7, rue Denis Etcheverry - Bayonne - 05 59 55 76 63

www.cinema-atalante.org

Gazette N°251 du 8 juin au 12 juillet 2011La Prima Cosa Bellade Paolo Virzi

Ni à Vendre, Ni à Louerde Pascal Rabaté

Beginnersde Mike Mills

UNE SÉPARATION Un film de Asghar Farhadi

Ours d’Or Festival de Berlin

C’était le titre d’un édito rédigé en 2004 au moment de l’ouverture de L’Autre Cinéma. Rappelez vous le contexte : des cinémas commerciaux qui débarquent à Bayonne et à Anglet, 3 salles Art et Essai à Biarritz, soit une bonne trentaine de salles sur le BAB. Nous ne pouvions résis-ter avec une salle unique, il fallait réagir rapidement, d’où l’ouverture de ces deux nouvelles salles sur les quais de l’Adour. Après une pre-mière année difficile - perte abyssale de 80 000 € - nos objectifs sont atteints : maintenir une fréquentation de 100 000 entrées avec une programmation typée, ambitieuse et garder nos 1500 adhérents qui sont notre singularité et notre force.Néanmoins et nous le savions depuis le début, une exploitation écla-tée sur deux sites reste problématique. D’abord parce qu’elle nécessite de doubler certains postes (projection, caisse) et donc d’avoir recours à des contrats aidés (CAE). L’association emploie aujourd’hui 8 CDI et 4 CAE. Grâce à l’ouverture de L’Autre Cinéma, nous avons consolidé 4 anciens contrats aidés en CDI mais nous ne pouvons faire mieux, au risque de fragiliser les CDI existants. Cette configuration nous rend donc dépendant de la politique de l’Etat sur les contrats aidés. Ces contrats qui étaient aidés à 95% sur 35 heures ne le sont plus désor-mais qu’à 70% sur 20 heures. Ce qui signifie concrètement un diffé-rentiel entre une exploitation sur un lieu unique et une exploitation éclatée de l’ordre de 60 000 €. Ensuite, parce que notre identité repose aussi sur un lieu convivial qui donne le ton, un espace pour manger, discuter, découvrir des concerts ou des expositions. Ce lieu central doit infuser sur l’ensemble et ce n’est pas vraiment le cas actuellement. La structure s’épuise à faire vivre deux lieux distincts dont l’un ne peut disposer de cet espace

précieux. Nous rêvons de pouvoir indiquer aux spectateurs après un apéro/concert : salle1, salle 2, salle 3…Cette possibilité d’un lieu unique, entrevue en 1999 avec le projet situé aux anciens abattoirs, semble enfin prendre forme sur un site magique : les bords de l’Adour. Après des négociations complexes, la Ville de Bayonne est en passe d’acquérir le bâtiment attenant à L’Autre Cinéma. Ce dernier offre des possibilités idéales : une salle de 250 places, une taverne conséquente - 200 m² au sol et 100 m² en mez-zanine - avec une baie vitrée offrant une vue imprenable sur la ville et le fleuve. Il suffirait de casser la cloison entre les deux bâtiments pour dimensionner un lieu unique, cohérent. Nous souhaiterions transpor-ter l’esprit de l’Atalante pour retrouver ce côté « bistrot convivial et authentique » avec un parquet massif, une scène pour des concerts, un lieu d’exposition. L’aménagement actuel de L’Autre Cinéma serait donc revu, seules les salles resteraient en l’état. Avant d’aller plus loin dans la réflexion et compte tenu de l’impor-tance des enjeux, il nous a paru indispensable de convoquer une as-semblée générale, le mercredi 29 juin, seule habilitée à valider ou pas ce nouveau projet. Nous aborderons toutes les questions importantes (architecturales, financières, juridiques) avec notamment la possibi-lité de formaliser une convention d’objectifs tripartite (Ville, Dépar-tement, Région) pour conserver nos financements croisés, garants de notre indépendance.Nous proposerons bien sûr de relever ce beau défi pour concevoir une véritable maison du cinéma- avec terrasse et cheminée ? - pen-sée pour le confort des spectateurs et surtout pour défendre un ci-néma qui court, roule, trace la route. Depuis cinq ans maintenant, nos comptes sont équilibrés et la structure, tout en restant fragile, se porte plutôt bien. Nous imagine-t-on pour autant baisser la garde et bailler aux corneilles ? Jamais. C’est une question de lutte, de combativité, de résistance. C’est aussi une question d’audace, de Kairos (moment opportun) comme disaient les philosophes grecs. A nous de saisir cette opportunité qui n’est pas près de se représenter…

Jean-Pierre Saint-PicqPrésident de l’association Cinéma&Cultures

La Piel que Habitode Pedro Almodóvar

Les Bien-Aimésde Christophe Honoré

Dans la prochaine gazette

Melancholiade Lars von TrierLES PARTENAIRES DE LA GAZETTE DE L’ATALANTE

IM

PR I MERI E

D U L A B O U R D

Cinémas Art et Essai, classés Recherche,et membres du réseau Europa Cinémas

Les films du moisUne Séparation - Ni à Vendre, Ni à Louer - Omar m’a Tuer - Pourquoi tu Pleures ? - Beginners - La Prima Cosa Bella - Un Amour de Jeunesse - Chico et Rita Balada Triste - Tous les Soleils - Medianeras - Mainline - Infiltration - Le Chat du Rabbin - Gianni et les Femmes - Le Gamin au Vélo - The Tree of Life.

Séances de RattrapageMinuit à Paris - Il était une Fois en Amérique - Animal Kingdom - L’Œil Invisible La Conquête.

Une Toile en FamilleLes Couleurs de la Montagne - dès 9 ans Popeye et les Mille et une Nuits - dès 5 ansAnimaux et Cie- dès 4 ansAvant-Première du film Les Contes de la Nuit - dès 5 ans

Les SoiréesJeudi 9 juin à 18h et 20h à l’Atalante. Projection de Courts Métrages réalisés par les élèves de la section Cinéma et Audiovisuel du Lycée Cassin.Samedi 18 juin à 12h à l’Atalante. Projection d’une sélection de productions vidéos réalisées par la Première promotion d’étudiants de l’école Supérieure d’Art des Rocailles.Mercredi 29 juin à 20h à l’Atalante. Assemblée Générale de l’association Cinéma & CulturesVendredi 1er juillet à 21h à l’Atalante. Projection du film Ni à Vendre, Ni à Louer, en présence du réalisateur Pascal Rabaté

du 30 mai au 27 juin - Francis Jalibert (peintre)du 27 juin au 27 juillet - Anne-Marie Baudrit (peintre)

à L’Atalante…

Gazette et programmation : Sylvie Larroque, Christel Laborde.Impression et photocomposition : Imprimerie du Labourd - BayonneCréation Maquette : B. Bou. Tirage : 18.000 exemplaires mensuels.Accueil : Mahenina Lossier, Ann Cabrejas, Muriel Toty, Arnaud BehetyProjection : Jean-Georges Valles, Jean-Philippe Ducamp, Jean-Noël Pocq, Clément Font, Quentin Drouin.Comptabilité : Pantxika Toussaint.Cinéma associatif : Jean-Pierre Saint-Picq, président de Cinéma & Cultures.

Pensez à acheter vos places à l’avance pour les soirées et à retenir votre table pour vos repas à La Taverne.

Mercredi 29 juin à 20h00,à l’Atalante,

Assemblée Générale Ordinaire de l’association “Cinéma & Cultures”

Ordre du jour:Présentation du projet

de regroupement des salles sur les bords de l’Adour.Nous vous attendons nombreux pour un moment important dans l’histoire de notre association.

L’histoire s’accélère…

Iran – 2010 - 2h03 en VO – Réalisé par Asghar Farhadi avec Leila Ha-tami, Peyman Moadi, Shahab Hosseini, Sareh Bayat, Sarina Farhadi…

Lorsque sa femme le quitte, Nader engage une aide à domicile pour s’oc-cuper de son père atteint de la maladie d’Alzheimer. Il ignore alors que la jeune femme en question est enceinte et a accepté ce travail sans l’accord de son mari, un homme psychologiquement instable…A PROPOS D’ELLY avait révélé tout le talent d’Asghar Farhadi et sa capacité à brosser un portrait complexe et passionnant de l’Iran

contemporain. Son dernier film, multi-récompensé au Fes-tival de Berlin 2011 (Ours d’Or et double Ours d’Argent attri-bué à l’ensemble des acteurs et des actrices du film) est peut-être encore plus riche et plus captivant. Avec un sens aiguisé de l’observation et une capa-cité à mettre en lumière les motifs et les contradictions de chacun, il tisse un thriller intimiste qui dépasse la cellule familiale pour interroger la société iranienne, tout en explorant les catégories morales de la vérité et du mensonge. Formidable miroir des rap-ports sociaux et des rapports de classe, UNE SEPARATION déploie un petit théâtre cruel et tragique d’une grande densité. De cette guerre intime que se livre chacun, émerge la fameuse phrase de LA REGLE DU JEU de Renoir : « Le plus terrible dans ce monde, c’est que chacun à ses raisons » …

L’Atalante > du 8 juin au 12 juillet

UNE SÉPARATION

L’Autre Cinéma > du 15 juin au 5 juillet

Pourquoi tu pleures ?France – 2011 - 1h40 – Réalisé par Katia Lewkowicz avec Benjamin Biolay, Emmanuelle Devos, Nicole Garcia, Valérie Donzelli...

A quelques jours de son mariage, un jeune homme qui n’a pas l’ha-bitude de décider se retrouve obligé de tout choisir. Face à sa fiancée, face à sa belle-famille dont il ne comprend pas la langue, face à celle qu’il vient de rencontrer, face à sa sœur, sa mère, ses amis et même aux ouvriers de son chantier qui n’avance pas, comment régler toutes les questions auxquelles il es-pérait échapper ? Mariage ou passion, passé familial ou futur conjugal, pétales ou dragées, tout va y passer…

Pour son premier passage à la réalisation, Katia Lewkowicz adopte le ton de la comédie de mœurs, souvent caustique et pleine de moments cocasses pour aborder les affres du mariage. Décidément doué pour le cinéma, Benjamin Biolay est convain-quant dans le rôle du futur marié dont la vie a été guidée suc-cessivement par une mère possessive, une sœur dirigiste, une fiancée très amoureuse et qui se retrouve devant la possibilité vertigineuse de dire, enfin, non. Tout plaquer et vivre l’inconnu avec une inconnue, renoncer ainsi à une vie tracée et peut-être ronronnante ou alors dire oui et l’assumer : c’est le dilemme qui s’offre à ce trentaine légèrement perdu et à la reconquête de son identité, pour le pire comme pour le meilleur…

Omar m’a tuerFrance – 2010 – 1h25 – Réalisé par Roschdy Zem avec Sami Bouajila et Denis Podalydès, Maurice Bénichou…

Dimanche 23 juin 1991, Mme Ghislaine Marchal est retrouvée assassi-née à son domicile de Mougins. Deux jours plus tard, Omar Raddad, son jardinier, est arrêté et aussitôt incarcéré à la Maison d’Arrêt de Grasse. Il parle peu, comprend mal le français, a la réputation d’être calme et sérieux. Des lettres de sang accusent : « Omar m’a tuer ». Dès lors, il est le coupable évident…

A l’origine, c’est Rachid Bouchareb qui eut le pro-jet de réaliser un film sur l’affaire Omar Raddad, le fait-divers le plus médiatisé de ces vingt dernières années. Passionné par cette histoire dont il devait être initialement l’acteur principal et dési-reux de mener ce projet à son terme, Roschdy Zem l’a convaincu d’en signer lui-même la réalisation. Avec l’intention, non pas de réviser l’histoire mais plutôt de faire le récit « tragiquement extra-ordinaire » d’un homme broyé par une machine judiciaire et em-barqué dans une spirale médiatique infernale. C’est aussi l’histoire du destin croisé de deux hommes, le jardinier marocain joué par Sami Bouajila et l’écrivain/journaliste incarné par Denis Podalydès (personnage fortement inspiré de l’écrivain Jean-Marie Rouart), qui décida de mener sa propre enquête et écrivit un ouvrage sur l’affaire. Gracié après sept ans d’emprisonnement, Omar Raddad a toujours clamé son innocence…

Ni à Vendre, Ni à LouerFrance - 2011 - 1h17 – Réalisé par Pascal Rabaté avec Jacques Gam-blin, Maria De Meideiros, François Damiens, François Morel…

Vous êtes punk, retraité, père de famille, nudiste ou représentant en parapluie ? Vous aimez planter rigoureusement la tente ou préférez le confort d’une caravane ? En stop, les cheveux au vent dans votre déca-potable ou pied au plancher de votre voiture sans permis, rejoignez la côte Atlantique ! De nombreuses activités vous y attendent : golf, cerf-volant et scrabble, cours de dessin, échangisme fruitier ou sado-masochisme fleuri, de belles rencontres en perspective ! Pascal Rabaté nous avait régalé l’année dernière avec son pre-mier film LES PETITS RUISSEAUX, adaptation fidèle de sa propre bande dessinée et exploration tendre des désirs et aspirations du troisième âge. Même charme buissonnier, même « ligne claire » dans cette comédie qui nous emmène sur les plages de la côte Atlantique aux côtés de vacanciers en goguette. Film sans paroles, NI A VENDRE NI A LOUER se déplie comme une série de saynètes estivales et souvent désopilantes, avec des personnages et des si-tuations tous plus loufoques les uns que les autres, portées par un casting réjouissant, de Maria de Medeiros à François Damiens, en passant par l’excellent François Morel…

L’Autre Cinéma > du 22 juin au 12 juilletL’Atalante > à partir du 12 juin

Vendredi 1er Juillet à 21h00 à l’Atalante, Rencontre avec le réalisateur Pascal Rabaté.

Numérique

Numérique

BeginnersEtats-Unis - 2011 - 1h44 en VO - Réalisé par Mike Mills avec Ewan Mc Gregor, Christopher Plummer, Mélanie Laurent, Goran Visnjic…

Oliver, illustrateur a Los An-geles, collectionne les ex et les déceptions amoureuses. Quand son père, Hal, tire sa révérence après avoir fait son coming-out a 75 ans et rejoint avec entrain la communauté homo-sexuelle, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sen-timentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna…BEGINNERS – littéralement les « débutants » - raconte deux his-toires en une : la première suit la relation entre Hal et son fils Oliver, au moment où ce dernier découvre l’identité sexuelle de son père et sa maladie. La deuxième montre la rencontre entre Oliver et une jeune comédienne française nommée Anna. Sur cette trame en partie autobiographique (son propre père étant sorti du placard sur le tard), Mike Mills réussit une comédie ro-mantique singulière sur le thème du cheminement et de l’éman-cipation. Les illustrations sont de lui et son imaginaire ludique

et débordant (les souvenirs traités comme des instantanés) ajoutent au charme de ce film à la fois drôle et mélancolique, autour de person-nages qui apprennent doucement à aimer la vie et à aimer tout court…

L’Atalante > du 15 au 28 juin L’Autre Cinéma > du 29 juin au 5 juillet

La Prima Cosa bellaItalie – 2010 – 1h51 en VO – Réalisé par Paolo Virzi avec Micaela Ramazotti, Valerio Mastan-drea, Stefania Sandrelli…

Été 1971. Anna, jeune mère ravissante et frivole, rem-porte le concours de beauté d’une station balnéaire. Sa vie de famille devient alors chaotique. Autour de cette mère exubérante, berceau des origines, depuis quoi tout naît, se défait, se construit, les destinées se rejoignent 30 ans plus tard, à son chevet, bon gré mal gré…Représentant de l’Italie aux Oscars cette année, LA PRIMA COSA BELLA peut être vu comme un double retour aux origines. Retour aux origines du réalisateur Paolo Virzi, qui filme sa ville natale Livourne et ses acteurs en y mettant de « vibrants morceaux de son cœur », mais aussi retour à un certain âge âge d’or du cinéma italien via la figure de Stefania Sandrelli (la mère âgée, qui eut son heure de gloire dans les années 70). Le portrait de cette mère fantasque et atypique (incarnée dans sa jeunesse par Micaela Ra-mazotti, l’épouse du réalisateur) sert de matrice à ce film cha-

leureux et émouvant. Paolo Virzi réussit sans mal à rendre attachant ce personnage de bimbo à tête de moineau irréductiblement attaché à la vie et à ses enfants et reconsti-tue avec un vrai talent de conteur cette histoire familiale prise à dif-férentes époques…

L’Atalante > à partir du 29 juin

Les tarifs cinémaValables à L’ATALANTE et à L’AUTRE CINÉMA

Plein tarif : …………………………………………………… 6,20 €Tarif réduit séances à 18 h (sauf week-end et jours fériés) … 5,60 €Adhérents …………………………………………………… 4,20 €Étudiants, demandeurs d’emploi, handicapés ………… 4,20 €Groupes scolaires …………………………………………… 3,00 €Carnet de 5 tickets abonnement …………………………28,00 €

Adhésion à l’association simple : ………………………………………………………… 34 €couple : ………………………………………………………… 52 €demandeurs d’emploi, étudiants, handicapés : …………… 15 €

Tarifs C.E.Carte Synergie 2000 .......................... 5,40 €

Carnets C.E. de 20 places : 108 € (5,40 € la place). Commandes et renseignements : 05 59 55 76 63 ou ann.atalante@orange.fr

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L’Autre Cinéma > du 22 juin au 12 juilletL’Autre Cinéma > à partir du 6 juillet

Balada TristeEspagne – 2010 – 1h47 en VO – Réalisé par Alex de la Iglesia avec Carlos Aceres, Antonio de la Torre, Carolina Bang, Sancho Garcia…

Le fils d’un clown de légende, mort tué pendant la guerre civile espa-gnole, est devenu comme il l’avait promis à son père, un clown triste. Dans les années 70, il intègre un cirque, dans lequel il rencontre la une jolie trapéziste, la petite amie du clown au nez rouge. La ri-valité entre les deux hommes va alors prendre des propor-tions ahurissantes...D’Alex de la Iglesia, on connaît les comédies extra-vagantes et jouissives (MES CHERS VOISINS, LE CRIME FARPAIT) et le fameux EL DIA DE LA BESTIA, film fantastique délirant qui eut d’ardents dé-fenseurs à l’Atalante. L’enfant terrible du cinéma espagnol revient sur ses terres avec un film énorme et ambitieux, doublement cou-ronné à Venise par le Prix du scénario et celui de la Mise en scène. BALADA TRISTE condense trente ans d’histoire de l’Espagne à tra-vers le portrait « monstrueux » d’un duo de clowns qui s’affronte-ront de manière sauvage, dans une deuxième partie particulière-ment explosive et absurde. Alex de la Iglesia signe donc une farce noire marquée par la démesure, métaphore d’un pays maudit et tragique, tout en rendant hommage à tout un cinéma de genre, des mélodrames fous de Tod Browning aux monstres de la Univer-sal en passant par Batman, Boris Karloff, Sergio Leone, Hitchcock ou même Buñuel lors d’une parenthèse surréaliste…

Chico et RitaEspagne, Angleterre – 2009 – 1h33 en VO – Réalisé par Fernando Trueba et Javier Mariscal…

Cuba, 1948. Chico, jeune pianiste talentueux, écoute les derniers airs de jazz venus d’Amérique, en rêvant de s’y faire un nom. De son côté, la belle et sauvage Rita essaie de gagner sa vie en chantant dans les clubs et les bals populaires, où sa voix captive toute l’assistance. Des bordels de la Havane à New York, en passant par Hollywood, Paris et Las Vegas, la musique et ses rythmes latinos vont les entraîner dans une histoire d’amour passionnée, à la poursuite de leurs rêves et de leur destinée…Fernando Trueba, auteur de l’oscarisé BELLE EPOQUE et de CALLE 54, film musical sur le latin jazz, a co-signé avec le dessinateur Javier Mariscal ce film d’animation inspiré de la vie du musicien Bebo Valdés. Lauréat du Goya du meilleur film d’animation (l’équivalent espagnol de nos Césars), CHICO ET RITA est un hom-mage sensuel et nostalgique aux années 1940-50, âge d’or du jazz et du mélodrame hollywoodien, dans lequel la magie du cinéma permet de croiser et de se faire croiser Charlie Parker, Dizzy Gillep-sie, Nat King Cole, Thelonious Monk et Chano Pozo. Plus qu’un film sur l’histoire de ces musiciens prestigieux, Fernando Trueba a voulu faire une histoire d’amour entre une chanteuse et un pia-niste, racontée à la façon d’un boléro…

Un Amour de jeunesseFrance – 2010 – 1h51 – Réalisé par Mia Hansen-Love avec Lola Cré-ton, Sebastian Urzendowsky, Magne-Havard Brekke…

Paris, hiver 1999. Camille a 15 ans, Sullivan 19. Ils s’aiment d’un amour passionnel, mais Sullivan veut partir en Amérique du Sud pendant un an et ce projet désespère Camille. A la fin de l’été, Sullivan s’en va, et quelques mois plus tard, il cesse d’écrire à Camille, qui fait une tentative de suicide. Peu après, Camille fait la connaissance d’un architecte reconnu, Lorenz, qui lui re-donne confiance en elle et dont elle tombe amoureuse. Quelques années plus tard, Camille et Lorenz forment un couple solide quand recroise le chemin de Sullivan. Son coeur est désormais partagé entre deux amours….

On avait beaucoup aimé les deux premiers films de Mia Hansen-Love, TOUT EST PARDONNE et le PERE DE MES ENFANTS, œuvres gracieuses et intenses sur la fragilité et la douleur de la perte. S’articulant comme le dernier volet d’une trilogie, UN AMOUR DE JEUNESSE creuse des thèmes communs : la survie après un deuil ou une séparation, le temps qui passe, la force des sentiments, la solitude, le destin. Mais aussi la persévérance, le fait d’apprendre à être soi et libre. Mia Hansen-Love formule de manière simple et directe, ces questions essentielles et signe un film d’amour sen-sible et lumineux, ancré dans la vie et ces contradictions…

L’Autre Cinéma > à partir du 6 juillet

MedianerasArgentine – 2011 - 1h35 en VO – Réalisé par Gustavo Taretto avec Pilar López de Ayala, Javier Drolas…

Buenos Aires, trois millions d’habitants. Mariana et Martin vivent dans le même quartier, dans des Im-meubles séparés par des murs aveugles (medianeras). Ils fréquen-tent les mêmes lieux, se croisent souvent mais ne se rencontrent jamais. Comment peuvent-ils se rencontrer dans cette ville qui les rassemble et en même temps les éloigne?Prix du Public aux Rencontres d’Amérique Latine de Toulouse, MEDIANERAS évoque de manière drôle et inventive la manière dont l’architecture et les espaces publics conditionnent la vie mo-derne dans les grandes villes. Petits points perdus au cœur de la cité, Mariana et Martin auront une bien jolie façon de percer une ouverture dans leurs murs aveugles respectifs…

InfiltrationIsraël – 2010 – 1h56 en VO – Réalisé par Dover Kosashvili avec Gay Adler, Oz Zehavi, Liel Denir, Hadas Moreno, et Assaf Ben Shimon…

Ils ont dix- huit ans et sont les nouvelles recrues de l’armée israélienne, ils arrivent des quartiers riches de Jérusalem, des bidonvilles ou des kib-boutzim. Durant les trois mois de l’été 1956, ils vont faire l’apprentissage de la plus redoutable activité de l’humanité : la guerre. Certains en res-sortiront plus forts, d’autres trouveront la liberté dans la désobéissance, mais tous auront laissé sur cette sur une base isolée du désert du Né-guev, leur innocence…Observateur critique de la société israélienne, le réalisateur Dover Kosashvili (MARIAGE TARDIF, CADEAU DU CIEL) livre ici une charge féroce contre l’armée et ses mécanismes de brimades et d’humiliations. Parfois drôle et parfois glaçante, cette satire à portée universelle érafle salement le mythe de la guerre et d’une nation toute puissante…

L’Autre Cinéma > du 16 au 28 juin

L’Autre Cinéma > du 22 juin au 5 juillet

Tous les SoleilsFrance – 2010 – 1h45 - Réalisé par Philippe Claudel avec Stefano Ac-corsi, Neri Marcore, Clotilde Courau, Anouk Aimée, Lisa Cipriani...

Alessandro est un professeur italien de musique baroque qui vit à Stras-bourg avec Irina, sa fille de 15 ans, en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir. Parfois, Alessandro a l’impression d’avoir deux adolescents à élever, et ne se rend même pas compte qu’il est lui-même démuni face à l’existence. Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro…Sur un air de tarentelle, cette musique traditionnelle du sud de l’Italie qui chasse la mélancolie, le dernier film de Philippe Claudel chante le bonheur de se sentir vivant à chaque seconde. Une sorte de remède roboratif contre la tristesse, la fatigue et le chagrin…

MainlineIran – 2006 – 1h18 en VO – Réalisé par Rakhshan Bani-Etemad et-Mohsen Abdolvahab avec Bita Farahi , Baran Kosari…

Pendant que son fiancé étudie à l’étranger, Sara, étudiante à l’université, fait une rechute dans la prise d’héroïne. Lorsqu’il annonce son retour et envisage son mariage, Sara et sa mère s’embarquent dans un voyage désespéré pour trouver un centre de désintoxication à la campagne, loin du tumulte de Téhéran….

Impressionnante de véracité et de tension, cette fiction donne une vision poignante de l’usage de la drogue dans la jeunesse ira-nienne. Tous deux issus du documentaire, les réalisateurs filment Téhéran comme une entité vivante, à la fois grouillante et inquié-tante et livrent une autre fa-cette de l’Iran contemporain que le film d’Asghar Farhadi UNE SEPARATION vient lui aussi mettre magnifique-ment en lumière …

L’Autre Cinéma > du 30 juin au 12 juillet

L’Autre Cinéma > du 29 juin au 12 juillet

Info au public : 06 33 72 55 53 - REPLIS ASSURÉShttp://www.errobikofestibala.fr

ERROBIKO FESTIBALA 2011Festival de création en Pays Basque

ITXASSOU – ITSASU 21-22-23-24 juilletITXASSOU – ITSASU 21-22-23-24 juillet

AFRIQUE - EUSKAL HERRISur les chemins des sources de vie

Iturrien bideetan

EUSKAL HERRI – ALGERIESENEGAL – CONGO –BRESIL

Germaine Acogny – Hamid Ben Mahi Chrysogone Diangouaya - Souleymane Diamanka

Camel Zekri – Beñat Achiary - Le Diwan de Biskra Mônica Passos – Yaninga – Forro da Lua - J.Christian Irigoyen

Julen Achiary – Michel Queuille – Laure MollierJoseba Irazoqui – Jesus Aured – Frédéric Jouanlong

Laurent Bernays – William Legares

CONCERTS – DANSE – CHANTTRADITION ET CRÉATION

BALADES MUSICALESARTS PLASTIQUES

CONCERTS – DANSE – CHANTTRADITION ET CRÉATION

BALADES MUSICALESARTS PLASTIQUES

STAGES - ATELIERSVoix et Chant

Danse corps et paysage

Danse africaineArt du combat au makila

Gianni et les femmesItalie - 2010 – 1h30 en VO - Réalisé par Gianni Di Gregorio avec Vale-ria De Franciscis, Gianni Di Gregorio, Alfonso Santagata…

Gianni, la soixantaine éclatante, fait preuve d’un dévouement ex-ceptionnel : il est au service de son épouse, de sa fille adorée, de sa vieille mère, noble déchue qui s’obstine à vivre au-dessus de ses moyens... Un jour, son ami Alfonso lui ouvre les yeux : tous les hommes de sa génération, malgré leurs airs respectables, ont une maîtresse. Gianni tente alors de changer les choses...Après LE DÉJEUNER DU QUINZE AOÛT, Gianni Di Gregorio pour-suit son entreprise d’autofiction et ressuscite avec bonheur la verve de la comédie italienne. L’acteur-réalisateur radiographie de façon irrésistible les relations du fils unique plus très jeune avec sa mamma tyrannique de 90 ans, joueuse de poker carburant au champagne, disposant à sa guise de sa vie et de son temps…

Le Gamin au VéloBelgique – 2010 - 1h27 – Réalisé par Luc et Jean-Pierre Dardenne avec Cécile de France, Thomas Doret, Jérémie Rénier, Fabrizio Rongione…

Cyril, bientôt 12ans, n’a qu’une idée en tête : retrouver son père qui l’a placé provisoirement dans un foyer pour enfants. Il rencontre par hasard Samantha, qui tient un salon de coiffure et accepte de l’accueillir chez elle pendant les week-ends. Mais Cyril ne voit pas encore l’amour que Samantha lui porte, cet amour dont il a pourtant besoin pour apaiser sa colère….Trois ans après LE SILENCE DE LORNA, les frères Dardenne revien-nent avec un film tout aussi poignant justement récompensé à Cannes par le Grand Prix du Jury. Encore une fois, la relation filiale est centrale et l’histoire de ce gamin qui cherche à tout prix à re-nouer avec son père et à retrouver son vélo leur permet d’explo-rer la force des solidarités et les gestes d’humanité, sans pathos ni noirceur…

L’Autre Cinéma > du 8 au 28 juin L’Autre Cinéma > du 8 au 28 juin

L’Autre Cinéma > du 15 au 21 juin

L’Autre Cinéma > du 8 au 28 juin

Le Chat du Rabbin en 2D et 3DFrance – 2010 – 1h40 – Réalisé par Joann Sfar et Antoine Delesvaux, avec les voix de François Morel, Maurice Bénichou, François Da-miens, Hafsia Herzi, Mathieu Amalric…

Alger, années 1920. Le rabbin Sfar vit avec sa fille Zlabya, un perroquet bruyant et un chat espiègle qui dévore le perroquet et se met à parler pour ne dire que des mensonges. Le rabbin veut l’éloigner. Mais le chat, fou amou-reux de sa petite maîtresse, est prêt à tout pour rester auprès d’elle... même à faire sa bar mitsva ! Le rab-bin devra enseigner à son chat les rudiments de loi mosaïque !Avant de réaliser GAINSBOURG (VIE HEROIQUE), le dessinateur Joann Sfar était connu comme l’auteur du CHAT DU RABBIN : l’histoire unique d’un chat subitement doué de parole, très porté sur sa maîtresse et sur la religion. Cinq tomes et un succès plané-taire plus tard, Sfar a décidé de porter lui-même à l’écran cette bande dessinée. S’inspirant de l’adage selon lequel la religion est un sujet trop important pour qu’on le laisse aux seuls croyants, LE CHAT DU RABBIN pose un regard plein d’humour et de finesse sur la spiritualité, tout en évoquant le colonialisme et les rapports historiques entre Juifs, Chrétiens et Musulmans. Joann Sfar s’est appuyé sur la 3D dans l’idée de proposer un mélange étonnant entre la technologie la plus « clinquante » et le dessin à la plume et à l’encre de chine, avec un soin particulier apporté aux voix, au rendu des couleurs et à la musique…

Séances de rattrapage

ll était une fois en AmériqueEtats-Unis, Italie – 1984 – 3h40 en VO – Réalisé par Sergio Leone avec Ro-bert de Niro, James Woods, Elizabeth McGovern, Joe Pesci...

New York à la fin de la Prohibition. Recherché par le FBI, David «Noodles» Aaronson doit quitter la ville en catastrophe pour n’y revenir que trois décennies plus tard, en 1968. De re-tour dans le quartier juif de Brooklyn, Noodles rappelle à lui les souvenirs de sa jeunesse : son adolescence dans ces rues, ses rendez-vous amoureux avec Deborah, et sa rencontre avec Max, le caïd qui l’entraîna peu à peu dans le crime…Parachèvement de l’œuvre de Sergio Leone, IL ETAIT UNE FOIS EN AMERIQUE pose un regard désabusé sur une génération for-gée dans la violence et l’avidité. Ce monument du septième art est transcendé par la musique d’Ennio Morricone, la composi-tion époustouflante de ses interprètes, l’ampleur inégalée de sa reconstitution de New York et le lyrisme de sa mise en scène…

The Tree of LifeEtats-Unis – 2010 – 2h18 en VO – Réalisé par Terrence Malick avec Brad Pitt, Sean Penn, Jessica Chastain…

Dans le Texas des années 50, Jack grandit entre un père autoritaire et une mère aimante. La naissance de ses deux frères l’oblige bientôt à partager cet amour inconditionnel, puis à affronter l’individualisme for-cené d’un père obsédé par la réus-site de ses enfants. Jusqu’au jour où un tragique événement vient perturber cet équilibre fragile...En cinq films, dont les magnifiques MOISSONS DU CIEL et BADLANDS, ce poète du celluloid s’est imposé comme l’un des rares cinéastes contemplatifs américains, avec des œuvres hors normes à la beauté formelle souvent fulgurante. Palme d’Or à Cannes, THE TREE OF LIFE condense ses obsessions : l’histoire intimiste et forte d’une famille, en même temps qu’un récit à la dimension cosmique et mystique…

Numérique

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L’Atalante > du 8 au 14 juin

Samedi 18 juin à 12h à l’AtalanteEn collaboration avec l’ESA des RocaillesA l’occasion de la sortie de la première promotion d’étudiants diplômés de l’École Supérieure d’Art des Rocailles de l’Agglo-mération Côte basque-Adour, nous vous

convions à la projection d’une sélection de productions vidéos réalisées dans le cadre de ce cursus.A l’issue de la séance, un apéritif sera mis en musique par les étudiants.

Entrée libre.

Jeudi 9 juin à 18h et 20h30 à l’Atalante

Projection de courts métrages réalisés par les élèves de la section ci-néma et audiovisuel du lycée Cassin.

Apéro dans la Taverne entre les deux séances.

Les mêmes films seront projetés à 18h et à 20h30 et seront présentés par les élèves qui vous réservent quelques sur-prises…

Entrée libre.

Minuit à ParisEtats-Unis – 2010 – 1h34 en VO – Réalisé par Woody Allen avec Owen Wilson, Marion Cotillard, Rachel McAdams, Michael Sheen... Un jeune couple d’américains se rend pour quelques jours à Paris.La magie de la capitale ne tarde pas à opérer, tout particulièrement sur le jeune homme amoureux de la Ville-lumière et qui aspire à une autre vie que la sienne…Après Londres et Barcelone, Woody Allen poursuit son tour d’Eu-rope et livre une comédie pétillante et espiègle qui nous plonge dans le Paris bohème des années 20…

La ConquêteFrance – 2010 – 1h45 – Réalisé par Xavier Durringer avec Denis Podalydès, Florence Pernel, Bernard Lecocq, Hippolite Girardot…Les cinq années de l’irrésistible ascension de Sarkozy, semée de coups tordus, de coups de gueule et d’affrontements en coulisse. L’histoire d’un homme qui gagne le pouvoir et perd sa femme…

Animal KingdomAustralie - 2010 - 1h52 en VO - Réalisé par David Michod avec James Frecheville, Guy Pearce, Ben Mendelson, Joe Edgerton...Une rue anonyme dans la banlieue de Melbourne. C’est là que vit la famille Cody. Profession : criminels. L’irruption parmi eux de Joshua, un neveu éloigné, offre à la police le moyen de les infiltrer. Il ne reste plus à Joshua qu’à choisir son camp...

Ce premier film australien dissèque la petite pègre de Melbourne avec la densité d’une fable shakespearienne…

L’Œil InvisibleArgentine – 2010 - 1h35 en VO – Réalisé par Diego Lerman avec Julieta Zylbergerg, Os-mar Nuñez, Marra Lubos…Buenos Aires, mars 1982. Dans les rues de la capitale argentine, la dicta-ture militaire est contestée. María Teresa est surveillante au Lycée Natio-nal. M. Biasutto, le surveillant en chef, décèle tout de suite en elle l’em-ployée zélée qu’il attendait. Il lui apprend à être l’œil qui voit tout, mais qui échappe aux regards des autres : l’œil invisible...Diego Lerman raconte un moment décisif de l’histoire de son pays et montre comment les frustrations, la soumission à l’autorité ne peuvent pas faire le poids face à une jeunesse éprise de liberté…

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Pendant cette période, pour l’achat d’une première place au tarif habituel, vous pourrez bénéficier d’un ta-rif à 3 € pour toutes les séances suivantes sur présenta-tion de votre pass, valable dans tous les cinémas .

Du samedi 25 juinau

vendredi 1er juillet

«Des hauts plateaux d’Indochine aux plateaux de cinéma»

Les Couleurs de la montagneColombie – 1h28 en VF – Réalisé par Carlos César Arbelàez avec Hernàn Ocampo, Genaro Aristizà-bal, Nolberto Sànchez… A partir de 9 ans

« La Pradera », un village dans les mon-tagnes de Colombie... Manuel a un vieux ballon avec lequel il joue chaque jour au football avec les garçons de son âge. Pour ses 9 ans, Ernesto, son père, lui offre un nouveau ballon et une paire de gants de gradien de but. Un jour, Manuel et Julian, son copain de toujours, en-voient le ballon sur un champ de mines. Malgré le danger, toute la bande décide d’aller le récupérer, coûte que coûte... Primé au Festival de Saint Sébastien l’année dernière, ce joli film colombien tous publics montre la guerre à hauteur d’enfants, avec modestie et beaucoup de subtilité dans le propos. Sans s’attarder sur la violence du conflit, Carlos César Arbelàez capte la fougue et la complicité de cette petite bande avec une fraîcheur quasi documentaire, une gouaille à la Truffaut…

L’Autre Cinéma > du 8 au 19 juin

L’Autre Cinéma > à partir du 6 juillet

Mercredi 15 juin à 15h00 à l’AtalanteAvant-Première du filmLes Contes de la nuitFrance – 2009 – 1h24 – Réalisé par Michel Ocelot - A partir de 5 ans

Dans un vieux cinéma aban-donné, toutes les nuits, un vieil homme, une jeune fille et un jeune garçon, se réunissent pour écrire ensemble des his-toires. Les trois amis inventent, dessinent, se déguisent, se projetant dans un monde de merveilles peuplé de loups garous et de belles dames, de cathédrales et de paillotes, de villes d’or et les forêts profondes, de chœurs immenses et de sortilèges de tam tam…On retrouve toute la magie du cinéma de Michel Ocelot dans ces six histoires qui forment une sorte de suite à PRINCES ET PRIN-CESSES. Sur le principe du théâtre d’ombres chinoises, ces CONTES DE LA NUIT nous emmènent dans un monde féérique magnifié par des décors aux mille couleurs…

La séance sera suivie d’un goûter pour clôturer cette saison Une Toile en Famille.

Animaux et Cie

Allemagne – 2010 – 1h33 en VF – Réalisé par Reinhard Klooss et Holger Tappe - A partir de 4 ans

Les banquises fondent, les fo-rêts primaires disparaissent... Le delta de l’Okavango, en Afrique, est désormais le der-nier paradis terrestre où les ani-maux peuvent s’ébattre en toute liberté. C’est là que Billy le suricate et son meilleur ami Socrate, un lion végétarien, attendent l’évènement de l’année : la crue qui inonde le delta et assure la survie de tous. Pourtant, cette fois, l’eau n’est pas au rendez-vous. Bien décidé à prouver à son fils qu’il n’est pas le bon à rien que tout le monde prétend, Billy décide d’aller chercher l’eau en compagnie de son fidèle complice…Adapté d’un classique de la littérature jeunesse, ce sympathique et amusant film d’animation ne dépaysera pas les amateurs de MA-DAGASCAR et de L’AGE DE GLACE avec son bestaire farfelu et son message gentiment écologique…

Popeye et les Mille et une NuitsEtats-Unis – 53 min en VF – Réalisé par Dave Fleischer

A partir de 5 ans

Ttrois courts métrages des aventures de Popeye au Moyen-Orient : Ala-din et la lampe merveilleuse : dans le rôle d’Aladin, Popeye va devoir affrontre un sinistre personnage ; Popeye et Ali Baba : Popeye et Olive se lancent à la poursuite d’Ali Baba et de ses quarantes voleurs, Popeye et Sinbad : Popeye doit délivrer Olive des griffes du méchant Sinbad…Inventés à l’époque pour concurrencer les Mickey et autres per-sonnages de Disney, la figure du marin Popeye, avec sa trogne impossible et son franc-parler inimitable a emballé des géné-rations d’enfants. Il est bien temps de redécouvrir en salle les exploits de ce mangeur d’épinards et de sa chère Olive, plongés ici dans l’uni-vers exotique des Mille et une nuits .

L’Autre Cinéma > du 22 juin au 4 juillet

Une toile en famille