Prendre en charge la douleur du drépanocytaire … · Equivalence : 1/6 à 1/10 de la morphine ......
Transcript of Prendre en charge la douleur du drépanocytaire … · Equivalence : 1/6 à 1/10 de la morphine ......
S
Prendre en charge la douleur en
fin de vie
Dr Bernard DEVALOIS
CH René Dubos Pontoise
Service Médecine Palliative et Douleur
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Mieux comprendre la douleur
S Rappels physiopathologies
S Les voies de la douleur
S Les mécanismes gébréant la douleur
S Les composantes de la douleur
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Douleur et souffrance
Être mal
Avoir mal
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Nociception : transmission de
l’information
Nerfs périphériques
Récepteurs nociceptifs
Stimulation
nociceptive
Moelle épinière
Thalamus
cortex
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Récepteurs nociceptifs
Stimulation
nociceptive
Thalamus
cortex
Contrôle de porte
Grosses fibres tact
Nociception : modulation de
l’information
N1
N2
Fibres finesA et C
Contrôle
descendant
Système opioïde endogène
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Dimension comportementale
Composante émotionnelle et
cognitive
Dimension émotionnelle
et cognitive
Dimension sensorielle
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Composante émotionnelle et
cognitive
Douleur :Composante sensorielle,
émotionnelle et cognitive +
Aspects comportementaux
Importance des phénomènes socio-
culturels …
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Effets d’une diminution de 50 % de
la composante sensorielle
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Des mécanismes différents
S Trop d’influx nociceptifs
S Dérèglements des mécanismes de contrôles
S Douleurs « sans substrats organiques »
Des traitements différents !
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Les messages à retenir
• La douleur concerne la personne dans son unicité.
• Différencier douleur et souffrance.
• Il existe plusieurs type de douleurs
• L’objectif de la prise en charge est d’aboutir à un niveau de douleur toléré
par le patient.
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Pourquoi évaluer systématiquement la douleur?
S La douleur est subjective, il n’y a pas de relation proportionnelle entre l’importance de la lésion et la douleur exprimée par le patient
S Il n’existe pas de marqueur spécifique de la douleur
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Échelle numérique (EN)
S Elle permet au patient de donner une note de 0 à 10 à sa
douleur
Échelle Visuelle Analogique (EVA)
Chez l’enfant Chez l’adulte
Non appliquée ni applicable en pratique clinique
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Échelle verbale simple (EVS)
S Elle est constituée de cinq catégories de descripteurs.
S Un score est affecté à chaque catégorie.
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Autres outils en seconde
intention
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Synthèse
S Toujours privilégier l’auto évaluation
S Echelle numérique est la plus utile
S Si impossible => Echelle Verbale Simple
ou Echelle des visages
S Si impossible Algoplus
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Médicaments de la
Douleur
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Règles OMS pour la douleur en cancérologie
« By the clock, by the mouth, by the ladder ! »
1986, pour les agents de santé en centre de santé primaire
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L’échelle de l’OMS
•Paracétamol
•Paracétamol +
morphiniques
faibles
•Morphine +
paracétamol
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Récepteurs nociceptifs
Stimulationnociceptive
Thalamus
cortex
Contrôle de porte
Grosses fibres tact
Intérêt de l’approche multimodale
N1
N2
Fibres finesA et C
Contrôledescendant
Récepteurs morphiniques
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Antalgiques périphériques
PARACETAMOL
Délai d’action : 20 à 40 min
Durée d’action 4 à 6 h A HEURES FIXES
Dose efficace : 1g
Dose maxi : 4 à 6 g
Métabolisme hépatique Toxicité aigue
Action aussi centrale/dose de charge
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Antalgiques périphériques
AAS (aspirine) : action antalgique et profil idem paracétamolmais effets secondaires +++
Anaphylaxie / Toxicité digestive / Toxicité hémato, etc …
Pas le choix de première intention comme antalgique
Par contre AINS (IV kétoprofen ou per os ibu) +++
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Choisir un morphinique de niveau II bof bof
Agonistes Agonistes partiels
Agonistes-antagonistes
• codéïne +++ dihydrocodéine (LP)
• tramadol (LP + LI)
• (pour mémoire) dextropropoxyphène
buprénorphine (Temgesic, Subutex)
nalbuphine (Nubain)
Effet plafond - Jamais d ’association avec des agonistes
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la codeine de moins en moins d’intérêt
En association avec le paracétamol
Déméthylation nécessaire (CP450) prodrogue
Dosage variable (optimum 20 à 30 mg)
Toutes les 4 à 6 heures
Equivalence : 1/6 à 1/10 de la morphine
Toujours prévenir la constipation +++
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Tramadol bof bof
Double effet:
Opioïde faible & monoaminergique
Intérêt ++ si composante neuropathique
Métabolisme hépatique nécessaire (M-tra)
Élimination rénale de M-tra (action opioïde)
Rapport d’équianalgésie : 1/6 à 1/10 MPO
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FORMES A LIBERATION PROLONGEE
FORMES A LIBERATION IMMEDIATE
FORME INJECTABLE
Bien utiliser le tramadol
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Le nefopam bof bof
Pas un antalgique périphérique ni un morphinique
Plutôt un co antalgique qu’un antalgique
Cible différente du paracétamol et des morphiniques
Marche aussi per os (buvable)
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Les morphiniques (ex niveau 3)
Morphine (per os, parenterale)
Oxycodone (Per os, parentérale)
Fentanyl
Pour mémoire méthadone, Hydromorphone (per os)
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Morphine & mort fine
Peur de la drogue
Peur de la mort
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Les effets secondaires de la morphine
Sédation (surdosage ?)
Nausées, vomissements ttt halopéridol
prurit, sueurs, sécheresse de bouche
rétention urinaire
toxicité neuro psychiatrique : hallucinations, myoclonies, … (accumulation)
Constipation quasi systématique
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Le surdosage de morphine
Seuil antalgique
Seuil sédatif
Seuil dépression respiratoire cliniqueFR Vt
Arrêt respiratoire
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A surveiller durant la titration
Fréquence respiratoire
Niveau de conscience
LA DOULEUR ++++
Oxymétrie = inutile hors patients naïfs de morphine
Naloxone = sécurité
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Les règles de bonne adminisration
Dose de base (heures fixes) et dose de secours (si douleurs notion intervalle de sécurité et dose maxi)
Adaptation des doses de base (et des doses de secours)
Pb de prescription et de délivrance en ville/a l’hopital
02/11/2015
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Un autre morphinique le fentanyl
Patch de fentanyl transdermique à savoir délai d’action + équi-analgésie
Citrate de fentanyl transmusqueux à savoir notion titration
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Oxycodone
Equianalgésie ½ per os 1 IV
Intérêt en switch pas en première intention
Attention pouvoir addictif +++
Pb +++ USA par mesusage/surdosage pour patients non K
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Bien comprendre équianalgésie
Entre voie administration (ex per os S/cut)
Entre molécule différentes (par ex codeinemorphine)
Avoir tableau à disposition +++
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Autres molécules à connaitre
AntiNMDA : gabapentine prégabaline
Antidépresseurs
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Traiter la douleur …pas seulement les médicaments !
La contre stimulation : toucher, massages, chaudAcupuncture…
Hypnose relaxation reflexologie etc ,,,
Attitude rassurante, bienveillante (« nous allons calmer très vite la douleur »)Ambiance calme, relaxante
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Pour aller plus loin dans la
prise en charge
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Compléter
Place des traitements anti neuropathiques classiques :
Antiépiléptiques : gabapentine prégabaline
Antidépresseurs (IRS, mixtes)
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Switcher …
Autres morphiniques oxycodone/fentanyl attention aux équianalgésie +++
Renforcer action anti NMDA :
Place méthadone
Place de la kétamine
Mise en œuvre en milieu hospitalier +++
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Equiper
Pompes PCA Intraveineux +++
Intérêt au domicile mais nécessité de bien connaitre le mode de prescription
Intérêt de la télétransmission
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Implanter
> 3 mois
Mise en place très spécifique
Un suivi spécialisé
Permet maintien à domicile avec suivi hospitalier
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Consolider / interrompre
Cimentoplastie
Alcoolisation (coeliaque)
Cryottt (petit bassin)
Cordotomie (douleur unilatérale)
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Appliquer
Forme d’interruption provisoire
Emplâtre d’AL
Patch capsaicine
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Stimuler …
TENS
NS cordonales
Cérébrales/corticales …
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Importance prise en charge globale
Place des CETD
Douleurs chroniques non cancéreuses
Douleurs cancéreuses : délai court de PEC
Composante cognitive et comportementale +++
Importance des répercussions psychique de la douleur.
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Importance d’un recours de proximité
Service Med Pall, Med Douleur et Coordination des Soins de support
Des consultations (douleurs chroniques, Soins de support)
Possibilité HDJ et hospitalisations courtes
Maitrise des techniques de « recours » directement ou dans certains cas en adressant les patients aux hyperspécialistes