Anxiété périopératoire : évaluation et prévention

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242 Le praticien en anesthésie réanimation © 2007. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés Cette rubrique est destinée à évaluer vos connaissances acquises à la lecture de ce numéro évaluez vos connaissances L. Beydon, C.E. Dima : Anxiété périopératoire : évaluation et prévention 1. Les facteurs de risque d’anxiété chez l’adulte sont A le sexe féminin B le tabagisme C l’âge D la durée d’hospitalisation E la douleur 2. Les facteurs de risque d’anxiété chez l’enfant sont A l’âge B l’anxiété des parents C la présence des parents à l’induction D la douleur postopératoire E l’induction intraveineuse 3. L’anxiété préopératoire A peut être évaluée sur des échelles simples B est surestimée par les anesthésistes et les chirurgiens C diminue chez tous les patients avec la remise d’une infor- mation écrite D diminue lorsque les patients sont réchauffés E diminue sous l’effet de la musique 4. La prémédication par midazolam A doit être réduite chez les sujets âgés B doit être associée à la prise d’atropine C diminue les nausées et les vomissements postopératoires D est plus efficace que l’hydroxyzine E est contre-indiquée en cas d’insuffisance cardiaque O. Choquet : Paresthésie, neurostimulation, échographie : l’union fait la force 5. Lors de la neurostimulation A une intensité de courant de stimulation < 0,2 mA qui provoque une réponse motrice témoigne d’un positionne- ment de l’aiguille trop proche de la structure du nerf B il faut contrôler l’intégrité du circuit de neurostimulation avant de débuter la recherche des nerfs C il est possible de déclencher des paresthésies D il est démontré que le risque de complication est moindre que quand on recherche des paresthésies E le réglage de l’intensité de stimulation initiale dépend de la profondeur du nerf que l’on cherche à localiser 6. Le repérage des nerfs par échographie A est possible grâce à leur structure hypoéchogène B requiert des sondes différentes en fonction de la profon- deur du nerf C peut s’aider de l’injection de microbolus de solution pour repérer la position de l’aiguille D nécessite toujours le recours à la neurostimulation E permet d’identifier une injection intraneurale M. Contis : Aspects médicolégaux de l’anesthésie locorégionale 7. L’information donnée au patient A peut se limiter à un support écrit B est sous la responsabilité d’un seul des médecins anesthé- sistes prenant en charge un même patient C inclut la notion de risques fréquents ou graves D est un motif de suites juridiques dans un quart des cas E doit inclure la possibilité d’échec et de passage en anes- thésie générale dans le cadre de l’anesthésie locorégionale 8. Le choix de l’anesthésie locorégionale par le médecin anesthésiste A repose entièrement sur lui-même B n’implique pas une obligation de convaincre le patient de ce choix (en cas de refus) C peut impliquer plusieurs médecins d’une même équipe D implique une information du patient sur la personne qui réalisera l’acte E engage directement la responsabilité d’un médecin anes- thésiste M. Hachemi, Y. Attof, M. Cannesson, J.-J. Lehot : Anesthésie pour tamponnade cardiaque 9. Les signes cliniques d’un tableau de tamponnade cardiaque sont : A l’augmentation du pouls à l’inspiration B l’orthopnée C la présence d’un frottement péricardique D la turgescence jugulaire E l’hypotension

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Le praticien en anesthésie réanimation© 2007. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Cette rubrique est destinée à évaluer vos connaissances acquisesà la lecture de ce numéro

évaluez vos connaissances

L. Beydon, C.E. Dima :

Anxiété périopératoire : évaluation et prévention

1. Les facteurs de risque d’anxiété chez l’adulte sont

A le sexe féminin

B le tabagisme

C l’âge

D la durée d’hospitalisation

E la douleur

2. Les facteurs de risque d’anxiété chez l’enfant sont

A l’âge

B l’anxiété des parents

C la présence des parents à l’induction

D la douleur postopératoire

E l’induction intraveineuse

3. L’anxiété préopératoire

A peut être évaluée sur des échelles simples

B est surestimée par les anesthésistes et les chirurgiens

C diminue chez tous les patients avec la remise d’une infor-mation écrite

D diminue lorsque les patients sont réchauffés

E diminue sous l’effet de la musique

4. La prémédication par midazolam

A doit être réduite chez les sujets âgés

B doit être associée à la prise d’atropine

C diminue les nausées et les vomissements postopératoires

D est plus efficace que l’hydroxyzine

E est contre-indiquée en cas d’insuffisance cardiaque

O. Choquet :

Paresthésie, neurostimulation, échographie : l’union fait la force

5. Lors de la neurostimulation

A une intensité de courant de stimulation < 0,2 mA quiprovoque une réponse motrice témoigne d’un positionne-ment de l’aiguille trop proche de la structure du nerf

B il faut contrôler l’intégrité du circuit de neurostimulationavant de débuter la recherche des nerfs

C il est possible de déclencher des paresthésies

D il est démontré que le risque de complication est moindreque quand on recherche des paresthésies

E le réglage de l’intensité de stimulation initiale dépend dela profondeur du nerf que l’on cherche à localiser

6. Le repérage des nerfs par échographie

A est possible grâce à leur structure hypoéchogène

B requiert des sondes différentes en fonction de la profon-deur du nerf

C peut s’aider de l’injection de microbolus de solution pourrepérer la position de l’aiguille

D nécessite toujours le recours à la neurostimulation

E permet d’identifier une injection intraneurale

M. Contis :

Aspects médicolégaux de l’anesthésie locorégionale

7. L’information donnée au patient

A peut se limiter à un support écrit

B est sous la responsabilité d’un seul des médecins anesthé-sistes prenant en charge un même patient

C inclut la notion de risques fréquents ou graves

D est un motif de suites juridiques dans un quart des cas

E doit inclure la possibilité d’échec et de passage en anes-thésie générale dans le cadre de l’anesthésie locorégionale

8. Le choix de l’anesthésie locorégionale par le médecin anesthésiste

A repose entièrement sur lui-même

B n’implique pas une obligation de convaincre le patient dece choix (en cas de refus)

C peut impliquer plusieurs médecins d’une même équipe

D implique une information du patient sur la personne quiréalisera l’acte

E engage directement la responsabilité d’un médecin anes-thésiste

M. Hachemi, Y. Attof, M. Cannesson, J.-J. Lehot :

Anesthésie pour tamponnade cardiaque

9. Les signes cliniques d’un tableau de tamponnade cardiaque sont :

A l’augmentation du pouls à l’inspiration

B l’orthopnée

C la présence d’un frottement péricardique

D la turgescence jugulaire

E l’hypotension