaires librement.Le Sénégal est aussi perçu comme un des pays offrantle plus de garanties en matière de sécurité publique.Bien que les coûts du travailsoient relativement élevés, lavaleur ajoutée des ressourceshumaines y apparaît en moyenneplus élevée que dans les autrespays en comparaison. Sa façademaritime est un atoutincontestable et les procédurestrès rapides d’importation et d’exportation mises enplace par le Sénégal sont jugées compétitives avec descoûts de transport par air et mer avantageux. Les coûtsde location d’entrepôts et de construction sont souventmoins coûteux au Sénégal que dans la plupart desautres pays étudiés. Enfin, les répercussions surl’économie nationale et, en particulier sur lacompétitivité, de son programme d’amélioration desinfrastructures routières (un des meilleurs réseaux de lasous-région), commerciales et de transports humains etde marchandises (nouvel aéroport, axe ferroviaireDakar-Bamako, extension du port de Dakar, etc.) sontprésentées comme des atouts importants pour leSénégal.

Les faiblesses de compétitivité du Sénégal et de sesentreprises sont toujours pourtant bien réelles et sontconfirmées par l’étude. Elles concernentessentiellement le coût des facteurs (niveau de salaires,coût de l’eau et de l’énergie, etc.) mais aussi leurqualité directement liée à l’environnement des affaires(rigidité de la législation du travail, accès au foncier,fiscalité, disponibilité de ressources humaines qualifiéesdans certains secteurs, corruption, barrièresadministratives, etc.).

Au fil de ses sessions et comme ce fût aussi le cas aucours de la dernière qui s’est tenu le 28 novembre 2006sous la présidence du Chef de l’Etat, le ConseilPrésidentiel de l’Investissement (CPI) n’a de cesse deformuler des avis et recommandations qui permettent

Le MIGA a réalisé et édité en novembre 2006son cinquième « Instantané Afrique », unbenchmarking de la compétitivité en Afriquesub-saharienne destiné à comparer le coût et laqualité de facteurs de 9 pays dont le Sénégal etceci pour différents secteurs capables d’attirerles Investissements Directs Etrangers (IDE). Au même moment, avait lieu la VIème session duConseil Présidentiel de l’Investissement (CPI)durant laquelle la question de compétitivité denos entreprises était au cœur des débats. Les conclusions de l’étude, globalementfavorables pour le Sénégal, montrent toutefoisdes contraintes et menaces pour la compétitivitéqu’il conviendra de lever. Les recommandationsformulées au CPI sont là pour y contribuer.

au Gouvernement de concevoir et de mettre en œuvreles réformes nécessaires à l’amélioration del’environnement des affaires. Depuis plusieurs années,les choses évoluent favorablement. La dernière réformeen date directement liée aux réflexions menées par leCPI est la mise en œuvre de la loi sur la modernisationdes procédures administratives applicables auxinvestissements devant favoriser le développementd’une culture de la responsabilité et de la performanceau sein des administrations. Les décisions du Chef del’Etat au cours de la dernière session du CPI de ramenerles formalités de création d’entreprise à 48 heures, delutter avec détermination contre la corruption, de créerun Observatoire des marchés publics, d’examiner lapossibilité de réformer l’application de la TVA dans lesecteur touristique ainsi que toutes lesrecommandations formulées par les groupes de travaildu CPI contribueront aussi à leur niveau à renforcer lacompétitivité et à favoriser les investissements.Procédures administratives, fiscalité et financement,infrastructures, foncier, coûts et qualité des facteurs,ressources humaines, toutes les contraintes àl’investissement identifiées dans l’étude MIGA fontl’objet de réflexions, de concertations et décisionsdestinées à les lever et à engager les réformesnécessaires à une économie plus compétitive.

Finalement, il est intéressant de constater que lessecteurs pris en compte dans l’étude MIGAcorrespondent pour la plupart aux grappes decroissance sur lesquelles la Stratégie de CroissanceAccélérée (SCA) retenue par le Sénégal doit se reposer.La mise en place d’un environnement des affaires declasse internationale constitue une composanteessentielle de la SCA qui de fait ne manquera pas desoulever la question de la compétitivité et des’intéresser notamment à la problématique des coûts et de la qualité des facteurs.

La compétitivitéen question

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En février dernier l’Assemblée Nationale votait une loifaisant passer l’APIX du statut d’Agence à celui de

Société Anonyme (APIX S.A.) à participation publiquemajoritaire. En plus de ses missions actuelles liées à lapromotion de l’investissement et à la maîtrise d’ouvragedes grands travaux, ce changement juridique majeurpermettra à l’APIX non seulement une plus grandesouplesse et réactivé dans son offre de services auxinvestisseurs mais aussi d’aller plus loin en proposantune offre plus diversifiée et plus incitative. Elle se voiten effet confier l’administration et la gestion d’unetoute nouvelle zone économique spéciale intégrée.Localisée aux confins des communes de Diass, Sindia etYenne, cette zone de 10 000 ha dotée d’un statutparticulier et d’avantages fiscaux et douaniersaccueillera des entreprisesagréées par une HauteAutorité qui n’est autrequ’APIX SA. Finalement lechangement de statut del’APIX, c’est le moyen pourl’Etat du Sénégal de créerun environnement desaffaires propices aussi bienà l’investissement nationalqu’à l’investissement directétranger. Les services offerts aux investisseurs dans cettezone seront calibrés sur les standards internationaux entermes de performance, de qualité et de délais. Latransition APIX vs APIX SA se fera en douceur, le tempsde la mise en place effective de la zone économique etde son exploitation. Finalement en changeant le statutde l’APIX lui permettant de gérer une zone économiquespéciale, le Gouvernement crée non seulement lesconditions d’émergence et de développement d’un pôlede compétitivité et de croissance capable d’exercer unpuissant effet d’entrainement sur l’économie nationalemais aussi valorise les infrastructures stratégiques dontle Sénégal est en train de se doter.

S’il est un salon où la participation de l’APIX et deses partenaires des NTIC au Sénégal a un impact

assuré c’est bien le Salon Européen des Centresd’Appel (SECA). Depuis sa première participation en2003 et l’apparition de la première entreprise en 2000(Africatel AVS), le secteur de télé services délocalisés(offshore) a explosé. Il représente aujourd’hui unetrentaine de sociétés implantées, 4 000 emplois crééset 25 milliards d’investissements (dont 70% à capitauxmixtes). La réputation et la notoriété du Sénégal dansle domaine sont telles que le Sénégal est aujourd’huisouvent présenté comme une destination offshore dechoix proposant des coûts de facteurs d’implantationcompétitifs (main d’œuvre, télécommunications etlicences) et qui a su élargirsa gamme de services (enfront et back office). Aufil des années, le secteur a renforcé sonpositionnement face auMaroc (leader en Afrique),l’Ile Maurice, la Tunisie, etc. La construction en courspar un promoteur privé d’un immeuble intelligentpour centres d’appel, véritable plateforme dotée depostes prêts à l’emploi, ne pourra que le confirmer etinciter les nouveaux investisseurs potentiels rencontréscette année au SECA à préférer notre pays. Face àl’intérêt grandissant des centres d’appels européensqui se tournent de plus en plus vers les pays del’Europe de l’Est, la promotion des investissementsdans les télé services et le développement denouveaux services à valeur ajoutée au Sénégal restetoutefois un défi. Alors rendez-vous au SECA 2008 !

Aux abonnésprésents

Souplesse etréactivité, unstatut sur mesurepour l’APIX

Le stand APIX, un accueil chaleureux au SECA 2007

Seydou Diouf, Chef de Marché NTIC de l’APIX, en compagnie d’un investisseur potentiel…

Télé services au Sénégal, la gamme s’élargit

Centres d'appels, en savoir un peu plus…

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République du SénégalPrésidence de la RépubliqueAgence nationale chargée de la Promotion del’Investissement et des grands travauX (APIX)

Directeur de publication Soulèye Wade Direction de la CommunicationFonds documentaire DCOM/APIXPhotographies DCOM/APIXRédaction Nicolas DupuyMaquette RVImpression Polykrome

On ne peut rester qu’admiratif devant un tel parcours !Quoi dire de plus ? Les agents de l’APIX diront queMaïmouna, c’est Madame « NON » ! Dans un souciconstant de sécuriser les ressources financières, c’esten effet souvent la première réponse qu’elle donneaux différents services qui souhaitent mobiliser desfonds. Mais rassurez-vous, sur le plan des relationshumaines, Maïmouna est douée de grandes qualitésque tous reconnaissent. Elle travaille dans un parfaitesprit d’équipe et de respect avec tous sescollaborateurs directs du service comptable mais aussi,du fait de son rôle dans la gestion des ressourceshumaines, avec tous les agents de l’APIX quil’apprécient pour ses capacités d’écoute et defranchise. Professionnalisme et humanité, deuxvaleurs fondamentales dans le travail que Maïmounaregroupe à elle seule de manière éclatante.

«Ils font l’APIX », c’est une nouvelle rubrique denotre Newsletter destinée à présenter au fil

des éditions le profil d’un de nos agents (formation,compétences, expériences professionnelles, etc.). En d’autres termes, il s’agit d’en apprécier le parcours souvent impressionnant.

Ce n’est pas un hasard si notre choix s’est porté surMaïmouna pour cette première. L’agence exprime parlà une marque de reconnaissance à cette femmebrillante, humble et discrète pour qui la passion deschiffres aura été plus forte que tout. Déjà en 1989,Maïmouna se distinguait en décrochant le premierPrix d’Economie au ConcoursGénéral Sénégalais. Ce fût lepoint de départ d’uneformation de haut niveau avecdes études en expertisecomptable et gestion financièreinitiées à l’IUT de Dakar etpoursuivies à l’Ecole Supérieurede Commerce de Rouen. En 1994, son diplôme enpoche, Maïmouna ne tarde pas à décrocher sonpremier travail dans le réputé cabinet Ernst et Young.Elle s’y voit nommée Directeur de mission audépartement d’audit dans des domaines aussi variésque le secteur industriel et commercial, les projets de développement, le secteur bancaire et de la micro finance.

Après sept ans d’expérience professionnelle dans leprivé, l’APIX repère Maïmouna, la recrute en janvier2002 en lui confiant la lourde tâche de mettre enplace dans de brefs délais un système de gestion selonles normes et standards internationaux. La DirectionAdministrative et Financière de l’Agence et sesservices rattachées (comptabilité, administration,ressources humaines, informatique) est née. A la têtede la DAF, elle met en place un manuel de procéduresrencontrant toutes les exigences en matière degestion, garantissant ainsi transparence et bonnegouvernance. Intervenant aussi dans la mobilisationdes ressources financières, dans la gestion desressources humaines et au niveau du serviceinformatique où elle s’est attachée aussi à rendre lesystème disponible et sécurisée, Maïmouna aura dansl’exercice de ses fonctions indiscutablement participétrès activement et concrètement à l’mage deperformance et de crédibilité dont l’APIX bénéficieaujourd’hui aux niveaux national et international. Et ce n’est pas fini ! Malgré les nombreuses tâches et responsabilités que chacun peut imaginer, ceci nel’empêchera pas d’obtenir en mai 2005 le diplômed’Expertise Comptable (DEC) de l’Etat français.

La passion des chiffres

L’équipe de la DAF au grand complet

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Devinette ! Mon premier est une Femme. Une des spécialités de mon deuxième est l’Audit.Mon troisième a été Major de promotion. Mon tout est … Madame Maïmouna FAM, Directeur Administratif et Financier (DAF) de l’APIX.