Ap géni l'H

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1 ANATOMIE DE L’APPAREIL GÉNITAL MASCULIN • Pr. THAY KEA • PHARMACOLOGIE • DERMATO-VENEROLOGIE • Sémiologie médicale, PCEM3.

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ANATOMIE DE L’APPAREIL GÉNITAL MASCULIN

• Pr. THAY KEA

• PHARMACOLOGIE

• DERMATO-VENEROLOGIE

• Sémiologie médicale, PCEM3.

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1 – Titre de la leçon : 2 – Objectifs de la leçon : pour comprendre:• Les testicules: les gonades mâles • Les voies spermatiques• Les enveloppes du testicule• La verge• Les glandes annexés: la prostate et les

glandes de Cowper.3 – Contenu de la leçon :4 – Méthode d’enseignement : Lecture et

expliquée.

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5 – Résumé de la leçon :

• Les testicules: les gonades mâles (gonê = semence)

• Les voies spermatiques

• Les enveloppes du testicule

• La verge

• Les glandes annexés: la prostate et les glandes de Cowper.

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6 – Méthode d’évaluation : Questionnaires à la fin du cours.

7 – Matériel d’enseignement : Power point, figures, LCD projecteur.

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APPAREIL GÉNITAL DE L’HOMME

• les testicules,

• les voies spermatiques,

• les enveloppes du testicule,

• la verge,

• les glandes annexées (la prostate et les glandes de Cowper).

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APPAREIL GÉNITAL MASCULIN

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APPAREIL GÉNITAL MASCULIN

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LES TESTICULES

• Les testicules, au nombre de deux.

• Il sont les organes producteurs des spermatozoïdes.

• Ils sont aussi des glandes à sécrétion interne.

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SITUATION

• Les testicules sont placés au-dessous de la verge, dans les bourses.

• Le gauche descend généralement un peu plus bas que le droit.

• Au début de leur évolution, les testicules sont placés de chaque côté de la colonne vertébrale, à la hauteur des reins.

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• Peu à peu, ils s’abaissent et se rapprochent de la région inguinale. Ensuite ils sortent de la cavité abdominale à travers le canal inguinal, et pénètrent dans les bourses, où ils sont normalement placés à la naissance.

• Les testicules s’arrêtent parfois au cours de leur migration, soit dans la cavité abdominale, soit dans le canal inguinal soit à l’orifice externe de ce canal.

• Cette ectopie du testicule, peut être unilatérale ou bilatérale.

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FORME, ORIENTATION, DIMENSIONS.

• Forme ovoïde, aplati transversalement et dont le grand axe est oblique de haut en bas et d’avant en arrière.

• Leur volume et leur poids sont soumis à d’importantes variations individuelles.

• Un testicule pèse en moyenne 20g:

– de 4 à 5cm de longueur,

– 2,5cm d’épaisseur et 3cm de hauteur.

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• La surface du testicule est lisse, polie, brillante, partout où sa surface est recouverte par la séreuse vaginale.

• Sa couleur est d’un blanc tirant un peu sur le bleu.

• Sa consistance, due à la grande tension de son enveloppe, est très ferme. On l’a comparée à celle du globe oculaire.

COULEUR ET CONSISTANCE

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CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS

Chaque testicule présente: 2 faces (interne, externe); 2 bords (supérieur, inférieur) et 2 extrémités (antérieure, postérieure).

• La face interne, convexe, est recouverte dans la plus grande partie de son étendue par la séreuse vaginale, sauf en arrière, près du bord supérieur du testicule.

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Testicule et épididyme: vue entéro-interne / vue latérale externe

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• La face externe, également convexe, est en rapport avec l’épididyme en haut, le long du bord supérieur du testicule. Elle est unie à la tête et à la queue de l’épididyme, tandis qu’elle est séparée du corps de cet organe par un prolongement de la vaginale appelé cul-de-sac inter-épididymo-testiculaire. Partout ailleurs, cette face est tapissée par la séreuse.

CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS

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• Le bord supérieur ou antéro-supérieur, légèrement convexe, est en rapport avec l’épididyme et avec les vaisseaux du cordon; ceux-ci abordent le testicule par son bord supérieur en dedans de l’épididyme et en arrière de la tête de cet organe.

• Le bord inférieur ou postéro-inférieur est convexe, libre et en rapport dans toute son étendue avec la séreuse vaginale.

CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS.

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• L’extrémité antérieure est surmontée par la tête de l’épididyme. Le feuillet viscéral de la vaginale qui recouvre l’extrémité supérieure du testicule passe directement sur la tête de l’épididyme. Un sillon peu marqué indique la limite entre les deux organes.

CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS

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• Un petit corps ovoïde, appelé hydatide sessile de Morgagni, est appendu à cette extrémité, ou bien s’attache dans le sillon qui sépare le testicule de la tête de l’épididyme. C’est un vestige de l’extrémité supérieure du canal de Műller.

CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS.

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• L’extrémité postérieure est en dehors de la vaginale et donne insertion au ligament scrotal. Ce ligament est un faisceau de fibres conjonctives, élastiques et musculaires lisses, qui s’étend de l’extrémité postérieure du testicule et de l’épididyme à la face profonde du scrotum. C’est ce ligament qui fixe le testicule au fond des bourses. Il soulève un repli de la vaginale, qui est placé sur le prolongement du bord antéro-inférieur du testicule.

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CONSTITUTION ANATOMIQUE.

• Une coupe verticale montre que cet organe est entouré d’une membrane: albuginée.

• L’albuginée est résistante, inextensible. Sa couleur blanche bleuâtre, qui a fait comparer l’albuginée à la sclérotique.

• Son épaisseur, qui est en moyenne de 1mm, augmente le long du bord supérieur du testicule, surtout dans la moitié antérieure de ce bord, où elle présente un très gros épaississement appelé corps d’Highmore.

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CONSTITUTION ANATOMIQUE

• Vu en coupe verticale, antéro-postérieure ou frontale, le corps d’Highmore est triangulaire. La base, supérieure, s’étale sur le bord supérieur du testicule, en regard de l’épididyme; le sommet s’enfonce comme un coin dans l’épaisseur du testicule.

• Des vaisseaux et de nombreux canalicules appartenant aux voies spermatiques le parcourent en tous sens.

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• Du sommet et des faces latérales du corps d’Highmore se détachent de nombreuses cloisons qui vont en divergeant jusqu’à la face profonde de l’albuginée et divisent le testicule en de petites masses appelées lobules.

CONSTITUTION ANATOMIQUE

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• Les lobules, de forme pyramidale ou conique, au nombre de 250 à 300 (Sappey), sont essentiellement constitués par les canalicules séminipares. La longueur de ces canalicules, qui sont très flexueux, varie entre 0,30m et 1,75m (Sappey); leur nombre dans chaque lobule varie de un à quatre. Ils sont anastomosés entre eux.

CONSTITUTION ANATOMIQUE

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VOIES SPERMATIQUES

• Sont les voies d’excrétion du sperme testiculaire; elles s’étendent des canalicules séminipares à l’urètre.

• Ces voies se composent de plusieurs segments qui sont : les tubes droits, le rete testis ou réseau testiculaire, les cônes efférents, le canal épididymaire, le canal déférent, les vésicules séminales et les canaux éjaculateurs.

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TUBES DROITS

• Les tubes droits sont les canaux excréteurs des lobules.

• Les canalicules séminipares d’un même lobule se réunissent en un seul conduit collecteur, court, étroit et rectiligne, qui occupe l’extrémité supérieure du lobule; ce conduit est un tube droit. Il existe autant de tubes droits que de lobules.

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RETE TESTIS

• Les tubes droits se jettent dans un réseau de canaux anastomosés, creusés dans la partie inférieure du corps d’Highmore. Les mailles de ce réseau, appelé rete testis ou réseau testiculaire, ou réseau de Haller, sont irrégulières, mais allongées, surtout d’avant en arrière; elles s’entrecroisent avec les vaisseaux qui traversent le corps d’Highmore.

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CANAUX OU CONES EFFÉRENTS

• Le réseau testiculaire est uni à l’épididyme par de fins canaux placés les uns derrière les autres et appelés canaux ou cônes efférents. Cette dernière dénomination est due à ce que chacun de ces canaux se pelotonne sur lui-même de manière à former une petite masse allongée, conique, dont la largeur croît graduellement à mesure que le canal s’éloigne du testicule.

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CANAUX OU CONES EFFÉRENTS

• Les cônes efférents sont au nombre de neuf à douze. Leur longueur mesure environ 15mm, tandis que celle du canal qui les constitue est en moyenne de 15cm.

• Le cône efférent le plus antérieur se continue avec l’extrémité antérieure du canal épididymaire. Les autres s’abouche dans ce canal, successivement l’un derrière l’autre, le long de la tête de l’épididyme.

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ÉPIDIDYME: SITUATION.

• L’épididyme est un organe allongé d’avant en arrière, placé sur le testicule à la manière d’un « cimier de casque ».

• Il est couché sur le bord postéro-supérieur du testicule et sur la partie attenante de la face externe de cet organe. Aussi l’épididyme n’est pas rectiligne et décrit une courbe dont la concavité antéro-inférieure s’adapte à la convexité du testicule.

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Testicule et épididyme: vue entéro-interne / vue latérale externe

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FORME ET DIMENSIONS

• 3 parties: une partie antérieure renflée la tête; une partie moyenne, le corps; enfin une extrémité postérieure, la queue.

• Il mesure 5cm de longueur. Sa hauteur et sa largeur atteignent 10 à 12mm a/n de la tête. Sa largeur, à peu près la même tout le long du corps et de la queue, mesure environ1cm.

• Son épaisseur, diminue d’avant en arrière; elle est de 5mm à la partie moyenne du corps et de 3mmseulement à l’extrémité postérieure.

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• l’épididyme mesure 5cm de longueur.

• Sa hauteur et sa largeur atteignent 10 à 12mm au niveau de la tête. Sa largeur, à peu près la même tout le long du corps et de la queue, mesure environ 1cm.

• Son épaisseur, au contraire, diminue notablement d’avant en arrière; elle est de 5mm à la partie moyenne du corps et de 3mm seulement à l’extrémité postérieure.

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CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS.

• La tête est volumineuse et arrondie. Sa face inférieure repose sur la partie antérieure du testicule et lui est unie par les canaux efférents, par du tissu cellulo-fibreux et par la vaginale.

• Le feuillet viscéral de la vaginale recouvre en effet la tête de l’épididyme en avant et sur les côtés et se continue en bas sur le testicule, en haut sur le cordon (fig. 356, A et 357).

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CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS.

• De l’extrémité antérieure de la tête de l’épididyme se détache parfois un petit organe étroit à son origine, renflé à son extrémité libre qui est fermée en cul-de-sac; c’est l’hydatide pédiculée de Morgagni. II s’agit là d’un débris embryonnaire, vestige de l’extrémité supérieure du canal de Wolff.

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CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS.

• Le corps est prismatique triangulaire (fig. 356B). - Sa face supéro-externe, convexe, est recouverte par la vaginale. Sa face interne répond aux vaisseaux du cordon qui la croisent. Enfin sa face inférieure, concave, est tapissée par la séreuse et séparée du testicule par un prolongement de la cavité vaginale, appelé cul-de-sac ou fossette interépididymo-testiculaire (voir : Enveloppes du testicule).

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CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS.

• La queue de l’épididyme est aplatie de haut en bas. Sa face supérieure est en rapport en dehors avec la vaginale. Elle est recouverte en dedans par les éléments du cordon (fig. 356 C). Sa face inférieure est unie au testicule par du tissu fibreux. Son extrémité postérieure, située en dehors de la vaginale, se continue avec le canal déférent et forme avec lui un angle aigu ouvert en avant. De plus, comme le testicule, elle est reliée au scrotum par le ligament scrotal.

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CONSTITUTION ANATOMIQUE.

• L’épididyme est constitué par un conduit très flexueux, plusieurs fois pelotonné sur lui-même. Déroulé, ce canal mesure environ 6m de long. Son calibre est en ~ 0,3mm.

• C’est dans la partie antérieure du canal et a/n de la tête de l’organe que le canal épididymaire reçoit les canaux ou cônes efférents (fig. 355).

• Les flexuosités du canal sont unies par du tissu conjonctif très serré. Ce tissu forme à la surface de l’organe une enveloppe fibreuse, mince mais résistante, appelée albuginée épididymaire.

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CANAL DÉFÉRENT

• Le canal déférent commence à la queue de l’épididymaire et finit au point de jonction de la vésicule séminale et du canal éjaculateur. Ce point de jonction se trouve au fond de la dépression qui sépare, sur la base de la prostate, les commissures pré et rétro-séminales.

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FORME ET CONSISTANCE.

• C’est un conduit régulièrement cylindrique, sauf, cependant, au voisinage de sa terminaison, où son calibre augmente, en même temps que sa surface devient irrégulière et se couvre de bosselures. Ce dernier segment est appelé ampoule du canal déférent.

• Le canal déférent est dur au toucher, ce qui permet de le reconnaître aisément parmi les autres éléments du cordon spermatique. Sa consistance, très ferme, est due à la grande épaisseur de sa paroi.

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DIMENSIONS

• Sa longueur en moyenne 40cm. Son diamètre est d’environ 2mm; mais la lumière du conduit ne dépasse pas 0,5mm. Le long de l’ampoule, le diamètre du canal devient deux ou trois fois plus grand. La lumière du conduit présente dans cette région des dépressions et des diverticules qui répondent aux bosselures de la surface extérieure.

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TRAJET ET RAPPORTS

• Nous distinguerons au canal déférent cinq portions : épididymo-testiculaire, funiculaire, inguinale, iliaque et pelvienne.

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1°Portion épididymo-testiculaire.

• De la queue de l’épididyme, où il fait suite au canal épididymaire, le canal déférent, légèrement flexueux, se dirige en haut et en avant sur le bord supérieur du testicule et le long de la face interne de l’épididyme, jusqu’à la partie antérieure du corps de cet organe. Il est séparé de l’épididyme par des veines spermatiques du plexus postérieur.

• Dans cette partie de son parcours, le canal n’est en aucun point recouvert par la vaginale.

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2°Portion funiculaire.

• En arrivant à la partie antérieure du corps de l’épididyme, le canal déférent se coude et monte verticalement jusqu’à l’orifice externe du canal inguinal. Dans ce trajet, le canal est contenu dans le pédicule des bourses et fait partie du cordon spermatique.

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Cordon spermatique

• On donne le nom de cordon spermatique au pédicule qui suspend le testicule et l’épididyme. Contenu à l’intérieur de la tunique fibreuse des bourses, le cordon spermatique se compose de tous les éléments qui vont au testicule et à l’épididyme ou qui en viennent.

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Cordon spermatique

• Ces éléments sont : le canal déférent, les artères spermatique et déférentielle, les filets nerveux qui accompagnent ces artères et ce canal, les plexus veineux spermatiques antérieur et postérieur, des vaisseaux lymphatiques et le ligament de Cloquet.

• En avant du canal déférent, on voit le volumineux plexus veineux spermatique antérieur et l’artère spermatique.

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Le plexus spermatique antérieur

• occupe toute la portion antérieure du cordon et refoule le canal déférent dans la moitié postérieure. C’est ce plexus qui, plus haut, donne naissance aux veines spermatiques.

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L’artère spermatique

• est placée soit entre les vaisseaux de ce plexus, soit en arrière d’eux. Dans ce dernier cas, l’artère descend en avant et très près du canal déférent. En arrière du canal déférent se trouve le plexus veineux spermatique postérieur. Celui-ci est beaucoup moins volumineux que le précédent. Il est formé seulement de deux à trois vaisseaux.

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L’artère déférentielle

• court le long du canal déférent.

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Le ligament de Cloquet

• qui résulte de l’oblitération du canal vagino-péritonéal, est placé en avant du canal déférent.

• De nombreux vaisseaux lymphatiques accompagnent les veines, ils sont, pour la plupart, plus superficiels que celles-ci et cheminent à la surface des plexus spermatiques.

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Le ligament de Cloquet

• Tous ces éléments sont unis par un tissu cellulo-graisseux peu dense, qui permettrait de les dissocier aisément s’ils n’étaient étroitement maintenus groupés par les nombreuses anastomoses qui unissent entre elles les veines des deux plexus.

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3o Portion inguinale

• Au-dessus des bourses, le canal déférent pénètre dans le canal inguinal par son orifice superficiel et le parcourt dans toute son étendue. Il présente dans ce canal des rapports avec les éléments du cordon, identiques à ceux de la portion funiculaire. Il est de plus en rapport avec le rameau génital de l’abdomino-génital qui descend en avant du cordon avec le rameau génital du génito-crural et l’artère funiculaire qui descend en arrière.

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4o Portion iliaque

• Arrivés à l’orifice profond du canal inguinal, les éléments du cordon spermatique se séparent les uns des autres (fig. 357 et 363). Tandis que les vaisseaux du plexus spermatique antérieur montent vers la paroi abdominale postérieure et que ceux du plexus postérieur se jettent dans la veine épigastrique, le canal déférent, accompagné de l’artère déférentielle, se dirige vers la cavité pelvienne, sous le péritoine.

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4o Portion iliaque

• Il franchit les vaisseaux épigastriques en passant au-dessus d’eux et en décrivant une courbe dont la concavité inférieure s’oppose à la courbe concave en haut de l’artère épigastrique.

• Il croise ensuite les vaisseaux iliaques externes en passant sur leur face interne et descend dans la cavité pelvienne.

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5° Portion pelvienne

• Elle comprend deux segments principaux : l’un, latéro-vésical, l’autre, rétro-vésical.

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- Segment latéro-vésical.

• Quand la vessie est vide, le canal déférent descend dans la cavité pelvienne, obliquement en bas et en arrière, appliqué par le péritoine sur la paroi latérale du pelvis jusqu’à l’extrémité postérieure du bord latéral de la vessie.

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- Segment latéro-vésical.

• Son revêtement péritonéal lui adhère au point que, si l’on soulève le péritoine, celui-ci entraîne le canal avec lui. Dans ce trajet pariétal, le canal passe d’abord en dedans des vaisseaux et nerfs obturateurs, puis au-dessus de l’artère ombilicale.

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- Segment latéro-vésical

• Quand la vessie se distend, ses parois latérales se recouvrent du péritoine pariétal qu’elles soulèvent; elles entraînent, avec le péritoine, l’artère ombilicale et le canal déférent qui adhère au péritoine. Ainsi le canal s’accole à la paroi latérale de la vessie, sur laquelle il croise l’artère ombilicale de bas en haut, d’avant en arrière et en dehors en dedans.

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- Segment latéro-vésical

• Arrivé à l’extrémité postérieure du bord latéral de la vessie le canal défèrent passe en avant et au-dessus de l’uretère, ensuite il se coude et se porte obliquement en bas, en dedans et en avant, accolé à la paroi postérieure et inférieure de la vessie jusqu à la base de la prostate.

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- Segment rétro-vésical

• C’est ce segment du canal déférent, sinueux, bosselé, augmenté de calibre, qui porte le nom d’ampoule du canal déférent.

• Sur la paroi vésicale postérieure, les rapports du canal déférent avec la vessie distendue sont à peu près les mêmes que ceux qu’il présente avec la vessie vide.

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- Segment rétro-vésical

• Dans leur trajet rétro-vésical, les canaux déférents sont d’abord appliqués sur la vessie par le péritoine, qui les recouvre en arrière sur une partie de leur étendue. Plus bas ils sont compris dans l’épaisseur d’une lame faite de tissu cellulo-fibreux et musculaire lisse, c’est la membrane ou aponévrose prostato-péritonéale de Denonvillers; elle est ainsi appelée parce qu’elle s’étend du cul-de-sac péritonéal vésico-rectal au périnée en passant en arrière de la prostate.

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- Segment rétro-vésical

• L’aponévrose de Denonvillers est uniquement formée, à l’origine, par les fascias d’accolement qui résultent de la soudure des feuillets limitant les culs-de-sac péritonéaux pré-séminal et rétro-séminal (voir : Péritoine). Elle s’épaissit ensuite par adjonction de tissu cellulo-fibreux et musculaire lisse. L’aponévrose prostato-péritonéale contient également de nombreuses veines du plexus veineux séminal.

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- Segment rétro-vésical

• C’est par l’intermédiaire du cul-de-sac péritonéal de Douglas en haut et de l’aponévrose de Denonvillers en bas que l’ampoule du canal déférent est en rapport : en avant avec le bas-fond de la vessie, en arrière avec le rectum, en dehors avec les vésicules séminales, en dedans avec le canal déférent du côté opposé.

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- Segment rétro-vésical

• Comme les canaux déférents descendent en convergeant ils limitent entre eux un espace triangulaire, le triangle interdéférentiel, dont la base est en haut et le sommet en bas, à la prostate, où les deux canaux sont contigus.

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VÉSICULES SÉMINALES

• Les vésicules séminales sont deux réservoirs membraneux dans lesquels s’accumule le sperme dans l’intervalle des éjaculations.

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SITUATION ET DIRECTION

• Chacune d’elles est branchée sur l’extrémité terminale de l’un des canaux déférents et s’étend en dehors de lui, entre la vessie et le rectum suivant une direction oblique en dehors, en arrière et un peu en haut.

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FORME ET DIMENSIONS

• Les vésicules séminales sont des organes allongés aplatis de haut en bas et d’avant en arrière et bosselés sur toute leur surface. Leur diamètre, d’abord très étroit, augmente de leur origine sur le canal déférent, jusqu’à leur extrémité terminale. Aussi l’on peut distinguer à chaque vésicule :

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FORME ET DIMENSIONS

1° une extrémité antéro-interne, le col, la vésicule s’unit au canal déférent;

2° une extrémité postéro-externe, arrondie, appelée fond;

3° enfin, une partie moyenne, ou corps, comprise entre les deux extrémités.La longueur des vésicules chez l’adulte est de 5 à 6cm ; leur épaisseur est de 5mm ; leur plus grande largeur mesure en moyenne 15mm.

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RAPPORTS.

• Les vésicules séminales sont situées, comme les canaux déférents, dans l’épaisseur de l’aponévrose prostato-péritonéale, qui est, par suite, divisée, le long de ces organes, en deux lames, l’une, antérieure, l’autre, postérieure; celle-ci est toujours plus épaisse que celle-là. Les rapports des vésicules avec les organes voisins se font donc par l’intermédiaire de cette aponévrose.

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RAPPORTS

• La face antéro-supérieure des vésicules répond à la face postéro-inférieure de la vessie, dont elle peut être très facilement séparée. Quand la vessie est vide, les vésicules débordent le réservoir vésical et se déjettent en dehors et en arrière de lui.

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RAPPORTS

• La face postéro-inférieure est accolée au rectum, mais ne lui adhère pas. A ce sujet, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que l’aponévrose prostato-péritonéale, dans laquelle sont contenues les vésicules séminales, représente la partie antérieure de la gaine fibreuse du rectum.

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RAPPORTS

• Le bord interne ou supérieur longe l’ampoule du canal déférent.

• Le bord externe ou inférieur est entouré par les veines des plexus séminal et vésico-prostatique. Il est uni par l’aponévrose prostato-péritonéale à la gaine hypogastrique qui forme, de chaque côté, l’aponévrose sacro-recto-génito-pubienne.

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RAPPORTS

• Le col étroit, est enfoui avec la terminaison du canal déférent dans la base de la prostate. Il s’unit à angle très aigu à la portion terminale du canal déférent et se continue par le canal éjaculateur.

• Le fond, enfin, est coiffé par le péritoine et répond en avant à la terminaison de l’uretère.

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CONSTITUTION ET CONFORMATION INTÉRIEURE

• Si, par une dissection attentive, on sectionne le tissu conjonctif séparant les bosselures des unes des autres, on reconnaît que la vésicule séminale est un canal tortueux, infléchi sur lui-même. La coudure principale siège au fond de la vésicule, de telle sorte que, dans son ensemble, ce canal disséqué comprend deux segments l’un, interne, en continuité en bas avec le canal éjaculateur, l’autre, externe, dont l’extrémité inférieure est libre.

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CONSTITUTION ET CONFORMATION INTÉRIEURE

• Ce tube, déroulé, mesure environ le double de la longueur apparente de la vésicule séminale. Son calibre est très irrégulier et sa surface est partout recouverte de bosselures ou de prolongements plus ou moins longs.

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CONSTITUTION ET CONFORMATION INTÉRIEURE

• La cavité vésiculaire présente mais en sens inverse, les mêmes irrégularités que la surface externe. Aux saillies répondent des dépressions de profondeur variable.

• L’épaisseur des parois est assez grande; elle est cependant un peu moindre que celle des canaux déférents.

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CANAUX ÉJACULATEURS

• Les canaux éjaculateurs s’étendent de la terminaison des canaux déférents et de l’origine des vésicules séminales à la portion prostatique de l’urètre.

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DIMENSIONS

• Les canaux éjaculateurs ont en moyenne 2,5cm de long. Leur calibre diminue graduellement de haut en bas. Ils sont en effet coniques et le diamètre de leur lumière, qui mesure à la base du cône 1 à 2mm, ne dépasse pas 0,5mm à leur terminaison dans l’urètre. Leur paroi est mince.

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TRAJET ET RAPPORTS

• Chacun des canaux éjaculateurs commence par une extrémité évasée qui fait suite au confluent du canal déférent et du col de la vésicule séminale.

• De là le conduit se porte obliquement en bas et en avant, à travers la prostate, et se termine sur le veru montanum, à côté de l’orifice de l’utricule prostatique.

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TRAJET ET RAPPORTS

• Les 2 canaux éjaculateurs sont contenus dans tout leur trajet dans l’épaisseur de la prostate et entourés de tissu conjonctif si riche en vaisseaux veineux qu’on le décrit souvent sous le nom de tissu caverneux. Ils sont d’abord accolés l’un à l’autre sur la ligne médiane, puis ils rencontrent l’utricule prostatique près du veru montanum, s’écartent alors l’un de l’autre et descendent sur les côtés de ce diverticule.

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Vaisseaux et nerfs du testicule et des voies

spermatiques.

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ARTÈRES

• Le testicule est irrigué par l’artère spermatique; l’épididyme, par cette même artère et par la déférentielle; le canal déférent, par l’artère déférentielle; l’ampoule du canal déférent, les vésicules séminales et les canaux éjaculateurs, par l’artère vésicale inférieure, la prostatique, l’hémorroïdale moyenne et par les branches vésiculaire et déférentielle de la vésiculo-déférentielle.

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a) L’artère spermatique

• L’artère descend dans les bourses, au milieu ou en arrière des veines du plexus spermatique antérieur. Elle se divise à la hauteur ou au voisinage de l’épididyme en branche épididymaire et branche testiculaire.

- La branche épididymaire longe l’épididyme de la tête à la queue, ou elle s’anastomose avec les artères déférentielle et funiculaire.

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a) L’artère spermatique - La branche testiculaire

• descend jusqu’au bord supérieur du testicule en croisant la face interne de l’épididyme. Elle s’engage aussitôt dans l’albuginée testiculaire et se divise peu après en 2 branches secondaires ou terminales, l’une, interne, l’autre, externe. Ces 2 branches vont en cheminant dont l’épaisseur de l’albuginée, l’une sur la face interne, l’autre sur la face externe du testicule et vascularisent une moitié sagittale du testicule (Alexandre).

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a) L’artère spermatique- La branche testiculaire

• Chacune de « ces artères des faces » se porte d’abord en arrière, s’infléchit à quelque distance de l’extrémité postérieure du testicule et remonte enfin le long du bord antéro-inférieur de l’organe jusqu’à son extrémité antérieure (Grégoire et Tourneix).

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a) L’artère spermatique - La branche testiculaire

• Les artères des faces donnent des rameaux superficiels qui cheminent dans l’albuginée. De ces rameaux enfin partent des ramuscules interlobulaires qui montent dans les cloisons interlobulaires. Les uns, courts, s’épuisent dans les lobules voisins; d’autres, longs, gagnent le corps d’Highmore et se terminent soit en s’anastomosant entre eux, soit dans les lobules voisins, qu’ils atteignent par un trajet récurrent.

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b) L’artère déférentielle

• branche de la vésiculo-déférentielle, est accolée au canal déférent sur tout son parcours et s’anastomose à l’extrémité postérieure du testicule avec la branche épididymaire de la spermatique, parfois avec un rameau de sa branche testiculaire (Grégoire et Tourneix).

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c) L’artère funiculaire

• S’anastomose elle aussi assez souvent à sa terminaison, par de très fines ramifications, avec les artères spermatique et déférentielle.

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d) La branche vésiculaire

• de la vésiculo-déférentielle, les artères prostatique, vésicale inférieure et hémorroïdale moyenne, contribuent d’une manière très variée à la vascularisation des vésicules séminales, de la partie ampullaire du canal déférent et des canaux éjaculateurs.

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VEINES

• Les veines du testicule et de la partie antérieure de l’épididyme constituent le groupe veineux antérieur ou plexus spermatique antérieur du cordon spermatique.

• Les veines de la partie postérieure de l’épididyme forment le groupe veineux postérieur ou plexus spermatique postérieur du cordon.

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VEINES

• Les veines du canal déférent se rendent d’une part aux troncs veineux du cordon, d’autre part, dans le bassin, aux plexus vésico-prostatique et séminal.

• Les veines des vésicules séminales et des canaux éjaculateurs se terminent dans ces derniers plexus.

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LYMPHATIQUES

• Les vaisseaux lymphatiques du testicule et de l’épididyme montent le long des vaisseaux spermatiques et se jettent dans les ganglions abdomino-aortiques qui s’échelonnent depuis le pédicule rénal jusqu’à la bifurcation de l’aorte.

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LYMPHATIQUES

• La voie terminale du testicule droit est le ganglion situé au niveau du bord inférieur de la veine rénale droite. La voie terminale du testicule gauche aboutit à un ganglion situé devant la veine rénale gauche (G. Hidden).

• Les lymphatiques des canaux déférents et des vésicules séminales se rendent aux ganglions iliaques externes et hypogastriques.

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NERFS

• Les nerfs du testicule et de l’épididyme viennent du plexus solaire par le plexus spermatique, et du plexus hypogastrique par le plexus vésiculo-déférentiel. C’est également ce dernier plexus qui innerve les canaux déférents, les vésicules séminales et les canaux éjaculateurs.

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Vestiges embryonnaires juxta-testiculaires.

• Il existe fréquemment au voisinage du testicule et de l’épididyme de petits organes rudimentaires dont l’existence est expliquée par l’histoire du développement des organes génitaux (voir : Développement des organes génito-urinaires). Ces vestiges embryonnaires sont l’hydatide sessile de Morgagni, l’hydatide pédiculée, les canaux ou vaisseaux aberrants et l’organe de Giraldès (fig. 364).

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L’hydatide sessile de Morgagni

• est un petit corps lisse, fixé soit à l’extrémité antérieure du testicule, soit à celle de l’épididyme, soit encore au sillon qui sépare ces deux organes. Elle représente l’extrémité supérieure persistante du canal de Műller, qui s’est implantée secondairement sur l’épididyme ou le testicule.

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L’hydatide pédiculée

• est une vésicule implantée sur la tête de l’épididyme. Cette formation, inconstante, est le reliquat de l’extrémité supérieure du canal de Wolff.

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Les canaux ou vaisseaux aberrants de Haller

• sont de petits conduits qui sont en relation par une de leurs extrémités avec l’épididyme et se terminent par l’autre en cul-de-sac. Ce sont des vestiges des canalicules wolffiens de la partie urinaire du corps de Wolff.

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Les canaux ou vaisseaux aberrants de Haller

• On trouve parfois, immédiatement en arrière des cônes efférents, un vaisseau aberrant fixé au testicule et en communication avec le réseau testiculaire. C’est le vas aberrant du rete; il représente un canalicule wolffien de la portion génitale du corps de Wolff, en relation seulement avec le testicule.

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L’organe de Giraldès ou corps innominé

• est un amas de petits organes vésiculeux ou canalicules, situés au-dessus du corps ou de la tête de l’épididyme. Il représente les vestiges de canalicules wolffiens morcelés, ayant perdu toute relation aussi bien avec le canal de Wolff qu’avec le testicule.

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ENVELOPPES DU TESTICULE

• forment, en avant du périnée et au-dessous de la verge, un sac allongé verticalement: bourses.

• Chez l’enfant, les bourses sont plus larges en haut qu’en bas.

• Chez l’adulte, elles sont renflées en bas et suspendues au-dessous du pubis par une partie rétrécie, appelée pédicule. Chez l’adulte, la moitié gauche descend un peu plus bas que la droite.

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Les bourses

• sont divisées en deux moitiés par un raphé médian qui se continue en arrière sur le périnée.

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Les bourses

• sont formées par la paroi abdominale qui est en quelque sorte refoulée par le testicule et par le canal vaginal qui précède cet organe dans sa descente. Ceci explique pourquoi les enveloppes du testicule représentent les différentes couches de la paroi abdominale et pourquoi elles sont en continuité avec elles.

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Les bourses

• Ces enveloppes, en effet, au nombre, de sept, sont superposées dans le même ordre que les couches de la paroi abdominale. On trouve, de la superficie vers la profondeur :

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Les bourses• la peau ou scrotum;

• le dartos;

• la tunique celluleuse sous-cutanée;

• la tuniqne fibreuse superficielle ou aponévrotique;

• la tunique musculaire ;

• la tunique fibreuse profonde ou tunique fibreuse proprement dite;

• la tunique vaginale.

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Les bourses

• A l’exception de la peau qui forme une seule enveloppe aux deux testicules, toutes les autres tuniques des bourses constituent un sac particulier pour chacun de ces organes.

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1- Peau ou scrotum

• La peau fine, très extensible, de couleur foncée, est sillonnée de plis transversaux qui vont du raphé aux faces latérales, en décrivant une courbe concave en haut et en dedans. Ces plis sont surtout prononcés sur les faces antérieures et latérales du scrotum.

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2- Dartos

• Le dartos est une mince membrane rougeâtre, unie à la face profonde du scrotum; elle se compose de fibres musculaires lisses, de fibres conjonctives et de fibres élastiques. Cette couche musculaire est particulièrement développée sur les faces antérieures et latérales des bourses.

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2- Dartos

Les couches dartoïques qui doublent la face profonde du scrotum à droite et à gauche se divisent au voisinage du raphé en deux lames:

• La lame superficielle se continue sur la ligne médiane avec celle du côté opposé.

• La lame profonde monte accolée à son homologue du côté opposé et forme avec elle une cloison médiane qui s’étend jusqu’à la face inférieure de la verge.

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2- Dartos des bourses

• se confond en haut, sur les faces latérales de la racine de la verge avec le dartos pénien; il se continue en avant et en haut, de chaque côté du pénis, jusqu’à l’orifice du canal inguinal. Il se prolonge, en arrière, dans la région périnéale, où il prend le nom de dartos périnéal. Enfin, sur les côtés; il s’arrête le long du sillon génito-crural et s’attache aux branches ischio-pubiennes.

• Les fibres musculaires lisses qui le composent sont surtout dirigées d’avant en arrière, et c’est par leur contraction que se forment les plis ou rides du scrotum.

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3- Tunique celluleuse sous-cutanée

• La tunique celluleuse sous-cutanée, mince, contient les vaisseaux et nerfs superficiels de la région scrotale. Elle se continue autour de l’orifice superficiel du canal inguinal avec la couche de tissu cellulaire sous-cutané de la paroi abdominale, en arrière avec celle du périnée, tandis que, sur les côtés, elle est séparée des plans superficiels de la cuisse par les attaches ischio-pubiennes du dartos.

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4- Tunique fibreuse superficielle ou aponévrotique

• Cette lame fibro-celluleuse, mince, fragile, prolonge dans les bourses le feuillet de revêtement superficiel du grand oblique (fig. 366). Elle se continue en haut et en dedans avec le fascia pénis.

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• (Certains auteurs n’admettent pas qu’il existe dans les bourses une couche celluleuse sous-cutanée distincte de la tunique fibro-celluleuse sous-jacente, et font de l’une et de l’autre l’homologue de l’aponévrose de revêtement du grand oblique. Ils voient dans les insertions du dartos aux branches ischio-pubiennes une barrière qui empêche les couches sous-cutanées de l’abdomen et des bourses de se continuer l’une avec l’autre.

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• En réalité, la dissection et l’examen de coupes montrent que, en haut et en avant, dans toute la région qui recouvre l’orifice superficiel du canal inguinal et les piliers de cet orifice, les plans superficiels de la paroi abdominale se continuent avec les premières tuniques des bourses de la manière que nous venons de décrire).

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5- Crémaster

• Le crémaster se compose de faisceaux musculaires striés, intimement adhérents à la tunique fibreuse profonde sur laquelle ils sont appliqués (fig. 365 et 366).

• On distingue au crémaster deux faisceaux principaux, l’un, externe, l’autre, interne.

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Le faisceau externe

• se détache soit de l’arcade crurale, soit du bord inférieur du petit oblique et du transverse en dehors du cordon spermatique. Il descend le long du cordon, appliqué sur le côté externe de la tunique fibreuse, et se dissocie bientôt en de petits fascicules pâles qui, à différentes hauteurs, s’infléchissent et se terminent sur la face antérieure de la tunique fibreuse profonde; quelques fibres descendent jusqu’au niveau du testicule.

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Le faisceau interne

• plus grêle que le précédent, naît de l’épine du pubis ou du tendon conjoint et descend en dedans du cordon, étroitement uni à l’enveloppe fibreuse profonde. Les fibres qui le composent divergent et se terminent comme celles du faisceau externe. Cependant elles ne descendent pas jusqu’au testicule.

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5- Crémaster• Les fibres des faisceaux externe et interne

se continuent parfois les unes avec les autres, en bas, à leur insertion sur la tunique fibreuse, en dessinant sur la face antérieure, rarement sur la face postérieure de cette tunique, des arcades superposées, concaves en haut. Les deux faisceaux du crémaster sont, en effet, deux parties d’un même faisceau du petit oblique et du transverse entraîné dans les bourses par le canal vaginal et le testicule.

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6- Tunique fibreuse profonde ou tunique fibreuse proprement dite

• Elle est une évagination du fascia transversalis, en forme de sac, contenant le cordon, l’épididyme et le testicule.

• La tunique fibreuse profonde commence à l’orifice profond du canal inguinal, où elle fait suite au fascia transversalis. De là, elle descend, en engainant le cordon, d’abord dans le canal inguinal, puis dans les bourses, où elle s’élargit pour envelopper l’épididyme et le testicule.

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• Son aspect, sa texture et sa résistance varient suivant les régions. Elle est mince, celluleuse et délicate dans le canal inguinal et à la partie supérieure du cordon. Plus bas, elle s’épaissit et devient fibreuse.

6- Tunique fibreuse profonde ou tunique fibreuse proprement dite

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• A l’extrémité inférieure des bourses et en arrière du testicule, la tunique fibreuse s’attache autour d’un faisceau de fibres conjonctives, élastiques et musculaires lisses, appelé ligament scrotal, qui relient l’extrémité postérieure du testicule et de l’épididyme à la face profonde du scrotum.

6- Tunique fibreuse profonde ou tunique fibreuse proprement dite

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7- Tunique vaginale

• est une séreuse qui s’est isolée du péritoine dont elle est une dépendance. Elle comprend deux feuillets en continuité l’un avec l’autre, un feuillet pariétal et un feuillet viscéral.

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7- Tunique vaginale :Le feuillet pariétal

• est séparé de la face profonde de la tunique fibreuse par un tissu cellulaire sous-séreux qui représente le tissu cellulaire sous-péritonéal. Cette couche celluleuse permet d’isoler facilement la séreuse de la tunique fibreuse.

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7- Tunique vaginale: Le feuillet viscéral

• recouvre presque entièrement le testicule et s’étend sur une partie de l’épididyme, ainsi que sur l’extrémité inférieure du cordon. L’examen détaillé de la ligne de réflexion du feuillet viscéral sur le feuillet pariétal donnera la limite précise de la surface revêtue par la séreuse.

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7- Tunique vaginale:La ligne de réflexion

• du feuillet viscéral sur le feuillet pariétal passe en avant sur le cordon à 1cm environ au-dessus de la tête de l’épididyme.

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7- Tunique vaginale

• De la face antérieure du cordon, cette ligne se porte en bas et en arrière. Elle croise d’abord la face interne du cordon, puis descend sur la face interne du testicule en avant du bord postérieur de cet organe et à une distance de ce bord qui augmente graduellement d’avant en arrière.

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7- Tunique vaginale

• Cette distance est de 1cm vers la partie moyenne du testicule et atteint 15mm près de son extrémité postérieure. A l’extrémité postérieure du testicule, la ligne de réflexion de la séreuse contourne le ligament scrotal en passant au-dessous de lui et atteint l’extrémité postérieure de la face externe du testicule.

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7- Tunique vaginale• De ce point, la ligne de réflexion monte

obliquement en haut et en avant sur la face externe du testicule, qu’elle quitte bientôt pour passer sur le bord externe de la queue de l’épididyme. Elle longe ensuite en haut le bord interne de la face supéro-externe du corps épididymaire jusqu’à la tête de l’épididyme. La ligne de réflexion monte alors sur la face externe du cordon et s’élève, comme nous l’avons dit, en atteignant sa face antérieure, jusqu’à 1cm environ au-dessus de l’épididyme.

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7- Tunique vaginale

• En définitive, le feuillet viscéral de la séreuse laisse à découvert la partie postéro-supérieure de la face interne du testicule, l’extrémité postérieure de cet organe ainsi que celle de l’épididyme; sur ces extrémités s’implante le ligament scrotal.

• En dedans, le feuillet viscéral de la vaginale s’applique régulièrement sur la surface testiculaire.

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7- Tunique vaginale

• En dehors, il passe de l’épididyme sur le testicule. Le long de la tête et de la queue de l’épididyme, qui sont unies au bord supérieur du testicule, le feuillet viscéral se déprime légèrement à la limite des deux organes ou passe directement de l’un à l’autre. Mais il envoie entre le corps de l’épididyme et le testicule un prolongement appelé fossette inter-épididymo-testiculaire.

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7- Tunique vaginale

• Ce diverticule se termine, en cul-de-sac le long du bord interne de l’épididyme. Il est limité en avant et en arrière par la zone d’union entre le corps et la queue de l’épididyme d’une part et le testicule d’autre part. Son orifice d’entrée, compris entre le bord externe du corps de l’épididyme en haut et le testicule en bas, est bien souvent limité en avant et en arrière par deux replis saillants de la séreuse qui portent les noms de replis épididymo-testiculaires antérieur et postérieur.

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VAISSEAUX ET NERFS DES BOURSES:

1 - ARTÈRES• Les artères superficielles viennent des

honteuses externes, branches de la fémorale, et de la périnéale superficielle, branche de la honteuse interne.

• Ces artères se ramifient dans la tunique celluleuse sous-cutanée des bourses et s’anastomosent entre elles.

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• Les A profondes proviennent de l’A funiculaire, branche de l’épigastrique. L’A funiculaire descend en arrière de la tunique fibreuse profonde jusqu’à l’extrémité postérieure du testicule, où elle s’anastomose avec les A spermatique et déférentielle. Elle s’anastomose avec les A superficielles. L’A funiculaire fournit au crémaster, à la tunique fibreuse profonde et au feuillet pariétal de la vaginale.

1 - ARTÈRES

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2 - VEINES

• Les V superficielles se jettent dans la saphène interne par les V honteuses externes, et dans la V honteuse interne par les V périnéales superficielles.

• Les unes et les autres s’anastomosent avec les V sous-cutanées des régions voisines.

• Les veines profondes se terminent dans les plexus veineux du cordon.

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3 - LYMPHATIQUES

• Ils se rendent aux ganglions inguinaux des groupes internes.

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4 - NERFS

• Les bourses sont innervées : par le nerf périnéal superficiel et par le rameau périnéal externe, branches du honteux interne, par le rameau périnéal du petit sciatique et par les rameaux génitaux des nerfs abdomino-génitaux et génito-crural. Ce sont ces derniers qui innervent le crémaster.

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VERGE

• La verge ou pénis est l’organe de la copulation chez l’homme. Elle est insérée au-dessus des bourses et en avant de la symphyse pubienne.

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FORME ET DIRECTION

• Sa forme et sa direction diffèrent suivant qu’elle est à l’état de flaccidité ou à l’état d’érection.

• A l’état de flaccidité, la verge a la forme d’un cylindre aplati d’avant en arrière et pend en avant des bourses.

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A l’état d’érection

• la verge augmente de volume, devient rigide et se relève au-devant de l’abdomen. Elle prend alors la forme d’un prisme triangulaire dont les bords sont arrondis. Des trois bords, deux sont latéraux et répondent aux corps caverneux; le troisième, antérieur, a une forme hémi-cylindrique déterminée par le corps spongieux et l’urètre qui sont au-dessous.

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La verge

• se termine en avant par un renflement conoïde, le gland. La surface du gland est lisse; elle est rosée ou rouge foncé, suivant que la verge est à l’état de flaccidité ou d’érection.

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Le gland

• est percé à son extrémité antérieure ou sommet par le méat urinaire. Sa base saillante, appelée couronne (perlée), est taillée obliquement aux dépens de la face inférieure, du gland: elle est en relief sur le corps de la verge, dont elle est séparée par le sillon balano-préputial.

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Sillon balano-préputial

• Ce sillon se prolonge sur la face inférieure du gland jusqu’au méat urinaire, sous la forme de deux gouttières séparées l’une de l’autre, sur la ligne médiane, par un repli cutané, appelé frein.

• Autour du sillon balano-préputial, les téguments de la verge forment un repli annulaire, le prépuce.

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Le prépuce

• peut ne pas dépasser la couronne du gland; mais il peut aussi recouvrir celui-ci et lui former un manchon plus ou moins complet. Quelles que soient ses dimensions, le prépuce est toujours uni à la face inférieure du gland par le frein ou filet de la verge.

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Le prépuce

• Quand le prépuce s’étend jusqu’à l’extrémité antérieure du gland, son orifice antérieur est ordinairement assez large pour qu’il soit facilement ramené en arrière de la couronne; il est parfois étroit et dans ce cas le gland ne peut sortir de sa gaine, ce qui constitue le phimosis.

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L’extrémité postérieure

• de la verge est appelée racine. Elle se confond avec la région pubienne; mais les organes qui la composent se prolongent en arrière de cette région et s’étendent dans le périnée.

• Par son extrémité postérieure, la verge est solidement fixée :

1- à la symphyse pubienne et au pubis par le ligament suspenseur de la verge;

2- aux branches ischio-pubiennes par les corps caverneux.

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DIMENSIONS

• Les dimensions de la verge sont sujettes à de nombreuses variations individuelles.

La verge mesure en moyenne:

- à l’état de flaccidité, 10cm de long et 9cm de circonférence;

- à l’état d’érection, 15cm de long et 12cm de circonférence.

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CONSTITUTION

• La verge est constituée :

1e par des organes érectiles qui sont les corps caverneux, le corps spongieux et le gland;

2e par des enveloppes.

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I° ORGANES ÉRECTILES A - Corps caverneux

• sont au nombre de 2 et s’étendent des branches ischio-pubiennes jusqu’au gland. Leur longueur moyenne est de 15cm quand la verge est molle; elle atteint 20cm quand la verge est en érection.

• Chaque corps caverneux a la forme d’un cylindre aplati transversalement et qui se rétrécit à ses deux extrémités, antérieure et postérieure.

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A - Corps caverneux

• Chaque corps caverneux commence en arrière par une extrémité conique, appelée racine. Celle-ci est légèrement aplatie transversalement, comme tout le reste du corps caverneux. Le sommet postérieur de cette extrémité est arrondi. Sa face externe est solidement fixée à l’interstice du bord inférieur des branches ischio-pubiennes, le long des deux tiers antérieurs de ce bord, sauf, cependant, au voisinage de la symphyse. Les faces inférieure et interne sont recouvertes par le muscle ischio-caverneux.

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A - Corps caverneux

• Les extrémités postérieures des corps caverneux montent en convergeant le long des branches ischio-pubiennes, et les deux organes se réunissent par leur face interne au-dessous de l’arcade pubienne. Ils parcourent ensuite le corps de la verge dans toute sa longueur.

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A - Corps caverneux

• En raison de leur forme à peu près cylindrique, les corps caverneux, fusionnés sur la ligne médiane, sont disposés comme les canons d’un fusil à deux coups. Ils limitent entre eux sur les faces supérieure et inférieure de la verge deux gouttières longitudinales et médianes (fig. 369).

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A - Corps caverneux

• Dans la gouttière supérieure passent la veine dorsale profonde, les artères dorsales et les nerfs dorsaux de la verge. La gouttière inférieure ou urétrale, beaucoup plus large et beaucoup plus profonde que la première, est occupée par le corps spongieux et par l’urètre.

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A - Corps caverneux

• A leur extrémité antérieure, les corps caverneux, toujours unis sur la ligne médiane, s’enfoncent dans la base du gland et s’effilent brusquement en s’aplatissant de haut en bas. Ensuite leur cloison médiane se continue dans le gland par une lame fibreuse horizontale, sus-urétrale, dont la face inférieure, creusée en gouttière, reçoit le canal de l’urètre.

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B - Corps spongieux

• est un organe érectile qui engaine l’urètre antérieur dans toute sa longueur. Il mesure 13cm de long quand la verge est molle et 18cm quand elle est en érection. Cet organe s’enfonce en haut dans la gouttière longitudinale inférieure que forment en s’adossant les corps caverneux.

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B - Corps spongieux

• Sa paroi inférieure répond aux enveloppes de la verge. Elle les soulève quand le pénis est en érection et détermine la saillie hémicylindrique qui marque le bord inférieur de l’organe.

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B - Corps spongieux

• L’épaisseur du corps spongieux n’est pas uniforme; elle est toujours un peu plus grande sur la paroi inférieure que sur la paroi supérieure de l’urètre.

• Son extrémité antre forme autour de la portion balanique de l’urètre une très mince gaine qui disparaît dans la partie antérieure du gland. Cette gaine est elle-même entourée d’une enveloppe fibreuse constituée :

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B - Corps spongieux

• 1° en haut, par la lame fibreuse sus-urétrale qui prolonge dans le gland, jusqu’au méat, la cloison médiane des corps caverneux;

• 2° sur les faces latérales et inférieure, par deux prolongements latéraux de cette lame sus-urétrale, qui descendent de chaque côté de l’urètre et se réunissent sur sa paroi inférieure en une lame sous-urétrale.

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B - Corps spongieux

• En pénétrant dans le gland, mais avant de s’engager à l’intérieur de la gaine fibreuse péri-urétrale, la partie inférieure de la gaine spongieuse se continue de chaque côté avec le tissu érectile du gland.

• L’extrémité postérieure du corps spongieux est renflée et porte le nom de bulbe.

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Le bulbe

• est un renflement piriforme formé par l’épaississeM de la partie infre du corps spongieux. Il se termine en arrière par une extrémité arrondie. Mais, lorsque le corps spongieux est injecté, un sillon médian divise le renflement bulbaire en 2 saillies latérales hémisphériques. Au sillon médian de la surface bulbaire répond dans l’épaisseur de l’organe une cloison médiane complète en arrière, mais qui disparaît peu à peu en avant (Kobeit).

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Le bulbe

• est recouvert en bas par le muscle bulbo-caverneux et l’aponévrose périnéale superficielle. Sa face supérieure ou profonde est séparée de la face postérieure de l’urètre membraneux par les muscles sphincter strié et transverse profond; elle est également en rapport avec les glandes de Cowper dont les canaux excréteurs vont à l’urètre à travers le bulbe. Son extrémité postérieure répond au noyau fibreux central du périnée.

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C - Gland

• La configuration du gland a été précédemment décrite.

• Le gland est constitué : 1° par une partie péri-urétrale, comprenant les gaines spongieuse et fibreuse que nous avons décrites avec le corps spongieux; 2° par une couche périphérique de tissu érectile. Cette couche de tissu érectile fait défaut le long de la lame fibreuse sous-urétrale.

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Structure des organes érectiles

Les corps caverneux et le corps spongieux sont formés d’une enveloppe et de tissu érectile.

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L’enveloppe

• blanchâtre, très résistante et très élastique, est appelée albuginée. L’albuginée est plus épaisse sur les corps caverneux que sur le corps spongieux. Elle constitue entre les corps caverneux, quand ceux-ci sont unis sur la ligne médiane, une cloison unique, mince, percée de nombreuses fentes dirigées verticalement, qui mettent en communication les cavités aréolaires des deux corps caverneux.

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Le tissu érectile

• se compose de nombreuses travées qui se détachent de la face profonde de l’albuginée. Ces travées s’anastomosent entre elles et limitent les aréoles qui communiquent les unes avec les autres. Les aréoles sont remplies de sang, car elles représentent des capillaires dilatés.

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II° ENVELOPPES DE LA VERGE

• Les organes érectiles sont entourés par quatre tuniques qui sont, de la superficie à la profondeur : la peau, le dartos pénien, une couche celluleuse et une enveloppe fibro-élastique (fig- 369).

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A - Peau

• La peau est fine, pigmentée, très mobile. Sur sa face inférieure court un raphé médian, en continuité avec celui des bourses.

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B - Dartos pénien

• Le dartos pénien ou muscle péripénien (Sappev) est une couche de fibres musculaires lisses qui double la face profonde de la peau. Il se continue en arrière avec le dartos des bourses. La plupart de ses fibres sont circulaires ; d’autres, moins nombreuses, sont longitudinales.

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C - Couche celluleuse

• Au-dessous de la peau et de son peaucier se trouve une couche de tissu conjonctif lamelleux lâche, grâce à laquelle la peau est très mobile sur les plans sous-jacents. Cette enveloppe contient les ramifications vasculaires et nerveuses superficielles de la verge.

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D - Enveloppe fibro-élastique

• Cette enveloppe, appelée fascia pénis, engaine directement les corps caverneux et le corps spongieux. Elle adhère à ces organes partout où elle est en contact avec eux.

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D - Enveloppe fibro-élastique

• L’enveloppe fibro-élastique recouvre également les vaisseaux profonds de la verge et les nerfs dorsaux, ainsi que les ramifications de ces vaisseaux et de ces nerfs qui courent à la surface des organes érectiles.

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D - Enveloppe fibro-élastique

• Cette gaine fibreuse se termine en avant en se confondant avec l’albuginée des corps caverneux et du corps spongieux. Elle se continue : en arrière, avec l’aponévrose superficielle du périnée et avec le ligament suspenseur de la verge; en bas, avec la tunique fibreuse superficielle des bourses (voir fig. 366).

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E - Prépuce

• Tandis que la tunique fibro-élastique s’arrête sur les corps érectiles à la base du gland, la peau se porte plus avant à la surface du gland; elle se replie ensuite en dedans, sur la face interne du prépuce, où elle prend un aspect muqueux, et se continue en arrière avec le revêtement du sillon balano-préputial.

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E - Prépuce

• Le dartos pénien double le repli cutané dans toute son étendue, et la couche celluleuse s’insinue entre les deux couches dartoïques de ce repli jusqu’à son extrémité antérieure. Ce repli cutané constitue le prépuce.

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LIGAMENT SUSPENSEUR DE LA VERGE

• Le ligament suspenseur de la verge attache cet organe à la paroi abdominale, à la symphyse pubienne et au pubis. Il se compose de trois lames principales, une médiane et deux latérales.

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La lame médiane

• formée surtout de fibres élastiques, s’insère en haut sur la partie inférieure de la ligne blanche et sur la symphyse du pubis. Les fibres descendent verticalement et forment une membrane triangulaire dont le bord antérieur libre, est vertical.

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La lame médiane

• Le bord inférieur de cette membrane se divise en deux feuillets, l’un, droit, l’autre, gauche, qui s’écartent l’un de l’autre et s’attachent aux corps caverneux, de chaque côté du sillon qui contient la veine dorsale profonde, de la verge.

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Les lames latérales

• sont des trousseaux fibreux épais et courts, solidement fixés en haut au pubis, de part et d’autre de la partie inférieure de la symphyse.

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Les lames latérales

• Une partie des fibres des lames latérales s’attache en bas à la face latérale des corps caverneux. D’autres se confondent avec le fascia pénis, contournent les faces latérales et inférieures de la verge et s’unissent au-dessous d’elle aux fibres du côté opposé; la verge repose sur ces fibres comme sur une sangle.

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Les lames latérales

• Enfin, quelques fibres, les plus externes, après avoir contourné la moitié correspondante de la verge, se prolongent dans la cloison des bourses.

• Les lames latérales sont traversées de chaque côté par l’artère dorsale et le nerf dorsal de la verge. Chacun d’eux s’ouvre un passage particulier.

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VAISSEAUX ET NERFS DE LA VERGE : ARTÈRES

• Les artères se distinguent en superficielles et profondes.

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Les artères superficielles

• sont destinées aux enveloppes. Elles proviennent des honteuses externes et de la périnéale superficielle qui cheminent dans la couche celluleuse. Quelques fines ramifications se détachent des artères dorsales de la verge.

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Les artères profondes

• sont destinées aux organes érectiles et à l’urètre spongieux. Elles proviennent toutes de la honteuse interne. Ce sont : les A caverneuses pour les corps caverneux; les A bulbaires et urétrales pour le bulbe, l’urètre et le corps spongieux; enfin, les A dorsales de la verge qui donnent des rameaux à la fois aux corps caverneux, au corps spongieux et au gland.

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Les artères caverneuses

• pénètrent dans les corps caverneux par leur face supéro-interne. Chacune d’elles, très flexueuse, se dirige en avant, dans l’épaisseur de l’organe, jusqu’au gland, en suivant l’axe du corps caverneux; cette artère centrale donne en cours de route de nombreux rameaux appelés artères hélicines parce qu’ils sont contournés en spirale.

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• Peu après avoir traversé l’albuginée du corps caverneux, chaque artère caverneuse fournit un rameau récurrent pour la racine de l’organe.

Les artères caverneuses

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Les artères bulbaires

• abordent le bulbe par sa face supérieure, un peu en arrière de l’urètre (fig. 368). Elles se divisent aussitôt en de nombreuses ramifications qui se répandent dans le bulbe.

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Les artères bulbo-urétrales

• s’enfoncent dans la paroi supérieure du corps spongieux, l’une à droite, l’autre à gauche de la ligne médiane, près de l’angle d’union des corps caverneux, et parcourent d’arrière en avant, en se ramifiant, toute la longueur du corps spongieux jusqu’au gland.

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Les artères dorsales de la verge

• donnent des rameaux aux corps caverneux et quelques ramifications latérales qui vont au corps spongieux en contournant la face externe des corps caverneux.

• Enfin, le gland reçoit de nombreuses branches des deux artères dorsales anastomosées en couronne autour de la base du gland.

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VEINES

• Les veines superficielles se jettent dans la veine dorsale superficielle.

• La veine dorsale superficielle court d’avant en arrière sur la face dorsale de la verge, dans la couche celluleuse sous-cutanée (fig. 369). Elle arrive ainsi en avant de la symphyse, où elle se porte en dehors, le plus souvent à gauche, et se jette dans, la veine saphène interne.

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Les veines profondes

• se rendent dans un gros tronc collecteur, la veine dorsale profonde.

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La veine dorsale profonde

• provient de la réunion de deux plexus placés l’un à droite, l’autre à gauche, le long du sillon balano-préputial, et formés par la réunion des, veines du gland.

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La veine dorsale profonde

• Elle chemine ensuite, médiane, sur la face dorsale de la verge, au-dessous du fascia pénis, entre les deux artères dorsales (fig. 370). Elle passe à travers la lamelle sous-pubienne de l’aponévrose périnéale moyenne et se termine dans le plexus de Santorini.

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La veine dorsale profonde

• Tout le long de son trajet, la veine dorsale profonde reçoit : 1° de nombreuses branches latérales qui contournent en dehors les corps caverneux et ramènent du sang veineux de ces organes et du corps spongieux; 2° des branches supérieures qui émergent des corps caverneux le long du sillon longitudinal supérieur et se jettent aussitôt dans la veine dorsale.

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LYMPHATIQUES

• Les vaisseaux lymphatiques superficiels ou des téguments de la verge se jettent dans des troncs collecteurs qui accompagnent la veine dorsale superficielle et se terminent dans des ganglions inguinaux du groupe supéro-interne.

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LYMPHATIQUES

• Les vaisseaux lymphatiques du gland, de l’urètre pénien, du corps spongieux et des corps caverneux se rendent à des collecteurs qui cheminent le long de la veine dorsale profonde. Les uns aboutissent aux ganglions inguinaux superficiels et profonds. D’autres traversent le canal crural ou le canal inguinal et se jettent dans les ganglions iliaques externes rétro-cruraux (G. Marchant, Bruhns, Cunéo et Marcille, Pou de Santiago).

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NERFS

• Les nerfs proviennent, de chaque côté, de la branche génitale du génito-crural, du nerf dorsal de la verge et du rameau périnéal superficiel. L’innervation organe-végétative est donnée par les nerfs caverneux qui viennent du plexus hypogastrique.

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PROSTATE

• La prostate est une masse glandulaire qui entoure chez l’homme la partie initiale de l’urètre.

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SITUATION

• Elle est située au-dessous de la vessie, au-dessus du plancher périnéal, en avant du rectum et en arrière de la symphyse pubienne autour du carrefour formé par l’urètre et les voies spermatiques.

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FORME, COULEUR ET CONSISTANCE

• La forme de la prostate est comparable à celle d’une châtaigne ou d’un cône un peu aplati d’avant en arrière, et orienté de telle manière que la base est en haut, vers la vessie, et le sommet en bas et en avant, vers le bulbe (fig. 370). Sa coloration est blanchâtre et sa consistance assez ferme.

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DIMENSIONS

• Jusqu’à la puberté, la prostate est peu développée. Mais, à cette époque, elle s’accroît brusquement. Chez l’adulte, sa hauteur varie entre 25 et 30mm. Ses diamètres antéro-postérieur et transversaux, pris à la base, atteignent respectivement 25 et 40mm.

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CONFIGURATION EXTÉRIEURE ET RAPPORTS

• On distingue à la prostate une face antérieure, une face postérieure, deux faces latérales, une base et un sommet (fig. 370 et 371).

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A - Face antérieure

• La face antérieure, à peu près plane ou légèrement convexe, regarde en avant et un peu en haut (fig. 370). Elle est directement recouverte par les fibres les plus élevées du sphincter strié de l’urètre, sauf, cependant, en haut, au voisinage immédiat de la vessie.

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A - Face antérieure

• Le sphincter strié recouvre entièrement la face antérieure seule de la prostate parce que, en raison du grand développement de cette glande, ce muscle, primitivement annulaire, s’est d’abord déchiré en arrière et s’est ensuite étalé sur la face antérieure de la prostate. Le bec de la prostate reste cependant entouré par le muscle.

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A - Face antérieure

• En avant de ce muscle et de la prostate monte l’expansion préprostatique du ligament transverse du pelvis. Plus en avant encore se trouve la partie antérieure du plexus de Santorini qui sépare la prostate et la lame préprostatique des ligaments pubo-vésicaux, de la symphyse pubienne et des pubis (fig. 370 et 372).

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B - Face postérieure

• La face postérieure, convexe, est fortement inclinée en bas et en avant. Sa partie médiane est déprimée en forme de gouttière verticale, dont l’extrémité supérieure échancre fortement le bord supérieur de cette face.

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B - Face postérieure

• La présence de cette gouttière et de cette échancrure a permis de distinguer à la prostate deux lobes latéraux. La face postérieure de la prostate est en rapport avec la paroi antérieure du rectum pelvien dont la sépare l’aponévrose prostato-péritonéale (fig. 370 et 372).

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C - Faces latérales

• Les faces latérales sont fortement convexes à la fois d’avant en arrière et de haut en bas. Elles sont très inclinées en bas et en dedans (fig. 371 et 372).

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C - Faces latérales

• Chaque face latérale est recouverte par une lame composée de tissu cellulo-fibreux et musculaire lisse comprenant dans son épaisseur les veines de la partie latérale du plexus prostatique.

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C - Faces latérales

• Cette lame conjonctivo-vasculaire, appelée aponévrose latérale de la prostate, descend jusqu’à l’aponévrose moyenne du périnée. Elle sépare la prostate du releveur de l’anus et de l’aponévrose pelvienne.

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C - Faces latérales

• Les aponévroses latérales de la prostate sont unies en avant aux pubis, en dedans des insertions du releveur de l’anus. Elles se prolongent en haut sur les flancs de la base de la vessie, en arrière sur les côtés du rectum jusqu’au sacrum, car elles font partie des cloisons para-sagittales pubo-sacrées (voir : Espace pelvi-rectal supérieur).

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D - Base

• La base ou face supérieure de la prostate est divisée par un bourrelet saillant, transversal, en deux parties ou versants, l’un, antérieur ou vésical, l’autre, postérieur ou séminal (fig. 370).

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D - Base

• Le versant antérieur regarde en haut et un peu en avant; il répond à la vessie. Le segment de la base de la prostate est occupé en avant par l’orifice supérieur de la portion prostatique de l’urètre, qu’entoure le sphincter lisse. Autour du sphincter, la prostate est unie à la vessie par un tissu cellulo-fibreux assez dense.

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D - Base

• Le versant postérieur regarde en haut et en arrière. Il est divisé en deux parties par une entaille profonde, transversale, dans laquelle s’enfoncent les confluents des vésicules séminales et des canaux déférents, auxquels font suite les canaux éjaculateurs.

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D - Base

• Cette dépression est comprise entre deux saillies transversales, l’une, antérieure, l’autre, postérieure. La saillie antérieure sépare l’un de l’autre le versant antérieur et postérieur de la base de la prostate et répond au bourrelet interurétéral de la vessie; elle est appelée lobe moyen de la prostate, ou commissure préspermatique ou préséminale, La saillie postérieure échancrée à sa partie moyenne est la commissure rétro-spermatique ou rétro-séminale.

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E - Sommet

• Le sommet ou bec de la prostate est allongé transversalement et arrondi d’avant en arrière. Il est situe an dessus du plan moyen du périnée, en avant de l’aponévrose prostato-péritonéale et du rectum, à 3 ou 4cm environ au-dessus de l’orifice anal.

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E - Sommet

• Le coude formé par le rectum à l’union de ses parties pelvienne et anale, est placé un peu au-dessous et en arrière du bec de la prostate.

• C’est enfin par de la prostate ou près de lui soit un peu en arrière de lui, que l’urètre se dégage de la prostate.

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LOGE DE LA PROSTATE

Rapports de la prostate montre que cet organe est contenu dans une loge dont les parois cellulo-fibreuses sont constituées :

• en avant, par la lame prostatique qui se détache du feuillet supérieur de l’aponévrose moyenne ;

• en arrière, par l’aponévrose prostato-péritonéale; sur les côtés, par les aponévroses latérales de la prostate ;

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LOGE DE LA PROSTATE

• en bas par le plan moyen du périnée et plus particulièrement par le feuillet supérieur de l’aponévrose moyenne ;

• en haut, par la vessie et par le tissu conjonctif fibreux qui unit cet organe à la base de la prostate.

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LOGE DE LA PROSTATE

• Ces parois cellulo-fibreuses sont particulièrement épaisses : sur les cotés, où elle contiennent de nombreuses veines appartenant aux plexus périprostatiques et en avant où deux veines prévésicales descendent dans la lame préprostatique vers les veines honteuses internes.

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CONSTITUTION ET RAPPORTS INTÉRIEURS DE LA GLANDE

PROSTATIQUE

• La prostate telle que nous l’avons décrite n’est pas seulement constituée par du tissu glandulaire. La glande en globe des organes qui la traversent et s’incorporent à la masse prostatique.

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Ces organes sont:

• la partie prostatique de l’urètre, le sphincter lisse, la partie supérieure périprostatique du sphincter strié, l’utricule prostatique et les canaux éjaculateurs. Nous avons précédemment décrit ces organes et leurs rapports avec la prostate.

CONSTITUTION ET RAPPORTS INTÉRIEURS DE LA GLANDE

PROSTATIQUE

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VAISSEAUX ET NERFS

• Les artères, de la prostate viennent du prostatique de la vésicale inférieure et de l’hémorroïdale moyenne.

• Les veines se jettent en avant et sur les côtés dans le plexus prostatique antéro-latéral ou plexus de Santorini, en arrière dans le plexus séminal. Le sang de ces plexus est conduit à la veine hypogastrique par les veines vésicales.

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Les lymphatiques

• Les lymphatiques émanés de la prostate forment à la surface de l’organe un réseau, périprostatique. De la partie postérieure de ce réseau naissent plusieurs collecteurs qui forment quatre pédicules (fig. 373) :

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•  1o un pédicule iliaque externe, formé d’un collecteur tributaire d’un ganglion iliaque externe ;

• 2o un pédicule hypogastrique, satellite de l’artère prostatique ; celui-ci se termine dans un ganglion hypogastrique ;

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• 3o un pédicule postérieur formé de deux à trois troncs qui se portent en arrière et se jettent dans les ganglions sacrés latéraux et dans ceux du promontoire ;

• 4o enfin, un pédicule inférieur formé d’un vaisseau qui naît de la partie antérieure du réseau périprostatique et gagne un ganglion hypogastrique en suivant l’artère honteuse interne (Cunéo et Marcille).

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Les nerfs

• proviennent du plexus hypogastrique.

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GLANDES BULBO-URÉTRALES OU GLANDES DE COWPER

• Les glandes de Cowper sont deux petites masses glandulaires de la grosseur d’un noyau de cerise, situées l’une à droite, l’autre à gauche, au-dessus des extrémités latérales saillantes du bulbe de l’urètre (fig 357).

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APPAREIL GÉNITAL MASCULIN

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• Elles sont comprises soit dans l’épaisseur du muscle transverse profond, soit dans la partie postérieure et inférieure du sphincter strié de l’urètre.

• Le tissu qui est au contact même de la glande est lamelleux et lâche, ce qui permet d’isoler aisément le corps glandulaire.

GLANDES BULBO-URÉTRALES OU GLANDES DE COWPER

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• De chaque glande de Cowper part un canal excréteur qui se porte obliquement en avant et en dedans vers celui du côté opposé; ensuite, les deux canaux cheminent parallèlement, d’abord à travers le bulbe, puis dans l’épaisseur de la paroi urétrale. Ces conduits, longs de 3 à 4cm en moyenne, s’ouvrent dans l’urètre sur la paroi inférieure du canal, à la partie antérieure du cul-de sac du bulbe./.

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