APPROCHE DIAGNOSTIQUE EN PATHOLOGIETUMORALE.

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APPROCHE DIAGNOSTIQUE EN PATHOLOGIETUMORALE. Dr: M.SAOUD Mars 20

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APPROCHE DIAGNOSTIQUE EN PATHOLOGIETUMORALE.

Dr: M.SAOUD

Mars 20

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La première étape de l’analyse morphologique

d’une pièce opératoire est l’examen macroscopique

qui comprend sa description et sonéchantillonnage.

La pièce est pesée, mesurée et tranchée. Cet examen

va préciser la taille de la tumeur, sa forme (ronde,

étoilée), sa consistance, sa couleur et toutes ses

particularités (nécrose, hémorragie, cicatrice

centrale…).

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-Forme d’une tumeur :

Une lésion ronde fait penser à une

tumeur bénigne (exp. léiomyome utérin,

fibroadénome mammaire). La tumeur

pousse lentement et refoule le tissu

environnant en formant une pseudo

capsule ;

Une lésion étoilée fait plutôt évoquer

un cancer, qui infiltre et détruit les tissus

environnants.

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-Consistance d’une tumeur :

La consistance d’une tumeur dépend

de la présence et de l’abondance de

la stroma – réaction. Par exemple, le

carcinome canalaire du sein, le plus

fréquent, est induré car il est riche en

stroma fibroscléreux ; à l’inverse, le

carcinome colloïde du sein (riche en

mucus extra – cellulaire) est plutôt de

consistance molle

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Couleur d’une tumeur :

La coloration gris – ardoisé ou brun – noir

d’une tumeur doit faire penser à un

mélanome. Une tumeur du rein de couleur

jaune évoque un carcinome de Grawitz

(les cellules sont riches en graisses) ; par

contre, une tumeur du rein de couleur

beige

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PIÈCE DE MASTECTOMIE

Tumeur de 4,5CM DE

DIAMETRE SIEGE DE

REMANIEMENTS

NECROTIQUES

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L’ANALYSE MICROSCOPIQUE :

L’examen histologique standard se fait

sur des coupes colorées à l’hématoxyline

– éosine (HE). Le diagnostic d’une

tumeur et surtout la détermination de son

caractère malin reposent sur un certain

nombre de critères morphologiques assez

constamment retrouvés.

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Critères de malignité :

Les atypies cytonucléaires

(anaplasie) constituent un bon

critère. Mais attention aux

possibles modifications induites

par des virus et par une

radiothérapie.

Les mitoses renseignent sur le

caractère prolifératif. A priori,

plus il y a de mitoses, plus une

tumeur maligne est agressive

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CLASSIFICATIONDESTUMEURS

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Les diffrents types de

tumeurs

I.LES TUMEURS BENIGNES :

Caractères macroscopiques :

Ce sont des tumeurs circonscrites, bien limitées, nettement

séparés des tissus sains voisins, parfois entourées par une

capsule qui facilite leur exérèse chirurgicale.

Caractères microscopiques :

Les cellules tumorales présentent les mêmes

caractéristiques du tissu homologue.

Caractères évolutifs :

Elles ont une croissance lente, purement locale, elles ne

récidivent pas après l’exérèse chirurgicale. L’évolution

habituelle est favorable

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LES TUMEURS

MALIGNES : Cancer =

Karkinos « grec =

crabe »

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Caractères macroscopiques :

Elles sont mal limitées, non encapsulées, à contours

irréguliers. Elles détruisent l’organe dans lequel elles

prennent naissance et envahissent les organes de voisinage.

Elles sont le plus souvent remaniées par de l’hémorragie et

des foyers de nécrose.

Caractères microscopiques :

L’anisocytose (irrégularité de taille des cellules)

et l’anisocaryose (irrégularité de taille des noyaux)

sont toujours présents, très riche en vaisseaux

sanguins (néogenèse vasculaire), contribue dans

l’extension tumorale.

Caractères évolutifs :

Elles ont tendance à s’accroître rapidement, détruisent

les tissus voisins, elles ont tendance à récidiver après

chirurgie d’exérèse. Elles donnent des métastases à distance

par voies sanguine et lymphatique.

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TERMINOLOGIE – NOMENCLATURE

Cette classification est fondée sur

des bases morphologiques,

embryologiques et anatomo-

cliniques.

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I.Tumeurd’origine

mésenchymateuse :

Elles peuvent être bénignes ou

malignes, prennent le suffixe ome

pour les bénignes (exp. lipome) et le

suffixe sarcome pour les malignes

(liposarcome).

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Tumeurs d’origine épithéliale :

La dénomination est basée sur

l’histologie, l’histogenèse, l’aspect

macroscopique voir 02 éléments à la

fois, exp.

I.adénome : correspond à une

tumeur épithéliale qui présente une

architecture glandulaire ;

II.papillome : tumeur végétante du

revêtement cutané ;

III.carcinome : ou épithéliomas,

tumeur épithéliale maligne.

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EXTENSION METASTATIQUE:

Définition d’une métastase

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C’est une migration de cellules cancéreuses issues

d’une tumeur primitive depuis un organe (ou tissu)

jusqu’à un autre organe situé à distance,

reproduisant ainsi une lésion similaire

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Voies de dissémination des métastases :

Le transport des cellules malignes à distance peut se faire par

des voies diverses, les plus importantes sont :

I.La voie lymphatique : c’est la plus importante, elle est

suivie par la plupart des tumeurs épithéliales qui sont de

loin les plus fréquentes.

II.La voie sanguine : s’observe essentiellement dans les

sarcomes.

III.Le liquide céphalo-rachidien : le LCR véhicule

essentiellement des cellules malignes en provenance de

tumeurs nerveuses ou de leucémies.

IV.La voie des cavités séreuses : la dissémination par les

cavités pleurales, péricardique et péritonéale est le plus

souvent une variante de dissémination lymphatique.

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III/SITES METASTATIQUES:

L’observation clinique a montré que certaines

tumeurs métastasent vers des sites préférentiels. Il

s’agit d’une donnée importante permettant

l’évaluation d’un patient dont la tumeur primitive

est connue, ou bien la recherche d’un site primitif

lorsque la métastase est la première

manifestation du cancer

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Tumeurprimaire

Poumon (petites cellules)

Intestin

Sein

Prostate

Rein

Mélanome

Thyroïde

Site des métastases

Cerveaux, foie, surrénales, moelleosseuse

Foie, poumon

Os, cerveau, poumon,foie,surrénales

Os

Poumon, os, surrénales, foie

Foie, cerveau, intestin, peau

Os, poumon

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CLASSIFICATIONTNM:C’est une classification clinique éventuellement modifiée

par l’examen anapath :

La lettre « T» représente la tumeur primitive :

Tis : tumeur in situ ou carcinome intra épithélial.

Tx : renseignement insuffisants pour la classer.

T0 : tumeur indétectable.

T1 : petite taille non adhérente (< 3cm).

T2 : Taille moyenne (> 3cm), adhérence modérée.

T3 : grande taille, adhérence importante.

T4 : très grosse tumeur avec une adhérence très

importante.

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La lettre « N » représente les ganglions

(nodes) :

N0 : recherche de ganglions satellites

négative.

N1 : atteinte minime des ganglions

proximaux.

N2 : atteinte majeure des ganglions

proximaux.

N3 : atteinte des ganglions au-delà des

ganglions proximaux.

Nx : il n’est pas possible de statuer sur les

ganglions

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La lettre « M » représente les métastases: M0 : pas de métastase.

M1 : il existe une ou des métastases à distance.

Mx : renseignements insuffisants pour statuer sur

les métastases.

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CLASSIFICATIONHISTOLOGIQUE

Cette classification utilise le grading

histologique désigné par la lettre « G ».

G1 : tumeur bien différenciée.

G2 : tumeur moyennement

différenciée.

G3 : tumeur peu ou pasdifférenciée

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Il faut savoir qu,il existe d’autres

classifications, à savoir :

-Classification de la FIGO

(fédération internationale de

gynécologie et d’obstétrique) pour

les tumeurs de l’ovaire.

-Classification de Clarck pour les

mélanomes.

-Classification de Dukes pour les

tumeurs colo-rectales.

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Principes et techniques d’immunohistochimie

en pathologie

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L’immunohistochimie (IHC), introduite en anatomie

pathologique vers la fin des années 70, a pour but

d’identifier et de localiser une protéine dans un tissu

grâce à une réaction immunologique de type antigène –

anticorps.

Introduction:

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Les marquages immunohistochimiques sont réalisés le

plus souvent sur coupes en paraffine, en complément de

l’examen histologique standard, pour classer une tumeur

si l’histologie seule ne le permet pas et pour apporter

des informations complémentaires à visée pronostique

ou thérapeutique

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DEFINITIONS :

I.Antigènes (Ag) :

Les antigènes sont plus souvent des

molécules protéiques. Chaque Ag. est

constitué de plusieurs motifs antigéniques

– « les épitopes » - dont chacun est

reconnu par un anticorps, plus précisément

par une partie de celui-ci - « paratope ».

Il peut s’agir soit :

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1-de molécules normalement présentes,

exemple : Ag. de la peau normale (ils

sont la cible d’auto anticorps) ;

2-de molécules qui s’y déposent à la

suite d’un processus pathologique

(dirigés contre les Ag. normaux : auto-

antigènes), exemple : IG à complexe

immuns dirigés contre les antigènes

cutanés au cours des dermatoses auto-

immunes bulleuses

3-de molécules exogènes comme les

Ag. viraux, microbiens ou autres

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Anticorps :

Ce sont des glycoprotéines reconnaissant de façon

spécifique et avec une affinité élevée les antigènes contre

lesquels ils ont été produits. Ces anticorps peuvent être soit

:

Polyclonaux : ils sont obtenus par immunisation d’un animal (lapin

ou chèvre le plus souvent) par injection répétée de l’Ag. purifié. Leur

avidité pour l’antigène peut être faible.

Monoclonaux : ils sont sécrétés par un clone cellulaire immortalisé

résultant de la fusion d’une cellule myélomateuse avec un

lymphocyte B de l’animal immunisé par l’Ag. Les anticorps

monoclonaux présentent une affinité constante correspondant à leur

force de liaison à l’Ag.

Des centaines d’anticorps sont commercialisés par de

nombreuses firmes.

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Marqueurs :

lumière blanche, ultraviolette…)

Ce sont des substances visibles (en

qui

permettent de repérer le site de fixation de

l’anticorps sur l’Ag. recherché. Ces

marqueurs sont couplés de façon covalente à

une autre molécule (Ac. primaire ou

secondaire, protéine A).

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Un bon marqueur :I.doit être disponible sous forme purifiée ; II.ne doit pas altérer l’affinité de l’anticorps sur lequel il est fixé ;III.ne doit pas être présent dans le tissu à étudier ;

IV.doit être stable dans le temps.Les marqueurs les plus couramment

utilisés sont de type enzymatique.

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Il existe plusieurs techniques d’immunomarquage. Les

principes de ces techniques s’appuient sur plusieurs

étapes obéissant chacune à un protocole spécifique.

L’immunomarquage se pratique sur coupe de tissu étalée

sur lame de verre.

Techniques:

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Première étape :

Préparation des lames après

déparaffinage, les coupes subissent un

pré traitement : elles sont immergées

dans un tampon citrate à 0,01 M à PH 6

et chauffées au four à micro-onde.

Cette étape permet le démasquage

antigénique en augmentant la sensibilité

de la réaction IHC.

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Deuxième étape :

Elle correspond à la réaction antigène – anticorps.

Plusieurs techniques sont utilisées :

Technique directes : (utilise la fluorescéine).

Technique indirecte classique : se fait en

deux étapes en utilisant un anticorps

secondaire.

Technique amplificatrice : elle a une grande

sensibilité de détection des antigènes

recherchés. C’est la plus courante. Elle utilise le

complexe avidine-biotine (ABC).

Chaque molécule d’avidine possède 4 sitesde

fixation pour la biotine permettant l’amplification du

signal

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•Troisième étape :

C’est l’étape de la révélation qui

utilise le chromogène DAB

insoluble au solvant organique

permettant ainsi une bonne

contre-coloration par l’hémalun,

des lames ainsi que leur montage

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TECHNIQUE D’IMMUNOHISTOCHIMIE

Protéine HER2

DABAnticorps

secondaire

Complexe ABC

Anticorps primaire HER2

Membrane cellulaire

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RE:IMMUNOMARQUAGE INTENSE++ PRÉSENT DANS 80 DESCELLULESTUMORALES.

Vue microscopiqueGX40

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Vue microscopique

RP:IMMUNOMARQUAGEPOSITGIXF40PRÉSENTDANS90 DESCELLULES.

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RP:IMMUNOMARQUAGE INTENSE ++ TOUCHANT90 DESCELLULES TUMORALES :GX10

Vue microscopiqueGX10

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Expression forte Score : 3+

Marquage completet intense

Expression modérée

Score : 2+

Vérification du statut du gène/FISH

Critères d’interprétation des cas positifs

Faible niveau d’amplification

Fort niveaud’amplification

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Cas (+++)

Fort niveau d’amplification > 15 copies dugène

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