Mot du rédacteur en chefMaxime Huard

Je vous apprends rien en vous disant que le mois de février est reconnu comme étant celui de l'amour. Moi je le vois plutôt comme le mois où il fait moins °frette° et où les examens commencent, mais bon... Profitez-en au maximum avec la personne que vous aimez et si vous êtes célibataire, il n'y a aucune raison pour ne pas vous faire un souper entre amis/amies pour passer une merveilleuse soirée.

Je profite aussi de ma tribune pour vous parler d'une cause que je m'occupe et qui me tient à coeur. Je parle ici du Rase-O-Thon. Nous sommes une équipe de 8 gars et nous allons nous faire raser le 21 mars prochain au Peps pour la cause. Nous nous sommes fixés un objectif de 1000$ et nous espérons que vous allez nous aider à l'atteindre quand nous allons passer pour ramasser de l'argent dans vos classes respectives. Je voudrais remercier Louis-Philippe Lafleur (1ère), Dave Courchesne (1ère), David Ghattas (1ère), Antoine Moquin (1ère), Mathieu Fournier (2e), Julien Valois-Demers (2e) et Adam Lavoie-Coutu (2e) d'être présent dans ce projet avec moi.

Encore une fois, l'Impharmation s'est surpassé ce mois-ci en vous offrant des articles pour tous les goûts.Caroline Campbell vous fait faire un survol rapide du PDW.Flower résume les activités de janvier et parle de Rase-O-Thon.Antho s'occupe du courrier du coeur.

Enjoy !

ULAVAL FAIT DES VAGUES !

Par Caroline Campbell (3e année)

Faits saillants du PDW 2012

- Bien que nous n’ayons remporté aucun concours académique, les étudiants d’UL ont su démontrer leur personnalité dynamique ;)

- Mention spécial à la compagnie TEVA (aucun conflit d’intérêt ici) pour leur cadeau original :) (C’est des bactéries/virus pour les « pas-là »)

- Les belles pancartes du Pharmafacts !

- « Quelle universite a presque ete envoye de l’hotel le premier soir? » …ça l’air que c’était nous !?

- Certains courageux se sont aventuré au bar Le dome … et selon l’humoriste invité au PDW, on a plus de chance de « trouver » une chlamydia que de retrouver ses amis si l’on se perd…

- Saviez-vous qu’Alexander Keith a fondé sa brasserie à Halifax en 1820 ? Nous avons pu la visiter et y boire quelques délicieuses bières :)

- Les talents de Keven Baril en « mixologie » et sa magnifique tuque…

- Il parait que Guillaume Jean a réussi à conclure avec une demoiselle d’une autre université…

- Halifax est une belle ville même si la météo est un peu imprévisible.

- À part ça, les conférences étaient « bin » intéressantes !

Courrier du Cœur

Par Anthony Tétreault, 2e année

Q : Cher Anthony, je suis avec la même copine depuis 2 ans. Depuis quelques mois, elle refuse de me faire l’amour sauf si c’est pour être une partie à 3 avec une autre fille (pas nécessairement la même). Je commence a me demander si elle est m’aime encore. Qu’en penses tu ?

J.

A : Premièrement J, je tiens à te félicité pour le dévouement que tu portes à ton couple. Peu de garçon serait prêt à partager leur copine de la sorte. Cependant, où je crois que cela devient problématique, c’est si vous ne passez jamais de temps seuls toi et ta copine. Si je comprends bien, jamais vous n’avez de moments intimes pour vous retrouver ? Cela laisse en effet croire à un petit lâcher-prise émotionnel. Je crois donc que tu devrais aborder directement la question avec ta tendre moitié. Au fait, travaille-t-elle en construction ? Ou encore ressemble-t-elle à Justin Bieber ? Car si une de ces questions est répondu par une affirmation, l’issue de votre couple est peut être encore plus compliqué que tu ne le crois…

Q : Cher Anthony, je sais que j’ai l’aire un peu « nounoune » de demander ça mais l’autre soir, j’étais dans le spa avec mon chum. Il voulait qu’on fasse l’amour mais moi   j’avais entendu dire qu’il  y  avait  des chances qu’on reste coincés ? Est-ce vrai ?  

 Lil’ Kathleen de Sherbrook. 

A: Non. (Soupir)

Q : Cher Anthony, dernièrement j’ai daté un garçon et je l’ai invité à dormir chez moi. Le garçon était gentil et assez handsome. Comme il travaillait le matin suivant la nuit que nous avons échangé, il s’est levé avant moi et s’est préparer dans ma salle de bain. Jusque là, tout allait bien. Cependant, lorsque je me suis levé, j’ai remarqué qu’il avait laissé un petit numéro 2 dans la toilette, ce qui m’a turner off. Par la suite, lorsqu’il me retextait, j’étais malaisé et je ne sais pas comment lui dire qu’il ne m’interesse plus à cause de cette histoire. Il faut aussi souligner que c’était seulement notre deuxième date. QUE DOIS-JE FAIRE ?

Un être désespéré

A : Si cette histoire n’est pas une légende urbaine, elle mérite bel et bien d’être soulignée ! Il est vrai que de retrouver un « petit numéro 2 », comme tu le dis, oublié dans la cuvette n’est pas des plus agréables, surtout venant de quelqu’un qu’on ne connaît que depuis quelques temps. Cependant, comme je l’ai dit plus tôt, ce n’est qu’une oublie. Ma réponse est donc la suivante : si la

nuit en valait la peine, passe par dessus. Sinon, t’as juste à le « flusher » (oui oui, il y a bel et bien jeu de mot discutable ici).

Q : AlLo AnThO, g Un tiT pRobLeÈme pAskE LeS GaRs sOn PaSs tAnT NiCe Akk MwA kAn JsoRs Ak Mé chUm De FiLlEs :( . GeNrE QuE Qd JsUiS AlLeR aU DaG lA SeMaiNe PosSé YeN a Un QuI Ma RaMeNé ChEz LuI pI Y mA JaMaIs RapPeLé ApRèSs :’( JsAis Pu KoI FaIrE PcQ MsEmbLe JfAiS ToUtE PoUr EtRe AtTiranTe. Ca SrAiT NiCe Si Tu VaS pOuVoiR m’aIdEr gEnrE kE tU SeRaiS bEn SwEeT XD.

A : Je crois que ceci ne relève plus de mes capacités généralistes, je te réfère donc à une spécialiste qui consulte gratuitement, tu peux aller voir sur « youtube » avec le lien suivant : http://www.youtube.com/watch?v=8YJEiMhMFww. Petit bijou à découvrir.

Le mois de janvier, ne fut pas de tout repos voici un résumé des quelques événements où vous n’étiez pas là ou encore vous avez trop abusé de l’alcool, car l’entre-deux n’existe pas en pharmacie. –par Flower

«J’ai retiré plus de choses de l’alcool que l’alcool ne m’en a retirées.»[ Winston Churchill ]

Pour ceux qui n’étaient pas au courant, du 20 au 22 janvier dernier se déroulait une fin de semaine inoubliable au Massif avec plein de gens gentils de pharmacie. Pour vous mettre en situation, plusieurs chalets, de l’alcool à

profusion, du monde qui veulent profiter des plaisirs de la vie et le transport en autobus payé par Pharmaprix!

Le vendredi soir, à notre arrivée les choses commencent déjà : on s’HYDRATE en vue de l’affrontement qui aura lieu en soirée. Oui, oui un match de hockey contre UdeM, le tout commandité par PHARMAPRIX!!! Après une chaude lutte âprement disputée durant plus de 112 minutes à -60 ˚C. le score est de 2-2. Je tiens à dire que c’est à ce moment que nos adversaires se mettent à faire des coups bas et avoir des comportements illégaux. Dans un élan de tricheries, les scélérats de Montréal (No offense envers nos amis qui vont à UL) marquent le point décisif.

Score final de la CLASSIQUE HIVERNALE 2012 : 3-2 UdeM (fourberie montréalaise t’entends!?).

LES HOSTILITÉS SONT OUVERTES POUR LE COCEP!!!

Pour le reste de la fin de semaine, les conditions étaient bonnes pour les descentes. Un 3 à 6 : repas et consommation fournis avec présence de Teva, Riva, gracieuseté de Pharmaprix, Teva, Riva, Apotex, RBC et Brunet. Ainsi que de belles soirées en bonne compagnie.

Le défi pour les prochaines années

Pour ceux qui ne feront pas de ski l’année prochaine, à 6 gars nous avons bu 192 bières et un 60 oz vodka. Mais surtout, on a passé une fin de semaine sans boire d’eau.

Je souhaite souligner l’excellence de Van Nguyen en terme d’organisation pour ce week-end qui selon moi était parmi les événements majeurs de l’année 2011-2012.

Le 2 février avait lieu le Vin et fromage par Familiprix, qui fut couronnée d’un franc succès. En début de soirée, les 1ère et 2e

années avaient la chance de discuter et rencontrer des

-par Flower

pharmaciens et des administrateurs de cette bannière. Certains en ont profité pour prendre des cartes d’affaires et créé des liens pour le futur.

Par la suite, nous sommes passés à la présentation! Elle fut très enrichissante pour chacun d’entre nous.

Par après, les bouchés sont arrivées et c’était le temps de socialiser prendre de belles photos, etc.

Pour clore la soirée, nous avons eu droit à un excellent spectacle par

un humoriste qui est pour l’instant peu connu, mais possède certainement un immense talent! Jérémy

Demay a pris l’avantage sur certains membres du publique chez qui les consommations commençaient vraisemblablement à faire effet. Ici, je fais bien allusion à Guillaume Jean qui fut la victime numéro un. Je tiens également à dire que Van Nguyen s’est fait comparer à Dieu. (Just sayin’)

Maxime Huard David Ghattas Louis-Philippe Lafleur Antoine Moquin Julien Valois-Demers

Adam Lavoie-Coutu Mathieu Fournier

Cher lundi 16 janvier,J’aimerais te dire tout ce que je me souviens de cette soirée des plus fantasmagoriques, mais j'ai des blancs de mémoire donc je vais faire de mon mieux pour bien résumer ce que je me souviens.

Le Rallye-Brasserie mettait à l'épreuve toutes les facultés de sciences de la Santé. Cet événement avait lieu dans le cadre du FÉSSUL et ouvrait la compétition qui allait durer toute la semaine.

C’est le 21 mars prochain qu’aura lieu le RASE-O-THON, la Faculté de Pharmacie vous invite à donner généreusement aux participants dans les différentes promotions. Je vous rappelle que Pharmacie doit ramasser plus d’argent que les autres programmes !!!

Dans 7 compétitions, les membres de l'équipe de pharmacie ont du rivalisé contre de farouches adversaires dans des jeux mettant en l'adresse, la précision, les capacités intellectuelles et l'ALCOOL en vedette.

Je tiens à souligner l'excellente participation de tous les étudiants!!!

PS. J'ai retrouvé quelques photos de la soirée...

" Un inhalothérapeute, c'est du personnel admnistratif !''

Citation de Gaétan Barrete, président de la FMSQ

Par Jean-Nicolas Côté, 3e année

Ce qui est plaisant quand tu es un étudiant cassé, c’est de pouvoir dire n’importe quoi et de

planter du monde sans danger. Même si je me fais poursuivre pour diffamation, je ne suis pas

solvable, donc ce n’est pas d’un grand intérêt! Par contre, c'est vrai que je pèse seulement 60 kg

et que j'ai une constitution de bonhomme allumette assemblée avec des cures-pipe. Si je dois

faire de la prison pour ça, ça va être moi la bitch de la place… Hum, ça demande réflexion… Ah pis

tant pis, je me risque, je connais de bons avocats!

Évidemment que Gaétan Barrette n’a jamais dit ça dans ces mots-là, mais il l’a dit

indirectement… Son équipe a concocté un article, La Filière MSSS (p.19 à 37) dans la publication

Le Spécialiste1. La conclusion : 100 000 personnes en équivalent à temps complet (ETC) sont du

personnel affecté à des tâches administratives dans le réseau de la santé québécois pour 108 000

personnes en ETC qui sont du personnel affecté aux soins du patient (chiffres qui ont été

abondamment avancés dans les médias2). Cependant, si vous prenez la référence sur laquelle ils

par Louis-Philippe

se sont basés, c'est-à-dire l’INFO-SERHUM3, on comprend vite qu’ils ont trafiqué les chiffres en se

disant que personne n’irait vérifier…

Premièrement, aucun chiffre ne concorde entre ceux avancés par la revue Le Spécialiste et les

données officielles du gouvernement qui est l’INFO-SERHUM (page 16 et 17). Deuxièmement,

pour arriver à un semblant de ratio 1 : 1, on se doit absolument d’inclure la catégorie techniciens

et assistant-technicien dans le calcul du personnel administratif et là est toute la beauté de la

chose. À nulle part la définition de techniciens et assistant-technicien n’est inscrite, ce qui peut

laisser présumer que c’est du personnel administratif. Il faut aller sur le site du Conseil du trésor

pour avoir une définition de ces termes4. Alors oui, la catégorie technicien inclut des techniciens

en administration, mais elle inclut surtout des métiers comme les inhalothérapeutes ou les

hygiénistes dentaires. Ce qui fait qu’en aucun cas, il n’est possible d’atteindre le ratio 1 : 1, à

moins de considérer que les inhalothérapeutes sont du personnel administratif… Sans compter

que les médecins ne sont pas inclus dans le 108 000 faisant partie du personnel soignant...

Certains me diront « oui, mais on croule quand même sous la bureaucratie, peu importe les

chiffres ». C’est vrai, mais si on veut régler le problème, il faut identifier la vraie source du

problème et je ne crois pas que des chiffres inventés aident à faire progresser le débat. Par

contre, dans l'optique d'une campagne de salissage pour justifier des augmentations de salaire

par la suite, c'est assez efficace...

Vous allez me dire que c’est probablement un cas isolé et qu’il n’y a pas lieu de s’en faire pour

si peu! Cependant, je ne partage pas cet avis. Un autre exemple qui me vient immédiatement en

tête est la référence que la représentante des médecins au débat MD-PHA a utilisé pour sa

conclusion. Elle a invité l’assemblé à aller voir le texte de François-Pierre Gladu, président de

l'Association des jeunes médecins du Québec. Honnêtement, quand j’avais lu ce texte là5, j’avais

autant ri que le texte paru dans Le Spécialiste. Surprise! Une autre conclusion erronée qui

s’appuie sur des faits manipulés par un représentant des médecins… Comme je suis conscient

que personne ne va lire mes références (mais je les mets par souci de rigueur intellectuelle quand

même…), je vous ai sorti un des extraits les plus savoureux : «Il faut savoir que chaque

pharmacien propriétaire peut engager à volonté des assistants qui enregistrent l'ordonnance du

médecin, vérifient les interactions et préparent les comprimés à distribuer. Le pharmacien n'a

qu'à superviser le tout et facturer chaque acte de distribution d'ordonnance à la Régie de

l'assurance maladie du Québec (RAMQ). Sans la délégation d'actes à des employés tout en

demeurant rémunérés par la RAMQ, les pharmaciens revendiqueraient-ils plus de

responsabilités?» D’une part, je ne savais pas que les assistantes techniques pouvaient vérifier les

interactions médicamenteuses et que les tâches en pharmacie se résumaient simplement à

compter des pilules. D’autre part, les secrétaires et le personnel administratif des GMF sont

rémunérés par le MSSS6. Donc si je suis la logique, un médecin peut déléguer des tâches à du

personnel payé par le gouvernement, mais pas le pharmacien? Peut-on m’expliquer la différence

entre une secrétaire médicale et une assistante technique qui ouvre un dossier à un patient? Ça

doit être moi qui suis trop cave pour comprendre!

Ce qui est vraiment malheureux dans tout ça, c’est que je pourrais remplir l’Impharmation de

ce genre de débat ridicule qui prend toute la place dans l’espace public. Je ne me rappelle plus le

dernier débat qui ne reposait pas sur le mensonge et la manipulation des faits. J’aurais également

pu planter les pharmaciens (car oui, oui, les pharmaciens ne sont pas des Saints qui transcendent

leur espace…), les grands conglomérats des médias, les banques, les politiciens, l’industrie

pétrolière, alouettes! Même l’Ordre des opticiens d’ordonnances est au prise dans un bras de fer

contre l’Ordre des optométristes pour une question d’argent! Si vous pensiez que les médecins et

les pharmaciens possédaient l’apanage du niaisage sur la place publique, ne vous inquiétez pas,

ce n’est pas le cas…

Je sais que pour beaucoup, c'est comme ça que doivent se passer les choses. C'est politique,

c'est une question de défendre ses intérêts pour faire plus d'argent et avoir plus de pouvoir, et

c'est bien correct ainsi. Tous les coups sont permis, on est dans une société de compétition, alors

c'est normal de planter tout ce qui bouge et mentir. Dans le fond, le but dans la vie, c'est de faire

le plus d'argent possible à n'importe quel prix pour pouvoir s'acheter le plus de gogosses

possible, ce qui rend forcément plus heureux! Parce que Dieu sait que ce n’est pas avec mon

éthique que je vais pouvoir m’acheter une BMW pour impressionner les filles pour qu’elles me…

Enfin, bref, vous avez compris l’idée! Que ce soit les pétrolières, les minières, les grands

conglomérats des médias, tout le monde fait la même chose. Les professionnels de la santé

seraient caves de ne pas faire pareil, surtout qu'ils ont un monopole, aussi bien presser le citron

jusqu'au bout!

J'imagine que vous êtes déjà en train de préparer votre sac de ciment pour me confectionner

des bottes et me lancer dans le fleuve. Je suis conscient que je fais passer les professionnels de la

santé pour des méchants morons. Je tiens à préciser que l'idée n'est pas de généraliser à tous les

professionnels non plus. Il y a plein d'excellents professionnels remplis de bonne foi avec une

réelle volonté de changer les choses pour optimiser le bien-être du patient, mais encore là, il ne

faut pas généraliser non plus...

Le 21e siècle sera sans aucun doute une période charnière pour l'humanité. Les enjeux

sociaux, économiques et environnementaux seront sans précédent. Le système économique

actuel est voué à l'échec, car il a été perverti à la limite du possible, la démocratie n'est plus

qu'un concept abstrait dans l'imaginaire collectif et les injustices sociales à travers la planète

n'ont jamais été aussi criantes. Je ne peux malheureusement pas démontrer tout ça, puisque ce

serait beaucoup trop long, mais il existe une multitude d'ouvrages qui traitent de ces questions,

dont voici 3 exemples parmi plusieurs que j'aurais pu donner7,8,9. Par contre, croyez-vous

vraiment que nous allons être en mesure de faire face à ces défis si nous sommes incapables de

tenir de vrais débats de société avec de vrais chiffres et de vrais faits? Surtout que les nombreux

débats dans l’actualité présentement sont d’une importance relativement mineure si on les

compare aux grands enjeux planétaires. J’ai pris des exemples dans le réseau de la santé, car ce

sont des exemples qui sont proches de vous, mais l’exercice peut être fait avec virtuellement tous

les domaines possibles. Si on veut une société qui avance dans la bonne direction, ça va prendre

des gens un peu moins centrés sur eux-mêmes, avec une plus grande rigueur intellectuelle et

avec un peu plus de bonne foi que ça.

Je crois que c’est bon de se rappeler que l’intérêt collectif finit toujours par servir nos intérêts

individuels, mais que nos intérêts individuels servent rarement l’intérêt collectif. Je sais que c’est

contre-intuitif dans une société ultra individualiste où la glorification du pouvoir et de la richesse

est enseignée à nos enfants de deux ans, mais l’histoire a prouvé que c’est à travers des

communautés solidement tissées, et non à travers des communautés déchirées par des intérêts

individuels, que les êtres humains sont parvenus à relever les défis les plus colossaux…

1.http://www.fmsq.org/documents/10275/14436/vol12no2_fra.pdf, Le Spécialiste, Juin 20102. http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/rima-elkouri/201009/28/01-4327202-quelque-chose-dindecent.php3. http://publications.msss.gouv.qc.ca/statisti/pdf/INFO-serhum-juin2010.pdf4. http://www.tresor.gouv.qc.ca/fr/ressources-humaines/conditions-de-travail-et-remuneration/echelles-salariales/5. http://www.ledevoir.com/societe/sante/323442/desengorgement-du-reseau-de-la-sante-gare-au-chant-des-sirenes

6. http://www.fmoq.org/fr/organization/administrative/gmf/default.aspx7. The 86 Biggest Lies on Wall Street, par John R. Talbott8. Le capitalisme hors la loi, par Marc Roche9. L'oligarchie ça suffit, vivre la démocratie, par Hervé Kempf

BYOW27 janvier 2012 (24 heures après le mémorable vin et fromage de pharmacie)

C’est en feuilletant la revue de Victoria Secret, qu’en ce jour de tempête nous choisissâmes les 2 vins à vous offrir pour ce fabuleux mois de l’amour! Pour vous tremper dans la thématique de cette magnifique fête, nous avons décidé de comparer nos vins à de la lingerie fine féminine. Commençons donc par notre 1 er choix, un Chardonnay 2011, soit le Lindeman’s de la série Bin 65. Voulez-vous un peu de chaleur en ce mois de février? Oui? Bien nous aussi ! On a donc choisi nos 2 vins parce qu’ils viennent respectivement de l’Australie et de l’Afrique du sud.

Commençons sans plus tarder. L’apparence de la bouteille est classique comme un traditionnel babydoll dans le blanc. On verse alors le vin dans nos magnifiques coupes de pharmacie. La robe est légère, transparente, élégante….attirante! À quoi nous pensons? De la dentelle bien sûr! Tout le monde sait par contre que la dentelle sur une femme n’existe que pour attirer et voir ce qu’il y a en dessous. Buvons donc! DÉLICIEUX! La première

Guillaume : «Stun beau liquide qui a l’air pur…genre filtré au filtre de nitrocellulose 0,2um ! XD Il fallait bien qu’il en sorte une autre belle»

gorgée est boisé, épicée, fruité et douce qui se termine dans une note piquante qui stimule la langue. En d’autres mots, elle s’avale bien. Elle ne laisse pas d’arrière-goût amer, et est huileuse telle de l’huile à massage achetée lors d’une soirée Fantasia. Finalement sa texture ressemble à la peau de cette créature angélique pour les yeux. Ce vin accompagne à merveille des chips PJC ondulées nature ainsi que des boules de chocolats Lin-DT. Sans blague, nous le recommandons sans rien à manger, simplement pour déguster un bon verre de blanc entre ami ou lors d’un pré-drink. La pastille de goût est aromatique et rond. Le prix est accessible, soit de 11,95 $ (On se gâte pour la St-Valentin), et la bouteille s’ouvre à l’aide d’un twist cap, et est donc très pratique peu importe où vous vous trouvez. Pour terminer la description de ce vin, nous vous partageons le commentaire de notre nouvelle chroniqueuse, Carlotta ! «Pour une clientèle de notre âge, la bouteille n’a rien d’attirant mais le goût vaut la peine et son prix est tout sauf exagéré! Sur ce, donnez-moi un autre verre!» Nous accorderions alors une note globale de 9/10, rien de moins!

Passons maintenant au 2ième vin. Il s'agit du Chenin blanc Robertson Winery, 2011. Aussi attirant qu’une brassière de sport sur des petits seins pendulant, il n’inspire rien outre son prix plus qu’abordable. On ouvre alors la bouteille dotée d’un twist cap elle aussi. Première odeur : Ça sent

le fromage ou c’est moi? Peut-être des reflux de la soirée d’hier, qui sait. La robe est un peu moins pure que la première bouteille, même moins excitante. La première gorgée révèle une acidité vive, et nous en venons au consensus que seul, ce vin n’est pas nécessairement très agréable en bouche. Il pourrait tout-de-même convenir pour accompagner un plat un peu plus soutenu comme une fondue au fromage, ou encore des fruits de mer plus corsés comme la pieuvre ou les calmars. Également, un bon fromage de chèvre pourrait faire un accompagnement approprié. Donc, en y pensant un peu, la lingerie

n’était vraiment pas appropriée à ce vin. Il nous inspirait plus une bobette parachute. Bref, la pastille de goût est Fruité et Vif … non mûre. En effet, ce vin goûte le fruit n’aillant pas atteint sa maturité,

ce qui lui confère un goût très inattendu. Le prix est quand même représentatif du vin, soit 9,95 $. Comme dans le dernier vin, nous vous offrons le commentaire de Carlotta : «À force de le têter il fini par être pas si pire …» Note finale : 6/10.

Nous aimerions vous offrir, pour terminer, une citation de circonstance :

En espérant que vous allez déguster du bon vin en amoureux

JOYEUSE ST-VALENTIN

Marilou, Carol-Ann et Guillaume XOXO

Guillaume : Un vin….endormant

Le vin, c’est de la poésie orgasmique…eee organique! Il fait parler les âmes et

chanter les cœurs!Robert Marien

Pour la fashionista en toiOu simplement parce que c’est pour une bonne cause …

Qu’est-ce que le Périgny, Haïti et la Malarone ont en commun ? Le défilé de mode bénéfice de Pharmaide aux profits de Pharmaciens Sans Frontières Canada bien sûr ! Dans cette chic soirée ou haute couture et streetwear sont associés à quelques drinks et à un bon DJ, il semble évident que le plaisir sera de la partie. Où ? Quand ? Combien?

Venez voir vos confrères, consœurs et même vos professeurs défiler et vous présenter les collections de Cockluch, Boutique Novo, Karkass, Schwiing, Arsenic, Périgny et bien d’autres. Quelles que soient vos goûts vestimentaires, vous pourrez y trouver votre compte !

Toutefois, n’oublions pas que le but de cette soirée haute en couleur est pour une bonne cause. Pharmaide a donc besoin de toi, lecteur, parce que plus il y a de billets vendus, plus important sera notre participation à PSF Canada. L’an dernier, nous avons réussi à récolter plus de 1500$ avec la soirée au Shack, nos attentes pour cette année sont donc d’amasser un montant encore plus grand !

Si tu viens, tu vas être heureux, on va être fashion et heureux et surtout, les gens en Haïti vont être heureux !!!

 

MANGE TA VILLE

Grand Salon du Pavillon Desjardins

Jeudi le 23 février

Les portes ouvriront à 19h30 et le défilé débutera à 20h

Par Julie Rivard et Jessica P. King

Tout a commencé par un beau jeudi d’un froid craquant de décembre en fin de session entre un examen de MVL et de SOINS III. Julie et moi avons décidé de s’accorder une soirée de repos puisque nous étions tannées d’étudier et que nous étions les heureuses élues de cette édition de « Mange ta ville ». C’est ainsi que nous nous sommes rendues au Cochon dingue sur la magnifique rue Maguire. Nous avons décidé d’inviter nos acolytes (et un peu alcooliques par moment) Joannie Laliberté et Ludovic Alarie. Julie : Nous avons choisi nos invités de façon très stratégique : soit la VP finances et l’homme à tout faire de l’AGEP.

On nous a accueillis hâtivement par un homme avec un accent français pétillant qui s’est révélé être notre serveur par la même occasion. Nous avions réservé à l’avance pour 19h30, mais le restaurant était pratiquement vide pour un jeudi soir. Julie connaissait l’endroit pour ses déjeuners exquis et leurs délicieux chocolats chauds.

Ni l’une ni l’autre n’avions essayé le restaurant pour souper. L’ambiance était chaleureuse (on nous a placé tout près d’un sapin de Noël décoré d’ornements de petits cochons, ce qui nous faisait penser aux fêtes qui approchaient rapidement et évidemment nous avons pris une photo avec ledit arbre) et le menu était très intéressant et très varié. Puisque nous étions 4, nous avons pu goûter à plusieurs plats délicieux du menu très varié et nous en avons profité pour commander une bouteille de « Ménage à trois », un vin rouge

californien délicieux pour les petits budgets. Il existe aussi du rouge qui est encore meilleur à mon avis.

Julie s’est laissé tenter par la soupe à l’oignon qui était délicieuse, mais un peu trop grosse… Ludovic a opté pour le baluchon d’escargots nappé d’une sauce au Porto. Il y avait une bonne vingtaine d’escargots

ce qui est une grosse portion de nos jours. Joannie pour sa part, s’est sacrifiée pour la crème de betteraves qui s’est avérée savoureuse et pas du tout amer comme nous le pensions au départ. C’était un pur délice et légèrement sucrée. Pour ma part, j’ai commencé avec une entrée de salade panachée aux bâtonnets d’amandes grillés qui était absolument délicieuse. La portion était suffisante (pas trop grosse, pas trop petite). Dans l’ensemble, nous avons tous été agréablement surpris par les entrées.

Fait intéressant : le pain était à volonté et sur demande seulement pour éviter le gaspillage, ce qui est à mon avis (Jess) un petit geste écologique notable.

Pour ce qui est de la pièce de résistance de la soirée, les choix ont été encore une fois variés. Julie a goûté à la L’Osso Bucco de porc:Jarret de porc braisé, sauce à l’érable, accompagné de légumes et de pâtes. Julie : La viande était excellente et il y avait beaucoup de variétés dans les légumes. Pour ma part, j’ai opté pour leur spécialité : leur fameux Steak-frites. La cuisson de l’entrecôte était tel que demandée : medium saignant et les frites étaient présentées sous forme de juliennes avec de la mayonnaise et du Ketchup. La viande était nappée d’une sauce au poivre relevée d’une épice introuvable, mais délicieuse.

En plus, un autre petit détail frappant : il y avait un distributeur de savon liquide à l’entrée ce qui est pratique et utile dans un endroit public, un autre geste d’humanisme de ce petit restaurant.

Pour dessert, nous n’avions plus faim du tout, mais nous nous sommes laissés tentés par le vice de la gourmandise. Julie a goûté au gâteau chocolaté des Nordiques qui s’est révélé bon, mais un peu trop sucré à son goût. Jessica s’est laissé tenter par un carré brownies au chocolat avec un glaçage velouté au café qui était délicieux et qui a était englouti rapidement par Ludovic. Pour terminer le repas, Julie a siroté un chocolat chaud fait avec du chocolat belge. Et j’ai pris un cappucino qui était bon, mais sans éclat.

Parce que nous étions accompagnés de la charmante VP finances, il est nécessaire de parler de prix de manière plus précise. Bref, pour

ces quatre services avec pain à volonté, breuvage chaud et du vin, le montant de la facture par personne s’éleva à seulement 50,00 $.

Enfin, le restaurant était chaleureux, spacieux et abordable. Nous le recommandons à ceux qui veulent bien manger, sans se ruiner. Le service a été très rapide et très efficace.

Bon appétit!

Julie et Jess

Stage International et Interculturel au SénégalPar Chloé Lajoie et Irène Gernet

L’été dernier, nous sommes parties pendant 10 semaines au Sénégal dans le cadre d’un Stage International et Interculturel avec la faculté de pharmacie.

À notre arrivée à Dakar, la capitale du Sénégal, le 16 mai, nous avons été accueillies par l’administration de l’USE (Union Solidarité et Entraide), organisme pour lequel nous allions travailler. Nous sommes ensuite rentrées avec nos familles d’accueil. Les familles étaient celles de deux de nos futures collègues. Les deux premières semaines étaient consacrées à l’intégration, nous avons donc rencontré nos collègues, visité les locaux ainsi que la ville. On en a aussi profité pour apprendre un peu de Wolof et de Pular, deux des six langues nationales.

L’USE est un organisme qui œuvre dans plusieurs domaines. Entre autres, il offre des services de santé par le biais d’un dispensaire d’ophtalmologie à Dakar et de plusieurs cases de santé dans les régions. On retrouve aussi un centre de formation professionnelle, notamment pour la formation d’infirmières, de couturières, de gardes du corps… Enfin, on retrouve à l’USE un centre sportif, où les jeunes de familles défavorisées ont la chance de jouer au basketball. Bref, nous avons travaillé pour un organisme important et œuvrant dans plusieurs domaines.

Pendant nos deux premières semaines d’intégration, nous avons aussi travaillé dans le dispensaire d’ophtalmologie. Là, nous avons assisté à des consultations pour des conjonctivites allergiques, virales et bactériennes, des chalazions, des cataractes et des troubles de la vue (myopie, presbytie, etc). Nous avons aussi assisté à des chirurgies des cataractes et des chirurgies des paupières, ainsi qu’à des cours de pharmacie donnés à des étudiantes infirmières. Nous avons même appris à tailler des verres à lunettes.

Par la suite, une pharmacienne du Québec, Sophie Sanfaçon, est venue nous rejoindre, et nous avons organisé une formation de deux jours pour les étudiantes infirmières. Celle-ci portait sur le VIH/sida, la diarrhée et l’administration de médicaments chez les enfants.

La semaine suivante, nous nous sommes dirigées au nord du Sénégal, dans la région de Podor. Contrairement à Dakar, il s’agissait d’une région rurale où les gens

vivent principalement d’élevage. Le climat était aussi très différent : il faisait extrêmement chaud. Nous étions basés à Ndioum, où nous avons donné une formation à des agents de santé communautaire, qui sont des gens nommés dans chaque village pour agir comme intervenants de première ligne en santé. Nous avons abordé la bilharziose, la diarrhée et l’administration des médicaments en pédiatrie. Par la suite, nous avons visité différents postes de santé dans la région, afin de rencontrer les intervenant et de discuter avec eux des problématiques actuelles et d’éventuels projets possibles. Nous avons aussi visité l’hôpital de Ndioum, où nous avons rencontré le pharmacien de l’hôpital, qui exerce un rôle beaucoup plus élargi qu’au Québec : il s’occupe seul du laboratoire biomédical, de la commande des médicaments, des soins pharmaceutiques, des infections nosocomiales, de la gestion des médicaments pour le VIH, etc.

Nous sommes ensuite reparties pour Dakar. Là, nous avons organisé une formation sur la contraception pour des étudiantes infirmières, et des formations sur les corticostéroïdes et la résistance aux antibiotiques pour le personnel du dispensaire en ophtalmologie. Nous avons aussi insisté sur l’importance de donner des conseils lorsqu’on remet un médicament, et de promouvoir les mesures non pharmacologiques, qui sont particulièrement importantes dans les cas d’infections de l’œil.

Notre passage au Sénégal nous a aussi permis de visiter quelques attractions touristiques. Entre autres, nous avons visité la ville de Dakar et ses marchés, l'Ile de Gorée, lieu symbolique de la traite des esclaves en Afriques, la petite côte avec les villes de Saly et Somone. Nous nous sommes aussi rendues au Lac Rose, un lac d'eau salé contenant une cyanobactérie qui lui confère sa couleur particulière.

Ce projet a été pour nous une expérience unique, qui nous a permis de rencontrer des gens et de découvrir une autre culture et une autre façon de voir les choses. Nous avons aussi appris à travailler dans des conditions différentes et nous avons découvert une façon différente d’appliquer les soins de santé. Nous étions les premières à faire ce projet en pharmacie avec l’Université Laval, mais nous espérons que le projet se poursuivra au fil des années et que plusieurs autres étudiants auront la chance de vivre expérience inoubliable !

Une campagne de collecte de lunettes et d’étuis à lunettes sera organisée prochainement pour le dispensaire en ophtalmologie par Alex Ruel, qui se rendre au Sénégal l’été prochain. Nous vous invitons à participer en grand nombre! Les montures de lunettes sont remises gratuitement aux patients dans le besoin du dispensaire en ophtalmologie de l’USE. Ces derniers n’auront qu’à défrayer les coûts pour les verres.