appreil glandulaire

13
IFOV Filière : Délégués médicaux L’APPAREIL GLANDULAIRE I- L’Introduction : Les cellules glandulaires sécrètent des substances spécifiques qu’elles déversent dans l’organisme. Cette sécrétion peut se faire soit dans: soit dans le milieu intérieur (sang, liquide interstitiel) = glandes endocrines. une cavité organique ou à l’extérieur = glandes exocrines mixtes A. Les glandes endocrines : les glandes endocrines à sécrétion interne, élaborent des substances transportées par le sang vers les organes récepteurs, qu’on appelle : hormones, Ex : -Thyroïde … - Hypophyse … - Hypothalamus … B. Les glandes exocrines : Exemple : - glandes salivaires : salive - testicules : spermatozoïdes - ovaires : ovules 53

Transcript of appreil glandulaire

Page 1: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

L’APPAREIL GLANDULAIREI- L’Introduction   : Les cellules glandulaires sécrètent des substances spécifiques qu’elles déversent dans l’organisme.Cette sécrétion peut se faire soit dans:

soit dans le milieu intérieur (sang, liquide interstitiel) = glandes endocrines.

une cavité organique ou à l’extérieur = glandes exocrines mixtes

A. Les glandes endocrines : les glandes endocrines à sécrétion interne,

élaborent des substances transportées par le sang vers les organes récepteurs, qu’on appelle : hormones,

Ex : -Thyroïde … - Hypophyse … - Hypothalamus …

B. Les glandes exocrines : Exemple : - glandes salivaires : salive - testicules : spermatozoïdes

- ovaires : ovules - glandes mammaires : lait - glandes sudoripares : sueur …

C. les glande mixtes: Lorsque la glande a (à la fois) une sécrétion endocrine et exocrine, Ex :- Pancréas : Insuline, glucagon et les Enzymes digestives

- Les ovaires : les ovules et les Hormones sexuelles féminines…

53

Page 2: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

II-La glande thyroïde   : a – l’ Anatomie :

- Située à la face antérieure du cou, plaqué contre la trachée, en dessous du cartilage du larynx,

- Elle est faite de 2 lobes réunis par un isthme lui donnant grossièrement la forme d’un ‘’H’’.

- Elle pèse entre 20 à 25g.b – l’Examen microscopique :

Il permet de mettre en évidence des vésicules, qui sécrètent à l’intérieur une substance colloïdale, particulièrement riche en iode, ‘’la thyroglobuline’’.

c – la Physiologie de la glande thyroïde : Elle a plusieurs rôles :

sur la croissance : action sur le cartilage de conjugaison sur la trophicité générale des tissus : poils, phanères, peau. sur le système génital : nécessaire au développement pubertaire de

l’adolescent. sur le métabolisme :

o hyperglycémiante o augmente le catabolisme protidiqueo augmente le taux des lipides sanguinso augmente le métabolisme de base et les échanges.

Action végétative : développement de l’intelligence Action sur le psychisme Action sur la régulation thermique Action sur le rythme cardiaque

d – le Contrôle : Le contrôle est essentiellement hormonal, soumis au contrôle de l’antéhypophyse par l’intermédiaire de la TSH (= tyréostimuline-hypophysaire).

III- L’Hypophyse   : Anatomie et physiologie :

Elle est formée de 3 lobes :antérieur, intermédiaire, postérieur

54

Page 3: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

Poids = 0,60g Elle est appendue par une tige à

la base du cerveau.a) l’Antéhypophyses : STH (hormone de croissance) Des stimulines : stimulent le fonctionnement d’un grand nombre de glandes endocrines.

Thyréostimuline : TSH ACTH : Corticostimulines Gonadostimulines : FSH (SomatoTrophic Hormon) et LH( Luthéinisante

hormone) Prolactine : entretien de la production du lait (la lactation)

b) Lobe intermédiaire : régule les hormones : les mélanostimulinesc) Lobe postérieur : hormone ocytocique hormone vasopressive ou ADH c’est une neurosécrétion produite par les

centres végétatifs de l’hypothalamus.Contrôle : l’hypophyse est soumise à l’influence de l’hypothalamus.

IV- Les glandes surrénales   : A – l’Anatomie : au nombre de 2, chacune d’elles surmonte un rein (3 – 1 cm ; 4 – 6gr), sur une coupe, chacune de ces glandes montre

55

Page 4: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

1 zone corticosurrénale 1 zone médullo-surrénale.

B – la Physiologie : 1) Cortico-surrénale : les hormones ont une action sur :– L’équilibre électrolytique : (minéralo-corticoïdes) = hormones de l’eau et du sel, exemple :

Aldostérone : contrôle l’absorption du sodium par les tubes urinaires. contrôle l’élimination du potassium

– Le métabolisme du sucre : glucocorticoïdes Cortisol ou hydrocortisome Corticostérone Action hyperglycémiante et anti-inflammatoire

– Hormone agissant comme un androgène : l’adrénostérone. (Stéroïde sexuel) 2) Médullo-surrénale : Les cathécolamines  - l’adrénaline 80 % et- la

noradrénaline 20 %C – le Contrôle :

Le contrôle des sécrétions cortico-surrénaliennes est essentiellement humorale, et le contrôle des sécrétions médullo-surrénales est essentiellement nerveux (sympathique).

V- Les glandes parathyroïdes   : parathormone A – L’Anatomie : elles sont au nombre de 4, elles sont disposées par paires à la face postérieure des lobes thyroïdiens (0,01 – 0,10gr) B – Le Rôle : elles sont indispensables à la vie. Elles régulent le métabolisme du calcium et du phosphore.Le manque de ses sécrétions entraine le syndrome de Tétanie, et au contraire, l’augmentation donne la maladie de Recklinghausen (calcification des organes et altérations osseuses). C – Le Contrôle : elle est fonction du taux du phosphore, et du calcium circulant.

56

Page 5: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

VI- L’hypothalamus   : Des cellules neurosécrétrices de l’hypothalamus présentent une activité

glandulaire. Les produits élaborés suivent les axones des neurones sécrétoires jusqu’à la neurohypophyse.VII- Le thymus   :

Il produit une hormone ‘’la tymosine’’ qui joue un rôle dans l’immunité. VIII- Le pancréas   :

C’est une glande à sécrétion mixte.a – la fonction exocrine : Voir cours sur l’appareil digestifb – la fonction endocrine : L’insuline : hormone hypoglycémiante Le glucagon : hormone hyperglycémiante

c- Le Contrôle :* Insuline : le pneumogastrique (X) est insulinosécréteur

*Humorale : action directe de la glycémie * Glucagon : contrôle par le taux du glucose circulant

IX- Les gonades   : Les testicules : glandes mixtes Les ovaires : glandes mixtes Contrôle : 1 – Les testicules : sont soumises au contrôle de l’antéhypophyse 2 – Les ovaires : a – antéhypophyse (FSH – LH)

b – l’hypothalamus qui contrôle l’antéhypophyse. c – stress nerveux divers

d – thyroïde e – les influences extrinsèques : mode de

vie,........etc

X- L’épiphyse cérébrale   : c’est une glande dont le rôle est mal connu. 

57

Page 6: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

LE DIABETE SUCREI – La Définition   :

Syndrome qui est caractérisé par une hyperglycémie, qui résulte de la sécrétion diminuée d’insuline et / ou de la diminution de son efficacité, , associé à des risques d’acidocétose diabétique, ou de coma hyperglycémique – hyperosmolaire non cétosique

Cause   : Génétiques, environnementales et physiopathologiques.II – La Classification et le diagnostic   : Diabète insulino-dépendant (DID)Diabète non insulino-dépendant (DNID) III – Le Diabète sucré non insulino-dépendant :DNID = Diabète sucré de type II A – la Fréquence : rare avant 40 ans, et sa fréquence augmente après 40 ans (80 % des diabétiques), Sexe : les femmes sont les plus atteintes. B – L’ Hérédité : Il faut souligner la prédominance des facteurs génétiques C – La Clinique :

le début est progressif découverte à l’occasion d’examen systématique à l’occasion des complications :

infectieuses, dégénératives (= macro-angiopathie ou micro-angiopathie : rétinopathie, ou néphropathie, neuropathie), grossesse compliquée. 

à l’occasion de signes fonctionnels ou généraux à type de polyurie, polydipsie, asthénie physique, psychique ou sexuelle, obésité.

58

Page 7: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

D – L’Evolution : Bien traité : l’évolution est favorable et les complications sont peu

fréquentes et plus tardives. Mal traité : le malade est exposé aux complications. Diabète méta pléthorique   : c’est un DNID, qui après plusieurs

années devient DID 

E – Le Traitement : a – Curatif :

régime hypoglucidique, hypocalorique, si obésité associée hypoglycémiants oraux : 2 types

sulfamides : chez le sujet de poids normal, ex : DAONIL 5, HEMIDAONIL 2,5 biguanides : chez le sujet obèse : ex : glucophage, b – préventif :

lutte contre les facteurs diabétogènes … dépistage précoce.

IV – Le Diabète insulino-dépendant : DID : diabète de type I : a – Les Caractéristiques :

20 % des diabétiques souvent avant 40 ansPrédominance juvénile amaigrissement Prédominance masculine acidocétose +++

b – La Clinique  et La para-clinique : Le début, est en règle générale rapide par des signes de carence insulinique : polyurie, polydipsie, amaigrissement malgré la polyphagie, asthénie physique, psychique, et sexuelle.

Confirmation du diabète : ▪ glycosurie +++ ▪ glycémie élevée

c – Les Complications : Métaboliques : acidocétoses, corps cétoniques +++ dans les urines = acétonurie.  d – L’ Evolution :

- bien traité : favorable et complications tardives- pas bien traité, l’évolution est mortelle par coma acidocétosique.

e – Le Traitement :

59

Page 8: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

Curatif : Régime hypoglucidique insulinothérapie : Plusieurs types d’insuline :

* insuline rapide : ex : Actrapid * insuline intermédiaire : ex : Mixtard * insuline retard : formes retards

Préventif : Dépistage précoce, lutte contre les facteurs diabétogènes…Caractères généraux des principaux types des cliniques de

diabète sucré «   DS   »

Caractère

DS insulinodépendant(DID / DS de type I)

DS non insulinodépendant( DNID DS de type II)

-Age de début -souvent< 30 ans -Le plus souvent > 30 ans-Obésité associée -Non -Très fréquentes-Apparition d’une acidocétose qui nécessite une insulinothérapie de contrôle

-Oui -Non

-Sécrétion d’insuline :-Taux plasmatique de l’insuline et du peptide C extrêmement faibles ou indétectables

-Taux d’insuline significatifs, mais variables qui sont faibles par rapport aux taux de glucose plasmatique et associés à une résistance à l’insuline

-Endogène -< 50 % -> 90 %

-Concordance gémellaire -Oui -Non

-Associé à des antigènes spécifiques HLA-D,Anticorps anticellules insulaires au moment du diagnostic

-Oui -Non

-Morphologie cellulaire des îlots-Insulte, perte sélective de la plupart des cellules B

-Ilots plus petits d’aspect normal ; dépôts amyloïdes (amyline) fréquents

60

Page 9: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

-Risques associés de rétinopathie, de neuropathie et d’athérosclérose coronarienne et vasculaire périphérique dans la plupart des populations occidentales

-Oui - Oui

- Hyperglycémie répond aux sulphonylurées - Non - Oui, initialement chez de

nombreux patients

L’HYPERTHYROIDIEI – La Définition   : L’hyperthyroïdie est un syndrome résultant de l’excès d’hormones thyroïdiennes actives dans l’organisme, exemple type : maladie de BASEDOW. II – Le Diagnostic positif   : A – Les Signes cliniques : a – Les signes majeurs : ils sont beaucoup plus importants chez les femmes que chez les hommes

une tachycardie régulière, et permanente (>120/mn) un éréthysme cardio-vasculaire une dyspnée d’efforts parfois un amaigrissement malgré la polyphagie goitre diffus

b – Les signes secondaires : l’asthénie, l’ amyotrophie (signe du Tabouret) la polydipsie la thermophobie avec mains chaudes, et moites le tremblement des extrémités, majorées par l’émotion une diarrhée une irritabilité, et une émotivité, agitation signes oculaires ( par effet paralysant de T4 sur les muscles de l’œil) exophtalmie vraie rétraction de la paupière photophobie : larmoiements + brûlures à la lumière

B – La Biologie : TSH et T4 libère

61

Page 10: appreil glandulaire

IFOV Filière : Délégués médicaux

III – Le Traitement   : ▪ repos ▪ ß bloquant▪ anti-thyroïdiens de synthèse ▪Iode à dose thérapeutique▪ traitement chirurgical, si necessaire.

L’HYPOTHYROÏDIEI – La définition   : C’est la diminution de la synthèse des hormones thyroïdiennes par destruction, ou blocage de la glande thyroïde. 

II – la clinique   : Peut être primitive ou secondaire.

1- Le syndrome cutanéo-muqueux : MYXOEDEMEa – l’infiltration des téguments : visage arrondi, paupières épaissies, nez élargi, lèvres épaisses, rides profondes.b – l’infiltration des muqueuses : Macroglossie, raucité de la voix, Hypoacousie. c – l’atteinte des phanères :

Cheveux rares et secs Diminution de la pilosité axillaire et pubienne Ongles striés et cassants Perte de la queue des sourcils Peau sèche

2- Les signes neuro-psychiques : Baisse de la mémoire Troubles du sommeil et de l’humeur Apathie et immobilité

3- Les autres signes : Constipation, impuissance sexuelle, troubles menstruels. 

III – le traitement   :   Extraits thyroïdiens, ou hormones pures (thyroxine, tryodothyronine)

62