AU MAROCarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...'patriotisme qui s e réveill ae...

4
Soixante-douzième année — IS' 17 CINQ centimes le Numéro Lundi 20 et Mardi 21 Janvier DIS AD(N1NEME]NT Un an 18 fr Six moix 9 fr Trois mois 4.50 INSERTIONS ' Journai Politique, Littéraire, d'Intérêt local, PARAISSANT TOUS LES LE Dl Annonces, ia IJgne 0.25 Réclaites, .c 0.30 faits divers. 0.75 Judiciaires et d'Avis Divers GHE EXCEPTE «osnament en renouvelé d'omee il.impiraDOD.les l«"n"n8 «ont p»i •«•ft». - L i qttitunoa « t oréseatée il'ibonnêssni déringemeat pMni. il « e 9 TÉLÉPHONE I-»5 Lc( abo>^B6!£snu ot les iniertiont dsiveiti ita, payé» d'aranee. La pénurie d'ofticieri' Du général Mai trot, clans l'Bcho di. PaoHs : i « Le nombre des candidats à Saint- Cyr et à Sainl-Maixent diminue cens tamment. Pour Saint-Cyr, il était er. 1900 de 1,870 pour 520 admis ; en 1912, il n'est plus que de 872 pour 340 admia Pour Saint Maixent.même diminution i 842 candidats pour 251 admis en 1900, 380 pour 200 en 1912 ! || I « Ces chiffres attristants se passen.^, [de commentaires.La jeunesse française [se détourne du métier des armes, coH' séquence forcée de la campagne anti- militariste, qui n'a pas été combattue assez énergiquement ; mais surtou ' aboutissement logique et fatal de la fa*- 'çon odieuse dont les officiers ont éti traités à la suite de l'introduction dan» l'armée de ia politique et de la déla.* tion. -j ' i) » L'armée turque, atteinte du même ' mal, vient d'en mourir, malgré les très réelles qualités de ses soldats ; l'armée et la marine françaises ont failli avoii| le même sort,càla suite des agissement» de ces deux hommes néfastes qu'oij peut considérer comme les pires enne» mis de notre indépendance et de notr# sécurité : André et Pelletan. .. | » Le mal est chez nous enrayé, mai| il n'est pas déraciné ; à certains tresi sailleuionts on devine que l'eimemi est iencore dans la place, et l'histoire, suiij venue l'an dernier, du régiment d'Au» 1 illac saboté par le préJfet Héiitas ne la mon ti e que trop. || » Tant que la confiance- ne sera pas revenue, tant que le coriis d'officiers n'occupera pas dans la nation ia plaça •à laquelle ont droit ceux dont la mis» sioii est de se dévouer pour le saluf coinaiun,la première; tantqu'on n'aura pas abrogé l'odieux décret de 1907 sur, les préséances pour eu revenir à, celui! de Messidor an XII, la même préserva se montrera dans les vocations, et l'ar» mée continuera à-souffrir de la pénuria des officiers. » ' Il L.E JUIF M. Drumont constate, dans la Zibf^ Parole, l'inexorable persistance aveS laquelle le type du Juif se maintient en toutes circonstances : . j « Ceux qui ont été plus ou moi»m meurtris par l'affaire Dreyfus, ceux qsf^ ^ont vu l'avenir qui s'ouvrait devan.! eux brisé parce qu'ils n'avaient pas ! voulu se prosterner devant la Synag(> gue obstinée à glorifier la trahison .n'en veulent pas au régime. affreux qui. •les a frappés. Dès qu'ils aperçoivent un nninistre prendre sa tâche au sérieux, travailler dans l'intérêt du pays, ils l'approuvent sans arrière-pensée, \ ' » Ce sont de bonnes gens, de trop bonnes gens, serait-on tenté de dire. | » Le Juif, lui, ne change pas ; il a été victorieux alors que tout semblait être contre lui ; il avait osé une gageure impie contre la France, il l'a gagnée. Ceux qui ont consenti à être les séides du Juif ont été gorgés, comblés de tout. Rien n'a prise sur l'àme juive, rien ne la désarme. Dès qu'ils ont vu les Français essayer de se relever, ils ont été prêts à recommencer le cham* bardement. 1 » C'est l'être qu'ont peint Renan et Bernard Lazare : avec le sentiment in- domptable du moi dont a parlé Renan; 'c'est l'être insociable qu'a décrit Ber- nard Lazare... j «Les Français, sans obéir à un idéal supérieur, sans avoir l'enthousiasme belliqueux des ancêtres, avertis par le seul instinct de la conservation, sen--' tént la gravité de l'heure présente; ils etaient heureux de penser qu'ils avaient iUn ministre de la Guerre à peu près ,résolu à faire son devoir et à organiser la défense nationale. I » Poincaré, en sacrifiant Millerand, peut se vanter de leur avoir infligé une ifameuse déception ; et cependant ils jont bien accueilli son éleclion tant le 'patriotisme qui se réveille a besoin d'es-!, .pérer. y i 1 r 7) Mais tout cela était indifférent au Juif; il n'est pas d'ici, il est de nulle, part. Il ne [songe qu'cà satisfaire une' fois de plus un désir inextinguible de vengeance (lue rien ne peut ^assou- vir. » Il applique au pays qu'il a conquis la doctrine du Talniud qui n'admetpas qu'un soit l'égal d'un Juif, qu'un' non-Juif ait les mêmes droits qu'un^ Juif dans un pays qui est devenu la Terre de la Juiverie et de la Franc-Ma-'; çonnerie. « Jj A propos des Manuels scolaires i Un arrêt seetairc du Conseil «l'Etat Un certainnombre depères defamille s'étaient pourvus devant le Conseil d'Etat contre une décision do rejet ré- sultant du silence gardé par le ministre !de l'instruction publique sur leur de- ; mande tendant au retrait de divers ma- nuels d'histoire sectaires imposés auX enfants des écoles publiques. ' |] I On sait que la liste département dans laquelle choisissent les instituteurs est dressée par une commission dé- partementale et approuvée par le rec' teur. 1 I En cas de réclamation, c'est au mi- nistre de l'instruction publique, con- formément à l'article 4 le la loi du 27 février 1880, qu'il appartient de statuer après avis delà section permanente du conseil supérieur. Le Conseil d'Etat a déjà reconnu, par dès arrêts du 20 jan- vier 1911, que, si les parenls'estiment que les livres en usage sont rédigés en violation du principe de la neutralité scolaire, ils ont le droit de demander au ministre de prononcer l'interdiction dans toutes les écoles publiques des li- vres incriminés et de recourir ensuite, en cas d'excès de pouvoir, au Conseil d'Etat. Et cependant, le Consei.'. d'Etat, par un subterfuge juridique misérable, vient de rendre un arrêt par lequel il déclare que le ministre ne peut modi- fier la liste définitivement approuvée pour un département par le recteur, ni prohiber l'emploi, dans une école dé- terminée, d'un livre régulièrement ins- crit. I En conséquence, et se basant sur l'ir-» gularité de forme des demandes, le Conseil d'Etat vient de rejeter les pour- vois. i Conseil des Ministres I Paris. — Les ministres et sons-secrétairei d'Etat se sont réunis, samedi matin, en Conseil, à l'Elysée, sous la présidence de M. iFallières. M. Poincaré a immédiatement déclaré iqiie^ dans les circonstances actuelles, il va- lait ;Kiieux que le cabinet démissionnât. JjeiPfésident de la République a accepté nllorsila(démission du ministère. M. Bi'iasd a soumis à la signature du Pré- sident,dejl^ République un décret graciant ides .condari^u/és politiques, pour délit de piresse,,fjiu avaient déjà subi une partie de /.laur peine. DANS LES BALKANS La Crise Orientale Reiiiiise delà note doïi l*ui.s>ii»iiccs CousLantinople. — La note collective des Puissances ;i la l'orte a élé remise vendre- di à trois heures de l'uprès uiicli. I ' Dès leur ..arrivéi', les six ambassadeurs ont été inimédiatemenl reçus ensemble par Nuradoungiiiaii. Le muniuis de Pailaviciiii remit la note à Naradounghian (lui, sans la lire, promit d'y répondre bientôt. Les am- bassadeurs puitirent iuimédialement. j I Voici le texte de la note : I « IjCs soussignés, ambassadeurs d'Autri- che-Hongrie, d'Angleterre, de France, de Russie, d'Allemagne, d'Italie, ont été char- gés par leurs gouvernements de faire à Son Exceil^jnce le minisLic dos alluires étran- gères de Sa Miijesté le Sulta:i la communi- cation suivante : j n Désireuses de prévenir le péril des hos- tilités, ies six puissances croient devoir ap- peler l'attention du gouvernement iinpérjal ouoinan sur i.; grave responsabilité qii'tr assumerait si, par sa résistance à leurs con-' seils, il om[)ecliaiL le rétablissement de laj paix. 11 n'aurait (ju'à s'en preiulre à lui-| même si la proiongation de la guerre avait )Our conséciuunce de remettre en question e sort de la capitale et peut-être d'étendre les hostilités aux provinces asiatiques de l'Empire. i I » Dans ce cas, il ne pourrait p.is compter sur le succès de leurs elîorts pour le pré- server contre les dangers auxquels elles l'ont déjà dissimule et le détourner encore de s'exposer. ! I » En tout état de cause, le gouvernement impérial ottoman ani'a besoin, après la conclusion de la paix, de rapi)ui moral et matériel des grandes l'uissaucos, pour ré- parer les maux de la guerre, consolider sa situation et mettre en valeur les vastes ter- ritoires asiali(|ues dont la prospérité con.s- tituera sa force la plus ollective. i ^ M Pour entreprendre et mener bien cette œuvre nécessaire, le gouvernement de Sa Majesté impériale, le sultan, ne saurait en- core compter sur l'eflicacilé du bienveillant appui des Puissances qu'autant qu'il aura déféré à leurs avis, (|ui s'inspirent des in- térêts généraux de 1 Eiu-ope et de ceux de la Turquie. 1 « Dans ces conditions, les grandes Puis- sances européennes croient devoir renou- veler collectivement au gouvervement im- périal ottoman, le conseil de consentir à la cession de la ville d'Andrinople aux Etats balkaniques et de s'en remettre à elles du soin de statuer sur le sort -des îles de la mer Egée. » En retour de ces concessions, lésdites Puissances s'emploieraient à assurer la sauvegarde des intérêts musuimans à An- drinoule et le respect des mosquées,édifices et de tous les biens religieux existant dans cette ville. » Elles feraient également en sorte que la solution donnée par elles à ia question desilesde l'Archipel exclue toutes menaces pour la sécurité de la 't'urquie. » j Autour du Conseil Paris. — Le dernier conseil des Ministres du cabinet Poincaré a élé tenu samedi ma- tin, à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières. • Séance historique ; c'était, en effet, la )reniière fois depuis l'avènement de la lépublique, que le Président élu de la République assistait en qualité de Président du Conseil au conseil des Ministres, sous la présidence du chef de l'Etat encore en exercice. I Dès le début de ce Conseil, M. Raymond Poincaré a remis à M. l'allières sa démis- sion et la démission collective de tous les membres de son Cabinet. I On s'était demandé à quelles intentions s'arrêterait le gouvernement.il eût été évi-j demment possible au ministère de rester au pouvoir jusqu'au l.'î février, date à la- quelle il eut, selon l'usage, remis sa dé- mission au nouveau Président de la Répu- blique. I Mais le nouveau Président de la Répu- blique, étant le Président du Conseil, les ministres ont i)cnsé (ju'ii ne soi'.iit pas con- venable de laisser la responsabilité du pou-' voir, ne fût-ce ([u'un mois, à celui que le Congrès avait nommé Présitlent de la Képu- blique. f M. Aristide Rriand, en sa (jualilé de vice- président du Conseil, eût pu, à la rigueur, prendre la parole au nom du Cabinet Poin- caré, mais si, par impossible, une dif'licul- té eût surgi, elle eût atteint le iiiinistère qui portait le nom du nouveau chef de l'E- tat. I Ces raisons ont paru assez probantes ,pour motiver la décision qui vient d'être prise d'un commun accord. ( M. Fallières va donc ai)peler l'homme politique, auquel il confiera la mission de former le nouveau Cabinet. Ce Cabinet, ré- gulièrement constitué, se présentera de- vant les Cliambros.et remettra,la 18 février prochain,sa démission à M. Ilaymond Poin- caré, qui ne l'acceptera pas, "en priant le Président du Conseil et les ministres de vouloir bien conserver leurs portefeuilles.' I La crise qui s'ouvre aujourd'hui sera,' semble-t-il, extrêmement abrégée. Il n'est pas douteux, (pie, sur les indications mô- mes de M. Poincaré,le Président de la Ré- publique, fera appel à M. Aristide Rriand.' I Dans celte éventualité que nous pour- rions appeler : une presque certitude, on dit que M. Léon Bourgeois dont on connaît la haute autorité et la grande compétence en matière extérieure, prendra, au minis- tère des Affaires étrangères, la succession de M. Poincaré. ! I Le cabinet Briand se composerait de la plupart des membres du cabinet Poincaré ; i.'i-SMtL™ii de pourvoir à aiiçiaiies ïeiQQla.-J cements ; notamment à celui de M. Pânïâ l'ancien ministre de l'Agriculture, dont l'intérim est assuré par M. Fernand David, ministre du Commei'ce. L' Aprfes l'élection ' Paris.—A l'issue de la séance de l'Assem- blée nationale, M. Raymond Poincaré (pii venait d'èlre élu président de la République par 483 voix, — le même nombre de voix obtenu par M. Loubet'en 1899, — a été l'objet de nombreuses manifestations de sympathies. | M. A. Dubost a donné lecture à M. Poin- caré du procès-verbal (|ui a élé inséré au Bulletin dos Lois et (pii relate le vote de l'Assemblée nationale. Il est ainsi conçii : Il résulte du procès verbal de la séance de l'Assemblée nationale en daledu 17 jan- vier 191:5, que M. Raymond Poincaré a élé élu président de la République pour sept années à partir du jour où prendra lin e mandat du Président en exercice, i Puis MM. Diibosl, président de l'Assem- blée Nationale, Rriand, garde des sceaux, au nom des membres c u Cabinet, Georges Aubry, au nom de la Presse parlementaire, Galli au nom du Conseil municipal et Poi- rier de Narçay, au nom du Conseil général de la Seine, adressent leurs félicitations à M. Poincaré (jui leur répond en termes émus. ïje retour n Paris / M. Poincaré est arrivé à Paris à 7 h. 50 par la gare des Invalides et s'est rendu aussitôt à l'Elysée oû l'attendait le Prési- dent de la Rép'ublique.Les deux présidents se sont serrés alïeclueusement la main, puis se sont embrassés avec cordialité. Après quelques instants d'entretien, M. Poincaré a pris congé de M. Fallières et est rentré à son domicile, rue du Comman- dant-Marchand, acclamé par la foule qui attendait son retour et le forçait de se montrer à une fenêti'cde son appartement et de prononcer quelques paroles, pour la Lremercier. LES FÉLICITATIONS ! Tt^Iégramme»^ officiels M. Poincaré a reçu, samedi soir, le télé- gramme suivant de l'empereur de Russie : « Tsarskoïé Selo. — Très heureux d'ap- prendre votre éleclion à la Présidence, jj tiens à vous adresser mes sincères félicita- tions et l'expression de ma cordiale amitié. Je ne doute pas (|ue, sous vos auspices, les liens qui unissent la France et la Russie le resserreront encore davantage, pour le pins grand bien des deux peuples amis et alliés. » Signé : NICOLAS. » Voici le texted'aulres dépêches adressées à M. Poincaré : Télégramme du roi d'Espagne : « Trasmulas. — Je suis très heureux d'apprendre l'honneur (|ui vous est confé- ré de présider la grande 8,1 belle nation française. Recevez toutes meo félicitations et comptez toujours sur ma sincère ami- tié. ^ » Signé : ALFONSO, R. » Télégramme du roi des Bulgares : j K Sofia-Palais. — Je viens d'apprendre le résultat du vote (pii vous élève à la pre- mière magistrature de la République. Je suis heureux de vous en féliciter et de m'unir à tous les amis de la France pour me réjouir de votre éleclion. » Signé : F ERDINAND, R.» A l'occasion do son éleclion à la Prési- <lence do la Républiciue, M. Poincaré a reçu d'autre part des dépêches du prince de Mo- naco, du grand-duc Nicolas Mifhai'lowilch, du grand-duc Michel Michaïlowitch,etc.,elc. / DANS LES BALKANS Le projet de réponse de la Turquie / Constanlinople.— Noradounghian ell'endi a soumis au Conseil des ministres un pro- jet de réponse à la note des puissances, projet dans lecpiel il insisterait pour con- server Andrinople, parce que : lo Les Bhigares sont en minorité à An- drinople, non seulement en comparaison des musulmans, mais aussi des chrétiens; 2" En raison de la belle défense d'Andri- nople; 3° La perte d'Andrinople, contenant les tombeaux des califes, ruinerait le prestige de l'Islam-; 40 La perte d'Andrinople, qui est aux portes de Conslanlinople, mettrait en dan- ger l'existence de l'empire : j La Porte prie ies puiss;incos de pn-ntire en considération les besoins vitaux do l'em- ire et de faire des démarches au|)rès dos liais balkani((ues en vue de la paix. La Turquie désire sincèrement li'oiiver un terrain d'entente. Elle consentirait même à de nouveaux sacrilices. Au sujet des lies, le projet de réponse di- rait que la Turquie ne |)eut pas renoncer aux îles voisines de la côte, mais est prèle à continuer les pourparlers au sujet des iles" éloignées. Noradounghian a ordonné aux ambassa- deurs ottoni ans de sonder de nouveau les puissances au sujet d'Andrinople. i Les Hostilités Une victoire de la flotte grecque ' Athènes. — L'amiral Coundouriotis ra-- diotélégraphie : « Nous avons battu la Hotte ennomie et l'avons poursuivie jusque dan? ;e déiroit, OÙ elle s'est réfugiée en désordre. i| La bataille navale dara pendant trois i heures. » jl Selon des renseignements télégraphiés par le gouvermur de Tenedos, lallotle tur- que rentra dans les Dardanelles à 2 h. i'O. ^ Les cuirassés « Babarossa » et « Tour- gout Reis » furent couverts de fumée pendant assez longtemps et, à l'entrée des Dardanelles, ils penchaient à tribord. Le « Messoudieh » et le « Hainidieh « cessè- rent de tirer le canon pendant leur fuite, î La flotte hellénique cessa la poursuite lorsqu'elle se trouva à portée des canons des forts et elle se mit à croiser devant le détroit. AU MAROC Sanglant combat [ Meknès. — La totalité des A'it-Bouzaoun — une fraction des Beni-M'Tir — établis à Aïn-Marouf, à 12 kilomètres à l'est d'Agou- raï, ayant fait défection le 15 janvier, le commandant Laborderie se porta sur ce point le 16 dans la matinée, et y fit sa jonc- tion avec un détachement venu d'El-Had- jeb. P A onze heures, après là dislocatlSn ïïéa deux colonnes venues d'EI-Hadjeb et d'A- goura'i, celte dernière fut violemment atta- quée, au nord-est d'Aïn-Marouf, par une harka de Beni-M'Guild et d'Aït-Dourzon. I Le combat dura de onze heures du matin à trois heures de l'après-midi. La liarka su- bit de grosses pertes. I De notre côté, nous avons un sergent sé- négalais et deux spahis tués ; deux ofliciers de cavalerie blesses, dont un grièvement, 'et douze hommes blessés, dont quatre gi'iè- ivement. i Le combat d'Agouraï ( Tanger. •— On confirme l'engagement d'Agouraï, contre les Beni-M'Guild, dissi- jdents, I Dans ce combat, le lieutenant Chambard a été tué et le lieutenant Nivelle blessé. La Crise iVlinistérielle Les consultations de M. Fallières Paris. — Le président de la Républicpie a fait appeler successivement, samedi dans raprès-midi, les présidents du Sénat et de ka Chambre des députés pour les consulta- lions d'usage. I M. Antonin Dubost e.îî arrivé à l'Elysée à jirois heures moins un quarL II a"'eu avec ||e président do la République un enlrelien «'une demi-heure environ. i I L'entrevue avoc M. Paul Deschanel,venu eeulement à ([uatre heures,n'a guère duré mlus de dix minutes. i Les deux présidents des Chambres, <>001- j line l'avait fait M. Poincaré, président du'' Conseil démissionnaire, ont désigné -M.j Briand comme l'homme politique le plus^ susceptible de dénouer rapidement et heu- reusement la crise. M. Ifriand à l'Élysée / Le présidenlde la République a fait alors [mander M. Briand. I Le garde des sceaux se trouvait au Par [lais-Bourbon, où tout le monde avait ipntiment que c'est à lui qne devait êtr^ inécessairement dévolue la succession de M. Poincaré. j I M. Briand se présentait à l'Elysée vers pinq heures. Il élail introduit immédiate- sniat auprès de M. Fallières. 4 I i

Transcript of AU MAROCarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...'patriotisme qui s e réveill ae...

Page 1: AU MAROCarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...'patriotisme qui s e réveill ae besoin d'es-!, 1 .pérer. y i r 7 Mai) s tou celt étaia indifférent au t Juif; i

Soixante-douzième année — IS' 17 CINQ centimes le Numéro Lundi 20 et Mardi 21 Janvier D I S

AD(N1NEME]NT

Un an 18 fr

Six moix 9 fr

Trois mois 4 . 5 0

INSERTIONS '

Journai Politique, Littéraire, d'Intérêt local, PARAISSANT TOUS LES LE Dl

Annonces, ia IJgne 0 . 2 5

Réclaites, — . c 0 . 3 0

fai ts divers. — 0 . 7 5

Judiciaires et d'Avis Divers G H E E X C E P T E

«osnament en renouvelé d'omee il.impiraDOD.les l«"n"n8 «ont p»i •«•ft». -L i qttitunoa « t oréseatée il'ibonnêssni déringemeat pMni. il « e 9

T É L É P H O N E I - » 5

Lc( abo>^B6!£snu ot les iniertiont dsiveiti i ta , payé» d'aranee.

La pénurie d'ofticieri' Du général Mai trot, clans l'Bcho di.

PaoHs : i « Le nombre des cand idat s à Saint-

Cyr et à Sainl-Maixent d i m i n u e c e n s t a m m e n t . Pour Saint-Cyr, il était er. 1900 de 1,870 pour 520 a d m i s ; en 1912, il n'est p lus que de 872 p o u r 340 a d m i a Pour Saint M a i x e n t . m ê m e d i m i n u t i o n i 842 candidats pour 251 a d m i s en 1900, 380 pour 200 en 1912 ! ||

I « Ces chiffres attristants se passen.^, [de commenta ires .La j e u n e s s e f r a n ç a i s e [se détourne du mét ier des a r m e s , coH' s équence forcée de la c a m p a g n e anti-mil i tariste , qui n'a pas été c o m b a t t u e assez énerg iquement ; m a i s s u r t o u ' about i s s ement log ique et fatal de la fa*-

'çon od ieuse dont les off ic iers ont é t i traités à la suite de l ' introduct ion dan» l'armée de ia pol i t ique et de la déla.* tion. -j '

i) » L'armée turque, atteinte du m ê m e ' mal, v ient d'en mourir , m a l g r é les t rès

réelles qual i tés de se s s o l d a t s ; l 'armée et la marine f rança i se s ont failli avoi i | le m ê m e sort,càla su i te d e s a g i s s e m e n t » de ces deux h o m m e s n é f a s t e s qu'oij peut considérer c o m m e les pires enne» m i s de notre i n d é p e n d a n c e et de notr# sécurité : André et Pe l l e tan . .. |

» Le mal est chez n o u s e n r a y é , m a i | il n'est pas déraciné ; à c e r t a i n s tres i sai l leuionts on devine que l ' e i m e m i e s t iencore dans la place, et l 'h is to ire , suiij v e n u e l'an dernier, du r é g i m e n t d'Au» 1 illac saboté par le préJfet Hé i i tas ne la m o n ti e que trop. ||

» Tant que la confiance- n e s e r a p a s revenue, tant que le cor i i s d 'of f ic iers n'occupera pas dans la n a t i o n ia p laça •à laquelle ont droit c e u x dont l a mis» sioii est de se d é v o u e r p o u r le s a l u f co inaiun, la première; t a n t q u ' o n n ' a u r a pas abrogé l 'odieux décret de 1907 sur , les préséances pour eu r e v e n i r à , ce lui ! de Messidor an XII, la m ê m e préserva se montrera dans les v o c a t i o n s , et l'ar» mée continuera à-souffrir de la p é n u r i a des officiers. » ' Il

L.E JUIF M. Drumont constate , d a n s l a Z i b f ^

Parole, l ' inexorable p e r s i s t a n c e a v e S laquel le le type du Juif se m a i n t i e n t e n toutes c irconstances : . j

« Ceux qui ont été p lus o u m o i » m meurtris par l'affaire Dreyfus , c e u x qsf^

^ont v u l 'avenir qui s 'ouvrai t devan . ! eux brisé parce qu'ils n ' a v a i e n t p a s

! vou lu se prosterner devant la S y n a g ( > gue obstinée à glorifier la t r a h i s o n

.n'en veulent pas au régime. af freux qui . •les a frappés. Dès qu'ils aperço ivent u n nninistre prendre sa tâche au s é r i e u x , travailler dans l'intérêt du p a y s , i l s l 'approuvent s a n s arrière-pensée, \ ' » Ce sont de b o n n e s g e n s , de trop bonnes gens , serait-on tenté de dire. |

» Le Juif, lui, ne change p a s ; il a été v ic tor ieux alors que tout sembla i t être contre lui ; il avait osé u n e g a g e u r e impie contre la France, il l'a g a g n é e . Ceux qui ont consent i à être les s é i d e s du Juif ont été gorgés , c o m b l é s de tout. Rien n'a prise sur l 'àme ju ive , rien ne la désarme. Dès qu'ils ont v u les Français e s sayer de se relever, i l s ont été prêts à r e c o m m e n c e r le cham* bardement . 1

» C'est l'être qu'ont peint R e n a n et Bernard Lazare : avec le sentiment in-domptable du moi dont a par lé R e n a n ; 'c'est l'être insoc iable qu'a décrit Ber-nard Lazare. . . j

« L e s Français , s a n s obéir à u n idéa l supérieur, s a n s avoir l ' e n t h o u s i a s m e bel l iqueux des ancêtres , avert i s p a r le seul inst inct de la conservat ion , sen--' tént la gravité de l 'heure p r é s e n t e ; i l s etaient heureux de penser qu'ils ava i en t iUn ministre de la Guerre à peu p r è s ,résolu

à faire s o n devoir et à o r g a n i s e r la défense nationale . I » Poincaré, en sacrif iant M i l l e r a n d , peut se vanter de leur avoir infl igé u n e ifameuse déception ; et cependant i l s jont bien accueilli s o n é lec l ion tant le 'patriotisme qui se révei l le a b e s o i n d'es-!, .pérer. y i 1

r 7) Mais tout ce la était indifférent a u Ju i f ; il n'est pas d'ici , il est de nulle, part. Il ne [ songe qu'cà sat is faire une' fois de p lus un dés ir inext ingu ib le de v e n g e a n c e (lue rien n e peut ^assou-vir.

» Il appl ique au p a y s qu'il a c o n q u i s la doctrine du Talniud qui n ' a d m e t p a s qu'un soit l'égal d'un Juif, qu'un' non-Juif ait les m ê m e s droits qu'un^ Juif dans un p a y s qui es t d e v e n u la Terre de la Juiverie et de la Franc-Ma-'; çonnerie . « Jj

A propos des Manuels scolaires i U n a r rê t seetairc du Conseil

« l ' E t a t Un c e r t a i n n o m b r e d e p è r e s d e f a m i l l e

s 'é ta ient p o u r v u s d e v a n t le Conse i l d'Etat contre u n e déc i s ion do rejet ré-su l tan t du s i l ence gardé par le m i n i s t r e

!de l ' ins truct ion p u b l i q u e sur leur de-; m a n d e t endant au retrait de d ivers m a -n u e l s d'histoire sec ta ires i m p o s é s auX e n f a n t s des éco les p u b l i q u e s . ' |]

I On sait que la l is te dépar tement d a n s laquel le c h o i s i s s e n t les i n s t i t u t e u r s es t d r e s s é e par u n e c o m m i s s i o n dé-p a r t e m e n t a l e et a p p r o u v é e par le rec' teur. 1

I E n cas de réc lamat ion , c'est au m i -nis tre de l ' instruct ion publ ique , con-f o r m é m e n t à l'article 4 le la loi d u 27 février 1880, qu'il appart ient de s ta tuer après avis d e l à sec t ion p e r m a n e n t e du c o n s e i l supér ieur . Le Consei l d'Etat a déjà r e c o n n u , par dès arrêts du 20 jan-v ier 1911, que, si les p a r e n l s ' e s t i m e n t que les l ivres en u s a g e sont réd igés en v io la t ion du pr inc ipe de la neutral i té sco la ire , i l s ont le droit de d e m a n d e r a u m i n i s t r e de prononcer l ' interdict ion d a n s toutes l e s éco l e s p u b l i q u e s des li-v r e s i n c r i m i n é s et de recourir e n s u i t e , e n c a s d 'excès de p o u v o i r , a u Consei l d'Etat.

Et cependant , le Consei.'. d'Etat, par un subter fuge jur id ique misérab le , v i ent de rendre u n arrêt par lequel il déclare que le min i s tre ne peut m o d i -fier la l iste dé f in i t ivement a p p r o u v é e pour u n département par le recteur, n i prohiber l 'emploi , d a n s une école dé-terminée , d'un l ivre r é g u l i è r e m e n t i n s -crit. I

E n c o n s é q u e n c e , et se b a s a n t sur l'ir-» gulari té de forme des d e m a n d e s , le Consei l d'Etat v i ent de rejeter l e s pour-v o i s . i

Conseil des Ministres I Paris. — Les ministres et sons-secrétairei d'Etat se sont réunis, samedi matin, en Conseil, à l'Elysée, sous la présidence de M. iFallières.

M. Poincaré a immédiatement déclaré iqiie^ dans les circonstances actuelles, il va-lait ;Kiieux que le cabinet démissionnât.

JjeiPfésident de la République a accepté nllorsila(démission du ministère.

M. Bi'iasd a soumis à la signature du Pré-sident,dejl^ République un décret graciant ides .condari^u/és politiques, pour délit de piresse,,fjiu avaient déjà subi une partie de /.laur peine.

DANS LES B A L K A N S

La Crise Orientale R e i i i i i s e d e l à n o t e do ï i l*ui .s>i i»i iccs

CousLantinople. — La note collective des Puissances ;i la l'orte a élé remise vendre-di à trois heures de l'uprès uiicli. I ' Dès leur ..arrivéi', les six ambassadeurs ont été inimédiatemenl reçus ensemble par Nuradoungiiiaii. Le muniuis de Pailaviciiii remit la note à Naradounghian (lui, sans la lire, promit d'y répondre bientôt. Les am-bassadeurs puitirent iuimédialement. j I Voici le texte de la note : I « IjCs soussignés, ambassadeurs d'Autri-che-Hongrie, d'Angleterre, de France, de Russie, d'Allemagne, d'Italie, ont été char-gés par leurs gouvernements de faire à Son Exceil^jnce le minisLic dos alluires étran-gères de Sa Miijesté le Sulta:i la communi-cation suivante : j

n Désireuses de prévenir le péril des hos-tilités, ies six puissances croient devoir ap-peler l'attention du gouvernement iinpérjal

ouoinan sur i.; grave responsabilité qii'tr assumerait si, par sa résistance à leurs con-' seils, il om[)ecliaiL le rétablissement de laj paix. 11 n'aurait (ju'à s'en preiulre à lui-| même si la proiongation de la guerre avait )Our conséciuunce de remettre en question e sort de la capitale et peut-être d'étendre

les hostilités aux provinces asiatiques de l'Empire. i I » Dans ce cas, il ne pourrait p.is compter sur le succès de leurs elîorts pour le pré-server contre les dangers auxquels elles l'ont déjà dissimule et le détourner encore de s'exposer. ! I » En tout état de cause, le gouvernement impérial ottoman ani'a besoin, après la conclusion de la paix, de rapi)ui moral et matériel des grandes l'uissaucos, pour ré-parer les maux de la guerre, consolider sa situation et mettre en valeur les vastes ter-ritoires asiali(|ues dont la prospérité con.s-tituera sa force la plus ollective. i ^ M Pour entreprendre et mener bien cette œuvre nécessaire, le gouvernement de Sa Majesté impériale, le sultan, ne saurait en-core compter sur l'eflicacilé du bienveillant appui des Puissances qu'autant qu'il aura déféré à leurs avis, (|ui s'inspirent des in-térêts généraux de 1 Eiu-ope et de ceux de la Turquie. 1 « Dans ces conditions, les grandes Puis-sances européennes croient devoir renou-veler collectivement au gouvervement im-périal ottoman, le conseil de consentir à la cession de la ville d'Andrinople aux Etats balkaniques et de s'en remettre à elles du soin de statuer sur le sort -des îles de la mer Egée.

» En retour de ces concessions, lésdites Puissances s'emploieraient à assurer la sauvegarde des intérêts musuimans à An-drinoule et le respect des mosquées,édifices et de tous les biens religieux existant dans cette ville.

» Elles feraient également en sorte que la solution donnée par elles à ia question des i l e sde l'Archipel exclue toutes menaces pour la sécurité de la 't'urquie. » j

Autour du Conseil Paris. — Le dernier conseil des Ministres

du cabinet Poincaré a élé tenu samedi ma-tin, à l'Elysée, sous la présidence de M. Fallières. • Séance historique ; c'était, en effet, la )reniière fois depuis l'avènement de la lépublique, que le Président élu de la

République assistait en qualité de Président du Conseil au conseil des Ministres, sous la présidence du chef de l'Etat encore en exercice. I Dès le début de ce Conseil, M. Raymond Poincaré a remis à M. l'allières sa démis-sion et la démission collective de tous les membres de son Cabinet.

I On s'était demandé à quelles intentions s'arrêterait le gouvernement.i l eût été évi-j demment possible au ministère de rester au pouvoir jusqu'au l.'î février, date à la-quelle il eut, selon l'usage, remis sa dé-mission au nouveau Président de la Répu-blique. I Mais le nouveau Président de la Répu-blique, étant le Président du Conseil, les ministres ont i)cnsé (ju'ii ne soi'.iit pas con-venable de laisser la responsabilité du pou-' voir, ne fût-ce ([u'un mois, à celui que le Congrès avait nommé Présitlent de la Képu-blique. f M. Aristide Rriand, en sa (jualilé de vice-président du Conseil, eût pu, à la rigueur, prendre la parole au nom du Cabinet Poin-caré, mais si, par impossible, une dif'licul-té eût surgi, elle eût atteint le iiiinistère qui portait le nom du nouveau chef de l'E-tat. I Ces raisons ont paru assez probantes ,pour motiver la décision qui vient d'être prise d'un commun accord. ( M. Fallières va donc ai)peler l'homme politique, auquel il confiera la mission de former le nouveau Cabinet. Ce Cabinet, ré-gulièrement constitué, se présentera de-vant les Cliambros.et remettra,la 18 février prochain,sa démission à M. Ilaymond Poin-caré, qui ne l'acceptera pas, "en priant le Président du Conseil et les ministres de vouloir bien conserver leurs portefeuilles.' I La crise qui s'ouvre aujourd'hui sera,' semble-t-il, extrêmement abrégée. Il n'est pas douteux, (pie, sur les indications mô-mes de M. Poincaré,le Président de la Ré-publique, fera appel à M. Aristide Rriand.' I Dans celte éventualité que nous pour-rions appeler : une presque certitude, on dit que M. Léon Bourgeois dont on connaît la haute autorité et la grande compétence en matière extérieure, prendra, au minis-tère des Affaires étrangères, la succession de M. Poincaré. ! I Le cabinet Briand se composerait de la plupart des membres du cabinet Poincaré ;

i.'i-SMtL™ii de pourvoir à aiiçiaiies ïeiQQla.-J

cements ; notamment à celui de M. Pânïâ l'ancien ministre de l'Agriculture, dont l'intérim est assuré par M. Fernand David, ministre du Commei'ce.

L' Aprfes l 'élection

' Paris.—A l'issue de la séance de l'Assem-blée nationale, M. Raymond Poincaré (pii venait d'èlre élu président de la République par 483 voix, — le même nombre de voix obtenu par M. Loubet'en 1899, — a été l'objet de nombreuses manifestations de sympathies. |

M. A. Dubost a donné lecture à M. Poin-caré du procès-verbal (|ui a élé inséré au Bulletin dos Lois et (pii relate le vote de l'Assemblée nationale.

Il est ainsi conçii : Il résulte du procès verbal de la séance

de l'Assemblée nationale en daledu 17 jan-vier 191:5, que M. Raymond Poincaré a élé élu président de la République pour sept années à partir du jour où prendra lin e mandat du Président en exercice, i Puis MM. Diibosl, président de l'Assem-blée Nationale, Rriand, garde des sceaux, au nom des membres c u Cabinet, Georges Aubry, au nom de la Presse parlementaire, Galli au nom du Conseil municipal et Poi-rier de Narçay, au nom du Conseil général de la Seine, adressent leurs félicitations à • M. Poincaré (jui leur répond en termes émus.

ï je retour n P a r i s / M. Poincaré est arrivé à Paris à 7 h. 50 par la gare des Invalides et s'est rendu aussitôt à l'Elysée oû l'attendait le Prési-dent de la Rép'ublique.Les deux présidents se sont serrés alïeclueusement la main, puis se sont embrassés avec cordialité. Après quelques instants d'entretien, M. Poincaré a pris congé de M. Fallières et est rentré à son domicile, rue du Comman-dant-Marchand, acclamé par la foule qui attendait son retour et le forçait de se montrer à une fenêti'cde son appartement et de prononcer quelques paroles, pour la

Lremercier.

LES FÉLICITATIONS ! Tt^Iégramme»^ officiels

M. Poincaré a reçu, samedi soir, le télé-gramme suivant de l'empereur de Russie :

« Tsarskoïé Selo. — Très heureux d'ap-prendre votre éleclion à la Présidence, j j tiens à vous adresser mes sincères félicita-tions et l'expression de ma cordiale amitié. Je ne doute pas (|ue, sous vos auspices, les liens qui unissent la France et la Russie le resserreront encore davantage, pour le pins grand bien des deux peuples amis et alliés.

» Signé : NICOLAS. »

Voici le texted'aulres dépêches adressées à M. Poincaré :

Télégramme du roi d'Espagne : « Trasmulas. — Je suis très heureux

d'apprendre l'honneur (|ui vous est confé-ré de présider la grande 8,1 belle nation française. Recevez toutes meo félicitations et comptez toujours sur ma sincère ami-tié. ^ » Signé : ALFONSO , R. »

Télégramme du roi des Bulgares : j K Sofia-Palais. — Je viens d'apprendre le résultat du vote (pii vous élève à la pre-mière magistrature de la République. Je suis heureux de vous en féliciter et de m'unir à tous les amis de la France pour me réjouir de votre éleclion.

» Signé : FERDINAND , R . »

A l'occasion do son éleclion à la Prési-<lence do la Républiciue, M. Poincaré a reçu d'autre part des dépêches du prince de Mo-naco, du grand-duc Nicolas Mifhai'lowilch, du grand-duc Michel Michaïlowitch,etc.,elc.

/ DANS LES B A L K A N S

Le projet de réponse de la Turquie / Constanlinople.— Noradounghian ell'endi • a soumis au Conseil des ministres un pro-jet de réponse à la note des puissances, projet dans lecpiel il insisterait pour con-server Andrinople, parce que :

lo Les Bhigares sont en minorité à An-drinople, non seulement en comparaison des musulmans, mais aussi des chrétiens;

2" En raison de la belle défense d'Andri-nople;

3° La perte d'Andrinople, contenant les tombeaux des califes, ruinerait le prestige de l'Islam-;

40 La perte d'Andrinople, qui est aux portes de Conslanlinople, mettrait en dan-ger l'existence de l'empire : j

La Porte prie ies puiss;incos de pn-ntire en considération les besoins vitaux do l'em-

ire et de faire des démarches au|)rès dos liais balkani((ues en vue de la paix. La Turquie désire sincèrement li'oiiver

un terrain d'entente. Elle consentirait même à de nouveaux sacrilices.

Au sujet des lies, le projet de réponse di-rait que la Turquie ne |)eut pas renoncer aux îles voisines de la côte, mais est prèle à continuer les pourparlers au sujet des iles" éloignées.

Noradounghian a ordonné aux ambassa-deurs ottoni ans de sonder de nouveau les puissances au sujet d'Andrinople. i

L e s Host i l i tés Une victoire de l a flotte grecque '

Athènes. — L'amiral Coundouriotis ra--diotélégraphie :

« Nous avons battu la Hotte ennomie et l'avons poursuivie jusque dan? ;e déiroit, OÙ elle s'est réfugiée en désordre. i|

La bataille navale dara pendant trois i heures. » jl

Selon des renseignements télégraphiés par le gouvermur de Tenedos, lallotle tur-que rentra dans les Dardanelles à 2 h. i'O. ^

Les cuirassés « Babarossa » et « Tour-gout Reis » furent couverts de fumée pendant assez longtemps et, à l'entrée des Dardanelles, ils penchaient à tribord. Le « Messoudieh » et le « Hainidieh « cessè-rent de tirer le canon pendant leur fuite, î La flotte hellénique cessa la poursuite lorsqu'elle se trouva à portée des canons des forts et elle se mit à croiser devant le détroit.

A U MAROC Sang l an t combat

[ Meknès. — La totalité des A'it-Bouzaoun — une fraction des Beni-M'Tir — établis à Aïn-Marouf, à 12 kilomètres à l'est d'Agou-raï, ayant fait défection le 15 janvier, le commandant Laborderie se porta sur ce point le 16 dans la matinée, et y fit sa jonc-tion avec un détachement venu d'El-Had-jeb. P A onze heures, après là dislocatlSn ïïéa deux colonnes venues d'EI-Hadjeb et d'A-goura'i, celte dernière fut violemment atta-quée, au nord-est d'Aïn-Marouf, par une harka de Beni-M'Guild et d'Aït-Dourzon. I Le combat dura de onze heures du matin à trois heures de l'après-midi. La liarka su-bit de grosses pertes. I De notre côté, nous avons un sergent sé-négalais et deux spahis tués ; deux ofliciers de cavalerie blesses, dont un grièvement, 'et douze hommes blessés, dont quatre gi'iè-ivement. i

Le combat d 'Agou ra ï ( Tanger. •— On confirme l'engagement d'Agouraï, contre les Beni-M'Guild, dissi-jdents, I Dans ce combat, le lieutenant Chambard a été tué et le lieutenant Nivelle blessé.

La Crise iVlinistérielle Les consultations de M. Fa l l i è res

Paris. — Le président de la Républicpie a fait appeler successivement, samedi dans raprès-midi, les présidents du Sénat et de ka Chambre des députés pour les consulta-lions d'usage. I

M. Antonin Dubost e.îî arrivé à l'Elysée à jirois heures moins un quarL II a"'eu avec ||e président do la République un enlrelien «'une demi-heure environ. i I L'entrevue avoc M. Paul Deschanel,venu eeulement à ([uatre heures,n'a guère duré mlus de dix minutes. i

Les deux présidents des Chambres, <>001- j line l'avait fait M. Poincaré, président du'' Conseil démissionnaire, ont désigné -M.j Briand comme l'homme politique le plus^ susceptible de dénouer rapidement et heu-reusement la crise.

M. I f r iand à l 'É lysée / Le présidenlde la République a fait alors [mander M. Briand. I Le garde des sceaux se trouvait au Par [lais-Bourbon, où tout le monde avait lé ipntiment que c'est à lui qne devait êtr^ inécessairement dévolue la succession de M. Poincaré. j I M. Briand se présentait à l'Elysée vers pinq heures. Il élail introduit immédiate-s n i a t auprès de M. Fallières. 4

I i

Page 2: AU MAROCarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...'patriotisme qui s e réveill ae besoin d'es-!, 1 .pérer. y i r 7 Mai) s tou celt étaia indifférent au t Juif; i

! Le président de lu l!r'|)ul)rn(iie a l'iil l'ancien pi'ésidcnt du Conseil l'offre de constituer le ministère. | \ M. Driand a remercié M. Fallières de Ja marque de conliance ijii'il lui donnait. Il l'a prié de lui laisser le temps do rén.;cliir et de consulter ses amis sur la situation po-litique. ) M. Rriand doit apporter lundi, p-;ut éh-e dimanche soir, sa réponse an président de •Ja République. 1 ) En quittant l'Elysée, à cinq heures et de-' mie, le garde des sceaux s'est fait conduire an ministère de la justice, d'où après avoir reçn la visitede qnekiues amis, il s'est lon-dn, à six heures et demie,au ministère des 'Allaires étrangères, pour conférer avec M. Raymond Poincaré. i l'IiiHÏeiii'H mj:iî<4<rcH i1<*Mii'ciit .so

r f t t î p c r ( Combien de membres du caljinet actnel resteront-ils dans le nouveau ministère? On ne peut savoir encore. Ce f|u'on peut dire, c'est que M.\I. Léon Roiirgeois, minis-tre du Travail, Delcassé, ministre de la Ma-rine, Lebrun, ministre de la Guei're, ont fait connaître leur intention formelle de ne pas rester au pouvoir. • Les ell'orts faits auprès d'eux par les |)liis liantes personnalités les feront-ils revenir ."(ur cette décision ? l'oiir M; Léon Hr)ur-geois comme pour JM. Delcassé, leur désir (le repos est connu depuis un certain tein|)s. I Avec les portefeuilles de M. Poincaré et d(! M. l'ams qni sont vacants, M. Rriaiul pourrait faire entrer cinq nouvelles per-sonnalités dans .son cabinet. Les autres mi-nistres actuels resteraient en fonctions ; mais plusieurs changeraient de portefenil-les. , On cite déjà des noms de futurs non-veaux ministres ; mais rien n'est encore certain. I l'in tout cas, les Chambres, qui doivent se réunir lundi, s'ajourneront vraisem-blablement jus(|n'i\ jeudi, pour donner à la combinaison le temps de s'achever. | k '

Naurfage du " Veronese " I Porto. — Le « Veronese » portait S'Kt personnes, dont passagers et 92 hom-mes d'équipage, 191 personnes ont été sauvées. I Un ])assager, deux hommes d'équipag^ deux domestiques sont morts ; trente-huit personnes ont disparu. _ j

ET RÉGIONALE F o i r e s d e l a « e m a i n e

Du 19 au 26 janvie r 1 9 1 3 Maine-et-Loire. — 2 0 Si G e r m a i n -

des l ' r é s — 2 1 j S t l . aurent -des-Aute ls , La Varenne — 22 , Vernoil — 23, Brissac — 24 , Beaup réau , La Poii meraye — 2'j , Vern

Départements limitrophes. ~ 2 0 , B e l • l igné, Sl-Dtniss-d 'Orques — 21, St M a r s -l a J a i l l e , Argenton Château, L o u d u n , Beanmocil s u r - S a r i h e — 22, MoDConlour — 23 , B r c j s u i r e — 24, Sablé .

Ln l i r o m o t l o n v i o l e t t e Ojjkiers de l'instruction publique

La p roa io l ion violette de l ' iDstmclioD Tub l ique vient de para î t re . Les p r o m o -t i o n s e t n o m i n a t i o n s su ivan tes c o n c e r n e n t no i r e a r r u n d i s a t m e n l :

Sont p r o a i u s olï iciers de r ios t ruc l i^a i r u b l i q u e :

MM. Le l i eu lenant -co lone l Blacque-Bela i r ,

i n s t r u c i e a r en chef d é q u i u i i o n à l 'Ecole d ' app l i ca t ion de cavaler ie de San-m u r .

Mignon, ancien ad jo in t au ma i r e de S a u r o u r , juge de paix , dé é g u é can tona l .

Officiers d'académie Sont n o m m é s i.'fficiers d ' a c a d é m i e :

MM. R a m p e n t , d i r e c t e u r des é ludes à

l 'Ecole d ' app l i ca t ion d e c e v a l e r i e de S a u -m u r .

L ' a d j u d a n l P e s n e a u . c b e f d e l 'a tel ier de œ a r é c h a er ie a l 'Ecole d ' a p p l i i a t i o n de cavaler ie de Sauu i i i r .

B r i and , p r o f e s s e u r de m u s i q u e à S a u -m u r .

Biei, i n s t i t u t e u r p r i m a i r e publ ic en re-trai te , m a i r e de Neuil lé .

Malviiis, foDdal tur du socif^.tés de tir et de p r é p a r a t i o n mi l i t a i i e à Fon tev rau l t .

Péan , p h a r m a c i e n à D - u é - l a - F o n t a i n e , dé légué can tona l .

La M é d a i l l e 1 8 7 0 - 7 1 Voici de n o u v e a u x t i tu la i res du

d ip lôme de la médai l l e de 1870-71 , dans no i re a r r o n d i s s e m e n t :

MM. G u é r i n é E d o u a r d H e n r i , B a g n e n x . Bazanlé P ie r re -Augus te , S l -Hi l a i r e -du -

Bois. Audusseai i Louis , Cocbard Cas imir ,

Courcau l t F ranço i s , G o u r d o n F r a n f o i s , Gour i chon Louis , Lahaye J o s e p h , Legeay Henr i , Marchand F ra tÇ ' is , P a p a i n J e a n , La Pla ine .

Piichard R e n é , S l -Hi ia i re -Sl -F loren t . Scha l le Lou is , Noyant . Rioche R e n é , Fe r r and Célesl in, Mont-

s o r e a u . Viger F lo r en t , Doné- la -Fon ta ine . Gi ra rd Adrien-Marie. P a r n a y . Robin Louis J o s e p h , Ambi l lou . Leroy Vincent , V e r n e . P o u p o n n e a u E m i l e , Ce rqueux - sous -

PasKavant. Moron S é r a p h i n , Doué- la -Fon ta ine . Claveau P ie r re , Brèzé. Viial R e n é , Al lonnes . P ie r ro i s F r édé r i c , S a u m n r (hosp ice

généra l ) . Nos fé l ic i ta t ions .

La 13e Foire aux Vios D E S A I J H C I R

Les a n n é e s se suivent et ne se r e s s e m -blent pas , m a l h e u r e u s e m e n t , p o u r ce qu i 95t de nos récol les .

L ' année de rn i è r e , à la Fo i re a u x Vins , n o u s dégus t ions des p r o d u i t s de cho ix . Celle ant iée , n o u s en avons goû té de méd ioc res , q u e l q u e s - u n s de b o n s ; mais r a r e s sont les vins q u ' o n p e u t me t t r e en boute i l les .

La vigne était c ependan t bien p r é p a r é : j u s q u ' à l ' a r r i è rL-sa i son , le ra i s in avait m û r i norm.a lement . Mais le mois d 'octo-bre , é p o q u e où se pa rachève la m a t u -r i té , ce moi? , dj&-[0. fut néfas te a u x vignes. De d û r e s gelées pa ra lysè ren t l ' essor du s u c r e dans le ra i s in , et c e l u i -ci res ta dans l 'état incomple t où il se

t rouvai t a lo r s . De sor te q u e les v igne rons v e n d a n g è r e n t on f ru i t vert , bien q u e d ' a spec t a t t r ayan t . Il en est résu l t é un vin ac ide , mais h e u r e u s e m e n t dro i t et Irui ié , et ayant un deg ré a lcool ique élevé. Cer ta ins vins r o u g e s ont de la q u a l i t é ; ils en a c q u e r r o n t enco re a p r è s un s é j o u r d ' u n e année ou d e u x en t o n n e .

P o u r nous r é s u m e r , nous d i r o n s q u e l ' année 1 9 1 2 n 'es t pas de celles q u ' o n peu t c lasse r c o m m e a n n é e de vin, ni c o m m e qual i té , , ni m ê m e c o m m e q u a n -liié, bien q u e ce r t a ins p r o p r ê l a i r e s aient récol té p lus q u e la m o y e n n e .

C'est s o u s ces ausp ices q u e s ' ouvra i t la Foi re aux Vins de S a u m u r .

Les v i t i cu l teurs ava ien t r épou i iu en assez g rand n o m b r e à l ' invitat ion des o r g a n i s a t e u r s , et n o m b r e u s e aussi fui l ' a s s i s t ance au mil ieu de laquel le nous v iyons, o u t r e le m a i r e de S a u m u r et les deux ad jo in t s , p l u s i e u r s conse i l le rs m u n ic ipaux , M. de G r a n d m a i s o n , dépu té , MM. de la Goi i loon iè re , Milon e lMi i son -n e a u , conse.11ers géné raux , M. le S o u î -Préfel de S a u m u r , M. Louis M a y a u i , p r é s iden t du T r i b u n a l de c o m m e r c e , MM. Boivin et Bory, conse i l le rs d ' a r r o n -d i s s e m e n t , M. le doc teur S igaud , secré-ta i re de la Société Industriel le) et Agricole d 'Anger s .

MM. Moreau et Vinei, de la Stat ion Œ n o l o g i q u e d 'Anger . s M. Gi ra rd Achille, anc ien p rés iden t de la C h a m b r e de Com-merce , le roa rqu i s de D r e u x - B r é z é , p r é s i d e n t du Syndicat des Vins d 'An jou , M. des Ages, p ré s iden t du Syndicat des Vignerons des Coteaux de S a u m u r , M. P i c h a r d , p ré s iden t de la C h a m b r e de C o m m e r c e , M. Sénenie , p rés iden t du Syn-dicat des Vignerons du c a n t ) n de Doué, M. Gilles D e s p e r r i è r e , d i r e c t e u r de la Siat ion vinicole de S a u m u r , et M. R i -c h a r d , sec ré ta i re d u Comice agr ico le , p l u s i e u r s g r a n d s p r o p r i é t a i r e s de v igno-bles de l ' a r r o n d i s s e m e n t , ainsi q u e les ma i r e s des c o m m u n e s viticoles d u Sau-m u r o i s .

En o u v r a n t la Foire aux Vins, M. le doc teur Peton, m a i r e , p r o n o n ç a a n dis-c o u r s c o m m e n ç a n t p a r d e j r e m e r c i e -men t s aux p e r s o n n e s qui avaient r é -p o n d u à l ' invitat ion de la m r n i c i p a l i t é : le d é p u t é , le s o u s - p r é f e t , les conse i l l e r s g é n é r a u x et d ' a r r o n d i s s e m e n t ainsi q u e les dé l égués des Sociétés viticoles d u d é p a r t e m e n t . T o u t en cons ta tan t l ' i n s u f -f isance de la récol te d e r n i è r e en tant q u e qua l i té , il loua les v i t i cu l t eurs de l eu r s efTorts pe r s évé ran t s en les engagean t à se l iguer , à se s y n d i q u e r afin de lu t ter et con t r e la c o n c u r r e n c e et c o n t r e les p r é -

ten t ions des v i t i cu l teurs m é r i d i o n a u x . M. Pe ton fut a p p r o u v é p a r de n o m -

breux a p p l a u d i s s e m e n t s . Après lu i , M. de G r a n d œ a i s o n en t re -

t in t l e sv i t i cu l t eu r s p r é s e n t s de difTérentes q u e s t i o n s qn i les in té resse au p r e m i e r t i t r e . N o t r e d é p u t é a p p u y a les a r g u m e n t s d u ma i r e de S a u m u r en laveur des r e -vendica t ions des v i t i cu l t eurs angev ins con t r e les p ré t en t i ons de ceux d u Midi ; il pr ia le s o a s - p r é f e t d ' i n t e rven i r a u p r è s de l ' admin i s t r a t ion s u p é r i e u r e p o u r bâ ter la dé l iv rance des d i p l ô m e s à c e u x des vi-t i cu l t eu r s qu i en devra ien t ê t r e t i tu la i res .

En t e r m i n a n t , M. d e G r a n d m a i s n n s a -lua , aux a p p l a u d i s s e m e n t s u n a n i m e s de l ' ass i s tance , le nouveau P r é s i d e n t de la R é p u b l i q u e qu i s e ra le d igne r e p r é s e n -tant rie la F r a n c e et de la R é p u b l i q u e .

M. le d o c t e u r S i g a u d , pu i s M. Bacon e n t r e t i n r e n t ensu i t e les a u d i t e u r s des ques l i ons in t é re s san t la v i t i cu l tu re .

Puis on se d i r igea vers les tables o ù de n o m b r e u s e s boute i l les a t t enda ien t les d é g u s t a t e u r s . Q u a t r e vingt p r o p r i é t a i r e s envi ron avaient a d r e s s é des échan t i l lons , qu i , ainsi q u e n o u s d i sons a u c o m m e n -c e m e n t de ce c o m p t e r e a d u . n e s 'ofTraient qu ' avec les seu les qua l i t és de p u r e t é et de d e g r é a lcool ique ; ma i s la d o u c e u r m a n q u a i t , hé las I

Cependant les pr ix sont r é m u n é r a -t e u r s . Nos v igne rons ont, p o u r la p l u -pa r t , t rouvé a c h e t e u r s a u x p r ix de 80 à 100 f r . les vins o r d i n a i r e s .

Dans les g r a n d s c r u s des c o t e a u x , il y a q u e l q u e s bonnes pièces qu i on t at te int des prix s u p é r i e u r s .

Les m a i s o n s i e m o u s s e u x ont ache té , c o m m e de c o u t u m e , la récol te totale de di f fé ren ts p r o p r i é t a i r e s d u can ton de Mont reu i l . Une des p lus i m p o r t a n t e s de Sa in t -F lo ren t a fait , à elle s e u ' e , l ' acqu i -si t ion de 2 8 , 0 0 0 pièces de vin l

En o u t r e des échan t i l lons de vins exposés au Marché-Couver t , les v i s i -t e u r s examina i en t avec in té rê t diffé-r e n t s i n s t r u m e n t s t rès i ngén ieux : m a -ch ines à b o u c h e r , à d é b o u c h e r , à r i n c e r ; a p p a r e i l s d ' éc l a i r age , b o u c h o n s p r o d u i t s p o u r la vini f ica t ion, etc. Il s ' e s t fait q u e l q u e s affa i res d a n s la j o u r -née de samed i ; elles se son t c o n t i n u é e s h ie r d i m a n c h e . Le pub l i c a f r é q u e n t é la Foi re a u x Vins , et il s ' es t t r a i t é pas mal de m a r c h é s dans la ma t inée .

Nous e s p é r o n s q u e les p r o p r i é t a i r e s d u S a u m u r o i s s e ron t sat isfai ts de la visi te q u e l eu r fe ront p r o c h a i n e m e n t les m e m -bres du Syndica l des t r a i t e u r s de Pa r i s , visite a n n o n c é e p a r le m a i r e d a n s son d i s c o u r s d ' o u v e r t u r e .

•ia Sltnatlon agricole Le t e m p s d e m e u r e for t incon.^tai t en

F r a n c e , les j o u r n é e s p l u v i e u s e s a l t e r -Dant avec celles enso le i l l ees . Tan t q u e ce r ég ime d u r e r a , il n e faut é v i d e m m e n t nas s ' a t t end re à ce q u e la . .-'iiuaiion « Agricole p rê t e à d ' a u t r e s a p p r é c i a t i o n s q u e celles relevées ces t e m p s d e r n i e r s , c 'est-à-dire q u e tout en ct.O'^tatanl l ' a p -p a r e n c e sa t i s fa i san te de la f u t u r e récol te , on c ra in t qu ' e l l e n e soit t r o p c h a r g é e en g ra ines é t r a n g è r e s , et q u ' a u p r i n t e m p s , les p lan ts , fa t igués p a r un d é v e l o p p e -men t s p r é m a t u r é , n ' a i e u l pas assez de vi-g n e u r p o u r p r é p a r e r des é p i s v i g o u r e u x . En o u t r e de ces c r a in t e s , e n c o r e un peu vagues et don t la réa l i sa t ion es t s u b u r -d o n n é e à la m a r c h e u l t é r i e u r e des c o n -di t ions c l i m a t é r i q u e s . des p la in tes posi-tives sont à no te r d a n s c e r t a i n s rayons , eu Bre tagne p r i n c i p a l e m e n t , où les j e u n e s b lés et seigles dépé r i s se t i l r ap ide -m e n t sous l ' i n f luence de l ' humid i t é s u r a b o n d a n t e .

Le t e m p s dé favorab le e x e r c e auss i une r é p e r c u s s i o n s u r la s i tua t ion c o m m e r -ciale : les lots mis en vente s u r les m a r -chés des d é p a r t e m e n t s p r é s e n t e n t ton-jour.s u n g rand choix de qua l i t é s , de sor te q u ' e n dépi t d ' u n e a u g m e n t a t i o n des off res assez p r o n o n c é e s , les bons blés sont t o u j o u r s auss i r a r e s , et les v e n d e u r s d e m e u r e n t i n t r a n s i g e a n t s . Aux dern iè res r é u n i o n s , de nouve l l e s p l u s - v a l u e s ont été en reg i s t r ée s d a n s la p l u p a r t des di-reciii ns . S u r les avo ines , p e u of fe r tes , la f e rmeté a été é g a l e m e n t p r o n o n c é e .

P«*Ilee des chemins de fer La nu i t d e r n i è r e , le se rv i ce de pa-

t r o u i l l e a été r e q u i s p a r M. Car ré , sous -chef de g a r e P . O . , p o u r s ' a s s u r e r de la p e r s o n n e d ' u n n o m m é Â h m e d S iman , o p é r a t e u r .de c i n é m a , qu i avait voyagé de Sa ïa i G e n o u p h à S a a m u r , s a n s bi l le t .

Amené an c o m m i s s a r i a t , le dé l inquan t a été é c r o u é .

Pertes et TronTallIes R e m e t t r e à Mme Lége r , G r a n d e - R u e ,

37 , u n p o r t e - m o n n a i e c u i r r o u g e , con-t enan t u n e pe t i t e s o m m e , q u ' e l l e a per-d u .

— R e m e t t r e chez M. R a b i e r , hôtel du B œ u f , r u e de la Pe t i t e -Douve , une b r o u e t t e qu i a été la i ssée s u r la place S a i n t - P i e r r e .

Etat Civil de Saumur

Le 17 janvier . — Marcel-Louis Machet, à l 'hôpital. '

DÉCÊ<i Le 17 janvier . — François Meunier , veuf,

chiffonnier, 72 ans , à rhosp ice . Le 18 . — Victor-Guil laume Davoleau,

veuf Delanoue, 67 ans , couvreur , à l 'hôpital . Gabrielle-Léone-Paule Dovalle, 2 ans, i

Phôpital.

Toulon (Far ) , 31 mai 1912. J 'a i 6 0 ans. Depuis 20 ans je prends des Pi lules Suisses. Je dois à cet excellent r emède -de bien me porter au jourd 'hu i , autrefois j ' é ta is toujour i souffrante . Vve LAURE. (Sig. lég.)

Feuilleton de l Echo Sanmiirois

W f

p a r BRÉDKAH e t ALPHONSE FRANCE

Les enfan ts au to r i sés s e u l e m e n t ce soir à veiller pa rce que c 'étai t « la féte de m a m a n » , m a i s n 'é tant pas hab i tués à le faire , t omba ien t de s o m m e i l .

La pet i te Gabr ie l le , âgée de hui t ans , belle et douce en fan i , et son f rè re Cécilio, v inrent embras«ser leurs p. i rents , et tous d e u x , av.'int de regagner leur c h a m b r e , f i rent la p r i è re du soir en c o m m u n .

La g r a n d ' m è r e et Cather ine les a c c o m -gnè ren t ensu i t e et les mi ren t an lit. Après quo i , elles pas sè ren t dans la pièce à côlé , o ù depu i s l ong t em p s déjà reposa i t Bébé, âgé de deux ans Q l'il était pâlot , le p a u v r e m i g n o n , p r e s q u e auss i b lanc q u e son orei l ler ; sa jolie figure ét iolée, tou t son ôire chéiif et dél icat .

Il était l 'obje t de so ins a s s i d u s ; et c 'est g râce à tou tes ces p récau t ions infi-nies i ja ' i l s 'é levai t . Mais q u e de t ranses ,

q u e de t ouc i s p o u r le pè re inquie t s u r l ' aveni r de c t t enfan t . Arriveraii- i l à lé faire vivre, à le fort if ier s u f f i s a m m e n t p o u r qu ' i l dev ienne u n h o m m e ?

Tante Ti l ine lui mit un baiser a u f ront , r angea un peu la c o u v e r t u r e déplacée ; pu is l ' a ïeu le , à son tou r , e m b r a s s a le chér i , cons ta ta avec p la i ï i r que le s o m -meil étail b o n , s a n s fièvre, et tou tes deux se re t i rè ren t d a n s leur c h a m b r e .

J a n e et Henr i , qui é la ienl res tés d ins le sa lon , ne pouva ien t se déc ide r à a l ler p r e n d r e du r epos . Attirés d e h o r s pa r la t e m p é r a t u r e d o u c e et le beau clair de lune , ils s ' é lo ignèren t au b r a s l 'nn de l ' au t re d a n s les al lées o m b r a g é e s du j a r -d in .

D'abord p longés d a n s le m u t i s m e . e t sa -vouran t l e c h a r m e p é n é t r a n t de cel le belle nu i t , ils la i ssèrent e r r e r leur p e n s é e ; ce fut enfin Henr i qui r o m p i t le s i lence p o u r d e m a n d e r à sa f e m m e d ' u n e vois é m u e .

Ma J a n e , te sens - tu auss i p r o f o n d é -

men t h e u r e u s e q u e je le suis T — Maii ou i , mon aoi i , dit elle en

s o u p i r a n t . — P o u r q u o i s o u p i r e r , r ep r i t d o u c e -

men t le mar i , en a i t i ran t p lus p rè s de lui la tant a imée . Né s o j Q m e s - n o u s pas des pr iv i légiés , n ' a v o n s - n o u s pas le vrai b o n h e u r , celui qu i cons is te en u n e affection m u t u e l l e , aux rac ines p r o f o n -des , un a m o u r d u r a b l e et s incè re , ca-pable de n o u s s o u t e n i r d a n s t o u t e s les lut tes de la vie I

« L 'a i sance r ègne à n o t r e foyer . Sans d o u t e ce n 'es t pas la fo r tune q u e tu rê -ves, ma c h è r e a m b i t i e u s e . Mais ne d e -T o n s - n o u s pas n o u s e s t i m e r h e u r e u x , q u a n d Dieu n o u s a d o n n é tant de bon -h e u r ? N ' e s t - ce pas c r imine l de d e m a n -de r d a v a n t a g e ?

— Tu as ra i son , m o n ami , j e su i s t r o p ex igean te de voulo i r tant à la fois, q u a n d j ' a i p rè s de moi le me i l l eu r des m a r i s , nn c œ u r c o m m e le tien et des e n -fan ts si b o n s . J e ne pu i s o u b l i e r tou t le b o n h e u r q u e je te dois , ca r s a n s ton

a m o u r ma vie eut été bien t r i s te . Q u e se ra i s - j e d e v e n u e , p a u v r e o r p h e l i n e , t r a i -tée pa r toi c o m m e u n e s œ u r ? J ' i g n o r a i s qu ' i l y eu t u n e affect ion p l u s for te et f u s bien h e u r e u s e le j o u r o ù ta m è r e m e de-m a n d a d ' ê t r e la f e m m e .

« T ' en s o u v i e n s - t u , H e n r i , tu vena is d ' ê t r e r eçu d o c t e u r , n o u s fêl ions tes s u c -cès et je pa r t agea i s la j oie géné ra l e , r e -g a r d a n t avec a d m i r a t i o n ce g r a n d f r è r e qni s û r e m e n t , à m o n avis , dev iendra i t n n médec in cé l èb re . L o n g t e m p s , ce j o u r -là, t u c a u s a s avec ta m è r e , p u i s a p r è s ce g r a n d lête-à-têle, vous vîntes à moi tous d e u x , l ' a i r g raTe . Ne m e d o u t a n t pas de vos p r o j e t s , j e c r u s à q u e l q u e chose de t r i s te et i m m é d i a t e m e n t j ' i n t e r -rogea i . Mais a lo r s ta m è r e m e dit avec b e a u c o u p d ' é m o t i o n :

t Ma chère en fan t , vous savea q u e l in térê t je vous po r t e et que l l e affect ion j 'ai p o u r vous T Mon v œ u le p l u s c h e r a t o u j o u r s été de vous voir u n i e à n o t r e famil le d o n t vous fai tes p a r t i e p a r le c œ u r ; mais il ne tient q u ' à yous d e d e -

veni r m a fille e n t i è r e m e n t , si vous voulez b ien j c c e p t e r p o u r m a r i , m o n fils qu i vous a i m e t an t 7 Depui» l o n g t e m p s dé jà il p e n s e à v o u s el a t ten-da i t d ' avo i r u n e s i t u a t i o n p o u r p o u v o i r se m a r i e r . R é p o n d e z l i b r e m e n t et en t o u t e s i n c é r i t é .

« D ' abord t rès s u r p r i s e el é m u e , j e n e s u s q u e ba lbu t i e r , p u i s j ' e m b r a s s a i ta m é r e en lu i d i san t c o m b i e n j a se ra i s h e u r e u s e de deven i r sa fille.

« C'est a lo r s q u e t u m e r e m e r c i a s p o u r t ou t le b o n h e u r q u e j e f e d o n n a i s .

« Et ce j o u r - l à n o u s f û m e s fiancés 1 Notre m a r i a g e e u t lieu p e u d e t e m p s a p r è s , et n o u s v î n m e s h a b i t e r l 'Algér ie o ù u n e p lace d e d o c t e u r é ta i t à p r e n d r e .

« Depu i s , q u e de b e a u x j o u r s se son t écou lés et c o m b i e n d e fois a i - j e r e m e r c i é Dieu de m 'avo i r d o n n é t an t d e d o u c e s h e u r e s '

U sidvre)

ci 'l^i'

Page 3: AU MAROCarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...'patriotisme qui s e réveill ae besoin d'es-!, 1 .pérer. y i r 7 Mai) s tou celt étaia indifférent au t Juif; i

Société des Gonrses DE SAUMDR

La réuDioD g é o é r a l e de la Socié té d e s Courses de S a a m a r a u r a l i ea le m e r -c red i 22 j a n v i e r , à 2 h . 1 / 2 p r é c i s e s , à l 'Hôle l de Ville d e S a a t n n r .

ORDRE DU JOOR :

R e d d i t i o n des c o m p t e s de l ' exe r c i ce 1 9 1 2 .

Nomina t i on d ' a n P r é s i d e n t en r e m p l a -c e m e n t de M, le b a r o n M. Le Pe l le t i e r , d é c é d é . Nomination de denx Commissaires.

Budge t et p r o g r a m m e d e 1 9 l 3 , fixation des j o o r s de Cour se s .

E x a m e n des p r o p o s i t i o n s à MM. Mi -c h o u x pè re et fils p o u r l ' acqu i s i t ion d u mater ie l qui était mis c h a q u e a n n é e à la d i spos i t ion de la Socié té .

Nouveau t ra i t é à passer avec un en t r e -p r e n e u r p o u r la c o n s t r u c t i o n des t r i b u n e s et la mise en état de l ' h i p p o d r o m e .

Ques t ions d i v e r s e s .

Théâtre de Saumur Demain mardi 21 janvier , Rêve de

Valse, la magni f ique opérette de Oscar Strauss, qui a obtenu un si lég i t ime succès sur notre scéue.

Les i n t e r p r è t e s s e ron t c o m m e p o u r la p r e m i è r e : M Georges Fo ix . d e l 'Opéra -C o m i q u e , qu i c h a n t e r a le rô l e de M a u r i c e d e F o o s é g u r , M. W i r t b , Moussy, M. A u -b e r t , J o a c h i m VII, M. Galas , le P r i n c e L o t h a r , M. B r é d a l . S i g i s m o n d , De lv inque , Weodo l in , M l l e D u l e r , F r a u z i , Mlle Mon-t ama t , la P r inces se Hé lène , Mme D e m a n -the , F r é d é r i q u e , et Mme E o g e a l b e r t . Fifi .

Au p r e m i e r ac t e . Défilé des A m b a s s a -d e u r s . au 2e acte , g r a n d ballet S e p t u o r d e d a m e s tz iganes , qu i s e r a c o m m e à la p r e m i è r e r e p r é s e n t a t i o n le g r a n d s u c c è s de la so i r ée .

La locat ion o u v e r t e d e p u i s t ro i s j o u r s la isse p révo i r u n e sa l le c o m b l e p o u r ce l te s econde r e p r é s e n t a t i o n , aus s i n o u s ne s a u r i o n s t rop e n g a g e r les a m a t e u r s à r e t e n i r l eu r s p laces à l ' avance s ' i l s n e veulent pas c o u r i r le r i s q u e de n ' e n p l u s t rouve r à leur c o n v e n a n c e à l ' o u v e r t u r e des b u r e a u x .

Histoire et Histoires

Il y a q u e l q u e s a n n é e s , au c o u r s d ' u n e lu t te é lec tora le d a n s le c a n t o n de "Vihiers, on afficha q u ' a u m o m e n t de la R'Avolu-l ion , la ville de Vih ie r s avait é t é incen -diée par l ' a r m é e v e n d é e n n e .

Or , un c h e r c h e u r v ien t d e r e t r o u v e r d a n s les p r o c è s - v e r b a u x de la Conven t ion u n e péti t ion des h a b i i a o ï s de Vih i e r s p ro t e s t an t c o n t r e l ' i n c e n d i e de ce l te ville exécuté pa r les f o n c t i o n n a i r e s de la Ré-p u b l i q u e u n e et ind iv i s ib le , et non p a r les chefs de l ' a r m é e roya l i s t e .

Voici ce d o c u m e n t : Séance da 27 Frimaire an II

{Mardi i7 décembre H93) Les a d m i n i s t r a t e u r s , les p r o c u r e u r s

syodios d u dis t r ic t , les of f ic ie rs m u n i -c i p a u x , notables et la socié té p o p u l a i r e deVih ie r s , d é p a r t e m e n t de Maine-e t -Lo i re , éc r iven t qu ' i l s ont d a n s t o u s les t e m p s s igna lé l eu r zèle p o u r la c h o s e p u b l i q u e ; q u e t " u s ils é ta ien t a r m é s p o u r la d é -f e n d r e l o r s q u e les forces des r e b e l l e s , s u -p é r i e u r s en n o m b r e , les c o n t r a i g n i r e n t d e se r ép l i e r s u r Doué q u ' i l s e spé ra i en t t o u j o u r s de r e n t r e r d a n s leurs foyers , mais qu'ils ne pou-vaient et ne devaient s att'-ndre de voir incendier leur malheureuse patrie ; qu'ils n'ont pas murmuré de cette expé-dition rigoureuse, qui n était pas une punition, puisque jamais Vihiers n'a-vait été le repaire des brigands. (C'est a ins i q u e les r é p u b l i c a i n s a p p e l a i e n t es V e n d é e n s ) .

( P r o c . - v e r b . d e la Conv. , t . 2 7 , p . 2 7 1 ) . N . B. — Il se p e u t q u e , d a n s ce t te

g u e r r e civile, il y ait eu d e s excès c o m -m i s de p a r t et d ' a u t r e , m a i s il n e f au t p a s à desse in f a u s s e r f ' h i s lo i r e .

DOQDODS à c h a c u n son d û I I

avec son cLeval , d a n s d e s c i r c o n s t a n c e s t r a g i q u e s q u e n o u s a v o n s r a c o n t é e s .

Au b o u t ë e d e n x h e u r e s et d e m i e , M. Bri l le t , de s « s a u v e t e u r s Angev ins » , r e t i r é le c o r p s de B a s s e u l q u i fu t r a m e n é s u r la b e r g e .

Le cheva l et le t o m b e r e a u n ' o n t p u ê t r e r e t i r é s de la Maine, c e t r a v a i l es t r e n d u p lu s di f f ic i le p a r s u i t e d ' u n e c r u e assez for te d e la r i v i è r e .

Xie corps d a c a m l o n n e a r BasMeul e«t r e t i r é d e Tean

Des r e c h e r c h e s on t é té e n t r e p r i s e s d è s s a m e d i ma t in p o u r r e t r o u v e r le c o r p s d u m a l h e u r e u x Bas seu l , c a m i o n n e u r de M. Lela i r , e n t r e p r e n e u r , r u e de R e n n e s , à A n g e r s , q u i s ' e s t noyé , v e n d r e d i s o i r ,

Une Œuvre Humanitaire ! LA LUTTE CONTRE

LA mmm Longtemps la hernie fut considérée comme une

infirmité dangereuse et incurable, beaucoup la re-gardaient même comme une maladie honteuse alors qu'au contraire elle n'est due, le plus souvent, qu'à un excès de vaillance et qu'elle atteint surtout les hommes les plus forts et les plus courageux.

Mais, on sait qu'un grand Spécialiste de Paris, U CL<«VERII<:> a trouvé le moyen de ré-duire à l'impuissance cette malencontreuse et pé-nible infirmité.

Depuis la récente découverte du renommé Pra-ticien, fruit de trente années d'études et d'expé-rience, la hernie peut être considéré comme défi-nitivement vaincue.

C'est par miltions que l'on compte les blessés délivrés de leurs souffrances et de leurs inquiétudes grâce au merveilleux Appareil sans Ressort de H , CL1A.VERIB et qui ont voué au célèbre Praticien une reconnaissance enthousiaste et émue.

Récemment, le Jury, particulièrement difficile, de l'Exposition de Londres 912 a décerné les plus hautes récompenses aux créations de M. A. CLA-VEHIE en leur accordant le Grand Prix et le Grand Diplôme d'Honneur.

Ces merveilleux appareils sont désormais les Heula capables de procurer, sans aucune gêne, l'occlusion intégrale de l'ouverture herniaire ainsi que la réduction absolue de la tumeur et o'appor-ter aux blessés un bien-être immédiat en favori-sant toutes les chances de guérison définitive.

On comprend aisément toute la portée humani-taire d'une telle découverte et l'on s'explique la popularité et la renommée acquises par les appareils perfectionnés de M. A. CLAVERIE auprès des nombreux blessés de toutes les contrées auxquels ils ont rendu la vigueur, le bien-être et la joie de vivre.

Aussi, nos lecteurs seront heureux d'apprendre que l'éminent Spécialiste est actuellement de pas-sage dans notre région et nous leur recommandons instamment d'aller lui rendre visite afin de profiter de ses précieux conseils.

Il recevra de 9 heures à 5 heures, à : SAUMDR,VendrediSlJanvier , H Ô T E L

DE L O N D R E S . A N G E R S , Dimanche 2 Février, H Ô T E L

DE F R A N C E (en face la gare St-Laud). B A U G É , Lundi 3 Février, H Ô T E L DE LA.

B O U L E - D ' O R .

« Traité de la Hernie , » des Varices, et des Affections Abdo-m i n a l e s , conseils et renseignements gratis et discrètement, A. CLAVERIE, 234, Faub. St-Martin, à Paris.

Ce qu41 ne faut pas faire Qui ne c o n n a î t l ' a v e n t u r e d e la pe t i t e

s e r v a n t e ? J u s q u à 1 2 a u s , e l le a , d a n s la f e r m e , s a i g n e les bê te s , g a r d é les o i e s o u les v a c h e s ; m a i s la voilà en âge d e g a g n e r p l u s l a r g e m e n t sa vie et de s e p lace r « b o n n e à tou t f a i r e » , p u i s q u ' e l l e ne sa i t r i en fa i re I Ë l l e sa i t à p e i n e l i r e et é c r i r e ; e l le n e c o n n a î t r i e n d e s b e s o -g n e s q u ' e l l e a u r a a a c c o m p l i r , e l l e i g n o r e t o u i . . . m a i s e l le va à la ville e t le l e n -d e m a i n e l le a u n e b o n n e p l ace . Là, e l le p e u t d e v e n i r u n e é m u l e de W a t e l , r iva l i -s e r avec Br i l l a i -Sava r in o u r e n d r e d e s p o i n t s à Monce le t lui m ê m e . Mais il e s t u n e c h o s e , c a p i t a l e , q u ' e l l e n e c o n n a î t r a j a m a i s , et n o u s , les m a î t r e s , les a m i s , les p a t r o n s , les p a r e n t s q u i f r é q u e t j f e r o n t la m a i s o n o ù se t r o u v e ce t t e g r a c i e u s e c a m p a g n a r d e , n o u s s e r o n s ses v i c t i m e s !

Car ce q u ' e l l e n e c o n n a î t r a j a m a i s et ne p r a t i q u e r a j a m a i s , ce t t e d o u c e j o u -vence l l e , c ' e s t l ' h y g i é n e , c ' e s t la p r o p r e t é , ce s o n t les p r i n c i p e s les p l u s é l é m e n t a i r e s m ê m e s de la s a i n t e h y g i è n e .

Nos s e r v i t e u r s q u i , avec les c o n d i t i o n s nouve l l e s d e l ' ex i s t ence , s o n t les v é r i t a -b les u a î t r e s d u f o y e r , n e d o i v e n t p a s savo i r s e u l e m e n t les r e c e t t e s c u l i n a i r e s , l ' a r t d e fa i r e b r i l l e r les c u i v r e s e t d e r e n d r e a g r é a b l e le h o m e f a m i l i a l . I l s do iven t s avo i r p l u s . . . et c ' e s t ce q u i l e u r m a n q u e .

Le m a î t r e d u lugis t r o u v e r a le m a t i n ses c h a u s s u r e s a d m i r a b l e m e n t c i r é e s et il n ' e n d e m a n d e pas d a v a n t a g e à sa d o -m e s t i q u e , et p o u r t a n t Mar ia , L a u r e o n J o s é p h i n e a u r a p r o c é d é à ce v e r n i s s a g e à la c u i s i n e , s u r le f o u r n e a u o u s u r la tab le , o u e n c o r e en a p p u y a n t la b o t t i n e s u r le t ab l i e r avec l e q u e l , q u e l q u e s m o -m e n t s a p r è s , e l le e s s u i e r a i m p u n é m e n t u n e ass ie t t e , u n e cu i l l e r o u u n c o u t e a u I E t mi l le et mi l l e a u t r e s e r r e u r s s e m b l a -b l e s s e r o n t c o m m i s e s c h a q n e j o u r !

A u t r e s p r i n c i p e s i g o o r é s . . . On ne doi t pas s e c o u e r u n t ap i s , b r o s s e r u n m e u -b le , t a p e r des v ê t e m e n t s d a n s la sa l le à m a n g e r o u d a n s la c u i s i n e . A p r è s le n e t t o y a g e d e s v ê l e m e n t s , d e s c h a u s s u r e s , d e s c a s s e r o l e s , o n doit se l ave r les m a i n s ; on doi t a é r e r l a r g e m e n t avan t d e fa i r e le l i t ; on ne do i t e n l e v e r les g r o s -s e s pou.ss ières q u ' a p r è s avo i r a r r o s é , o u e s s u y e r les p a r q u e t s avec u n l inge h u -m i d e o u n e t t o y e r les p a r q u e t s c i r é s et les t a p i s p a r le v ide . On do i t l ave r les f r u i t s et les l é g u m e s d e s t i n é s à ê t r e m a n g e s c r u s . Un m ê m e r é c i p i e n t n e s e r v i r a p a s s u c c e s s i v e m e n t a u lavage des p a r q u e t s , d e la va isse l le et d u l inge . Les e a u x de lavage d u c a r r e a u e t d u l i nge ne s e r o n t j a m a i s d é v e r s é e s d a n s la c u i -s i n e ; le d o m e s t i q u e n e d e v r a j a m a i s p r e n d r e v e r r e s , t a s s e s , c u i l l e r s , f o u r -che t t e s p a r l ' e x t r é m i t é d e s t i n é e à ê t r e en c o n t a c t avec les lèvres ; u n e t a r t i n e d e c o n f i t u r e o u de b e u r r e , le bol de l a i t , l e s v i a n d e s f r o i d e s , t ou t ce q u i , en u n m o t , es t a p p e l é à ê t r e m a n g é , d e v r a ê t r e r e -c o u v e r t d ' u n l inge fia 01 m i s à l ' ab r i avan t d e figurer s u r la t a b l e .

E t l o r s q u e P h o e b u s n o u s a r r i v e e n v e -l o p p a n t d e ses c h a u d e s e f f luves d e s m y r i a -des de m o u c h e s , ces ê t r e s n é f a s t e s d o i -vent ê t r e t u é s s a n s p i t i é . . . si on n ' a p a s fait en t e m p s o p p o r t u n le n é c e s s a i r e p o u r d é t r u i r e d a n s l ' œ u f les l a rves h o -m i c i d e s .

T o u t ceci n ' a l ' a i r d e r i en et f e r a h a u s s e r les é p a u l e s à b ien d e s g e n s . . . q u i i g n o r e n t q u e s u r 1 , 0 0 0 décès il y en a les t ro i s q u a r t s q u i s o n t c a u s é s p a r l ' i n o b s e r v a t i o n d e s s i m p l e s c o n s e i l s d ' h y g i è n e d o m e s t i q u e . D o c t e u r J A C K .

A Traders la Presse' Lia crise ministériel le

La Répudlique Française : . I . Le pays a manifesté aussi nettement que possible qu'il était excédé de la tyrannie jacobine et qu'il aspirait à une politique nouvelle qui a été d'ailleurs délinin à di-verses reprises par des ministres bien in-tentionnés et qui a été jus(iu'ici imparfai-tement l'éallsée, une politique de liberté, d'ordre et de paix. ' VEclair, M. Ernes t Judet :

( La crise ministérielle, ouverte par l'élec-tion de M. Poincarô, n'est qu'anticipée. Elle accuse une lacune de la Constitution, mais y porte un remède empirique. Elle devient utile aujourd'hui, sinon normale. I La rentrée de M. Briand à l'Intérieur, à ,1a place où il délia les arrondissementiers ,et proposait la réforme électorale, n'est pas de nature à rassurer l'ancienne majorité |du Bloc.

De la Lihre Parole : ( Quelle serait la situation du nouveau Pré-,sident de la République si, en formant son premier ministère, il désavouait la majo-rité qui l'a élu — élu sur un programme précis de dignité nationale, d'union patrio-tique, de justice électorale? Les combistes ,sont dans l'opposition, dans la minorité : ils ont voulu y être, ils s'y sont entêtés |après le premier tour de scrutin. Qu'ils y 'restent ! I Le pays n'a pas imposé l'élection de M. Poincaré pour que le régime Loubet-Faliiô-res continue.

Du Soleil, M . C h . D u p u y : ( La Droite ne se fait aucune illusion et n'espère aucune garantie ; elle a accompli •un devoir d'intérêt national et de défense sociale, prouvant une fois de plus que lors-'que l'honneur et la sécurité de la France 'sont menacés, elle est u-dessus des par-tis. I ( De VAutorité, M. Paul-J. de Cassa--g n a c : I

M. Poincaré achèvera la réforme électO' raie, en particulier : s'il refusait,il se cons-(tituerail, par le fait même, prisonnier de ses pires ennemis, les combistes ; il accen-'tuera l'œuvre de défense nationale à la-,quelle ont collaboré MM. Millerand etDel-'cassé : n'est-ce pas la suite logique de ses actes.précédents?

De la Petite Tîépuhlique, éditorial : , La crise ne sera d'ailleurs ni longue, ni difticile à résoudre. | ) En dehors de toutes préférences person-nelles — et nous n'avons jamais caché les 'nôtres — il saute aux yeux que M. Briand ést le mieux, nous allions dire le seul, 'qualifié pour succéder à M. Poincaré, dont il fut le collaborateur le plus immédiat, et dont la politique générale, jamais mise en échec, vient de recevoir au Congrès de [Versailles la plus solennelle consécration.

La Lan terne, éOiiiOTisl-. I Quel intérêt auraient à présent nos amis' des groupes de gauche à poursuivre contre le républicain sans reproche élu par lé Congrès de Versailles une campagne de mauvaise humeur et de rancune? A qui .donc pourraient profiter de telles polémi-ques ? )

Pas au parti républicain, en tous cas. De l'Actirn, M. H e n r y Bérenger :

( Un pilote averti et autorisé devient plus aue iamais nécessaire au goiivernejnent.., !

I -M. Briand apparaît une Fois de plus à H. .Falhères comme le parlementaire désigné pour être ce pilote. Ce n'est pas nous, assu-rément, qui contredirons ce choix.

L'An7-ore, M. M a x i m e V u l l l a u m e : ( Arbitre des partis, il no peut pas se trou-ver à la merci d'un vote qui ie mettrait en minorité. Dès aujourd'hui, M. Poincaré ne peut plus être responsable. Il ne peut être à la fois le président de la République et le chef du pouvoir exécutif. La crise ministé-rielle était donc inévitable.

Pour Prendre A c t e . . .

Du « M e r c u r e S e g r é e n » : « Une soc ié t é d e p r é p a r a t i o n m i l i t a i r e

v ient d e se f o n d e r à P o u a n c é : e l le s ' a p -pel le r « Avan t -Garde . »

« Au c o u r s d ' u n e r é c e n t e r é u n i o n , les s o c i é t a i r e s o n t voté à M. M i l l e r a n d , m i -n i s t r e d e la g u e r r e , u n e a d r e s s e qu i c o n -t ien t ce t te p h r a s e :

« Les M e m b r e s de 1' « A v a n t - G a r d e « P ù u a n c é e n o e , » soc ié t é c a n t o n a l e de « p r é p a r a t i o n m i l i t a i r e , o n t l ' h o n n e u r « d ' a d r e s s e r à M. M i l l e r a n d , m i n i s t r e d e « la g u e r r e , le s e n t i m e n t u n a n i m e d ' a d -« m i r a t i o n q u ' i l s é p r o u v e n t p o u r lui et « p o u r l œuvre de réorganisation q u ' i l « o p è r e d a n s l e u r f u t u r e f a m i l l e mil i-« t a i r e , à l a q u e l l e b i e n t ô t i ls a u r o n t ' l ' h o n n e u r d ' a p p a r t e n i r . »

« M. Mi l l e rand r é o r g a n i s e I « D o n c , s e s p r é d é c e s s e u r s o n t d é s o r -

g a n i s é ; c ' e s t p r é c i s é m e n t ce q u e c o n s t a -ta ien t les b o n s F r a n ç a i s a u teiDps d u d r e y f u s i s m e .

« E t ce fu t M. Mi l l e r and q o i é leva la voix p o u r q u a l i f i e r d e « r é g i m e a b j e c t » la d i c t a t u r e d e s F r è r e s . • . m o u c h a r d s .

« Le s e n t i m e n t p a t r i o t i q u e q u i a i n s -p i r é l ' o r d r e d u j o u r de 1' « Avant G a r d e P o u a n c é e n n e » ne n o u s s u r p r e n d p a s chez les m e n i b r e s de ce t te s o c i é t é .

PatroDage Notre-Dame dn Fort Le Dimanche 26 janvier, à 4 h e u r e s ,

et ïe jeudi 30 janvier, à 8 heures, l es j e u n e s g e n s d u P a i n m s g e r e p r é s e n t e r o n t

P A T R I E drame en 5 actes de Victorien Surdon

avec chœurs Pr ix des p l a c e s : P r e m i è r e s 1 fr. ; Se-

c o n d e s 0 f r . 50.

CHEMINS DE F E R D ' O R L E A N S Fête du Carnaval 1 9 1 3

Validité exceptionnelle des billets Aller et Retour

A l ' o c c a s i o n des Fê te s d u C a r n a v a l , la C o m p a g n i e d ' O r l é a n s r e n d r a va l ab l e s , d u j e u d i 3 0 j a n v i e r au d e r n i e r t r a in d u m e r c r e d i 5 f é v r i e r , les b i l le t s a l l e r et r e t o u r o r d i n a i r e s , à p r i x r é d u i t s , d é l i -v rés a u x p r ix et c o n d i t i o n s d e s T a r i f s s p é c i a u x G. V. n<" 2 e t 1 0 2 .

Ces b i l le t s c o n s e r v e r o n t l e u r d u r é e n o r m a l e de va l id i té l o r s q u ' e l l e e x p i r e r a a p r è s le 5 fév r i e r .

R E V U E F I N A N C I E R E La t e n u e d u m a r c h é r e f l è t e e n c o r e

l ' i n c e r t i t u d e q u i r è g n e a u s u j e t de l ' i s s u e d e s p o u r p a r l e r s d e p a i x . Bien q n e l ' o n c r o i e g é n é r a l e m e n t q u e t o u t e s les d i f f i -c u l t é s finiront p a r r evevo i r u n e s o l u t i o n s a t i s f a i s a n t e . O n n ' e n j u g e pas m o i n s p r u -d e n t d e ne p a s s ' a v e n t u r e r en ce m o m e n t . La s p é c u l a t i o n s ' a b s t i e n t d o n c d e t o u t e n g a g e m e n t à l o n g u e é c h é a n c e et s e b o r n e a u x o p é r a t i o n s au j o u r le j o u r , Q u a n t a u c o m p t a n t , il p ro f i t e d e c h a q u e r e c u l d e la co t e p o u r e m p l o y e r j u d i c i e u s e m e n t ses di»>ponibilités m a i s m a n q u e d ' a c t i v i t é l o r s q u e les c o u r s s ' é l èven t p a r t r o p b r u s -q u e m e n t . Le m a r c h é des F o n d s d ' E t a t s a é té c a l m e m a i s r é s i s t a n t N o t r e r e n t e e s i r e v e n u e à 8 9 , 1 7 . L e s E i a b i i s s e r u e o l s d e Créd i t , a p r è s b ien des a l t e r n a t i v e s d e r e -p r i s e et d e r e c u l , s e r e t r o u v e n t a u x e n -v i r o n s de l e u r s c o u r s de h u i t a i n e . On r e -m a r q u e la f e r m e t é d u Crédi t f r a n ç a i s q u i , c o n j o i n t e m e n t a u C o m p t o i r d ' E s c o m p t e d e M u l h o u s e et la b a n q u e d 'Alsace-L o r r a i n e et d u Crédi t N a n t a i s , p a t r o n n e l ' é m i s s i o n , p o u r le 2 5 c o u r a n t , d e 5 3 , 0 0 0

o b l i g a t i o n s ville de Bah ia d e 500 f r . 5 0/0 ne t , o f f e r t e s a u p n b i i c a u p r i x d e 4 7 2 , 5 0 . Ou p e u t s o u s c r i r e d è s m a i n t e -t e n a n t c h e z t o u s les b a n q u i e r s e t a g e n t s d e c h a n g e en p r o v i n c e .

Sauf les b a n q u e s Mex ica ines q u i s u -b i s s e n t les effe ts de la c r i s e p o l i t i q u e , les b a n q u e s é t r a n g è r e s fon t p r e u v e de d i s -p o s i t i o n s s o u t e n u e s . Les o b l i g a t i o n s d e 500 f r . 5 0/0 o r de la I b e r o - P l a t e u s e d o n t le p l a c e m e n t s ' e f l e c t u e a u p r i x de 470 c o n s t i t u e n t u n p l a c e m e n l à 5 3 â O/Q n e t

et s o n t g a r a n t i e s n o l a u i m e n l p a r 10 m i l -l ions d ' h y p u t h è g u e s de p r e m i e r r a n g p r i s e s p a r la S'e et p a r t o u t e s l e s h y p o i h ê -q u e s de p r e u \ i e r r a n g p r i s e s en e m o l o i des F o n d s d e l ' E m p r u n t .

Les t i t r es d e n o s g r a n d e s C " de c h e -m i n s de fer s o n t t r è s f e r m e s , Au g r o u p e é t r a n g e r , les c h e m i n s a m é r i c a i n s , l é g è r e -m e n t i n f l u e n c é s p a r la f a ib l e s se de New-York , r e v i e n n e n t à des c o u r s p a r t i -c u l i è r e m e n t a v a n t a g e u x . Les p r iv i l ég i ées 6 0/0 c u m u l a t i v e s Brazi l R y s o n t a t t r a y a n -tes â 5 6 0 . Le c o m p a r t i m e n t d e la, t r a c -l ion ne se d é p a r t i p a s d e son c a l m e . L a Soc ié té Cen i r a l e d e s b a n q u e s d e P r o v i n c e , de c o n c e r t avec le Cred i to I t a l i a n o p r o -c è d e au p l a c e m e n t au p a i r d e 6 1 . 2 0 0 a c t i o n s de 2 3 0 f r . d e la Soc ié t é f r a n c o -i t a l i enne d u c h a m i u de fer Mét ropo l i t a in de N a p l e s . Ces ac t i ons o n t d r o i t à u n in té rê t i n t e r c a l a i r e de 4 O/q j u s q u ' à la c l ô t u r e de l ' exe rc i ce p e n d a n t l eque l s ' o u -v r i r a l ' e x p l o i t a t i o n .

B o n n e s d e m a n d e s en N o r w é g i e n n e d e l 'Azote à 2 8 3 . C a o u t c h o u t i è r e s s o u t e n u e s . Les v a l e u r s m é t a l l u r g i q u e s c o n t i n u e n t à t é o j o i g n e r d e b o n n e s di .xposi l ions, Il e n est d e m ê m e d e s v a l e u r s de c h a r b o n -n a g e s .

La b a i s s e d u c u i v r e - m é t a l et le d é s a r -roi d u m a r c h é a m é r i c a i n o n t r a m e n é les C a p r i f è r e s , et n o t a m m e n t les P o r p h y r i -q u e s , a d e s c o u r s d ' a c h a t d o n t o n p e u t s e h â t e r d e p r o f i t e r . U tah co t e 2 9 2 , R a y 1 0 9 , Ch ino 2 2 8 , Mon teca t in i t e r m i n e à 1 3 3 , San P l a t o n 1 7 3 et H u e l v a 2 5 .

Les m i n e s d ' o r et de d i a m a n t s p a r a i s -s e n t bien o r i e n t é e s .

P H I L O U Z E e t W A D D I N G T O N . 2 0 , r u e Le P e l e t i e r .

JE GUÉRIS LA H E I I E Descentes de Matrices

Varlcocêle, Ilydrocèle, Varices Mans opération, «anai s^ne et man»

Interruption de travail Par guérison, nous voulons dire qup l'affection

est radicalement guérie de telle sorte qu'il n'est plus nécessaire de porter ni bandage, ni appareil quel-conque.

Ne voiis contentez pas de porter un appareil, car si perfectionné soit-il, un bandage maintiendra pfcut-être votre hernie, mais il vous gênera tou-jours et ne vous guérira jamais. Il n'y a qu'une méthode susceptible d'obtenir une guérison entière et durable même où l'opération a échoué, c'est :

l i A ]II<i:l<HODe L.E1IIOIR La méthode de traitement n'offre aucun des ris-

ques de l'opération et procure en peu de jours et à tout âge, sans gêne, et sans interruption de tra-vail, un soulagement immédiat et une guérison définitive.

Le mieux est ressenti de suite après avoir com-mencé le traitement, la douleur diminue, la grosseur disparaît, la rupture se referme et se soude défi-nitivement.

Aucun traitement n'a obtenu un aussi grand nom-bre de guérisons et une aussi grande quantité d'attestations et de remerciements.

Ne soyez donc satisfait que quand vous aurez obtenu, et à peu de frais, la guérison radicale et définitive de votre infirmité.

Profitez de ma présence personnelle dans votre contrée, pour venir me voir ; j'accorde des facilités de paiemtnt jusqu'à complète guérison, je consulte et me liens gratuitement à la disposition des per-sonnes qui n'auraient qu'un simple renseignement à me demander.

De 9 heures à 4 heures : ANGERS, Dimanche 2 Février, Hôtel d'Anjou,

Place de Lorraine BAUGÉ, Lundi 3, Hôtel du Lion d'Or. SAUMUR, Mardi i . Hôtel de la Paix.

M. L. LENOIR, 139, avenue Ledru-Rollin, au Perreuy (Seine) est le seul spécialiste qui soit tou-jours visible en personnee et à date fixe.

K e p a s C o n f o n d r e

14, rue Saint-Jean SAUMUR

MAISON DE CONFIANCE fondée en 1893

Voir ses nouveautés en Casquettes et Chapeaux de Feutre

Dépôt des grandes marques Anglaises pour Chapeaux Capes :

Robinson et Howlisonn Casquettes Hte Nouveauté, tissus noiiveaux

importés directement d Angleterre La maison vend du beau et du bon marché

et possède toutes les nouveautés aussitôt parues.

Se rendre compte des prix à l'étalage les mêmes à l'intérieur Bon Marché réel

Prix Fixe - Chiffres conDUS Rayon de Modes à 4 , 9 5 et au-dessus.

Réparations de Chapeaux Hommes et Dames

LB PROPRIÉTiJRS-GÉRANT : P. GODET

Page 4: AU MAROCarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...'patriotisme qui s e réveill ae besoin d'es-!, 1 .pérer. y i r 7 Mai) s tou celt étaia indifférent au t Juif; i

O N m m m A A C H E T E R de suite à Saumur et dans la région propriétés, ville ou campagne,de rap-port, d'agrément, châteaux, moulins, fabriques, commerce et industries, usines, scieries, tissages, filatures, briqueteries, bijouteries, quincaille-ries, transports, modes, nouveautés, grains, fourrages, alimentation, vins en gros, hôtels, cafés, restaurants, boulangeries, pâtisseries, etc. C a p i -t a u x pour société, coinmand. assoc. A toute demande, une O f f r e g r a -t u i t e e t a v a n t a g e u s e sera fuite par retour du courrier.

B A N Q U E D ' É T U D E S 29,boulevard Magenta, Paris (34'année)

: JEUNE HOMME I- 13 a 15 ans,

emploi stable, apprentissage très court, payé en entrant.

S'adresser au Bureau du Journal

tmMi

On Demande de suite UN HOMME sachant cirer les

parquets, conduire et soigner un chfval et au besoin aller dans les vignes.

UNE FEVIME comme aide de cui sine et laveuse.

U N E FEMME DE CHAMDRE sachant coudre et servir à table.

» 0 S) 2. ' «î 1 ^

p. œ >

L

o

g ? H 3

f a, 3 rs cft S 3 . n o

3

tfl ^ Si? — 3 " _

tq T3 r c M PI-CT m- a

71 m

-- 2 ûj 5' 5

^ as m ut i o "" o —

_ PI '

s-^ 5 1

2 o 3

0 2 ® 2.

< I g S

•0 »

(i, ^ S 3 P tr

p> S.

61

•ti 3 »

g " !• 5 - o. «t s » o ® — o m-S S'iio =» ^ o K n , y ? ?

ê "S H

s. « s s o g g l m <A n>- pM o a> P - C

X m «il 8

s >0

I i 0) i 3 >; > ^ à

1 "

n co

i s

r i l ë « X

o p]

s o o p) w

(I)>

JJ) cr

W ?

P W

tf> 3 >

2 O o

Pour la Saiut-Jeau Prochaine Écurie, Remise

coiR, mm, mm imm Pouvant servir de grand magasin

N" 5, rue de la Maremaillelte, Actuellement occupé parM. Leroux,

ancien notaire.

S'adresser Aoetn-e FKRIiU, ou à Mlle nOakJWN, rue Beaure-jHiire. 13.

O O R U A E , A R G E N T U R E M. Léger a l'honneur d'inlormer

le public qu'il crée à Saumur un atelier de dorure, argenture sur m é -taux, quai de Limoges, Gu.

Réargeuture de couverts, remise i\ neuf de toute orfèvrerie.

que voici le „ moment Je faire vos Semli, i Tailles, Plantations, Coudées, Élevages, etc., et que, pour Tous le» Travaux d* la Campagne, il n'est pat de GnicI* plu Sûr donnant d'aussi précieux Conieilt pratiques par le Texte et par l'Imag* que

Jardins^Bct^seS'&urs Directeur : M. Albert M A I ^ M E S t La mieux Illustrée, la plus instruciio*, la plus Pratique, la plus Complile, la mieux Faite et la moins Chire de tontes

les Publications Populaires.

Franc* par A n

LACTINA SUISSE M A R Q U E A L - A N C R E

ALIMENT COMPLET POUR

VEAUX ô PORCELETS GRANDE ÉCONOMIE SUR LE LAIT NATUREL

28 ANS DE SUCCÈS

Usines et Bureaux, Place des Cliarpennes, LYON . £n vente chez MU.

DÉPOTS.— J. AMIRAULT, Pharmacien, 73, rue d'Orléans, Saumur.— Pineteau-Bes. nard, cultivateur-grainetier, Varennes-sur-Loire.— A. LÉQUIPÉ, entrepositaire du syn-dicat du Canton N.-E. de Saumur, à Viyy.— ROCHER, pharmacien, Les Rosiers.— HENRI PARCHARD, représentant à ftlartigné-fîriand.— E. PICARD, épicerie de Paris, rue Foullon, Doué-la Fontaine.— MASSON-SIGOGNE, épicerie à tiennes.— FERBAND, Douvy, commune de Epieds.— LIMOUZIN, épicier, à Montreuil-Bellay.— GRELLIER, épicier, à Vihiers.

P O U R

É t r . : 4 F r î REMBOURSÉS PAR UNE PKIME

768 Pages magnifiquement Slnitréei, 400 Phclographies et Gravure», en 24 N°' paraissant le 5 et 20 de chaque Mois, plus un Carnet de 38 Bons de : Petites-Annonces, Consultations, Placement gra-tuit, Service des Transactions, etc. Tous le» Concurrent» gagneront à «on

ide Un Poulailler complet, une Roseraie, des Prix en espèces de 200 fr., lOCÎr, etc. des Colis de Plantes, de Poussins, etc. • Lire les conditions dans le N" 69^ En vente partout O fr . 13 et ches HACHETTE & Cie, 79, Bd. St-Girmain, PARIS

em n c a

SOIGNÉES e 9

1 . 5 0 2 f r . 2 . 5 0 6 —

L E C E N T L IVRÉ EN BOITES

à t ' c l m p i l r t i e d e

^ a d Ça^d 16, rne il'OrlÉaDs. 4, place an marclié-Kolr

S A U M U R

Ancienne Société OLRTOVLE et GAUTHIER

CHERRUAULT et c ° suc M. A. GAUTHIER, Directeur-Gérant

CHAUFFAGE CENTRAL ^^^'Tbat^'^retior^^^^^ F U m i S T E B I E

Calorifères à air Chaud — Fourneaux de construction Fourneaux de buanderie — Fournèaux portatifs tôle et fonte

Construction de Cheminée — Appareils de chauffage en tous genres

P l i O M B E I i l E Canalisations Gaz et Eau, Installations complètes

de Salles de Bains, Lavabos, W. C,

TOLERIE-CHAUDRONNERIE Construction de bass in-réservoirs en tôle rivée et

soudée à l'autogène.

ÉLÉVATION GÉÎNÉRALE DES EAUX Distribution d'eau chaude dans les Appartements par le fourneau

de cuisine et les chaudières de chauffage. IVIOTEUR pour élévation d'eau et éclairage électrique.

Sonneries a air acoustique. Nettoyage par le vide (La Maison se charge de faire les nettoyages à domicile)

SPÉCIALITÉ de construction de fours de Boulangers et de Pâtissiers

Réparation,vente et location de Poêle et Fourneaux de cuisine Personnel de Premier Ordre. — Parfaite exécotion des Travan

E C i i c l e s e t d e v i s g ^ r a t u i t s mur d e m a n d e *

T e n t o r e s SALLES A MANGER

en tous genres, à tous prix ^

a m e u b l e h i e n t s -=>0C3^O0<=»

H. HARDY Cadres de Glaces

TABLEAUX

Chaises bois courbé FAUTEUILS

BAHUTS

Sommiers, Malelas

F A B R I C A N T à la Croix-Verte

S A U M U R

CHAJBRES 4 < OUCHER de tous styles

L0UISXIII,HENRI1I,L0UISXV, LOUIS XVI avec Armoires à glace,à i,2,3 port

Porle-Chapeaul ÉCRANS

COFFRES A BOIS

COINS DE FEU

BERGERES

BANQUETTES

l i E S H A f i A S l N S SOniT O U V E U T S D I M A Î Ï C U E O c c a s i o r a s à v o i r a c t u e l l e m e n t : Une très grande banquette

haute pourra l i ede billard ; Un comptoir-caisse pour caté et sa Dan-quette ; Unb Salle à manger Henri II ; Une chambre Empire ; plu-sieurs buffet et coffres à bois anciens ; beau choix d'Armoires antiques ; quantités de sièges désassortis : Canapés, Fauteuils, Chaises.

tr' i?: 73 a M T. > L D •z H q >

PIANOS — MUSIQUE — INSTRUMENTS Location — Echange —

Ancienne Maison PILLET - BERSOULLÈ

P. OLIVE, Successeur • Focké, etc. Pianos Jrard — Pleyel Gavean

ETRENNES : Il sera offert 'partition cartonnée piano seul de la " Veuve Joyeuse", à tout acheteur de

fr, de musique, ou d'un instrument d'un pnx assez élevé (^paiement comptant). Cette partition en vente au prix de 3 fr. 50

Réduction de 10 0/0 sur parti'tions : Carmen, Faust, Miss Helyett, Mascotte, Roméo et Juliette, Glocties de Gorneville, Dragons de Viiiars, etc.

Porte-musique double usage 4 f r . 50 — Tabourets cannelés iO fr. à vis et garni i l f r . 95 — Casiers à musique.

J O L I S R E C U E I L S E T A L B U M S P O U R É T R E N N E S , P I A N O DEUX. M A I N S E T r i A N O C H A N T ,

O c c a s i o n , Piano palissandre ciré "Focké" très bon état 5 0 0 / r . Réparations de tous les instruments à des pnx modérés.

A . T E X , I E R S E T - A . O - A . S 1 3 S I S S A U M U R - 23 , Place de la Bi lange — SAUMUR

La célèbre voilure légère • Américaine • F O R D

Phaéton torpédo Ford 16 HP. Modèle 1913 5 places • 4.300 fr. au m i n f m r . d W c e est réduile •

Poar renseisnements^catalogues,essais,location,s'adresser à l'agent régioaa,.

SAUMOR — 25 vlace Bilange, 25 — SAUMUR - Atelier et Garage, rue de la Fidélité, 10 -

S i u m u r , i m p r i m e r i e p » a i G o d e t

Vu par n o w , Maire de S a u m a r , ponr légalisation de 1» «ignature dn Géranî BCkl ^s Villt d« Saumur, igis. etrtifé fw l'inprimur totusigné