Du Vendredi 13 au Lundi 16 septembre : Exposition jac-quaire au Cuvier. Vernissage le 15 septembre à 12h en pré-sence du Maire Samedi 14 septembre : Forum des Associations de Gradignan à la salle du Sola-rium Samedi 14 et dimanche 15 septembre : Journées du Pa-trimoine Dimanche 22 septembre : Marche mensuelle avec les Amis de Saint Jacques de Saintes. RV devant l’église de Petit Niort à 9h15 Dimanche 6 octobre : Marche aux Grottes de Pair Non Pair Dimanche 20 octobre : Mar-che du matin

D a n s c e n u m é r o :

Marche autour de Peyon

Marche du Lac bleu au lac

P 2

P 2

Marche des Châteaux de

Gradignan

P 3

Témoignage d’Annie

Laverny

P 4

Le Chemin de Bernadette

Albas

P 5

Un article de Sud-Ouest P 6

La messe de Saint Jacques

2013

P 7

Un film sur le Chemin :

The Way

P 8

S o m m a i r e :

Comptes rendus des marches

Des témoignages de pèlerins

De la culture en partage

Le Pèlerin de Cayac

EDITO DU PRESIDENT

Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

ASSOCIATION DES AMIS DE SAINT JACQUES DE COMPOSTELLE DE GRADIGNAN

QUELQUES DATES A RETENIR

Juillet-Août 2013

Citation : « Tous les chemins mènent à soi » (Jacques LANZMANN)

Nombre d’entre nous ont expéri-menté cette pensée en arpentant les Che-mins de St Jacques cet été. On en revient changé, les yeux pleins de visages et de paysages, le cœur chargé du souvenir des rencontres.

Maintenant c’est la rentrée ! Retour du Chemin ou retour de congés nous allons nous retrouver pour entamer une nouvelle année puisque notre rythme est quasiment celui des écoliers. Forum des associations, Journées du patrimoine, La parole aux pèle-rins : autant d’activités qui vont demander l’engagement de tous.

Marie-France, Gillette et Michel L. nous ont fait expérimenter un nouveau ré-gime de marches pendant l’été. Un vrai suc-cès si on le mesure au nombre de partici-pants.

Les pèlerins continuent à s’arrêter à Cayac, en nombre plus important que l’an dernier. La lecture du livre d’or permet de constater qu’ils apprécient l’accueil qui leur est réservé. Merci à ceux qui y consacrent du temps et bénéficient des riches échan-ges avec eux.

Merci pour tout le travail accompli bénévolement. Merci pour l’ambiance dans laquelle baigne note association. Conti-nuons ainsi.

Bien amicalement.

Jean

LES ACTIVITES P a g e 2

Dimanche 7 juillet 2013 : marche autour de Peyon

Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

Dimanche 11 août 2013: marche du Lac Bleu au Lac Vert

Menés par Gillette, 14 par-ticipants et 2 chiens étaient au rendez-vous malgré la cani-cule. Nous avons commen-cé par nous faire invectiver par une charmante dame ayant eu l’imprudence d’habiter la seu-le maison pro-

che du pré qui nous servait de parking, et qui sou-haitait prolonger sa grasse matinée au-delà de 9h.

Mais les viennoiseries offertes par Marie-France et Gillette avec le thé et le café, nous avaient mis de bonne humeur et nous avons marché d’un bon pas

nos 12 kilomètres dans la forêt mais aussi en de-hors, cherchant l’ombre avec de plus en plus d’em-pressement au fur et à mesure que la matinée s’a-vançait. D’ailleurs ce sont les chiens qui ont jeté l’éponge les premiers et nous étions deux à atten-dre avec eux à l’ombre, auprès d’un ruisseau qu’une voiture vienne nous chercher.

Elvire Torguet

Cette fois-ci

c’est la bour-

rasque du 26

juillet qui avait

décidé de nous

compliquer la

vie en causant

de gros dégâts

dans la région.

La marche du 4

août a donc

été remise

dans un pre-

mier temps au dimanche suivant 11 août, puis au 18

août puisque l’arrêté municipal d’interdiction d’ac-

cès au parc de Gradignan allait jusqu’au 12 août.

Cependant nos organisatrices ayant jugé qu’il était

possible d’organiser une promenade sans contreve-

nir à l’arrêté municipal, nous avons parcouru le 11

août du Lac Bleu au Lac Vert et retour à travers des

chemins dégagés et les vignes aux confins de Léo-

gnan.

Nous étions 24 à vouloir marcher malgré la chaleur

et les complications dues à la tempête. La guinguet-

te et les toilettes du Lac Vert étaient ouvertes ce

qui nous changeait de l’hiver même s’il y a eu une

incompréhension pour s’y faire servir.

Nous nous sommes donc quittés heureux de la déci-

sion de nos organisatrices de maintenir cette mar-

che et certains d’entre nous sont même allés pique-

niquer devant le gîte à Cayac.

Elvire Torguet

Notre troupe sur le lac vert qui porte si bien son nom

Les marcheurs de juillet ...

Et ceux du mois d’août

Un été sans relâche C’est à la réunion mensuelle de mai que le bureau avait annoncé qu’on allait faire l’expérience, avec l’accord des responsa-bles de la commission marche, de maintenir les sorties dominicales d’une demi-journée en juillet et en août. Et… ce fut un franc succès aussi bien en qualité de parcours qu’en quantité de participants. En voici la preuve:

La pauvre Galice mise à mal

par la canicule

P a g e 3

Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

Dimanche 18 août 2013 : marche des châteaux de Gradignan

Cette marche avait été retardée de 15

jours en raison des violents orages de fin juillet

qui avaient déraciné un certain nombre d'arbres

et cassé des branches, ce qui avait conduit la

municipalité, par sécurité, à interdire l'accès aux

parcs. C'est donc en ce dimanche matin 18 août

que nous nous sommes retrouvés à 22 randon-

neurs (dont une dizaine de gradignanais non

membres de l'association) pour cette randonnée

"Patrimoine" avant l'heure qui nous avait été

concoctée par Marie-France et Gillette.

Avant de s'élancer vers les châteaux et les

domaines de la commune, pour un chemine-

ment sur ses sentiers et à travers ses parcs, ac-

compagnés par un soleil sympathique, deux évé-

nements ont tout d'abord marqué cette randon-

née, par ordre chronologique :

- un agréable petit déjeuner attendait les partici-

pants au pied de la statue du pèlerin de

CAYAC (merci à Marie France et à Nadine)

- un exposé de notre Président a permis aux

gradignanais qui s'étaient joints à nous de

s'imprégner de l'histoire du chemin et de sa

présence à Gradignan.

Après ces préambules, nous sommes partis

vers 9 h 20 encadrés par Marie-France et Gillet-

te, de jaune-fluo vêtues, par sécurité , plus que

par souci d'esthétique vestimentaire peut on

penser. La randonnée a été ponc-

tuée de nombreuses haltes pendant

lesquelles nos deux guides, très bien

documentées, parfois aidées de voi-

sins des châteaux et domaines ap-

prochés, nous ont rappelé l'histori-

que de ces demeures. En 2013, 20

parcs et 15 châteaux (ou domaines

ou maisons bourgeoises suivant les

définitions de chacun) sont recensés sur le terri-

toire de la commune ; 25 édifices de ce type

existaient sur la commune en 1846, construits

par de riches bordelais, négociants,

juges, politiciens, armateurs… La

randonnée nous a amenés successi-

vement vers les "châteaux" et/ou

parcs suivants : TAUZIA, MANDAVIT,

MOULINEAU, LAURENZANNE, GA-

ZAILHAN, FAVARD, SAINT GERY,

LANGE, MOULERENS et ERMITAGE,

où l'histoire de ces lieux a été évo-

quée sans oublier la place qu'a pu y tenir la viti-

culture. En résumé, matinée historique qui nous

a fait passer en quelques heures de

l'an 40, date estimée du décès de

Saint JACQUES, à l'année 2013 avec

notre passage devant la maison

bourgeoise de GAZAILHAN que

vient de choisir France 3 au début

de l'année pour tourner sa série

"Famille d'accueil".

Malgré quelques passages plus

urbains peut être moins appréciés par quelques

participants, l'ambiance de cette randonnée fut

plutôt champêtre ce qui a permis de vérifier que

notre commune reste très boisée,

ce dont profitent quelques hôtes

indélicats et agressifs vis-à-vis des

randonneurs puisque quelques uns

ou unes parmi nous ont été victi-

mes de leurs piqûres.

La randonnée s'est achevée

comme prévu à CAYAC à 12 h 30,

par un pique-nique pour ceux qui

avaient apporté un ravitaillement.

Hugues Girard

Le château Tauzia ou l’école de musique Château Favard, ancienne mairie

Château Gazaillan

Château de Laurenzanne

Le château de Mandavit au bout du prè

L’incroyable charme du château Lange

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Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

« Mai 2013: la Voie d’Arles les doigts dans le nez » par Annie Laverny

TEMOIGNAGES DE PELERINS

Sur ma cré-dential en guise de tampons, une fracture de nez et 3 côtes cassées. Bof, même pas mal ! Pourtant, tout avait bien commencé….

Un sac im-patient de repren-dre la route, des chaussures bien lustrées et un voyage en train qui nous emporte fé-brilement vers le Sud. Arles ! Nous déambulons dans cette ville qui s’of-fre à nous avec son histoire romaine et son dédale de ruel-les. Le lendemain, une longue marche sur la digue du pe-tit Rhône, bordée

de rizières, nous emporte jusqu’à St Gil-les. Puis le macadam, macadam, maca-dam et son ennui bien vite oublié sous les branches ployées des cerisiers qui nous incitent à une pause gourmande. Les jours suivants, les chênes verts, les cis-tes ,les oliviers et les vignes nous emmè-nent à Montpellier, ville riante et aérée que nous choisissons de traverser dans des bus et des trams colorés et accueil-lants. Puis, Grabest, Montarnaud ! Dans le bleu du ciel, un petit vent emporte mon regard qui s’évade au-dessus de la garrigue, des pins majestueux et des eu-phorbes géantes, mais point de cigales pour troubler le silence. Et puis St Guil-hem-le-Désert, ce nom qui chante si bien à mon oreille et me fait rêver avant mê-

me d’y arriver. St Guilhem et le rêve fra-cassé avec brutalité face contre terre. Mon chemin d’étoiles qui s’embrase. Mê-me sans douleur, en ce dimanche l’arri-vée triomphale dans ce magnifique villa-ge, sans médecin ni pharmacie a de quoi inquiéter. Le lendemain dans le calme retrouvé du cloître, je me ressource et me rassure. comme je peux. Plénitude des paysages, forêts silencieuses nous conduisent bientôt à Lodève. Ah Lodève, son hôpital, son centre de radiologie et son diagnostic évident, écrivent hélas la fin d’une aventure et le retour dans la tristesse vers Bordeaux.

Mais UltreÏa, rien ne saurait me décourager, et casquée, masquée je re-partirai bien vite et d’un pied ferme sur ce chemin prometteur.

Annie Laverny

Annie Laverny sur la Voie de Rocama-

dour en 2011

Annie et ses bâtons

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Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

Juin 2013: Une étape du Chemin de Bernadette

Poursuite de mon chemin : « le camino francés » ce 4 juin d’Estella ; heureuse de re-trouver cette petite ville, quittée l’année derniè-re. Il fait bon, et sur le sentier de chênes-lièges, je me considère comme une nomade, avançant toujours. Le 24 juin, le regard levé sur les clochers des églises où nichent les cigognes, je traverse des champs irrigués par des canaux ; je me dirige sur Astorga. C’est un long trajet sous le soleil, avec une gran-de montée dans la montagne. Arrivée à Astorga, je suis allée au « Centre de Salud » sur les conseils de la pharmacienne. Lu-cie, une Brésilienne, m’a accompagnée. Heureu-sement, grâce au taxi, ce fut rapide. J’avais ma carte européenne, et le médecin diagnostique une conjonctivite. Pas la peine d’en faire un plat, mais je fus gênée 3 semaines, et pour corser le tout, un bon rhume, me faisait fréquenter les pharmacies espagnoles ! (çà leur changeait de voir des ampoules ….) Débarrassée de cette corvée médicale, j’ai pris un verre avec Lucie pour la remercier. Elle chemine avec deux autres Brésiliennes, tout en empruntant le bus. Le soir aux étapes, je les ren-

contrerai jusqu’à Santiago ; beaucoup plus fraî-ches que moi. Mais Lucie semblait faible ; le soir elle ne mangeait que des fruits, alors je lui don-nais des portions de mon « menu peregrino ». Le lendemain matin, 25 juin, je reprends la route dans Astorga. Une pause « café con le-che » accompagné de pain perdu, me fait redé-marrer en beauté. C’est le défilé de petits villages aux murs recouverts de rosiers ; sous le pépie-ment incessant et joyeux des hirondelles. Une petite montée sur le plateau, où à perte de vue : genêts, blés dorés, les montagnes au loin, et pour certaines un peu de neige –les névés– sous un ciel bleu, me donne de l’ élan. A midi, le soleil chauffe ; un grand chêne étend son ombre, et je me repose là un instant. J’arrive à l’auberge municipale d’un joli petit village « Rabanal del Camino ». Après la douche bienfaisante, le lavage de mes affaires, le repos ; c’est un rituel réparateur après la marche, que chacun apprécie ; et c’est la détente, suivie de conversations mêlées d’anglais, d’espagnol ! Dans le dortoir, nous sommes trois ! Eh ! bien ! j’ai tout de même choisi « le lit du haut », où des fenêtres laissées ouvertes, je voyais la campagne alentour, les toits des maisons du village, sous le piaillement des oiseaux. Quel régal ! Le 26 juin, j’approche du village « Foncebadon » ; je retrouve la montagne. Par un rythme régulier, je monte sans forcer et c’est très agréable ; de nouveau, les genêts embaument. On découvre toute la vallée ; les prés où les vaches, elles aus-si, se promènent en beuglant. Il fait chaud, mais un vent léger disperse la chaleur. Le jour suivant, ce sera la descente sur le sentier sentant bon le thym, jusqu’à Molinaseca , avec pause habituelle dans un café, toujours très sym-pathique.

Ce sera également l’amitié, le partage, avec les personnes de tous pays rencontrées sur mon che-min, qui m’ont parlé, émue et enri-chie. J’irai ainsi jusqu’à Santiago. Bernadette Albas

Bernadette Albas, lors d’une marche domini-

cale en août 2013

Bernadette en marche

Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

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« Pèlerins et passionnés » d’après le Sud-Ouest du 12 août 2013

Comme des milliers d’autres, Cathy et Sandrine ont attrapé le « virus » Saint- Jacques.

Elles ont débuté leur aventure en 2009, au départ de Saint-Jean-d’Angély, en Vendée. Puis elles sont reparties tous les ans, pendant les vacances, re-prenant les chemins de Compostelle là où elles les avaient laissés. Cathy et Sandrine sont comme contaminées par un virus : celui qui les pousse à repartir chaque année sur les chemins de Compos-telle. « Chaque année, je me dis vivement août, j’ai besoin de repartir ! », se réjouit Sandrine (l’assistante familiale) de Poitiers. Avec son amie (assistante d’éducation) vendéenne, Cathy, elles partent ainsi tous les ans faire un bout de chemin, sans but religieux, mais dans une quête de liberté. « Nous partons pour marcher, nous évader, puis un peu pour le défi », explique Sandrine, 38 ans. Elles qui n’étaient pas sportives, s’entraînent à présent en prévision de leurs escapades annuelles. Jeudi, elles ont fait étape au prieuré de Cayac à Gradignan après avoir marché depuis Bourg-sur-Gironde, avant de gagner Labouheyre, dans les Landes. Puis viendra le temps de quitter les che-mins, rejoindre leurs familles, pour les reprendre dans un an.

Aventure insatiable Une aventure qu’elles laissent toujours à contre-cœur. « À pied on voit différemment les choses, on est coupées du monde », confie Cathy, émer-veillée par son aventure. « C’est dur de s’arrêter, c’est un chemin de liberté, on est dans une bulle, détachés de toutes contraintes », rajoute Jean Derrey, président de l’association Les Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle de Gradignan. Une soif, un besoin de

repartir est né chez ces trois passionnés. À 70 ans, Jean Derrey arpente les chemins de Saint-Jacques-

de-Compostelle depuis la retraite, en 2005. « C’est une aventure spirituelle pour moi, avoir l’esprit libre, c’est une telle joie, on rencontre des gens, il n’y a plus d’échelle sociale, on se tutoie. » Les pèlerins font un bout de chemin ensemble, se laissent des mots via les livres d’or sur les étapes du soir. Il peut marcher jusqu’à 42 kilomètres en une journée. « Je n’étais pas du tout marcheur, puis j’ai attrapé le virus, j’ai fait mon premier chemin de Bordeaux jusqu’à Santiago en quarante-deux jours en 2005. » Cet ex-ingénieur pour un organisme de recherche voue à présent une passion pour les chemins, leur histoire et leurs légendes. Il par-court ainsi des centaines de kilomètres seul ou accompagné comme, dernière-ment, les 480 kilomètres de la Via de la plata, en Espagne. Et il a déjà goûté plusieurs fois au Graal, Santiago. Lorsqu’il n’est pas en route, il donne

de son temps avec son association pour accueillir des pèlerins de tous horizons et de tous âges au gîte de Cayac. « Nous avons déjà reçu une famille de 10 personnes, avec une petite de 5 ans, des pèlerins de 80 ans en pleine forme », se souvient-il. Ils étaient ainsi 71 en juillet à faire étape à Cayac. Une fréquentation qui ne cesse d’augmen-ter, et de rajeunir. Une aventure humaine qui mène aussi ces hom-mes et ces femmes jusqu’à des contrées incon-nues. Comme sous la passerelle Eiffel de Bor-deaux, où Cathy et Sandrine ont découvert de grandes colonnes de pierres. D’étape en étape, elles atteindront dans quelques années Santiago, en Galice, pour y vivre cet « instant extraordinaire d’émotion lorsqu’on est à la fin du chemin » que leur conte Jean Derrey. Et transmettront certaine-ment le virus…

Jean Derrey , président des Amis de Saint-Jacques-de-Compostelle, accueille Cathy et Sandrine (à droite) au gîte de Cayac. (Photos C. M.)

D’autres pèlerins sur le point de partir

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Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

CULTURE DU CHEMIN

Comme tous les ans, c'est sous la voûte du ciel, au milieu de la cathédrale végétale de Cayac que nous nous apprêtions à célébrer la mes-se de Saint Jacques, le 28 juillet, selon le vœu de la Paroisse de Gradignan. Une réunion avec l'équipe liturgique avait eu lieu début juillet, puis plusieurs mails ont été échangés pour tout mettre au point. Une journaliste de Sud-Ouest est même venue photographier quelques uns d'entre nous sous les frondaisons de notre "cathédrale végétale" et puis .... tout a dérapé.

D'abord l'accident de train aux portes de Santiago qui a fait 78 morts le 24 juillet, veille des festivités espagnoles a instauré chez les Amis de Saint Jacques un sentiment d'effroi et de deuil. Puis, le 26 juillet la bourrasque qui a saccagé les parcs et les jardins de Gradignan a ruiné définitive-ment nos espérances de célébrer Saint Jacques à Cayac, un arrêté municipal, pris dans l'urgence l'interdisant. Il ne nous restait plus, malgré le soleil splendide de ce dimanche 28 juillet, qu'à nous ra-

battre vers l'église Saint Pierre de Gradignan, fortement remplie pour l'occasion où, sous la houlette de deux prêtres et deux diacres, nous avons pu prier pour les victimes de la tragédie de Santiago et leurs familles, et méditer l'ho-mélie que le père Duplantier a développé sur l'accueil de l'autre, le pèlerin, l'étranger qu'il nous a invités à accueillir jusque dans sa chair.

Ensuite, malgré les infiltrations qu'elle avait subies, nous avons installé dans la salle du Cuvier l'apéritif offert par l'Association auquel

sont venus pas mal de paroissiens et le tradi-tionnel repas partage de la Saint Jacques a suivi, toujours convivial et réconfortant d'ami-tié. Elvire Torguet

Dimanche 28 juillet: La messe de Saint Jacques

L’église paroissiale Saint Pierre de Gradignan

Les pèlerins à l’honneur au premier rang

Le traditionnel repas partage au Cuvier

Le Président et le Vice-président à l’ouvrage

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ASSOCIATION DES AMIS DE St JACQUES

DE GRADIGNAN

1, Rue de Chartrèze

33170 GRADIGNAN

Site : www.compostellegradignan.fr

tel: 06.82.00.88.94 mail : cayac.compostelle@gmail.com

Le Pèlerin de Cayac : 4ème bimestre 2013

Ont collaboré à ce numéro :

Rédaction et crédits photos :

Bernadette Albas, Jean Derrey, Hugues Girard,

Christine Gramond, Annie Laverny, Elvire Torguet

Relecture :

Véronique Lacante , Claude-Marie Dabezies et Marie-Chantal Derrey

Mise en page et rédaction : Elvire Torguet

Membres du conseil d’administration 2013– 2015

Président : Jean Derrey

Vice président : Joseph Torguet

Relations Mairie : Jean Bernard Latour

Secrétaire : Nicole Gayet-Delamotte

Secrétaire adjointe : Lidia Zolini

Trésorière : Pascale Laulhé

Trésorière adjointe : Danielle Laborie

Administrateurs : Véronique Lacante, Marie France

Loyzance, Nicole Pinton, Philippe Rouchon, Michel

Teychon, Elvire Torguet, Jean-Georges Vignal

« The Way » de Emilio Estevez "The Way" film de

2013 de Emilio Este-

vez avec Martin

Sheen et Emilio Este-

vez

Ce film ra-

conte l'histoire d'un

médecin ophtalmolo-

giste étatsunien qui, à

la mort de son fils, tué

accidentellement lors

de sa première étape,

décide de porter ses

cendres tout au bout

du" Camino Francés"

en souvenir de ce fils

qu'il n'avait pas su

comprendre.

Nous étions

une bonne quinzaine

de l'Association des Amis de Saint Jacques de Gradi-

gnan à nous déplacer au cinéma CGR Français à Bor-

deaux pour voir ou revoir ce film, et ceux de l'Asso-

ciation du Bouscat en étaient tout autant sinon

plus, ce lundi 19 août.

Tout le monde a apprécié les personnages

attachants, leur psychologie assez juste en ce qui

concerne par exemple les prétextes pour prendre le

chemin. Les raisons avouées ne correspondent pas

toujours aux véritables motivations. Et il est vrai

qu' on emmène toujours quelqu'un ou quelque

chose avec soi quand on est pèlerin, des cendres,

des souvenirs, des chagrins ou des bonheurs.

Mais les péripéties du chemin sont traitées

à la manière américaine comme le sac à dos qui

tombe dans la rivière et qu'on rattrape à la nage, au

péril de sa vie, ou bien l'épisode du vol et de la

poursuite du voleur qui se termine en fête gitane,

ou encore les beuveries ou la dispute qui finit au

poste de police, tout cela fait un peu western.

Les difficultés physiques du chemin sont

gommées , à peine un passage évoque-t-il le poids

du sac quand le père le met sur son dos la première

fois. Un père qui, malgré son âge, et ne pratiquant

que le golf, marche toujours d'un bon pas, sans la

moindre ampoule. Quant au personnage de la fu-

meuse, on ne la voit pas beaucoup souffrir de ses

poumons enfumés...

Il reste que c'est un ensemble agréable à

voir, drôle même par moments, et cela nous a don-

né l'occasion de nous retrouver toute une bande,

une belle et chaude soirée d'août et d'aller prendre

un pot ensuite comme dans notre jeunesse.

Elvire Torguet